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ARMES ANCIENNES ET SOUVENIRS HISTORIQUES
MERCREDI 5 NOVEMBRE 2008 PARIS
PARIS - HÔTEL MARCEL DASSAULT
MERCREDI 5 NOVEMBRE 2008 - 14H30
01435
MAISON DE VENTE AUX ENCHÈRES - AGRÉMENT N° 2001-005
7, Rond-Point des Champs-Élysées – 75008 Paris
Tél. : +33 (0)1 42 99 20 20 – Fax : +33 (0)1 42 99 20 21
www.artcurial.com – [email protected]
ARMES ANCIENNES
ET SOUVENIRS HISTORIQUES
PARIS - HÔTEL MARCEL DASSAULT
7, Rond-Point des Champs-Élysées, 75008 Paris
Téléphone pendant l’exposition :
+ 33 (0) 1 42 99 20 41
COMMISSAIRE PRISEUR :
Francois Tajan
expert :
Bernard Bruel,
Expert près de la cour d'appel de Toulouse,
Assesseur de la Commission de Conciliation et d'Expertise douanière
16, rue Saint-Julien, 81000 Albi
Tél. : +33 (0) 5 63 38 20 28 - Fax : +33 (0) 5 63 38 28 57
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ASSISTÉ DE :
Bertrand Bruel, Diplômé en histoire
Renseignements :
Sophie Peyrache, +33 (0) 1 42 99 20 41
[email protected]
ORDRE D’ACHAT,
ENCHÈRES par TÉLÉPHONE :
Marianne Balse, +33 (0) 1 42 99 20 51
[email protected]
COMPTABILITÉ VENDEURS & ACHETEURS :
Agnès Poitras Goldenberg, +33 (0) 1 42 99 20 05
[email protected]
EXPOSITIONS PUBLIQUES :
Dimanche 2 novembre Lundi 3 novembre
Mardi 4 novembre
VENTE :
Mercredi 5 novembre à 14h30
CATALOGUE VISIBLE SUR INTERNET
www.artcurial.com
VENTE N° 01435
11h - 19h
11h - 19h
11h - 19h
ASSOCIÉS
Francis Briest, Co-Président
Hervé Poulain
François Tajan, Co-Président
DIRECTEURS ASSOCIÉS
Violaine de La Brosse-Ferrand
Martin Guesnet
Fabien Naudan
département BEAUX-ARTS
Direction : François Tajan
Directeur Adjoint : Stéphane Aubert
Tableaux et dessins anciens
et Du XIXe Siècle :
Tableaux anciens :
Gérard Auguier,
Cabinet Turquin, experts
Dessins anciens :
Bruno et Patrick de Bayser, experts
Contact : Matthieu Fournier, spécialiste junior
+33 (0) 1 42 99 20 26, [email protected]
MOBILIER ET OBJETS D’ART
DES XVIIIe ET XIXe SiècleS
ORFÈVRERIE ET CÉRAMIQUES
Mobilier et Objets d’Art :
Roland de L’Espée,
Marie de La Chevardière, experts
Orfèvrerie :
Cabinet Déchaut-Stetten, expert
Céramiques :
Georges et Louis Lefebvre, experts
Contact : Sophie Peyrache,
+33 (0) 1 42 99 20 41, [email protected]
curiosités et haute époque :
Robert Montagut, expert
Contact : Isabelle Boudot de La Motte, spécialiste
+33 (0) 1 42 99 20 12, [email protected]
SOUVENIRS HISTORIQUES
ET ARMES ANCIENNES :
Bernard Bruel, expert
Contact : Sophie Peyrache,
+33 (0) 1 42 99 20 41, [email protected]
ART D’ASIE :
Thierry Portier, expert
Contact : Cyril Pigot
+33 (0) 1 42 99 16 56, [email protected]
Archéologie :
Daniel Lebeurrier, expert
Contact : Sophie Peyrache
+33 (0) 1 42 99 20 41, [email protected]
VENTES GÉNÉRALISTES :
Isabelle Boudot de La Motte, spécialiste
+33 (0) 1 42 99 20 12, [email protected]
Contacts : Juliette Billot
+33 (0) 1 42 99 20 16, [email protected]
Élisabeth Telliez
+33 (0) 1 42 99 16 59, [email protected]
Artcurial
Briest - Le Fur - Poulain - F. Tajan
/ Art Contemporain.2 / 4
TABLEAUX, GRAVURES, SCULPTURES
DÉCORATIONS ET ORDRES DE CHEVALERIE
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3
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9
ordres de saint louis
5
PLAQUE D’HABIT
1
2
1 100 / 1 200 e
1
AQUARELLE PAR J. ROUFFET
“POINTE D’AVANT GARDE DU 7èME DRAGON”
Encadrée sous verre, elle porte en attribution “souvenir du centenaire
offert au 7ème dragon par le général LE VILAIN colonel du rgt de 1903
à 1906”. 68 x 100 cm.
900 / 1 000 e
Jules ROUFFET (1862-1931) fut élève de Jean-Paul Laurens. Il participa à
l’organisation du musée de l’Armée. Il fut médaillé en 1890, 1894 et 1900.
ordres du saint esprit
3
PLAQUE D’HABIT
(9 cm). Elle est brodée de fil, cannetille et sequins d’argent, colombe
brodée de fil d’or. Croix à quatre branches cantonnées de fleurs de lys.
époque début XVIIIème.
MARBRE DE CARRARE
D’APRèS THORWALDSEN
4
A rt c u r i a l B r i e s t - P o u l a i n - F. T a j a n / A r m e s A n c i e n n e s & S o u v e n i r s H i s t o r i q u e s / 6
CROIX DE CHEVALIER
(3,7 cm). à huit pointes or et émail blanc. Les branches sont cantonnées
de quatre lys. à l’avers, St Louis et l’inscription : “LUD. M. INST. 1693”.
Au revers, l’inscription : “BELLICAE. VIRTUTIS. PRAEMIUM”. Avec ruban.
époque Louis XV.
600 / 750 e
900 / 1 100 e
5 000 / 5 500 e
Thorwaldsen (1770-1844) sculpteur danois de mouvements, bas-reliefs,
bustes. Il semble avoir subi l’influence de Canova et marque l’histoire de
l’art danois du goût de l’époque pour un certain retour à l’antique. Séjour à
Naples à Rome au Danemark et en Allemagne.
8
6
2
“Napoléon”. L’Empereur en buste à la romaine couronné de laurier.
D’après le sculpteur danois Bertel THORWALDSEN. 82 cm.
(7,5 cm). Elle est brodée de fil, cannetille et sequins d’argent.
Au centre représentation brodée du Saint Esprit. Croix à quatre
branches cantonnées de lys en feuilles d’argent.
XVIIIème.
PLAQUE D’HABIT
(9,6 cm). Elle est brodée de fil, cannetille et sequins d’argent. La
colombe en relief. Croix à quatre branches cantonnées de lys à
feuilles d’argent.
Seconde moitié du XVIIIème.
1 100 / 1 200 e
CROIX DE CHEVALIER
de quatre lys. Les centres sont rivés sur les côtés. à l’avers, St Louis et
l’inscription : “LUD. M. INST. 1693”. Au revers, l’inscription :
“BELL. VIRTUTIS. PRAEM”. Anneau perpendiculaire (léger éclat à l’émail).
époque Louis XIV.
1 200 / 1 300 e
9
CROIX DE CHEVALIER
(3,7 cm). À huit pointes or et émail blanc. Les branches sont cantonnées
de quatre lys. Les centres sont assez bombés. À l’avers, St Louis et
l’inscription : “LUD. M. INST. 1693”. Au revers, l’inscription :
“BELL. VIRTUTIS. PRAEM”. Avec ruban à bouffette avec épingle.
époque Louis XV.
600 / 700 e
7
CROIX DE CHEVALIER
10
de quatre lys. Les centres sont rivés sur les côtés. à l’avers, St Louis et
l’inscription : “LUD. M. INST. 1693”. Au revers, l’inscription : “BELL.
VIRTUTIS. PRAEM”. Anneau perpendiculaire (manque à l’émail bleu du
centre et aux branches de la croix). Avec ruban.
époque Louis XIV.
CROIX DE CHEVALIER
900 / 1 000 e
550 / 700 e
(3,7 cm). à huit pointes or et émail blanc. Les branches sont
cantonnées de quatre lys. à l’avers, St Louis et l’inscription : “LUD.
M. INST. 1693”. Au revers, l’inscription : “BELLICAE. VIRTUTIS.
PRAEMIUM”. Avec ruban.
époque Louis XVI.
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20
16
18
ordres DES DEUX
ÉPÉES OU MÉDAILLONs
DE VÉTÉRANCE
11
CROIX DE CHEVALIER
13
(3,5 cm). À huit pointes or et émail blanc.
Les branches sont cantonnées de quatre
lys. À l’avers, St Louis et l’inscription : “LUD.
MAG. INST. 1693”. Au revers, l’inscription :
“BELLICAE. VIRTUTIS. PRAEMIUM” (léger
manque à l’émail bleu).
Époque Louis XVI.
CROIX DE CHEVALIER
15
(3,7 cm). À huit pointes or et émail blanc. Les
branches sont cantonnées de quatre lys. à
l’avers, St Louis et l’inscription : “LUD. MAG.
INST. 1693”. Au revers, l’inscription : “BELLICAE.
VIRTUTIS. PRAEMIUM”. Avec ruban.
Époque Louis XVI.
MÉDAILLON
(6,5 x 5 cm). Ovale en laiton cerclé de
lauriers. Deux épées en sautoir réunies par
un ruban figurent sur une plaque bombée de
laiton doublée de drap rouge.
Fin XVIIIème.
450 / 600 e
400 / 500 e
400 / 500 e
DIPLÔME DE MÉDAILLON
DE VÉTÉRANCE OU ORDRE
DES DEUX ÉPÉES
Parchemin d’attribution gravé des Armes de France
sous couronne des deux Épées croisées dans un
médaillon de trophées toutes armes et intitulé
“La NATION, LA LOI et LE ROI” attribué à Étienne
BERNARD soldat et daté du 4ème jour du mois de
février 1792. Par le roi signé Louis DE NARBONNE.
17
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14
16
CROIX DE CHEVALIER
CROIX DE CHEVALIER
(3,1 cm). à huit pointes or et émail blanc.
Les branches sont cantonnées de quatre lys.
à l’avers, St Louis et l’inscription : “LUD. ...
INST. 1693”. Au revers, l’inscription : “BELL.
VIRTUTIS. PRA...” (quelques manques à
l’émail bleu, aux inscriptions, cheveux sur
l’émail blanc). Taille légèrement réduite.
Époque Louis XVI.
(3,2 cm). À huit pointes or et émail blanc. Les
fleurs de lys des branches ont été supprimées.
à l’avers, St Louis et l’inscription : “LUD.
M. INST. 1693”. Au revers, l’inscription :
“BELLICAE. VIRTUTIS. PRAEMIUM”.
Avec ruban (croix Louis XVI modifiée sous
Louis Philippe).
Époque Louis Philippe.
MÉDAILLON DE VÉTÉRANCE
ORDRE DES DEUX ÉPÉES
Ovale en drap rouge brodé or de deux épées
liées par un ruban, avec son brevet, attribué
par Duportail, maréchal de camp et ministre
de la guerre, à Jean-Baptiste Terrier sergentmajor au 40ème d’infanterie. Fait à Paris le
29 avril 1791.
Encadré sous verre.
Ovale en drap bleu brodé rouge de deux épées
liées par un ruban, avec son brevet attribué
par le Prince de Saint-Mauris Montbarey et
du Saint-Empire au brigadier Michel Bollinger,
ayant servi pendant 22 ans brigadier
au régiment de hussards de Chamborand.
Fait à Versailles le 15 avril 1779.
Encadré sous verre.
350 / 500 e
300 / 450 e
700 / 800 e
900 / 1 000 e
MÉDAILLON DE VÉTÉRANCE
OU ORDRE DES DEUX ÉPÉES
20
éTOILE DE CHEVALIER
DE 4èME TYPE
Émail sur argent. Couronne mobile
(légers éclats à l’émail) avec ruban.
Ier Empire.
1 000 / 1 100 e
700 / 800 e
Louis Marie de Narbonne Lara général et ministre de la
guerre de Louis XVI du 6 décembre 1791 au 9 mars 1792.
21
ORDRES DE LA LÉGION
D’HONNEUR
Émail sur argent au profil d’Henri IV
(légers éclats à l’émail) avec ruban.
Monarchie de juillet.
19
300 / 350 e
DE 4èME TYPE
22
En argent émaillé. Couronne mobile (légers
manques à l’émail vert) avec ruban. Présentée
dans un cadre qui contient la nomination du chef
du bataillon PEGOT datée du 29 mai 1806.
Émail sur argent avec date 1870 à l’avers
avec ruban.
IIIème République.
1 000 / 1 200 e
120 / 180 e
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29
30
32
33
31
INSIGNE ATTRIBUéE
à UNE SOCIéTé DE FRèRES
D’ARMES ITALIENNE
INSIGNES DES VÉTÉRANS
DE LA GRANDE ARMÉE
28
INSIGNE DES DéBRIS
DE L’ARMéE IMPéRIALE
(3,5 cm). Aigle argent marqué au dos “EUG.
MAUGIN CAPORAL DE VOLTIGEUR 16ert
de Lne”. Ruban violet.
26
23
émail sur argent avec ruban.
IVème République.
120 / 180 e
24
éTOILE DE COMMANDEUR
émail sur or (légers éclats à l’émail) avec ruban.
IVème République.
500 / 600 e
26
PLAQUE DE GRAND CROIX DE L’ORDRE
ROYAL DE L’UNION DE HOLLANDE
(10 cm). Étoile à huit rayons brodée de lames et cannetille d’argent.
Le centre en deux parties, le Lion de Zélande couronné avec
en exergue la légende “Doe wel en zie niet on”.
Époque Ier Empire.
29
INSIGNE DE VéTéRAN
CANONNIER
500 / 600 e
37
34
INSIGNE DES DÉBRIS
(3 cm). N découpé et ajouré dans une
couronne de lauriers. Ruban violet bordé de
bleu, blanc, rouge.
250 / 350 e
35
32
INSIGNE DU 1 TYPE DE LA
SOCIéTé PHILANTHROPIQUE
DES DÉBRIS DE L’ARMéE
IMPéRIALE
ER
(5,5 cm). Aigle en laiton doré portant dans
ses serres une banderole avec l’inscription
“FAIRE LE BIEN ET LE BIEN FAIRE” et au
revers deux mains se serrant et l’inscription
PHILANTROPIE FRATERNITE, datée 1840 et
attribuée à DORIGNY, 12ème Régt TRAIN GDE
IMPLE. Ruban tricolore.
INSIGNE DE L’ASSOCIATION
DES ANCIENS FRèRES
D’ARMES DE BRUXELLES
(4 cm). Bronze doré ajouré et découpé.
Le N sur haches et canons croisés entouré
de feuilles de lauriers et surmontant deux mains
se serrant. Ruban rouge portant une barrette
dorée avec épées croisées surmontées de l’Aigle.
500 / 600 e
36
(4,5 cm). Aigle argent surmontant deux tubes
de canons croisés. Ruban rouge rayé de vert.
800 / 900 e
INSIGNE DES DÉBRIS
DE L’ARMEE IMPéRIALE
33
500 / 600 e
INSIGNE DU 1ER TYPE DE LA
SOCIéTé PHILANTHROPIQUE
IMPéRIALE
(3,5 cm). Petit Aigle en bronze couronné et
surmontant les foudres de Jupiter. Ruban rouge.
350 / 450 e
5 000 / 5 200 e
L’ordre de l’union ne comportait que 30 Grand Croix et ne dura que 2 ans.
Très peu de plaques subsistent.
25
27
éTOILE DE CHEVALIER MODèLE DE LUXE
AVEC BRILLANTS
DIPLôME DE LA MéDAILLE MILITAIRE
INSIGNE DES FRèRES
D’ARMES ET DE VéTéRANS
DE BRESLAU
(actuellement WROCLAW)
émail sur argent avec au revers : 29 Floréal an X, sans ruban.
Vème République.
Parchemin aux Grandes Armes Impériales attribuant la médaille
militaire à Richard-étienne CASIMIR maître canonnier, daté du
8 septembre 1859 et signé du maréchal PELISSIER duc de Malakoff.
200 / 250 e
120 / 150 e
(3,5 cm). Aigle argenté biface surmontant
un socle marqué 1810 à l’avers et G. D’H
au revers (Garde d’honneur). Ruban jaune à
deux bandes bleues.
35
30
250 / 300 e
37
INSIGNE NAPOLéONIENNE
VRAISEMBLABLEMENT BELGE
(4,2 cm). Aigle uniface argenté. Ruban aux
couleurs de la légion d’honneur de VIRTUTI
MILITARI et Sainte Anne.
(5,5 cm). Aigle en laiton doré portant dans
ses serres une banderole avec l’inscription
“FAIRE LE BIEN ET LE BIEN FAIRE”, et au
revers deux mains se serrant et l’inscription
PHILANTROPIE FRATERNITE datée 1840.
Ruban tricolore.
700 / 800 e
700 / 800 e
500 / 600 e
(4 cm). N argenté surmonté d’une couronne
(en forme, creuse). Ruban rouge agrafe
laiton doré ajourée aux deux épées croisées
surmontée de l’Aigle Impérial.
38
39
40
42
48
43
50
54
53
43
(3 cm). Ronde argentée portant en exergue
l’inscription SOCIETE DES ANCIENS
MILITAIRES D’ELBEUF 1809 avec au centre les
armoiries sous couronne murale. Attribution au
dos. Ruban rouge à liserés bleu et vert.
INSIGNE FRANÇAISE
DE LA SOCIéTé DE SECOURS
MUTUEL L’IMPéRIALE
(3 cm). Aigle uniface en argent tenant
dans son bec une banderole portant
l’inscription “SOCIETE DE SECOURS MUTUEL
L’IMPERIALE”. 2ème mod. Ruban tricolore.
500 / 550 e
39
INSIGNE DES DÉBRIS
(6 cm). Aigle uniface argenté couronné et
chevauchant les foudres de Jupiter. Ruban rouge.
250 / 300 e
40
INSIGNE ATTRIBUéE à
L’ASSOCIATION DES ANCIENS
FRèRES D’ARMES
DE L’EMPIRE à BRUXELLES
(4 cm). Uniface dorée du N et de mains se
serrant surmontant haches et canons croisés
entourés d’une couronne de lauriers. Ruban
rouge souligné d’un côté de blanc et violet.
