pour le recrutement et le maintien dans l`emploi des - CFE-CGC
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pour le recrutement et le maintien dans l`emploi des - CFE-CGC
Confédération Française de l'Encadrement-CGC novembre 2003 SPECIAL HANDICAP pour le recrutement et le maintien dans l'emploi des salariés handicapés Service protection sociale 59/63 rue du Rocher – 75008 PARIS – www.cfecgc.org - tél 01 55 30 12 14 SOMMAIRE PROLOGUE p. 2 Spécificité de l’action CFE-CGC p. 3 Pourquoi ces fiches ? 4 A qui s’adressent ces fiches ? p. p. 5 S’INFORMER sur les mesures concernant l’emploi des personnes handicapées 6 - Fiche 1 : La réglementation en vigueur p. p. 7 Les interlocuteurs incontournables : - Fiche 2 : Les Cotorep p. 9 - Fiche 3 : L'Agefiph p. 16 - Fiche 4 : L’obligation d’emploi p. 18 - Fiche 5 : Les aides au recrutement ou au maintien dans l’emploi de personnes handicapées p. 23 Fiche 6 : Entrer en contact avec des demandeurs d’emploi handicapés p. 30 - AGIR en faveur de l’insertion professionnelle des personnes handicapées - Le rôle des représentants des salariés Fiche 7 : Vous êtes délégué syndical Fiche 8 : Vous êtes membre du comité d’entreprise Fiche 9 : Vous êtes membre du CHSCT - Fiche 10 : Le rôle du médecin du travail ANNEXES - Fiche 11 : Liste des sigles Fiche 12 : Sites Internet spécialisés p. 32 p. 33 p. 33 p. 35 p. 37 p. 38 p. 41 p. 42 p. 43 1 PROLOGUE La spécificité de l'action CFE-CGC Pourquoi ces fiches ? A qui s'adressent ces fiches ? Document préparé dans le cadre d'un programme CFE-CGC/AGEFIPH pour le développement des outils syndicaux au sujet du handicap. La spécificité de l'action de la CFE-CGC Notre Confédération s'oriente vers l'ouverture des services. Aussi, pour développer un champ d'actions parmi d'autres, il vous est proposé des outils au service du handicap et de ceux qui en souffrent. La démarche de la CFE-CGC se veut humaniste. Elle donne la priorité à l'homme sur les marchés et considère celui-ci en tant que sujet et non comme objet. Elle s'incarne particulièrement bien dans la démarche d'intégration des personnes handicapées. Dans une première phase, un jeu de fiches techniques a été créé. Il sera diffusé par plusieurs voies : revues, documents de formation, rencontres CFE-CGC… Ces textes récapitulent les aspects essentiels des outils utilisables par vous. Ce sont des instruments évolutifs et perfectibles. Vos remarques et suggestions seront les bienvenues. Ayez le réflexe de ne pas oublier le thème « handicap » et n'hésitez pas à me contacter pour tout renseignement ou conseil, en particulier pour les aspects de financement. Dans une deuxième phase, nous irons plus loin avec la réalisation de journées de réflexion. Dès maintenant, faites nous connaître votre souhait de participation. Vos réponses nous permettrons de bâtir ces "Journées - rencontres " sur le thème du handicap. Dans l'attente de vous lire, Syndicalement vôtre Docteur Bernard Salengro [email protected] _________POURQUOI CES FICHES ? Les chiffres sont là. Le nombre de personnes handicapées ne cesse d’augmenter en France, soit environ 20 000 de plus par an dont un millier à la suite d’un accident de la circulation. On observe la même progression concernant les accidents du travail qui ont progressé de 4,6 % en 2000. Le concept même de handicap évolue puisque 40,4% de la population française se déclare, au moins temporairement, affectée par une déficience : pertes ou dysfonctionnements du corps ou du cerveau (INSEE, enquête « handicaps, incapacités, dépendance »1999. CTNERHI, avril 2001). La notion de handicap est une notion dépendant du contexte. Aussi, un pianiste qui perd son petit doigt perd son métier et sera handicapé, ce qui ne sera pas le cas pour d’autres professions. La notion de handicap se veut dynamique et positive. Par reconnaissance positive, on entend reconnaître pour aider, compenser ; ceci s’inscrivant dans la même philosophie que les courses de chevaux où l’on compense les poids différents des jockeys d’où l’étymologie « hand in cap » et l’utilisation de handicapé plutôt qu’infirme ou invalide. Les textes législatifs récents témoignent de cette évolution dans la prise en compte de l’augmentation des situations de handicap : La loi du 16 novembre 2001 de lutte contre les discriminations au travail sanctionne sévèrement les agissements discriminatoires à l’encontre des salariés en raison notamment de leur état de santé ou de leur handicap (article L. 112-45 du Code du travail). La loi de modernisation sociale en date du 17 janvier 2002 pose le principe d’une obligation nationale en faveur des personnes handicapées quant à leur accès aux droits fondamentaux reconnus à tous les citoyens, parmi lesquels l’accès à l’emploi. Elle comprend diverses dispositions concrètes concernant leur insertion professionnelle. L’entreprise ne peut ignorer ce phénomène. Face à une situation de handicap lors d’un recrutement ou à la suite d’un accident du travail, les acteurs de l’entreprise sont de plus en plus souvent sollicités. Ces fiches ont été conçues pour vous aider. A QUI S’ADRESSENT CES FICHES Ces fiches ont été conçues afin d’apporter des réponses claires et concrètes aux acteurs de l’entreprise : - les délégués syndicaux CFE-CGC, les membres du Comité d’Entreprise, les membres du Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail, les médecins du travail, les infirmières du travail, les psychologues du travail, les assistantes sociales, les personnes en charge du recrutement, les salariés accueillent un collègue handicapé et leur responsable de service, les salariés touchés par le handicap ou victimes d’un accident du travail. 2 S’INFORMER sur les mesures concernant l’emploi des personnes handicapées Fiche 1 : La réglementation en vigueur les interlocuteurs incontournables : Fiche 2 : La COTOREP Fiche 3 : l’AGEFIPH Fiche 4 : l’obligation d’emploi Fiche 5 : Les aides au recrutement ou au maintien dans l’emploi Fiche 6 : Entrer en contact avec des demandeurs d’emploi handicapés FICHE 1 LA REGLEMENTATION EN VIGUEUR En France, la situation des personnes handicapées est régie par deux lois fondamentales : la loi d’orientation n°75-534 du 30 juin 1975 en faveur des personnes handicapées, la loi n°87-517 du 10 juillet 1987 relative à l’insertion professionnelle des personnes handicapées (article L.323-1 du code du travail). En outre, la loi n°2002-73 du 17 janvier 2002 dite "loi de modernisation sociale" contient diverses dispositions relatives aux droits des personnes handicapées et à leur insertion professionnelle. 1. La loi du 30 juin 1975 en faveur des personnes handicapées se présente telle une charte des droits. Chaque disposition converge vers un but ultime : que la personne en situation de handicap atteigne le degré d’autonomie le plus élevé possible. Pour la première fois, la loi abandonne le concept d’assistance au profit de celui de solidarité. Elle érige en obligation nationale l’éducation, la formation, l’orientation professionnelle et l’emploi des personnes handicapées. Cette obligation incombe à l’ensemble des acteurs sociaux, y compris aux entreprises publiques ou privées. Enfin, elle met en place et organise le fonctionnement des COTOREP, instances chargées notamment de reconnaître la qualité de personne handicapée (article 14 de la loi; code du travail articles L.323-2 et s., articles D.323-3-1 et s.). Deux circulaires en date du 27 février 2002 ont modifié le fonctionnement des COTOREP (voir fiche sur la COTOREP). 