Session du 9 mai 2015 - Université Paris
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Session du 9 mai 2015 - Université Paris
SERVICE DES EXAMENS DE LANGUE FRANÇAISE RÉSERVÉS AUX ÉTUDIANTS ÉTRANGERS CENTRE DE PARIS - SESSION DU 9 MAI 2015 C E R T I F I C A T P R A T I Q U E D E L A N GU E F R A N Ç A I S E Module « COMPRÉHENSION ET EXPRESSION » NOM : _______________________________________________________________________________ Langue :………….........../25 PRÉNOM : __________________________________________________________________________ Compréhension et expression écrites : ........................................./25 DATE ET LIEU DE NAISSANCE : ______________________________________________ NATIONALITÉ : __________________________________ N° DE PLACE : ___________ I. A - ÉPREUVE DE LANGUE Durée : 2h30 - 25 points - I. Mettez le passage suivant au discours direct en faisant les transformations - 4 points nécessaires : Elle demanda comment allait Marie. Il dit qu’elle allait bien, et qu’elle partait le lendemain avec Anne et Mme de la Trave pour Beaulieu. Lui-même irait y passer quelques semaines : deux mois au plus. Elle balbutia que ça ne l’ennuyait pas du tout d’y aller aussi. Il répondit que ce n’était pas son amusement qui importait. François MAURIAC, Thérèse Desqueyroux, 1927. Elle demanda : ...................................................................................................................... Il dit : ...................................................................................................................................... ................................................................................................................................................ Elle balbutia : ......................................................................................................................... Il répondit : ............................................................................................................................. II. Mettez ces deux phrases à la voix passive : - 2 points - - Les deux hommes, un instant, observèrent la jeune femme immobile, serrée dans son manteau, et ce blême visage qui n’exprimait rien. ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ - Un feu de bois éclairait la chambre ; aucun d’eux ne désirait la lampe. ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ III. Complétez ce texte par les verbes conjugués aux temps et aux modes qui conviennent : (1point par item) - 10 points Des semaines se succédèrent sans que tombât une goutte d’eau. Bernard (vivre) ...................................... dans la terreur de l’incendie, et de nouveau « sentait » son cœur. Université Paris-Sorbonne – Selfee – B2 – 9 Mai 2015 Page 1 sur 12 Cinq cents hectares (brûler) ........................................ du côté de Louchats : « Si le vent (souffler) ..................................... du nord, mes pins de Balisac (être) ....................... perdus.» Thérèse attendait elle ne savait quoi de ce ciel inaltérable. Il ne (pleuvoir) ................................... jamais plus… Un jour, toute la forêt (crépiter) ................................. alentour, et le bourg même ne (être) ......................................... pas épargné. Pourquoi les villages des Landes ne (brûler) ........................................... -ils jamais ? Elle (trouver) .................................. injuste que les flammes (choisir) .................................. toujours les pins, jamais les hommes. En famille, on discutait indéfiniment sur les causes du sinistre : une cigarette jetée ? François MAURIAC, Thérèse Desqueyroux, 1927. IV. Complétez cette recette de crêpes par les articles qui conviennent : (0,5 point par item) - 4 points - Pour faire les crêpes, il vous faut : 250 g de farine, 4 œufs, un demi-litre de lait et une pincée ................ sel. Il vous faudra aussi .......................beurre pour graisser votre poêle. Dans .............. saladier, versez ............... farine et ............... œufs. Ajoutez ................. lait tout en mélangeant avec un fouet. Vous devez obtenir .................. pâte sans grumeaux. Laissez reposer.......................... pâte pendant une heure à température ambiante. Il ne reste plus qu’à la faire cuire et à déguster vos crêpes. Bon appétit ! V. Choisissez et entourez le terme en gras correctement orthographié : (0,5 par item) - 5 points - Après que les La Trave (furent ramené – eurent ramenée – eurent ramené) Anne vaincue à Saint-Clair, Thérèse, jusqu’aux approches de