RADIOPROTECTION EN RADIOLOGIE INTERVENTIONNELLE
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RADIOPROTECTION EN RADIOLOGIE INTERVENTIONNELLE
ETUDE DES POSTES DE TRAVAIL ET EVALUATION DOSIMETRIQUE EN MILIEU MEDICAL Dr DJ Gambini SCMT AP HP 1 Cadre juridique Code du Travail Article 231- 75 : « Les expositions professionnelles individuelles et collectives aux rayonnements ionisants doivent être maintenues en deçà des limites prescrites […] au niveau le plus faible qu’il est raisonnablement possible d’atteindre. » « II.- A cet effet, le chef d’établissement procède à une analyse des postes de travail qui est renouvelée périodiquement et à l’occasion de toute modification des conditions pouvant affecter la santé et la sécurité des travailleurs. » Articles 231- 93 et 94 : « I.- Tout travailleur intervenant en zone réglementée fait l’objet d’un suivi par dosimétrie passive, complétée pour la zone contrôlée par une dosimétrie opérationnelle… » Article 231-99 : « …fait l’objet d’un examen médical par le médecin du travail… fiche (d’aptitude) indique la date de l’étude de poste de travail et de la dernière mise à jour de la fiche d’entreprise » Arrêté du 30 décembre 2004 (annexe) « La surveillance individuelle par dosimétrie passive […] repose sur l’analyse des postes de travail… » « La surveillance individuelle par dosimétrie opérationnelle […] repose sur l’analyse des 2 postes de travail… » Objectifs de l’analyse de poste Conduite par la personne compétente en radioprotection, avec l’agent et le médecin du travail, elle a pour objectif : • la délimitation des zones réglementées ; • le classement des travailleurs ; • la détermination des moyens de protection ; • la définition des moyens de surveillance dosimétrique et médicale les plus adaptés ; • l’évaluation prévisionnelle des doses susceptibles d’être reçues par le personnel ; • la rédaction de la fiche d’exposition. 3 Pratique de l ’analyse de poste L’analyse de poste peut être pratiquée : • par calcul, fonction du champ de rayonnement et des modalités d’exposition au poste de travail ; • par mesure. L’analyse de poste est réalisée : • en radiologie ; • en médecine nucléaire ; • en radiothérapie. 4 Radiologie médicale Secteur privé Radiodiagnostic léger* Radiodiagnostic lourd Mammographie Total Total 1507 Secteur public et assimilé 2531 4038 Variation par rapport à 2003 (%) + 8% 6311 3589 9900 + 6,2% 2393 10211 423 6543 2816 16754 + 10,95% + 7,4% * : y compris les ostéodensitomètres. Tableau 1 : le parc français des installations de radiodiagnostic médical (hors tomodensitométrie : 688 installations) 5 Radiologie dentaire Radiodiagnostic dentaire Secteur privé Secteur public et assimilé Total Variation par rapport à 2003 (%) 35922 962 36884 + 10,95% Tableau 2 : le parc français des installations de radiodiagnostic dentaire 6 Le champ de rayonnement et les modalités d’exposition Exposition externe: • au rayonnement primaire provenant directement de l’anode ; • aux rayonnements secondaires, rayonnements diffusés par le volume exposé (tout particulièrement le malade) et par l’air environnant ; • au rayonnement de fuite. 7 Calcul des doses équivalentes En cas de risque d’exposition significative (essentiellement en radiologie interventionnelle), les doses équivalentes peuvent être calculées : • par méthode analytique ; • par emploi de codes de calculs informatisés, soit, déterministes, soit, stochastiques (Monte Carlo). 8 Calcul des doses équivalentes • Quantification du champ de rayonnement : - caractéristiques du générateur de rayons X, des détecteurs, du type de dispositif médical ; - type de procédures radiologiques. • Quantification de l’exposition : - action des intervenants au poste étudié ; - activité radiologique annuelle ; - temps de présence annuel du personnel. 9 Calcul des doses équivalentes • Ej ou Hj = Σi (E i,j ou H i,j ). N i .t i,j • • • • j : agent considéré i : examen ou traitement considéré Ni: nombre annuel d’examens ou traitements i t i,j : fraction du temps annuel de l’agent j passé à l’examen ou au traitement i 10 Mesure des doses équivalentes Les doses équivalentes sont habituellement mesurées : • en équivalent de dose ambiant, H*(d), à une distance de référence, avec ou sans équipement de protection collective et individuelle ; • en équivalent de dose individuel, Hp(d), (en profondeur ; si nécessaire, aux extrémités et au cristallin). 