Synthèse compression vidéo - Ingénierie Pédagogique Multimédia
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Synthèse compression vidéo - Ingénierie Pédagogique Multimédia
Synthèse compression vidéo Compression spatiale Synthèse compression vidéo Clément PRUDHOMME page 1 Complément narratif sur la compression vidéo Il existe 2 grandes familles de formats : le format analogique plutôt destiné à des supports mécaniques (VHS, 8mm de SONY, S-VHS et le HI-8mm, U-Matic et le BVU) et le format numérique destiné au CDROM, disque dur (DV, Digital 8, DVC PRO, DVCAM). La compression est utilisée sur ce dernier type de format pour compresser le signal numérique. Pourquoi compresser ? Même si aujourd'hui les supports permettent de stocker de plus en plus de données (DVD double couche, disque dur de plusieurs terras-octet) et de transmettre rapidement de grande quantité de données notamment grâce au haut débit (ADSL, fibre optique), il est toujours indispensable de réduire le poids des images d'une vidéo. Si nous prenons l'exemple d'une vidéo dite Full HD avec une résolution 1920 x 1080 (résolution qui se normalise sur les TV grand public), nous comprenons vite pourquoi. Une vidéo contient 25 images par seconde. Un rapide calcul nous permet d'estimer le poids d'une vidéo avec une résolution de : 1920 x 1080 (soit environ 20 mo par image) x 25 = 528,4 mo pour une seconde de vidéo en HD! Et sans tenir compte des couleurs. 2 types de compression La compression est donc indispensable pour limiter et adapter la taille d'une vidéo aux supports. Mais elle nécessite de procéder aux bons réglages en fonction des technologies mobilisées. La compression intervient dans 2 domaines : - le montage vidéo où la compression spatiale (intra image) est utilisée. Le principe est de repérer les informations redondantes dans l'image qui est découpée en macro-blocs. - le stockage où nous solliciterons la compression spatiale et la compression temporelle (inter image). La technique consiste à repérer les redondances entre les images successives pour ne s'intéresser qu'aux changements d'une image à l'autre. Le choix des images clés est très important car centrale pour la compression. Quel format / codec choisir? Avant de définir des réglages de compression, il est nécessaire de choisir un format de données et un codec pour pouvoir compresser / décompresser (lire) la vidéo. En fonction du format choisi, certains codecs seront disponibles, d’autres non. Les principaux conteneurs / formats de fichier couramment utilisés. Nom et extension Audio Vidéo Interleave - .avi Quicktime .mov RealMedia .rm & .ram Flash Video .flv Qui ? Format propriétaire (développé par Microsoft) Format propriétaire (développé par Apple) Format propriétaire (développé par RealNetworks). Format propriétaire (développé par Utilisation Très rependu, lisible sur toutes les plateformes par de nombreux lecteur vidéo. Codec / format vidéo utilisable MPEG / DivX / XviD Initialement utilisé sur Mac, disponible sur Windows et lisible avec le lecteur QuickTime. Supporte le streaming et de nombreux formats vidéos. DV / MPEG-2 / MPEG-4 / H.264 Très orienté pour le streaming. Lisible avec Realplayer. RealVideo Format qui s’est fortement développé car utilisé par Youtbue et DailyMotion. Utilisé également pour les animations interactives (cf cours flash). Nécessite le VP6 de la société On2 Synthèse compression vidéo Clément PRUDHOMME page 2 Matroska .mkv Adobe) Format ouvert flashplayer. Permet de réaliser des chapitres (comme sur des dvd), supporte les étiquetages, plusieurs sous titres ou pistes sons. Il supporte des contenus HD (résolution de 720p ou 1080p) contrairement au format .avi qu’il est sans doute amené à remplacer DivX, XviD, H.264 RealVideo DV : Format d’enregistrement des caméscopes numériques – quasiment pas de perte de qualité. Utilise une compression MJPEG. Les principaux codecs utilisés : MPEG : Formats de compression avec pertes normalisées (utilisation payante). C’est également un conteneur avec plusieurs codecs qui ont été dévéloppés. Nom Type Description Utilisation MPEG-1 Codec normalisé et Qualité VHS, reprend le principe de la compression Descendant du MJPEG. 74 ouvert temporelle (intra frames, prédictives, min sur un CD. bidirectionnelles image D). MPEG-2 Codec Standard de compression. Utiliser pour les DVD Principalement le monde normalisé vidéo. professionnel (TV, Ratio de compression poids / qualité pas très bon. numérique DVD) MPEG-4 Codec Taux de compression élevé mais moins destiné à Adapté au multimédia : normalisé. un usage professionnel. streaming, téléchargement, Egalement un Disponible avec les principaux conteneurs 3D. conteneur (mp4) (.mov,.avi, .wmv) MJPEG : Compresse en jpeg les images une à une. Méthode de compression spatiale, utilisé pour le montage virtuel. Codecs courants pour les .avi (Windows) : Cinépak, RLE, INDEO, Microsoft vidéo1 Codecs également courants sous Windows : la famille des WMV et le format du même nom. Codecs courants pour les .mov (Apple) : Planar, RVB, Sonrenson Autres codecs multi-formats pour la compression vidéo destinés à du stockage physique ou le web : Nom DivX Type Codec propriétaire et fermé (DivX Inc) XviD Codec propriétaire et ouvert Codec normalisé et ouvert h264 Description Base sur le MPEG-4, il est permet une très forte compression. Souvent assimilé à la diffusion illégal de film sur le web (un DVD tient sur un CD de 700 mo). Version open source du DivX Utilisation Essentiellement pour mettre des vidéos sur CD ou les stocker sur disque dur. Norme internationale développée par MPEG et l’UIT-T. Bon rapport qualité / poids, convient bien pour la HD (720p / 1080p). Ce codec supporte un grand nombre d’usage : streaming, Blu-Ray, TV, téléphonie. Focus sur le streaming : Le streaming permet de diffuser des données à travers le réseau sans que l’usager ait besoin de stocker les données sur son disque dur. Il existe 2 types de streaming : multicast (un flux unique pour plusieurs clients – pratique pour une diffusion vers une large audience) et l’unicast (transfert d’un hôte à un hôte – type You tube qui nécessite des serveurs prévus en fonction du nombre de connexions). Pour ce type de diffusion, l’encode devra tenir compte de la qualité de la connexion (ADSL, 56k, etc.). Synthèse compression vidéo Clément PRUDHOMME page 3