sexualité et rhumatismes
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sexualité et rhumatismes
Interspécialité Sexualité et rhumatismes Quel est l’impact des rhumatismes sur la sexualité des patients ? n Les rhumatismes inflammatoires chroniques (RIC) altèrent la qualité de vie des malades, et qu’un RIC puisse avoir des conséquences sur la sexualité des patients peut sembler une évidence (1). Cependant, rares sont les rhumatologues qui vont se sentir concernés par les problèmes sexuels rencontrés par leurs malades. Les freins pour aborder la sexualité sont aussi bien culturels que médicaux : comment parler de la sexualité avec son malade, quelle est la place du rhumatologue dans ces problèmes très intimes ? Et quelles sont les compétences d’un rhumatologue dans un domaine, la sexualité, qui ne lui a pas été enseigné ? En fait, tous les travaux réalisés sur la sexualité des malades en rhumatologie permettent de modifier notre vision de la sexualité des malades. Premièrement, les problèmes sexuels doivent être relativisés, ils sont loin de concerner tous les malades. Et, deuxièmement, il existe une relation entre l’activité du rhumatisme et les difficultés sexuelles. Connaître l’impact des RIC sur la sexualité des malades permet d’aborder simplement, en consultation de rhumatologie, un problème qui est souvent culpabilisant pour les patients, et d’envisager de possibles solutions thérapeutiques, dans le domaine de compétence du rhumatologue (2). Pr Aleth Perdriger*, Marine Faccin* Quelle est la fréquence des problèmes sexuels rencontrés par les malades ? Le rhumatisme pour lequel l’impact sur la sexualité a été le plus étudié est la polyarthrite rhumatoïde (PR). Les premiers travaux de la littérature qui abordent les problèmes sexuels des malades en rhumatologie apparaissent vers les années 1980. Une des premières études concernait des malades souffrant d’une coxopathie à un stade chirurgical, avant et après une *Service de Rhumatologie, CHU de Rennes 92 chirurgie de prothèse (3). Parmi les 53 PR de cette étude, seuls 31 patients avaient des problèmes sexuels, les autres n’ayant soit pas de problème, soit pas de sexualité. Après la chirurgie, 14 malades ont conservé leurs problèmes, et seulement 17 patients ont retrouvé une sexualité satisfaisante. Cette première étude indique que les difficultés sexuelles ne concernent qu’environ 50 % des patients, et que tous les problèmes sexuels ne sont pas la conséquence de la pathologie rhumatologique. Une autre étude a analysé la vie sexuelle chez la femme japonaise souffrant de PR (4). Un interrogatoire en face/face a été effec- tué chez 91 patientes, et la moitié des femmes jugeaient leurs relations sexuelles non satisfaisantes. Mais, la responsabilité de la PR est douteuse, car plus de 70 % des femmes n’avaient pas observé une modification de leur sexualité avant et après l’apparition de la PR. Les estimations de la fréquence des problèmes sexuels dans les pathologies rhumatologiques sont variables selon la population, les questions posées et les problèmes explorés. Deux grandes enquêtes ont été réalisées en France, au sein d’association de malades souffrant de PR. Dans une enquête réalisée en 2007 (5), l’Association Française des Rhumatos • Avril 2015 • vol. 12 • numéro 106 Sexualité et rhumatismes Polyarthritiques (AFP) a étudié l’impact de la PR sur le quotidien des malades et a observé un retentissement de la PR sur la sexualité chez 51 % des patients. Il est intéressant de noter que les plaintes les plus fréquentes des malades concernent les conséquences professionnelles de la maladie, et que les conséquences sexuelles n’arrivent qu’en quatrième position, après le travail, les loisirs et la vie familiale. Plus récemment, l’ANDAR a trouvé un impact négatif de la PR chez environ 70 % de ses adhérents (6). Il faut noter, dans ces deux études, un taux de réponse à des questionnaires sur la sexualité, par mails ou courrier, élevé, d’environ 38 % dans les deux études. Le haut niveau de ce taux de réponse témoigne de l’intérêt des malades pour ces études. Dans la littérature, dans les enquêtes en face/face ou par questionnaire, l’impact