AU COIN DE LA UNE

Transcription

AU COIN DE LA UNE
Culture
au conseil
La séance du dernier conseil
municipal a traité
de plusieurs sujets liés
au champ culturel
et aux financements publics
de ces activités. page 4
N° 828 0,61 €
Hebdomadaire d’information locale du 21 au 27 avril 2010
w w w. l e j s d . c o m
Art et
métiers
YANN MAMBERT
LE 15 AVRIL, UN FORUM des métiers d’art s’est tenu
au musée. L’occasion pour les participants de découvrir
quelques facettes des formations proposées. page 3
Au-dessus
du volcan
Eyjafjöll. Le volcan fait couler
beaucoup de lave, pardon d’encre. Pas parce que, quand on n’a
pas l’accent islandais, son nom
est un défi à prononcer, mais parce
qu’il interroge notre civilisation
qui est à la fois celle de la mondialisation et de la rapidité.
Eyjafjöll affole l’économie et les
modes de vie. Les grands de ce
monde se retrouvent coincés ou
dans l’incapacité de se rendre
en quelques heures à des rendezvous aux quatre coins de la planète. Les stars du foot doivent
voyager en bus comme des amateurs. Les vacanciers sont bloqués
à l’étranger par dizaines de milliers,
et ils sont tout autant à patienter
pour pouvoir s’envoler.
Le vieux volcan d’Islande creuse
un cratère d’interrogations sur
notre monde et son organisation.
Les compagnies aériennes tirent
le signal d’alarme, une polémique
sur le principe de précaution enfle… Et en écrivant ces lignes,
nous regardons un ciel sans traînée blanche et nous venons d’entendre, débarrassés que nous sommes du vacarme du ciel, le
battement d’ailes d’un pigeon ramier qui vient de s’envoler.
Fratellini
soigne
l’accueil
L’académie Fratellini à l’école
Descartes quartier Franc-Moisin.
CHRONIQUES
DIONYSIENNES
L’académie dédiée au cirque
multiplie ses actions
en direction des amateurs
et des enfants (notre photo),
notamment du territoire de
Plaine commune. page 6
Avec Thomas. Ça a commencé
par une alerte mailée à la FCPE.
Thomas, enfant autiste, scolarisé à
la maternelle des Drapiers depuis
trois ans, a fait d’énormes progrès,
disait une parent d’élève.
Problème: le contrat de l’assistante
de vie scolaire (AVS) prend fin
mi-mai et l’Éducation nationale ne
prévoit pas de le renouveler. Sans
Nouara, l’État économisera, mais
Thomas ne progressera plus…
Les parents couvrent de leurs
signatures une pétition. Quand
cessera l’autisme d’État en matière
de moyens alloués à l’école? D.Sz
Belle fête !
Le parc de la Légion d’honneur
sous les premiers rayons
d’un vrai soleil a accueilli un
grand cru de la Fête des tulipes
le week-end dernier. page 5
L’Anru
en débat
Le 3e Forum régional des
acteurs de la rénovation
urbaine s’est tenu à la Plaine
le 14 avril. À Saint-Denis,
six quartiers sont concernés
par le plan national
et vingt-quatre en tout sur
Plaine commune. page 2
YANN MAMBERT
AU COIN DE LA UNE
Charles-Michels et le Bossu.
L’amicale Charles-Michels s’est
inspirée de la célèbre maxime du
Bossu, « Si tu ne viens pas à
Lagardère, Lagardère viendra à
toi! ». Des habitants des 2 et 4, rue
Charles-Michels sont ainsi allés
au poste de police de la gare,
dimanche soir, pour demander
aux policiers de venir mettre
un terme aux nuisances sonores et
nocturnes liées à l’activité
de l’épicerie du rez-de-chaussée.
Ils ont été rejoints, nous dit le blog
saint-denismaville.com, par trois
élus alertés (S. Peu, F. Haye et
L. Russier).
D.Sz
actualités
actualités
En Bref
Circulations douces
Des pistes cyclables,
pas une zone 30
L’urbain se rénove,
mais l’humain ?
L’ASSOCIATION des usagers des
transports (AUT) de Plaine commune en appelle au maire de
Saint-Denis pour que les engagements en matière de création
de pistes cyclables soient respectés. Jean-Pierre Lerosey, le
président, écrit à Didier Paillard.
« Lors de l’enquête publique concernant la création du Tram’Y ou
T8, explique-t-il, le projet présenté et validé comprenait sur
l’ensemble de son parcours dionysien un itinéraire cyclable. Le
13 janvier 2010 dans le cadre du
Six cents professionnels
se sont réunis aux
Magasins généraux
pour une journée de
débats. Six quartiers
de Saint-Denis sont
concernés, soit un tiers
de la population.
Mais l’urbain ne règle
pas seule la question de
l’humain et de ses
difficultés à vivre au
quotidien ont souligné
certains participants.
D.Sz
Les bornes historiques
en restauration
En partant de la gauche, Didier Paillard, Patrick Braouezec, Pierre Sallenave, Rémi Frentz.
Des villes et des chiffres
Sur le territoire de Plaine commune, 24 quartiers
de l’agglomération sont concernés par la
rénovation urbaine avec l’Anru, soit environ
110 000 habitants (un tiers de la population des
huit villes). La quasi totalité des programmes est
annoncée sur une période s’achevant au plus
tard à la fin 2012, de nombreux sont déjà en cours
et certains déjà achevés.
Saint-Denis.Floréal/Saussaie/Courtille :
95 logements nouveaux prévus, 811 réhabilités,
réaménagement des espaces publics et des
parkings. Joliot-Curie/Saint-Rémy : 311
logements neufs dont 146 à caractère social, plus
139 à proximité du quartier, 432 réhabilitations,
412 démolitions. Double-Couronne/
Guynemer : 90 logements neufs (en 2009), 103
détruits (en 2007). Pierre-Sémard : 322
logements neufs dont 182 sociaux, 520
réhabilités, 320 à démolir, création de locaux
pour très petites entreprises. Franc-Moisin/BelAir : 509 logements neufs dont 110 sociaux, 984
réhabilitations, un parc urbain en 2014, une
médiathèque (Ulysse).
Aubervilliers Villette/4 Chemins : 484
logements dont 270 sociaux, 1 256 réhabilités,
284 détruits. Cristino-Garcia/Landy : 674
logements dont 306 sociaux, 173 à démolir,
un groupe scolaire intercommunal.
Épinay-sur-SeineAvenue d’Enghien : 474
JSD n° 828 du 21 au 27 avril 2010
logements neufs, 323 démolis. La Source/
Les Presles : 1 325 logements résidentialisés.
Orgemont : 165 logements neufs, 264
réhabilités, 70 démolis. Centre-ville : 433
logements neufs, 176 sociaux à proximité, 429
réhabilités, 357 démolis.
La CourneuveOuest : 672 logements sociaux
neufs et 300 intermédiaires, 1 397 réhabilités,
614 en accession, 309 démolis. Nord : 380
logements neufs, 1 800 réhabilités, 283
démolis. Centre : 27 logements neufs, 257 et
236 réhabilités.
L’Île-Saint-DenisCentre : 128 logements
réhabilités, requalification des voiries avec
l’arrivée du T1, médiathèque et école des arts.
Pierrefitte Langevin/Lavoisier : 137
logements neufs sociaux, 60 privés, 378
réhabilitations, 137 démolitions. Les Poètes :
438 logements neufs sociaux, 180 en accession,
411 réhabilitations, 440 démolitions.
StainsClos Saint-Lazare : 270 logements neufs
plus 182 à proximité, 31 en accession, 452
démolitions. Cité Jardin : 873 logements
réhabilités. Moulin neuf : 30 logements sociaux.
VilletaneuseAllende/Université : 281
logements réhabilités, 58 neufs, 161 démolis,
Maison de l’emploi et espaces publics.
Nord/Centre-ville : 84 logements en vente, 160
en résidentialisation, 462 réhabilitations.
lité de traitement, et je ne parle
pas de discrimination positive,
simplement d’égalité, et d’autre
part que la rénovation urbaine,
que je salue, n’a pas de sens véritable si l’on ne place pas l’humain au premier plan ».
ration de restauration porte sur
la partie métallique des bornes,
ainsi que sur certaines inclusions », précise Nicole Rodrigues,
directrice de l’Unité d’archéologie. Ces bornes sont au nombre
de vingt. « En fait, dix-neuf aujourd’hui, puisque la borne n°
18, Saint-Denis la rouge, a été dérobée en août 2009 ! » Par quelque
nostalgique des gazomètres du
Cornillon ? On ne sait à l’heure
actuelle si celle-ci sera remplacée au moment où ses semblables auront retrouvé le pavé dionysien, cet été.
B.L.
RETOUR EN IMAGES
Plus de constructions
que de démolitions
Annoncé sur les cartons d’invitation, mais gommé comme l’on
sait, le préfet de Seine-SaintDenis était remplacé par Claude
Maurel, préfet délégué à l’Égalité des chances. Lequel a donné
quelques chiffres : 64 quartiers
concernés par les programmes
de rénovation urbaine en SeineSaint-Denis, ce qui représente
400 000 habitants et 4,3 milliards
d’euros dont 1,4 réglé par l’Anru
entre 2004 et 2013. Puis il a affirmé, au lendemain des récentes
violences à Tremblay-en-France,
que « la sécurité est un objectif »
et « la police nationale est totalement associée à la politique de
rénovation urbaine ». Et de vanter « un travail de décloisonnement très efficace, quand les immenses barres ont été remplacées
par des petits immeubles ».
Pierre Sallenave, directeur général de l’Anru, s’est voulu plus
mesuré en notant que la délinquance « c’est fluctuant ». Sur
le strict plan du bâti, il s’est réjoui qu’en 2009 « on ait commencé à construire plus qu’on
ne démolit de logements vétustes »
en convenant que « le jour où les
choses changent sur le terrain,
et l’on montre aux habitants que
l’on fait vraiment ce que l’on a
dit, les consciences citoyennes
avancent ».
Gérald Rossi
Organisé par la maison de
quartier Plaine, en partenariat
avec l’association ADSEA93 et
le collège Iqbal-Masih,
rencontre débat sur le thème
« les fréquentations de mes
enfants m’interrogent ». Mardi
11 mai à 18 h 30, maison de
quartier, rue Saint-Just.
Déportation
Dimanche 25 avril, dans le
cadre du 65e anniversaire de la
libération des camps de
concentration, la section
FNDIRP invite à se joindre aux
cérémonies du souvenir de la
déportation qui se dérouleront
à partir de 10 h au cimetière
communal et de 11 h au
monument de la place de la
Résistance-et-de-laDéportation. Un car assurera le
transport entre les deux lieux.
Dionyversité
Prochains cours à 19 h, à la
bourse du travail. Jeudi
22 avril « Ventres creux et
nourritures médiatiques »,
par Patrick Rakotomalala.
Mardi 27 avril « Les femmes
dans la résistance », par
Jacques Varin. Infos sur le
site : www.dionyversite.org
PCH acquiert
Plaine commune habitat sera
le nouveau bailleur de 638
logements du quartier de La
Source à Épinay à compter du
1er mai. Ce patrimoine
appartenait jusqu’alors à l’OGIF.
