«L`aripiprazole est un antipsychotique de premier choix offrant un
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«L`aripiprazole est un antipsychotique de premier choix offrant un
PUBLIREPORTAGE Entretien avec le Prof. Christoph U. Correll, The Zucker Hillside Hospital, Department of Psychiatry, Albert Einstein College of Medicine, New York (USA) En cas de schizophrénie et de trouble bipolaire: «L’aripiprazole est un antipsychotique de premier choix offrant un bon rapport risque-bénéfice» Quel rôle l’aripiprazole joue-t-il dans le traitement de la schizophrénie par rapport aux autres antipsychotiques utilisés aujourd’hui? L’aripiprazole est selon mon expérience un médicament qui présente plusieurs avantages: D’abord, il provoque moins de symptômes extrapyramidaux que les neuroleptiques typiques et certains autres atypiques. Ensuite, il présente un risque nettement plus faible de dyskinésies tardives que les neuroleptiques typiques.4 En outre, on observe moins de restrictions secondaires cognitives et de symptômes négatifs. Parmi les avantages de cet atypique très puissant et qui présente une forte affinité pour le récepteur dopaminergique D2, comptent une sédation et une prise de poids faibles par rapport à presque tous les autres atypiques. Le bénéfice supplémentaire que représentent les rares troubles du métabolisme lipidique et du glucose est extrêmement important pour une prévention à long terme des maladies cardiovasculaires. Selon les recommandations actuelles de traitement, le plus souvent, le patient devrait recevoir d’abord un médicament ayant une bonne efficacité et un faible risque d’effets secondaires. Cela améliore son état de santé et facilite l’observance thérapeutique. En général, lorsque les patients sont en surpoids et présentent d’autres problèmes physiques, ils souffrent Affinit és approximatives pour les récepteurs et demi-vies de plusieurs antipsychotiques atypiques et typiques Récepteur ARI OLA PAL RIS QUE ZIP CLO HAL MOL PER Profil pharmacodynamique de liaison aux récepteurs D2 5-HT1A 5-HT2A 5-HT2c α1 α2 H1 M1 0,66 †,‡ 5,5 †,‡ 8,7 † 22 †,‡ 26 74 ‡ 30 ‡ > 1000 ‡ 20 610 1,5 4,1 44 280 0,1 2,5 ‡ 2,8 3,8 770 480 190 300 1,2 0,15 31 48 32 > 1000 10 2,7 8 80 8 80 3,4 5,2 11 > 10 000 ‡ > 10 000 ‡ 120 ‡ 2,6 1,9 †,‡ 0,1 0,9 2,6 154 4,6 300 ‡ 210 2,6 120 1,4 ‡ ‡ ‡ 160 > 1000 > 1000 420 2,6 61 > 1000 ‡ 5‡ 4,8 > 1000 > 10 000 ‡ 132 ‡ 6,8 17 > 1000 ‡ 10 158 600 625 500 3,1 260 > 10 000 8 1,4 ‡ > 10 000 ‡ > 10 000 > 1000 Profil pharmacocinétique: demi-vie T1/2 : hr 72 30 24 3 7 7 16 20 1,5–3 8–12 • Données reposant uniquement sur des expériences sur des récepteurs du cerveau humain. • Les données sont exprimées en constante d’inhibition = K i (nM), qui correspond à la concentration nanomolaire d’un antipsychotique requise pour occuper 50% du récepteur (l’affinité/liaison est d’autant plus élevée que la Ki es faible). • †Agonisme partiel; ‡données reposant sur des expériences sur des récepteurs clonés au cerveau humain. Fig. 1: L’aripiprazole présente l’affinité la plus élevée pour les récepteurs D2 par rapport aux récepteurs étudiés. L’affinité pour le récepteur histaminique H1 n’est que modérément prononcée, ce qui peut avoir un effet positif sur la sédation et la prise de poids. L’aripiprazole ne présente aucune affinité notable pour le récepteur muscarinique de l’acétylcholine (récepteur M1). Les affinités des divers antipsychotiques pour des récepteurs du cerveau sélectionnés jugés essentiels (ARI = aripiprazole, OLA = olanzapine, PAL = palipéridone, RIS = rispéridone, QUE = quétiapine, ZIP = ziprasidone, CLO = clozapine, HAL = halopéridol, MOL = molindone, PER = perphénazine) sont représentées.10 1004912_x3_rms_ct.indd 1 d’une mauvaise qualité de vie et sont insatisfaits. On recommande