2. La loi du 10 juillet 1987 relative à l’insertion professionnelle constate l’inefficacité des dispositions de la loi du 23 novembre 1957 qui fixait un quota d’emploi de 10% de travailleurs handicapés pour les entreprises tout en ne l’assortissant d’aucune obligation. Le quota est abaissé à 6 % de l’effectif total des salariés mais l’obligation devient obligation de résultat pour les entreprises de plus de 20 salariés. Cependant, les employeurs peuvent s’acquitter de cette obligation d’emploi selon les modalités suivantes : - la conclusion de contrats auprès d’ateliers de travail protégés dans la limite de 50% de l’obligation, - la conclusion d’accords de branche, d’entreprise ou d’établissement prévoyant des dispositions en faveur de l’emploi des personnes handicapées. Ces accords sont soumis à l’agrément de l’Etat et deviennent exonératoires, - le versement d’une contribution à un organisme créé par la loi de 1987 : l’AGEFIPH (voir fiche AGEFIPH). Le non-respect de l’obligation est sanctionné par le paiement d’une taxe au bénéfice du trésor public. La loi dresse la liste des employeurs assujettis. Enfin, elle énumère les bénéficiaires de l’obligation d’emploi de façon très extensive en y incluant, par exemple, les veuves et orphelins de guerre. 3. La loi de modernisation sociale du 17 janvier 2002 contient diverses dispositions relatives à l’insertion professionnelle des personnes handicapées. L’article 53 du Titre I consacré à la santé, la sécurité et la protection sociale réécrit l’article L.114-1 du code de l’action sociale et des familles, qui figurait en préambule de la loi de 1975 et posait le principe d’une obligation nationale envers les personnes handicapées. Il est désormais fait référence à l’accès pour le mineur et l’adulte handicapé « aux droits fondamentaux reconnus à tous les citoyens », la formule s’inscrivant dans le champ de la non-discrimination. L’accès à l’emploi y figure. L’article 132 du Titre II intitulé « travail, emploi, formation professionnelle » contient diverses dispositions modifiant les articles L.323-4 II et L.3231-8 et 8-1 du code du travail ayant pour but de diversifier sensiblement les modalités d’insertion professionnelle des travailleurs handicapés. FICHE 2 _________LA COTOREP I. Le rôle de la COTOREP L’alinéa 2 de l’article L.323-10 du code du travail confie la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé à la COTOREP (COmmission Technique d’Orientation et de REclassement Professionnel). Cet organisme, créé par la loi du 30 juin 1975 (article 14), est chargé de : - reconnaître la Qualité de Travailleur Handicapé (RQTH), se prononcer sur les mesures relatives à l’orientation et au reclassement professionnel, se prononcer sur le bien-fondé de l’attribution d’allocations ou d’aides financières. La COTOREP a vocation à coordonner l’ensemble des mesures dont peuvent bénéficier les personnes handicapées adultes de plus de 20 ans (16 ans par dérogation). Localisation Il existe une COTOREP par département. Composition Chaque COTOREP comprend au minimum 24 membres. Cet effectif peut doubler ou tripler en fonction de l’importance du département. Parmi les membres, on distingue (article D. 323-3-1 du code du travail) : - des conseillers généraux, des représentants de la Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales (DDASS), des représentants de la Direction Départementale du Travail de l’Emploi et de la Formation Professionnelle (DDTEFP), des représentants des organismes de sécurité sociale, un médecin du travail, des représentants des organisations syndicales d’employeurs et de salariés, des représentants d’associations de personnes handicapées. Les membres sont nommés pour une période de 3 ans. Le président est désigné chaque année soit par le préfet parmi les membres de la commission, soit à la demande du préfet, par le président du Tribunal de Grande Instance dans le ressort duquel la commission a son siège. La commission se réunit tous les 3 mois. Organisation Deux circulaires, en date du 22 février 2002, ont été signées dans le but de réformer l’organisation des COTOREP dans le souci d’une plus grande efficacité. • La première circulaire prévoit la fusion des deux sections des COTOREP «afin d’apporter une approche globale et cohérente de la personne» et de réduire les délais de procédures. Rappel : En effet, jusqu'à présent chaque COTOREP était composée de 2 sections ayant chacune des compétences propres : - La section 1 (sous la tutelle de la DDTEFP) traitait uniquement des questions relatives à la vie professionnelle. - La section 2 (sous la tutelle de DDASS) traitait des questions relatives aux demandes d’aides matérielles et sociales et d’orientation vers des établissements médicaux sociaux. La circulaire précise qu’il est souhaitable qu’une commission unifiée statue sur les demandes. La circulaire prévoit un pilotage unique exercé conjointement par la DDTEFP et la DDASS afin d’éviter également les décisions contradictoires entre les deux sections. Concernant leur fonctionnement, les COTOREP sont dotées d’un secrétariat et d’une équipe technique (médecins, assistante sociale, psychologue, agent de l’ANPE…) qui étudie les dossiers et les présente à la commission qui prend les décisions. La circulaire prévoit la constitution d’un secrétariat unifié et une équipe technique unique. • La seconde circulaire renforce les moyens médicaux et précise que les médecins devront être formés au concept de handicap ainsi qu’au milieu du travail. Attributions de la COTOREP Pour les questions relatives à la vie professionnelle, la COTOREP se prononce sur : l’aptitude au travail, la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé au regard notamment de la nature et de l’importance du handicap, de la qualification du salarié… Intérêt de l’attribution de la Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé (RQTH) : Que la personne soit cadre ou non, la reconnaissance de son statut de travailleur handicapé lui permet de bénéficier, ainsi que son employeur, des mesures destinées à faciliter son insertion professionnelle telles que les aides de l’AGEFIPH (aménagement du poste de travail, prime…). En aucun cas, elle ne doit donc être perçue comme une démarche à caractère discriminatoire mais bien comme un élément de négociation lors de l’entretien de recrutement ou dans la perspective d’un maintien dans l’emploi. L’invalidité et le statut de travailleur handicapé sont deux concepts différents relevant de procédures et d’organismes distincts. L’invalidité est la traduction d’un degré plus ou moins prononcé d’incapacité de travail, apprécié par le médecin conseil de la caisse d’assurance maladie. Le statut de travailleur handicapé associe la possibilité de travailler en fonction du handicap. C’est un moyen d’intégration professionnelle. A la suite de cette reconnaissance, la COTOREP classe l’intéressé dans l’une des trois catégories suivantes : 1) catégorie A : handicap professionnel dont le caractère léger et/ou temporaire permet d’escompter une réadaptation satisfaisante au travail dans un délai maximum de deux ans. 2) catégorie B : handicap professionnel modéré et / ou durable entraînant une limitation permanente au poste de travail. 