PCF et retraites
GÉRARD MONICO
Évoquant la décision gouvernementale de déplacement brutal
du préfet Nacer Meddah après
15 mois seulement, Patrick
Braouezec explique « le besoin
de continuité et de stabilité des
personnels de l’État » ainsi que
la nécessaire présence de cet État
sur le terrain. Puis il rappelle une
anecdote : « Quand Saint-Denis
comptait 92 000 habitants et 4
bureaux de Poste, Versailles avec
78 000 habitants en comptait 8.
Cela pour dire que d’une part nos
populations ont droit à une éga-
CETTE SEMAINE, les bornes du
parcours historique de saint Denis à Saint-Denis vont être enlevées en vue de leur restauration.
Ces bornes qui relient la basilique au Stade de France à travers les différentes époques de
la ville ont été posées en juin 1998.
Elles sont l’œuvre du plasticien
Jean Kiras, de l’historien Luc Fauchois et de l’Unité d’archéologie.
Chacune d’elles marque une étape
importante du développement
de la cité en évoquant bâtiments,
événements, activités ou personnages qui ont marqué l’histoire de Saint-Denis. « Cette opé-
Petits planteurs à Franc-Moisin. Mercredi 14 avril,
une bonne dizaine d’enfants du centre de loisirs du
quartier a participé à une journée de plantations sur le
chantier du parc urbain en cours de réalisation.
Précédemment, une visite dans les serres de Plaine
commune leur avait permis de sélectionner les plantes.
Un pique-nique a été organisé autour d’un barbecue.
À l’initiative de la Fondation
Copernic et d’ATTAC, un appel
national pour un front citoyen
pour une retraite digne pour
tous, grâce à une nouvelle
répartition des richesses, a
d’ores et déjà été signé par
plus de 400 personnalités. La
Section de Saint-Denis du
PCF souhaite contribuer à la
création d’un front citoyen
local sur cette base et appelle
à une réunion les partis,
syndicats, associations et
citoyens le 23 avril, 18 h 30,
à la bourse du travail.
Mourir dignement
L’ADMD (Association pour le
droit de mourir dans la dignité)
donne rendez-vous au Café
de France (place du Caquet)
pour informer de ses activités
le samedi 24 avril de 14 h à
16 h. Tél. : 06 84 12 50 16.
Stalingrad
Brocante
GÉRARD MONICO
salariés, 46 000 étudiants), le député Patrick Braouezec a ajouté
que la communauté d’agglomération qu’il préside « est l’une des
plus pauvres de France, venant en
173e position sur 174 ». Avec 24
projets de rénovation urbaine, un
tiers de ce territoire est concerné
« ce qui doit nous amener à regarder en profondeur ce qui se
passe dans ces quartiers populaires
où l’abstention électorale, récente
et ancienne, est le signe fort d’un
fossé qui s’est creusé entre la population et les politiques ».
ÉCLAIRAGE
2
comité vélo de Plaine commune
nous apprenons, à notre grande
stupeur, que les itinéraires cyclables prévus sont remplacés par
des “zones 30”. » M. Lerosey fait
valoir que « s’il suffisait d’un
panneau 30 pour limiter la vitesse, cela se saurait », il demande
que « les décisions prisent par
la DUP concernant les déplacements cyclables soient appliquées »
et sollicite une audience pour
avoir un échange sur ce problème.
Une pétition circule.
De la basilique au Stade de France
YANN MAMBERT
« SAINT-DENIS est un témoin vivant de la rénovation urbaine avec
l’Agence nationale de rénovation
urbaine (Anru) depuis des années.
30 % de la population de notre
ville est concernée, dans 6 quartiers. Nous sommes vigilants pour
une bonne application des clauses
d’insertion sur les chantiers (qui
permettent un accès ou un retour
à l’emploi)… Et nous espérons voir
arriver prochainement les financements manquants. » En ouvrant
le 3e Forum régional des acteurs
de la rénovation urbaine, mercredi
14 avril dans l’espace Docks Pullman, sur le site des Magasins généraux dans le sud de la Plaine,
le maire Didier Paillard a brossé
ce tableau devant six cents professionnels et élus. « Mais traiter
le bâti sans se préoccuper de l’humain serait une erreur, et le but ne
serait pas atteint », a-t-il poursuivi.
Élargissant le propos à Plaine commune (346 000 habitants, 120 000
Débat à la Plaine
Un feu s’est déclaré en face de l’entrée du parking des
Chaumettes, mardi 20 avril, vers 10 h, dans un local
abritant les réserves du magasin la Halle aux chaussures
et un boîtier électrique, dégageant une grosse fumée
grise.« Ce local était squatté depuis longtemps », signalait
une employée du magasin. Les pompiers sont
rapidement intervenus et ont cassé le toit avant d’éteindre
le feu qui entraînait des explosions, plus spectaculaires
que dangereuses. Les cabines d’essayage du magasin
Celio mitoyen ont été fermées,les pompiers ayant enlevé
la laine de verre située au-dessus. Le sinistre n’a fait
aucune victime.
Vendredi 30 avril, la brocante
traditionnelle organisée par la
CNL, en partenariat avec PCH,
la démarche-quartier et
plusieurs associations
s’installe avenue de
Stalingrad de 13 h à 19 h.
Inscription obligatoire (5 €) au
09 54 20 78 89. À 18 h, le
conteur Nidal Qannari narrera
ses Histoires à rebrousse-poil.
Floréal
Brocante bébé
Samedi 24 avril, à partir de
14 h, la maison de quartier
Floréal organise une brocante
à la layette et au matériel de
puériculture de 0 à 3 ans. Une
puéricultrice de la PMI du
centre de santé Barbusse sera
présente. Chaque objet doit
être propre et en bon état. 0,50 €
la table. Inscriptions à la maison
de quartier, 3, promenade de la
Basilique. Tél. : 01 48 22 82 20.
Forum à la chapelle du musée
L’art façon métiers
Le 15 avril, un espace
de démonstrations et
d’informations a permis
de faire apprécier
la diversité des
formations artistiques
et des savoir-faire.
JEUDI 15 avril, le musée d’art et
d’histoire a accueilli le Forum des
métiers d’arts dans ses murs. Un
événement organisé par la Société
d’encouragement aux métiers d’art
(SEMA), en partenariat avec Plaine
commune, dans le cadre d’un programme baptisé SEMAdiversité,
qui associe les ministères de la
Culture et de la Justice, l’Agence
nationale pour la cohésion sociale
et l’égalité des chances (ACSE) et
la SEMA. Une journée destinée à
faire apprécier la diversité des métiers d’art, une catégorie qui regroupe officiellement 217 savoirfaire répartis en 19 secteurs.
« C’est une initiative destinée à sensibiliser les jeunes à ces activités
peu connues, en leur faisant rencontrer des professionnels », explique Catherine Virassamy, de la
SEMA. « Ce sont des métiers auxquels on pense trop peu souvent,
des métiers rares, mais qui représentent de réels débouchés », ajoute
YANN MAMBERT
3e Forum régional de l’Anru
Jeudi 15 avril, dans la chapelle du musée d’art et d’histoire, initiation à la taille de pierre.
Mathilde Christnacht, de Franciade,
l’association dionysienne qui commercialise des produits issus des
techniques traditionnelles.
Dans la chapelle du musée, les artisans d’art font découvrir leur travail avec la même passion qu’ils
mettent à l’exercer. « Ça demande
beaucoup d’investissement, explique Liney Serrano, céramiste
chez Franciade aux jeunes qui
l’observent travailler la terre glaise,
mais il y a quelque chose de magique dans la transformation de
la matière. » Quelques-uns s’essaient au tour de potier. Un peu
plus loin, Benoît Coussement
initie à la taille de pierre, Carole
Thérouse-Crèvecoeur à la ferronnerie d’art, Antoine Petit à la sérigraphie, Alain Fontanile fait
poser des feuilles d’or. Il y a aussi
l’atelier O’Rus, qui crée des vitraux et des objets en verre, Decomosa, du réseau de créateur
d’objets d’art Artefact 93, qui réalise et restaure des mosaïques,
ou encore l’association Déchets
d’art, qui transforme des matériaux abandonnés… En face, des
jeunes venus avec leur établissement scolaire, comme ces quatre
classes de 4e du collège GabrielPéri d’Aubervilliers, ou bien d’autres venus avec leur famille.
Susciter des vocations
« On veut montrer à ces jeunes des
métiers valorisants, qui possèdent
une tradition de qualité et qui récompensent l’excellence, en espérant susciter des vocations », confie
COURRIER
Catherine confirme les mésaventures de Jacques à Pôle emploi…
Je viens par ce courrier confirmer le
témoignage donné par Jacques dans son
courrier intitulé Pôle emploi, une bureaucratie
sans visage qui rend fou paru dans le n° 826
du JSD. Inscrite à Pôle emploi de Saint-Denis
en mai 2009, j’ai eu la chance, malgré mon
âge, 61 ans, de trouver un CDD du 1er juillet
2009 au 12 février 2010. Mes relations avec le
Pôle emploi de Saint-Denis étaient similaires.
Un jour, je recevais un courrier me disant qu’il
manquait des pièces
à mon dossier, dont les originaux des
attestations employeurs que j’avais pourtant
remises en mains propres au conseiller.
Un jour, je recevais un courrier m’annonçant
être prise en charge dans le cadre de l’ARE.
Le surlendemain, un autre courrier me disait
que si je ne fournissais pas les pièces
justificatives qui m’avaient été demandées
auparavant, j’allais être radiée. Un autre jour,
je recevais un courrier me disant que vu mon
âge, j’étais autorisée à ne pas rechercher
d’emploi. Le surlendemain, j’étais convoquée
à un entretien avec un conseiller Pôle emploi.
Tout en cherchant activement un emploi,
je passais pas mal de temps à répondre à tous
les courriers contradictoires que je recevais.
Aujourd’hui, pour l’actualisation de mon
dossier, je me retrouve dans la même
situation. Pôle emploi m’aurait envoyé par
courrier un dossier d’actualisation que
je n’ai jamais reçu, me réclame à nouveau un
original d’attestation employeur que je leur ai
envoyé par lettre AR… J’ai le sentiment bizarre
d’avoir affaire à une administration exécutant
avec zèle la consigne suivante : radier le
maximum de gens possibles dès
le départ, ensuite, si vraiment les chômeurs
s’accrochent, les faire tourner en bourrique.
Enfin, s’ils n’ont toujours pas commis
l’irréparable, c’est-à-dire s’énerver, leur
signifier les allocations auxquelles ils peuvent
prétendre, puis changer d’avis, soit d’une
manière générale tout faire pour éviter de
payer quoi que ce soit à qui que ce soit ou,
faute de mieux, les différer le plus longtemps
possible tout en essayant de trouver
de nouveaux prétextes.
