Dossier de présentation - Association Monaco Japon

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Dossier de présentation - Association Monaco Japon
Dossier de présentation
« Le quotidien d’un Japonais au 3ème millénaire »
Photographies de Barbara JALLAIS
Exposition les Samedi 11 et Dimanche 12 Décembre 2010
Pour le « Forum des Associations Culturelles »
à l’Auditorium Rainier III
Introduction
Barbara JALLAIS, Artiste photographe autodidacte dite « Seka Saseka » est née à Monaco. Fille unique et plutôt
solitaire, elle possède un côté artistique très développé. Elle entreprend l’apprentissage du piano à l’âge de 6
ans et devra interrompre quelques années plus tard, supportant difficilement la contrainte des concours,
entrave à son besoin de libre expression.
C’est alors qu’elle se met à écrire les textes de ses chansons qu’elle interprète au sein d’un petit groupe
constitué d’amis. Depuis son enfance, elle adore dessiner et peindre, passant du crayon sur papier aux toiles
faites à la peinture acrylique, elle surprend toujours son entourage par ses réalisations peu communes. Son
engouement pour la culture Japonaise se manifeste très tôt. Dès l’âge 5 ans, elle se passionne pour les mangas
qu’elle regarde inlassablement à la télévision, écoutant attentivement les expressions Japonaises que lui
enseigne son grand père grâce à ses souvenirs lointains d’un séjour de 3 mois au Japon dans sa jeunesse.
En désaccord avec son apparence physique à l’adolescence, elle se rattrape avec une scolarité exemplaire. Elle
remportera plusieurs prix et prouvera ainsi à son entourage sa capacité à réussir. Toutefois, la période du lycée
se montrera plus compliquée. N’ayant pas le choix de son parcours, elle s’oriente vers des études générales. Elle
voyagera le plus souvent possible dans toute l’Europe pour s’évader de ce quotidien trop neutre et deviendra
proche de musiciens connus, attisant la jalousie de certains de leurs fans. Déçue par une partie de ses amis, elle
perd confiance en elle et s’isole n’osant plus sortir de chez elle. Face à un monde qu’elle considère hostile, elle
prend l’initiative de quitter le cadre scolaire, écoutant son instinct, pour se lancer dans une formation de
photographe et obtiendra son Certificat de fin d’études avec succès.
A la fin de l’année 2005, elle découvre un groupe Japonais, « The GazettE », qui la ramène à sa passion pour le
Japon : sa culture, ses coutumes, son mode de vie, sa musique… Elle se procure les chansons de ce groupe et ne
cesse de les écouter. En 2008, elle parcourt la France au grès des tournées de groupes célèbres Japonais
parvenant même à côtoyer de près certains d’entre eux, ce qui l’incite à approfondir son étude de la langue
Japonaise, qu’elle complètera par un séjour au pays du soleil levant, au mois d’Août 2009.
Peu à peu, elle se fait remarquer et force le respect des autres par sa profonde connaissance du genre musical
Japonais, le « Visual Kei » issu du courant métal/rock apparu dans les années 80. Sa curiosité est récompensée et,
elle est finalement repérée par un Site Web de musiques Japonaises qui lui proposera de faire du bénévolat en
intégrant l’équipe d’encadrement présente sur les concerts. Sa soif incessante de nouvelles expériences la
conduira à être reporter du groupe Japonais « D’espairsRay », lors de leur venue en France le 11 Juillet 2009.
Grace à l’initiative d’une Association, elle réalise enfin son rêve et séjourne au Japon pendant 3 semaines en
Août 2009. Elle voyage de Tokyo à Nagoya découvrant au passage Osaka, Sendai, Yokosuka et mettant à profit
son séjour pour assister aux concerts de ses groupes favoris, émerveillée par une foule de spectateurs en délire.
Elle consacrera une partie de son temps à visiter et à photographier des lieux célèbres, réalisant des clichés
originaux, mettant en scène l’extravagance de la jeunesse Japonaise. Malgré la barrière de la langue et sa grande
timidité, la communication contre toute attente, fut aisée.
Dès son retour, elle n’aura de cesse que de correspondre avec ses contacts Japonais mettant en pratique son
acquis linguistique. Après plusieurs mois d’hésitation, elle décide de retourner au Japon au mois de Mars 2010,
pour une durée de deux semaines. Cette fois, elle prend les choses en mains, et organise l’intégralité de son
voyage. Son Japonais s’étant amélioré, elle prend contact avec des personnes inattendues, rencontre à nouveau
ses amis de l’année précédente, s’étonnant elle-même de la longueur de ses conversations partagées dans une
langue étrangère. Un voyage riche en émotions qui confirmera son désir de vivre dans ce pays insolite.
