Balades touristiques - Le Domaine d`Alèzen

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Balades touristiques - Le Domaine d`Alèzen
A découvrir
92 Route de Saint Chamas - D16 – 13450 GRANS
04.90.45.39.86 ou 06.15.99.29.54
www.domainedalezen.com
[email protected]
Grans – Porte à porte
Authentiquement provençal, Grans préserve une atmosphère et un patrimoine séduisants. A
côté des platanes séculaires et de la rivière Touloubre, les hôtels particuliers et leurs portes
sculptées constituent ainsi une bonne raison d’aller arpenter le village.
La porte, premier prestige d’une maison de maître.
Le « rocaille provençal », vous connaissez ? C'est ce style architectural Louis XV qui associe
façades ornées, corniches et portes sculptées et dont faisaient abondamment usage les
bourgeois et commerçants aisés pour construire leur maison, fin 18ème siècle et début
19ème siècle. Pour en avoir une idée, on peut se rendre à Grans. Les hôtels particuliers n'y
sont évidemment pas aussi nombreux qu'à Aix-en-Provence mais des édifices altiers
témoignent de quelques fortunes accumulées, sans doute dans le négoce agricole. Le
promeneur ne sera pas en peine de les découvrir.
De tous les villages provençaux clos d'un boulevard circulaire - et Dieu sait s'il y en a ! -,
Grans est sans doute celui qui protège le plus petit noyau. L'église, deux rues, une ou deux
« impasses »... et le cours Camille Pelletan revient en boucle inlassablement, avec son quart
de cercle commerçant. C'est là que se trouvent les plus belle portes.
Ville respectable
A tout seigneur tout honneur, rendons grâce à la plus jolie, au n° 49. Belle porte de bois clair
sculptée d'arabesques et agrémentée de heurtoirs en fer forgé, le tout encadré d'un
chapiteau ondulant et de blasons en pierre. Comme une manière de signifier l'entrée dans
une ville respectable, à qui arrive par Lançon. On en trouvera une petite dizaine d'autres,
plus dans leur jus mais ennoblies par la majesté des perrons et des porches qui les
entourent. Au n° 10 (cabinet médical), au n° 34 (très esthétique chapiteau ouvragé), au n° 29
(frise en pierre encadrant la porte, plus banale), au n°6 du bd Jauffret, dont l'hôtel particulier
d'angle est l'un des plus agréables, avec sa façade vieillie et ses beaux volets verts.
Chapelle Sainte-Anne
Moins de portes ciselées mais tout autant de caractère s'offrent au regard sur les façades
des maisons des rues Pasteur, Moulin, du Four, Emile Zola...
Ah, on allait oublier ! Dans la série des portes, il ne faut surtout pas manquer celle,
Renaissance, de la chapelle Sainte-Anne (17ème s.), au cœur du village.
Rens. : mairie, service communication. 04 90 44 16 23.
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Grans - La fontaine Mary-Rose
La plus célèbre des sources gransoises se trouve
au nord-ouest du village, vers la route qui relie Salon à Miramas, sur le site de Canebières.
C'est là que jaillit l’eau de la source de Corbières avant de se jeter dans la Touloubre.
Pour se rafraîchir, rien ne vaut un petit détour par le site de la fontaine
La célèbre fontaine Mary-Rose révèle d'étonnants aspects, pour peu qu'on ait l'esprit
aventureux. Ainsi, ses deux cascades, dont une sautant de plus de huit mètres, sont des
points de fraîcheur très recherchés pour leurs chevelures d'eau !
Mi-sauvage, mi-domestiquée, l'aire de loisirs s'étend sur 8 hectares. Mais moins de la moitié
est accessible. A partir du printemps, les promeneurs, qu'ils soient du village ou des villes
environnantes, en font leur destination privilégiée.
On vient ici, de générations en génération pour faire des grillades, un pique-nique, jouer aux
cartes, jouer aux boules ou au ballon, ou flirter en empruntant d'innombrables petits ponts.
On peut aussi se rafraîchir les pieds dans l'eau saisissante du très vaste ruisseau qui
traverse l'esplanade. Si l'on poursuit le chemin à gauche, passée la cascade, on tombe sur
le lac dont il est agréable de faire le tour, à la tombée du jour, dans le caquètement des
canards qui se rassemblent à l'abri des roseaux.
