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Le Rapport Vol. 3 Numéro 1 Août 2008 Plasma congelé : endiguer l’épidémie d’utilisation inappropriée Alan Tinmouth et Doris Neurath. Hématologie et médecine transfusionnelle, L’Hôpital d’Ottawa On transfuse au Canada plus de 220 000 unités de plasma congelé (soit sous forme de PFC ou de PF24) par année, à un coût annuel estimé de plus de 30 millions de dollars. Parmi les composants sanguins réguliers, le plasma congelé est celui qui est le plus souvent administré à mauvais escient. Nous savons que le recours au plasma congelé varie énormément dans les divers hôpitaux, mais que le taux de transfusions inappropriées atteint 45%1,2. Il est important d’améliorer l’emploi du plasma congelé si l’on veut réduire les réactions transfusionnelles indésirables inutiles. En outre, si l’on arrive à réduire cet emploi inapproprié, on augmentera parallèlement la quantité de plasma issu du Canada disponible pour élaborer des produits plasmatiques labiles, entre autres l’IVig. La surveillance de l’utilisation des produits sanguins fondée sur une étude rétrospective ou prospective est la meilleure façon d’en comprendre l’utilisation et l’utilité3. Les études prospectives sont conçues de façon idéale pour évaluer la pertinence des demandes et ont l’avantage de permettre une intervention antérieure à la transfusion, mais elles exigent Dans ce NUMÉRO Plasma congelé : endiguer l’épidémie d’utilisation inappropriée.....................1 Les traitements par transfusion de dérivés plasmatiques : s’attaquer à ce qui importe..........................................2 Quoi de neuf au RRoCS?...................2 Après le plasma frais congelé : renverser l’effet de la warfarine à l’aide d’un produit dérivé de sang humain d’où les pathogènes ont été inactivés........3 Élimination de produits sanguins périmés en ontario..............................4 Étude de cas......................................5 Calendrier des événements de formation à venir.................................5 énormément de ressources et pourraient retarder le traitement des patients. Les études rétrospectives (dossiers) pourraient exiger moins de personnel et fournir des données regroupées d’utilisation, mais il peut être difficile de déterminer la pertinence et cela ne résoudra pas en temps utile la question de l’emploi inapproprié. Des vérifications régulières portant sur tous les composants sanguins pourraient prendre trop de temps au personnel, mais on peut arriver à comprendre les mécanismes liés à l’utilisation du plasma congelé en procédant à des vérifications sélectives ou par rotation qui pourraient cibler des domaines connus qui posent problème. Les vérifications qui ne portent que sur le nombre d’unités, de patients ou d’unités transfusées par patient fournissent peu de données utiles pour évaluer la pertinence, en particulier étant donné les changements temporels. On a aussi suggéré de recourir au rapport entre les globules rouges et le plasma congelé transfusés comme mesure de la pertinence de l’administration de plasma congelé. Il s’agit toutefois d’un paramètre brut dont la portée est plus significative à une échelle macroscopique, comme dans les données nationales4. Localement, le rapport peut varier grandement d’un mois à l’autre et il sera difficile d’établir des comparaisons entre hôpitaux en raison des populations particulières à chaque établissement. Une simple corrélation entre les transfusions de plasma congelé et les données de coagulation antérieures à la transfusion (p. ex. nombre de transfusions de plasma congelé administrées à des patients dont le RIN est inférieur à < 1,5) fournira plus de renseignements sur la pertinence et peut facilement être tirée du système d’information du laboratoire, même si ces données comporteront d’importantes lacunes cliniques, comme les hémorragies. Même si la surveillance du recours au plasma congelé constitue un travail supplémentaire, certaines méthodes simples pourraient entraîner de nettes réductions dans près de la moitié des transfusions de plasma congelé faites sans raison valable. Luk C, Eckert KM, Barr RM, Chin-Yee IH. Prospective audit of the use of fresh-frozen plasma, based on Canadian Medical Association transfusion guidelines. CMAJ 2002; 166(12):1539-40. 