11 Bilan dosimétrique Examens sans préparation (salles de thorax, salles d'os) : • les doses reçues par les opérateurs ne sont qu’exceptionnellement non nulles ; • les débits de dose au pupitre sont d’environ de 1 μGy par minute et le temps d’émission cumulé journalier inférieur à 2 minutes. 12 Bilan dosimétrique Examens sans préparation (salles de thorax, salles d'os) Si maintien du malade, à 50 cm, par cliché : • pulmonaire, 1 µSv ; • abdominal sans préparation, 1,5 µSv ; • du rachis lombaire, de 2 µSv (face) et 13 3,5 µSv (profil). Bilan dosimétrique Examens en salle télécommandée, nécessitant un temps de scopie; opérateur pouvant se trouver au–delà de la vitre de protection: lavement baryté... • A une distance minimale de 1 mètre du centre du champ, avec un faisceau collimaté, pour un temps de scopie de 3 minutes, dose inférieure à 1 μGy sous le tablier et à 50 μGy en dehors. 14 Bilan dosimétrique Radiographie de thorax au lit du malade Situation du manipulateur Dose absorbée par cliché à 3 m du patient 0,025 μGy à 3 m du patient (derrière un tablier plombé**) 0,0005 μGy à 2 m du patient 0,07 μGy à 1 m du patient 0,25 μGy à 30 cm du patient (situation d'une personne tenant le patient) 1,5 μGy à 30 cm du patient (derrière un tablier plombé tout près du patient (emplacement des mains tenant le 0,004 μGy 3,5 μGy patient) 15 Bilan dosimétrique Radiographie de bassin au bloc opératoire, urgences Situation du manipulateur à3m à 3 m (derrière un tablier plombé) à1m Dose absorbée par cliché 3 µGy 0,03 µGy 10 µGy 16 Bilan dosimétrique Tomodensitométrie • Exposition au pupitre non mesurable. • Exposition au rayonnement diffusé en l’absence d ’injecteur automatique en cas de présence pendant l’examen: 10 μSv par coupe à 1m. 17 Bilan dosimétrique Tomodensitométrie avec fluoroscopie Auteur Méthode d’estimation de la dose Paramètres (kV, mA) Temps de scopie (s) BULS (2003) NICKOLOFF (2000) a IRIE (2001) a, c IRIE’2001) a, d IRIE(2001) a, e GIANFELICE (2000) a NAWFEL(2000) a PAULSON (2001) TLD Indirect ** 120/90 120/30 151 100 TLD TLD TLD Indirect 120/30 120/30 120/30 120/50 38 31 41 38 Indirect TLD 120/50 140/13 80 18 0,100 0,010 EPD 140/25 25 0,007 a TEEUWISSE (2001) a a Dose au niveau de l’œil (mSv) 0,210* 0,093 b Dose au niveau de la main (mSv) 0,759* 1,70 0,760 0,120 0,060 0,684 2,200 ILS *** : valeur moyenne, b : dose poitrine, c : avec un support d’aiguille de 7cm, d : avec un support d’aiguille de 10 cm et un écran de plomb ; e : avec un support d’aiguille de 15 cm et un écran de plomb. * valeur médiane, ** : mesures sur fantômes, *** : inférieure à la limite de sensibilité. 18 Bilan dosimétrique La radiologie interventionnelle • Pratiquée dans l’unité de radiologie et aussi en dehors, au bloc opératoire, en cardiologie… • Souvent avec des appareils mobiles. • En proximité du faisceau direct. • En développement. 19 Bilan dosimétrique La radiologie interventionnelle • Les opérateurs (médecins spécialisés le plus souvent) peuvent recevoir des doses importantes aux mains, aux cristallins, à la thyroïde, car le temps de scopie est parfois long et le nombre de clichés réalisés élevé. L’exposition de l’opérateur dépend de son expérience, de la procédure pratiquée, de 20 facteurs techniques et du patient. • Pour un même examen, la dose dépend de la position du tube, du temps de radioscopie, des protections. Position du tube Durée de l’intervention Temps de scopie Position du dosimètre : - sur tablier de plomb - sous tablier de plomb - sur cache thyroïde - sous cache thyroïde - bras gauche - bras droit - front (œil) - main droite - main gauche En bas En haut 55 minutes 75 minutes 22 minutes 19 minutes Dose (mSv) 0,38 2,32 0,03 0,28 0,38 2,35 0,02 0,066 0,37 2 0,09 0,58 0,12 1,48 0,53 1,37 2,85 4,11 Les doses reçues par le chirurgien selon la position du tube lors de drainages biliaires (Amet 21 Xavier, INSTN Cadarache) •Selon