3) catégorie C : handicap grave et définitif nécessitant un aménagement du poste de travail. Ce classement est d’une grande importance pratique car il détermine : - le nombre d’unités bénéficiaires attribuées au regard de l’obligation d’emploi, l’abattement de salaire éventuellement applicable à certains salariés handicapés. L’orientation professionnelle du travailleur handicapé : - soit vers le milieu ordinaire de travail, soit vers une préorientation (organisme de bilan), soit vers une formation (apprentissage, stage), soit vers le milieu protégé (centre d’aide par le travail, atelier protégé, centre de distribution du travail à domicile). Dans certains cas, l’octroi d’aides financières : - prime de reclassement pour certains stagiaires, subvention d’installation pour l’exercice d’une profession indépendante, abattement de salaire pour l’embauche de certaines personnes handicapées dont la capacité de travail est réduite. Pour les questions relatives aux aides sociales et à l’orientation vers des établissements médicaux sociaux, la COTOREP décide : du taux d’invalidité de la personne, de l’attribution de la carte d’invalidité et du macaron GIC (grand invalide civile), de l’attribution d’allocations, le cas échéant, de l’admission de la personne dans un établissement spécialisé. Ne pas confondre ce qui relève de la COTOREP (taux d’invalidité et allocation d’adulte handicapé) et ce qui dépend de la sécurité sociale (pension d’invalidité, rente accident du travail). II. COTOREP : MODE D’EMPLOI Les demandes faites auprès de la COTOREP peuvent prendre plusieurs mois (sauf procédure d’urgence en cas d’accident du travail). Mieux vaut donc ne pas attendre ! Qui peut saisir la COTOREP ? - la personne elle-même, ses représentants légaux, le directeur de la DDASS ou de la DDTEFP ou de l’ANPE avec l’accord de l’intéressé à l’occasion d’une demande d’emploi de ce dernier, l’organisme d’assurance maladie intéressé, l’organisme chargé de verser une allocation à l’intéressé au titre de son handicap, l’autorité responsable du centre, établissement ou service médical ou social où doit résider l’intéressé. Dans tous les cas, la personne handicapée, ses représentants légaux - ou les personnes qui en ont la charge - doivent être informés de la saisine de la COTOREP. La COTOREP territorialement compétente est celle du lieu de résidence de l’intéressé. Comment faire une demande ? Il convient de remplir le formulaire de «demande d’une personne adulte handicapée» et de l'adresser à la COTOREP, accompagné des documents complémentaires nécessaires : le certificat médical et, le cas échéant, la déclaration de ressources. Les formulaires sont disponibles à la COTOREP généralement située dans le chef lieu du département. Ils sont également à disposition auprès des organismes suivants : - agences locales pour l'emploi (ANPE), les Centres Communaux d'Action Sociale des mairies (CCAS), Caisses d'Allocations Familiales (CAF) et leurs antennes locales, caisses de Mutualité Sociale Agricole (MSA), Directions Départementales des Affaires Sanitaires et Sociales (DDASS), services départementaux chargés de l'action sociale, service social près des Caisses Primaires d'Assurance Maladie (CPAM). Afin d’obtenir des conseils concernant ces démarches, les personnes intéressées ont tout intérêt à se rapprocher des services de la Médecine du Travail dont elles dépendent. L’examen de la demande Le secrétariat permanent de la COTOREP se charge de : - réceptionner et enregistrer la demande en attribuant un numéro de dossier qu'il convient de conserver, recueillir l’ensemble des pièces nécessaires à l’examen des demandes, adresser un récépissé sous pli simple à l’intéressé. L’équipe technique étudie le cas, recueille les avis nécessaires et présente sa synthèse à la commission. La personne handicapée est convoquée à la séance de la commission qui examinera sa demande. Elle peut se faire assister par la personne de son choix. Les membres de la COTOREP sont soumis au respect du secret professionnel. La décision La décision doit être notifiée à l’intéressé par lettre recommandée avec accusé de réception dans un délai de 1 mois. Les décisions de la COTOREP ayant une durée déterminée, la notification doit préciser le délai dans lequel elle sera révisée. Ce délai ne peut excéder 5 ans. Enfin, la notification doit préciser les voies de recours contentieuses ouvertes au demandeur et le délai dans lequel elles peuvent s’exercer. Si ces mentions fout défaut, le délai ne court pas. Les recours Qui peut exercer un recours ? - la personne handicapée, les organismes de prise en charge. Les voies de recours dépendent de la nature de la décision contestée. En règle générale : Pour les décisions concernant les demandes relatives à la vie professionnelle (reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé, classement en catégorie, orientation) : dans le délai d’un mois à compter de la date de la notification de la décision, les recours sont portés devant la commission départementale des travailleurs handicapés. Le pourvoi en cassation s’exerce devant le Conseil d’Etat. Pour les décisions portant sur des demandes d’aides sociales (attribution d’allocations, délivrance de la carte d’invalidité, …) : dans le délai de deux mois, les recours sont portés devant la juridiction du contentieux technique de la sécurité sociale, soit la Commission Régionale d’Incapacité et d’invalidité permanente (CRI), puis appel dans les deux mois devant la commission nationale du contentieux technique. Le pourvoi en cassation s’exerce devant la Cour de Cassation. Par ailleurs, un recours gracieux peut être porté devant le président de la COTOREPgénéralement dans le délai d’un mois à compter de la notification de décision. Ce recours n’étant pas suspensif, il est conseillé d’intenter les deux recours, gracieux et contentieux, en même temps. Portée des décisions de la COTOREP Les décisions de la COTOREP confèrent des droits mais ne s’imposent ni à l’intéressé ni à l’employeur. La personne reconnue handicapée et classée dans l’une des 3 catégories (A, B ou C) est libre de s’en prévaloir ou non auprès de son employeur. L’employeur a, quant à lui, intérêt à en prendre connaissance pour déclarer le nombre d’unités bénéficiaires représentées par chaque salarié handicapé et voir diminuer d’autant le montant de la contribution annuelle qu’il verse à l’AGEFIPH (voir fiche sur l’obligation d’emploi). FICHE 3 ________L’AGEFIPH___________________________________ La loi du 10 juillet 1987 relative à l’insertion professionnelle des personnes handicapées pose un principe simple : tout employeur occupant au moins 20 salariés est tenu : 1) D’employer, à temps plein ou à temps partiel, des travailleurs handicapés et assimilés, dans la proportion de 6 % de l’effectif total de ses salariés (article L.323-1 du code du travail) ; 2) Ou de verser une contribution annuelle à un organisme créé par la loi de 1987 , l’AGEFIPH (Association de Gestion du Fonds pour l’Insertion Professionnelle des Personnes Handicapées), pour chacun des bénéficiaires (travailleurs handicapés) qu’il aurait dû embaucher, 3) Ou de donner en sous-traitance des travaux à des structures employant des handicapés, 4) Ou de conclure un accord de branche, d’entreprise ou d’établissement en faveur de l’insertion professionnelle des travailleurs handicapés. S’il ne respecte pas son obligation, l’employeur risque des pénalités infligées par l’inspection du travail. Rôle et organisation de l’AGEFIPH L’AGEFIPH est une association de droit privé qui a pour rôle de gérer le fonds de développement pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées. Ses statuts sont agréés par le ministre chargé de l’emploi (article L.323-8-3 du code du travail). Son conseil d’administration, qui détermine les objectifs à poursuivre, est composé de quatre collèges comprenant chacun 5 personnes : - le collège des représentants des employeurs, le collège des représentants des salariés, le collège des associations des personnes handicapées, le collège des personnes qualifiées dont 3 trois personnes sont désignées par chacun des collèges et 2 personnes par l’Etat. La CFE-CGC y siège à raison d'1 poste sur les 5 du collège salarié. Ce siège est occupé par le Docteur Bernard SALENGRO. Missions En se voyant confier la gestion du fonds, l’AGEFIPH a pour mission de favoriser toutes les formes d’insertion professionnelle des personnes handicapées en milieu ordinaire de travail. Son rôle est d’informer, de conseiller et de financer les mesures nécessaires à l’insertion et au suivi des travailleurs handicapés dans leur vie professionnelle. Depuis sa création, des milliers d’entreprises ont fait appel aux aides de l’AGEFIPH (voir fiche sur les aides). Où s’adresser ? A la délégation régionale AGEFIPH de votre lieu d’habitation. FICHE 4 __________Obligation d’emploi de personnes handicapées où en est votre entreprise ?