Quant aux amoureux, ils se reconnaissent dans l'histoire qui s'attache aux lieux. Celle de la
douce Mary-Rose à son amoureux transi, le poète eyguiéren Auguste Saurel.
On raconte que le 14 juillet 1910, à la suite d'un atterrissage forcé, Auguste Saurel, un fou
d'aviation, s'est vu privé de sortie par son père. Cet enfermement dura jusqu'au 15 août, date
où il eut sa permission de sortie. Le jeune Auguste, âgé de 18 ans, choisit le site de
Canebières. Il suivit le lit de la Touloubre jusqu'au village. C'était la sortie de la messe à
l'église Saint-Pierre es Liens. Mary-Rose Carias était parmi les fidèles. Pour lui, ce fut le
coup de foudre. Elle avait 14 ans.
Quand il osa déclamer sa flamme, la jeune élue de son coeur resta de marbre. De santé
fragile, la douce devait d'ailleurs mourir quelques mois après, le 9 juin 1911. Auguste en
demeura inconsolable. Mais ses écrits de poète survécurent. C'est ainsi que le parc de la
source de Canebières changea de nom. En l'honneur de cet amour exemplaire et platonique.
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De Grans à Cornillon-Confoux –
La Provence version fraîcheur
Sur ces deux communes, la Touloubre et le canal de Craponne conjuguent leurs effets pour
livrer un paysage étonnamment verdoyant. De prairies en haies vives, de petits canaux en
lavoirs, partons sur les traces de cette « Provence normande » inédite.
Entre Grans et Saint-Chamas, la route livre ce genre de paysages inédits
Pagnol n’en croirait pas ses yeux. Lui, l’encenseur de garrigue et de parties de chasse
rocailleuses serait bien en peine de retrouver sa Provence s’il naviguait, aujourd’hui, sur les
terres de Cornillon et de Grans. On décourage d’entrée les dénicheurs d’anomalies météo.
Ce petit territoire n’est pas un no man’s land échappé par magie des habituelles ardeurs du
climat provençal. Seul l’homme et un peu la nature sont responsables de sa verdeur
inhabituelle. La nature, car la Touloubre se glisse et s’encaisse comme jamais au pied de
versants boisés, entre Pont-de-Rhaud et Cornillon. L’homme, surtout, car l’ingénieur Adam
de Craponne et même avant lui, les Romains, avaient entrepris d’irriguer ces terres
fertilisables. Et soudain, une vache ! Conséquence : du vert, des odeurs inédites d’humidité
remontant des thalwegs et une délicieuse impression de n’être plus par instants en
Provence.
Cheminons par exemple dans la plaine de Cornillon. Le chemin du Lys sillonne des parcelles
à pâturages encadrées de levées de terres et d’étroits canaux où circule une eau grise que
n’arrête même plus de vieilles vannes rouillées. Planté au milieu des champs, voici le lavoir
Saint-Raphaël (restauré en 2009). Il alimentait il y a un siècle en eau potable les hameaux
alentours.
On se prend à rêver dans ce cadre humide à trouver des vaches... et on finit par en voir une,
justement, toute seule sur l’herbe d’une parcelle, chemin de la Gaffe. Encore un peu, on
croiserait le laitier… Faux airs de bocage L’impression est encore plus nette lorsque depuis
Pont-de-Rhaud on remonte la D70D en direction de Miramas. Courbes, haies, oiseaux,
champs clos d’un vert intense : de faux airs de bocage, croisés de vallons auvergnats. Bien
sûr, sur les plateaux, la garrigue et la végétation maigre reprennent leurs droits (d’ailleurs
propices à des divagations pédestres, chemin du Pont-de-Rhaud ou de Belval à Lunard).
Mais Grans est à deux pas et là encore l’eau domine les débats. La Touloubre y rafraîchit les
fondations de quelques maisons comme pour mieux rappeler cette exception paysagère.
Rens. : office de tourisme de Cornillon-Confoux : 04 90 50 43 17 Mairie de Grans (serv.
Communication). 04 90 44 16 23.
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Cornillon-Confoux –
A la recherche des bories
A la recherche des bories
Les bories sont les témoins de l’ingéniosité des paysans d’autrefois. Avec quelques
cailloux, ils ont construit de petits chefs-d’œuvre, comme à Cornillon.