l’examen, l’exposition dépend de la position de l’opérateur : - proche (voies biliaires, urinaires); - éloignée (artériographie, embolisation). Région du corps Main droite Main gauche Thyroïde (sans protection) Thyroïde (avec protection) Techniques rapprochées de 0,19 à 5,15 mSv de 0,34 à 4 mSv de 0,04 à 0,11 mSv 0,05 mSv Techniques éloignées de 0,07 à 2,14 mSv de 0,03 à 5,89 mSv de 0,07 à 0,28 mSv de 0,01 à 0,56 mSv 22 • Selon l’examen, l’exposition dépend de: - la durée de la radioscopie ; - multiplication des incidences ; - injection manuelle de produit de contraste. Examens lourds: neurologie, cardiologie. On relève une dose efficace, E, de : - 1,3 μSv pour une coronarographie ; - 1,4 μSv pour une angioplastie transluminale percutanée. 23 • Selon l’examen, l’exposition dépend: - des moyens de protection individuels utilisés. Les doses efficaces annuelles moyennes (et extrêmes) par opérateur ayant effectué en moyenne 972 actes sous fluoroscopie (investigations diagnostiques, 51 % des cas; interventionnelles, 45% des cas; autres actes, 5% des cas) Mode de protection Avec tablier et cache thyroïdien Avec tablier sans cache thyroïdien Dose efficace annuelle moyenne (mSv) 1,91 (0,37 – 5,75) 4,12 (0,48 – 10,1) 24 Etude au PTI, HEGP, 2006 Intervenant Médecin Médecin titulaire Médecin Infirmier Manipulateur en radio formation salle b salle b salle b salle a salle b 160 artériographies/an 130 coranarographies/an E mSv/a 1,15 1,5 1,85 1 0,04 H main mSv/a 78 49 33 0 0 28,8 31,6 1 0 2,9 B 3 B B B H cristallin 23 mSv/a Avec lunettes 2,4 Classement B 25 Les doses élevées ne sont pas une fatalité. De bonnes conditions: • de protection collective; tube sous la table, bas volets ou jupe, écran mobile (facteur 4), protection plafonnière; • de protection individuelle; tablier plombé (facteur 20), protège thyroïde (facteur 2), lunettes plombées (facteur 10); • de surveillance individuelle; • conduisent à un classement possible en 26 catégorie B. Possible optimisation de la radioprotection: • amélioration de la surveillance de l’exposition des extrémités (capillaroscopie); • réduction des doses encore possible grâce à la radioscopie à bas débit. 27 Délimitation des zones réglementées – zones réglementées intermittentes (pendant l’émission X). – Radiologie conventionnelle, zone contrôlée à proximité du tube X et zone surveillée au poste de commande. – Radiographies au lit, zone réglementée temporaire. – Tomodensitométrie, salle en zone contrôlée, pupitre de commande, en zone surveillée ou publique. – Radiologie interventionnelle, salle en zone contrôlée comprenant éventuellement des zones spécialement réglementées à proximité du tube radiogène, poste de commande en zone surveillée, voire publique. 28 Classement du personnel Personnel concerné Médecin Anesthésiste surveillant l’examen Manipulateur, technicien, infirmier Personne spécialisée en radiophysique médicale Secrétaire, personnel d’accueil, brancardier Personnel d’entretien n’intervenant pas sur les générateurs Autre personne susceptible de pénétrer occasionnellement en zone surveillée ou contrôlée Catégorie proposée Radiographie Radiologie interventionnelle conventionnelle fixe ou mobile, TDM B (A, si pratique A ou B selon l’étude de poste d’actes (A pour les temps de scopie > 300 s) régulière scannoguidés) B A ou B selon l’étude de poste B A ou B selon l’étude de poste (B pour les temps de scopie < 300 s à distance du patient) B B Ne doivent pas être affectés en zones réglementées et ne sont pas concernés par le classement Ne doivent intervenir qu’en dehors des heures de mise sous tension du générateur : ne sont pas concernés par le classement Appréciation cas par cas avec la personne compétente en radioprotection Le classement du personnel (ASN-IRSN-INRS-DRT), voir http://www.inrs.fr 29 Médecine nucléaire En 2004, en France, 292 services de médecine nucléaire : • - 219 unités de médecine nucléaire in vivo ; • - 73 laboratoires d’analyses de biologie médicale. 