une utilisation aussi précoce que possible d’antipsychotiques à faibles effets secondaires, en se basant sur des données révélant que, hormis la clozapine chez les patients réfractaires, les antipsychotiques présenProf. Christoph U. Correll tent une efficacité largement comparable pour la schizophrénie, mais divergent assez fortement en ce qui concerne les effets secondaires.5,6 C’est pourquoi l’aripiprazole devrait – selon mon analyse des faits et après observation des résultats – constituer un traitement de premier choix utilisé très tôt et ne devrait être remplacé par un traitement comportant plus d’effets secondaires qu’en cas de manque d’efficacité en dépit d’un dosage et d’une durée de traitement adéquats. Comment évaluez-vous l’aripiprazole pour traiter les phases maniaques aiguës du trouble bipolaire de type I par rapport aux stabilisateurs de l’humeur classiques et autres antipsychotiques? À ce sujet, les résultats obtenus avec l’aripiprazole étaient particulièrement bons, car les patients maniaques présentent souvent des niveaux fonctionnels supérieurs. Il leur est particulièrement pénible de prendre des médicaments sédatifs et anticholinergiques, c’est-à-dire qui pourraient diminuer leur acuité mentale. Une prise de poids peut également représenter un fardeau supplémentaire pour les patients souffrant d’un trouble bipolaire, car ils surveillent souvent davantage leur aspect physique. Lorsqu’une sédation est souhaitée, par ex. en cas d’insomnie, il est judicieux d’ajouter une benzodiazépine ou un autre sédatif pour la nuit, mais il faut éviter une sédation excessive pendant la journée. En ce qui concerne le profil d’efficacité, les atypiques, y compris l’aripiprazole, agissent en général plus rapidement que les thymorégulateurs conventionnels. Une étude a démontré que l’aripiprazole permettait une réduction plus précoce des symptômes maniaque par rapport au lithium.7 Tandis que l’aripiprazole se distinguait déjà du placebo après deux jours sur le plan de l’efficacité, il fallait compter dix jours pour le lithium. Les patients maniaques ont besoin d’un 1004912 Pour traiter la schizophrénie, le médecin dispose d’une série de médicaments appelés neuroleptiques atypiques, en plus des médicaments traditionnels typiques. Ils offrent un large spectre d’action et très souvent, une plus grande tolérance. Ainsi, dans le traitement des phases maniaques aiguës de patients atteints de trouble bipolaire de type I, ces «atypiques» sont souvent utilisés à côté des classiques stabilisateurs de l’humeur. Le neuroleptique atypique moderne aripiprazole (Abilify®) se caractérise par un profil de liaison aux récepteurs favorable et a déjà démontré dans des études cliniques son efficacité, sa fiabilité et sa bonne tolérance pour traiter les deux tableaux cliniques.1–3 Le Prof. Correll, de New York, a expliqué, dans un entretien, les conséquences sur la pratique. 12.10.2009 17:07:34 PUBLIREPORTAGE 1004912_x3_rms_ct.indd 2 Dans quels cas indiquer le passage à un autre médicament selon vous et à quoi faut-il veiller lors du «switching»? Un changement est indiqué par ex. en cas d’apparition d’effets secondaires à long terme tels que la dyskinésie tardive, une prise de poids persistante, des effets indésirables du métabolisme ou des troubles de la fonction sexuelle. Ces effets diminuent souvent la qualité de vie du patient ou conduisent à une interruption volontaire du traitement par ex. si ce dernier entraîne des troubles de la fonction sexuelle. Sur ce point, l’aripiprazole présente un avantage. Il n’augmente que très peu voire pas du tout le taux de prolactine. Chez les patients présentant déjà un taux élevé de prolactine induit par des médicaments, il peut normaliser les taux même en maintenant l’antipsychotique initialement