2 Lauzier F, Cook D, Griffith L, Upton J, Crowther M. Fresh frozen plasma transfusion in critically ill patients. Crit Care Med 2007; 35(7):1655-1659. 3 Tinmouth AT. Approaches to blood utilization auditing. Monitoring blood product utilization. In AABB Technical Manual (16th Edition). AABB Press. Bethesda, Maryland. In press 2008. 4 Wallis JP, Dzik S. Is fresh frozen plasma overtransfused in the United States? Transfusion 2004; 44(11):1674-1675. 1 Les traitements par transfusion de dérivés plasmatiques : s’attaquer à ce qui Donald M. Arnold, chargé d’enseignement, Département de médecine, Université McMaster Le traitement ou la prévention des hémorragies est le but ultime des transfusions de dérivés plasmatiques. Ces produits sont généralement réservés aux patients qui ont une carence en facteurs protéiniques de coagulation, problème souvent associé à un rapport international normalisé (RIN) élevé, comme celui observé en présence d’une surdose de warfarine. Il ne fait aucun doute que les transfusions de dérivés plasmatiques sont indiquées comme traitement antihémorragique chez de tels patients, mais leur utilité en prévention des saignements est incertaine. Le RIN n’est pas le seul indice Chaque année, bien des patients reçoivent une transfusion de dérivés plasmatiques parce que leur RIN est élevé. S’agitil cependant d’une raison suffisante? L’évaluation éclairée des risques d’hémorragie d’un patient repose sur une connaissance précise de ses antécédents médicaux, des médicaments qu’il prend, de toute intervention chirurgicale récente et de nombreux autres facteurs. Et pourtant, on se sert du RIN comme indice unique ou substitut pour évaluer le risque d’hémorragie – plus le RIN est élevé, plus le risque est grand. Même si le lien entre RIN élevé et hémorragie est confirmé dans plusieurs études cliniques1-3, on ne sait pas si la transfusion de dérivés plasmatiques pour corriger le RIN se traduit par une baisse des événements hémorragiques. Retour à la case départ Une approche à l’étude des liens entre la prévention des hémorragies et la transfusion de dérivés plasmatiques est la simulation de situations comportant des risques élevés d’hémorragie chez des souris. C’est exactement sur quoi se penchent William Sheffield, PhD et Donald Arnold, MD, qui travaillent tous deux à la Société canadienne du sang et à l’Université McMaster. En incorporant un peu de warfarine à l’alimentation de souris, ils ont provoqué une hausse prévisible du RIN et du temps de saignement après une scarification normalisée. En administrant aux souris des transfusions de dérivés plasmatiques, les chercheurs ont été en mesure se susciter une amélioration de leur RIN parallèle à la dose – plus il y avait de dérivés plasmatiques transfusés, plus le RIN s’améliorait. Le temps de saignement s’est aussi amélioré, mais au-delà d’une certaine quantité de dérivés plasmatiques, il n’y a plus d’avantage supplémentaire. Et ensuite? Pour les transfusions de dérivés plasmatiques, comme pour toute autre transfusion, mieux vaut moins. Il est temps de réévaluer le concept qu’une correction du RIN améliore les dénouements hémorragiques, en s’appuyant sur des expériences scientifiques fondamentales et des études cliniques biens conçues. Améliorer le RIN à l’aide d’une transfusion peut donner au médecin un sentiment d’efficacité, mais ce qui importe avant tout c’est de traiter les patients porteurs de risques élevés d’hémorragie. 