de la PR sur la sexualité est variable, mais touche environ un patient sur deux (7). Encore faut-il analyser quels sont les problèmes sexuels rencontrés par les malades, et quels sont ceux qui sont en relation directe avec la maladie rhumatologique. Comment analyser les problèmes sexuels rencontrés par les malades ? Les médecins confrontés à des maladies chroniques avec un possible impact sur la sexualité des malades classent les problèmes sexuels en primaires, secondaires ou tertiaires (Tab. 1) (8). Les problèmes dits primaires sont ceux qui ont un impact direct sur la sexualité, dysfonctionnement sexuel, comme un trouble érectile en relation avec une artérite. Les problèmes sexuels dits secondaires sont en relation avec les Rhumatos • Avril 2015 • vol. 12 • numéro 106 Tableau 1 - Impact de la polyarthrite rhumatoïde sur la sexualité des malades. Définition Problèmes rhumatologiques Problèmes sexuels primaires Impact direct de la pathologie sur la sexualité - Méthotrexate et impuissance - Immunosuppresseurs et diminution de la libido - Comorbidité cardiovasculaire - Diabète Problèmes sexuels secondaires Impact des manifestations de la pathologie sur la sexualité - Asthénie, douleurs - Handicap fonctionnel Problèmes sexuels tertiaires Retentissement psychologique d’une maladie chronique sur la sexualité - Dépression - Difficultés sociales, isolement, âge manifestations cliniques d’une maladie chronique. Les problèmes sexuels sont dits tertiaires s’ils sont la conséquence d’un environnement psychosocial difficile, environnement qui est plus ou moins favorisé par la présence d’une maladie chronique. En rhumatologie, les problèmes sexuels primaires sont rares (2). Ils peuvent être en relation avec un traitement, comme les impuissances sous méthotrexate, ou la présence de comorbidité, comme un diabète, des troubles cardiovasculaires, en relation avec la maladie rhumatologique. Les problèmes sexuels les plus fréquemment rencontrés sont secondaires ou tertiaires. Et il est important d’essayer de faire la distinction entre l’impact direct de la maladie et l’impact des problèmes psychosociaux sur la sexualité des malades. Quels sont les problèmes sexuels rencontrés chez les malades ? Dans la littérature, l’interprétation des problèmes sexuels en rhu- matologie dépend de la nature des questions posées. Trois études ont recherché les facteurs prédictifs de problèmes sexuels dans la PR. Une première étude a validé un autoquestionnaire sur l’impact de la PR sur la sexualité des malades, puis adressé ce questionnaire à 74 patients (9). Les questions concernaient l’activité sexuelle des malades, leurs difficultés sexuelles et leurs propres interprétations sur la cause de ces difficultés, ainsi que des commentaires de malades. Ce questionnaire postal a été retourné par 59 patients (80 %), avec une majorité de femmes. L’impact de la PR sur la vie sexuelle des malades a été observé chez 44 % des patients répondeurs, et 35 % d’entre eux constataient une diminution de la fréquence de leurs relations sexuelles, associée à un important sentiment de culpabilité de se sentir responsables des problèmes sexuels de leur couple. Les explications des malades sur leurs difficultés sexuelles étaient liées à la présence de douleurs et de gonflements articulaires, la diminution de la mobilité articulaire, la fatigue, la sécheresse vaginale et la perte de sensation liée aux 93 Interspécialité déformations d’une main rhumatoïde. Les commentaires évoquent la difficulté pour un malade de conserver de l’intérêt pour la sexualité quand son corps est une source de souffrance. Une seconde étude chez un plus grand nombre de malades a été réalisée au sein de la cohorte de PR ORAR (Oslo Rheumatoid Arthritis Register) en 2008 (10). Le questionnaire envoyé par la poste comprenait plusieurs questions sur la santé et la qualité de vie des malades, dont un questionnaire sur leur activité sexuelle. Les réponses sur la sexualité ont été obtenues chez 830 PR. Chez ces malades, la fréquence des difficultés sexuelles et les facteurs favorisants leurs survenues ont été analysés. Parmi les 830 réponses, 31 % des patients