responsable de l’hyperprolactinémie.12 Outre le switch d’effets secondaires, il existe le switch de détresse, par ex. en cas d’agranulocytose, le switch dû à une non-adhésion thérapeutique menaçante, c’est-à-dire lorsque les patients ne se sentent pas bien en suivant le traitement et enfin le switch dû à un manque d’efficacité de la préparation. Selon les études actuelles, le changement de traitement intervient très souvent en cas de manque d’efficacité ou d’effets secondaires trop lourds, en particulier la prise de poids, les symptômes extrapyramidaux et les troubles de la fonction sexuelle.13 Comment jugez-vous les faibles composants sédatifs de l’aripiprazole? Dans quelle mesure cet aspect intervient dans le choix du médicament dans le traitement à court terme ou à long terme? Nous devons penser long terme à temps. Cela signifie que lorsqu’un médicament est employé en phase aiguë, il faut déjà penser au médicament qui deviendra le traitement à long terme du patient. Idéalement, on choisira pour le traitement de la phase aiguë le même médicament qui sera utilisé pour le traitement à long terme, car toute tentative de changement représente toujours un risque de déstabilisation pour le patient. Beaucoup de cliniciens déclarent: «Au début, j’ai besoin d’un médicament quelque peu sédatif» et s’ensuivent des effets secondaires à long terme tels que la prise de poids ou les risques cardiométaboliques pour obtenir une sédation dès les premiers jours du traitement. Mais il ne s’agit pas des trois premières semaines, il s’agit des trois, voire des dix prochaines années de traitement. Si c’est nécessaire, on peut ajouter pour deux ou trois semaines un médicament sédatif qui n’entraînera aucun effet secondaire puisqu’il sera possible d’arrêter à nouveau de l’administrer. Il s’agit des benzodiazépines, du valproate, des antihistaminiques ou éventuellement d’antipsychotiques typiques faiblement puissants. Bon nombre d’antipsychotiques entraînent une prise de poids et des troubles du métabolisme. Quels sont les avantages de l’aripiprazole par rapport aux autres médicaments? Aux Etats-Unis, la durée de vie des patients souffrant de sévères troubles psychiques est Switch croisé progressif antipsychotique précédent aripiprazole 2 semaines 100 0 Fig. 2: Passage d’un traitement par antipsychotiques à un traitement par aripiprazole en suivant le schéma du switch croisé progressif. Il faut d’abord maintenir le dosage de l’antipsychotique précédent tout en démarrant le traitement par aripiprazole à faible dose. Progressivement, le dosage efficace de l’aripiprazole est atteint. Après environ deux semaines de co-administration des deux antipsychotiques, le premier antipsychotique est peu à peu remplacé (selon 11). 1004912 L’efficacité et la tolérance d’un antipsychotique sont influencées par le profil de liaison aux récepteurs. Qu’est-ce que cela signifie dans la pratique? La pharmacologie clinique peut nous aider à mieux prévoir nos solutions thérapeutiques. Lors d’un changement de traitement, il est particulièrement important de savoir si les blocages des récepteurs entre l’antipsychotique pré-switch et l’antipsychotique post-switch se différencient fortement. Si c’est le cas, cela peut entraîner des fameux symptômes de rebond ou de sevrage. Ainsi, si le patient passe trop rapidement d’un médicament fortement antihistaminergique et anticholinergique à l’aripiprazole, moins antihistaminergique et anticholinergique (fig. 1), ces récepteurs sont d’abord fortement régulés. Ainsi, ils deviennent hypersensibles à l’histamine ou à l’acétylcholine interne. Cela peut paradoxalement conduire à une aggravation initiale. Certains des symptômes possibles sous aripiprazole ne sont donc pas dus au principe actif aripiprazole en soi, mais à ce