Il y a comme un « esthétisme » Cornillon. Une ligne de maisons étirée sur un promontoire, la
pierre calcaire joliment agencée, les ruelles secrètes qui quadrillent le village... Pas étonnant
que l'on y trouve aussi de magnifiques témoins de l'architecture paysanne. Pour les voir,
direction route de Grans, à 15 minutes à pied de la sortie du village. A un carrefour, sur la
droite, s'engager sur une petite route étroite, la Voie Aurélienne. A peine 10 mn de marche
entre des murs de pierre
- signe annonciateur ! - , voilà la première borie, à gauche. Le sentier balisé livre ensuite
plusieurs de ces constructions, légèrement en retrait, sous les pins.
Splendeur et dépouillement
Observons-les. Des pierres empilées, jointées au mieux de leurs formes, aucun mortier, une
forme d'ensemble rectangulaire ou circulaire, une ouverture basse et parfois, en guise de
toit, une dalle sommitale : dans toute sa splendeur et son dépouillement, voici la maîtrise
d'œuvre d'une borie. Point n'était nécessaire de charrier le matériau. Il se trouvait sur place,
au sol, immense puzzle de cailloux calcaires que les paysans ôtaient des champs pour
mieux laisser pâturer leurs brebis. Et plutôt que de les empiler inutilement, encore valait-il
mieux en faire des cabanes, pour stocker un peu de matériel, s'abriter en cas d'orage ou de
fort mistral, se reposer un instant.
Mur d'abeilles
Ces merveilles dont Cornillon est pourvu... en appellent d'autres. Sur le même itinéraire, le
promeneur est intrigué par un mur au profil curieux. Il est là où il n'a pas de raison d'être semblant ne rien protéger - et se pare de niches intrigantes. Il s'agit d'un apier, ou mur
d'abeilles, en fait des ruches « naturelles » installées dans la pierre pour protéger les abeilles
des intempéries et des prédateurs. Dans sa catégorie, c'est le second plus grand de France.
Nous allions oublier : au delà de l'intérêt historique, ce sentier parcourt aussi la nature.
Chênes verts, champs de blé, oliviers, le tout sur fond d'Alpilles. Cornillon dans ses plus
beaux atours !
Rens. : office tourisme Cornillon. 04 90 50 43 17
Environ 2h30. Niveau facile. Balisage jaune
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Saint Chamas –
Prenez de la hauteur sur l’étang
Le Pont de l’Horloge
Avez-vous déjà marché sur un aqueduc ? A Saint-Chamas, vous pouvez le faire lors
d’une balade qui offre de superbes points du vue sur l’étang de Berre. Et pas besoin
d’être très sportif.
Ville charmante à visiter avec notamment son joli port et ses maisons troglodytes (privées)
qui dominent Saint-Chamas permet aussi de proposer une petite balade sympa, pas très
difficile et qui recèle de belles surprises. Il suffit de se garer sur le parking de la place Jean
Jaurès. De là, vous vous retrouvez en bas de l'aqueduc. La balade commence en prenant
l'escalier sur la droite de l'ouvrage. Tout en haut de celui-ci, passage rafraîchissant par la
Goule Charrier. Poursuivre sur la droite, et là, on a le privilège, pas donné à tout le monde,
de marcher sur un aqueduc. Celui-ci a été construit après l'effondrement du tunnel La Goule
en 1863 qui avait coupé la ville en deux, la privant d'eau. Il fait 62 m de long et 23 m de haut.
Petite curiosité, l'eau coule au milieu quand vous l'empruntez. Il vaut mieux être prévoyant
avec des enfants. Une magnifique horloge, datant de 1902, trône sur l'aqueduc, d'où le nom
donné de Pont de l'Horloge.
La porte du Fort et la chapelle
De là, vue imprenable sur les toits de la ville, le port et sur l'étang. Un peu plus loin, la colline
des Moulières permet d'avoir un aperçu sur le parc de l'ancienne Poudrerie. On peut alors
faire machine arrière et passer devant le musée municipal Paul Lafran. Prendre à droite,
emprunter les escaliers, les entrées des maisons troglodytes sont à distinguer sur la droite
mais elles ne se visitent pas. Sauf si vous avez la chance de lier discussion avec l'un des
heureux propriétaires. En continuant la marche (on distingue un panneau «voie sans issue»
pour les véhicules), on peut admirer la porte du Fort, dernier vestige visible du château. Des
escaliers cheminant sur la droite font approcher de la chapelle Notre-Dame de Miséricorde,
qui est alors indiquée. Là-bas, vous en prendrez aussi plein les yeux avec l'incontournable
étang et les deux ports. Vous pouvez finir votre balade ou la poursuivre vers le Pont Flavien,
plus loin.