450 / 500 e
41
INSIGNE DE LA SOCIéTé
PHILANTHROPIQUE
IMPéRIALE
200 / 250 e
44
INSIGNE D’UNE SOCIéTé
DE VéTéRANS
DE LA GRANDE ARMéE
47
52
INSIGNE DE LA SOCIéTé
DES ANCIENS MILITAIRES
D’ELBEUF 1809
38
49
MéDAILLE DE CINCINNATUS
46
DE VéTéRANS BELGE
(6 cm). Bronze avec Aigle sous couronne
au dos attribué à B. VERRIEZ. Ruban rouge
portant une barrette avec le N sous couronne.
49
DE VéTéRANS
(3 cm). Aigle découpé dans une tôle laiton
doré. Ruban tricolore.
(5 x 3 cm). “ORDRE DE CINCINNATUS”. Or
et émail. Aigle à tête blanche entouré d’une
couronne de lauriers. Il porte un médaillon à
fond bleu représentant CINCINNATUS avec
sa charrue. Avec ruban.
XIXème/XXème.
800 / 1 000 e
Société patriotique formée aux états-Unis le 13 mai
1783 composée de tous ceux qui s’étaient distingués
pendant les guerres d’indépendance.
LES ALLIÉS
CONTRE L’EMPIRE
450 / 500 e
150 / 200 e
47
50
DE VéTéRANS
DE VéTéRANS
53
(5,5 cm). Tôle dorée uniface à l’Aigle
couronnée chevauchant les foudres de
Jupiter. Ruban à rosette.
(2 cm). Aigle argenté entouré d’une couronne
de lauriers émaillée vert sous couronne
mobile. Ruban rouge.
Ovale, argentée et datée 1813 avec en médaillon
les armoiries des quatre puissances :
Russie, Autriche, Prusse, Suède.
200 / 300 e
200 / 300 e
150 / 200 e
48
51
54
DE VéTéRANS
MéDAILLE
(4,5 cm). Laiton doré, médaillon cerclé d’une
couronne de chênes et de lauriers incluant
deux mains se serrant et l’inscription AMIS
RéUNIS. Sous couronne mobile. Ruban rouge.
(4,5 x 3 cm). “SON OF THE REVOLUTION”.
Ovale en or surmontée de l’Aigle, cerclée de
13 étoiles. Au centre à l’avers, un combattant
américain et au revers, Lafayette et la date
1883. Avec ruban et épingle.
MéDAILLE
“LéGION HANSéATIQUE”
(6 cm). Aigle en tôle uniface argentée
couronnée et chevauchant les foudres de
Jupiter. Ruban rouge à rosette.
(4 cm). Du type de la légion d’honneur avec au
centre l’Aigle impérial et en exergue l’inscription
“HONNEUR ET COURAGE”. Au revers au
centre l’inscription “ORDRE DES CHEVALIERS
DE L’AIGLE IMPERIAL” avec en exergue :
“GLOIRE ET AMITIE” (éclat à l’émail blanc).
250 / 300 e
700 / 800 e
300 / 400 e
1 300 / 1 500 e
(4,5 cm). Médaille argentée uniface avec en
médaillon l’Empereur Napoléon III surmontant
deux canons croisés en dessous de l’Aigle
impérial avec en exergue l’inscription “FAIRE
LE BIEN ET LE BIEN FAIRE”. L’ensemble dans
une couronne de lauriers. Ruban tricolore avec
baguette dorée ajourée aux deux épées croisées
timbrée de l’Aigle Impérial.
450 / 500 e
42
INSIGNE DES DÉBRIS
(5,5 cm). Aigle en tôle argentée sous
couronne et chevauchant les foudres de
Jupiter (accident au cou). Ruban rouge.
150 / 200 e
45
INSIGNE DE L’ORDRE
DES CHEVALIERS
DE L’AIGLE IMPéRIAL
MéDAILLE “TOUS ENSEMBLE”
Ronde, argentée aux armoiries avec au revers
les inscriptions des villes LUBECK, BREHME,
HAMBOURG. Avec ruban.
1813/1814.
150 / 200 e
56
45
51
52
63
64
65
66
55
61
LOT DE DEUX MéDAILLES
55
Prussienne “pour les victimes de la guerre” :
1813/1814 avec ruban.
Pays-Bas : ronde datée 1814.
MéDAILLE COMMéMORATIVE
DE LA BATAILLE
DU BOMBARDEMENT
DE COPENHAGUE
Ovale, bronze doré au profil de Nelson
brochant ancre et canon avec, dans un
ruban, l’inscription “ADML LORD NELSON OF
THE NILE APRL 2 1801”. Ruban.
250 / 300 e
56
CROIX “DE LA VALEUR
POUR LES MARINS”
59
LOT DE TROIS MéDAILLES
57
Prussienne “pour les victimes de la guerre”:
ovale datée 1815 avec ruban.
80 / 100 e
Argent doré. Les ailes de l’Aigle sont écartées
de la couronne de lauriers. à l’avers profil de
Napoléon III avec ruban.
67
400 / 500 e
LOT DE DEUX DOCUMENTS
Argent avec trophées d’armes fixe sous
cuirasse au revers. Ruban.
Sur parchemin UN DIPLôME DE LA
MéDAILLE MILITAIRE attribué à Richard
Étienne Casimir canonnier daté du 8 avril
1860 et signé du Duc de Malakoff.
Époque Napoléon III.
LETTRE de la chancellerie de l’ordre royal de
la légion d’honneur du 2 mai 1844.
500 / 600 e
60 / 80 e
66
68
MéDAILLE MILITAIRE
DU 8èME TYPE DIT
DES GéNéRAUX
SCEAU à LA FLEUR DE LYS
62
65
MéDAILLE MILITAIRE
DU 3èME MODèLE DIT
DE L’ARMÉE DE VERSAILLES
100 / 150 e
80 / 100 e
60
63
LOT DE TROIS MéDAILLES
MéDAILLE MILITAIRE
DU 1ER MODèLE
à quatre branches au profil de Ferdinand VII
d’Espagne, le tout sous couronne et
surmontant une ancre avec au revers
l’inscription “AL VALOR DE LOS MARINOS”.
Ruban jaune bordé de rouge.
58
à quatre branches marquée sur un face belle
alliance avec en médaillon deux mains se
serrant, datée au revers 18 juin 1815.
2 Prussiennes “pour les victimes de
la guerre”: l’une datée 1813 et l’autre
1813/1814 avec leur ruban.
100 / 150 e
100 / 150 e
100 / 120 e
MéDAILLE MILITAIRE
DU 2èME MODèLE
Prussienne “pour les victimes de la guerre”.
Ronde datée 1814 avec ruban.
Une entrée des alliés à Paris 1814 à la gloire du
roi de Prusse et du Tsar de toutes les Russies.
Prussienne “pour les victimes de la guerre” :
1815 avec ruban.
80 / 100 e
CROIX DE LA BELLE ALLIANCE
64
Argent doré. Les ailes de l’Aigle touchant
la couronne de lauriers. à l’avers : profil de
Napoléon III avec ruban.
1 000 / 1 200 e
Argent avec trophées d’armes au verso.
Tampon bronze en creux à la fleur de lys
avec manche en bois tourné.
Fin XVIIIème/début XIXème.
500 / 600 e
60 / 80 e
SOUVENIRS HISTORIQUES
69
FUSIL DE CHASSE DU LIEUTENANT
ALEXANDRE LEMEREL OFFERT EN 1800
PAR LE FILS DE NICOLAS NOëL BOUTET
Fusil juxtaposé à deux canons en table à silex. Canons ronds marqués
aux tonnerres : “Boutet Directeur Artiste” et “Manufacture a Versailles”.
Platines gravées des mêmes marquages et soulignées de filets avec
chiens ornés de feuillages et bassinets à garde-feu.
Garnitures acier découpé, le pontet à prise de main. Monture à
fût court en noyer choisi à crosse quadrillée. Joint au fusil : un
petit feuillet manuscrit mentionnent : “donné en 1800 par le fils
de BOUTET à Pierre Servin Alexandre LEMESLLE ou LEMEREL
lieutenant au 3ème dragon”.
Jointes photocopies de nombreux documents relatant la carrière du
Lieutenant LEMEREL.
10 000 / 12 000 e
Pierre Servin Alexandre LEMEREL
Né le 16 août 1767 à Jemmapes, Lemerel est présent au 3ème dragon de
Compiègne le 9 floréal an II avec le grade de lieutenant adjoint.
Après un passage aux hussards de Jemmapes ou du Hainaut, on le retrouve
le Ier messidor an 3 au 3ème régiment de dragon.
Le 27 nivôse de l’an 4, il démissionne. Démission acceptée le 12 pluviôse.
Le 9 mars 1814 il demande sa réintégration qui ne semble pas aboutir car on
le retrouve comme sous-lieutenant de la Compagnie des gardes champêtres
du dépôt de la Seine. Un sabre d’honneur est attribué à Alexandre Lemerel
en vendémiaire an 4 “pour avoir fait prisonniers les révoltés de SaintGermain-en-Laye et capturé leur artillerie. Pour ce fait, enregistré sur les
états de la Légion d’Honneur à la création de l’Ordre”.
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Nicolas Noël Boutet, le plus célèbre arquebusier de la Révolution, de
l’Empire et de la Restauration est né à Versailles le 31 août 1761. Il épouse
en 1788 Léonie Émilie de Saintes, fille de “l’arquebusier ordinaire du Roy”
qui lui apporte, en survivance le titre de son père “Directeur Artiste”. Ses
armes de luxe ont été offertes en récompense ou en présent à de nombreux
officiers, dignitaires et souverains de l’Europe et du Proche-Orient.
Le fils de Nicolas Noël, Pierre-Nicolas, est associé aux travaux de son père
et certaines armes sont signées de “Boutet et Fils”.
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PAIRE DE PISTOLETS SILEX
DU MARéCHAL KELLERMAN
(22 cm). Pistolets à deux canons juxtaposés (traces d’oxydations
à l’un des canons) à vis et rayures intérieures. Coffre et queue
de culasse gravés de trophées et les pontets d’un soleil. Une
seule détente active successivement la mise à feu des deux
canons (manque trois serres pierre et leur vis). Crosse façon poire
entièrement décorée de fil d’argent formant chaîne, nuées et “chute
de piastres”. Pommeau en tête de lion argenté avec en exergue
l’inscription “F. C. KELLERMAN GENERAL”.
9 000 / 12 000 e
François Christophe Kellerman maréchal de France duc de Valmy
habituellement désigné sous le nom de François Christophe (1735
Strasbourg-1820 Paris). Il entre comme cadet à 15 ans dans le régiment de
Loweridath. Enseigne à 18 ans dans la Royal-Bavière. Il se distingue en
faisant prisonnier avec une poignée d’hommes 300 de ses ennemis. Major
des Hussards de Conflans en 1779. Colonel-général et maréchal de camp
en 1788. Un des vainqueurs de Valmy le 20 septembre 1792. Emprisonné
pendant la Terreur, il échappe de peu à l’échafaud. Il est acquitté en janvier
1795. Il est inspecteur général de cavalerie en 1799. Nommé Maréchal en
1804. Pair de France en juin 1814. Le nom du Maréchal Kellerman est
inscrit au côté nord de l’Arc de triomphe de l’étoile.
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71 détail
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LE SABRE DU GéNéRAL D’HAUTPOUL
OFFERT PAR LA VILLE DE SOLINGEN
Monture laiton doré à trois branches qui se réunissent pour former
une forte branche à pans au décor ondoyant. La garde ainsi conçue
permet le port de l’arme au côté sans gêne quand elle présente une
branche, et la protection de la main au combat quand elle développe
ses trois branches.
La branche principale se divise en trois par simple écartement, mais
un dispositif de blocage en acier la maintient ouverte et se débloque
par un fort poucier rattaché au quillon. Le pommeau quadrangulaire
mouluré à fort bouton de rivure reçoit dans une glissière la fixation
supérieure des trois branches.
En dessous des trois branches, la monture s’élargit en couvre-fourreau.
Une peau de roussette filigranée de cuivre recouvre le bois de la
fusée à profil rectangulaire.
Forte lame de cavalerie de ligne à faible courbure longue de 92 cm.
Elle porte sur le dos la marque de “Samuel Klünin fabricant à Solingen”.
Bleuie au tiers, elle est gravée côté garde sur fond doré : d’une
couronne de lauriers entourant un trophée, des armoiries de Solingen
représentant deux épées croisées brochant une ancre avec en
exergue l’inscription “LA VILLE DE SOLINGEN”.
Du côté contre-garde après une couronne de lauriers au talon et
précédée d’un trophée s’inscrit en lettres flammées sur fond doré :
“au gEnEral d’Hautpoult”.
Fourreau sur fût de bois, un chagrin noir le recouvre et trois garnitures
de laiton doré le renforcent. Côté garde la chape ajourée d’un
médaillon ouvrant sur du chagrin rouge s’enrichit de la gravure de
trophées, drapés, et lion brochant des tubes de canons. La garniture
centrale ajourée d’un même médaillon présente un décor de drapeaux.
La bouterolle à médaillon sur chagrin rouge développe la représentation
d’un personnage féminin à sa toilette et surmontant des ancres.
Côté contre-garde, la chape est gravée d’une tête de lion tenant
dans sa gueule deux anneaux dont l’un sert de perchoir à un volatile
stylisé. La garniture centrale s’orne d’un lion couché et la bouterolle
de filets formant éventail.
Les pitons des anneaux sont fixés directement au dos du fourreau sur
une embase rectangulaire.
Parmi les éléments décoratifs se retrouve le lion symbole de la
puissance, de la sagesse et de la justice.
Ce sabre élégant, d’une grande qualité, reste sobre et par la
conception de sa monture destiné aux combats que peut conduire un
officier supérieur de cavalerie. Ce rare et beau présent d’une grande
valeur historique rend hommage au courage et à la générosité du
général d’Hautpoul.
En provenance directe de la famille.
30 000 / 40 000 e
Jean-Joseph-Ange d’Hautpoul général de la Révolution et de l’Empire est né
en 1754 au château de Salettes dans le Tarn et mort le 14 février 1807 suite à
sa blessure à Eylau.
Dès quinze ans, il s’engage comme volontaire dans la légion Corse de
cavalerie. De 1777 à 1792, il est cadet gentilhomme au régiment de
Languedoc devenu le 6ème Chasseur où il finit Colonel après Valmy.
En février 1794, Jean-Joseph attend de nouvelles instructions à Cambrai lorsqu’il
apprend l’arrêté de la Convention qui décrète que tous les nobles doivent
quitter le service et être arrêtés. D’Hautpoul, suspect par son origine noble est
placé devant l’alternative de quitter la France ou l’arrestation. C’est alors que se
produit un événement unique pour l’époque : tout le 6ème Chasseur, son régiment
où il est fort apprécié, ayant appris les mesures prises contre son chef, se met à
cheval sous les fenêtres du Représentant du Peuple en mission, membre de la
Convention. Les cavaliers unanimes obtiennent la restitution de leur Colonel au
cri de “point de d’Hautpoul, point de 6èmes Chasseurs”.
Le 3 avril, il est nommé Général de brigade à l’armée du Nord sous
Ferrand. D’Hautpoul commande l’avant-garde de la Cavalerie Légère à
l’armée des Ardennes sous Desjardin le 17 mai 1794 puis l’avant-garde sous
Marceau le 27 mai 1794. Le 26 juin, il combat à Fleurus et est employé à
l’armée de Sambre-et-Meuse le 2 juillet 1794 sous Lefebvre. Confirmé dans
le grade de général de brigade par le comité de Salut Public le 13 juin 1795,
Jean-Joseph se signale au combat de Blankenberg le 13 septembre 1795. Le
4 juin 1796, il est blessé à l’épaule gauche à Altenkirchen et le 10 octobre,
nommé général de division. Il commande en chef la Cavalerie sous les
ordres de Grenier le 23 janvier 1797, sert au passage du Rhin à Neuwied
le 18 avril puis il est désigné pour l’armée d’Angleterre le 12 janvier 1798.
Le général commande la 7ème division de Cavalerie à l’armée de Mayence le
29 juillet 1798, à l’armée du Danube le 6 mars 1799. Il est à Stockach le
25 mars 1799, mais ayant manqué une charge est suspendu de ses fonctions le
30 avril, après une plainte déposée par le général en chef Jourdan. Il est acquitté
par un conseil de guerre réuni à Strasbourg et remis en activité à l’armée
du Rhin le 27 juillet 1799. Il commande la réserve de cavalerie sous Ney le
25 septembre 1799, sous Lecourbe en novembre 1799. Il fait partie du corps de
réserve sous Moreau le 1er avril 1800 et se signale à Hohenlinden en 1800.
Il est nommé par le Premier Consul inspecteur général de la Cavalerie le
24 juillet 1801.
Lorsqu’en 1805, Napoléon réorganise la Grande Armée en la dotant d’une
importante réserve de cavalerie confiée au maréchal Murat, il choisit
d’Hautpoul à la tête de la 2ème Division de cuirassiers.
à Austerlitz, il enfonce le centre russe par une charge de cavalerie sur
le plateau de Pratzen. Napoléon Ier lui donne le grand cordon de Grand
Aigle de la Légion d’honneur et le nomme sénateur le 19 mars 1806. Il sert
en Prusse à Iéna. Le 6 février 1807, il est victorieux au combat de Hoff en
présence de l’Empereur. Enfin à la bataille d’Eylau, le général est blessé
pendant sa troisième charge atteint d’un biscaïen à la cuisse droite et meurt
six jours après au château de Worienen. Son nom est gravé au côté est de
l’Arc de triomphe de l’étoile.
Alors qu’il sert à l’armée de Mayence en 1798 et qu’il établit son quartier
général à Elberfeld près de Solingen, le général d’Hautpoul a le droit de
réquisitionner les approvisionnements nécessaires pour la subsistance des
hommes et des chevaux. Il use de ce droit avec beaucoup de prudence et de
ménagements. En reconnaissance de sa généreuse conduite, les habitants de
la région font fabriquer et lui offrent ce sabre d’honneur.
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71B
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éTOILE DE GRAND CROIX DE LA LéGION
D’HONNEUR DU MARéCHAL MOLITOR
Or émaillé blanc à pointes pommetées et sans couronne. à l’avers
le profil de Bonaparte avec l’inscription “BONAPARTE PREMIER
CONSUL-19 MAI 1802”. Au revers : la devise “HONNEUR et
PATRIE” surmontés d’un faisceau, d’un étendard et d’un drapeau
tricolore, avec en exergue l’inscription “REPUBLIQUE FRANçAISE”
(éclats infimes aux pointes du revers de la branche supérieure).