Catherine
… Et Jacques livre un nouvel épisode de sa galère
Je reviens vers le JSDcar les derniers
rebondissements de mes relations avec Pôle
emploi ne manquent pas de sel. Peu après mon
courrier (JSDn°826), j’ai bénéficié d’un privilège
extraordinaire : rencontrer un être humain
en vrai, auquel je devais transmettre des pièces
supplémentaires qu’un « contrôleur » anonyme
avait soudain estimées indispensables pour
que je puisse avoir la chance extraordinaire de
recevoir des indemnités. La rencontre fut
désespérante (relativement à mon
indemnisation), mais fructueuse (en
informations obtenues). J’ai ainsi appris :
- que les dossiers de l’agence de Saint-Denis
n’étaient pas traités sur place, mais distribués
aléatoirement dans diverses plateformes
alentour ;
- que le 3949, censé être notre seul interlocuteur,
était animé non pas depuis une plateforme,
mais par les conseillers des agences, dont
l’emploi du temps, susceptible de variations
continuelles, oscille de « séquences RDV
d’inscription »en « plage 3949 »… Parfois il leur
reste un peu de temps pour préparer les
dossiers… ;
- que les interlocuteurs du 3949 n’ont aucun
pouvoir sur le devenir des dossiers (mais alors,
qui ???) ;
- que les agents d’accueil n’ont aucune
information, et n’ont d’ailleurs pas le droit de les
transmettre (!), et que donc leurs propos
rassurants sont du vent ;
- qu’en substance, m’a révélé ma socratienne
interlocutrice, tout ce qu’elle savait concernant
l’échéance de mon dossier, c’était qu’elle ne
savait rien : certes, une semaine plus tard,
elle aurait quelques heures dévolues à cette
tâche, si l’emploi du temps n’était pas modifié
d’ici là, mais encore faudrait-il trouver un chef
pour valider le dossier.
La digestion, dans les entrailles du monstre,
est à durée indéterminée, contrairement à mes
contrats de travail… Et je pense à celui ou celle qui
ne pourrait se faire entretenir durant ces longs
mois… Cinq, déjà… J’ai des rêves de
destruction…
Depuis ce rendez-vous, il y a quinze jours, je n’ai
toujours pas perçu d’indemnités. En revanche,
j’ai reçu, à quelques jours d’intervalle, deux
nouvelles notifications de droit. En cumulant les
notifications de janvier, mars et avril, mes droits
initialement annoncés par celle de novembre ont
été divisés par deux. Pour les mêmes périodes
travaillées, pour les mêmes feuilles jaunes,
4 notifications différentes, un rapport du simple
ou double… Mais de quoi s’agit-il donc ?
Une prime à l’humiliation ? Lorsque leur retard
atteindra l’échéance de mes droits (ce qui va
bientôt arriver), ils décréteront que finalement
je ne mérite rien ? Ahurissant.
Jacques
Pierrette Catel du Conseil national des missions locales, associé
au dispositif, de même que l’Espace dynamique insertion de SaintDenis, un lieu qui regroupe des
associations et la PJJ pour offrir
un soutien sur le long terme à des
16-25 ans rencontrant des difficultés socio-professionnelles.
Les jeunes ne sont pas les seuls
concernés par cette journée. Les
acteurs de l’accompagnement à
l’emploi ou de l’insertion en profitent pour affiner leur connaissance de ce secteur. « On connaît
mal ces métiers et leur condition
d’accès. On pense trop souvent aux
mêmes choses en terme d’orientation : le bâtiment, la restauration… », explique Asmaâ, de la
Mission locale des Mureaux, venue se renseigner auprès des créateurs, mais aussi des professionnels de la formation spécialisée.
Plusieurs établissements, tels l’Institut national de formation et d’application, l’École Grégoire-Ferrandi
ou le Centre de formation des apprentis de Saint-Denis donnent les
informations sur les niveaux de
qualification qui ouvrent la voie
à ces métiers. « On offre des formations en alternance dans les domaines de la menuiserie, de la maroquinerie et de la tapisserie d’ameublement, explique Priscille
Coutansais, de Grégoire-Ferrandi,
une des écoles de la Chambre de
commerce et d’industrie de Paris.
On accueille des jeunes après le collège, pour les emmener vers le CAP
ou le bac professionnel, puis vers
l’emploi, notamment dans le secteur du luxe, ou vers la création
d’entreprise. »
Ce dispositif, au carrefour de la
création et de l’insertion, a été
salué par Claude Morel, sous-préfet délégué à l’Égalité des chances
de Seine-Saint-Denis, venu présenter ses félicitations aux acteurs
de ce forum qui aura accueilli deux
cents visiteurs.
Sébastien Banse
JSD n° 828 du 21 au 27 avril 2010
3
images
actualités
Charte avec
Paris 8. La ville et la fac
« La culture est en danger »
Mutuelles. Les centres
Les élus ont
majoritairement
défendu le principe
du financement public
du « spectacle vivant,
des arts visuels,
de l’action culturelle ».
Ils ont aussi décidé des
travaux de sauvegarde
dans plusieurs lieux
publics comme le
musée et la cathédrale.
de santé municipaux
pratiquent le tiers payant
permettant aux assurés
sociaux de ne pas faire
l’avance de la part
Sécurité sociale. Des
conventions seront
passées avec des
mutuelles afin que les
patients n’aient plus à
faire l’avance de la part
Ticket modérateur.
Centres de santé.
Afin de permettre la mise
en œuvre d’un réseau
informatique entre les
centres de santé de la
ville, une demande de
subvention sera adressée
au conseil régional. Ce
système gérera l’ensemble
des données administratives
et nécessitera la
modernisation de
l’infrastructure technique.
Addictologie. Des
conventions d’objectifs
seront passées entre la
ville de Saint-Denis, la ville
de Stains et l’hôpital
Delafontaine concernant
le partenariat avec le
CSAPA (Centre de soins,
d’accompagnement et de
prévention en addictologie)
« drogues illicites »
Le Corbillon ; l’antenne
hospitalière du CSAPA
« alcool » ; l’antenne
stanoise du CSAPA
« alcool ».
Solidarité. Deux
véhicules municipaux
« réformés » seront
donnés à deux
associations locales, afin
de les aider dans leurs
missions de solidarité. Un
Boxer (utilitaire) Peugeot
pour le Secours populaire
et un autre Boxer pour les
Restaurants du cœur.
Médiateurs. La Ville
va adhérer à « l’association
du Réseau des villes
correspondants de nuit et
de la médiation sociale »
dans la perspective
de la mise en place
prochaine de médiateurs
de nuit.
4
C’EST UNE SÉANCE à forte valeur ajoutée culturelle qui s’est
tenue en mairie jeudi 15 avril.
En premier lieu, les conseillers
se sont prononcés (favorablement, moins les voix du groupe
de droite) sur un vœu proposé
par Pierre Quay-Thévenon (maj.
PCF), pour « défendre l’art et le
service public de la culture ».
« Il s’agit d’alerter l’opinion publique notamment sur le resserrement sévère d’un certain nombre de financements », a dénoncé
l’élu en évoquant le risque « d’un
recentrage obligatoire sur certaines
compétences, ce qui aurait de
lourdes conséquences […] les collectivités locales ne pourraient
pas compenser la suppression des
autres subventions ».
Le texte adopté stipule que « sur
notre territoire comme à l’échelle
du département, de la région, du
pays, toutes les initiatives doivent être réunies pour défendre
ces acquis. Celles du conseil général, qui s’élève contre la baisse
de ses moyens et la remise en
cause de son autonomie de gestion. Celles du collectif des professionnels de Seine-SaintDenis, dit des “quatre vingt treize”
issus de tous les secteurs du spectacle vivant, des arts visuels, de
l’action culturelle. Ces forces et
les appels qu’ils lancent, notamment celui initié par le conseil
général “la culture en danger”
sont désormais les symboles fédérateurs de l’art, de la culture
et de la création dans notre pays.
Le conseil municipal de Saint-Denis s’y associe ».
La culture inaccessible
aux couches populaires
Agnès Renaud (maj. LO) souligne
que « la suppression de ces subventions frapperait les couches
populaires qui n’auraient plus les
moyens d’accéder à la culture ».
Et le maire Didier Paillard craint
« l’abandon de cinquante ans de
décentralisation culturelle dans
notre pays ». Ajoutant qu’il est
« nécessaire de maintenir les financements croisés qui sont une
spécificité nationale ».
La « défense de la culture sous ses
formes multiples », selon Francis
Langlade, s’est poursuivie avec
un rapport sur le 5e Panorama
des cinémas du Maghreb qui s’est
tenu du 8 au 11 avril. Il s’agit ce
JSD n° 828 du 21 au 27 avril 2010
Un grand
cru 2010
LE SOLEIL, le silence (pas
d’avions !), les fleurs, la fête ! Tous
les indicateurs étaient au beau fixe
pour une Fête des tulipes qui a attiré la grande foule durant les deux
jours, samedi 17 et dimanche
18 avril. Une foule qui, sourire
aux lèvres, goûtait les premières
chaleurs de l’année en flânant au
gré des spectacles, des rencontres,
des buvettes ou spécialités à déguster. Beaucoup étaient même
venus tôt pour déjeuner sur l’herbe,
en famille. Et les tables autour
du bassin furent prises d’assaut
pour déguster un en-cas au soleil
et au bord du jet d’eau.
Ensuite, on va faire un tour, on
s’arrête devant un jongleur, une
comédie burlesque, un spectacle
de cirque. On applaudit, puis on
repart, au hasard des sollicitations.
Là, on se confectionne des chapeaux en papier, ici, on est hélé
par des petits chaperons rouges
qui nous demandent si on a peur
du loup, un peu plus loin on rigole devant un drôle de couple en
vieille Fiat 500 jaune…
On fait la queue pour une crêpe
ou une balade en poney, les jeux
sont remplis de marmaille, les associations et institutions accueillent les visiteurs, on va débattre
sur l’avenir de la Porte de Paris
ou sur la place du vélo dans la ville,
on s’achète des fleurs à planter, de
la confioteou du bon vin… Pour
finir, on fait le tour des plantations
de tulipes, les yeux écarquillés d’admiration, en n’oubliant pas de sourire à la mariée. Bref, tout cela donnait à la vie un petit avant-goût
de vacances bien sympathique…
Benoît Lagarrigue
LA FÊTE DES TULIPES
en 120 IMAGES sur notre site
www.lejsd.com
La foule autour du bassin, un petit air de vacances bienvenu.
YANN MAMBERT
signeront une Charte de
collaboration afin de
« renforcer des
partenariats locaux et une
meilleure inscription de
l’université dans la ville ».
Il s’agira notamment de
projets culturels. Paris 8,
qui fête ses 40 ans, est
installée depuis 30 ans à
Saint-Denis.
Fête des tulipes
Au conseil municipal du jeudi 15 avril
REPORTAGE PHOTOGRAPHIQUE GÉRARD MONICO
Décisions
au conseil
Le maire adjoint à la culture Pierre Quay-Thévenon.
soir pour le conseil de soutenir
cette manifestation en accordant
des subventions à trois associations partie prenante : Indigènes
films, Arts monde et Asays. « Arts
Monde promet une décentralisation du Panorama en Algérie, à
Larbaâ Nath Irathen, notamment
au moment de la Fête des cerises
au mois de mai », ajoute Francis
Langlade. Des actions de « coopération décentralisée » sont aussi
au programme, avec « des échanges
de jeunes » des deux villes, autour des thématiques cinéma et
réalisation.
« C’est une manifestation de grande
qualité », note Stéphane Privé
(opp. PS). Hakim Rebiha (maj.)
« souhaite que ce type d’initiatives
se multiplie » et espère que d’autres établissements, dans d’autres
localités, à l’instar du lycée Suger
de Saint-Denis, ouvrent des classes
destinant au BTS audiovisuel.
Les piles du cloître seront
restaurées
Puis les regards des conseillers
se sont tournés vers le musée
d’art et d’histoire. Ils ont alors
adopté la procédure qui permettra la « restauration des piles
du cloître ». À la suite de l’étude
menée par l’architecte en chef
des monuments historiques, il
apparaît nécessaire de restau-
rer ces colonnes usées par le
temps et les pluies, ainsi que de
remplacer les baies vitrées. Il
s’en suivra un chantier de huit
mois.
