La bande dessinée francophone

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La bande dessinée francophone contemporaine en 50 auteurs
Alagbé/Yvan, né en 1971
1993 Ville prostituée, 1 : Valse dans un seul corps (scén. Olivier Marbœuf). Vents d’Ouest
1995 Nègres jaunes. Amok
1997 Le Réveil des Nations (collectif). Autrement
1997 Dyaa. Amok
Andreas/Andreas Martens, dit, né en 1951
1980 Révélations posthumes (scén. François Rivière). Bédérama ; rééd. Delcourt 1990.
1980 Udolfo (en collab. avec Eddy Paape) ; scén. André-Paul Duchâteau. Jonas ; rééd. Bédéscope
1986
1984-93 Rork. 7 tomes. éd. du Lombard
1984 Cyrrus. Les Humanoïdes Associés ; rééd. Delcourt 1993
1984 Cromwell Stone. éd. Michel Deligne ; rééd. Delcourt 1990
1985 La Caverne du souvenir. éd. du Lombard
1986 Fatalia. Magic-Strip
1987 Mil. Les Humanoïdes Associés ; rééd. Delcourt 1993
1989 Raffington Event détective. éd. du Lombard
1989 Coutoo. Delcourt
1991 Dérives (scénaristes divers). Delcourt
1992 Aztèques. Delcourt
1994 Le Retour de Cromwell Stone. Delcourt
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1995 Le Styx (en collab. avec Foerster). éd. du Lombard
1995 Triangle rouge. Delcourt
1997 Capricorne. 2 tomes parus. éd. du Lombard
Comme scénariste
1985 Mortes saisons (dessin Berthet). Dupuis
Aristophane/Firmin Aristophane Boulon, dit, né en 1967
1993 Logorrhée. Le Lézard
1995 Faune ou l’histoire d’un immoral. Amok
1995 Avoir vingt ans en l’an 2000 (collectif). Autrement
1996 Conte démoniaque. L’Association
1996 Les Sœurs Zabîme. Ego comme X
Illustrations
1993 Tu rêves Lili (texte Christiane Renauld). Casterman
David B. /David Beauchard, dit, né en 1959
1986 Le Timbre maudit. Bayard-Presse
1991 La Bombe familiale. L’Association
1992 Le Cheval blême. L’Association
1993-94 Le Nain jaune. 4 tomes. Cornélius
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1994 Le Retour de Dieu (collectif). Autrement
1996 Les 4 savants. 2 tomes. Cornélius
1997 Le Tengû carré. Dargaud
1997 L’Ascension du Haut Mal. 2 tomes parus. L’Association
Comme scénariste
1985 Pas de samba pour capitaine Tonnerre (dessin Legan). Glénat
1997 La révolte d’Hop-Frog (dessin Christophe Blain). Dargaud
Illustrations
1990 Les Leçons du nourrisson savant. Seuil
1990 Le Nourrisson savant et ses parents. Seuil
1994 Le Livre somnambule. Automne 67
Barbier/Alex, né en 1950
1979 Lycaons. éd. du Square
1982 Le Dieu du 12. éd. du Square — Albin Michel
1994 Les Paysages de la nuit. Delcourt
1995 Comme un poulet sans tête. Delcourt
Baru/Hervé Baruela, dit, né en 1947
1984-86 Quéquette Blues. 3 tomes. Dargaud. rééd. sous le titre Roulez Jeunesse. Albin Michel, 1991
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1985 La Piscine de Micheville. Dargaud
1985 La Communion du Mino. Futuropolis
1987 Vive la classe ! Futuropolis
1988 Cours, camarade ! Albin Michel
1990 Le Chemin de l’Amérique (scén. Jean-Marc Thévenet) Albin Michel
1990 Le Violon et l’archer (collectif). Casterman
1995 L’Autoroute du soleil. Casterman
1995 Avoir vingt ans en l’an 2000 (collectif). Autrement
1997 Sur la route encore. Casterman
Baudoin/Edmond, né en 1942
1981 Civilisation. Glénat
1981 Les Sentiers cimentés. Futuropolis
1982 Passe le temps. Futuropolis
1983 La Peau du lézard. Futuropolis
1984 Un Flip coca. Futuropolis
1985 Avis de recherche (scén. Frank). Futuropolis
1985 La Danse devant le buffet (scén. Frank). Futuropolis
1986 Un Rubis sur les lèvres. Futuropolis
1987 Le Premier voyage. Futuropolis
1987 Théâtre d’ombres (scén. Frank). Les Humanoïdes Associés
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1988 La Croisée (scén. Frank). Les Humanoïdes Associés
1990 Le Portrait. Futuropolis ; rééd. L’Association 1997
1991 Couma Aco. Futuropolis
1993 Carla (scén. Jacques Lob). Futuropolis
1994 La Mort du peintre. Z’Éditions
1994 Abbé Pierre : le défi (scén. Abbé Pierre ; Georges Carpentier ; Alain Royer).
éd. Miss, Tom Pouce, Édition N°1 & Hachette
1995 Made in U.S. L’Association.
1995 La Diagonale des jours (en collab. avec Tanguy Dohollau). Apogée
1995 L’Argent roi (collectif). Autrement
1995 Éloge de la poussière. L’Association
1996 Terrains vagues. L’Association
1996 Mat. Le Seuil
1996 Villars-sur-Var. Z’Éditions
1996 Le Voyage. L’Association
Illustrations
1989 Le Procès-verbal (texte J.M.G. Le Clézio). Futuropolis-Gallimard
1991 Harrouda (texte Tahar Ben Jelloun). Futuropolis-Gallimard
1992 Théorème (texte Pier Paolo Pasolini). Futuropolis-Gallimard
1993 Le Journal du voleur (texte Jean Genet). Futuropolis-Gallimard
1995 Les Chants de Maldoror (texte Lautréamont). Z’Éditions
1995 Rachid, l’enfant de la télé (texte Tahar Ben Jelloun). Seuil Jeunesse
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1996 Chagrin d’encre (texte Carol Vanni). Z’Éditions
1997 Embruns (texte Carol Vanni). Z’Éditions
1997 Le Chingom (texte Philippe Chartron). Seuil Jeunesse
Réflexions
1996 Derrière les fagots. Z’Éditions
Bézian/Frédéric, né en 1960
1981 Le Petit Neuvième Rêve (collectif). Magic-Strip
1982 Ginette, Martine, Josiane… Futuropolis
1982 L’Étrange nuit de Monsieur Korb. Magic-Strip
1983 Fin de siècle. Magic-Strip
1986 Totentanz : la danse des morts. Magic-Strip ; rééd. Points Image, 1994
1989 Adam Sarlech. 1. Les Humanoïdes Associés
1991 Adam Sarlech. 2 : La Chambre nuptiale. Les Humanoïdes Associés
1993 Adam Sarlech. 3 : Testament sous la neige. Les Humanoïdes Associés
1996 Noire est la terre (collectif). Autrement
1997 Archipels. PMJ
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Bilal/Enki, né en 1951
1975 La Croisière des oubliés (scén. Pierre Christin). Dargaud
1975 L’appel des étoiles. Marc Minoustchine ; rééd. augmentée Futuropolis 1982 :
Le Bol maudit.
1976 Le Vaisseau de pierre (scén. Pierre Christin). Dargaud
1977 La Ville qui n’existait pas (scén. Pierre Christin). Dargaud
1978 Mémoires d’outre-espace. Dargaud ; rééd. Les Humanoïdes Associés 1990
1979 Les Phalanges de l’ordre noir (scén. Pierre Christin). Dargaud
1979 Exterminateur 17 (scén. Jean-Pierre Dionnet). Les Humanoïdes Associés
1980 Nikopol. 1 : La Foire aux immortels. Les Humanoïdes Associés
1982 Crux Universalis (scén. Jean-Pierre Dionnet). Les Humanoïdes Associés
1983 Partie de chasse (scén. Pierre Christin). Dargaud
1985 Grange bleue (collectif ; scén. Dominique Grange). Futuropolis
1986 Nikopol. 2 : La Femme piège. Les Humanoïdes Associés
1992 Nikopol. 3 : Froid Équateur. Les Humanoïdes Associés
Illustrations
1983 Images pour un film (La vie est un roman, d’Alain Resnais ; texte Jean-Marc Thévenet).
Dargaud
1984 Los Angeles, l’étoile oubliée de Laurie Bloom (texte Pierre Christin). Autrement
1986 L’État des stocks. Futuropolis
1987 Hors-jeu (texte Patrick Cauvin). Autrement
1988 Cœurs sanglants et autres faits divers (texte Pierre Christin). Dargaud
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1994 Bleu sang. Christian Desbois
Cinéma (réalisation)
1989 Bunker Palace Hôtel
1996 Tykho-Moon
Blutch/Christian Hincker, dit, né en 1967
1992 Waldo’s bar. Audie
1992 Ciné Fripon (collectif). Les Humanoïdes Associés
1993 Mademoiselle Sunnymoon. Audie
1994 Sunnymoon, tu es malade. L’Association
1995 Lettre américaine. Cornélius
1996 Mitchum. 2 tomes. Cornélius
1996 Noire est la terre (collectif). Autrement
1997 Peplum. Cornélius
Boilet/Frédéric, né en 1960
1983 La Nuit des archées (scén. G. Deffeyes). Bayard-Presse
1985 Les Veines de l’Occident. 1 : La fille des Ibères (scén. René Durand). Glénat
1987 Le Rayon vert. Magic-Strip
1988 Les Veines de l’Occident. 2 : Le cheval démon (scén. René Durand). Glénat
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1990 3615 Alexia. Les Humanoïdes Associés
1993 Love Hotel (scén. Benoît Peeters). Casterman
1997 Demi-tour (scén. Benoît Peeters). Dupuis
1997 Tokyo est mon jardin (scén. Benoît Peeters). Casterman
Boucq/François, né en 1955
1980 Cornets d’humour (scén. Philippe Delan). Dargaud
rééd. sous le titre La Vie, la mort et tout le bazar. Dargaud, 1986
1981 Les Leçons du professeur Bourremou (scén. Pierre Christin). Audie
1983 Rock Mastard : Pas de Deo Gratias pour Rock Mastard
(scén. Philippe Delan). Futuropolis ; rééd. Bédéfil, 1986
1984 Les Pionniers de l’aventure humaine. Casterman
1986 Point de fuite pour les braves. Casterman
1986 La Femme du magicien (scén. Jérôme Charyn). Casterman
1987 La Pédagogie du trottoir. Casterman
1990 Bouche du diable (scén. Jérôme Charyn). Casterman
1990 Le Violon et l’archer (collectif). Casterman
1991 La Dérisoire Effervescence des comprimés. Casterman
1992 Face de lune, le dompteur de vagues. 1 : La Cathédrale invisible
(scén. Alexandro Jodorowsky). Casterman
1993 Un point c’est tout ! Casterman
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1994 Les Dents du recoin. Casterman
1996 Les Aventures de la mort et de Lao-Tseu. Casterman
1997 Face de lune, le dompteur de vagues. 2 : La Pierre de faîte. Casterman, 1997
1997 Sales petits contes (collectif ; scén. Yann). Dupuis
Illustrations
1992 Cannes, le Festival international du film. Mango
1994 Du ventre de la bête (texte Jérôme Charyn). DS
Bourgeon/François, né en 1945
1978 Maître Guillaume et le journal des bâtisseurs de cathédrales
(scén. Pierre Dhombre). Univers Média
1979-80 Brunelle et Colin. 2 tomes (scén. Robert Génin). Glénat
1979-84 Les Passagers du vent. 5 tomes. Glénat ; rééd. Casterman, 1994
1984-90 Les Compagnons du crépuscule. 3 tomes. Casterman
1993-97 Le Cycle de Cyann. 2 tomes. Casterman
Bretécher/Claire, née en 1940
1972 Les États d’âme de Cellulite. Dargaud
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1974 Salades de saison. Dargaud
1973 Les Amours écologique du bolot occidental. Bretécher
1974 Les Angoisses de Cellulite. Dargaud
1974 Les Gnangnans. Glénat
1975-80 Les Frustrés. 5 tomes. Bretécher
1976 Le Cordon infernal. Bretécher
1977 Baratine et Malgaga. Bretécher
1980 La Vie passionnée de Thérèse d’Avila. Bretécher
1981 Les Naufragés (scén. Raoul Cauvin). Glénat
1982 Les Mères. Bretécher
1983 Le Destin de Monique. Bretécher
1985-86 Docteur Ventouse, bobologue. 2 tomes. Bretécher
1988 Agrippine. Bretécher
1989 Tourista. Bretécher
1991 Agrippine prend vapeur. Bretécher
1993 Les Combats d’Agrippine. Presses de la Cité
1995 Agrippine et les inclus. Bretécher
1997 Mouler démouler. Bretécher
Cabanes/Max, né en 1947
1978-86 Dans les villages. 4 tomes. Audie puis Dargaud ; rééd. Les Humanoïdes Associés, 1990
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1979 Contes fripons. Audie ; rééd. Les Humanoïdes Associés, 1991
1982 Rencontres du 3? sale type. Dargaud ; rééd. Les Humanoïdes Associés, 1991
1982 Bain d’encre. Futuropolis
1985 Le Roman de Renart (scén. Jean-Claude Forest). Futuropolis
1989 Colin Maillard. Casterman
1990 Le Violon et l’archer (collectif). Casterman
1992 Les Années pattes d’eph’. Albin Michel
1996 Bouquet de flirts (scén. Sylvie Brasquet). Albin Michel
1997 Colin Maillard. 2 : Maxou contre l’athlète. Casterman
Illustrations (sélection)
1978 Concertino (texte J.H. Potier). École des Loisirs
1989 La Boucle magique (texte Jean Mamère et Alain Vernon). Dargaud
1994 L’Homme qui fait le tour du monde (en collab. avec Ph. Aymond ; scén. P. Christin). Casterman
Cestac/Florence, née en 1949
1980 Harry Mickson. Futuropolis
1982 Harry Mickson nettoie ses pinceaux. Futuropolis
1984 Cauchemar matinal (scén. Jean-Luc Cochet). Futuropolis
1985 Mickson et les Gaspards. Futuropolis
1986 Edmond-François Ratier. 1 : Ma vie est un roman policier. Futuropolis
1986 Edmond-François Ratier. 2 : Le Chien coiffé. Futuropolis
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1988 Les Vieux Copains pleins de pépins. Futuropolis
1988 Comment faire de la bédé sans passer pour un pied-nickelé
(scén. Jean-Marc Thévenet). Futuropolis
1994-95 Les Déblok. tomes 1-2 (scén. Nathalie Roques et Christiane Lablancherie).