________________ I. Emploi de travailleurs handicapés : une obligation La loi du 10 juillet 1987 (article L.323-1 du code du travail) fixe un taux de 6% de travailleurs handicapés et assimilés à employer dans l’entreprise. Quelles d’emploi ? sont les entreprises concernées par l’obligation Les entreprises du secteur privé et les établissements publics industriels et commerciaux de 20 salariés et plus. L’obligation d’emploi s’apprécie établissement par établissement. Qui sont les bénéficiaires de la Loi de 1987 ? - Les travailleurs handicapés reconnus par la COTOREP, Les victimes d’accidents du travail ou de maladie professionnelle ayant une incapacité partielle permanente (IRP) au moins égale à 10% et titulaires d’une rente versée par un organisme de sécurité sociale, Les titulaires d’une pension d’invalidité d’un régime de sécurité sociale, à condition que cette invalidité réduise de 2/3 leur capacité de travail ou de gain), Les anciens militaires titulaires d’une pension d’invalidité, Les veuves et orphelins de guerre, Les sapeurs pompiers volontaires blessés dans l’exercice de leurs fonctions, Les épouses d’invalides internés pour le service de guerre. Quelques chiffres Fin 2001, l’ANPE recensait parmi ses inscrits 210 000 demandeurs d’emploi handicapés dont 12 600 cadres. En 2001, 24% des demandeurs d’emploi handicapés étaient au chômage (données AGEFIPH). Or, en 2000, 39% des entreprises soumises à l’obligation d’emploi s’en sont acquittées en payant intégralement leur contribution à l’AGEFIPH. Détermination de votre obligation d’emploi Seuil d’effectif : 20 salariés Taux : 6%, correspondant à un nombre d’unités bénéficiaires et non à un nombre de personnes handicapées à employer. Eclairage sur le principe des unités bénéficiaires Chaque personne bénéficiaire de la Loi de 1987 représente au minimum une unité à laquelle peut s’ajouter des unités complémentaires en fonction de : - l’année d’embauche, - l’importance du handicap (catégorie A, B, C), - l’âge, - la situation antérieure de la personne handicapée. les unités COTOREP et celles liées aux autres statuts de travailleurs handicapés (invalidité, incapacité partielle permanente) ne sont pas cumulables ! Un même travailleur handicapé ne peut cumuler plus de : - 5,5 unités pour les COTOREP, - 3,5 pour l'Incapacité Partielle Permanente (IPP), - 2 unités pour les autres statuts. Procédure à suivre : 1) Déterminer l’assiette d'assujettissement Calculer l’effectif total de l’établissement en déduisant : - les emplois exigeants des aptitudes particulières (idem que ceux déduits pour la mise en place du comité d'entreprise), les contrats en alternance (qualification, apprentissage, adaptation), les contrats initiatives emploi. Etablir le prorata des contrats de travail temporaire, des contrats à durée déterminée et des contrats d’intérim. Si l’effectif est inférieur à 20 : absence d’obligation légale. Si l’effectif est supérieur ou égal à 20 : obligation d’emploi de 6% (en unités bénéficiaires). 2) Déterminer le nombre de personnes handicapées (calculées en unités bénéficiaires) à employer Effectif x 6% = Nombre d’unités 100 Exemple : 300 x 6 % =18 unités bénéficiaires Tableaux récapitulatifs du décompte des unités supplémentaires TRAVAILLEURS HANDICAPES RECONNUS PAR LA COTOREP Age Importance du handicap Formation en entreprise moins de 25 ans plus de 50 ans Catégorie B Catégorie C + 0,5 unités + 0,5 unités + 0,5 unités + 1,5 unité 500 heures de formation ou plus + 0,5 unité à compter de l’année d’embauche et de Placement antérieur + 1 unité (atelier protégé, centre de distribution de manière permanente travail à domicile, institut médicoprofessionnel) Centre de formation professionnelle à compter de l’année d’embauche et l’année suivante + 0,5 unité ACCIDENTES DU TRAVAIL ET VICTIMES DE MALADIES PROFESSIONNELLES Taux d’incapacité permanente > = 10% De 66,66% à 85% + 0,5 unité Plus de 85% + 1,5 unité POUR L’ENSEMBLE DES BENEFICIAIRES L’année d’embauche et l’année suivante + 1 unité II. Comment répondre à l’obligation d’emploi ? En décembre de l’année en cours, toute entreprise assujettie à l’obligation d’emploi reçoit sa déclaration à remplir et à renvoyer à la DDTEFP (Direction Départementale du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle) avant le 15 février de l’année écoulée. Pour répondre à votre obligation vous devez : Embaucher des personnes handicapées : - en CDI, en CDD, en contrat de travail temporaire. C'est la solution la moins coûteuse compte tenu des aides financières et techniques qui vous seront allouées. ou Conclure un contrat avec un établissement de travail protégé. Ceci n’exonère l'employeur que dans la limite de 50% de son obligation d’emploi. ou Conclure un accord de branche, d’entreprise ou d’établissement en faveur des travailleurs handicapés prévoyant obligatoirement un plan d’embauche en milieu ordinaire et au moins 2 des actions suivantes : - plan d’insertion et de formation, - plan d’adaptation aux mutations technologiques, - plan de maintien dans l’entreprise en cas de licenciement (118 accords conclus en 2000). L’entreprise ayant conclu un tel accord ne peut prétendre à une subvention de l’AGEFIPH que dans la mesure où l’action n’est pas expressément prévue par l’accord. Le cas échéant, elle ne pourra obtenir un financement qu’au-delà des dispositions prévues dans l’accord. ou Verser une contribution annuelle à l’AGEFIPH calculée sur l'effectif de l’entreprise variant entre 300 à 500 fois le SMIC horaire par unité bénéficiaire manquante (article L.323-4 du code du Travail ). - 300 fois le SMIC horaire pour les entreprises comptant 20 à 199 salariés, - 400 fois le SMIC horaire pour les entreprises comptant 200 à 749 salariés, - 500 fois le SMIC horaire pour les entreprises comptant 750 salariés ou plus. Exemples de calcul selon l'effectif de l'entreprise (au niveau national) De 20 à 199 salariés : 300 x 6,67 € (43,72 FF) = 1 999,52 € (13 116,00 FF) l'unité manquante De 200 à 749 salariés : 400 x 6,67 € (43,72 FF) = 2 666,03 € (17 488,00 FF) l'unité manquante 750 salariés et plus : 500 x 6,67 € (43,72 FF) = 3 333,30 € (21 865,00 FF) l'unité manquante * Taux du SMIC horaire au 1er juillet 2001 FICHE 5 _________LES AIDES AU RECRUTEMENT OU AU MAINTIEN DANS L’EMPLOI___________ Il existe de nombreuses aides offertes aux employeurs, assujettis ou non à l’obligation d’emploi, destinées à favoriser l’insertion ou le maintien dans l’emploi de personnes handicapées. Les aides proviennent : - de l’état (DDTEFP, COTOREP) de l’AGEFIPH