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Miramas-le-vieux –
Un coeur historique haut perché
Un coeur historique haut perché
Miramas-le-Vieux, c'est l'ancêtre de Miramas dont le nom viendrait de «Mira Mar», voir
la mer. Mais du haut du vieux village provençal, c'est en fait l'étang de Berre que l'on
surplombe.
Le nom est apparu dans les textes pour la première fois au XIIe siècle. La commune restera
longtemps une possession des moines de Saint-Victor puis de l'abbaye de Montmajour
jusqu'à la Révolution. Entre temps, le château a été démantelé par les ducs de Savoie en
1590.
En 1837, la ville actuelle de Miramas s'est développée notamment autour de la gare de
triage.
Haut perché sur un oppidum (ville fortifiée, généralement sur une colline) de l'époque galloromaine, Miramas-village a gardé son caractère et ses vestiges témoins de sa longue
histoire. C'est en fin de journée qu'il offre ses plus beaux atouts. Un lieu de balade idéal pour
les familles et les amoureux romantiques. Au pied de la colline, la voiture est abandonnée
sur le parking. Ensuite, c'est à pied ou à vélo, pour les plus courageux, que se poursuit la
visite.
Un paisible lieu de passage
L'ascension par «l'escalier des soupirs», qui porte si bien son nom, vaut largement l'effort.
En remontant la rue Mireille, c'est la porte Notre-Dame, autrefois l'entrée principale du
château, qui accueille les visiteurs aux côtés de son compagnon depuis un siècle et demi, le
«pin bicentenaire». Les remparts datant de la fin du XIème siècle sont encore debout au
nord du village tout comme une partie du château de la famille de Miromaris. «C'est un lieu
unique, j'adore m'y promener car il s'en dégage quelque chose, une atmosphère
particulière», explique Elodie, une jeune femme de passage. Une table d'orientation offre
une vue imprenable sur l'étang de Berre, un panoramique inoubliable. En descendant dans
les ruelles, l'office du tourisme organise propose une exposition de tableaux du peintre Jean
Baptiste Olive. L'église Notre- Dame de Beauvezer, le lavoir, la vieille école, la chapelle des
Pénitents Noirs... sont autant de lieux d'exception chargés d'histoire ouverts à tous.
«Cette année, Miramas-le-Vieux marche très bien. Nous avons beaucoup de monde que ce
soient des locaux ou des touristes», se félicite Karine Surcouf, responsable de l'office du
tourisme. «Même si nous ne pouvons pas à cause de l'arrêter préfectoral organiser des
balades en pinède, le point d'accueil saisonnier avec l'exposition fonctionne très bien»,
poursuit-t-elle.
Au terme de la visite, glaciers comme le désormais célèbre Quillé et restaurateurs
permettent aux visiteurs de reprendre des forces après une promenade presque
magique dans le temps.
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Lançon de Provence –
Vision plein sud
Un rocher aride depuis lequel la vue porte loin.
On aimerait tant que cet endroit soit aménagé.
La table d’orientation dite de « Château Virant », à quelques mètres de la D21 qui rejoint
Berre à Lançon, est sans doute l’un des plus beaux sites et panoramas qui soient sur l’étang
de Berre.
Imaginez un chaos calcaire, des rochers blancs pointés vers le ciel aux formes
fantasmagoriques.
Dans ce mini-Colorado, l’une des éminences forme un étroit plateau tabulaire. De son
sommet, le point de vue est succulent : les oliveraies alignées en contrebas, la plaine
maraîchère de Berre et ses serres, le filet bleu de l’étang, les raffineries, la chaîne de la
Nerthe à l’horizon. Trous d’eau et escalade
Dommage, vraiment dommage que ce promontoire accessible par un escalier ressemble à
un vestige en déliquescence. Protections absentes, poteaux rouillés, table d’orientation
ébréchée et peu lisible, aucune indication depuis la route… Du coup – on pèse nos mots –
pas question d’y aller avec les enfants, le site est dangereux et une chute est si vite arrivée.
Avec une infinie prudence, les adultes observeront avec curiosité les trous d’eau qui
tapissent ce plan calcaire et les excavations creusées par l’homme pour des usages
mystérieux. D’autres ont compris l’intérêt de cette verrue rocheuse : ils profitent de ses 20
mètres de falaise pour s’entraîner à l’escalade.
