CE QUE JE DIS, JE LE PENSE
Transcription
CE QUE JE DIS, JE LE PENSE
1 Ce que je dis, je le pense Sketch déposé aux Archives départementales du Var - Musique à la SACEM de Dolores WEBER 331 chemin de la Garrigue 83300 Draguignan Tél : 04 94 50 97 92 — Mail : [email protected] ° ° ° Caractéristiques Durée approximative : 15 minutes — 2 femmes et 1 homme Décor : La place du marché de Cabassette ou sur une placette Costumes : au choix — Tout public — Genre : Sketch ° ° ° Distribution des rôles LILI Une pipelette PAULETTE Une pipelette VINCENT Un célibataire, auteur de livres ° ° ° Résumé Lili et Paulette, qui ne se sont pas revues depuis longtemps, se rencontrent par hasard. Ce sont des « pipelettes » (des bazarettes)… Ce qu’elles disent, elles ne le pensent pas… (au public) Surtout, ne les croyez pas. ° ° ° Ce que je dis, je le pense LILI — PAULETTE — FÉLI Lili entre suivie de Paulette. Toutes les deux ont déjà un panier bien rempli de légumes. LILI — Té ! vé ! Paulette ! (à part) Hou ! ce qu’elle a vieilli ! PAULETTE, à part — Oh ! Qu’est-ce qu’elle a grossi ? (À haute voix) Quelle joie de te voir ! LILI — Hoï ! Tu me parais en pleine forme ! PAULETTE — Je suis le régime « Kilowatt pas cher »… Alors, comme ça, tu viens au marché ? LILI — Depuis mon veuvage, je sors juste dans le quartier, « pasque » avec la voiture… pour se garer… tu m’as comprise (m’as compris) ! 2 PAULETTE, ne sachant quoi dire — Tu as raison… Alors… alors… tu chantes toujours à la chorale ? LILI — Non. Je n’y vais plus. Avant, le répertoire me plaisait. Maintenant, ça piaille et ça bavarde tout le temps. PAULETTE — Dernièrement, on m’a affirmé que tu refaisais ta vie avec l’Auguste LILI — Refaire ma vie ? Pauvre de nous ! Surtout avec l’Auguste… Ce bougre de « mange-fèves », plié (pilé) par l’arthrose, et feignant comme une couleuvre… Avec mon mari… le César… J’ai donné… Que Dieu ait son âme ! Depuis que je suis seule, je n’ai jamais vécu aussi tranquille. Alors… me prendre (m’encaper) un homme ? Ouf ! Même pas, je calcule. PAULETTE — Ne te plains pas. Moi, avec l’Émile, j’ai soldé ma jeunesse. Alors que je travaillais comme une bourrique lui, « Monsieur », il me cocufiait avec la Marinette, l’Amandine, la Magali… LILI, à part — Et moi… PAULETTE, qui l’a entendue — Comme ! Tu étais sa maîtresse ? LILI, surprise et prise au dépourvu — Oui… non… je pensais à César, lui aussi, il me trompait. PAULETTE à part — Et elle ! Elle lui en a fait porter des cornes ! LILI — Ne rêve pas, Paulette, tous les hommes se ressemblent : des esbroufeurs, des cavaleurs, des fanfaroneurs, des rouscailleurs et des menteurs. Quand ils ont installé leur « bobonne » à la maison, ils s’en vont courir ailleurs. PAULETTE — Lili, quand l’Émile accomplissait ses galipettes dehors, et bé, crois-moi, ça m’arrangeait. Le ploum ploum tra la la ! Ça me fatiguait… tous les jours à trois heures du matin. LILI — Pas étonnant qu’il se déboutonnait avec la première venue… PAULETTE — En bradant sa zigounette chez les autres, ça me soulageait. Surtout avec le rythme qu’il avait ! LILI, à part — Oh pétard ! dans ce domaine, il se défendait… PAULETTE, qui l’a entendue — Et comment tu le sais ? LILI, embêtée — Et bé… Et bé ! Tu viens de le dire. PAULETTE — Ah ! bon ! J’avais compris de travers. LILI — Houououou ! Avant de m’acoquiner avec (de m’empéguer) un homme sur le dos (sur l’embouligue), eh ben ! il pleuvra des alevins (poutines). PAULETTE — Oh fan ! Tu as raison. L’Émile, il a écrasé (esquiché) ma vie comme une olive verte. Avant qu’on me reprenne… Je me sens tellement bien 3 comme je suis. Té ! aujourd’hui, les jeunes ne s’unissent plus officiellement. Ils vivent en compagnonnage… Le copain de Marie-Rose, ma fille cadette, comme ce n’est pas son mari, je l’appelle « pou-pou ». LILI, en plaisantant — Normal, la Marie-Rose, ça tue les poux. PAULETTE — Tu dis des