Amis reggaemen… Bonsoir!» aurait pu être la phrase d

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Amis reggaemen… Bonsoir!» aurait pu être la phrase d
Afkar
Publié le jeudi 9 août 2012 08:31
«Amis reggaemen… Bonsoir!» aurait pu être la phrase d’introduction,
mardi soir, au festival de Carthage tant le public, de tous horizons,
avait répondu présent à cette soirée placée sous le signe de la
symbolique rastafari!
Par Samantha Ben-Rehouma
Le message d’amour et de paix omniprésent dans le répertoire musical
du groupe One Foundation Crew et Tiken Jah Fakoly n’a laissé personne
indifférent…
Hommage à un vrai révolutionnaire
Faites un test. Interrogez votre entourage: dites-leur «reggae» et le
premier nom qui viendra à l’esprit de votre interlocuteur sera
naturellement celui de Bob Marley. A sa mort, le 11 mai 1981, ce
chanteur superstar de son vivant, basculait dans le mythe. Figure
emblématique du reggae, il continue d’être un des artistes dont la
musique est la plus jouée dans le monde. Les mots peuvent
difficilement exprimer l’importance de l’influence de Bob Marley ni
décrire l’impact de sa vie dont l’aura demeure présente, et ce, plus
de 25 ans après sa disparition. La superstar du reggae a utilisé la
musique pour unifier, élever et inspirer toute une génération. Sa
musique était simple mais poignante, elle transcende les barrières de
la structure de classe, de race, et même de langue. A ce jour, aucun
artiste n’a été en mesure d’obtenir la célébrité internationale tout
en restant fidèle à une mission simple de l’égalité, la paix et
l’amour.
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Afkar
Publié le jeudi 9 août 2012 08:31
Le groupe One Foundation a envoûté Carthage avec les tubes de Bob
Marley Ph. Khaled Sghaier
De tous les standards de Marley chantés par les One Foundation
Crew: Buffalo Soldier, Jamming, Stir It Up, I shot the Sheriff, No
Woman No Cry… Get Up Stand Up repris à l’unisson (il en a été de même
pour toutes les chansons) par tout le public de Carthage qui incite à
se battre pour ses droits, est toujours sous les feux de la rampe et
prouve (encore une fois) combien la lutte doit continuer et qu’il est
urgent de ne pas baisser les bras devant toutes formes d’oppression ou
de censure…
«Y en a marre, l’Afrique en a marre, le peuple en a marre…»
C’est avec le poing levé, et une bonne demi-heure d’attente (la
logistique du Festival de Carthage étant ce qu’a été la pluie dans la
bataille de Waterloo) que la star du reggae africain scande son
African Revolution. Avec Je dis non !, la chanson phare de son dernier
album sorti en 2010, Tiken Jah Fakoly s’impose comme le porte-parole
d’un continent en mouvement. Il transcende les genres et propose un
son nouveau, ancré dans la tradition et résolument moderne, à l’image
de l’Afrique d’aujourd’hui.
D’une chanson à l’autre, l’Ivoirien engagé et militant s’évertue à
démontrer que les rythmes épousent les mots, les dissèquent et les
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Afkar
Publié le jeudi 9 août 2012 08:31
font entendre grâce à la voix d’un reggae qui reflète l’Afrique à
merveille, accompagnée par les instruments traditionnels mandingues…
Bref, une très bonne deuxième partie qui a duré presque trois heures,
pour le plus grand bonheur du public !!
Tiken Jah Fakoly convainc les consciences au point que dire NON
devient facile car il le dit en chanson, ce qui va droit au cœur
rythmé de l’africain qui sommeille en chacun de nous.
Le porte-parole d’un continent en mouvement.Ph. Khaled Sghaier.
Ainsi l’espace d’une soirée, nous aussi avons dit NON en dansant sur
les tubes de Bob Marley et sur les mélodies mandingues au rythme
reggae. Et si tous nous pouvions suivre le rythme alors peut-être que
l’Afrique deviendra UNIE car le reggae c’est une marche vers la
victoire qui est toujours certaine. Un pas puis un autre, et on
avance…
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