déclaraient n’avoir aucun impact de la maladie sur leur sexualité, l’impact était faible pour 38 % des cas, majeur pour 21 % des patients et 10 % des patients considéraient leur activité sexuelle comme difficile ou impossible. Les facteurs prédictifs retrouvés de ces problèmes sexuels étaient la capacité fonctionnelle, analysée par le HAQ (Health Assessment Questionnaire), la douleur et la fatigue. D’autres facteurs étaient également observés, comme l’influence de l’âge élevé, du sexe masculin, et des manifestations anxio-dépressives. Une troisième étude apporte des précisions sur l’impact de la PR sur la sexualité (11). 90 femmes souffrant d’une PR ont été recrutées, et seules 71 % d’entre elles ont été retenues sur les critères de vie sexuelle active et l’absence de problèmes gynécologiques pouvant interférer sur leur sexualité. Au cours d’une consultation, chacune des 52 femmes de cette étude, d’âge moyen de 40 ans, a répondu à des questions sur sa sexualité, 94 et les données sur l’activité du rhumatisme ont également été recueillies. Parmi ces patientes, 38,5 % n’avaient aucun problème sexuel, 44 % avaient des problèmes qu’elles considéraient comme mineurs, et 17,3 % des problèmes importants. Dans l’analyse des résultats, les auteurs ont distingué les difficultés sexuelles d’une part, et la perte du désir sexuel ou de la satisfaction sexuelle d’autre part. Les difficultés sexuelles de ces femmes étaient significativement corrélées à l’activité de la PR, et, en particulier, au handicap fonctionnel, à la douleur (notamment de hanche), à l’activité de la PR. Les corrélations avec l’anxiété et la dépression n’étaient pas significatives. En revanche, la perte du désir sexuel et/ou de la satisfaction était corrélée avec un âge plus avancé et des facteurs psychologiques, en particulier la dépression. Si la PR a bien un impact sur la sexualité de certains malades, il faut distinguer l’impact des symptômes douleur, fatigue et diminution de la capacité fonctionnelle sur la sexualité des malades, avec des difficultés sexuelles, mais sans perte de la satisfaction vis-à-vis de la sexualité, et un impact de l’âge et de la dépression sur la perte du désir sexuel et de la satisfaction. Quelles sont les difficultés sexuelles spécifiques de la PR ? Pour faire la part, dans ces difficultés sexuelles, entre les problèmes sexuels spécifiques de la PR et les problèmes sexuels tertiaires, liés à un mal-être ou un environnement défavorable, quelques études ont comparé les sexualités dans la PR à celle d’une population témoin. La première étude réalisée date de 1987 (12). Les problèmes sexuels ont été étudiés dans une popula- tion hétérogène de 169 patients, dont une majorité de PR (76 %), mais également de malades arthrosiques (21 %), et des spondyloarthropathies (3 %). La population témoin était composée de 130 sujets sans pathologie rhumatismale, appariée à 130 des 167 malades en fonction de l’âge et du sexe. Dans ces deux populations, les problèmes sexuels ont été recherchés et analysés en fonction de la durée moyenne d’évolution de la maladie et du ressenti des malades. Les résultats montrent que la fréquence du sentiment d’insatisfaction vis-à-vis de leur vie sexuelle était identique chez les malades (36 %) et chez les témoins (39 %). Les auteurs se sont intéressés également au sentiment de perte de la qualité de la vie sexuelle des malades, au cours de la maladie, en comparant la période actuelle à celle d’avant la maladie. Et en effet, un sentiment d’altération de la sexualité au cours du temps était présent chez les malades. Mais, sur une durée moyenne de temps équivalente, le ressenti des témoins sur leur sexualité était identique, avec le même sentiment de perte. Il est donc difficile de conclure que la maladie rhumatologique, à elle seule, était responsable de l’altération de la sexualité des malades. L’analyse des facteurs explicatifs des malades montre la place importante des douleurs, de la raideur articulaire et de la fatigue chez les patients rhumatologiques. En revanche, il n’existait pas de différence dans les deux groupes entre la fréquence de la sécheresse vaginale et la mésestime