30 Analyse de poste 2 types d’exposition. Externe : exposition aux rayonnements ionisants (gamma, bêta énergétique, X) émis par une source située à distance (patient, seringue, générateur). Interne : par contamination directe (ingestion, inhalation ou absorption cutanée) Origine : contact avec objet contaminé, excrétas du patient, piqûre, faute technique. 31 Champ de rayonnement et modalités d ’exposition La quantification du champ de rayonnement: • source(s) utilisée(s) ; activités mises en jeu ; émissions ; géométrie ; • présence de rayonnement diffusé ; • distance ; • écrans. 32 Champ de rayonnement et modalités d ’exposition Les modalités d’exposition dépendent des tâches : • scintigraphie ; radiothérapie ; de laboratoire ; distance à la source ; durée d’exposition au poste de préparation, aux postes d’injection et d’examen ; • de l’action au poste étudié ; • de la fréquence annuelle de réalisation ; • du temps de présence annuel. 33 Bilan dosimétrique Les doses efficaces et équivalentes sont: • exceptionnellement calculées; • en général mesurées. 34 Exposition externe à distance Acte Activité (MBq) Débit d’exposition à 1 m (µSv/h) Tc (scintigraphie osseuse) 800 18 131 I (thérapie anti-cancéreuse) 3700 240 131 I (traitement thyroïde) 400 26 500 80 99m 18 F (examen TEP) 35 Exposition externe à proximité Examen Radiopharmaceutique Activité injectée Temps de mesure Débit de dose (mSv/h) à : 30 cm au contact Scintigraphie pulmonaire Macroagrégats 99mTc 110 MBq (3mCi) Immédiatement après IV 0,005 (thorax) 0,04 (thorax) Scintigraphie osseuse HMDP*99mTc 740 MBq (20mCi) 2 heures après IV 0,04 (thorax) 0,03 (bassin) 0,1 (thorax) 0,1 (bassin) * HMDP : hydroxyméthylènediphosphonate. 36 exposition externe Doses par poste en 2000 IGR ( B.AUBERT) Activité (consultation) DOSICARD mSv / an Bague TLD mSv / an Préparation 0,46 3,4 Injection 0,6 – 1,5 2,8 – 5,9 Injection + camera 0,3 – 1,1 2,5 – 6,6 37 Dose efficace par examen Examen 67 Ga corps entier 131 I corps entier 131 I corps entier après dose thérapeutique 99m Tc scintigraphie thyroïdienne 99m Tc-MDP scintigraphie osseuse 99m Tc-MAG scintigraphie rénale 99m Tc-MAA scintigraphie pulmonaire 99m Tc-RBC angiocardiographie 99m Tc-sesta-MIBI SPET Activité injectée (MBq) 185 111 5550 Temps écoulé depuis l’injection 48 h 24 h 96 h Dose par examen (μSv) 0,2 + 0,1 0,2 + 0,2 0,2 + 0,2 111 30 min 0,2 + 0,1 555 2,75 h 0,3 + 0,2 37 à 111 2 min 0,3 + 0,3 185 0 min 0,4 + 0,2 740 5 min 1,0 + 0,5 740 22,5 min 1,7 + 1,0 38 Exposition externe en TEP Les résultats des principales études sur les doses efficaces reçues par le personnel lors d’examens TEP au 18F-FDG sont voisins: - SPRA Val de Grâce 2001 (150 MBq) : 4,7 µSv ; - Laffont 2000 (300 MBq) : 12 ± 3,7 µSv ; - Chiesa 1997 (370 MBq) : 5,9 ± 1,2 µSv. 39 Radiothérapie métabolique Distance (m) 0,1 0,5 1,0 2,0 Débit d’équivalent de dose (mSv/h) 22,0 0,9 0,2 0,05 On admet la valeur de 0,05 μSv.MBq-1.m2.h-1 40 L’exposition des doigts • Lors des manipulations (transvasements, injections sans pousse seringue). • Quelques dizaines de mSv annuels. • Intérêt des injecteurs automatiques, des préparations mono dose en TEP. 41 Exposition interne • Les principaux radionucléides retrouvés à l’analyse radiotoxicologique urinaire sont des émetteurs gamma, facilement détectés par spectrométrie : iode 125, iode 131, iode 123, thallium 201, gallium 67. • En anthroporadiamétrie, nombreuses contaminations superficielles. • La contamination est fréquente mais la dose efficace très faible (faibles DPUI). 42 Délimitation des zones réglementées Sont habituellement classés en zone contrôlée : • la zone de réception des produits radioactifs ; • la radiopharmacie (la boîte à gant peut être une zone spécialement réglementée); • la salle d’administration des radiopharmaceutiques; • les salles d’attente, avant examen; • les pièces de stockage des déchets et des effluents; liquides radioactifs; • les chambres de radiothérapie métabolique; • les salles d’examen scintigraphique. 43 Délimitation des zones réglementées • Les autres locaux (sas vestiaire…) sont a priori des zones surveillées. • L’analyse de poste peut conduire à un classement différent : le poste de commande scintigraphique par exemple, peut être une zone surveillée. • L’accueil, le secrétariat, les bureaux, les salles de repos doivent être implantés en zone non réglementée. 