Seuil Jeunesse
1995 Quatre punaises au Club (collectif). Albin Michel
1996 Le Démon de midi ou " changement d’herbage réjouit les veaux ". Dargaud
1997 Les Déblok. 3 (scén. Nathalie Roques et Christiane Lablancherie). Dargaud
Illustrations
1990 La Guerre des boutons (texte Louis Pergaud). Futuropolis-Gallimard
1992 Mystère à St Ambroise (texte Jean-Luc Cochet, Bernard Ciccolini). Nathan
1992 Bonjour les enfants, c’est guignol (texte Jean-Luc Cochet, Bernard Ciccolini). Nathan
1993 Pas de whisky pour Méphisto (texte Paul Thiès). Syros
1993 Œuvres récentes. Christian Desbois
Chauzy/Jean-Christophe, né en 1964
1988 Vengeance. Futuropolis
1990 Bayou Joey. Futuropolis
1991 Les Écorchés. Futuropolis
1993 Sans rancœur. Futuropolis
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1993 Peines perdues (en collab. avec Matz). Casterman
1995 Parano. Casterman
1996 Ode à l’X (collectif). Les Humanoïdes Associés
1997 Un monde merveilleux. Casterman
Illustrations
1993 J’ai tué mon prof (texte Patrick Mosconi). Syros
De Crécy/Nicolas, né en 1966
1989 Bug Jargal (en collab. avec Sylvain Chomet). Ikusager
1991 Foligatto (scén. Alexios Tjoyas). Les Humanoïdes Associés
1994 Le Bibendum céleste. Les Humanoïdes Associés
1995-97 Léon la Came. 2 tomes. (scén. Sylvain Chomet). Casterman
1995-96 Monsieur Fruit. 2 tomes. Seuil Jeunesse
Illustrations
1997 Cafés moulus. Le Lézard ; PMJ ; Éditions du Couloir
Denis/Jean-Claude, né en 1951
1978 Oncle Ernest et les Ravis (en collab. avec Martin Veyron). Casterman
1979 Cours tout nu. Futuropolis
1980-84 André le corbeau. 3 tomes. Dargaud ; rééd. en 1 vol. : Animal,
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Albin Michel, 1997
1981-82 Luc Leroi. 2 tomes. Futuropolis
1981-83 Rup Bonchemin. 3 tomes. Casterman
1983 Les 7 péchés capitaux. Les Humanoïdes Associés
1985-90 Luc Leroi. 3 tomes. Casterman
1991 Bonbon Piment. Albin Michel
1991 L’Ombre aux tableaux. Albin Michel
1994 Le Pélican. Albin Michel
1995 Drôles d’oisifs ou le dernier des La Houpe. Albin Michel
1995 Avoir vingt ans en l’an 2000 (collectif). Autrement
Illustrations
1992 Le Guide des jeux d’argent. La Sirène
1993 L’Ile aux Mainates. Albin Michel
1994 Les Rameaux de Jéricho (texte Ibrahim Souss). DS
1996 Le Cri des sirènes. Seuil jeunesse
Druillet/Philippe, né en 1944
1966 Lone Sloane, le mystère des abîmes. Éric Losfeld ; rééd. Les Humanoïdes Associés, 1977
1972 Les Six voyages de Lone Sloane. Dargaud
1973 Délirius (scén. Jacques Lob). Dargaud ; rééd. Les Humanoïdes Associés, 1991
1974 Yragaël ou la fin des temps (scén. Michel Demuth). Dargaud
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1974 Vuzz. Dargaud
1975 Urm le fou. Dargaud ; rééd. Les Humanoïdes Associés, 1991
1976 La Nuit. Les Humanoïdes Associés ; rééd. Dargaud, 1984
1976 Mirages. Les Humanoïdes Associés ; rééd. Dargaud, 1985
1978 Vuzz 2 : Là-bas. Les Humanoïdes Associés
1982 Gaïl. Les Humanoïdes Associés
1980 Salammbô (d’après Gustave Flaubert). Les Humanoïdes Associés ; rééd. Dargaud, 1981
1982 Salammbô. 2 : Carthage. Dargaud
1986 Salammbô. 3 : Matho. Dargaud
1989 Nosferatu. Dargaud
Comme scénariste
1980 Firaz et la ville Fleur (dessin Picotto). Dargaud
1982 Le Mage Acrylic (dessin Bihannic). Les Humanoïdes Associés;
rééd. Dargaud, 1984
Illustrations
1981 Druillet. Les Humanoïdes Associés
1988 Le P.A.V.E. Dargaud
1994 L’Enfant-rêve (texte Jacques Attali). Stock
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Dupuy & Berberian/ Philippe Dupuy, né en 1960. Charles Berberian, né en 1959
1985 Petit Peintre. Magic-Strip
1987 Graine de voyou. Audie
1988 Le Journal d’Henriette. 2 tomes. Audie
1991 Le Destin d’Henriette. Les Humanoïdes Associés
1991 Les Héros ne meurent jamais. L’Association
1991-98 Monsieur Jean. 4 tomes. Les Humanoïdes Associés
1994 Journal d’un album. L’Association
1996 New-York : carnets. Cornélius
Illustrations
1990 Le Chat bleu. Comixland
1993 Les Vacanciers (texte Camille Saferis). Presses de la Cité
Ferrandez/Jacques, né en 1955
1980-88 Les enquêtes du commissaire Raffini. 4 tomes (scén. Rodolphe).
Les Humanoïdes Associés ; rééd. Hélyode, 1994-1995
1981 L’Heure du loup (scén. Rodolphe). éd. du Cygne
1982 Arrière-pays. Casterman
1983-85 Anne et Charles. 2 tomes (scén. Rodolphe). Glénat
1985 Outsiders (scén. Rodolphe). Les Humanoïdes Associés
1986 Le Vicomte (scén. Rodolphe). Dargaud
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1986 Nouvelles du Pays. Casterman
1987-95 Carnets d’Orient. 5 tomes. Casterman
1990 Le Violon et l’archer (collectif). Casterman
1997 L’Eau des collines. 2 tomes (d’après Marcel Pagnol). Casterman
Illustrations
1987 Nostalgia in Time Square (texte Patrick Raynal). Futuropolis
1990 Paris, jour et nuit (texte Philippe Razol). Art Moderne
1991 La Maldonne des sleepings (texte Tonino Benacquista). Futuropolis-Gallimard
1993 La Colline visitée (texte Rachid Mimouni). DS
1994 Victor Pigeon (texte de Tonino Benacquista). Syros
1994 Docteur Jekyll et Mister Hyde (texte de Robert-Louis Stevenson). éd. du Chêne
1995 Opération Marcellin (texte de Claire Mazare). Nathan
1995 La Chanson de Hannah (texte de Jean-Paul Nozière). Nathan
1995 L’Œil du loup (texte de Daniel Pennac). Nathan
1996 Le Jour de tous les mensonges (texte de Hubert Ben Kemoun). Nathan
1997 Loin de tous rivages (texte Jean-Claude Izzo). Ricochet
F’murr/Richard Peyzaret, dit, né en 1946
1974 Au loup !. Minoustchine ; rééd. Dargaud, 1993
1976-95 Le Génie des alpages. 11 tomes. Dargaud
1977 Vingt dieux, c’est le synode. Artefact
1977 Petit tarot. Futuropolis
1980 Por?rio et Gabriel. Futuropolis
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1980 Jehanne d’Arc. Casterman
1981 Tartine de clous. Dargaud
1985 Tim Galère. Casterman
1985 Robin des boîtes. Futuropolis
1987 Le Char de l’État dérape sur le sentier de la guerre. Casterman
1988 Spirella, mangeuse d’écureuils. Khâni
1990 Le Pauvre Chevalier. Casterman
1991 Les Aveugles. Casterman
1994 L’Argent roi (collectif). Autrement
Forest/Jean-Claude, né en 1930
1964 Barbarella. Le Terrain Vague ; rééd. Losfeld, 1966
1971-74 Hypocrite. 3 tomes. Serg puis Dargaud
1972 Mystérieuse, matin, midi et soir. Serg ; rééd. Dargaud, 1982
1974 Barbarella. 2 : Les Colères du Mange-Minutes. La Marge-Kesselring ; rééd. Dargaud, 1980
1975 Bébé Cyanure. Glénat
1976 Tiroirs de poche et fonds de miroir. Horay
1977 Barbarella. 3 : Le Semble-Lune. Horay ; rééd. Dargaud, 1979, 1980
1981 La Jonque fantôme vue de l’orchestre. Casterman
1984 Enfants c’est l’Hydragon qui passe. Casterman
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1994 Barbarella. tomes 1-2 (rééd.). Les Humanoïdes Associés
1995 Barbarella. tomes 3-4 (rééd.). Les Humanoïdes Associés
Comme scénariste
1974-76 Les Naufragés du temps. tomes 1-4 (dessin Paul Gillon). Hachette
1979 Ici Même (dessin Jacques Tardi). Casterman
1982 Barbarella. 4 : Le Miroir aux tempêtes (des. Daniel Billon). éd. du Fromage, Albin Michel
1985 Le Roman de Renart (dessin Max Cabanes). Futuropolis
1986-92 Léonid Beaudragon. 3 tomes (dessin Didier Savard). Alpen Publishers
1996 Il faut y croire pour le voir (dessin Alain Bignon). Dargaud.
Fred/Fred Othon Aristidès, dit, né en 1931
1972-87 Philémon. 15 tomes. Dargaud
1973 Le Petit Cirque. Dargaud
1979 Le Manu manu. Dargaud
1980 Cythère, l’apprentie sorcière. G.P.
1980 Magic Palace Hôtel. Fred
1982 Parade. Fred
1983 La Lanterne magique. Imageries Pellerin
1988 Le Journal de Jules Renard lu par Fred (texte Jules Renard). Flammarion
1993 L’Histoire du corbac aux baskets. Dargaud
1995 L’Histoire du conteur électrique. Dargaud
Dessins d’humour
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1973 Le Fond de l’air est frais. Dargaud
1974 Hum !. Dargaud
1977 Ça va, ça vient. Dargaud
1978 Y’a plus de saison. Dargaud
1997 Le noir, la couleur et lavis. Dargaud
Comme scénariste
1974-75 Timoléon. 3 tomes (dessin Alexis). Dargaud ; rééd. Vents d’Ouest, 1992
Gillon/Paul, né en 1926
1961 Le Lynx blanc. 2 tomes (scén. Roger Lécureux). Vaillant
1973-74 Jérémie. tomes 1-2. Lombard-Dargaud ; rééd.
Les Humanoïdes Associés, 1981-1982
1979-80 Jérémie. tomes 3-4. Les Humanoïdes Associés
1974-76 Les Naufragés du temps. tomes 1-4 (scén. Jean-Claude Forest). Hachette ;
rééd. Les Humanoïdes Associés, 1979-1981
1977-89 Les Naufragés du temps, tomes 5-10. Les Humanoïdes Associés
1977 Histoire du socialisme en France. Parti Socialiste
1978 Fils de Chine (scén. Roger Lécureux). Glénat
1980 Wango (scén. Roger Lécureux). Furioso
1981-82 Treize rue de l’Espoir. 2 tomes (scén. Jacques et François Gall).
Les Humanoïdes Associés
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1982 Teva (scén. Tardy). Les Humanoïdes Associés
1982 Mecanoïdes Associés. Les Humanoïdes Associés
1982 Les Léviathans. Les Humanoïdes Associés ;
rééd. augm. sous le titre Le Plan Aspic. Les Humanoïdes Associés, 1990
1983 Capitaine Cormoran (scén. Jean Ollivier). Les Humanoïdes Associés
1983 Moby Dick (scén. Jean Ollivier ; d’après Hermann Melville). Hachette
1984 Processus de survie. Les Humanoïdes Associés
1985 Notre Dame de Paris (scén. Claude Gendrot ; d’après Victor Hugo). Hachette
1985-91 La Survivante. 4 tomes. Albin Michel
1986-87 Au nom de tous les miens. 2 tomes (scén. Patrick Cothias ; d’après Martin Gray). Glénat
1990 Les Léviathans. 2 : La Dent de l’alligator. Les Humanoïdes Associés
1993 Jehanne. 1 : La sève et le sang. Albin Michel
1996 La Dernière des salles obscures (scén. Denis Lapière). Dupuis
1997 Jehanne. 2 : La pucelle. Albin Michel
Giraud/ Jean, né en 1938 ; voir aussi Moebius
1965-90 Blueberry (Fort Navajo). 26 tomes (scén. Jean-Michel Charlier). Dargaud, puis Fleurus,
Hachette, Novedi et Alpen Publishers
1979 Jim Cutlass. 1 : Mississipi River (scén. Jean-Michel Charlier).
Les Humanoïdes Associés ; rééd. Casterman, 1991
1995-97 Mister Blueberry. 2 tomes. Dargaud
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Comme scénariste
1991-93 Marshal Blueberry. 2 tomes (dessin William Vance). Alpen Publishers
1991-95 Jim Cutlass. tomes 2-4 (dessin Christian Rossi). Casterman
1985 La Ferme des animaux (dessin Marc Bati). Novedi
1986-94 Altor. 5 tomes (dessin Marc Bati). Dargaud
Goossens/Daniel, né en 1954
1979 Le Messie est revenu. Audie
1980 Le Romantisme est absolu. Audie
1980-83 La Vie d’Einstein. 2 tomes. Audie
1980 Ga ! Bédérama
1984 L’Esprit, le corps et la graine. Audie
1985 Laisse autant le vent emporter tout ! Les Humanoïdes Associés
1986 L’Homme à la valise. Audie
1986 Route vers l’enfer. Audie
1987-90 L’Encyclopédie des bébés. 3 tomes. Audie
1993-97 Georges et Louis romanciers. 3 tomes. Audie
1994 Adieu mélancolie. L’Association
Gotlib/Marcel Gotlieb, dit, né en 1934
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La bande dessinée francophone
1967-95 Les Dingodossiers. 3 tomes (scén. René Goscinny). Dargaud
1975-86 Gai-Luron. 11 tomes. Audie
1970-94 La Rubrique-à-brac. 7 tomes. Dargaud
1974 Hamster Jovial et ses louveteaux. éd. du Fromage ; rééd. Audie, 1977
1976-78 Rhââ Lovely. 3 tomes. Audie
1978 Pop et Rock et Colegram (avec Dister et Solé). Audie
1983 Superdupont. 4 : Oui… nide iou (collectif). Audie
1995 Superdupont. 5 : Les Ames noires (collectif). Audie
1979-80 Rha-Gnagna. 2 tomes. Audie
1981 Pervers pépère. Audie
Comme scénariste
1974 Clopinettes (dessin Nikita Mandryka). Dargaud
1974-76 Cinémastock. 2 tomes (dessin Alexis). Dargaud
1977-83 Superdupont. tomes 1-3 (en collab. avec Lob ; dessin Alexis puis Solé). Audie
1978 Dans la joie jusqu’au cou (dessin Alexis). Audie
Souvenirs
1993 J’existe, je me suis rencontré. Flammarion
Jano/Jean Leguay, dit, né en 1955
1981-82 Kebra. tomes 1-3. (en collab. avec Tramber) Les Humanoïdes Associés
1983 Kebra. 4 : La Honte aux trousses. Les Humanoïdes Associés
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La bande dessinée francophone
1985 Kebra. 5 : Kebra Krado Komix. Albin Michel
1983 Ça roule (scén. Dodo). Les Humanoïdes Associés
1986-87 Keubla. 2 tomes. Les Humanoïdes Associés
1989 Gazoline et la planète rouge. Albin Michel
1994 Kemi, le rat des brousses. Albin Michel
Illustrations
1986 Carnet d’Afrique. Carton ; rééd. Les Humanoïdes Associés 1989
1991 Bonjour les Indes (en collab. avec Ben Radis ; scén. Dodo). La Sirène
1996 Le Pygmée géant (texte Jean-Luc Fromental). Le Seuil
1997 Paname. Albin Michel
Juillard/André, né en 1948
1983-84 Les Missions d’Isabelle Fantouri. 4 tomes (en collab. avec D. Convard ; scén. Josselin).