1. Reynolds MW, Fahrbach K, Hauch O, Wygant G, Estok R, Cella C, Nalysnyk L. Warfarin anticoagulation and outcomes in patients with atrial fibrillation: a systematic review and metaanalysis. Chest. 2004 Dec;126(6):193845. 2. Kucher N, Connolly S, Beckman JA, Cheng LH, Tsilimingras KV, Fanikos J, Goldhaber SZ. International normalized ratio increase before warfarin-associated hemorrhage: brief and subtle. Arch Intern Med. 2004 Oct 25;164(19):2176-9. 3. Fang MC, Chang Y, Hylek EM, Rosand J, Greenberg SM, Go AS, Singer DE. Advanced age, anticoagulation intensity, and risk for intracranial hemorrhage among patients taking warfarin for atrial fibrillation. Ann Intern Med. 2004 Nov 16;141(10):745-52. Quoi de neuf au RRoCS? C’est avec plaisir que nous vous offrons ce troisième numéro de notre bulletin! Le printemps a été fort occupé dans nos bureaux, entre autres à cause de trois événements de formation majeurs : • Le 31 mars 2008, Forum des comités transfusionnels • Le 9 avril 2008, Symposium par vidéoconférence conjoint de la région Nord-Est de la SCS et du RRoCS • Les 18 et 19 avril 2008, Symposium provincial SCS/RRoCS 2 Quoi de neuf au RRoCS? suite Le thème de ce bulletin est l’emploi approprié des dérivés plasmatiques. Restez à l’affût de renseignements supplémentaires sur la vérification provinciale des dérivés plasmatiques qui devrait se tenir à l’automne 2008. Outre le travail en cours dans le cadre du projet d’utilisation de l’IVig et du projet de redistribution des globules rouges qui ont été décrits dans notre bulletin précédent, plusieurs nouvelles activités fort intéressantes devraient s’amorcer en 2008-2009. Les voici : Pour nous joindre Bureau central du RRoCS 416.480.6100, poste 89433 Bureau du RRoCS –Nord et Est 613.798.5555, poste 19741 Bureau du RRoCS – Sud-ouest 905.525.9140, poste 22915 www.transfusionontario.org Projet Essai pilote Déploiement provincial Programme de formation des technologues sur le Web Juin 2008 Septembre 2008 Programme d’apprentissage sur le Web destiné au personnel infirmier s.o. Juillet 2008 Vérification provinciale des dérivés plasmatiques sur le Web Mai 2008 Septembre 2008 Dépliant informatif destiné aux patients s.o. Août 2008 Pour obtenir plus d’information sur ces événements et d’autres sujets intéressant les services transfusionnels, veuillez visiter notre site Web à l’adresse www.transfusionontario.org. Après le plasma frais congelé : renverser l’effet de la warfarine à l’aide d’un produit dérivé de sang humain d’où les pathogènes ont été inactivés Jeannie L Callum, professeure agrégée, Université de Toronto Dans les essais cliniques, la warfarine augmente de 7,7 fois le risque d’hémorragie importante comparativement à un placeboi. Le risque annuel d’hémorragie intracrânienne chez les patients traités par warfarine se situe entre 0,1 et 0,9 %, et s’accompagne d’un taux de mortalité de près de 50 %ii-. La stratégie la plus souvent employée en Ontario pour renverser l’anticoagulation provoquée par la warfarine en présence d’une hémorragie grave menaçant l’existence repose sur l’administration de vitamine K et la transfusion de plasma congelé à une dose de 15 mL/kg. Il faut administrer sans délai la vitamine K par voie intraveineuseiii et en dose suffisante (5-10 mg). Dans les études rétrospectives sur des séries de patients victimes d’une hémorragie associée à la warfarine, on a constaté que seulement 55 % des patients avaient reçu de la vitamine K conformément aux recommandations publiées par l’American College of Chest Physiciansiv. La vitamine K commence à agir au bout d’environ 6 heures, de sorte que le plasma congelé sert de mesure de temporisation. Le plasma congelé comporte plusieurs inconvénients : 1) le produit doit être dégelé; 2) l’administration de plasma AB en attendant de connaître le groupe sanguin pourrait nuire au patient; 3) le volume total