phénomène de changement, que l’on peut éviter. Ceci est également significatif pour l’efficacité antipsychotique. Lorsque le patient passe trop rapidement d’un antagoniste complet du récepteur de la dopamine à l’agoniste partiel aripiprazole, les récepteurs de la dopamine, qui étaient bloqués par l’antagoniste et donc fortement régulés, sont soudain occupés par l’aripiprazole en raison de l’affinité élevée. On n’obtiendra pas immédiatement une efficacité complète en raison de l’agonisme partiel de l’aripiprazole, ce qui peut entraîner une aggravation initiale en raison de l’interaction pharmacodynamique au niveau du récepteur. Dans ce cas, il est important de ne pas changer brusquement de traitement, il vaut mieux suivre le schéma «switch-croisé progressif» (fig. 2). Il est possible d’utiliser temporairement des benzodiazépines comme adjuvants pendant la phase aiguë du changement. Niveau de la dose (%) contrôle rapide de leurs symptômes, c’est pourquoi cette différence est cliniquement significative. Une autre étude de Vieta et al. a montré que sous aripiprazole, on obtient globalement un taux de réponses plus élevé que sous halopéridol.8 On dispose aussi de données sur les traitements combinés qui indiquent que les atypiques – y compris l’aripiprazole – combinés avec du lithium ou du valproate, agissent nettement plus rapidement et mieux que les thymorégulateurs seuls.9 En monothérapie, l’aripiprazole agit, selon mon expérience, plus rapidement ou au moins aussi efficacement que les thérapies conventionnelles. La thérapie combinée à base de thymorégulateurs présente une efficacité supérieure par rapport à la monothérapie. Etant donné que les thérapies combinées constituent la règle générale dans le traitement du trouble bipolaire, il est important de choisir des médicaments qui ne se complètent pas et n’accentuent pas encore davantage les effets indésirables. Lorsque, par exemple, un atypique est combiné avec un thymorégulateur à effet sédatif ou provoquant des restrictions cognitives, il faudrait utiliser un médicament qui ne présente pas les mêmes effets. Dans cette mesure, l’association d’un antipsychotique entraînant moins d’effets indésirables, tel que l’aripiprazole, permet judicieusement d’optimiser l’efficacité et l’observance thérapeutique et de réduire au minimum le nombre d’effets secondaires. 12.10.2009 17:07:35 PUBLIREPORTAGE d’environ 25 ans inférieure à celle de la moyenne de la population générale.14 En Europe, ce chiffre passe à 15 ans. L’effet sur le raccourcissement de la vie est dû pour 70 % environ aux facteurs de risques cardiométaboliques qui peuvent être négativement influencés par la maladie psychique elle-même, par un mode de vie peu sain voire même par des médicaments. On pense en particulier à la prise de poids et aux troubles du métabolisme lipidique et glucidique, qui n’apparaissent que peu voire jamais sous aripiprazole. C’est un avantage immense que peuvent offrir seuls quelques autres médicaments, tels que la ziprasidone et des antipsychotiques très puissants de la première génération, qui provoquent d’autres problèmes d’effets secondaires. Il semble que d’autres facteurs indépendants du poids apparaissent en plus sous olanzapine et sous clozapine et qu’ils peuvent provoquer des troubles du métabolisme lipidique et glucidique, même si le patient n’a pas pris du poids.15,16 Comment procédez-vous lors du choix d’un antipsychotique pendant la situation aiguë pour garantir de bons résultats du traitement à long terme? D’après moi, les différences d’efficacité entre les antipsychotiques sont assez faibles aussi bien dans le traitement de la schizophrénie que de la manie. Exceptions à la règle: la supériorité de la clozapine chez les patients réfractaires, l’amélioration de l’adhésion