Hachette
1979-82 Bohémond de Saint-Gilles. tomes 1-2 (scén. Claude Verrien). Fleurus
1980 Les Cathares (en collab. avec Didier Convard). Magnard
1982 Cheminots : histoires et légendes des hommes du rail (scén. I. Troland).
Temps Actuel
1983 Bohémond de Saint-Gilles. tomes 3-4 (scén. Pierre Marin). Fleurus
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La bande dessinée francophone
1983-91 Les Septs vies de l’épervier. 7 tomes (scén. Patrick Cothias). Glénat
1984-88 Masquerouge. 3 tomes (scén. Patrick Cothias). Glénat
1984-87 Arno. 3 tomes (scén. Jacques Martin). Glénat
1987 Chasseurs d’or (scén. Jean Ollivier). Delcourt
1990 Le Violon et l’archer (collectif). Casterman
1994 Le Cahier bleu. Casterman
1995-96 Plume aux vents. 2 tomes parus (scén. Patrick Cothias). Dargaud
1997 Sales petits contes (collectif ; scén. Yann). Dupuis
Illustrations (sélection)
1985 Dessins d’Histoire. L’Arbre à images
1988 Le Tonkinois (texte Rodolphe). Futuropolis
1989 75013 Paris. Comixland
1991 Tandis que j’agonise (texte William Faulkner). Futuropolis Gallimard
1992 Paris/Paris. Alain Beaulet
1994 Le Chat de Tigali (texte Didier Daeninckx). Syros
1994 La Vallée des hommes perdus (texte Irène Frain). DS
1995 Contes et légendes du Moyen-Age (texte J. Mirande). Nathan
1996 La Vie buissonnière (texte Alain Gerber). Bayard-Presse
Loisel/Régis, né en 1951
1978 Les Nocturnes. Kesserling
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1983-87 La Quête de l’oiseau du temps. 4 tomes (scén. Serge Le Tendre). Dargaud
1990-96 Peter Pan. 4 tomes (d’après James Matthew Barrie). Vents d’Ouest
Illustrations
1989 Troubles fêtes (texte Rose Le Guirec). Les Humanoïdes Associés
1993 La Dernière Goutte (texte G.P. Taladiart). La Sirène
Loustal/Jacques de Loustal, dit, né en 1956
1980 Une Vespa, des lunettes noires, une palm beach… Rudler
1980 New-York Miami (scén. Philippe Paringaux). Les Humanoïdes Associés
1982 Clichés d’amour (scén. Philippe Paringaux). Les Humanoïdes Associés
1985 Cœurs de sable (scén. Philippe Paringaux). Casterman
1985 Viviane, Simone et les autres. Futuropolis
1985 Arrière saison. Albin Michel
1987 Barney et la note bleue (scén. Philippe Paringaux). Casterman
1989 Mémoires avec dames (scén. JeanLuc Fromental). Albin Michel
1991 Les Frères Adamov (scén. Jérôme Charyn). Casterman
1994 Un Garçon romantique (scén. Philippe Paringaux). Casterman
1997 Kid Congo (scén. Philippe Paringaux). Casterman
Illustrations (sélection)
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La bande dessinée francophone
1984 Zenata plage. Magic-Strip
1986 Pension Maubeuge. Carton
1988 Cinéromans. Comixland
1988 Lumières du jour. Casterman
1988 V comme engeance (texte Tito Topin). Autrement
1992 Sous la lumière froide (texte Pierre Mac Orlan). Futuropolis-Gallimard
1994 La Couleur des rêves. Casterman
1995 Dune (texte Philippe Paringaux). Seuil Jeunesse
1996 Gaby (texte Pierre Coré). Seuil Jeunesse
1996 Java. Christian Desbois
1997 Carnet de voyages. 2 tomes. Seuil
Mandryka/Nikita, né en 1940
1971 Les Aventures potagères du Concombre masqué. Futuropolis;
rééd. Z’Éditions, 1995
1973-83 Le Concombre masqué. 6 tomes (dont rééd. t.1). Dargaud
1974 Clopinettes (scén. Gotlib). Dargaud
1976 Mandryka. Fromage
1977 Le Retour du refoulé. Fromage ; rééd. : Le Type au Reuri. Albin Michel, 1987
1979 Les Minuscules. Fromage
1990-92 Le Concombre masqué. 5 tomes. Dupuis
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1994 La Horde. Z’Éditions
1995 Le Concombre masqué : les inédits. Z’Éditions
1995 Les Animaux sont-ils des bêtes ? (scén. Fritax). P & T Production
1996 Y’a plus de limites ! Albin Michel
Comme scénariste
1985 Alice (dessin Riverstone). Dargaud
Margerin/Frank, né en 1952
1978 Frank Margerin présente. Les Humanoïdes Associés
1979 Tranches de Brie. Les Humanoïdes Associés
1980 Ricky Banlieue. Les Humanoïdes Associés
1981 Votez Ricky. Les Humanoïdes Associés
1982 Bananes métalliques. Les Humanoïdes Associés
1982-93 Lucien. 5 tomes. Les Humanoïdes Associés
1984 Ricky VII. Les Humanoïdes Associés
1985 Un enfoiré et quelques connards. Crapule
1989 Y’a plus de jeunesse. Albin Michel
1989-92 Frank Margerin présente. 6 tomes (collectifs). Les Humanoïdes Associés
1990-94 Manu. 3 tomes. Les Humanoïdes Associés
1994 Tutti Frutti (collectif). Vents d’Ouest
1995 À fond la gomme (collectif). Vents d’Ouest
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La bande dessinée francophone
Mathieu/Marc-Antoine, né en 1959
1987 Paris-Mâcon. Futuropolis
1990-95 Julius Corentin Acquefacques, prisonnier des rêves. 4 tomes. Delcourt
1993 La Mutation. L’Association
1994 Le Retour de Dieu (collectif). Autrement
Menu/Jean-Christophe, né en 1964
1987 Le Portrait de Lurie Ginol. Futuropolis
1987 Mort aux chiens. A.A.N.A.L.
1988 Meder. Futuropolis
1991 Moins d’un quart de seconde pour vivre (en collab. avec Lewis Trondheim). L’Association
1991 Dinozor Apokalips. L’Association
1993-94 Mune Comix. 5 tomes. Cornélius
1994 Le Retour de Dieu (collectif). Autrement
1995 Omelette. L’Association.
1995 Livret de Phamille. L’Association
1996 Noire est la terre (scén. pour Blutch ; collectif). Autrement
1997 Oubapo, Oupus 1 (collectif). L’Association
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La bande dessinée francophone
Mézières/Jean-Claude, né en 1938
1970-97 Valérian. 17 tomes (scén. Pierre Christin). Dargaud
Ouvrages divers
1981 Mezi avant Mézières. Pepperland
1983 Mézières et Christin avec… Les Mauvais rêves. Dargaud
1987 Lady Polaris (texte Pierre Christin). Autrement
1990-92 Canal Choc. 4 tomes (dessin collectif, sous la dir. de Jean-Claude Mézières ; scén. Pierre
Christin). Les Humanoïdes Associés
1991 Les Habitants du ciel (texte Pierre Christin). Dargaud
1991 Celui qui achève (en collab. avec Auclair et Jacques Tardi ; scén. Alain Riondet). Casterman
1995 Les Extras de Mézières. Dargaud
Moebius/pseudonyme de Jean Giraud ; voir ce nom
Seules sont mentionnées les premières éditions
1974 Le Bandard fou. éd. du Fromage
1976 John Watercolor et sa redingote qui tue. Les Humanoïdes Associés
1976 Arzach. Les Humanoïdes Associés
1977 L’Homme est-il bon ?. Les Humanoïdes Associés
1977 Cauchemar blanc. Les Humanoïdes Associés
1978 Les Yeux du chat (scén. Alexandro Jodorowsky). Les Humanoïdes Associés
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La bande dessinée francophone
1979 Major Fatal. Les Humanoïdes Associés
1979 Tueur de monde. Les Humanoïdes Associés
1980 La Déviation. Les Humanoïdes Associés
1980-85 Moebius, œuvres complètes. 6 tomes. Les Humanoïdes Associés
1981 Double Évasion. Les Humanoïdes Associés
1981-88 John Difool. 6 tomes (scén. Alexandro Jodorowsky). Les Humanoïdes Associés
1982 Les Maîtres du temps (scén. René Laloux). Les Humanoïdes Associés
1983 Sur l’étoile, une croisière Citroën. Gentiane
1988-94 Le Monde d’Edena. 4 tomes (dont la rééd. de Sur l’étoile). Casterman
1989 Escale sur Pharagonescia. Les Humanoïdes Associés
1989 La Citadelle aveugle. Les Humanoïdes Associés
1989 The Long Tomorrow. Les Humanoïdes Associés
1990 Surfer d’argent (scén. Stan Lee). Casterman
1992-93 Le Cœur couronné. 2 tomes (scén. Alexandro Jodorowsky).
Les Humanoïdes Associés
1995 Major Fatal. 2 : L’Homme du Ciguri. Les Humanoïdes Associés
1996 Ode à l’X (collectif). Les Humanoïdes Associés
Illustrations et ouvrages divers
1979 Folles Images. Les Humanoïdes Associés
1983 La Mémoire du futur. Gentiane
1984 Venise Céleste. Aedena
1986 Starwatcher. Les Humanoïdes Associés
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La bande dessinée francophone
1988 Made in L.A. Casterman
1990 Les Vacances du Major. Les Humanoïdes Associés
1989 Les Mystères de l’Incal (en collab. avec A. Jodorowsky et J. Annestay).
Les Humanoïdes Associés
1991 Chaos. Les Humanoïdes Associés
1992 Chroniques métalliques. Les Humanoïdes Associés
1994 Griffes d’ange (texte Alexandro Jodorowsky). Les Humanoïdes Associés
1995 Fusions. Casterman
1995 Ballades (texte François Villon). Vertige Graphic
Comme scénariste
1986 La nuit de l’étoile (dessin Marc Bati). Aedena
1990-92 Le Monde du garage hermétique. 5 tomes (dessin Shanower ; J. Bingham).
Les Humanoïdes Associés
1994 Monsieur Mouche (dessin Jean-Luc Coudray). Helyode
1994-95 Little Nemo. 2 tomes (dessin Bruno Marchand). Casterman
Pétillon/René, né en 1945
1976-78 Jack Palmer. tomes 1-3. éd. du Fromage
1979 Le chien de Basketville. éd. du Fromage
1980 Les Carottes sont cuites. Les Humanoïdes Associés;
rééd. partielle sous le titre La fin du Monde est pour ce soir. Albin Michel, 1986
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La bande dessinée francophone
1982-89 Jack Palmer. tomes 4-7. Dargaud
1982 Bienvenue aux terriens. Dargaud
1984 La Conjoncture est générale. Albin Michel
1990-95 Jack Palmer. tomes 9-11. Albin Michel
1991 L’année du tag. Albin Michel
1995 En plein dans le potage. Albin Michel
1996 Folle ambiance. Denoël
1997 Juppé me stimule. Presses de la Cité
Comme scénariste
1976-79 Le Baron noir. 5 tomes (dessin Yves Got). Le Matin ; rééd. en 1 volume (intégrale), Zenda,
1991
Rabaté/Pascal, né en 1961
1989 Les amants de Lucie. Futuropolis
1989 Exode. Futuropolis
1990 À table ! Week-End Doux
1990 Vacances, vacances. Futuropolis
1991 Signé Raoul. Rackham
1992-95 Les Pieds dedans. 3 tomes. Vents d’Ouest
1992 Les Cerisiers. L’Association
1994 Périphéries (collectif). L’Association
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La bande dessinée francophone