Plusieurs aides peuvent être sollicitées simultanément en vue de l’insertion ou du maintien dans l’emploi d’une même personne. En voici une liste exhaustive. Pour toute information complémentaire renseignez-vous auprès de ces organismes. I. Les aides de l’Etat (auprès de la DDTEFP ) - Prime d’apprentissage pour les employeurs formant des apprentis handicapés (art L.119-5 du code du travail) - Aides à l’aménagement des situations de travail (art L.323-9 du code du travail) Ex : adaptation des machines et outillages, aménagement des postes de travail, accès aux lieux de travail, compensation de charges supplémentaires d’encadrement pour la durée d’adaptation inférieure ou égale à 1 an. Montant • • inférieur ou égale à 80% du coût pour les adaptations de postes, adaptations des machines et accès aux lieux de travail, Inférieur ou égale à 50% du coût pour l’encadrement en plus. Important Ces aides ne sont pas plafonnées et sont cumulables entre elles. - Abattement de salaire Dans le cas où le rendement du travailleur handicapé est notoirement diminué des réductions de salaires peuvent, sous certaines conditions, être autorisées (art L.323-6 al 2 du code du travail). Abattement limité : inférieurs ou égales à 10% ou 20% du salaire (selon la classification du handicap par la COTOREP). La durée d’abattement est limitée, mais elle peut être reconduite. II. Les Aides de l’AGEFIPH (Association Nationale de Gestion du Fonds pour l’Insertion Professionnelle des Personnes Handicapées) Important : - Ces aides complètent celles allouées par l’Etat ou les collectivités territoriales. - Ces aides sont cumulables : plusieurs aides peuvent être sollicitées simultanément en vue de l’insertion ou du maintien dans l’emploi d’une même personne . Les employeurs pouvant prétendre aux aides de l’AGEFIPH Les aides de l’AGEFIPH concernent les entreprises du secteur privé ou les entreprises publiques soumises au droit privé, y compris celles ayant un effectif inférieur à 20 salariés, non soumises à l’obligation d’emploi. Si votre entreprise a conclu un accord en faveur de l’emploi des travailleurs handicapés, la demande de subvention n’est recevable que si la mesure n’a pas été expressément prévue par le dit accord. Les bénéficiaires des aides des aides de l’AGEFIPH Ce sont les bénéficiaires de l’obligation d’emploi, instaurée par la loi du 10 juillet 1987 : - (...) Les travailleurs reconnus handicapés par la COTOREP, Les victimes d’accident du travail ou de maladies professionnelles ayant une incapacité partielle permanent (IPP) d’au moins 10%, titulaire d’une rente par un organisme de sécurité sociale, Les titulaires d’une pension d’invalidité à condition que cette invalidité réduise des 2/3 leur capacité de travail ou de gain, les mutilés de guerre titulaires d’une pension militaire d’invalidité et assimilés. et aussi dans le cadre de mesures spécifiques : - Les salariés non encore bénéficiaires de la loi du 10 juillet 1987 ont l’aptitude et la capacité d’adaptation sont réduites, Les étudiants ou lycéens de plus de 16 ans dès lors que leur handicap fait l’objet d’une notification de la CDES (Commission départementale d’éducation spéciale). Le dispositif L’AGEFIPH propose un programme d’intervention décliné en 20 mesures. Les 20 mesures de l’AGEFIPH : 1 Information et sensibilisation 2 Diagnostic et conseil 3 Bilan d’évaluation et d’orientation 4 Mise à niveau et mobilisation 5 Formation professionnelle 6 Aides à l’apprentissage 7 Aides à la formation en alternance 8 Soutien et suivi de l’insertion 9 Aides techniques et humaines 10 Aménagement des situations de travail 11 Accessibilité des lieux de travail 12 Détachement en entreprise 13 Rapprochement du milieu protégé et du milieu ordinaire 14 Action préparatoire au placement 15 Réseau d’insertion et de placement 16 Maintien dans l’emploi 17 Création d’activité 18 Prime à l’insertion 19 Soutien à l’intégration en milieu ordinaire de travail 20 Aides aux innovations (les mesures libellées en caractères gras concernent directement l’insertion en entreprise) Ainsi, l’AGEFIPH met à la disposition de l’entreprise des moyens adaptés à ses projets d’embauche et de maintien dans l’emploi. Les 20 mesures qu’elle propose s’articulent autour des actions suivantes : Encourager l’entreprise à embaucher : L’AGEFIPH attribue une prime à l’insertion (mesure n°18) à l’entreprise et une à la personne handicapées pour tout contrat à durée indéterminée ou déterminée supérieur à 1 an (hors CES, intérim, succession de CDD inférieurs à 12 mois, contrat d’expatrié, contrat de VRP multicarte, contrat de rééducation en entreprise chez le même employeur). • Type de contrat de travail : CDI ou CDD d’une durée égale ou supérieure à 1 an. • Durée de travail requise : 16 heures minimum par semaine ou moyenne hebdomadaire de 16 heures par semaine. • Montant - Pour l’entreprise : 1600 euros - Pour le salarié : 800 euros La demande de subvention doit parvenir à l’AGEFIPH au plus tard 6 mois après la date d’embauche de la personne handicapée. Le versement s’effectue en une seule fois à l’acceptation du dossier par l’AGEFIPH. Conseiller : Dans le cas d’une démarche volontariste de l’entreprise en vue de l’emploi de personnes handicapées. Les actions de l'AGEFIPH s'orientent selon 2 axes : - analyse des types d'emploi dans l'entreprise pouvant être occupés par des personnes handicapées, évaluation des adaptations nécessaires. L’AGEFIPH agit en expert auprès de l’entreprise et préconise des solutions ou des études menées par des intervenants externes ou internes qu’elle finance. (mesure n°2). Maintenir dans l’emploi (mesure n°16) Dans le but de faciliter la mise en œuvre rapide d’une solution adaptée, l’AGEFIPH accorde à l’entreprise une subvention permettant d’engager les premières actions liées au maintien dans l’emploi d’un salarié déclaré inapte ou dont le handicap s’aggrave. • Bilan d’évaluation et d’orientation Financement du coût pédagogique et des prestations spécifiques liées au handicap en complément de ceux prévus au plan de financement de l’entreprise ou du financement de l’organisme chargé des congés individuels de formation. • Formation professionnelle Financement du coût pédagogique de l’action de formation réalisée en complément de la participation de l’employeur. Participation au coût d’encadrement pendant la période d’adaptation. • Subvention forfaitaire de 4573,47 euros (30 000 F) pour compenser les coûts du maintien dans l’emploi. + Subvention complémentaire pouvant aller jusqu’à 3048,98 euros (20 000F) si demandée dans le délai de 3 mois après le versement de la première subvention. • Participation au financement d’actions concertées ou de dispositifs dédiés au maintien dans l’emploi. Aménager le poste de travail : Aménager un poste de travail (ex : logiciel de grossissement de caractères pour une personne mal-voyante ; téléphone à signal lumineux pour une personne sourde), une machine. L’AGEFIPH prend en charge tout ou partie des dépenses permettant à l’employeur d’aménager un poste de travail (mesures n°9 et n°10) Rendre accessibles les lieux de travail (mesure n°11) L’AGEFIPH finance les accompagnements nécessaires afin de permettre au travailleur handicapé d’exercer son activité professionnelle de façon optimale (ex : frais de transport pour une personne ayant des difficultés pour se déplacer, aménagement du véhicule). • • Financement de l’étude de moyens techniques et organisationnels à mettre en œuvre, Financement des travaux pour l’accès et l’adaptation des espaces de travail