Du côté de la basilique, une
convention sera passée entre la
Ville et la direction régionale des
affaires culturelles, relative,
comme le stipule sans fioritures
le dossier, « au reconditionnement d’ossements dans le caveau
des Bourbons ». Il faut savoir que
depuis 1999, cette chambre mortuaire, située sous le chevet de
la cathédrale, subit de fréquentes
inondations. En juillet 2008, à
l’occasion du percement d’un
trou pour pomper l’eau, « on
s’est aperçu de la présence de
cinq caisses d’ossements placées
sous les cercueils royaux […] Plusieurs ossements, qui gisent actuellement sur le sol, ont dû s’en
échapper lors d’une inondation ».
Presque un polar…
Compte rendu Gérald Rossi
� Interruption. Le début de la séance
a été interrompu par un groupe de parents
d’élèves de l’école maternelle Corbillon
opposés à la suppression d’un demi-poste
d’Atsem (agent spécialisé) à la rentrée
prochaine. Le maire adjoint Christophe
Mézerette a expliqué qu’il s’agissait
de rétablir une règle de fonctionnement
identique aux autres écoles « avec un
Atsem pour deux classes ».
ÉCLAIRAGE
Les petits chaperons rouges de Mots et Regards.
Joutes gauloises à l’occasion de l’expo du musée.
Forum consacré à l’avenir de la Porte de Paris.
Le mini-cirque de la compagnie Octopus.
Pique-nique et farniente au milieu des tulipes.
Les chapeaux magiques et le serpentin.
Les buissons-clowns de la compagnie du Hoquet.
Porte de Paris : le nom des rues
Sur la partie nord de ce vaste espace, qui va accueillir le terminus
du tram T8 et divers immeubles du bureau et d’habitation,
de nouvelles voies sont prévues et d’autres seront transformées.
Le conseil a décidé de donner de nouveaux noms et d’en
conforter d’autres.
Rue de la Barbacane (du nom d’une fortification du Moyen-Âge
placée devant une porte pour en défendre l’accès). Ce sera la
nouvelle voie entre les rues Gabriel-Péri et Pinel.
Place René-Dumont (agronome, militant de l’écologie). Située
à l’est de la rue de la Barbacane, près de la rue Pinel. « Ce nom
n’est jamais apparu dans les discussions du comité consultatif »,
a noté Évelyne Nicol (opp. UMP), estimant qu’il s’agit d’un « déni
de démocratie » et annonçant son refus de voter. « Il n’y a pas
beaucoup de noms d’écologistes dans les rues des villes », s’est
en revanche félicitée Cécile Ranguin (maj. Les Verts). Michel
Ribay (maj.) et Christophe Girard (maj. PG) ont défendu le travail
du comité consultatif « qui a pointé qu’il fallait inscrire le secteur
dans l’histoire de la ville ».
Rue Pinel (du nom d’un spécialiste des maladies mentales).
Avec son prolongement, ne change pas de nom.
Rue Danielle-Casanova (résistante communiste décédée
au camp d’Auschwitz). « Redressée » devant l’hôpital Casanova,
elle ne change pas de nom. C’est là que se situera le terminus
du tram.
Place de la Porte-de-Paris à l’extrémité des rues Péri et de
la Légion-d’honneur. « Il est important de garder avec ce nom
la mémoire de ce territoire », a expliqué Pierre Quay-Thévenon,
rapporteur du dossier. « Je suis ravie que l’on conserve
l’appellation place de la Porte-de-Paris, a souligné Évelyne Nicol,
notre ville doit s’appuyer sur son histoire. »
Avenue du Président-Wilson (homme d’État américain Nobel
de la paix en 1920). Le nom sera conservé sur cet axe majeur
entre la Porte-de-La-Chapelle et l’entrée de la ville ancienne.
Monsieur IL déambule dans la fête.
JSD n° 828 du 21 au 27 avril 2010
5
cultures
ACADÉMIE FRATELLINI côté formation
L’ÉCRAN
� Place du Caquet. Répondeur-programme:
0149 33 66 77. Site: www.lecranstdenis.org
6€, réduit: 5€, abonnés 4€. Films «f»: 3€.
LES AVENTURES
EXTRAORDINAIRES
D’ADÈLE BLANC-SEC
de Luc Besson, France, 2010,
1 h 45
mer : 16 h 15, 20 h 30 ;
jeu : 18 h 30 ; ven : 16 h 15,
20 h 45 ; sam : 14 h 15, 18 h 30 ;
dim : 16 h 45 ; lun : 14 h 15,
20 h 30 ; mar : 16 h 15, 18 h 30.
MUMU
de Joël Séria, France, 1 h 30,
à partir de 7 ans
mer : 14 h 15 ; ven : 14 h ; sam :
16 h 30 ; dim : 14 h 45 ; lun :
18 h 45 ; mar : 14 h 15.
PRECIOUS
de Lee Daniels, États-Unis, 2009,
1 h 49, VOSTF
mer : 18 h 30 ; jeu : 20 h 30 ;
À voir à l’Écran
Nuits d’ivresse printanière
Lou Ye, cinéaste chinois, n’en est pas à son
premier film tourné à la volée. Maintes fois
inquiété par les autorités, il sait que
Nuits d’ivresse printanière, comme ses films
précédents (Suzhou River, Une jeunesse
chinoise), sera interdit en Chine. Le cinéma
de Lou Ye est doublement un cinéma de
« contrebande » puisqu’il parle
d’homosexualité et donc de politique.
Ce faisant, il parle aussi de cinéma, de celui
qui l’inspire : Lou Ye fait lui-même référence
à Jules et Jim de François Truffaut, à propos de
son film. Un Jules et Jim inversé. Ici, deux
hommes et une femme, et une double
circulation du désir, là où le dispositif de
Truffaut tendait exclusivement vers Catherine,
interprétée par Jeanne Moreau. De fait, Nuits
d’ivresse printanière est animé d’une fièvre
et d’une urgence à vivre et à filmer qui fut la
marque des brûlots de la Nouvelle Vague. C.H.
8,90€; tarifs réduits: 6,50 € (pour
les moins de 12 ans, tous les jours,
toutes les séances); 7,10€ (étudiants, apprenti et scolaires, tous les
jours, toutes les séances); 7,10€*
(seniors, du lundi au vendredi); + 2
€ pour les séances des films en relief
et + 1 € pour les lunettes. Tarif Imagin’R semaine, 5,90€, Imagin’R
week-end, 6,70€. Les séances de
11h sont à 5,90€. Carte 37,50€,
5 places valables 2 mois dans toutes
Tél. : 01 42 43 37 57
FER DES GAULOIS
Cette exposition témoigne de
la présence des Gaulois sur le territoire
de la Seine-Saint-Denis à travers
le résultat des fouilles de Bobigny
et celles des Tartres. Céramiques,
objets en fer, moulages de squelettes,
panneaux explicatifs, mais aussi
armes, parures et bijoux, cette
exposition apporte une foule
de renseignements sur ces habitants
qui furent les premiers à vivre ici,
à modeler le paysage.
Jusqu’au 9 août. Ouvert les lundi,
mercredi, vendredi de 10 h à 17 h 30,
jeudi jusqu’à 20 h, samedi et dimanche de
14 h à 18 h 30. Tarifs : 5 et 3 €.
SCULPTURE DE PASSAGES
Réalisées par Dijana Melvan, artiste
céramiste en résidence à Franciade,
cinq magnifiques statues de terre,
silhouettes humaines stylisées,
portant en leur sein des fragments
d’histoire de la ville, sont exposées
dans le hall d’entrée. Une création
sonore, réalisée par Kathia Scifo,
des sons obtenus à partir des
statues elles-mêmes, accompagne
la visite.
Jusqu’au 26 avril, les lundi, mercredi,
vendredi de 10 h à 17 h 30, jeudi jusqu’à
20 h, samedi et dimanche de 14 h
à 18 h 30. Entrée libre. Jeudi 22 avril
de 17 h 30 à 20 h, vernissage de l’expo
et présentation de l’ouvrage Sculpture de
passages.
MÉDIATHÈQUE
DU CENTRE-VILLE
� 4, place de la Légion-d’honneur
Tél. : 01 49 33 92 40
THÉÂTRE
Les enfants de la compagnie
des Petits masques présentent trois
PLUS
d’infos locales
d’images sur
représentations sur le thème des
voyages d’Ulysse d’après L’Odyssée
d’Homère, en lien avec la construction
de la future médiathèque de
Franc-Moisin, où ils sont implantés.
Mercredi 28 avril entre 14 h et 17 h 30.
Entrée libre.
SYNESTHÉSIE
� 15, rue Denfert-Rochereau
Tél. : 01 40 10 80 78
INSTALLATION
semaine d’évaluation en mai. « Pas
seulement en fonction de leur niveau technique, mais en prenant
en compte leur projet artistique et
leur personnalité », explique Guillaume, 25 ans, qui achève sa troisième année et enseigne l’acrobatie aux enfants le samedi aprèsmidi. Les apprentis participent aux
spectacles de l’académie, comme
cette année Hip Envolée hop, et répondent aux différentes demandes
d’animation des villes et des écoles
du département.
Une « pause cirque »
Synesthésie accueille dans son nouvel
espace d’exposition une installation
de Marc Fornès, n/Edg. Architecte
français qui vit et travaille à New York,
il a conçu un logiciel lui permettant
de créer en 3D un ensemble de bandes
d’aluminium ensuite assemblées selon
un principe architectural qui permet
à un arc de tenir par son propre poids.
Une curieuse figure surgit alors,
dénuée d’angle, semblant défier
les lois de la pesanteur, à la fois
gracieuse et imposante, rehaussée par
un subtil éclairage.
Jusqu’au 30 avril, du mardi au samedi
de 14 h à 18 h ou sur rendez-vous.
Entrée libre.
LE SOIXANTE
� 60, rue Gabriel-Péri
EXPOSITION
Do Delaunay expose La fin de l’origine,
qui regroupe ses travaux réalisés
depuis 2005 : gravures, grandes toiles
aux angles arrondis et aux couleurs
chaudes, petites sculptures de
différents matériaux dressées sur
des socles en bois peints. Il travaille
sur la forme, la couleur, les contraires
qui s’attirent.
Jusqu’au 25 avril. Ouvert du mercredi
au dimanche de 15 h à 19 h. Dimanche 25
à 15 h 30, rencontre sur le thème :
de la reproduction de la peinture.
www.lejsd.com
RETROUVEZ vos rubriques habituelles (actualités,
sports, cultures, portraits…), enrichies d’images,
avant leur parution dans le JSD papier.
JSD n° 828 du 21 au 27 avril 2010
OFFICE DE TOURISME
� 1, rue de la République
Tél. : 01 55 870 870
EXPOSITION
L’office de tourisme accueille Nous
sommes tous des exilés, une exposition
de la plasticienne et photographe
Anissa Berkani-Rohmer.
Jusqu’au 4 juillet. Entrée libre.
LIGNE 13
� 12, place de la Résistance
Tél. : 01 55 87 27 10
THÉÂTRE
L’atelier scolaire Rencontre 93,
animé par la compagnie Construits
présentent improvisations et
spectacles qui mêlent réalité et fiction
avec humour et émotion.
Samedi 24 avril à 14 h. Entrée libre.