1994 Les Bistrots (collectif). Vents d’Ouest
1994 Ex voto (scén. Zamparutti). Vents d’Ouest
1997 Le Réveil des Nations (collectif). Autrement
1997 Un Ver dans le fruit. Vents d’Ouest
Schuiten/François, né en 1956
1980 Carapaces (scén. Luc Schuiten). Les Humanoïdes Associés
1980 Aux médianes de Cymbiola (en collab. avec Claude Renard).
Les Humanoïdes Associés
1982 Le Rail (en collab. avec Claude Renard). Les Humanoïdes Associés
1983 Les Cités obscures. 1 : Les Murailles de Samaris (scén. Benoît Peeters). Casterman
1985 Les Cités obscures. 2 : La Fièvre d’Urbicande (scén. Benoît Peeters). Casterman
1985 La Terre creuse (scén. Luc Schuiten). Les Humanoïdes Associés
rééd. sous le titre Zara. Les Humanoïdes Associés, 1989
1987 Les Cités obscures. 3 : La Tour (scén. Benoît Peeters). Casterman
1990 Nogegon (scén. Luc Schuiten). Les Humanoïdes Associés
1992 Les Cités obscures. 4 : Brüsel (scén. Benoît Peeters). Casterman
1996 Les Cités obscures. 5 : L’Enfant penchée (scén. Benoît Peeters). Casterman Autres ouvrages
1982 Les Machinistes (en collab. avec Claude Renard). Les Humanoïdes Associés
1987 L’Archiviste (texte Benoît Peeters). Casterman
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La bande dessinée francophone
1988 La Route d’Armilia (texte Benoît Peeters). Casterman
1990 Le Musée A. Desombres (texte Benoît Peeters). Casterman
1992 Souvenirs de l’éternel présent (texte Benoît Peeters). Arboris
1993 L’Écho des Cités (texte Benoît Peeters). Casterman
1996 Mary la penchée (texte Benoît Peeters). Casterman
1996 Le Guide des Cités (texte Benoît Peeters). Casterman
Comme scénariste
1991 Dolorès (en collab. avec Benoît Peeters ; dessin Anne Baltus). Casterman
Tardi/Jacques, né en 1946
1974 Adieu Brindavoine. Dargaud ; rééd. augmentée Casterman, 1979
1974 Le Démon des glaces. Dargaud
1974 La Véritable histoire du soldat inconnu. Futuropolis
1976-94 Adèle Blanc-Sec. 7 tomes. Casterman
1976 Rumeurs sur le Rouergue (scén. Pierre Christin). Futuropolis
1977 Polonius (scén. Picaret). Les Humanoïdes Associés ; rééd. Futuropolis, 1983
1978 Griffu (scén. Jean-Patrick Manchette). Le Square ; rééd. Dargaud, 1982
1979 Tardi. Pepperland
1979 Ici Même (scén. Jean-Claude Forest). Casterman
1982 Nestor Burma. 1 : Brouillard au Pont de Tolbiac (d’après Léo Malet). Casterman
1984 Le Trou d’obus. Imagerie Pellerin
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La bande dessinée francophone
1984 Tueur de cafards (sc. Benjamin Legrand). Casterman
1985 Grange Bleue (collectif ; scén. Dominique Grange). Futuropolis
1988 Nestor Burma. 2 : 120, rue de la Gare (d’après Léo Malet). Casterman
1990 Nestor Burma. 3 : Une gueule de bois en plomb (d’après Léo Malet). Casterman
1993 C’était la guerre des tranchées. Casterman
1993 Jeux pour mourir (d’après Géo-Charles Veran). Casterman
1996 Nestor Burma. 4 : Casse-pipe à la Nation (d’après Léo Malet). Casterman
1997 Le der des ders (d’après Didier Daeninckx). Casterman
Illustrations
1985 Chiures de gomme ; Mine de Plomb. Futuropolis
1988 Voyage au bout de la nuit (texte L.-F. Céline). Futuropolis-Gallimard
1989 Casse-pipe (texte L.-F. Céline). Futuropolis-Gallimard
1990 Tardi en banlieue. Casterman-Escale
1991 Mort à crédit (texte L.-F. Céline). Futuropolis-Gallimard
1991 Le Sens de la houppelande (texte Daniel Pennac). Futuropolis
1993 San Carlos (texte Jules Verne). Le Cherche-Midi
1994 L’enfant de l’absente (texte Thierry Jonquet et Jacques Testard). Le Seuil
1995 Un Strapontin pour deux (texte de Michel Boujut). Casterman
1996 Par la fenêtre. Christian Desbois
1996 Sodome et Virginie (texte de Daniel Prévost). Denoël
Roman
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La bande dessinée francophone
1990 Rue des rebuts. Alain Beaulet
Ted Benoit/né en 1947
1979 Hôpital. Les Humanoïdes Associés
1980 Vers la ligne claire. Les Humanoïdes Associés
1982 Ray Banana. 1 : Berceuse électrique. Casterman
1982 Histoires vraies (scén. Yves Chéraqui). Les Humanoïdes Associés
1985 La Peau du léopard (scén. M. De Mille). Albin Michel
1986 Ray Banana. 2 : Cité lumière. Casterman
1996 Blake et Mortimer : L’Affaire Francis Blake
(scén. Jean Van Hamme ; d’après E.P. Jacobs). Dargaud
Comme scénariste
1989 L’Homme de nulle part (dessin Pierre Nedjar). Casterman
Illustrations
1981 Dans les griffes de l’ombre rouge (en collab. avec Comolli).
Les Cahiers du Cinéma hors série
1987 Bingo Bongo et son combo congolais. Les Humanoïdes Associés
Tronchet/Didier Vasseur, dit, né en 1958
1984 Les aventures de Raymond Calbuth. Bédéfil
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La bande dessinée francophone
1987-92 Raymond Calbuth. tomes 2-5. Glénat
1987-94 Les Damnés de la terre associés. 4 tomes. Delcourt
1990 La Bite à Urbain. Delcourt
1990-97 Jean-Claude Tergal. 16 tomes. Audie
1993 Sacré Jésus. Delcourt
1994 Quartier évanoui (scén. Anne Sibran). Glénat
1996 Les Rois du rire. Albin Michel
1996 Sacré Jésus ! 2 : Jésus revient ! Delcourt
1996 Houppeland 1. Dupuis
Comme scénariste
1989-95 Raoul Fulgurex. 3 tomes (dessin Gelli). Glénat
Trondheim/Lewis, né en 1964
1990 Psychanalyse. Le Lézard
1991 Un intérieur d’artiste. L’Association
1991 Moins d’un quart de seconde pour vivre (en collab. avec Jean-Christophe Menu). L’Association
1992 Monolinguistes. Le Lézard
1992 Imbroglio. L’Association
1992 Lapinot et les carottes de Patagonie. L’Association-Le Lézard
1993 Slaloms. L’Association
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La bande dessinée francophone
1993-94 Approximate continuum comics. 6 tomes. Cornélius ;
rééd. en 1 volume : Approximativement, 1995
1993 Le dormeur. Cornélius
1994 Mildiou. Le Seuil
1995 La Mouche. Le Seuil
1995 Nous sommes tous morts (scén. Jean-Luc Coudray). L’Association
1995 Diablotus. L’Association
1995-96 Les formidables aventures de Lapinot. 4 tomes. Dargaud
1996 Noire est la terre (collectif). Autrement
1997 Non, non, non. L’Association
1997 Les aventures de l’univers. Dargaud
1997 Le Pays des trois sourires. L’Association
Comme scénariste
1994 Gare centrale (dessin Pierre Duffour). Rackham
1995 Les Aventures de la fin de l’épisode (dessin Frank Le Gall). L’Association
Vanoli/Vincent, né en 1966
1989 Jean-Pierre. Futuropolis
1993 Le Collectionneur. L’Association
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La bande dessinée francophone
1994 Périphéries (collectif). L’Association
1995 L’Arbre vengeur. L’Association
1995 Simplismus. L’Association
1997 Le Bon Endroit. L’Association
Vuillemin/Philippe, né en 1958
1980 Saine ardeur. éd. du Fromage
1981 Sueurs d’homme. éd. du Fromage ; rééd. Albin Michel, 1983
1983 Frisson de bonheur. Albin Michel
1984 Raoul Teigneux contre les druzes (scén. Jacky Berroyer). Albin Michel
1985 Tragiques destins. Albin Michel
1987-95 Les Sales Blagues de l’Écho. 5 tomes. Albin Michel
1988 Hitler = SS (scén. Jean-Marie Gourio). Epco ; rééd. Magic-Strip, 1990
1989 Les Versets sataniques de l’évangile (scén. Choron). Magic-Strip
1990 Plaisir d’offrir. Albin Michel
1992 Les Sexologues (scén. Choron). Magic-Strip
1994 La Bande à moi. 1 : Voir la mer (scén. Thierry Dedieu). Seuil Jeunesse
1994 Les Meilleures sales blagues de l’Écho des Savanes. Canal +
1995 Le Monde merveilleux de Vuillemin. Albin Michel
1996 La Bande à moi. 2 : Pit-Bull contre les Zoulous (scén. Thierry Dedieu).
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La bande dessinée francophone
Seuil Jeunesse
Wolinski/Georges, né en 1934
1965 Histoires lamentables. Hara-Kiri
1967 Ils ne pensent qu’à ça. Denoël
1967 Carnets de croquis. Jean-Jacques Pauvert
1968 Je ne pense qu’à ça. 3 tomes. Jean-Jacques Pauvert
1968 Je ne veux pas mourir idiot. Denoël
1969 Hit Parade. Denoël
1970 Il n’y a pas que la politique dans la vie. Denoël
1970 La vie compliquée de Georges le Tueur. éd. du Square ; rééd. Dargaud, 1982
1972 On ne connaît pas notre bonheur. éd. du Square ; rééd. Albin Michel, 1986
1973 C’est pas normal. éd. du Square ; rééd. Dargaud, 1982
1974 Il ne faut pas rêver. éd. du Square ; rééd. Dargaud, 1983
1975 Les Français me font rire. éd. du Square
1976 Giscard n’est pas drôle. éd. du Square
1977 Cactus Joe. éd. du Square ; rééd. Dargaud, 1982
1977 Wolinski dans l’Huma. L’Humanité ; rééd. Mazarine, 1980
1978 C’est dur d’être patron. éd. du Square ; rééd. Dargaud, 1983
1979 Mon corps est à elles. Square ; rééd. Dargaud, 1982
1979 N’importe quoi. Jean-Jacques Pauvert
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La bande dessinée francophone
1979 La Reine des pommes (d’après Chester Himes). éd. du Square
1980 À bas l’amour copain. éd. du Square ; rééd. Albin Michel
1980 Les pensées. Cherche-Midi
1981 Ils vont tout casser. éd. du Square ; rééd. Albin Michel
1981 Ah ! La Crise. éd. du Square ; rééd. Albin Michel
1981 J’étais un sale phallocrate. Albin Michel
1981 Tout est politique. Temps Actuel
1982 La bague au doigt. Albin Michel
1982 À gauche toute. Temps Actuel
1982 On a gagné. Messidor
1983 Junior. Albin Michel
1984 Aie ! Albin Michel
1985 Tu m’aimes ? Albin Michel
1985 Coups de crayon. Albin Michel
1986 Le programme de la droite. Denoël
1986 Je cohabite. Denoël
1987 Bonne année. Denoël
1989 Il n’y a plus d’hommes. Albin Michel
1989 Plus on en parle… moins on le fait. Flammarion
1990 Tout va trop vite. Flammarion
1990 Arles, croquis, danse ! Aubier
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La bande dessinée francophone
1991 Elles ne pensent qu’à ça. Albin Michel
1991 J’hallucine ! Flammarion
1991 Les Socialos : 10 ans de pouvoir en 400 dessins. Albin Michel
1992 Vous êtes encore là, vous ? Albin Michel
1992 La Morale. Le Cherche-Midi
1993 Le Bal des ringards. Albin Michel
1993 Dis-moi que tu m’aimes. Albin Michel
1994 Enfin, de vrais hommes ! Albin Michel
1994 Scoopette : la nympho de l’info. Canal + édition
1994 Les Cocos. Mille et une nuits
1995 Wolinski à Paris-Match. Albin Michel
1995 Nous sommes en train de nous en sortir. Albin Michel
1995 Il n’y a plus de valeurs. Albin Michel
1996 Sexuellement correct. Albin Michel
1996 Sacré Mitterrand. Albin Michel
1997 Cause toujours. Albin Michel
Comme scénariste
1971-84 Paulette. 7 tomes. (dessin Georges Pichard). éd. du Square puis Dargaud
Yslaire/Bernard Hislaire, dit, né en 1957
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La bande dessinée francophone
1981-86 Bidouille et Violette. 4 tomes. Dupuis
1986-96 Sambre. 4 tomes (en coll. avec Balac). Glénat
1997 Introduction au XXe ciel. Delcourt
Comme scénariste
1988-89 Le Gang Mazda. tomes 1-2 (dessin Christian Darasse). Dupuis
YslaireyBernard Hislaire, dit, né en 1957
1981-86 Bidouille et Violette. 4 tomes. Dupuis
1986-96 Sambre. 4 tomes (en coll. avec Balac). Glénat
1997 Introduction au XXe ciel. Delcourt
Comme scénariste
1988-89 Le Gang Mazda. tomes 1-2 (dessin Christian Darasse). Dupuis
Une sélection d’ouvrages de référence sur la bande dessinée Ouvrages généraux
Trésors de la bande dessinée, Bera, Denni et Mellot, Éd. de l’Amateur, remis à jour tous
les deux ans (dernière édition 1997-1998). Plus connu sous le nom de Bdm, c’est à la fois un
catalogue encyclopédique et un argus indiquant la cote des pièces de collection. Tous les albums et
journaux publiés en France depuis les origines de la bande dessinée y figurent. L’index en fait un
outil très utile pour établir la bibliographie d’un auteur. L’ensemble totalise 768 pages !
Le Guide de la bédé francophone, Yves Fremion, Éd. Syros Alternatives, 1990.
Un panorama rapide mais complet des auteurs qui ont marqué l’histoire de la bande dessinée
française à chaque époque. L’auteur ne dissimule pas ses parti-pris, généralement pertinents.
Dictionnaire mondial de la bande dessinée, Patrick Gaumer & Claude Moliterni,
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La bande dessinée francophone
Éd. Larousse, 1994. Le plus récent des dictionnaires encyclopédiques sur le 9e Art, il comporte des
entrées consacrées aux auteurs, aux principaux personnages, ainsi qu’aux titres de périodiques.
Ouvrage fiable dans l’ensemble, sans être tout à fait exempt d’erreurs et de lacunes.
La Bande dessinée, Thierry Groensteen, Milan, coll. ‹ Les Essentiels ›, janvier 1997.
En six chapitres, un tour d’horizon synthétique de l’histoire de la bande dessinée (franco-belge et
américaine), un état de la création s’intéressant aux tendances les plus récentes, un point sur le
marché de la bande dessinée et sur son lectorat, ainsi que des éléments de réflexion sur son esthétique.
Le petit critique illustré, Harry Morgan & Manuel Hirtz, Éd. Plg, 1997.
Ce ‹ guide des ouvrages de langue française consacrés à la bande dessinée › recense et décrit toute la
littérature spécialisée publiée en français à ce jour, soit plus de 700 ouvrages ou numéros spéciaux de
revues. Les commentaires sont pertinents mais volontiers caustiques.
La Bande dessinée, Benoît Peeters, Éd. Flammarion, coll. ‹ Dominos ›, 1993.
Livre de réflexion plus que d’érudition, il comporte une présentation synthétique du phénomène
bande dessinée sous ses principaux aspects, et ouvre d’intéressantes perspectives pour un
renouvellement du média. Une introduction éclairante, par un spécialiste qui est lui-même un auteur.
Répertoire professionnel de la bande dessinée francophone, Centre National de la Bande Dessinée et
de l’Image ; 5e édition : janvier 1996. Tous les acteurs de la bande dessinée (éditeurs, libraires,
galeristes, chercheurs) et toutes les institutions ou associations y sont répertoriées, avec leurs
coordonnées complètes, organigramme, spécialités et heures d’ouverture.
