L`histoire de Maserati Si les frères Alfieri, Ettore et Ernesto

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L`histoire de Maserati Si les frères Alfieri, Ettore et Ernesto
L’histoire de Maserati
Si les frères Alfieri, Ettore et Ernesto constituent, à Bologne, la société Officine Alfieri Maserati en
décembre 1914, leur passion pour la vitesse et la mécanique était déjà bien ancrée dans leurs gênes
grâce à un père passionné de tout ce qui touchait au « grand cheval d’acier qui crache de la vapeur ».
Avant même leur installation à Bologne, les frères Maserati construisaient des moteurs, non
seulement de voitures, mais également d’avion, et s’essayaient aux courses automobiles ; l’aîné,
surtout, Carlo, qui brûla sa vie par les deux bouts et finit par la perdre en 1909, restant à tout jamais
l’exemple à suivre pour ses frères.
En 1914, l’atelier de Bologne est alors principalement destiné à l’entretien et la préparation de
voitures de course et à la fabrication de bougies d’allumage particulièrement réputées. C’est à
l’artiste Mario, un autre des 7 frères Maserati, que l’on doit l’emblème de la marque, le Trident, qui
n’est autre qu’un des symboles les plus caractéristiques de la ville de Bologne : le trident de la statue
de Neptune qui orne la fontaine de la Piazza Maggiore, signe de force et de vigueur. Ce n’est
toutefois qu’en 1925 qu’il sera apposé sur la première voiture de course à porter le nom de Maserati:
la Tipo 26.
L’histoire de Maserati est parsemée de hauts et de bas, avec quelques victoires magistrales
culminant, en 1957, avec la récompense suprême au Championnat du monde de Formule 1, qui offrit
à Fangio son cinquième titre de Champion du Monde au volant de la superbe Maserati 250F.
Mais, cette même année, une série d’accidents dans la dernière course des Sport-Prototypes à
Caracas (Venezuela) anéantit l’écurie tout entière. Aldolfo Orso, propriétaire de l’usine, décide de
fermer le département sport et de se consacrer exclusivement aux modèles de route (stradale) à
l’exception de quelques commandes de modèles de course. Les « Birdcages » en sont les plus beaux
exemples.
Commence alors une nouvelle ère pour Maserati. La 3500 GT et la Quattroporte sont les premiers
modèles de série, suivies des Sebring, Mistral, Mexico, Indy et Ghibli.
Fin des années ’60, Citroën sauve la marque de la disparition et donne naissance à de nouveaux
modèles comme les Bora, Khamsin et Kyalami. Le 6-cylindres de la petite Merak est mis à l’ordre du
jour pour la Citroën-Maserati mais, à son tour, Citroën connaît une série de difficultés et c’est
désormais l’Argentin Alejandro De Tomaso qui vient au secours de la marque italienne au Trident. Il
opte pour une production en masse et arrête la fabrication des GT pourvues de moteurs V8. La
Biturbo de 1982 et ses différentes variantes sauveront la marque Maserati.
Début des années ’90, la Shamal retrouve un moteur V8 et l’on revoit à nouveau des Maserati en
courses.
L’histoire joue parfois de drôles de tours. En 1999, Ferrari passe de rival à partenaire et rachète
Maserati. Depuis, l’histoire du partenariat entre les deux plus illustres constructeurs automobiles
italiens devient encore plus célèbre que leur vielle rivalité. Les plus belles GT sortent de l’usine en
2004. Cette même année, la MC12 est baptisée. Le team allemand VitaPhone Racing gagne six fois
d’affilée le championnat FIA GT et trois fois les 24 Heures de Spa Francorchamps avec notre
compatriote Eric Van de Poele au volant. La Maserati Trofeo obtient également plusieurs succès
dans le championnat des marques…
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