nécessaire est difficile à administrer aux patients âgés; 4) le plasma est associé à un risque élevé d’incidents transfusionnels, en particulier de syndrome respiratoire aigu 3 posttransfusionnel. En plus, il faut déployer rapidement toutes ces stratégies, car le délai de renversement de l’effet de la warfarine peut affecter la survie à une hémorragie intracrânienne associée à la warfarinev. Les directives courantes de l’American College of Chest Physicians ne mentionnent pas le plasma congelé pour renverser l’effet de la warfarine en situation d’hémorragie menaçant l’existence. On y recommande plutôt un concentré de complexe prothrombinique (CCP) ou de facteur VIIa recombinant. Le CCP est un dérivé de sang humain inactivé quant aux virus et contenant des concentrés de facteurs II, VII, IX et X. De nombreux concentrés de ce type sont offerts sur le marché, dont un qui vient d’être homologué au Canada, appelé Octaplex Après le plasma frais congelé : renverser l’effet de la warfarine à l’aide d’un produit dérivé de sang humain d’où les pathogènes ont été inactivés suite (Octapharma AG, Suisse). Ce produit est indiqué uniquement pour le renversement de la coagulopathie associée à la warfarine ou à une carence en vitamine K. Il ne convient pas au renversement de la coagulopathie associée à l’insuffisance hépatique ou à la CIVD. On a acquis ailleurs beaucoup d’expérience sur l’emploi des CCP, et les craintes de thrombose semblent minimesvi. La dose employée dans ces rapports varie habituellement entre 25 et 50 UI/ kg, étant donné qu’elle dépend de la marque administrée. Le volume approximatif par dose va de 80 à 100 mL; aucune épreuve préalable à la transfusion n’est requise, de sorte qu’on peut procéder sans délai à son administration. On n’a pas démontré que le CCP était supérieur au plasma congelé en ce qui a trait au décès ou à la morbidité. Son effet est immédiat, de sorte qu’on peut emmener le patient au bloc opératoire et entreprendre une intervention neurochirurgicale d’urgence sans avoir à répéter le RIN. IL faut administrer de la vitamine K en concomitance, à défaut de quoi une hausse de rebond du RIN surviendra six heures après l’administration du CCP. Anand SS, Yusuf S. Oral anticoagulant therapy in patients with coronary artery disease: a meta-analysis. JAMA. 1999;282:2058-67. Hylek EM. Complications of oral anticoagulant therapy: bleeding and nonbleeding, rates and risk factors. Semin Vasc Med. 2003 Aug;3(3):271-8. iii Lubetsky A, Yonath H, Olchovsky D, et al. Comparison of oral vs intravenous phytonadione (vitamin K1) in patients with excessive anticoagulation: a prospective randomized controlled study. Arch Intern Med. 2003;163:2469-73. iv Atreja A, El-Sameed YA, Jneid H, et al. Elevated international normalized ratio in the ED: clinical course and physician adherence to the published recommendations. Am J Emerg Med. 2005;23:40-4. v Yasaka M, Minematsu K, Naritomi H, et al. Predisposing factors for enlargement of intracerebral hemorrhage in patients treated with warfarin. Thromb Haemost. 2003;89:278-83. vi Aguilar MI, Hart RG, Kase CS, et al. Treatment of warfarin-associated intracerebral hemorrhage: literature review and expert opinion. Mayo Clin Proc 2007; 82:82-92. i ii Élimination de produits sanguins périmés en ontario Le graphique ci-dessus compare l’élimination de produits sanguins périmés en Ontario pendant les exercices financiers 2006 et 2007. Comparison of Outdated Units FY 2006 & 2007 Comparision of Outdated Units FY 2006 & 2007 25000 Dans l’ensemble de la province, le nombre d’unités de globules rouges périmées a diminué de 3371, ce qui correspond à une baisse de 32 %. 