névralgie d`Arnold

Transcription

névralgie d`Arnold
Une nouvelle approche simplifiée l’infiltration
sous TDM du nerf grand-occipital dans le
traitement de la névralgie d’Arnold rebelle.
Kastler, A.1,2 · Onana, Y.2 · Aubry, S.1,3 · Kastler, B.1,3
1 :Laboratoire I4S EA 4268, Besançon, France.
2 : Clermont Ferrand
3 : Besançon
Diagnostique Clinique
Topographie de la Douleur :
–
–
1.
La névralgie d’Arnold, aussi appellé
nevralgie occipitale se caractérise par
une douleur réfractaire sévère localisée
au niveau de l’occiput et pouvant
irradiant vers l’avant jusqu'à la partie
supérieure du front (sourcil ).
Cependant, la douleur n'atteint pas le
visage ou la région péri-auriculaire.
La douleur peut être uni ou bilatérale.
La forme paroxystique:




Touche principalement les femmes
Associe des douleurs intermittentes généralement unilatérale
(rarement bilatérale), de durée variable, avec des pic
douloureux plus ou moins fréquents.
La douleur commence dans la région occipitale et rayonne
sur le cuir chevelu postérieur et le sommet de la tête. Une
douleur rétro-orbitaire peut être présente.
La douleur est induite par les éternuements et les
mouvements de tête et peut être aggravée par la pression
sur le point d’émergence du nerf grand occipital (zone
gâchette).
2.
La forme continue:
•
Affecte indifféremment les hommes et
les femmes
•
Les patients éprouvent une douleur
incessante avec des épisodes
paroxystiques.
•
Là encore les douleurs sont déclenchées
par les mouvements de tête et la zone
gâchette est retrouvée
Ethiopathogenie
 La plupart des cas de névralgie d'Arnold n'ont aucune étiologie
évidente.
 Cependant, la pathologie on retient clasiquement les étiologies
suivantes :






Les traumatismes de la nuque (le plus fréquent..interrogatiore +++ ),
Tumeurs,
Arnold-Chiari de type 1,
L'arthrose, en particulier C1-C2
Maladie dégénérative,
Rhumatismes inflammatoires.

Le nerf grand occipital (NGO) ou le nerf d'Arnold correspond à
la branche postérieure (sensitive) du deuxième nerf cervical

Il présente un parcours sinueux, complexe, composé de trois
segments (S1, S2, S3) et de deux boucles.
Rappels Anatomiques
 Origine : (Or) rameau dorsal
2eme nerf cervical entre arc post
C1 et lame de C2
 Trajet : en bas, dedans et en
avant de l’art. vertebrale puis
decrit :
 1ere boucle (b1) contournant le
bord inferieur du muscle oblique
caudal (6) puis se dirige en
arriere du m. oblique caudale se
dirigeant en haut et en arriere et
travrse le cuir chevelu au niveau
de
 Emergence (em) en traversant le
semi épineux et le trapeze en
dedas de l’art. occipitale
Zones de conflits
Or: compression (en étau entre
articulation C1 C2 et muscle
oblique inférieur)
B1: étirement (mouvements de
flexion ou de rotation
controlatérale qui allongent le
muscle oblique supérieur)
Em: orifice étroit et rigide (trigger
zone, tendinite de l’insertion)
Rational
 Le traitement de la névralgie d'Arnold par infiltration a déjà
été rapporté avec des résultats satisfaisants .
 Cependant, nos résultats précédents ont porté sur
l’infiltration sur un seul site proximal (origine cible 1) ou sur
une association des deux sites (proximal origine 1 et
intermédiaire boucle 2)
 L'infiltration des deux sites (1 et 2) améliore significativement
le taux d'efficacité de la procédure.
 L'infiltration au site intermédiaire (boucle - cible 2) n'a pas
encore été évalué
Objectif
Evaluer l'efficacité d'une nouvelle
approche simplifiée de l’infiltration du
nerf d’Arnold.
Matériel & Méthode
Patients
 Etude rétrospective (monocentrique).
 20 patients (5 hommes, 15 femmes, avec un âge moyen de
46,3 ans) ayant subi 24 procédures ont été inclus entre Mars
2010 et Décembre 2012. .
 Tous les patients inclus souffraient de névralgie du nerf
occipital réfractaires aux traitements conventionnels
habituels.
 Douleur unilatérale 13 / 17 pts (droite, n=11, left, n=9) et
bilatérale 4 pts.
Evaluation de la douleur
 La douleur a été évaluée sur une échelle EVA (0-10)
immédiatement avant et après la procédure et à intervalles
réguliers dans les suites
 Le succès technique était définie par l'aptitude à positionner
avec précision la pointe de l'aiguille au niveau du site cible.
 Le succès clinique a été définie par une diminution de la
douleur supérieure ou égale à 50% durant au moins 1 mois.
Procédure
Sous guidage TDM
 Pas à pas+++
 Ambulatoire +++
 Crase sanguine & consentement
éclairé
 Position confortable (20 min.)
 => procubitus têt touné du côté
douloureux
 Scout view C0-C1-C2
 Approche Uni +++
ou Bilatérale
Procédure
 Anesthésie point d’entré
 Aiguille 22G type Spinal
 Suivi TDM pas à pas
progression aiguille
 Pointe aiguille sur cible:
Resultats
 EVA moyenne avant la procédure était de 7.72/10
 Drée moyenne de la symtomatologie douloureuse de type névralgie
d’Arnold: 7.5 months
 Le succès technique de la procédure était de 100%. .
 La durée de la procédure variait de 10 à 15 minutes (moy. 13.5
minutes)
 Le taux d’efficacité clinique tel était de 87% (21/24 procédures)
 En casd’efficacité clinique, la durée moyenne d’efficacité était de
5,25 mois (3-25 mois) .
Discussion
 La névralgie d'Arnold provoque des douleurs significatives
généralement résistantes aux traitements classiques.
 L’ infiltration permet de confirmer le diagnostic (bloc +) et de soulager la
douleur au long cours (effet thérapeutique).
 Nos résultats sont encourageants avec cette procédure simplifiée au seul
site intermédiaire à la première boucle b1 du nerf du nerf (non encore été
décrit)
 Les avantages de cette nouvelle technique sont les suivants:
- absence d’injection préalable de CONTRASTE
- plus rapide (moins irradiante)
- plus sûre à distance des structures vitales et nobles (ie l'artère
vertébrale, plexus veineux et le canal rachidien)
- procédure simplifiée (réalisation, apprentissage..)
- possibilité de guidage
echo
Conclusion :
 Cette nouvelle méthode d'infiltration simplifiée (2ème site
intermédiaire) semble être efficace dans la prise en charge
de la névralgie d'Arnold réfractaire.
 Avec cette nouvelle technique, l'infiltration du NGO est plus
sûre, plus rapide et plus facile techniquement par rapport
aux autres méthodes d’infiltration décrites précédemment.

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