Écharpe et nœud en soie rouge.
Ier type IIème République (25 février 1848/2 décembre 1852).
15 000 / 16 000 e
Ce bijou de Grand Croix et rarissime et provient du Maréchal Molitor, par
descendance et alliance. La fille du troisième comte de Molitor épousa en
1889 Augustin du Pré de Saint-Maur.
Gabriel Jean Joseph comte Molitor (1770-1849). Il s’engage en 1791 parmi les
volontaires de son département. Il sert à l’armée du Nord et il est nommé
adjudant général à l’armée des Ardennes en 1793.
En 1800 sous les ordres de Moreau à l’armée du Rhin, il dirige le passage
du fleuve. Nommé général de division la même année, il rejoint Massena en
Italie. Sur la Baltique, il conduit un corps d’armée en 1807.
Molitor combat à Wagram. Au retour de l’île Elbe, Napoléon Ier lui confie
la défense des frontières d’Alsace. à la seconde Restauration il fut exilé puis
réintégré par le maréchal Gouvion Saint Cyr.
En 1823, le général Molitor commande le IIème corps de l’armée des Pyrénées
et s’empare des places de Malaga, de Carthagène et d’Alicante. Les succès
le firent élever à la dignité de maréchal de France le 9 octobre 1823 et
lui ouvrent les portes de la Chambre des Pairs le 6 octobre 1847, il est
gouverneur des Invalides.
Son nom est inscrit sur l’Arc de Triomphe de l’étoile côté Est.
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DENTELLES D’APPARAT DU ROI CHARLES X
éPéE DE PAIR DE FRANCE DU RèGNE
DE CHARLES X
Rabat d’homme et deux manches assorties en tulle d’un semis de
fleur de lys, appliqué d’un Point à l’aiguille à décor de volutes de
fleurs formant des médaillons réguliers dont le centre alterne entre
une fleur de lys surmontée d’une couronne fermée et du chiffre de
Charles X (les deux C entrelacés surmontés d’une couronne fermée).
Ces dentelles datent de la première moitié du XIXème siècle, elles sont
accompagnées d’une lettre datée de 1854 et signée de Monsieur
Bourlet de Saint-Aubin qui les authentifie.
Selon la tradition familiale, ces dentelles auraient été portées par
Charles X, le jour de son sacre.
Expertise réalisée avec l’aimable participation de Madame Sylvie DANIEL
Expert en dentelles, costumes et tissus anciens.
2 000 / 2 500 e
Monsieur Bourlet, baron de Saint Aubin, premier valet de chambre du roi,
suivit Charles X dans son exil en Angleterre en 1830 et assista à ses funérailles
le 11 novembre 1836 à Gonitz.
Monture laiton doré à une branche et croisière. Pommeau en masque
léonin prolongé par une palmette. Branche timbrée du lys encadré
de palmes. Nœud de corps portant la lettre C de Charles X. Plateau
enrichi des Armes de France entourées des ordres royaux et de deux
cornes d’abondance. Fusée à plaquettes de nacre dont celle côté
garde est surchargée d’un médaillon à profil d’un guerrier antique.
Lame (77 cm) triangulaire gravée de végétaux et trophées encadrés
d’or sur fond bleui. Fourreau cuir à deux garnitures laiton. La chape
portant un crochet gravée d’un armet et portant au dos l’inscription
“Charles Lemercier de Longprè baron d’Haussez”.
3 000 / 3 200 e
Charles Lemercier de Longpré baron d’Haussez ministre de la marine sous
Charles X (1829-1830) joua un rôle important dans la préparation et la conduite de
l’expédition d’Alger. Condamné par la Révolution de 1830 il s’exila en Angleterre,
puis rentra en France à la faveur de l’amnistie de 1839. Mourut en 1854.
haute époque
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CABASSET
Tymbre forgé en deux parties avec pointe terminée en ergot, ceinturé
de rivets laiton et gravé dans des bandes verticales de trophées et de
guerriers à l’antique dans des médaillons (accidents). Visière et protègenuque à décor de cordelettes et de feuillages. Protège-oreilles mobiles
ajourés (charnières postérieures et restaurations des protège-oreilles).
Italie XVIIème.
2 500 / 2 800 e
80
CAPELINE
Tymbre à moulures de renfort et anneau de sommet. Visière en cœur et
nasal mobile avec vis papillon de fixation. Protège-oreilles mobiles percés
de trous d’aération. Protège-nuque en queue d’écrevisse à quatre lames.
XVIIème.
900 / 1 000 e
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GANTELET D’ARMURE DE PARADE
74
3 000 / 3 200 e
74
éCRITOIRE DE CAMPAGNE
DU GéNéRAL FAUREY
(45 x 26 x 12 cm). En acajou renforcé de bandes
et de coins de laiton doré et muni de poignées
rabattables. Sur le couvercle et dans un écusson
découpé portant l’inscription “Gal FAUREY”.
à l’intérieur plusieurs compartiments
avec écritoire rabattable doublé de feutre vert
(accidenté), plumier, compartiment à règles,
encrier à bouchon mobile et boîte à sable laiton.
1 000 / 1 200 e
Frédéric Faurey (1804-1872) sorti de l’école militaire
de Saint Cyr. Il prend part à l’expédition d’Alger.
Il sert à nouveau en Algérie de 1836 à 1839.
En 1854 une troisième campagne le ramène en
Algérie. Nommé général de brigade en 1848 il
prend une part active au coup d’État du 2 décembre
1851. Promu général de division il commande
la 4ème division de l’armée d’Orient en Crimée et
participe au siège de Sébastopool. à l’armée d’Italie
il se distingue à Solférino. En 1862 il prend la tête
du corps expéditionnaire français au Mexique et
reçoit la capitulation de Pueblo. Il est fait Maréchal
de France le 3 juillet 1863.
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Gantelet de main droite en fer gravé. Manchette bordée d’une
moulure en cordelette soulignée d’une frise de feuillages sur fond
doré. Large bande gravée sur fond d’or d’un médaillon d’un guerrier
“à la romaine” sur semis de végétaux. Lamelles d’articulations de
main et doigts décorés en suite (accidents aux cuirs des doigts).
Italie XVIème.
Belle illustration du maniérisme dans l’art de l’armure italienne.
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DEMI-ARMURE D’OFFICIER
DE PIQUIER ANGLAIS
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AFFICHE DE L’APPEL
DU 18 JUIN 1940
DU GéNéRAL DE GAULLE
éPéE D’ARME
(80 x 55 cm). Cette affiche est celle qui a suivi
l’appel du 18 juin 1940 et qui a été imprimée plus
tardivement. Elle ne comporte aucune référence
de l’imprimeur anglais (traces de pliage).
Monture fer à deux courts quillons légèrement
incurvés vers la lame et pommeau discoïde.
Lame (70 cm) avec gorge centrale.
XIIIème en pièce de fouille.
1 200 / 1 300 e
1 500 / 1 600 e
76
78
SCRAMASAXE
éPéE DE VILLE FRANÇAISE
Mérovingien. Soie de 16 cm qui porte encore
son pommeau ovoïde. Lame (36 cm) à un
tranchant et dos plat avec deux gouttières le
long du dos.
VIIème en pièce de fouille.
Monture fer à une branche et large anneau
de garde, les quillons infléchis vers la lame.
Pommeau piriforme (manque la fusée).
Tronçon de lame (54 cm).
XVIème en pièce de fouille.
Monture fer à deux quillons plats inversés et dont la croisière
porte une large coquille en cotes de melon (légères fentes). Lourd
pommeau ovoïde à pans. Fusée à deux viroles entièrement filigranée.
Forte lame (77 cm) poinçonnée d’un “P” sous couronne au talon et
portant sur les pans creux l’inscription gravée : MEFECIT SALINGEN.
XVIIème.
700 / 800 e
600 / 700 e
900 / 1 000 e
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Plastron fer à busc et dossière à couvre-reins fixe ornés de rosaces
laiton et de guirlandes de rivets disposées en motifs géométriques ou
en soulignement, épaulières métalliques à charnières (accidentées).
Très larges tassettes décorées en suite ainsi que colletin et chapel de
fer à large bordure avec haute crête.
Style XVIIème.
7 000 / 8 000 e
83
FORTE éPéE MILITAIRE DE PIéTON
82
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éPéE à BRANCHES
DE GAUCHER
Monture fer à branches. La principale donne
naissance à deux secondaires qui se divisent
en un anneau de contre-garde et deux “pitons”
portant un pontat à grille. Côté garde, un anneau
se divise en trois lobes à grilles. (Par rapport à
cette importante protection, la branche de garde
se trouve côté parade de quarte). Longs quillons,
pommeau ovoïde, droits, fusée entièrement
filigranée de laiton. Lame (99 cm) à courte
gouttière (traces d’oxydation).
XVIIème.
2 500 / 2 600 e
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88
89
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91
éPéE à LA “PAPENHEIM”
84
84
éPéE à BRANCHES
PAR PEDRO LOBACO
Monture fer à branches boulées. La branche
principale, qui ne joint pas le pommeau, donne
naissance à deux secondaires qui développent
trois anneaux côté garde et contre-garde. Les
anneaux inférieurs incluent un large décor en
éventail ajouré. Au ricasso et sur les deux faces,
poinçon au crucifix. Lourd pommeau ovoïde à
décor de médaillons moulurés. Fusée bois à
pans (postérieure). Lame (103 cm) à double
gouttière signée de PEDRO LOBACO MI SINAL
et marquée IESU SALVATOR MUNDI. Au bas
des gouttières poinçon à l’orbe et à la croix.
Allemagne XVIIème.
2 800 / 3 000 e
Pedro Lobaco d’origine espagnole travaille aussi en
Allemagne, la conception de cette monture est allemande.
Monture fer à branches. La branche principale
donne naissance à deux secondaires qui se
divisent en trois anneaux de garde et de contregarde (soudures) dont les inférieurs portent des
pontats à grille (manques à une des grilles).
Quillons inversés en esse, large pas d’âne et
pommeau ovoïde. Fusée entièrement filigranée.
Lame (105 cm) poinçonnée “au loup de Passau”
dans la gouttière.
Allemagne XVIIème.
2 200 / 2 400 e
85
88
éPéE à LA “PAPENHEIM”
éPéE à COQUILLES
Monture fer à branches. La branche
principale, qui ne joint pas le pommeau,
donne naissance à deux secondaires qui se
divisent en deux grands anneaux de garde
et de contre-garde dont les inférieurs portent
des pontats à grilles. Quillons incurvés vers
la lame et lourd pommeau à facettes. Fusée
filigranée (filigrane postérieur). Lame (86 cm)
à double pan creux marquée deux fois sur les
deux faces : “IN VALANCIA”. Épée allemande
montée à l’époque avec une lame espagnole.
XVIIème.
Monture fer à branche de garde arrondie et
longs quillons. Important pas d’âne qui joint des
brins de garde et de contre-garde portant deux
demi-coquilles dont celle de garde est décorée de
végétaux animés d’un animal fabuleux. Pommeau
en toupie moulurée. Fusée entièrement filigranée
(filigrane postérieur). Lame (93 cm), elle est
marquée dans la double gorge vers le talon :
MI SENAL ES EL CAVISO DES VOY ANO/
ESPADERO EN ALEMANIA. SOLIGE. 1757.
La même épée est présentée dans le hall
d’entrée du musée de l’Emperi.
1 400 / 1 500 e
1 600 / 1 800 e
éPéE à LA “WALLONNE”
DE CAVALERIE
89
Monture fer à deux branches boulées jointes
par une troisième. Pontat en forme de cœur à
décor de végétaux avec cordon brise lame et
pièce de pouce. Fusée entièrement filigranée
de fer. Large lame (76 cm) au poinçon “à la
tête de roi” (Solingen). S.F.
Fin XVIIème.
800 / 900 e
90
Monture fer à deux branches boulées, visées
au pommeau, jointes par une secondaire
et un brin de contre-garde liant le pontat et
un anneau de pouce. Pommeau sphérique.
Pontat de garde en cœur repercé et de
contre-garde en médaillon. Fusée entièrement
filigranée de laiton. Lame (94 cm) à faible
courbure gravée d’importants trophées et
d’astres. S.F.
Fin XVIIème.
2 000 / 2 200 e
Monture fer à pas d’âne. La branche et le
quillon ornés d’un buste féminin dénudé,
le nœud de corps, les demi-coquilles et le
pommeau ciselés de combats de cavaliers
encadrés de dragons. Fusée filigranée de fils
et rubans d’argent. Lame (85 cm) à triple
gorge au talon portant des traces d’inscription
(légère oxydation).
Fin XVIIème.
92
900 / 1 000 e
Monture fer à deux branches boulées jointes
par une secondaire et un brin de contregarde liant le pontat. Pommeau piriforme.
Pontat de garde en cœur repercé et de
contre-garde en médaillon. Anneau de pouce.
Fusée entièrement filigranée de laiton. Lame
(85 cm) à double tranchant. S.F.
Fin XVIIème.
Monture laiton à deux branches jointes par
deux brins de garde torsadés et formant
cage. Brin de contre-garde liant le pontat
et l’anneau de pouce. Pommeau piriforme.
Pontat de garde en cœur et de contre-garde
en médaillon. Fusée entièrement filigranée
de laiton. Large lame (78 cm) poinçonnée au
croissant de lune (Allemagne). Fourreau cuir
à deux garnitures laiton (postérieures).
XVIIème.
900 / 1 000 e
800 / 900 e
éPéE à LA WALLONNE
93
éPéE à LA MOUSQUETAIRE
94
MARTEAU D’ARME
DE CAVALIER
(54 cm). Manche rond terminé à une
extrémité par un marteau en balustre et un
pic en bec de corbin, muni d’un crochet de
ceinture. Poignée cerclée de deux rouelles
dont l’une en dômes (le filigrane laiton est
postérieur).
Allemagne XVIème.
2 300 / 2 500 e
99
98
99
DAGUE à ANNEAU
97
Monture fer à simple croisière aux longs
quillons portant un anneau de garde
circulaire. Pommeau quadrangulaire. Fusée
entièrement filigranée (filigrane postérieur).
Lame (28 cm) à double tranchant et ricasso
mouluré et poinçonné à la fleur de lys.
Allemagne XVIème/XVIIème.
101
1 200 / 1 400 e
96
100
100
DAGUE DE MAIN GAUCHE
95
97
à SIMPLE PONTAT
95
Monture fer à simple croisière aux quillons
terminés en larmes, pommeau en “melon”
aplati. Fusée entièrement filigranée (filigrane
postérieur). Lame (28 cm) ajourée en
pointillés, aux tranchants en dents de scie, la
pointe en carrelet.
Italie XVIème.
800 / 900 e
Monture fer à simple croisière aux quillons
infléchis vers la lame et terminés en trompe
avec pontat simple à grille (grille restaurée).
Pommeau en tronc de cône à arêtes de
côté. Fusée entièrement filigranée (filigrane
postérieur). Lame (25 cm) poinçonnée
à double tranchant avec fort ricasso à
emplacement de pouce.
XVIème/XVIIème.
1 100 / 1 200 e
98
DAGUE à ANNEAU
Monture fer à simple croisière droite avec
anneau de garde. Pommeau ovoïde. Fusée
bois postérieure. Lame (20,5 cm) à double
tranchant poinçonnée au talon.
XVIIème/XVIIIème.
Monture fer à simple croisière aux longs
quillons en balustres à pans aux extrémités
à enroulements dentelés. Fort anneau de
croisière ondé. Lourd pommeau à pans.
Fusée entièrement filigranée (filigrane
postérieur). Lame (33 cm) à double gouttière
poinçonnée au talon.
Allemagne début XVIIème.
500 / 600 e
1 200 / 1 400 e
96
DAGUE à ANNEAU
Monture à simple croisière aux longs quillons
terminés en boutons moulurés. Grande
plaque de garde en voile triangulaire repercée
et gravée de feuillages soulignée par une
moulure. Pommeau en toupie cannelée. Fusée
entièrement filigranée. Lame (36 cm) à large
talon repercé en étoile et un tranchant ondé.
XVIIème.
108
105
HACHE D’ARME DE PIÉTON
Fer (23 cm) en croissant symétrique (une
pointe ébréchée). Douille en triangle. Manche
bois cintré (reconstitué).
XVème.
1 200 / 1 400 e
101
Monture à simple croisière avec longs quillons
terminés en boules. Grande plaque de garde
en voile à décor de losanges et ceinturée
d’une moulure en cordelette. Pommeau
sphérique. Fusée filigranée à panneaux. Lame
(41 cm) avec large talon à poucier, ensuite
ajourée en double cœur et prolongé par un
double tranchant ondé vers la pointe.
XVIIème.
900 / 1 000 €
106
103
FER DE MASSE D’ARME
Tête en bronze aux pointes diamantées sur
une douille.
XIVème.
300 / 400 e
1 700 / 2 000 e
HACHE DE CAVALIER
BRINDESTOC
Il se décompose en deux parties. Un fourreau
fer à crochet de blocage d’où jaillissent trois
lames : une longue centrale losangique
(80 cm) et deux latérales (22 cm). Les
barbillons latéraux sont gravés de chutes de
feuillages et marqués : “AL SEGNO DEL GAT”.
Les lames déployées se bloquent à la sortie du
fourreau qui sert de hampe métallique.
XVIIème.
900 / 1 000 e
2 200 / 2 500 e
Un même brindestoc également marqué
“AL SEGNO DEL GAT” est présenté au
Metropolitan museum à New York.
Les rois aussi, avaient leur brindestoc figurant aux
inventaires de Charles V le Sage, de Charles IX
et d’importants personnages tel le seigneur de
Franqueville.
Fer en croissant (16 cm) fortement recourbé
vers le manche et gravé de végétaux. Douille
ronde surmontée d’un marteau carré.
Manche bois (postérieur).
XVème/XVIème.
104
107
109
MASSE D’ARME
HACHE D’ARME
DE TYPE BARDICHE
HACHE DE CAVALIER
HALLEBARDE
Tête en fer en forme de quartiers d’orange
séparés. La douille cylindrique est gravée
d’un loup combattant un dragon. Long
manche en fer forgé (postérieur).
Début XVème.
Fort fer en croissant (35 cm) dont l’arrière
s’allonge et se recourbe vers le manche. Deux
attelles de fixation à crochets et griffes de maintien
en épis. Manche bois cintré (reconstitué).
XVème.
Fer en court croissant (13 cm) découpé et
ajouré d’une rosace et de feuilles. Le pic
perce-maille est gravé de damiers. Manche
recouvert d’une résille (postérieur).