SLAM
Session dionysienne des ateliers
itinérants de la Slam caravane qui
traverse cinq villes du département :
Bobigny, Saint-Denis, Aubervilliers,
Montreuil, Aulnay-sous-Bois.
Samedi 24 avril à 19 h. Entrée libre.
UNIVERSITÉ PARIS 8
� 2, rue de la Liberté
Tél. : 01 49 40 67 89
EXPOSITION
Le nouvel espace de l’université
présente une exposition consacrée
à François Maspero et les paysages
humains, à l’occasion du
cinquantenaire de ses éditions.
Jusqu’au 29 avril du lundi au vendredi
de 12 h à 18 h dans le nouveau hall
d’exposition.
STADE DE FRANCE
� Porte G
Tél. : 0 892 700 900
EXPOSITION
30 ans au cœur du sport retrace
l’histoire des trente dernières années
du sport à travers une sélection de 30
photos du magazine L’Équipe Mag.
Jusqu’au 30 avril dans la salle d’exposition
du Stade de France. Tarif : 12 €.
ANIMATIONS
Le Stade de France propose une grande
chasse aux œufs dans les coulisses du
stade ainsi qu’une ferme pédagogique.
Jusqu’au 29 avril. Tarifs : 12 € (adultes),
8 € (enfants et étudiants) et 32 € (pass
familles).
L’acrobatie contée
La piste s’ouvre
sur le territoire
les rendez-vous de l’actualité culturelle
MUSÉE D’ART ET D’HISTOIRE
� 22 bis, rue Gabriel-Péri
6
GAUMONT
� Avenue Jules-Rimet. Tarif plein
les salles Gaumont (maxi 3 places
par séance). Info: 0892 696696
code #193/0,34€/mn.
* Sous conditions particulières.
CAMPING 2
VF, 1 h 39
TLJ : 11 h, 13 h 40, 15 h 50,
18 h, 20 h 10, 22 h 20.
KICK-ASS
VF, 1 h 57
TLJ : 10 h 50, 13 h 55, 16 h 45,
19 h 40, 22 h 05.
LE CHOC DES TITANS
VF, 1 h 45
TLJ : 10 h 50, 13 h 30, 15 h 40,
17 h 50, 20 h 05, 22 h 20.
ALICE AU PAYS
DES MERVEILLES
VF, 1 h 49
TLJ : 11 h, 14 h, 16 h 45,
19 h 40, 22 h 10.
GREEN ZONE
VF, 1 h 55
TLJ : 10 h 50 (sauf sam), 13 h 55,
16 h 45, 19 h 50, 22 h 10.
DRAGONS
VF, 1 h 33
TLJ : 11 h, 13 h 35, 15 h 45,
17 h 45, 19 h 50, 22 h 05.
LE CHASSEUR DE PRIMES
VF, 1 h 50
TLJ : 10 h 50, 13 h 30, 15 h 40,
17 h 50, 20 h 05, 22 h 20.
ADÈLE BLANC-SEC
VF, 1 h 47
TLJ : 11 h, 14 h, 16 h 40,
19 h 50, 22 h 15.
TOUT CE QUI BRILLE
VF, 1 h 40
TLJ : 11 h 00, 13 h 35, 15 h 40,
17 h 50 (sauf lun), 20 h 05(sauf
lun), 22 h 20 (sauf lun).
CHRISTOPHE RAYNAUD DE LAGE
AGENDA
ven : 18 h 30 ; sam : 20 h 45 ;
dim : 18 h 45 ; lun : 16 h 30 ;
mar : 20 h 30.
LA BUENA VIDA
d’Andrés Wood, Chili, 2008,
1 h 38, VOSTF
mer : 14 h ; jeu : 18 h 45 ;
ven : 21 h ; sam : 16 h 15 ;
dim : 14 h 30 ; lun : 20 h 45 ;
mar : 14 h.
NUITS D’IVRESSE
PRINTANIÈRE
de Lou Ye, Chine, 2009, 1 h 51,
VOSTF
mer : 16 h, 20 h 45 ; ven :
14 h 15, 18 h 45 ; sam : 18 h ;
lun : 16 h 15 ; mar : 20 h 45.
ANDER
de Roberto Castòn, Espagne,
2009, 2 h 08, VOSTF
mer : 18 h 15 ; jeu : 20 h 45 ;
ven : 16 h 30 ; sam : 14 h, 21 h ;
dim : 16 h 30 ; lun : 14 h,
18 h 15 ; mar : 16 h 30.
SIMON DU DÉSERT
de Luis Bunnuel, Mexique, 1964,
NB, 45 mn, VOSTF
sam : 20 h ; dim : 19 h ; mar : 19 h 30.
Une apprentie à l’échauffement.
Depuis février 2009,
le bel édifice circassien
multiplie les contacts
avec les habitants
du territoire de Plaine
commune.
SA RÉPUTATION d’excellence et
son architecture sublime, immense
étoile qui s’étire sur 5 500 mètres
carrés, attirent des élèves venus
des quatre coins du monde. Mais
ce qui est nouveau, avec l’arrivée
à la direction, en février 2009,
d’Antoine Manceau, c’est que l’académie Fratellini a largement ouvert ses portes à tous les publics
en multipliant les cours pour les
amateurs et les enfants dont profitent en premier lieu les habitants
du territoire de Plaine commune,
qui bénéficient de tarifs privilégiés, et dont la participation a ainsi
doublé. Près de 190 enfants et 80
adultes se sont inscrits cette année ainsi qu’une centaine de professionnels qui accèdent à des entraînements libres et font du lieu
une joyeuse ruche.
Pour Valérie Fratellini, responsable pédagogique et fille d’Annie
Fratellini, cette grande artiste clown
qui fut la première à ouvrir la piste
à ceux qui n’appartenaient pas au
sérail, on revient ainsi au plus près
de la philosophie des origines :
« L’âme de ce lieu est dans ce que
les gens viennent y faire. Toutes
les personnes se retrouvent là pour
pouvoir vivre leur passion. » De
nouveaux professeurs ont été recrutés pour accueillir encore plus
d’enfants et d’adultes qui viennent réaliser leur rêve de cirque
dans une ambiance d’émulation
et de respect où alternent le rire,
la peur et l’émerveillement. Près
de 300 personnes sont ainsi en
mouvement chaque semaine,
dans le bel espace de la grande
halle et trois studios qui peuvent
à tout moment être démontés et
recomposés.
Une trentaine d’apprentis
Le poumon d’activité reste, bien
sûr, le CFA (Centre de formation
d’apprentis) qui prépare au DMA
(diplôme des métiers des arts du
cirque), que seule l’académie Fratellini propose en trois années, en
alternant temps de formation et
de professionnalisation sur un parcours totalement individualisé.
Une trentaine d’apprentis seront
recrutés et rémunérés dans le cadre de la formation professionnelle cette année, alors qu’ils
n’étaient qu’une vingtaine à l’ouverture en 2003. Plus de cent cinquante demandes parviennent à
l’académie qui sélectionne les candidats sur dossier puis lors d’une
ÇA S’EST PASSÉ au tgp
ACADÉMIE FRATELLINI hors les murs
Justin Mainguy coordonne les pratiques amateurs et estime « le seuil
maximal presque atteint car nous
tenons à la qualité de l’enseignement et de la pédagogie ». Les
adultes peuvent s’initier les mardi
et jeudi soir au fil de fer, à la jonglerie, au trapèze ou à l’acrobatie… Le cours de trapèze est donné
par Béatrice Bouzat-Esterle, une
artiste magnifique et exigeante
qui propose d’emblée des figures
élaborées pour que « chacun puisse
dépasser ses limites ». À ses côtés, Alexei Anoufriev, acrobate
au cirque de Moscou pendant
vingt ans, entraîne aussi bien les
apprentis que les débutants : « Pour
tous, le plus important c’est la
motivation. »
Depuis janvier, les salariés de
Saint-Denis peuvent changer
d’univers et venir faire une « pause
cirque » sur l’heure du déjeuner
le vendredi avec Agnès Brun, spécialiste de réflexologie du corps.
Les enfants se répartissent en
quatre groupes, 5/6 ans, 6/8 ans,
8/11 ans et 11/14 ans les mercredi et samedi. Ils acquièrent
tous des bases en acrobatie et
choisissent une spécialité. Ariane,
mère d’un petit Nathan de 8 ans
est enchantée : « On a tellement
d’adolescents qui arrivent à l’âge
de l’orientation sans savoir ce
qu’ils veulent faire, cela permet
de leur offrir un maximum de
choix. C’est un très bon outil de
la connaissance de soi. »
En septembre 2010, l’académie
proposera aux 11/14 ans un programme « accros du cirque » à ceux
qui voudraient s’orienter vers un
enseignement continu des arts du
cirque via un aménagement des
horaires scolaires. Ella a aussi multiplié les stages de découverte des
pratiques amateurs. Des propositions pour une académie plus accessible à tous.
Marina Da Silva
� Contacts www.academie-fratellini.com/
rue des Cheminots à la Plaine.
Tél. : 01 49 46 00 00.
Vi(ll)es a drainé
un public jeune
Les apprentis, avec
comme maître d’œuvre
Guillaume Bertrand,
acrobate, et sa
compagnie du 13e quai,
ont conçu toutes les
étapes d’un spectacle.
Devant les écoliers du
quartier Franc-Moisin/
Bel-Air, ils se sont
produits huit fois.
TOUTE LA SEMAINE du 12 au
16 avril, les écoles du quartier
Franc-Moisin/Bel-Air ont accueilli
un spectacle de cirque et de contes.
C’est déjà en soi une belle initiative, mais ça l’est encore plus
lorsqu’on connaît la genèse de l’affaire. Il s’agit d’un projet qui a démarré en juillet 2009 à l’académie
Fratellini, sous l’égide de l’acrobate Guillaume Bertrand et de sa
compagnie du 13e Quai, et de sept
apprentis de première et deuxième
années de l’académie.
Petit chaperon rouge
sur fil
Un spectacle qui a permis à ces
jeunes d’appréhender toutes les
étapes de la création, de l’écriture
à la représentation. Mais qui fut
également l’occasion de puiser
dans les ressources du territoire.
C’est ainsi que les lycéens de Bartholdi, par exemple, ont réalisé les
décors et une partie des costumes.
Ce matin-là, dans la cour de l’école
Louise-Michel (les photos ont été
prises à Descartes), une moquette
d’un vert printanier est posée dans
YANN MAMBERT
semaine du 21 au 27 avril
Une des représentations dans la cour de l’école Descartes à Franc-Moisin.
la cour. Une maison bleue, un portique, quelques souches complètent le dispositif, léger donc inventif. Les jeunes spectateurs s’installent, Guillaume Bertrand parle
tout doucement et le silence s’étale.
« Il était une fois, une petite fille
d’un village… » Débute alors l’histoire revisitée du Petit chaperon
rouge, dont les moments de poésie alternent avec un humour aux
accents « texaveriens » mâtinés,
évidemment, de numéros d’acrobatie, de corde, d’échasses, de jonglage, de fil souple. Les rires fusent à l’apparition du loup, les cris
d’effroi et d’admiration retentissent lorsque le Petit chaperon rouge
grimpe sur le fil et montent d’un
cran à la vue d’une mère-grand
étonnamment agile et souple…
L’histoire se termine par un conseil
judicieux : « les enfants, ne suivez
pas les loups, même s’ils apparaissent doux… » Puis vient le
conte du Petit Poucet. Comme il
sème des fraises Tagada, les oiseux les mangent… Et la fratrie se
retrouve chez l’ogre. Là encore,
ingéniosité, jeu, rires se succèdent,
un peu de peur aussi pour saler
l’histoire, mais tout est bien qui
finit bien. Au terme de ces huit représentations dans les écoles du
quartier, les apprentis auront franchi une étape importante de leur
formation : le contact direct avec
un public exigeant, celui des enfants. Et ce fut un succès.