La Bédéthèque idéale. Centre National de la Bande Dessinée et de l’Image, 1997
Plus de quatre cents références commentées, classées par genre et par public. Trois grandes parties :
les séries, les albums autonomes (‹ romans graphiques ›) et les ouvrages de référence. Ce guide
rédigé collectivementpar l’équipe du Musée de la bande dessinée sera mis à jours tous les deux ans,
en alternance avec le Répertoire professionnel.
Théorie et pédagogie
Pour une lecture moderne de la bande dessinée, Jan Baetens & Pascal Lefevre, Centre Belge
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La bande dessinée francophone
de la Bande Dessinée, 1993. Des analyses en profondeur de quelques œuvres marquantes. Pour
lecteurs déjà initiés.
Cinéma et bande dessinée, Gilles Ciment (dir.), CinémAction hors série, Corlet-Télérama, été 1990.
Indispensable pour tout comprendre des relations (historiques, techniques, artistiques) entre les deux
grandes formes du récit visuel.
La bande dessinée art séquentiel, Will Eisner, Éd. Vertige Graphic, 1997.
Traduit de l’américain, c’est l’un des rares ouvrages sur la bande dessinée écrit par un auteur (Eisner
est le père du célèbre Spirit). Celui-ci ne livre pas seulement ses secrets de fabrication, il réfléchit
intelligemment sur
les possibilités expressives du médium, le rythme, la mise en scène graphique, etc.
Lire la bande dessinée, Pierre Masson, Presses Universitaires de Lyon, 1985.
Une synthèse classique passant en revue les principaux codes du langage de la bande dessinée. Un
peu scolaire mais de bonne qualité.
Case planche récit, Comment lire une bande dessinée, Benoît Peeters, Éd. Casterman, 1991.
Une approche claire, intelligente et neuve de questions comme la mise en page et la relation
scénariste-dessinateur.
La Bande dessinée : le temps des bulles, ‹ Textes et documents pour la classe ›
nº 708, janvier 1996 (Cndp ; rédaction : 31, rue de la Vanne. 92541 Montrouge Cedex).
Un excellent dossier qui vulgarise intelligemment l’histoire de la bande dessinée, ses codes, son
processus d’élaboration, et qui présente les principaux classiques du genre.
Aspects particuliers
De Lariflette à Janique Aimée, Alain Beyrand, Sibd/Spqr/Pressibus, 1995.
Ce catalogue encyclopédique des bandes horizontales françaises parues dans la presse d’information
de 1946 à 1975 compte près de mille pages et présente un extrait de presque toutes les séries parues
sous cette forme. Tout un pan méconnu de la bd française se trouve ainsi ressuscité.
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La bande dessinée francophone
Le Grand 20 e, Hervé Cannet, La Charente Libre, 1993.
Un grand album commémoratif qui retrace l’histoire du Festival de la bande dessinée d’Angoulême,
tout en survolant la production année par année. Beaucoup de photos, de témoignages, d’anecdotes.
Le Duel Tintin-Spirou, Hugues Dayez, Éd. Luc Pire/Éditions Contemporaines, Bruxelles-Paris, 1997.
Un journaliste de la télévision évoque l’émulation entre les deux hebdomadaires qui firent la
renommée de la bd belge. L’ouvrage est principalement composé d’entretiens avec les éditeurs et les
principaux artistes qu’ils ont fait travailler : Martin, Greg, Morris, Delporte, Uderzo, etc.
Grand Atlas des pays imaginaires de la bande dessinée, Jean-François Douvry, Éd. Phoenix,
Grenoble, 1991. De la Palombie (terre natale du Marsupilami) à la Syldavie du roi Ottokar, en
passant par beaucoup d’autres contrées oubliées des géographes.
Images interdites, Yves Fremion & Bernard Joubert, Éd. Syros Alternatives, 1989.
Une bonne synthèse sur l’histoire de la censure des images (notamment de bande dessinée),
fourmillant d’exemples.
Les Années Pilote, Patrick Gaumer, Éd. Dargaud, 1996.
De 1959 à 1989, la chronique minutieuse et passionnante du journal par lequel la bd française est
devenue adulte.
Droit d’auteur et bande dessinée, Éd. Bruylant/Lgdj, Bruxelles-Paris, 1997.
Ce sont les actes d’un colloque organisé par le Centre Belge de la Bande Dessinée. Des juristes
belges et français se penchent sur toutes les questions liées à l’exploitation des bandes dessinées
(contrats d’édition, droits moraux, adaptations, citations).
Quelques monographies
Franquin, Pierre-Yves Bourdil, Éd. Labor, ‹ Un livre une œuvre ›, 1993
Töpffer : l’invention de la bande dessinée, Thierry Groensteen et Benoît Peeters, Éd. Hermann, 1994.
Contient la réédition des écrits théoriques du génial précurseur suisse.
Goscinny, biographie, Marie-Ange Guillaume, Éd. Actes Sud, 1997
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La bande dessinée francophone
Un opéra de papier. les mémoires de Blake et Mortimer, Edgar P. Jacobs, Éd. Gallimard,
1981 ; rééd. 1996.
Reiser, Jean-Marc Parisis, Éd. Grasset, 1995.
Le Monde d’Hergé, Benoît Peeters, Casterman, 1983.
De l’autre côté de Corto, Hugo Pratt, Éd. Casterman, 1990. Entretiens avec Dominique Petitfaux.
Entretiens avec Hergé, Numa Sadoul, Éd. Casterman, édition définitive 1989.
Collectifs
Juillard, une monographie, Éd. Mosquito, 1996.
Schuiten et Peeters : autour des Cités obscures, Éd. Mosquito, 1994.
Revues d’étude
Le Collectionneur de bandes dessinées (3, rue Castex. 75004 Paris). Revue érudite, aux sommaires
éclectiques, qui s’attache surtout à l’étude du riche patrimoine de la bd française et internationale,
notamment à travers le dépouillement systématique des illustrés d’autrefois. Quelques chroniques
traitent de l’actualité.
83 numéros parus.
Hop ! (56, boulevard Lintilhac. 15000 Aurillac). Cette revue d’information trimestrielle se veut la
mémoire de la bande dessinée. Animée par un ancien dessinateur, elle recense tout ce qui paraît. Des
correspondances étrangères, des notices nécrologiques, quelques articles et de nombreux échos
complètent le sommaire.
Un numéro sur deux est un ‹ spécial nostalgie › consacré à l’exhumation de bd anciennes. 75 numéros
parus.
9 e Art (Cnbdi. 121, rue de Bordeaux. 16000 Angoulême). Revue annuelle d’étude et de réflexion sur
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La bande dessinée francophone
l’histoire et l’esthétique de la bande dessinée. Éditée par le Musée de la BD, son iconographie
bénéficie de ses collections exceptionnelles. En plus d’articles de fond, propose aussi des comptes
rendus des livres et événements les plus marquants. 3 numéros parus.
Le Petit Bullaire (Crdp de Poitou-Charentes. 6, rue Sainte-Catherine. 86034 Poitiers Cedex). Utile
aux bibliothécaires et aux enseignants, cette revue semestrielle propose un panorama commenté de
toutes les nouveautés de bande dessinée, ainsi que des bibliographiques thématiques. Les choix
critiques sont discutables mais l’information est précise et fiable. 16 numéros parus.
Plg (3, rue de la Vanne. 92120 Montrouge). Fanzine luxueux à périodicité annuelle, dont le sommaire
comporte un dossier (interview richement illustrée et bibliographie) sur un dessinateur, des histoires
courtes signées de jeunes auteurs, quelques échos et une revue de presse très complète des fanzines
francophones
et européens. 33 numéros parus.
Adresses utiles
Cnbdi
Centre National de la Bande Dessinée et de l’Image
121, rue de Bordeaux. 16000 Angoulême. T 05 45 38 65 65 F 05 45 38 65 66
e-mail : cnbdi@cnbdi. fr ; web : http ://www. cnbdi. fr
Président Jean Mardikian, directeur André-Marc Delocque-Fourcaud, communication Catherine
Bourgouin.
T 05 45 38 65 52, musée de la Bande Dessinée Thierry Groensteen, bibliothèque Claire Jerrethie,
centre de documentation Christine Sibille, action culturelle Marie Restoin
Le Cnbdi propose au public, toute l’année : un musée de la bande dessinée unique en France, une
bibliothèque spécialisée, un centre de documentation et des archives alimentées par le Dépôt légal,
des expositions,
des ateliers pour les enfants, un centre de congrès, une salle de cinéma, une librairie.
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La bande dessinée francophone
Ouverture : du mardi au vendredi de 10 h à 19 h (18 h en hiver), les samedi et dimanche de 14 h à 19
h (18 h en hiver). Ouverture 7 jours sur 7 pendant les vacances scolaires.
Cndp
Centre National de Documentation Pédagogique
29, rue d’Ulm. 75005 Paris. T 01 46 34 90 00 F 01 40 46 96 57
Répond à toute demande de documentation sur l’utilisation de la bande dessinée à des fins
pédagogiques et mène des actions en milieu scolaire. Procède lui-même à l’édition de matériel
pédagogique. Organise des stages au niveau des Crdp (régions) et des Cddp départements), dont
certains éditent des productions locales
(en particulier le Crdp de Poitou-Charentes : 6, rue Sainte-Catherine. 86034 Poitiers Cedex).
Cnl
Centre National du Livre
53, rue de Verneuil. 75343 Paris Cedex 7. T 01 49 54 68 68 F 01 45 49 10 21
Directeur Jean-Sébastien Dupuit, Secrétaire général Michel Marian
La Commission d’aide à la création et à l’édition de bande dessinée, instituée en 1984, et présidée
depuis mars 1996 par Fred, attribue des aides aux éditeurs et aux auteurs de bd.
Fiacre
Fonds d’incitation à la création. Centre National des Arts Plastiques
27, avenue de l’Opéra, 75001 Paris. T 01 40 15 74 05 F 01 40 15 74 74
Dépendant du Cnap, le Fiacre attribue des bourses aux créateurs de bande dessinée français (déjà
engagés
dans la vie professionnelle) pour aider à la réalisation de projets précis, en France ou à l’étranger
(allocations de recherche et de séjour). Sélection sur dossier.
Les commissions ont lieu en juin, la date limite de dépôt des dossiers est fixée à la fin mars.
École Supérieure de l’Image — École d’Art d’Angoulême
Formation aux langages de la bande dessinée
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La bande dessinée francophone
134, rue de Bordeaux. 16000 Angoulême. T 05 45 92 66 02 F 05 45 94 92 28
Création : 1983 — Directeur Pierre Auriol
Il s’agit, en France, de la seule formation en bande dessinée sanctionnée par un Diplôme National,
le Diplôme National d’Art Plastique — Dnap — option ‹ communication ›, mention ‹ bande dessinée
›
Durée des études : 3 ans
Conditions d’admission : Bac + sélection par voie de concours
Coordination pédagogique Gérald Gorridge, Professeurs Gérald Gorridge, Dominique Hérody,
Thierry Smolderen et les différents professeurs de l’École chargés d’enseigner la typographie, la
photographie, la vidéo, les techniques de reproduction de l’image, etc.
Bibliothèque municipale Saint-Charles, Département Bandes Dessinées
38, rue du 141e Ria. 13000 Marseille. T 04 91 55 36 60 ou 61
Responsable Sophie Le Boulicaut-Brunet
Nombre de volumes : 15 000 albums — Nombre de titres de revues : 1 200
Spécialités : fonds ancien, comprenant des collections complètes de journaux introuvables et
d’albums rares.
Le département bd de la bm de Marseille s’est constitué à partir du Cedoci créé par Jean-Claude Faur
en 1979, auquel est venu s’ajouter l’envoi systématique, par la Bibliothèque Nationale, d’un
exemplaire du ‹ dépôt légal éditeur › à partir de 1984. Une politique d’acquisition de documents
anciens a permis de le compléter.
Ce département s’adresse surtout à des chercheurs.
Association des libraires de BD
Librairie Album : 8, rue Dante. 75005 Paris. T — F 01 46 34 65 07
Président Christophe Le Bel, Secrétaire délégué Marc Frachet
Née au début des années quatre-vingt-dix à Nantes, l’Albd est un syndicat de professionnels qui
regroupe
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La bande dessinée francophone
plus de 73 librairies spécialisées. Il décline ses activités autour de trois volets : juridique, commercial
et diverses réalisations.
Festival International de la Bande Dessinée (Angoulême)
2, place de l’Hôtel de Ville. 16000 Angoulême. T 05 45 97 86 50 F 05 45 95 99 28
web : http ://www. bdangouleme. com.
Création : 1974. Fréquence annuelle. Dates : dernier week-end de janvier
Organisation : Association Festival International de la Bande Dessinée (loi 1901)
Membres fondateurs Francis Groux, Jean Mardikian, Claude Moliterni, Président Yves Poinot
Directeur artistique et des programmes François Defaye, Directeur technique et commercial Jean-Luc
Bittard, Secrétaire générale Véronique Le Hégarat, Attachée d’information Catherine Moreau,
Attachée de presse Lorraine Adam
Festival de la Bande Dessinée (Blois)
BD Boum. 3, rue Alain Gerbault. bp 743. 41007 Blois Cedex. T 02 54 42 49 22 F 02 54 42 25 69.
Création : 1984. Fréquence annuelle. Dates : dernier week-end de novembre
Instance organisatrice BD Boum, Fondateur José Poulin, Directrice Maryse Bourgeois-Poulin
Quai des Bulles — Festival de la Bande Dessinée et de l’Image Projetée (Saint-Malo)
Quai des Bulles, Maison des Associations. 35, rue Ernest Renan. 35400 Saint-Malo
T 02 99 40 39 63 F 02 99 40 39 88.
Création : 1981 (nouvelle appellation et nouvelle structure en 1992)
Fréquence annuelle. Dates : octobre
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La bande dessinée francophone
Considérations sur un art populaire et méconnu
Par Thierry Groensteen
En servant des fins aussi diverses que la communication d’entreprise, la propagande politique, le récit
de voyage, la confession autobiographique, la publicité commerciale ou le reportage, la bande
dessinée a su montrer qu’elle était un mode d’expression à part entière. Composite, certes, puisqu’elle
associe les ressources du verbal aux sortilèges de l’image ; mais le fait de ne pas utiliser de " matière
de l’expression " (pour reprendre les termes du linguiste Hjelmslev) qui lui appartienne en propre ne
l’empêche pas de proposer une synthèse résolument inédite, un langage pleinement original. Le "
neuvième art ", ainsi qu’on l’appelle volontiers, use de codes particuliers ; ceux, notamment, du
découpage, c’est-à-dire de l’ellipse, et de la mise en page, autrement dit de l’étalement panoptique
des images et de leur juxtaposition concertée. Une histoire longue de plus d’un siècle et demi a su les
porter à un haut degré de sophistication.