Concept
Le quotidien d'un japonais au troisième millénaire
De ce thème se dégage tout ce que peut vivre de nos jours un Japonais au quotidien.
D’une part, la tradition avec le maintien d’habitations anciennes coexistant avec le style vestimentaire de
certains habitants se permettant toutes extravagances durant les weekends end tout particulièrement lors de
concerts de groupes rock locaux.
Le contraste entre tradition et modernité se confirme par la construction de nombreux immeubles modernes
sans contredire pour autant une forme d’harmonie.
Mon voyage au pays des Samouraïs prend toute sa dimension au travers des clichés pris dans les quartiers parmi
les plus connus de Tokyo tels que, Shibuya et Harajuku, mais aussi à Nagoya et Yokosuka.
L’objectif à atteindre consiste à conserver un témoignage pour le futur en se déplaçant à travers le monde et,
dans ce cas précis, pouvoir partager ses impressions avec un public qui n’aura peut être pas la chance de
découvrir ce coin du globe.
Je vous remercie de votre visite et espère que cette découverte aura été enrichissante.
よろしくお願いします。
Portfolios
Sur ce cliché pris à Sendai, apparaît un homme à l’allure singulière : coiffure soignée dans le style « Gyaru- o »,
très populaire à Shibuya.
Apparence élégante et simple à la fois, toute l’attention est portée sur lui.
Situé au premier plan et au centre, les détails de ses vêtements ressortent.
Les personnages se trouvant autour de lui sont floutés, exempts d’identité, ramenés au rang de simples
figurants. Le sujet central reste l’unique protagoniste.
La touche humoristique de cette prise de vue réside dans le fait que 90% des japonais adorent porter des
vêtements aux inscriptions anglo-saxonnes alors qu’ils n’en parlent pas un mot.
Ce cliché nous montre l’entrée de la « Takeshida Street », la rue la plus populaire du quartier d’Harajuku. Elle est très
fréquentée par les jeunes, certains s’amusent à y faire des « Purikura » (sorte de photomaton à personnaliser ensuite
avec un écran qui permet de rajouter des inscriptions, gifs ... Les japonaises en raffolent et vont jusqu’à acheter des
carnets pour les collectionner). D’autres apprécient cette rue pour l’extravagance de ses boutiques. On trouve des
vêtements non dépourvus d’originalité (la boutique « Closet Child » propose des marques à succès telles « Angelic
Pretty » pour les Lolitas, « Vivienne Westwood », « H.Naoto », « Sex Pot Revenge » …).
Sa diversité attire les Japonais comme les Etrangers.
Durant le mois d’Août, la jeune femme Japonaise profite des rayons du soleil pour revêtir des vêtements
audacieux, à la limite du réel. L’intensité des couleurs met en avant le moindre de ses accessoires, son masque
mettant en avant son regard, ses faux-cils fluo, ses « faux yeux» collés sous l’œil, sans omettre ses broches et ses
insolites accessoires capillaires.
Il est absolument naturel pour cette citadine Japonaise d’être vêtue de la sorte ; grâce aux coutumes en vigueur
dans ce pays, elle est libre de porter ce qu’elle désire sans provoquer ni insultes ni violences physiques,
contrairement au comportement Européen.
Cette photographie offre un échantillon des différents courants de modes suivies au Japon.
Sur la gauche on peut admirer une adorable « Sweet Lolita », un dérivé du « Gothique Lolita », apparence adoucie
basée sur des robes et des accessoires aux couleurs pastelles et blanches. Sur la droite, nous avons une parfaite
représentation de l’influence américaine sur les Japonais, abordant un style plus hip hop.
L’éclairage et la mise au point utilisés sur cette photo permettent de mettre en avant les visages des personnages,
montrant ainsi clairement leurs expressions.
Ce cliché symbolise le partage entre jeunes Tokyoïtes, assis à même le sol, prenant du bon temps. Le pont d’Harajuku est
connu pour ses rencontres organisées, un moment de détente durant le week end qui contraste avec la vie difficile de la
semaine.
Cette prise de vue révèle une ambiance solidaire ainsi qu’une amitié partagée.
Dans de nombreuses descriptions, le Japon possède plusieurs facettes, qui s'opposent, s'entremêlent et s'accordent.
Ce plan nocturne nous interpelle par son calme ambiant et la sérénité qui s’en dégage.
Cependant, les couleurs vives de la photographie font émerger le spectre de l’agitation, sorte de trace invisible laissée
par des millions d'individus foulant quotidiennement cette place en cet instant si placide.