XVème/XVIème.
Fer (52 cm) à long estoc à section carrée.
Hache en croissant et croc gravés de
rinceaux feuillagés et repercés. Longues
attelles. Hampe (postérieure).
Fin XVIème.
1 200 / 1 500 e
1 200 / 1 300 e
900 / 1 000 e
1 000 / 1 200 e
102
EXCEPTIONNEL ENSEMBLE D’ARMES À ROUET
104
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112
113
110
116
HALLEBARDE DE MILICE
Fer (28 cm). Estoc en feuille de sauge sur
embase en balustre, fer de hache en croissant
et croc découpé en perroquet. Douille
moulurée conique. Longues attelles (hampe
postérieure). Ancienne collection Estruch.
XVIIème.
900 / 1 000 e
111
HALLEBARDE
Fer (84 cm) à très long et fort estoc à section
carrée. Fer de hache découpé et repercé ainsi
que le croc. Douille carrée à quatre longues
attelles et bague de renfort. Hampe (postérieure).
Milieu XVIème.
1 200 / 1 300 e
112
DEMI-PIQUE OU ESPONTON
DéMONTABLE
113
PIQUE DE PAREMENT
Large fer en feuille (24 cm) gravé sur
fond doré de rinceaux terminés en lys et
surmontés d’une couleuvre lovée. Sur douille
cylindrique à moulures torsadées enrichies
d’un ruban doré. Hampe (postérieure).
Italie XVIème/XVIIème.
1 000 / 1 200 e
114
HALLEBARDE
DE SUISSE D’éGLISE
En laiton découpé (43 cm) avec hache et croc.
Douille décorée de feuillages. Hampe d’origine
avec floche (manque les franges) et sabot.
XIXème.
300 / 350 e
115
BAÏONNETTE BOUCHON
En fer à simple croisière. Les quillons boulés
et moulurés, l’un terminé en tournevis,
l’autre en petit maillet. Manche bois piriforme
allongé. Lame (21 cm) à double tranchant.
Fin XVIIème.
200 / 250 e
117
PLAQUE DE MAGISTRAT
DE CHAPITRE
Bronze en forme d’écu. Un lys accosté de
deux clefs en pal surmontant une clef en
pal accostée de deux lys. Avec l’inscription :
IURISDITIO DE CHAPITRE.
XIVème/XVème.
400 / 500 e
118
BâTON à FEU
Large fer (28 cm) sur embase en croissant à
crocs. Le fer monté sur filetage se fixe sur une
douille en balustre à pans. Longues attelles
(manque l’arrêt). Sur hampe d’origine en bois
sculpté façon cannage (bas accidenté).
XVIIème.
PERTUISANE
DE SUISSE D’éGLISE
En laiton découpé (50 cm) en forme de
large feuille sur embase en croissant. Vissée
directement sur la hampe (postérieure).
XIXème.
(60 cm). Canon rond terminé par un embout
tromblonné mobile. Il est renforcé par des
bourrelets au tonnerre et prolongé par une
douille conique pour être emmanché. Vers
le milieu, un fort anneau muni de tourillons
porte un étrier à broche.
Fin XVème.
800 / 900 e
200 / 250 e
1 700 / 1 800 e
119
PISTOLET à ROUET DE RODOLPHE II
EMPEREUR DU SAINT EMPIRE
(39,5 cm). Le fort canon percé d’une âme lisse, à pans au tonnerre,
séparé par une moulure en cordon se prolonge en section circulaire
terminée par la bouche évasée. Il est taillé d’un fin canal de visée et
porte insculpé le poinçon “MH”.
La platine est montée avec un rouet sous coupole en laiton ajouré et
gravé de végétaux. La plaque de platine porte à l’arrière un mécanisme
de sûreté. Sous le couvercle de bassinet un bouton actionne son
déplacement, et à l’avant, l’attache du ressort du chien est ciselée en
palme. La hampe du chien forme un balustre chanfreiné.
Le pontet en acier formant levier se prolonge par une bride, un axe
et une courte came qui permettent le remontage du rouet par une
chaîne sans user d’une clef.
Côté contre-platine, une plaque reçoit le filetage des vis de fixation et
porte un crochet de ceinture terminé en feuille.
Le fût accueille une mosaïque d’incrustation de corne de cerf. Un champ
de rinceaux de feuillages foisonnant inclut : des bouquets, des volatiles.
Sur le lourd pommeau en boule, un même décor entoure un médaillon
en ivoire au buste de Rodolphe II couronné de lauriers, en armure, et
portant la Toison d’or. Baguette à embout os à décor d’écailles.
Saxe vers 1580.
Le poinçon “MH” est attribué à la famille d’arquebusiers Möllenbek.
On peut attribuer l’ornementation de la crosse et du pommeau à
Klaus Hirt qui caractérise ses œuvres par la représentation d’oiseaux
et plus particulièrement de hibou dans des décors de feuillages.
Les arquebusiers allemands rivalisaient d’ingéniosité afin d’inventer
des perfectionnements compliqués sur les platines à rouet.
Ce pistolet en est un exemple, créé pour supprimer l’emploi de la clef
de remontage et éviter ainsi de la perdre, grâce à l’ingénieux système
de réarmement par le pontet.
140 000 / 160 000 e
RODOLPHE II DE HABSBOURG (1552-1612) empereur du Saint Empire
de 1576 à 1612, roi de Bohême et de Hongrie.
Protecteur des arts et des sciences, Arcimboldo fit son portrait en Vertumne.
Le cabinet de curiosités de Rodolphe II fut célèbre en son temps, situé sous
le château, il comprenait entre autres collections une salle d’armes. Il est
certain que cet exceptionnel pistolet y figurait en bonne place.
119
119
120 détail
120
ARQUEBUSE à DOUBLE ROUET
DE LA FAMILLE FARNESE
Le canon percé d’une âme lisse de section ronde sur toute sa
longueur se termine par une bouche ornée de feuilles d’acanthe et
ciselé de scènes mythologiques. Depuis le tonnerre se développe le
combat d’Hercule et de l’hydre de Lerne suivi d’un panneau orné
d’une palme. Ensuite une composition représente Cupidon accosté à
Psyché pour se terminer par un panneau au décor d’un mascaron.
Le corps de platine est ceinturé d’une frise ondée. Une coupole
ajourée au décor de deux animaux chimériques enveloppe le rouet.
Les deux ressorts des chiens géminés sont ciselés en torsades. Les
hampes en balustre soutiennent des chiens aux têtes de monstres en
ronde bosse dont les crocs puissants s’entrouvrent pour enserrer les
pyrites. Une seule détente commande le mécanisme de mise à feu.
Les garnitures sont en fer ciselé et ajouré. Le retour de la plaque de
couche forme un tonnelet mouluré et le pontet au pied en balustre
est découpé de volutes et du lys des Farnèse.
Le long fût de bois noirci est orné d’un réseau de plaques de fer
découpées et gravées. Sur la crosse “à l’italienne” se développe,
sur une joue la scène de saint Michel terrassant le dragon, et sur
l’autre saint Martin partageant son manteau. Côté porte-vis une
représentation de scènes d’arènes : duel de gladiateurs, fauves sous
le regard de spectateurs. Sur le fût court une chaîne de feuillages.
Baguette (postérieure).
Italie fin XVIème. 121 cm.
70 000 / 80 000 e
Une des meilleures sources des armes à feu italiennes du seizième siècle
est la collection du musée de Capo di Monte qui appartenait à la famille
Farnèse où sont présentées de nombreuses armes à rouet à incrustations de
fer dans la crosse. Une arquebuse à rouet de l’armurerie du Windsor Castle
présente un chien finement ciselé comparable à ceux de l’arme des Farnèse.
Une arquebuse de l’armurerie du Castel San Angelo à Rome, incrustée de
figures en acier découpé s’orne du lys des Farnèse sur le pontet.
Le mascaron du canon, visages masculins grimaçants au système pileux
important, pourrait faire référence au thème des “sauvages velus” qui a
connu un regain d’intérêt au XVIIème. S’identifiant souvent aux bouffons
affectés d’anomalies physiologiques entretenues dans les cours princières et
notamment dans l’entourage du cardinal Odoardo Farnèse.
Les pyrites s’usant rapidement ou même se brisant, avoir un deuxième chien
prêt à agir constituait un réel avantage. Ce type d’incident devait obséder les
arquebusiers des Farnèse, car une arquebuse de leur famille présentée au musée
de l’Armée à Paris porte un chien à deux têtes serrant chacune une pyrite.
Les Farnèse sont une ancienne famille romaine de seigneurs et de ducs qui
donna de nombreux militaires à l’armée pontificale et florentines ainsi que
de nombreux prélats dont le pape Paul III. Le duc Alexandre Farnèse règne
lors de la mise en service de cette arquebuse.
120
121
122
123
121
PISTOLET à ROUET DE NUREMBERG
123
122
(41 cm). Canon taillé à pans au tonnerre et de section ronde vers
la bouche, les deux registres séparés par une moulure. Traces d’un
poinçon insculpé au tonnerre. Platine à rouet sous coupole avec
système de sûreté et bouton de commande du couvercle de bassinet.
Éléments internes gravés de volutes et palmes. Le chien plat avec
hampe en balustre est gravé de végétaux. Garnitures fer. Monture
profusément incrustée de cornes de cerf à décor de volutes incluant
des bouquets, de chutes de feuillages. Au pommeau s’inscrit une
tête de lion entourée de médaillons à rinceaux de végétaux (quelques
restaurations mineures aux incrustations et vis de bassinet interne
refait). Baguette bois à embout corne (postérieure).
Le pistolet porte sur le pontet le numéro d’arsenal 61.
Allemagne, Nuremberg vers 1590.
PISTOLET à ROUET DE REITRE SAXON
PISTOLET à ROUET ENTIèREMENT
MéTALLIQUE DE NUREMBERG
(53 cm). Canon à âme lisse taillé à pans au tonnerre et à section
circulaire vers la bouche, les deux registres séparés par une bague
moulurée. Il porte, insculpées au tonnerre, les lettres HR et le
poinçon de Nuremberg. La platine à rouet sous coupole, avec sûreté
et bouton-poussoir de commande du couvercle de bassinet (à
l’intérieur de la platine : chaîne restaurée). Éléments internes gravés
de volutes et palmes. Pontet fer en jonc. Monture à fût long incrustée
de plaquettes de corne de cerf (décor usé). La crosse et le lourd
pommeau développent une composition d’incrustations de corne de
cerf en pointillés inclus dans des cercles formants rosaces. Baguette
avec embout corne (non d’origine).
Nuremberg vers 1580.
(28 cm). Canon à âme lisse, taillé à pans au tonnerre et à section
circulaire vers la bouche légèrement évasée, les deux registres
séparés par un ressaut mouluré. Poinçon de Nuremberg insculpé sur
le canon. Rouet extérieur maintenu par un guide circulaire fixé par
deux vis. Sur la platine, poussoir de sûreté et bouton de commande
du couvercle de bassinet. Éléments internes avec légères gravures. La
plaque profusément ciselée de rinceaux et le chien découpé et gravé
en tête de monstre avec hampe en balustre. Plaque de métal lisse
côté porte-vis.
La monture fer s’allonge vers la crosse en “queue de poisson”.
Baguette fer à moulures (postérieure).
Nuremberg vers 1580.
14 000 / 15 000 e
14 000 / 15 000 e
28 000 / 30 000 e
124
125
125
PISTOLET à ROUET FRANÇAIS
124
(29 cm). Canon à âme lisse poinçonné, taillé à pans courts au
tonnerre et à section circulaire vers la bouche travaillée en bourrelet,
les deux registres séparés par un ressaut. Platine à rouet extérieur
avec guide ciselée en feuillages. Chien uni avec hampe en balustre
à pans. Porte-vis à perçage pour supporter l’axe du rouet. Détente
déportée “à la française”. Monture à fût long incrustée de corne de
cerf à motifs de palmes, guirlandes de fruits, oiseaux et à l’arrière de
la queue de culasse de profils grotesques adossés. Cette monture
comporte une longue bride de poignée destinée à renforcer la crosse
toujours fragilisée par la présence à l’intérieur du grand ressort. Talon
de crosse terminée en queue de poisson, soulignée d’une frise ondée
et la plaque ornée d’arabesques. (Quelques restaurations mineures
aux incrustations). Baguette bois à embout corne.
France vers 1600.
(69 cm). Canon à âme lisse taillé à pans sur toute sa longueur.
Platine à rouet extérieur retenu par un guide en laiton ajouré et
découpé de dragons jaillissant de volutes. Chien avec hampe en
balustre à pans et bride de ressort laiton. Le pontet de sous-garde
entourant la détente déportée “à la française” rencontre la lame de
métal cernant l’arrondi du fût et se prolonge vers l’arrière. Le porte-vis
percé pour porter l’axe du rouet est orné d’une fleur de lys. Garnitures
fer avec ceinture de pommeau gravée d’une guirlande de végétaux.
Monture à fût long sculptée de rinceaux à l’arrière de la queue de
culasse (fente). L’avant du fût (fentes) est renforcé par un fin tube
métallique fixé à vis. Baguette (postérieure).
France vers 1630.
35 000 / 38 000 e
124 détail
26 000 / 28 000 e
126
129
128
130
126
(49 cm). Canon à âme lisse taillé à pans au tonnerre et à section
circulaire sur le restant de la longueur. Platine à rouet extérieur avec
guide ajouré et ciselé de têtes de monstres jaillissant d’entrelacs de
feuillages. La queue de la plaque diamantée est ciselée de feuillages,
elle porte le bouton de commande du couvre-bassinet. Le pontet de
sous-garde entourant la détente déportée sur le côté rencontre la
plaque de métal cernant l’arrondi du fût.
Garnitures fer découpé et gravé, le porte-vis à décor de médaillons,
de monstre marin et de quartefeuille reçoit l’axe du rouet. Cette
stylistique n’est pas sans rappeler celle de l’arquebuse de l’inventaire
de la couronne n° 76 et présentée au musée de l’Armée à Paris.
Fût de noyer (quelques trous de tarets avec incrustations de volutes de
fils d’argent : quelques manques). Lourd pommeau bronze en forme
de griffe recouverte d’écailles enserrant une boule.
France début XVIIème. Arme raccourcie au début XVIIIème.
Important volume du pommeau peut se comparer à celui de
l’inventaire n° 6452 du Musée de L’Ermitage à Moscou.
12 000 / 14 000 e
127
Lot non présenté
128
130
PISTOLET à ROUET ITALIE DU NORD
OU ALLEMAGNE DU SUD
PISTOLET à ROUET ALLEMAGNE
(36 cm). Canon percé d’une âme lisse, taillé à pans au tonnerre
et à section circulaire vers la bouche, les deux registres séparés
par une moulure. Platine à rouet extérieur maintenu par un guide
demi-circulaire à trois vis. Hampe de chien en balustre boulée.
Éléments internes finement ciselé. Porte-vis ajouré portant un crochet
de ceinture terminé en spatule. Garnitures fer au pontet en jonc à
boules. Monture à fût long incrustée de plaques de fer découpées en
décor flammé et à chaînons. Crosse en queue de poisson. Baguette à
rondelle de renfort fer.
Italie du Nord ou Allemagne du Sud vers 1590.
8 000 / 10 000 e
(70 cm). Canon percé d’une âme lisse taillé à pans sur toute sa
longueur. Platine à rouet extérieur maintenu par un guide inférieur, la
plaque terminée en pointe. Détente en “V”. Garnitures fer avec portevis sur rosaces corne de cerf. Pommeau ovale bombé. Les passants
de baguette en tonnelets. Monture à fût long en noyer. Baguette à
renfort métal (postérieure).
Hollande/Flandre vers 1640. Pistolet de type militaire.
(59 cm). Canon percé d’une âme lisse, taillé à pans au tonnerre et à
section circulaire, les deux registres séparés par une bague à filets.
Trace de signature I COMIN. Platine à rouet extérieur maintenu par
un guide, la plaque terminée en pointe. Garnitures fer avec portevis sur rosaces corne de cerf. Pommeau en amande avec ceinture
moulurée. Passant de baguette en tonnelets. Monture à fût long
sculptée d’une rosace côté porte-vis. Une même rosace se retrouve
sur un pistolet à rouet de Nuremberg n° 289811 de l’inventaire du
musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg. Baguette à renfort métal
(postérieure).
Flandres vers 1640. Pistolet de type militaire.
8 000 / 9 000 e
5 500 / 6 000 e
129
PISTOLET à ROUET HOLLANDE
OU FLANDRE
131
133
131
ARQUEBUSE à ROUET
DE FONTE ALLEMAGNE
DU SUD
133
ARQUEBUSE à ROUET
AUTRICHIENNE
(65 cm). Canon taillé à pans et percé d’une
âme rayée. Système de visée avec guidon
et hausse à feuillet. Platine à rouet noyé. La
hampe du chien en balustre et repercé en
bague moulurée, son éperon à prise de main
terminé en toupie. éléments internes ciselés
de volutes. Garnitures fer avec pontet à prise
de doigt. Porte-vis à rosace en corne de cerf.
Monture à fût long soulignée d’un motif ondé
qui se prolonge par une crosse à joue et à
tiroir, ornée d’un médaillon de corne de cerf
avec décor en couronne de laurier.
Allemagne du Sud 1680-1710.
4 000 / 5 000 e
La longueur de cette arquebuse la destine à être
portée dans les fontes de la selle des cavaliers.
131 détail
132
Lot non présenté
(100 cm). Canon percé d’une âme rayée,
taillé à pans sur toute sa longueur. Avec
guidon et une hausse montée sur une palme.
Il porte le poinçon insculpé “IL” et marqué
1603. Platine à rouet noyé gravée d’un
paysage animé de chasseurs. Le chien à long
éperon ciselé d’entrelacs en bas relief et le
bassinet signé SCHEEL IN GRAZ. Éléments
internes ciselés de volutes. Double détente.
Garnitures fer avec pontet à prise de main.
Porte-vis sur rosaces corne de cerf. La
monture à fût long sculpté de feuillages est
incrustée de plaques d’os gravées de gibiers
et rinceaux. (Quelques restaurations mineures
aux incrustations). Crosse à joue à tiroir
décorée en suite. Boule d’appui au talon.
Baguette à embout corne de cerf.
Autriche vers 1720.