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Salon de Provence –
Le sentier de la Pastorale, vestiges paysans
Envie de balade tranquille et de paysages agraires ? Mettez le cap sur le massif du
Talagard, grand classique de la randonnée salonaise.
Les bories du Talagard, à voir même à vélo.
Le Talagard, cette « montagne », livre au marcheur des vestiges qui rappellent sa vocation
pastorale. Direction, donc, le refuge SPA, route d'Avignon. Un panneau « sentier de
randonnées » et vous voilà parti sur l'itinéraire de « la Pastorale » (balisage rouge).
Très vite, après une montée à travers pins, un promontoire offre une vue plongeante sur le
vallon du Talagard. Et déjà surgissent les premiers vestiges : une vieille ferme du 17è s.,
nommée... La Pastorale. Elle cache en son sein une belle bergerie voûtée.
Le sentier reprend et débouche sur un spectacle étonnant : cinq « bancaus » s'étagent en
amphithéâtre jusqu'au rocher de l'Enclume. En haut de celui-ci (255 mètres), la vue sur
Salon et ses collines est surprenante.
Petites cabanes
A la descente, le sentier parvient vite aux premières bories. Ces petites cabanes construites
par empilement de pierres sèches servaient d'abris aux bergers. Elles ont fait l'objet d'une
intelligente réhabilitation.
Dernière surprise : le pavillon du Bailli de Suffren. Ce vice-amiral de France fut l'un des plus
fameux marins sous Louis XV et Louis XVI. Originaire de Salon-de-Provence, il utilisait ce
pavillon lors de ses parties de chasse. A la fin, le sentier retrouve peu après l'itinéraire de
l'aller.
Renseignements à l'office de tourisme de Salon au 04 90 56 27 60.
Boucle pédestre. 5,7 km. Environ 2h30. Niveau facile. Balisage rouge. Tables de piquenique.
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Salon de Provence –
A la Savonnerie -Rue Félix-Pyat, ça mousse !
A la savonnerie de la rue Félix Pyat, on vient de développer une gamme bio.
Quand on pénètre dans l'usine et boutique du n° 71 à la rue Félix-Pyat, dans le quartier des
Bressons, à deux pas du centre-ville de Salon, c'est toutes les odeurs et l'authenticité de la
savonnerie Rampal-Latour qui vous sautent aux narines.
Artisans-savonniers depuis 1828, les Rampal se sont transmis les secrets de fabrication du
savon depuis cinq générations avant que René, à 87 ans, ne transmette le flambeau à un
couple de passionnés, Jean-Louis et Irène Plot.
Depuis, les Plot n'ont de cesse de maintenir la tradition, tout en modernisant l'outil et en
développant l'offre. Ainsi, les savons, shampooings ou bains moussants se déclinent non
pas selon quatre, mais huit parfums. Rose de Damas, sauge, bergamote, verveine, lavandin,
miel-pamplemousse, on a l'embarras du choix.
Et certaines gammes sont bio ! «Nous sommes aussi très attachés au rapport qualité-prix»,
explique Irène Plot.
Lors des visites gratuites (les mardi et vendredi à 10h45), Mme Plot excelle surtout à vanter
les mérites de son produit. «Le savon de Marseille comme anti-crampe, par exemple, ou le
savon noir comme produit unique pour la maison .
Il nettoie aussi bien les vitres, que la gazinière, le mobilier de jardin en bois ou en plastique, il
cire aussi le sac à main en cuir et pulvérisé sur les plantes, il est anti-puceron et anticochenille !
Rendez-vous donc au 71 rue Félix Pyat pour une visite. C'est gratuit et à la bonne
franquette. Voir aussi le programme des «Flâneries».
Rens. 04 90 56 07 28 ou 04 90 56 27 60.
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Salon de Provence –
Musée Grévin : 27 siècles en Provence
Le musée Grévin de la Provence est un lieu unique. Installé au coeur de la ville, il offre
un regard particulier et imagé de l'Histoire et des légendes de la Provence.
Musée Grévin : 27 siècles en Provence
En une quarantaine de minutes environ, le musée permet à ses visiteurs de traverser plus de
vingt-sept siècles d'histoire, de l'arrivée des Phocéens au cinéma de Pagnol.