Une situation inconfortable
Le champ d’expression de la bande dessinée déborde, donc, celui du récit de fiction. C’est pourtant
bien dans le domaine du divertissement qu’elle a trouvé sa terre d’élection, au point que le grand
public tient souvent la bd pour synonyme d’évasion, de détente, de lecture facile. La relative pauvreté
des attentes que la plupart des lecteurs entretiennent à l’endroit de la bande dessinée peut s’expliquer
historiquement par le fait qu’elle s’est longtemps adressée de façon privilégiée, sinon exclusive, aux
enfants. Nombre d’adultes continuaient certes à " consommer " de la bande dessinée, mais ils le
faisaient dans une relative clandestinité, leur motivation première étant de conserver ou de retrouver
un lien émotionnel avec l’univers enchanté de leur enfance. Le slogan de l’hebdomadaire Tintin, " le
journal des jeunes de 7 à 77 ans ", n’encourageait-il pas les adultes, et même les seniors, à ne pas se
détourner d’un magazine conçu, en vérité, pour des lecteurs âgés de 7 à 14 ans environ ? Dès lors que
le geste d’ouvrir une bande dessinée obéissait au désir de ressusciter un enchantement, c’est-à-dire,
pour appeler les choses par leur nom, de retomber en enfance, on ne pouvait exiger d’un album
illustré les mêmes qualités d’intelligence, de raffnement, de réflexion que l’on attendait de la
littérature, du théâtre ou même, dans certains cas, du cinéma /.
Depuis une trentaine d’années, des albums destinés aux adultes sont apparus et se sont multipliés, la
production de bandes dessinées étant désormais explicitement clivée entre un secteur jeunesse et un
secteur adulte. Mais cette partition ne saurait dissimuler la pérennité des habitudes antérieures : bd
jeunesse et bd adulte — d’ailleurs faiblement différenciées sous le rapport de la maquette et de la
présentation, la plupart des collections obéissant à des normes standardisées — sont des catégories
poreuses, que transcende celle de la " bd tous publics ". Nombre de bandes dessinées soi-disant
adultes se contentent de pimenter par quelques scènes plus ou moins déshabillées les canevas les plus
éprouvés de la littérature populaire, qui flattent un certain désir de sublimation héroïque propre à
l’adolescence. Dans sa structuration même, le marché de la bande dessinée, qui reste dominé par le
principe des séries (ces collections d’albums orchestrant l’éternel retour des mêmes personnages,
lesquels accumulent les aventures ad libitum), manifeste sa soumission aux critères souverains de la
rentabilité et d’une logique des " produits "
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La bande dessinée francophone
Une bande dessinée authentiquement adulte, permettant à des auteurs de développer sans concession
des projets artistiques personnels, existe bel et bien ; elle reste économiquement marginale. Sauf rares
exceptions, ses ventes n’atteignent pas trois mille exemplaires, résultat dérisoire en comparaison des
scores enregistrés par les séries les plus populaires. Bien que bénéficiant de l’intérêt d’une partie de la
presse — il n’existe, hélas ! que bien peu de tribunes où peut s’exercer une critique de bande dessinée
régulière et compétente —, cette bande dessinée, aux qualités plastiques et narratives souvent
remarquables, peine à élargir son lectorat, parce qu’elle est trop éloignée de la vision réductrice que
le grand public se fait du média tout entier : un divertissement coloré, facile et consensuel, qui ne "
prend pas la tête ".
Certes, la réussite artistique et le succès public coïncident quelquefois : il suffit de songer à Tintin ou
aux Peanuts, à Blueberry ou aux Frustrés. Mais la politique frileuse, conservatrice et à courte vue des
grands éditeurs contribue plus à scléroser le genre qu’à le renouveler. Il revient aux petites maisons
indépendantes, qui composent ce que l’on pourrait appeler le " secteur de recherche ", de prendre tous
les risques en faisant émerger de nouveaux talents et des formes d’expression novatrices. On
comprend qu’ainsi condamnée à faire le grand écart, et ne bénéficiant pas, et de loin, d’une attention
critique équivalente à celle réservée au roman ou au film, la bande dessinée connaisse un fort déficit
de légitimité, et que son statut culturel soit éternellement controversé.
1 / De l’origine et de la diversification des genres
Diffusée sous une forme imprimée (mais peut-être le sera-t-elle davantage sur écran dans un avenir
pas si lointain), la bande dessinée est un produit de librairie, tout comme la littérature. Pour cette
raison, mais aussi parce qu’elle se voue principalement au récit de fiction, et de plus accueille en son
sein des énoncés linguistiques, elle a souvent été décrite comme un genre paralittéraire (ceux qui
veulent la discréditer disent infralittéraire). Ce malentendu demande à être dissipé. D’abord, parce
que la bande dessinée est essentiellement, à l’instar du cinéma (ou du roman-photo), un art du récit
par l’image. Ensuite, parce qu’on ne saurait lui appliquer le qualificatif de genre — au sens,
précisément, où l’entend la théorie littéraire.
La science-fiction, le polar, le fantastique, le western, la farce, le récit sentimental sont des genres. Ils
se définissent par un répertoire de thèmes, de situations, de procédés, et par une tradition indigène qui
nous a légué des œuvres de référence (les " classiques " du genre). La bande dessinée n’est pas un
genre, parce qu’elle les englobe ou les traverse tous. Il y a des bd de science-?ction, des bd
sentimentales, des polars et des westerns en bd. Elle a peut-être même suscité un ou deux genres
originaux, notamment, aux États-Unis, celui que constituent les histoires de superhéros, ces justiciers
costumés dotés ou non de pouvoirs surhumains (Batman, Superman, Spiderman, etc.). Et le récit
animalier, hérité de la fable et de la littérature enfantine, y a prospéré plus qu’ailleurs, inspirant même
de mémorables espèces imaginaires (Marsupilami, Manu-Manu, Skblllz et autres Pilou-Pilou).
Désormais, plus aucun sujet n’est étranger ou interdit à la bande dessinée. Son histoire a été celle
d’une diversification croissante des thématiques, d’une extension continue de son champ
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La bande dessinée francophone
d’investigation narrative. Les spécialistes n’ont guère souligné jusqu’ici combien les scénarios des
premières bandes exploitaient des thèmes en nombre limité, toujours les mêmes. Pour m’en tenir au
domaine francophone, je ne discerne que trois grandes thématiques originelles : le Voyage, le
Merveilleux, et la Bêtise. L’histoire de leur émergence, de leurs combinaisons et de leurs
ramifications ultérieures mérite quelques commentaires.
Premiers voyageurs
L’un des albums de Rodolphe Töpffer, le père fondateur, s’intitule Voyages et aventures du Docteur
Festus. Sa première édition date de 1840. Dans la plus récente, parue au Seuil en 1996, Festus est
suivi par l’Histoire de M. Cryptogame, le volume portant en sous-titre la mention (générique) : "
Deux odyssées ". On ne m’en voudra pas, j’espère, de reprendre ici le résumé que je proposais dans la
préface dudit volume.
" Pour échapper aux assiduités d’une nommée Elvire, M. Cryptogame s’embarque pour le Nouveau
Monde, saute à la mer, est avalé par une baleine, échoue sur une île polaire, est gelé, puis rôti,
s’habille en Turc, échappe de peu à la bigamie, est réduit en esclavage en Alger, s’échappe, et
s’installe finalement à Grasse où il se découvre huit enfants à charge.
" Le docteur Festus, quant à lui, entreprend un ‹ grand voyage d’instruction › à dos de mulet ; il ne
s’éloignera guère de sa commune, mais empruntera les moyens de transport les plus variés, dont le
commun dénominateur est de l’empêcher de rien voir. En effet, il voyage successivement sous sa
monture (la selle ayant tourné), dans une malle, dans une meule de foin, au sein d’un arbre creux
monté sur quatre roues, dans un sac de blé transporté à dos d’âne, enfin à l’intérieur d’un téléscope
géant. Se réveillant chez lui après un évanouissement, il croit avoir rêvé toute cette folle équipée. "
On le voit, chacun de ces deux voyages contrariés consiste en une longue suite de mésaventures
cocasses. Leur structure, feuilletonesque, se caractérise par le nombre et la variété des épisodes. Ce
genre fera aussitôt fortune. Parmi la production quantitativement limitée de bandes dessinées au xixe
siècle, les voyages humoristiques se taillent la part du lion. Citons — de Gustave Doré :
Désagréments d’un voyage d’agrément (1851) et Voyage sur les bords du Rhin (1851 aussi, en
feuilleton dans le Journal pour rire) ; — de Cham : Voyage autour du monde de M. Cham et de son
parapluie (1852, dans Le Charivari) ; — de Gabriel Liquier : Voyage d’un âne dans la planète Mars
(1867) ; — de Léonce Petit : Les Mésaventures de M. Bêton (1869), sans oublier un récit surréalisant
dont l’exécution graphique (anonyme) est d’une étonnante modernité : Le Voyage de M. Blandureau
autour du monde (1890-1891).
Puis vient Christophe, auquel le thème du voyage inspirera deux célèbres séries, aux prémisses
antithétiques : la Famille Fenouillard se met en devoir de visiter le monde entier ¤, tandis que son
infortuné cousin, le Savant Cosinus, ne parviendra jamais, malgré tous ses efforts, à sortir de Paris.
(De même, M. Trictrac, héros d’une histoire inachevée de Töpffer, se proposait de partir à la
recherche des sources du Nil, mais ne quittait jamais Genève.)
Il est donc pour le moins rapide d’affirmer, comme Guy Gauthier, que ce qui intéresse la bande
dessinée à ses débuts, c’est seulement " le gag, l’histoire courte, la vie quotidienne, la fable ", et
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La bande dessinée francophone
qu’elle " ne se rallie vraiment à l’aventure exotique que [vers 1930], découvrant tardivement sa
seconde vocation ". Cette contrevérité ne s’explique que parce que l’auteur, suivant en cela un certain
nombre d’" historiens " myopes, fait commencer l’histoire de la bande dessinée au tournant du siècle.
L’article d’où j’extrais cette citation ‹ intéresse pourtant directement mon propos, puisqu’il évoque la
faveur des récits de voyage dans la seconde moitié du xix‰. La fondation, en 1821, de la Société de
géographie, peut être retenue comme l’acte de naissance symbolique de cet engouement extraordinaire pour l’exploration de notre planète. Outre Jules Verne, qui se voulait l’" Alexandre Dumas
de la géographie ", la plupart des romanciers populaires, des auteurs pour la jeunesse et des
feuilletonistes s’illustreront dans ce genre nouveau qu’est le roman d’aventures exotiques, où le héros
affronte " un environnement étranger et hostile ". Louis Boussenard, avec Le Tour du monde d’un
gamin de Paris (1880), et Paul d’Ivoi, avec Les Cinq Sous de Lavarède (1903), préfigurent plus
directement encore des héros tels que Zig et Puce ou Tintin, adolescents sans attaches.
Naturellement, le thème du récit de voyage revêt, sous le crayon des dessinateurs, d’autres accents
que dans les romans de l’époque, souvent encombrés de digressions à finalité didactique. Dès le
commencement, le voyage dessiné sera inséparable des deux autres thématiques que sont le
merveilleux et la bêtise ; il sera, soit une divagation onirique, soit un récit satirique, et quelquefois la
combinaison des deux.
La tradition du voyage fantaisiste était suffisamment établie par des chefs-d’œuvre tels que Don
Quichotte, Gulliver ou le Baron de Münchausen, mais le prototype du voyageur pour rire doit sans
doute être cherché dans le répertoire théâtral, du côté du Voyage de Monsieur Perrichon de Labiche
(1860). On s’en souvient, ce parvenu quinquagénaire, qui entreprend son premier grand voyage pour
montrer qu’il en a désormais les moyens, inscrit sur le livre d’or de l’hôtel cette profonde pensée : "
Que l’homme est petit quand on le contemple du haut de la mère (sic) de Glace ! " Ce proche parent
de Joseph Prudhomme est, à n’en pas douter, un ancêtre direct d’Agénor Fenouillard. Le voyage
cocasse restera longtemps l’un des thèmes de prédilection de la bande dessinée francophone, et,
jusqu’au Tour de Gaule d’Astérix, presque un genre en soi. Les Pieds Nickelés, Zig et Puce et Tintin
sont des " globe-trotters " impénitents ; dans ses premières aventures, le dernier cité se rend
successivement en Russie soviétique, en Afrique, en Amérique et en Orient ! Avant la Seconde
Guerre mondiale, innombrables sont les titres d’albums qui s’inscrivent dans la déclinaison des
Bécassine chez les Turcs (1919), Bibi Fricotin fait le tour du monde (1930) et autres Zozo explorateur
(1934).
On doit même à Jean Bruller, alias Vercors, un savoureux album (injustement méconnu) d’inspiration
töpfférienne paru en 1931, Le Mariage de Monsieur Lakonik, dont les deux protagonistes, César
Lakonik et Melpomène Carpe, parcourent séparément le monde entier (adoptant au passage deux
kangourous et guérissant de leurs infirmités respectives — lui était sourd, elle muette) avant de se
retrouver pour convoler en justes noces.
Du Merveilleux à la Science-Fiction
Mais revenons à M. Blandureau, cet ex-pharmacien qui, par un beau jour de 1890, se rendit avec son
chien Totor à la gare de Tripaton-les-Mules pour faire le tour du monde ›. Son odyssée prend un tour
de plus en plus étrange dès le moment où, naufragé, il est recueilli par un mystérieux scaphandrier qui
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La bande dessinée francophone
l’attire dans sa maison construite au fond de la mer. Là, son hôte lui présente successivement " la
Phoquesse, ma femme " et " la veuve Phoquesse, ma belle-mère ". Pour étonnante que soit cette
union conjugale entre " un pauvre assassin qui, pour se soustraire à la férocité des juges, [est] allé
vivre au fond des mers " et le mammifère aquatique, elle ne fait qu’anticiper sur une péripétie
ultérieure au cours de laquelle M. Blandureau lui-même, prisonnier d’une île déserte, consent à
épouser la guenon Gabichette, fille du roi Singe XIV. Le fin mot de l’histoire sera que toute cette
aventure n’était qu’un rêve, dont le héros se réveille in extremis.
