Basse-Normandie
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Union Européenne Région Basse-Normandie PROGRAMME OPERATIONNEL FEDER 2007-2013 VERSION OFFICIELLE 15 NOVEMBRE 2007 Programme opérationnel FEDER – Région Basse-Normandie SOMMAIRE Introduction Chapitre I. Diagnostic Régional 12 Chapitre II. Stratégie Régionale Programme Opérationnel FEDER 85 Chapitre III. Tableaux de synthèse des indicateurs 144 Chapitre IV. Prise en compte des priorités transversales 173 Chapitre V. Articulation géographique Chapitre VI. Mise en cohérence avec les priorités communautaires nationales et régionales 197 Chapitre VII. Modalités de gestion du programme 207 Chapitre VIII Assistance technique 233 Chapitre IX Maquettes Financières 238 Chapitre X 243 1 entre les Evaluation ex-ante Programme opérationnel FEDER – Région Basse-Normandie Fonds et concentration thématique et 185 Introduction En juillet 2004, la Commission a présenté ses propositions législatives pour la période 2007-2013 pour les Fonds structurels et de cohésion. A cette occasion, elle a redéfini ses objectifs de développement pour la prochaine période (convergence, compétitivité régionale et emploi et coopération territoriale européenne) et dressé le cadre général de la gestion des Fonds avec une programmation plus stratégique, une décentralisation accrue dans un partenariat renforcé, une plus grande transparence et une gestion simplifiée. Parallèlement elle a fixé les orientations stratégiques communautaires en matière de cohésion pour 2007-2013 autour de trois priorités : 1. - améliorer l’attractivité des Etats-membres, des régions et des villes en améliorant l’accessibilité, en garantissant une qualité et un niveau de services adéquats, et en préservant l’environnement ; 2. - encourager l’innovation, l’entreprenariat et la croissance de l’économie de la connaissance en favorisant la recherche et l’innovation y compris les nouvelles technologies de l’information et des communications ; 3. - créer des emplois plus nombreux et de meilleure qualité et attirant un plus grand nombre de personnes sur le marché du travail ou vers la création d’entreprises, en améliorant la capacité d’adaptation des travailleurs et des entreprises et en augmentant l’investissement dans le capital humain. Dans ce cadre, la Basse-Normandie bénéficiera des crédits communautaires du FEDER et du FSE pour mettre en œuvre l’objectif de compétitivité régionale et emploi. Conformément à l’article 37 du règlement (CE) n°1083/2006 du 11 juillet 2006 portant dispositions générales sur le Fonds européen de développement régional, le Fonds social européen et le Fonds de cohésion et abrogeant le règlement (CE) n°1260/1999, un programme opérationnel a été établi pour déterminer les conditions d’intervention des Fonds communautaires pour mettre en œuvre la nouvelle stratégie communautaire en faveur du développement et de la compétitivité de la région. Le programme opérationnel comprend : une analyse et un diagnostic de la situation de la région, une présentation de la stratégie régionale d’intervention retenue par le partenariat, un plan de financement une description des modalités de gestion des Fonds pour la prochaine période. Le programme s’inscrit en cohérence avec les documents stratégiques élaborés par l’Etat et les différents acteurs de la région et les exigences de la Commission de concentrer plus de 60 % des crédits du FEDER qui lui ont été attribués sur les thèmes prioritaires de la stratégie de Lisbonne révisée : innovation, emploi et développement durable. Programme opérationnel FEDER – Région Basse-Normandie 1 Modalités d’élaboration du programme opérationnel La circulaire conjointe de la DIACT et du Ministère de l’Outre-Mer du 4 avril 2006 a précisé les modalités d’élaboration des programmes opérationnels, en particulier le pilotage de la préparation en liaison avec le Conseil régional, le cadrage du diagnostic territorial et des évaluations ex ante et environnementale, l’établissement de la stratégie des programmes opérationnels et enfin la consultation d’un partenariat élargi. Pilotage de la préparation du programme opérationnel Conformément à la circulaire précitée le pilotage de la préparation a été assuré par le Préfet de région, future autorité de gestion du programme, en concertation étroite avec le Président du Conseil régional. Dans ce cadre, ils ont décidé d’assurer la préparation conjointe du futur contrat de projet de projet Etat - Région et du programme opérationnel régional du FEDER et des enveloppes régionales des programmes opérationnels nationaux pour le FEADER et le FSE et ils ont fixé conjointement les conditions de mise en œuvre de la préparation du programme opérationnel Elaboration du diagnostic La phase d’élaboration du diagnostic territorial préalable à la définition de la stratégie régionale d’intervention des Fonds et du CPER a été assurée principalement par les services du SGAR. Ceux-ci se sont appuyés en premier lieu sur les travaux réalisés préalablement par le réseau études des services déconcentrés de l’Etat en région ainsi que ceux réalisés pour la préparation des documents stratégiques régionaux notamment le Schéma Régional d’Aménagement et de développement du Territoire (SRADT) et le Schéma Régional de Développement Economique (SRDE). Par ailleurs, les pôles régionaux des services de l’Etat ont été sollicités pour fournir des contributions thématiques pour enrichir le diagnostic régional. D’autres acteurs régionaux notamment la Chambre Régionale de Métiers, ont été également sollicités pour fournir des éléments dans des domaines précis (tourisme, TIC, artisanat). La partie diagnostic a fait l’objet d’une validation conjointe Etat/Région puis a été soumise à la consultation d’un panel élargi des acteurs socio-économiques dans le cadre de la diffusion de la première version du programme opérationnel. La même partie a également été soumise au partenariat dans le cadre de la préparation conjointe du futur CPER. Elaboration de la stratégie Pour préparer la stratégie régionale d’intervention, il a été décidé lors d’une réunion coprésidée par le SGAR et le DGS du Conseil Régional, le 6 avril 2006, de mettre en place 8 ateliers de travail thématiques co-animés par les chefs de pôle de l’Etat et un Directeur du Conseil Régional. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 2 Ces ateliers de travail ont été les suivants : Enseignement supérieur et recherche Innovation, entreprises Emploi, formation et solidarité Environnement et développement durable Transports et ports Agriculture, pêche et développement rural Culture, jeunesse et sports, coopération décentralisée Territoires Les travaux des ateliers ont été menés à partir de la deuxième moitié du mois d’avril en deux phases. La première a réuni des représentants de l’Etat et de la région et a permis de parvenir à une première définition des orientations stratégiques régionales validées lors d’un séminaire Etat/Région le 16 mai 2006. Dans un deuxième temps, les ateliers ont été ouverts à d’autres collectivités territoriales et d’autres partenaires des secteurs économiques et sociaux de la région voire du secteur associatif en fonction des différentes thématiques abordées au sein de chaque atelier. Cette deuxième phase de travail des ateliers a permis d’aboutir à une première version de la stratégie régionale le 3 juillet dernier. Cette première version a fait l’objet de consultations des différents partenaires pour aboutir à une première version du programme opérationnel qui a été envoyé à la consultation d’un large panel d’acteurs socio-économiques et institutionnels à la fin du mois de juin. Cette consultation initiée par le SGAR s’est déroulée parallèlement à la phase de consultation du public dans le cadre de l’évaluation environnementale du programme opérationnel. Concertation avec le partenariat élargi En application de l’article 11 du règlement (CE) n°1083/2006 du 11 juillet 2006, le projet de programme opérationnel a été adressé à un panel d’acteurs locaux composé de la manière suivante : Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 3 Liste de diffusion du questionnaire Partenaires publics Partenaires privés Etat Services déconcentrés régionaux Services déconcentrés départementaux Direction régionale des Affaires Culturelles Préfecture du Calvados Direction régionale des Affaires Sanitaires et Sociales Préfecture de l’Orne Direction Régionale des Affaires maritimes Préfecture de la Manche Conseil Régional Direction de l’agriculture, du Développement rural de la pêche et des cultures marines Direction de l’aménagement du territoire, de la prospective et de la planification Direction de la Culture Direction Régionale de l’Agriculture et de la Forêt Direction de l’Economie, de la Recherche, de l’Europe et du Tourisme Direction Régionale de l’Environnement Direction de l’Education et de l’Enseignement supérieur Direction Régionale de l’Equipement Rectorat Direction de l’emploi de la formation professionnelle et de l’apprentissage Direction de l’Environnement et du développement durable Autres collectivités (CG, communes, EPCI) Autres partenaires publics Instance de représentation de la vie économique en BasseNormandie Conseil Général du Calvados Agence de l’eau Seine Normandie Centre des Technologies Nouvelles de BN Conseil Général de la Manche Agence de l’Environnement et de la maîtrise de l’Energie Pôles de compétitivité en BasseNormandie Centres techniques en BasseNormandie Autres partenaires privés Calvados stratégie Filière équine CRéCET – Centre régional de culture ethnologique et technique de BN GDF Cesr Comité d’expansion agroalimentaire MOVEO ADRIA Normandie EDF Conseil Général de l’Orne Caisse des dépôts et consignations Chambre régionale d’agriculture Comité d’expansion du département de l’Orne Transactions Electroniques Sécurisées Centre régional d’innovation et de transferts de technologies en BasseNormandie Mission Mont Saint Michel PNR du Perche Centre imagerie cérébrale et de recherche en neurosciences CYCERON Chambre régionale de Commerce et d’industrie Manche expansion Comité de développement économique du département de la Manche Pôle plasturgie (en cour de labellisation) Centre technique régional de la consommation en BN PNR des maris du Cotentin et du Bessin Centre national pour l’aménagement des structures des exploitations agricoles Chambre régionale des métiers Normande Aménagement PNR Normandie Maine ENSICAEN Confédération générale des petites et des moyennes entreprises Normandie développement Pays de la Baie du Mont Saint Michel ANPE Comité régionale des banques Direction Régionale de l’Industrie, de la Recherche et de l’Environnement Direction de la jeunesse et des sports Les 11 pays Observatoire régional de la santé Comité régional CGT Direction régionale de la jeunesse et des sports Direction des Transports, de la Mer, du Littoral, de la société de l’information Caen métropole Observatoire régional des formations supérieures Conseil des chevaux de BN Communauté d’agglomération de Caen la mer OSEO Agence française de de l’innovation (ANVAR) Mouvement des entreprises en France BN Communauté Urbaine d’Alençon Université de Caen Union régionale CFDT Délégation Régionale à la recherche et à la technologie Direction Régionale du Travail de l’Emploi et de la Formation Professionnelle Secrétariat général pour les affaires régionales Trésorerie Générale de région Délégation régionale aux droits des femmes Délégation régionale au Tourisme Délégation régionale au Commerce et à l’Artisanat Centre d’études Techniques de l’Equipement (CETE) Normandie Centre Service déconcentré du Ministère de l’équipement Communauté d’agglomération de Flers Union régionale CFE-OGC Communauté urbaine de Cherbourg Union régionale CFTC Ville de Caen Union régionale FO Ville de Cherbourg Agence de développement économique en Basse-Normandie Relais de sciences centre de culture scientifique technique et industriels de BN Réseau de développement technologique de BN Société hérouvillaise d’économie mixte pour l’aménagement Synergia : agence de développement économique et la communauté d’agglomération de Caen la mer Union régionale UNSA Ville d’Alençon Ville d’Hérouville SaintClair Ville de Saint-Lô Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 4 Evaluations ex ante et environnementale Parallèlement au travail d’élaboration du diagnostic et de la stratégie régionale d’intervention, une évaluation ex-ante et une évaluation environnementale ont été réalisées par un cabinet d’audit indépendant, le cabinet Deloitte. Ce double travail d’évaluation s’est déroulé dans un cadre interactif et itératif sous la forme d’échanges entre les rédacteurs du programme et le cabinet. Ces échanges se sont formalisés notamment sous la forme de pré-rapports contenant des analyses des projets de diagnostic et de stratégie et des recommandations tant sur le diagnostic que sur la stratégie d’intervention. Le cabinet a apporté un certain nombre d’outils tels que les matrices AFOM et des grilles d’analyse qui ont été intégrés dans le corps du programme opérationnel. Le premier rapport final a été présenté en septembre 2006 lors de la présentation du programme opérationnel au comité de consultation. Une phase d’actualisation et de suivi a eu lieu entre décembre 2006 et janvier 2007 parallèlement à la poursuite du travail mené sur le programme opérationnel. Cette phase d’actualisation et de suivi a donné lieu à l’établissement d’un complément au rapport. Le tableau ci-dessous recense les principales recommandations de l’évaluation ex ante et la manière dont elles ont été prises en compte. En effet, l’essentiel des recommandations formulées par le cabinet a été repris dans le cadre du travail itératif mené avec celui-ci pendant la préparation du programme ou postérieurement à la remise du rapport. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 5 Principales recommandations formulées par l’évaluateur lors de la remise de son rapport final le 15/01/2007 Les besoins prioritaires identifiés dans le diagnostic Thématiques Démarche prospective Prise en compte de ces remarques Cette démarche sera conduite lors de l’élaboration A chaque fois que cela est possible, compléter l’état des lieux de la diagnostic régional d’innovation et dans le cadre du travail situation en adoptant une démarche prospective qui présente les d’analyse et d’évaluation qui sera mené par les structures perspectives d’évolution à travers l’analyse des indicateurs de gouvernance Déjà réalisé pour les indicateurs. Analyse comparative des régions Des éléments de comparaison avec les autres régions viennent d’être introduits dans le diagnostic sous l’aspect socio-économique Ajouter des comparaisons avec les autres régions Ce travail sera poursuivi dans le cadre de la gouvernance qui se met en place Traitement du thème de l’innovation Identification des projets des territoires Présenter le thème de l’innovation en inscrivant la région dans un Cette démarche sera conduite lors de l’élaboration contexte interrégional, global et concurrentiel. diagnostic régional d’innovation Une étude intitulée la Basse-Normandie entre villes et campagnes a été réalisée en partenariat avec l’INSEE. Compléter l’identification des projets de territoires en faisant un état des lieux de l’existant selon une classification appropriée (Segesa, Diact,…) Cette étude présente une analyse comparée de la situation des différents territoires régionaux Elaboration de la stratégie Degré de prise en compte des recommandations de la précédente programmation Suivi des préconisations communautaires et nationales en matière de méthode Ces thèmes étaient totalement ou partiellement inéligibles au nouveau programme. Ils feront l’objet d’actions dans le cadre du CPER Intégrer ou justifier l’absence des thèmes suivants : 2007/2013. - développement touristique Par ailleurs, certaines actions qui seront financées dans le - accueil et maintien des populations secteur des TIC (services, couverture numérique du - opérations en direction des personnes âgées territoire) ou au profit des territoires de projet répondent à certaines préoccupations concernant le développement touristique ou l’accueil et le maintien des populations. L’effort d’explicitation des enjeux et des besoins a été pris en compte dans la matrice AFOM du programme opérationnel. Définir clairement des priorités qui découlent des matrices AFOM et En outre, les besoins définis à la fin du diagnostic ont été les besoins auxquels répond chaque axe de la stratégie repris au début de la présentation de chaque axe stratégique Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 6 Principales recommandations formulées par l’évaluateur lors de Prise en compte de ces remarques la remise de son rapport final le 15/01/2007 Justification de la cohérence de la stratégie Cohérence de la déclinaison des Des choix stratégiques ont été opérés au sein de cet axe objectifs spécifiques (mesures) Clarifier la hiérarchisation des objectifs au sein de l’axe 1 innovation pour rendre ses finalités (objectifs spécifiques) plus lisibles. en objectifs opérationnels (actions) Conformément aux préconisations de la Commission, la stratégie élaborée à viser à concentrer les interventions du Prise en compte des besoins Expliquer pourquoi les besoins supplémentaires identifiés par les FEDER sur quelques prioritaires en faveur de l’innovation exprimés par les acteurs socio- partenaires socio-économiques n’ont pas été intégrés dans le PO. et du développement régional. économiques dans un questionnaire de satisfaction Ce choix a été explicité aux partenaires régionaux sollicités pour l’élaboration de la stratégie et lors de la présentation du programme opérationnel en comité consultatif. Cohérence du PO avec les priorités du CRSN La priorité 5 du CRSN n’a pas été retenue principalement du fait du choix fait en région d’affecter plus de la moitié du programme sur un axe consacré à l’innovation et au développement des entreprises. Prise en compte dans le PO de Le secteur ferroviaire bénéficiera d’un soutien dans le Justifier de restreindre la thématique des transports au seul secteur la priorité 5 du CRSN cadre du CPER. portuaire en s’appuyant sur la valeur ajoutée communautaire, la « Développer les modes de D’autres projets concernant les modes de transports priorisation et l’articulation avec les autres programmes transports alternatifs à la route » alternatifs à la route notamment les transports urbains propres n’ont pas été retenus compte tenu des délais de préparation puis de réalisation de tels projets qui dépasseraient les limites du programme. Thématiques Justification de la cohérence de la stratégie avec les autres fonds européens Niveau de cohérence entre le S’assurer de la complémentarité des modes de sélection des projets Des tableaux présentant l’articulation entre les différents PO Feder et le PO Feader, ainsi entre les fonds Fonds et le FEDER ont été intégrés dans le chapitre 5 du qu’entre le Po Feder et le FEP programme opérationnel. Justification de la cohérence du PO Feder avec les autres programmes régionaux Niveau de cohérence du PO Feder avec les programmes régionaux (PASER et SRDE) Un tableau de mise en cohérence du FEDER et des S’assurer de la cohérence de la stratégie du PO Feder avec les politiques nationales (CPER) et régionale (SRDE) figure au enjeux du SRDE et les fiches actions du Paser (en terme de chapitre 6 du programme opérationnel. couverture des besoins notamment) Pour ce qui est du PASER pour 2007-2013, les travaux de réalisation n’ont pas encore été lancés. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 7 Principales recommandations formulées par l’évaluateur lors de la remise de son rapport final le 15/01/2007 Justification de la cohérence du système d’indicateurs de réalisation et de résultat Thématiques Prise en compte de ces remarques Ce suivi sera réalisé au travers d’un tableau de bord intégrant l’ensemble des indicateurs. Suivi du système d’indicateurs Préparer un suivi rigoureux pour chaque indicateur en utilisant un tableau. Ce tableau de bord sera présenté lors de chaque comité de suivi du programme. Présenter sous forme de tableau ou de diagramme logique d’impacts, Rattachement des indicateurs à les indicateurs de réalisation et de résultat qui correspondent à des objectifs chaque objectif opérationnel. Ne pas inscrire des indicateurs de réalisation (nombre de...) en Nature des indicateurs résultat Ne pas inscrire des objectifs qualitatifs pour renseigner des objectifs quantitatifs Objectifs quantitatifs Associer un objectif quantitatif présenté Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie Chaque axe et mesure du programme comprennent des indicateurs reliés aux objectifs recherchés. La nature de chaque indicateur a été révisée de manière concomitante à la finalisation du système de suivi Ce point a été corrigé. Les services du partenariat Etat/Région ont été impliqués pour chaque indicateur de résultat dans la fixation des objectifs quantifiés qui sont désormais établis (et ce au degré d’indicateur où cela est possible) 8 Thématiques Principales recommandations formulées par l’évaluateur lors de la remise de son rapport final le 15/01/2007 Prise en compte de ces remarques Evaluation des systèmes de mise en œuvre proposés Au stade d’élaboration du PO à la date de la remise de son rapport final, l’évaluateur a recensé les éléments présents dans le document et relevé les précisions suivantes comme restant à apporter : - concernant les modalités de fonctionnement : - modalités et critère de sélection des projets, notamment pour la prise en compte des priorités communautaires - modalités envisagées pour informer les bénéficiaires de leur obligation au titre du cofinancement Ces points doivent figurer dans le document de mise en œuvre notamment pour ce qui concerne les critères de sélection des projets et de prise en compte des priorités communautaires et dans le plan de communication qui sera présenté au premier comité de suivi du programme. - concernant le suivi et l’évaluation : - les modalités de collecte des données et les procédures de suivi Cette partie a été complétée, mais des précisions seront encore apportées dans le document de mise en œuvre (lieu de centralisation et de mutualisation des données suivies hors Présage,…) - les moyens envisagés pour informer les citoyens des résultats de l’évaluation ex ante Les rapports de l’évaluation ex ante et de l’évaluation stratégique environnementale sont en accès libre sur le site Internet de la Préfecture de Région. Par ailleurs, un document d’information grand public sur le futur programme 2007-2013 devrait être présenté à la presse et diffusé au cours de l’automne 2007. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 9 Avis de l’autorité environnementale et consultation du public Conformément à la Directive 2001/42/CE du 27 juin 2001 relative à l’évaluation des incidences de certains plans et programmes sur l’environnement et à la lettre conjointe du 2 février 2006 des deux directions générales Politique Régionale et Environnement de la Commission européenne (et articles L122-6 à L122-10 du Code national de l’Environnement), le projet de programme a fait l’objet d’une évaluation stratégique environnementale, d’une consultation publique et d’un avis de l’autorité environnementale. Consultation Publique Elle s’est opérée auprès du public et d’associations représentatives en matière d’environnement sur la base du projet de PO Feder 2007-2013, du rapport d’évaluation environnementale du Cabinet Deloitte et de l’avis formulé par la DIREN. L’information fournie par le diagnostic environnemental a été jugée globalement satisfaisante, de même que l’évaluation stratégique. Cependant des remarques ont été formulées sur les critères de choix des projets selon leur impact sur l’environnement. En outre, le PO apparaît comme intégrant bien la dimension environnementale, à l’exception de l’axe qui regroupait cohésion territoriale et Mont-Saint-Michel dans la version présentée du PO. La prise en compte de ces remarques a abouti à la rédaction d’un vade-mecum à l’attention des porteurs de projets et des services instructeurs permettant la mise en œuvre des critères d’écoconditionalité. Avis de l’autorité environnementale sur la qualité de l’évaluation : elle est jugée satisfaisante, réalisée au regard d’objectifs pertinents. La présentation de la démarche stratégique régionale aurait pu être complétée sur certains aspects spécifiques du Po. Il est néanmoins à noter que le Po n’était pas encore stabilisé dans son intégralité à cette période. sur la prise en compte de l’environnement dans le projet de PO : pour les mesures non dédiées à l’environnement qui ont un impact jugé a priori neutre ou positif, il convient de s’assurer que des opérations ayant une incidence négative au regard des enjeux identifiés soient évitées ou intègrent le mieux possible la dimension environnementale. A cet égard, le vade-mecum devrait ici aussi aider les services instructeurs à s’en assurer. Les rapports d’évaluation ex-ante et d’évaluation environnementale, ainsi que le rapport de l’autorité environnementale, sont joints en annexe du programme opérationnel. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 10 Présentation du programme opérationnel à un comité de consultation Après l’envoi du projet de programme au partenariat élargi à la fin du mois de juillet et de la consultation du public pour l’évaluation environnementale, une nouvelle version du programme opérationnel a été présentée à un comité de consultation le 21 septembre 2006. Ce comité a été composé des membres des comités de suivi des programmes Objectif 2 et du volet régional du programme Objectif 3. A la suite de cette présentation, les principales remarques qui ont pu être formulées par les partenaires conviés à cette réunion ainsi que par les responsables des évaluations exante et environnementale ont été prises en compte dans une nouvelle version établie après de nouvelles séances de relecture de la stratégie régionale d’intervention. Les remarques formulées tant par le cabinet d’évaluation dans son rapport final initial et par le partenariat ont fait l’objet dans un premier temps d’un travail d’analyse en liaison avec le Conseil Régional puis à leur prise en compte pour un certain nombre d’entre elles dans le présent document. Les modifications apportées ont concerné principalement le nombre de mesures qui avaient été primitivement retenues. La stratégie révisée a recherché une plus grande concentration thématique des moyens notamment dans l’axe 1 du programme. De plus, le travail sur le programme opérationnel s’est poursuivi sur la partie des modalités de gestion en fonction d’une part des circulaires du Premier ministre sur les modalités de gestion et sur la communication et d’autre part de la problématique de la gestion sous la forme de subvention globale. Cela a abouti à confier une partie de la gestion à trois organismes intermédiaires en fonction de leurs compétences propres et de leurs expériences antérieures en la matière. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 11 Basse-Normandie PO FEDER 2007-2013 Chapitre I. Diagnostic Régional Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 12 1. Economie, compétitivité, innovation et TIC 1.1 Une croissance régionale limitée par la faiblesse de la création de valeur ajoutée dans une économie qui a connu d’importantes restructurations En 2005, le PIB de la Basse-Normandie s’est élevé à 33 253 millions d’euros, soit 2 % du PIB national. Ainsi la Basse-Normandie se classe au 18ème rang des régions françaises en terme de richesses produites et au 19ème rang si le PIB est rapporté à l’emploi (58 672 €). PIB par emploi à prix courants 80 000,0 70 000,0 en euros 60 000,0 50 000,0 40 000,0 30 000,0 20 000,0 10 000,0 0,0 2000 2001 2002 Basse-Normandie 2003 2004 2005 2006 France Métropolitaine De plus, la valeur ajoutée (VA) de l’ensemble des filières de l’économie régionale en 2005 est de 29 763 millions d’euros, soit une contribution de 1,98 % à la valeur ajoutée nationale . La VA par emploi progresse en Basse-Normandie :52 557 € en 2005 contre 51 065 € en 2004 ( +2,9 %). Elle compense très partiellement son retard sur l’ensemble car la VA par emploi en France s’élève 60 522 € en 2005 contre 60 075 € en 2004 (+ 0,74 %). Par ailleurs, en dépit d’une hausse de ses exportations de 8,2 % en 2006 avec 3,44 milliards d’euros, le commerce extérieur bas-normand affiche un retard dans son ajustement vers les pays et les secteurs porteurs. Ainsi, l’Asie n’est destinataire que de 5 % des exportations de Basse-Normandie. La région est nettement insuffisamment spécialisée dans les secteurs d’activité en croissance, à forte intensité technologique et procurant d’importantes marges. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 13 Ceci traduit avant tout la vente à l’étranger de productions à faible valeur ajoutée. A côté de quatre sociétés étrangères qui pèsent pour 11,7 % du total, 18 % des exportateurs le sont pour la première fois en 2006. 1.2 Une spécialisation productive régionale insuffisante 1.2.1 Le tissu économique régional Cette faible spécialisation s’explique par le fait que la région a connu ces dernières années d’importantes restructurations de son tissu économique, notamment avec de nombreux plans sociaux et des mouvements de reconversion industrielle, même si la situation tend à s’améliorer en lien avec les évolutions de la conjoncture. Les effectifs industriels de la région (19,2 % du total salarié) ont diminué de 10 % entre début 2000 et fin 2006. Cette érosion a été plus forte qu’au niveau national, la région ayant subi de plein fouet le retournement de conjoncture internationale et la concurrence étrangère dans un certain nombre de secteurs (équipement du foyer, métallurgie, textile et habillement). 1.2. 2 les secteurs de l’économie Répartition du PIB en % Basse-Normandie France Métropolitaine Agriculture 4,8 2,8 Industrie 30,1 25 Services 65,2 72,2 L’agriculture et les Industries Agro-Alimentaires (IAA) L’agriculture ou le secteur primaire de l’économie La Basse-Normandie est fondamentalement une région agricole et rurale. Le poids de l’agriculture dans l’occupation du sol y est majeur. Quatorze bassins de vie ont une orientation agri-alimentaire prédominante. 77 % du sol bas-normand est encore consacré à l’agriculture, même si cette part s’est un peu réduite. Ces filières induisent de nombreux emplois (équipement, artisanat, commerce, etc.). Ce secteur emploie également 40 000 personnes à lui seul, soit 7 % des emplois. Certaines productions procurent une forte renommée à la région, tels les produits laitiers et cidricoles sous AOC, et la reconnaissance de certaines spécificités : cultures légumières, culture linière, verger cidricole et élevage équin. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 14 La mer constitue aussi un atout de la Basse-Normandie. Si la pêche et la conchyliculture représentent peu d’emplois, elles assurent une activité importante à la région. Celle-ci fournit 40 % de la production nationale des mollusques, en particulier coquilles Saint-Jacques, moules et huîtres. Ces produits restent peu transformés. Le secteur de l’agriculture et de la pêche a encore une valeur ajoutée en montant plus importante (1 137,5 M€) que les IAA. l’industrie agro-alimentaire a une image de qualité mais génère une faible valeur ajoutée. Des efforts sont faits pour promouvoir la qualité et les labels, ou le caractère innovant de quelques produits récompensés pour certains au Salon International de l’Alimentation (Sial). Néanmoins, en 2006, la VA des seuls IAA est de 947,8 M€, ce qui place la région au 13ème rang, derrière des régions ayant une image moins agricole comme le Centre ou le Nord Pas de Calais. Sur les trois dernières années, elle marque le pas (- 1% à prix courants). En effet, les trois quarts du chiffre d'affaires net des IAA proviennent des secteurs "lait et viandes" où dominent les produits peu transformés, à faible valeur ajoutée. En conséquence, la valeur ajoutée par emploi 2005 des IAA (47 514 €) est inférieure à la moyenne française (55 109 €). Le secteur agro-alimentaire représente cependant 21% des emplois salariés industriels. Dans les échanges, l’agroalimentaire continue d’arriver en tête des exportations régionales avec 22,5 % du volume en 2006, ce qui traduit un décalage avec la demande mondiale. Dans ce domaine, les ventes à l’étranger ont progressé d’un tiers en 2 ans, entre 2002 et 2004 pour atteindre 771 millions € en 2004. En 2004, la filière boissons, structurée principalement autour de la vente de ses 6 AOC cidre et calvados, a vu ses exportations tripler. C’est sur cette filière que se dégage le principal excédent des IAA (155 millions euros). Plusieurs grandes entreprises ont des établissements implantés en BasseNormandie comme Danone pour le secteur laitier et ABC Charal pour la viande. Le nombre des entreprises régionales indépendantes tend à se réduire. L’industrie bas-normande Un secteur industriel très diversifié… Le secteur industriel représente 19,6% des emplois régionaux salariés, soit 98 385 personnes. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 15 Cependant, ces effectifs ont marqué un fléchissement de – 2,5 % en 2005. La Basse-Normandie est la 12éme région française par le poids de l'emploi industriel. Il est aussi à noter que 40 % de ces emplois sont situés en zones rurales. Le secteur reste très diversifié en raison des mutations qu’il a subi ces dernières années. Dispersée au sein des nombreux bassins de vie, l’industrie bas-normande se caractérise par l’absence de filières structurées permettant d’afficher des compétences collectives fortes dans certaines spécialités, et cela même dans le cadre des trois secteurs dominants que sont les IAA, l’automobile et l’électronique. De plus, une filière nautique est en cours de constitution. Néanmoins, l’économie régionale présente un potentiel de dynamisme dans le domaine de l'industrie et des technologies. Ainsi, elle peut s’appuyer sur quelques filières-clés. qui s’appuie sur quelques filières de poids ou émergentes Hormis les IAA, on compte : L’automobile Avec 359,9 M€ en 2006, la région contribue à hauteur de 2,72 % à la VA de la filière automobile. En 2004 et 2006, la valeur ajoutée a diminué de 18, 94 %, moins que dans la première région de la filière, l’Ile de France qui a connu une baisse de 20,25 % de sa VA. Le secteur automobile en Basse Normandie est composé de 169 entreprises, 12 500 emplois dans le cœur de la filière (constructeurs, équipementiers) soit 13 % de l’emploi industriel de la région et 17 500 emplois induits dans le secteur amont (fournisseurs, sous-traitants), soit 18 % de l’emploi industriel régional. Les effectifs se concentrent essentiellement dans quelques grands groupes tels PSA Peugeot Citroën à Cormelles-le-Royal, Renault Trucks à Blainville-sur-Orne, Faurecia à Flers, Robert-Bosch Electronique à Mondeville. Autour de ces grandes entreprises gravitent des sous-traitants réalisant le travail des métaux, développant la plasturgie, ou fabriquant des équipements électriques, ce qui porterait la filière automobile à 26 000 emplois s'ils étaient inclus. De grands groupes et de gros équipementiers sont donc présents dans la région, mais le manque de liens avec les entreprises locales (hormis leurs sous-traitants) ou bien entre eux, ne permet pas de constituer une filière véritablement structurée. Ces leaders mondiaux induisent des retombées directes importantes en termes d’emplois et de création de richesses mais l’absence d’usine terminale pénalise le recours à la sous-traitance et celle-ci localement porte essentiellement sur le process et les services de proximité qui subissent une concurrence internationale intense. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 16 Ces entreprises n'ont pas leurs centres de décision dans la région, ni même parfois leur activité de R&D. Toutefois, l'implantation récente d'activités spécialisées de certains groupes, ainsi que la présence du pôle Moveo devrait réduire cet état de fait. Quant aux fournisseurs et sous-traitants de ces groupes, ils sont souvent euxmêmes très orientés vers leurs besoins et gagneraient à se spécialiser pour accéder à d'autres marchés et devenir aussi moins vulnérables aux produits à bas coût. Les sous-traitants sont souvent des PME de petite taille faiblement spécialisées qui ont du mal à dépasser le niveau local et qui sont dépendantes des donneurs d’ordre locaux. Enfin, la faiblesse relative des constructeurs, l’implantation importante des équipementiers et la fragilité du réseau de fournisseurs et sous-traitants dans la région sont à rapprocher des caractéristiques des autres régions « automobiles du grand Ouest dans lesquelles s’est développé un segment particulier de la filière automobile (exemple : grands constructeurs assembleurs en Bretagne et HauteNormandie). Un poids économique important du secteur des TIC en Basse-Normandie Les TIC constituent également un secteur économique important en termes d’emplois, du fait de la présence de grandes entreprises :NXP, France Télécom R&D,…et d'un tissu de PME et TPE innovantes dont des starts up issues, pour certaines d'entre elles, de l'essaimage de la recherche bas-normande, ainsi que des projets d'envergure comme le Campus Technologique d’NXP. Ainsi l’ancrage du pôle Transactions Electroniques Sécurisés orienté vers la monétique assoit le poids de cette filière en Basse-Normandie. L’électronique et les télécommunications sont les activités TIC les plus présentes. Cette filière compte aujourd’hui 12 000 salariés. (cf aussi infra) L’émergence de la plasturgie Ce secteur gravite autour de l’Institut Supérieur de la Plasturgie d’Alençon (ISPA). Il emploie aujourd'hui plus de 4500 salariés, soit 4 % de l'effectif industriel basnormand. Entre 1990 et 2000, le nombre d'emplois salariés a augmenté de plus de 40 %. C'est principalement dans le sud de la Basse-Normandie que se concentrent les 98 sites industriels plasturgiques dont un salarié sur deux travaille dans le département de l'Orne. Près de la moitié des salariés sont employés dans la fabrication de pièces techniques, souvent en sous-traitance pour l'industrie automobile, l'électroménager et les équipementiers du secteur des télécommunications. L’autre domaine d'activité de la plasturgie est constitué la fabrication d'emballages divers, du traditionnel sac plastique au bouchon de flacon pour la cosmétique. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 17 La filière nautique La Basse-Normandie compte 470 kilomètres de littoral, 18 ports de pêche, deux ports de commerce, Caen-Ouistreham et Cherbourg, transférés au syndicat mixte portuaire depuis la loi du 1er janvier 2007, deux ports d'intérêt départemental, Honfleur et Granville, 31 ports et stations de plaisance. Avec plus de 66 entreprises tous secteurs confondus et 750 à 1 000 emplois directs et indirects le nautisme génère un CA de 70 millions. Pouvant s’appuyer sur un potentiel de 5000 emplois industriels et 1 800 000 passagers transmanche pour l’ensemble des activités liées à l’activité maritime, la filière nautique s'avère stratégique. La région souhaite donc se constituer une identité nautique et rassembler derrière celle-ci l'ensemble de ses activités nautiques, en mettant l'accent sur la plaisance. Elle vise cette reconnaissance au travers la participation de ses PME à des salons internationaux (Salon Nautique de Paris), ou l'organisation d'événements sportifs médiatisés comme la future course en solitaire entre la France et la Nouvelle-Zélande en 2009. De plus, les activités et les équipements existants seront confortés, tandis qu'une première pépinière d'entreprises nautiques ouvrira ses portes courant 2007 à Caen. Elle accueillera des entreprises nautiques en création ou développement. La filière nautique doit donc se structurer par ce biais et permettre la valorisation du potentiel bas-normand qui allie ses atouts naturels et ses savoir-faire. La place moindre du secteur des services Du fait de la prééminence des secteurs agricoles et industriels dans la région, le secteur des services occupe une place moins importante en Basse-Normandie qu’au niveau national. Ce secteur crée moins d’emplois que dans d’autres régions. Le secteur des services aux entreprises, est un secteur insuffisamment représenté en région : 6,6 % des emplois contre 12,5 % au niveau national. En volume, ce sont environ 8500 emplois dont 61 % dans le domaine du conseil et de l’assistance. En terme de valeur ajoutée, il a progressé entre 2004 et 2006 de 8,4 % (contre 10,1 % au niveau national). Il pèse dorénavant de 12,2 % en 2006 et est en plein essor depuis plusieurs années. Cela va de pair avec le mouvement général de recentrage des activités des entreprises sur leur cœur de métier. Ainsi, en Basse-Normandie, des emplois ont été créés dans le domaine des services opérationnels, tels que le nettoyage, le gardiennage ou la collecte des déchets. Les activités de services aux entreprises, qui génèrent plus de valeur ajoutée, notamment dans le domaine du conseil et de l’assistance (informatique, comptabilité, publicité ou ingénierie) sont en revanche, en moins nette progression en matière de créations d’emplois. La proximité de l’Ile-de-France qui pénalise le développement de l’offre bas-normande en la matière, concentre 40 % de l’offre nationale. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 18 Il importe toutefois de noter que de telles entreprises existent principalement sur Caen, Flers et Cherbourg, le Cotentin possédant les principales entreprises informatiques de la région. Les services aux entreprises sont donc en terme de création d’emplois une des faiblesses de l’économie régionale. Au sein du secteur tertiaire, l’activité touristique reste un atout majeur pour l’économie régionale Au regard des atouts environnementaux, paysagers et du cadre de vie régional, le tourisme est une activité au poids important. Les activités concernées sont principalement celles de restauration et d'hébergement, les jeux de hasard ou d'argent, en particulier sur le littoral du Calvados. Avec 32 200 emplois, le tourisme compte pour 7 % des emplois salariés en BasseNormandie. 8ème destination pour les longs séjours, la région a toujours attiré davantage une clientèle de courts séjours (6ème destination en la matière). Or, la situation de la région sur le segment des courts séjours est en perte de vitesse malgré un positionnement relativement positif. En dehors des atouts patrimoniaux, l'attractivité touristique provient de la situation de la région au regard des flux de touristes des pays d'Europe du Nord et de la proximité de l'Ile-de-France. Les enjeux de la poursuite du développement des activités touristiques résident dans la qualification de l'offre touristique par le biais de la professionnalisation des acteurs du tourisme et par la poursuite de la mise en place de la démarche qualité : «Normandie Qualité Tourisme », qui a pour objectif, au 31/12/2006, la labellisation de 500 établissements. 1.3 - Un tissu productif constitué d'un riche réseau de PME confrontées à la nécessité de s'adapter aux défis de l'innovation 1.3.1 Les caractéristiques des PME en Basse-Normandie La région compte un réseau de PME/PMI dispersées sur le territoire qui est à la fois un atout mais peut aussi parfois être une faiblesse. Le tissu économique est assez proche, au niveau de la taille des entreprises, de celui observé en moyenne au niveau national, avec toutefois une proportion légèrement plus importante d’entreprises moyennes en Basse-Normandie (7.64 % d’entreprises employant entre 10 et 250 salariés contre 6.7 % sur le plan national). La région se situe au second rang des régions françaises pour la part des établissements employant de 50 à 99 salariés parmi l’ensemble des établissements industriels. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 19 Si la proportion d’entreprises employant moins de 10 salariés est sensiblement équivalente à la moyenne nationale (92.1 % en Basse- Normandie en 2005 contre 93.1 % sur le plan national), la proportion de micro entreprises est moins importante : 74 % des entreprises bas- normandes emploient moins de 2 salariés contre 77.1% en moyenne nationale. Le tissu économique bas-normand n’est pas caractérisé par une atomisation excessive de ses entreprises. La ventilation par taille en effectif salarié montre une proportion sensiblement plus importante d’entreprises structurées de plus de 10 salariés puisqu’elles représentent 7.78 % du stock des entreprises régionales en 2005 contre 6.86 % en moyenne sur le plan national. La ventilation sectorielle fait apparaître, toujours en 2005, le poids plus important des entreprises industrielles représentant près de 11 % du total des entreprises basnormandes ; les entreprises du commerce et de la construction sont également, en moyenne, mieux représentées que sur le plan national. A l’inverse, le poids moins important des entreprises de services est prononcé avec un écart de 5 points par rapport aux données moyennes nationales. L’espace à dominante rural présente une meilleure résistance aux évolutions conjoncturelles et structurelles. Cependant, cette structuration apparaît inadaptée au regard des évolutions du secteur, notamment par rapport à la mondialisation. Dans l’indutrie, les PMI de la région sont en outre très souvent des généralistes, travaillant sur plusieurs secteurs d’activité. A l’instar du secteur agroalimentaire, l’ensemble des activités industrielles régionales montre un positionnement insuffisant de l’offre de produits ou de services à forte valeur ajoutée. Les entreprises sont peu actives sur le plan commercial. La petite taille de ces PME constitue généralement un handicap pour suivre l’internationalisation de l’économie et pour en tirer avantage. Les entreprises régionales ont également un faible niveau d’encadrement au plan quantitatif et qualitatif d’autant que les sièges sociaux et les centres de R&D sont le plus souvent extérieurs à la région. En 1999, la Basse-Normandie était la région qui comptait le moins de cadres et de chefs d’entreprise parmi les actifs. A ce sujet, on notera que les fortes concentrations d’emplois supérieurs auprès de quelques groupes, particulièrement dans le Nord Cotentin, n’essaiment pas sur la région. La principale raison réside dans la logique de confidentialité de ces entreprises. Décloisonner ces savoir-faire constitue un enjeu régional important. De la même façon, le départ des jeunes diplômés est une préoccupation majeure, à laquelle des éléments de réponse devraient être apportés, surtout dans le cadre d’une forte politique de promotion de l’innovation et de soutien au recrutement de cadres. En outre, les investissements ont marqué un sensible recul (-13,2 %). Toutefois il ressort de l’analyse de l’effort d’investissement une hausse de 4,5 % des dépenses pour les entreprises de moins de 50 salariés. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 20 1.3.2 Le dynamisme du tissu économique régional peine en raison du faible renouvellement des entreprises. Le vieillissement des chefs d'entreprise est une problématique régionale importante. L'enjeu est de garantir de bonnes conditions de reprise, de transmission et de création d'entreprises pour pallier les difficultés des différents secteurs. Ceci vaut en particulier pour le tissu régional de PME et entreprises artisanales : environ 4 500 artisans auront pris leur retraite d’ici 5 ans. Dans ce contexte, sous 3 ans, 1 000 entreprises connaîtront des problèmes de maintien d’activité. En 2006, le taux de création d’entreprises s’est élevé à 11,7 %. Avec 5882 entreprises en 2006, la Basse-Normandie a apporté 1,8 % des nouvelles entreprises en France. La région se situe un peu en dessous en terme de créations pures (3388 entreprises). En revanche en termes de reprises, elle représente 3 % du total national. 1.3.3 Les actions menées La création de pépinières scientifiques pour aider les jeunes entreprises innovantes, le renforcement des dispositifs de capital risque et des incubateurs, de même que l'accompagnement des cédants potentiels d'entreprises dans leurs démarches et l'encouragement de formations comme celles dispensées par l'Ecole de Management de Normandie, sur la formation de repreneurs, apparaissent comme des impératifs pour dynamiser le tissu économique régional La Basse-Normandie est également dotée d'un incubateur régional, « Normandie Incubation » destiné à faciliter la création d'entreprises technologiques et innovantes à partir de la valorisation des activités des laboratoires de recherche. Chaque année, 6 projets d'innovation technologique sont soutenus et accompagnés vers la création d'une entreprise. 1.3.4 L'accès aux financements Dans leur accès aux financements les PME bas-normandes disposent des principaux outils financiers mis à leur disposition par des opérateurs financiers nationaux ou régionaux dans les domaines de la création – reprise et transmission d’entreprises et de leur développement à court ou moyen terme. Ainsi, OSEO offre un accompagnement et une aide pour réunir les financements nécessaires à la réalisation des projets (facilités de trésorerie, mise en relations des partenaires) ou des aides directes que l'innovation porte sur un nouveau produit, procédé, service ou mode de commercialisation. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 21 Toutefois, le diagnostic réalisé par le FEI dans la perspective de la mise en place éventuelle du dispositif JEREMIE a mis en évidence certaines faiblesses dans l’offre de financement aux PME et TPE : l’insuffisance de ressources mobilisables sur le micro financement économique et social des projets de TPE pour faire face à la demande actuelle et à l’augmentation envisagée de création d’activité le caractère peu développé du financement en capital transmission sur des niveaux modestes et moyens d’intervention, un besoin de financement non satisfait pour l’amorçage de projets innovants de type plate forme technologique la faible mobilisation des garanties régionales de crédits bancaires, le caractère émergent des clubs d’investisseurs privés de type business angels Ces constats font l’objet d’une analyse en cours sur la stratégie à mener afin d’apporter des solutions satisfaisantes à ces besoins en partenariat avec les différents opérateurs présents en région et les différents acteurs économiques pour dynamiser les offres de financement aux PME et TPE en particulier dans le secteur de l’innovation et de la création de nouvelles entreprises. 1.4 - Une dynamique régionale concertée pour créer de nouvelles opportunités en faveur de l’innovation L’innovation est plutôt l’apanage des grandes entreprises. En effet, pour 2004 les entreprises de plus de 1000 salariés ont consacré 115 millions d’euros à la R&D, tandis que les PME/PMI toutes réunies, n’y ont investi que 31 millions d’euros. Mais les plus petites paraissent prendre une part de plus en plus importante grâce aux dispositifs mis en place en Basse-Normandie. Les entreprises régionales ont des difficultés à se regrouper, ce dont témoigne également la faible représentation des syndicats professionnels en région qui pourraient stimuler les actions collectives de compétitivité pour lesquelles les PME montrent peu de réactivité. Les récentes initiatives publiques nationales (pôles de compétitivité, décentralisation) impulsent une dynamique régionale propre à fédérer les compétences en faveur de l’innovation et à dégager les bases d’une stratégie ciblée et offensive qui doit se décliner au niveau de la région prise dans son ensemble, dans une vision ouverte sur son environnement économique extérieur, mais aussi au niveau de chacun des territoires qui composent la Basse-Normandie. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 22 1.4.1 La mise en place d'une gouvernance de l’innovation Les principaux acteurs du développement technologique régional ( Conseil Régional, DRIRE, OSEO et DRRT) ont commencé à mettre en place une gouvernance de l’innovation. Cette structure doit être systématisée et formalisée, par la création d’un «comité régional d’orientation de l’innovation en région», qui se fixera des objectifs fondés sur une analyse technologique et économique. Un manque de développement des projets d’envergure européenne a été constaté. Cet état de fait est dû à un faible recours aux financements déterminés par les appels à projet européens, tel que ceux du 6ème PCRD. Afin de répondre à ces appels et d’accéder davantage au financement européen, un appui au montage des dossiers devrait être apporté aux chercheurs. Deux projets d’envergure internationale ont, cependant, pu être soutenus : Philips Semi-conducteurs à Caen et l’équipement de recherche structurant CYCERON. 1.4.2 Le soutien à l’intelligence économique L’intelligence économique est une thématique transversale soutenue par le couple État-Région depuis 1998. La maîtrise de l’information, dans un contexte à la fois de grande disponibilité des informations et de grande vulnérabilité des informations stratégiques des entreprises, est un enjeu majeur du développement et du maintien de ces dernières notamment en anticipant les mutations économiques. La Basse-Normandie, région pilote dans ce secteur, doit poursuivre son engagement dans ce sens, en cohérence avec la politique de sécurité économique mise en place par le gouvernement. La région dispose d’une délégation de l’ADIT et du SESSI. Une politique régionale de l’intelligence économique devra passer par une redéfinition du Programme Régional d’Intelligence Economique. Les principales missions de ce programme pourraient être les suivantes : Acquisition des méthodes pratiques de l’intelligence économique, par l’intervention de l’association Vigilances, qui sera implantée en BasseNormandie dès le mois de mai 2006. Mise à disposition de moyens de veille technologique et d’informations scientifiques stratégiques, ainsi que d’informations relatives à l’intelligence économique, via un portail économique régional. Appui des pôles de compétitivité dans leur démarche d’évaluation compétitive face aux pôles de compétitivités et aux clusters concurrents. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 23 1.4.3 Une démarche volontariste et un soutien affirmé aux pôles de compétitivité et aux filières La Basse-Normandie abrite trois pôles de compétitivité qui ont été labellisés lors d'un CIADT réuni en juillet 2005. Pôle Moveo Ce pôle à vocation mondiale allie trois régions : l'Ile de France, la Haute et la BasseNormandie. Il est porté par le monde de l'automobile, mais emprunte aussi à l'aéronautique, à l'ingénierie routière et aux transports collectifs. 67 entreprises, dont moins de la moitié de PME, 25 centres de recherche et 29 centres de formation sont associés dans ce pôle, leader européen en la matière. Le pôle associe des acteurs de rang mondial : des industriels comme RENAULT, PSA PEUGEOT CITROEN , VALEO, VEOLIA et des acteurs de la recherche comme INRETS, CERTAM, UVQS. Il s’adosse à un réseau de PME et PMI dense et structuré réparti sur les trois régions avec notamment des sous-traitants de haute spécialité, équipementiers ou de rang 2. Il s’affirme parmi les quatre pôles majeurs mondiaux avec les clusters de Detroit (USA), de Kanto-Tokaï (Japon) et de l’Allemagne. De plus, il est à signaler des initiatives privées relayées par les acteurs publics locaux qui offrent de nouvelles opportunités pour la région : engagement de Renault Trucks à Blainville-sur-Orne pour renforcer la filière automobile régionale, engagement de Faurecia en faveur d’une école d’ingénieurs en mécanique à Flers, transfert du siège et de la R&D de Magnetti Marelli à Argentan. Néanmoins des synergies seront recherchées avec d'autres pôles ayant des finalités proches en France et à l'extérieur. Ses domaines d'activité de R&D sont la mobilité et les services, l'énergie et l'environnement, la mécatronique et la sécurité routière. Le pôle Moveo s'est engagé sur la réalisation de 60 projets coopératifs qui représentent plus de 150 millions d'euros de projets d'investissement dans la recherche & développement. Pôle TES « Transactions électroniques sécurisées » Ce pôle à vocation nationale est établi principalement en Basse-Normandie et regroupe 65 entreprises dont 41 PME de moins de 250 salariés, un centre de recherche et deux centres de formation. Les Transactions Electroniques Sécurisées, sont constituées de l'ensemble des techniques électroniques, informatiques et télématiques permettant d'effectuer des échanges d'informations, sûrs et en confiance, dans des domaines d'applications très variés. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 24 Le pôle regroupe plus de 80 partenaires dont une douzaine de grands groupes industriels mondiaux et une quarantaine de PME, 4 partenaires sur 5 résidents en Basse Normandie. Il se positionne comme une structure de soutien et d’assistance aux projets de développement et d’innovation des entreprises. Sur ces dix dernières années, ce secteur a connu une très forte croissance avec la généralisation des mobiles et des cartes bancaires. De plus, de nouveaux produits et usages liés vont se développer comme les étiquettes électroniques, les cartes porteuses d'informations administratives (carte de vie quotidienne, passeport, etc) et les transactions de proximité (paiement, accès). Depuis la décision en 2003 de Philips semi-conducteurs devenu NXP d’implanter à Caen le centre d’innovation industrielle de sa division semi-conducteurs, s’est développé le concept d’un site dédié aux nouvelles technologies et à l’innovation qui pourrait permettre d’attirer sur place des entreprises autour de NXP. Ainsi le campus technologique Effiscience inauguré en mars 2007, réunit sur un seul site près de Caen des activités de recherche (dans un premier temps le pôle R§D « produits » du site caennais de NXP), un pôle de formation de haut niveau ainsi que des entreprises de haute technologie, ensemble d’entreprises partenaires, fournisseurs et sous-traitants en s’appuyant sur le pôle de compétitivité TES. Il devrait accueillir près de 5 000 salariés principalement des chercheurs et des ingénieurs. L’enjeu est pour le territoire régional de profiter de l’avance acquise depuis de nombreuses années pour organiser les moyens nécessaires et créer un véritable Leadership international sur des programmes industriels, de recherche et de formation. L’enjeu est aussi de disposer de moyens suffisants d’anticipation des comportements pour organiser la chaîne de valeur de l’industrialisation des systèmes au bénéfice de l’économie régionale. La Basse-Normandie veut être dans les cinq ans le numéro 1 en tant que pôle de compétences au niveau mondial autour de la problématique des TES. La fixation d’emplois à forte valeur ajoutée sur la région fait également partie de l’enjeu. Pôle filière équine Ce pôle est lui aussi bas-normand. Il regroupe 43 PME, 9 centres de recherche et 11 centres de formation. Au surplus, c'est l'ensemble de la filière régionale qui est mobilisée autour de ce pôle. Le Conseil des Chevaux en assure la gouvernance du pôle, tandis que les Haras Nationaux du Pin sont associés à la démarche. La filière « cheval » rassemble 1 700 élevages (dont 1 400 haras), 50 centres équestres, 8 hippodromes, qui totalisent 3 000 emplois directs et 7500 emplois indirects. Toutes les disciplines de sports équestres sont représentées, ainsi que le tourisme équestre. La production, la vente et l'exploitation des chevaux génèrent des flux économiques estimés à 300 M€/an. Les ventes aux enchères de chevaux à Caen et Deauville ont généré en 2003 un chiffre d'affaires de 63 M€. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 25 Le pôle s'appuie sur 3 sites : Caen-Dozulé-Deauville qui concentre les activités internationales, la promotion de la filière et la recherche vétérinaire ; le site du Haras du Pin qui concentre les ressources au service des professionnels, et le site de Saint-Lô qui tient une place importante dans le monde du cheval de sport. Dans ce cadre a vu le jour, le projet Equi-ressource sur le site du Haras du Pin, un service novateur qui répond aux besoins d’emploi et de formation, ainsi que de connaissances en matière équine. Le pôle vise entre autres l'élevage de chevaux de qualité, le développement de la recherche et ambitionne par ailleurs de faire parvenir ses acteurs à la taille critique pour asseoir leur position au plan international. 1.5 - L’augmentation indispensable de l’effort régional dans le domaine de la recherche et développement 1.5.1 Le potentiel régional en recherche et innovation Dans le domaine des enseignements technique et supérieur, la Basse-Normandie affiche un retard par rapport aux autres régions françaises. Le niveau de formation des jeunes âgés de 16 à 25 ans est faible avec un taux important de basse qualification (4e rang CAP, 6e rang BEP) ; la part des bacheliers par génération est l’une des plus faibles de France (18e rang). La démographie étudiante est en recul dans la région. La région souffre ainsi d’un défaut d’attractivité de structures d’enseignement supérieur de haut niveau, avec un déficit d’offres CPGE et ingénieurs Les enseignants-chercheurs salariés du MENESR représentent 1,7 % des effectifs étudiants, mais les chercheurs des organismes seulement 0,8 % du total national, bien que deux grands équipements européens, GANIL et CYCERON, soient présents en Basse-Normandie. Il y a donc un déficit de chercheurs en région, ce qui limite le potentiel de recherche publique régional et son implication dans les actions en faveur du développement économique. Le poids de la recherche au global reste modeste par rapport aux grandes régions de l’hexagone avec un effectif de R&D de plus de 4 000 chercheurs et ingénieurs (1,1 % total France), qui se trouvent répartis à parts quasi-égales dans le public et le privé Cet effectif global de R&D est très inférieur au poids statistique de la population bas-normande (2,4 %). 64 % de l’effectif de R&D est employé dans des entreprises de plus de 2000 salariés contre 52 % au niveau national et 19 % dans des entreprises de moins de 250 salariés contre 23 % au plan national. Ceci signifie que le tissu de jeunes entreprises de technologies innovantes est relativement peu dense en BasseNormandie. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 26 La production scientifique, publications et brevets, est en rapport avec l’effectif de R&D, soit 1,2 % des productions nationales). L’examen des spécialisations scientifiques (montre que les principaux domaines d’excellence, hors SHS, portent en premier lieu sur la physique (GANIL et ENSICAEN, 2,5 % des publications nationales), puis la chimie (ENSICAEN), les neurosciences (CYCERON) et la biologie végétale et animale (Université – Institut supérieur de biologie). A ces quatre champs disciplinaires, correspondent des compétences technologiques dans les domaines de l’électronique, de l’informatique, du transport, des équipements automobiles, et du BTP. Les demandes de brevets de haute technologie représente 2,5 % du total national selon l’OEB, 1,8 % dans le secteur des TIC, mais moins de 1% dans le domaine des biotechnologies rouges. On constate ainsi un déséquilibre des forces de recherche en faveur du privé dans le domaine de l’électronique et de l’informatique, et en faveur du public dans le secteur de la chimie et des matériaux. Les établissements de recherche La recherche en Basse-Normandie, est principalement concentrée à l’Université de Caen Basse-Normandie (UCBN), seule université de la région. Le secteur de la recherche a connu ces 30 dernières années une profonde évolution avec : la création en 1976 de l'ENSICAEN suite au regroupement de l’école nationale supérieur d'ingénieurs en électronique et électrotechnique (ENSEET) et de l’école nationale supérieure d'ingénieurs chimistes (ENSCC) ; l'implantation de deux grands équipements, GANIL en 1981 et CYCERON en 1985, décidés par l’Etat et les grands organismes de recherche nationaux CEA, CNRS, et INSERM la réponse à l‘accroissement des effectifs étudiants dans les années 80, avec la création des antennes universitaires de Cherbourg, Alençon, Lisieux, Saint-Lô et Vire ; la création de l’Ecole d’Ingénieurs de Cherbourg (EIC) qui forme des ingénieurs production ; les projets de création d’école d’ingénieurs en IAA à Caen et Saint-Lô, de formation d’ingénieurs ENSICAEN dans le domaine de la mécanique en lien avec FAURECIA à Flers. Neuf pôles scientifiques et technologiques ont été ainsi inscrits dans le CPER 2000 à 2006 couvrant l’essentiel des champs disciplinaires. Certains étaient à dominante fondamentale comme les pôles de physique nucléaire, neurosciences, et chimie. Les six autres pôles : polymères et plasturgie, matériaux de structure et matériaux fonctionnels, biomédical et épidémiologie, agro-bio-industries, imagerie et TIC, et maîtrise d’ambiance, plus étroitement liés aux entreprises régionales ont bénéficié d’un soutien important du FEDER. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 27 L'ouverture de la délégation normande du CNRS à Caen est venue conforter cette politique. La recherche universitaire a aussi bénéficié de l'effet d'entraînement lié à l'implantation des grands équipements GANIL puis CYCERON. Un pôle de recherche en sciences humaines s'est affirmé avec la création de la Maison de la Recherche en Sciences Humaines (MRSH) à l’Université de Caen. L'ENSICAEN, de son coté, comprend 9 laboratoires, dont 7 associés au CNRS et à l’université, ainsi que deux laboratoires mixtes : le LATEMS, laboratoire de transactions électroniques, monétique et sécurité, associé à France Télécom R&D, et le LaMIPS associé à NXP (ex-Philips Semiconductors) spécialisé dans les nouveaux produits « systems in package ». La recherche est de très bonne renommée au niveau international dans le domaine des interactions ions-matière, des matériaux, de l’imagerie, des STIC, de la catalyse et de la chimie moléculaire. D’autres établissements répartis sur le territoire bas-normand ont une activité de recherche conduite généralement en collaboration avec des équipes universitaires caennaises comme l'Institut Supérieur de Plasturgie d'Alençon (ISPA) d’Alençon. Cet institut privé participe au réseau Matériaux, Polymères, Plasturgie (Caen, Rouen, Alençon, Le Mans, Le Havre), au CNRT matériaux, et est membre du pôle « Polymers technologies ». Les grands équipements La région est devenue un pôle d'excellence de recherche européen marqué par la présence des trois grands équipements reconnus. Cette mutation, initiée avec l'implantation du GANIL, Grand Accélérateur National à Ions Lourds, s'est poursuivie avec CYCERON, et plus récemment avec la mise en service de la MRSH. Ces grands équipements, centres d'accueil au service d'une large communauté d'utilisateurs, ont vocation à dépasser le cadre régional et attirent des chercheurs du monde entier (environ 700 chercheurs extérieurs utilisent les faisceaux du GANIL par an). Le GIE GANIL est l'un des deux grands centres de physique nucléaire en Europe, homologué Très Grand Equipement par la commission européenne depuis 1995. GANIL a étendu son champ d'action à tous les aspects fondamentaux et appliqués de l'interaction ions-matière et intéresse autant les physiciens nucléaires et atomistes que des spécialistes des matériaux ou de radiobiologie. Le programme SPIRAL 2 (Système de Productions d’Ions Radioactifs en Ligne. SPIRAL2) est un des 25 grands projets retenus par l’UE dans le cadre du 7e PCRDT. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 28 Avec un gain d’un facteur 10 en énergie de faisceau par rapport au précédent accélérateur, il constitue une extension majeure des capacités actuelles du GANIL qui permettra de conforter la position mondiale de l’installation dans les décennies à venir. Les premières expériences SPIRAL2 sont prévues pour 2011-2012. La convention – cadre a été signée en septembre 2006 pour un montant de 129 M€ apportés par l’Etat dont le CNRS et le CEA, et les collectivités : Région, CG14, Agglomération Caen la mer et ville de Caen. On attend de SPIRAL2 une augmentation siginificative du nombre de chercheurs en région et du nombre de visiteurs extérieurs (7 000 /an). Le GIP CYCERON a été créé pour être l’un des 3 premiers centres français à mettre en oeuvre la Tomographie par Emission de Positons (TEP), la plateforme CYCERON a été constamment modernisée et étendue grâce au soutien de l’Etat, des collectivités territoriales et de l’Union européenne (FEDER). Les recherches menées à CYCERON portent sur le développement des connaissances sur le cerveau humain, ses fonctions cognitives comme le langage, le raisonnement, la mémoire, sur ses dysfonctionnements, et sur de nouvelles stratégies thérapeutiques destinées à répondre aux maladies type ischémie cérébrale, schizophrénie et maladie d’Alzheimer. CYCERON s’est équipé en 2006 d’IRM à très haut champ (3 T pour l’homme et 7 T pour l’animal). Les 7 équipes hébergées dans le centre, toutes reconnues par les grands organismes, viennent de se regrouper au sein d’une seule UMR qui rassemble près de 180 chercheurs. Dans le cadre d’une convention avec l’ARH de Basse-Normandie, CYCERON met ses installations d’imagerie au service de la recherche clinique en cancérologie. La MRSH est à la fois une unité mixte de service Université-CNRS et une structure fédérative de recherche. Elle fait partie du GIS "Réseau National des Maisons des Sciences de l'Homme". La MRSH fédère une trentaine d'équipes de recherches en SHS autour de 3 axes fondamentaux qui intègrent le fonds de la bibliothèque du Ministère de l'Agriculture (13 500 volumes), et le CIREVE, un centre interdisciplinaire de réalité virtuelle. La MRSH collabore avec le Mémorial de la Paix de Caen, et l’Institut Mémoires de l’Edition Contemporaine (IMEC) Les dispositifs d’innovation, de diffusion technologique, et de transfert La région bénéficie d’un environnement favorable au transfert de technologie et à l’innovation avec un potentiel de recherche structuré et de qualité même si des efforts sont encore à réaliser. La région dispose de quatre CRITT privés dont trois Centres de Ressources Technologiques (CRT) : l’ADRIA Basse-Normandie spécialisé dans les IAA, l’Institut Supérieur de la Plasturgie ISPA Entreprises spécialisé dans le domaine de la plasturgie, et le CRITT BNC et son laboratoire CORRODYS spécialisé en biocorrosion et ingénierie d’innovation, ainsi que d’un CRITT interface, le Centre des Technologies Nouvelles, de bonne renommée qui vient d’être reconnu comme Centre de Diffusion Technologique CDT. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 29 Le CRT ADRIA Normandie, au service des PME/PMI de l’agro-alimentaire, a été créé en 1982, il est membre ACTIA depuis 1983 et comprend 65 salariés pour un budget d’environ 4 M€. Son activité porte sur la sécurité sanitaire (microbiologie, virologie alimentaire) et la qualité des produits fermentés (cidres, produits laitiers). Il dispose de laboratoires accrédités en microbiologie et physico-chimie, et peut mobiliser des panels de consommateurs et d’experts pour son activité en évaluation sensorielle. Il offre aux entreprises une assistance technologique par la mise au point de produits et procédés grâce à deux halles de technologie à Villers-bocage et à Saint-Lô. L’activité de l’ISPA Entreprises est orientée vers les matériaux polymères synthétiques ou naturels de type thermoplastique. Ce CRT fait partie du groupe ISPA, administré par la Fédération française de Plasturgie et la CCI d’Alençon, qui ont créé en 1998 l’école d’ingénieurs en apprentissage. Le budget du CRT est de 2,5 M€ pour 17 salariés dont 6 docteurs. Le CRITT BNC, basé sur le site universitaire de Cherbourg-Octeville, compte 21 salariés pour un budget de 1,4 M€, Ses recettes proviennent des entreprises pour 30 % et de programmes pour 55 %. Ce CRT a essaimé l’entreprise NEOTIA qui propose un logiciel de traitement de l'information. Le CRITT BNC a deux domaines d'activités : une cellule d'ingénierie de l'innovation et le laboratoire de corrosion marine et biologique CORRODYS. Le CRITT BNC mène plusieurs actions en direction des PME : site innover.info (coopération ADIT), Université européenne d'Eté sur l'Innovation et l'Intelligence économique, Pack Inno-Défi (gestion de l'innovation), projet Santé-Mer. Le CTN, Centre des Technologies Nouvelles, créé en 1989, a pour mission de diffuser les technologies numériques en Basse-Normandie. Il accompagne les entreprises, les organismes de formation professionnelle et les espaces publics numériques (EPN). Le CTN comprend 17 salariés pour un budget de 1,7 M€. Le CTN a contribué à l’émergence du pôle de compétivité TES. Le CTN intervient dans le cadre d’un programme régional de développement en systèmes et technologies de l'information pour la formation professionnelle et l'apprentissage. Depuis 2003, le CTN a également en charge l'animation du réseau des Points d'Accès à la Téléformation de Basse-Normandie (P@T). La région possède en complément, deux plate-formes technologiques (PFT), l’une à Cherbourg spécialisée autour de la « Maîtrise d’Ambiance » et l’autre à Alençon sur le thème « Mécanique et Plasturgie ». Par ailleurs, un Centre d’Innovation Technologique (CIT), dédié à l’accueil des industriels intéressés par le partenariat avec les laboratoires publics, a été créé à l’université en 2001. Il intègre la cellule de valorisation de l’université et héberge celle de l’ENSICAEN, il accueille également l’incubateur Normandie Incubation. L’offre de recherche appliquée s’appuie, par ailleurs, sur un réseau d’experts scientifiques GRAVIR (Groupe Régional d’Action de Valorisation Industrielle de la Recherche) qui travaille en collaboration étroite avec le RDT de Basse-Normandie. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 30 Les lieux de coopération public-privé sont adossés à des laboratoires de type différent : le CNRT s’appuie principalement sur des laboratoires de l’ENSICAEN et sur le laboratoire mixte LaMIPS (ENSICAEN-NXP). Le CERTIC et le DRI s’appuient plutôt sur le LATEMS (ENSICAEN-F&T), les PFT s’appuient sur les IUT et les lycées. En outre, dans le cadre européen, le programme régional d’actions innovatrices (Attractiv) a permis de financer à l’Université de Caen un projet de pré-incubation (ETAPE de PRE-INCUBATION et d’INNOVATION ou EP2I) afin d’apporter un soutien logistique et financier à des porteurs de projets innovants (chercheurs, salariés, étudiants) avant que ces derniers intègrent un deuxième cadre institutionnel tel que l’incubation, l’essaimage ou un transfert de technologie. Entre 2004 et 2006, EP2I a abouti une création d’entreprise, un projet passé en incubateur (et 3 susceptibles de l’être) et trois projets faisant l’objet d’un transfert de technologie. Soutien au développement économique local L'incubateur régional Normandie Incubation a été, quant à lui, créé en 2001 par l’Université, l’ENSICAEN et le GANIL avec un objectif fixé par le ministère de la recherche de soutenir 18 projets d’innovations technologiques. La Région et les fonds FSE ont contribué au financement de cette structure. En 2006, le nombre de projets d’entreprises innovantes accompagné par l’incubateur était de 33. L’accompagnement des projets a entraîné des collaborations avec divers partenaires socio-économiques. Des conventions sont signées avec le RDT, la couveuse d’entreprise, la délégation régionale d’EDF, la technopôle de Cherbourg, le SMACC, le groupe MEDERIC, etc Les partenariats s’opèrent naturellement avec les CCI de la région et les pépinières d’entreprises de Caen et de Cherbourg en fonction du lieu d’implantation des entreprises émergentes. L’incubateur participe en outre au projet INTERREG « North European Network of Service Incubators » (2005-2008) dont l’objet est de mettre en place des outils destinés à suivre la performance des incubateurs, et d’approfondir l’étude des pratiques d’incubation, entre incubateurs et pépinière d’entreprises. Toutes les entreprises, lauréates du concours, soutenues par l'incubateur sont encore en activité aujourd'hui. Une des caractéristiques de l’incubateur est un adossement fort aux établissements de recherche de la région. 1.5.2. Les enjeux de développement Une nécessaire adaptation des infrastructures de recherche Le développement des filières métiers d’enseignement supérieur adaptées aux besoins des entreprises ou aux besoins sociétaux dans le domaine de la santé et des services, apparaît comme un enjeu essentiel pour l'essor du système d'enseignement supérieur et de recherche. Ceci doit permettre de freiner l’exode des étudiants hors région et pallier au faible niveau de qualification des jeunes basnormands. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 31 Il est aussi nécessaire d’accroître le nombre d'étudiants inscrits dans les écoles professionalisantes : l’Ecole de Management de Normandie et les écoles d’ingénieurs publiques (ENSICAEN, EIC, EAMEA) et privées (ESITC, ISPA). Dans le cadre des efforts qui sont portés dans le domaine de la recherche, la rénovation et l’adaptation des bâtiments de recherche sont des leviers indispensables pour assurer la promotion de la recherche dans la région. Les constats de vétusté qui portent sur les infrastructures d’enseignement supérieur sont applicables aux infrastructures de recherche. Ainsi, l’ENSICAEN a connu une croissance en quatre ans de plus de 40 % de ses effectifs étudiants et chercheurs confondus, alors que la surface de ses locaux n’a augmenté que de 10 % dans le même temps. Les capacités d’accueil doivent donc être revues. Certains domaines de recherche pourraient par ailleurs être développés, grâce à l’amélioration et au développement des infrastructures. Le secteur médical et paramédical pourrait ainsi être développé. L’adaptation des infrastructures passe également dans la région par une amélioration des capacités d’accueil des étudiants et des chercheurs français et étrangers en courts séjours dans les établissements de recherche (logements, organisation, systèmes d’accueil administratifs...). Ce point est particulièrement crucial pour le développement du GANIL et de CYCERON. De même, les établissements d’enseignement supérieur et de recherche basnormands et hauts-normands sont associés au sein du Pôle Universitaire Normand, pôle universitaire européen, qui réunit les universités de Caen, de Rouen et du Havre, l’INSA de Rouen et l’ENSICAEN. Ce pôle interrégional qui préfigure la future université de Normandie, tend à accroître la taille critique nécessaire à l'émergence de sites universitaires plus compétitifs et plus attractifs pour les étudiants, nécessitant de nouvelles surfaces d’accueil de chercheurs et d’étudiants. Les échanges et collaborations entre établissements hauts et bas-normands sont réguliers et de plus en plus fréquents dans les domaines des SHS, des neurosciences, et de la chimie. Renforcer la structuration de la recherche régionale Le poids de la recherche est modeste par rapport aux grandes régions de l’hexagone. L’effectif global de R&D est inférieur au poids statistique de la population bas-normande dans la population nationale. En Basse-Normandie, aucune compétence scientifique ou technologique ne dépasse 5% des publications et brevets nationaux, seuil retenu pour que la région soit considérée en France et en Europe comme active dans ses différents domaines de prédilection. La politique menée par les établissements d’enseignement supérieur et de recherche, depuis de nombreuses années, a cependant permis de dégager des pôles forts de développement tant en recherche fondamentale qu’appliquée. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 32 A titre d’exemple, elle a conduit à l’homologation en 2006 du premier Institut Fédératif de Recherches de la région, qui regroupe 12 équipes universitaires actives en biologie et dans le domaine de la santé. Renforcer la structuration de la recherche publique est une nécessité pour que celleci soit visible au niveau international et pour être capable de répondre aux besoins des principales filières économiques de la région : agri-agroalimentaire, informatiqueélectronique, automobile. Ceux-ci sont regroupés dans 3 axes seulement en cohérence avec les 3 axes du projet de PRES Caen Basse-Normandie : Axe Bio-imagerie, environnement et biovigilance CYCERON : développement d’activités de recherche dans les domaines des neurosciences et de l’oncologie Projet ICORE Environnement Pôle filière équine : activités de recherche en pathologie et élevage du cheval Pôle prairie : activités de recherche en agriculture et agroalimentaire Gestion des ressources, risques et technologies du domaine côtier : Interactions Cellules-cellules et Organismes- Axe Homme, mémoire et échanges sécurisés Les STIC et la sécurité Maison de la Recherche en Sciences Humaines : homme, mémoire, développement CCSTI Relais d’sciences : diffusion et pédagogie des disciplines scientifiques Axe Ions-matière, matériaux GANIL : Recherches en physique des particules et physique du noyau : dispositifs expérimentaux de Spiral 2 Réseau Matériaux Polymères Plasturgie : recherche dans le domaine des polymères et de la plasturgie Centre Universitaire Normand de Chimie Organique : recherches en chimie organique et en pharmacie Développement de la recherche dans le domaine des matériaux Les axes et projets définis doivent permettre de rapprocher les structures de recherche, de parvenir à la taille critique, de m^me que de faciliter la valorisation des résultats. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 33 La recherche à destination des entreprises régionales est donc encouragée financièrement par l’Etat et la Région. Le Programme Opérationnel FEDER devrait accompagner cette politique. Un des enjeux réside dans la mise en place du Pôle de Recherche et d’Enseignement Supérieur conçu dans un premier temps comme un lieu de mutualisation d’activités et de moyens d’établissements régionaux, publics et privés, relativement proches géographiquement, visant dans une logique de site à renforcer l’efficacité, la visibilité et l’attractivité du système d’enseignement supérieur et de recherche bas-normand. Renforcer la synergie entre la recherche publique et les entreprises Selon le Tableau de Bord Européen de l’Innovation, la Basse-Normandie se classe au 120e rang des régions européennes par sa performance en innovation. Elle se trouve au 16e rang des régions françaises avec un indice de 0,41, dans le même groupe que la Haute-Normandie et la Lorraine, mais aussi que l’Aquitaine et le Languedoc-Roussillon, deux grandes régions de recherche publique. Ceci indique bien que la région dispose de compétences scientifiques de haut niveau et que les établissements coopèrent étroitement avec les dispositifs de développement de l’innovation situés au niveau des entreprises. L’université et l’ENSICAEN sont des partenaires des grands projets régionaux : pôles de compétitivité TES et MOV’EO, le campus technologique Effiscience, le campus R&D-formation de Flers. La recherche technologique s'est ainsi fortement développée en région, notamment par la création de nombreuses structures. Un des enjeux sur la période 2007-2013 sera de favoriser les conditions d’une meilleure coordination des acteurs ; certaines actions sont déjà engagées dans ce sens (mutualisation des services de valorisation, contrats d’objectifs avec les centres privés, développements des formations d’ingénieurs par apprentissage, création de clubs entreprises). Les comités régionaux, présidés par des industriels, mis en place entre 2000 et 2006, seront maintenus, en particulier dans les agro-bio-industries, les matériaux pour l’automobile, et les TIC. Enfin, différents types d’aide financière, gérés par le Ministère de l’Industrie, le Ministère de la Recherche ou OSEO, abondés par le Conseil Régional permettent la prise en charge des dépenses internes de R&D des entreprises et favorisent le recrutement de techniciens et de chercheurs, le recours aux compétences d’un centre de ressources, le travail collaboratif. Un des objectifs de l’action consistera notamment à favoriser le développement du nombre de Conventions Industrielles de formation par la Recherche (CIFRE). Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 34 Un des défis sur la période 2007-2013 sera d’organiser les partenariats public-privé dans le cas des filières prometteuses comme la plasturgie ou le nautisme. Les enjeux dans ces secteurs sont actuellement le développement de la recherche du point de vue de la recherche appliquée, des transferts de technologies, des synergies entre acteurs de l’innovation. Correspondance entre filières industrielles et les structures d’animation sectorielle, et les organismes de recherche et de transfert technologique Porteuses Prometteuses ou émergentes Laboratoires mixtes, Equipes de Recherche Technologique Pôles de compétitivité, Clusters, Associations Centres technologiques Compétences des établissements Agri-agroalimentaire Pôle Filière équine ADRIA, AFSSA, ENVA, LDFD, RESOTEC, INTECHMER Université Bio-imagerie, Biovigilance et environnement Automobile Pôle Mov'eo, A.R.I.A. CNRT, ISPA ENSICAEN, GANIL Ions-matière, matériaux TIC et applications Pôle T.E.S. CERTIC, DRI, CTN, BNC Université, ENSICAEN, CYCERON Plasturgie Polymers Technology CNRT, ISPA, Mécaniplast ENSICAEN CNRT ENSICAEN Filière industrielle Nautisme LaMIPS, LATEMS, CIREVE, Rapsodie Axe de recherche structurant Homme, mémoire et échanges sécurisés Ions-matière, matériaux Une place particulière devra être donnée au secteur agricole. En effet, en adéquation avec le caractère rural de la région, le territoire bas-normand se caractérise par une bonne répartition des établissements d’enseignement agricole en contraste avec la faiblesse des formations supérieures dans les domaines des industries agroalimentaires et dans le domaine équin. Dans l’agroalimentaire, avec l’ADRIANormandie et dans les systèmes herbagers avec l’INRA, se retrouve l’effort de recherche porté dans le secteur. Cet effort de recherche avec des PME dynamiques reste malgré tout faible, notamment au regard du transfert des connaissances vers les industries agroalimentaires, la recherche dans ce secteur concerne environ 1 % du PIB régional contre 3 % dans la plupart des autres régions françaises. De nombreuses orientations restent encore à explorer. Ainsi, en lien avec le potentiel développement des filières bois et lin, les capacités d’orientation de la recherche pourraient envisager de nouvelles utilisations en s’appuyant sur les secteurs industriels (construction, automobile, plasturgie). Des dépenses intérieures de R&D encore insuffisantes Comme le montre la comparaison entre la part de la région dans le PIB national de 2 % et la part de sa population de 2,4 %, le tissu économique régional n’exploite pas suffisamment les ressources et les potentiels régionaux. Ce constat est valable aussi pour la recherche publique et privée dans la région. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 35 La dépense intérieure de R&D (DIRD) en région ne représente en effet que 0,9 % de la dépense nationale. Ce taux est très en deçà du poids du PIB régional ; la BasseNormandie se classe ainsi au 18e rang des régions de la métropole. La DIRD est même inférieure au poids des chercheurs du public et du privé (≈ 1,2 % de l’effectif national). La DIRD ne représente que 1 % du PIB régional, loin de l’objectif de Lisbonne de 3 %. La région est donc globalement importatrice de recherche et d’innovation. Il faut néanmoins souligner l’effort remarquable de rattrapage qui a été engagé ces dernières années, le taux de la DIRD en région progressant deux fois plus vite que le niveau national. L’accroissement de la DIRD a été de 54 % entre 1998 et 2004 à comparer à une progression de + 26 % en France sur la même période, ce qui classe la Basse-Normandie parmi les six régions les plus dynamiques selon ce critère. La région se situe à la 3e place des régions françaises pour la progression des dépenses de R&D par habitant. Un constat similaire peut être établi lorsqu’on examine l’effectif de R&D. Ainsi, le nombre de chercheurs du public (1041 personnes en 2004) et du privé (1385 personnes) ne représente que 1,1 % de l’effectif français, mais sa progression est double (+ 31 % entre 1997 et 2003) de celle de l’effectif national, ce qui témoigne encore une fois de la volonté de rattrapage de la région et de son attractivité à laquelle contribue la qualité des chercheurs et des équipements de R&D régionaux. La dépense de R&D réalisée par les entreprises régionales (DIRDE) bien que près du double de celle des administrations (DIRDA) ne représente que 0,9 % de la dépense nationale des entreprises. La capacité de mobilisation des fonds privés est donc importante. En 2004, la DIRDE représente 65 % de l’effort régional de R&D, ce qui la situe dans la moyenne nationale. Par contre, la Basse Normandie n’est qu’au 18e rang des régions françaises de même qu’en termes d’effectifs. Ceci s’explique, d’une part, par l’importance du réseau de PME/PMI, et, d’autre part, par le faible nombre de grands groupes industriels de moyennes-hautes technologiques présents en région . Les grandes entreprises de plus de 2 000 salariés concentrent 55 % de l’effort de R&D et 64 % des chercheurs bas-normands. Elles sont situées pour leur grande majorité dans l’agglomération caennaise. L’ouverture, début 2007, du campus technologique Effiscience sur l’agglomération caennaise, autour du centre de recherche de NXP qui se consacre au développement des technologies System-in-package devrait entraîner l’accroissement de l’effectif en chercheurs et ingénieurs, non seulement chez NXP mais également dans les autres entreprises de haute technologie qui devraient rejoindre le technoparc Effiscience. La création du centre d’innovation industrielle « SIPCube », essaimage de NXP, est déjà projetée pour 2008 avec 120 personnels de R&D. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 36 La recherche privée est présente en région dans des secteurs de haute technologie (NXP, F&T, etc.) et de moyenne-haute technologie (Faurecia, MagnetiMarelli, etc.), mais aussi dans des secteurs de faible technologie (IAA). Les trois branches d’activité ci-dessous représentent 54 % de la DIRDE : fabrication d’équipements radio, télé et communications ; services de transport et de télécommunication ; industries agricoles et alimentaires. Le secteur de l’agro-alimentaire pourtant représenté par de nombreuses PME est en troisième place pour son dynamisme dans le domaine de l’innovation. Les PME basnormandes déposent par entreprise deux fois plus de brevets que la moyenne des PME nationales. Les branches d’activité liées à la production et l’utilisation de l’énergie électrique (dont les entreprises de l’industrie nucléaire) et au traitement des produits agricoles et alimentaires sont les deux principales branches de compétences technologiques au regard du nombre de brevets déposés. L’innovation en région est fragilisée par l’absence d’implantation locale de l’Institut National de la Propriété Industrielle (INPI). Des démarches ont été effectuées pour y remédier. Un des enjeux consistera à combler le retard de la région en matière d’investissement de R&D par les entreprises. La région se place en dernière position des régions de métropole en termes de crédits Impôt-Recherche (0,38 % du crédit d’impôt national en 2004)seulement, qui place. Le nombre de jeunes entreprises innovantes (JEI, statut fiscal créé en 2004) est en revanche conforme au poids statistique de la recherche de la région (1,1 % du total national). La promotion de ces dispositifs d’incitation fiscale devrait permettre de renforcer l’innovation des entreprises régionales. 1.6 - une connexion aux réseaux inégale et des usages à développer (TIC) 1.6.1 Le positionnement de la Basse-Normandie sur le secteur des Technologies de l’Information et de la Communication révèle une situation contrastée. Le projet de recherche européen ORATE (Observatoire en de réseau de l’aménagement du territoire européen) a permis de dresser une cartographie des Etats et des régions de l’Union européenne au regard de leur niveau de développement en terme de société de l’information croisant divers indicateurs. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 37 Une situation contrastée La situation des réseaux haut débit souligne des faiblesses régionales en matière de développement des technologies de l'information et de la communication, néanmoins, les évolutions se révèlent positives. La couverture du territoire en réseau haut débit est faible au regard des moyennes nationales. Les efforts entrepris, en particulier à l'initiative des collectivités locales ont porté à 87,8 % en septembre 2005 avec toutefois des disparités sur le territoire (aujourd'hui le dégroupage se fait essentiellement sur les grandes agglomérations, il s'étend également dans la Manche). La part des entreprises, de même que celles des administrations, couvertes par le haut débit fait apparaître le même retard par rapport au niveau national, avec des taux respectifs de 91,3 % et 87,5 % contre des moyennes nationales de 94,4 % et 90, 7%. Figure 1 : Niveau de développement dans le domaine des TIC Le programme ESPON – Réseau d’observation et de planification spatiale européen Très faible Faible Moyennement faible Moyennement élevé Elevé Très élevé La couverture des territoires par la téléphonie mobile reste par ailleurs encore incomplète. Relativement à cette couverture, les Conseils Généraux ont réalisé à la demande de l’Etat un état des lieux des « zones blanches » non couvertes, qui répertorie en juillet 2003, 73 communes non couvertes (57 se situant dans l’Orne). Le plan mis en œuvre n’a toutefois pas conduit à une correction complète de la situation, seuls 40 sites ont été pris en charge par les opérateurs. Cependant, la couverture de ces zones se poursuit. D’après les acteurs locaux et les opérateurs (État, Région, Départements, Bouygues, Orange, SFR), en décembre 2005, 60 communes se situaient en zone non couverte, dont 44 dans l’Orne, 4 dans la Manche et 12 dans le Calvados. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 38 Une intervention des acteurs locaux pour un meilleur équipement dans le domaine des TIC Cette intervention s’est traduite par une action départementale avant tout centrée sur les infrastructures. Les agglomérations développent également les réseaux, mais sur des technologies comme la fibre optique permettant des débits plus élevés. Le but est de baisser les coûts et de développer les offres. CAEN, CHERBOURG, ALENÇON sont dans ce cas. Conjuguée à d’autres technologies et d’autres opérateurs, l’intégralité de la population bas-normande devait être couverte, ce n’est pas le cas, de nombreuses zones blanches subsistent. De plus, les débits offerts ne sont pas en concordance avec les besoins grandissants des populations et des entreprises. L’existence de pôles et de projets innovants : des réseaux présents Au niveau régional, se retrouvent des structures et des services performants. Le développement des services et des usages va de pair avec le développement des infrastructures. Le réseau régional VIKMAN rentre dans de tels dispositifs. De même, dès 2000, dans le cadre du CPER 2000-2006, des actions ont été entreprises dans les thèmes de la Télésanté, de la Culture, mais aussi des Systèmes d'Information Géographique ou de l'agriculture. Sur le thème de la Télésanté, plusieurs actions ont été entamées avec succès, il y a lieu de poursuivre l'effort entrepris pour : fédérer les réseaux de pathologie (diabète, cancer, périnatalité,...) autour d'outils et de réseaux mutualisés (visioconférence, portails, VIKMANSanté, etc.), développer le dossier médical personnel à travers un accès sécurisé et privatif pour tous les acteurs de la santé autorisés par le patient, développer l'imagerie médicale à distance, qui permettra des gains financiers et de sécurité (moins de déplacement de patient ) en luttant contre la désertification médicale. La nécessité d'intervenir sur les zones d'activités La zone d’activité a été identifiée comme lieu privilégié pour le développement numérique du territoire. En effet, elle regroupe des entreprises qui sont soucieuses de disposer de services mutualisés, elle concentre une chalandise pour les opérateurs, elle permet de trouver des organisations collectives pour développer de Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 39 nouveaux usages et de nouveaux services. En outre ces équipements ont un impact qui dépasse largement les limites de la zone. Dans le cadre du programme régional d’actions innovatrices soutenu par le FEDER pour la période 2000 – 2006 (ATRACTIV), une action nommée « Zone d’activités numérique » a été initiée sur trois zones. Elle permet de vérifier que les zones d’activités du territoire sont des lieux à privilégier dans une politique d’aménagement numérique mais aussi dans une politique de développement économique. En effet, au delà de la simple irrigation en haut débit du territoire, cette action permet de valoriser la filière TIC en Basse-Normandie par l’accroissement de la demande en nouveaux services et permet du même coup d’accompagner l’innovation dans ce domaine. 1.6.2 La nécessité de développer les services et les usages des TIC Une étude réalisée par XiTi, plaçait en 2005 la Normandie dans le peloton de tête des usages d'Internet, soit en 4ème position nationale. Ceci traduit l’intérêt fort des bas-normands dans l’usage de l’Internet, mais cela ne doit pas masquer le nécessaire travail de longue haleine qui doit être poursuivi pour apporter les nouvelles technologies aux couches les moins favorisées de la population. Il s'agit de manière plus générale de lutter contre les fractures numériques, qu'elles soient sociales, géographiques ou entrepreneuriales. La sensibilisation Une sensibilisation aux TIC a été menée. Elle s’adresse à la fois au grand public et aux entreprises, en particulier les PME/TPE. Une politique partenariale au plan régional (Région, Département, Etat) a été menée pour la mise en place d’espaces publics numériques (EPN) ayant vocation à accompagner le citoyen dans la compréhension, la maîtrise et l’usage de l’Internet et du multimédia. Un réseau de près de 90 EPN est constitué, coordonné par un Centre de ressources porté par le Centre des Technologies nouvelles (CTN) de BasseNormandie. Ce centre de ressource a été mis en place dans le cadre du programme régional d’actions innovatrices 2000 – 2006 soutenu par le FEDER (ATRACTIV). Une quinzaine de ces EPN accueillent des « Point d’accès à la téléformation » (P@T) permettant de développer l’offre de téléformation en Basse-Normandie. Sur la période 2005 – 2006, 45 565 heures de formation à distance ont été suivies par 1046 stagiaires. Ceux-ci doivent maîtriser l’outil informatique en premier lieu. Les entreprises et notamment les TPE & PME sont la cible d’opérations collectives en vue de les sensibiliser, de les accompagner dans l’utilisation des TIC et dans la numérisation de leur fonctionnement. Un centre régional de démonstration, formation, appelé « l’Echangeur » est soutenu dans ses actions de promotion. Des salons, des conférences sont organisées, leur visitorat important montre l’utilité de réunir et de sensibiliser le monde économique sur ce domaine (Rendez-vous des Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 40 Solutions Internet de Deauville 2006 : 1100 visiteurs, DEM@TECH à Alençon en 2007 : 600 visiteurs). Des appels à projets mixant Recherche et Entreprises sont par ailleurs régulièrement lancés afin d’encourager la compétitivité à travers l’innovation et le transfert de compétences. Des usages innovants des TIC existent dans l’enseignement supérieur et la recherche, avec certains dispositifs, tel le dispositif d’ingénierie Ingénium du Polytechnicum de Normandie (formations accessibles via Internet sur des campus numériques et travail collaboratif). Ces actions de sensibilisation ont montré leur intérêt mais doivent être dépassées en visant, de façon plus ambitieuse, dans un souci de compétitivité, la maîtrise des outils modernes de communication et d’information. La numérisation Les Technologies de l’information et de la communication supposent bien évidemment que l’information soit sous une forme numérique afin d’être traitée, recomposée, distribuée. Le numérique devient une matière première des réseaux. Ainsi, la numérisation de l’information, en amont des services, est une nécessité. Dans la période écoulée, des initiatives ont été prises. Ainsi, dans le cadre du Pôle Géomatique Normand, des acquisitions/diffusions mutualisées de la BD Orthophotoplan (CG14 et IGN) ont été réalisées au bénéfice des établissements publics, de même qu’un dictionnaire des données disponibles. Il devrait permettre à terme de mieux connaître les données existantes et mutualisables sur le territoire. Dans le secteur de la culture, plusieurs actions ont été entreprises pour la sauvegarde du patrimoine et sa diffusion dématérialisée. Comme la numérisation des manuscrits du Mont Saint-Michel (Musée d’Avranches dans la Manche), ou comme l’inventaire des collections des musées de sociétés bas-normandes. La numérisation de l’information est la condition pour disposer de véritables gisements de données, stockées sur des serveurs, duplicables et faisant l’objet de traitements pour la mise en place de services variés au travers de portails ou plateformes diverses de services. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 41 Par exemple, des données sur l’existence et le géoréférencement de monuments historiques permettent de concevoir des produits touristiques de type « parcours » qui peuvent être couplée avec d’autres données hôtelières par exemple. 1.6.3 Développer des outils d’évaluation et d’observation pour une bonne gouvernance Pour partager et fédérer les initiatives des acteurs présents en région, il est nécessaire d’observer et d’évaluer les bonnes pratiques au sein d’une structure de gouvernance. La région ne possède pas de tels outils alors que les TIC, en perpétuelle évolution, nécessitent constamment une adaptation des indicateurs et des mesures associées. Cette gouvernance et ses corollaires, l’observation, l’étude, l’évaluation, constitue un axe stratégique du développement des TIC ; nous ne sommes plus au temps des expériences disparates mais à celui des politiques concertées. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 42 2. Capital humain et emploi 2.1 Caractéristiques de population 2.1.1 Un vieillissement inéluctable La Basse Normandie comptait 1 444 500 habitants en 2005. Elle est la 17ème région française par son poids démographique. IN DI CATEU RS Caractère rural : 1/3 de la population vit en milieu rural 5ème région rurale de France Structure de la population bas-normande : A l’image des régions qui entourent le Bassin parisien et l’ensemble des régions rurales françaises, la Basse-Normandie reste une région peu dynamique au plan démographique. Néanmoins, la croissance s’est légèrement accéléré ces cinq dernières années grâce à un léger excédent migratoire (+ 0,26% par an, mais + 0,37 % à l’échelle nationale) avec la natalité restant, toutefois, le moteur de la croissance démographique. 2.1.2 Une baisse et un vieillissement de la population active bas-normande En 2005, les plus de 60 ans représentent 22,38 % de la population totale contre 20,58 % pour la France, ce qui n’est pas sans conséquence sur la population active. Les effectifs salariés et non salariés à fin 2005 sont estimés à 566 335 personnes. Au-delà, les projections sur la population active bas-normande, estimée à 560 500 emplois fin 2004, font état d’une baisse de la population active de 4 % entre 2003 et 2015. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 43 Le vieillissement parallèle de la population active s’observe à l’aune d’un faible dynamisme du tissu productif, qui peine à se renouveler (16ème rang national pour le taux de création d’entreprises ; problèmes de vieillissement des dirigeants…). Ces phénomènes touchent également non seulement les entreprises mais les professions libérales. 2.1.3 Une forte émigration de jeunes diplômés Les migrations expliquent également le vieillissement de la population régionale. Les jeunes sont en effet nombreux à quitter le territoire. Après la Bourgogne, la BasseNormandie est la région française la plus touchée par le départ des jeunes de 20 à 29 ans. Ces derniers partent pour différentes raisons : poursuivre leurs études, Rennes, Nantes et Paris étant les villes les plus prisées. Les départs sont en partie liés à une offre de formation limitée qui pourrait être complétée pour mieux satisfaire les attentes des jeunes et des entreprises ; trouver un emploi à la fin de leurs études. La Basse-Normandie forme de nombreux étudiants (36 600 en 2002-2003) mais elle ne parvient pas à les conserver à la fin de leur scolarité par manque d’offres d’emploi correspondant aux formations supérieures suivies. Le départ de jeunes diplômés du supérieur explique à lui seul la moitié du déficit migratoire chez les jeunes dans les années quatre-vingt-dix. L’offre d’emplois qualifiés largement concentrée dans les grandes agglomérations, dont 40 % rien qu’en Ile-de-France. Les jeunes les plus diplômés sont donc naturellement attirés par les grandes métropoles nationales pour trouver un premier emploi. Les villes bas-normandes conservent toutefois des atouts, puisqu’elles offrent globalement plus d’emplois «supérieurs» dans l’emploi total que leurs homologues françaises de même taille. 2.1.4 Un système d’enseignement supérieur marqué par le vieillissement de la population qui doit s’adapter aux contraintes de la démographie étudiante La démographie étudiante apparaît en baisse, du fait d’une baisse du nombre d’étudiants et du départ des bacheliers des séries générales vers d’autres régions, en priorité vers l’Ile-de-France, la Bretagne et les Pays de la Loire. Cette situation est nuancée par l’arrivée de bacheliers technologiques dans la région. Après des études réalisées ailleurs, une enquête « Génération 98 » du CEREQ menée auprès de 54 000 jeunes montre que leur retour en Basse-Normandie, est moins fréquent que dans les régions voisines comme les Pays de la Loire, la Bretagne ou la Haute- Normandie. Cela amène concrètement une perte des étudiants les plus qualifiés. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 44 En premier lieu, le départ des jeunes diplômés est une préoccupation majeure, à laquelle des éléments de réponse devraient être apportés, surtout dans le cadre d’une forte politique de promotion de l’innovation et de soutien au recrutement de cadres. D’autre part, cela a des répercussions sur le niveau de formation initiale des jeunes actifs qui entrent sur le marché du travail. Le taux de sortie sans qualication du système scolaire des jeunes bas-normand est supérieur de 2 points par rapport au niveau national. Dans la population bas-normande, 35 % des actifs sont sans diplôme professionnel, et 34 % seulement avec un niveau CAP/ BEP. Enfin, le taux de sortie de l’enseignement des jeunes sans qualification atteignait les 9 % en 2003 (7 % au niveau national). Or, dans le même temps, le taux de scolarisation des 20-24 ans diminue également par rapport à la moyenne nationale marquant le départ des jeunes poursuivant leur cursus scolaire hors de la Basse-Normandie. Le faible niveau de formation des actifs bas-normands est une source importante de fragilité dans la mesure où elle compromet l’adaptation aux mutations économiques et rend plus difficiles les reconversions. 2.1.5 Des évolutions démographiques géographiquement contrastées L’autre conséquence du départ des jeunes réside dans la diminution du nombre de femmes en âge d’avoir des enfants et affecte par conséquent la natalité de la région. Aussi la croissance démographique de ces dernières années a profité essentiellement au Calvados qui est à la fois le département le plus jeune et le plus attractif de la région. L’Orne perd en revanche des habitants et l’arrêt des grands chantiers dans le Cotentin a interrompu l’accroissement de la population de la Manche au début des années quatre-vingt-dix. Après plus de trois quarts de siècles de déclin, les campagnes bas-normandes ont vu s’accroître leur population. Elles connaissent moins de départs que par le passé et les territoires ruraux profitent de l’arrivée de citadins en quête d’un nouveau cadre de vie et d’un habitat moins coûteux. Cependant la situation des zones bocagères a continué de se dégrader, le départ des jeunes constituant aujourd’hui la nouvelle forme d’exode rural. A l’inverse, les zones côtières sont des espaces attractifs en pleine croissance qui drainent à la fois une population âgée et de jeunes actifs, les premiers étant attirés par la mer et les seconds par le dynamisme économique de ces territoires. A l’aube du 21ème siècle, Caen et certaines franges côtières (Coutançais, Granvillais, côte Fleurie et côte de Nacre) s’affirment donc comme les moteurs du développement régional. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 45 2.1.6 Précarité et illettrisme S’agissant du niveau de vie, en 2004, la Basse-Normandie compte 460 000 emplois salariés (hors agriculture, défense et emplois domestiques), soit 2 % des emplois nationaux. L’économie résidentielle, faite d’emplois liés à la présence des personnes résidentes, absorbe 41 % de ces salariés mais ne représente qu'un tiers de la masse salariale pour deux raisons : ces sont des emplois moins qualifiés et le temps partiel y est plus développé qu'ailleurs. Enfin l’emploi public y est un peu plus présent qu’en moyenne nationale. En terme de niveau de vie, le revenu brut disponible par habitant en 2004 est de 23 490 €, ce qui positionne la Basse-Normandie au 17ème rang des régions françaises, soit trois places derrière sa voisine haute-normande (30 604 €) . Une étude récente décidée par le Comité régional de Coordination de l’Observation Sociale développe les différentes facettes de la précarité en Basse-Normandie. Elle souligne son augmentation et l’existence d’une précarité aux multiples visages. Par ailleurs, le problème relatif aux difficultés scolaires accroît ces problèmes de précarité. Cela se caractérise avant tout par un fort taux d’illettrisme. En 2004, le système scolaire a recensé 2 440 jeunes illettrés. Plus de 9 % des jeunes (journées d’appel à la défense) sont lourdement illettrés, à titre de comparaison, le taux national est de 4,4 %. La prise en compte de cette problématique est donc essentielle en Basse-Normandie et elle va de pair avec la faiblesse des niveaux de qualification des jeunes. 2.2 Structuration de l’emploi et situation du chômage 2.2.1 Une structure de l’emploi qui nécessite une meilleure adaptation de la formation de la population active Le taux de suppression d’emplois industriels par les plans sociaux s’est élevé à 34,4‰ contre 23,5‰ en France, entre 2001 et 2005. Il traduit de grosses opérations de suppressions d'emploi ont affecté la région : MOULINEX, PHILIPS, SYLEA, EUROMOTEURS, A.P.M. Valfond, MIC… Les restructurations industrielles et plans sociaux depuis 2001, ont eu un impact plus fort que dans d'autres régions. Les plans de reclassement mis en œuvre ont souligné une difficulté de reclassement dans la même branche d'activité pour les salariés. Elle s’explique par la faible qualification de la population active. Une étude réalisée par la DRTEFP montre que sur un échantillon de 2 818 salariés concernés par des plans sociaux entre début 2001 et mi- 2004, en février 2006, 52 % ont trouvé une solution de reclassement dans l'emploi durable et 48 % sont sans solution ou en solution provisoire pour ceux présents sur le marché du travail. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 46 En lien avec l'amélioration récente de la conjoncture, en particulier, en 2005, le secteur des services marchands aux entreprises a connu des créations d'emploi. Pour les services aux personnes, seul le secteur de l'hôtellerie restauration a vu des emplois se créer. Cependant, cette dynamique reste néanmoins en deçà des évolutions nationales et le développement des services reste globalement insuffisant en terme d'emplois. Dans les années à venir, de forts besoins de main d'œuvre vont se faire sentir dans plusieurs professions des services aux personnes : assistantes maternelles et aux personnes âgées, employés de maison, agents d'entretien, aides-soignants…Le développement de tels emplois devrait être impulsé avec l'ouverture du champ des activités de la loi sur les services aux personnes, le vieillissement accentué de la population régionale et l'essor de l'activité touristique. Or jusqu’à présent l’implication des employeurs de la région dans la formation professionnelle continue est restée en retrait par rapport à la contribution nationale : leur taux de participation à l’effort de formation professionnelle continue est de 2,5 % contre 2,9 % . De plus, les publics les plus exposés aux mutations économiques ne sont pas les principaux bénéficiaires de ce dispositif. Un cadre ou ingénieur bénéficiera de 17 h de formation dans l’année contre seulement 2 heures pour un ouvrier non qualifié. Un plan régional de formation professionnelle est établi pour remédier à cette source de fragilité et pallier à ces disparités. Par ailleurs, l'implantation de l'EPR dans le domaine de l'énergie nucléaire, de même que l'intégration de 4 pôles de compétitivité et du campus technologique PHILIPS apparaissent comme des orientations pour la création d'emplois. 2.2.2 Un chômage inférieur à la moyenne nationale mais aux visages multiples Le chômage touche particulièrement certaines catégories de la population basnormande en particulier les jeunes et les femmes. Le taux de chômage bas-normand a suivi les inflexions de la conjoncture nationale. En 2005, a été constatée une reprise économique dans les secteurs porteurs et des besoins de renouvellement de la main d’œuvre avec l’accélération des départs en retraite. A fin 2006, cette tendance se voit confortée : le taux de chômage était de 8,2 % de la population active (soit la 12ème région la plus touchée en France). Cette baisse a profité à tous les demandeurs d’emploi, indépendamment de leur âge et de leur sexe : les hommes (-8,7 %), les femmes (-8,9 %) et les demandeurs âgés de 25 à 49 ans (-8,8 %) et les jeunes demandeurs (-9,4 %). Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 47 Malgré son évolution favorable, le chômage des jeunes en Basse-Normandie traduit toujours des difficultés d’insertion professionnelle. Près de 24 % des jeunes actifs (23,6 %) sont ainsi au chômage contre 21,6 % au niveau national. Ils représentent 24,4 % des chômeurs, soit 4,3 points de plus que leur part parmi les chômeurs nationaux. Il faut enfin noter que le taux d’emploi des actifs est de 60,04 %, tandis que celui des 55-64 ans ne dépasse guère les 30 % ( 30,83 %), ce qui est préoccupant compte tenu de la tendance au vieillissement de la population. Face aux mutations économiques, d’autres handicaps régionaux apparaissent. En effet, les entreprises régionales font preuve d’un faible engagement dans la formation professionnelle continue. De plus, l’effort de formation continue vers les plus exposés aux risques de suppression d’emploi n’est pas intégré dans la stratégie de formation des entreprises. 2.3 Egalité des chances Enfin, l’insertion des travailleurs handicapés est également plus difficile qu’ailleurs, d’autant qu’ils sont sur représentés dans le chômage régional. La réponse apportée à leurs situations a conduit à la création de 22 Ateliers Protégés et de 39 Centres d’Aide par le Travail, pour un total de 4 000 places. Il faut noter que cette capacité d’accueil est peu évolutive. 2.3.1 La situation des femmes La part des femmes dans la population tend à augmenter du fait d’une mortalité précoce des hommes deux à trois fois plus importante. Ainsi, comme à l’échelle nationale, la situation des femmes en Basse-Normandie illustre un certain nombre de déséquilibres à leur détriment. Elles sont davantage exposées aux situations de précarité familiale, auxquelles s’ajoutent souvent des difficultés financières et professionnelles. En 1999, le niveau de diplôme des bas-normandes est proche de celui des hommes. Près de 22 % des personnes sorties du système scolaire ont le baccalauréat ou un diplôme supérieur, ce qui est une situation inférieure à la moyenne nationale. Au-delà de cette forte similitude entre hommes et femmes, plus la génération est jeune et plus les femmes ont un niveau de diplôme supérieur à celui des hommes. Sur le marché du travail, les femmes sont un peu moins nombreuses que les hommes, mais cet écart se réduit. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 48 Leur situation est toutefois plus difficile, avec un taux de chômage plus élevé. La plus grande exposition au chômage pour les femmes se retrouve à tous les niveaux de diplôme, avec un risque en moyenne supérieur de 40 % à celui des hommes en mars 1999. Moindres en nombre, elles représentent cependant 49,1 % des demandeurs d’emplois à fin 2006. Leur accès à l’emploi passe plus souvent par des emplois précaires. Cette précarité professionnelle qui s’ajoute au risque de chômage ne doit pas occulter le fait que 72 % des femmes qui travaillent (70 % des hommes) bénéficient d’un emploi stable. Cependant, leurs salaires restent plus faibles que ceux des hommes. 2.3.2 Les populations immigrées Les situations des 3 départements de la région sont à cet égard très diverses. La plus forte proportion d’étrangers se trouve dans le département de l’Orne, traditionnellement plus industriel, qui en particulier à partir des années 1970 a attiré une forte immigration de populations turques et portugaises. La Manche, en revanche, est un département avec de faibles populations immigrées, où prédominent les immigrés d'origine britannique : un immigré sur cinq. Sur la région, les immigrés représentent seulement 2 % de la population, alors que la métropole dans son ensemble connaît un taux d’environ 7,4 %. Cette population active connaît davantage que la population non immigrée la précarité, et cela quels que soient les niveaux de diplôme. Ils sont à la fois plus nombreux à se trouver sans diplômes et se signalent en parallèle par la forte proportion des détenteurs de diplômes de l'enseignement supérieur. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 49 3. Accessibilité de la Basse-Normandie Eléments structurants du territoire, les transports constituent un élément important de l’attractivité du territoire et un vecteur reconnu du développement économique régional. Dans ce domaine particulier, trois objectifs paraissent devoir être tenus. 3.1 Une situation géographique privilégiée nécessitant un raccordement aux réseaux européens Sa situation en bordure d’une des principales voies maritimes offre à la région une entrée sur l’autoroute de la mer avec des ports dont la situation géographique peut être stratégique, comme celui de Cherbourg. Située à la charnière de l’Arc Atlantique et du Bassin Parisien, la Basse-Normandie est une région frontalière séparée des îles britanniques par l’un des plus grands couloirs de circulation de marchandises mondiale. La région est pourtant en marge des grands axes interrégionaux et son réseau de transports, relativement peu développé (21ème rang national), ne facilite pas toujours les relations entre les villes. Cependant, pour valoriser au mieux cette position géographique privilégiée, la Basse-Normandie profite d’importants travaux d’infrastructures pour son désenclavement. Elle a développé un lien fort avec la Grande-Bretagne : La région bas-normande, avec ses deux ports de Caen-Ouistreham et de Cherbourg, propose un lien direct avec la Grande-Bretagne, aux côtés des ports de Haute-Normandie et du Nord Pas de Calais. Cette situation géographique ouvre également des perspectives de développement dans le secteur de la logistique : la Basse-Normandie est associée via la Chambre Régionale de Commerce et d’Industrie au pôle de compétitivité logistique Seine Normandie. Cette position stratégique lui permet de se positionner comme la plate forme multimodale d’échanges internationaux à l’ouest de l’Europe. La candidature du port de Cherbourg pour accueillir la future liaison maritime transatlantique peut contribuer à renforcer le développement de ce pôle. Cependant, cet engagement nécessite d’augmenter les capacités du fret rail et de connecter les lignes ferroviaires normandes à d’autres réseaux du bassin parisien dans le cadre du projet de contournement de la région parisienne Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 50 3.2 Ports 3.2.1 Etat du transport des marchandises Les ports de commerce généraient en 2002 5600 emplois directs et indirects dont 2790 pour Caen-Ouistreham et 2230 pour Cherbourg. 3790 de ces emplois sont générés par le Transmanche. La valeur ajoutée brute des activités liées directement ou indirectement aux ports était estimée à 90 millions d’euros en 2002. Plus de 60 % des dépenses des passagers du Transmanche sont réalisées en dehors des villesports. Le bénéfice de ces activités porte ainsi sur un territoire assez vaste. Toutefois, il faut souligner la reprise d’activité significative enregistrée ces dernières années, portée par la vitalité du trafic fret transmanche. Ce dernier est en progression significative à Caen-Ouistreham : en 2006 le tonnage a progressé de 9,4 % par rapport à 2005 (3,9 millions de tonnes). Concernant le trafic passagers, s’il a progressé en 2006 de 10,5 % par rapport à 2005, il a tendance à s’éroder en 2007, notamment du fait de la forte concurrence des lignes aériennes « low cost ». A Cherbourg, la situation est plus contrastée : malgré des tentatives réelles de diversification, le fret est en baisse de 8,3 % en 2006 par rapport à 2005 et de 3,8 % pour le trafic passagers. Compte tenu de sa situation exceptionnelle, à proximité d'une zone maritime très fréquentée et de son accessibilité, le port de Cherbourg est sur les rangs dans le cadre de la mise en place des autoroutes de la mer comme alternative au trafic routier. L’intermodalité des modes de transport est une piste de développement intéressante mais qui suppose des infrastructures appropriées. Le port de Cherbourg envisage, avec d'autres ports européens et des opérateurs de transport maritime, de développer un « hub » permettant des échanges entre navires (short sea shipping). Rendre le trafic plus productif et développer de nouvelles activités supposera des investissements importants. Cela passe par une remise en état de certaines installations portuaires dégradées du fait de l’absence d’investissements depuis plusieurs années. Un audit réalisé sur les deux ports lors du transfert de l’Etat a d’ores et déjà permis de chiffrer les besoins. La création du Syndicat Mixte Portuaire réunissant la Région et les deux conseils généraux concernés pour gérer la compétence sur les deux ports régionaux transférés au 1er janvier 2007 va permettre de définir les investissements prioritaires à financer dans les prochaines années et de mieux coordonner le développement de ces deux entités dans une logique de complémentarité plus que de concurrence. Le port de Honfleur appartenant quant à lui au port autonome de Rouen, se situe dans la mouvance de Port 2000 (Le Havre) et devrait bénéficier du développement d’une plate-forme logistique multimodale d’importance. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 51 3.2.2 La nécessité de développer l'activité portuaire en Basse-Normandie Le développement de l’activité des ports est conditionné par : leur remise à niveau pour conforter les trafics existants en particulier le Transmanche, la construction de nouvelles infrastructures dans une perspective de développement durable et de meilleure productivité et enfin par le soutien à des grands projets de diversification comme les autoroutes de la Mer, le cabotage. La structuration à l’échelle normande de l’Hinterland de Port 2000 grâce au développement de la filière logistique autour de la création d’une plate-forme logistique. La logistique est en effet une activité complémentaire et indispensable au transport et à la distribution. Disposant d’atouts non négligeables, notamment en termes géographiques, la Basse Normandie doit développer des implantations pertinentes dans cette filière dont le plan d’action a été validé en octobre 2006. Cette filière devrait prendre une dimension inter-régionale prenant en compte les deux rives de la Seine en rejoignant, dès que possible, le pôle de compétitivité « Logistique SeineNormandie » qui a été labellisé. Le renforcement de la sécurité maritime avec la création d’un pôle dédié à Cherbourg en coopération avec régions limitrophes Le couloir maritime de la Manche, reliant l’Océan Atlantique à la Mer du Nord et la Mer Baltique, est le plus emprunté au monde. 18 % du commerce mondial y passe, soit environ 45 000 navires chaque année. Les navires peuvent transporter de nombreuses matières dangereuses : pétrole (70 % des importations de l’Union européenne), produits chimiques et produits nucléaires. Cette situation accentue les risques de pollutions environnementales en mer et sur le littoral. Elle pose également des problèmes de sécurité pour les activités de pêche ainsi que pour les voyageurs et les marchandises du trafic transmanche qui coupent ces voies de grande navigation. De plus, ces difficultés de navigation dans cette zone de fort trafic, aux conditions de courants de marée violents et aux états de mer parfois délicats, sont augmentées par la présence de deux goulots d’étranglement : les Casquets à l’Ouest et le détroit du Pas de Calais à l’Est. Les Britanniques partagent ce souci pour la sécurité maritime. La sécurité maritime pourrait être un axe de la politique de coopération territoriale européenne au travers d’un projet de pôle de sécurité maritime à Cherbourg. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 52 3.3 Les autres modes de transport 3.3.1 Le réseau TER Bas-Normand En 2004, l’activité des Trains Express Régionaux (TER) a atteint les 132 738 voyageurs kilomètres. Le Réseau des TER de Basse-Normandie se compose de 6 axes : Lisieux-Caen- Cherbourg ; Caen-Alençon / Le Mans ; Lisieux-Trouville / Deauville- Dives / Cabourg ; Caen- Saint-Lô-Rennes ; Caen-Rouen et ParisArgentan-Granville. Afin d'améliorer la qualité de service offert aux voyageurs, le Conseil Régional a initié un ambitieux programme de rénovation des gares TER bas-normandes. L'objectif est, d'ici 5 ans environ, de rénover les 46 gares TER. Des lignes ont été modernisées (Paris-Caen–Cherbourg et Paris–Granville). Mais des travaux importants restent encore à réaliser. 3.3.2 Les routes 970 millions d'euros de fonds publics sont investis sur le réseau routier national : un effort sans précédent pour le désenclavement de la Basse-Normandie. Les grandes opérations routières inscrites au Contrat de plan Etat-Région 2000-2006 et l'autoroute concédée (à péage) A28 contribuent de manière sensible au développement de toute une Région. La Basse-Normandie sera ainsi mieux reliée aux régions voisines et aux grands axes européens et les relations internes y seront plus faciles. En matière de création de nouveaux axes ou aménagements sur le réseau existant, les opérations se classent en quatre familles. Les grands axes autoroutiers, qui constituent l'ossature, « l'armature primaire de transit ». A terme, le réseau sera constitué par : l'A84 Caen-Rennes, la RN 13 aux normes autoroutières Caen-Cherbourg, l'A88 Caen-Falaise-Sées et les autoroutes concédées : A13 Caen-Rouen-Paris, et l'A28 Tours-Le Mans-Alençon-Rouen. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 53 3.4 L’ouverture internationale de la Basse-Normandie 3.4.1 Le lien culturel avec les pays nordiques Liens historiques L’histoire de la Basse-Normandie est marquée par la présence scandinave durant le Moyen-âge. Depuis quelques années, la métropole bas-normande développe des politiques d’échanges culturels avec l’ensemble des pays de l’Europe du Nord dans le cadre notamment du festival Les Boréales. Liens universitaires Dépassant le cadre des pays nordiques, la Basse-Normandie a développé une ouverture internationale, notamment au niveau universitaire. En plus de l’Office Franco-Norvégien d'Echanges et de Coopération, nous pouvons noter un important département de langues étrangères appliquées, des laboratoires de recherche sur le thème par exemple de la littérature et la civilisation des pays de langue anglaise. 3.4.2 Le lien culturel avec la Grande Bretagne L’histoire ancienne et récente et la situation géographique de la région ont créé des liens très étroits avec la Grande Bretagne. Le passé commun a laissé sa marque dans la région, depuis l’épopée de Guillaume le Conquérant jusqu’au débarquement de 1944 et la libération du territoire. De plus, la proximité géographique a généré des activités économiques transmanche qui débordent très largement la zone littorale. Toutefois, la coopération économique, culturelle ou scientifique n’apparaît pas encore suffisante et il conviendra dans le cadre de la coopération territoriale européenne de la renforcer en favorisant les rapprochements dans ces différents domaines comme facteur notamment de développement économique. 