FICHE BREVET 14 : les figures de style (dans la séquence sur le

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FICHE BREVET 14 : les figures de style (dans la séquence sur le
Cours de Madame Marchand
3ème 3 et 3ème 7
2010
FICHE BREVET 14 : les figures de style (dans la séquence sur le chant poétique)
Une figure de style est un procédé d’écriture qui donne à un texte plus de force, plus de poésie.
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les figures par rapprochement
Ces figures permettent de rapprocher un terme d’un autre terme.
La comparaison : elle établit un rapprochement entre deux termes (le comparant et le comparé), grâce à un outil de
comparaison (comme, ainsi que, tel, ressemble à…).
ex. : « le jour pour moi sera comme la nuit », Hugo (comparé : le jour / comparant : la nuit)
La métaphore : elle établit une assimilation entre deux termes, sans outil de comparaison.
Ex. : « je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe », Hugo (l’or du soir = le coucher du soleil)
La personnification : elle consiste à attribuer des caractéristiques humaines à ce qui n’est pas humain.
Ex. : « une vieille femme dans laquelle j’ai grandi », Grand Corps malade
La métonymie : elle consiste à remplacer un terme par un autre, lié au premier par un rapport logique (la partie pour le tout,
le contenant pour le contenu…)
Ex. : « les voiles au loin », Hugo (« Les voiles » pour désigner les bateaux)
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les figures par opposition
Ces figures permettent de frapper l’imagination, par le rapprochement de deux réalités opposées.
Une antithèse : elle consiste à rapprocher deux mots, deux idées de sens contraire
Ex. : « fanfaron qui toujours tremble »
Un oxymore : c’est une forme d’antithèse, mais les deux termes évoquant des réalités contraires sont accolés (généralement
un adjectif + un nom de sens contraire)
Ex. : « ce joli crime », Rimbaud
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les procédés d’insistance (jeu sur le rythme, généralement)
Une accumulation : suite de mots différents mais de même classe grammaticale
Ex. : « Ponts, églises, palais, prisons », Scarron Ici, l’accumulation permet de mettre en valeur le désordre de la ville, de le
mimer.
Une anaphore : répétition du même mot ou groupe de mots en début de phrase ou de vers
Ex. : « Il n’y a pas d’amour qui ne soit à douleur
Il n’y a pas d’amour dont on ne soit meurtri
Il n’y a pas d’amour dont on ne soit flétri » (Aragon)
Le parallélisme de construction : répétition d’une même structure de phrase ou de propositions, dans une phrase.
Ex : « ce qu’il faut de malheur pour la moindre chanson
Ce qu’il faut de regrets pour payer un frisson » (Aragon) (« ce qu’il faut de …………… pour…………..)
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les procédés sonores (jeux sur les sons)
Une assonance : répétition d’un même son voyelle
Ex. : « Sous le pont Mirabeau coule la Seine / Et nos amours, faut-il qu’il m’en souvienne »», Apollinaire (répétition du son
« ou »)
Une allitération : répétition d’un même son consonne
Ex. : « Restons face à face / Tandis que sous le pont de nos bras passe » (répétition du « s »)
Une paronomase (utilisation de deux paronymes) : rapprochement de plusieurs mots dont la prononciation est très proche.
Ex : « transit / …transat », Gainsbourg
Un néologisme : mot inventé
Ex. : aristocrasseux (grand Corps Malade)
Cours de Madame Marchand
3ème 3 et 3ème 7

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