Le subterfuge du rêve, déjà utilisé par Töpffer, autorise toutes les fantaisies. Mais, avant que
n’existent le tourisme de masse et les médias modernes, le voyage lui-même est encore un puissant
levier pour l’imaginaire ; quand il n’est pas littéralement fantasmatique, il est au moins "
extraordinaire " (Verne) ou " excentrique " (Paul d’Ivoi). L’opinion prévaut chez beaucoup — et les
auteurs de fiction se plaisent naturellement à l’entretenir, puisque c’est leur fonds de commerce —
que, sorti de chez soi, tout devient possible ! La seule chose qui puisse vraiment surprendre le
voyageur n’est pas l’invraisemblable, l’inattendu, mais au contraire le banal, le fait de constater que
ce qu’il découvre ressemble, contre toute espérance, à ce qu’il connaît ?.
Le Merveilleux, c’est-à-dire, suivant la définition de Tzvetan Todorov, le surnaturel dont le
protagoniste ne s’émeut pas, parce qu’il en admet la possibilité ?, est donc, à l’origine, une dimension
naturelle du monde encore inconnu, consubstantielle au sentiment de la découverte. Il n’y a pas de
véritable solution de continuité entre les pays qu’arpentent les intrépides explorateurs, reporters,
savants ou bourgeois, et les univers parallèles et magiques chers aux classiques de la littérature
enfantine : pays d’Oz, Wonderland d’Alice, ou jardins de Kensington (Peter Pan). Le petit Nemo de
Winsor McCay ‡, qui arpente le Slumberland, est un voyageur des rêves au même titre que Festus ou
Blandureau.
Pour dire les choses schématiquement, la science-fiction ne sera jamais qu’une extrapolation du
thème du voyage, qu’elle poussera plus loin dans l’espace, jusqu’à d’autres planètes ou galaxies, et
qu’elle étendra à l’autre dimension : celle du temps. Gabriel Liquier faisait déjà relater par un âne son
voyage dans la planète Mars en 1867 ° ; Dans la planète Mars sera le titre d’une bande dessinée de G.
Ri en 1915, tandis qu’en 1929 la planète rouge inspirera à Félix Jobbé-Duval son À la conquête de la
planète Mars dans les pages de Cri-Cri. Plus tard, de 1946 à 1948, Marijac tiendra en haleine les
lecteurs de Coq Hardi en contant, avec la complicité des dessinateurs Liquois puis Dut, comment les
Martiens ont déclaré la Guerre à la Terre.
De voyage dans l’espace, il sera encore question dans le Rayon mystérieux d’Alain Saint-Ogan, qui
paraît dans Cadet Revue de décembre 1937 à mars 1939. Longue de soixante-quatre planches, cette
histoire voit un jeune reporter pré- nommé François déjouer les plans d’un savant fou qui s’était allié
aux envahisseurs vénusiens avec l’ambition de devenir " le maître de deux planètes ". Saint-Ogan
avait déjà signé en 1934 le mémorable Zig et Puce au xxie siècle — récit au cours duquel les deux
jeunes héros sont miraculeusement projetés en l’an 2000, au moyen d’un simple ballon
stratosphérique ; entre autres surprises, ils découvriront la tombe de leur créateur et auront cette
phrase : " Ce n’était pas un mauvais type mais il était bien indiscret ! Nous ne pouvions pas lever le
petit doigt sans qu’il le raconte à tout le monde. " Mais, une fois de plus, toute cette aventure se
révélera n’être qu’un rêve…
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La bande dessinée francophone
Saint-Ogan doit être considéré comme l’un des deux véritables pères de la bande dessinée française
de science-fiction, l’autre étant Pellos (René Pellarin), qui fait paraître son célèbre Futuropolis dans
Junior en 1937-1938, soit simultanément au Rayon mystérieux. Cette fois, l’action est bel et bien
située dans un futur lointain. L’essor que prend alors le genre n’a rien de fortuit : la France découvre
en ces années trente les grandes séries de science-fiction américaines que sont Flash Gordon
(rebaptisé " Guy l’Éclair ") d’Alex Raymond, Buck Rogers de Dick Calkins et Phil Nowlan, et Brick
Bradford (" Luc Bradefer "), dessiné par Clarence Gray sur un scénario de William Ritt. Des
Pionniers de l’espérance de Lécureux et Poivet à Lone Sloane de Philippe Druillet, en passant par
Valérian de Christin et Mézières, Le Vagabond des Limbes de Godard et Ribera et Les Naufragés du
Temps de Forest et Gillon, la vogue de la S.-F. ne se démentira plus dans la bd française, et plus
particulièrement de l’une de ses composantes : le space opera, c’est-à-dire l’épopée galactique, où les
personnages, voyageurs d’une nouvelle ère, se déplacent de planète en planète au moyen d’astronefs.
Charlot lui-même, ou du moins son double dessiné, deviendra en 1960 sous le crayon de Jean-Claude
Forest un Pionnier interplanétaire !
Science-fiction, fantastique, merveilleux : ces genres engendreront une multiplicité de systèmes
imaginaires — planètes lointaines, mondes perdus et autres univers parallèles. La bande dessinée
trouve dans la fabrication de nouveaux mondes à explorer un terrain d’élection. Pour un dessinateur,
en effet (qui, contrairement au cinéaste, n’est soumis à aucune contrainte technique ou budgétaire),
quelle tentation que de se faire démiurge et de donner forme à un monde cohérent, d’inventer tout à la
fois des lieux géographiques, des organisations sociales, des décors, des costumes, des moyens de
locomotion, etc. !
Le foisonnement de tels univers dans la bd française est sans précédent depuis une dizaine d’années,
en raison du subit regain de faveur dont jouit, relayée par les jeux de rôle et les jeux vidéo, l’Héroïc
Fantasy, ce genre qui emprunte notamment aux mythes ancestraux de l’humanité, à la peinture
préraphaélite du XIXe, aux pulps fantastiques, à Tolkien et à ses nombreux illustrateurs.
Parmi les œuvres modernes qui illustrent le thème du monde imaginaire ou parallèle figurent Les
Cités obscures de Schuiten et Peeters, Philémon de Fred, Olivier Rameau (Dany et Greg), La Jonque
fantôme vue de l’orchestre (Forest), Rork (Andreas), L’Autres Monde (Rodolphe et Magnin),
L’Hiver d’un monde (Mazan), Le cycle de Taï-Dor (Rodolphe, Letendre et Serrano), Horologiom
(Lebeault), Finkel (Gine et Convard) et la " Cité des con?ns " de François Bourgeon (Le Cycle de
Cyann) — sans oublier les mondes nés de l’activité onirique des personnages : Le Garage hermétique
de Moebius, Dans les villages de Cabanes, ou encore Julius Corentin Acquefacque de Marc-Antoine
Mathieu.
La science-fiction et ses dérivés ayant conquis leur autonomie, qu’est-il advenu du récit de voyage,
j’entends : du voyage au sein du monde réel et actuel ? Il a progressivement disparu en tant que tel,
pour se fondre dans le récit d’aventures comme une de ses composantes. Mieux : il lui a
probablement fourni sa structure matricielle, tout simplement celle du personnage qui affronte une
suite d’épreuves et en triomphe. Le déplacement géographique devient un ingrédient contingent : il
peut arriver que, le cadre de l’action restant fixe, le voyage se fasse avant tout intérieur — dans la
mesure où l’aventure revêt une dimension initiatique et ne laisse jamais intact celui qui s’y expose.
L’aventure, donc (influencée désormais par le cinéma hollywoodien) va rapidement se décliner sur
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La bande dessinée francophone
des modes très différents, selon que le héros sera aviateur, journaliste, chevalier, cow-boy ou
détective (et plus tard hôtesse de l’air, électronicienne, ou amnésique). En résumé, c’est la séparation
entre l’élément merveilleux et la trame héroïco-feuilletonesque du voyage qui, dans les années trente,
ouvre l’espace à l’intérieur duquel vont se déployer les différents genres qui constitueront, pour
longtemps, le paysage narratif de la bande dessinée.
L’empire de la bêtise
Cependant, la bande dessinée a aussi recueilli l’héritage de la caricature. L’humour apparaît même
d’abord comme sa pente naturelle. De Töpffer à Saint-Ogan, les auteurs de bande dessinée pendant
près d’un siècle se voudront tous humoristes. La même vocation native est observable aux États-Unis
— où les termes de comics et de funnies, qui désignent indifféremment la bd de presse, indiquaient
sans ambiguïté la mission des cartoonists : faire rire ou sourire — comme au Japon, où l’évolution
vers une figuration plus " réaliste " et la diversification des thèmes ne s’amorceront qu’à la fin des
années cinquante, avec l’apparition du gekiga aux côtés du manga traditionnel.
À l’exception de quelques œuvres précoces relevant de la satire politique (Histoire d’Albert de
Töpffer, Histoire de la Sainte Russie de Doré, Môssieu Réac de Nadar), le comique, dans la bande
dessinée d’expression française, se confondra avec la caricature, plus souriante que grinçante, des
travers humains incarnés dans des " types ". Avant que le récit d’aventures ne propose à l’admiration
(voire à l’identification) des lecteurs des héros positifs, perspicaces et valeureux, chevaliers du Bien,
défenseurs de la veuve, de l’orphelin, du bon droit et de la Patrie, les protagonistes des bandes
dessinées étaient, sans guère d’exceptions, des anti-héros. Les voyageurs cités plus haut sont
uniformément ridicules, qu’il s’agisse du Docteur Festus, de M. Plumet (narrateur du Voyage
d’agrément de Doré), de M. Bêton (qui, à tout propos, " se souvient du vide de son existence ") ou de
M. Fenouillard. Les aléas de leurs pérégrinations font saillir leur foncière inadaptation au monde, leur
aveuglement, leur distraction incurable, et, pour certains, une fatuité directement proportionnelle à
leur défaut de jugement. Bref, c’est la bêtise qui est leur lot commun.
Elle a de beaux jours devant elle, la bêtise, et n’est évidemment pas le privilège des seuls voyageurs.
Les patronymes des héros de Cham, par exemple (qui fut le premier disciple de Töpffer), sont
suffisamment explicites : citons seulement M. Lamélasse (1839), M. Jobard (1840) ou encore
Barnabé Gogo (1841). Le Sapeur Camember de Christophe manifeste, dans son enfance, " le plus
complet dédain pour la lecture " mais acquiert, " à force d’application, les talents naturels aux singes
" (grimper aux arbres). Son esprit obtus n’aura d’égal que celui de Bécassine, dont le véritable nom,
Annaïk Labornez, se lit sans effort " la bornée ". Comme pour justifier nom et surnom, les auteurs
(Pinchon et Caumery) nous apprendront dans L’Enfance de Bécassine qu’à sa naissance, " son nez
était si petit qu’on le voyait à peine. Et cela désolait ses parents. […] On est, en effet, persuadé à
Clocher-les-Bécasses, que l’intelligence est en proportion de la longueur du nez ".
Dans ce que François Caradec appelle " le vieux fonds de la gaieté française ", certains types sociaux,
tels le paysan ou l’Auvergnat, passaient pour incarner la bêtise (ce que semble confirmer Christophe
lorsqu’il évoque ironiquement le père de Camember, cultivateur de son état, dont l’intelligence a été "
obscurcie par le terre-à-terre des occupations agricoles "). La bande dessinée, dans son entreprise de
dénonciation de la bêtise universelle, élira quelques cibles privilégiées. Nous avons déjà cité le
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La bande dessinée francophone
bourgeois infatué à la Fenouillard, un type dont la descendance passera par le Monsieur Poche
d’Alain Saint-Ogan et l’Achille Talon de Greg. Une autre cible récurrente sera le savant distrait, type
qui, après Festus et Cosinus, se prolongera jusqu’au professeur Tournesol — chez qui la distraction
(et la surdité) ne seront toutefois plus symptômes d’imbécillité. Les militaires et les policiers
stupides, eux, seront légion. Leurs prototypes, bien avant Camember, sont les deux ahuris qui
composent la " force armée " dans les Voyages et aventures du Docteur Festus : George Blême, dit la
Mèche, et Joseph Rouger, dit l’Amorce. À la fin du xixe, des caricaturistes comme Caran d’Ache,
Henri de Sta, Poirson ou encore Léonce Burret brocarderont l’armée, comme le regretté Bosc (19241973) le fera bien plus tard, sous le régime gaulliste. Du côté de la police, il suffira ici de citer les
Dupondt, l’inspecteur Caponi dans les Aventures extraordinaires d’Adèle Blanc-Sec de Tardi, ou
encore l’Agent 212 de Kox et Cauvin, devenu l’une des vedettes du journal Spirou dans les années
1980. Enfin, la dernière incarnation privilégiée de la bêtise sera le " beauf ", ce concentré de sansgêne, de préjugés, de mesquinerie et de vulgarité stigmatisé par Cabu ; à quelques nuances près, le
terme désignerait aussi bien Les Bidochon de Binet que, déjà, Séraphin Lampion.
Permanence de la bêtise, donc, un thème éternel qui trouve aujourd’hui des modulations inédites et
jubilatoires chez le remarquable humoriste qu’est Daniel Goossens (Georges et Louis romanciers).
Mais, de même que la science-fiction et les diverses formes du récit d’aventures se sont émancipées
de la thématique originelle du voyage, le comique a peu à peu diversifié ses sujets et ses procédés.
Burlesque, parodie, humour noir, non sense ont trouvé dans la bande dessinée une terre d’élection ;
désormais, les protagonistes des bandes dessinées drôles ne sont plus voués à être bêtes — ce qui,
naturellement, ne les empêche pas d’être, éventuellement, mégalomanes (Le Chat de Geluck) ou
insupportables (Agrippine, de Bretécher). Il est toutefois malaisé de tracer des frontières entre genres
dans le domaine de l’humour, le propre de l’humoriste étant de faire flèche de tout bois.
Soulignons que si l’aventure réclame une certaine amplitude narrative, pour faire place aux intrigues
secondaires, aux rebondissements et au suspense, l’humour, au contraire, cultive plus volontiers les
formes brèves, qui épousent les contours de l’anecdote, du gag, du clin d’œil. Si le daily strip, cette
bande quotidienne comptant généralement trois ou quatre images, reste une forme typiquement
américaine, qui ne s’est pas véritablement acclimatée sous nos latitudes (à quelques exceptions près,
comme Le Baron noir de Got et Pétillon ou Le Chat déjà mentionné, on n’y a pas vraiment connu
d’équivalents aux Peanuts ou à Calvin et Hobbes), des séries humoristiques à succès comme Gaston,
Boule et Bill, Cubitus, Léonard, Achille Talon, La Rubrique-à-Brac, Le Génie des alpages ou Les
Frustrés ont toutes opté pour la distance courte : une ou deux pages (plus rarement trois ou quatre) à
chaque livraison.
