Maestro pdf RELU - l`école des max
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Maestro pdf RELU - l`école des max
12 à 16 ans Maestro Amorce de Xavier-Laurent Petit Sa boîte de cireur et une couverture, c’est tout ce que possède Saturnino, enfant des rues dans un pays où les plus pauvres ne comptent pas. Depuis la disparition de ses parents, Saturnino lutte pour survivre avec sa petite sœur et d’autres gamins des rues. Un jour, un vieil homme distingué le sauve des griffes des miliciens et lui propose de venir chez lui avec ses amis. D’abord méfiants, les enfants cèdent à la curiosité. Y aura-t-il une lumière au bout de leur chemin ? 1. L’auteur Faites découvrir à vos élèves l’auteur de Maestro grâce à la vidéo réalisée pour vous et disponible sur le site de l’école des loisirs. http://www.ecoledesmax.com/index1.htm Vous voulez lire l’article qui a donné envie à Xavier-Laurent Petit d’écrire Maestro ? Rien de plus facile, vous le trouverez au bout du lien suivant : http://www.ecoledesmax.com/espace_regroupeurs/pages_activites_ an2/medium/medi3/Courrier_La_Paz.pdf VOS ANNOTATIONS Ou encore, vous désirez faire découvrir à vos élèves quelques morceaux joués par l’« Orquestra Municipal de El Alto ». Suivez le lien… http://www.ecoledesmax.com/espace_regroupeurs/pages_activites_ an2/medium/medi3/auteur.php 2. Les critiques Dès sa sortie, le roman de Xavier-Laurent Petit a été salué par la critique. Il est d’ailleurs repris dans de nombreuses sélections de livres que vous trouverez en annexe. Demandez à vos élèves qu’ils donnent, eux aussi, les impressions qu’ils gardent de leur lecture de Maestro. Ils peuvent aussi choisir de réagir positivement ou négativement à une des critiques proposées en annexe. Maestro, de Xavier-Laurent Petit © www.ecoledesmax.com D.R. Page 1/4 VOS ANNOTATIONS 3. La musique Xavier-Laurent Petit écoute beaucoup de musique et ses goûts sont très éclectiques, de Mozart à Deep Purple : «C'est toujours extraordinaire de voir le pouvoir rassembleur de la musique. N'importe quel type sort une guitare, gratouille trois accords, et les gens s'assemblent autour de lui. Au-delà de cela, qu'il s'agisse des grands concerts rock, ou de l'opéra, les gens se retrouvent pour vibrer et se sentir à l'unisson d'une émotion commune, qu'importe qu'il s'agisse de Mozart ou de hard rock, ce qui compte c'est cette étrange communion autour de quelque chose d'aussi fugitif que la musique. Dans Maestro, c'est parce qu'ils ont joué ensemble et qu'ils ont fait partie du même orchestre que les enfants ont le courage d'affronter ensemble les macacos, à la fin du livre.» Dans Maestro, les enfants se retrouvent autour de la musique. Mais une musique qui ne leur est pas habituelle : la musique classique. On nous parle beaucoup d’un morceau que vous avez sûrement envie d’entendre : la Marche de Radestky. Eh bien, la voici… http://perso.orange.fr/garry.holding/music/midi/j.strauss/marche.m id Vous l’aviez peut-être déjà entendue sans savoir que c’était elle… Proposez à vos élèves de rechercher des informations sur Strauss, Haendel et Vivaldi dont il est question dans le roman de XavierLaurent Petit. C’est le moment de les laisser “surfer” à la recherche DU document qu’ils trouveront le plus intéressant (un pour chaque compositeur). Rassemblez les documents trouvés, groupez les identiques, choisissez les meilleurs et demandez aux élèves qui ont trouvé ces documents d’expliquer comment ils s’y sont pris. Ensuite, invitez-les à préparer, par petits groupes, un aide-mémoire pour présenter l’un des trois compositeurs, oralement ou par écrit. À vous de décider. Si vous préférez, vous pouvez lancer une recherche sur les “coups de cœur” musicaux de l’auteur… avec, dans tous les cas, une récréation musicale ! Quelques mots encore de Xavier-Laurent Petit sur ses coups de cœur musicaux : Page 2/4 Maestro, de Xavier-Laurent Petit © www.ecoledesmax.com D.R. «Je ne suis pas du tout un puriste de la musique, et absolument incapable de critiquer telle ou telle interprétation à cause du si bémol qui aurait dû être un peu plus... ou un peu moins... Côté chef d'orchestre, je suis très attaché au travail de Jean-Claude Malgoire qui mène une sorte de travail "archéologique" en cherchant à retrouver les émotions et les vibrations originales des morceaux qu'il travaille. Je suis aussi très attaché à certains interprètes, en vrac, côté classique Anne Gastinel (violoncelle), Alexandre Tharaud (piano) ou Blandine Rannou (clavecin), en jazz, (Brad Meldhau (piano) et un certain... Clément Petit, mon neveu qui joue du violoncelle, un instrument rarement utilisé en jazz, et enfin, côté rock, j'aime beaucoup des gens comme Neil Young, Janis Joplin ou Ben Harper, mais aussi Led Zepplin, Deep Purple ou Pink Floyd... Éclectique, quoi!» VOS ANNOTATIONS 4. Le destin Xavier-Laurent Petit est très intrigué par tous ces petits ou grands hasards qui mènent nos vies : «Le vieux et le dictateur ont tout en commun, même éducation, même quartier, mêmes amitiés, même fille dont ils tombent amoureux, même envie d'inventer l'avenir. Le premier devient un artiste mondialement reconnu, et le second un salaud… À quel moment leurs chemins