Vues de l’extérieur, ces jeunes, fans de « The GazettE » au look si extravagant
effraient et sont perçus comme les membres d’une secte. En réalité, ils sont
extrêmement soudés et se considèrent comme une famille. Les concerts sont une
occasion pour eux, de voir leur groupe fétiche mais aussi de se rencontrer entre
amis venus de toutes les régions du pays. Voilà pourquoi cette photo a un air de
photo de famille.
Voici deux « cosplays » d’Uruha, guitaristes de « the GazettE » pour le clip « Hyena »
tourné en 2007.
Elles n’hésitent pas à porter des chaussures phénoménales pour paraître plus grandes.
Arborant des costumes extravagants, ces deux Japonaises à l’air sérieux sont en fait de
très jeunes adolescentes qui, quelques instant auparavant se trouvaient dans une salle de
jeux à pratiquer des jeux vidéos.
Un bel exemple qui montre qu’il ne faut jamais se fier aux apparences.
Cette photo a été réalisée après un voyage à Nagoya. Les enseignes écrites en Japonais mettent l’accent sur
l’aspect mystérieux du cours d’eau séparant les deux rives.
L’ambiance sereine de la ville contraste avec l’agitation de la gare située à quelques mètres de là.
En arrière plan, on peut remarquer l’autre pont donnant une impression d'infini comme si l'image et le Japon
possédaient une âme immortelle. Une immortalité marquée par les différents éléments issus d’époques
lointaines et pourtant toujours présents.
Cette photo prise à Nagoya montre l’extravagance poussée à l’extrême chez les
Japonais : de par leurs vêtements, leurs accessoires, le maquillage outrancier ou une
coupe de cheveux exagérée, tout est permis. Il n’y a aucune limite, le but étant de
se faire remarquer et d’être pris en photo pour se distraire.
Sur ce cliché, les deux Japonaises s’accordent parfaitement. Les amitiés se forment
souvent ainsi, selon les points communs et sont influencés par les ressemblances
physiques. De cette manière, on repère facilement un groupe d’amis grâce à leur
look similaire.
Nous voici à Kawasaki dans la « Citadella », un quartier qui comme son nom l’indique, est plus Européen, avec des
restaurants italiens, des commerces et une ambiance conviviale.
Le quartier est tout de même animé la nuit, le jeu d’éclairage permet de donner un côté plus abstrait à la
photographie, laissant libre cours à l’imagination de chacun.
Ce portrait d’une « cosplayeuse » d’Uruha nous laisse perplexe. Au premier abord, on
pourrait se croire face à une Européenne. De nos jours, la jeunesse Japonaise souhaite
ressembler aux occidentaux, n’hésitant pas à gommer leurs traits naturels, à renier leur
identité, et subir des opérations chirurgicales. Celles-ci concernent principalement le nez, les
pommettes et avant tout le débridage des yeux pour parvenir à cet « idéal » occidental.
Ici, la jeune fille s’est décoloré les cheveux et sourcils pour un aspect plus naturel, et a mis
des lentilles claires qui lui agrandissent le regard afin de se rapprocher de ce modèle tant
convoité.
Le choix de tons noirs et blancs permet de donner un côté plus mystérieux au cliché. Cette
Japonaise ressemble à une adolescente et pourtant c’est une jeune femme de 24 ans qui prend
tout simplement du plaisir à s’habiller de la sorte le week end afin de se démarquer. Ce n’est
pas un costume mais des vêtements d’une marque Japonaise connue « Takuya Angel », faite
pour un style plus cyber, plus moderne.
Ce cliché montre à quel point le côté androgyne peut être accentué au Japon.
Premièrement, on pourrait prendre cet individu pour un homme jusqu’au moment
où l’on discute avec elle. Cette jeune Japonaise à l’allure masculine joue
parfaitement le rôle de son « cosplay » de « Reita », bassiste de « the GazettE ».
(Clip de la chanson « n°666 », réalisé en 2005)
Yokosuka est une ville plus éloignée de Tokyo. Elle est surtout destinée à la vie active Japonaise, c’est pourquoi ce cliché
reflète une ambiance de quartier d’affaires, loin du shopping et des arcades de Shibuya.
C’est la face « stricte » du Japon qui nous rappelle le travail démesuré des employés, loin de nos trente-cinq heures.
Ceci dit, ils ne contestent jamais les contraintes liées à leur travail dans la mesure où ils ont la chance d’en avoir un et
font tout pour le garder.
En contrepartie, le ciel bleu, uni, calme et paisible, crée un réel contraste avec la partie inférieure de la photo qui montre
une activité intense.
Shibuya est l’un des quartiers les plus vivants de Tokyo.