8 000 / 9 000 e
133 détail
135
134
137
138
136
135 détail
135
ARQUEBUSE à ROUET AUTRICHIENNE
134
134
ARQUEBUSE A ROUET AUTRICHIENNE
(101 cm). Canon taillé à pans sur toute sa longueur et percé d’une
âme rayée. Quelques traces de décor vers le tonnerre et signature
de MICHEL GAL VIENNA 1650. Système de visée avec guidon et
hausse. Platine à rouet noyé décorée de végétaux et de musiciens
(oxydation). Elle porte au-dessus du bassinet, un conduit à pans puis
rond destiné à éviter la dispersion des étincelles et la fumée vers l’œil
du tireur lors de la mise à feu. Éléments internes gravés de volutes.
La base de cette cheminée contient la pyrite. Double détente (défaut).
Garnitures fer dont le long pontet se termine par un appendice formant
prise de doigt. Monture à fût long ornée de filets de corne de cerf
(fût entouré à l’avant de la platine jusqu’à l’extrémité). Tiroir de crosse
décoré en suite, et crosse à joue avec médaillon. Contre-platine sur
rosace nacrée. Boule d’appui à la plaque de couche (corne rapportée).
Baguette à embout corne de cerf (postérieure). Autriche.
4 000 / 4 500 e
Michael Gall exerce à Vienne entre 1647 et 1679.
(116 cm). Canon taillé à pans sur toute sa longueur et percé d’une
âme rayée. Système de visée avec guidon et hausse. Il porte insculpé
le poinçon “F.G.”. sous couronne. Platine à rouet noyé. La plaque
de platine est soulignée d’une moulure. Des monstres marins en bas
relief et un cœur la décorent. Le chien découpé et ajouré s’enrichit de
monstres de même nature avec un éperon de prise de main terminé
en toupie. Éléments internes gravés de volutes et palmes. Garnitures
laiton. Porte-vis sur corne de cerf. Pontet à prise de doigt et double.
Monture à fût long incrusté de filets de corne et d’ébène. Crosse à
joue avec tiroir mouluré à panneaux façon ébène et filets de corne de
cerf. Baguette d’origine.
Allemagne du Sud 1680-1700.
137
10 000 / 11 000 e
1 200 / 1 300 e
136
138
POIRE à POUDRE ITALIENNE
CLEF REMONTE ROUET
En cuir à fortes côtes ceinturées de fer. Bec verseur en tube à
embase carrée et levier de commande d’ouverture fer.
Italie 1580-1600.
En fer carrelet découpé et ajouré d’un œil carré. Elle forme un angle
droit avec retour pour se terminer en languette.
Fin XVIème/début XVIIème.
2 000 / 2 500 e
700 / 800 e
POIRE à POUDRE ALLEMANDE
En forme d’anneau bombé et bois fruitier. Elle est circulaire, incrustée
de points, rosaces et cercles de corne de cerf. Bec verseur en tube
mouluré avec levier d’ouverture à ressort.
Allemagne fin XVIème/début XVIIème.
ÉQUIPEMENTS, CUIVRERIES, COIFFURES
139
138B
138B
139
PLATEAU DE SABRETACHE DE CHASSEUR
à CHEVAL DE LA GARDE CONSULAIRE
CASQUE D’OFFICIER DE SAPEUR-POMPIER
MOD. 1852/60
(34 x 30 cm). Plateau de cuir havane recouvert de drap écarlate
(quelques manques). Ceinturé d’un galon de fil jaune (manques).
Le centre est brodé d’un faisceau de licteur en relief surmonté d’une
hache, entouré d’un corps de chasse et souligné d’une branche de
chênes et de lauriers. Une banderole surmonte le faisceau et porte
l’inscription “GARDE DES CONSULS”. (Manque la poche intérieure et
les anneaux de suspension).
Bombe laiton doré à la minerve. Cimier décoré d’une frise de
fleurons et d’oves allongées. Masque à la grenade. Plaque frontale
estampée de l’Aigle sur une gloire. Bandeau mobile orné de deux
haches croisées accostées de feuilles de lauriers. Jugulaires à écailles
simulées sur rosaces rayonnantes. Porte-plumet à olive et pétales
à rosaces et palmes. Plumet rouge et chenille de cuir noir. Coiffe
intérieure maroquin souligné d’or au petit fer.
6 000 / 6 200 e
4 000 / 4 200 e
140
LOT DE 5 PLUMETS
Deux plumets blancs de casque début XIXème dont un avec embase
laiton estampé de feuillages. Un grand plumet tricolore d’état Major
milieu XIXème. Deux plumets rouges dont un avec embase cuivre
estampé de feuillages.
Fin XIXème.
150 / 200 e
ARMES BLANCHES
140B
SABRE D’HONNEUR DIT
DE REMPLACEMENT
Monture argentée à une branche ajourée au décor de crosses
inversées (légers accidents). Pommeau en tête de lion au figuré
surmontant palmette et rosace. Demi-oreillon gravé de palmes.
Nœud de corps ciselé de l’Aigle. Fusée façon ébène quadrillée.
Lame damas (81 cm). Fourreau laiton argenté (cuvette postérieure).
Les bracelets sont marqués sur l’un HONNEUR et sur l’autre PATRIE.
Le haut du fourreau est gravé de trophées d’armes et de drapeaux.
Entre les bracelets figure l’inscription “LE PREMIER CONSUL
AU CITOYEN BROUTHIERE FRANÇOIS POUR ACTION D’ECLAT”.
Ier Empire.
142B
6 000 / 8 000 e
Brouthière François sergent major au 89ème de ligne obtient le brevet d’un
sabre d’honneur le 10 prairial an XI pour sa belle conduite pendant les
guerres de la Vendée, aux armées d’Allemagne et à Saint-Domingue.
Les sabres dits de remplacement étaient réalisés à la demande des
récipiendaires soit par la suite de la perte d’un sabre qu’ils avaient reçu, soit
pour utiliser cette arme de remplacement pendant les batailles. Il peut aussi
avoir été commandé par un des membres de sa famille. Ceci expliquant la
présence de l’Aigle et l’indication “Le Premier Consul”.
Ce sabre provient d’une famille vendéenne.
141
éPéE DITE UNIFORME D’OFFICIER
Monture laiton argenté à une branche. Double quillon et coquille en
lyre asymétrique ceinturée de frises de palmettes.
Pommeau en casque empanaché, fusée entièrement filigranée.
Lame (84 cm) demi-espadon gravée de végétaux et de trophées
encadrés d’or sur fond bleui. Fourreau cuir à deux garnitures laiton.
Ier Empire.
600 / 800 e
GLAIVE D’OFFICIER GéNéRAL
OU DE DIGNITAIRE
SABRE D’OFFICIER GéNéRAL
DANS LE GOûT DE BOUTET
Monture laiton doré à une branche. Double quillon et coquille en
lyre asymétrique ceinturée de moulures. Pommeau en casque
empanaché, fusée entièrement filigranée d’argent à deux viroles
tressées.
Lame (81 cm) demi-espadon gravée de végétaux et trophées encadrés
d’or sur fond bleui et marqué au talon “AK” (Solingen) (redorée
rebleuie). Fourreau cuir à deux garnitures laiton avec son ceinturon de
cuir vert au gousset porte-épée et boucle laiton en serpent.
Ier Empire.
Monture laiton doré à une branche. La branche se rattache par un décor
en feuilles d’acanthe au pommeau figurant une tête de lion en haut relief
qui prolonge sa crinière sur la longue queue qui joint la croisière.
Les oreillons en navette sont ciselés d’un glaive sur fond rayonnant.
Lame (83 cm) à faible courbure de Solingen. Elle est gravée de trophées
et feuillages sur fond bleui (légers manques au bleui). Fourreau cuir
monté sur alaises bois à trois garnitures laiton. Les garnitures découpées
sont ornées de palmettes opposées et les bracelets gravés d’une frise de
losanges, une moulure souligne l’emplacement des oreillons.
Le dard en acier est souligné par un alignement de trois perles au figuré
(ce fourreau est à rapprocher du modèle de Boutet pour le sabre de
récompense donné par le Directoire Exécutif à Canova).
Époque Ier Empire.
1 000 / 1 200 e
5 000 / 7 000 e
2 500 / 3 000 e
éPéE DITE UNIFORME D’OFFICIER
143
142B
Monture laiton ciselé à simple croisière. Pommeau en disque ciselé
de la tête de méduse et le nœud de corps du visage de Jupiter
entourés de rosaces. Les Quillons se terminent en glands feuillagés.
Fusée métallique décorée de feuillage et les bordures de frises
d’éventails. La croisière surmonte un couvre-fourreau.
Lame (76,5 cm) droite à double tranchant porte des restes de
marquage 804 (?), des gravures de trophées et la marque de
Coulaux. Fourreau bois recouvert d’un tissage rouge (manques)
et renforcé par trois garnitures de laiton gravé de médaillons
à rosaces et d’ailes de chauve-souris. Il porte deux anneaux de
suspension opposés.
Fin XVIIIème/début XIXème.
142
140B
143
149
143B
143B
SABRE D’OFFICIER D’éTAT-MAJOR
Monture argentée à une branche ornée en son centre d’un médaillon
ovale à rosace. Pommeau en tête de lion au figuré surmontant une
rosace. Oreillons en navette ciselés des foudres d’état Major. Fusée
filigranée d’argent (postérieure). Lame (63,5 cm) à jonc et contre
tranchant de pointe. Elle est décorée de hiéroglyphes décoratifs, d’astres,
de Neptune sur fond bleui (certaines gravures d’astres ont été reprises).
Fourreau cuir à deux garnitures argenté avec crochet en palmette.
La présence de Neptune sur la lame semble indiquer que cette arme a
pu être utilisée par un officier de marine.
Ier Empire.
3 000 / 3 200 e
144
SABRE D’OFFICIER SUPéRIEUR
DE CAVALERIE LéGèRE MOD. 1817
Monture en coquille à quatre branches moulurées, pommeau à courte
jupe timbré de la fleur de lys. Fusée bois recouverte de cuir et filigranée
de laiton (filigrane lâche). Lame (81 cm) damas gravée à l’acide de
trophées, bouquets, d’un guerrier d’un côté et d’une divinité de l’autre.
Marquée au talon “Coulaux Frères” sur fond doré sur une face et sur
l’autre “Manufre Royale de Klingenthal”. Fourreau fer à deux bracelets
laiton à anneaux décorés de la fleur de lys, l’envers du premier bracelet
est gravé de l’inscription “Colonel de Marzy”.
Restauration.
2 500 / 3 000 e
145
147
SABRE D’OFFICIER DES CHEVAU-LéGERS
DE LA GARDE ROYALE
DAGUE DE CHASSE
Monture à trois branches en laiton doré décoré de feuilles de laurier,
oreillons en navette et quillon décorés en suite, calotte à longue queue
ornée d’un médaillon aux trois fleurs de lys, branches de lauriers
et palmettes, fusée recouverte de cuir et filigranée de cuivre. Lame
(83 cm) à contre-tranchant de pointe, ornée de soleils, trophées,
bouquets dorés sur fond bleui. Fourreau acier à deux bracelets à
anneau laiton doré à décor de frise et fleur stylisée d’un côté, et les
armes de France sur faisceau de six étendards de l’autre. Le sabre et
son fourreau ont été redorés et rebleuis.
Restauration.
Monture à simple croisière, fusée en corne à pans ornée de fleurs
tombantes et d’entrelacs. Double quillon à tête de sanglier et chien
courant. Pommeau en urne surmontant un décor de godrons en laiton
doré ainsi que le bouton de rivure. Lame (51 cm) à double tranchant
et double gouttière centrale, marquée au talon “Coulaux aîné & et Cie”
sur une face et “Klingenthal” sur l’autre. Fourreau en cuir verni à deux
garnitures en laiton doré, bouton de chape en lion et bouterolle ornée
d’un décor rocaille à coquilles et rinceaux.
Vers 1850.
300 / 400 e
2 500 / 3 000 e
148
146
éPéE D’OFFICIER DE MARINE DU TYPE
DE LA CONFéDéRATION DU RHIN
149
SABRE D’OFFICIER SUPéRIEUR DE LA GARDE
DU ROI JéROME DE WESPHALIE
Monture à simple croisière argentée ajourée à riche décor de
rinceaux et palmettes. Pommeau en urne en suite. Lame (29 cm) à
double tranchant damassée. Fourreau en bois recouvert de galuchat
à deux garnitures ajourées au même décor que la poignée, bouton de
chape, inscription sur l’autre face “Pour sa majesté”.
Vers 1850.
Monture laiton doré à une branche ornée d’une divinité mythologique.
Pommeau en crosse au masque léonin en haut relief. Clavier ciselé de
la tête de Neptune brochant : ancres de marine, trident, gouvernails.
Fusée à plaquettes de nacre. Lame (77 cm) demi-espadon gravée de
trophées, végétaux encadrés d’or sur fond bleui (quelques manques au
bleui). Fourreau cuir à deux garnitures laiton dont chape à bouton.
Ier Empire.
Monture laiton doré du type dit “des dragons de la garde”. Une branche
principale porte des secondaires qui soutiennent un ornement en forme
de couronne timbrée d’une étoile sur fond rayonnant et qui surmonte la
lettre “W”. Pommeau à pans. Fusée recouverte de cuir. Lame (92 cm)
portant sur une face, l’inscription en lettres flammées et dorées “Garde
royale de Wesphalie” et sur l’autre, trophées et feuillages encadrés d’or
sur fond bleui. Fourreau à crevé, de chagrin noir et deux importantes
garnitures laiton doré à décor d’épées croisées, palmettes, guirlandes
feuillagées, les foudres d’état major sur le dard.
Superbe reconstitution dans le style Ier Empire.
300 / 450 e
1 300 / 1 400 e
8 000 / 9 000 e
DAGUE DE CHASSE
MARINE
156
153
éPéE DITE DES MARéCHAUX
150
151
152
153
154
151
150
éPéE à LA FRANçAISE
D’OFFICIER DE MARINE
152
éPéE D’OFFICIER DE MARINE
MOD. PRAIRIAL AN XII
Monture laiton doré. Plateau à double coquille
ciselé de personnages à l’antique accostés de
sphinx. Pommeau orné de personnages et de
trophées d’armes. Fusée fondue enrichie d’une
représentation de Neptune, d’une Déesse
sortant de l’onde et d’ancres de marine. Lame
(81 cm) à méplat central au talon gravée de
trophées et végétaux avec traces de doré et
bleui. Fourreau cuir à trois garnitures laiton
découpées en accolades et gravées de filets.
Époque Louis XV.
Monture laiton doré. Coquille en lyre avec
à l’intérieur le monogramme royal aux “L”
entrelacés en lettres flammées, à l’extérieur
les armes de France sous couronne brochant
une ancre. Pas d’âne au nœud de corps
orné de trophées ainsi que la branche
de garde. Pommeau en casque à grille
surmonté de la dépouille du lion de Némée.
Fusée entièrement filigranée. Lame (83 cm)
triangulaire marquée au talon “De La Fabrique
à Solingen” et gravée de rinceaux. Dans un
fourreau postérieur cuir à garnitures laiton
signé Manceau à Paris.
Époque Louis XVI.
1 500 / 1 600 e
2 500 / 2 800 e
1 300 / 1 400 e
éPéE à LA MOUSQUETAIRE
D’OFFICIER DE MARINE
Monture à la Française dorée. Une branche
ornée en son milieu d’un motif diamanté,
le nœud de corps de la représentation de
Neptune. Pommeau en casque empanaché.
Plateau en lyre à motif de toile d’araignées
et timbré de l’ancre de marine (le flanc côté
contre-garde du plateau a été rogné afin d’en
faciliter le port). Fusée entièrement filigranée
de cuivre. Lame (77 cm) gravée de trophées,
corne de marine, médaillons, dorée sur fond
bleui. Fourreau cuir à deux garnitures laiton
orné de filets avec chape à bouton.
Monture à la Française à une branche ornée de végétaux. Pommeau
en casque empanaché, nœud de corps orné d’un casque antique.
Le plateau ciselé d’une tête de méduse accostée de deux dragons
ailés en bas relief. Fusée façon ébène quadrillée portant un médaillon
gravé de l’ancre. Lame (81 cm) espagnole marquée dans la gouttière
“Tomas Daieles”. Fourreau cuir à deux garnitures laiton gravé dont
chape à bouton en palmette.
Ier Empire.
1 300 / 1 500 e
Une épée de même type est représentée dans les collections du musée de
l’armée et attribuée aux maréchaux de France, celle-ci a pu appartenir à un
dignitaire de la marine.
154
Monture laiton à une branche qui repose sur un dauphin et décorée
d’une tête de déesse du type vendémiaire. Pommeau ceinturé
d’une frise de feuillages. Plateau portant les Armes de France sous
couronne (lys martelés sous Louis Philippe) brochant deux ancres
de marine. Fusée à plaquette laiton côté contre-garde et plaquette
de nacre côté garde. Lame (80 cm) de S & H de Solingen (Simon
Helvig à Solingen). Elle est gravée de végétaux et trophées encadrés
d’or sur fond bleui (quelques traces de bleui). Fourreau laiton à deux
garnitures laiton dont chape à bouton en palmette.
1 100 / 1 200 e
155
DU TYPE DIT à CISELURE
Monture laiton doré à deux branches ornées de branches de chênes
et de lauriers. Pommeau décoré de coquilles St Jacques et clavier
enrichi de drapeaux, feuilles de chênes et de lauriers surmontés de
l’ancre sous couronne. Contre-clavier mobile. Fusée corne filigranée
d’argent. Lame (70 cm) à double tranchant. Fourreau cuir à deux
garnitures laiton gravé. La chape portant dans un médaillon la
signature de V. Tudal à Toulon. Avec son ceinturon porte épée en
tissage bleu brodé d’or.
Napoléon III.
800 / 1 000 e
156
FORTE ESPINGOLE DE MARINE
(93 cm). Fort canon bronze tromblonné portant à sa partie supérieure
une baïonnette lançante. Forte platine avec trace de marquage et de la
couronne anglaise. Garniture laiton. Monture à fût mi-long. Baguette fer.
Début XIXème.
2 300 / 2 500 e
ARMES DE POING RÉGLEMENTAIRES
159
158
159
159
PISTOLET à SILEX DES GARDES
DU CORPS DU ROI MOD. 1731
157
PAIRE DE PISTOLETS D’ESSAI DE MARINE
OU D’OFFICIER DE MARINE
(35 cm). Canons à vis ronds avec pans de démontage en avant des
tonnerres. Platines de type réglementaires 1777 avec bassinets fer.
Garnitures cuivre rouge. Monture à fût court.
Révolution.
3 000 / 3 200 e
Ce rare type de pistolet a déjà été rencontré, donc fabriqué à plusieurs
exemplaires. La pénurie de cuivre sous la Révolution a contraint l’utilisation
de l’ancien cuivre du doublage des coques des vaisseaux pour la fabrication
des garnitures des armes de marine.