Benoît Lagarrigue
LES LUMIÈRES de la Vi(ll)es
se sont éteintes. Ce festival organisé pour la deuxième année par le Théâtre Gérard-Philipe a connu un incontestable
succès public, puisque 2 800
spectateurs, dont de nombreux
jeunes, ont assisté à l’un des
cinq spectacles proposés. Certains soirs, deux représentations pouvaient être vues à la
suite, ce qui a donné au théâtre un joyeux va-et-vient de
spectateurs.
Après 47, Occident et La Géographie du danger (JSD n° 825
et 827 des 31 mars et 14 avril),
les deux ultimes spectacles présentés ont confirmé cette tendance. Asphalte, chorégraphié
par Pierre Rigal, au-delà de
l’étonnante prouesse des danseurs (quatre garçons et une
fille) dont les corps, semblant
montés sur ressorts, dansent
jusqu’au bout des doigts, montre avec humour et virtuosité
la violence de la ville. Sur un
magnifique travail du son et
de la lumière (les danseurs évoluent sur un fond lumineux
et lancent des pavés luminescents), les rapports de l’individu au groupe sont disséqués
avec humour et originalité.
Avec Les cinq bancs, écrit et
joué par Hocine Ben et mis en
scène par Mohamed Rouabhi,
on plonge dans l’univers de
la Maladrerie, à Aubervilliers,
là où Hocine Ben a grandi et
vécu. Au cinq bancs, même s’il
n’en reste qu’un, on attend.
Une évocation en clair-obscur
de la cité, peinte par la belle
langue d’Hocine Ben qui oscille entre nostalgie et espoir,
colère et fatalisme, avec une
immense tendresse.
À l’heure du bilan de Vi(ll)es,
François Lecour, le secrétaire général du TGP, se montre satisfait. « Artistiquement, ce furent
de belles propositions. Les cinq
spectacles, complémentaires, ont
tissé une sorte de toile questionnant ce qu’est, en partie, notre époque, à travers des questions sociales et politiques. » Mais
il se réjouit surtout de l’évolution du public du TGP, « avec de
plus en plus de jeunes et de gens
de Saint-Denis et des environs.
Nous menons pour cela un travail de fond qu’il faut poursuivre, afin que venir au théâtre devienne quelque chose de naturel, voire une habitude ». Il en
est de plus désagréables.
B.L.
ligne 13 CONCERT
Un ange sur scène
NATACHA Lagioia revient sur la
scène de la Ligne 13, vendredi
23 avril à 20 h 30. Après son premier spectacle, Djino Magic Tour
en décembre 2008, elle présente
Le Tour de l’ange, dont elle a écrit
le texte. « C’est un nouvel univers,
plus lumineux. Je veux aller à
l’encontre de cette mode qui met
en avant la violence, la haine, la
méchanceté. Chacun a en soi un
ange et ce spectacle est construit
comme un dialogue entre moi et
mon ange », annonce-t-elle. Un
dialogue d’où émergent des thèmes
comme la pédophilie, la prostitution, le drogue, l’alcool, le sida…
« La vie est fragile. Ne perdons pas
de temps et partageons le bon côté
des choses, ensemble. C’est en
soi qu’il faut aller chercher ce
qui est bon. » Elle est heureuse
de se produire à nouveau à la
Ligne 13, « une vraie salle professionnelle. C’est Saint-Denis qui
m’a donné ma chance », lance
cette jeune femme qui avait découvert le slam au Café culturel.
Avec ses ailes, dans une lumière
bleue céleste, Natacha Lagioia
prêche avec une jolie sincérité sa
foi en un monde meilleur.
B.L.
� Le Tour de l’ange vendredi 23 avril
à 20 h 30 à la Ligne 13.
12, place de la Résistance. Tarif : 5 €.
Tél. : 01 55 87 27 10.
YANN MAMBERT
Bloc-Notes
CINÉMA
cultures
Natacha Lagioia dans Le Tour de l’ange.
JSD n° 828 du 21 au 27 avril 2010
7
sports
sports
Drancy broie le rêve du Sdus
CYCLOTOURISME
Sorties
ATHLÉTISME
Saint-Denis Émotion
1re journée des Championnats
départementaux benjamins et
minimes FFA
Samedi 10 avril à Bondy
15 athlètes de SDE ont participé à cette
compétition et ont décroché 13 podiums
dont 5 titres de champions départementaux.
R. Tcheumeni benjamine 1re au poids
10m34, G. De Matos minime 1re
100 m 13’’59, W. Innocent minime 1re
au saut en longueur 5m03, 1re du
triathlon minime féminin 88 points, R.
Hyacinthe, minime garçon, 1er au poids
11m12, W. Innocent minime 2e du
1000 m 3’17’’04, G. De Matos minime
2e au saut en longueur 4m91, 2e du
triathlon minime féminin 83 points, L.
Courage benjamin 2e au saut à la
perche 1m60, R. Hyacinthe minime 2e
au saut en hauteur 1m60, 2e du saut
en longueur 5m16, A. Jernival
benjamine 3e du triathlon 79 points,
W. Innocent minime 3e au poids 8m12.
La ronde du Lac
11 avril à Enghien-les-Bains 10 kms
43e D. Djaidja senior homme en 37’’02.
Championnats de France de
10 km FFA
Dimanche 18 avril à Vitry-sur-Seine
144e M. Bouhaza junior en 34’’38.
FOOTBALL
DH Seniors
Dimanche 25 avril à 15 h 30
Issy/Saint-Denis US.
Seniors excellence
Dimanche 25 avril à 15 h 30
Cosmos FC/Montfermeil, stade
Annexe du SDF.
C’EST SOUS UN BEAU soleil printanier et devant près de 500 spectateurs que les rugbymen du SaintDenis US et le RC Drancy se sont
affrontés dimanche 18 avril au
stade Delaune. Le match était décisif puisque le vainqueur allait
prendre une sérieuse option pour
la première place de la poule, significative de montée en Fédérale
2 et de qualification directes pour
le championnat de France.
Forts de leur victoire du match aller, les hommes du président Glévéo ont abordé la partie sans complexe, face à des Drancéens aguerris par quatre saisons passées au
niveau supérieur. La fougue de la
jeunesse n’a cependant pas suffi
aux locaux pour réussir leur pari.
Faute d’avoir su prendre le jeu à
leur compte, ils ont subi une équipe
adverse à la fois sereine, bien organisée et très présente dans tous
les compartiments du jeu.
FOOTBALL AMÉRICAIN
Nationale 3
Dimanche 25 avril à 14 h
Monarques (Saint-Denis)/
Léopards (Rouen) stade Delaune.
RANDONNÉE
Les Verts sentiers
Dimanche 25 avril sortie à
Courcelles-sur-Yvette. Contact
16 km : 01 48 21 30 87 et 22 km
06 03 56 53 45.
TENNIS DE TABLE
Pro A
Mardi 27 avril à 19 h, La
Romagne/Saint-Denis US TT 93.
Nationale 3
BENOIT JACQUART
L’équipe 2 masculine duSdus 93 TT
recevra l’équipe de Manom JS
samedi 24 avril à 17h à La Raquette.
Pression permanente
Dimanche 18 avril au stade Auguste-Delaune, l’équipe 1re du Sdus rugby, en bleu et blanc, face au RC Drancy.
grâce à deux pénalités du jeune
ouvreur Lamari, réussies avant sa
sortie sur blessure. Elle fut plus
équilibrée que la seconde qui
tourna franchement à l’avantage
de Drancy.
Intraitables en défense, les Dionysiens sont, malgré tout, restés
debout face aux déferlantes des
avants comme des trois-quarts adverses qui ne parvinrent jamais à
rompre la digue bleue et blanche.
Cette capacité à se serrer les coudes
et à ne rien lâcher dans les moments difficiles est sans doute un
des points positifs pour la suite de
la saison. Mais subir un tel pilonnage a toujours un prix : celui
de s’exposer à être pénalisés dans
les regroupements ou pour des
hors-jeu de ligne. C’est ce dont Ja-
ÉCLAIRAGE
La réserve qualifiée malgré
le nul à domicile
En lever de rideau, les équipes réserves du Sdus et de Drancy, très
proches l’une de l’autre, n’ont pas réussi à se départager. Aucune
des deux n’est parvenue à percer le rideau défensif de l’autre. Elles
terminent sur le score de 6 à 6 après un match intense et disputé
où seuls les botteurs ont réussi à tirer leur épingle du jeu. Drancy
s’adjuge donc définitivement la première place au classement
à deux journées de la fin des matches de poule. Les deux équipes
sont cependant d’ores et déjà toutes deux qualifiées pour
le championnat de France d’Excellence B que la réserve
du Sdusconnaît si bien pour y avoir brillé à plusieurs reprises. A.A.
8
Résultats
Dimanche 25 avril sorties du club
ainsi que randonnées à
Menucourt (93) et à Gagny (93).
École cyclo, le samedi de 14 h 30 à
17 h 30 au parc des sports
Delaune. Renseignements et
inscriptions au 01 34 12 77 43, et
par mail : [email protected]
À Delaune, dimanche
18 avril, les Dionysiens
se sont inclinés devant
les Drancéens par 6
à 12, dans un match
décisif pour la montée
en F2 et la qualification
directe pour le
championnat de France.
L’absence de Béchoua, leader du
pack dionysien, blessé à Clamart
la semaine précédente et l’excellente prestation de Jacob, l’ouvreur de Drancy, ont certainement
beaucoup pesé sur ce derby du 93. Ce dernier, auteur de tous les
points de son équipe ne se contenta
pas de transformer quatre pénalités. Par ses coups de pieds tactiques, il s’appliqua à renvoyer
sans cesse le jeu dans le camp dionysien pour maintenir une pression permanente sur les locaux et
se créer les bonnes occasions qui
font les victoires. Ce fut sans doute
là la clé d’un succès mérité mais
cependant moins ample qu’à l’accoutumée pour une équipe qui
passe près de 30 points à ses adversaires tous les dimanches.
La première période se termina à
l’avantage de Saint-Denis (6-3)
Calendrier
JSD n° 828 du 21 au 27 avril 2010
cob profita pour revenir au score
en alignant une à une les pénalités qui permirent à son équipe de
prendre définitivement le large à
dix minutes de la fin.
Malgré un baroud d’honneur juste
avant le coup de sifflet final qui
échoua à deux reprises à quelques
centimètres de la ligne, le Sdus
s’est donc logiquement incliné par
6 à 12. Si les coaches Palomarès
et Poncelet peuvent être fiers de
la belle résistance de leurs poulains face au leader, cette défaite
leur laisse bien des regrets… En
gagnant 17 matchs sur 22, l’équipe
a certes encore progressé, mais
elle échoue encore une fois tout
près de la terre promise. Comme
les années précédentes, elle devra
donc passer par un match de barrage pour jouer le championnat
de France et aller au moins jusqu’en
quarts de finale pour avoir une
nouvelle chance de monter…
Décidément, le sort est aussi capricieux pour le Sdus que les re-
bonds du ballon ovale. En attendant, Saint-Denis se rendra
dimanche 25 avril à Champigny
pour rencontrer l’équipe des
Boucles de la Marne pour un
match sans enjeu, si ce n’est
pour se préparer à donner une
suite à sa saison.