De sorte que l’album de bande dessinée à la française, sous sa forme traditionnelle (différente du
comic book américain, des fascicules que les italiens consacrent aux fumetti populaires, ou du manga
japonais), se révèle souvent un support mal adapté : à la fois trop étriqué pour autoriser une ambition
romanesque, et trop vaste pour coïncider avec la dimension naturelle de l’histoire drôle, dont il
proposera une collection arbitraire, un recueil. La bd d’humour est conçue pour être dégustée dans la
presse, à petite dose quotidienne ou hebdomadaire, non en album.
À l’inverse, les 46 ou 48 pages de celui-ci sont insuffisantes pour développer une intrigue de quelque
densité ; le récit qu’il accueille s’apparente à une nouvelle ou à un moyen métrage, il ne peut rivaliser
en complexité avec un roman ou un film standard. Deux stratégies concurrentes ont été mises en
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La bande dessinée francophone
œuvre pour contourner ce frein à l’ambition des auteurs. D’une part, les éditeurs ont créé des
collections spécifiques leur offrant la possibilité de s’exprimer sur une plus longue distance : les "
romans (À Suivre) " de Casterman ont ouvert la voie, puis sont venues les collections " Aire Libre "
chez Dupuis, " Long Courrier " chez Dargaud, etc. Elles abritent plus volontiers des aventures
complètes que les volumes d’une série à suite. D’autre part, comme les séries continuent malgré tout
à dominer le marché, nombre de scénaristes ont pris l’habitude, soit de développer une même histoire
en trois ou quatre albums (exemples de ces " séries limitées " : Les Compagnons du crépuscule de
François Bourgeon et La Quête de l’oiseau du temps de Le Tendre et Loisel), soit de ne plus assigner
de fin à leur récit, qui se prolonge, sur le mode du feuilleton perpétuellement " à suivre ", d’album en
album (cas illustré notamment par Blueberry et XIII).
Dans l’un et l’autre cas, l’album n’est plus qu’un chapitre de l’histoire proposée, les dimensions du
support ne coïncidant plus avec celles de l’œuvre.
2 / Pour une pédagogie de la bande dessinée
Le temps où la bande dessinée était vilipendée par les bons esprits, confisquée par les enseignants et
interdite dans les bibliothèques publiques est révolu. Les critiques qui lui étaient adressées naguère
vont aujourd’hui à la télévision et aux consoles de jeux, tandis que la bande dessinée en vient à
apparaître, aux yeux de certains pédagogues, comme le dernier rempart contre l’analphabétisme. Si
elle est mieux acceptée, il n’est pas sûr, cependant, qu’elle soit mieux connue et comprise. Nombre
d’adultes, parmi ceux qui n’ont pas passé leurs jeunes années le nez dans les " illustrés ", se déclarent
incapables de s’intéresser à une bande dessinée, faute d’en connaître le mode d’emploi (" faut-il
commencer par le texte ou par les dessins ? ", etc.). Quantité d’enseignants et de bibliothécaires, qui
se croient désormais tenus, par obligation professionnelle, de s’intéresser au " neuvième art ",
cherchent désespérément à suivre des formations pour acquérir des connaissances même
rudimentaires dans un domaine dont ils avouent tout ignorer. Quant à la presse écrite, lorsqu’elle
condescend à parler de l’actualité de la bd, elle opte presque toujours, soit pour une interview de
l’auteur, soit pour une notule résumant l’intrigue de l’album chroniqué, se dispensant dans l’un et
l’autre cas de formuler des jugements critiques pour lesquels elle ne se sent pas armée (alors qu’elle
ne s’en prive dans aucun autre domaine de la création).
Le cinéma est désormais enseigné à l’université française. Pas la bande dessinée. Malgré tous les
discours convenus sur la civilisation de l’image dans laquelle nous serions déjà entrés, la culture
française — du moins sa forme académique et institutionnelle — reste, fondamentalement, une
culture de l’écrit. Il pourrait s’agir d’un simple retard, d’une lenteur à s’adapter ; mais la vérité est
que la France entretient une méfiance tout à fait particulière vis-à-vis des images, qu’elle y résiste
avec beaucoup plus de force que les pays voisins. L’histoire de la bande dessinée témoigne de cette
spécificité française, pour qui se rappelle les difficultés avec lesquelles, chez nous, l’usage de la bulle
a finalement remplacé le sacro-saint texte sous l’image, garant de la dimension littéraire du récit. À
cet égard, les préjugés ont moins changé qu’on ne pourrait le croire, comme le montrera cette
anecdote significative. Invité, voici quelques mois, à animer un stage pour des enseignants, et ayant
annoncé que j’insisterais en priorité sur le discours de l’image, j’eus la surprise de constater qu’il
avait été inscrit (sans que je sois consulté) dans le programme de l’inspection académique sous le
titre : " Bande dessinée et production d’écrit ". C’était, m’expliqua-t-on, la seule manière de faire
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admettre par les autorités compétentes le principe d’une formation sur un tel sujet.
Quant au patrimoine graphique national, il est totalement négligé. Ainsi, nombre de nos caricaturistes
et illustrateurs parmi les plus grands sont relégués dans un profond oubli. On connaît encore Daumier
et Doré, mais c’est pour mieux enterrer Grandville, Cham, Monnier, Caran d’Ache, Robida, Gus
Bofa et tant d’autres qui, en Allemagne ou en Angleterre, seraient au contraire réédités, étudiés,
exposés, commémorés.
Lire les images, comprendre leur enchaînement, goûter les qualités propres d’un dessin, cela
s’apprend, ou plutôt cela devrait s’apprendre. Mais l’ignorance en ce domaine est telle que certains
ont, non sans à-propos, introduit le néologisme d’" aniconète " (sur le modèle d’analphabète) pour
désigner celui-qui-ne-sait-pas-lire-les-icônes.
Lorsque nous plaidons pour une pédagogie de la bande dessinée, de quoi parlons-nous ? S’agit-il
d’utiliser la bande dessinée pour enseigner l’histoire, ou le français ? Cela se fait déjà, avec plus ou
moins de discernement. Mais il convient de dépasser ce niveau de l’instrumentalisation de la bande
dessinée et de l’aborder, non comme prétexte, comme auxiliaire ou comme gadget, mais pour ellemême, et dans toutes ses dimensions. Au carrefour du récit et du tableau, du texte et de l’image, c’est
un langage complexe, un échafaudage de significations et de résonances, qui sollicite la sensibilité, la
mémoire, les sens de l’observation, de l’analyse et de la synthèse.
À mon avis, l’enseignement de la bande dessinée devrait être fondé sur le respect d’au moins quatre
grands principes.
1º
Tout d’abord, il convient de se garder d’une assimilation trop rapide à un langage mieux décrit, celui
du cinéma. Par-delà les similitudes de façade entre ces deux grandes formes du récit en image, seule
une mise en évidence des spécificités de chacune peut conduire à une réelle compréhension de leur
fonctionnement respectif, et de leur esthétique. On n’utilisera donc pas les termes de " zoom ", de "
panoramique " de " montage " ou de " profondeur de champ " sans une grande prudence, leur validité
par rapport à la bande dessinée étant pour le moins sujette à caution. On s’interrogera de même sur
les différences entre l’image de bande dessinée (appelée case, ou vignette) et le plan
cinématographique. Et l’on découvrira que nombre de procédures utilisées par la bande dessinée —
celles, par exemple, qui traduisent le mouvement ou le son, ou encore l’opération, fondamentale, de
la mise en page — n’ont pas d’équivalent à l’écran.
2º
De la même manière, il faut s’affranchir des lieux communs sur les relations entre le texte et l’image.
La théorie, sur cette question, est restée des plus pauvres. Aussi se contente-t-on le plus souvent de
ressasser quelques propositions déjà anciennes, qui paraissent avoir été érigées en dogmes. Je pense
en particulier au fameux article de Roland Barthes analysant une publicité pour les pâtes Panzani ·,
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article dans lequel il reconnaissait deux fonctions au texte, par rapport à l’image : la fonction
d’ancrage et la fonction de relais. Pour le dire simplement, le texte compléterait l’image (prenant le
relais à l’endroit où s’arrête sa capacité à signifier) et l’ancrerait dans un sens précis en réduisant sa
polysémie constitutive. Ces deux fonctions sont bel et bien agissantes dans la bande dessinée, sans
toutefois qu’elles épuisent les différents apports possibles de la composante verbale. Mais on aurait
tort d’en conclure que les images d’une bande dessinée ont nécessairement besoin du texte pour
accéder à l’intelligibilité ; c’est d’abord leur inscription dans une séquence iconique qui ancre la
signification de chacune d’entre elles. C’est dans les articulations internes à la chaîne des images que
s’arrime le sens, le texte ne jouant souvent à cet égard qu’un rôle complémentaire. Barthes analysait
une image unique ; or, ce qui fonde la langage de la bande dessinée est précisément la multiplicité
d’images en situation de coprésence au sein d’un " multicadre ", leur étalement panoptique.
3º
Il faut prendre en considération l’histoire intrinsèque de la bande dessinée en tant que discipline
artistique. De la même manière que l’histoire de l’art permet de comprendre de quelles ruptures
procèdent les démarches contemporaines des plasticiens, et qu’une connaissance de l’évolution des
formes musicales est nécessaire à l’appréciation de la musique d’aujourd’hui, la bande dessinée
actuelle ne se comprend souvent qu’à la lumière de celle d’hier. Seule une inscription des œuvres
dans leur contexte historique propre permet de saisir les évolutions auxquelles elles prennent part et
les déplacements qu’elles opèrent. Or, l’histoire de la bande dessinée (qui est indissociablement celle
des genres, c’est-à-dire des contenus — esquissée ci-avant —, des supports, des conditions de
création, des formes graphiques et de la réception des œuvres) reste très méconnue. C’est d’autant
plus regrettable que les succès de librairie les plus récents sont souvent encore le fait de séries qui ont
trente ou quarante ans d’âge (telles qu’Astérix, Lucky Luke, Alix, Boule et Bill ou Blake et
Mortimer) et ne représentent en rien l’état présent de la création. Cette méconnaissance historique a
éclaté au grand jour en 1996, quand d’aucuns se sont mis en devoir de célébrer le soi-disant
centenaire de la bande dessinée, tirant un trait sur toute la production du xixe siècle.
4º
Il serait nécessaire, enfin, de dépasser le stade de l’éducation à la lecture de l’image et de s’atteler à
une tâche jusqu’ici complètement négligée : former le goût du public, s’agissant de l’appréciation du
dessin. Qu’un dessin soit simple, immédiatement compréhensible, et en couleurs : telles semblent les
seules demandes du grand public, et, partant, ses uniques critères d’appréciation. Et les publicitaires
d’abonder dans leur sens en diffusant jusqu’à satiété une esthétique de la " ligne claire ", tellement
galvaudée qu’elle ne produit plus guère que des images impersonnelles et désincarnées. Les critiques
eux-mêmes observent souvent un quasi mutisme sur la question du dessin, pour ne s’attacher qu’à
l’histoire (si facile à paraphraser), comme s’il était indifférent que tel album soit de la main de Giraud
ou de Tardi, de Reiser ou de Franquin — alors que précisément tout en dépend, depuis le cadrage et
la composition des images jusqu’aux codes gestuels et physionomiques, en passant par les qualités
expressives et dynamiques du trait.
On aura accompli un progrès décisif dans la réception de la bande dessinée quand le public saura que
tout dessin est signé parce qu’il procède d’une écriture singulière, qu’en tant que tel il est
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nécessairement l’expression d’une sensibilité et le résultat d’un savoir-faire, et que chacune de ces
écritures ne peut s’apprécier que dans sa différence. Mais rien aujourd’hui ne le prépare à sentir et à
admettre tout cela, qui, dans la culture de l’Asie, relève de l’évidence depuis des siècles. De sorte que
des dessinateurs que leurs pairs tiennent pour les meilleurs d’entre eux (citons seulement José Muñoz
ou Daniel Goossens) ne rencontrent qu’une assez faible audience parce que leur style apparaît
difficile ; tandis qu’inversement, nombre de professeurs d’histoire utilisent dans leurs classes des
albums d’une grande indigence graphique (ici, on ne citera pas de noms), qui ont pour seul " mérite "
de représenter une époque figurant au programme.
La bande dessinée franco-belge a suscité des œuvres d’une qualité exceptionnelle. Que peut-on lui
souhaiter, sinon de trouver un lectorat dont l’accueil fasse preuve de goût et de discernement ? Les
médiateurs culturels auront, à cet égard, une responsabilité essentielle.
1 Je ne parle ici que d’attentes envers les bandes dessinées, non des qualités de celles-ci. Certaines
œuvres conçues pour la jeunesse pourraient rendre des points à bien des créations soi-disant " adultes
".
2 Les Fenouillard (Agénor, Léocadie et leurs deux filles Arthémise et Cunégonde), provinciaux
retirés de la bonneterie, vont d’abord à Paris, aux bains de mer et au Mont-Saint-Michel ; se
retrouvent malgré eux sur un vapeur en partance pour l’Amérique ; puis, du détroit de Behring aux
rives du Nil en passant par le Japon et la Papouasie, ils s’abandonnent à la frénésie du voyage.
3 Guy Gauthier, " Récit d’aventures, aventures du récit ", in Les Cahiers de la bande dessinée nº 82,
Glénat, Grenoble-Bruxelles, sept. 1988, p. 60-65.
4 Le Voyage de M. Blandureau autour du monde est une bande dessinée de 25 planches qui parut en
feuilleton dans La Terre illustrée à partir du nº 1, soit du 8 novembre 1890 au 25 avril 1891. La revue
est sous-titrée " Voyages — romans — aventures — curiosités ".
5 Cf. Christophe : " L’âpre vent de la désillusion a passé sur la tête de M. Fenouillard. Il éprouve
les angoisses du doute : ‹ Madame Fenouillard, s’écrie-t-il, est-ce que les Américains seraient des
gens comme tout le monde ? › "
6 Cf. Tzvetan Todorov, Introduction à la littérature fantastique, Seuil, rééd. " Points " nº 73, 1976, sp.
p. 28-45.
7 Cf. Little Nemo in Slumberland (1905), l’un des premiers chefs-d’œuvre de la bande dessinée
américaine.
8 " Ce sont les folles aventures d’un âne qui s’envole en ballon, prend pied dans la planète Mars,
entre en apprentissage chez un industriel qui refuse d’en faire son gendre, s’engage dans une troupe
de volontaires, est fait prisonnier, s’évade grâce à la fille du geôlier, se déguise en moine, obtient la
faveur du roi, devient roi à son tour, fait la guerre, ruine ses États, échappe aux révolutionnaires et
finit par revenir sur Terre, chevauchant un boulet de canon ! " Jean-Daniel Candaux, Töpfferiana,
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Genève, éd. Georg, 1996, p. 76.
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