et des lieux à usage collectif. Former (mesure n°5) : Pour former un jeune apprenti ou optimiser la qualification d’un salarié handicapé, l’AGEFIPH finance les surcoûts de formation individuelle ou collective liés au handicap. Accompagner (mesure n°8): Assurer l’insertion du travailleur handicapé. L’AGEFIPH peut financer les accompagnements nécessaires afin de permettre au travailleur handicapé d’exercer son activité professionnelle de façon optimale (ex : frais de transport pour une personne ayant des difficultés pour se déplacer : aménagement du véhicule). En cas de difficultés rencontrées par un salarié handicapé : subvention accordée pour l’intervention rapide d’un prestataire spécialisé dans le cadre d’un contrat de suivi. Participation aux frais dans la limite de 22,87 euros de l’heure pendant une durée maximale de 1 an. Aider les contrats en alternance • Aides spécifiques à l’apprentissage Subvention forfaitaire pour l’entreprise et l’apprenti Montant : - pour l’employeur : 1524,49 euros par année d’apprentissage - pour l’apprenti : 1524,49 euros versée en une seule fois + Prise en charge de la formation des tuteurs • Aides à la formation en alternance Subvention forfaitaire pour l’entreprise et le salarié. Type de contrat Contrat d’adaptation Contrat d’orientation Contrat de qualification Employeur Travailleur handicapé 1524,49 € 1524,49 € si contrat supérieur ou égale à 1 an 1524,49 € si contrat supérieur ou égale à 3 mois 1524,49 € - contrat de qualification si contrat supérieur ou égale jeune : 1524,49 euros à 1 an - contrat de qualification adulte : 3048,98 euros + Financement de la formation du tuteur au soutien pédagogique du jeune handicapé Pour plus d’information sur le détail de ces aides, contactez votre délégation régionale AGEFIPH. Formalités à accomplir L’employeur doit remplir un dossier « AGEFIPH » (disponible auprès de sa délégation régionale AGEFIPH ) et le renvoyer, auprès de cette même délégation, dûment complété des pièces justificatives (exposé de la motivation et de l’objectif de la demande ; s’il y a lieu, devis du projet, budget prévisionnel, justificatifs du bénéfice de la loi de 1987 pour les personnes handicapées concernées). Délai à respecter En théorie, la demande doit être déposée préalablement au démarrage de l’action. En pratique, afin d’accélérer l’embauche et de répondre aux impératifs de rapidité des employeurs, la stratégie consiste pour l’entreprise à faire l’avance des frais qui lui seront remboursés peu de temps après. La décision de l’AGEFIPH L’AGEFIPH prend sa décision au regard du dossier. Le dossier peut : - être accepté, - être ajourné pour compléments d’information, - être refusé car non-conforme a l’objectif d’insertion professionnelle ou de maintien dans l’emploi de personnes handicapées dans le secteur privé (ou soumis au droit privé) ou pas assez précis. L’employeur a alors la faculté de demander un réexamen du dossier par l’AGEFIPH. Pour être recevable, la demande doit justifier d’un fait nouveau. III. Les autres aides - Aides financières ou exonération de charges sociales Dans le cadre des contrats aidés, les personnes handicapées font partie des publics prioritaires pour la conclusion de : contrats initiative emploi, contrats emploi-solidarité, contrats emploi consolidé, contrats emploi jeune… - Aides financières dans le cadre de la conclusion d’un accord 35 heures L’entreprise ou l’établissement qui s’engage à embaucher des personnes handicapées bénéficie d’un abattement plus important des cotisations patronales de sécurité sociale. FICHE 6 __________ENTRER EN CONTACT AVEC DES DEMANDEURS D’EMPLOI HANDICAPES_________ Vous souhaitez remplir votre obligation d’emploi direct. Pour cela, vous pouvez : - maintenir dans l’emploi des personnes victimes d’un accident ou d’une maladie professionnelle, recruter directement une personne handicapée lorsque vous avez besoin d’une compétence. I. Les cadres handicapés De plus en plus de personnes handicapées accèdent au statut cadre. Ainsi, le nombre d’étudiants handicapés a doublé en 10 ans. Pourtant, fin 2001 l’ANPE recensait 12 600 cadres handicapés à la recherche d’un emploi. En effet, ces personnes ne disposent d’aucune structure d’appui pour faciliter leur insertion professionnelle. C’est individuellement, comme tout autre demandeur d’emploi, qu’ils entrent en contact avec les employeurs (candidature spontanée, réponse à une petite annonce, rencontre lors d’un salon professionnel…). En concurrence directe avec les autres candidats, ils doivent alors combattre de nombreux préjugés et leur parcours de recherche d’emploi et souvent long et fastidieux. C’est pourquoi, il convient de mener une action de sensibilisation et d’information au sein de l’entreprise afin que les personnes en charge du recrutement et l’ensemble des salariés soient informés de la probabilité grandissante d’une rencontre et d’une collaboration avec un candidat handicapé postulant à un poste de responsabilité. II. Le rôle de l’état dans l’insertion professionnelle des personnes handicapées : les organismes de placement spécialisés Le réseau Cap-emploi Cap-emploi est un réseau de 118 structures départementales auxquelles s’ajoutent 17 EPSR (Equipes de Préparation et de Suite de Reclassement). Ce réseau regroupe donc les OIP (Organismes d’Insertion et de Placement) et les EPSR. Il concoure au placement des travailleurs handicapés en milieu ordinaire de travail en coordination notamment avec l’ANPE et L’AFPA. Ce réseau, co-financé par l’Agefiph et les collectivités locales, propose une offre de service aux entreprises entièrement gratuite. N’hésitez pas à prendre contact avec ses 1100 conseillers répartis sur tout le territoire ! Pour obtenir l’adresse de la structure Cap-emploi la plus proche de votre entreprise, contactez votre délégation régionale AGEFIPH (adresse en annexe). Les PDITH (Programmes Départementaux d’Insertion des Travailleurs Handicapés) Le PDITH est un instrument dont l'objectif est de coordonner les initiatives locales souvent dispersées et d'assurer la complémentarité des actions sous l'autorité du Directeur Départemental du Travail de l'Emploi et de la Formation Professionnelle (DDTEFP). Son rôle est d’assurer le respect de la législation du travail et de participer à l’insertion professionnelle des travailleurs handicapés. Le comité de pilotage du PDITH et son coordinateur établit un programme d'actions. Les plus fréquentes sont : - l'information et la sensibilisation des entreprises, - la préparation des travailleurs handicapés â l'emploi : accueil, bilan, élaboration d'un projet professionnel, formation, placement, - la prévention du risque d'exclusion professionnelle et le reclassement précoce, - le passage du milieu protégé vers le milieu ordinaire de travail. Les organismes les plus souvent rencontrés au sein des PDITH sont la délégation de l’AGEFIPH, les équipes d'EPSR ou d'OIP, les services sociaux et de formation. Les représentants CFE-CGC sont présents au sein de l’instance de consultation des PDITH. Pour obtenir les coordonnées de votre PDITH, contactez votre délégué syndical, votre section syndicale ou votre Union Départementale CFE-CGC. 3 AGIR en faveur de l’insertion professionnelle des personnes handicapées Le rôle des représentants du personnel : Fiche 7 :Vous êtes délégué syndical Fiche 8 : Vous êtes membre du Comité Fiche 9 : Vous êtes membre du CHSCT Fiche 10 : Le rôle du médecin du travail d’Entreprise ________LE RÔLE DES INSTITUTIONS REPRESENTATIVES DU PERSONNEL________ Tous les acteurs