de soi, exprimée par le sentiment de ne plus être attractif pour son conjoint. La méthodologie de cette étude assez ancienne est critiquable, mais des résultats tout à fait similaires ont été retrouvés dans une étude Rhumatos • Avril 2015 • vol. 12 • numéro 106 Sexualité et rhumatismes réalisée en 2007 (13). Un autoquestionnaire concernant la sexualité et la qualité de vie a été envoyé par la poste à 1 196 patients ayant une PR suivis dans 3 centres hospitaliers, avec la possibilité d’être vus en consultation de rhumatologie. L’objectif de cette étude était d’analyser la motivation, la fréquence de l’activité sexuelle, la satisfaction des malades et l’existence de problèmes sexuels spécifiques chez des patients PR et des témoins sains appariés en âge et en sexe. Les résultats concernent 271 PR (taux de réponse de 23 %) et 107 volontaires sains. Ils montrent une diminution de la motivation et de la fréquence des relations sexuelles chez les patients par rapport aux témoins du même âge. Cette diminution de la libido était en relation avec les douleurs, l’activité de la PR et sa durée d’évolution. L’impact sur la sexualité de la maladie était plus important chez les hommes que chez les femmes. Cependant, la fréquence des dysfonctionnements sexuels et la satisfaction vis-à-vis de la sexualité étaient identiques entre les PR et les témoins. La satisfaction vis-à-vis de la sexualité chez les malades, malgré les douleurs, peut paraître paradoxale. Les auteurs suggèrent la possibilité qu’une plus grande communication dans le couple permettrait de compenser l’impact négatif de la PR sur la sexualité. L’importance de la communication et de l’entente du couple sur la satisfaction du malade concernant sa sexualité a été rapportée (14). Quel est l’impact des autres maladies rhumatologiques sur la sexualité ? Quelques études se sont intéressées aux conséquences d’une Rhumatos • Avril 2015 • vol. 12 • numéro 106 arthrite juvénile idiopathique (AJI) sur la sexualité à l’âge adulte. Dans une étude de 2002 (15), Packham et al. ont étudié la vie sociale et sexuelle de 246 adultes, comparée à celle des frères et sœurs d’une même famille. Le célibat était plus fréquent chez les adultes qui ont souffert d’une AJI, observé dans environ la moitié des cas. Le mariage, quand il était présent, était plus tardif que dans la fratrie, survenant entre 35 et 45 ans. Des problèmes sexuels étaient observés chez plus de la moitié des patients. Ces problèmes sexuels étaient en relation, comme dans la PR, avec les douleurs articulaires et le handicap fonctionnel. Mais contrairement aux patients souffrant de PR, la mésestime de soi, la dégradation de l’image de soi étaient souvent retrouvées, avec des conséquences importantes sur les difficultés sexuelles rencontrées par les AJI à l’âge adulte. Néanmoins, les difficultés sexuelles semblent être indépendantes de la satisfaction vis-à-vis de la sexualité qui serait préservée (16), comme dans la PR. Quelques études se sont intéressées également aux manifestations sexuelles dans les spondyloarthrites, évoquant surtout les problèmes sexuels masculins. Chez les hommes, les problèmes sexuels rencontrés pourraient être en relation avec des difficultés pour trouver une position adaptée au cours de la relation sexuelle. Des conseils sur les positions sexuelles antalgiques avec des schémas explicatifs sont proposés dans la revue Arthritis and Rheumatology (17). Le bénéfice apporté par ces positions dans une population contrôle n’a cependant pas été étudié. Une autre étude a mis en évidence, chez les hommes jeunes souffrant d’une SpA, un dysfonctionnement érectile plus fréquent que chez les témoins (18). Mais la relation entre troubles érectiles et les poussées douloureuses inflammatoires rachidiennes n’a pas été évaluée. Comment aborder la sexualité des malades en rhumatologie ? Dans les données de la littérature, il existe un contraste entre le besoin des malades de parler de leur sexualité et la réticence des rhumatologues pour aborder le sujet. Dans toutes les études réalisées sur la sexualité de malades, le taux de réponse est assez haut pour un sujet qui pourrait être