3.4.3 Le développement économique Au niveau de sa position géographique, grâce à son importante façade maritime, notamment tournée vers les îles britanniques, la Basse-Normandie dispose d'un atout majeur pour s'ouvrir aux trafics sur les plans européen et international. Pour l’instant, la Basse-Normandie est plus tournée vers les autres régions françaises que vers l’international, mis à part le trafic transmanche de voyageurs et de fret. Il devrait être possible d’accroître les échanges notamment avec les Britanniques et l’Europe du Nord. Et ce d ‘autant que la Basse-Normandie est située face au sud de l’Angleterre, qui réunit les régions les plus riches de l’ile, et devrait saisir cette opportunité d’échanges et de développement Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 54 4. Développement durable et cohésion territoriale 4.1 Une région à fort potentiel environnemental 4.1.1 Une région riche en matière de biodiversité Région de contact géologique entre le Bassin Parisien et le Massif Armoricain, la Basse-Normandie offre une grande diversité de biotopes révélée par les divers inventaires. Le milieu naturel présente en général une haute productivité végétale et de grandes capacités de reconquête, en particulier en ce qui concerne les vasières et marais intérieurs. L'évolution de l'agriculture a entraîné une réduction importante des surfaces en herbe et du bocage, avec toutefois une modification du paysage moindre en comparaison à d'autres régions françaises. L'inventaire ZNIEFF évalue à près de 18 % du territoire les espaces de bonne biodiversité. La Basse-Normandie dispose d'un ensemble de protections réglementaires qui peut permettre d'envisager la pérennité d'une partie d'un patrimoine naturel remarquable. La protection réglementaire est essentiellement mise en œuvre par l’Etat au travers des réserves naturelles (8) et des arrêtés de biotope (28), voire de sites classés (159). Pour sa part le Conseil régional a décidé de créer un réseau d’une dizaine de réserves naturelles régionales (RNR). D’autres outils sont aussi mobilisés par différents acteurs pour assurer la préservation des milieux. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 55 La gestion de ces espaces est une priorité qui conduit ceux qui en ont la charge à élaborer des plans d’action pluriannuels. Les Parcs Naturels Régionaux ont inclus dans leurs chartes des orientations analogues. Le Réseau Natura 2000 : Le Réseau Natura 2000 occupe une place prépondérante puisqu’il concerne près de 150 000 ha dont un tiers relève du Domaine public maritime. Il est constitué de 55 sites (10 ZPS et 45 sites d’intérêt communautaires. La région est, part ailleurs, concernées marginalement par 4 (3 SIC et 1 ZPS) autres sites. L’élaboration partenariale des orientations de gestion est en cours ou achevée sur 29 des ces sites. Les sites identifiés dans le réseau Natura 2000 font l’objet d’une politique de préservation et de valorisation propre et les actions mises en œuvre peuvent bénéficier d’un financement au titre du FEADER. En revanche, les sites intéressants ou à fort potentiel hors Natura 2000 pour lesquels des porteurs de projets peuvent émerger ne disposent pas de financement spécifique. Il est important d’assurer la conservation ou la valorisation d’un maximum de sites identifiés au niveau régional et pas seulement ceux identifiés Natura 2000. 4.1.2 Les problèmes de pollution en Basse-Normandie Des caractéristiques territoriales porteuses de contrastes La Basse-Normandie est une région de contrastes en termes de conditions climatiques. La pluviométrie et les températures sont les facteurs dominants de ces contrastes. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 56 Des écarts de températures importants sont fréquents entre le Nord Cotentin et le sud de la région. L’influence maritime est à l’origine de ces contrastes régionaux. Le positionnement de la région au carrefour des échanges entre le Bassin parisien et l’espace Atlantique a amené un désenclavement récent et encore en cours de la région par le développement des infrastructures routières. Cependant, la nouvelle structuration du réseau autoroutier bas-normand amènera une augmentation du transit des marchandises dans l’avenir. Les polluants réglementés révèlent que : le problème généralisé de la pollution par les poussières (PM10 et PM2,5) en situation de fond, avec un manque de données en situation de proximité du trafic. Il est très fortement probable que les valeurs limites européennes soient dépassées en situation de proximité ; pour les oxydes d’azote, les seuils d’évaluation sont dépassés en milieu urbain et en situation de proximité du trafic. Le milieu rural reste inférieur au seuil d’évaluation minimal. Il n’existe pas de données pour les situations de proximité des grandes infrastructures routières en milieu rural ; les concentrations de benzène en situation de proximité automobile sont supérieures au seuil d’évaluation minimal. Aucune donnée n’existe sur d’autres points que la station de Caen Vaucelles ; pour l’ozone, les seuils d’évaluation minimaux sont dépassés sur l’ensemble de la région. La validation des données ozone sur l’agglomération cherbourgeoise est difficile en l’absence d’un second point de mesure ; pour le CO, le plomb, le dioxyde de soufre, et le benzène (en situation de fond), les concentrations restent inférieures au seuil d’évaluation minimal. Pour les polluants non réglementés : Pour les produits phytosanitaires, une première estimation de la dose journalière inhalée par la population à proximité des zones d’épandages (10 km) montre qu’elle peut être supérieure à 0,14 µg de composés actifs. Cette valeur est à comparer à la dose admissible par ingestion de l’eau de consommation définie dans la réglementation, soit 0,1 µg/litre ; Pour les pollens, plusieurs semaines présentent un risque allergo-pollinique maximal. Les documents réglementaires ou volontaires de planification locale ayant des recommandations sur la qualité de l’air sont nombreux et diversifiés. Les enjeux de mise en œuvre d’un inventaire spatialisé des émissions de polluants, de même que la réalisation d’un inventaire fin des émissions croisé aux données de population permettraient de mieux estimer les impacts sur la population vivant en situation de proximité automobile. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 57 Les deux principaux plans sont : le Plan Régional de la Qualité de l’Air (PRQA), et le Plan Régional Santé Environnement (PRSE). La région ne dispose pas de PPA (Plan de Protection de l’Atmosphère) car il n’y a pas d’agglomération supérieure à 250 000 habitants ou de zones industrielles. Le PRQA de Basse-Normandie a été adopté le 6 juin 2001 et entrera normalement en révision en 2006. Ses principales orientations concernant la surveillance de la qualité de l'air et l’information sont relatives : au lancement et au suivi des inventaires locaux d’émissions, il n’est pas réalisé à l’heure actuelle ; à la prise en compte de l’aspect épidémiologique pour l’avenir des installations existantes ; à la modélisation et la détermination des interactions météo et pics de pollution ; à l’amélioration de l’information de la qualité de l’air ; au renforcement des relations entre réseaux de surveillance ; à l’extension de la surveillance des pollens ; à la relance de l’étude exposition (2004-INVS) ; à assurer une veille des polluants d’intérêts locaux (ammoniac, phytosanitaires) et assurer une veille sur les pollutions intérieures aux locaux. Le PRSE de Basse-Normandie a été adopté par arrêté préfectoral du 22 mars 2006. Trois recommandations concernent la surveillance de la qualité de l’air : la mise en œuvre de campagnes de mesure pour évaluer les effets des actions des collectivités, l’évaluation de l’exposition des populations aux pesticides et concernant la prévention de l’asthme et des allergies. La mise en œuvre de la surveillance allergopollinique, de la diffusion de l’information sera assurée par AIR COM. Seule l’agglomération de Caen la mer est dans l’obligation de réaliser un Plan de Déplacements Urbains. Il a été signé le 7 juin 2001 et est actuellement en cours de révision (inclusion de nouvelles communes adhérentes et mise en conformité avec la loi SRU). Les exigences du PDU en terme de surveillance concernent une meilleure connaissance des pollutions atmosphériques engendrées par la circulation automobile. Le respect des orientations de ces plans est un enjeu majeur pour la qualité de l’air régionale. L’amélioration du système d’information cartographique de la qualité de l’air pour informer les zones rurales sur les risques liés à l’ozone et aux particules ultra-fines en est également un. Situation des déchets ménagers et assimilés (déchets municipaux et déchets industriels banals) La Basse-Normandie se caractérise par 110 structures de coopération intercommunale dans le domaine de la gestion des déchets ménagers et assimilés. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 58 Des progrès importants ont été réalisés sur la dernière décennie, à travers le développement de la collecte sélective pour la valorisation de certains matériaux, la fermeture d’installations non conformes et le développement d’actions de prévention des déchets sur une période plus récente dans le but de diminuer leur production et d’optimiser le fonctionnement des filières pour la maîtrise des coûts. Les évolutions se sont notamment concrétisées par la mise en place des plans départementaux de gestion des déchets ménagers et assimilés. D’un point de vue strictement quantitatif, les déchets municipaux n'interviennent que modestement dans le bilan régional (1,5 millions de tonnes, 6,6 % du total), mais ce sont ceux qui posent problème, en particulier dans la mesure où ils sont surtout traités en zone urbaine, alors que leur traitement en milieu rural doit également être effectué. Les problèmes rencontrés diffèrent par ailleurs selon les espaces, d’autant que les espaces littoraux du Calvados et de la Manche sont touchés périodiquement par des flux touristiques saisonniers importants entraînant la pollution des plages. Les Déchets Industriels Banals (DIB) Les DIB ne représentent, avec les encombrants de l'artisanat, du commerce, des ménages et la fraction non organique des ordures ménagères, que 10 % du poids total des déchets. Les déchets agricoles sont les plus importants en tonnage, mais ils peuvent être employés comme matières organiques fertilisantes. En matière d'élimination des déchets ménagers, la situation en 2003 est la suivante : centres de stockage 66 %; valorisation énergétique (incinération) 8 %; valorisation agronomique (compostage) 11 %; valorisation matière (recyclage) 15 %. S'agissant des déchets industriels banals solides et secs, le gisement de l'ordre de 250 000 tonnes par an est en partie recyclé dans l'industrie papetière et dans celle du panneau de particule (plan bois-énergie) mais une fraction résiduelle importante encombre les usines d'incinération et les centres de stockage, ou est détruite par brûlage à l'air libre. Les déchets humides et effluents de l'industrie agro-alimentaire bas-normande Ils constituent un gisement de l'ordre de 6 500 000 tonnes par an provenant essentiellement de laiteries, abattoirs et cidreries/distilleries, réparti en 3 catégories dont les situations de traitements sont différentes : déchets solides et humides ne pouvant être épandus occasionnant nuisances olfactives et risques phytosanitaires, effluents chargés aboutissant à des boues résiduaires, eaux faiblement chargées subissant en général une épuration sommaire et directement épandues par aéroaspersion. Durant la dernière décennie, un ensemble d’actions a été mené avec notamment la mise en place d’unités de tri-valorisation. La mise en décharge reste majoritaire, même si une baisse sensible du nombre de décharges brutes a été observée du fait de la mise en œuvre d’une réglementation contraignante, la fermeture d’installations Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 59 obsolètes et de centres d’enfouissement a également été réalisée, ce qui a induit un export des déchets de certaines collectivités vers des départements limitrophes. Parallèlement, une dizaine de centres de tri ont été ouverts à partir de 1994, de même que s’est développé le compostage des déchets végétaux. Plans Départementaux d’Elimination des Déchets Ménagers et Assimilés (PDEDMA) Les actions se sont également exprimées dans la mise en œuvre des Plans Départementaux d’Elimination des Déchets Ménagers et Assimilés (PDEDMA), dans les trois départements, les déchets industriels banals ont été pris en compte. Ils ont été adoptés en 1996- 1997, puis révisés une première fois en 2001-2002. Une dernière révision est en cours dans les départements de l’Orne et de la Manche depuis 2005. Dans le département du Calvados, le PDEDMA révisé en 2002 présente des objectifs de collecte ambitieux, l’objectif de création d’une capacité de collecte nouvelle d’élimination des déchets y a également été marqué, notamment à travers la création d’un centre de stockage à Cauvicourt en 2006. Le plan du département de la Manche, révisé en 2001 a quant à lui été annulé par le tribunal administratif en 2003. La situation départementale est globalement une situation de pénurie, des travaux de relance de ce plan ont été lancés à compter de 2004 et devraient conduire, sous l’égide du Conseil Général de la Manche, à la production d’un nouveau plan. Dans le département de l’Orne, les problèmes de déficit en unités de traitement conduisent le transfert d’un quart des ordures résiduelles vers les départements voisins de la Sarthe et de la Mayenne. Les éléments de révision du nouveau plan ont été connus à l’automne 2006. Les grands objectifs fixés dans la gestion des déchets ménagers et assimilés d’ici 2010. Les PDEDMA fixent les objectifs pour les années à venir en matière de gestion des déchets. Ces orientations concernent : les actions de prévention des déchets dans le cadre de la diminution de leur production et de leur toxicité. L’objectif est également d’en diminuer le coût notamment en optimisant le fonctionnement des installations et en suivant le développement des politiques en la matière. La création d’un observatoire régional de la gestion des déchets est en cours, il devrait s’appuyer sur les enquêtes réalisées depuis 2004 par l’association régionale Biomasse Normandie, avec le soutien de l’ADEME, des Conseils Généraux de l’Orne et du Calvados et du Conseil Régional ; l’accroissement de l’efficacité des collectes sélectives des déchets secs recyclables pour permettre leur meilleure valorisation, la meilleure prise en Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 60 compte de la gestion des matières organiques pour tirer davantage profit de cette ressource locale ; l’achèvement de la mise en place du réseau d’équipements de tri et de valorisation, la création de nouvelles unités de traitement (biologique) et de stockage notamment dans les zones géographiques déficitaires afin de les rendre autonomes dans la gestion des déchets ultimes et éviter des transferts coûteux et polluants. 4.1.3 Situation des ressources naturelles Les eaux intérieures Les nappes d'eau souterraines sont très inégalement réparties entre la partie sédimentaire du bassin parisien et le massif ancien du territoire régional. Il existe peu de nappes productives et bien protégées. Les prélèvements dans la nappe du bajobathonien de l’aire urbaine caennaise sont supérieurs à la recharge d’une année un peu sèche (fréquence 1 année sur 5). La situation reste tendue également sur certains secteurs, comme la région de Flers et le secteur côtier proche de Granville. Sur l'ensemble de la région on constate une contamination progressive des ressources par les nitrates et par les pesticides, certains secteurs étant plus sensibles à cause de la nature des terrains aquifères. Les zones les plus touchées sont celles liées à l'agriculture intensive : campagnes de Caen, Falaise et Argentan (teneurs en nitrates pour les eaux souterraines brutes dépassant assez souvent 50 mg/l et même parfois 100 mg/l, niveau excluant toute utilisation de l'eau à des fins de potabilisation). Les rivières représentent un réseau très dense de 16 400 km et un patrimoine piscicole de grande qualité. Malgré les améliorations enregistrées vis-à-vis de la pollution organique en provenance des industries et des collectivités, la qualité des eaux reste médiocre du fait principalement de fortes dégradations par temps de pluie, de l'enrichissement en éléments nutritifs (azote et phosphore). Cette situation apporte des préjudices pour tous les usages et vocations (AEP, vie piscicole, loisirs et conchyliculture). Les impacts de l’activité agricole sur la ressource en eau signalent d’une part la nécessité de lutter contre l'érosion des sols agricoles afin de la préserver, en traitant les problèmes de turbidité générés par cette érosion et les ruissellements qui l'accompagnent, et d’autre part le besoin de protéger les eaux contre la pollution par les nitrates. Une zone vulnérable en matière de pollution par les nitrates a été déterminée en Basse- Normandie, à partir des arrêtés des Préfets coordonnateurs de bassins pris en application de la directive européenne du 12 décembre 1991 (arrêtés du 14/09/94 en Loire-Bretagne et du 10/03/00 en Seine-Normandie). Il convient également de poursuivre l’action engagée avec la signature de protocoles relatifs aux périmètres de protection des points d’eau dans les trois départements. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 61 Enfin, l’assainissement des collectivités urbaines requiert la poursuite d’un effort déjà ancien, dont l’objectif est la lutte contre l’enrichissement excessif en nitrates et en phosphates. Il s’agit en particulier de la mise en cohérence du zonage avec les objectifs de protection des eaux littorales de la Baie de Seine. Les décrets des Préfets coordonnateurs de bassins mettant à jour la zone sensible à la pollution sont respectivement du 23/12/2005 pour le bassin Seine- Normandie et du 09/01/2006 pour Loire-Bretagne. Les eaux marines et littorales La partie de la Manche bordant les côtes de Basse-Normandie appartient à deux domaines qui présentent des types de problèmes différents. Dans la partie Est de la région, la baie de Seine, relativement fermée, est l'exutoire de nombreuses pollutions industrielles et domestiques originaires de zones industrielles essentiellement situées en Haute-Normandie (Rouen-Le Havre). De même, les apports de l'Orne, en provenance de la zone urbaine et industrialoportuaire de Caen, et le littoral très urbanisé du Calvados, concourent également à la dégradation de la qualité du milieu. Le milieu estuarien a vu son pouvoir autoépurateur amoindri. Dans la partie Ouest de la région, les rejets industriels et urbains ont un impact moindre sur une mer plus ouverte et mieux brassée. Cependant, les grands havres, caractéristiques de la morphologie littorale des côtes sableuses de l'Ouest-Cotentin, réceptacles privilégiés des pollutions des bassins côtiers, impliquent une surveillance sanitaire. Certains espaces et activités sont plus particulièrement sensibles : les zones de baignade, les zones conchylicoles, la pêche à pied sont fortement concernées par les rejets d’eaux résiduaires, insuffisamment ou non traités, et certains flux bactériens. La fragilité du littoral s’exprime vis à vis de l’érosion marine (constitution lithologique et morphologique des côtes, forte amplitude des marées, importance des courants littoraux et exposition aux vents). Les orientations ont été définies à travers la directive cadre du 23 octobre 2000 qui fixe à l'horizon 2015 les objectifs de bon état écologique des estuaires et des eaux côtières (jusqu'à 1 mille de la côte) et de bon état chimique des eaux territoriales (jusqu'à 12 milles des côtes). Un suivi particulier a été mis en place sur l'ensemble du littoral normand afin de mieux cerner le risque d’eutrophisation des eaux. Des programmes d'étude associant organismes de recherche et universitaires sont également en cours en baie du MontSaint-Michel, en baie des Veys ainsi qu'en baie de Seine. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 62 La directive Cadre sur l’eau et la planification Les principaux enjeux de la région en matière de la gestion des eaux ont été définis par la directive cadre européenne sur l’eau (DCE) du 23 octobre 2000. Elle définit un mode de gestion efficace de l’eau caractérisé par des objectifs de résultat, des principes d’action, un dispositif de surveillance et un calendrier. C’est le "bon état" que la grande majorité des masses d’eau doivent atteindre d’ici 2015. Ce bon état se décline pour les eaux superficielles en bon état écologique (diversité et développement des écosystèmes aquatiques) et bon état chimique (concentrations des différents polluants inférieures aux normes environnementales). Une autre directive apportera plus de précisions sur les objectifs quantitatifs et qualitatifs à atteindre dans les eaux souterraines. La nouvelle loi sur l’eau de décembre 2006 met en place les dispositifs réglementaires et les moyens pour l’atteinte de cet objectif ambitieux. Les politiques locales sont développées à travers un Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE), établi en application de la loi sur l’eau du 31 janvier 1992, les SAGE en constituent une déclinaison à l’échelle d’un bassin versant, un certain nombre de bassins ont leur SAGE en cours d’élaboration. Les SDAGE sont actuellement en révision et orientent fortement leurs objectifs sur l’atteinte et le maintien du bon état. L’ensemble des orientations pour les eaux intérieures passe par une gestion quantitative de l'eau permettant la maîtrise de son accès et la reconquête de la qualité des eaux souterraines. La préservation de la qualité des eaux doit prendre en compte la préservation des zones humides, dont certaines sont le lieu de phénomènes de dénitrification. A travers la protection des eaux marines et littorales, c’est la pérennisation de la ressource pêche et culture marine qui est en question face à des pollutions apportées par les bassins versants cultivés ou urbanisés ou les impacts redoutés des aménagements portuaires sur le milieu estuarien. Les outils réglementaires, de planification et financiers sont d’ores et déjà en place pour la mise en œuvre de cette politique ambitieuse de préservation ou de reconquête de la qualité des eaux. Une intervention complémentaire par le FEDER n’est pas nécessaire. Energie La production énergétique bas-normande s’appuie particulièrement sur deux points : la filière bois-énergie, qui répond à 13 % des besoins régionaux, et le nucléaire. On soulignera le dynamisme de cette filière bois-énergie et le souci de lier celle-ci tant à l'industrie qu'à la valorisation du bocage. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 63 Les autres sources énergétiques tirées de la méthanisation, du bio-carburant, de l'éolien, du solaire photovoltaïque ou thermique, sont en train de se développer. En revanche, le potentiel hydroélectrique est d'ores et déjà largement mobilisé. Enfin, des perspectives nouvelles ne peuvent être ignorées telles les hydroliennes. La biomasse La biomasse utilisée à des fins essentiellement constituée par le bois. énergétiques en Basse-Normandie est Si la forêt est peu présente ( 10,8 % du territoire), en revanche, la forêt linéaire qui est constituée par les bois de taillis et de bocage représente 53 000 km soit 240 km2 de forêt. La nécessité de maintenir en état le bocage explique la forte utilisation traditionnelle du bois comme les bûches dans les systèmes traditionnels de chauffage individuels chez les agriculteurs et en milieu rural. La modernisation de l'utilisation du bois énergie a démarré avec les programmes FEDER précédents qui ont conduit à : une structuration de l'offre de bois énergie, au passage de l'utilisation artisanale du bois (bûches en poêles et chaudières) à des installations industrielles chauffant des centaines de logements et des bâtiments tertiaires au moyen de réseaux de chaleur, une mobilisation des acteurs : maîtres d'ouvrages, forestiers, industriels du bois et des déchets, agriculteurs, la mise en place d'un suivi de l'ensemble de la filière bois. A titre d'exemple, les installations mises en place durant la précédente période des programmes Feder a conduit à la l'installation de 10 chaufferies de grande puissance et 21 chaufferies de taille moyenne représentant une puissance installée de 38 MW, une consommation de 50 000 t de bois par an et l'épargne de plus de 30 000 teq CO2 par an. L'éolien Le potentiel éolien, jusqu'à maintenant peu exploité dans la région est en fort développement grâce à la mise en place nationale d'une tarification attractive qui ne nécessite pas d'autres soutiens pour mettre en place les investissements. Le potentiel régional éolien est important et permettrait d'accueillir de 5 à 10 % de la puissance totale installable en France à l'horizon 2015 soit environ 700 MW. Comme l'ont montré deux études successives réalisées par l'ADEME, le Conseil Régional, le Département du Calvados avec l'aide de l'Europe, le potentiel éolien offshore régional, de l'ordre de 2 000 à 3 000 MW, permettrait l'implantation de 300 à 400 MW complémentaires. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 64 Le potentiel éolien terrestre est conséquent mais l'habitat dispersé est un facteur contraignant, qui sera limitant à terme. L'optimisation de l'implantation de l'éolien nécessite un accompagnement des collectivités pour planifier les installations. L'énergie solaire Les conditions climatiques permettent un certain développement de l'utilisation de l'énergie solaire. Les campagnes de promotion du chauffe-eau solaire individuel ont permis d'atteindre un rythme d'installations de 200 équipements par an chez les particuliers. La diffusion de ces équipements, ainsi que celle des équipements photovoltaïques pour des installations collectives, pour le tertiaire et pour les entreprises reste à faire et nécessite un soutien pour professionnaliser des entreprises installatrices localement encore peu nombreuses. Les bio-carburants En Basse-Normandie, la production de bio-carburants s'opère à partir de l'exploitation d'environ 8 600 ha de colza et de 400 ha de betteraves. Les biocarburants obtenus (diester pour le colza, éthanol pour les betteraves), soit environ l'équivalent de 15 Ktep brut de carburant sont produits dans une unité industrielle située en Haute-Normandie. Dans le cadre de sa politique agricole la Région soutient la valorisation directe de l'huile de colza. Les Autres ressources Le potentiel hydroélectrique régional est très faible et a fait l'objet d'un inventaire spécifique en 2006. Il est d'ores et déjà largement mobilisé et seules de micro installations sont susceptibles d'être mises en place. La méthanisation principalement des effluents agricoles est explorée mais la taille des élevages limite la possibilité de mise en place d'installations. Enfin, à moyen terme, des perspectives nouvelles ne peuvent être ignorées à partir de l'énergie de la mer. Prévenir le changement climatique Un bilan énergétique ainsi qu'un bilan des émissions de gaz à effet de serre a été réalisé en 2006. Il fait apparaître une émission totale de 8,5 Mteq CO2 liée à l'utilisation de l'énergie et des émissions de 9,7 Mteq CO2 pour les autres activités. Ces bilans font apparaître différentes caractéristiques régionales en important décalage par rapport aux bilans nationaux en particulier pour le secteur de l'habitat et du tertiaire et pour l'agriculture pour lesquels les émissions sont très élevées. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 65 Dans l'habitat et le tertiaire, ces fortes émissions de la région sont liées à : la part importante de constructions individuelles par rapport à l'habitat collectif, l'âge élevé des constructions publiques ou privées, la part très importante de l'utilisation du fuel domestique dans le chauffage compte tenu de la dispersion de l'habitat et du faible développement des réseaux énergétiques, La part des émissions non énergétiques, représente 53 % des rejets totaux de gaz à effet de serre et l'agriculture, par l'importance de l'élevage bovin, y occupe la plus grande part (85 % de ces émissions). L'importance de ces éléments a conduit la Région à adopter en septembre 2006 le volet énergie de son Plan Climat pour la période 2007-2013. Ce volet sera mis en œuvre au travers d'un partenariat avec l'ADEME. L'objectif de ce programme est d'engager la Région dans le respect des engagements de Kyoto à court terme, et vers un objectif de division par 2 des émissions à l'horizon 2020. Ce volet du plan climat régional basé sur le diagnostic précédent traduit deux priorités: Favoriser les économies d'énergie, en soutenant par exemple dans le domaine de l'habitat-tertiaire des constructions économes en énergie, mais également en encourageant le développement de modes de transport peu émetteurs en GES. Développer l'utilisation des énergies renouvelables et en particulier les ressources locales qui sont abondantes : le bois énergie et l'éolien, Pour atteindre des objectifs ambitieux de diminution des rejets de gaz à effet de serre les investissements de maîtrise de l'énergie et la substitution énergétique ne peuvent suffire. Un effort important devra porter sur des modifications du comportement de tous les acteurs économiques encore mal informés et organisés (particuliers, collectivités, industriels…) pour accepter un modèle de consommation énergétique complètement réévalué. L'existence du bilan carbone réalisé en 2006 permettra de suivre précisément l'efficacité des dispositifs mis en œuvre pour développer les actions de maîtrises de l'énergie et de développement des énergies renouvelables. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 66 4.1.4 La prévention des risques Les rejets radioactifs La Basse-Normandie constitue la principale région française dans le domaine des déchets radioactifs avec plusieurs équipements : l'établissement de la COGEMA à la Hague (plus importante unité mondiale de retraitement des combustibles usés en provenance de réacteurs nucléaires). Cet établissement retraite environ 1100 tonnes par an de combustibles irradiés issus de réacteurs à eau légère français et étrangers (allemands, japonais, suédois). la centrale électronucléaire de Flamanville, des pôles de construction de sous-marins nucléaires, mais aussi divers laboratoires à production plus faible (GANIL, CHU, …). Le centre ANDRA de la Manche de stockage en surface de déchets radioactifs à vie courte de faible et moyenne activité. Le centre ne reçoit plus de déchets et rentre dans une phase de surveillance. L'usine de la Hague, comme toutes les grandes installations nucléaires, est à l'origine de rejets radioactifs chroniques dans le milieu naturel. L’activité rejetée en mer et dans l’atmosphère représente le plus important flux français, notamment pour les éléments tels le tritium, l’iode,…La dose efficace reçue par les groupes de population les plus exposés est au maximum de 0,059 millisievert par an pour la période récente (limite d’exposition aux sources anthropiques pour le public de 1 millisievert par an). Pour mémoire, l’exposition à la radioactivité naturelle est de 2,4 millisieverts par an. L’amélioration de la communication est un point important dans ce domaine. Le rejet des substances radioactives est régulé par une convention internationale OSPAR, ayant pour objet la réduction des rejets polluants dans l’Atlantique Nord-Est. Enfin, des interrogations portent sur le devenir des installations à long terme. Les Risques technologiques Les sites industriels à hauts risques sont peu nombreux (moins d'une dizaine de sites « SEVESO » seuil haut. Ils seront dotés de PPRt. Des investigations sur les anciens sites miniers de la région ont été entreprises depuis 2002. Elles vont permettre de dresser progressivement des cartes d’aléas pour l’ensemble des communes de la région concernées, et pour les cas qui le justifient, un PPRm (minier) sera élaboré. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 67 De nombreuses activités font l'objet de réglementation, puis d'un contrôle de conformité, dans le domaine des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE), de l'eau, des pollutions... dans le cadre de la police de l'environnement. En fait, le niveau de protection est élevé et résulte d'une action quotidienne des services. L'importance de ce travail est trop mal connue. Cette action doit se poursuivre dans la durée, et être davantage mise en valeur. Par contre, la gestion des crises et de leurs effets à moyen terme sur l'activité économique sont des points sur lesquels la pratique du retour d'expérience doit permettre de réels progrès. Les risques naturels Le risque le plus répandu sur le territoire est le risque d’inondation. C’est celui qui bénéficie également au niveau régional de la meilleure connaissance. Depuis les crues de janvier 1995, un important travail a été engagé afin de mieux identifier les zones inondées ainsi que celles qui pourraient l'être en cas de phénomène exceptionnel. Ces informations numérisées sont regroupées dans un Atlas régional des zones inondables, base de données cartographiques contribuant à l'information préventive ainsi qu'à une meilleure prise en compte du risque dans les documents d'urbanisme. La région est principalement concernée par des inondations de plaine, lentes et puissantes, occasionnées par le débordement de cours d'eau à la suite de pluies importantes et durables qui surviennent habituellement de décembre à mars (900km2, répartis sur un linéaire de 8000 km de cours d'eau, 1200 communes concernées à des degrés divers). Des événements très localisés, qui surviennent de plus en plus fréquemment, sont souvent à l'origine de gros dégâts, tant en zone urbaine qu'en zone rurale où ils sont fréquemment accompagnés de coulées de boues. Ces événements sont imputables à l’érosion des sols et non aux débordement de cours d’eau. Contrairement aux inondations de plaine, ces événements sont difficilement prévisibles mais ils commencent à être mieux connus. De plus, la région n'est pas exempte de risques d'inondations par remontées de nappes d'eau souterraine. On connaît également de façon plus localisée, le risque de mouvement de terrain, et le risque sismique. Ces 3 risques figurent parmi les risques majeurs du fait des conséquences graves qu’ils peuvent avoir sur les vies humaines et sur l’ampleur des dommages économiques. Des mouvements lents, continus, se traduisant par des déformations visibles du sol et pouvant endommager les constructions, les réseaux et les voies de communication sont rencontrés (cavités souterraines naturelles ou artificielles, glissements de terrains sur sols instables). Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 68 D'autres mouvements de terrains, beaucoup plus rapides et discontinus, sont également susceptibles de se produire en Basse-Normandie (risque d'effondrements au droit de cavités souterraines préexistantes : anciennes mines, carrières souterraines, marnières..). L’enjeu sur ces derniers risques est l’identification et la localisation de ces cavités qui restent mal connues notamment pour les marnières. Ce sont des cavités souterraines de petite taille, d’origine agricole, creusées dans les plateaux crayeux des Pays d’Auge, d’Ouche et du Perche. Le vieillissement de ces cavités entraîne leur déstabilisation progressive et l’apparition fréquente, en surface, de répercussions prenant la forme d’affaissements et d’effondrements. Les dommages peuvent être importants en zone habitée et le risque mortel ne peut être écarté. Leur nombre est estimé à 35 000 localisées à l’est de la région. Le taux de connaissance actuel est d’environ 6%. Un inventaire complet sur les communes les plus à risques est à envisager à court terme. Les derniers risques identifiés sont l’érosion littorale le risque tempête et le risque sismique. La politique nationale en matière de risques naturels repose essentiellement sur la connaissance et la prévention avant de mettre en œuvre les opérations de protection. Dans ce domaine, la Région Basse Normandie a fortement développé la communication sur les cartographies des risques, l’information des usagers et les plans de prévention des risques. Il reste cependant à mobiliser les acteurs locaux sur des opérations de prévention et de réduction de l’aléa à l’échelle de territoires cohérents (bassins versants pour les risques inondation). L’information, portée à la connaissance du public et des élus, reçoit progressivement une traduction réglementaire dans les PPR (18 prescrits, 9 approuvés = 113 communes). 4.1.5 Le cadre de vie Diversité des paysages La variété des paysages confère à la Basse-Normandie une qualité du cadre de vie reconnue, même si quelques préoccupations demeurent. L'inventaire régional des paysages publié en 2004 confirme les mouvements séculaires d'évolution des surfaces en herbe et de la densité du bocage et une grande variété du patrimoine paysager. Le bocage est le paysage le plus répandu. La diversité de la topographie, des sols, de l'histoire même des terroirs engendre des singularités qui amènent plus justement à parler des bocages bas-normands. D’après l’Inventaire des paysages ruraux de P.Brunet et P.Girardin, l’originalité des paysages se caractérise par : un linéaire côtier très important, un relief modeste, deux unités géologiques principales ; le massif ancien armoricain et le bassin sédimentaire parisien, Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 69 l’omniprésence de la prairie, la présence constante de l’arbre (bocages). Huit grandes familles paysagères ont été identifiées : paysages d’entre terre et mer (plages sableuses, falaises, îles …) ; paysages de marais, liés avec les estuaires et les baies ; paysages de campagne découverte (grandes plaines de culture dominantes) ; paysages bocagers avec des caractéristiques variées, en fonction du relief, de la densité du maillage.. ; paysages mixtes (situés entre plaines et bocages) ; paysages aux bois (où l’arbre est dominant) ; paysages montueux et escarpés ; paysages périurbains (au contact de toutes les villes même de petite taille) ; paysages urbains (marqués par une architecture de la « Reconstruction » et banalisation des extensions) ; parcs et jardins (plus de 200 compositions paysagées et jardinées présentant un intérêt particulier du point de vue historique, artistique ou botanique). Sur la base de ces caractéristiques majeures, la Basse-Normandie présente des forces et des faiblesses : FORCES Présence de nombreuses petites villes Effets d’une politique d’aménagement des centres de petites villes et bourgs (sièges des exploitations agricoles) Politiques départementales de replantation de haies FAIBLESSES Explosion de la péri-urbanisation Banalisation de l’architecture et déficience de l’intégration paysagère (lotissements, zones d’activité, entrées de villes). Entretien des haies : problème non réglé Un certain nombre d’espaces bien structurés oeuvrent pour la préservation de la qualité du cadre de vie. Les parcs naturels régionaux au nombre de trois sont structurés depuis une longue période : le Parc naturel régional Normandie-Maine (1975, charte renouvelée en 1996) porte sur 150 communes, 4 départements et 2 régions ; le Parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin (1991, charte renouvelée en 1998) regroupe 143 communes sur 2 départements ; et le Parc naturel régional du Perche (1998), concernant 118 communes sur 2 départements. Huit zones de Publicité Réglementée existent en Basse-Normandie (Caen, Ifs, Coutances, Hérouville-Saint-Clair, Epron, Ouistreham, Bayeux, Verson) ; une zone est actuellement en cours de définition à Mondeville. Une charte d'environnement urbain a été réalisée par la communauté urbaine de Cherbourg. Cette dernière vient de lancer une démarche Agenda 21. Deux autres chartes sont en cours de réalisation pour les départements de la Manche et du Calvados. Six aires géographiques d’Appellation d’Origine Contrôlée cidricoles et 5 pour les produits laitiers. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 70 Onze pays d'accueil touristique peuvent être recensés. Face à ces grandes tendances, un certain nombre d’enjeux apparaissent, en particulier dans les problématiques de gestion de la croissance urbaine et de lutte contre le bruit, mais aussi de préservation de l’identité des paysages ruraux. La gestion de la croissance urbaine recouvre aussi bien l'urbanisme, l'architecture que les déplacements et services. L'enjeu est de limiter l'impact de la pression urbaine sur les espaces ruraux et sur le littoral. Aussi, il convient : de faire évoluer les territoires périurbains banalisés et de caractère architectural médiocre, de rechercher une cohérence entre le développement de l'habitat et les services qui doivent l'accompagner, de favoriser une amélioration de l’esthétique urbaine concernant la publicité, les lignes aériennes des divers réseaux et le traitement des entrées de ville, d’assurer le maintien ou l’aménagement d’espaces verts. Les déplacements doivent être facilités par l'instauration de transports en commun en site propre, un partage de l'espace public urbain et une plus grande égalité d'accès aux services publics (éloignement géographique). Les transports contribuent par ailleurs principalement aux nuisances sonores et la lutte contre le bruit est un enjeu important sur le plan sanitaire, en milieu urbain et en milieu rural. Une meilleure articulation ville-campagne doit être recherchée afin de permettre de vivre en milieu rural. L'identité des paysages ruraux est menacée et de ce fait constitue un enjeu pour le cadre de vie, mais aussi pour l'économie régionale dans la mesure où les paysages sont un atout fort pour l'attrait de la région. Les parcs naturels régionaux jouent un rôle majeur à cet égard. Le bocage, en particulier, mérite une attention particulière. Mais au-delà de ce type paysager qui caractérise largement la région, c'est l'ensemble des paysages remarquables qui doit être mieux identifié et préservé. Pour ce faire, il est nécessaire : d’engager une réflexion spécifique face au développement des parcs éoliens et l’installation de grandes lignes à haute tension, à fort impact paysager sur des échelles importantes ; de rechercher une meilleure coordination des mesures agri-environnementales et leur donner des objectifs spécifiquement environnementaux dans les zones les plus sensibles ; d’apporter la plus grande vigilance à l'intégration paysagère des grands équipements et carrières ; de promouvoir la notion de terroir dans les diverses actions de communication. Les outils ou démarches concrètes pouvant prendre en compte ces enjeux sont les chartes de pays, les SCOT (évaluation environnementale), aux côtés des parcs, y compris dans les espaces urbains. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 71 4.1.6 Un patrimoine régional en faveur du développement durable Patrimoine naturel et culturel Avec 266 sites inscrits et classés, dont la qualité pittoresque, artistique ou historique du paysage a été reconnue, la Basse-Normandie offre une palette diversifiée d'espaces attrayants. Le site phare est celui du Mont-Saint- Michel et sa baie, désignés comme appartenant au patrimoine mondial (UNESCO). Le projet de rétablissement du caractère maritime du Mont-Saint Michel devrait avec la réduction des herbus et des parkings plus éloignés du site, permettre de davantage mettre en valeur l’aspect paysager du Mont et des alentours. Le panorama en sera réhaussé. Mais d'autres espaces ont une réputation nationale, voire au-delà : havres et côte rocheuse du Cotentin, plages du débarquement, Suisse Normande, Haras du Pin, etc... La surface ainsi labellisée couvre 3,3 % du territoire régional, dont 2,9 % au niveau du classement. Trois parcs naturels régionaux, quatre ZPPAUP, deux secteurs sauvegardés, trois chartes paysagères, les chartes de pays, de même que les Opérations Grand Site et les plans de gestion des sites classés complètent le dispositif de protection et valorisation du patrimoine régional, pour lequel l'atlas des paysages constitue un outil essentiel. Les caractéristiques diverses résident dans un linéaire côtier important et varié, des espaces typiques majeurs (Pays d’Auge, Suisse Normande, marais…), un bâti ancien recelant un patrimoine exceptionnel par sa qualité et sa richesse. Les sites de "mémoire" sont également très présents. En plus des "Jardins du souvenir" évoqués à propos du cadre de vie, les sites du débarquement de 1944, tels que Omaha Beach ou la falaise de la pointe du Hoc, font partie du patrimoine national. Les mesures de protection Près de 1 500 édifices ou immeubles sont protégés en vertu de la loi de 1913 sur les monuments historiques, soit inscrits, soit classés pour eux- mêmes ou pour leurs abords. La gestion des grands sites, la mise en valeur des sites naturels sont des occasions de promouvoir le patrimoine régional. Pour aller plus loin dans cette voie les chartes de paysage peuvent constituer des outils à encourager. Le manque de créativité architecturale, notamment dans l'habitat, le manque d'aptitude des professionnels à la restauration du bâti ancien doivent être comblés Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 72 par des formations adaptées, en particulier dans les centres de formation. Une évolution peut être engagée par la mise en place d'une charte pour les constructeurs avec le concours des architectes et des Conseils d’Architecture d’Urbanisme et d’Environnement (CAUE). Des moyens financiers et réglementaires doivent être recherchés pour sauvegarder le bâti rural traditionnel menacé, accompagnés de conseils et d'actions de sensibilisation du public. 4.2 L’espace bas-normand L’observation de l’espace bas-normand fait ressortir six grandes réalités du territoire régional : la polarisation caennaise, l’extension périurbaine, le semis de pôles locaux, le contraste rural est-ouest, et l’opposition nord-sud. Le système urbain, de petite dimension, se compose de villes aux profils très différents. 4.2.1 Des individualités urbaines Trois villes dominent une hiérarchie urbaine de petite taille : Caen, Cherbourg Octeville et Alençon. Ces deux dernières sont chacune excentrées au sein du territoire régional, ce qui contribue à affaiblir l’irrigation du territoire à partir de ces villes. Les trois villes ont des profils démographiques, économique, sociologique, des ambiances culturelles bien différentes. Avec une agglomération d’un peu plus de 200 000 habitants, Caen est une ville moyenne à l’échelle européenne mais pèse d’un poids considérable dans sa région. Caen a connu une très vive croissance dans les années 1950 et 1960. Dans les trois dernières décennies, elle a totalement changé de physionomie. Son emploi industriel a considérablement crû, elle est même devenue dans les années 70 une ville à forte population ouvrière. Une communauté d’agglomération « Caen la mer » s’est constituée : regroupant 227 000 habitants, elle rassemble les trois quarts de la population et 90 % des emplois de l’aire urbaine, elle-même très étalée. Au début des années 2000, après bien des restructurations, l’industrie représente une part importante de l’emploi, l’automobile et l’agroalimentaire étant particulièrement présents. En même temps est apparu un tissu d’entreprises à forte composante "hautes technologies" et "recherche-développement", signe d’une mutation profonde. Les activités de services et de commerces n’ont cessé de croître. Dans la décennie 1990, l’emploi total a progressé de 8 %, ce qui positionne Caen devant des capitales régionales de taille équivalente. Les trois quarts de ces emplois sont de nature tertiaire. Caen concentre plus de services supérieurs que d’autres villes françaises de même taille et dispose d’un assez large éventail de services (santé, culturels, financiers, etc.). Les deux autres agglomérations principales, Cherbourg-Octeville et Alençon sont d’une taille nettement moindre et de profils très différents. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 73 Cherbourg-Octeville, avec une agglomération de 90 000 habitants, longtemps ville Arsenal, en faible relation avec l’intérieur de la région, sort petit à petit de son profil exclusivement ville « Arsenal d’État » excessivement spécialisée autour de la construction navale. Les restructurations industrielles pèsent fortement. L’ouverture de ses activités industrielles, les reconversions, sa vocation maritime, le développement d’un pôle d’enseignement supérieur, de services, d’attracteurs touristiques, sa population jeune et qualifiée, sont des atouts pour son avenir. Alençon, avec une agglomération de 44 000 habitants, a connu elle aussi les difficultés des restructurations de l’industrie née dans les années 1960. Les efforts de développement de nouveaux secteurs, celui de la plasturgie comme de la formation supérieure, tirent la ville. Son faible raccordement l’a longtemps pénalisé. L’amélioration des connexions routières et autoroutières la remet dans de meilleures conditions de développement. 4.2.2 Une capitale dominante qui doit être renforcée Caen joue un rôle majeur au sein de l’espace régional. Par son poids démographique, ses fonctions économiques (production, commerce, services), administratives et universitaires, elle est l’agglomération dominante de la BasseNormandie. Avec 370 000 habitants en 1999, son aire urbaine se situe quant à elle au 21ème rang français, couvrant ainsi la majeure partie du département du Calvados. En Basse-Normandie, elle concentre 30% des habitants et des emplois, 56% des emplois métropolitains supérieurs et 80% des étudiants de la région. A ce poids majeur correspond un dynamisme quantitatif qui ne s’est pas démenti lors des dernières années : dynamisme économique avec une croissance continue de l’emploi, mais également démographique, puisque l’aire urbaine de la capitale canalise 84 % de la croissance démographique régionale entre 1990 et 1999 et 60 % de son excédent naturel. La polarisation autour de l’agglomération caennaise se traduit notamment par son étalement dans l’espace sur une aire périurbaine de plus en plus élargie : au total, on peut considérer que l’ensemble des communes du quart nord-est de la région est désormais intégré à cette dynamique de métropolisation. Le rayonnement bénéfique de Caen sur l’ensemble de la Basse-Normandie reste limité : la ville polarise une part importante de la vitalité régionale, sans pour autant générer une dynamique suffisante. De faible notoriété à la veille de la seconde guerre mondiale, l’image de Caen a évolué grâce à la reconstruction et aux décentralisations industrielles qui ont suscité une forte expansion démographique et économique. Comptant aujourd’hui un peu plus de 200 000 habitants, Caen se place au 31ème rang des agglomérations françaises entre Brest et Le Mans, très en retrait par rapport aux autres capitales régionales du Grand Ouest. L’aire urbaine de Caen se situe en revanche au 21ème rang au niveau national en raison de l’extraordinaire étalement urbain autour de la capitale régionale. Caen est considérée pour son dynamisme culturel et son haut niveau scientifique et technologique, mais cette position n’est pas totalement acquise. Son potentiel en fonctions métropolitaines supérieures reste en effet limité et la ville souffre d’une carence en services haut de gamme et d’une offre foncière pas toujours adaptée. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 74 Caen a aujourd’hui tout intérêt à renforcer ses liens avec Rouen et Le Havre, en renforçant les coopérations avec ses deux voisines haut-normandes au sein de la Métropole Normande labellisée par la DATAR en 2004. Situé au cœur de la Normandie, ce « triangle d’or » d’un million d’habitants pourra constituer une véritable force d’entraînement pour les deux régions. 4.2.3 Villes, bourgs et territoires : un maillage à consolider Un semis de pôles, plus qu’un maillage Au-delà des trois agglomérations principales, la région présente un semis urbain de « villes moyennes » relativement régulier, à travers un ensemble de pôles d’emplois et de services : quatre pôles intégrés à l’armature urbaine supérieure : Lisieux, SaintLô, Argentan et Flers, et, à un niveau plus local, neuf autres centres : Vire, Bayeux, Honfleur, Trouville-Deauville, l’Aigle, Avranches, Granville, Coutances et Mortagneau-Perche. Autrefois marchés, puis centres industriels, ces pôles assurent la présence d’une offre d’emplois et de services de niveau intermédiaire sur l’ensemble du territoire et jouent donc un rôle essentiel dans l’animation de leur bassin d’emploi. Des pôles affaiblis, parfois en difficulté La dynamique de ces pôles est variable en raison de leur forte spécialisation économique et de leur positionnement au sein du système productif régional. Les petites villes en milieu rural situées loin de la côte et des grandes agglomérations ont pour la plupart perdu de la population au cours des années 1990, alors que celles des Pays-de-la-Loire et du sud de la Bretagne tendaient au contraire à se développer. Cet affaiblissement tient en grande partie à la rétraction du tissu industriel : les petites villes ont en moyenne perdu 9 % de leurs emplois industriels en dix ans. Si elles continuent à polariser des bassins de vie, elles voient leur palette d’activités se réduire, y compris dans les services où elles sont victimes de phénomènes de courtcircuit, les populations rurales préférant souvent fréquenter directement les grandes villes. C’est également sur ces petits pôles que le déficit de médecins commence à se faire sentir. Ainsi, bien des pôles locaux se trouvent aujourd’hui en difficulté, affichant à la fois des bilans démographiques défavorables, un vieillissement sensible de la population, un recul de l’emploi industriel, et un effritement de l’offre de services. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 75 Il convient également de rappeler que la région compte 11 Zones Urbaines Sensibles réparties dans les principales agglomérations (Caen, Hérouville-Saint-Clair, Cherbourg, Alençon et Flers). Les habitants de ces zones sont plus confrontés que les autres urbains à une forte précarité prenant plusieurs formes : chômage, bas revenus, difficultés scolaires et situations de ruptures familiales. Toutefois, les situations ne sont pas figées, ainsi, le nombre de chômeurs a baissé de 25 % en moyenne dans les ZUS entre 1999 et 2002 (et de près de 35 % à la Grâce de Dieu, soit 8 % de plus que la ville de Caen) du fait des effets conjugués de l’embellie économique sur la période, de l’impact des politiques publiques et de la baisse de la population, notamment active. Ces zones urbaines ne peuvent être envisagées comme un ensemble uniforme ; 3 groupes peuvent être distingués : trois ZUS cumulant les difficultés les plus importantes (Perseigne à Alençon, la Guérinière et la Grâce de Dieu à Caen), quatre ZUS en situation intermédiaire et six quartiers (dont 4 ZUS), pour lesquels les indicateurs socio-économiques traduisent des difficultés importantes, mais relativement moins accentuées que dans les autres groupes. Une convention a été signée entre l’Etat, le Conseil Régional et l’ANRU (Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine) pour financer un important programme de rénovation urbaine sur les quartiers justifiant prioritairement un réaménagement urbain. Les efforts portent essentiellement sur des sites retenus comme priorité nationale (à Caen, Hérouville-Saint-Clair, Cherbourg et Alençon) ou comme priorité régionale (à Argentan, Flers, Colombelles et Lisieux). Cette convention concerne aussi de façon plus marginale la ZUS de Saint-Lô, Ifs et certains quartiers de Lisieux, Cherbourg, Argentan et Flers. Les analyses conduites pour l’élaboration des futurs Contrats Urbains de Cohésion Sociale montrent en outre une dégradation de la situation et l’apparition de risques d’exclusion dans de nouveaux quartiers hors ZUS et hors contrats de ville situés dans de petites villes de la région (Granville, L’Aigle, Honfleur, Vire et Bayeux…). Pour l’ensemble de ces quartiers, la mise en œuvre concertée et concomitante d’actions relatives aux activités économiques, au logement et aux espaces publics y serait nécessaire pour éviter que la situation continue de se dégrader et pour l’améliorer. Dynamiser les villes moyennes pour en faire le coeur du développement et de l’animation des territoires Le maillage urbain de la Basse-Normandie repose sur un ensemble de villes moyennes, dont les deux principales villes sont Caen et Cherbourg. A des degrés divers, les villes moyennes de la région ont plutôt bien résisté à la disparition d’unités industrielles importantes grâce à l’amélioration de leurs conditions d’accessibilité, à la forte capacité d’encadrement de leur territoire urbain et rural, et à l’importance des offres urbaines existantes. Actuellement, cependant, l’affaiblissement de leur tissu industriel et la fragilisation de leur économie limitent leur aptitude à retenir l’emploi et la population dans leurs bassins d’emploi. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 76 Leur capacité de développement est par ailleurs freinée par l’offre limitée d’emplois supérieurs sur leur territoire. L’avenir de la Basse-Normandie repose beaucoup sur le dynamisme de ces villes moyennes qui doivent notamment développer le travail en réseau pour impulser entre elles de véritables synergies. 4.2.4 Des espaces ruraux marqués par le contraste est / ouest L’espace rural reste fortement représenté dans la région puisqu’il regroupe 35 % de la population, contre 30 % en moyenne dans le Grand Ouest et 22 % sur l’ensemble de la France provinciale. Cet espace présente des dynamiques, des types et des niveaux de développement relativement hétérogènes. Si le paysage demeure, il a considérablement changé de contenu. Sur la moitié est de la région, le déversement démographique de l’Ile-de-France alimente un processus de renaissance rurale, sensible y compris dans les campagnes du Perche et du Pays d’Ouche. Inversement, le Bocage de l’Orne et du sud Cotentin affiche des bilans démographiques structurellement négatifs, en raison notamment de sa position périphérique vis-à-vis du rayonnement parisien. D’une manière plus générale, l’espace rural régional est caractérisé par un faisceau de contrastes démarquant les territoires de l’ouest par rapport à la moitié est de la région. Tout d’abord dans les profils des économies locales : l’orientation agricole, bien présente dans l’ensemble de l’espace rural bas-normand, est plus particulièrement affirmée et dominante dans les territoires de l’ouest, où l’agriculture reste un des premiers employeurs. Le tissu rural de la grande bande céréalière Caen - Falaise - Argentan - Sées - Alençon semble largement stabilisé et constitue une coupure laissant à l’Est des profils économiques en mutation vers l’économie résidentielle s’arrêtant sur la vallée de la Dives et à l’Ouest une zone de bocage où l’érosion de la population, déjà amorcée en Suisse Normande, laisse augurer un déclin démographique en limite de l’Orne et dans la Manche. C’est aussi à l’ouest d’une ligne Bayeux - Flers que le tissu industriel rural connaît son maillage le plus dense. Puis dans l’organisation même de l’espace : le semis de petites villes et de bourgs, plus dense sur le Cotentin et le Bocage, offre un niveau de proximité et de desserte en services à la population plus élevé sur l’ouest de la région. Mais il s’agit d’un tissu fragilisé, dont le maintien constitue un des enjeux majeurs pour le devenir de ces espaces. 4.2.5 Du littoral au Bocage : une opposition nord / sud ? L’analyse des profils et des dynamiques du territoire régional fait apparaître, du nord vers le sud, une forme d’opposition entre deux types d’espaces bien distincts : Au nord, on retrouve une majorité d’espaces fortement développés, caractérisés par l’efficacité territoriale, liée en partie à l’accessibilité au réseau de corridors grande vitesse. Il s’agit de l’aire métropolitaine de Caen, dont les liens économiques se développent peu à peu avec les deux autres têtes de la Normandie, Le Havre et Rouen, et qui rayonne jusqu’à la limite est du Calvados ; de l’ensemble Côte Fleurie – Côte de Nacre, Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 77 espace de redéversement résidentiel et touristique et du Nord- Cotentin, en situation plus excentrée, mais disposant d’atouts et de potentiels réels. Au sud, se concentrent de nombreux espaces périphériques, franges ou marges à l’écart de ces cœurs du développement, pour certaines confrontées à de réelles difficultés économiques, et souvent démographiquement fragiles. Ces espaces se concentrent plus particulièrement sur le tiers sud-ouest, correspondant au Bocage du SudCalvados, de l’Ouest de l’Orne et du Sud-Est de la Manche. Il ressort très schématiquement de l’observation de cette césure socio-économique un enjeu majeur de cohésion spatiale pour l’aménagement et le développement : comment mieux raccrocher à la dynamique et à la locomotive régionale du nord, les espaces du sud-ouest et plus généralement le département de l’Orne, département fragile de la région, éloigné de la mer, alors que l’espace maritime laisse entrevoir des perspectives de développement importantes dans les années à venir. La Basse-Normandie est la 5ème région pour la part de sa population vivant en milieu rural, 4ème pour les emplois non agricoles qui s’y exercent et 1ère pour la part de l’agriculture dans l’économie. La ruralité est donc une spécificité forte de la Basse-Normandie. En pleine mutation, le monde rural souffre depuis longtemps de l’érosion progressive des effectifs agricoles, de la mondialisation, des restructurations industrielles, de l’attraction des grandes villes etc. Les zones bocagères sont particulièrement touchées. L’étalement urbain, l’arrivée de nouvelles populations (personnes âgées, britanniques etc.), les résidences secondaires et le tourisme etc. contribuent à redynamiser certaines parties du territoire, mais de réelles incertitudes pèsent toujours sur l’avenir du monde rural. 4.2.6 L’espace « vécu » des populations : l’enjeu de l’accessibilité et de la mobilité La tendance profonde des dernières décennies est la concentration des activités économiques sur un nombre réduit de sites. Mieux dotés et plus fréquentés, ces pôles jouent un rôle majeur sur le territoire. Or, à cette concentration accrue de biens et services s’oppose un étalement continu des populations autour de ces pôles. Dans la perspective d’une meilleure qualité de vie, l’avenir régional tient pour beaucoup en la prise en compte des modes de vie, de leur évolution, des nouveaux rythmes de la vie quotidienne et, au final, des aspirations des populations par rapport à leur façon de vivre l’espace. Cet enjeu pose la question essentielle de la proximité, de l’accessibilité et de la mobilité. Comment les populations peuvent-elles avoir accès à un emploi, à des services, à des loisirs? Cette accessibilité renvoie d’une part à la dynamique du tissu économique et au maintien du tissu de services au public. Le milieu rural connaît une amplification des phénomènes de l'éloignement géographique des services de soins par liée à l'âge moyen des populations, leur isolement et la modicité de leurs ressources des personnes qui y résident. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 78 L’enjeu majeur est par conséquent de donner aux territoires bas-normands les moyens de développer des stratégies d'aménagement et de développement durables, et de les concrétiser par la mise en place de projets structurants, s'appuyant sur les différentes facettes de l'innovation (technologique, organisationnelle ...) Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 79 Matrice Atouts-Faiblesse-Opportunités-Menaces (AFOM) Atouts A. Une spécialisation productive régionale insuffisante B. Un tissu productif constitué d'un riche réseau de pme confrontées à la nécessité de s'adapter aux défis de l'innovation C. Une dynamique régionale concertée pour créer de nouvelles opportunités en faveur de l’innovation D. L’augmentation indispensable de l’effort régional dans le domaine de la recherche et développement E. TIC : une connexion aux réseaux inégale et des usages à développer Economie diversifiée avec des secteurs industriels dominants bien implantés dont certains ont donné lieu à création de pôles de compétitivité Réseau dense de PME/TPE réparties sur l’ensemble du territoire régional Existence de structures de diffusion de l’innovation dans les principaux secteurs économiques clé Faiblesses I. Economie, compétitivité, innovation, TIC Economie à faible valeur ajoutée Economie insuffisamment ouverte à l’internationale Niveau insuffisant des exportations régionales Initiatives structurantes dans le domaine des TIC : mise en place des EPN, réseau Wikman Menaces Existence de secteurs économiques porteurs et de filières clés (Industries agro-alimentaires, automobile, TIC, Nautisme, Plasturgie) Poids économique important du secteur des TIC Structure économique exposée aux reconversions Peu de sièges sociaux de groupes industriels implantés en région Secteur des services aux entreprises à haute valeur ajoutée confronté à la concurrence des régions limitrophes Faiblesse de la création d’entreprises nouvelles et du Qualité de l’accompagnement de la reprise d’entreprises avec renouvellement du secteur productif un taux de survie à trois ans supérieur au taux national Faiblesse du taux d’encadrement des entreprises Vieillissement des dirigeants et nécessité d’augmenter le taux de reprise d’entreprise Mise en place de structures de gouvernance de l’innovation partenariales Création de la MIRIADE Montée en puissance des pôles de compétitivité Politique volontariste de l’ensemble des acteurs en faveur de l’innovation Existence de pôles structurants dans le secteur de la recherche Développement de passerelles entre recherche publique et les secteurs industriels régionaux Opportunités Faiblesse de la dépense intérieure de recherchedéveloppement et en particulier sa part relevant du secteur privé Restructuration de la recherche autour de PRES Développement de structures de valorisation de la recherche Projet d’installation d’une antenne régionale de l’INPI Initiatives privées dans le domaine de l’innovation et de la R&D Niveau de développement dans le domaine des TIC jugé moyennement faible au plan européen Potentialités offertes par le développement des réseaux Taux de couverture en haut débit existants : Wikman, télésanté inférieur au niveau national Faiblesse de la gouvernance dans le domaine des TIC au plan régional Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 80 Développement insuffisant des services et des usages dans le domaine des TIC Atouts A. Caractéristiques de la population B. Structuration de l’emploi et situation du chômage Population jeune Offre de formation diversifiée Développement de l’apprentissage et de l’alternance Bon maillage du territoire en structures d’accompagnement dans le domaine de l’insertion C. Les autres modes de transport A. Une richesse et potentiel environnemental régional à fort potentiel B. Une situation territoriale contrastée confrontée à des difficultés de cohésion Opportunités II. Capital humain et emploi Manque de dynamisme démographique et vieillissement accéléré de la population Départ des jeunes diplômés vers d’autres régions Niveau de formation initiale des actifs trop faible et préjudiciable aux mutations économiques et professionnelles Faiblesse des taux d’encadrement des emplois et sur représentation des salariés non qualifiés Faiblesse de la formation professionnelle continue en particulier pour les salariés les moins qualifiés Problème d’articulation entre formation et qualifications demandées Infrastructures portuaires en cours de modernisation Développement des formations d’enseignement supérieur Augmentation des besoins en personnel hautement Délais nécessaires à la mise en cohérence qualifié des offre de formation et des besoins en Montée en puissance de la GPEC dans les entreprises qualification et augmentation des formations continues Développement des dispositifs de formation individuelle (CIF) et de validation des qualifications. Importance des investissements à réaliser et des délais de réalisation pour bénéficier de transports collectifs rapides et d’interconnexions avec le RTE. Candidature du port de Cherbourg au projet d’autoroute Concurrence accrue entre ports de la zone de la mer dans le trafic passagers transmanche Projet de pôle sécurité maritime Désenclavement routier en Faiblesse de la desserte régionale voie d’achèvement en moyens de transports collectifs rapides Développement durable et cohésion territoriale Potentiel important dans le domaine des énergies Contribution des secteurs du renouvelables : filière bois, éolien, solaire transport, de l’agriculture et de Cadre de vie préservé et de l’habitat aux émissions de GES qualité Connaissance de la bio diversité Richesse du patrimoine Phénomènes de pollution des sols naturel et culturel Développement de la gestion quantitative et qualitative et des eaux par l’agriculture (nitrate, Bonne connaissance et des eaux phytosanitaires) en évolution lente cartographie des risques Risque inondation et glissement de Mise en place depuis plusieurs années d’une politique terrains dans certaines zones du de protection des sites et de promotion du tourisme territoire durable Dynamisme de la capitale régional Maillage territorial équilibré du territoire en villes petites et moyennes Espaces littoraux attractifs Menaces Diminution à moyen terme de la population active régionale III. Accessibilité Positionnement géographique favorable en particulier Relatif enclavement du territoire par pour le transport maritime mais aussi pour le transport rapport aux grands axes de transports ferroviaire dans une logique de contournement de la et notamment le RTE région Ile de France A. Une situation géographique privilégiée nécessitant un raccordement aux réseaux européens B. Ports Faiblesses Risque d’exclusion et phénomènes de précarité dans de nouveaux quartiers urbains hors ZUS et hors contrat de ville Inégal accès aux soins et problèmes de démographie médicale dans certaines zones rurales Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie Projet de coopération métropolitaine interrégionale autour de la métropole normande Augmentation du nombre d’emplois métropolitains supérieurs en agglomération Couverture totale de la région par des territoires de projets (Pays, PNR) Capacité de ces territoires à générer des pôles d’excellence rurale 81 Milieux naturels fragilisés par l’activité agricole et la péri urbanisation Risque sur la qualité des eaux sur certaines portions du territoires Risque de conflits d’usage en particulier sur les zones côtières Taille critique insuffisante des agglomérations et en particulier de l’agglomération chef-lieu Tendance au dépeuplement de certains bassins de vie en zone rurale Enjeux régionaux au regard de l’analyse atouts, faiblesses opportunités et menaces 1. Contexte économique L’économie régionale s’appuie sur des secteurs dominants encore dynamiques tels que l’agroalimentaire ou l’industrie automobile ou les TIC. Fortement touchée durant la dernière décennie par des reconversions, elle a vu émerger des filières nouvelles ou prometteuses telles que la filière nautique ou la plasturgie. Mais ces activités, à l’instar de la majorité des activités économiques régionales, se caractérisent par une faiblesse globale de la valeur ajoutée produite et une faible capacité exportatrice de l’économie régionale. L'objectif principal pour la région Basse-Normandie est donc : de donner au tissu économique les moyens de renforcer sa capacité à générer de la valeur ajoutée à haut niveau d’intensité technologique et à être plus productif. La spécialisation productive régionale sur des secteurs à haute valeur ajoutée demeure insuffisante. Pour répondre à cet enjeu la volonté partagée des acteurs régionaux est de concentrer 80 % des interventions dans les secteurs prioritaires que sont les industries agroalimentaires, l’automobile et les TIC ainsi que la filière nautique et la plasturgie. Les acteurs régionaux ont engagé depuis plusieurs années des démarches en faveur de l’innovation et de l’intelligence économique au travers notamment de la promotion des pôles de compétitivité et du développement des filières stratégiques organisées autour de structures de gouvernance et d’une mise en réseau des entreprises et des acteurs de l’innovation. Toutefois la mise en œuvre de ces démarches a révélé un déficit de la gouvernance régionale de l’innovation. Un renforcement la gouvernance en la dotant notamment de moyens d’analyse et d’évaluation devrait permettre de consolider une stratégie régionale d’innovation partagée par les différents acteurs. Le tissu productif constitué principalement de PME et de TPE est confronté à la nécessité de se renouveler, de s’adapter aux évolutions plus rapides des marchés et de développer des stratégies d’innovation. Le renforcement de la compétitivité des entreprises régionales passe par un renforcement des outils d’accompagnement à la création et au développement des entreprises et à favoriser leur intégration collective dans la stratégie régionale d’innovation pour leur permettre de s’orienter vers des productions à plus forte valeur ajoutée. En effet, le développement des démarches innovantes dans les entreprises notamment les PME et les TPE et l’appropriation par ces dernières d’une culture de l’innovation sont impératifs dans le contexte de concurrence internationale et du nécessaire renforcement de la compétitivité de l’économie régionale. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 82 Le montant de la dépense intérieure de Recherche et développement rapporté au PIB régional n’est pas que de 0,9% tant pour le secteur public que privé, soit un niveau qui classe la région parmi les dernières au plan national. Si la région possède des pôles de recherche structurants dans le secteur public, la valorisation de la recherche dans le secteur des PME reste encore insuffisante. Peu d’entreprises régionales possèdent leurs centres de recherche en région et en outre la faiblesse globale du taux d’encadrement dans les PME les handicapent dans la mise en œuvre de démarches innovantes. Il est donc nécessaire de promouvoir, développer et accompagner efficacement la recherche et l’innovation en Basse-Normandie, au service du développement et du rayonnement régional, dans un contexte européen et international. Le renforcement des passerelles entre le secteur de la recherche et celui des entreprises, une meilleure efficacité des structures régionales de diffusion de l’innovation et un renforcement des capacités propres en matière de R&D apparaissent comme des priorités. 2. Capital humain et emploi Au plan démographique se caractérise par un vieillissement de sa population amplifié par le départ des jeunes diplômés. Cette situation a des conséquences sur le tissu économique régional et en particulier sa capacité a généré de l’innovation. Si les offres de formation initiale sont diversifiées et permettent de répondre aux besoins, une forte proportion de jeunes s’oriente vers des formations courtes et globalement le niveau moyen des qualifications de la population active est trop faible bien que des efforts d’adaptation aient été réalisés au plan de la formation professionnelle. Cette faiblesse constatée de la formation initiale n’est pas compensée par la formation continue dans laquelle les entreprises se sont encore insuffisamment engagées. 3. Accessibilité du territoire La Basse-Normandie bénéficie d’une situation géographique privilégiée proche des grands bassins de consommation et des principales voies maritimes mais elle reste relativement enclavée par rapport aux grands axes de transport et notamment le RTE. Si les investissements réalisés ces dernières années ont permis réduire le désenclavement routier, la région est pénalisée par la faiblesse de la desserte en moyens de transports collectifs rapides. Par ailleurs, la proximité des grands axes maritimes ouvre des perspectives de développement des zones portuaires en particulier dans le cadre des projets d’autoroutes de la mer. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 83 4. Développement durable et cohésion territoriale La Basse-Normandie possède une richesse environnementale qui lui confère une qualité de son cadre de vie. La qualité du cadre de vie régional tient beaucoup à la diversité des milieux naturels régionaux et à la grande diversité des biotopes. Le territoire est toutefois confronté à des phénomènes de pollution des sols et des eaux ainsi qu’au développement de la périurbanisation. Dans la lutte contre le changement climatique, la région s’est fortement engagée au travers notamment d’un soutien aux actions pour promouvoir l’efficacité énergétique et le développement des énergies renouvelables notamment la filière bois pour mieux valoriser les potentialités régionales. Par ailleurs, le maintien de l’attractivité du territoire passe par la prise en compte des spécificités territoriales régionales. La diversité des territoires bas-normands implique une politique cohérente et structurée. L’enjeu majeur est par conséquent de donner aux territoires bas-normands les moyens de développer des stratégies d'aménagement et de développement durables, et de les concrétiser par la mise en place de projets structurants, s'appuyant sur les différentes facettes de l'innovation (technologique, organisationnelle ...) L’espace rural présente un maillage dense et équilibré de bourgs et de petites villes structuré autours de bassins de vie. Les pôles d’excellence rurale qui ont été récemment labellisés illustrent les capacités de développement de ces territoires. Toutefois, les disparités territoriales sont nombreuses et certains territoires ont du mal à conserver leurs populations. Certaines zones urbaines sont également touchées par des phénomènes de précarité multiple : financière, professionnelle et sociale. La revitalisation des quartiers urbains en difficulté, principalement les Zones urbaines sensibles des grandes agglomérations, doit permettre une amélioration des conditions de vie des habitants et le développement des activités économiques sur ces espaces. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 84 Basse-Normandie PO FEDER 2007-2013 Chapitre II. Stratégie Régionale du Programme Opérationnel FEDER Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 85 Durant la période 2000-2006, la région Basse-Normandie a bénéficié de 229 millions de crédits du FEDER pour mettre en œuvre la stratégie régionale du programme objectif 2. Cette stratégie était centrée sur les trois priorités régionales suivantes : l’amélioration de la compétitivité de l’économie régionale pour favoriser la création d’emplois durables le renforcement de la cohésion sociale et l’accroissement des compétences pour mieux valoriser les ressources humaines et réduire les inégalités, le développement équilibré et durable des territoires urbains et ruraux pour renforcer l’attractivité de la région. Lors de la révision à mi-parcours du programme objectif 2, la stratégie a été adaptée pour prendre en compte les conclusions de l’évaluation intermédiaire sur la gestion du programme, réalisée en 2003, certaines difficultés économiques survenues depuis le début du programme principalement la fermeture de l’entreprise Moulinex, et les nouvelles priorités de Lisbonne dégagées par l’Union européenne. A cette occasion, la stratégie a été recentrée autour de trois objectifs considérés comme prioritaires par le partenariat. Ces objectifs ont bénéficié d’un redéploiement des crédits disponibles et de la réserve de performance d’environ 9 millions d’euros attribuée à la région Basse-Normandie. Ces objectifs étaient les suivants : Renforcer les efforts en matière d’innovation et de recherche, notamment privée Conforter l’attractivité de la région Adapter les compétences et soutenir l’emploi Le diagnostic réalisé pour la préparation conjointe du futur contrat de projet Etat-Région et du futur programme opérationnel régional pour le FEDER ont permis d’établir un tableau actualisé des forces et des faiblesses des entreprises et des territoires de la région et de leur structure socioéconomique et de dégager les enjeux majeurs pour la période à venir, présenté dans la première partie de ce programme opérationnel, ces priorités se révélant être en cohérence totale avec les grands défis identifiés pour la Basse-Normandie La concertation menée au plan régional avec les collectivités territoriales et les principaux partenaires économiques et sociaux a ainsi pleinement pris en compte les Orientations Stratégiques Communautaires en matière de politique de cohésion économique et sociale : l’encouragement à l’innovation et à l’esprit d’entreprise pour renforcer la croissance des entreprises en particulier le réseau de PME, l’amélioration de l’attractivité des régions, créer des emplois plus nombreux et plus qualifiés. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 86 En effet, face au défi majeur de l’attractivité régionale et, en particulier à celui de la création d’emplois pour permettre effectivement aux jeunes d’inscrire leur avenir en BasseNormandie, la priorité est le déploiement d’une véritable stratégie en faveur de l’innovation et de la création de valeur ajoutée au sein du tissu économique bas-normand, tissu constitué majoritairement de PME. L’enjeu d’une gouvernance rénovée pour la mobilisation des acteurs, la réactivité et la lisibilité des dispositifs est ainsi central. Cette démarche entend s’appuyer sur un investissement fort en matière de TIC, qui doit faire émerger certains outils de cette dynamisation au service des entreprises et des territoires. Les territoires ruraux et urbains de projets seront d’ailleurs également les vecteurs de cette démarche, par un renforcement de leurs capacités organisationnelles et de mobilisation autour de stratégies locales cohérentes. L’enjeu d’une meilleure intégration de la Basse-Normandie dans les flux logistiques européens particulièrement les flux maritimes, est crucial. La région, dont l’histoire s’est largement construite autour de ces échanges maritimes, doit aujourd’hui renouer avec cette dimension pour en faire un atout de développement au sein de l’Europe La richesse naturelle et environnementale de la Région est un atout exceptionnel à préserver et à valoriser dans une exigence forte de qualité de la vie. Il est indispensable de trouver un bon équilibre entre le développement économique et la préservation de cet atout majeur qu’est le patrimoine naturel régional. La région doit également prendre sa part à la lutte contre les changements climatiques. Les critères du développement durable seront ainsi présents dans l’ensemble de la stratégie. Prenant ainsi appui sur les caractéristiques de la Basse-Normandie, le partenariat régional a ainsi retenu quatre objectifs majeurs suivants pour la gestion du FEDER pour les sept prochaines années 1. Développer le potentiel régional d’innovation 2. Développer les TIC au service de la compétitivité des entreprises et des territoires 3. Agir en faveur du dynamisme et de la cohésion des territoires 4. Conforter l’attractivité de la région dans une perspective de développement durable notamment par une préservation de la qualité de son environnement Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 87 Axe 1 Développer le potentiel régional d'innovation Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 88 Cet axe majeur du programme qui représente la plus grande part des crédits du FEDER attribués à la région correspond au constat fait dans le diagnostic stratégique d’une économie régionale encore trop fondée sur des activités à faible valeur ajoutée et n’incorporant pas assez d’innovation, insuffisamment soutenues par les diverses structures de recherche et développement et faiblement exportatrices. L’objectif recherché est d’apporter un soutien fort à la stratégie Etat - Région d’innovation, de compétitivité, d’attractivité et de développement durable et équilibré menée en partenariat avec les différents acteurs institutionnels et économiques régionaux. L'objectif principal pour la région Basse-Normandie est de donner au tissu économique les moyens de renforcer sa capacité à générer de la valeur ajoutée à haut niveau d’intensité technologique et à être plus productif. Cet axe comprendra quatre mesures correspondant aux grands objectifs poursuivis : 1. Consolider la stratégie régionale, 2. Faire de la recherche un instrument prioritaire de la compétitivité de l ‘économie basnormande, 3. Mobiliser les entreprises autour des filières et des pôles d’excellence pour accroître la visibilité et l’adaptabilité du tissu économique, 4. Accroître la performance du tissu productif en lui donnant les moyens de se développer et de s’intégrer dans la stratégie de l’innovation. ENJEU Donner au tissu économique les moyens de renforcer sa capacité à générer de la valeur ajoutée à haut niveau d’intensité technologique et à être plus productif. OBJECTIFS QUANTIFIES Rattraper le niveau national pour le ratio valeur ajoutée par emploi Augmentation de la valeur ajoutée par emploi de 20% dans les entreprises aidées INDICATEURS Valeur ajoutée / emploi au niveau régional Evolution de la VA/emploi des entreprises concernées directement (bénéficiaires finaux) ou indirectement (bénéficiaires ultimes) par un soutien du FEDER CIBLE DU PO Ratios identiques pour la BasseNormandie et la France en 2013. SITUATION ACTUELLE VA par emploi en Basse-Normandie : 52 557 € en 2005 contre 51 065 € en 2004 ( +2,9 %) VA par emploi en France : 60 522 € en 2005 contre 60 075 € en 2004 (+ 0,74 %) VA par emploi pour les entreprises aidées supérieure à la VA par emploi au niveau national en 2013 Les aides apportées par le programme opérationnel pourront concerner trois types de bénéficiaires : les bénéficiaires finaux directs bénéficiant de l’aide du FEDER pour leurs projets, les bénéficiaires ultimes ou indirects qui participeront à des actions dites collectives, et les laboratoires de recherche. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 89 Cette dernière catégorie n’est pas concernée par la mesure de la valeur ajoutée par emploi et l’effet des projets des laboratoires soutenus sera mesuré différemment (cf. infra). Mesure 1 : Consolider la stratégie régionale de l’innovation Constat La réflexion engagée à l’échelon régional a montré que la mise en œuvre des actions en faveur de l’innovation et du développement économique nécessitait une gouvernance rénovée pour développer la capacité d’adaptation et de mobilisation de l’ensemble des forces économiques dans un contexte de mondialisation de l’économie. Cette préoccupation entre pleinement dans les Orientations Stratégiques Communautaires (OSC) qui insistent sur la nécessité de renforcer les capacités institutionnelles et la gouvernance dans l’objectif d’agir sur les performances et sur la réussite des politiques publiques. Elle rejoint également les recommandations du ministère en charge de l’industrie, quant aux actions à mener en région pour favoriser la mise en œuvre d’une politique industrielle fondée sur l’innovation dans les entreprises. Enjeux Il s’agit de doter la Basse Normandie d’une gouvernance de l’innovation et de tous les moyens d’analyse et d’évaluation qui lui sont nécessaires. Organiser la gouvernance Le PASER, comme le SRDE, préconisent la mise en place d’une gouvernance fondée sur l’articulation entre une instance de réflexion très ouverte au partenariat public et privé et un comité de pilotage opérationnel en lien avec les outils d’intervention des différents acteurs. Pour la mise en œuvre réussie du programme, la gouvernance régionale sera ainsi articulée autour de trois pôles : Le Forum régional de l’innovation associera autour de l’Etat et du Conseil Régional, les principaux décideurs en matière de développement économique et d’innovation : Collectivités territoriales Représentants des principaux laboratoires de recherche Grands établissements industriels Représentants des PME PMI Centres techniques Gouvernance des pôles de compétitivité et représentants des filières Investisseurs providentiels Personnalités qualifiées Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 90 Il sera un lieu d’information, de concertation et de mobilisation des différents acteurs économiques et sociaux et d’évaluation des actions mises en œuvre. Les principaux thèmes qu’il étudiera porteront sur les transferts de technologie, l’accès aux financements, les relations entre les organismes publics et les acteurs privés. Il proposera la stratégie régionale de l’innovation. Il doit permettre une vision stratégique partagée notamment en matière d’anticipation des mutations et de compétitivité des territoires et une mobilisation des acteurs autour des mêmes priorités. Le Comité de pilotage opérationnel, composé de l’Etat, du Conseil Régional et d’Oseo définira le plan d’actions découlant des orientations stratégiques proposées au sein du Forum. Il proposera notamment les priorités annuelles en matière d’emploi des fonds publics. Il s’appuiera sur un travail permanent d’intelligence économique et d’analyse comparative. Il définira les objectifs assignés aux organismes de transfert de technologies et veillera à la mise en place des contrats correspondants. Des modalités de comptes-rendus réguliers devant le Forum seront définies. Le travail de pilotage de l’innovation et de son appropriation par l‘ensemble des partenaires institutionnels ou privés, des secteurs de la recherche ou des entreprises, fera l’objet d’un suivi et d’une évaluation régulière par un organisme indépendant. La mise en place par le Conseil Régional, d’une Mission régionale pour l’innovation et l’action de développement économique (MIRIADE) chargée d’animer la mise en œuvre des politiques régionales en matière d’innovation, de transfert de technologie et de R&D, de soutien aux filières et de suivi des grands projets industriels, constitue le troisième pivot opérationnel de cette gouvernance. La MIRIADE mettra en œuvre les propositions du Forum de l’innovation et du Comité de pilotage opérationnel pour les champs qui la concernent. Mettre en place des moyens d’analyse Le diagnostic des forces et faiblesses de l’économie bas-normande a été régulièrement actualisé au cours des dernières années, en vue de nourrir les réflexions pour l’élaboration du PASER, du SRDE puis du SRADT et enfin pour dégager les orientations du CPER et des programmes opérationnels. Néanmoins, ces analyses s’avèrent aujourd’hui encore trop générales pour arrêter la stratégie régionale de l’innovation avec une finesse suffisante. Pour que la gouvernance régionale puisse exercer sa mission dans de bonnes conditions, il est indispensable qu’elle puisse bénéficier d’évaluations micro et macro économiques du territoire, réalisées par des experts de l’innovation. Il est nécessaire également de situer la Basse-Normandie en comparaison avec les autres régions pour mieux mesurer ses avantages compétitifs dans un environnement international. La première mesure de cet axe du FEDER consistera donc à asseoir la mise en place d’une stratégie opérante, en recourant à une méthodologie de diagnostic standard qui permet une comparaison entre régions, et en déployant des outils d’investigation au service du Forum régional de l’innovation. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 91 Evaluer la stratégie L’Etat a conçu un guide méthodologique servant de base au diagnostic comparé des dispositifs régionaux d’innovation. Il s’appuie sur des indicateurs généraux, ainsi que sur une évaluation synthétique des forces ou faiblesses du système, en terme de structure, ressources humaines, ressources financières, performance et dynamique. C’est ce référentiel qui sera employé par le comité de pilotage pour procéder à une évaluation en continu de la politique conduite. Les résultats seront présentés une fois par an dans le cadre du forum régional, au cours d’une réunion où les orientations seront débattues avec l’ensemble des acteurs. Un bilan des actions de conseil et de transfert de technologie sera également présenté annuellement au forum, qui recueillera à cette occasion l’appréciation portée par les représentants des PME sur l’efficacité du dispositif, en vue d’en amender les modalités de fonctionnement si nécessaire. En outre, l’étude complète du système régional sera actualisée tous les 3 ans par un des cabinets spécialisés extérieurs à la région et référencés par le ministère chargé de l’industrie lors du lancement du diagnostic initial. Ce cabinet procédera également à une évaluation de l’impact des politiques conduites. Objectifs quantifiés OBJECTIF Consolider la stratégie régionale de l’innovation OBJECTIFS QUANTIFIES INDICATEURS Accroître le nombre de réunions des structures composant la gouvernance Nombre de réunions des structures composant la gouvernance Renforcer le pilotage des organismes de transfert de technologie Part des organismes avec lesquels un contrat d’objectifs a été mis en place CIBLE DU PO SITUATION ACTUELLE 2 réunions du Forum par an 1 réunion par an 3 réunions du comité de pilotage par an 100% des organismes bas-normands 0% Actions proposées La ligne directrice de la gouvernance est concentrer 80 % des moyens sur les filières les plus stratégiques pour l’économie régionale. Dans l’état actuel du diagnostic, il s’agit des secteurs industriels clé représentant la part la plus importante des emplois (agro alimentaire, automobile, TIC) ainsi que des filières émergentes ou porteuses d’avenir : filière nautique et plasturgie. Mais il sera nécessaire d’affiner ce diagnostic et donc les priorités sectorielles et thématiques qui seront privilégiées durant la période couverte par le présent programme. Ce sera l’un des objets principaux des travaux du Forum régional de l’innovation en s’appuyant sur une démarche de veille continue. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 92 Les actions de veille et les études visant à alimenter les décisions de la gouvernance se répartissent en 4 typologies d’investigations, qui seront soutenues au titre de cette mesure : Les diagnostics comparés régionaux L’Etat a conçu un guide méthodologique utilisable pour mesurer le potentiel d’innovation d’une région. Ce guide servira de référence pour l’élaboration de diagnostics dans chacune des régions de France. Un groupement de cabinets conseils est chargé de l’ensemble de ce programme d’étude, de manière à garantir l’homogénéité des démarches. La Basse-Normandie s’est dotée du comité de pilotage Etat – Région nécessaire pour assurer le suivi et l’exploitation de ces travaux, et dispose des éléments nécessaires aux consultants. Ceci lui permet de figurer parmi les premières régions retenues pour engager le diagnostic dès le mois de juillet 2007, et ainsi bénéficier des conclusions pour le début de l’année 2008. Cette opération est prise en charge en totalité sur les crédits du ministère en charge de l’industrie et aboutira à une synthèse nationale qui devrait être disponible mi 2008. La connaissance ainsi apportée sur les potentialités d’innovation de la région devrait conduire à renforcer son attractivité internationale à l’égard des investisseurs s’intéressant à ses domaines d’excellence. Il est hautement probable cependant que des études complémentaires soient nécessaires pour permettre la concrétisation de certains projets. Ces compléments seront financés par l’Etat et le Conseil Régional et soutenus au titre de la présente mesure FEDER. La stratégie régionale d’intelligence et de sécurité économique Depuis 1997, la Basse-Normandie est une région pilote dans la mise en place d’outils d’Intelligence Economique (IE). Cet engagement s’est notamment traduit dans le CPER 2000-2006, par la mise en œuvre d’un schéma régional d’Intelligence Economique financé à parité par l’Etat et la Région. De nombreuses actions de sensibilisation des entreprises, de formation d’intervenants spécialisés ou encore de promotion de l’excellence technologique bas-normande ont été menées principalement par l’ADIT. Cet organisme a ainsi été chargé de la création et de l’animation d’un site web : le portail www.basse-normandie.net. Dans le CPER 2007-2013 l’IE reste une priorité de l’Etat et de la Région. En effet un nouveau schéma régional de l’IE (le SRIE) est mis en place. Il s’articule autour de 5 axes : 1. Répondre aux besoins spécifiques des structures de gouvernance des pôles de compétitivité et des filières stratégiques pour la région dans le domaine de la R&D et de leur positionnement international, 2. Convaincre et sensibiliser les PME-PMI, cible prioritaire, de la nécessité d’une démarche IE comme facteur de compétitivité, 3. Faire travailler les acteurs de l’IE en réseau par la mise en place d’outils de mutualisation, d’échanges et d’animation, 4. Développer l’offre et l’attractivité territoriale, 5. Intégrer de manière transversale la problématique de la sécurité économique. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 93 Les objectifs du SRIE sont de positionner les pôles de compétitivités dans l’environnement mondial et d’accompagner les PME dans une démarche d’innovation. Son pilotage est assuré par un comité stratégique régional coprésidé par le Préfet de région et le Président du Conseil Régional. Le SRIE comporte également un volet de sécurité économique dont la responsabilité est confiée à un comité régional présidé par le préfet et composé des renseignements généraux, de la DST, de la Gendarmerie, de la Douane, de la DPSD et du chargé de mission chargé de la défense économique à la Trésorerie Générale. Sa mission est de garantir la sécurité économique des entreprises stratégiques pour la région. Des fonds publics à hauteur de 3 M€ sont prévus pour le budget du SRIE sur l’ensemble de la durée du CPER, à raison d’un tiers de crédits provenant de chacune des 3 sources de financement : Etat (DRIRE), Conseil Régional, et FEDER. L’exploitation de l’étude technologies clés L’étude Technologies clés 2010 commanditée par le Minéfi, s’inscrit dans le prolongement de deux études de même nature qui ont fait l’objet de rapports publiés en 1995 et 2000. C’est un exercice de prospective technologique pour identifier, à l’échelle nationale, les technologies les plus importantes pour l’industrie française à l’horizon 5-10 ans. Face aux nouveaux enjeux nés de la mondialisation, l'étude Technologies Clés 2010 vise à aider les décideurs territoriaux à " construire " une stratégie de développement technologie à partir de technologies jugées comme essentielles pour la compétitivité et l'attractivité de la France à l'horizon 2010. Cette étude offre également aux entreprises, surtout petites et moyennes, un référentiel pour leur permettre de se situer face à l'évolution prévisible de la science et de la technologie et leur permettre d'appréhender les technologies essentielles qu'elles devraient développer et maîtriser en interne. L'étude Technologies 2010 est une approche "nationale" qui doit être adaptée pour tenir compte des spécificités des territoires, de leurs forces et de leurs faiblesses. Cette étude s'inscrit dans un contexte renouvelé, marqué par la montée en puissance des pôles de compétitivité qui doivent, à terme, fortement structurer les territoires. La déclinaison en Basse-Normandie de l’approche « technologies-clés » doit permettre à la gouvernance d’identifier les champs d’innovation constituant un potentiel précieux pour l’industrie régionale. La DRIRE a lancé dès le printemps 2007 une étude en ce sens. Il s’agit, sur la base des 83 technologies-clés, d’expertiser le potentiel de développement technologique de la région, et de définir les actions à mener pour concrétiser des projets d’innovation. Les résultats attendus sont : l’analyse des études précédemment réalisées relatives aux technologies clés en région pour en tirer les enseignements ; l’identification des centres de recherche publics ou privés et les centres de transfert technologique régionaux travaillant sur des technologies-clés 2010 ou susceptibles de le faire ; Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 94 la détermination du potentiel industriel régional qui peut/doit se rattacher à ces structures dans un but d’appropriation de ces technologies ; la liste des technologies-clés 2010 qu’il convient de privilégier dans la région en terme de potentiel de recherche mais aussi de retombées industrielles ; des propositions d’actions destinées à favoriser leur diffusion ; des propositions d’actions à conduire. La présente mesure du programme opérationnel permettra de soutenir les éventuels compléments d’études nécessaires, qui s’inscrivent d’ailleurs dans le SRIE. Le plan d’actions décidé par la gouvernance à partir du résultat des études relève quant à lui d’autres mesures telles que l’accompagnement des actions collectives, « l’impulsion conseil » ou encore l’animation des acteurs de la diffusion technologique. Les initiatives qui seront proposées concerneront en effet : la sensibilisation des entreprises susceptibles d’être concernées par les technologies-clés, l’accompagnement des entreprises en conseil, diagnostic…, la prise en compte par les laboratoires et les centres techniques des contraintes technico-économiques rencontrées par les entreprises, la mise en place d’outils de coopération entreprises/laboratoires adaptés la mise en oeuvre de politiques publiques d’accompagnement, intégrant notamment des actions de veille, coordination et animation. Observatoire de la recherche et de l’innovation La capacité à innover des entreprises régionales dépend notamment de l’adéquation entre leurs compétences technologiques et les champs disciplinaires couverts par les organismes de recherche régionaux. Or, ces données ne sont pas toujours connues avec la finesse suffisante par filière d’intérêt régional et par territoire (bassin d’emploi) pour permettre de suivre l’impact des politiques publiques engagées dans le cadre du PO FEDER et du CPER. La présente action a donc pour objet de construire un observatoire régional de la recherche et de l’innovation (ORRI) qui aidera le Forum dans ses décisions en aidant à la réalisation d’un diagnostic partagé, permanent et évolutif sur la période 2007-2013. La démarche consistera à mettre en place un suivi de la situation, par l'observation de certains indicateurs identifiés comme primordiaux à l’échelon régional. L’observatoire aura pour fonction de rassembler l’information existante au niveau européen, national, et régional. Il pourra produire ses propres études visant à diagnostiquer les territoires et les filières régionales. A l’aide d’un tableau de bord nourri d’indicateurs adaptés à la situation régionale, les décideurs se feront rapidement une idée du positionnement d’un secteur d’activité par rapport à l’ensemble de l’économie régionale. Cet observatoire est un outil décisif pour la gouvernance de l’innovation. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 95 Cet observatoire complétera les observatoires déjà existants en région, comme l’Observatoire Régional des Formations Supérieures (ORFS), piloté par le Rectorat, le Conseil Régional de Basse-Normandie et l'Université de Caen Basse-Normandie, qui constitue un outil d’aide important sur l’orientation et les choix des politiques publiques en matière d’insertion sociale et professionnelle des diplômés. La mise en place de l’observatoire sera confiée à l’un des acteurs (ORFS, Université..) chargés de l’animation régionale de la recherche ou du développement technologique et fera l’objet d’un soutien du FEDER. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 96 Mesure 2 : Faire de la recherche un instrument prioritaire de la compétitivité de l'économie bas-normande Constat Le diagnostic a mis en évidence : la faiblesse des capacités régionales dans le secteur de la recherche notamment dans le domaine de la recherche industrielle et la nécessité de renforcer et d’adapter ces structures. La part de la dépense intérieure régionale de recherche et développement (DIRD) par rapport à la dépense nationale (0,9 %) est significativement inférieure au poids démographique et économique de la région. Cependant, un effort remarquable de rattrapage a été engagé ces dernières années, la DIRD progressant deux fois plus vite que le niveau national. Des évolutions sont visibles également avec le nombre de chercheurs du public et du privé qui ne représente que 1,1 % de l’effectif français, mais dont la progression est double (+ 31 % entre 1997 et 2003) de celle de l’effectif national, ce qui démontre le dynamisme et la qualité des chercheurs et des équipes en région. L’objectif sera de promouvoir, développer et accompagner efficacement la recherche et l’innovation en Basse-Normandie, au service du développement et du rayonnement régional, dans un contexte européen et international. Enjeux Créer et diffuser une identité régionale affirmée autour de la recherche et de l’innovation, facteur de dynamisme, d’attractivité et donc d’émergence de nouveaux pôles de compétences. Améliorer la lisibilité de nos compétences et points forts aux niveaux national et européen, ce qui implique de mener une communication volontariste. Donner les moyens d’augmenter les activités de recherche orientées vers les besoins des entreprises principalement dans les secteurs économiques prioritaires de la région. Renforcer et approfondir les partenariats entre la recherche académique, les structures de transfert de technologie et les entreprises, notamment les PME. Permettre aux entreprises d’intégrer la recherche et l’innovation dans leur stratégie de développement et les moyens correspondant nécessaires. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 97 Une attention nécessaire aux moyens humains consacrés à la recherche, tant dans les entreprises que dans les laboratoires doit être également apportée et une ouverture plus dynamique aux projets et aux financements européens, gage d’une reconnaissance scientifique internationale indispensable pour confirmer l’excellence d’une équipe ou d’un projet de recherche. De plus, un appui aux démarches de protection intellectuelle et industrielle, en particulier pour les PME, les jeunes entreprises innovantes, les équipes de recherche, et une meilleure articulation avec les actions régionales en matière d’intelligence économique, notamment dans le cadre du nouveau schéma que l’Etat et la Région refondent actuellement en lien avec les acteurs concernés. Objectif quantifiés Le ratio DIRD / PIB régional est inférieur à 1 % en Basse-Normandie. L’objectif communautaire est d’atteindre un taux minimum de 3 %. Compte tenu de la situation actuelle et de l’analyse des capacités d’intervention des différents partenaires, l’objectif plus réaliste mais volontariste que s’est fixé le partenariat régional pour la période sera d’augmenter ce ratio à 2,5 %. Cela implique une très forte mobilisation des financements publics et la capacité d’avoir un effet d’entraînement sur les investissements privés en matière de R&D. C’est la raison pour laquelle l’ensemble des mesures de l’axe contiennent un ciblage marqué sur la recherche et en particulier sur la recherche privée et l’accès à des financements complémentaires. OBJECTIF Faire de la recherche un instrument prioritaire de la compétitivité de l'économie basnormande OBJECTIFS QUANTIFIES INDICATEURS CIBLE DU PO SITUATION ACTUELLE Augmenter la part de la Dépense intérieure de R&D à 2,5% PIB Régional Part de la DIRD par rapport au PIB Régional 2,5% 0,9% Intensifier les liens entre recherche et entreprises Nombre de Conventions Industrielles de formation pour la recherche en entreprises (CIFRE) Doubler le nombre de conventions, soit 32 boursiers en 2013. 16 boursiers par an en moyenne sur les 3 dernières années (2004-2006) 2426 chercheurs : Renforcer les capacités de recherche Nombre de chercheurs publics et privés Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie Doubler l’effectif actuel 1 385 en recherche privée 1 041 en recherche publique 98 OBJECTIF OBJECTIFS QUANTIFIES INDICATEURS CIBLE DU PO SITUATION ACTUELLE Faire de la recherche un instrument prioritaire de la compétitivité de l'économie basnormande Accroître le nombre de brevets publiés de 20% Nombre de brevets publiés par des personnes morales par voie nationale 54 45 Actions proposées Sur la base des enjeux identifiés le critère central d’appréciation des projets qui pourront bénéficier d’un soutien des fonds communautaires sera donc analysé en fonction de leur impact sur le tissu économique local en : contribuant au développement des filières régionales prioritaires, développant un partenariat avec les entreprises et notamment les PME des secteurs économiques prioritaires au plan régional, ayant un potentiel de valorisation économique à court et moyen termes des recherches conduites et des compétences des laboratoires, intégrant des objectifs affichés à court et moyen termes en matière d’essaimage ou de transferts de technologie, prenant en compte des critères de développement durable (conditions de réalisation des recherches, éco-innovation). Accroître l’implantation et renforcer les infrastructures de recherche Seront soutenus en priorité les laboratoires mixtes de recherche industrielle publics/privés et les laboratoires ou centres de recherche d’entreprises. En second lieu, seront aidés les centres de recherche publics dont une part significative de leur activité recèle de fortes potentialités de valorisation économique et technologique ou/et est constituée par des contrats de recherche avec des entreprises des secteurs économiques prioritaires. Le lien de coopération entre les centres de recherche et le secteur des entreprises et des filières régionales sera le critère de sélection des projets qui seront soutenus. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 99 Encourager les recherches partenariales et développer la valorisation de ces recherches Parallèlement au soutien, à l’implantation et au renforcement des infrastructures de recherche, il est proposé de leur apporter une assistance dans le montage de dossiers et la recherche de partenaires associés à leurs travaux et de soutenir des projets de recherche partenariale. Dans ce cadre, ces conventions CIFRE qui sont insuffisamment utilisées par les entreprises bas-normandes, feront l’objet d’un soutien du FEDER. Elles associent autour d'un projet de recherche, qui conduira à une soutenance de thèse de doctorat, une entreprise, un jeune diplômé et un laboratoire de recherche. Soutenir les projets globaux de développement R et D dans les entreprises En complément des actions collectives ou des actions en direction du secteur public, le développement d’activités de R&D et d’innovation privée en région, notamment au niveau des PME, nécessite également un accompagnement direct. Il s’agira d’inciter les entreprises des secteurs économiques régionaux prioritaires à investir dans la recherche industrielle et l’innovation pour diversifier leur production, gagner en compétitivité et en conséquence potentiellement d’exporter et de recruter. Cet accompagnement vers une R&D plus volontariste doit naturellement s’inscrire dans le nouvel encadrement communautaire des aides d’Etat à la Recherche, au Développement et à l’Innovation. L’aide devra donc être adaptée, proportionnée, incitative, et viser à répondre aux défaillances du marché ou à atteindre pour l’entreprise un nouvel objectif. Les aides devront donc plutôt porter sur le soutien aux activités visant à développer des produits ou des procédés nouveaux, à la création de la connaissance. Les innovations d’organisation pourraient également faire l’objet d’un soutien au titre des crédits FEDER. Dans ce cadre, les PME et les jeunes entreprises innovantes seront privilégiées, sans pour autant exclure les groupes qui jouent un rôle structurant au plan régional. PME et groupes pourront travailler ensemble dans des projets collaboratifs et tout particulièrement au sein des pôles de compétitivité. Accroître le recours aux dispositifs d’incubation et à la création d’entreprises innovantes Un soutien sera apporté au développement de l’incubateur, des dispositifs de pré-incubation et des pépinières d’entreprises pour permettre la mise en œuvre dans des conditions satisfaisantes des projets innovants générés par les centres de recherche privés et publics ou résultant d’actions d’essaimage de la part des groupes industriels présents en région, et pour permettre également la création de nouvelles entreprises. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 100 Favoriser le recrutement de cadres de recherche dans les PME et TPE de la région L’augmentation du potentiel de R&D de la Région passe également par le recrutement de cadres techniques, apportant une expérience professionnelle riche, des connaissances scientifiques sur l’état de l’art, un réseau technique et/ou commercial… La Région travaille avec OSEO sur ce sujet et apporte son soutien au recrutement d’ingénieurs ou de docteurs sur des programmes de recherche : OSEO aidant la 1ère année de recrutement, la Basse-Normandie la seconde. Sur la période 2000-2006, le nombre d’ingénieurs et de techniciens de recherche recrutés annuellement s’élevait en moyenne à 20 personnes. La stratégie conduite dans le cadre du programme Objectif 2 2000-2006 par un soutien apporté à Oseo-Innovation a permis de porter le nombre de personnes recrutées à 36. Il est proposé de renforcer les actions menées dans ce domaine par Oseo-Innovation et le Conseil Régional, destinées à faciliter le recrutement de cadres de recherche par les PME, pour leur permettre d’augmenter ainsi le potentiel en compétences et savoir-faire des PME et des TPE et renforcer la compétitivité de ces entreprises. Dynamiser les outils en matière de transfert de technologie Le renforcement de leur capacité de prospection, d’analyse des besoins des entreprises et de mise en relation avec les infrastructures de recherche régionales sera soutenu. Des contrats d’objectifs pluriannuels autour des axes identifiés de leurs champs de compétence doivent être mis en place avec les CRITT, le CNRT, les plates-formes technologiques et les structures de valorisation de la recherche. Il est attendu de ces structures qu’elles développent leur capacité d’autofinancement d’une part, et qu’elles se professionnalisent plus encore sur leurs thématiques spécifiques d’autre part. Ces contrats d’objectifs permettront aux structures d’avoir une visibilité à moyen terme de leur capacité d’action. L’objectif est d’augmenter le nombre d’entreprises, en particulier de PME qui bénéficient des services de ces structures. Pour renforcer leur efficacité et assurer un meilleur service au bénéfice des PME et des TPE régionales la mise en réseau des structures sera favorisée. Favoriser la coopération internationale des chercheurs et leur intégration, ainsi que celle des PME, au sein de l'espace européen de la recherche Le diagnostic a montré un accès insuffisant aux financements européens de la recherche notamment au PCRD ou au PCI des infrastructures et des centres de recherche, mais aussi des PME. Une sensibilisation forte aux conditions d’obtention de ces financements et une assistance au montage des dossiers seront apportées aux centres de recherche et aux entreprises régionales. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 101 Ces actions seront menées par les différents acteurs concernés en particulier la MIRIADE, la DRIRE, Oseo ou le Conseil Régional. Favoriser une culture de la protection des résultats de la recherche Les enjeux de la propriété industrielle, tant pour les laboratoires de recherche que pour les entreprises sont centraux. Les partenaires régionaux sont actuellement mobilisés pour favoriser l’implantation d’une antenne de l’Institut National de la Propriété Industrielle (INPI) en Basse-Normandie. Une telle antenne aura comme mission principale le développement d'actions de terrain auprès des PME et du milieu de la recherche, en particulier dans les pôles de compétitivité et d'excellence, avec le soutien de ses partenaires traditionnels (OSEO, RDT) et avec la MIRIADE. Ainsi, elle mettra en œuvre, par exemple, des «pré-diagnostics de propriété industrielle » destinés aux PME qui n’ont pas encore de stratégie de propriété industrielle. Elle aura à jouer un rôle actif de sensibilisation aux enjeux de la propriété industrielle en organisant des séminaires d'information auprès des entreprises, des universités, des laboratoires de recherches, des partenaires de l'innovation. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 102 Mesure 3 : Mobiliser les entreprises autour des filières et des pôles d'excellence pour accroître la visibilité et l'adaptabilité du tissu économique Constat Le diagnostic souligne que les entreprises régionales, et en particulier les TPE et les PME, ont des difficultés à développer des démarches collectives ce qui les fragilise face à la concurrence internationale et ne favorise pas l’émergence d’une culture et de pratiques innovantes. Or le développement et la compétitivité des entreprises reposent de plus en plus sur un travail collectif et la recherche de complémentarité entre les acteurs. La région Basse-Normandie est fortement engagée dans la démarche de création et de promotion de pôles de compétitivité et de structuration des filières. Enjeux Il s’agit d’amener les entreprises d’un même secteur à travailler en partenariat entre elles et avec les centres de recherche et de formation. La démarche des pôles de compétitivité et des pôles d’excellence en est une bonne illustration. les pôles de compétitivité : Trois pôles de compétitivité ont été labellisés en Basse-Normandie : Mov’eo (pôle à vocation mondiale en lien avec la Haute-Normandie et l’Ile-de-France), Transactions Electroniques Sécurisées (TES) et Filière équine. Il convient de consolider cette démarche pendant la prochaine période de programmation 2007-2013. Ils sont au cœur des démarches de réseaux, entre entreprises et centres de recherche et de formation autour de projets de recherche et de développement technologique, avec une ambition de lisibilité européenne voire internationale. Cette démarche de mise en réseau et d’organisation collective doit être également mise en œuvre plus largement au sein des filières économiques clés régionales. Ces pôles de compétitivité sont encore en phase de montée en puissance. Leur caractère principalement régional justifie un accompagnement durant cette période pour leur permettre de se renforcer, d’accroître leur capacité à générer de l’innovation partagée entre les entreprises du pôle et de parvenir à un fonctionnement autonome. les filières : Il s’agit d’un domaine d’intervention très complémentaire des pôles, l'enjeu majeur étant de soutenir l’élaboration de plans d’actions pluriannuels par les entreprises rassemblées au sein d'une association. C’est le cas des secteurs de l’automobile, de l’agroalimentaire, du nautisme ou de la plasturgie Il est nécessaire de renforcer les compétences des filières d'excellence par une meilleure place de l'innovation dans les plans d'actions. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 103 Pour cela, il s’agit d’encourager les démarches collectives entre les chefs d’entreprises, les acteurs du développement économique, de la promotion et de l'innovation. Ces démarches doivent permettre d’améliorer les performances des entreprises par l'acquisition de compétences nouvelles dans le traitement de l'information sur les marchés, les technologies et le management permettant de mieux appréhender les axes stratégiques des entreprises. Cela passe par la mobilisation des structures de diffusion et de valorisation de la recherche et de l’innovation afin de faciliter la mise en relation des entreprises et des centres de ressources stratégiques. La stratégie régionale au sein du programme opérationnel visera à la diffusion dans les PME d'une culture de l’innovation et du fonctionnement en réseau pour leur permettre de mieux appréhender les mutations économiques et la mise en œuvre des adaptations nécessaires à leur développement. Objectifs quantifiés Une des missions des structures de gouvernance sera de passer à une culture de résultats au moyen de contrats d’objectifs et de tableaux de bord. OBJECTIF Mobiliser les entreprises autour des filières et des pôles d'excellence pour accroître la visibilité et l'adaptabilité du tissu économique OBJECTIFS QUANTIFIES Accroître le nombre des entreprises adhérentes des pôles et des filières INDICATEURS Nombre d'entreprises adhérentes aux activités des pôles de compétitivité et des filières-clés CIBLE DU PO - Augmentation d’en moyenne 100 % des membres des pôles ; - Augmentation d’au moins 50 % des membres de l'ARIA ; - Au moins une autre filière animée par une association. Encourager le transfert de technologie Favoriser l’émergence des entreprises innovantes Accroître la part relative des entreprises privées dans les CRITT Nombre d’entreprises accompagnées par les CRITT SITUATION ACTUELLE Pôles : - TES : 88 membres dont 20 entreprises bas-normandes - Filière équine : 44 entreprises bas-normandes Mov'eo : 158 membres dont 19 entreprises basnormandes Filières : 1'association filière automobile (ARIA) avec 58 entreprises adhérentes Atteindre une part privée de 80 % en 2013 Budget total en 2006 de 10 M€ dont 4 M€ d’aides publiques, soit une contribution privée de 60 %. Doubler la population d’entreprises accompagnées sur 2007/2013 620 entreprises accompagnées en 2006 46 JEI 18 JEI en 2006 Augmenter le nombre de Jeunes Entreprises Innovantes Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 104 Actions proposées Structurer les filières et consolider la gouvernance des pôles de compétitivité aide à l’animation (renforcement du positionnement stratégique du pôle ou de la filière, professionnalisation renforcée de la gouvernance, soutien au montage de projets de recherche collaboratifs, à la communication et à la mise en réseau) ; aide à l’intégration renforcée des PME dans les démarches collaboratives ; accès aux financements européens, nationaux ou locaux. Financement des projets de recherche collaboratifs au sein des pôles de compétitivité Soutien aux projets de recherche collaboratifs labellisés "pôles de compétitivité" ou soutenus par les secteurs ou filières prioritaires ; accès aux financements européens, nationaux ou locaux. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 105 Mesure 4 : Accroître la performance du tissu productif en lui donnant les moyens de se développer et de s'intégrer dans la stratégie de l'innovation Constat La Basse-Normandie est constituée de PME-PMI de taille modeste. Cela constitue un atout pour amortir les chocs liés aux mutations économiques, mais c’est aussi un handicap pour la croissance de ces entreprises et donc pour l’économie régionale toute entière. De petite taille, insuffisamment innovantes, fragilisées sur leur marché, elles disposent de moyens financiers limités pourtant nécessaires pour engager des réformes structurelles relatives à l’appareil de production, à la pénétration de nouveaux marchés, l’introduction de nouvelles technologies. C’est cette spirale négative qu’il convient d’enrayer. Par ailleurs, la Basse-Normandie, comme le reste de l’économie nationale, est directement confrontée pour les dix prochaines années à un départ massif de dirigeants d’entreprises. En effet, la pyramide des âges des chefs d’entreprises dans les PME et les TPE de la région, avec une forte proportion de personnes âgées de plus de 55 ans, annonce de nombreux départs d’entrepreneurs. 3 000 à 3 500 chefs d’entreprises bas-normands par an seraient concernés. De plus, le tissu productif bas-normand connaît une disparité croissante de situations entre la création d’une part et la reprise d’entreprises d’autre part. Si le taux actuel de reprise d’entreprises place la Basse-Normandie au premier rang des régions françaises, il reste néanmoins insuffisant pour éviter des disparitions d’entreprises. Bien que la dynamique de la création d’entreprise s’accélère en Basse-Normandie, elle demeure encore insuffisante pour renouveler profondément le tissu économique basnormand et générer plus d’emplois. Enjeux Le développement des démarches innovantes dans les entreprises notamment les PME et les TPE et l’appropriation par ces dernières d’une culture de l’innovation sont impératifs dans le contexte de concurrence internationale et du nécessaire renforcement de la compétitivité de l’économie régionale. Les caractéristiques économiques régionales montrent la nécessité de renforcer les outils disponibles en région, voire de les compléter, pour créer une dynamique plus forte en faveur de l’émergence des projets innovants dans le domaine de la technologie et des processus de production et de création de jeunes entreprises innovantes. L’ouverture des entreprises bas-normandes à l’innovation sous toutes ses formes constitue un enjeu majeur. Pour cela les collectivités publiques doivent créer un environnement propice ou incitateur résultat d’une organisation plus lisible et d’une offre d’accompagnement matériel, technique, ou financier plus efficace. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 106 En matière de création et de reprise d’entreprise, la sensibilisation à l’esprit d’entreprise, notamment auprès des jeunes, l’accompagnement plus organisé à la création d’entreprise, le financement adapté et le suivi post-création renforcé sont des axes qui devront être mis en œuvre afin de susciter plus de vocation et de faire émerger des projets plus solides, voire plus innovants. Par ailleurs, l’enjeu de la transmission nécessite un effort particulier afin qu’une préparation amont des entreprises cessibles soit mise en œuvre pour conserver les unités économiques existantes et envisager sereinement leur croissance, éventuellement par un rapprochement auprès d’autres entreprises. La taille moyenne des entreprises bas-normande nous invite également à développer des actions spécifiques. Tout d’abord, il s’agit de renforcer les capacités de réflexion stratégique des entreprises. Pour cela deux moyens sont mis en œuvre : Individuellement, accompagner les entreprises grâce à un réseau d’appui organisé, performant, et susceptible d’offrir ou de prescrire des conseils adaptés, qu’elles ne peuvent se procurer en interne ; Collectivement, organiser des sessions de sensibilisation, réflexion, action, formation relatives aux dimensions stratégiques de l’entreprise afin qu’elles acquièrent les moyens de les mettre en oeuvre (innovation, intelligence économique, productivité…). Par ailleurs, il convient d’agir afin de leur procurer les moyens financiers qui font défaut dans les phases critiques de leur courbe de vie en particulier en facilitant l’accès aux différents outils financiers adaptés à leurs besoins. Ces moyens financiers, concentrés sur les entreprises à potentiels, doivent permettre de favoriser l’émergence d’unités économiques plus significatives voire de groupes familiaux régionaux de taille critique. Le développement voire l’implantation de groupes industriels doit être encouragé. En effet, l’implantation d’entreprises de grand groupe permet d’avoir un effet d’entraînement sur les PME tant sur leur activité, en leur apportant un volume d’affaires, que sur le plan de l’innovation et de l’exportation. Enfin, la remise à niveau du commerce international de la Basse-Normandie reste bien un enjeu vital. Plus largement, l’ouverture de l’ensemble des acteurs économiques basnormands à l’international, aussi bien en matière d’export, de participation à des projets interrégionaux ou européens que de réponses aux appels à projets européens constitue également un levier supplémentaire du développement économique régional, dans un contexte ou le marché national est devenu pour partie mature (automobile, agroalimentaire par exemple). Pour conclure, les caractéristiques économiques régionales montrent la nécessité de renforcer ces outils, voire de les compléter, pour créer une dynamique plus forte en faveur de l’émergence des projets innovants dans le domaine de la technologie et des processus de production et de création de jeunes entreprises innovantes. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 107 Objectifs quantifiés L’action bas-normande participera à l’effort national d’accroissement de 50 % du nombre de PME exportatrices. OBJECTIF Accroître la performance du tissu productif en lui donnant les moyens de se développer et de s'intégrer dans la stratégie de l'innovation OBJECTIFS QUANTIFIES INDICATEURS CIBLE DU PO SITUATION ACTUELLE Augmenter le taux de renouvellement des entreprises Nombre d’entreprises créées rapporté au nombre d’entreprises existantes au 1er janvier de l’année 13% 11,7 % Accroître le nombre d’entreprises crées ou transmises de 20% Nombre d’entreprises créées par 10 000 habitants 50 39 Augmenter le taux de pérennité à 3 ans pour les reprises et transmissions d’entreprises Taux de survie à 3 ans des entreprises créées ou transmises Mener des actions collectives structurantes Nombre d’actions collectives structurantes menées Accompagner la transmission / création d’entreprise Nombre d’entreprises accueillies dans le réseau consulaire dans le cadre de la transmission/reprise d’entreprises Encourager les investissements en direction des PME Accroître les exportations Ingénierie financière Augmenter le nombre des exportateurs et le volume des exportations Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 75 % pour les entreprises créées 85 % pour les entreprises transmises 14 actions collectives supérieures à 400 000 € pour la période 20072013 + 10% sur la période 20072013 Doublement du rythme d’investissement annuel en 2013 pour atteindre 7,5 M€/an. 2000 nouveaux exportateurs d’ici 2013 Volume export : 4,13 milliards d’euros en 2013 (+ 20%) 70,1 % pour les entreprises créées 80,7 % pour les entreprises transmises 2 actions collectives supérieures à 400 000 € - 447 entreprises accueillies par les CCI dans le cadre de la transmission/reprise d’entreprises en 2005 - 905 entreprises accueillies par les Chambres de métiers dans le cadre de la transmission/reprise d’entreprises en 2005 - Volume financier annuel investi au titre des PFIL (fonds d’investissement), du capital risque-développementtransmission, des fonds de garantie En 2006 : 3, 777 M€ Dont : - PFIL : 2 900 000 € - Garantie (hors SIAGI) : 110 000 € - Capital risquedéveloppement-transmission : 767 000 € Nombre de nouveaux exportateurs : 311 en 2005 Volume export : 3, 44 milliards d’euros en 2006 108 Actions proposées L’enjeu de la diffusion de l’innovation au sein des entreprises est étroitement lié à la mise en œuvre de la gouvernance de l’innovation précédemment décrite. Parallèlement au rôle d’animation et de mise en réseau très opérationnel confié à la MIRIADE pour coordonner une offre réactive au bénéfice des projets de développement et d’innovation des entreprises régionales et permettre la mobilisation de la palette des outils existants en région notamment au travers d’une offre de conseil facilement accessible, trois grandes catégories d’actions bénéficieront d’un soutien du FEDER. Renforcement des dynamiques collectives pour le développement des entreprises Notre politique de développement industriel accorde une forte priorité à la mise en réseau des petites entreprises afin qu’elles parviennent à engager collectivement les actions de développement qu’elles ne sont pas en mesure de mener isolément. L’accent sera mis sur les incitations au montage d’opérations portant sur les différentes facettes de l’innovation mais plus largement sur toutes les initiatives favorables au développement des entreprises qui gagnent à être menées collectivement. Conformément aux lignes directrices que s’est donnée la gouvernance, les pôles de compétitivité et les filières stratégiques seront prioritairement mobilisés par ces actions, mais sans exclusivité, la stimulation de l’innovation et de l’ouverture constituant un enjeu fort pour tout l’ensemble du tissu des PME régionales. Les thématiques qui seront retenues correspondent à des orientations nationales résultant d’analyses largement partagées (TIC, développement durable, etc.), mais aussi de réponses à des faiblesses identifiées régionalement (création d’entreprises, ouverture internationale) : Technologies de l’information et de la communication Leur retard de pénétration dans les entreprises constitue l’une des origines de la faiblesse de croissance du PIB sur ces 5 dernières années (pour environ 0,5 % par an). Un appel à projets national TICPME 2010 a été lancé, dans le but d’améliorer la compétitivité de l’économie française grâce au développement d’outils adaptés aux spécificités des filières, permettant un meilleur usage des TIC par les PME de ces filières. Les actions collectives permettant de décliner régionalement cet appel à projet seront encouragées et plus généralement des actions de diffusion de l’usage des TIC dans les PME seront suscitées. Innovation technologique et non technologique Dans un contexte de mondialisation qui ne permet plus le maintien durable, dans les pays à fort coût de main d'œuvre d'activités industrielles "banalisées", l'innovation sous toutes ses formes constitue un enjeu crucial pour la compétitivité globale de notre industrie et l'attractivité de nos territoires. C’est pourquoi des actions collectives permettant d’aider les entreprises à s’approprier les nouvelles technologies, et particulièrement les « technologies clés 2010 » pertinentes dans leurs domaines, seront suscitées. Mais l'innovation doit être entendue dans une acceptation large, et pas exclusivement technologique : l'innovation concerne également le design, les procédés de fabrication et la manière d'offrir, parfois de manière collective, une réponse globale aux attentes des clients. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 109 Développement durable Le guide SD 21000 est un outil méthodologique pour intégrer le développement durable dans la stratégie et le management d'une organisation. Ce guide représente aujourd'hui l'approche française dans l'élaboration de la future norme internationale ISO 26000 sur la responsabilité sociétale et environnementale des entreprises. L’AFNOR en partenariat avec l’Association Qualité Management de Basse-Normandie a lancé dès janvier 2004, une expérimentation de la mise en œuvre du guide SD 21000 sur un premier groupe de 10 PME en Basse-Normandie, qui était alors la 3ème région de France à s’engager dans ce type d’opération. Cette initiative cofinancée par la Direction Régionale de l'Industrie de la Recherche et de l'Environnement et le Fonds Social Européen a permis également de sélectionner et former des consultants à la mise en œuvre de ce guide. La région dispose donc aujourd’hui d’un réseau d’experts en mesure d’accompagner efficacement les entreprises participant à l’action. Parmi les enseignements tirés de cette opération on retient notamment que cette démarche a permis aux entreprises de déterminer des objectifs de progrès, et un plan d’actions leur permettant d'acquérir des avantages concurrentiels distinctifs en répondant mieux aux nouvelles attentes de la société. L’Etat et la Région sont aujourd’hui engagées dans la reconduction de ce type d’opérations et souhaitent promouvoir à plus grande échelle les démarches d’appropriation du développement durable par les PME. Eco-conception Parmi les thèmes apparaissant dans les plans d’actions stratégiques issus de la démarche d’analyse pour le développement durable de l’entreprise, figurent parfois le développement des éco-produits ou l’éco-conception. Il s’agit alors d’une prise de conscience des enjeux de cet axe particulier de l’innovation, dont les bénéfices s’expriment à minima en terme d’amélioration intrinsèque des produits et de leur image, et souvent sous la forme plus bénéfique encore, de nouveaux marchés. Les attentes sociétales sont en effet très fortes aujourd’hui sur ce champ. C’est pourquoi, indépendamment des initiatives relevant d’une démarche globale de « développement durable », un accent particulier sera porté sur la sensibilisation des entreprises, et leur incitation à explorer des innovations selon deux voies : 1. L’appropriation des exigences résultant du règlement européen REACH* qui restreint les possibilités d’utiliser certains produits chimiques. Il s’agira par exemple d’actions par chaîne de valeur mettant en présence des clients et des fournisseurs d'un même secteur. L’objectif est d’amener les PME à anticiper des évolutions réglementaires ou normatives en identifiant celles qui auront un impact sur leur activité à moins de 5 ans. 2. Le recours à des technologies de substitution, qui permettent, dans les applications industrielles et les produits, le remplacement d’une substance nocive (très préoccupante) par une autre présentant une certaine innocuité. *REACH : nouvelle réglementation européenne sur les substances chimiques adoptée en décembre 2006 Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 110 Création, transmission et reprise d'entreprises. Un renforcement des actions collectives de sensibilisation sur cette problématique en faveur des cédants et des repreneurs sera mené pour permettre de faire face collectivement à ces échéances. Pour être efficace, cet effort doit également s’accompagner d’une action visant le renouvellement du tissu économique par l’émergence d’activités nouvelles. Concernant l’accompagnement à la création de nouvelles entreprises, seront encouragés les projets permettant une communication / sensibilisation d’envergure à l’acte d’entreprendre, de développer le savoir du créateur, et enfin d’organiser un suivi élargi. Objectifs : Mieux identifier, dégager et partager les enjeux sectoriels et géographiques de la reprise d’entreprises, Promouvoir l’esprit d’entreprise, Mener une sensibilisation d’envergure en direction du cédant comme du repreneur, Améliorer la lisibilité et l’efficacité du marché régional de la transmission d’entreprise, Apporter des réponses identifiées et partagées à chaque étape du parcours du créateur et du repreneur, en excluant les actions de formation qui relèvent du programme opérationnel financé par le Fonds social européen, Offrir des réponses financières adaptées au contexte de la reprise, Réaliser un suivi organisé et structuré de la création et de la reprise. Ouverture et insertion sur les marchés concurrentiels internationaux L’un des freins à l’accès des entreprises bas-normandes aux marchés internationaux de même qu’aux programmes européens de R&D est leur insuffisance de taille critique. D’autres actions du présent objectif visent à atténuer cette faiblesse. Pour autant, le recours aux actions collectives reste un levier précieux pouvant avoir une efficacité plus immédiate, et à l’échelon plus significatif d’un territoire ou d’une filière. Des initiatives en ce sens seront fortement encouragées et soutenues, particulièrement celles qui concernent : La recherche de nouveaux marchés export (approche géographique) ainsi que de nouveaux secteurs (approche marché) au bénéfice d’entreprises bas-normandes, Le développement de compétences et d’outils commerciaux. La gouvernance régionale de l’innovation s’attachera particulièrement à ce qu’il y ait une bonne complémentarité entre cet ensemble d’actions collectives et l’accompagnement individuel qui pourra utilement les prolonger sous la forme de dossiers « impulsion-conseil » gérés par la MIRIADE. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 111 Soutien au développement des PME et aux grands projets structurants En complément des soutiens apportés au développement des entreprises au travers des actions collectives et de l’encouragement aux pôles de compétitivité et aux filières prioritaires, le FEDER sera mobilisé pour accompagner les projets individuels d’entreprise. Un soutien sera également apporté aux grands projets économiques favorisant l’accueil d’une grande entreprise ou le renforcement d’une grande entreprise déjà installée compte tenu de l’effet d’entraînement de ces entreprises sur l’économie régionale en : favorisant le développement des entreprises sous-traitantes, créant une capacité d’entraînement sur les entreprises de la filière. Pour cette raison, les projets concernant ces entreprises qui bénéficieront d’un soutien seront des projets économiques structurants ayant un effet sur le territoire régional, dont les dépenses pourront couvrir les investissements matériels ou immobiliers. Les projets éligibles seront les projets pouvant bénéficier d’une aide à finalité régionale, au sens du règlement d’exemption (CE) N°1628/2006 (PAT, PAT R&D, aides publiques à finalité régionale, régime des collectivités pour les projets de recherche et développement) ou autres régimes sectoriels (aide à la transformation et commercialisation dans les secteurs agricoles ou aquaculture). Les dispositifs d’aide apportée aux PME pourront être modulés selon les priorités des acteurs territoriaux et en fonction des spécificités des territoires et des choix validés par la gouvernance régionale. Renforcement des dispositifs développement des entreprises d'ingénierie financière pour favoriser le Le soutien apporté par le FEDER permettra de mettre en place ou de renforcer des dispositifs d’ingénierie ou outils financiers visant essentiellement sept objectifs : accroître les fonds propres des PME, créer le chaînage financier de la création d’entreprise, du micro-crédit au capital risque, faciliter l’accès au crédit par des prêts à taux réduits ou des systèmes de garanties destinés à encourager et supporter les investissements significatifs des entreprises, accompagner dans de meilleures conditions les transmissions reprises d’entreprises afin de conserver les éléments moteurs de l’économie régionale par des aides à l’emploi et à l’investissement, favoriser les prises de risques tels que les démarches d’innovation et à l’export. développement de l'incubation et pré-incubation, fonds d'amorçage. Le soutien du FEDER à ces dispositifs pourrait être pris en compte dans le cadre du recours envisagé à l’initiative JEREMIE. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 112 Axe 2 Développer les TIC au service de la compétitivité des entreprises et des territoires Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 113 2. Développer les TIC au service de la compétitivité des entreprises et des territoires Lors du précédent programme, un effort important a été réalisé pour assurer la couverture numérique du territoire bas-normand, réduire la fracture numérique et permettre ainsi l’émergence de services ou d’usages nouveaux. L’évaluation du programme précédent a montré une réelle progression dans le domaine des infrastructures et de la couverture numérique du territoire régional mais elle a souligné a contrario l’insuffisance de l’accompagnement des usages et de la maîtrise des TIC. Or pour favoriser le développement de ce secteur, il apparaît nécessaire d’amplifier les actions dans ce domaine notamment pour développer l’offre et la demande de nouveaux services produits en région. Il apparaît toutefois nécessaire de poursuivre la couverture de certaines zones qui ne bénéficient pas encore d’un accès au haut débit dans des conditions économiques satisfaisantes et de poursuivre les efforts en faveur de la maîtrise de ces nouvelles technologies pour conforter l’attractivité des territoires et donner à leurs habitants et aux entreprises les outils nécessaires. Cet axe s’inscrit dans les caractéristiques de la région, en particulier son caractère rural et la nécessité d’apporter aux différents territoires les outils conditionnant le maintien ou l’accueil de populations et le fonctionnement des entreprises. Il conforte les actions qui seront mises en œuvre dans le cadre de l’axe 1 sur l’innovation et la compétitivité des entreprises régionales. Une stratégie commune des acteurs en Basse-Normandie peut reposer sur un principe qui s’énonce ainsi : « les TIC pour la mise en réseau des acteurs, pour la numérisation de l’information, son accessibilité permanente et sa valorisation, alliées à une maîtrise des outils pour le citoyen et l’entreprise, de façon équitable et harmonieuse sur l’ensemble du territoire. » Ainsi, les actions proposées auront comme priorités : Au plan technique, la numérisation de l’information et sa valorisation Au plan humain, la maîtrise des outils par le citoyen et l’entreprise, ainsi que la mise en réseau des acteurs, Au plan régional, l’accessibilité et la disponibilité partout sur le territoire. Ces trois points sont intimement liés : on ne peut tirer bénéfice des TIC qu’en accédant à une information numérisée dès que l’on en a la capacité, donc la maîtrise. La numérisation de l’information, permet aux informations, aux données d’être accessibles et valorisées au travers de services en ligne ; La maîtrise des Technologies de l’information passe par des programmes de formation, des lieux d’initiation, la mise en place d’environnements facilitant la prise en main de ces nouveaux outils ; L’accès aux informations numérisées doit s’effectuer de façon équitable c’est à dire par tous et partout. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 114 Une gouvernance régionale assurera la nécessaire cohérence entre les différentes actions. Les actions qui seront aidées par le FEDER se déclinent en six thèmes correspondant aux différentes facettes de ce domaine d’activités. 2-1) Mettre en place une gouvernance pour les TIC L’expérience passée a montré la nécessité de mettre en place une gouvernance pour les TIC pour orienter et coordonner les actions et renforcer l’efficacité des politiques mises en œuvre. La nécessaire cohérence et la pertinence de l’action régionale passent par l’analyse des actions possibles et des modes d’interventions. Cette cohérence est le fruit mutuel d’une connaissance et d’une gouvernance régionales. La mise en place d’une structure ayant une fonction d’ « observatoire » et qui pourra prendre en charge l’application de cette stratégie de gouvernance. Cette structure devrait réunir les acteurs essentiels de la société de l’information en région : État, Conseil Régional, Conseils Généraux, d’Agglomérations majeures, Caisse des Dépôts. Agglomérations et Communautés A ces partenaires, seront associés à des fins consultatives des centres d’expertises importants notamment les CRITT ou laboratoires de recherche et l’Université. Cette structure de gouvernance sera chargée notamment de sensibiliser et d’aider les élus et les décideurs, de réaliser des études sur les territoires couverts et de mettre en place des outils d’aide à la décision. Une coordination des acteurs favorisera une plus grande homogénéité d’accès à ces technologies sur tout le territoire régional et permettra d’initier une vision stratégique concertée à plus long terme des besoins du territoire et des défis auxquels il doit répondre. Cette structure alimentera de façon significative le Forum Régional de l’Innovation et déléguera des représentants à la gouvernance de l’innovation. L’observatoire utilisera les technologies de l’information géographique, il travaillera en partenariat avec les différents acteurs en région et notamment les réseaux d’études et de prospection. La mutualisation et le partage de données permettront d’étendre et d’ouvrir l’outil que sera l’observatoire aux autres structures qui en exprimeront le besoin tel que le Forum Régional de l’Innovation. Une étude préalable définira le périmètre d’action de cette structure. Produire des études décrivant le paysage des TIC Indicateur de réalisation Situation actuelle Aucune étude TIC régionale départementale à ce jour Objectif à atteindre ou 1 étude de niveau régionale par an Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 115 Disposer d’outils de mesure de la Société de l’Information qualifiant des indicateurs pertinents pour les décideurs. Indicateur de résultat Situation actuelle Aucun indicateur qualifié Objectif à atteindre 10 en 2010 15 en 2013 2-2 Couverture numérique totale du territoire Malgré les investissements qui ont été réalisés durant la période 2000-2006, l’accès au haut débit numérique n’est pas encore général sur l’ensemble du territoire. Cette situation est pénalisante pour le maintien ou l’accueil des populations et pour les entreprises implantées dans les zones peu ou mal couvertes en haut débit ce qui est contraire à l’objectif de compétitivité. Dés lors, il convient de poursuivre l’effort en matière d’accès au haut débit pour mettre en œuvre sur l’ensemble du territoire la stratégie régionale de l’innovation. L’objectif recherché au cours du programme est de parvenir à la couverture numérique de l’intégralité du territoire de la région dans des conditions économiques concurrentielles par rapport à la situation d’autres régions aux caractéristiques similaires. Dans un premier temps et au regard du paysage actuel, l’objectif poursuivi est de parvenir à une offre citoyenne à 2 Mb/s minimum et une offre pour les entreprises quels que soient leurs secteurs d’activités à 10 Mb/s, soit une offre symétrique à des conditions économiques concurrentielles. L’amélioration des accès mobiles à l’information (GSM, UMTS, WiMax, …) en particulier sur les axes de transport prioritaires (autoroutes, lignes ferroviaires, ports, aéroports) compléteront cet objectif. Il n’est pas exclu de poser des objectifs plus ambitieux si l’avenir devait montrer le développement de besoins plus importants ou une évolution des technologies et des conditions économiques offertes par le secteur. Il importe à cet égard de préciser que la stratégie menée en région n’est pas de se substituer au fonctionnement de l’économie de marché mais de réduire la fracture numérique entre territoires urbains et ruraux et de renforcer globalement l’attractivité et la compétitivité des territoires. Les acteurs utiliseront tous les moyens disponibles : développements des usages, de nouveaux services dans le but de favoriser la multiplicité des offres d’accès des opérateurs. Les autres mesures de ce programme illustrent cette stratégie cependant l’effet levier sur les infrastructures disponibles et l'accès internet par le développement des usages et des services a montré ses limites, c’est pourquoi les projets soutenus par le programme pourront concerner des interventions volontaristes dans les infrastructures par le biais par exemple de marchés de services, de DSP, … Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 116 Ces interventions devront faire l’objet préalablement d’un diagnostic fin des territoires concernés en impliquant les acteurs locaux et les opérateurs. Les interventions sous une maîtrise d’ouvrage globale à l’échelle du territoire seront privilégiées afin d’éviter la segmentation des opérations qui aurait pour effet de renforcer des monopoles, ce qui serait contraire à l’exercice de la concurrence. Couvrir le territoire avec une offre de 2 mégabits pour les particuliers et de 10 mégabits pour les entreprises dans des conditions concurrentielles Indicateur de résultat Situation actuelle 95% de la population et entreprises à 512kb/s. 50% de la population à 2Mb/s 50% des entreprises à 10Mb/s Objectif à atteindre 100 % de la population 100 % des entreprises 2-3 Numériser des zones d’activités La précédente période de programmation a permis de doter la région de zones d’activités nécessaires à la création ou à l’implantation d’entreprises. Cependant, la compétitivité des entreprises implantées sur certaines zones d’activités nécessite la mise en place d’outils numériques adaptés à leurs activités à un coût concurrentiel. Dans le cadre du programme régional d’actions innovatrices ATRACTIV (2000-2006) soutenu par l’Union européenne une étude a été menée sur les besoins numériques de ces zones. Elle a mis en exergue un certain nombre de caractéristiques permettant la création d’un label : Zones d’Activités Numériques qui devraient prendre le nom de Zones Numériques Multiservices. L‘équipement des zones d’activités doit dès lors être poursuivi en proposant aux entreprises un panel de services numériques innovants et d’équipements TIC tels que l’hébergement de site, la sauvegarde, l’archivage, la sécurité, ou la maintenance externalisée. Une zone labellisée pourra mettre en œuvre un Espace Numérique d’Entreprise (ENE) ayant la vocation d’accompagner les entreprises dans leurs choix d’intégration du numérique dans leurs processus métiers, communication, vente… La numérisation de certaines zones intégrera en outre le soutien apporté en région à la filière numérique en complément de la démarche en cours dans le cadre du pôle de compétitivité « Transactions électroniques sécurisées ». Ces équipements nouveaux et leur utilisation par les petites et moyennes entreprises permettront de conforter le dynamisme du tissu économique en majorité rural et de favoriser le maintien et l’accueil d’entreprises performantes. Le choix des zones sera fait par la structure de gouvernance dans le cadre d’une étude préalable, de son caractère structurant, de la typologie des entreprises concernées, et de la démarche mise en oeuvre par le gestionnaire. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 117 Nombre de zones numérisées offrant des services Indicateur de réalisation Situation actuelle Objectif à atteindre 16 zones labellisées en 2010 25 zones labellisées en 2013 0 Nombre d’Espaces Numériques d’Entreprise créés Indicateur de réalisation Situation actuelle Objectif à atteindre 9 ENE en 2010 12 ENE en 2013 0 Externalisation et mutualisation des services Indicateur de résultat Situation actuelle 0 Objectif à atteindre 10 % (2010) et 20 % (2013) des entreprises en Zone Numérique Multiservices (ZNM) pratiquant : l’externalisation de services l’utilisation de services de la plateforme Satisfaction des utilisateurs d’ENE Indicateur de résultat Situation actuelle 0 Objectif à atteindre 15 % (2010) et 30 % (2013) des entreprises en Z N M ayant utilisé les ENE se déclarant satisfaites Avantage perçus des ZNM Indicateur de résultat Situation actuelle 0 Objectif à atteindre 25 % (2010) et 50 % (2013) des entreprises déclarant avoir perçu un avantage à être sur une ZNM Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 118 2-4 Information numérisée et valorisée afin de renforcer le développement de la production de services numériques L’évaluation réalisée sur l’Objectif 2 2000-2006 a montré que les volets services et usages des TIC n’avaient pas bénéficié d’un soutien suffisant. Or le manque de services numériques en région peut compromettre les efforts réalisés par ailleurs dans le domaine des infrastructures. En outre, le développement d’une offre de services numériques apparaît comme un élément de valorisation des atouts régionaux et un vecteur de renforcement des potentialités économiques régionales en particulier dans le secteur du tourisme. Le soutien au développement des services numériques viendra également conforter les efforts réalisés en faveur de l’usage de ces technologies dans les PME ou l’artisanat et plus largement dans la population. Les projets qui seront soutenus devront démontrer leurs capacités à mettre en œuvre un processus respectant les étapes suivantes : Collecte de données et normalisation, Numérisation (photo, vidéo, texte, …), Stockage dans une base de données, Mise en place de procédures de mutualisation, d’échange et de gestion des données, Mise en place d’un ou plusieurs services à des cibles identifiées valorisant le gisement de données ainsi constituées. Ces deux dernières étapes sont la garantie pour l’élaboration ultérieure et réitérée de nouvelles valorisations et donc de nouveaux services. Pour encourager leur développement, un soutien sera apporté à l’utilisation de TIC dans l’objectif de générer des services avec une priorité dans les domaines suivants : numérisation des fonds culturels, archivage numérique, systèmes d’information géographique généralisés et cohérents sur l’ensemble du territoire régional. Environnement numérique de travail (ENT) Création de parcours touristiques virtuels L’objectif recherché au travers de ces actions consiste à favoriser l’utilisation des TIC non pas dans une logique interne aux structures qui seront aidées mais dans une perspective de valorisation des travaux de numérisation réalisés et de production de services et de valeur ajoutée. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 119 Nombre de plate-forme de services mises en place Indicateur de réalisation Situation actuelle Sur la période 2000-2006, 5 grands projets de plate-formes ont été financés : CRCI (PrestaService + Sites CCIréseau), CRMA (ATEN), CRAN (@griService), PAE (AOC BtB) Objectif à atteindre 10 projets de plate-forme supplémentaires Nombre de parcours touristiques virtuels Indicateur de réalisation Situation actuelle Objectif à atteindre 5 (2010) et 10 (2013) parcours touristiques virtuels Nombre de professionnels intégrés dans les parcours touristiques virtuels Indicateur de résultat Situation actuelle Objectif à atteindre Cet indicateur a vocation à être précisément défini dans le cadre d’une étude de l’observatoire de la gouvernance (mesure 2.1) 2-5) Contribuer à la performance des utilisateurs de TIC En complément des précédents thèmes, le FEDER sera mobilisé en faveur de la maîtrise de l’outil informatique à destination de la population en particulier les jeunes scolarisés et étudiants, les actifs et les dirigeants des PME et TPE. L’enjeu est la performance dans l’utilisation des TIC notamment dans une perspective ultérieure d’accès à l’emploi, de compétitivité et de maîtrise des innovations dans les entreprises. En cohérence et en complément des actions soutenues par le FSE, cette mesure concerne le soutien à la mise en place d’opérations concrètes : plate-forme de Formation ouverte à distance (FOAD), Portails de type Environnement Numérique de Travail), Campus Numériques points d’accès à l’Internet (Espaces publics numériques), séminaires d’information et d’échanges de bonnes pratiques. Ces opérations permettent d’enrichir les possibilités pour le citoyen, l’entreprise, les jeunes en formation, l’employé, d’utiliser et d’avoir une expérience sensible des technologies de l’Information et de la communication condition nécessaire à la maîtrise de ces nouveaux outils. L’usage au quotidien de ces plates-formes, portails, ou lieux d’appropriation doit permettre in fine que chacun construise l’innovation de demain. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 120 Part des structures scolaires et universitaires intégrées dans un ou plusieurs campus numériques Indicateur de résultat Situation actuelle 0 Objectif à atteindre 100 % de ces structures Nombre d’espaces publics numériques labellisés Indicateur de réalisation Situation actuelle 60 Objectif à atteindre 90 Mesure de la satisfaction des utilisateurs d’EPN Situation actuelle Objectif à atteindre Cet indicateur a vocation à être précisément défini dans le cadre d’une étude de l’observatoire de la gouvernance (mesure 2.1) 2-6) Télé-santé. La Basse-Normandie souffre d’un accès inégal aux soins et possède parallèlement des capacités d’expertise et de recherche dans certains domaines de la santé en particulier un pôle scientifique et technologique dans le secteur biomédical. Dans ce domaine, les TIC et en particulier la télé-santé, peuvent apporter des éléments de réponse pour la qualité et la continuité des soins sur l’ensemble du territoire et permettre de développer des secteurs d’excellence dans le domaine de la recherche et les services associés. La Basse-Normandie possède actuellement les premiers éléments de ce qui doit constituer à terme un réseau cohérent et complet de télé-santé : entre les différents types d’acteurs : les centres hospitaliers (publics et privés), les structures associées, les centres d’imagerie médicale : radiologie, Scanner, IRM, .. les cabinets médicaux, entre les différents services accessibles aux acteurs : Communication : visioconférence, messagerie professionnelle sécurisée, Dossier médical personnel partagé, Transfert d’imagerie médicale, Partage de ressources, mutualisation des données. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 121 Certaines de ces fonctionnalités existent au sein de réseaux pathologiques précis. Ainsi, le réseau régional d’oncologie utilise la visioconférence pour ses réunions de concertation. L’objectif poursuivi dans le cadre du programme vise à compléter ce réseau de télé-santé, en augmenter le nombre d’acteurs associés en particulier les structures hospitalières et élargir le spectre des pathologies couvertes. Nombre de médecins et de structures de santé raccordés Indicateur de résultat Situation actuelle 250 médecins sont reliés à 1 réseau pathologique (le réseau Oncocom) 2 établissements (CHU et centre Baclesse) y sont reliés. Objectif à atteindre 100 % des médecins raccordables 50 % des médecins raccordés sur l’ensemble du territoire régional et 100 % des médecins figurant en zone fragile suivant la typologie de la Mission Régionale de Santé 100 % des structures de santé raccordées Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 122 Axe 3 Agir en faveur de l’attractivité et de la cohésion des territoires Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 123 Le choix de soutenir le développement endogène des territoires de projets, en s’appuyant sur la stratégie régionale en faveur de l’innovation : Le maillage urbain de la Basse-Normandie repose sur une capitale régionale et sur un ensemble de villes moyennes. A des degrés divers, ces villes ont plutôt bien résisté à la disparition d’unités industrielles importantes grâce à l’amélioration de leurs conditions d’accessibilité, à la forte capacité d’encadrement de leur territoire urbain et rural, et à l’importance des offres urbaines existantes. Actuellement, cependant, l’affaiblissement de leur tissu industriel et la fragilisation de leur économie limitent leur aptitude à retenir l’emploi et la population dans leurs bassins d’emploi. Leur capacité de développement est par ailleurs freinée par l’offre limitée d’emplois supérieurs sur leur territoire. L’avenir de la Basse-Normandie repose beaucoup sur le dynamisme de ces villes qui doivent notamment développer le travail en réseau pour impulser entre elles de véritables synergies. Il s'agira donc de soutenir les "projets d'agglomérations" en veillant à leur bonne articulation avec les territoires ruraux au cœur desquels ils s'insèrent. La Basse-Normandie est en effet parsemée de bourgs et de petites villes qui favorisent, par leur forte densité, une offre et un accès rapide aux commerces et services à la population. Sur le plan démographique, ce maillage territorial a permis aux campagnes bas-normandes de mieux résister que les autres régions rurales françaises, mais la solidité de ce réseau de bourgs et de petites villes est aujourd’hui menacée. Le renforcement de ce maillage territorial est donc un facteur d’ancrage et de cohésion territoriale, notamment en milieu rural, pour l’ensemble de la Basse-Normandie. Il s'appuiera sur la constellation des 74 "bassins de vie" identifiés à partir d’actions menées au niveau des Pays et des Parcs Naturels Régionaux recouvrant généralement plusieurs de ces bassins de vie. Par ailleurs, des fragilités sont apparues au sein même des quartiers des plus grandes villes, appelant là aussi un effort de mobilisation collective autour d’une méthodologie partagée. L’objet de cet axe est ainsi de permettre aux territoires d’élever leur compétence pour s’inscrire dans la stratégie régionale en faveur de l’innovation et du développement durable en valorisant les 4 potentiels de développement de chaque territoire à savoir la qualité de leur environnement et de leurs ressources humaines, économiques et culturelles. Les actions menées viseront donc à favoriser le développement endogène, l’attractivité et la cohésion de ces territoires. La volonté d’arrimer la Basse-Normandie aux réseaux logistiques européens en valorisant son caractère maritime Dans le cadre de la poursuite de la stratégie d’innovation et de mobilisation de l’ensemble des acteurs régionaux, l’enjeu d’une meilleure intégration de la Basse-Normandie dans les flux logistiques européens particulièrement les flux maritimes, est crucial. La région, dont l’histoire s’est largement construite autour de ces échanges maritimes, doit aujourd’hui renouer avec cette dimension pour en faire un atout de développement au sein de l’Europe. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 124 Cela suppose tant l’organisation d’une politique de réseau de ports sur les deux Normandie, que la conception d’une politique de développement portuaire adaptée aux échanges et aux opérateurs du monde des transports maritimes dans une démarche plus volontariste dans l’analyse et les réponses à apporter pour satisfaire les besoins de ce marché. C’est dans cet esprit que l’Etat et les collectivités territoriales souhaitent aujourd’hui travailler dans le cadre de leurs compétences respectives. L’axe 3 du programme opérationnel comprendra : un volet urbain, un volet en faveur des territoires de projets : Pays, Parcs naturels régionaux, agglomérations, des actions prioritaires au bénéfice des zones portuaires. 3-1 Politique de la ville et développement durable Le diagnostic régional a rappelé les enjeux pour les territoires urbains et périurbains dans lesquels les problèmes de développement économique et de cohésion sociale se posent avec une certaine acuité. En matière de politique de la ville et de rénovation urbaine, la Région et certaines grandes villes ont signé des conventions avec l’Agence Nationale de Rénovation Urbaine (ANRU) couvrant une partie de la prochaine période du nouveau programme « compétitivité régionale et emploi ». Les efforts portent essentiellement sur des sites retenus comme priorité nationale à Caen, Hérouville-Saint-Clair, Cherbourg et Alençon ou comme priorité régionale à Argentan, Flers, Colombelles et Lisieux. Dans ce cadre, un effort particulier doit être poursuivi en faveur de la revitalisation des quartiers en difficulté, de l’amélioration des conditions de vie de leurs habitants et de développement de l’activité économique ciblée sur les grandes agglomérations à l’échelle de la région. La sélection des territoires urbains soutenus fera l’objet d’un appel à projets à partir d’un cahier des charges mettant l’accent sur la mise en place d’une stratégie participative intégrée. Les projets porteront sur des quartiers présentant des difficultés socio-économiques importantes tout en s’inscrivant dans un projet global de territoire avec un objectif d’intégration des quartiers identifiés et de leurs habitants au développement de la ville ou de l’agglomération. Les opérations envisagées devront présenter un caractère innovant et un fort effet de levier sur les quartiers ciblés en termes de développement économique, d’amélioration des conditions de vie et d’accès à l’emploi des habitants et d’amélioration de l’environnement. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 125 Une attention particulière sera portée à la gouvernance des projets pour encourager une vision intégrée et pour soutenir et faire émerger à l’échelle des quartiers concernés des structures fédérant habitants, professionnels, associations et services publics pour définir une stratégie de développement et porter les projets qui en découlent. Cinq types d’actions sont envisagées : 1. Développement économique et emploi : Création ou implantation de nouvelles activités et d’entreprises Création d’emplois à destination des personnes les plus en difficultés Meilleure gestion du développement urbain 2. Développement de services à la population Accès aux services et usages proposés par les TIC Mise en adéquation des services avec les besoins de la population des quartiers dans un objectif de modernisation et d’efficacité des réponses proposées Renforcement de l’accès aux services pour les populations les plus fragiles Amélioration de la mobilité vers et depuis les quartiers en vue de développer l’intégration urbaine et la mixité sociale 3. Protection de l’environnement et développement durable Réduction des nuisances environnementales Efficacité énergétique Amélioration du cadre de vie 4. Participation des citoyens à la gestion urbaine Implication effective des habitants, des professionnels, des associations à la conception et à la gouvernance du projet 5. Ingénierie de projet La mise en œuvre de cette mesure s’articulera avec les trois autres axes du programme. L’appel à projet, préparé avec les différents partenaires concernés, pourrait être lancé après la validation du programme opérationnel. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 126 Nombre d’entreprises existantes en Zone Franche Urbaine Indicateur d’impact Situation actuelle 107 entreprises Objectif à atteindre + 20 % de 2007 à 2013 dans les territoires soutenus dans le cadre d’un appel à projet(s). source :2004 (– Insee : stock d’entreprises au 01/01/2004 / DRE) NB : ce décompte n’inclut pas la ZFU d’Hérouville – Saint- Clair créée en 2006. Nombre de jeunes (moins de 25 ans) demandeurs d’emploi de catégorie 1 inscrits à l’ANPE dans les ZUS Indicateur d’impact Situation actuelle 4119 jeunes DEFM1 en ZUS en 2005 (source DRE 2007) NB : 17 ZUS sur 18 renseignées Objectif à atteindre Diminuer d’ici 2013 de 40 % le nombre de cette catégorie de demandeurs d’emploi dans les territoires en ZUS soutenus dans le cadre d’un appel à projet(s). 3-2 Soutien aux territoires de projet Le soutien au développement endogène, à l’attractivité et à la cohésion des territoires passera par deux leviers spécifiques qui bénéficieront d’un soutien spécifique : la mobilisation de compétences d’ingénierie du développement territorial, la conception et la mise en œuvre de programmes d’actions déclinant une stratégie locale d’aménagement durable, de développement économique et d’innovation, d’autre part. Il est primordial, en effet, d’offrir des moyens en terme d’ingénierie territoriale nécessaire à l’élaboration, la révision et la mise en œuvre des chartes de développement durable, et d’accompagner des projets d’aménagement durable et de développement économique concrétisant ces chartes, dès lors qu’ils inscrivent dans le cadre des contrats territoriaux passés entre l’Etat, les collectivités et les structures porteuses. Ces actions sont complémentaires des autres actions du programme opérationnel, y compris de la stratégie régionale en faveur de l’innovation en ce qu’il permet, par le soutien à l’ingénierie territoriale, d’accompagner les territoires dans la préparation de projets éligibles aux axes 1, 2 et 4 concrétisant leur stratégie locale (par exemple un plan climat territorial déclinant un agenda 21, ou un cluster prolongeant un pôle d’excellence). Cette démarche sera menée dans le cadre d’une logique de coordination étroite entre les outils nationaux et européens, y compris le FEADER (avec son axe 3 « Développement rural» l’axe 4 LEADER). Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 127 L’intervention du FEADER concernera les services à la population, le soutien aux microentreprises et la diversification économique non agricole. 3-2-1 Le soutien à l’ingénierie territoriale, facteur prépondérant pour la réussite des stratégies locales de développement L’ingénierie territoriale joue un rôle prépondérant dans l’élaboration, l’animation et la mise en œuvre des stratégies locales de développement, particulièrement en milieu rural où les moyens locaux sont souvent limités. C’est le souci du caractère opérationnel des démarches de territoires et de l’émergence de projets de qualité qui a amené à porter un effort réel sur l’ingénierie territoriale. Il faut préciser que l’appui en ingénierie qui concerne les Pays, les Parcs naturels régionaux et les agglomérations (via les agences d’études d’urbanisme) sera réservé aux thématiques d’intervention particulières à l’axe 3. Elle se traduira par une aide à la structure porteuse du projet pour financer la préparation de ses programmes d’action définis dans le cadre de la contractualisation territoriale (sauf pour les agences d’urbanisme). Les actions pourront donc concerner les études, diagnostics, définition de stratégies thématiques, les actions d’animation, de mobilisation et de mise en réseau des acteurs, d’accompagnement des porteurs de projets. 3-2-2 Le soutien aux programmes de développement inscrits dans les contrats territoriaux Les 2 domaines d’intervention de l’axe 3 en faveur du développement endogène et de la cohésion des territoires de projet sont les suivants : - aménagement durable des territoires : Dans ce domaine, un soutien sera apporté aux approches environnementales de l’urbanisme, aux démarches de gestion intégrée des zones côtières, à l’échelle de la façade maritime du Pays ou du PNR concerné, et à l’élaboration d’agendas 21 locaux. En matière de projet d’aménagement, seront prises en compte les interventions foncières permettant la réhabilitation de l’environnement physique de friches industrielles ou artisanales, y compris dans les bourgs ruraux, ainsi que les aménagements permettant l’amélioration de l’inter modalité au niveau des gares (interface avec les autres modes de transports publics propres et durables). Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 128 - développement économique et innovation : Ce domaine se décline en trois catégories de projets : Les actions conduites par les territoires avec les organismes de recherche concernant la stratégie et l’innovation territoriales, La reconversion des territoires en crise et le développement des filières locales et des savoir-faire dans les territoires dans une dynamique d’innovation (pôles d’excellence, pôles métiers d’art, animation et mise en réseau des TPE…). Les programmes d’action inscrits dans une stratégie de tourisme durable à l’échelle des pays et Parcs Naturels Régionaux, s’appuyant sur une valorisation du patrimoine naturel et culturel et sur des modes de découverte et de déplacement propres et durables (notamment vélo-routes, voies vertes, boucles locales et pistes cyclables). Objectifs quantifiés et indicateurs : Il est proposé un indicateur unique pour cet objectif global, qui est un indicateur territorial synthétique composé à partir de 4 données (potentiel fiscal consolidé, revenu médian, évolution de l’emploi global et taux de chômage de longue durée). Cet indicateur permet de qualifier la situation spécifique de chaque territoire, témoignant à la fois de leur vitalité économique, du niveau de vie moyen des habitants et de leur accès à l’emploi. Cet indicateur synthétique permet de classer en 2007 les territoires des 13 pays en 3 classes (4 « fragiles », 8 « médians », 1 « robustes »). L’objectif fixé pour 2013 à atteindre est d’avoir 50% des territoires des catégories médianes et fragiles qui passent dans la classe supérieure et qu’aucun de la catégorie robuste ne passe dans une classe inférieure, en gardant le barème de classement 2007. Indicateur territorial synthétique (agrégeant potentiel fiscal consolidé, revenu médian, évolution de l’emploi global et taux de chômage longue durée) pour les territoires de pays. Indicateur d’impact Situation actuelle En 2007, sur 13 territoires de pays, 4 sont classés « fragiles » 8 sont classés « médians » 1 est classé « robuste » Objectif à atteindre Pour 2013, 50% des territoires de catégories médianes et fragiles passés dans la catégorie supérieure. Le territoire dit « robuste » ne passant pas en catégorie inférieure. (source : Conseil Régional - 2007) Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 129 3-3 Soutien des zones portuaires Dans le cadre de la prochaine période de programmation, la Basse-Normandie se donne pour objectif majeur, en ce qui concerne le portuaire, de faire de la région une véritable porte d’entrée maritime. Le caractère maritime de la région et la présence de ports constituent en effet, des facteurs de développement économique qu’il convient de conforter et de valoriser pour intégrer la Basse-Normandie aux réseaux logistiques européens et à faire de sa façade maritime un véritable atout de développement. Dans ce cadre, la construction d’une véritable stratégie portuaire partagée entre tous les acteurs concernés et fondée sur la prise en compte des besoins des opérateurs, sera une priorité. L’intervention du FEDER sur quelques opérations, supports de la mise en œuvre de cette stratégie, permettra de conforter les acteurs de la région dans cette nouvelle approche. Cela passe par 3 grands types d’actions : Conforter les activités existantes La Basse-Normandie doit encourager et améliorer le développement du transport maritime régulier, alors que l’on assiste à un engorgement de plus en plus important des réseaux terrestres, notamment routiers. De surcroît, le transport maritime est générateur de nombreuses retombées positives en terme de développement économique et d’emplois, tout en étant une source de nuisances écologiques bien plus limitées que ne l’est le mode routier. Ainsi, les ports bas-normands ont un impact sur l’emploi évalué à plus de 5000 emplois directs et induits, sur l’activité économique (7,3 millions de tonnes de fret et près de 2 millions de voyageurs en 2005) ainsi que sur l’activité touristique. Il convient donc de renforcer le rôle de ces ports en tenant en compte des caractéristiques de leurs trafics et de leurs stratégies de développement. Saisir les nouvelles opportunités Les ports bas-normands ont en outre un rôle à jouer dans le cadre du développement des autoroutes de la mer et du cabotage de courte distance. Dans le cadre des réflexions en cours sur le transfert modal et dans la perspective d’apporter des réponses à la problématique du désengorgement des axes de transit du Centre Nord européen, les ports bas-normands doivent s’intégrer dans les démarches d’autoroutes de la mer ou de cabotage de courte distance pour créer des transferts de la route vers la voie maritime. Les projets qui seront aidés dans ce cadre devront s’intégrer dans les projets régionaux de développement des transports ferroviaires. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 130 Assurer la cohérence du système portuaire et agir à la bonne échelle Pour relever le défi de la taille modeste des ports bas-normands, il est essentiel de rechercher la complémentarité et la synergie plutôt que la concurrence. Pour devenir une véritable porte d’entrée maritime de l’Europe, il faut donc favoriser les projets permettant une politique de réseau autour des principaux ports régionaux pour jouer des complémentarités Evolution de l’activité en nombre d’escales (transmanche + commerce + croisière) Indicateur de résultat Situation actuelle En 2006 = - Caen : 1337 - Cherbourg : 2056 - Granville : 903 - Honfleur : 189 Objectif à atteindre + 20 % entre 2007 et 2013 (tous ports confondus) (source : DRE - 2006) Evolution de l’activité en tonnes de fret Indicateur de résultat Situation actuelle 7 447 022 tonnes Objectif à atteindre + 20 % entre 2007 et 2013 (source : DRE - 2006) Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 131 Axe 4 Conforter l’attractivité de la région dans une perspective de développement durable Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 132 La Basse-Normandie se caractérise par la qualité de son environnement, élément important de son attractivité et de création d’emplois. Mais il est indispensable de trouver un bon équilibre entre le développement économique et la préservation de cet atout majeur qu’est le patrimoine naturel régional. La région doit également prendre sa part à la lutte contre les changements climatiques. En matière d’environnement, en complémentarité avec les interventions du FEADER, en direction du monde agricole et des zones rurales dans les domaines de l’amélioration de la qualité des eaux et de la biodiversité, les priorités retenues pour le FEDER se déclinent autour de quatre priorités thématiques : la stimulation de l’efficacité énergétique et le développement des énergies renouvelables la prévention des risques naturels, les actions en faveur de la biodiversité, et le soutien à la poursuite d’un projet majeur pour la région : le rétablissement du caractère maritime du Mont-Saint-Michel. 4.1 La stimulation de l’efficacité énergétique et le développement des énergies renouvelables La région prend ses responsabilités dans la lutte contre les changements climatiques au travers de l'élaboration d'un plan climat régional basé sur le bilan énergétique et carbone régional fait en 2006. Les actions menées dans ce domaine s'appuient sur le partenariat entre le Conseil Régional et l'ADEME. Les interventions qui seront accompagnées s'inscrivent dans des démarches plus globales (Protocole de Kyoto, stratégie de Lisbonne). L'objectif poursuivi est de diminuer de 1 million de tonnes de CO2 annuel l'ensemble des émissions régionales à l'horizon de 2013. Pour les émissions liées à l'énergie, et sur la base du bilan carbone réalisé en 2006, cet objectif représente une diminution de 500.000 teqCO2 d'ici 2013. Réduction des gaz à effet de serre Indicateur d’impact Situation actuelle 8,5 millions tCO² équivalent / an (Source 2006 - ADEME) Objectif à atteindre Avoir réduit en 2013 ce chiffre de 500 000 tCO² équivalent/an : - dont énergies renouvelables : - 300 000 tCO² équivalent/an - dont efficacité énergétique : - 200 000 tCO²équivalent/an Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 133 Thématique des énergies renouvelables : L'objectif particulier dans ce domaine est de 300 000 teqCO2 d'ici 2013 et se concentrera dans le cadre du Feder sur 2 thématiques prioritaires. Biomasse-énergie La région Basse-Normandie s'est fortement engagée dans le cadre du précédent programme dans le soutien à la production d'énergies renouvelables par l'utilisation raisonnée du potentiel régional particulièrement dans le domaine du bois-énergie. La priorité portera en premier lieu sur la poursuite et l'accentuation du soutien à la filière boisénergie par un développement de la filière qui recèle encore de nombreuses potentialités au plan local et notamment des réseaux de chaleur dans les agglomérations moyennes et en milieu rural. Un objectif de valorisation de 100 000 t de bois supplémentaires est recherché par l'aide à la mise en place de chaufferies bois dans l'habitat tertiaire et les entreprises (hors industrie du bois) et par l'aide à la mise en place d'équipements de production/stockage/conditionnement de bois énergie à partir de la ressource sur pieds (plaquettes forestières et bocagères) . Energie solaire thermique Un soutien sera apporté aux opérations de valorisation de l'énergie solaire dans les installations collectives de l'habitat tertiaire1 et les entreprises. Le soutien aux installations individuelles des particuliers étant apporté par ailleurs par la Région et l'Etat. Autres Energies Renouvelables Pour l'éolien, comme indiqué dans le diagnostic, l'apport financier apporté par le tarif d'achat réglementé est suffisant pour susciter les investissements et ne nécessite pas de soutien Feder. A titre de démonstration, des projets ayant un impact significatif en terme de substitution d'énergie fossile ou sur la limitation des émissions de gaz à effet de serre pourront ponctuellement être soutenus. 1. Il s'agit des deux secteurs de l'habitat et du tertiaire (tant public que privé) Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 134 Développer les énergies renouvelables Indicateurs de réalisation Situation actuelle Objectif à atteindre (2013) - Bois énergie - Bois énergie Bois énergie utilisé dans des chaufferies Bois énergie utilisé dans des chaufferies collectives collectives ou industrielles : 50 000 t/an ou industrielles : + 100 000 t/an - Energie solaire thermique Surface de capteurs solaires installés : 2 500 m² (installations individuelles) - Energie solaire thermique Surface de capteurs solaires installés : + 5 000 m² (installations collectives ou tertiaires) (Source 2006 - ADEME) Développer les énergies renouvelables Indicateurs de résultat Objectif 2013 Emissions de CO2 eq économisées en tonnes par an : Bois énergie : 57 000 t/an Energie solaire thermique : 1 300 t/an (Source 2006 - ADEME) Thématique de l’efficacité énergétique L'objectif dans ce domaine est d'éviter une émission annuelle de 200 000 teqCO2 d'ici 2013. Le diagnostic a clairement montré que la priorité en matière de maîtrise de l'énergie est d'améliorer les qualités thermiques des constructions existantes moins efficaces et plus consommatrices de pétrole qu'en moyenne sur le territoire français. Le soutien apporté (études, conseil, investissement) ciblera d'une part les bâtiments existants pour améliorer leurs performances énergétiques et diminuer leurs émissions de CO2 et d'autre part les constructions nouvelles pour les entraîner, au travers d'opérations exemplaires dans tous les secteurs (collectivités, habitat tertiaire, entreprises), vers l'adoption de performances du type THPE (Très Hautes Performances Energétiques), HQE, "Minergie" ou "Passivhaus". Pour anticiper l'avenir, prendre en compte plus en amont les consommations d'énergies et les émissions de gaz à effet de serre, et aider les collectivités à mettre en place des politiques énergétiques et effet de serre. Un soutien leur sera apporté pour promouvoir des démarches de gestion, de planification et d'urbanisme prenant en compte énergie et effet de serre ainsi que pour réaliser des plans climat locaux et des bilans carbone territoriaux. La nécessaire mobilisation de l'ensemble des bas-normands sur le thème des émissions de GES et le lien étroit entre comportement et consommations d'énergie et émissions de CO2 conduira également à soutenir des actions d'information et de sensibilisation de l'ensemble des acteurs économiques dont le public dans un domaine ou l'offre de services est absente. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 135 L'objectif de parvenir à une réduction des émissions de gaz à effet de serre et de la dépendance énergétique régionale sera poursuivi dans tous les secteurs. Ainsi, les aides viseront les démarches menées par les entreprises pour économiser l'énergie, les secteurs de l'habitat et du tertiaire (public ou privé) et celui des transports. Les aides apportées seront centrées sur les études et actions de conseil mais aussi des investissements ciblés sur des opérations exemplaires. Efficacité énergétique dans les bâtiments Indicateur de réalisation Situation actuelle Objectif à atteindre (2013) Bâtiments atteignant les standards THPE, Bâtiments atteignant les standards THPE, Minergie Minergie ou Passivhaus : ou Passivhaus : 3 000 m² 100 000 m² (Source 2006 - ADEME) Sensibilisation Indicateurs de réalisation et de résultat Situation actuelle Objectif à atteindre (2013) Collectivités - Nombre de collectivités engagées dans une démarche de planification et d'urbanisme ou de limitation des émissions de GES : 12 Collectivités - Nombre de collectivités engagées dans une démarche de planification et d'urbanisme ou de limitation des émissions de GES : 50 Grand public - Nombre de personnes recevant un conseil technique spécialisé par an : 5 000 - % des personnes conseillées prenant une décision d'équipement : 42 % Grand public - Nombre de personnes recevant un conseil technique spécialisé par an : 7 000 - % des personnes conseillées prenant une décision d'équipement : 50 % Entreprises - Nombre de plans de déplacement mis en place : 0 Entreprises - Nombre de plans de déplacement mis en place : 5/an (Source 2006 - ADEME) Efficacité énergétique Indicateurs de résultat Objectif 2013 Emissions de CO2 eq économisées en tonnes par an : - Bâtiments : 2 000 t/an - Collectivités programmes de maîtrise de l'énergie et de limitation des émissions de GES, objectifs de réduction adoptés : 20 000 t/an - Entreprises : 1 000 t/an - Transport : 1 000 t/an (Source 2006 - ADEME) Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 136 4.2 Prévention des risques naturels : inondation, érosion mouvements de terrain Dans le domaine de la gestion et de la prévention des risques, le diagnostic a conduit à accorder la priorité aux risques naturels. Parmi les risques inventoriés, le partenariat régional a mis l’accent en priorité sur la prévention pour les risques d’inondation par débordement de cours d’eau, d’érosion des sols et d’effondrement de marnières. Les interventions dans le domaine des inondations seront conditionnées à la mise en œuvre préalable d’un Plan d’Action et de Prévention des Inondations (PAPI). Ce document est élaboré selon un cahier des charges national et doit établir un programme à mettre en œuvre à l’échelle d’un bassin versant, en limitant les travaux de protection au profit des mesures de ralentissement et de réduction de la vulnérabilité. Un PAPI doit également avoir un volet prévention et information préventive. Les bassins versants de l’Orne de la Touques et de la Maine font partie des priorités identifiées sur cette action. En outre, l’ensemble des interventions s’inscriront dans les dispositions prévues par la future directive du Parlement et du Conseil européens sur les inondations en matière d’évaluation des risques et des infrastructures de protection existantes. Des contrôles réguliers sont d’ores et déjà opérés sur ces dernières. Les actions en faveur de la prévention du risque d’érosion des sols seront centrées en priorité sur les secteurs de la Plaine de Caen et le Sud Manche, les objectifs poursuivis doivent viser à réduire la vulnérabilité des lieux habités et des entreprises soumis à un risque fort en mettant en œuvre des actions de connaissance, de prévention et de réduction de l’aléa. Le dernier volet éligible pour cette action est la connaissance du risque d’effondrement des marnières. Cette action, prioritaire en pays d’Auge et en pays d’Ouche, a pour objectif de localiser, à des fins de prévention et de réduction de la vulnérabilité, de manière précise les anciennes marnières. Nombre de plans de Plans d’Action de Prévention des Inondations (PAPI) validés Indicateur de réalisation Situation actuelle Objectif à atteindre 1 PAPI pour le seul bassin versant de la 3 PAPI pour 2013 Maine sur 3 bassins versants concernés (source : 2006 – Diren) Population soumise à l’aléa inondation bénéficiant d’une baisse de niveau de risques suite aux travaux réalisés Indicateur de résultat Situation actuelle Objectif à atteindre Population exposée dans les bassins 5 000 habitants sur 24 000 en 2013 prioritaires : 24 000 habitants > 0 / 24 000 (source : 2006 – Diren) Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 137 Nombre de points noirs identifiés dans les priorités régionales ayant fait l’objet de travaux d’amélioration Indicateur de réalisation Situation actuelle 0 sur 10 (source : 2006 – Diren) Objectif à atteindre 10/10 en 2013 Nombre de communes ayant réalisé une étude sur les risques relatifs aux marnières Indicateur de réalisation Situation actuelle Objectif à atteindre Pour 378 communes concernées, dont 55 378 études en 2013 jugées prioritaires, aucune étude. (source : 2006 - Diren) Nombre de communes prioritaires ayant intégré dans leurs documents d’urbanisme les conclusions des études sur les risques relatifs aux marnières Indicateur de réalisation Situation actuelle 0 sur 55 communes prioritaires Objectif à atteindre 55 communes en 2013 (source : 2006 – Diren) 4-3 Actions en faveur de la biodiversité Ce dernier thème d’actions correspond aux priorités stratégiques de l’Etat (PASER) et du Conseil Régional dans son SRADT. La Basse-Normandie bénéficie d’une situation remarquable en matière de biodiversité. Mais là comme ailleurs, la biodiversité est menacée par les pressions anthropiques telles que la fragmentation de milieux ou le changement d’affectation des terres. Pour atteindre les objectifs d’arrêt de perte de biodiversité à l’horizon 2010 fixés par la Convention sur la diversité biologique mais aussi par les stratégies européenne et nationale sur la biodiversité, il apparaît nécessaire de décliner une stratégie régionale pour préserver et rétablir la biodiversité et les services rendus par les écosystèmes sur les espaces protégés au-delà du réseau Natura 2000 et non protégés. Les actions porteront aussi bien sur la biodiversité dite ordinaire, sa connaissance, sa préservation et sa valorisation que sur la biodiversité remarquable, présente dans des espaces naturels répertoriés (en dehors de Natura 2000). Il s’agira en premier lieu de renforcer et de mutualiser la collecte d’informations et de mieux structurer sa valorisation. Ces informations et leur diffusion permettront ensuite de lancer et de mettre en œuvre des plans de gestion et de stratégies locales au niveau des territoires concernés. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 138 Les actions qui seront soutenues dans ce domaine se déclinent en plusieurs axes : Renforcer la connaissance et l’organisation du suivi de la biodiversité régionale et diffuser ces informations sur les espaces et les espèces, Elaborer des plans de gestion des espaces naturels et des espèces ainsi que des schémas locaux de préservation du patrimoine naturel, Soutenir la gestion active de la biodiversité dans le cadre de la mise en œuvre des plans de gestion et de la restauration ou du maintien de corridors écologiques, Soutenir des actions de valorisation économique du patrimoine naturel, Suivre et évaluer les actions menées. Nombre de zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) mises à jour Indicateur de réalisation Situation actuelle 520 ZNIEFF existantes (source : 2006 - DIREN) Objectif à atteindre 250 ZNIEFF sur les 520 existantes, pour lesquelles l’actualisation aura été effectuée entre 2007 et 2013 Nombre de plans de restauration d’espèces végétales menacées Indicateur de réalisation Situation actuelle 0 Objectif à atteindre 2 plans pour 2013 (source : 2006 - DIREN) Nombre de plans de restauration d’espèces animales menacées Indicateur de réalisation Situation actuelle Objectif à atteindre 0 3 plans pour 2013 (source : 2006 - DIREN) Espèces invasives : stations répertoriées de Jussie (Ludwigia sp.), espèce végétale fortement invasive Indicateur de réalisation Situation actuelle 6 stations répertoriées Objectif à atteindre 3 stations éradiquées pour 2013 (source : 2006 - DIREN) Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 139 Nombre de plans de gestion réalisés ou mis à jour pour les réserves naturelles nationales et régionales Indicateur de réalisation Situation actuelle Objectif à atteindre 7 réserves naturelles nationales dotées de - 7 réserves naturelles nationales pour plans de gestion lesquelles les plans de gestion auront été actualisés pour 2013 (source : 2006 - DIREN) - 7 réserves naturelles régionales pour lesquelles les plans de gestion auront été établis Programmes de travaux mis en œuvre en application des plans de gestion dans les réserves naturelles nationales Indicateur de réalisation Situation actuelle Objectif à atteindre 7 réserves naturelles nationales dotées de 7 programmes de travaux mis en œuvre en plans de gestion application des plans de gestion pour 2013 (source : 2006 - DIREN) 4-4 Poursuite du grand projet du rétablissement du caractère maritime du Mont-SaintMichel Le Mont Saint-Michel, classé au patrimoine mondial de l’Unesco, est l’un des joyaux de la Basse-Normandie sur le plan culturel et paysager. La baie du Mont est aussi caractérisée par un fort intérêt environnemental. Le projet de rétablissement du caractère maritime du Mont Saint-Michel vise en particulier à maintenir la qualité du site, notamment par une meilleure gestion de la fréquentation. Ce projet a bénéficié d’un soutien durant la période 2000-2006. Ce soutien a porté principalement sur les investissements hydrauliques, notamment la réalisation du barrage sur le Couesnon. Toutefois, la réalisation de ce grand projet se poursuivra jusqu’en 2012, pour certains travaux hydrauliques et la réalisation du pont passerelle qui se substituera à l’actuelle digue. Il est proposé que ces travaux, dont le coût est évalué à 40 millions d’euros, fassent l’objet d’une nouvelle demande de subvention du FEDER de 8,15 millions d’euros. Les objectifs poursuivis visent l’amélioration de la qualité environnementale du site et la revalorisation de la qualité de l’accueil des visiteurs dans une perspective de développement du tourisme durable. Afin de mieux suivre l’impact environnemental du projet, le syndicat mixte a recruté début 2007 un ingénieur environnementaliste. Le site du Mont-Saint-Michel est situé en zone sensible selon la directive concernant les eaux résiduaires urbaines. Cet aspect du projet a été pris en compte et validé par une autorisation dans le cadre de la Loi sur l'eau de 2003. Un suivi régulier sera ainsi assuré. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 140 Dynamique hydrosédimentaire de la petite Baie Les phénomènes d’érosion-sédimentation dans la petite Baie liés aux influences maritime et fluviale ont été modifiés au cours du temps par les interventions humaines (poldérisation, canalisation du Couesnon, barrage, endiguement). D’un point de vue qualitatif, la restauration d’une dynamique plus naturelle autour du Mont Saint-Michel aura localement un effet extrêmement positif sur la pérennisation des habitats et des espèces d’intérêt communautaire. Le projet va substituer à des habitats en voie d’atterrissement 1, du fait de l’exhaussement des fonds, des habitats plus vivants (slikke2, bas et moyen shorrel3), car réactivés par la dynamique marine et fluviale renouvelée. Les espèces animales qui dépendent de ces milieux et de leur qualité devraient aussi bénéficier de ce rajeunissement général. Evolution des fonds à caractère maritime (fonds inférieurs à la cote +5 m IGN 69) dans un rayon de 1 km autour du Mont-Saint-Michel par rapport à la tendance naturelle Indicateur de résultat Situation actuelle Données 1997 : 191 ha de fonds à caractère maritime (source : Syndicat Mixte Baie du Mont-SaintMichel) Objectif à atteindre A la mise en service du barrage fin 2008 et sur les 8 premières années : augmentation de 3 ha de fonds à caractère maritime diminution de 14 ha des herbus (fonds supérieurs à la cote +6 m IGN 69) NB : la temporalité de l’objectif dépasse 2013 L’évolution du profil du Couesnon liée au curage et à la gestion des chasses aura pour conséquences d’une part de limiter les phénomènes d’eutrophisation4 observés actuellement en période d’étiage et d’autre part de faciliter l’accès au fleuve par certaines espèces piscicoles (migrateurs ou euryhalins5). Qualité du milieu La qualité de l’air, de l’eau et l’ambiance sonore aux abords du Mont Saint-Michel sont actuellement fortement soumis à l’influence de la circulation et du stationnement des véhicules au pied du rocher. Dans le cadre de la revalorisation de l’approche du site par les visiteurs, la restructuration et le déplacement des parcs de stationnement vers le continent ainsi que la mise en place d’une navette « propre » vont contribuer à améliorer la qualité environnementale à proximité du Mont. 1. dépôt de matériaux par les eaux, créant un îlot ou une plage. 2. partie de la vasière qui est recouverte à chaque marée. 3. zone terrestre (limitrophe de la vasière) conquise sur l'océan. 4. L’eutrophisation est une forme singulière mais naturelle de pollution de certains écosystèmes aquatiques qui se produit lorsque le milieu reçoit trop de matières nutritives assimilables par les algues et que celles-ci prolifèrent. 5. Organismes qui supportent des variations de salinité importantes du milieu aquatique où ils vivent. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 141 A l’heure actuelle, le mode de fonctionnement de la navette n’est pas encore fixé, l’évaluation ci-dessous tient compte des hypothèses les plus probables concernant ce nouveau système de transport. Il est notamment prévu que la moitié des navettes effectue le trajet jusqu’au terre-plein central terminal au pied du Mont, et que l’autre moitié s’arrête à l’aire de retournement prévue à 900 mètres environ du Mont. Dépense de carburant sur la digue route menant au Mont Saint-Michel Indicateur de résultat Situation actuelle Sur la base de la fréquentation en 2004 : 584 tCO2/an (véhicules particuliers) Objectif à atteindre A la mise en service de la navette en 2010 (hors véhicules de livraison) : Avec une navette 100% biocarburant : 0 tCO2/an Avec une navette 50% biocarburant : 42 tCO2/an (source : ADEME) Pour calculer la quantité de CO2 économisée grâce à la fermeture de la circulation sur la digue-route aux véhicules particuliers, il faut prendre en compte deux éléments. D'une part les économies liées au remplacement des trajets des véhicules individuels par des navettes : soit une économie de 584 tCO2 par an pour une navette fonctionnant intégralement au biocarburant, soit une économie de 542 tCO2 par an si la navette fonctionne avec 50 % de biocarburant. D’autre part, la mise en place des navettes facilitera le transfert modal pour une fraction des visiteurs. Ceux-ci pourront plus facilement accéder au Mont en utilisant des transports en commun (rail, rail et bus) dans la mesure où ils n'auront plus besoin d'un véhicule particulier pour l'accès au Mont. L’ADEME estime que ce transfert pourrait concerner 4 % des véhicules, part qui pourrait augmenter avec l'amélioration de la desserte ferroviaire dans le futur. Les émissions de CO2 évitées seraient alors de l’ordre de 664 tonnes par an. L’économie globale des émissions de CO2 découlant de la mise en place de la navette atteint alors 1 249 tonnes par an avec une navette 100 % biocarburant ou 1 206 tonnes par an avec une navette 50 % biocarburant (Source : ADEME). Rejets de polluants issus de la circulation des véhicules sur la digue route menant au Mont Saint-Michel Indicateur de résultat Situation actuelle Données 1997 : Matières en suspension : 4600 kg/an Hydrocarbures : 50 kg/an Objectif à atteindre A la mise en service de la navette en 2010 : Matières en suspension : proche de 0 kg/an Hydrocarbures : proche de 0 kg/an (Source : Syndicat Mixte Baie du Mont-SaintMichel) Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 142 Part des eaux de ruissellement collectées par un réseau d’assainissement Indicateur de résultat Situation actuelle Objectif à atteindre A la mise en service du nouveau parc de Pas de collecte des eaux de ruissellement stationnement en 2010 : collectées par un réseau d’assainissement soit un volume d’eau non traité de 144 000 100 % des eaux de ruissellement collectées m3 (Source : Syndicat Mixte Baie du Mont-SaintMichel) Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 143 Basse-Normandie PO FEDER 2007-2013 Chapitre III. Tableaux de synthèse des indicateurs Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 144 Cette partie présente sous forme synoptique : l’ensemble des objectifs spécifiques du programme présentés dans les axes et les mesures de la stratégie et leurs indicateurs. Ceux-ci seront déclinés en objectifs intermédiaires annuels (ou à défaut à mi-parcours) dans le DOcument de Mise en Oeuvre (DOMO) pour fournir les repères nécessaires à l’évaluation in itinere. le système d’indicateurs nationaux transversaux et thématiques fournis par la DIACT et qui viennent en complément des indicateurs spécifiques dédiés à chaque mesure du programme opérationnel. Ces indicateurs seront intégrés dans le système de gestion PRESAGE et renseignés à l’échelon régional. Ils reprennent les indicateurs-clés établis par la Commission. Ce système d’indicateurs permettra : d’une part, au plan national, de consolider les données régionales et de réaliser des évaluations sur l’impact des différents programmes opérationnels mis en œuvre ainsi que des Contrats de Projets Etat – Région, d’autre part, d’assurer au plan régional le suivi physique du programme, de mesurer son état d’avancement, et de fournir sur un support aux évaluations stratégiques ou opérationnelles futures. Cet ensemble d’indicateurs est également accompagné d’un tableau récapitulatif des indicateurs socio-économiques et environnementaux régionaux qui feront l’objet d’un suivi lors de l’exécution du programme, afin de repérer les modifications du contexte dans lequel celui-ci va se dérouler. Ce système d’information constituera donc le support du suivi et de l’évaluation du programme opérationnel. Afin de permettre son pilotage stratégique, ainsi que de détecter d’éventuelles difficultés de mise en œuvre, un tableau de bord comportant des seuils d’alerte pour chaque indicateur est en cours d’élaboration. Il est envisagé qu’un écart de 20 % par rapport à l’objectif intermédiaire sur ce type d’indicateurs déclenche une étude menée en interne suivie le cas échéant d’une évaluation. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 145 Les objectifs spécifiques du Programme opérationnel FEDER Basse-Normandie 2007-2013 Objectifs du programme Situation actuelle / Méthode et commentaires Objectif quantifié Nature de l’Indicateur Source Ratios identiques pour la Basse-Normandie et la France en 2013 impact Insee (portail régional) VA par emploi pour les entreprises aidées supérieure à la Va par emploi en France en 2013 résultat bénéficiaires I - Développer le potentiel régional d’innovation VA par emploi en Basse-Normandie : 52 557 € en 2005 contre 51 065 € en 2004 (+2,9 %) Rattraper le niveau national : Ratio Valeur ajoutée/emploi au niveau régional VA par emploi en France (France métropolitaine): 60 522 € en 2005 contre 60 075 € en 2004 (+ 0,74 %) Le chiffre retenu pour le nombre d’emplois est celui des effectifs salariés et non salariés au 31 décembre de l’année et la valeur ajoutée est à prix courants Augmentation de la valeur ajoutée par emploi de 20% des entreprises aidées : Evolution de la VA/emploi des entreprises concernées directement (bénéficiaires finaux) ou indirectement (bénéficiaires ultimes) par un soutien du FEDER Cet indicateur sera analysé en fonction des chiffres donnés par les entreprises qui seront soutenues directement ou indirectement par le FEDER. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 146 Point méthode valeur ajoutée Les aides apportées par le programme opérationnel pourront concerner trois types de bénéficiaires : les bénéficiaires finaux directs bénéficiant de l’aide du FEDER pour leurs projets les bénéficiaires ultimes ou indirects qui participeront à des actions dites collectives et les laboratoires de recherche. Cette dernière catégorie n’est pas concernée par la mesure de la valeur ajoutée par emploi et l’effet des projets des laboratoires soutenus sera mesuré différemment (cf. infra). Par contre, pour les deux premières catégories de bénéficiaires, les effets de l’action du programme opérationnel seront mesurés en recueillant les informations suivantes : La valeur ajoutée par emploi de l’entreprise au moment du dépôt du dossier pour les bénéficiaires directs ou, dans les cas d’actions collectives, la valeur ajoutée par emploi des entreprises au début de l’action collective La valeur ajoutée par emploi de l’entreprise deux ans après la fin du projet par réalisation d’une étude sur toutes les entreprises aidées. La lecture de l’indicateur se fera sous plusieurs angles : Nous disposerons d’un indicateur d’origine de valeur ajoutée par emploi année par année par l’agrégation de l’ensemble des données renseignées par les entreprises. Cet indicateur sera évolutif puisqu’il permettra de suivre l’ensemble des entreprises aidées et aboutira à un indicateur comparé d’évolution de la valeur ajoutée par emploi, et à l’appréciation de l’effet de levier du FEDER, qui sera le résultat de l’étude de : L’évolution de la valeur ajoutée par emploi au niveau national L’évolution de la valeur ajoutée par emploi au niveau régional L’évolution de la valeur ajoutée par emploi au niveau des entreprises aidées La méthode utilisée reposera sur une base déclarative lors de la réalisation de l’action (dans le formulaire de demande de subvention pour les projets individuels ou au début de l’action collective) et d’une enquête a posteriori. 1-1 : Consolider la stratégie régionale de l’innovation Objectifs du programme Accroître le nombre de réunions des structures composant la gouvernance : Nombre de réunions des structures composant la gouvernance : Renforcer le pilotage des organismes de transfert de technologie : Part des contrats d’objectifs mis en place Situation actuelle / Méthode et commentaires Objectif quantifié Nature de l’Indicateur Source réalisation Forum résultat DRRT/bénéficiaires 2 réunions du Forum 1 réunion par an 0% Les contrats d’objectifs sont rapportés au nombre d’organismes de transfert de technologie Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 3 réunions du comité de pilotage 100% des organismes basnormands 147 1-2 : Faire de la recherche un instrument prioritaire de la compétitivité de l'économie bas-normande Objectifs du programme Situation actuelle / Méthode et commentaires Objectif quantifié Nature de l’Indicateur Source Augmenter la part de la Dépense intérieure de R&D à 2,5% PIB Régional 0,9% 2,5% Résultat/impact Atlas de la recherche et de l’innovation DIRD entreprises à 200 M€ DIRD entreprises à 340 M€ en 2013 résultat Atlas de la recherche et de l’innovation résultat 2006 INPI Accroître la part de la DIRD entreprise à 68% du montant total de la DIRD DIRD administration à 105 M€ Accroître le nombre de brevets publiés de 20% Nombre de chercheurs 45 Il s’agit des brevets publiés par des personnes morales par voie nationale 2426 chercheurs : 1 385 en recherche privée 1 041 en recherche publique DIRD administration à 157,5 M€ 54 + 50 % entre 2007 et 2013 résultat Atlas de la recherche et de l’innovation (2004 - Données DRRT-MENSR ) 16 boursiers par an en moyenne sur les 3 dernières années (2004-2006) Nombre de Conventions Industrielles de formation pour la recherche en entreprises (CIFRE) Les conventions CIFRE associent autour d'un projet de recherche, qui conduira à une soutenance de thèse de doctorat, trois partenaires : une entreprise, un jeune diplômé, un laboratoire. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie + 50 % de 2007 à 2013 réalisation Atlas de la recherche et de l’innovation (2004 - Données DRRT-MENSR ) 148 1-3 : Mobiliser les entreprises autour des filières et des pôles d'excellence pour accroître la visibilité et l'adaptabilité du tissu économique Objectifs du programme Situation actuelle / Méthode et commentaires Pôles : - TES : 88 membres dont entreprises bas-normandes - Filière équine : 44 entreprises basnormandes Filières : - 1 association filière automobile (ARIA) avec 58 entreprises adhérentes Augmentation de la part relative des entreprises privées dans les 4 principaux CRITT (Centre Régional pour l'Innovation et le Transfert de Technologie) : ADRIA, BNC, CTN, ISPA entreprises. Nature de l’Indicateur Source - Augmentation % d’en moyenne 100% des membres des pôles ; - Augmentation d’au moins 50 % des membres de l'ARIA ; - Au moins une autre filière animée par une association ; réalisation Pôles /ARIA Part privée de 80 % en 2013 résultat CRITT / DRRT 20 - Mov'eo : 158 membres dont 19 entreprises bas-normandes Nombre d'entreprises adhérentes aux activités des pôles de compétitivité et des filières-clés Objectif quantifié Budget total en 2006 de 10 M€ dont 4 M€ d’aides publiques, soit une contribution privée de 60 %. Nombre d’entreprises accompagnées par les 4 principaux CRITT 620 en 2006 + 50 % sur 2007-2013, soit 930 entreprises accompagnées réalisation DRRT Nombre de JEI (Jeunes Entreprises Innovantes) 18 JEI en 2006 46 JEI réalisation DRRT Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 149 1-4 : Accroître la performance du tissu productif en lui donnant les moyens de se développer et de s'intégrer dans la stratégie de l'innovation Situation actuelle / Objectifs du programme Objectif quantifié Nature de l’Indicateur Méthode et commentaires 11,2% Il s’agit du nombre d’entreprises Augmenter le taux de renouvellement créées rapporté au nombre 13% Résultat des entreprises d’entreprises existantes au 1er janvier de l’année 39 Accroître le nombre d’entreprises Nombre d’entreprises créées par 10 50 Réalisation crées ou transmises de 20% 000 habitants Augmenter le taux de pérennité à 3 75 % pour les entreprises 70,1 % pour les entreprises créées ans des entreprises : Taux de survie à créées 80,7 % pour les entreprises Résultat 3 ans des entreprises créées ou 85 % pour les entreprises transmises transmises transmises 14 actions collectives Nombre d’actions collectives 2 actions collectives supérieures à supérieures à 400 000 € Réalisation structurantes menées 400 000 € pour la période 2007-2013 Nombre d’entreprises accueillies dans le réseau consulaire dans le cadre de la transmission/reprise d’entreprises 447 entreprises accueillies par les CCI dans le cadre de la transmission/reprise d’entreprises en 2005 905 entreprises accueillies par les Chambres de métiers dans le cadre de la transmission/reprise d’entreprises en 2005 Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie + 10% sur la période 20072013 Réalisation Source 2005 INSEE – portail régional 2005 INSEE portail régional 2005 INSEE 2006 - DRIRE DRCA 150 Suite du 1-4 : Accroître la performance du tissu productif en leur donnant les moyens de se développer et de s'intégrer dans la stratégie de l'innovation Objectifs du programme Situation actuelle / Méthode et commentaires 3, 777 M€ Objectif quantifié Nature de l’Indicateur Source Doublement du rythme d’investissement annuel en 2013 pour atteindre 7,5 M€/an. Réalisation 2006 Réalisation DRCE/Douanes Dont : PFIL : 2 900 000 € Garanties (hors SIAGI) : 110 000 € Capital risque-développementtransmission : 767 000€ Ingénierie financière : -Volume financier annuel investi au titre : des PFIL (fonds d’investissement), du capital risque-développementtransmission, des fonds de garantie Les Plateformes d’Initiatives locales (PFIL) sont des associations loi 1901 émanant le plus souvent de l'initiative des collectivités publiques. Leur mission est d'aider les créateurs d'entreprise en les soutenant financièrement par le biais d'un prêt d'honneur (prêt à 0 % sans garantie) et en leur prodiguant un accompagnement personnalisé notamment au niveau technique. - volume export : 3, 44 milliards d’euros en 2006 - volume export : 4,13 milliards d’euros en 2013 (+ 20%) 311 nouveaux exportateurs en 2005 ; recensement l’année ou ils sont primo-exportateurs 2000 nouveaux exportateurs entre 2007 et 2013 Exportations Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 151 Objectifs du programme 2. Développer les TIC au service de la compétitivité des entreprises et des territoires 2-1. Mettre en place une gouvernance pour les TIC Situation actuelle / Objectif quantifié Nature de l’Indicateur Méthode et commentaires Produire des études décrivant le paysage des TIC Aucune étude TIC régionale ou départementale à ce jour 1 étude de niveau régionale par an Disposer d’outils de mesure de la Société de l’Information qualifiant des indicateurs pertinents pour les décideurs Aucun indicateur qualifié 10 en 2010 15 en 2013 Objectifs du programme Couvrir le territoire avec une offre de 2 mégabits pour les particuliers et de 10 mégabits pour les entreprises dans des conditions concurrentielles Objectifs du programme Nombre de zones numérisées offrant des services Nombre d’Espaces Numériques d’Entreprise créés Externalisation et mutualisation des services Satisfaction des utilisateurs d’ENE Avantage perçus des ZNM 2-2. Couverture numérique totale du territoire Situation actuelle / Objectif quantifié Méthode et commentaires 95% de la population et entreprises à 512kb/s. 100 % de la population 50% de la population à 2Mb/s 100 % des entreprises 50% des entreprises à 10Mb/s 2-3. Numériser des zones d’activités Situation actuelle / Objectif quantifié Méthode et commentaires 16 zones labellisées en 0 2010 25 zones labellisées en 2013 9 ENE en 2010 0 12 ENE en 2013 10 % (2010) et 20 % (2013) des entreprises en Zone Numérique Multiservices 0 (ZNM) pratiquant : - l’externalisation de services - l’utilisation de services de la plateforme 15 % (2010) et 30 % (2013) des entreprises en Z N M 0 ayant utilisé les ENE se déclarant satisfaites 25 % (2010) et 50 % (2013) des entreprises déclarant 0 avoir perçu un avantage à être sur une ZNM Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie Source Réalisation SGAR/CRBN Nature de l’Indicateur Source Résultat SGAR/CRBN (Ortel) Nature de l’Indicateur Source Réalisation SGAR/CRBN Réalisation SGAR/CRBN Résultat SGAR/CRBN Résultat SGAR/CRBN Résultat SGAR/CRBN 152 2-4. Information numérisée et valorisée afin de renforcer le développement de la production de services numériques Situation actuelle / Objectifs du programme Objectif quantifié Nature de l’Indicateur Méthode et commentaires Sur la période 2000-2006, 5 grands 10 projets de plate-forme projets de plateformes ont été supplémentaires Nombre de plateformes de services financés : CRCI (PrestaService + Réalisation mises en place Sites CCIréseau), CRMA (ATEN), CRAN (@griService), PAE (AOC BtB) Nombre de parcours touristiques 5 (2010) et 10 (2013) Réalisation virtuels parcours touristiques virtuels Cet indicateur a vocation à être précisément défini dans Nombre de professionnels intégrés le cadre d’une étude de Résultat dans les parcours touristiques virtuels l’observatoire de la gouvernance (mesure 2.1) 2-5. Contribuer à la performance des utilisateurs de TIC Situation actuelle / Objectifs du programme Objectif quantifié Nature de l’Indicateur Méthode et commentaires Part des structures scolaires et universitaires intégrées dans un ou 0 100 % de ces structures Résultat plusieurs campus numériques Nombre d’espaces publics numériques 60 90 Réalisation labellisés Cet indicateur a vocation à être précisément défini dans Mesure de la satisfaction des le cadre d’une étude de Résultat utilisateurs d’EPN l’observatoire de la gouvernance (mesure 2.1) Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie Source SGAR/CRBN SGAR/CRBN SGAR/CRBN Source SGAR/CRBN SGAR/CRBN SGAR/CRBN 153 Objectifs du programme Nombre de médecins et de structures de santé raccordés Objectifs du programme Nombre d’entreprises existantes en Zone Franche Urbaine 2-6. Télé-santé Situation actuelle / Objectif quantifié Méthode et commentaires 250 médecins sont reliés à 1 réseau 100 % des médecins pathologique (le réseau Oncocom) raccordables 50 % des médecins 2 établissements (CHU et centre raccordés sur l’ensemble du Baclesse) y sont reliés. territoire régional et 100 % des médecins figurant en zone fragile suivant la typologie de la Mission Régionale de Santé 100 % des structures de santé raccordées 3. Agir en faveur du dynamisme et de la cohésion des territoires 3-1 Politique de la ville et développement durable Situation actuelle / Objectif quantifié Méthode et commentaires 107 entreprises source :2004 (– Insee : stock d’entreprises au 01/01/2004 / DRE) NB : ce décompte n’inclut pas la ZFU d’Hérouville–Saint-Clair créée en 2006. Nombre de jeunes (moins de 25 ans) demandeurs d’emploi de catégorie 1 inscrits à l’ANPE dans les ZUS 4119 jeunes DEFM1 en ZUS en 2005 NB : 17 ZUS sur 18 renseignées Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie Nature de l’Indicateur Source Résultat SGAR/CRBN Nature de l’Indicateur Source + 20 % de 2007 à 2013 dans les territoires soutenus dans le cadre d’un appel à projet(s). Impact DRE Diminuer d’ici 2013 de 40 % le nombre de cette catégorie de demandeurs d’emploi dans les territoires en ZUS soutenus dans le cadre d’un appel à projet(s). Impact DRE 154 3-2. Soutien aux territoires de projet 3-2-1. Le soutien à l’ingénierie territoriale, facteur prépondérant pour la réussite des stratégies locales de développement 3-2-2. Le soutien aux programmes de développement inscrits dans les contrats territoriaux Situation actuelle / Objectifs du programme Objectif quantifié Nature de l’Indicateur Source Méthode et commentaires Pour 2013, 50% des territoires de catégories Indicateur territorial synthétique En 2007, sur 13 territoires de pays, médianes et fragiles passés (agrégeant potentiel fiscal consolidé, 4 sont classés « fragiles » dans la catégorie supérieure. Conseil Régional revenu médian, évolution de l’emploi 8 sont classés « médians » Impact – 2006 Le territoire dit « robuste » global et taux de chômage longue 1 est classé « robuste » ne passant pas en catégorie durée) pour les territoires de pays inférieure. Objectifs du programme Evolution de l’activité en nombre d’escales (transmanche + commerce + croisière) Evolution de l’activité en tonnes de fret 3-3. Soutien des zones portuaires Situation actuelle / Objectif quantifié Méthode et commentaires En 2006 = - Caen : 1337 - Cherbourg : 2056 - Granville : 903 - Honfleur : 189 7 447 022 tonnes Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie + 20 % entre 2007 et 2013 (tous ports confondus) + 20 % entre 2007 et 2013 Nature de l’Indicateur Source Résultat DRE - 2006 Résultat DRE - 2006 155 4. Conforter l’attractivité de la région dans une perspective de développement durable notamment par une préservation de la qualité de son environnement 4.1. La stimulation de l’efficacité énergétique et le développement des énergies renouvelables Situation actuelle / Objectifs du programme Objectif quantifié Nature de l’Indicateur Méthode et commentaires Avoir réduit en 2013 ce chiffre de 500 000 tCO² équivalent/an : > dont énergies 8,5 millions tCO² équivalent / an Réduction des gaz à effet de serre renouvelables : 300 000 Impact tCO² équivalent/an > dont efficacité énergétique : 200 000 tCO²équivalent/an - Bois énergie Objectif 2013 : Bois énergie utilisé dans des - Bois énergie utilisé dans chaufferies collectives ou industrielles des chaufferies collectives : 50 000 t/an ou industrielles : + 100 000 t/an Développer les énergies renouvelables - Energie solaire thermique Réalisation Surface de capteurs solaires - Energie solaire thermique, installés : surface de capteurs solaires 2 500 m² (installations individuelles) installés + 5 000 m² (installations collectives ou tertiaires) Objectif 2013 : Emissions de CO2 eq économisées en tonnes par an : L’outil Bilan Carbone sera utilisé pour Développer les énergies renouvelables Résultat mesurer les résultats Bois énergie : 57 000 t/an Source Source 2006 ADEME Source 2006 ADEME Source 2006 ADEME Energie solaire thermique : 1 300 t/an Efficacité énergétique dans les bâtiments Bâtiments atteignant les standards THPE, Minergie ou Passivhaus : 3 000 m² Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie Bâtiments atteignant les standards THPE, Minergie ou Passivhaus : 100 000 m² Réalisation Source 2006 ADEME 156 Suite 4.1. La stimulation de l’efficacité énergétique et le développement des énergies renouvelables Situation actuelle / Objectifs du programme Objectif quantifié Nature de l’Indicateur Méthode et commentaires Collectivités Collectivités - Nombre de collectivités engagées - Nombre de collectivités dans une démarche de planification engagées dans une et d'urbanisme ou de limitation des démarche de planification et émissions de GES : 12 d'urbanisme ou de limitation des émissions de GES : 50 Grand public - Nombre de personnes recevant un Grand public conseil technique spécialisé par an : - Nombre de personnes 5 000 recevant un conseil Sensibilisation - % des personnes conseillées technique spécialisé par an : Réalisation & résultat prenant une décision d'équipement : 7 000 42 % % des personnes conseillées prenant une Entreprises décision d'équipement : 50 - Nombre de plans de déplacement % mis en place : 0 Entreprises - Nombre de plans de déplacement mis en place : 5/an Objectif 2013 Emissions de CO2 eq économisées en tonnes par an : Efficacité énergétique Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie - Bâtiments : 2 000 t/an - Collectivités programmes de maîtrise de l'énergie et de limitation des émissions de GES, objectifs de réduction adoptés : 20 000 t/an - Entreprises : 1 000 t/an - Transport : 1 000 t/an Résultat Source ADEME ADEME 2006 157 4.2. Prévention des risques naturels : inondation, érosion, mouvements de terrain Situation actuelle / Objectifs du programme Objectif quantifié Nature de l’Indicateur Méthode et commentaires 1 PAPI pour le seul bassin versant de Nombre de plans de Plans d’Action de la Maine sur 3 bassins versants Prévention des Inondations (PAPI) concernés 3 PAPI pour 2013 réalisation validés Population soumise à l’aléa inondation bénéficiant d’une baisse de niveau de risques suite aux travaux réalisés Population exposée dans les bassins prioritaires : 24 000 habitants > 0 / 24 000 Nombre de points noirs identifiés dans les priorités régionales ayant fait l’objet de travaux d’amélioration Nombre de communes ayant réalisé une étude sur les risques relatifs aux marnières Nombre de communes prioritaires ayant intégré dans leurs documents d’urbanisme les conclusions des études sur les risques relatifs aux marnières Objectifs du programme Nombre de zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) mises à jour Nombre de plans de restauration d’espèces végétales menacées Nombre de plans de restauration d’espèces animales menacées Espèces invasives : stations répertoriées de Jussie (Ludwigia sp.), espèce végétale fortement invasive 0 sur 10 Pour 378 communes concernées, dont 55 jugées prioritaires, aucune étude. 0 sur 55 communes prioritaires 5 000 habitants sur 24 000 en 2013 résultat 10/10 en 2013 réalisation 378 études en 2013 réalisation 55 communes en 2013 réalisation 4-3 Actions en faveur de la biodiversité Situation actuelle / Objectif quantifié Méthode et commentaires 250 ZNIEFF sur les 520 existantes, pour lesquelles 520 ZNIEFF existantes l’actualisation aura été effectuée entre 2007 et 2013 Nature de l’Indicateur DIREN 2006 Source réalisation 0 2 plans pour 2013 réalisation 0 3 plans pour 2013 réalisation 6 stations répertoriées 3 stations éradiquées pour 2013 réalisation Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie Source DIREN 2006 158 Objectifs du programme Nombre de plans de gestion réalisés ou mis à jour pour les réserves naturelles nationales et régionales Suite 4-3 Actions en faveur de la biodiversité Situation actuelle / Objectif quantifié Méthode et commentaires - 7 réserves naturelles nationales pour lesquelles les plans de gestion auront 7 réserves naturelles nationales été actualisés pour 2013 dotées de plans de gestion Nature de l’Indicateur Réalisation - 7 réserves naturelles régionales pour lesquelles les plans de gestion auront été établis 7 programmes de travaux Programmes de travaux mis en œuvre 7 réserves naturelles nationales mis en œuvre en application en application des plans de gestion Réalisation dotées de plans de gestion des plans de gestion pour dans les réserves naturelles nationales 2013 4-4. Poursuite du grand projet du rétablissement du caractère maritime du Mont-Saint-Michel Situation actuelle / Objectifs du programme Objectif quantifié Nature de l’Indicateur Méthode et commentaires A la mise en service du barrage fin 2008 et sur les 8 premières années : Evolution des fonds à caractère augmentation de 3 ha de maritime (fonds inférieurs à la cote +5 Données 1997 : fonds à caractère maritime m IGN 69) dans un rayon de 1 km 191 ha de fonds à caractère maritime diminution de 14 ha des Résultat autour du Mont-Saint-Michel par herbus (fonds supérieurs à rapport à la tendance naturelle la cote +6 m IGN 69) Dépense de carburant sur la digue route menant au Mont Saint-Michel Sur la base de la fréquentation en 2004 : 584 tCO2/an (véhicules particuliers) Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie NB : la temporalité de l’objectif dépasse 2013 A la mise en service de la navette en 2010 (hors véhicules de livraison) : > avec une navette 100% biocarburant : 0 tCO2/an > avec une navette 50% biocarburant : 42 tCO2/an Résultat Source DIREN 2006 DIREN 2006 Source Syndicat Mixte Baie du MontSaint-Michel ADEME 159 Suite 4-4. Poursuite du grand projet du rétablissement du caractère maritime du Mont-Saint-Michel Situation actuelle / Objectifs du programme Objectif quantifié Nature de l’Indicateur Source Méthode et commentaires A la mise en service de la navette en 2010 : Rejets de polluants issus de la Données 1997 : Syndicat Mixte Matières en suspension : circulation des véhicules sur la digue Matières en suspension : 4600 kg/an Résultat Baie du Montproche de 0 kg/an route menant au Mont Saint-Michel Hydrocarbures : 50 kg/an Saint-Michel Hydrocarbures : proche de 0 kg/an Pas de collecte des eaux de A la mise en service du ruissellement collectées par un nouveau parc de Part des eaux de ruissellement Syndicat Mixte réseau d’assainissement soit un stationnement en 2010 : collectées par un réseau Résultat Baie du Montvolume d’eau non traité de d’assainissement Saint-Michel 144 000 m3 100 % des eaux de ruissellement collectées Assistance technique du PO FEDER 2007-2013 Mesure 1 : Soutien au système de gestion, de suivi et de contrôles ainsi qu’à l’évaluation du programme opérationnel et des projets Aspect qualité gestion Taux d’irrégularité à l’issue des contrôles Aspect pilotage Nombre de séminaires et réunions de groupes de travail sur l’échange d’expérience Ces éléments seront précisés lors du premier Comité de Suivi après adoption du PO Feder. Ils seront renseignés à mesure de l’avancement du programme Mesure 2 : Soutien à l’animation, la communication et aux actions de publicité du programme et des projets cofinancés Part des bénéficiaires potentiels des groupes cibles ayant bénéficié d’actions d’animation Les groupes cibles seront établis pour la présentation du plan de communication au Comité de suivi Part de bénéficiaires potentiels des Ces éléments seront précisés lors du premier Comité de Suivi après adoption du PO Feder groupes cibles ayant bénéficié de subvention Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 160 Cadre contextuel du Programme Opérationnel FEDER 2007/2013 Thématique Indicateur Valeur de départ Date Producteur de données Source Economie, compétitivité et innovation 33 162 Millions d'euros 18ème rang français 23 036 € / habitant 16 ème rang français 2005 INSEE Observatoire des territoires 2005 INSEE Observatoire des territoires 2005 INSEE Observatoire des territoires 2004/ 2005 INSEE Site Internet Insee 2004 INSEE L'année économique et sociale 2005 bilan 70,1 % pour les entreprises créées 80,7 % pour les entreprises transmises 2005 INSEE Site internet 0,9 % du PIB régional 2004 Ministère délégué à l'Enseignement Supérieur et à la Recherche 200 Millions euros 2004 Ministère délégué à l'Enseignement Supérieur et à la Recherche 105 Millions euros 2004 Ministère délégué à l'Enseignement Supérieur et à la Recherche 3 998 2004 Ministère délégué à l'Enseignement Supérieur et à la Recherche Atlas de la Recherche et de l’Innovation 0,95% 2006 DRCE/Douanes DRCE/Douanes 3, 44 milliards d’euros en 2006 2006 DRCE/Douanes DRCE/Douanes Economie PIB régional Economie PIB régional / habitant Economie PIB régional / emploi Economie VA par emploi Economie Taux de création d'entreprises : rapport observé entre le nombre de créations et le stock d'entreprises au 1er janvier de l'année 11,20% Economie Taux de survie à 3 ans des entreprises créées ou transmises Recherche Recherche Recherche Recherche Commerce extérieur Commerce extérieur DIRD publique et privée par rapport au PIB régional Montant de l'effort de R&D privé (DIRDE) Montant de l'effort de R&D publique (DIRDA) Nombre de chercheurs et d'ingénieurs (structures publiques et privées)>effectif total de R&D Poids des exportations régionales par rapport au total national Volume des exportations 58 511 € / emploi 19 ème rang 52 557 € en 2005 contre 51 065 € en 2004 (+2,9 %) Atlas de la Recherche et de l’Innovation Atlas de la Recherche et de l’Innovation Atlas de la Recherche et de l’Innovation Emploi, capital humain Economie Economie Démographie Enseignement Enseignement Taux d'emploi Taux d'emploi des 55-64 ans Rythme de croissance de la population Taux de scolarisation des 20-24 ans Taux de sortie de l'enseignement sans qualification 60,04% 1999 INSEE Observatoire des territoires 30,83% 1999 INSEE Observatoire des territoires 0,27 % par an de 1999 à 2006 INSEE Observatoire des territoires 24,80% 2003 DRTEFP Diagnostic du programme FSE 2003 DRTEFP Diagnostic du programme FSE 9,00% Thématique Indicateur Valeur de départ Date Producteur de données Source TIC TIC TIC TIC TIC Haut débit: administrations couvertes (%) Haut débit: entreprises couvertes (%) Haut débit: population couverte (%) Couverture du réseau de téléphonie (%) 87,45% sept-05 ORTEL Observatoire des territoires 91,32% sept-05 ORTEL Observatoire des territoires 87,77% sept-05 ORTEL Observatoire des territoires 98,66% juil-04 ORTEL Observatoire des territoires Cohésion territoriale Economie Economie Economie Economie Economie Economie Santé Ports Ports Taux de chômage : taux provisoire corrigé des variations saisonnières au sens du BIT Taux de chômage des jeunes Taux de chômage des femmes 9,20% 2005 INSEE L'année économique et sociale 2005 bilan 26,00% 2004 DRTEFP Diagnostic du programme FSE 11,00% déc-05 DRTEFP Diagnostic du programme FSE 2004 Observatoire des territoires INSEE 2004 Observatoire des territoires INSEE 2001 à 2004 Observatoire des territoires INSEE 2005 Observatoire des territoires DRASS 2002 DRE DRE 2002 DRE DRE Revenu disponible 23490 € brut des ménages 17ème rang national Revenu disponible 16279 € brut des ménages 19 ème rang par habitant Evolution du RDB + 10,2 % par habitant Densité des 97 pour médecins 100 000 habitants généralistes Nombre d'emplois directs et indirects générés par les 5 600 ports de commerce Valeur ajoutée brute des activités liée directement 90 M euros ou indirectement aux ports Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 162 Cadre contextuel environnemental du Programme Opérationnel FEDER 2007/2013 Thèmes Espèces et diversité biologique Biodiversité et milieux naturels Indicateurs Données Unité Sources Nombre de taxons de flore présents en Basse-Normandie et figurant sur les annexes de la Directive Habitats 5 nb CRSPN / DIREN Nombre d'individus d'une sélection d'espèces menacées- UICN (faune, flore) régulièrement observées 17 nb CRSPN / DIREN Nombre d'espèces animales présentes en Basse-Normandie figurant sur les annexes 2 à 4 de la directive Habitats 61 nb CRSPN / DIREN nb DIREN 86% % DIREN 520 zones couvrant 320.000 ha 412.641 ha nb - ha DIREN nb - ha - % DIREN teq CO2 ADEME % DRASS/DIR EN Nombre et surface de réserves naturelles Pourcentage de réserves naturelles disposant d'un plan de gestion en vigueur Milieux naturels espaces - habitats Nombre et surface de ZNIEFF 7 réserves couvrant 3155 ha 55 sites couvrant 282.623 Nombre et surface de sites du réseau Natura 2000 et % de sites Natura 2000 dotés 42% dotés d'un DOCOB d'un Document d'objectif (DOCOB) Air Pollution et qualité des milieux Emissions de gaz à effet de serre (GES) générées, en équivalent tonnes de CO2 Eaux continentales superficielles : pollution par les NO3- dans les zones vulnérables : % du nb de points en moy > 50 mg/l et en augmentation Eaux Eaux continentales souterraines : pollution par les NO3- dans les zones vulnérables : % du nb de points en moy > 50 mg/l et en augmentation Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie ha - 19 130 000 45 points - 1 point (2%) > 50mg/l 1 en augmentation 124 points - 21 (17%) > 50mg/l - 6 en augmentation % DRASS/DIR EN (campagne : 2004-2005) DRASS/DIR EN 163 Thèmes Sols Indicateurs Données Nb total de sites inscrits dans la base de données sur les sites et sols pollués (inventaire BASOL) 57 sites dont traités : 23 Tonnage et ou pourcentage d’ordures ménagères produites Tonnage et pourcentage d'ordures ménagères valorisées par destination Pollution et qualité des milieux 903 000 19,3 %matière 8,9% agronomie 14,6% énergie Déchetteries: taux de couverture par habitant ; nombre de déchetteries en Basse 1/12 000 hab Normandie Déchets Energie nb SDIPC t ADEME t/% ADEME nb / 1000hab nb ADEME % Gisement de DEEE et quantités valorisées collecte non encore organisée t ADEME Consommations énergétiques de l'habitat 1 558,1 ktep ADEME éolien : 26,8 hydro : 25 bois hors particuliers : 48,5 ktep ADEME 8,5 % % ADEME 19 012 281 t (149886 t alluvions en eau, 2583078 t alluvions hors d'eau, 1421986 t calcaire, 14729331 t roche dure, 128000 t autres) t DRIRE Puissances installées en TEP pour les énergies renouvelables mises en œuvre Part de la production en énergies renouvelables par rapport à la production totale des énergies en région Matières premières Sources 130 déchèteries encombrants : 30% déchets verts : 62% déchets dangereux : 65 % Taux de valorisation par flux Energie Unité Quantité annuelle de matériaux extraits selon leur origine (alluvions, granulats, Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie ADEME 164 Thèmes Indicateurs Risques naturels Risques Données 2007 Unité Sources Nombre de communes soumises à risques naturels par type de risque 312 communes avec 5 types de risque : 75 pour cavités; 185 pour sismicité; 147 pour inondation, 49 pour mouvement de terrain ; 23 pour SEVESO nb Préf - SIDPC Nombre de dossiers communaux synthétiques PAC (porter à connaissance ;ex. DCS) : 107 nb Préf - SIDPC Nombre de commune avec plus de 3 arrêtés de catastrophes naturelles dans les 5 DICRIM : 27 (docs communaux dernières années. d'infos sur risque) nb Préf - SIDPC Nombre de « mouvements de terrains » et "inondations" PPR mouvement de terrain : 12 communes PPR Inondation : 53 communes nb Préf - SIDPC Nombre de sites SEVESO II seuil haut et seuil bas 8 sites seuil haut - 7 sites seuil bas nb DRIRE nb DRIRE nb DRIRE Nombre de PPRt Risques technologiques Nombre de PPRm Cadre de vie 0 PPRT prescrit ; 8 à prescrire 2 PPRM prescrits dans le 14 : May sur Orne et Soumont. Aucun PPRM approuvé pour l'instant Nombre de comités locaux d'information et de concertation (CLIC) 4 CLIC prescrits ; 1 CLIC installé nb DRIRE Linéaire de haies et évolution depuis 1972 (sous réserve dispo orthophotoplan récent) 8,0 km / km² - en diminution de 38% depuis 1972 km DIREN (campagne : 1997-1998) Nombre et surface de sites classés (SC) 46 SC - 37.425 ha dont 15.771 de DPM nb ha DIREN (campagne : 1997-1998) Transports aériens : nombre de plans d'exposition au bruit 3 nb DRE Paysage Nuisances (bruit, odeurs, …) Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 165 Dans le guide national de renseignement des indicateurs PO FEDER et CPER 2007 / 2013 qui est en cours de finalisation à la DIACT et devra permettre l’agrégation des données et les comparaisons, certains indicateurs concernent l’ensemble des projets, tandis que d’autres relèvent de thématiques spécifiques. Pour ces derniers, ne figurent dans le tableau cidessous que ceux concernant les actions du PO Feder Basse-Normandie. Ces indicateurs seront rattachés au niveau le plus fin dans Présage. Indicateurs nationaux et indicateurs clés CE Correspondance avec les indicateurs clé/ INDICATEURS /DEFINITION Source Indicateurs transversaux quantitatifs « emplois » - Nombre d’emplois en ETP (Equivalent Temps Plein) en distinguant : les emplois directs créés bruts les emplois directs créés bruts hommes les emplois directs créés bruts femmes Emplois créés chez le bénéficiaire de l’aide dans les 3 ans après le solde de l’opération (entreprise, structure associative, collectivité locale...), du fait de la réalisation de l’opération soutenue et qui ne l’auraient pas été en l’absence de la subvention. Le bénéficiaire est donc l’employeur des nouveaux salariés recrutés. Il s’agit des emplois supplémentaires, c'est-à-dire déduits les effets de substitution internes à l’établissement bénéficiaire. Indicateurs clés européens n°1, 2 et 3 Source : Déclaration du bénéficiaire Nombre d’emplois indirects créés bruts en ETP Il s'agit des emplois créés, dans les 3 ans au-delà de la réalisation de l’opération, dans d’autres établissements que celui du bénéficiaire, qui sont la conséquence directe de l’activité supplémentaire générée par l’opération aidée (en amont ou en aval de sa production), et dont l’activité est affectée durablement par la réalisation de l’opération. Source : Déclaration du bénéficiaire Indicateurs transversaux qualitatifs Prise en compte de l’environnement Le programme a fait l’objet d’une évaluation stratégique environnementale (ESE) qui accompagne chacune des étapes de son élaboration et a pour objectif d’apprécier les incidences potentielles sur l’environnement des actions financées, et d’en limiter ou supprimer les effets négatifs. Des mesures correctrices, critères d’éco-conditionnalité ... ont ainsi pu être proposés et traduits dans les documents opérationnels régionaux, ou à défaut, national. Il s’agit d’apprécier si l’opération prend en compte l’environnement à l’occasion de son montage ou de son instruction, en particulier à travers le respect des mesures d’écoconditionnalité intégrées dans le PO, proposées par les ESE et/ou définies dans les documents de mise en œuvre ou guides de procédures. Notation des services instructeurs Notation : Exemplaire, Bon, Faible, Aucun Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 166 Correspondance avec les indicateurs clé/ INDICATEURS /DEFINITION Source Indicateurs transversaux qualitatifs Intérêt de l'opération du point de vue des TIC La qualité numérique s'apprécie au regard de la prise en compte des TIC (technologies de l'information et de la communication) lors des différentes phases d'une opération : conception, réalisation, atteinte et exploitation des résultats par les utilisateurs/usagers finaux. Trois rubriques sont analysées : La prise en compte des TIC au cours de la conception et de la réalisation de l'opération Les TIC sont-elles utilisées par le bénéficiaire et ses partenaires pour accroître l’efficacité du travail de préparation de la proposition ou de la gestion/réalisation de l’opération et des relations entre partenaires ? Le bénéficiaire a-t-il eu recours à des compétences spécifiques (conseil, expertise…) pour formaliser la prise en compte des TIC dans la proposition de l'opération ? Notation des services instructeurs La prise en compte des TIC dans l'objet de l'opération Les TIC sont-elles prises en compte comme un moyen d'atteindre les résultats de l'opération ? Cela peut prendre plusieurs formes comme le déploiement d'infrastructures télécoms, le recours à des réseaux télécoms, la mise en œuvre de process de production, d'applications spécifiques, le développement de services à destination des utilisateurs/usagers finaux. La prise en compte des TIC dans l'objet de l'opération est-elle identifiée précisément dans le budget de l'opération ? Notation : Exemplaire, Bon, Faible, Aucun Prise en compte de la dimension énergétique Le programme a fait l’objet d’une évaluation stratégique environnementale qui accompagne chacune des étapes de son élaboration et a pour objectif d’apprécier les incidences potentielles sur l’environnement des actions financées, et d’en limiter ou supprimer les effets négatifs. Des mesures correctrices, critères d’éco-conditionnalité relatifs à la dimension énergétique ont ainsi pu être proposées et traduits dans les documents opérationnels régionaux, ou à défaut, national. Il s’agit d’un fléchage « énergie » des opérations déjà passées au crible de l’indicateur « Prise en compte de l’environnement » selon la même approche de démarche qualité. Notation des services instructeurs Notation : Exemplaire, Bon, Faible, Aucun Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 167 INDICATEURS /DEFINITION Correspondance avec les indicateurs clé/ Source Indicateurs qualitatifs innovation Caractère innovant de l’opération en matière de produits, de biens ou de services offerts Il s’agit d’apprécier : - si le produit (bien ou service) offert résultant de l’opération aidée est nouveau ou fortement amélioré ? - si le produit (bien ou service) offert est de meilleure qualité et va se traduire par une labellisation, une certification technique, un dépôt de brevet. Notation : Exemplaire, Bon, Faible, Aucun Caractère innovant de l’opération en matière d’organisation, de procédé Il s’agit d’apprécier : - si l’opération repose sur de nouveaux partenariats avec d’autres organismes et qui vont perdurer - si l’opération repose sur l’introduction de nouveaux modes d’organisation (introduction des TIC, amélioration du système d’information, nouveau procédés de production, …) ? - si l’opération repose sur l’amélioration de la gestion du savoir (et des compétences) dans l’organisme (formation, gestion prévisionnelle des ressources humaines, système d’intéressement à l’innovation, introduction d’un pôle R&D, …) Notation : Exemplaire, Bon, Faible, Aucun Caractère innovant de l’opération en matière d’accès au marché Il s’agit d’apprécier : - si l’opération repose sur de nouvelles méthodes de conditionnement (packaging) ou de design des produits (biens ou services) offerts ? - si l’opération repose sur de nouvelles méthodes de distribution (placement, promotion) ou de tarification (segmentation des prix, prix modulés ou dégressifs, … des produits (biens ou services) ? Notation des services instructeurs Notation des services instructeurs Notation des services instructeurs Notation : Exemplaire, Bon, Faible, Aucun Indicateurs CO2 Ils sont suivis dès lors qu’une opération s’y rattache. Dans le PO Basse-Normandie, les opérations de l’Axe 4 « Conforter l’attractivité de la région dans une perspective de développement durable » en faveur de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables sont particulièrement concernés.. Indicateurs CO2 « Bâtiments » : surfaces neuves et réhabilitées en m2 Consommation surfacique des surfaces neuves et réhabilitées en kWh/m²/an Indicateurs CO2 « Utilisation rationnelle de l’énergie » : Outil Carbone Quantité CO2 évité par les projets d’efficacité énergétique en Tonnes CO2/an Quantité d’énergie économisée en TEP Capteurs solaires installés Puissance bois installée en Kw Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 168 INDICATEURS /DEFINITION Correspondance avec les indicateurs clé/ Source Indicateurs quantitatifs thématiques Indicateurs quantitatifs thématiques « Environnement et risques » Ils concernent l’Axe 4. Nombre de personnes profitant des mesures de protection contre les inondations L’indicateur de suivi est le nombre de personnes (population permanente) qui résident en zone inondable ayant bénéficié d’une baisse d’aléa significative du fait d’un projet subventionné relatif à la mise en œuvre d’une gestion dynamique des cours d’eau (zones d’expansion des crues) ou relatif à une action de protection des lieux habités. Une baisse significative de l’aléa est constituée pour un riverain dès lors qu’une réduction de la hauteur d’eau, de la vitesse du courant, de la durée de submersion ou de la fréquence d’inondation améliore significativement la situation de son habitation vis-à-vis d’une inondation quelconque. N° indicateur CE : 32 Source : Bénéficiaire de l’aide Unité : Nombre de personnes potentiellement concernées Nombre d’inventaires et/ou de cartographies flore/faune/habitats/milieux naturels remarquables Ce type d’inventaire ou de cartographie vise la connaissance permanente aussi exhaustive que possible des espaces naturels, terrestres, aquatiques et marins, qui permet de déterminer soit l’équilibre et la richesse de l’écosystème soit la présence d’espèces de plantes ou d’animaux (rares ou menacées en particulier). Ces inventaires et cartographies doivent être produits, catalogués et mises à disposition gratuitement conformément aux règles du système d’information sur la nature et les paysages (SINP). Source : Bénéficiaire de l’aide Unité : Nombre d’Inventaires Nombre de bases de données sur la biodiversité L’indicateur de suivi est le nombre de bases de données sur la biodiversité mises à jour ou réalisées grâce aux aides du programme et produites, cataloguées et mises à disposition gratuitement conformément aux règles du système d’information sur la nature et les paysages (SINP). Nombre d’espèces menacées ayant fait l’objet de mesures de gestion ou de renforcement/réintroduction Les mesures de gestion, de renforcement et de réintroduction d’espèces menacées (faune ou flore) visent à préserver l’existence de ces espèces dans leurs milieux naturels. Ces opérations peuvent soit viser la conservation d’une seule espèce, soit viser la préservation de plusieurs espèces par action directe sur les populations ou à travers la protection de leurs milieux naturels. Cet indicateur de suivi devra permettre de connaître le nombre d’espèces menacées ayant bénéficié d’actions de gestion et/ou de conservation mise en œuvre grâce aux aides du programme. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie Source : Bénéficiaire de l’aide Unité : Nombre de bases de données Source : Bénéficiaire de l’aide Unité : Nb d’espèces animales et végétales 169 INDICATEURS /DEFINITION Correspondance avec les indicateurs clé/ Source Indicateurs quantitatifs thématiques « Innovation, R&D, Entreprise, TIC » Ils concernent les actions l’axe 1 « Développer le potentiel régional d’innovation, ainsi que de l’axe 2 sur les TIC Accompagnement d’un pôle de compétitivité Un pôle de compétitivité est, sur un territoire donné : l’association d’entreprises, de centres de recherche et d’organismes de formation, engagés dans une démarché partenariale (stratégie commune de développement), destinée à dégager des synergies autour de projets innovants conduits en commun en direction d’un (ou de) marché(s) donné(s). labellisés en CIACT Source : Service instructeur Unité : n°de code du pôle Nombre de visites d'entreprises par des conseillers en développement technologique Nombre de visites en entreprises réalisées par les conseillers en développement technologique effectuées grâce aux aides du programme (en cumulé, une même entreprise peut être visitée plusieurs fois) Source : Bénéficiaire de l’aide Unité :Nb de visites Nb de visiteurs par an des structures chargées de la production et de la diffusion de la culture scientifique et technique Nombre de visiteurs participant aux manifestations/expositions organisées grâce aux aides du programme (temporaires ou permanentes). Nombre de chercheurs recrutés/affectés en entreprises Le terme de chercheur désigne les ingénieurs et cadres ayant une fonction de chercheur. Le personnel de soutien [non effectivement productif de R&D mais en soutien de cette dernière (ex : assistant ingénieur, technicien, secrétariat, etc)] n’est pas comptabilisé dans cet indicateur mais dans l’indicateur emploi. Nombre de chercheurs, ingénieurs, cadres, recrutés ou affectés avec l’aide du programme, à la R&D dans les entreprises et organismes privés bénéficiaires. Cet indicateur constitue un détail de l’indicateur « Nombre d’emplois directs créés bruts ». Source : Bénéficiaire de l’aide Unité :Nb de visiteurs par an Déclinaison de l’indicateur clé CE n°6 Source : Bénéficiaire de l’aide Unité :Nb d’ETP annuels (ou moyenne des ETP annuels pour les conventions pluriannuelles) Nombre de CORTECHS Les Conventions CORTECHS ont pour objectif de faciliter le recrutement de techniciens supérieurs pour conduire un projet de développement technologique dans l'entreprise avec le soutien d'un centre de compétences Source : Bénéficiaire de l’aide Unité :Nb de conventions Nombre d’entreprises hébergées en pépinière Il s’agit d’un nombre d’installations d’entreprises dans une pépinière financée par le programme, quelle que soit leur durée de présence dans la pépinière. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie Source : Bénéficiaire de l’aide Unité :Nb d’entreprises 170 INDICATEURS /DEFINITION Correspondance avec les indicateurs clé/ Source Nombre de projets collaboratifs de R&D au sein des pôles de compétitivité (validés par l’instance de gouvernance du pôle) Les projets présentés doivent être des projets de recherche et développement collaboratifs, labellisés par un pôle de compétitivité, impliquant plusieurs entreprises et au moins un laboratoire ou centre de recherche. Nombre de projets collaboratif de R&D mis en place par les pôles de compétitivité grâce aux aides du programme Source : Bénéficiaire de l’aide Unité :Nb de projets Nombre de projets au sein des pôles de compétitivité hors R&D (validés par l’instance de gouvernance du pôle) Nombre de projets au sein des pôles de compétitivité hors R&D mis en place grâce aux aides du programme et validés par l’instance de gouvernance du pôle Source : Bénéficiaire de l’aide Unité : Nombre de projets Nb d’entreprises impliquées dans une opération collective Il s’agit du nombre d’entreprises participant effectivement à une action collective de soutien aux filières industrielles, aux pôles de compétitivité, et à l’anticipation des mutations dans les filières économiques. Les actions collectives concernent les filières industrielles dont on cherche à accroître leur compétitivité à travers le développement de l’innovation, la recherche de nouveaux produits ou de débouchés, l’utilisation des TIC dans les entreprises, l’anticipation et l’accompagnement des mutations économiques, la mise en réseau des entreprises et la mutualisation d’activités. Ces actions concernent un secteur d’activité, un pôle de compétitivité ou une filière en émergence de la région et touchent un nombre significatif d’entreprises en rapport avec la taille de la filière ou du pôle. Nb de jeunes pousses (start-up) ayant bénéficié d’aides directes au cours des deux 1ères années après leur création Nombre d’entreprises ayant bénéficié d’aides directes du programme, au cours de leurs deux premières années d’existence. Il s’agit des aides accordées par le programme au cours des deux 1ères années d’existence des entreprises. Le versement pouvant intervenir au-delà de cette date). Jeune pousse ou start up : jeune entreprise (moins d'une année d'existence) innovante soit par son secteur d'activité, soit par ses méthodes de commercialisation, ou son mode de développement, connaissant une croissance rapide en matière de chiffres d'affaires et de capital. Population supplémentaire ayant accès aux réseaux à large bande Nombre de personnes supplémentaires ayant accès aux réseaux à large bande sur la période, grâce aux aides du programme. Il s’agit de la population directement raccordable. La large bande qualifie la capacité d'une liaison à haut débit, comme la fibre optique. Une liaison ADSL, câble, wifi, wimax, cpl, peut aussi être qualifiée de large bande par rapport à une liaison par la ligne téléphonique reliée à un modem à 56 Kbit/s. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie Source : Bénéficiaire de l’aide Unité : Nombre d’entreprises Indicateur clé CE N°8 Source : Bénéficiaire de l’aide Unité : Nb d’entreprises de moins de deux ans aidées N° indicateur CE N° 12 Source : Bénéficiaire de l’aide Unité : Nb de personnes 171 En outre, à partir de l’ensemble des données figurant dès lors dans Présage, il sera possible de dénombrer : - s’agissant de l’axe 1 et de l’axe 2 : Nombre de projets de RDT Indicateur clé CE n°4 Nombre de projets de coopération entreprises / instituts de recherche Indicateur clé CE N°5 Emplois créés (brut en ETP) en lien avec une aide directe à l’investissement des PME Indicateur clé CE N°9 Investissement (en million d’euros) des aides directes à l’investissement des PME Indicateur clé CE N°10 - s’agissant de l’axe 2 : Nombre de projets « société de l’information » Indicateur clé CE N°11 - s’agissant de l’axe 4 : Nombre de projets visant l’amélioration de la qualité de l’air Indicateur clé CE N°28 Nombre de projets liés aux énergies renouvelables Indicateur clé CE N°23 Production annuelle supplémentaire d'énergies renouvelables (MWh) Indicateur clé CE n°24 Nombre de projets visant la prévention des risques Indicateur clé CE N°31 Réduction des gaz à effet de serre (CO2 et équivalents, kt) en recourant à l’outil carbone Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie Indicateur CE : 30 172 Basse-Normandie PO FEDER 2007-2013 Chapitre IV. Prise en compte des priorités transversales Egalité des chances entre les hommes et les femmes Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 173 Egalité des chances entre les hommes et les femmes Le règlement CE n°1083/2006 du 11 juillet 2006 portant dispositions générales sur le Fonds européen de développement régional, le Fonds social européen et le Fonds de cohésion et abrogeant le règlement (CE) 1260/1999 a prévu deux grandes catégories de priorités transversales, l’égalité des chances entre hommes et femmes et le principe de nondiscrimination d’une part et le développement durable et la protection et l’amélioration de l’environnement d’autre part. 1. Prise en compte du principe d’égalité des chances L’article 16 du règlement (CE) n°1083/2006 précité prévoit que : « Les Etats membres et la Commission veillent à promouvoir l’égalité entre les hommes et les femmes et l’intégration du principe d’égalité des chances en ce domaine lors des différentes étapes de la mise en œuvre des Fonds. Les Etats membres prennent les mesures appropriées pour prévenir toute discrimination fondée sur le sexe, la race ou l’origine ethnique, la religion ou les convictions, le handicap, l’âge ou l’orientation sexuelle lors des différentes étapes de la mise en œuvre des Fonds et notamment l’accès aux Fonds. En particulier, l’accessibilité aux personnes handicapées est l’un des critères à respecter lors de la définition d’opérations cofinancées par les Fonds et à prendre en compte pendant les différentes étapes de la mise en œuvre. » Au cours de la phase d’élaboration du programme opérationnel du FEDER, il a été fait le choix de ne pas prévoir de mesure spécifique sur l’égalité des chances mais en revanche d’intégrer cette priorité dans la mise en œuvre des différents axes. La mise en œuvre de cette priorité passera par quatre phases essentielles : Sensibiliser l’ensemble des acteurs et les bénéficiaires potentiels des fonds dans le cadre du travail d’animation et de promotion des Fonds communautaires en région afin de mieux faire connaître les enjeux liés à cette priorité. Demander des diagnostics sur la situation des hommes et des femmes dans les dossiers de demandes de subvention reposant selon les cas sur des éléments statistiques, des études ou des évaluations. Prévoir dans les projets cofinancés des actions concrètes de promotion de l’égalité, accompagnées d’objectifs quantifiés. Evaluer les actions menées sous l’angle de l’amélioration de l’égalité des chances en systématisant l’utilisation d’indicateurs d’égalité des chances entre les femmes et les hommes. Au-delà d’une prise en compte générale de cette priorité pour l’ensemble du programme, il a été proposé de mener des actions plus ciblées pour certaines mesures. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 174 Il s’agira ainsi de donner un bonus en taux aux porteurs de projets qui engageront une politique volontariste en matière d'égalité entre les femmes et les hommes (diagnostic de situation comparée entre les femmes et les hommes, accès des femmes en matière de recrutement, accès des femmes en matière de formation, déroulement de carrière,...) pour les mesures de l’Axe1 « Développer le potentiel régional d’innovation ». Un bonus en taux aux dossiers dont les bénéficiaires des actions sont des femmes pour les mesures suivantes de l’axe 2 « Développer les TIC au service de la compétitivité des entreprises et des territoires » : Mesure 2-4 : Information numérisée et valorisée afin de renforcer la production de services numériques Mesure 2-5 : Contribuer à la performance des utilisateurs de TIC Pour aider les services à s’assurer d’une mise en œuvre de la priorité en particulier, en direction des entreprises concernées par les actions cofinancées une fiche méthode a été établie à cet effet : Eléments de méthode pour mieux intégrer la dimension égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans les projets de demande de subvention Pour toutes les entreprises quelle que soit leur taille Si le projet intègre une phase de recrutement : A profil équivalent, veiller à ce que le pourcentage d’hommes et de femmes recrutés soit au moins proportionnel au pourcentage d’hommes et de femmes ayant postulé. Si nécessaire, intégrer au projet des actions de communication pour favoriser le dépôt de candidatures des femmes comme des hommes ou bien des hommes comme des femmes selon les secteurs professionnels. Si le projet comporte une phase de formation des personnels : Veiller à ce que le pourcentage de femmes et d’hommes bénéficiaires de la formation, à profil équivalent, soit au moins égal au pourcentage de femmes et d’hommes salariés dans l’entreprise. Si un déficit de femmes ou d’hommes bénéficiaires de formation est constaté, intégrer au projet une réflexion et des actions pour faire évoluer ce constat (ex. : difficulté de mobilité géographique et développement de formation à distance). Si les salarié(e)s ne sont pas concerné(e)s par les opérations de formation et/ou de promotion, parce qu’ils (elles) relèvent d’un service administratif, intégrer au projet une réflexion sur l’évolution des compétences des services administratifs et leur efficience. Pourquoi la formation serait-elle considérée comme un investissement seulement dans certains secteurs de l’entreprise ? Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 175 Si le projet prévoit de promouvoir des salariés : Veiller à ce que le pourcentage de femmes ou d’hommes bénéficiaires soit au moins proportionnel au pourcentage des femmes ou d’hommes, à profil équivalent, dans l’entreprise. Dans le cadre des actions de communication du projet : Veiller à ce que l’entreprise valorise les femmes comme les hommes dans tous ses supports de communication. Informer systématiquement les entreprises sur le label égalité : Présenter le label égalité et son intérêt en matière d’image, de gestion des ressources humaines, d’accompagnement des changements d’organisation, d’attractivité de notre territoire. Proposer à l’entreprise d’intégrer dans sa demande de subvention le coût de la démarche de labellisation. Pour les entreprises d’au moins 50 salariés S’appuyer sur la loi du 9 mai 2001, relative à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Demander à l’entreprise de joindre le rapport de situation comparé entre les femmes et les hommes à sa demande de subvention. Ce diagnostic permettra de mettre en valeur l’effort consenti en matière d’égalité entre les femmes et les hommes. Utiliser ce diagnostic pour enrichir le projet en cas de déficit sur le champ de la promotion de l’égalité des chances entre les femmes et les hommes. Principe de non-discrimination Le principe général de non-discrimination sera mis en œuvre dans l’accès aux mesures du programme opérationnel de la manière suivante : l’intégration de la logique « égalité des chances » de manière transversale sur l’ensemble des thématiques figurant dans les différents programmes. Cette logique s’entend au sens le plus large et concerne aussi bien les personnes handicapées, les personnes appartenant à des « minorités visibles », les étrangers non ressortissants de la Communauté européenne, les résidents des quartiers sensibles, les seniors et toute catégorie de personnes en difficulté sociale (bénéficiaires de minima sociaux, publics précaires…). Le développement d’une information forte et généralisée auprès de l’ensemble des partenaires et des porteurs de projets. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 176 La mise en œuvre d’une stratégie réellement incitative fondée sur l’application d’une majoration significative des taux de subventions pour les projets « généralistes » comme pour les projets spécifiques (ex. action visant la création ou reprise d’entreprise et d’activité par des personnes défavorisées ou résidant dans les quartiers sensibles …) Pour ce faire, il conviendra de : intégrer la nécessité d’une approche « égalité des chances » dans le dossier d’appel à projets et dans les demandes de concours aux différents fonds, solliciter, chaque fois que possible et dans le respect des dispositions législatives et réglementaires en vigueur, un diagnostic précis de la situation de départ, demander la production d’objectifs quantifiés et planifiés de mise en œuvre de la stratégie « égalité des chances » avec production des indicateurs correspondants, assortir le versement de la subvention à la réalisation des objectifs qui auront été arrêtés. 2. Prise en compte des priorités développement durable et protection et amélioration de l’environnement Le programme opérationnel FEDER 2007-2013 de la Basse Normandie s’appuie sur les lignes directrices et orientations définies au niveau européen par les Conseils européens de Lisbonne et de Göteborg, qui encouragent à « examiner de manière coordonnée les conséquences économiques, sociales et environnementales de toutes les politiques et d’en tenir compte dans les processus de décision». Le programme opérationnel a fait l’objet d’une évaluation stratégique environnementale, conformément à la Directive 2001/42/CE du 27 juin 2001 relative à l’évaluation des incidences de certains plans et programmes sur l’environnement et à la lettre conjointe du 2 février 2006 des deux directions générales Politique Régionale et Environnement de la Commission européenne. Cette évaluation a permis de définir les enjeux environnementaux prioritaires de la BasseNormandie, les critères d’éco-conditionnalité à appliquer aux opérations soutenues dans le cadre du projet. Les indicateurs décrivant le contexte environnemental de la Basse-Normandie ainsi que les indicateurs liés au suivi de la mise en œuvre des opérations ont également été définis. Pour faciliter la prise en compte de cette priorité tant pour les porteurs de projets que pour les services chargés de l’instruction des dossiers tant au sein de l’Etat que des organismes intermédiaires gestionnaires de subventions globales, un vade-mecum a été préparé à cet effet. Le vade-mecum est destiné aux porteurs de projets et aux services instructeurs du suivi des projets soutenus dans le cadre du Programme Opérationnel FEDER. Il a pour objectif de présenter les critères d’éco-conditionnalité et les indicateurs de performance environnementale à prendre en compte dans le traitement des demandes d’aides. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 177 Aspects environnementaux à prendre en compte dans les projets Ce Vade-mecum présente la démarche à suivre pour évaluer la prise en compte des aspects environnementaux dans les projets soutenus dans le cadre du Programme opérationnel FEDER. Dans le dossier de demande d’aide, le porteur de projet devra présenter la manière dont il prend en considération les impacts environnementaux liés à la mise en œuvre de son projet. Pour ce faire, les étapes suivantes devront être renseignées dans les dossiers présentés : 1. Identification des principaux aspects environnementaux applicables pour tous les projets proposés Le questionnaire préliminaire permettra d’identifier les principales thématiques environnementales applicables au projet (Voir. 3. Questions préliminaires) 2. Présentation des renseignements attendus sur la prise en compte de l’environnement dans les thématiques applicables Pour toutes les thématiques applicables identifiées grâce au questionnaire préliminaire, le porteur de projet devra apporter des informations précises sur son appréciation de l’état initial de l’environnement, sur les impacts environnementaux attendus de ses activités et proposer des solutions pour réduire ces impacts le cas échéant. Il se reportera pour ce faire au paragraphe 3.2 « Informations à fournir pour l’ensemble des projets ». 3. Pour les projets relevant de l’Axe 4 (Attractivité de la région dans une perspective de développement durable) En complément des informations demandées pour l’ensemble des projets, le porteur de projet devra apporter des informations détaillées sur les résultats environnementaux attendus, au travers de documents justificatifs et d’indicateurs. Il se reportera pour se faire au paragraphe « Informations à fournir pour les projets de l’Axe 4 ». Afin d’assurer l’atteinte des objectifs environnementaux de la région, les services de l’Etat experts sur les problématiques environnementales (DIREN, DRIRE, ADEME) devront intervenir, dès les phases amont de l’instruction des projets, en particulier s’agissant des projets relevant de l’axe 4. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 178 3. Questions préliminaires Les questions suivantes permettront au porteur de projets d’identifier les thématiques environnementales applicables au projet présenté et sur lesquelles il devra fournir des informations. Le projet implique-t-il la création d’infrastructures de transports, d’une zone d’activités, d’un centre de recherche, d'un bâtiment ou d’un pôle de compétitivités ? Si oui, le porteur de projet devra prendre en compte les thématiques suivantes : Bâtiment – Performance énergétique Paysage et Biodiversité Risques naturels Transport Oui Non Le projet est-il susceptible de créer des besoins supplémentaires en termes de transport des personnes et des marchandises ? Si oui, le porteur de projet devra prendre en compte les thématiques suivantes : Transport Oui Non Le projet prévoit-il le développement d’activités de R&D ? Si oui, le porteur de projet devra prendre en compte les thématiques suivantes : Innovation Gestion environnementale des activités Oui Non Le projet prévoit-il le développement d’activités susceptibles d’avoir un impact sur l’environnement ? Si oui, le porteur de projet devra prendre en compte les thématiques suivantes : Gestion environnementale des activités Oui Non Le projet prévoit-il le développement des technologies de l’information et de la communication ? Si oui, le porteur de projet devra prendre en compte les thématiques suivantes : Gestion environnementale des activités Oui Non Le projet prévoit-il le développement des actions de formations auprès des entreprises Si oui, le porteur de projet devra prendre en compte les thématiques suivantes : Formation Oui Non Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 179 Informations à fournir pour l’ensemble des projets Les tableaux ci-dessous présentent, pour chaque thématique applicable, les informations à fournir par le porteur de projet. Bâtiment – Performance énergétique Le porteur de projet devra montrer les mesures prises en vue de réduire la consommation énergétique des bâtiments : consommations directes et indirectes (choix de matériaux à faible contenu énergétique…). Les performances énergétiques des bâtiments se situant au minimum au-delà de la réglementation thermique en vigueur à la date de dépôt du projet. les émissions de gaz à effet de serre. Paysage et Biodiversité Si l’infrastructure se situe dans ou à proximité d’une zone présentant un intérêt écologique : le porteur de projet devra présenter la manière dont il intégrera les infrastructures dans le paysage le porteur de projet devra présenter les mesures de protection ou de prévention mises en place pour limiter les impacts sur la faune et la flore le porteur de projet devra présenter les mesures prises pour limiter l’imperméabilisation des surfaces (ex : limitation des surfaces bétonnées…). le porteur de projet devra présenter la manière dont il prévoit de limiter les nuisances sonores, les rejets et les émissions liées à l’activité exercée dans la zone d’activité. Risques Naturels Si la zone d’activité se situe dans ou à proximité d’une zone d’exposition aux risques naturels : le porteur de projet devra montrer qu’il a pris connaissance des risques naturels présents sur la zone d’implantation le cas échéant, le porteur de projet devra présenter les mesures de protection ou de prévention mises en œuvre pour prévenir les conséquences des risques naturels Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 180 Transport Le porteur de projet devra proposer des solutions pour encourager l’accès aux infrastructures par les transports en commun et les modes doux de déplacement pour les personnes et/ou des modes de transports alternatifs pour les marchandises. Si ces besoins sont liés au développement du secteur portuaire le porteur de projet devra apporter les éléments permettant de juger de l’utilisation du trafic maritime en alternative au trafic routier. Innovation Les projets de recherche en vue du développement de technologies propres et économes devront être encouragés, notamment les projets portant sur : Le respect des milieux naturels et de la biodiversité La réduction de la pollution sur les milieux (émissions dans l’air, gaz à effet de serre, rejets dans l’eau, gestion des déchets) Les économies de ressource en eau et en énergie. Gestion environnementale des activités Le porteur de projet devra présenter les moyens mis en place afin d’assurer une bonne gestion environnementale de ses activités vis-à-vis des pollutions qu’elles pourraient engendrer. Une bonne gestion des impacts environnementaux de l’activité pourra être réalisée par la mise en place, par exemple, d’un système de management environnemental selon la norme ISO 14001, afin que les activités prennent en compte : La gestion quantitative et qualitative de l’eau La gestion des déchets (Y compris valorisation des déchets électriques et électroniques) La pollution de l’air Formation Le porteur de projet devra intégrer la formation et la sensibilisation des dirigeants au développement durable et aux incidences sur l’environnement de leurs activités. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 181 Informations à fournir pour les projets de l’Axe 4 Le porteur de projet devra présenter ses références au service instructeur, pour justifier de ses capacités dans le domaine auquel appartient son projet. En complément des informations liées aux thématiques présentées précédemment, le porteur de projet devra s’attacher à présenter les éléments ci-dessous. Pour les projets liés à la lutte contre le changement climatique. Energies renouvelables Informations à fournir par le porteur de projet : Le porteur de projet devra présenter l’impact de son projet sur le développement de la filière bois-énergie et sur le transport du bois (proximité des ressources avec les installations de combustion). Si le projet met en jeu des cultures à vocation énergétique (ex : colza) le porteur de projet fournira les éléments montrant les mesures prises pour réduire l'impact environnemental de ces cultures (réduction des produits phytosanitaires, localisation hors zones sensibles, réduction des consommations d'eau…) Indicateurs à fournir par le porteur de projet Réalisation : o Puissance installée de production d’énergies renouvelables o Tonnes de bois/biomasse valorisée o Km parcourus pour le transport du bois destiné à la production d'énergie Impacts : o Emissions de GES évitées en tonnes équivalents CO2 o TEP ou MWh substitués ou produits L’estimation de la quantité de CO2 évitée par la mise en place du projet devra être réalisée selon l’arrêté du 28 juillet 2005 relatif à la vérification et à la quantification des émissions de gaz à effet de serre. Le porteur de projet devra également justifier les calculs et hypothèses permettant de vérifier la fiabilité des estimations et la pérennité des réductions des émissions de gaz à effet de serre induites par la mise en place du projet. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 182 Efficacité énergétique Efficacité énergétique – Informations à fournir par le porteur de projet Afin de répondre aux enjeux de la région, le porteur de projet devra montrer comment il compte privilégier les mesures portant sur les domaines des transports et de l’habitat. Indicateurs à fournir par le porteur de projet Résultats : o Surface (en m²) de bâtiments résultant d’une démarche HPE ou HQE o Nombre de plan de déplacements d’entreprises Réalisation : o kWh/m² économisés o T.km pour le transport de marchandises Impacts : o Emissions de GES évitées en tonnes équivalents CO2 o TEP ou MWh économisés L’estimation de la quantité de CO2 évitée par la mise en place du projet devra être réalisée selon l’arrêté du 28 juillet 2005 relatif à la vérification et à la quantification des émissions de gaz à effet de serre. Le porteur de projet devra également justifier les calculs et hypothèses permettant de vérifier la fiabilité des estimations et la pérennité des réductions des émissions de gaz à effet de serre induites par la mise en place du projet. Pour les projets de prévention concernant les risques naturels. Informations à fournir par le porteur de projet : Le porteur de projet devra fournir une analyse coût des travaux / avantages, sur laquelle se basera le service instructeur pour privilégier les projets présentant le meilleur ratio. Dans le cas de la réduction du risque inondation le porteur de projet devra fournir des éléments permettant de montrer que les programmes de travaux porteront sur l’ensemble du bassin versant et comporteront une majorité d’actions de prévention Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 183 Indicateurs à fournir par le porteur de projet : Surface devant faire l’objet de travaux de réduction du niveau d’exposition aux risques naturels Nombre de personnes qui bénéficieront d’une baisse de niveau de risque (population sur la zone couverte par les travaux de réduction du niveau d’exposition aux risques naturels) Pour les projets liés à la préservation de la biodiversité : Informations à fournir par le porteur de projet : Le porteur de projet devra montrer comment son projet s’intégrera dans une démarche structurée d’acquisition de connaissance ou d’élaboration de plan de gestion Rétablissement du caractère maritime du Mont Saint-Michel : Informations à fournir par le porteur de projet : Dans le cadre de la mise en place de nouvelles structures d’accès au site, le porteur de projet devra montrer comment il prendra en compte les impacts sur l’environnement de ces structures (pollution de l’air, de l’eau, consommation d’énergie…). Indicateurs à fournir par le porteur de projet: Résultats : o Réduction de la surface de parking à proximité immédiate du Mont. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 184 Basse-Normandie PO FEDER 2007-2013 Chapitre V. Articulation entre les Fonds et concentration thématique et géographique Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 185 1. Articulation entre les Fonds Chaque programme opérationnel ne bénéficie du financement que d’un seul fonds. Toutefois, en application de la réglementation communautaire et des principes de bonne gestion, il convient d’assurer l’articulation dans leurs interventions respectives. L’articulation entre les Fonds repose conformément aux principes définis dans le règlement (CE) n°1083/2006 sur la mise ne place d’un comité de suivi unique commun aux différents Fonds mais également sur la recherche de complémentarité dans les stratégies d’intervention des Fonds en tenant compte de leurs spécificités prévues par les règlements communautaires. En cohérence avec les propositions de coordination des Fonds communautaires par grandes thématiques ou lignes de partages préconisées par le CRSN, l’articulation entre les Fonds a été prise en compte dans la phase d’élaboration des stratégies d’intervention par ateliers thématiques. En effet, dans chaque atelier thématique, la définition des axes stratégiques d’intervention en fonction du diagnostic régional s’est fait pour les différents Fonds en fonction des domaines et des conditions d’intervention spécifiques de chaque Fonds. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 186 Présentation synthétique de l’articulation entre les Fonds Tableau articulation FEDER/FSE Axes FEDER FSE Consolider la stratégie régionale de l’innovation Faire de la recherche, un instrument prioritaire de l’économie bas-normande Mobiliser les entreprises autour des filières et des pôles d’excellence pour accroître la visibilité et l’adaptabilité du tissu économique 1 : Développer le potentiel régional d’innovation Contribuer à l’adaptation des travailleurs et des entreprises aux mutations économiques Accroître la performance du tissu productif en lui donnant les Soutenir la création d’activités et promouvoir l’esprit d’entreprise moyens de se développer et de s’intégrer dans la stratégie de -Accompagnement des créateurs et repreneurs d’entreprises et/ou d’activité l’innovation -Professionnalisation des réseaux de la création d’activité Catégorie de dépenses Contribuer à l’adaptation des travailleurs et des entreprises aux mutations Catégorie05 économiques Catégorie 06 Anticiper et gérer les mutations économiques Catégorie 07 -Anticipation et prévention des mutations économiques Catégorie 08 -Pratiques innovantes de gestion des RH tout au long de la vie et Catégorie 09 l’amélioration de la qualification Mettre en place une gouvernance pour les TIC Couverture numérique totale du territoire Numériser les zones d’activités Information numérisée et valorisée afin de renforcer le développement de la production de services numériques Catégories de dépenses Catégorie 11 2 : Développer les TIC au Catégorie 12 service de la compétitivité des Catégorie 13 entreprises et des territoires Catégorie 14 Contribuer à la performance des utilisateurs de TIC Catégories de dépenses Catégorie 13 Catégorie 14 Catégorie 73 Télésanté Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie Investir dans le capital humain et la mise en réseau, l’innovation et les actions transnationales Capital humain Accès à l’offre de formation à distance Investir dans le capital humain et la mise en réseau, l’innovation et les actions transnationales Capital humain Accès à l’offre de formation à distance 187 Suite tableau articulation FEDER/FSE Axes 3 Agir en faveur de l’attractivité et de la cohésion des territoires 4 Conforter l’attractivité de la région dans une perspective de développement durable FEDER Politique de la ville et développement Catégories de dépenses Catégorie n°61 FSE Sur le développement des compétences par la formation tout au long de la vie et l’amélioration de la qualification -développement de l’accès à la formation des salariés qui en sont les plus éloignés - Soutenir la création d’activité et promouvoir l’esprit d’entreprise - Soutenir la modernisation du service public de l’emploi -accompagnement renforcé des demandeurs d’emplois non indemnisés présentant un risque élevé de chômage de longue durée - Développement des politiques actives du marché du travail pour faciliter l’accès et le retour à l’emploi des demandeurs d’emploi et leur mobilité -actions de formation pour les demandeurs d’emploi jeunes et adultes -intégration des migrants sur le marché du travail Développer les partenariats, la mise en réseau et les initiatives locales pour l’emploi et l’inclusion sociale -renforcer l’accès aux financements européens des petits porteurs de projets associatifs Renforcer la cohésion sociale, favoriser l’inclusion sociale et lutte contre les discriminations : PLIE Soutien aux territoires de projet Soutien des zones portuaires Stimulation de l’efficacité énergétique et développement des énergies renouvelables Prévention des risques naturels Actions en faveur de la biodiversité Poursuite du grand projet de rétablissement du caractère maritime du Mont-Saint-Michel Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 188 Tableau articulation FEDER/FEADER Axes FEDER Mesure 1-1 Consolider la stratégie régionale de l’innovation Mesure 1-2 Faire de la recherche un instrument prioritaire de l’économie bas-normande 1. Développer le potentiel régional de l’innovation FEADER Non concerné Non concerné Mesure 133 : Activités d’information et de promotion des produits faisant l’objet de régimes de qualité alimentaire (articulation Mesure 1-3 Mobiliser les entreprises autour des avec les actions collectives de la Chambre filières et des pôles d’excellence pour accroître la régionale d’agriculture de Normandie (CRAN), les organismes de défense et de gestion des visibilité et l’adaptabilité du tissu économique signes d’identification de la qualité et de -financer des projets de recherche collaboratifs l’origine). (centres de recherche et entreprises) et entreprises au sein des pôles de compétitivité dont pôle équin (soutien aux activités de recherche labellisées et Dispositif 111.B Information et diffusion des accès aux financements européens, nationaux et connaissances scientifiques et des pratiques locaux novatrices (articulation avec les actions collectives de la CRAN, voire d’autres organismes) Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie ARTICULATION FEDER/FEADER Le FEADER est ciblé sur les groupements de producteurs dans une logique d’information et de promotion des régimes de qualité alimentaire Le FEDER n’est concerné ni par cette catégorie de bénéficiaires ni par les démarches suivies. Pour ce qui est des actions vers les industries agro-alimentaires, toutes les actions collectives vers la filière seront financées par le FEDER. Le FEDER s’inscrit dans une logique de recherche et d’expérimentation, le FEADER dans celle :de la formation courte des chefs d’entreprise dans les secteurs de l’agriculture, de la sylviculture, de l’information et de la diffusion des connaissances dans les secteurs agricoles, sylvicoles et de l’agroalimentaire sur des connaissances ou des pratiques novatrices. 189 Suite Tableau articulation FEDER/FEADER AXES FEDER FEADER ARTICULATION FEDER/FEADER Le FEDER intervient au travers d’actions collectives alors que le FEADER par un soutien individuel ciblé plutôt sur les repreneurs dans le cadre de la transmission et la reprise d’entreprises de 9 salariés au plus (hors secteurs agriculture et sylviculture) situées en zone rurale (communes de moins de 2000 habitants) selon les Mesure 312 : Aide à la création et au modalités du FISAC. -Mise en œuvre d’actions collectives pour le développement de micro entreprises développement des entreprises notamment pour Cette action est menée conjointement avec la DRCA et la la création, transmission, reprise d’entreprises. Chambre des Métiers et de l’Artisanat. Les projets ayant reçu une contribution du FEADER ne pourront être -Soutien au développement des PME et aux soutenus par les plates-formes d’initiatives locales grands projets structurants soutenues par le FEDER dans le cadre de l’ingénierie financière. Mesure 1-4 Accroître la performance du tissu productif en leur donnant les moyens de se développer et de s’intégrer dans la stratégie de l’innovation 1.Développer le potentiel régional de l’innovation (suite) La répartition entre les Fonds dans le secteur IAA sera la suivante: Dispositif 123 A : Investissements dans Le FEADER soutiendra les projets individuels les IAA d’investissements matériels dans les PME de la filière -Renforcement des dispositifs d’ingénierie agro-alimentaire, à l’exception des opérations financière pour favoriser le développement des structurantes, qui seront soutenues par le FEDER. entreprises Dispositif 321.3 : Soutien au Le domaine d’intervention du FEADER pour ce dispositif développement des activités est hors champ d’intervention du FEDER commerciales, artisanales et de services 2 : Développer les TIC au service de la compétitivité des entreprises et des territoires Le FEADER n’intervient pas dans le Sans objet domaine des TIC Mesure 3-1 Politique de la ville et développement 3 : Agir en faveur de l’attractivité et de la cohésion des territoires Non concerné Mesure 3-2 Soutien aux territoires de projet: Aménagement durable des territoires :approches environnementales de l’urbanisme, gestion Mesure 312 Aide à la création et intégrée des zones côtières, élaboration au développement de micro entreprises d’agendas 21 réhabilitation de friches industrielles ou artisanales, Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie Le FEDER interviendra au niveau des filières et des réseaux de PME. 190 Suite Tableau articulation FEDER/FEADER Axes FEDER Suite de la mesure 3-2 amélioration de l’intermodalité dans les gares FEADER Articulation FEDER/FEADER - Développement économique et innovation : Le FEADER soutient trois têtes de réseaux de tourisme reconversion de territoires en crise rural (Bienvenue à la ferme, Gîtes de France et accueil développement des filières locales notamment Mesure 313 Promotion des activités paysan). dans les 4 filières prioritaires de la région touristiques Le FEDER soutient l’élaboration et la mise en œuvre de (automobile, électronique, nautisme, stratégies de tourisme durable dans les Pays et les PNR. agroalimentaire) 3 : Agir en faveur de l’attractivité et de la cohésion des territoires (suite) - Elaboration et mise en œuvre de stratégies de tourisme durable dans les Pays et des PNR. Mesure 3-2 Soutien aux territoires de projet: Aménagement durable des territoires :approches environnementales de l’urbanisme, gestion intégrée des zones côtières, élaboration d’agendas 21 réhabilitation de friches industrielles ou artisanales, amélioration de l’intermodalité dans les gares Mesure 321 Services de base pour Les catégories de services soutenus par le FEADER sont l’économie et la population rurale ; hors champ du FEDER. accès aux soins en milieu rural et soutien aux équipement culturels en milieu rural Le FEADER soutient l’élaboration et la mise en œuvre de Dispositif 341.B2 Elaboration et mise stratégies locales de développement intégrées et en œuvre de stratégies locales de multisectorielles. Il soutient des actions thématiques sur développement par les Pays et les PNR les enjeux structurants identifiés dans les diagnostics de territoire. - Développement économique et innovation : reconversion de territoires en crise développement des filières locales notamment dans les 4 filières prioritaires de la région Dispositif 341 B3. Soutien à (automobile, électronique, nautisme, l’élaboration et à la mise en œuvre de agroalimentaire) stratégies locales de développement à l’échelle régionale - Elaboration et mise en œuvre de stratégies de tourisme durable dans les Pays et des PNR. Soutien des zones portuaires Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie Le FEDER soutient l’élaboration et la mise en œuvre de stratégies locales sur les thèmes spécifiques de l’aménagement durable, du développement économique et du tourisme durable. Non concerné 191 Suite Tableau articulation FEDER/FEADER Axes FEDER Stimulation de l’efficacité énergétique développement des énergies renouvelables Secteurs agricole et sylvicole exclus Prévention des risques naturels FEADER Articulation FEDER/FEADER et - Dispositif 121 C1 Développement des Les catégories de bénéficiaires sont différentes énergies renouvelables et des économies conformément au CRSN d’énergie des entreprises agricoles Non concerné Mesures agri-environnementales Dispositif 214 (Natura 2000 et autres) 4 : Conforter l’attractivité de la région dans une perspective de développement durable Natura 2000 : Dispositif 323 A élaboration et animation des DOCuments d’OBjectifs Natura 2000 (DOCOB) Actions en faveur de la biodiversité Hormis la mise en place du réseau Natura 2000, Le FEDER intervient en dehors des dispositifs Natura son animation et sa gestion qui sont prévues sur le Dispositif 323.B Investissements liés à 2000. FEADER. l’entretien ou à la restauration des sites Natura 2000 (hors milieux forestiers et hors production agricole) Dispositif 227B : gestion forestière Natura 2000 Poursuite du grand projet de rétablissement du caractère maritime du Mont-Saint-Michel Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie Non concerné 192 Tableau articulation FEDER/FEP Axes FEDER FEP Consolider la stratégie régionale de l’innovation Faire de la recherche, un instrument prioritaire de l’économie bas-normande Mobiliser les entreprises autour des filières et des pôles d’excellence pour accroître la visibilité et l’adaptabilité du tissu économique Catégories de dépenses Catégorie 03 Catégorie 04 Catégorie 05 Catégorie 06 Catégorie 09 Mesure 3.1 action collective Partenariat entre scientifiques et professionnels Actions innovantes, qualité, éco innovation Mesure 3.1/3.4 Développement de nouveaux marchés Actions innovatrices / éco-labellisation / projets à impact environnemental positif Mesure 3.4 Promotion Prise en compte de l’aspect produits transformés 1 : Innovation - recherche Accroître la performance du tissu productif en lui donnant les moyens de se Mesure 1.4 Petite pêche côtière développer et de s’intégrer dans la stratégie de l’innovation Encourager l’utilisation d’innovations technologiques Catégories de dépenses : Mesure 2.A Investissements productifs dans l’aquaculture Catégorie 05 Aider la modernisation, l’innovation, (nouvelles techniques et Catégorie 06 matériaux) et le développement technologique Catégorie 07 Axe prioritaire 2.B Transformation et commercialisation des Catégorie 08 produits de la pêche et de l’aquaculture Catégorie 09 Modernisation du mareyage Transformation des produits de la pêche et de l’aquaculture Mettre en place une gouvernance pour les TIC Couverture numérique totale du territoire 2 : Développer les TIC au service de la Numériser les zones d’activités compétitivité des entreprises et de Information numérisée et valorisée afin de renforcer le développement de la territoires production de services numériques Contribuer à la performance des utilisateurs de TIC Télésanté Axe 3 Agir en faveur de l’attractivité et de Politique de la ville et développement la cohésion des territoires Soutien aux territoires de projet Mesure 1.4 Petite pêche côtière Catégories de dépenses Participation et financement des travaux nécessaires à Catégorie 03 l’implication des professionnels dans la gestion des Catégorie 24 zones côtières (GIZC, AMP, Natura 2000) Mesure 2.1 Aquaenvironnementales Cohérence de la mesure avec Natura 2000 Soutien des zones portuaires Catégories de dépenses Catégorie 30 Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie Mesure 3.3 Ports de pêche et sites de débarquement 193 Suite tableau articulation FEDER/FEP Axes FEDER FEP Stimulation de l’efficacité énergétique et développement des énergies Mesure 3.5 Projets pilotes renouvelables Favoriser les expérimentations afin de diminuer le poste Catégories de dépenses carburants des navires Catégorie 40 Catégorie 41 Catégorie 42 Catégorie 43 Prévention des risques naturels Axe 4 Conforter l’attractivité de la région Actions en faveur de la biodiversité Mesure 1.4 Petite pêche côtière dans une perspective de développement Catégories de dépenses : Participation et financement des travaux nécessaires à durable Catégorie 51 l’implication des professionnels dans la gestion des zones côtières (GIZC, AMP, Natura 2000) Mesure 3.2 Protection et développement de la faune et de la flore aquatique Intégration des professionnels au sein des zones Natura 2000 Poursuite du grand projet de rétablissement du caractère maritime du MontSaint-Michel Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 194 2. Concentration thématique et géographique Dans la gestion du programme Objectif 2 2000-2006, les dernières évaluations ont montré qu’environ 40% des crédits du FEDER et du FSE ont été attribués à des projets portant sur des domaines correspondant aux priorités de Lisbonne. Pour le nouveau programme, les ateliers thématiques qui ont été mis en place pour élaborer la stratégie régionale, ont eu pour consigne de cibler les interventions sur un nombre limité de mesures. La stratégie régionale a été centrée sur quatre grandes thématiques correspondant aux priorités fixées du partenariat pour le développement de la région. En conséquence, le nombre de thèmes prioritaires figurant dans la répartition indicative n°1 de la maquette financière a été volontairement limité à 24 dont l’assistance technique. 98,5 millions d’euros soit 55% de la maquette financière ont été fléchés sur les 9 thèmes du volet Recherche et développement technologique (RDT), innovation et esprit d’entreprise dont l’ensemble apporte une cohérence aux interventions prévues au sein de l’axe 1 pour permettre d’atteindre l’objectif central d’augmentation de la valeur ajoutée par emploi. Les trois autres axes correspondent également à un nombre limité de thèmes prioritaires (quatre pour l’axe 2 consacré aux TIC, deux pour l’axe 3 sur la cohésion territoriale et sept pour l’axe 4 développement durable). Sur un plan géographique, 30 % du programme sont fléchés sur les agglomérations urbaines, un sixième sur les zones rurales, le restant faisant l’objet d’intervention sur l’ensemble du territoire régionale. Il convient toutefois de préciser que ces données sont indicatives et qu’elles ont été déterminées en fonction de la localisation des groupes cibles des bénéficiaires des financements des différentes mesures. Toutefois, les interventions qui auront lieu en faveur de ces bénéficiaires auront généralement un impact sur l’ensemble du territoire régional. C’est le cas en particulier pour les mesures 2 et 3 de l’axe 1, des interventions en faveur des centres de recherche ou des filières. En revanche, pour les trois autres axes, certaines mesures interviennent sur certains territoires. Pour l’axe 2 Développer les TIC au service de la compétitivité des entreprises et des territoires, la mesure 2 Couverture numérique totale du territoire a vocation à intervenir sur les zones rurales. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 195 Pour l’axe 3 Agir en faveur de l’attractivité et de la cohésion des territoires, les mesures 1 et 3 sont ciblés sur les territoires urbains. La mesure 2 consacrée aux territoires de projet, interviendra principalement sur les territoires ruraux et dans certains cas en faveur des agglomérations. Pour l’axe 4 Conforter l’attractivité de la région dans une perspective de développement durable, la mesure 4 portant sur la poursuite du grand projet du rétablissement du caractère maritime du Mont-Saint-Michel est ciblée sur un territoire rural. Enfin, la part prépondérante du FEDER consacrée à l’ensemble du territoire régional correspond aux spécificités de la région qui se caractérise par une répartition équilibrée de la population et des activités économiques entre les zones rurales, les villes petites et moyennes et les agglomérations. Le tableau suivant donne une répartition indicative des crédits du FEDER ciblés sur les zones rurales. Axes Mesures Montant de crédits FEDER Part des crédits de l’axe Axe 1 : Développer le potentiel régional d’innovation Faire de la recherche un instrument prioritaire de la compétitivité de l’économie bas normande Mobiliser les entreprises autour des filières et des pôles d’excellence pour accroître la visibilité et l’adaptabilité du tissu économique 7,5 millions d’euros 7,6 % Couverture numérique totale du territoire 5 millions d’euros 31,25 % Soutien aux territoires de projet 5,5 millions d’euros 18 % Axe 2 : Développer les TIC au service de la compétitivité des entreprises et des territoires Axe 3 : Agir en faveur de l’attractivité et de la cohésion des territoires Axe 4 Conforter l’attractivité de la région dans une perspective de développement durable Prévention des risques naturels Actions en faveur de la biodiversité 13,15 millions d’euros 43,8 % Rétablissement du caractère maritime du Mont-Saint-Michel Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 196 Basse-Normandie PO FEDER 2007-2013 Chapitre VI. Mise en cohérence avec les priorités communautaires nationales et régionales Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 197 Lors de la préparation du programme opérationnel, les responsables des ateliers thématiques ont veillé à l’articulation de la stratégie retenue avec les grandes priorités communautaires telles qu’elles sont présentées dans la décision du Conseil du 6 octobre 2006 relative aux orientations stratégiques communautaires en matière de cohésion et dans le règlement (CE) n°1083/2006 du 11 juillet 2006. Les tableaux de la première partie de ce chapitre présentent les liaisons entre la stratégie régionale et les priorités communautaires. De même, la préparation de la stratégie s’est inscrite dans les démarches recherchées par l’Etat et la région au travers d’une part du nouveau Contrat de projet Etat – Région 2007-2013 et le Schéma régional de développement économique. La deuxième partie du chapitre montre l’articulation entre ces politiques nationale et régionale et la stratégie retenue pour le FEDER Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 198 1) Priorités Communautaires Axe 1 : Développer le potentiel régional d’innovation Mesures Consolider la stratégie régionale de l’innovation Faire de la recherche un instrument prioritaire de l’économie bas-normande Mobiliser les entreprises autour des filières et des pôles d’excellence pour accroître la visibilité et l’adaptabilité du tissu économique Orientations stratégiques communautaires Considérant n°16 de la décision du Conseil Orientation 1-2 améliorer la connaissance et l’innovation, facteurs de croissance Développer le renforcement des capacités régionales de RDT Accroître et mieux cibler les investissements en RDT Rendre l’offre en matière d’innovation et de RDT plus efficace et plus accessible Orientation 1-2 améliorer la connaissance et l’innovation, facteurs de croissance Renforcer la coopération entre les entreprises Accroître et mieux cibler les investissements en RDT Rendre l’offre en matière d’innovation et de RDT plus efficace et plus accessible Offrir des services d’aide aux entreprises Orientation 1-2 améliorer la connaissance et l’innovation, facteurs de croissance Accroître la performance du tissu productif en lui donnant Améliorer l’accès aux financements les moyens de se développer Offrir des services d’aide aux entreprises et de s’intégrer dans la Promouvoir l’esprit d’entreprise stratégie de l’innovation Faciliter l’innovation et encourager la création d’entreprises Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie Règlement FEDER Article 5 point 1 Article 5 point 1-a Article 5 point 1-b Article 5 point 1-b Article 5 point 1-b Article 5 point 1-c Article 5 point 1-d Catégories de dépenses Catégorie 09 Catégorie 01 Catégorie 02 Catégorie 03 Catégorie 04 Catégorie 06 Catégorie 03 Catégorie 04 Catégorie 05 Catégorie 06 Catégorie 09 Catégorie05 Catégorie 06 Catégorie 07 Catégorie 08 Catégorie 09 199 Axe 2 : Développer les TIC au service de la compétitivité des entreprises et des territoires Mesures Mettre en place une gouvernance pour les TIC Couverture numérique totale du territoire Numériser des zones d’activités Information numérisée et valorisée afin de renforcer le développement de la production de services numériques Contribuer à la performance des utilisateurs de TIC Télé santé Orientations stratégiques communautaires Considérant n°16 de la décision du Conseil Orientation 1-2 Améliorer la connaissance et l’innovation, facteurs de croissance Promouvoir la société de l’information pour tous Orientation 1-2 Améliorer la connaissance et l’innovation, facteurs de croissance Promouvoir la société de l’information pour tous Offrir des services d’aide aux entreprises Orientation 1-2 Améliorer la connaissance et l’innovation, facteurs de croissance Promouvoir la société de l’information pour tous Orientation 1-2 Améliorer la connaissance et l’innovation, facteurs de croissance Promouvoir la société de l’information pour tous Orientation 1-3 Des emplois plus nombreux et de meilleure qualité Orientation 1-2 Améliorer la connaissance et l’innovation, facteurs de croissance Promouvoir la société de l’information pour tous Orientation 2 Dimension territoriale de la politique de cohésion Contribuer à un niveau d’accès minimal aux services d’intérêt économique général en zones rurales Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie Règlement FEDER Catégories de dépenses Article 5 point 1 Article 5 point 3-b Catégorie 15 Article 5 point 3-b Catégorie 10 Article 5 point 3-b Catégorie 05 Catégorie 10 Catégorie 11 Catégorie 14 Article 5 point 3-b Catégorie 11 Catégorie 12 Catégorie 13 Catégorie 14 Article 5 point 3-b Catégorie 13 Catégorie 14 Catégorie 73 Article 5 point 3-b Catégorie 10 Catégorie 11 Catégorie 13 200 Axe 3 : Agir en faveur de l’attractivité et de la cohésion des territoires Mesures Politique de la ville et développement durable Orientations stratégiques communautaires Orientation 2.1 la contribution des villes à la croissance et à l’emploi Règlement FEDER Catégories de dépenses Article 8 Catégorie 61 Orientation 1.1 Faire de l’Europe et de ses régions un lieu plus attractif pour les investissements et l’emploi Etendre et améliorer les infrastructures de transports Soutien aux territoires de projets Renforcer les synergies entre la protection environnementale et la croissance Orientation 1.2 Améliorer la connaissance et l’innovation, facteurs de croissance Catégorie 03 Article 5 points 1, 2 et 3 Article 9 Catégorie 24 Faciliter l’innovation et encourager la création d’entreprises Orientation 2.2 Soutenir la diversification économique des zones rurales, des zones vivant de la pêche et des zones souffrant de handicaps naturels Orientation 1.1 Faire de l’Europe et de ses régions un lieu plus attractif pour les investissements et l’emploi Soutien aux zones portuaires Etendre et améliorer les infrastructures de transports Orientation 1.2 Améliorer la connaissance et l’innovation, facteurs de croissance Article 5 point 1-b Article 5 point 1-c Article 5 point 3-a Catégorie 30 Faciliter l’innovation et encourager la création d’entreprises Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 201 Axe 4 : Conforter l’attractivité de la région dans une perspective de développement durable Mesures Orientations stratégiques communautaires Orientation1.1 Faire de l’Europe et de ses régions un des lieux les plus attractifs pour les investissements et l’emploi Renforcer les synergies entre la protection environnementale Stimulation de l’efficacité énergétique et la croissance Traiter la question de l’utilisation intensive par l’Europe des sources d’énergie traditionnelles Prévention des risques naturels : inondation et érosion Actions en faveur de la biodiversité Orientation1.1 Faire de l’Europe et de ses régions un des lieux les plus attractifs pour les investissements et l’emploi Renforcer les synergies entre la protection environnementale et la croissance Orientation1.1 Faire de l’Europe et de ses régions un des lieux les plus attractifs pour les investissements et l’emploi Renforcer les synergies entre la protection environnementale et la croissance Orientation1.1 Faire de l’Europe et de ses régions un des lieux les plus attractifs pour les investissements et l’emploi Renforcer les synergies entre la protection environnementale et la croissance Rétablissement du caractère maritime Orientation 2 La dimension territoriale de la politique de du Mont-Saint-Michel cohésion Soutenir la diversification économique des zones rurales, des zones vivant de la pêche et des zones souffrant de handicaps naturels Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie Règlement FEDER Catégories de dépenses Article 5 point 2-c Catégorie 39 Catégorie 40 Catégorie 41 Catégorie 42 Catégorie 43 Article 5 point 2-e Catégorie 53 Article 5 point 2-b Article 5 point 2-f Catégorie 51 Article 5 point 2-f Catégorie 56 202 2) Priorités Nationales Axe 1 : Développer le potentiel régional d’innovation et son appropriation par les entreprises en vue de favoriser l’adaptation du tissu économique aux évolutions des marchés et des technologies et la création ou l’implantation de nouvelles entreprises Mesures Consolider la stratégie régionale de l’innovation CRSN III.2 : La gouvernance entre acteurs du territoire est indispensable pour établir une stratégie partagée. Cette gouvernance doit être large, c’est-à-dire faire participer les acteurs représentatifs de la triple hélice, autorités publiques, centres de compétences et secteur privé. CPER SRDE II) Renforcement de la compétitivité du territoire régional et le développement de la stratégie de l’innovation 2 ;2) Favoriser l’adaptation du tissu économique régional aux évolutions des marchés et des technologies : pour une stratégie de l’innovation et de la compétitivité -Stratégie régionale d’intelligence économique et de sécurité économique Axe 2 Mieux accompagner les projets de développement des entreprises Enjeu 8 : rendre plus efficace et plus lisible l’organisation des acteurs du développement économique. Axe 4 : promouvoir et accompagner l’innovation et la R&D des entreprises au sein de pôles structurants de recherche, notamment en améliorant l’interface recherche/entreprises Axe 5 : Soutenir un développement économique durable Enjeu 15 : Coordonner les démarches de veille économique et d’intelligence économique territoriale Enjeu 16 : Développer et animer une politique régionale de filières Priorité 1 : promouvoir l’innovation et l’économie de la II) Renforcement de la compétitivité du territoire régional connaissance. Développer les capacités d’innovation et de et le développement de la stratégie de l’innovation* R&D régionales. Assurer le financement de l’innovation. 2.1) Renforcer le pôle d’enseignement supérieur et de recherche Développer la recherche fondamentale, la recherche industrielle et le développement technologique Priorité 1 : promouvoir l’innovation et l’économie de la connaissance. Développer les capacités d’innovation et de II) Renforcement de la compétitivité du territoire régional R&D régionales. Assurer le financement de l’innovation. et le développement de la stratégie de l’innovation Mobiliser les entreprises autour 2.2) Favoriser l’adaptation du tissu économique régional Priorité 3 : soutenir les entreprises dans une démarche de des filières et des pôles aux évolutions des marchés et des technologies : pour développement territorial. d’excellence pour accroître la une stratégie de l’innovation et de la compétitivité B) Améliorer la compétitivité et soutenir les réseaux visibilité et l’adaptabilité du -Soutien à l’ingénierie et aux actions des pôles de d’entreprises. tissu économique C) Favoriser la prise en compte du développement durable compétitivité et des filières régionales d’excellence dans les activités d’innovation des entreprises. Faire de la recherche un instrument prioritaire de la compétitivité de l’économie bas-normande Priorité 3 : soutenir les entreprises dans une démarche de développement territorial. B) Améliorer la compétitivité et soutenir les réseaux Accroître la performance du d’entreprises. tissu productif en lui donnant C) Favoriser la prise en compte du développement durable les moyens de se développer et dans les activités d’innovation des entreprises. de s’intégrer dans la stratégie Priorité 3 : soutenir les entreprises dans une démarche de de l’innovation développement durable. a) soutenir le développement des PME, des TPE, des entreprises artisanales et des JEI. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie Axe 4-13 : soutenir le développement des pôles de recherche structurants en Basse-Normandie et encourager leur engagement économique au plan territorial Axe 5-16 Développer et animer une politique régionale de filières, autour des activités significatives, couvrant les activités à potentiel ou pouvant renforcer l’image et la notoriété de la Basse-Normandie Axe 2 : Mieux accompagner les projets de développement des entreprises : II) Renforcement de la compétitivité du territoire régional rendre plus efficace et plus lisible et le développement de la stratégie de l’innovation l’organisation des acteurs du 2.3) Accompagner les mutations économiques, développement économique, clarifier et démographiques et sociales simplifier la gestion des dispositifs -Accompagner les entreprises et création – reprise ou d’aide aux entreprises. transmission d’entreprises Axe 3 : Relever le défi de la création/reprise/transmission d’entreprises en Basse-Normandie 203 Axe 2 : Développer les TIC au service de la compétitivité des entreprises et des territoires Mesures Mettre en place une gouvernance pour les TIC CRSN Priorité 2 : développer les TIC au service de l’économie et de la société de l’information. Favoriser la gouvernance pour la cohérence des projets territoriaux et la mise en réseau des acteurs locaux pour plus d’efficacité collective. CPER IV) Accessibilité du territoire et la cohésion sociale et Priorité 2 : développer les TIC au service de l’économie et territoriale régionale Couverture numérique totale du de la société de l’information. Améliorer l’accessibilité aux 4.3) Développer un volet territorial s’appuyant sur les territoire infrastructures à haut débit ou très haut débit dans les chartes des Pays et des Parcs naturels régionaux et les zones où le marché est défaillant projets d’agglomérations IV) Accessibilité du territoire et la cohésion sociale et Priorité 2 : développer les TIC au service de l’économie et territoriale régionale de la société de l’information. Généraliser le déploiement Numériser des zones d’activités 4.3) Développer un volet territorial s’appuyant sur les des plates-formes de services mutualisés en ligne pour de chartes des Pays et des Parcs naturels régionaux et les meilleurs services au public au meilleur prix. projets d’agglomérations II) Renforcement de la compétitivité du territoire régional Information numérisée et Priorité 2 : développer les TIC au service de l’économie et et le développement de la stratégie de l’innovation valorisée afin de renforcer le de la société de l’information. Généraliser le déploiement 2.3) Accompagner les mutations économiques, développement de la production des plates-formes de services mutualisés en ligne pour de démographiques et sociales de services numériques meilleurs services au public au meilleur prix. -Diffuser un outil informatique accessible à tous Priorité 2 : développer les TIC au service de l’économie et II) Renforcement de la compétitivité du territoire régional de la société de l’information Améliorer l’appropriation des et le développement de la stratégie de l’innovation Contribuer à la performance des TIC par les PME, les TPE, les entreprises artisanales et 2.3) Accompagner les mutations économiques, utilisateurs de TIC les particuliers. Généraliser le déploiement des platesdémographiques et sociales formes de services mutualisés en ligne pour de meilleurs -Diffuser un outil informatique accessible à tous services au public au meilleur prix. IV) Accessibilité du territoire et la cohésion sociale et Priorité 2 : développer les TIC au service de l’économie et territoriale régionale de la société de l’information. Généraliser le déploiement Télé santé 4.3) Développer un volet territorial s’appuyant sur les des plates-formes de services mutualisés en ligne pour de chartes des Pays et des Parcs naturels régionaux et les meilleurs services au public au meilleur prix. projets d’agglomérations Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie SRDE Enjeu 7 : conforter les réseaux numériques, la filière des Technologies de l’Information et de la Communication et une offre croissante de services. 204 Axe 3 : Agir en faveur de l’attractivité et de la cohésion des territoires Mesures Politique de la ville et développement durable CRSN CPER SRDE Axe 5 : Soutenir un développement économique durable Enjeu 14 : soutenir les territoires en difficultés économiques. Enjeu 18 : soutenir et favoriser les démarches de développement durable Axe 1 : Renforcer et promouvoir Accessibilité du territoire et la cohésion sociale et l’attractivité et le dynamisme de la BasseNormandie et de ses territoires territoriale régionale Enjeu 2 : Soutenir des stratégies Développer un volet territorial s’appuyant sur les chartes territoriales de développement des Pays et des Parcs naturels régionaux et les projets économique. d’agglomérations Enjeu 3 : Promouvoir la région à travers une démarche commune de qualité Accessibilité du territoire et la cohésion sociale et III C La dimension territoriale de la cohésion et du territoriale régionale développement durable. b) Des espaces urbains porteurs Développer un volet territorial s’appuyant sur les chartes de dynamisme économique, social et culturel. des Pays et des Parcs naturels régionaux et les projets d’agglomérations Soutien aux territoires de projets III C La dimension territoriale de la cohésion et du développement durable. a) Définir des stratégies d’intervention au sein des territoires de projet. d) Un soutien spécifique pour les zones rurales et les zones dépendant de la pêche. Soutien aux zones portuaires III A Priorité 5 Développer les modes de transports alternatifs à la route pour les particuliers et les activités économiques. B) Contribuer au développement du transport multimodal, fret ferroviaire et fluvial ainsi que du cabotage maritime. III C La dimension territoriale de la cohésion et du développement durable. d) Un soutien spécifique pour les zones rurales et les zones dépendant de la pêche. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie Accessibilité du territoire et la cohésion sociale et territoriale régionale Favoriser l’accessibilité ferroviaire et portuaire Programme de modernisation et développement de l’intermodalité du port de Honfleur et des ports régionaux gérés par le syndicat mixte portuaire (Caen et Cherbourg) Axe 1 : Renforcer et promouvoir l’attractivité et le dynamisme de la BasseNormandie et de ses territoires Enjeu 6 : améliorer les infrastructures et les services de transport – Volet maritime 205 Axe 4 : Conforter l’attractivité de la région dans une perspective de développement durable Mesures CRSN Stimulation de l’efficacité énergétique Priorité 4 : Protéger l’environnement, prévenir les risques et adapter les pratiques énergétiques dans une perspective de développement durable. a) Limiter l’impact des activités sur l’environnement, prévenir les risques, promouvoir et produire les énergies renouvelables. Prévention des risques naturels : inondation et érosion Actions en faveur de la biodiversité Priorité 4 : Protéger l’environnement, prévenir les risques et adapter les pratiques énergétiques dans une perspective de développement durable. a) Limiter l’impact des activités sur l’environnement, prévenir les risques, promouvoir et produire les énergies renouvelables. Priorité 4 : Protéger l’environnement, prévenir les risques et adapter les pratiques énergétiques dans une perspective de développement durable. b) Assurer une gestion économe des ressources et préserver l’environnement CPER Développement agricole durable et la préservation de l’environnement Maîtriser l’énergie et les risques naturels et préserver la biodiversité Mise en œuvre d’un plan climat régional et des plans climat locaux Accessibilité du territoire et la cohésion sociale et territoriale régionale Développer un volet territorial s’appuyant sur les chartes des Pays et des Parcs naturels régionaux et les projets d’agglomérations Développement agricole durable et la préservation de l’environnement Maîtriser l’énergie et les risques naturels et préserver la biodiversité Maîtrise des risques naturels d’inondation et d’érosion Développement agricole durable et la préservation de l’environnement Maîtriser l’énergie et les risques naturels et préserver la biodiversité Poursuite du maillage du réseau régional des espaces naturels terrestres et marins Appui aux actions contribuant à la préservation et à la mise en valeur de la biodiversité des milieux aquatiques et humides SRDE Enjeu 3 : valoriser les ressources naturelles renouvelables de la Basse-Normandie Enjeu 18 : soutenir et favoriser les démarches de développement durable. Enjeu 3 : valoriser les ressources naturelles renouvelables de la Basse-Normandie Priorité 4 : Protéger l’environnement, prévenir les risques et Accessibilité du territoire et la cohésion sociale et Rétablissement du caractère adapter les pratiques énergétiques dans une perspective de territoriale régionale maritime du Mont-Saint-Michel développement durable. b) Assurer une gestion économe Desserte de la baie du Mont-Saint-Michel des ressources et préserver l’environnement Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 206 Basse-Normandie PO FEDER 2007-2013 Chapitre VII. Modalités de gestion du programme Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 207 Conformément aux décisions prises lors du Comité interministériel à l’aménagement et à la compétitivité des territoires (CIACT) du 6 mars 2006, le dispositif général de gestion et de contrôle des programmes européens cofinancés par les Fonds structurels est pour l’essentiel, reconduit. Les dispositions nouvelles des règlements applicables pour la période 2007-2013 renforcent la responsabilité des autorités nationales, le rôle de la Commission européenne étant réduit au suivi de l’efficacité de la mise en œuvre des programmes. Il s’agit notamment de la gestion par axe ou priorité et non plus par mesure mais aussi de la responsabilité de la bonne gestion financière. Dans ce dernier domaine, la Commission européenne se limitera à vérifier l’existence et le bon fonctionnement des systèmes de gestion et de contrôle mis en place et, en cas de défaillance, d’interrompre ou de suspendre les paiements et/ou d’appliquer des corrections financières. Les dispositions nouvelles pour la période 2007-2013 renforcent la responsabilité des autorités nationales. C’est pourquoi l’utilisation efficace des crédits européens nécessite que les efforts entrepris durant la période 2000-2006 soient poursuivis pour : optimiser l’efficacité communautaires, économique de l’intervention des crédits assurer la programmation et la consommation régulière des crédits européens afin d’éviter des réductions d’enveloppe par la règle du « dégagement d’office », maintenir et renforcer la rigueur de la gestion en vue d’éviter des corrections financières. La nécessaire complémentarité entre les programmes mono-fonds constituera un enjeu majeur. Elle a été recherchée lors de l’élaboration des différents programmes mais elle le sera également tout au long de la programmation, par la mise en place d’un comité de suivi commun aux différents programmes régionaux et aux volets déconcentrés des programmes nationaux et un comité régional de programmation unique. Le système de gestion et de contrôle, tel qu’il résulte des règlements européens sur les fonds structurels, reposera sur l’activité de trois autorités : l’autorité de gestion, l’autorité de certification et l’autorité d’audit. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 208 1. Autorité de gestion L’autorité de gestion est responsable de la bonne gestion financière du programme. Elle assure cette mission à travers le travail d’animation, l’instruction attentive des projets qui lui sont présentés, la programmation de projets éligibles et le contrôle de service fait. Le Comité Interministériel à l’Aménagement et à la Compétitivité des Territoires (CIACT) du 6 mars 2006 a confié les fonctions d’autorité de gestion au Préfet de région. Ses missions, définies à l’article 60 du règlement n°1083/2006 du 11 juillet 2006 portant dispositions générales sur le Fonds européen de développement régional, le Fonds social européen et le Fonds de cohésion, sont les suivantes : Orienter et animer les travaux du comité de suivi. Faire établir des procédures détaillées pour garantir une piste d’audit suffisante. L’autorité de gestion est chargée de veiller à la mise en place et au respect de procédures précises et écrites lorsque des tâches sont déléguées à des organismes intermédiaires ainsi qu’à leur respect. Veiller à ce que les opérations subventionnées soient sélectionnées selon les règles applicables au programme opérationnel et qu’elles soient conformes, pendant toute la durée de leur exécution, aux règles communautaires et nationales applicables. Vérifier la réalisation des opérations cofinancées et procéder au contrôle des dépenses déclarées par les bénéficiaires. Dans le cas de subvention globale, elle s’assure que le délégataire effectue un contrôle de service fait conforme Procéder à l’enregistrement informatisé des différentes pièces comptables de chaque opération ainsi que des données nécessaires à la bonne gestion financière, au suivi, aux vérifications, aux audits et à l’évaluation du programme. S’assurer que les bénéficiaires et les autres organismes participants à la mise en œuvre des opérations appliquent soit un système de comptabilité séparée soit une codification comptable adéquate. S’assurer que l’autorité de certification recevra l’ensemble des informations nécessaires sur les procédures suivies et les vérifications effectuées Elaborer et mettre en œuvre un plan de communication du programme pour les bénéficiaires et le public. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 209 Pour réaliser ces missions, le Préfet de région s’appuiera sur le Secrétariat Général pour les Affaires Régionales en liaison avec les trois préfectures de département et les services déconcentrés de l’Etat en région. Dans ce cadre, la gestion des différents dispositifs du programme au sein du SGAR sera assurée par le service Europe. Le service Europe Le service Europe est chargé : de la mise en œuvre de toutes les mesures relatives à la communication sur le programme et à l’information, de l’animation du programme, en concertation avec les services instructeurs des différents Fonds, de l’établissement de tous les documents type utiles sur la base d’instructions nationales garantissant l’homogénéité de traitement des demandes de concours des bénéficiaires, du secrétariat des comités de suivi et de programmation, de l’instruction en liaison avec les services déconcentrés des dossiers de demande de subvention du Feder. A ce titre, il assurera les missions suivantes : o la réception et de l’instruction des dossiers, o la préparation des actes attributifs de subvention, o le contrôle de service fait, o la mise en œuvre des suites des contrôles, o la saisie des informations dans l’outil de gestion de l’ordonnancement des subventions européennes, de la préparation des déclarations de dépenses à la Commission européenne, de la synthèse des résultats des contrôles en s’assurant de la mise en œuvre effective de leurs suites, de la surveillance et du pilotage de l’ensemble du système. A ce titre, il effectue les contrôles qualité gestion afin de s’assurer de la qualité des procédures mises en œuvre par les différents acteurs de la gestion et s’assure que les informations sont saisies régulièrement par les agents instructeurs et les organismes intermédiaires dans l’outil informatique de gestion unique, des relations avec l’autorité de certification. Le service Europe comprend l’animateur de l’outil informatique de gestion unique, lequel assiste autant que de besoin les acteurs, y compris les délégataires de la gestion, dans l’utilisation de cet outil. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 210 2. Autorité de certification Les fonctions d’autorité de certification seront assurées par le Trésorier-payeur Général de région. Ses missions, définies à l’article 61 du règlement n°1083/2006 du 11 juillet 2006 portant dispositions générales sur le Fonds européen de développement régional, le Fonds social européen et le Fonds de cohésion, sont les suivantes : Etablir et transmettre à la Commission les états certifiés des dépenses et les demandes de paiement ; Certifier que : o L’état de dépenses est exact, procède de systèmes de comptabilité fiables et est fondé sur des pièces justificatives susceptibles d’être vérifiées ; o Les dépenses déclarées sont conformes aux règles communautaires et nationales applicables et ont été encourues en rapport avec les opérations sélectionnées pour le financement conformément aux critères applicables au programme et aux règles communautaires et nationales ; S’assurer, aux fins de la certification, qu’elle a reçu des informations appropriées de la part de l’autorité de gestion sur les procédures suivies et les vérifications effectuées en rapport avec les dépenses figurant dans les états de dépenses ; Prendre en considération, aux fins de la certification, les résultats de l’ensemble des audits et contrôles effectués par l’autorité d’audit ou sous la responsabilité de celle-ci ; Tenir une comptabilité informatisée des dépenses déclarées à la Commission. Tenir une comptabilité des montants à recouvrer et des montants à retirer à la suite de l’annulation de tout ou partie de la contribution à une opération. Les relations entre l’autorité de gestion et l’autorité de certification seront définies de manière précise par un protocole. Le Trésorier-payeur Général de région est organisme de paiement pour les programmes régionaux gérés par l’Etat et les volets déconcentrés des programmes nationaux FSE. Il participe à l’instruction des dossiers en émettant un avis économique et financier. Participant également à la réalisation des contrôles par sondage, il organise au sein de ses services une séparation adéquate entre les différentes fonctions. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 211 Pour assurer sa fonction, l’autorité de certification effectue les tâches suivantes. L’autorité de certification est informée des procédures de gestion mises en place dans les services gestionnaires, y compris les organismes intermédiaires, et de leurs modifications, qui lui sont systématiquement transmises. Elle reçoit la totalité des certificats de contrôle de service fait, établis par l’ensemble des services, y compris ceux des organismes intermédiaires. Elle effectue un contrôle de cohérence entre le montant de dépenses éligibles ressortant de ces certificats et les montants saisis dans l’outil informatique de gestion unique PRESAGE et s’assure de la qualité des certificats. Les divergences relevées sont immédiatement signalées au service gestionnaire, qui les corrige dans les meilleurs délais. Elle sélectionne à titre de test un certain nombre de dossiers pour effectuer des contrôles qualité. Ces contrôles consistent à vérifier que les dépenses retenues dans le certificat de contrôle de service fait sont conformes aux dispositions de l’acte attributif de subvention, éligibles et justifiées par des pièces de dépenses probantes. Lorsqu’elle décèle un problème, elle en recherche les causes en examinant les pièces retraçant l’ensemble de la procédure pour déterminer s’il s’agit d’un défaut systémique ou non. Elle établit un rapport, qu’elle adresse à l’autorité de gestion, laquelle apporte, dans les plus brefs délais, les réponses demandées et procède, le cas échéant, aux corrections nécessaires. Elle sélectionne les dossiers de manière à couvrir l’ensemble des services instructeurs, y compris les organismes intermédiaires, et à s’assurer que les défauts relevés sont corrigés. L’autorité de certification reçoit l’ensemble des rapports de contrôle (contrôle qualité gestion, contrôles d’opérations, audits de la CICC et audits des instances européennes de contrôle) afin de disposer de tous les éléments d’information sur le fonctionnement des systèmes et de vérifier que les corrections à apporter aux déclarations de dépenses ont bien été effectuées. Si les corrections financières à mettre en œuvre au vu des réponses fournies n’ont pas été apportées ou en l’absence de réponse de la part du service gestionnaire, l’autorité de certification exclut de la déclaration de dépenses adressée à la Commission les dépenses concernées. Il en est de même pour les dépenses pour lesquelles elle n’a pas reçu les certificats de contrôle de service fait. Avant chaque appel de fonds, l’autorité de certification établit un rapport synthétique des travaux effectués depuis l’appel de fonds précédent, indiquant les dépenses retirées dans les conditions ci-dessus et l’adresse à l’autorité de gestion. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 212 Seules peuvent figurer dans les déclarations de dépenses adressées à la Commission européenne les dépenses qui ont fait l’objet d’un contrôle de service fait, qu’il s’agisse de demandes de paiement intermédiaires ou finales, et pour lesquelles l’autorité de certification a été en mesure d’effectuer les tâches qui lui incombent. La CICC - Fonds Structurels précisera autant que de besoin ces dispositions. 3. Autorité d’audit Le règlement (CE) n°1083/2006 prévoît qu’une autorité d’audit, fonctionnellement indépendante de l’autorité de gestion et de l’autorité de certification est désignée par l’Etat membre pour chaque programme opérationnel pour assurer la vérification du fonctionnement efficace du système de gestion et de contrôle. Les fonctions d’autorité d’audit ont été confiées par décision gouvernementale à la Commission Interministérielle de Coordination des Contrôles – Fonds structurels (CICC) La CICC assurera les missions suivantes : Réaliser l’avis de conformité du système de gestion et de contrôle, Assurer la responsabilité des contrôles d’opérations : la CICC vérifiera que les contrôles d’opérations sont réalisés par des unités fonctionnellement indépendantes sur la base d’échantillons appropriés. Elle fixera les critères d’échantillonnage et établira un rapport de contrôle type. Emettre l’opinion annuelle sur le fonctionnement de chaque système de gestion et de contrôle L’opinion annuelle est un avis qui indiquera si le système de gestion et de contrôle fonctionne de manière efficace de façon à fournir une assurance raisonnable que les états de dépenses présentés à la Commission sont corrects. Etablir les déclarations de clôture. Pour exercer sa responsabilité en matière de contrôle d’opérations : La CICC établira des liaisons fonctionnelles renforcées avec les unités chargées de ces contrôles et adressera à cet effet toutes les instructions nécessaires aux autorités chargées de la mise en œuvre des programmes. Elle définira les principes à mettre en œuvre pour le contrôle du service fait et les vérifications effectuées par les autorités de certification. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 213 4. Subventions globales Les articles 41 et 42 du règlement (CE) n°1083/2006 autorisent l’autorité de gestion à confier la mise en œuvre d’une partie du programme à un ou plusieurs organismes intermédiaires en fonction de leur domaine de compétence et de la capacité juridique et administrative de ces organismes pour gérer des fonds européens et cofinancer les dispositifs concernés. Procédure L’octroi d’une subvention globale est soumis à la passation d’une convention entre l’autorité de gestion du programme concerné et le bénéficiaire de la subvention globale. Cette convention comporte l’ensemble des obligations européennes auxquelles doit se soumettre le bénéficiaire de la subvention globale et qu’il doit veiller à faire respecter par les porteurs de projet et indique précisément les tâches qui lui sont confiées. Elle prévoit que la responsabilité financière attachée à la partie de la piste d’audit mise en oeuvre par le bénéficiaire de la subvention globale incombe à celui-ci. La convention comporte en annexe le descriptif du système de gestion, assorti d’un organigramme et la description des moyens mis en place. Elle comporte également en annexe le descriptif des flux financiers mis en place pour la réception des fonds européens et leur versement aux porteurs de projet ainsi qu’un manuel de procédures. Elle prévoit enfin l’adaptation des enveloppes financières prévues en fonction des programmations et des réalisations effectives. Les tâches confiées au bénéficiaire de la subvention globale sont l’appel à projet, l’animation et l’accompagnement des bénéficiaires, l’instruction, la sélection, le conventionnement, le suivi de la réalisation des projets, le contrôle du service fait, le paiement aux bénéficiaires, l’archivage ainsi que les contrôles qualité gestion. L’organisme intermédiaire saisit dans l’outil informatique de gestion PRESAGE toutes les informations relatives aux tâches qui lui sont confiées. Les contrôles des opérations et la certification des dépenses déclarées à la Commission européenne demeurent assurées par les autorités de gestion et de certification. Afin d’assurer au partenariat régional, une visibilité sur l’ensemble des projets et des actions mis en œuvre dans le cadre du programme, les projets seront soumis pour avis au comité régional de programmation avant décision de l’organisme intermédiaire. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 214 Organismes intermédiaires retenus : En application de l’article 42 du règlement (CE) n°1083/2006, l’autorité de gestion confie la gestion et la mise en œuvre d’une partie du Programme opérationnel du FEDER au Conseil Régional de Basse-Normandie, au Conseil Général de la Manche et à Oseo-Innovation dans les conditions suivantes : Conseil Régional de Basse-Normandie Le Conseil Régional de Basse-Normandie gérera sous la forme d’une subvention globale 70, 5 millions d’euros pour la mise en œuvre des mesures et sous-mesures suivantes du programme opérationnel. Observations Axe prioritaire 1 Développer le potentiel régional d’innovation Mesure 2 Faire de la recherche un instrument prioritaire de la compétitivité basnormande - Dynamiser les outils en matière de transfert de technologie Mesure 3 Mobiliser les entreprises autour des filières et des pôles d’excellence pour accroître la visibilité et l’adaptabilité du tissu économique - Structurer les filières et consolider la gouvernance des pôles de compétitivité Mesure 4 Accroître la performance du tissu productif en lui donnant les moyens de se développer et de s’intégrer dans la stratégie de l’innovation - Opérations collectives en matière de création, transmission et reprise d’entreprises - Renforcement des dispositifs d’ingénierie financière pour favoriser le développement des entreprises - Soutien aux grands projets structurants et au développement des PME Axe prioritaire 2 Développer les TIC au service de la compétitivité des entreprises et des territoires Mesure 2-2 Couverture numérique totale du territoire Mesure 2-4 Information numérisée et valorisée afin de renforcer le développement de la production de services numériques Mesure 2-6 Télé santé Axe prioritaire 3 Agir en faveur de l’attractivité et de la cohésion des territoires Mesure 3-2 Soutien aux territoires de projets Axe prioritaire 4 Conforter l’attractivité de la région dans une perspective de développement durable Mesure 4-1 Efficacité énergétique et développement des énergies renouvelables Mesure 4-3 Actions en faveur de la biodiversité Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie Partie biodiversité ordinaire 215 Conseil Général de la Manche Le Conseil Général de la Manche gérera sous la forme d’une subvention globale de 3 millions d’euros inscrits à la mesure 4 de l’axe 1 du programme opérationnel pour le soutien au développement des PME dans le département de la Manche. Oseo-Innovation La délégation régionale de Basse-Normandie d’Oseo-Innovation gérera 3,5 millions d’euros sous la forme d’une subvention globale pour la mise en œuvre de l’action « Favoriser le recrutement de cadres de recherche dans les PME et TPE de la région » prévue dans la mesure 2 de l’axe 1 du programme opérationnel. Par ailleurs, à la suite d’un appel à projets qui sera lancé au premier trimestre 2007, la gestion du volet urbain de l’axe cohésion territoriale pourra être assurée sous la forme de subventions globales. 5. Suivi du programme a) Comité de suivi Dans un souci de complémentarité et de cohérence, un comité de suivi commun coprésidé par le Préfet de région et le Président du Conseil Régional est mis en place pour les différents fonds mis en œuvre dans le cadre des programmes régionaux. Ce comité traite du programme FEDER, des volets déconcentrés du programme national FSE, du programme de développement rural hexagonal du FEADER et du programme national du FEP. Le comité de suivi s’assure de l’efficacité et de la qualité de la mise en œuvre du programme. Le comité de suivi s’appuiera sur les travaux de comités préparatoires spécifiques couvrant chacun des fonds intervenant en région. La préparation des réunions des comités de suivi est organisée par le Préfet de région, en concertation avec le Président du conseil régional. Les dossiers et les comptes rendus des comités sont établis de manière à distinguer les différents programmes ou volets déconcentrés concernés. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 216 Composition Membres de droit M. les Présidents des Conseils Généraux M. les Préfets de département M. le Président du CESR MM. les élus européens et nationaux M. le Trésorier-payeur général de Région MM les représentants des organismes intermédiaires gérant une subvention globale Membres consultatifs associés MM les représentants de la Commission européenne MM les représentants des ministères chargés de l’Intérieur, de l’Emploi et des Affaires Sociales, de l ‘Agriculture et de la Pêche, de l’Aménagement du Territoire M. Les chefs de service régionaux de l’Etat et M. les délégués régionaux MM les représentants des Pays, des PNR et des Groupes d’Action Locale, MM les représentants du monde socio-économique (chambres consulaires régionales, représentants des organisations syndicales et patronales,…) MM les représentants des associations environnementales représentatives MM les représentants les associations oeuvrant dans le domaine de l‘égalité des chances et la lutte contre les discriminations Le comité comprendra en outre au titre du programme de développement rural, des membres figurant dans la liste prévue dans le Programme de développement rural hexagonal du FEADER pour le comité de suivi régional de ce Fonds. Dans la désignation des membres du comité de suivi, l’équilibre entre le nombre des femmes et des hommes fera l’objet d’une attention particulière. Missions Il examine et approuve dans les six mois suivant l’approbation du programme opérationnel par la Commission européenne, les critères de sélection des opérations et approuve toute révision de ces critères en fonction des nécessités de la programmation ; Il évalue périodiquement les progrès réalisés pour atteindre les objectifs spécifiques du programme opérationnel sur la base des documents soumis par l’autorité de gestion. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 217 Il examine les résultats de la mise en œuvre du programme, notamment la réalisation des objectifs fixés pour chaque axe prioritaire, ainsi que les évaluations réalisées dans le cadre du programme. Il examine et approuve le rapport annuel et le rapport final d’exécution. Il est informé du rapport annuel de contrôle ou de la partie du rapport relative au programme opérationnel concerné et des éventuelles observations de la Commission à la suite de l’examen de ce rapport ou concernant cette partie du rapport. Il peut proposer à l’autorité de gestion toute révision du programme opérationnel de nature à permettre d’atteindre les objectifs des fonds ou à améliorer sa gestion, y compris sa gestion financière. Il examine et approuve toute proposition visant à modifier le contenu de la décision de la Commission relative à la contribution des Fonds. Modalités de fonctionnement Les modalités de fonctionnement du comité et son règlement intérieur seront établies dans la perspective de leur approbation lors du premier comité qui sera réuni après validation du programme opérationnel par la Commission européenne. b) Comité de programmation Le comité régional de programmation examine et donne sur les dossiers de demande de subvention un avis préalable aux décisions d’attribution des aides financières prises par l’autorité de gestion et les organismes intermédiaires. Il assure le suivi de la programmation effective des crédits dans la perspective du respect des contraintes du dégagement d’office dans un souci de transparence et de partenariat et de coordination entre les Fonds. Il analyse les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre du programme et valide les solutions proposées. Dans l’objectif d’assurer une complémentarité et une cohérence de l’intervention des différents Fonds et d’apporter une information complète du partenariat, le comité régional sera compétent pour le programme opérationnel du FEDER et les volets déconcentrés du FSE et du FEADER. La préparation des réunions du comité sera prise en charge par le SGAR en concertation avec le Conseil Régional. Les comptes rendus du comité sont établis par le SGAR en distinguant les différents programmes ou volets déconcentrés des Fonds. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 218 Le règlement intérieur du comité régional de programmation sera préparé par le SGAR en liaison avec le Conseil Régional et présenté lors du premier comité de suivi qui suivra la validation par la Commission européenne du programme opérationnel. Des pré-comités de programmation pourront être organisés pour chacun des Fonds. Composition Secrétariat Général aux Affaires Régionales Conseil Régional Préfectures de département Service du Trésorier Payeur Général de région Conseils Généraux Services déconcentrés de l’Etat en région (DRAF, DRIRE, DIREN, DRE, DRTEFP, DRRT, DRDEFE, Rectorat) Chambres consulaires régionales Représentants des Organismes intermédiaires Et tout autre service ou structure compétents en fonction de l’ordre du jour 6. Gestion du programme a) Le système de gestion Le système de gestion comporte quatre points clés. L’instruction des dossiers A la suite du dépôt d’un dossier de demande de subvention, l’instruction du dossier permet de vérifier les points suivants : s’assurer que les projets présentés sont éligibles, vérifier que le produit ou l’action attendus sont suffisamment bien définis, que les coûts prévisionnels sont raisonnables au regard de prestations connues de même nature, en rapport avec les produits ou prestations qui seront livrés et suffisamment détaillés pour permettre le contrôle du service fait, s’assurer que l’opération sera financée et pourra donc être réalisée. Cette étape doit être formalisée par un compte rendu écrit, sous la forme d’une fiche d’instruction figurant dans le dossier et dans PRESAGE. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 219 Dans le cadre de l’assistance à la programmation, le Trésorier-Payeur Général peut intervenir à la demande du Préfet, notamment lors du montage des projets ou pour une analyse économique et financière approfondie. Le Préfet de région et le Trésorier-payeur Général déterminent conjointement les modalités de cette intervention. La saisine du Trésorier-Payeur Général est effectuée dans les conditions prévues par la réglementation nationale et le protocole qui sera établi entrer le Préfet de région et le Trésorier Payeur Général de région. La programmation Les dossiers font l’objet d’un examen, en concurrence avec les autres projets présentés. La décision prise suite à l’avis du comité de programmation vaut engagement du cofinancement européen. Aucun projet terminé ne doit être programmé. L’étape de sélection des projets et d’engagement de la participation européenne doit figurer au dossier. Toute réserve ou incertitude émise quant à l’éligibilité d’un projet doit être impérativement levée à l’issue de ces deux étapes : soit le rapport d’instruction, soit le compte rendu du comité de programmation doivent relater les arguments qui ont permis de conclure in fine à l’éligibilité. Si tel n’est pas le cas et si, dans la suite du processus, il est constaté qu’un projet programmé est inéligible, la responsabilité de l’autorité de gestion sera engagée. Etablissement de l’acte attributif de subvention Cette étape doit intervenir le plus tôt possible: Son objet est en effet de cadrer l’opération dans ses aspects physiques et financiers, en dépenses et en recettes, plus particulièrement pour ce qui concerne le cofinancement européen, et d’indiquer au porteur de projet les obligations particulières qu’il aura à respecter. Tous les éléments précités doivent figurer dans l’acte attributif ou ses annexes, qui seuls ont valeur contractuelle, et non pas résulter du dossier de présentation du porteur de projet. Dans le cas d’actions comportant des dépenses de fonctionnement, le budget prévisionnel doit être suffisamment précis pour permettre le contrôle de service fait ; il doit indiquer également les modes de calculs des charges imputées à l’action cofinancée par les fonds européens. Il doit enfin indiquer précisément la date à partir de laquelle les dépenses pourront être prises en compte. Si certains éléments de l’acte attributif, par exemple les postes de dépenses, ont seulement valeur prévisionnelle et laissent quelques marges de variation, à l’appréciation de l’autorité de gestion, d’autres éléments ne peuvent pas être modifiés sans re-programmation et signature d’un avenant : il s’agit du taux de cofinancement et des maxima de dépenses et de financement européen. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 220 Le délai de réalisation doit être réaliste et comprendre le temps nécessaire à la remontée des pièces de dépenses. Le contrôle du service fait Il consiste à vérifier que le projet a été réalisé conformément à ce qui était prévu et que la demande de cofinancement porte sur des dépenses réelles, payées au bon créancier, avant de payer la subvention prévue. Il consiste également à vérifier que le projet n’est pas sur-financé et, qu’en matière d’aides aux entreprises, les financements octroyés en définitive respectent les plafonds autorisés. Le contrôle du service fait ne doit pas se limiter à l’examen de pièces, qui doit être effectué pour toutes les demandes de paiement. Il doit comporter également des contrôles sur place pour s’assurer notamment de la réalité des investissements ou des prestations ; dans le cas des opérations qui comprendraient des actions de formation ou d’insertion, la vérification de la réalité de l’action doit être effectuée pendant sa réalisation. Le contrôle de service fait doit donner lieu à l’établissement d’un certificat de contrôle de service fait se prononçant notamment sur l’éligibilité des dépenses présentées par le porteur de projet, indiquant les dépenses écartées et le motif de leur rejet et concluant sur un montant de dépenses éligibles et justifiées et un montant de fonds européen dû. Ce contrôle doit s’appliquer tant pour les demandes d’acomptes que pour le versement du solde de la subvention européenne. Les tâches d’instruction, de préparation de l’acte attributif et de contrôle de service fait sont confiées au service Europe pour la part des crédits communautaires qui ne fait pas l’objet d’une délégation. La CICC-Fonds Structurels précisera par voie de recommandations les modalités d’exécution des contrôles qualité gestion et de contrôle de service fait. L’autorité de gestion établit la description du système de gestion et de contrôle et la transmet à la CICC-Fonds Structurels, qui est chargée de l’examiner et de formuler l’avis de conformité. b) Contrôles des opérations Les contrôles d’opérations relèvent désormais de l’autorité d’audit. Ils sont réalisés par des unités fonctionnellement séparées mises en place par les autorités de gestion. Les contrôles d’opérations financés par le FEDER ou le volet déconcentré du FEP sont assurés par les agents de l’unité de contrôle du SGAR. Les contrôles d’opérations pour le FSE incombent au service régional de contrôle de la DRTEFP pour les opérations mises en œuvre au niveau régional. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 221 La trésorerie générale de région participe aux contrôles d’opérations dans les conditions déjà en vigueur pour la période 2000-2006. L’unité contrôle, indépendante dans la réalisation de sa mission, est placée sous l’autorité hiérarchique de l’autorité de gestion: Cette dernière veille au maintien des moyens nécessaires et à la réalisation des contrôles. L’unité contrôle reçoit toutes instructions utiles de la CICC-Fonds Structurels, par l’intermédiaire de l’autorité de gestion, qui veille à leur application. Elle rend compte de son activité à la CICC-Fonds Structurels, dans les mêmes conditions. c) Circuit financier A - Les crédits communautaires versés par la Commission européenne pour les subventions sur fonds structurels attribuées par l’État sont comptabilisés sur un compte de tiers dédié au sein de la comptabilité générale de l’État, le compte de tiers 464-1 « fonds européens ». En parallèle, les crédits sont suivis sur des « programmes techniques » dédiés et gérés par le biais de l’outil informatique « Nouvelles Dépenses Locales » (NDL). Le Préfet de région est l’ordonnateur secondaire des Fonds structurels comptabilisés au plan local sur le compte de tiers 464-1. Conformément au principe de séparation de l’ordonnateur et du comptable, le Préfet de région, ou un ordonnateur secondaire dans la région en cas de délégation du Préfet de région, donne l’ordre de payer les subventions communautaires. Le Trésorier-payeur général de région est comptable assignataire de l’ensemble des dépenses des ordonnateurs secondaires de la région qui sont imputées sur les programmes techniques dédiés aux fonds structurels. Le versement de la subvention communautaire au bénéficiaire est soumis au contrôle de la dépense par le Trésorier-Payeur Général de région dans le cadre des règles de la comptabilité publique nationale. B - Les crédits communautaires versés par la Commission européenne pour le cofinancement d’opérations ou d’actions sous maîtrise d’ouvrage de l’État ou pour les dépenses directes que l’État effectue pour l’assistance technique sont rattachées par voie de fonds de concours sur les programmes concernés du budget de l’État. C- Les recouvrements d’indus sont comptabilisés sur le compte de tiers et donnent lieu à réouverture des crédits sur programme technique dans NDL. Le schéma global de mise à disposition des crédits à l’autorité de gestion, depuis le versement de la Commission européenne, est décrit ci-après : Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 222 Circuit financier de mise à disposition des crédits communautaires versés par la Commission européenne aux autorités de gestion (1) Versement des crédits Commission européenne (2) Envoi d'un état de répartition précisant la ventilation des crédits reçus : â CBCM Assignataire de la recette (3) Transfert des crédits Ministères bénéficiaires (5) (4’) Rattachement par voie de fonds de concours selon les règles budgétaires nationales** (2) â (3) Préfet de région ---> (6) Trésorier-Payeur Général de région (7) â (4) Bénéficiaire final â (5)Ouverture des crédits sur les programmes techniques dans NDL. Selon les délégations décidées par le préfet de région, celui-ci peut déléguer les crédits aux autres ordonnateurs secondaires dans la région (3) (4’) (4) Comptabilisation au crédit du compte de tiers* (1) Contrôleur budgétaire et comptable ministériel (CBCM) près le MINEFI <------> <------> - les crédits devant être rattachés au budget de l'Etat par voie de fonds de concours (à savoir les crédits venant en remboursement des dépenses supportées par l'Etat lorsqu'il est bénéficiaire), sur les programmes qui ont supporté la dépense â - les crédits à transférer au niveau local pour comptabilisation sur le compte de tiers avec l'indication du programme technique correspondant (6) Mandatement (préfet de région ou ordonnateurs ---> secondaires dans la région, en cas de délégation). : Flux financier : Flux non financier (7) Paiement par le trésorier-payeur général de région avec débit sur le compte de tiers. * Pour les crédits devant être rattachés au budget de l’Etat, il n’y a pas de transfert lorsque le CBCM près le MINEFI est lui-même CBCM ** Les fonds de concours sont gérés par le comptable centralisateur des comptes de l’Etat. Les titres sont assignés soit sur le CBCM près le ministère concerné (MIAT,…) soit sur le CBCM près le MINEFI. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 223 d) Suivi informatisé du programme opérationnel Le présent programme opérationnel sera suivi sur l'application PRESAGE, outil unique de gestion des programmes européens déployé sur l'ensemble des régions françaises. Cette application, connectée en réseau à l’ensemble des acteurs (Autorité de gestion, autorité de certification, services instructeurs, collectivités régionales et locales) permettra de suivre et de gérer, au sein d'une base de données commune mise à jour en temps réel, l’ensemble des projets depuis le dépôt de la demande de subvention en suivant les différentes étapes de la vie du dossier. Le logiciel PRESAGE, déjà mis en place pour la génération 2000 - 2006 de programmes européens sera l’outil unique de gestion de l’ensemble des fonds structurels, FSE et FEDER relevant des Objectifs Convergence, Compétitivité Régionale et Emploi, et Coopération Territoriale Européenne. En outre, le FEP sera également géré dans PRESAGE, des ajustements étant prévus afin de prendre en compte les spécificités propres à ce fonds. Des travaux sont par ailleurs en cours pour que la convergence entre PRESAGE et l’outil de gestion et de suivi du FEADER, OSIRIS, soit réelle et efficace. Une première version opérationnelle (PRESAGE 2007), développée sur la base de l'architecture technique déployée en 2001 pour la génération précédente de programmes européens sera déployée en région à partir de janvier 2007, ceci afin de débuter le suivi dès le démarrage du programme. Une seconde version plus en phase avec les technologies actuelles (solution web) sera livrée en 2008-2009. Un travail de reprise des données est d’ores et déjà prévu afin que les données qui seront saisies à partir du 1er janvier 2007 soient intégralement intégrées dans l’application nouvelle génération. L'application a été développée par la DIACT (qui en a confié la maîtrise d'ouvrage déléguée au CNASEA) en relation avec la Commission européenne, les ministères gestionnaires de fonds européens, des représentants des régions, et la CICC qui se réunissent régulièrement dans le cadre d'un comité de pilotage destiné à définir les orientations fonctionnelles du logiciel. La mise en œuvre au niveau national et régional de PRESAGE, est financée par le Programme National d’Assistance Technique - volet PRESAGE - qui sera présenté à la Commission en fin d'année 2006. Sont prises en charge dans le futur dispositif d'assistance technique national les dépenses liées à la mise en œuvre de PRESAGE tant au niveau national (études, développements, coordination, consolidations, transmission de données vers la Commission), qu’au niveau régional (assistance aux utilisateurs via un animateur local). Les dépenses financées par ce programme national ne sont pas comprises dans l'enveloppe assistance technique régionale du présent programme opérationnel. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 224 Les régions désirant acquérir des équipements matériels nécessaires à la mise en œuvre du réseau PRESAGE pourront financer ces postes dans le cadre des mesures d'assistance technique des PO régionaux. Un rapport régional de mise en œuvre de l'informatisation de la gestion du PO régional, établi annuellement sous la responsabilité de l'autorité de gestion, sera soumis aux administrations centrales et à la Commission européenne. LES FONCTIONNALITES DU LOGICIEL PRESAGE PRESAGE constitue un outil de gestion et de suivi des opérations, d’analyse et d’évaluation des programmes communautaires et enfin un outil de contrôle. Il permettra le suivi de toutes les opérations à tous les stades, depuis le dépôt du projet jusqu'à sa clôture. On peut notamment citer: L'identification du dossier (description, analyse) Le plan de financement détaillé L'accusé de réception du dossier L'instruction : le logiciel accorde à cette phase une place importante, avec notamment des espaces de saisie pour le descriptif de l’opération, la nature et le coût estimatif des travaux ainsi que l’échéancier des réalisations. Les passages en pré-comité et comité de programmation L'édition des lettres de notification de la décision de l'autorité de gestion, et de la convention La saisie des dépenses du maître d’ouvrage L'enregistrement du contrôle de service fait Le suivi financier des ressources (UE et autres cofinancements) Le suivi des indicateurs : seront enregistrés pour chaque dossier les indicateurs de réalisation et de résultat correspondant, ainsi que les indicateurs nationaux et les indicateurs-clés correspondant aux priorités de la Commission. En outre, chaque opération sera rattachée aux différents référentiels européens (catégories des dépenses). Ainsi, il sera possible d'effectuer une analyse précise de l'efficacité et de la performance des programmes. Les contrôles de second niveau. La liste détaillée des pièces du dossier. Les éditions permettront l'élaboration automatisée de nombreux états, dont ceux élaborés en accord avec la Commission européenne pour les comités de suivi et les remontées annuelles. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 225 La flexibilité entre le FEDER et le FSE offerte par les règlements communautaires sera individualisée dans PRESAGE au niveau des dossiers concernés sur chacun des programmes. Cet outil permettra d'assurer une transparence complète pour l'ensemble des partenaires co-financeurs des programmes, et contribuera à cet égard, de façon déterminante à rendre opérationnel le partenariat. En outre, grâce au suivi des indicateurs qu'il permettra, il sera un élément déterminant du dispositif d'évaluation. Une harmonisation des clés de suivi financier et d'évaluation (notamment les indicateurs) permet l'agrégation nationale des informations sur l'ensemble des programmes opérationnels. e) Transmission électronique de données à la Commission Pour la génération 2007-2013 de programmes communautaires, les règlements imposent la transmission électronique de l'ensemble des documents vers les services de la Commission. Pour ce faire, la Commission a mis en place un site web dénommé SFC 2007 qui permet une introduction des données réglementaires soit au travers d'une interface de saisie manuelle, soit par le biais d'une technologie appelée "web services" qui permet une interconnexion d'applications aux technologies web. PRESAGE comprendra à terme les fonctionnalités nécessaires à la transmission automatisée des éléments requis par les règlements (appels de fonds, rapports annuel d'exécution, etc.…). La première version du logiciel (PRESAGE 2007) sera livrée en janvier 2007. Elle repose sur l'architecture technique des versions 2000 - 2006 de PRESAGE initiée en 2000 et est donc incompatible avec les technologies web. Dès la mise en place de cette première version, une solution technique, vraisemblablement basée sur un serveur web intermédiaire, sera étudiée pour une mise en œuvre prévisionnelle d'ici fin 2007. Dans l'attente de la mise en œuvre de cette solution, qui sera réalisée au plus vite, les obligations réglementaires seront remplies par les autorités de gestion et de certification via l'interface de saisie manuelle de SFC 2007. Deux responsables des communications via SFC ont été désignés respectivement par l’autorité de gestion et l’autorité de certification. Des codes d’accès leur ont été confiés afin d’assurer la sécurité des transmissions à la Commission. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 226 7. Evaluation du programme Cadre réglementaire Le chapitre 1 du titre IV du règlement (CE) n°1083/2006 du Conseil du 11 juillet 2006 portant dispositions générales sur le Fonds européen de développement régional, le Fonds social européen et le Fonds de cohésion et abrogeant le règlement (CE) n°1260/1999 fixe le nouveau cadre général dans lequel seront réalisées les évaluations du programme. Il rappelle le rôle des évaluations pour améliorer la qualité, l’efficacité et la cohérence des interventions des Fonds ainsi la stratégie et le pilotage des programmes. Il précise que les Etats doivent réaliser : des évaluations ex-ante, pendant la durée des programmes, des évaluations liées au suivi des programmes opérationnels. Il détermine plusieurs catégories d’évaluations selon leur nature : des évaluations de nature stratégique destinées à étudier l’évolution d’un programme ou d’un groupe de programmes par rapport aux priorités communautaires et nationales des évaluations de nature opérationnelle, plus axées sur le suivi d’un programme opérationnel. Il prévoit enfin que les Etats membres se dotent des moyens nécessaires pour effectuer les évaluations, organisent la production et la collecte des données nécessaires et utilisent les différents types d’informations fournis par le système de suivi. Par ailleurs, en cohérence avec la mise en œuvre du Contrat de Projet Etat – Région, dont la préparation s’est faite conjointement avec le programme opérationnel, un plan pluriannuel d’évaluation commun au CPER et au programme opérationnel sera établi. Pilotage régional des évaluations Le pilotage régional des évaluations reposera sur trois instances. Le Comité de suivi Valide le plan d’évaluation préparé le Comité régional d’évaluation Examine les évaluations réalisées au cours du programme et détermine les suites qu’il convient d’y apporter tant dans les objectifs du programme, dans la stratégie mise en œuvre ou dans les modalités de gestion Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 227 Propose toute évaluation complémentaire nécessaire à l’appréciation de la mise en œuvre du programme et à son impact économique, social ou environnemental Le Comité régional d’évaluation Un Comité régional d’évaluation du programme opérationnel et du CPER, co-présidé par le Préfet de région et le Président du Conseil Régional sera mis en place. Il comprendra un membre représentant le Conseil Economique et Social Régional, les chefs de pôle de l’Etat concernés et les gestionnaires des subventions globales. Il associera à ses travaux les services gestionnaires des différents programmes communautaires en région, des agences comme OSEO et l’Ademe, des experts indépendants et des représentants des principaux bénéficiaires des programmes. Le Comité établira le plan prévisionnel d’évaluation en fonction notamment des recommandations du Groupe de suivi stratégique national du CRSN, validera le cahier des charges des évaluations à mener et désignera les chefs de projets de ces évaluations en charge de la réalisation technique des études. Il transmettra les travaux et les recommandations produites au Comité de Suivi régional. Il veillera à harmoniser les méthodes et outils d’évaluation en région. Le Comité comprendra un secrétariat permanent composé de manière partenariale. L’unité d’évaluation du SGAR Le responsable de l’unité évaluation du SGAR prendra en charge la gestion administrative et opérationnelle des évaluations engagées au cours du programme. Il s’assurera en liaison avec le coordonnateur Presage de la prise en compte des indicateurs et de la qualité du tableau de bord de suivi des programmes. Il participe au secrétariat du Comité régional d’évaluation. Modalités opérationnelles Evaluation ex-ante Le programme opérationnel a fait l’objet d’une évaluation ex ante et d’une évaluation environnementale pour s’assurer de son impact socio-économique et environnemental ainsi que de la cohérence entre son diagnostic, sa stratégie et ses objectifs. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 228 Evaluations liées au suivi du programme Dans le nouveau règlement, la conception développée par la Commission repose sur le principe d’évaluation in itinere qui se compose d’une série d’évaluations réalisées tout au long des programmes et dont l’objectif est le suivi continu de la mise en œuvre et de l’exécution des programmes, l’analyse des résultats et des impacts obtenus dans leur environnement et la proposition de mesures correctrices si nécessaires. Les évaluations liées au suivi du programme s’appuieront notamment sur une batterie d’indicateurs gérée en particulier à partir des données enregistrées dans le logiciel de gestion PRESAGE. Cela comprendra des indicateurs physiques et financiers auxquels seront affectées des valeurs seuils d’alerte déterminées en fonction des objectifs recherchés dans le programme. Il est envisagé de retenir un écart de 20 % par rapport aux objectifs intermédiaires fixés. Les indicateurs faisant l’objet d’un suivi intégreront des indicateurs définis au plan national tant pour le suivi des CPER que des programmes opérationnels. Un suivi particulier sera apporté à la qualité du renseignement des indicateurs dans la base PRESAGE. Ce suivi sera réalisé par le coordonnateur Presage et le responsable de l’unité évaluation du SGAR. Pour y contribuer, le document de mise en œuvre du PO et le manuel de procédures seront le plus précis possible sur ce point et les obligations des bénéficiaires de subvention dans ce domaine devraient être renforcées (versement du solde conditionné à la production des éléments demandés). Ces éléments permettront de renseigner un tableau de bord annuel qui sera à la fois un outil de pilotage du programme et d’aide à la décision pour les services gestionnaires et un outil en matière de choix en matière de thématiques sur lesquelles il serait opportun de faire porter les évaluations. Le déclenchement des seuils d’alerte donnera lieu dans un premier temps à une analyse interne des causes des évolutions constatées. Cette analyse pourra ensuite déboucher sur une évaluation plus approfondie. Les premières évaluations qui devraient être inscrites dans le plan prévisionnel d’évaluation porteront principalement sur l’axe 1 «Développer le potentiel régional d’innovation ». D’ores et déjà, une évaluation du potentiel régional d’innovation est en cours à l’initiative du Ministère de l’Economie, des finances et de l’Emploi. Cette évaluation devrait être complétée par des évaluations plus spécifiques des différentes filières prioritaires ainsi que de l’activité des différents partenaires de l’innovation et en particulier des organismes de transfert de technologie. A ces thèmes pourraient être ajoutés les conditions de prise en compte des priorités transversales et en particulier du développement durable. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 229 Le tableau de bord fera l’objet d’une présentation lors du premier comité de suivi du programme. Des évaluations seront également engagées de manière spécifique lorsqu’une révision majeure du programme opérationnel ou du CPER sera envisagée. Par ailleurs, une évaluation intermédiaire du programme opérationnel et du CPER sera réalisée dans la perspective de la révision à mi-parcours du CPER en 2010. L’évaluation intermédiaire portera une attention particulière à l’impact environnemental des programmes en particulier par rapport aux recommandations contenues dans l’évaluation stratégique environnementale et à la vérification de leur neutralité carbone. Conditions de réalisation des évaluations Les évaluations pourront être externalisées, en particulier auprès de prestataires privés dans le but d’apporter un regard indépendant et critique sur la gestion des programmes. Selon les thèmes retenus, une comparaison internationale sera demandée à l’évaluateur pour mettre en parallèle l’évolution de la région par rapport à d’autres régions européennes de taille équivalente et présentant des caractéristiques similaires. Suivi des évaluations Les rapports d’évaluation feront l’objet d’une présentation systématique en Comité de suivi et seront également adressés à l’instance nationale d’évaluation et à la Commission européenne. Ces rapports seront utilisés dans le cadre des rapports annuels d’exécution. Ils feront également l’objet d’une communication auprès du public et des bénéficiaires du programme dans des conditions appropriées. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 230 8. Information et publicité L’autorité de gestion du programme opérationnel est chargée d’assurer la publicité du programme. Cette information est destinée au public et aux bénéficiaires des Fonds dans le but de permettre une consommation régulière des crédits attribués à la région, d’assurer la transparence dans l’intervention des Fonds et de mettre en valeur le rôle de l’Union européenne. A cet effet, le SGAR prépare en liaison avec le Conseil Régional et les Organismes intermédiaires, un plan de communication qui sera présenté pour son approbation lors de la première réunion du comité de suivi qui se tiendra après la validation du programme opérationnel par la Commission européenne. Ce plan sera établi en articulation avec les actions menées au niveau national par les ministères concernés et la DIACT. Il relaiera en particulier les campagnes nationales lancées par les échelons centraux et utilisera les outils de communication qui auront été créés à cet effet. Le plan de communication comprendra deux volets principaux : La mise en place de mesures d’animation du programme en direction des bénéficiaires potentiels des Fonds communautaires pour favoriser l’émergence de projets en faisant connaître très largement les opportunités de cofinancement, faciliter les démarches des bénéficiaires et permettre une programmation optimale des crédits des différents Fonds. L’autorité de gestion veillera à une large diffusion du programme opérationnel du FEDER et des volets régionaux des programmes opérationnels nationaux des autres Fonds. Ainsi seront fournies aux bénéficiaires potentiels des informations sur : les conditions d’éligibilité des projets les conditions de dépôt des demandes de crédits les procédures d’examen des demandes et leurs délais les critères de sélection des projets les contacts qui peuvent leur fournir des renseignements voire les aider dans l’élaboration des dossiers Des exemples de bonnes pratiques seront diffusés à l’attention des bénéficiaires et des différents partenaires chargés d’apporter une assistance au montage des dossiers. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 231 La publicité faite autour des actions menées et des projets réalisés avec le soutien des fonds européens auprès du public pour assurer une meilleure connaissance de l’action de l’Union européenne en région. Des actions de communication seront mises en œuvre par l’autorité de gestion en liaison avec les différents partenaires associés à la gestion des Fonds à destination des différentes catégories du public citées dans le plan de communication. Les actions de communication reposeront sur les supports suivants : site internet, kit de présentation des Fonds européens, documents d’information mode d’emploi des Fonds européens à destination des porteurs de projets, campagne d’animation en liaison avec les acteurs relais dans les différents domaines d’intervention des Fonds, Présentation des Fonds et des interventions réalisées lors de diverses manifestations régionales. L’autorité veillera en outre à ce que les bénéficiaires des projets informent le public du soutien des Fonds européens dont ils ont bénéficié. Une assistance leur sera apportée en tant que de besoin. Le plan de communication identifiera : Les objectifs et les groupes cibles ( catégories de bénéficiaires, réseaux de partenaires, grand public) Les actions de communication à réaliser conjointement avec les délégataires de subvention globale. Le budget indicatif pour la mise en œuvre du plan de communication, Les services administratifs et les partenaires publics et privés participant à la mise en œuvre du plan de communication, Les modalités d’évaluation du plan de communication. La mise en œuvre du plan de communication et son évaluation régulière tout au long du programme feront l’objet d’une présentation spécifique en comité de suivi. La mise en œuvre du plan dans la région qui présente un caractère rural marqué s’appuiera sur le réseau rural régional qui doit être créé pour le FEADER mais également sur le réseau des partenaires associés à la préparation et à la gestion des programmes opérationnels ou des enveloppes régionales tant en particulier dans le secteur économique qu’associatif. La coordination de l’ensemble de ces actions sera assurée par le service Europe du SGAR. Au sein du service Europe, un agent sera particulièrement chargé de la préparation des actions d’animation du programme et de communication. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 232 Basse-Normandie PO FEDER 2007-2013 Chapitre VIII. Assistance Technique Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 233 Assistance technique Rappel réglementaire Selon l’article 46 du règlement général, les fonds peuvent financer des actions relatives à la préparation, la gestion, le suivi, l’évaluation, l’information et les contrôles des programmes opérationnels ainsi que les activités visant à renforcer les moyens administratifs nécessaires à la mise en œuvre des fonds. L’assistance technique est un outil à la disposition des institutions en charge de la mise en œuvre et du suivi des programmes opérationnels qui a pour objectif d’améliorer la qualité et la cohérence des actions et de garantir l’utilisation la plus optimale des fonds européens. La programmation des projets, leur mise en œuvre et leur valorisation au sein de cette priorité d’assistance technique se feront en cohérence avec les actions menées dans le cadre du dispositif national d’assistance technique. Ce dispositif vise à assurer la mise en œuvre du Cadre de Référence Stratégique National par la coordination de l’ensemble des programmes opérationnels français et leur articulation avec les autres dispositifs communautaires, notamment avec les programmes d’actions communautaires qui participent à la mise en œuvre de la stratégie de Lisbonne. L’autorité de gestion veillera à répercuter les informations fournies par le niveau national et communautaire à l’ensemble des acteurs régionaux et à remonter les bonnes pratiques régionales au niveau national afin d’assurer leurs valorisations. Objectifs de la priorité d’assistance technique du programme opérationnel régional : des acteurs de la mise en œuvre du programme qualifiés et performants, un système de gestion, de suivi et de contrôle efficace, une utilisation stratégique de l’évaluation, une cohérence entre les actions menées au regard des objectifs de Lisbonne et Göteborg, la promotion des objectifs du programme et une communication sur les opérations conduites. Au sein de cette priorité dédiée à l’assistance technique, les actions menées assureront un soutien : au système de gestion, de suivi et de contrôles ainsi qu’à l’évaluation du programme opérationnel et des projets, à l’animation, à la communication et aux actions de publicité du programme opérationnel et des actions conduites au sein du programme. Le taux d’intervention du FEDER sera en moyenne de 50 % sur la totalité de l’axe. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 234 Mesure 1 : Soutien au système de gestion, de suivi et de contrôles ainsi qu’à l’évaluation du programme opérationnel et des projets Cette mesure vise particulièrement les actions menées par les acteurs impliqués dans le pilotage et la mise en oeuvre du PO et des projets. L’objectif de cette mesure est de fournir une assistance technique et financière pour accompagner le processus de gestion, de suivi et de contrôles ainsi que l’évaluation du programme opérationnel FEDER et des projets cofinancés et d’assurer une cohérence avec les autres fonds européens (FSE et FEADER) et les dispositifs européens en matière de recherche/innovation, de développement durable, d’aide aux entreprises. Les actions cofinancées au sein de cette mesure porteront sur : A) Le fonctionnement des services des autorités de gestion et de certification ainsi que des gestionnaires de subvention globale. B) Le pilotage du programme : L’organisation et le fonctionnement des différents comités, L’échange d’expériences entre tous les acteurs impliqués dans la gestion du programme (organisation de séminaires, de groupes de travail, de formations spécifiques…), La qualité des rapports d’exécution du programme, La mise en place d’un dispositif de suivi des objectifs de Lisbonne. C) La qualité des projets cofinancés : La formation des agents impliqués dans le processus d’instruction, d’évaluation et de contrôle des projets, Une assistance pour une meilleure mobilisation des programmes d’actions communautaires (notamment PCRD, PCI, LIFE…), Assistance au montage de dossiers de demande de subvention avec possibilité d’externalisation pour certains groupes cibles en fonction des priorités du programme, Une assistance pour le lancement et le suivi d’appels à projets. D) La qualité de l’évaluation du programme opérationnel tout au long de la période de programmation : La mise en œuvre d’évaluations de la totalité du programme ou sur des sujets spécifiques y compris pour la révision éventuelle du programme opérationnel, La formation d’agents en région notamment à l’appropriation des indicateurs pour optimiser leur saisie dans PRESAGE, Le recours à des prestations pour des études spécifiques liées aux priorités du programme, La publication et la diffusion des rapports. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 235 E) La réalisation des contrôles: La mise en place d’une procédure claire pour les différents types de contrôles et le respect de celle-ci, La formation des agents en charge des contrôles, Fonctionnement des services chargés des contrôles, La création d’un guide pratique pour faciliter la mise en oeuvre de ces contrôles, L’externalisation pour le contrôle de service fait. Résultats attendus : Un système efficace et efficient pour le pilotage du programme et des projets, La mise en place d’un système d’évaluation efficace du programme et des projets cofinancés, basé sur le logiciel de suivi PRESAGE, Une meilleure prise en compte de l’évaluation dans la mise en œuvre et l’adaptation de la stratégie régionale. Indicateurs : Aspect qualité gestion Taux d’irrégularité à l’issue des contrôles Aspect pilotage Nombre de séminaires et réunions de groupes de travail sur l’échange d’expériences Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 236 Mesure 2 : Soutien à l’animation, la communication et aux actions de publicité du programme et des projets cofinancés Cette mesure concerne plus particulièrement les bénéficiaires potentiels et le grand public Le premier objectif de cette mesure est d’assurer le respect des règles de communication approuvées au sein du règlement d’application en date du 08 décembre 2006. L’autorité de gestion doit assurer l’information et la publicité du programme et des projets cofinancés. Le second objectif est de garantir l’absorption efficace et efficiente des fonds européens conformément à la stratégie de Lisbonne et d’assurer la transparence de leur utilisation. Les actions entreprises au sein de cette mesure sont destinées à assurer : A) Le respect des règles de communication telles qu’elles seront définies dans le plan de communication pour assurer une meilleure visibilité de l’action de l’Union européenne dans la région et son articulation avec les politiques nationales et communautaires notamment en faveur de l’innovation. B ) L’absorption efficace et efficiente des fonds pour développer et maintenir un rythme de programmation et de certification régulier, ce qui impose : La mise en place de mesures d’animation à l’attention des bénéficiaires éventuels pour favoriser l’émergence de projets de qualité, en leur faisant connaître les opportunités apportées par les fonds communautaires et en leur apportant une assistance en tant que de besoin afin qu’ils finalisent leurs demandes dans le respect des critères de sélection, La mise en oeuvre transparente du programme opérationnel notamment par l’organisation d’appels à projets et de consultations publiques, La création de documents standardisés pour le dépôt des candidatures, la certification des dépenses. Résultats attendus: Un rythme de programmation et de certification en concordance avec les maquettes annuelles pour assurer une absorption efficace et efficiente des fonds ; Une sélectivité des projets qui permet de démontrer la valeur ajoutée du cofinancement communautaire ; Le renforcement de la notoriété de la politique régionale, par la dissémination de l’information sur les opportunités de cofinancement et les réalisations. Indicateurs : % des bénéficiaires potentiels des groupes cibles ayant bénéficié d’actions d’animation % de bénéficiaires potentiels des groupes cibles ayant bénéficié de subvention Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 237 Basse-Normandie PO FEDER 2007-2013 Chapitre IX. Maquettes financières Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 238 Répartition annuelle du FEDER Année Montant 2007 24 394 336 € 2008 24 882 223 € Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 2009 25 379 868 € 2010 2011 2012 25 887 465 € 26 405 214 € 26 933 319 € 2013 Total 27 471 985 € 181 354 410 € 239 Répartition de l’enveloppe financière par axe Axe prioritaire 1 Développer le potentiel régional d’innovation en vue de favoriser l’adaptation du tissu économique aux évolutions des marchés et des technologies et la création ou l’implantation de novelles entreprises Axe prioritaire 2 Développer les TIC au service de la compétitivité des entreprises et des territoires Axe prioritaire 3 Agir en faveur du dynamisme et de la cohésion des territoires Axe prioritaire 4 Conforter l’attractivité de la région dans une perspective de développement durable par une préservation de la qualité de son environnement Axe prioritaire 5 Assistance technique Total Ventilation indicative de la contrepartie nationale Financement Financement national national privé public ( c ) (d)2 Financement communautaire (a) Contrepartie nationale (b) (=(c) + (d)) 98 500 000 147 7500 000 70 000 000 16 000 000 34 000 000 30 500 000 Pour information Financement total (e) = (a) + (b) Taux de cofinancement (f)1 = (a)/(e) Participation BEI Autre source de financement3 77 750 000 246 250 000 40% Non Non 27 000 000 7 000 000 50 000 000 32% Non Non 45 750 000 45 750 000 -- 76 250 000 40% Non Non 30 000 000 70 000 000 35 000 000 35 000 000 100 000 000 30% Non Non 6 354 410 6 354 410 6 354 410 -- 12 708 820 50% Non Non 181 354 410 303 854 410 184 104 410 119 750 000 485 208 820 37,38% Non Non 1. Ce taux peut être arrondi dans le tableau. Le taux précis utilisé pour le remboursement des dépenses et le ratio (f). 2 .A remplir uniquement si les axes prioritaires sont exprimés en coûts publics. 3. Y compris le financement national privé lorsque les axes prioritaires sont exprimés en coûts publics. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 240 Répartition indicative de la maquette Dimension n°1 : thèmes prioritaires Code Thème prioritaire Montant Recherche et développement technologique (RDT), innovation et esprit d'entreprise 01 02 03 04 05 06 07 08 09 Activités de RDT dans les centres de recherche Infrastructures de RDT et centres de compétence de technologie spécifique Transfert de technologies et amélioration des réseaux de coopération Aide à la RDT notamment dans les PME Services d’appui avancé aux entreprises et groupes d’entreprises Aide aux PME pour la promotion de schémas de production durable Investissements dans les entreprises directement liés à la recherche et l’innovation Autres investissements dans les entreprises D’autres actions visant la stimulation de la recherche, l’innovation et l’esprit d’entreprise dans les PME 10 000 000 15 000 000 16 000 000 17 500 000 9 000 000 1 000 000 5 000 000 15 000 000 10 000 000 Société de l’Information 10 11 12 13 14 15 Infrastructures téléphoniques (y compris réseaux à large bande) Technologies de l’information et communication Technologies de l’information et communication (TEN-TIC) Services et applications pour le citoyen Services et applications pour les PME D’autres actions visant l’accès aux TIC par les PME et leur utilisation efficace 7 000 000 3 000 000 5 000 000 1 000 000 Transports 30 Ports 18 000 000 Énergie 40 41 42 43 Énergies renouvelables : solaire Énergies renouvelables : biomasse Énergies renouvelables : hydroélectrique, géothermie, et autres Efficacité énergétique, co-génération, maîtrise de l’énergie 1 500 000 6 000 000 1 500 000 6 000 000 Environnement et prévention des risques 51 53 Promotion de la biodiversité et protection de la nature (y compris Natura 2000) Prévention des risques 2 350 000 Protection et valorisation du patrimoine naturel 8 150 000 4 500 000 Tourisme 56 Réhabilitation urbaine / rurale 61 Projets intégrés pour la réhabilitation urbaine / rurale 12 500 00 Assistance technique 85 86 Préparation, mise en œuvre, suivi et contrôle Évaluation, études, conférences, publicité Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 4 000 000 2 354 410 241 Répartition indicative de la maquette dimension 2 : forme de financement Code Forme de financement 01 Aide non remboursable Montant 176 354 410 02 Aide (prêt, bonification, garantie) 1 500 000 03 Capital à risque (prise de participation, fonds de capital à risque) 3 500 000 Répartition indicative de la maquette dimension 3 : territoriale Code Type de territoire Montant 01 Agglomération urbaine 05 Zones rurales (autres que zones de montagne, îles ou zones à faible et très faible densité de population) 31 150 000 00 Sans objet 89 704 410 Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 60 500 000 242 Basse-Normandie PO FEDER 2007-2013 Chapitre X. Evaluations Le rapport évaluation ex-ante et le rapport d’évaluation stratégique environnementale réalisés par le Cabinet Deloitte, ainsi que le rapport environnemental sont joints en annexe. Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 Région Basse-Normandie 243