de l’entreprise concourent au développement d’une dynamique en faveur de l’insertion professionnelle et du maintien dans l’emploi des salariés handicapés. FICHE 7 __________Vous êtes délégué syndical __________ Le délégué syndical a un rôle primordial en matière d’information et de sensibilisation concernant l’emploi des travailleurs handicapés. Détermination de l’obligation d’emploi de votre entreprise Pour connaître la situation actuelle de votre entreprise, il convient de : - - Dresser un état des lieux de la situation actuelle au regard de l’obligation d’emploi, Fixer les objectifs de recrutement ou de maintien dans l’emploi à court et moyen terme, Pour ce faire, instaurer une communication incitative sur ce thème auprès de la Direction. Argumentaire On peut citer notamment : - le vieillissement de la pyramide des âges des salariés de l’entreprise laissant présumer la nécessité de recourir à des embauches à cour terme, la recherche de talents diversifiés et complémentaires afin de répondre au mieux aux attentes des clients, la nécessité d’inscrire l’entreprise dans un processus d’éthique sociale, la perspective de diminuer la contribution à l’Agefiph, les qualités des travailleurs handicapés : rigueur, faible absentéisme, capacité d’adaptation, polyvalence… La négociation d’un accord Le délégué syndical prend l’initiative de la négociation d’accord d’entreprise en faveur des travailleurs handicapés. En effet, conformément à la loi du 10 juillet 1987, l’employeur a la faculté de remplir son obligation d’emploi de travailleurs handicapés en faisant application d’un accord de branche, d’entreprise ou d’établissement relatif à l’emploi des travailleurs handicapés (article L.323-8-1 du code du travail). La conclusion de ces accords renvoie aux règles générales fixées par le code du travail en matière de négociation dans l’entreprise. L’accord doit prévoir la mise en œuvre d’un programme annuel ou pluriannuel en faveur des travailleurs handicapés. Depuis la loi de modernisation sociale (article L.323-8-1 modifié du code du travail), il doit obligatoirement - et non plus facultativement - comporter un plan d’embauche en milieu ordinaire de travail et au moins 2 des actions suivantes : - plan d’insertion et de formation, plan d’adaptation aux nouvelles technologies, plan de maintien dans l’emploi en cas de licenciement. De tels accords doivent être agréés par la DDTEFP (Direction Départementale du Travail de l’Emploi et de la Formation Professionnelle). En 2000, seulement 118 accords avaient été conclus. FICHE 8 __________Vous êtes membre du Comité d’Entreprise (CE)_________ En l’absence de comité d’entreprise, les attributions relatives à l’information et la consultation du comité concernant l’emploi des travailleurs handicapés reviennent aux délégués du personnel (article L.422-5 alinéa 1 du code du travail). Rapport annuel unique Pour les entreprises de moins de 300 salariés : Le comité d’entreprise doit recevoir communication dans le rapport annuel unique du bilan des actions entreprises ou projetées dans l’entreprise en faveur des travailleurs handicapés en matière d’embauche, d’adaptation, de réadaptation ou de formation professionnelle (article L.432-4-2 5 du code du travail ; deuxième alinéa du 2.5 du II de l’article R.462-19). Le rapport annuel doit comporter la déclaration annuelle d’emploi de personnes handicapées prévue à l’article L.323-8-5 à l’exclusion de la liste des bénéficiaires de l’obligation d’emploi employés mentionnée au 1° de l’article R.323-9-1 du code du travail (décret n°2003 – 886 du 15 septembre 2003). Informations économiques et professionnelles Le comité reçoit des informations spécifiques concernant les travailleurs handicapés et assimilés. Le comité d’entreprise doit avoir communication de la déclaration annuelle obligatoire d’emploi de travailleurs handicapés (article R.323-10 du code du travail). Toutefois, en vertu du décret n°2003 – 886 du 15 septembre 2003, le document transmis ne comprend pas la liste des bénéficiaires de l’obligation d’emploi employés mentionnée au 1° de l’article R.323-91 du code du travail. Le comité veille au respect de la loi du 10 juillet 1987 et est en mesure d’établir le bilan des embauches et la réalisation ou non du quota de 6%. Commission formation Dans les entreprises occupant au moins 200 salariés, le comité d’entreprise constitue une commission de la formation chargée notamment d’étudier les questions relatives à l’emploi et au travail des personnes handicapées (article L.434-7 du code du travail). Les rapports de cette commission sont soumis à la délibération du CE. Le temps passé par les membres titulaires et suppléants du CE aux séances de la commission de la formation est payé comme temps de travail et n’est pas déduit du crédit d’heures dont bénéficient les titulaires (article L.434-1 alinéa 4 du code du travail). Autres attributions En cas d’embauche, en liaison avec le CHSCT, le comité d’entreprise doit être consulté sur les mesures prises « en vue de faciliter la mise ou la remise au travail des accidentés du travail, des invalides de guerre et assimilés, des invalides civils, des travailleurs handicapés, notamment sur les mesures relatives à l’obligation d’emploi de ces catégories de travailleurs. La consultation porte sur les conditions d’accueil, la période d’essai et l’aménagement des postes de travail (article L.432-3 alinéa 5 du code du travail). Le comité doit être consulté et donner son avis - sur les mesures concernant l’aide financière pouvant être accordée par l’Etat afin de faciliter la mise ou la remise au travail de personnes handicapées en milieu ordinaire de travail dans le cadre de l’article L.323-9 du code du travail ou dans le cadre d’un contrat de sous-traitance et d’embauche progressive de travailleurs handicapés conclu avec un établissement de travail protégé (article L.432-3 alinéa 5 du code du travail), - sur les contrats de mise à disposition de travailleurs handicapés employés en ateliers protégés (article D.323-25-3 alinéa 4). Chaque trimestre dans les entreprises d’au moins 300 salariés et chaque semestre pour les autres, le comité d’entreprise doit pouvoir prendre connaissance des contrats passés avec les établissements de travail protégé lorsqu’ils prévoient la formation et l’embauche de travailleurs handicapés dans l’entreprise (article L.432-4-1 du code du travail). A noter que les consultations du CE portent sur les problèmes généraux relatifs à l’emploi des travailleurs handicapés dans l’entreprise mais non sur chaque cas individuel (Cass. Soc. 26 mai 1981, Bull. civ. V n° 466). FICHE 9 ________Vous êtes membres du CHSCT_______________________ Au-delà de vos prérogatives propres, vous devez porter une attention particulière sur les conditions de travail des personnes handicapées employées au sein de votre entreprise et veiller à la prévention de la santé de tous les salariés. Le CHSCT (Comité d’Hygiène de Sécurité et des Conditions de Travail) doit être consulté sur : - - les mesures prises en vue de faciliter la mise, la remise ou le maintien au travail des accidentés du travail, des invalides de guerre, des invalides civils et des travailleurs handicapés notamment sur l’aménagement des postes de travail (article L.236-2 alinéa 10 du code du travail). • Dans les entreprises de plus de 50 salariés, il émet un avis sur les conditions d’accueil, d'aménagement des postes de travail. • Dans les entreprises de moins de 50 salariés, ce rôle incombe aux délégués du personnel. sur la création, dans