se sont-ils séparés ? Pourquoi ? La même question peut d'ailleurs se poser avec Tartamudo (qui devient chanteur) et Saturnino (qui, comme ses parents, retourne à la mine).» Qu’est-ce qui mène nos vies ? Et pourquoi des gens décident-ils de consacrer leur vie aux autres ? Par vocation, ennui, envie ? Il existe de nombreux «chefs d’orchestre» qui œuvrent dans l’ombre et aident les enfants et leurs parents à sortir de la misère. Certains sont plus connus parce que les médias s’en mêlent… Ainsi de Sœur Emmanuelle, qui a passé sa vie à aider les enfants des bidonvilles du Caire. http://fr.wikipedia.org/wiki/Sœur_Emmanuelle Mais des organisations aussi tentent de venir en aide aux jeunes démunis, telles Quartiers du monde ou Enfants des rues. http://www.quartiersdumonde.org/fra/qdm/presenta.php http://www.enfants-des-rues.com/pages/fr/index.asp Page 3/4 Maestro, de Xavier-Laurent Petit © www.ecoledesmax.com D.R. Des Saturnino, il en existe malheureusement des dizaines de milliers. Vous pouvez découvrir l’histoire vraie de Sandra et de Lula dans les favelas du Brésil http://www.humanite.fr/journal/2003-02-10/2003-02-10-257868, VOS ANNOTATIONS ou en savoir plus sur les enfants des rues http://www.droitsenfant.com/rue.htm http://www.unesco.org/education/educprog/street_child/french/publ icat/strchil.pdf Imprimez quelques-uns des documents demandés et comparez les informations lues avec le vécu des enfants du roman de XavierLaurent Petit. Le roman est-il vraisemblable ? Demandez aux élèves d’argumenter. 5. À lire aussi Du même auteur et sur le thème du travail des enfants : Les yeux de Rose Andersen (collection Médium de l’école des loisirs). Ou encore, également dans la collection Médium : L’histoire d’un jeune garçon qui se retrouve sans sa mère et doit survivre dans un parc avec les clochards : L’île aux Singes, de Paula Fox. La rencontre entre une jeune fille en fugue et les sans-abri qui survivent dans une gare : Salle des pas perdus, de Julia Billet. Le destin d’une bande de jeunes qui cherchent désespérément à s’en sortir : Traqués, de Pascal Garnier. La descente aux enfers de Rex, qui avait tout pour vivre heureux, mais qui voit sa vie basculer lorsque son père perd son emploi : Le King c’est moi ! de Günter Saalman. Et chez un autre éditeur, la vie d’une bande d’enfants des rues en Inde : L’étoile de l’Himalaya, de Favaro (Thierry Magnier). Page 4/4 Maestro, de Xavier-Laurent Petit © www.ecoledesmax.com D.R. Les critiques «Dans une dictature pas si imaginaire que ça, l'auteur réussit, malgré son sujet, à se tenir à une distance raisonnable du mélo.» Géraldine Faes, Epok, du 16 au 22 octobre 2005. «Maestro n'est pas un conte de fées : si le destin de Saturnino et des autres est irrémédiablement changé par cette rencontre, la mort et la violence rôdent toujours ; en fait le plus spectaculaire tient surtout à la découverte, par chacun, de son droit à être ému, à être aimé, à être, tout court.» Emmanuel Davidenkoff, Les enfants des livres - France Info, le 18 septembre 2005. «Maestro, nouveau roman de Xavier-Laurent Petit, est un hymne à la vie et à ceux qui y croient, même quand tout s'y oppose.» Lucie Cauwe, Le Soir de Bruxelles, le 30 septembre 2005. «On est pris dans cette histoire aux personnages attachants. L'auteur porte un regard critique, mais toujours avec une note d'espoir.» LIRE, octobre 2005. Nous avons aussi été à la pêche aux blogs… et nous avons trouvé cet avis émis par une bibliothécaire : «Oserai-je vous dire que j'ai choisi ce livre par "devoir" ? Non, quand-même, nous n'en sommes pas à ce point-là, mais mon choix s'est porté sur ce livre de manière plus objective que d'habitude car j'ai pensé que ce serait un bon livre à critiquer, pas le genre de bouquin que j'aurais pris, juste pour moi. Et puis j'ai souvent tendance à me diriger vers des livres "de filles", comme je les appelle, or si je fais des critiques, j'aime bien avoir un public mixte. Bref, tout ça pour dire qu'au vu du résumé, l'histoire ne m'emballait pas trop. C'est certainement égoïste, mais quand je lis, c'est pour m'évader, pas pour me pencher sur les misères du monde. Et je me suis encore fait avoir ! Dès les premières pages, l'histoire est captivante, les personnages attachants, le ton plein d'humour et le récit bien construit. Sur ce coup, un sérieux coup de chapeau à l'écrivain, sur la forme, c'est vraiment une réussite. La construction des phrases, le chapitrage, le rythme des mots, vraiment c'est un plaisir de lecture, au-delà du récit en lui-même. Sur le fond, je me suis étonnée d'être tant captivée par l'histoire, puisque, je vous l'ai dit, le thème m'était assez indifférent. Eh bien voilà, c'est très agréable des surprises de ce genre. Ça confirme que je ne vais pas m'arrêter de lire de sitôt ! Un bémol tout de même.(…) J'ai été clairement déçue de cet épilogue qui ne ressemble à rien alors qu'il y aurait eu tant de possibilités plus attrayantes. Mais celle-ci, par sa banalité, est sans doute plus proche de la réalité quotidienne de ces gosses orphelins qui font les marchés aux touristes pour trouver de quoi manger D’après les « critiques subjectives du dimanche troiz » du blog de Bulle.