Très réputé pour sa statue d’ « Hachiko » (chien) et sa tour « 109 » (tour de huit étages entièrement consacrée au
shopping présentant tous les styles à des prix plus ou moins abordables), elle est continuellement fréquentée et
très appréciée des Japonais mais surtout des touristes.
On peut ainsi observer l’aspect moderne du Japon avec ses buildings aux écrans surdimensionnés passant des
publicités et des clips musicaux.
Les boutiques sont amassées dans ces bâtiments de plusieurs étages avec leurs enseignes positionnées
verticalement. Shibuya reste le lieu incontournable du Japon pour la détente et les rencontres.
Ce triptyque représente une « cosplayeuse » de « Ruki » correspondant à la chanson « n°666 ». Elle a tout mis en œuvre
pour lui ressembler, n’hésitant pas à passer des heures pour réaliser elle-même son « costume ». Elle a repoussé les
limites en se colorant les cheveux d’un rouge vif très original et s’est rasée les sourcils pour les remplacer par du crayon
rouge.
Tout ceci étant tout de même handicapant dans la vie de tous les jours, surtout dans le domaine du travail. Une partie
des Japonaises n’ont pas le courage d’assumer ce look au quotidien et préfèrent se coiffer d’une perruque lors de
concerts-événements.
Cette photo représente l’art du « cosplay », c'est-à-dire l’imitation de la tenue d’un artiste à un
moment précis de sa carrière, comme un clip ou un shooting. Sur cette photographie, la Japonaise a
poussé le détail jusqu’aux strass du maquillage et une coiffure particulièrement soignée. C’était la
représentation de « Ruki » le chanteur de « the GazettE » pour le clip de « Cockroach » en 2005.
Contrairement à son attitude et à l’expression de son visage, cette Japonaise est en réalité très
timide, refusant de poser toute seule. Elle a finalement accepté grâce à une amie qui s’est mise à
côté d’elle en tant que figurante pour réaliser la photo.
Cette excentricité et cette provocation révèlent une grande part de réserve et de fragilité que les
Japonaises dissimulent en formant avec leur tenue, une carapace qui les protègent du monde
extérieur.
Curriculum Vitae
Barbara JALLAIS
Née le 22 août 1992 à Monaco
« Le Ramengao »
79 Avenue de la Côte d’Azur
06190 ROQUEBRUNE-CAP-MARTIN
Téléphone : 06.46.30.56.42
Adresse email : [email protected]
FORMATIONS
2009 : Certificat de Formation de Photographie avec Mention « Très Bien » (CNFDI, reconnu par l’Etat) :
Etude sur les techniques de base de la prise de vue, maitrise du matériel photographique ainsi que les logiciels
de retouches, l’utilisation d’internet, publication de clichés sur le web, le multimédia, le studio photographique,
les scanners et traitement de l’image, réalisation de portraits et paysages.
2007 : Obtention du Brevet Général des Collèges avec Mention « Très Bien ».
EXPERIENCES PROFESSIONELLES
12 mai -17 mai 2010 : Membre du personnel du Centre de Presse pour le Grand Prix F1 de Monaco.
30 avril-2 mai 2010 : Membre du personnel du Centre de Presse pour le Grand Prix Historique de Monaco.
11 juillet 2009 : Réalisation de l’interview de « D’ESPAIRSRAY », un groupe de musique Japonaise sombre et
mystérieux, le « Visual Kei ». Interview effectué à Montpellier (France).
Avril - Septembre 2009 : Reporter pour un site de musique japonaise : Rédactrice de critiques d’albums et de
singles, traductrice d’interview (Anglais - Français, Japonais – Français), « live reports » en France et au Japon,
photographe de concerts, réalisatrice d’interviews.
Janvier – Mars 2009 : Modèle pour photographe artistique à son compte.
Mai 2008 : Stage de décoration florale : création de compositions, exposition de bouquets, mise en vente.
VOYAGES
3 – 18 Mars 2010 : Tokyo, Osaka, Nagoya. (Japon)
1er – 23 Août 2009 : Tokyo, Sendai, Yokosuka, Yamanashi, Nagoya, Osaka. (Japon)
27 – 29 Mars 2009 : Barcelone. (Espagne)
1er – 3 Octobre 2008 : Milan. (Italie)
28 – 30 Août 2008 : Berlin. (Allemagne)
18 – 20 Juillet 2008 : Hambourg. (Allemagne)
17 – 20 Avril 2008 : Hanovre, Hambourg. (Allemagne)
CONNAISSANCES LINQUISTIQUES
Anglais : Parlé, Lu, Ecrit
Japonais : Niveau Moyen
Espagnol et Allemand : Niveau Débutant
LOISIRS
Passion pour la Culture et la Musique Japonaises.
Arts : Piano, Peinture, Couture, Customisation de vêtements.

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