sa (délivrence – délivrance – delivrance), n’avait plus quitté Argelouse. Elle en (connût – connut – conut) vraiment le silence, durant (cette – cettes – ces) nuits démesurées de novembre. Une lettre adressée à Jean Azévédo était (demeurée – demeuré – démeuré) sans réponse. Sans doute estimait-il que cette provinciale ne (fallait – valait – vallait) pas l’ennui d’une correspondance. D’abord, une femme (en ceinte – enceinte – enseinte), cela ne fait jamais un beau souvenir. Peut-être, à distance, jugeait-il Thérèse fade, cet imbécile que de (fausses – fauxes – fauces) complications, des attitudes eussent retenu ! Mais que pouvait-il comprendre à cette simplicité (trompeuse – trempeuse – trampeuse), à ce regard direct, à ces gestes jamais hésitants ? Au (frais – vrais – vrai), il la croyait capable, comme la petite Anne, de le prendre au mot, de quitter tout et de le suivre. François MAURIAC, Thérèse Desqueyroux, 1927. Université Paris-Sorbonne – Selfee – B2 – 9 Mai 2015 Page 2 sur 12 I. B- 1. ÉPREUVE DE COMPRÉHENSION ÉCRITE - 13 points - Sans citer le texte, sauf quand cela est demandé, vous répondrez aux questions suivantes en formulant des phrases complètes. 1. Bernard était-il curieux des filles ? - 0,5 point - ...................................................................................................................................................... 2. Décrivez Bernard Desqueyroux avec vos propres mots (donnez au moins cinq qualificatifs). - 2 points ............................................................................................................................................... ............................................................................................................................................... 3. Est-ce que Thérèse passait toute l’année dans le domaine d’Argelouse dans sa jeunesse ? Justifiez votre réponse en citant le texte. - 1,5 point - ............................................................................................................................................... ............................................................................................................................................... 4. À qui avait appartenu la demeure d’Argelouse des Larroque ? - 1 point - ............................................................................................................................................... 5. Les deux parents de Thérèse étaient-ils en vie ? - 1 point - ............................................................................................................................................... 6. Qui souhaitait le mariage de Bernard et de Thérèse ? - 1 point - ............................................................................................................................................... 7. Le mariage entre Bernard et Thérèse était-il officiellement conclu ? Citez une phrase du texte pour illustrer votre réponse. - 1 point ...................................................................................................................................................... ...................................................................................................................................................... 8. Pour quelles raisons tante Clara aimait la solitude d’Argelouse ? - 1,5 point - ............................................................................................................................................... ............................................................................................................................................... 9. Thérèse Desqueyroux était : la plus jolie de la lande - 0,5 point - métayère intelligente trop jeune pour le mariage 10. Expliquez le sens des mots suivants dans le contexte et/ou donnez leurs synonymes si possible : -1,5 point – - Sourde : ................................................................................................................................... - Exaspérer :............................................................................................................................... - Instruit : .................................................................................................................................... 