(23 cm). Canons bronze tromblonnés avec bourrelets de bouche type
artillerie. Une baïonnette lançante située sur le côté droit se libère par
un bouton de commande. Coffres bronze gravés d’une gloire. Pontet
acier. Crosse type savonnette quadrillée.
Début XIXème.
(59 cm). Canon taillé à pans court au tonnerre et se terminant par
une bouche légèrement évasée avec point de mire brasée près de la
bouche. Queue de culasse à léger décrochement. Platine à corps plat
marquée de BARALLON CARRIER sous le poinçon à la fleur de lys
de Saint-étienne. Garnitures fer avec collet de renfort à l’extrémité du
fût. Contre-platine se terminant par une demi-fleur de lys. La pièce de
pouce porte une couronne fermée. Monture à fût long avec moulures
de soulignement. Baguette postérieure.
Comme sur le seul modèle connu et exposé au Musée de l’Armée
l’inscription du canon et du soleil de la calotte sont effacés.
1 900 / 2 000 e
17 000 / 18 000 e
158
PAIRE DE PISTOLETS à SILEX
ATTRIBUéS à LA MARINE
160
160
PAIRE DE PISTOLETS à SILEX
D’OFFICIER DE CAVALERIE
160
(50 cm). Canons signés de TEZENAS moulurés
aux tonnerres avec bande directrice de tir.
Platine à corps rond sans bride de batterie
portant la signature de I. MARTINEZ.
Garnitures laiton découpé et gravé,
les contre-platines ajourées à décor
de grotesques ainsi que le pommeau.
Montures à fûts longs moulurées.
Baguettes bois postérieures.
Fin XVIIe/début XVIIIe.
3 800 / 4 000 e
Tézenas est arquebusier à Saint-Étienne de 1690
à 1720.
161
PISTOLET à SILEX
D’OFFICIER DE MAMELUK
(35 cm). Canon rond marqué au tonnerre “Entse
Boutet”, poinçonné et numéroté sur le côté 562.
Platine à corps plat marquée “Mre Imple
de Versailles”. Pommeau argenté orné de
la coiffure des Mameluks et du croissant.
Garnitures fer découpé, embouchoir à calotte
fixé par vis. Monture à fût court crosse
quadrillée, baguette. Il est présenté dans
un coffret bois (28 x 45 x 7 cm) tendu de
velours vert doré au petit fer (postérieur).
Ier Empire.
161
7 000 / 7 500 e
162
162
PISTOLET à SILEX DE MOUSQUETAIRES
DE LA GARDE DU ROI
(35 cm). Canon rond portant l’inscription en lettres d’or “Mousquetaires
de la garde du roi” sur fond bleui (la dorure de l’inscription a été
conçue de façon à surcharger l’inscription d’origine en partie effacée,
rebleui). L’inscription est précédée des initiales au tonnerre J.C. (Jean
Camazajou) dorées encadrées d’une frise de fleurs stylisées. Platine à
corps plat marquée “BOUNY P. 1er contrôleur”. Pommeau en laiton doré
ciselé de la croix des mousquetaires sur un fond flammé (la croix des
Mousquetaires est un remplacement, celle d’origine trop abîmée n’a pu
être conservée). Garnitures laiton doré. Monture à fût long, baguette fer.
Ce pistolet est présenté dans un coffret bois (28 x 45 x 7 cm) tendu de
velours bleu roi doré au petit fer (postérieur).
Restauration.
20 000 / 22 000 e
Le restaurateur M. Renonciat a laissé son marquage sous le canon ainsi que
sur la queue de fixation du pommeau afin qu’aucun doute ne soit permis sur
les restaurations effectuées. En provenance d’une famille savoyarde.
Hors le modèle déposé à Saint-Étienne, ce pistolet est le seul connu du corps
des Mousquetaires du roy d’époque.
ARMES DE POING CIVILES
163
162B
163B
162B
162B
PAIRE DE PISTOLETS D’ARÇON à SILEX PAR
DEVILLERS AUX CANONS PAR MARTINEZ
(49 cm). Canons taillés à pans aux tonnerres s’arrondissant vers les
bouches, les deux registres séparés par une bague moulurée. Les
queues de culasse chargées d’or sont creusées d’un canal de visée
et gravées d’un masque de grotesque. Ils portent aux tonnerres le
poinçon d’Alonso Martinez sous couronne précédé par la représentation
d’un lévrier sur fond d’or. Platines à corps plat sans bride de bassinet.
Elles portent la signature de DEVILLERS. Garnitures laiton plaqué or.
Les pontets portent la ciselure d’une Athéna brandissant une pique
prolongée vers l’avant par une frise feuillagée se terminant en feuilles
d’acanthe formant lys. Les calottes s’enrichissent d’un masque de
grotesque ceinturé d’une frise de feuilles d’acanthe et gravé de feuillages.
Les contre-platines ajourées s’ornent de volutes feuillagées et d’une
représentation d’un personnage royal vêtu en César. Les premiers
passants de baguette en tonnelets moulurés jaillissent de masques de
grotesque. Pièces de pouce en médaillons accostées de deux lévriers.
Montures en noyer choisi sculpté de feuillages (légère faille à l’une des
montures). Baguettes à embout corne (postérieure).
Ils sont présentés dans une boîte (83 x 24 x 8 cm) de fusil en acajou
doublé de feutrine verte (coffret milieu XIXème).
18 000 / 20 000 e
Alonso Martinez exerce à Madrid de 1691 jusqu’à vers 1730.
DEVILLERS arquebusier à Liège œuvre vers 1700 à 1740.
Les décors des garnitures sont inspirés des ouvrages d’ornementations
publiés par Nicolas GUERARD que l’on retrouve en particulier dans
la représentation d’Athéna. On peut noter aussi une influence de Jean
BERAIN pour les masques de grotesques et les représentations végétales.
163B
163
PISTOLET D’ARÇON à LA CHENAPAN
PISTOLET à SILEX D’ARÇON
à DEUX CANONS SUPERPOSéS
PAR IOHANN MARQUARDT
(43 cm). Canon à pans au tonnerre s’arrondissant en deux registres vers
la bouche. Platine à la chenapan avec hampe de batterie à volutes et à
jour. Vis de chien ciselé d’un masque de grotesque ainsi que la plaque
de platine. Garnitures fer gravé et découpé de fleurons, la contre platine
décorée de monstres jaillissant de volutes et masque de grotesque
au pommeau. Porte-baguettes en tonnelet et baguette non d’origine.
Monture à fût long (léger manque au bois à l’extrémité du fût).
(49 cm). Canons à pans aux tonnerres puis ronds vers les bouches.
Platines à corps ronds et bassinets sans brides de batterie. Elles
sont marquées Iohann MARQUARDT in Breslau. Double détente.
Garnitures laiton découpé. Montures à fûts longs (deux fentes et
légère enture). Passants de baguette et baguettes à la gauche du
fût non d’origine. Pièces de pouce en écusson fantaisie (baguette
postérieure).
Allemagne fin XVIIème/début XVIIIème .
4 600 / 4 800 e
3 800 / 4 000 e
168
164
CASSETTE NÉCESSAIRE
DE PISTOLETS DE COMBAT
SIGNÉS BERLEUR
164
(40 cm). Canons damas tabac taillé à
pans sur toute la longueur à âmes rayées
du type à “cheveu”. Platines à percussion
à corps plats gravées de rinceaux, toile
d’araignée, couronnes de laurier et signées
G BERLEUR encadré d’or. Contre-platines en
toile d’araignées et rinceaux. Garnitures fer
décorées en suite avec pontet à repose-doigt,
vis de réglage de détente. Monture à fût court,
pommeau fer en coquille ovale avec réserve.
Crosses quadrillées.
Ils sont présentés dans un coffre en loupe
d’orme renforcé de laiton (27,5 x 44 x 8 cm)
tendu de velours rouge et accompagné
de ses accessoires : maillet en ébène
et ivoire, baguette de nettoyage, poire à
poudre en corne, manche de tournevis en
ébène et ivoire, louche à plomb, moule à
balle, démonte-ressort, lame de tournevis,
écouvillon de nettoyage, manche de la louche
en ébène, dosette à poudre, tonnelet à
capsules en ébène.
1er quart du XIXème.
6 000 / 7 000 e
Guillaume Berleur (1780-1840) arquebusier à Liège
a travaillé à Versailles sous la direction de Boutet.
165
PAIRE DE PISTOLETS
DE GOUSSET
DE LA MANUFACTURE
DE VERSAILLES
(12,5 cm). Canons ronds à vis. Coffre acier
marqué d’un côté Manufacture et de l’autre
de Versailles. Sûreté de chien sur le coffre.
Crosses du type dit “savonnette” quadrillées
sculptées d’une palme.
Ier Empire.
165
4 300 / 4 500 e
166
169
166
COFFRET D’UNE PAIRE DE PISTOLETS
DE GOUSSET à SILEX à COFFRE
(15 cm). Canons ronds à vis gravés d’une frise feuillagée vers la
bouche. Coffre acier décoré d’un trophée et signé “CLARK HOLBORN
LONDON”. Détente rétractable, sûreté de chien et bassinet rehaussé
en table. Poinçons de contrôle anglais. Crosse façon poire quadrillée.
Pommeaux en métal argenté gravés. Cassette palissandre. Le
couvercle incluant un écusson (28 x 17 x 6 cm) intérieurement gainé
de velours rosé et contenant poire à poudre cuivre à bec laiton,
balles, et silex.
168
REVOLVER à PERCUSSION DIT
“DE TRANSITION” PAR RICHARD’S
(32 cm). Canon à pans marqué à sa partie supérieure RICHARD’S.
Il porte sur le côté gauche une baïonnette lançante libérée par un
levier. Cadre ouvert. Barillet à six chambres. Crochet de ceinture. Le
chien percutant à la partie supérieure du barillet. Double effet. Crosse
finement quadrillée.
600 / 650 e
1 600 / 1 700 e
169
167
PAIRE DE GRANDS PISTOLETS
DE BOTTE PAR CESSIER
PISTOLET éPROUVETTE à POUDRE à SILEX
(23 cm). Canon remplacé par un petit fourneau en laiton et fermé
par un bouchon qui anime un grand curseur gradué et qui mesure
la force de la poudre. Arc du curseur signé GUILLAUME BERLEUR
A LIEGE. Platine à silex de type réglementaire. Garnitures fer. Crosse
bec de corbin quadrillée.
Fin XVIIIème .
1 800 / 1 900 e
Guillaume Berleur (1780-1840) arquebusier à Liège a travaillé à Versailles
sous la direction de Boutet.
(37 cm). Canons damas à pans avec guidons réglables. Système à
percussion avec chiens sous les canons et mécanismes internes. Les
longues queues de culasses en métal argenté portent l’inscription
“PAR BREVET J.BTE.CESSIER A ST ETIENNE”. Garnitures acier
et pommeaux de crosses en métal argenté avec réserves sous un
couvercle représentant une marguerite. Crosses bois quadrillées avec
embases des pommeaux sculptées d’une frise de feuilles d’acanthe.
XIXème.
1 900 / 2 000 e
Cessier exerce à Saint-Étienne vers 1819.
ARMES D’ÉPAULE CIVILES
ARMES DE CHASSE
173
175
170
PISTOLET SEMI-AUTOMATIQUE SIGNé
BRUN LATRIGE
175
173
PAIRE DE CARABINES à SILEX PAR BERLEUR
FUSIL DE CHASSE à SILEX PAR LAMOTTE
L’AINE MONTé EN ARGENT
(94 cm). Canons juxtaposés poinçonnés au tonnerre et portant sur le côté
droit une baïonnette rétractable. Platine à silex avec bassinet et garde-feu
(les chiens restaurés). Garnitures en fer gravées et découpées. Monture à
fût court avec crosse quadrillée et sculptée d’un masque de Grotesque.
(120 cm). Canon mouluré avec décors de feuillages sur fond d’or au
tonnerre. Platine à silex signée G. Berleur. Système de sûreté de
bassinet masqué par l’action d’un poussoir du couvercle de bassinet.
Bassinet dit étanche. Garnitures découpées et ciselées, de palmes
et vases. Contre-platine à rosettes en palmettes. La plaque de couche
à emboîtement. Montures à fût mi-long à double goupille de fixation
sur le fût et l’autre semblable mais fixée par une seule goupille,
joue de crosse, incrustations de fils d’argent (manques).
N° 2 dans un ovale en pièce de pouce.
Fin XVIIIème.
(142 cm). Canons ciselés aux tonnerres de trophées et croissants
dans des rayonnements suivis d’un registre doré gravé de médaillons
et rayons. Guidon sur rayonnement or (traces d’oxydation). Platines
signées l’une Saint-Etienne et l’autre Lamotte L’ainé. Chiens, platines
et couvre-bassinets ciselés de trophées, nuées, croissants. Garnitures
argent poinçonné au décor de trophées, vases, bouquets (poinçon du
coq ovale 1809 de titre département de Maître JC, dans un losange).
Monture à fût long avec incrustations de bouquets et feuillages
d’argent. Baguette à embout corne.
Lamotte à Saint-Étienne fin XVIIIème/début XIXème.
500 / 550 e
7 000 / 8 000 e
5 500 / 6 000 e
172
174
176
CARABINE DE CHASSE à BARILLET
à BROCHE
TROMBLON OVALE DE VOYAGE à SILEX
CARABINE DE TIR SUISSE
(98 cm). Canon rond portant hausse à curseur et guidon. Il est ciselé
d’une guirlande feuillagée et fleuronnée. Cadre ouvert, barillet à six
chambres. Simple action. Barillet et garnitures décorés en suite.
Crosse en noyer choisi.
(85 cm). Canon à pans au tonnerre séparé par une astragale, bouche
ovale fortement tromblonnée (8 x 4 cm). Platine à silex marquée FLS.
Garnitures laiton découpé et gravé de végétaux.
Monture à fût long avec crosse à “l’anglaise”. Baguette fer.
Fin XVIIIème.
(109 cm). Canon à moulures. Il est ouvert par-dessous avec levier
serpent pour le chargement. Cal. 6 mm, hausse à planchette. Guidon
réglable. Garnitures fer avec pontet à enroulement. Monture à fût
mi-long avec crosse orthopédique et plaque en bec et cul de poule.
Dioptre de visée à l’arrière de la culasse.
(124 cm). Canons taillés à pans au tonnerre et s’arrondissant vers
les bouches, les deux chapitres séparés par des moulures. Il est
marqué CANON TORDU en lettres dorées sur la bande directrice de
tir. Platines à corps rond gravées de trophées, garnitures acier décoré
en suite. Le talon de crosse à emboîtement souligné d’un drapé et
l’avant du pontet d’un motif floral. Monture à fût court sculpté de
végétaux. Pièce de pouce en argent poinçonné. Crosse à coussinet
de cuir (tissage doré de soulignement de cuir postérieur). Baguette à
embout d’ivoire et écouvillon de nettoyage.
Milieu XVIIIème .
1 500 / 2 000 e
3 500 / 4 000 e
1 200 / 1 300 e
2 500 / 2 800 e
(12,5 cm). Glissière de canon à pans. Détente à anneau.
Plaquettes de crosse quadrillées et monogrammées “BL”.
1 100 / 1 200 e
171
FUSIL DE VÉNERIE à SILEX
AVEC BAïONNETTE
177
FUSIL DE CHASSE à SILEX
à DEUX CANONS JUXTAPOSéS
Tel
Tél.: :+33
+ 33(0)1
(0) 14242999920204646– [email protected]
[email protected]
Tél.
Tél. :: +33
+ 33 (0)1
(0) 142
4299
9920
2046
46–- [email protected]
[email protected]
ABSENTEE BID FORM
TABLEAUX
& OBJETS
D’ART :
TABLEAUX
ET OBJETS
Vous pouvez retirer vos achats
Vous pouvez retirer vos achats
au magasinage de l’Hôtel Marcel Dassault (rez-de-jardin).
au magasinage
de l'Hôtel
Marcel
Dassault
(rez-de-jardin)
AU
PROFIT
ÉCOLES
Soit à laVENTE
fin de la vente,
soit les
jours suivantsDES
:
Soit àaulavendredi
fin de la: de
vente,
les
jours
suivants
:
Lundi
10hDE
àsoit
12h30
et
de
14h
à
17h
L'ESPOIR
(Stockage
gracieux les
15 10
jours
la date
de14
vente)
Lundi au vendredi
: de
h àsuivant
12 h 30
et de
h à 17 h
Lundi 17 novembre 2008 à 20 h
(stockage gracieux les 15 jours suivant la date de vente)
MOBILIER & PIÈCES
HôtelVOLUMINEUSES
Marcel Dassault - 7, Rond-Point
Les meubles et pièces volumineuses seront entreposés
MOBILIER des
ET PIÈCES
VOLUMINEUSES
Champs-Élysées
- 75008 Paris
dans les locaux des Transports MONIN :
Les meubles et pièces volumineuses seront entreposés
191 bd MacDonald – 75019 Paris (cf. Plan)
dans les locaux des Transports MONIN :
Pour ❏
toutes
:
Ordreinformations
d’achat / Absentee
Bid
191, bd
MacDonald
- 75019 Paris (cf. Plan)
Ligne
Tél. :❏+33
(0)1téléphonique
40 35 75 03 / Telephone Bid
Pour toutes informations :
Fax : +33 (0)1 53 26 68 04
/ PHONE
Tél. T:ÉLÉPHONE
+: [email protected]
33 (0)
1 40 35 75 03
E.Mail
Fax : + 33 (0) 1 53 26 68 04
PICTURES
& WORKS
OF ART OF ART
PICTURES
& WORKS
Purchased
lots
may
be collected
Purchased lots may
be collected
NOM/NAME
from storage at the Hôtel Marcel Dassault (garden level)
from
storage
at
the
Hôtel
Marcel Dassault (garden
PRÉNOM/
either after the sale, or from
FIRST NAME
either
after
the
sale,
or
Monday to Friday 10 am – 12:30 am and 2 pm – 5 pm
Mondayistofree
Friday
10amfor- a12.30pm
& 2pm
5pm
(storage
of charge
fortnight after
the -sale)
ADRESSE
ADDRESS
(storage
Références bancaires obligatoires à nous communiquer :
DE CRÉDIT
EXPIRE
FIN
VISA / CREDIT
CARD NUMBERS
Vous pourrez y retirer vos achats,
du lundi gracieux
au vendredi
de 9 h à (14
12h30
de 13h30
17vente.
h
Stockage
les 2 semaines
jours)etsuivant
la dateà de
/ EXPIRATION
VENTE AU
AU PROFIT
PROFIT DES
DES ÉCOLES
ÉCOLES
VENTE
DE L'ESPOIR
L'ESPOIR
DE
level)
Lundi 17
17 novembre
novembre 2008
2008 àà 20
20 hh
Lundi
is free of charge for a fortnight after the sale)
Hôtel Marcel
Marcel Dassault
Dassault -- 7,
7, Rond-Point
Rond-Point
Hôtel
des
Champs-Élysées
75008
Paris
des Champs-Élysées - 75008 Paris
FURNITURE & LARGE OBJECTS
TÉLÉPHONE
FURNITURE
ANDobjects
LARGES
OBJECTIFS
Furniture
and large
will be
stored
BUREAU / OFFICE
PHONE
Furniture
and large
will be stored
at
the Transports
Moninobjects
warehouse:
DOMICILE / HOME
19
bd Transports
MacDonald –MONIN
75019 Paris
(see map)
at 1the
warehouse:
FAX further
For
information: - 75019 Paris (see map)
191,
bd MacDonald
Tel.