les entreprises de plus de 5000 salariés, d’un atelier spécial de rééducation ou de ré-entrainement au travail et/ou sur l’aménagement d’ateliers ou de postes spéciaux de rééducation ou de ré-entrainement au travail (article R.323-10 du code du travail) FICHE 10 ________Le RôLE DU MEDECIN DU TRAVAIL________ Le médecin du travail joue, en matière d’insertion professionnelle ou de reclassement des personnes handicapées, un rôle essentiel. I. L’accès à l’emploi Un rôle de conseil Il joue un rôle de conseil auprès de l’employeur en matière de : - amélioration des conditions de vie et de travail dans l’entreprise ? - adaptation des postes, des techniques et des rythmes de travail à la physiologie humaine, - projets de construction ou d’aménagements nouveaux et sur les modifications apportées aux équipements existants. Ces dispositions s’appliquent, à plus forte raison, concernant l’emploi de personnes handicapées (article R.241-41 à R. 241-47 du code du travail). Le médecin du travail donne son avis à l’inspection du travail sur : - l’intérêt et la conformité des aménagements de postes de travail, - sur la nécessité de faire appel à un encadrement supplémentaire lorsque l’employeur demande l’attribution d’aides financières pour les charges correspondantes (article L.323-9 du code du travail) et lorsque cet avis est sollicité par l’autorité administrative. La visite médicale d’embauche Comme tout salarié, la personne handicapée doit bénéficier d’une visite médicale avant son embauche ou au plus tard avant la fin de sa période d’essai. L’examen a pour but : - de vérifier si le salarié n’est pas atteint d’une affection dangereuse pour les autres salariés, de s’assurer qu’il est médicalement apte au poste de travail, de proposer, si nécessaire, des adaptations de postes ou l’affectation à d’autres emplois (article R.241-48 du code du travail). En effet, si le handicap est compatible avec le poste proposé, le médecin du travail constate l’aptitude du salarié. Si en revanche le handicap est incompatible avec le poste, le médecin peut soumettre à l’employeur des avis d’aménagements de poste ou d’affectation à d’autres postes. II. Le maintien dans l’emploi et le reclassement Une surveillance médicale particulière pour les travailleurs handicapés Le salarié handicapé bénéficie des dispositions de droit commun concernant l’examen médical. Celui-ci intervient : régulièrement, après un accident du travail : en cas d’absence d’au moins 8 jours, après un congé maladie : en cas d’absence d’au moins 21 jours, en cas d’absences répétées, à tout moment sur demande du salarié. Pour les salariés handicapés, le médecin du travail est seul juge en ce qui concerne la fréquence et la nature des examens que comporte la surveillance médicale (article R.241-50 du code du travail). Cette surveillance est destinée à veiller à l’éventuelle évolution du handicap et à son impact sur l’activité professionnelle afin d’aménager en conséquence les conditions de travail. Au cours de l’examen, le médecin du travail doit apprécier l’adaptation du poste de travail au salarié. A l’issue de l’examen, il remplit une fiche d’aptitude et en transmet un exemplaire à l’employeur et un au salarié. Les visites de reprise et de pré-reprise La visite de pré-reprise Le salarié a intérêt à contacter son médecin du travail lorsque son médecin traitant envisage la reprise. Cette visite de pré-reprise permet au médecin du travail d’alerter le médecin traitant de son avis de trop grande précocité de la reprise envisagée ou de préparer le poste de travail pour faciliter la reprise dans de bonnes conditions. La visite de reprise Cet examen vise à apprécier l'aptitude de l'intéressé à reprendre son ancien emploi et doit avoir lieu lors de la reprise du travail ou au plus tard dans un délai de huit jours. Inaptitude du salarié et reclassement L’inaptitude peut être constatée à l’occasion de visites périodiques ou lors de la visite de reprise suite à un arrêt de travail pour maladie, accident ou maternité. La constatation médicale de l’inaptitude se déroule de la même façon, selon que le salarié est déjà handicapé ou non. Le médecin du travail ne peut prononcer l'avis inapte au poste qu'après l’étude du poste de travail et deux examens médicaux du salarié, espacés de 15 jours. L’unique dérogation à cette règle est la notion de danger immédiat pour la santé ou la sécurité de l'intéressé ou celle de tiers (article R.241-51-1 du code du travail). Lorsqu’il constate l’inaptitude, le médecin du travail doit proposer à l’employeur des mesures individuelles telles que des mutations ou des transformations de postes (article L.122-24-4 du code du travail). Il n’existe, en l’espèce, aucune disposition spécifique aux travailleurs handicapés qui sont soumis au droit commun. L’employeur doit alors s’efforcer de reclasser le salarié selon les prescriptions du médecin du travail, dans un poste approprié à ses capacités et aussi comparable que possible avec celui qu’il occupait précédemment. 4 ANNEXES Fiche 11 : Liste des sigles Fiche 12 : Sites Internet spécialisés FICHE 11 LISTE DES SIGLES __________EMPLOI____________________________________________ _ AGEFIPH Association de GEstion du Fond pour l'Insertion Professionnelle des Handicapés COTOREP Commission Technique d’Orientation et de Reclassement Professionnel CSRPSTH Conseil Supérieur pour le Reclassement Professionnel et Social des Travailleurs Handicapés DDTEFP Direction Départementale du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle DRTEFP Direction Régionale du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle EPSR Equipe de Préparation et de Suite au Reclassement GIRPEH Groupements Interprofessionnels Régionaux pour la Promotion de l’Emploi des Personnes Handicapées OIP Organisme d’Insertion et de Placement PDITH Programme Départemental Pour l’Insertion des Travailleurs Handicapés _________INSTANCES__________________________________________ CNCDH Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme CNCPH Conseil National Consultatif des Personnes Handicapées CDCPH Conseil Départemental consultatif des Personnes Handicapées __________AUTRES____________________________________________ CDES Commission Départementale d’Education Spéciale GIHP Groupement pour l'Insertion des personnes Handicapées Physiques SDPH Service Départemental pour les Personnes Handicapées FICHE 12 SITES INTERNET __________Sites Internet généralistes www.handroit.com Toute la législation sur le handicap. Très complet. Contient de nombreux liens. www.social.gouv.fr Législation en droit du travail. Voir la rubrique handicap. www.yanous.com Au fait de l’actualité nationale et internationale, contient de nombreuses bases de données. Un véritable magazine ouvert à toutes les dimensions de la vie des handicapés. Audience : 13000 lecteurs par mois fin 200. www.voirplus.net Portail d’information à destination des personnes aveugles et malvoyantes (interface vocale permettant une lecture aisée). Contient une rubrique emploi. A consulter ! www.visuf.org A destination des malentendants _________Sites institutionnels www.agefiph.asso.fr A consulter pour connaître le descriptif et les modalités pratiques de l’obtention des aides à l’embauche. www.ladapt.asso.fr __________Offres d’emploi http://www.demain.fr Site de la chaîne de télévision Demain. Offres d'emploi ouvertes aux travailleurs handicapés signalées. www.h-a-t.org (Handicaps et Technologies) Présente des offres de télétravail et des services. Audience : 100 visites par jour fin 2001.