20000 units 15000 10000 5000 0 RBC_all PLT_all PLASMA_all CRYO RBC_all Central PLT_all PLASMA_all CRYO RBC_all PLT_all North/East PLASMA_all CRYO South/West 2006 4314 20762 706 380 3748 16654 670 265 2447 8362 275 224 2007 2463 20683 489 255 2863 14759 353 189 1812 7617 237 189 [RBC_all=RBC+RBCWASHED+RBCDEGLY+WB] [PLT_all=PLT+PLTBUFFY+PLTAPHER] [PLASMA_all=FP+FFP+FFPDIVIDED+FFPAPHER250+FFPAPHER500+CRYOSUP] [CRYO=Cryoprecipitate] 4 Un des mandats du Réseau régional ontarien de coordination du sang est de surveiller l’utilisation des produits sanguins et d’aider les établissements hospitaliers à mieux s’en servir. En fin de compte, nous voulons diminuer le gaspillage de produits sanguins dans la province. Le RRoCS tient à féliciter tous les hôpitaux ontariens qui n’ont pas ménagé leurs efforts pour réduire les taux de péremption de cette précieuse ressource. pools of platelets and 8 cryoprecipitate. In the first 24 hours after injury, she had 10 INR/PTT, 7 fibrinogen, and 15 CBC measurements. All frozen plasma transfusion were appropriate as at all points of administration, she was actively bleeding and had an INR/PTT at least 1.5 times the normal range. She survived her injuries and was discharged from the intensive care unit after 8 days. Étude de cas - Emploi approprié du plasma sanguin dans le cadre d’une transfusion massive Patient INR Results Jeannie L Callum, Sunnybrook Health Sciences Centre et Troy Thompson, RRoCS Une jeune femme de 18 ans a été admise en traumatologie après un grave accident de la route survenu sur l’autoroute 400. Elle ne portrait pas sa ceinture de sécurité et a été éjectée du véhicule Elle a subi des blessures importantes, dont une lacération du foie, une rupture de la rate et une fracture du fémur droit. Elle n’avait aucun traumatisme cérébral évident au moment de son admission. Résultats des analyses de sang initiales : hémoglobine, 114 g/L; plaquettes, 189; RIN, 1,4; TCA (aPTT), 77 secondes; et fibrinogène, 1,37. À son arrivé, on lui a transfusé dans la salle des traumas 10 unités de globules rouges O négatif sans épreuve de compatibilité croisée, car elle était en état de choc hypovolémique et faisait une hémorragie intra-abdominale massive, puis on l’a emmenée rapidement au bloc opératoire. En Figure 1: Patient INR Results 3.5 4 FFP 3 2 FFP 2.5 2 4 FFP equivalents 4 FFP 10 FFP equivalents 1.5 1 0.5 0 6/6 6/6 6/6 6/6 6/6 6/6 6/6 6/6 6/7 6/7 6/7 6/7 6/7 6/8 6/8 6/8 6/8 6/8 6/9 6/9 6/9 6/10 0857 1115 1157 1319 1608 1744 1922 2242 0103 0525 0648 1733 2319 0116 0543 1141 1722 2311 0443 1249 2117 0551 Date/Time cours d’intervention et immédiatement après, elle a reçut au total 19 unités de sang compatible (selon des épreuves électroniques). Au cours de la même période, on lui a transfusé 24 unités de plasma congelé pour tenter de maintenir son RIN sous 1,5 et son TC inférieur à 45 secondes (voir la figure 1). On lui a aussi administré quatre (4) unités de plaquettes et huit (8) unités de cryoprécipité. Dans les 24 heures qui ont suivi l’accident, on a mesuré 10 fois son RIN/TC, 7 fois son taux de fibrinogène et on a fait 15 analyses de sa formule sanguine. Toutes les transfusions de plasma congelé étaient justifiées, puisque chaque fois qu’on lui en a administré, elle était en hémorragie et son RIN/TC était au moins 1,5 fois au-dessus de l’éventail normal. Elle a survécu à ses blessures et a reçu son congé des soins intensifs au bout de 8 jours. Calendrier des événements de formation à venir Evénement Endroit e 32 réunion annuelle de l’AATB Meeting Chicago, Illinois Réunion annuelle du SABM Baltimore, Maryland Réunion annuelle de l’AABB Meeting Montreal, Quebec Conférence de 2008 de l’OSMT Ottawa, Ontario Symposium du LLSG/RRoCS/SCS London, Ontario Dates Du 6 au 9 septembre 2008 Du 12 au 14 septembre 2008 Du 4 au 7 octobre 2008 Du 30 octobre au 1er novembre 2008 Le 8 novembre 2008 Pour obtenir la liste complète des événements à venir, veuillez visiter www.transfusionontario.org. Citation L’homme avisé crée plus de possibilités qu’il n’en trouve. ~ Sir Francis Bacon (1561-1626) 5