44 Personnel concerné Médecin nucléaire, radiopharmacien, PCR Cardiologue surveillant les examens Manipulateurs, techniciens de laboratoire, infirmiers Personnes spécialisées en radiophysique médicale Personnel d’entretien Catégorie proposée Médecine nucléaire Radiothérapie métabolique diagnostique Hors TEP TEP sans avec hospitalisation hospitalisation A ou B en fonction des pratiques et de l’analyse de poste B A ou B (en l’absence de manipulation de source et fonction de l’étude de poste) A A A B A ou B, en B fonction des pratiques A ou B selon les catégories professionnelles et l’âge Stagiaire Autre personne susceptible de pénétrer Appréciation cas par cas avec la PCR* occasionnellement en zone surveillée ou contrôlée Secrétaire, personnel Ne doivent pas être affectés en zones réglementées et ne sont pas d’accueil concernées par le classement. 45 Radiothérapie Travailleurs surveillés 7160 Répartition par intervalle de dose efficace Dose collective Homme.Sv < seuil seuil à 1 mSv 1à6 mSv 6 à 20 mSv 20 à 50 mSv > 50 mSv 6749 268 122 18 3 0 0,65 46 Classement du personnel Personnel concerné Manipulateur Médecin nfirmières d’hospitalisation de curiethérapie PSRPM et technicien de radiophysique Stagiaire Personnel chargé du contrôle ou de la maintenance de ’accélérateur, du système de radiologie du bloc de curiethérapie et des projecteurs de source de type curietronTM, PDR et HDR Classement proposé Catégorie B si exclusivement affecté à des accélérateurs Catégorie A ou B si affecté à une installation de télégammathérapie (à valider par une étude de poste) Catégorie A si aussi affecté à la préparation des sources de curiethérapie Catégorie B Catégorie A si aussi affecté à la mise en place des sources dans les patients pour curiethérapie classique, ou si responsable des curiethérapies à haut débit de dose et débit de dose pulsé et devant intervenir sur le patient en cas d’accident (rupture ou blocage du câble de source dans le patient) Catégorie A Catégorie A ou B en fonction des pratiques Catégorie A 47 Classement du personnel Secrétaire Personnel d'accueil Brancardier Personnel de ménage Personnel d'entretien n'intervenant pas sur ’accélérateur ni sur le système radiologique du bloc de curiethérapie ni sur les projecteurs de source de type curietronTM, PDR et HDR N'ont pas à être présents dans la salle de commande pendant le fonctionnement de l’accélérateur Ne sont donc pas concernés par le classement En principe non concerné par le classement sauf appréciation au cas par cas avec la PCR Ne doivent intervenir que pendant les périodes de mise à l’arrêt de l’accélérateur, de mise à l’arrêt des systèmes de radiologie et des projecteurs de source en curiethérapie et en l’absence de traitement dans les chambres de curiethérapie classique. Ne sont donc pas concernés par le classement si exclusivement affectés à des salles de traitement d’accélérateurs, des blocs de curiethérapie sans projecteurs HDR et des chambres de curiethérapie classique. Appréciation au cas par cas par la PCR pour leur affectation en curiethérapie utilisant des projecteurs de sources et dans les locaux de stockage et de préparation des sources. 48 Conclusion • L’analyse de poste est réalisée par la PCR sous couvert du chef d’établissement, avec l’agent concerné et le médecin du travail (?). • 130 000 études de poste, régulièrement renouvelées, dans le domaine médical. • 99% des doses efficaces sont inférieures à 1 mSv. 49 Secteur d’activité Radiologie /Hors blocs opératoires Radiologie/ Blocs opératoires Dentaire Médecine nucléaire Sources non scellées in vitro Radiothérapie Autres services Total AP-HP Dose (mSv) Dose (mSv) par Nbre pers. Dose Dose par pers. pers. surveillée surveillées collective (mSv) par ayant reçu dans domaine homme. pers. par dosi. médical au moins 1 mSv surveillée passive France – IRSN mSv 2004 2672 61,4 0,023 0,58 0,068 1773 36,0 0,020 1,09 272 0,2 0,001 0,15 0,021 400 76,5 0,191 0,92 0,33 231 3,2 0,014 0,00 0,034 210 4,0 0,019 0,36 0,091 97 0,0 0,000 - 6520 181,3 0,028 0,73 0,067 50 Comparaison AP HP 2005-France 2004