Alain Azam (correspondant)
TENNIS DE TABLE
Le bouillon de onze heures
SUR LE BANC de Saint-Denis,
Simon Gauzy se tient la tête entre les mains. Marek Cihak tourne
autour d’une chaise. Le coach
Denis Michelotto ramasse les
bouteilles vides et les emballages de barres chocolatées. Kaii
Yoshida regarde au loin, un horizon invisible… Mardi 13 avril,
il est aux environs de 11 h du
soir. Les pongistes dionysiens
ont du mal à avaler la méchante
potion ; Chartres vient de leur
infliger une défaite sans appel : 1 à 4.
Sur les bancs des visiteurs, la météo est en revanche au beau fixe.
« Pour nous, c’est une bonne opération à double titre », explique
le président Loïc Brehu. « D’une
part, nous sommes quasiment
sauvés en Pro A pour la saison
prochaine et, d’autre part, Sébastien Jover (classé 51e) a battu
Kaii Yoshida (classé 3e). Jover a
fait un très gros match qui lui
fera du bien ainsi qu’à tout le
groupe. On peut maintenant rentrer heureux dans notre Beauce. »
En revanche, Jean-Claude Picard, président de Saint-Denis,
est franchement déçu. « Qu’on
perde sur un grand match, c’est
la loi du genre, mais ce soir ce
n’est pas le cas. Je ne sais pas ce
qui s’est passé. Peut-être trop de
pression. Maintenant, l’avenir
est compromis, même si l’on est
dans un championnat où tout
peut arriver… »
Encore plus sombre, l’entraîneur
dionysien Denis Michelotto pense
que « la messe est dite. Certes, on
a encore un peu d’espoir et l’on
fera tout ce que l’on pourra, mais
évidemment il ne fallait pas de
défaite ce soir… C’est comme
ça, c’est un peu une suite à une
sale saison… ».
L’avant-dernière place
À l’issue de cette 14e journée du
championnat de France, SaintDenis se tasse sur l’avant dernière place du classement avec
22 points, alors que Chartres en
affiche désormais 27. La lanterne
rouge, Issy-les-Moulineaux, avec
17 points, semble assuré de rejoindre la Pro B la saison prochaine. Ce qui n’est pas non
plus, soyons justes, le banc de
l’infamie.
Ce mardi 13 avril, seul Marek Cihak a sauvé l’honneur sur Jover,
au 2e match. Mais Yoshida sur
Gao puis Jover, et Gauzy sur Éloi
puis Gao ont dû se contenter de
subir.
Pour sa seconde saison en Pro
A, l’équipe du président Picard
n’a jamais rêvé des sommets, où
se disputent loin devant les huit
autres, Pontoise-Cergy et Levallois (qui se voit bien remporter
un 16 e titre), chacun avec 37
points. Istres est 3e avec 30. Mais
le but affiché a toujours été le
maintien, dans une position honorable. Peut-être que les jeux
ne sont pas faits, mais déjà rien
ne va plus.
BASKET-BALL
Sdus
Nationale 3
17 et 18 avril
cadets entente/Noisy 87-66, cadets 2/
Vaujours 79-48, minimes gars entente/
Tremblay 49-79, minimes filles
entente/Audonien gagné par forfait de
St-Ouen, benjamins entente/Pavillonnais
30-92, poussins/Bondy 43-29.
ESCRIME
Cercle d’escrime
Championnat départemental
sabre par équipe
17 avril à Aulnay-sous-Bois
vétérans dames 2es M. Bidard, L. Donato
et A. Fontaine. vétérans hommes 5es
G. Piantoni et E. leb ; 6es J.P. Hurel et
D. Streletski. seniors 1ers D. Serre et
F. Robert. benjamins 2es C. Brunstein,
Rayan et Zacharie Kheffif. pupilles 6es
A. Rihi, D. Altunay et T. Martine.
Championnat départementaux
sabre individuel
18 avril à Aulnay-sous-Bois
seniors D. Serre 3e, F. Robert 5e. minimes
L. Hugues-Beaufond 2e. M. Cotarel
championne départementale. pupilles T.
Martine champion départemental, A. Rihi
5e, T. Lalande 15e. benjamins R. Kheffif
champion départemental, C. Brunstein 3e,
Z. Kheffif 7e. vétérans 2 dames M. Bidard
championne départementale. vétérans1
hommes F. Diarra 7e. vétérans 2 hommes
G. Piantoni 2e, D. Streletski 3e. vétérans
3 hommes E. Leb champion départemental.
FOOTBALL
Cosmos
Seniors excellence
Dimanche 18 avril : CosmosFC/Solitaires
(Paris 19) stade annexe du SDF : 1-0.
RUGBY
Sdus
Fédérale 3
Dimanche 18 avril : Sdus/Drancy : 6-12.
Le classement de la poule 3
1/ Drancy (83) 2/ Saint-Denis (79) 3/
Sarcelles (78) 4/ Clamart (65) 5/ Boucles
ANTI CAFARD 2000
marque déposée – agrément n° AIF00648
de la Marne (54) 6/ Val d’Europe (53)
7/ Hagondange (46) 8/ Pont-à-Mousson
(45) 9/ Paris 15 (41) 10/ Verdun (12)
10/ Finances Paris (12) 12/ Douai (9)
TENNIS DE TABLE
Sdus
Pro A
Saint-Denis/Chartres : 1-4.
Classement national
1/ Pontoise-Cergy AS (37) 2/ Levallois
Sporting Club TT (37) 3/ Istres Ouest
Provence (30) 4/ Angers Vaillante Sport
(28) 4/ Cestas SAG (28) 4/ Hennebont
GV (28) 7/ Chartres ASTT (27) 8/ La
Romagne (26) 9/ Saint-Denis 93 US
TT (22) 10/ EP Isséenne (17)
Les autres matches
A. Liu (Sdus TT, nc), M. Bouloussa (Sdus TT,
n°825 mondial) et S. Gauzy (Sdus TT,
n°341 mondial), sélectionnés en équipe de
France jeunes, participaient du 14 au 18 avril
aux internationaux de france jeunes à
Vern-sur-Seiche (35). En simple juniors
garçons, S. Gauzy atteint les quarts de finale.
En double, associé à T. Lebreton (EP
Isséenne, n°296 mondial), il obtient l’argent.
L’équipe de France A composée de S. Gauzy,
R. Lorentz et Q. Robinot remporte l’or par
équipes. En cadettes, A. Liu s’incline en 8e de
finale. En cadets, M. Bouloussa s’incline en
quart de finale. En double, M. Bouloussa et P.
Gauzy Cugnaux/Villeneuve Tolosane,
atteignent les quarts de finale. Par équipes,
M. Bouloussa et A. Landrieu (ASPTT
Romans, n°712) obtiennent le bronze.
TIR À L’ARC
Sdus
Les 27 et 28 mars à Ozoir la Ferrière.
Tirs de 25m et 18m seniors homme
arc classique 3e, S. Leleux 534 et 538
total 1072. 24e, R. Aouaz 446 et 456
ATHLÉTISME
Usain Bolt au meeting
BOLT, Powell, Lemaitre… C’est
officiel. Le 16 juillet prochain
au Stade de France, Usain Bolt
sera bien aligné sur la ligne de
départ du 100 m du meeting
Areva. Il affrontera entre autres
son compatriote Asafa Powell
et il faudra aussi compter avec
le Français Christophe Lemai-
tre. On se souvient que l’année dernière, sous une pluie de
déluge, Usain Bolt avait néanmoins réalisé un beau chrono
avec 9’’79. Il est le détenteur du
record du monde avec 9’’58.
(Pour en savoir plus : http://
www.meetingareva.com
G.R.
GÉRALD ROSSI
RUGBY
En 2009, au Stade de France, Bolt se détache sur le 100 m.
Issy (26) 10/ Avant-Garde Saint-Denis
(25) 11/ Rennes (25) 12/ Gien (21)
total 902. super vétérans homme arc
classique 14e, A. Giroux 416 et 472
total 888. 15e, J.-P. Plaissis 434 et 407
total 841.
WATER-POLO
Sdus
Nationale 2 messieurs
17 avril, Toulouse/Sdus : 23-4.
Le classement
1/ La Rochelle (50) 2/ Denain (46) 3/
Bordeaux (46) 4/ Toulouse (38) 5/
ASPTT Limoges (35) 6/ Wattrelos (25)
7/ Harnes (24) 8/ Saint-Jean-d’Angély
(23) 9/ Hérouville (18) 10/ Poitiers
(12) 11/ Saint-Denis (7)
VOLLEY-BALL
Avant-Garde
Nationale 3
18 avril, Avant-Garde/Vannes : 1-3.
Classement de la poule
1/ Vertou (42) 2/ Saint-Nazaire (41)
3/ Clamart (37) 4/ Fleury (36) 5/ Val
d’Europe (33) 6/ Vannes (33) 7/ Velizy
(30) 8/ Olympique Cessonais (29) 9/
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Gérald Rossi
JSD n° 828 du 21 au 27 avril 2010
9
services
Mercredi 21 avril
œuf dur sur salade, escalope de dinde
au jus (ou aiguillette de poulet au
citron), ratatouille ou gratin de blettes,
cantal, fruit.
Jeudi 22 avril
carottes râpées, bœuf à la lyonnaise,
emmental, mousse au chocolat.
Vendredi 23 avril
betteraves, poisson meunière
+ citron, purée de céleri, mi-chèvre,
fruit.
Lundi 26 avril
melon, filet de poisson
sauce aigre-douce, riz, Rouy,
éclair au chocolat.
Mardi 27 avril
céleri rémoulade, poulet rôti, haricots
plats d’Espagne, yaourt bulgare,
compote pomme banane.
DEMANDES D’EMPLOI
Auxiliaire de vie diplômée, 13 ans
d’expérience, grandes disponibilités,
patiente, souriante, dynamique
et très sérieuse cherche emploi stable
auprès des personnes âgées.
06 67 52 99 41 ou [email protected]
Plombier chauffagiste (installateur
thermique et sanitaire)
cherche emploi tous dépannages
et travaux de plomberie et chauffage.
06 63 88 09 86.
Jeune femme avec expérience cherche
heures de ménage ou repassage.
06 25 67 78 08.
Peintre qualifié cherche emploi,
peinture, papier peint, moquette.
06 11 90 58 41.
Maman de quatre enfants sérieuse et
grande expérience cherche enfants ou
bébé à garder. 06 12 53 22 07.
Enseignante donne cours français,
anglais, espagnol de la primaire à la
terminale. 01 48 26 38 19
ou 06 73 87 80 31.
Femme sérieuse avec expérience garde
personnes âgées et enfants, bons soins
assurés. 06 76 20 75 36.
Jeune fille sérieuse cherche heures de
ménage ou garde d’enfants et
personnes âgées. 06 22 59 54 11.
Mercredi 28 avril
Petites annonces
tomates mozzarella, gigot d’agneau,
flageolets, reblochon, fruit.
Jeudi 29 avril
crêpe au fromage, sauté de bœuf aux
oignons, carottes, petit suisse, fruit.