11. Expliquez le sens des expressions suivantes : -1,5 point - - Il n’était point laid : ................................................................................................................... - Aux portes de cette sous-préfecture : ...................................................................................... - Morte en couches : ................................................................................................................... Université Paris-Sorbonne – Selfee – B2 – 9 Mai 2015 Page 3 sur 12 I. B- 2. ÉPREUVE D’EXPRESSION ÉCRITE - 12 points - Traitez un de ces deux sujets au choix en 20 à 25 lignes. Indiquez le sujet choisi. Sujet 1 : L’amour entre deux époux peut naître dans un mariage arrangé aussi. Sujet 2 : Imaginez un dialogue entre Thérèse et Bernard avant leur mariage. 01……………………………………………………………………………………………………………………………….……. 02………………………………………………………………………………………………………………………………….… 03…………………………………………………………………………………………………………………………………..... 04…………………………………………………………………………………………………………………………………..… 05……………………………………………………………………………………………………………..……………………… 06…………………………………………………………………………………………………………………….….…………... 07………………………………………………………………………………………………………………..……….………..… 08………………………………………………………………………………………………………………………………….… 09………………………………………………………………………………………………………………..………………..…. 10…………………………………………………………………………………………………………………………..……….... 11…………………………………………………………………………………………………………..……………………….. 12………………………………………………………………………………………………………..………………………..…. 13…………………………………………………………………………………………………….………………….…….….…. 14………………………………………………………………………………………………………………………..…….…..... 15…………………………………………………………………………………………………………………………………..… 16……………………………………………………………………………………………………………………..……………… 17………………………………………………………………………………………………………………………………..…... 18…………………………………………………………………………………………………………………………..………… 19………………………………………………………………………………………………………………………..…………… 20………………………………………………………………………………………………………………………..………...... 21………………………………………………………………………………………………………………..…………………… 22………………………………………………………………………………………………………………..…………………… 23…………………………………………………………………………………………………………………..………………… 24…………………………………………………………………………………………………………………..………………… 25……………………………………………………………………………………………………………………………………. Université Paris-Sorbonne – Selfee – B2 – 9 Mai 2015 Page 4 sur 12 Texte de l’épreuve de compréhension écrite Lisez attentivement cet extrait et répondez aux questions de l’épreuve de compréhension écrite. Les Larroque et les Desqueyroux ont laissé leurs logis d’Argelouse tels qu’ils les reçurent des ascendants. Jérôme Larroque, maire et conseiller général de B. et qui avait aux portes de cette sous-préfecture sa résidence principale, ne voulut jamais rien changer à ce domaine d’Argelouse qui lui venait de sa femme (morte en couches alors que Thérèse était encore au berceau) et où il ne s’étonnait pas que la jeune fille eût le goût de passer les vacances. Elle s’y installait dès juillet, sous la garde d’une sœur aînée de son père, tante Clara, vieille fille sourde qui aimait aussi cette solitude, parce qu’elle n’y voyait pas, disait-elle, les lèvres des autres remuer et qu’elle savait qu’on n’y pouvait rien entendre que le vent dans les pins. M. Larroque se félicitait de ce qu’Argelouse, qui le débarrassait de sa fille, la rapprochait de Bernard Desqueyroux qu’elle devait épouser, un jour, selon le vœu des deux familles, et bien que leur accord n’eût pas un caractère officiel. Bernard Desqueyroux avait hérité de son père, à Argelouse, une maison voisine de celle des Larroque ; on ne l’y voyait jamais avant l’ouverture de la chasse et il n’y couchait qu’en octobre, ayant installé non loin sa palombière1. L’hiver, ce garçon raisonnable suivait à Paris des cours de droit ; l’été, il ne donnait que peu de jours à sa famille : Victor de la Trave l’exaspérait, que sa mère, veuve, avait épousé « sans le sou » et dont les grandes dépenses étaient la fable de Saint-Clair. Sa demi-sœur Anne lui paraissait trop jeune alors pour qu’il pût lui accorder quelque attention. Songeait-il beaucoup plus à Thérèse ? Tout le pays les mariait parce que leurs propriétés semblaient faites pour se confondre2 et le sage garçon était, sur ce point, d’accord avec tout le pays. Mais il ne laissait rien au hasard et mettait son orgueil dans la bonne organisation de la vie : « On n’est jamais malheureux que par sa faute… », répétait ce jeune homme un peu trop gras. Jusqu’à son mariage, il fit une part égale au travail et au plaisir ; s’il ne dédaignait3 ni la nourriture, ni l’alcool, ni surtout la chasse, il travaillait d’« arrache-pied »4, selon l’expression de sa mère. Car un mari doit être plus instruit que sa femme ; et déjà l’intelligence de Thérèse était fameuse ; un esprit fort, sans doute… mais Bernard savait à quelles raisons cède une femme ; et puis, ce n’était pas mauvais, lui