bêtises… ENSEMBLE — Et en plus, les hommes, on n’en veut plus… PAULETTE, en se retournant — Té… regarde qui nous arrive. Vincent s’approche d’elles. LILI, coquine — Oh ! Vincent ! Qu’est-ce qui t’amène au marché à cette heureci ? Tu ne travailles plus à la Mairie ? à suivre Pour obtenir le texte entier, complétez et adressez la DEMANDE DE TEXTE ci-après à : Dolores WEBER 331 chemin de la Garrigue 83300 Draguignan Mail : [email protected] — Tél. : 04 94 50 97 92 DEMANDE de TEXTE(s) Nom et adresse de la Troupe, la Compagnie, l'Association, l'Établissement ou autres ………………………………………………………………………………………………………………………...…………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………… Tél. :………………………………… Fax :……………………………… Email :.……………………………………......... représenté(e) par (indiquer le nom, l'adresse et la fonction du responsable) ………………………………………………………………………………………………………………………...…………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………… Tél. :………………………………… Fax :………………………………… Email :.……………………………………...… souhaite recevoir le texte complet (indiquez le et les titres retenus) ………………………………………………………………………………………………………………………...…………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………...…………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………… Date et signature du Responsable…………………………………………………….…………………….…………………. 4 Du même auteur-compositeur Les pièces et les sketches ci-après ont été joués plus de 500 fois en France et ailleurs. Pièces de théâtre ou Opérettes (avec les chants) Elle me tue vivante - L’affaire Cazals - La pastorale des Garrigues - L'auberge de Maître Blanc - La bourride - La Caramboleuse - La Grève de l’amour - La Guérisseuse de Fouligasso - La légende de Noël - La marieuse de Rastéou Le Cancan Bar - Le château de Fontbette - Le tableau de l’appeau des Faïsses - Les Suffragettes de Cabassette - Madame Boutterflou… Les Castingues Castingue comprenant 5 sketches Le Castingue de l’amour - Le Castingue des mouscailles - Le Castingue des Restanques - Le Castingue de Manon… Sketches À soixante ans - Ah ! Pauvre de nous - Ah ! votre affaire, c’est votre affaire ? Allo ! Mon fils, tu m'écoutes ? - Au lit, tu chômes - Ça peut servir - Ça ne marche plus - Ce que je dis, je le pense - Chez la marieuse - Comment dresser son mari - L’héritage à la mode de Magali - La boîte à chaussures - La crépine - La doctologie - La France, c'est l'Amérique - La maîtresse de mon mari - La vertu de la paresse - L’auberge de César - Le B A BA d’un bon ménage - Le cocu en herbe - Le don de Lucifer - Le magnifique - Le petit cabanon - Le pot-au-feu de la République - Le régime Kilowatt pas cher - Les Bazarettes à la retraite - Les Concierges de l’Esplanade… Slams - Poésies Espoir perdu (amour et désespoir) - Inspiration (bonheur poétique, rêverie) - J’ai rêvé d’un beau voyage (sublimes instants déités) - L’arbre de notre vie (mémoire sacrée) - L’ultime danse (tango, ivresse, amours) - Le chemin de l’amour (souvenir, anniversaire de mariage) - La mer à la vesprée (rêve au bord de l’eau) - Prière pour la paix (Grand diplôme d’honneur Union Littéraire et Artistique de France) - Qu’importe (qu’importe les couleurs et les races humaines quand elles s’harmonisent) - Rêverie (la mesure de l’amour c’est d’aimer sans mesure) - Solitude (pensée sur un amour perdu) - Souviens-toi (nostalgie des Noëls de là-bas)… Slams chantés ou récités Ah ! Que c’est bon, bon, bon ! (recette de la bourride au cabanon) - Aimer la vie (fiançailles, couples, bonheur) - Apprendre à aimer (les bons moments de la vie) - À Saint-Tropez (bonheur sur la plage) - Chantons l’amour (oublier le passé, ivresse de l’amour) - Dis-moi, dis-moi, je t’aime (déclaration d’amour) - On ne vit qu’une fois (examen d’une vie manquée) - L’amour que je te porte (duo) - Les hommes (on les aime) - Prenez la vie du bon côté (philosophie) - Tu m’énerves avec ton caractère (colère)…