considéré comme délicat ou intrusif dans la vie des malades. Il semble, en fait, exister une très bonne acceptation de la part des malades des questions sur leur sexualité (19). Les patients considèrent comme utile d’évoquer leurs problèmes sexuels avec leur médecin et le sujet est même souhaité dans plus de 70 % des cas. Le souci n’est pas d’obtenir de la part de son médecin des solutions « techniques », qui sont du domaine du sexologue, mais bien de comprendre les relations avec les difficultés ressenties et les symptômes de la maladie rhumatologique. Le sentiment de culpabilité des malades devant leurs problèmes sexuels a déjà été noté et semble être à l’origine d’une grande souffrance de la part des malades (20). L’intérêt des médecins sur la sexualité de leur malade est beaucoup plus modéré. Si beaucoup de rhumatologues peuvent admettre les difficultés sexuelles de leurs malades, leur place dans la prise en charge ne leur semble pas claire. Les médecins ont de grandes difficultés pour aborder la sexualité de leurs malades. Les raisons invoquées comprennent la contrainte 95 Interspécialité de temps, le sentiment d’être mal à l’aise avec les problèmes sexuels, et leurs interrogations sur leurs compétences médicales à résoudre ce type de problème (1). La plupart des infirmiers qui prennent en charge spécifiquement les patients souffrant de polyarthrites reconnaissent volontiers l’importance qu’il pourrait y avoir à aborder les problèmes sexuels de leurs patients (1). Mais ils ne le font pas, par manque de temps, de compétence, ou de lieu adapté pour une discussion sur des problèmes personnels. Conclusion Pour aborder la sexualité, le rhumatologue peut s’aider des résultats de la littérature. Savoir que tous les malades rhumatologiques ne sont pas tous en souffrance vis- à-vis de leur sexualité conduit à n’évoquer le sujet que si c’est une source de difficulté pour le malade. Savoir que les malades n’ont pas de grandes réticences, dans une consultation médicale, à parler de leur sexualité conduit à aborder, si besoin, le problème d’une façon directe, avec un vocabulaire médical et non infantilisant, de façon respectueuse et non intrusive. Le patient en difficulté parlera de façon naturelle de ses problèmes. Devant ces troubles, il faut que le médecin puisse faire clairement une distinction entre des difficultés sexuelles secondaires à des problèmes rhumatologiques et des difficultés primaires ou tertiaires, dont les solutions sont davantage du domaine du sexologue que de la rhumatologie. Les explications simples et médicales du rhumatologue concer- nant la relation entre le ressenti du malade et l’activité du rhumatisme, les douleurs, les raideurs articulaires ont l’avantage de ne pas être trop longues, de rester centrées sur les problèmes rhumatologiques des malades et de dédramatiser une situation qui peut paraître complexe au malade. Cette attitude de bon sens peut permettre de limiter au moins la culpabilité du malade de « ne pas être normal » et « d’être responsable » n des difficultés de son couple. Retrouvez la bibliographie complète de cet article sur rhumatos.fr Mots-clés : Rhumatismes, Polyarthrite rhumatoïde, Sexualité, Problème sexuel, Arthrite juvénile idiopathique Bulletin d’abonnement • Déductible de vos frais professionnels dans son intégralité • Pris en charge par le budget formation continue des salariés 10 numéros à nous retourner accompagné de votre règlement à : Expressions Santé 2, rue de la Roquette – Passage du Cheval Blanc, Cour de Mai – 75011 Paris Tél. : 01 49 29 29 29 – Fax : 01 49 29 29 19 – E-mail : [email protected] 4 Je m’abonne + Version papier (10 numéros) + Accès gratuit au site (4 ans d’archives) + Version tablette q Particulier 79 € TTC (au lieu de 120 E prix au numéro) q Institution 110 € TTC q Étudiant 39 € TTC (joindre la photocopie de la carte d’étudiant) Version Internet (plus de 4 ans d’archives) Application pour tablettes iPad & Android q Pr q Dr q M. q Mme Nom : ...................................................................................................................... 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