répétait sa mère : « d’avoir un pied dans les deux camps » ; le père Larroque pourrait le servir. À vingt-six ans, Bernard Desqueyroux, après quelques voyages « fortement potassés5 d’avance » en Italie, en Espagne, aux Pays-Bas, épouserait la fille la plus riche et la plus intelligente de la lande, peut-être pas la plus jolie, « mais on ne se demande pas si elle est jolie ou laide, on subit son charme ». Thérèse sourit à cette caricature de Bernard qu’elle dessine en esprit : « Au vrai, il était plus fin que la plupart des garçons que j’eusse pu épouser. » Les femmes de la lande sont très supérieures aux hommes qui, dès le collège, vivent entre eux et ne s’affinent guère ; la lande a gardé leur cœur ; ils continuent d’y demeurer en esprit ; rien n’existe pour eux, que les plaisirs qu’elle leur dispense ; ce serait la trahir, la quitter un peu plus que de perdre la ressemblance avec leurs métayers6, de renoncer au patois, aux manières frustes et sauvages. Sous la dure écorce de Bernard n’y avait-il une espèce de bonté ? Lorsqu’il était tout près de mourir, les métayers disaient : « Après lui, il n’y aura plus de monsieur, ici. » Oui, de la bonté, et aussi une justesse d’esprit, une grande bonne foi ; il ne parle guère de ce qu’il ne connaît pas ; il accepte ses limites. Adolescent, il n’était point si laid, cet Hippolyte mal léché – moins curieux des jeunes filles que du lièvre qu’il forçait dans la lande… François MAURIAC, Thérèse Desqueyroux, 1927. 1 - palombière : poste destiné au tir ou à la capture des palombes (pigeons-ramiers) ; 2 – faites pour se confondre : faites pour être réunies, considérées ensemble comme un tout ; 3 - dédaigner : considérer quelque chose ou quelqu’un comme indigne d’attention ou d’intérêt ; 4 – travailler d’arrache-pied : travailler durement, avec acharnement ; 5 – potassé : étudié, préparé avec acharnement ; 6 - métayer : exploitant agricole qui donne une partie de ses récoltes au propriétaire des terres qu’il exploite. Université Paris-Sorbonne – Selfee – B2 – 9 Mai 2015 Page 5 sur 12 SERVICE DES EXAMENS DE LANGUE FRANÇAISE RÉSERVÉS AUX ÉTUDIANTS ÉTRANGERS CENTRE DE PARIS - SESSION DU 9 MAI 2015 C E R T I F I C A T P R A T I Q U E D E L A N GU E F R A N Ç A I S E MODULE « COMPRÉHENSION ET EXPRESSION » II. ÉPREUVES ORALES COLLECTIVES NOM : _____________________________________________________ PRÉNOM : __________________________________________________ DATE ET LIEU DE NAISSANCE : _________________________________ NATIONALITÉ : ____________________________ N° DE PLACE ______ Note : ………...…. / 25 Durée : 30 minutes ≈ Vous allez entendre un enregistrement sonore. A. Compréhension orale: deux écoutes. Vous écouterez attentivement une première fois le document sonore. Vous aurez ensuite 2 minutes pour commencer à répondre aux questions. Vous écouterez une deuxième fois l’enregistrement. Vous aurez encore 3 minutes pour compléter vos réponses. B. Discrimination auditive : une seule écoute. Vous répondrez directement aux questions en écrivant l’information demandée ou en cochant d’une X la bonne réponse. II. A - COMPRÉHENSION ORALE/ 21 points Extrait du texte adapté d’après le Guide du Routard 1. Giverny se trouve dans la vallée : - 1 point - de la Seine. de la Loire. des impressionnistes. 2. Claude Monet est mort en : - 1 point - 1883 1823 1926 3. Dans quelle ville est enterré Claude Monet ? - 2 points - .................................................................................................................................................. 4. Qui est venu s’installer à Giverny après la mort de Claude Monet ? - 1,5 point - ................................................................................................................................................. Université Paris-Sorbonne – Selfee – B2 – 9 Mai 2015 Page 6 sur 12 5. Quelle œuvre célèbre a inspiré le jardin de Giverny au peintre ? - 1,5 point - ................................................................................................................................................ 6. Par qui a été crée le jardin ? - 1 point - ................................................................................................................................................ 