à long terme et les taux réduits de rechute dans le cadre d’une schizophrénie traitée par antipsychotiques atypiques par rapport aux antipsychotiques typiques, ainsi que l’induction de phases dépressives lors d’un trouble bipolaire.17,18,19,20 Même lorsque l’on observe chez certains patients des différences notables d’efficacité des antipsychotiques individuels, il est impossible de le prédire sans avoir démarré un essai thérapeutique. Comme mentionné ci-dessus, le choix du traitement de première intention devrait reposer sur le profil d’effets indésirables, qui est bien plus prévisible. Pour le traitement à long terme, il est important de savoir si le patient est vulnérable à certains effets secondaires ou s’il refuse absolument de supporter certains effets. En outre, nos traitements psychiatriques ne devraient provoquer aucune maladie clinique chronique. Etant donné que le patient doit rester en bonne santé à la fois physique et psychique et qu’il faut minimiser les restrictions fonctionnelles par des effets secondaires sédatifs ou anticholinergiques, l’aripiprazole constitue à mes yeux l’un des antipsychotiques de premier choix grâce à son remarquable équilibre risques/bénéfices. Monsieur Correll, un grand merci pour cet entretien. Références 1 Sachs G et al. Aripiprazole in the treatment of acute manic or mixed episodes in patients with bipolar I disorder: a 3-week placebo-controlled study. J Psychopharmacol 2006;20:536–46 2 Kane JM et al. Efficacy and safety of aripiprazole and haloperidol versus placebo in patients with schizophrenia and schizoaffective disorder. J Clin Psychiatry 2002; 63(9):763–71 3 Kasper S et al. Efficacy and safety of aripiprazole vs haloperidol for long-term maintenance treatment following acute relapse of schizophrenia. Int J Neuro-psychopharmacol 2003;6(4):325–37 4 Miller del D et al. 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Composition: aripiprazole; COMP.: comprimés à 5, 10, 15 et 30 mg, comprimés orodispersibles à 10 et 15 mg. INJ.: solution injectable (i.m.) à 7,5 mg/ml ou 9,75 mg par flacon-ampoule (1,3 ml). Indication: COMP.: schizophrénie, traitement initial et traitement d’entretien de trois mois des épisodes maniaques modérés à sévères des troubles bipolaires de type I. INJ.: pour contrôler rapidement l’agitation et les troubles du comportement chez les patients atteints de schizophrénie ou présentant des épisodes maniaques dans le cadre de troubles bipolaires de type I. Posologie: COMP.: schizophrénie: dose initiale 10–15 mg, une fois par jour, dose d’entretien recommandée 15 mg; épisodes maniaques dans le cadre de troubles bipolaires de type I: dose initiale 15 mg, une fois jour en association ou non avec des thymorégulateurs, il est en principe recommandé d’associer un tranquillisant (p. ex. benzodiazépine) en début de traitement. Posologie 10–30 mg/jour: INJ.: dose initiale 9,75 mg (1,3 ml) administrée en une seule injection intramusculaire. 2 e injection au plus tôt deux heures après la première injection. Maximisation i.m. Dose quotidienne 30 mg/24h. Contre-indications: hypersensibilité aux composants. Mesures de précaution: grossesse, allaitement, abaissement du seuil de convulsions, dyskinésies tardives, syndrome neuroleptique malin, hypotension orthostatique, patients âgés souffrant de démence. Interactions: inhibiteurs/inducteurs puissants du CYP2D6 et du CYP3A4. Effets indésirables: insomnie, nausée, maux de tête. Présentation: COMP.: 28 comprimés*: 5, 10, 15 et 30 mg. 28 comprimés orodispersibles*: 10 et 15 mg. INJ.: Flaconampoule de 9,75 mg. * admis aux caisses; (06/2009) 1004912_x3_rms_ct.indd 3 1004912 Informations détaillées dans le Compendium Suisse des Médicaments ou auprès de Bristol-Myers Squibb SA, Baar, www.bms.ch 12.10.2009 17:07:35