+33 (0)1
40 35 75 03
For : further
information
:
Fax
+33
53
26
68
04
Tel.: :Après
+ 33(0)1
(0)
1
40
35
75
03des conditions de vente décrites dans
avoir pris connaissance
E.Mail:
[email protected]
Fax le
: +catalogue,
33 (0) 1je 53
26 les
68 accepter
04
déclare
et vous prie d’acquérir pour mon
Mail :pourrez
[email protected]
Vous
y retirer vos achats,
Required bank reference:
du lundi au vendredi de 9h à 12h30 et de 13h30 à 17h
CARTE
ORDRE D’ACHAT
D’ACHAT
ORDRE
ABSENTEE BID
BID FORM
FORM
ABSENTEE
STORAGE && COLLECTION
COLLECTIONOF
OFPURCHASES
PURCHASES
STOCKAGE
ENLÈVEMENT
STOCKAGE
ENLÈVEMENTDES
DESLOTS
LOTS
ORDRE&&D’ACHAT
DATE
Passé ce délai, des frais de stockage vous seront facturés par les
Transports
MONIN les
aux2conditions
Stockage gracieux
semaines suivantes
(14 jours): suivant la date de vente.
50E HT
50,00  HT
15E HT
CARTE DE CRÉDIT VISA / CREDIT CARD NUMBERS
CARTE DE CRÉDIT VISA / CREDIT CARD NUMBERS
I have read the conditions of sale and the guide to buyers printed in this
Monday
to Friday 9am to 12:30am and 1:30pm - 5pm
catalogue and agree to abide by them. I grant your permission to purchase
Storage
is free
of charge
for a 2
weeks
(14the
days)
period
afterinthe
date of
on my
behalf
the following
items
within
limits
indicated
euros.
sale.
Thereafter
storage
costs
will
be premium
charged
Storage
is free
for abuyer’s
2 weeks
(14 days)
periode after the
(These
limitsof
docharge
not include
and taxes).
by
Transports
MONIN asstorage
follows:costs will be charged
date
of sale. Thereafter
15  HT
Sur simple demande de votre part les Transports MONIN
peuvent vous établir des devis pour l’expédition de vos lots.
Sur simple demande de votre part les Transports MONIN
peuvent
vous
établirseront
des devis
l’expédition
de levos
lots.
Les
frais de
stockage
arrêtéspour
à compter
du jour où
devis
est
+ insurance
E50
50,00  HT
EXPIRE FIN / EXPIRATION DATE
EXPIRE FIN / EXPIRATION DATE
Fax : + 33 (0)1 42 99 20 60
LIMITE EN EUROS
LIMITE EN EUROS
MAXIMUM EUROS PRICE
MAXIMUM EUROS PRICE
DESCRIPTION DU LOT / LOT DESCRIPTION
€
€
€
€
€
€
€
€
€
€
€
€
€
€
€
€
€
€
€
€
€
€
€
€
€
€
€
€
€
€
€
€
€
22),
of the date when your lot(s) will be collected.
€
€
Les meubles et pièces volumineuses
ne pourront pas être enlevés chez Artcurial
Ils seront disponibles dans les locaux
des Transports MONIN :
MOBILIER
ET PIÈCES VOLUMINEUSES
à partir du Lundi 13 Octobre 2008 à 14h00
A renvoyer / Please mail
to : Artcurial - Briest - Poulain - F.Tajan
th
on my behalf the following items within the limits indicated in euros.
on my behalf the following items within the limits indicated in euros.
(These limits do not include buyer’s premium and taxes).
(These limits do not include buyer’s premium and taxes).
€
Storage costs apply from the day our quote is accepted by you
Please advise our storage department by email
Please advise our storage
department
by99
email,
([email protected])
or fax
(+33 (0)1 42
20 22)
[email protected],
or
fax
(+
33
(0)1
42 99 20
of the date when your lot(s) will be collected
at 2:00 pm
Monday,
13 2008
may
not beOctober
collected
at Artcurial
7, Rond-Point
des Champs-Élysées
- 75008 Paris
Après avoir pris connaissance des conditions de vente décrites dans
Après avoir pris connaissance des conditions de vente décrites dans
le catalogue, je déclare les accepter et vous prie d’acquérir pour mon
le catalogue, je déclare les accepter et vous prie d’acquérir pour mon
compte personnel aux limites indiquées en euros, les lots que j’ai désignés
compte personnel aux limites indiquées en euros, les lots que j’ai désignés
ci-dessous. (Les limites ne comprenant pas les frais légaux).
ci-dessous. (Les limites ne comprenant pas les frais légaux).
shipping upon request.
Les frais de stockage seront arrêtés à compter du jour
can be
collected
at Transports MONIN from:
all They
furniture
and
large objects
FAX
FAX
€
Transports
to provide
a quote
for shipping
TransportsMONIN
Moninwill
willbebepleased
pleased
to provide
a quote
for upon
request.
€
Il
prévenirpar
par vos
courrier
électronique,
oùest
le conseillé
devis estdeaccepté
soins.
[email protected], ou par fax +33 (0)1 42 99 20 22,
le
de la date
retrait électronique,
d’un lot.
Il département
est conseilléstockage
de prévenir
par de
courrier
24 heures avant la vente.
furniture
large objectsabsentee bids should be received at least
ToAllallow
time and
for processing,
FURNITURE
not be
collected
atLARGE
Artcurial
24may
hours
before
the&sale
begins. OBJECTS
DOMICILE / HOME
DOMICILE / HOME
€
E15
accepté par vos soins.
Les meubles et pièces volumineuses
ne
être enlevés
Artcurial
Lespourront
ordres pas
d’achat
doivent chez
impérativement
nous parvenir au moins
FURNITURE & LARGE OBJECTS
LOT N°
LOT N°
BUREAU / OFFICE
BUREAU / OFFICE
15  HT€
Storage costs apply from the day our quote is accepted €
by you.
[email protected], ou par fax (+ 33 (0)1 42 99 20 22),
le département
stockage
de la date
de retrait d’un lot.
MOBILIER
ET PIÈCES
VOLUMINEUSES
TÉLÉPHONE
TÉLÉPHONE
PHONE
PHONE
personnel aux limites indiquées en euros, les lots que j’ai désignés
Mailcompte
: [email protected]
ci-dessous.
limites ne comprenant
pas les frais légaux).
Purchases
may (Les
be collected
from
Purchases
may 9be
Monday
to Friday
amcollected
to 12: 30 am and 1: 30 pm - 5 pm
+ insurance
ADRESSE
A
ADRESSE
DDRESS
ADDRESS
TÉLÉPHONE / PHONE
TÉLÉPHONE / PHONE
€
€
€
Date :
Signature obligatoire :
Required signature:
TransportsMONIN
Monin
boulevard
Donald
75019 Paris
Transports
boulevard
Mac Mac
Donald
- 75 019- Paris
116560
3,80  HT
+ prime d'assurance
FIRST NAME
❏ Ordre d’achat / Absentee Bid
❏ Ordre d’achat / Absentee Bid
❏ Ligne téléphonique / Telephone Bid
❏ Ligne téléphonique / Telephone Bid
Passé ce délai, des frais de stockage vous seront facturés par
by Transports Monin as follows :
Charges per Lot (exc. VAT)
Par aux
lot etconditions
par jour calendaire
les transports Monin
suivantes :
LIMITE EN EUROS
LOT N°
Charges per lotMAXIMUM
(exc. VAT)
EUROS
PRICE
Handling
Storage (per day)
Transfert
Stockage
Coût de transfert
Frais de manutention
Par lot et par jour calendaire
Stockage
Coût du transfert
€
E3.80
3,80E
HT
Stockage
Coût du transfert
3,80
 HT
+ prime d’assurance
NOM/NAME
NOM/NAME
PRÉNOM/
PRÉNOM
/
FIRST
NAME
Les ordres d’achat doivent impérativement nous parvenir au moins
Les ordres d’achat doivent impérativement nous parvenir au moins
To allow time for processing, absentee bids should be received at least
To allow time for processing, absentee bids should be received at least
24 hours before the sale begins.
24 hours before the sale begins.
A renvoyer / Please mail to : Artcurial - Briest - Poulain - F.Tajan
A renvoyer / Please mail to : Artcurial - Briest - Poulain - F.Tajan
7, Rond-Point des Champs-Élysées - 75008 Paris
7, Rond-Point des Champs-Élysées - 75008 Paris
Fax : + 33 (0)1 42 99 20 60
Fax : + 33 (0)1 42 99 20 60
Date :
Date :
Required signature:
Required signature:
CONDITIONS GÉNÉRALES D’ACHAT
Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan est une société de ventes volontaires de meubles
aux enchères publiques régie par la loi du 10 juillet 2000. En cette qualité
Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan agit comme mandataire du vendeur qui contracte
avec l’acquéreur.
Les rapports entre Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan et l’acquéreur sont soumis aux
présentes conditions générales d’achat qui pourront être amendées par des avis
écrits ou oraux qui seront mentionnés au procès-verbal de vente.
1 - Le bien mis en vente
a) Les acquéreurs potentiels sont invités à examiner les biens pouvant les
intéresser avant la vente aux enchères, et notamment pendant les expositions.
Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan se tient à la disposition des acquéreurs potentiels
pour leur fournir des rapports sur l’état des lots.
b) Les descriptions des lots résultant du catalogue, des rapports, des
étiquettes et des indications ou annonces verbales ne sont que l’expression
par Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan de sa perception du lot, mais ne sauraient
constituer la preuve d’un fait.
c) Les indications données par Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan sur
l’existence d’une restauration, d’un accident ou d’un incident affectant le
lot, sont exprimées pour faciliter son inspection par l’acquéreur potentiel et
restent soumises à son appréciation personnelle ou à celle de son expert.
L’absence d’indication d’une restauration d’un accident ou d’un incident
dans le catalogue, les rapports, les étiquettes ou verbalement, n’implique
nullement qu’un bien soit exempt de tout défaut présent, passé ou réparé.
Inversement la mention de quelque défaut n’implique pas l’absence de tous
autres défauts.
d) Les estimations sont fournies à titre purement indicatif et elles ne
peuvent être considérées comme impliquant la certitude que le bien sera
vendu au prix estimé ou même à l’intérieur de la fourchette d’estimations. Les
estimations ne sauraient constituer une quelconque garantie.
Les estimations peuvent être fournies en plusieurs monnaies ; les conversions
peuvent à cette occasion être arrondies différemment des arrondissements légaux.
2 - La vente
a) En vue d’une bonne organisation des ventes, les acquéreurs potentiels
sont invités à se faire connaître auprès d’Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan, avant la
vente, afin de permettre l’enregistrement de leurs données personnelles.
Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan se réserve de demander à tout acquéreur potentiel
de justifier de son identité ainsi que de ses références bancaires.
Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan se réserve d’interdire l’accès à la salle de vente de
tout acquéreur potentiel pour justes motifs.
b) Toute personne qui se porte enchérisseur s’engage à régler personnellement
et immédiatement le prix d’adjudication augmenté des frais à la charge de
l’acquéreur et de tous impôts ou taxes qui pourraient être exigibles.
Tout enchérisseur est censé agir pour son propre compte sauf dénonciation
préalable de sa qualité de mandataire pour le compte d’un tiers, acceptée par
Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan.
c) Le mode normal pour enchérir consiste à être présent dans la salle de
vente. Toutefois Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan pourra accepter gracieusement de
recevoir des enchères par téléphone d’un acquéreur potentiel qui se sera manifesté
avant la vente.
Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan ne pourra engager sa responsabilité notamment
si la liaison téléphonique n’est pas établie, est établie tardivement, ou
en cas d’erreur ou d’omissions relatives à la réception des enchères
par téléphone.
A toutes fins utiles, Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan se réserve d’enregistrer les
communications téléphoniques durant la vente. Les enregistrements seront conservés
jusqu’au règlement du prix, sauf contestation.
d) Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan pourra accepter gracieusement d’exécuter
des ordres d’enchérir qui lui auront été transmis avant la vente et que ArtcurialBriest-Poulain-F. Tajan aura acceptés.
Si Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan reçoit plusieurs ordres pour des montants d’enchères
identiques, c’est l’ordre le plus ancien qui sera préféré.
Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan ne pourra engager sa responsabilité notamment en
cas d’erreur ou d’omission d’exécution de l’ordre écrit.
e) Dans l’hypothèse où un prix de réserve aurait été stipulé par le vendeur,
Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan se réserve de porter des enchères pour le compte du
vendeur jusqu’à ce que le prix de réserve soit atteint.
En revanche le vendeur ne sera pas admis à porter lui-même des enchères
directement ou par mandataire.
Le prix de réserve ne pourra pas dépasser l’estimation basse figurant dans le catalogue.
f) Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan dirigera la vente de façon discrétionnaire tout
en respectant les usages établis.
Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan se réserve de refuser toute enchère, d’organiser les
enchères de la façon la plus appropriée, de déplacer certains lots lors de la vente, de
retirer tout lot de la vente, de réunir ou de séparer des lots.
En cas de contestation Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan se réserve de désigner
l’adjudicataire, de poursuivre la vente ou de l’annuler, ou encore de remettre le lot
en vente.
g) Sous réserve de la décision de la personne dirigeant la vente pour
Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan, l’adjudicataire sera la personne qui aura porté
l’enchère la plus élevée pourvu qu’elle soit égale ou supérieure au prix de réserve,
éventuellement stipulé.
Le coup de marteau matérialisera la fin des enchères et le prononcé du mot
« adjugé » ou tout autre équivalent entraînera la formation du contrat de vente
entre le vendeur et le dernier enchérisseur retenu.
L’adjudicataire ne pourra obtenir la livraison du lot qu’après règlement de
l’intégralité du prix.
En cas de remise d’un chèque ordinaire, seul l’encaissement du chèque
vaudra règlement.
3 - L’exécution de la vente
a) En sus du prix de l’adjudication, l’adjudicataire (acheteur) devra acquitter
par lot et par tranche dégressive les commissions et taxes suivantes :
1) Lots en provenance de la CEE :
sDe 1 à 15 000 euros : 23 % + TVA au taux en vigueur (pour les livres, TVA = 1,1 %
du prix d’adjudication), (pour les autres catégories, TVA = 3,92 % du prix d’adjudication).
sDe 15 001 à 600 000 euros : 20 % + TVA au taux en vigueur (pour les livres, TVA = 1,1 %
sAu-delà de 600 001 euros : 12 % + TVA au taux en vigueur (pour les livres, TVA = 0,66 %
2) Lots en provenance hors CEE : (indiqués par un ).
Aux commissions et taxes indiquées ci-dessus, il convient d’ajouter la TVA à l’import,
(5,5 % du prix d’adjudication, 19,6 % pour les bijoux).
3) Les taxes (TVA sur commissions et TVA à l’import) peuvent être rétrocédées à
l’adjudicataire sur présentation des justificatifs d’exportation hors CEE.
Un adjudicataire CEE justifiant d’un no de TVA Intracommunautaire sera dispensé
d’acquitter la TVA sur les commissions.Le paiement du lot aura lieu au comptant,
pour l’intégralité du prix, des frais et taxes, même en cas de nécessité d’obtention
d’une licence d’exportation.L’adjudicataire pourra s’acquitter par les moyens
suivants :
- en espèces : jusqu’à 3 000 euros frais et taxes compris pour les
ressortissants français, jusqu’à 7 600 euros frais et taxes compris pour les
ressortissants étrangers sur présentation de leurs papiers d’identité ;
- par chèque ou virement bancaire ;
- par carte de crédit : VISA, MASTERCARD ou AMEX (en cas de règlement par
carte American Express, une commission supplémentaire de 2,40 % correspondant
aux frais d'encaissement sera perçue).
b) Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan sera autorisé à reproduire sur le procèsverbal de vente et sur le bordereau d’adjudication les renseignements qu’aura
fournis l’adjudicataire avant la vente. Toute fausse indication engagera la
responsabilité de l’adjudicataire.
Dans l’hypothèse où l’adjudicataire ne se sera pas fait enregistrer avant la vente,
il devra communiquer les renseignements nécessaires dès l’adjudication du lot
prononcée.
Toute personne s’étant fait enregistrer auprès Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan
dispose d’un droit d’accès et de rectification aux données nominatives
fournies à Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan dans les conditions de la Loi du
6 juillet 1978.
c) Il appartiendra à l’adjudicataire de faire assurer le lot dès l’adjudication.
Il ne pourra recourir contre Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan, dans l’hypothèse où
par suite du vol, de la perte ou de la dégradation de son lot, après l’adjudication,
l’indemnisation qu’il recevra de l’assureur de Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan serait
avérée insuffisante.
d) Le lot ne sera délivré à l’acquéreur qu’après paiement intégral du prix,
des frais et des taxes.
Dans l’intervalle Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan pourra facturer à l’acquéreur des
frais de dépôt du lot, et éventuellement des frais de manutention et de transport.
A défaut de paiement par l’adjudicataire, après mise en demeure restée infructueuse,
le bien est remis en vente à la demande du vendeur sur folle enchère de
l’adjudicataire défaillant ; si le vendeur ne formule pas cette demande dans un
délai d’un mois à compter de l’adjudication, la vente est résolue de plein droit, sans
préjudice de dommages intérêts dus par l’adjudicataire défaillant.
En outre, Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan se réserve de réclamer à l’adjudicataire
défaillant, à son choix :
- des intérêts au taux légal majoré de cinq points,
- le remboursement des coûts supplémentaires engendrés par sa défaillance,
- le paiement de la différence entre le prix d’adjudication initial et le prix
d’adjudication sur folle enchère s’il est inférieur, ainsi que les coûts générés par
les nouvelles enchères.
Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan se réserve également de procéder à toute
compensation avec des sommes dues à l’adjudicataire défaillant.
Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan se réserve d’exclure de ses ventes futures, tout
adjudicataire qui aura été défaillant ou qui n’aura pas respecté les présentes
conditions générales d’achat.
e) Les achats qui n’auront pas été retirés dans les sept jours de la vente
(samedi, dimanche et jours fériés compris), pourront être transportés dans un
lieu de conservation aux frais de l’adjudicataire défaillant qui devra régler le coût
correspondant pour pouvoir retirer le lot, en sus du prix, des frais et des taxes.
f) L’acquéreur pourra se faire délivrer à sa demande un certificat de vente qui
lui sera facturé la somme de 60 euros TTC.
4 - Les incidents de la vente
a) Dans l’hypothèse où deux personnes auront porté des enchères identiques
par la voix, le geste, ou par téléphone et réclament en même temps le bénéfice de
l’adjudication après le coup de marteau, le bien sera immédiatement remis en vente
au prix proposé par les derniers enchérisseurs, et tout le public présent pourra porter
de nouvelles enchères.
b) Pour faciliter la présentation des biens lors de ventes,
Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan pourra utiliser des moyens vidéos. En cas d’erreur
de manipulation pouvant conduire pendant la vente à présenter un bien différent
de celui sur lequel les enchères sont portées, Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan
ne pourra engager sa responsabilité, et sera seul juge de la nécessité de
recommencer les enchères.
c) Pour faciliter les calculs des acquéreurs potentiels,
Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan pourra être conduit à utiliser à titre indicatif
un système de conversion de devises. Néanmoins les enchères ne pourront
être portées en devises, et les erreurs de conversion ne pourront engager la
responsabilité de Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan.
5 - Préemption de l’État français
L’État français dispose d’un droit de préemption des œuvres vendues
conformément aux textes en vigueur.
L’exercice de ce droit intervient immédiatement après le coup de marteau, le
représentant de l’État manifestant alors la volonté de ce dernier de se substituer
au dernier enchérisseur, et devant confirmer la préemption dans les 15 jours.
Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan ne pourra être tenu pour responsable des conditions
de la préemption par l’État français.
notamment aux ventes d’automobiles de collection.
Cependant, les commissions que l’acheteur devra acquitter en sus des enchères
par lot et par tranche dégressive seront les suivantes :
s $E Ë EUROS 16 % + TVA au taux en vigueur (soit 3,13 % du prix
d’adjudication).
s !UDELË DE EUROS 10 % + TVA au taux en vigueur (soit 1,96 % du
prix d’adjudication).
a) - Seule l’authenticité des véhicules est garantie, en tenant compte des
réserves éventuelles apportées dans la description.
b) - Les véhicules sont vendus en l’état. Les renseignements portés au
catalogue sont donnés à titre indicatif. En effet, l’état d’une voiture peut varier
entre le moment de sa description au catalogue et celui de sa présentation à
la vente. L’exposition préalable à la vente se déroulant sur plusieurs jours et
permettant de se rendre compte de l’état des véhicules, il ne sera admis aucune
réclamation une fois l’adjudication prononcée.
c) - Pour des raisons administratives, les désignations des véhicules
reprennent, sauf exception, les indications portées sur les titres de circulation.
d) - Compte tenu de l’éventuelle évolution de l’état des automobiles, comme
il est dit en b), il est précisé que les fourchettes de prix ne sont données qu’à titre
strictement indicatif et provisoire. En revanche, les estimations seront affichées
au début de l’exposition et, s’il y a lieu, corrigées publiquement au moment de la
vente et consignées au procès-verbal de celle-ci.
e) - Les acquéreurs sont réputés avoir pris connaissance des documents
afférents à chaque véhicule, notamment les contrôles techniques qui sont à leur
disposition auprès de la société de ventes. Cependant, des véhicules peuvent être
vendus sans avoir subi l’examen du contrôle technique en raison de leur âge, de
leur état non roulant ou de leur caractère de compétition. Le public devra s’en
informer au moment de l’exposition et de la vente.
f) - Les véhicules précédés d’un astérisque (*) nous ont été confiés par
des propriétaires extra-communautaires. Les acheteurs devront acquitter une
TVA de 5,5 % en sus des enchères, qui pourra être remboursée aux acheteurs
extracommunautaires sur présentation des documents d’exportation dans un délai
d’un mois après la vente, à défaut de quoi cette TVA ne pourra être remboursée.
g) - Le changement d’immatriculation des véhicules est à la charge et sous la
seule responsabilité de l’acheteur, notamment dans le respect des délais légaux.
h) - L’enlèvement des véhicules devra impérativement être réalisé le
lendemain de la vente au plus tard. Passé ce délai, ils demeureront aux frais,
risques et périls de leur propriétaire.
8 - Indépendance des dispositions
Les dispositions des présentes conditions générales d’achat sont indépendantes
les unes des autres. La nullité de quelque disposition ne saurait entraîner
l’inapplicabilité des autres.
9 - Compétences législative et juridictionnelle
La loi française seule régit les présentes conditions générales d’achat.
Toute contestation relative à leur existence, leur validité, leur opposabilité à
tout enchérisseur et acquéreur, et à leur exécution sera tranchée par le tribunal
compétent du ressort de Paris (France).
BANQUE PARTENAIRE :
6 - Propriété intellectuelle - reproduction des œuvres
Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan est propiétaire du droit de reproduction de son catalogue.
Toute reproduction de celui-ci est interdite et constitue une contrefaçon à son préjudice.
En outre Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan dispose d'une dérogation légale lui permettant
de reproduire dans son catalogue les œuvres mises en vente, alors même que le droit
de reproduction ne serait pas tombé dans le domaine public.
Toute reproduction du catalogue de Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan peut donc
constituer une reproduction illicite d'une œuvre exposant son auteur à des poursuites
en contrefaçon par le titulaire des droits sur l'œuvre.
La vente d'une œuvre n'emporte pas au profit de son propriétaire le droit de
reproduction et de présentation de l'œuvre.
7 - Biens soumis à une législation particulière
Les conditions précédentes s’appliquent aux ventes de toutes spécialités et
Tous les lots d'une valeur supérieure à 10 000 ` de ce catalogue ont été contrôlés
par le ART LOSS REGISTER Ldt. Londres.
CONDITIONS OF PURCHASE
Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan is a company of voluntary auction sales regulated by
the law of the 10 July 2000.
In such capacity Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan acts as the agent of theseller who
contracts with the buyer.
The relationships between Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan and the buyer are subject
to the present general conditions of purchase which can be modified bysaleroom
notices or oral indications given at the time of the sale, which will berecorded in the
official sale record.
1 - Goods for auction
a) The prospective buyers are invited to examine any goods in which they may
be interested, before the auction takes place, and notably during the exhibitions.
Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan is at disposal of the prospective buyers to provide
them with reports about the conditions of lots.
b) Description of the lots resulting from the catalogue, the reports, the labels
and the verbal statements or announcements are only the expression by ArtcurialBriest-Poulain-F. Tajan of their perception of the lot, but cannot constitute the proof
of a fact.
c) The statements by made Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan about any
restoration, mishap or harm arisen concerning the lot are only made to
facilitate the inspection thereof by the prospective buyer and remain subject
to his own or to his expert’s appreciation. The absence of statements ArtcurialBriest-Poulain-F. Tajan by relating to a restoration, mishap or harm, whether
made in the catalogue, condition reports, on labels or orally, does not imply
that the item is exempt from any current, past or repaired defect. Inversely,
the indication of any defect whatsoever does not imply the absence of any
other defects.
d) Estimates are provided for guidance only and cannot be considered as
implying the certainty that the item will be sold for the estimated price or even
within the bracket of estimates.
Estimates cannot constitute any warranty assurance whatsoever.
The estimations can be provided in several currencies; the conversions may, in
this case or, be rounded off differently than the legal rounding
2 - The sale
a) In order to assure the proper organisation of the sales, prospective buyers are
invited to make themselves known to Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan before the sale,
so as to have their personal identity data recorded.
Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan reserves the right to ask any prospective buyer to
justify his identity as well as his bank references.
Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan reserves the right to refuse admission to the auction
sales premises to any prospective buyer for legitimate reasons.
b) Any person who is a bidder undertakes to pay personally and immediately
the hammer price increased by the costs to be born by the buyer and any and all
taxes or fees/expenses which could be due.
Any bidder is deemed acting on his own behalf except when prior notification,
accepted by Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan, is given that he acts as an agent on
behalf of a third party.
c) The usual way to bid consists in attending the sale on the premises.
However, Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan may graciously accept to receive some
bids by telephone from a prospective buyer who has expressed such a request
before the sale.
Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan will bear no liability / responsability whatsoever,
notably if the telephone contact is not made, or if it is made too late, or in case of
mistakes or omissions relating to the reception of the telephone.
For variety of purposes, Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan reserves its right to record all
the telephone communications during the auction. Such records shall be kept until
the complete payment of the auction price, except claims.
d) Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan may accept to execute orders to bid which
will have been submitted before the sale and by Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan which
have been deemed acceptable.
Should Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan receive several instructions to bid for the same
amounts, it is the instruction to bid first received which will be given preference.
Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan will bear no liability/responsibility in case of mistakes
or omission of performance of the written order.
e) In the event where a reserve price has been stipulated by the seller,
Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan reserves the right to bid on behalf of the seller until
the reserve price is reached.
The seller will not be admitted to bid himself directly or through an agent. The
reserve price may not be higher than the low estimate for the lot printed in
f) Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan will conduct auction sales at their discretion,
in accordance with established practices.
Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan reserves the right to refuse any bid, to organise the
bidding in such manner as may be the most appropriate, to move some lots in the
course of the sale, to withdraw any lot in the course of the sale, to combine or to
divide some lots in the course of the sale.
In case of challenge or dispute, Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan reserves the right to
designate the successful bidder, to continue the bidding or to cancel it, or to put the
lot back up for bidding.
g) Subject to the decision of the person conducting the bidding for ArtcurialBriest-Poulain-F. Tajan, the successful bidder will be the bidder would will have made
the highest bid provided the final bid is equal to or higher than the reserve price if
such a reserve price has been stipulated.
The hammer stroke will mark the acceptance of the highest bid and the pronouncing
of the word “adjugé” or any equivalent will amount to the conclusion of the purchase
contract between the seller and the last bidder taken in consideration.
No lot will be delivered to the buyer until full payment has been made.
In case of payment by an ordinary draft/check, payment will be deemed made only
when the check will have been cashed.
3 - The performance of the sale
a) In addition of the lot’s hammer price, the buyer must pay the following
costs and fees/taxes :
1) Lots from the EEC :
s From 1 to 15 000 euros : 23 % + current VAT (for books, VAT = 1.1% of the
hammer price; for other categories, VAT = 3.92% of the hammer price).
s From 15 001 to 600 000 euros : 20 % + current VAT (for books, VAT = 1.1% of the
hammer price; for other categories, VAT = 3.92% of the hammer price).
sOver 600 001 euros : 12 % + current VAT (for books, VAT = 0.66% of the hammer
price; for other categories, VAT = 2.35% of the hammer price).
2) Lots from outside the EEC : (indentified by an ).
In addition to the commissions and taxes indicated above, an additional import VAT
will be charged (5,5% of the hammer price, 19,6% for jewelry).
3) The taxes (VAT on commissions and VAT on importation) can be retroceded
to the purchaser on presentation of written proof of exportation outside
the EEC.
An EEC purchaser who will submit his intra-Community VAT number will be
exempted from paying the VAT on commissions.
The payment of the lot will be made cash, for the whole of the price, costs
and taxes, even when an export licence is required.
The purchaser will be authorized to pay by the following means :
- in cash: up to 3 000 euros, costs and taxes included, for French citizen, up
to 7 600 euros, costs and taxes included, for foreign citizen on presentation
of their identity papers.
- By cheque or bank transfer.
- By credit card: VISA, MASTERCARD or AMEX (in case of payment by AMEX, a
2,40% additional commission corresponding to cashing costs will be collected).
b) Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan will be authorized to reproduce in the
official sale record and on the bid summary the information that the buyer
will have provided before the sale. The buyer will be responsible for any false
information given.
Should the buyer have neglected to give his personal information before the
sale, he will have to give the necessary information as soon as the sale of the
lot has taken place.
Any person having been recorded by Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan has a
right of access and of rectification to the nominative data provided to
Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan pursuant to the provisions of Law of the 6
July 1978.
c) The lot must to be insured by the buyer immediately after
the purchase. The buyer will have no recourse against Artcurial-BriestPoulain-F. Tajan, in the event where, due to a theft, a loss or a deterioration of
his lot after the purchase, the compensation he will receive from the insurer
of Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan would prove unsufficient.
d) The lot will be delivered to the buyer only after the entire payment of
the price, costs and taxes.
In the meantime Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan may invoice to the buyer the costs
of storage of the lot, and if applicable the costs of handling and transport.
Should the buyer fail to pay the amount due, and after notice to pay has been
given by Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan to the buyer without success, at the
seller’s request, the lot is re-offered for sale, under the French procedure known
as “procédure de folle enchère”. If the seller does not make this request within a
month from the date of the sale, the sale will be automatically cancelled, without
prejudice to any damages owed by the defaulting buyer.
In addition, Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan reserves the right to claim against the
defaulting buyer, at their option:
- interest at the legal rate increased by five points,
- the reimbursement of additional costs generated by the buyer’s default,
- the payment of the difference between the initial hammer price and the price
of sale after “procédure de folle enchère” if it is inferior as well as the costs
generated by the new auction.
Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan also reserves the right to set off any amount
Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan may owe the defaulting buyer with the amounts to
be paid by the defaulting buyer.
Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan reserves the right to exclude from any future
auction, any bidder who has been a defaulting buyer or who has not fulfilled
these general conditions of purchase.
e) For items purchased which are not collected within seven days from
after the sale (Saturdays, Sundays and public holidays included), ArtcurialBriest-Poulain-F. Tajan will be authorized to move them into a storage place at
the defaulting buyer’s expense, and to release them to same after payment of
corresponding costs, in addition to the price, costs and taxes.
4 - The incidents of the sale
a) In case two bidders have bidden vocally, by mean of gesture or by
telephone for the same amount and both claim title to the lot, after the bidding
the lot, will immediately be offered again for sale at the previous last bid, and all
those attending will be entitled to bid again.
b) So as to facilitate the presentation of the items during the sales,
Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan will be able to use video technology.
Should any error occur in operation of such, which may lead to show an item
during the bidding which is not the one on which the bids have been made,
Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan shall bear no liability/responsability whatsoever,
and will have sole discretion to decide whether or not the bidding will take
place again.
c) So as to facilitate the price calculation for prospective buyers, a currency
converter may be operated by Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan as guidance.
Nevertheless, the bidding cannot be made in foreign currency and ArtcurialBriest-Poulain-F. Tajan will not be liable for errors of conversion.
5 - Pre-emption of the French state
The French state in entitled to use a right of pre-emption on works of art,
pursuant to the rules of law in force.
The use of this right comes immediately after the hammer stroke, the
representative of the French state expressing then the intention of the State to
substitute for the last bidder, provided he confirms the pre-emption decision
within fifteen days.
Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan will not bear any liability/responsibility for the
conditions of the pre-emption by the French State.
6 - Intellectual Property Right - Copyright
The copyright in any and all parts of the catalogue is the property of
Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan.
Any reproduction thereof is forbidden and will be considered as counterfeiting to
their detriment.
Furthermore, Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan benefits from a legal exception
allowing them to reproduce the lots for auction sale in their catalogue, even
though the copyright protection on an item has not lapsed.
Any reproduction of Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan catalogue may therefore
constitute an illegal reproduction of a work which may lead its perpetrator to be
prosecuted for counterfeiting by the holder of copyright on the work.
The sale of a work of art does not transfer to its buyer any reproduction or
representation rights thereof.
7 - Items falling within the scope of specific rules
For sales of cars - including both cars of collection and ordinary cars - special
additional conditions apply, as stated hereafter.
In addition to the lot’s hammer price, the buyer will have to pay the following
costs per lot and by degressive brackes:
s&ROMTOEUROSCURRENT6!4IEOFTHEHAMMERPRICE
s/VEREUROSCURRENT6!4IEOFTHEHAMMERPRICE
A /NLY THE AUTHENTICITY OF THE VEHICLE IS GUARANTEED TAKING INTO
consideration the possible reservations made the description.
b) - The vehicles are sold in their current condition. The information in the
catalogue is not binding. Indeed, the condition of a car may vary between the
time of its description in the catalogue and the time of its presentation at the
sale. The exhibition taking place for several days prior to the sale and allowing
awareness of the condition of the vehicles, no complaint will be accepted once
the sale by auction is pronounced.
c) - For administrative reasons, the designations of the vehicles use the
information given on the official vehicle registration documentation.
d) - Considering the possible evolution of the condition of the cars,
as stated under b), it is specified that the price ranges are given strictly for
informational purposes and on a provisional basis. Now, the estimations will be
put out at the beginning of the exhibition and if need be, corrected publicly at
the time of the sale and recorded in the minutes thereof.
e) - The bidders are deemed to have read the documentation relating
to each vehicle, notably the technical inspections which are available at the
auction sales company. However, some vehicles may be sold without having been
submitted to the examination of technical inspection because of their age, of
their noncirculating condition or of their competition aspect. The public will have
to inquire about it at the time of the preview and sale.
f) - The vehicles preceded by an asterisk (*) have been consigned by owners
from outside the EEC. The buyers will have to pay a VAT of 5.5% in addition to
the hammer price, for which buyers from outside the EEC will be able to be
reimbursed on presentation of export documentation within a time limit of one
month after the sale, failing which it will not be possible to obtain reimbursement
of such VAT.
g) - The buyer has the burden and the exclusive responsibility for the
change of registration of vehicles, notably within the time limit set forth by law.
h) - The removal of vehicles must absolutely take place on the day after the
auction sale, at the latest. Beyond this time limit, they will bestored at the costs
and risks of their owner.
8 - Severability
The clauses of these general conditions of purchase are independant from each
other. Should a clause whatsoever be found null and void, the others shall remain
valid and applicable.
9 - Law and Jurisdiction
These Conditions of purchase are governed by French law exclusively.
Any dispute relating to their existence, their validity and their binding effect on
any bidder or buyer shall be submitted to the exclusive jurisdiction of the Courts
of France.
BANQUE PARTENAIRE :
All lots over 10 000 euros in this catalogue have been controlled by ART LOSS
REGISTER Ltd. London.

PDF Catalogue

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