7. Dans ses œuvres, Monet s’est très peu inspiré de la nature. vrai - 1 point - faux 8. La plupart des tableaux de Monet ont été peints : à l’étranger à Paris en temps réel au musée de l’orangerie - 1 point - 9. Les peintures exposées au Musée de l’orangerie résultent : (complétez la phrase) - 3 points - ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 10. Quand il faisait beau, Monet peignait les panneaux des Nymphéas dehors, et le reste de l’année dans un vaste atelier. -1 point vrai faux 11. À quelle saison doit être visité le jardin orientaliste ? - 2 points - ................................................................................................................................................ 12. Que peut-on voir dans la cuisine de la maison de Monet ? - 2 points - ................................................................................................................................................ 13. Combien de tableaux de la cathédrale de Rouen a peint Monet ? - 1 point - ................................................................................................................................................ 14. Certains tableaux du cycle de la cathédrale de Rouen sont exposés au : - 1 point - Musée des impressionnistes à Auvers-sur-Oise Musée de l’Hermitage à Saint-Pétersbourg Musée d’Orsay à Paris Musée du Louvre à Paris 15. Claude Monet est un peintre : - 1 point - illusionniste irréaliste impressionniste idéaliste Université Paris-Sorbonne – Selfee – B2 – 9 Mai 2015 Page 7 sur 12 II. B - DISCRIMINATION AUDITIVE / 4 points Attention, vous n’entendrez ce document sonore qu’une seule fois. Écoutez le document sonore et répondez directement en cochant d’une X la bonne réponse. 1. Cochez le mot que vous avez entendu : - 2 points - a) Parmi les ....... lieux de ce mouvement artistique [...] hauts beaux gros faux b) [...] de grandes études ....... de la surface du bassin et de la végétation des bords. de taille de faille de détail de bétail c) [...] dans lesquels il étudie les variations de la lumière en fonction des heures de la journée et des ....... maisons saisons visions raisons d) Finesse et grandeur se marient dans une ....... dentelle de pierre. éblouissante tour distante de impressionnante étourdissante 2. Complétez les phrases suivantes en cochant ce que vous avez entendu : - 2 points - a) [...] Giverny est célèbre pour son fameux jardin des nymphéas ....... par Claude Monet. déménagé et peint aménagé et feint aménagé et peint emménagé et ceint b) Leur format excluant d’y travailler en plein air, Monet ....... organisa son travail en deux temps réorganisa son travail en plusieurs temps organisa son travail en trois temps organisa son travail dans deux temps c) ......., où vécut Monet, recèle de superbes estampes japonaises [...] La maison close aux volets verts La saison rose aux bolets verts La maison close aux violets verts La maison rose aux volets verts d) Le peintre impressionniste ne savait pas, quand il s’y installa en 1883, ....... sur la carte mondiale de l’art. qui allait l’inscrire qu’il fallait l’inscrire qu’il allait l’inscrire qu’il l’allait inscrire Fin de l’épreuve orale collective. Université Paris-Sorbonne – Selfee – B2 – 9 Mai 2015 Page 8 sur 12 Corrigé des épreuves écrites A - Épreuve de langue B.1 - Épreuve de compréhension écrite Corrigé des épreuves orales collectives Texte de l’épreuve orale collective II. A- Compréhension épreuve orale collective II. B - Discrimination auditive Université Paris-Sorbonne – Selfee – B2 – 9 Mai 2015 Page 9 sur 12 Session du 9 mai 2015 Corrigé des épreuves de Langue et de compréhension écrites Extrait du texte Thérèse Desqueyroux de François MAURIAC. I. A - ÉPREUVE DE LANGUE I. Mettez le passage suivant au discours direct en faisant les transformations nécessaires : Elle demanda : « Comment va Marie ? » Il dit : « Elle va bien. Elle part demain avec Anne et Mme de la Trave pour Beaulieu. Moi-même, j’irai y passer quelques semaines : deux mois au plus. » Elle balbutia : « Ca ne m’ennuie pas du tout d’y aller aussi. » Il répondit : « Ce n’est pas votre/ton amusement qui importe. » II. Mettez ces deux phrases à la voix passive : - La jeune femme immobile, serrée dans son manteau et ce blême visage qui n’exprimait rien furent observés par les deux hommes, un instant. - La chambre était éclairée par un feu de bois ; la lampe n’était désirée par aucun d’eux. III. Complétez ce texte par les verbes conjugués aux temps et aux modes qui conviennent. Des semaines se succédèrent sans que tombât une goutte d’eau. Bernard vivait dans la terreur de l’incendie, et de nouveau « sentait » son cœur. Cinq cents hectares avaient brûlé du côté de Louchats : « Si le vent avait soufflé du nord, mes pins de Balisac étaient/auraient été perdus. » Thérèse attendait elle ne savait quoi de ce ciel inaltérable. Il ne pleuvrait/pleuvra jamais plus… Un