La viande de bœuf proposée dans les
plats est d’origine française, animaux
nés, élevés et abattus en France. La
direction de la restauration se réserve
le droit de modifier le menu à tout
moment en raison des fluctuations
des marchés et des effectifs.
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de maths, français, anglais et autres
matières. Préparation au bac et au brevet.
06 03 17 35 71.
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Jeune femme cherche à garder enfants
à partir de 16 h et occasionnellement,
et heures de ménage. 01 42 43 72 85.
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vétérinaire + salon de coiffure complet,
20 € ; Polly Pocket avec leur bus et
maison coquillage, 20 € ; jeans fille
8 ans, 3 € ; pantalon rose 8 ans avec
petit éléphant brodé sur le bas, 3 € ; robe
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matelas 2 places pure laine, 65 € ;
canapé cuir design noir neuf 2 places,
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100 € ; table basse merisier, 100 € ;
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10
JSD n° 828 du 21 au 27 avril 2010
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C’est au 137, avenue du Président-Wilson, à l’endroit où le
mur est couleur lie de vin. Là,
se trouve précisément la maison
du bonheur pour les amateurs
du fruit de la vigne. Cash & Carry,
enseigne qui s’est installée fin
2002, est un entrepôt entièrement dédié aux vins et aux
champagnes. Selon les périodes,
« entre 200 000 et 250 000 bouteilles sont stockées », précise le
directeur Patrice Remaud. Au départ, le breuvage venait exclusivement du vignoble bordelais
et était vendu aux restaurateurs
puis aux industriels en quête de
cadeaux de fin d’année. Aujourd’hui, 95 % de la clientèle
est constituée de particuliers.
L’idée de Cash est de proposer le
vin à juste prix, depuis la proche
banlieue où le foncier est moins
cher et en se passant des intermédiaires. Ici, la piquette est
proscrite, mais la qualité s’acquiert à partir de 3,95 euros comme
un Tariquet blanc qui va bien
avec des coquillages. Pour les
CSP +++, des grands millésimes de Bordeaux sont proposés
à plus de 1 000 euros. L’éventail
de bouteilles autour de 10 euros
est large. Et toutes les régions
sont là dans cette caverne d’Ali
Baba du rouge, du rosé et du
blanc. On peut, avant de faire le
déplacement, consulter sur la
toile le www.3-c.fr
D.Sz
Le plus :le personnel qui vous accueille
est très compétent sans être envahissant.
Le moins :il n’y a pas de carte de fidélité…
Mais la maison compte en créer une
prochainement.
BON À SAVOIR
Le rendez-vous des retraités
Belote à la résidence Dionysia tous les vendredis à partir
de 15h.
� Entrée libre, résidence Dionysia, rue Eugène-Fournière, 0148220349.
Portage de livres La médiathèque de Saint-Denis
propose des portages de livres et de CD à la résidence
Croizat. Cette opération peut également profiter aux
retraités du quartier. Il est possible aussi de commander un
ouvrage pour le portage suivant. Les résidents ayant des
difficultés pour se déplacer peuvent bénéficier d’une
remise de livres de leur choix, à domicile.
� Un mercredi par moisde 11h à 12h ; renseignement auprès de la résidence Croizat,
10, avenue Romain-Rolland ; 0148270928.
Du côté de l’assurance retraite
Des accords franco-portugais
Pour les personnes ayant à la fois travaillé sur le territoire
français et au Portugal, l’Assurance retraite Île-de-France
organise en partenariat avec le Centro Nacional
de Pensões des journées d’information retraite francoportugaises, du 24 au 26 juin 2010 et du 28 au 30 octobre
2010. Des conseillers de la caisse de retraite portugaise
et de la Cnav reçoivent sur rendez-vous pour répondre
à vos questions et, éventuellement, évaluer votre retraite.
Pour bénéficier de ce service, il faut s’inscrire en ligne sur le
site de l’assurance retraite (1) avant le 21 mai pour les
journées de juin avant le 30 septembre pour les journées
d’octobre. Les rendez-vous seront pris en fonction
des places disponibles.
SON CHEVAL de bataille, c’est
cette tristement célèbre ligne 13
du métro, méprisante à force promiscuité, de saleté, de retards et
d’indignité. Sonia Gomar ne s’y
résout pas, comme elle ne s’est
jamais résolue à rien. Sa vie durant, elle a refusé l’injustice. « Et
je trouve que les transports en
commun sont emblématiques de
cette injustice. » Alors elle se bat,
au sein d’un comité d’usagers,
distribue des tracts, écrit des courriers, parle aux gens dans le métro, va même, une fois, jusqu’à
leur proposer du café qu’elle avait
dans un thermos, et le wagon est
alors devenu convivial…
Cette soif de dignité, Sonia la recherche depuis une adolescence
cabossée, survenue après une
enfance heureuse mais très tôt
au contact des réalités. Le père
de Sonia, fils d’immigré italien,
militait activement contre la
guerre d’Algérie, tenait à la maison des réunions clandestines,
était recherché par la police. « Ce
fut mon premier contact avec l’histoire », se souvient-elle aujourd’hui
en évoquant « les descentes de
flics à la maison ». Ce père devenu une figure mythique décède brutalement fin 1968, alors
qu’elle n’a pas 15 ans. Un monde
s’écroule. Auquel elle doit faire
face. « C’était la fin de quelque
chose. J’avais la haine. J’aurais
pu mal tourner. » Elle raconte sa
mère, détruite, sa petite sœur,
qu’elle doit protéger, le placement, comme on dit, duquel il
faut s’échapper, l’humiliation
ressentie face au regard et aux
mots des autres, le rejet.
Elle arrête ses études, travaille
un temps à la Poste, en est licenciée pour fait de grève. Ce sera
ensuite le temps des petits boulots, mais aussi celui de la découverte du théâtre. « J’ai fait un
stage au festival d’Avignon, ce fut
le choc de ma vie ! » Plus tard, elle
réussit à devenir bibliothécaire
et adore ce métier qu’elle exerce
toujours, à Stains. « J’aime le service public, cette équité qu’il induit. » Elle travaille beaucoup auprès des enfants : « Ils ont une
fraîcheur dont je ne peux me passer. » Elle qui avait juré à 18
ans, lorsqu’elle avait quitté le Valde-Marne pour Paris, de ne jamais revenir en banlieue, est
venue vivre à Saint-Denis.
« Je me suis dit : ça existe, une
ville comme ça en banlieue ? Une
vraie ville ? » Avec son mari, An-
SODIMMO
« Bon à savoir » et les menus des écoles et des centres de loisirs.
Rédaction 59 rue de la République.
93200 Saint-Denis. Tél. : 01 55 87 26 80.
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Hénique. Directeur, directeur de la rédaction Dominique
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Mambert : 01 55 87 26 86, [email protected] ; Gérard Monico :
01 55 87 26 86, [email protected] Pré-presse, édition, impression
PSD. Diffusion Établissement Petit 01 43 52 42 05. Publicité Martine
De Sax 01 42 43 12 12. Tirage 47 000 exemplaires (sur papier recyclé).
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� (1) sur http://www.lassuranceretraite.fr ( rubrique salariés).
Retrouvez dès le vendredi sur notre site www.lejsd.com notre rubrique
dré, elle participe à la vie culturelle, fréquente assidûment
l’Écran, le TGP, la librairie Folies d’encre… Elle aime avant
tout partager : ses coups de cœur,
ses indignations, ses émotions,
ses colères, ses combats comme
ceux des fem mes, ceux de la
culture. Elle
aime les ar« Je trouve que
tistes, adoles transports
rerait se lanen commun sont
cer, faire des
emblématiques
collages. « Un
de cette injustice.
j o u r, j e l e
[…] J’aime
ferai… »
le service public,
Et puis, elle
cette équité
qui a si peu
qu’il induit. »
confiance en
elle, s’est
mise au slam. Elle se rend souvent aux sessions du Café culturel, aujourd’hui au TGP.
D’abord en auditrice, jusqu’à ce
qu’un jour, elle franchisse le
pas : elle a lu devant tout le
monde un slam qu’elle a écrit :
Ligne 13 minutes d’attente. « Moitié sardines, moitié bidoche, les
usagers tout comme les quais ont
le cafard et le teint blafard… »
L’adolescente blessée est devenue femme révoltée.
YANN MAMBERT
NUMÉROS utiles mairie place Victor-Hugo, 01 49 33 66 66, www.ville-saint-denis.fr plaine commune 21, avenue Jules-Rimet, 01 55 93 55 55, www.plainecommune.fr hôpital
01 42 35 61 40 samu 15 commissariat 17 ou 01 49 71 80 00 gendarmerie 01 48 29 64 38 police municipale 01 49 33 63 06, 28 bd Jules-Guesde (lundi au vendredi 9 h/12 h et
13 h/17 h) pompiers 18 ou 01 48 13 85 28 centre antipoison 01 40 05 48 48 sida info service (24 h/24 h) : 08 00 84 08 00 drogues alcool tabac info service (24 h/24 h)
0 800 23 13 13 alcooliques anonymes (24 h/24 h) 01 43 25 75 00 maison de la justice et du droit 01 55 84 05 30 allo agglo ! (propreté, voirie, éclairage
public, circulation, espaces verts, assainissement) 0 800 074 904 (appel gratuit) office de tourisme 1, rue de la République, 01 55 87 08 70 taxis Église neuve :
01 48 20 00 00 Porte de Paris 01 48 20 02 82 dépannage soir et week-end edf 0 810 333 192 gdf 0 810 433 192 eau 0 811 900 900 la poste Barbusse-Diez, Bureau principal,
République, Franc-Moisin, Floréal, Plaine : 3631 médecins de garde SUR, Tél. : 15. pharmacies de garde dimanche 25 avril : Charbit, 85, av. Gabriel-Péri, SAINT-OUEN, 0140 11 02 52,
ou Ennaciri, 5, promenade de la Basilique, SAINT-DENIS, 0148271120. Renseignement sur les gardes des médecins et pharmaciens: appelez le commissariat au 0149 71 80 00.
petites annonces… gratuites : recherche d’emploi, offre de services, achat et vente d’objets divers… Les déposer ou les envoyer sur papier libre au Journal de Saint-Denis, 59 rue de la République, 93200
Saint-Denis, ou par mail : [email protected] …payantes : véhicules et immobilier (vente, achat, location). S’adresser à PSD, 121, rue Gabriel-Péri à Saint-Denis. Tél. : 0142 43 12 12. Les annonces sont publiées
sous l’entière responsabilité de leurs auteurs. Le JSD rappelle à ses lecteurs l’obligation qui leur est faite de respecter la légalité en matière d’emploi, notamment celle d’employer ou de travailler en étant déclaré.
portrait
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sur bal. sdb, 2 wc, garage. jardin. soussol., élevée sur 235 m2 de terrain.
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entrée, dble séj., cuis. équi., 2 ch., sdb,
sde, 2 wc, poss. 3e ch, + agran. pav. 60 m2.
292 000 €
SAINT-DENIS
Mutualité, b. mais. crépie, b. entret.,
6 p., entr., séj., bur., wc, salon + chemi.,
cuis., 3 ch., sdb + dou., wc. dres.
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entret. 6 p., rdc : bur., buan., sde, wc,
1er : séj. + chem. + bal., sàm, cui. amén.,
ch., sdb, wc, 2e : 2 ch., sdb, wc, gar.
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523 000 €
JSD n° 828 du 21 au 27 avril 2010
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