jour, toute la forêt crépiterait/crépitera alentour, et le bourg même ne serait/sera pas épargné. Pourquoi les villages des Landes ne brûlent-ils jamais ? Elle trouvait injuste que les flammes choisissent toujours les pins, jamais les hommes. En famille, on discutait indéfiniment sur les causes du sinistre : une cigarette jetée ? IV. Complétez cette recette de crêpes par les articles qui conviennent : Pour faire des crêpes, il vous faut : 250 g de farine, 4 œufs, un demi-litre de lait et une pincée de sel. Il vous faudra aussi du beurre pour graisser votre poêle. Dans un saladier, versez la farine et les œufs. Ajoutez le lait tout en mélangeant avec un fouet. Vous devez obtenir une pâte sans grumeaux. Laissez reposer la pâte pendant une heure à température ambiante. Il ne reste plus qu’à la faire cuire et à déguster vos crêpes. Bon appétit ! V. Choisissez et entourez le terme en gras correctement orthographié. Après que les La Trave eurent ramené Anne vaincue à Saint-Clair, Thérèse, jusqu’aux approches de sa délivrance n’avait plus quitté Argelouse. Elle en connut vraiment le silence, durant ces nuits démesurées de novembre. Une lettre adressée à Jean Azévédo était demeurée sans réponse. Sans doute estimait-il que cette provinciale ne valait pas l’ennui d’une correspondance. D’abord, une femme enceinte, cela ne fait jamais un beau souvenir. Peut-être, à distance, jugeait-il Thérèse fade, cet imbécile que de fausses complications, des attitudes eussent retenu ! Mais que pouvait-il comprendre à cette simplicité trompeuse à ce regard direct, à ces gestes jamais hésitants ? Au vrai, il la croyait capable, comme la petite Anne, de le prendre au mot, de quitter tout et de le suivre. I. B- 1. ÉPREUVE DE COMPRÉHENSION ÉCRITE 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. Bernard était plus intéressé par les animaux et la chasse que par les filles. Il n’était pas vraiment curieux des filles. Bernard était un jeune homme un peu rond (pas mince). Il était sérieux, raisonnable, sage, prévoyant, méticuleux, organisé, travailleur, orgueilleux, un homme bon sous une écorce dure, un vrai gentleman (seigneur), pas laid, passionné par la nature et la chasse et beaucoup moins par les jeunes filles. Non, Thérèse y passait les vacances d’été à partir du mois de juillet. « [ ...] la jeune fille eût le goût de passer les vacances. Elle s’y installait dès juillet [...] » À la femme défunte de Jérôme Larroque, la mère de Thérèse. Au père de Thérèse, M. Jérôme Larroque, qui en avait hérité de sa femme défunte, la mère de Thérèse. Non, seul le père était en vie, sa mère étant morte en couche. Les deux familles souhaitaient le mariage de Bernard et de Thérèse et même tout le pays. Non. L’accord sur le mariage entre Bernard et Thérèse n’avait pas été officialisé, il était resté officieux, tacite. « M. Larroque se félicitait de ce qu’Argelouse, qui le débarrassait de sa fille, la rapprochait de Bernard Desqueyroux qu’elle devait épouser, un jour, selon le vœu des deux familles, et bien que leur accord n’eût pas un caractère officiel. » Elle était sourde. Comme il n’y avait pas beaucoup de gens, elle ne devait pas s’efforcer à regarder remuer les lèvres des autres. En plus, il n’y avait rien d’autre à entendre dans le silence d’Argelouse que le vent. Donc, elle y souffrait moins de son handicap. Thérèse Desqueyroux était intelligente. Sourde : Une personne de sexe féminin qui n’entend pas. Exaspérer : irriter, agacer, excéder, énerver au plus haut point. Instruit : éduqué, cultivé, qui a reçu une bonne éducation. Il n’était point laid : il avait une certaine beauté, il était plutôt bel homme. Aux portes de cette sous-préfecture : à côté, tout près de cette sous-préfecture. Morte en couches : morte à l’accouchement, en accouchant, en donnant naissance à un enfant. Université Paris-Sorbonne – Selfee – B2 – 9 Mai 2015 Page 10 sur 12 TEXTE DE L’ÉPREUVE ORALE COLLECTIVE A. COMPRÉHENSION (deux écoutes) Sur les traces de Monet La Normandie célèbre l’impressionnisme tout l’été. Parmi les hauts lieux de ce mouvement artistique, Giverny est célèbre pour son fameux jardin des nymphéas aménagé et peint par Claude Monet. Petit itinéraire sur les traces d’un grand maître, le long de la Seine, entre Giverny et Rouen. Pour s’en mettre plein les yeux… Le petit village de Giverny, dans la vallée de la Seine, doit une fière chandelle à Claude Monet. Le peintre impressionniste ne savait pas, quand il s’y installa en 1883, qu’il allait l’inscrire sur la carte mondiale de l’art. C’est en effet ici que l’artiste a demeuré jusqu’à sa mort en 1926. Son corps repose dans le cimetière paroissial. À sa suite, de nombreux artistes, admirateurs de Monet, sont venus s’installer à Giverny. Aujourd’hui, des touristes du monde entier font le pèlerinage de Giverny. Ils viennent notamment visiter la maison de Monet et l’un des jardins les plus célèbres qui soient : celui qui a inspiré les fameux Nymphéas. Rien n’a changé ou presque : la visite est saisissante, comme si on pénétrait dans un tableau du maître. En voyant le jardin original, entièrement créé par Monet, le visiteur prend conscience du génie de l’artiste. Monet s’est inspiré de la nature pour en livrer une vision intérieure, traduisant les impressions de la lumière sur la toile. Si la plupart des paysages de Monet sont peints sur le motif et en « temps réel », avec parfois quelques reprises postérieures, les peintures exposées au Musée de l’Orangerie résultent d’un va-etvient entre observation directe et souvenir. Leur format excluant d’y travailler en plein air, Monet organisa son travail en deux temps. A la belle saison, il peignait d’après nature, à l’échelle de l’ensemble mural, de grandes études de détail de la surface du bassin et de la végétation des bords. Le reste de l’année, dans un vaste atelier qu’il avait fait construire tout exprès, il travaillait aux « panneaux » proprement dits, quelquefois en s’appuyant sur des études, le plus souvent à partir de ses souvenirs, amplement recomposés. À Giverny, le jardin orientaliste doit absolument se visiter à la saison des nénuphars. La maison rose aux volets verts, où vécut Monet, recèle de superbes estampes japonaises, issues de la collection personnelle de l’artiste. On visite les différentes pièces, dont une belle salle à manger aux murs jaunes et une cuisine couverte de faïence. Autre site d’importance pour Claude Monet : la cathédrale de Rouen, dont la façade et le portail furent une source d’inspiration inépuisable. L’artiste a peint vingt-huit tableaux de la cathédrale, dans lesquels il étudie les variations de la lumière en fonction des heures de la journée et des saisons. Certains font partie de la collection permanente du musée d’Orsay à Paris. Bien sûr, même sans Monet, la cathédrale, chef-d’œuvre gothique, a de quoi impressionner. Finesse et grandeur se marient dans une étourdissante dentelle de pierre. Texte adapté d’après le Guide du Routard, avril 2013 et du site internet du Musée de l’Orangerie, octobre 2013. Université Paris-Sorbonne – Selfee – B2 – 9 Mai 2015 Page 11 sur 12 Corrigé des épreuves orales collectives Session du 9 mai 2015 Texte adapté d’après le Guide du Routard Sur les traces de Monet II. A - COMPRÉHENSION ORALE COLLECTIVE 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. Giverny se trouve dans la vallée de la Seine. Claude Monet est mort en 1926 Il est enterré à Cheverny, au cimetière paroissial. De nombreux artistes, admirateurs de Monet, sont venus s’installer à Giverny après sa mort. Les Nymphéas. (l’orthographe devrait être respectée, le titre du tableau étant donné dans la question n°10) Le jardin a été créé entièrement par Monet. Faux La plupart des tableaux de Monet ont été peints en temps réel. [...] d’un va-et-vient entre observation directe et souvenir. Vrai. Quand il faisait beau, Monet peignait les panneaux des Nymphéas dehors, et le reste de l’année dans un vaste atelier. À la saison des nénuphars. On peut y voir de la vaisselle en faïence / de la faïence. Il en a peint vingt-huit. Certains tableaux du cycle de la cathédrale de Rouen sont exposés au Musée d’Orsay à Paris. Claude Monet est un peintre impressionniste. II. B - DISCRIMINATION AUDITIVE 1. Cochez le mot que vous avez entendu : a. Parmi les hauts lieux de ce mouvement artistique [...] b. [...] de grandes études de détail de la surface du bassin et de la végétation des bords c. [...] dans lesquels il étudie les variations de la lumière en fonction des heures de la journée et des saisons. d. Finesse et grandeur se marient dans une étourdissante dentelle de pierre. 2. Complétez les phrases suivantes en cochant ce que vous avez entendu. a. [...] Giverny est célèbre pour son fameux jardin des nymphéas aménagé et peint par Claude Monet. b. Leur format excluant d’y travailler en plein air, Monet organisa son travail en deux temps. c. La maison rose aux volets verts, où vécut Monet, recèle de superbes estampes japonaises [...] d. Le peintre impressionniste ne savait pas, quand il s’y installa en 1883, qu’il allait l’inscrire sur la carte mondiale de l’art. Université Paris-Sorbonne – Selfee – B2 – 9 Mai 2015 Page 12 sur 12