C'est muni d'un audio-guide que s'effectue la balade à travers les 16 décors et les 56
personnages de cire. A l'entrée, ce sont Mireille Mathieu, Jean-Pierre Foucault et André de
Suffren qui accueillent les curieux venus de France et du monde entier qui désirent connaître
le long passé de la Provencia Romana, le nom romain d'où est venu le nom de Provence
que l'on connaît aujourd'hui.
«La majorité de notre clientèle est internationale, au mois de juin, nous avons reçu beaucoup
de Hollandais, d'Allemands et de Belges. Nous avons même reçu des Argentins», indique
Jacqueline Trichard, l'une des responsables du musée.
Le lieu s'adresse à tous, passionnés d'histoire et de légendes ou simples curieux. Tout au
long du parcours les explications sont claires et détaillées, et le nouveau système permet de
gérer, autrement dit de revenir en arrière. Les nombreux effets sonores et jeux de lumières
permettent de plonger entièrement dans les tableaux, l'impression de voyage temporel d'une
scène à l'autre se fait alors sans aucune difficulté. La première scène retrace la naissance de
Marseille grâce au mariage d'un marin de la cité grecque de Phocée et de la princesse
Gyptis.
Riche par son passé mais aussi par ses légendes, la Provence se livre sous tous ces
aspects grâce à des représentations des scènes qui ont marqué sa longue vie.
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Une traversée de 27 siècles
Elles vont de la politique avec ces unions et annexions aux les guerres avec l'invasion de
l'armée sous les ordres de Marius en l'an 102 avant J-C. L'histoire de la religion est
également représentée par les Saintes Marie, dont l'une d'elles, Sara est toujours célébré
par les gitans du monde entier. Le rôle central au Moyen-âge de la religion avec le Pape
Clément VI qui racheta Avignon en 1348. Parmi les légendes, celle de Tarascon est l'une de
plus particulière : la Tarasque est placée auprès du roi René d'Anjou et de son épouse qui
rend hommage au courage de Sainte Marthe. D'un simple signe de croix, elle apaisat la bête
et la conduisit jusqu'à la foule tarasconnaise qui lui donna la mort.
«C'est très intéressant de découvrir une nouvelle histoire, la France n'est pas grande mais je
ne connaissais pas vraiment l'histoire de la Provence», indique Carine, une jeune touriste
bretonne, venue à Salon avec Yves, son petit ami. Ce sont quelques-uns des 16 décors
proposés par le musée. Les arts sont également représentés avec Dante, Cézanne, Daudet
ou encore les acteurs légendaires du cinéma provençale que sont Raimu, Fernandel et
Pagnol. A la fin de la visite, dans un décor de plateau de cinéma la reproduction
d'Emmanuelle Béart en «Manon des Sources» laisse sans voix. Pour finir, c'est JeanClaude Gaudin en personne qui salue les visiteurs avec un grand sourire.
Pour Yves, «la dernière scène qui frappe le plus car les personnages de Pagnol avec Daniel
Auteuil et Emmanuelle Béart sont contemporains».
Tarifs: Normal :4,5 euros. Réduit : 3 euros. Forfait deux musées (Grévin+Nostradamus ou
L'Empéri): 7 euros. Tél: 04 90 56 36 30
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Salon de Provence –
L'empéri : un musée à voir
Bâtisse unique vieille de plus de dix siècles, le château de l'Empéri abrite le musée
d'Art et Histoires militaires dont le contenu est propriété du musée de l'Armée (Hôtel
National des Invalides à Paris). Il regroupe une vaste collection d'armes, la «collection
des frères Brunon», la seconde plus importante après les Invalides, dit-on à Paris.
L'empéri : un musée à voir
Monument historique majeur de la région, le château a vu passer tout au long de son histoire
de grands monarques qui ont marqué la France comme la reine Catherine de Médicis,
accompagnée de son fils le futur Henri III et Henri de Navarre qui y séjournèrent lorsqu'ils
vinrent consulter Nostradamus. Cette venue en terre salonaise a d'ailleurs donné lieu à la
reconstitution historique annuelle. Même le roi Soleil, Louis XIV, y séjourna lors de ses
visites à ses sujets provençaux. Le château devint un bien national appartenant à la ville,
c'est toujours le cas.
C'est après la première guerre mondiale qu'il devint musée d'histoire locale et en 1967,
musée de l'Armée grâce à l'acquisition des collections de Raoul et Jean Brunon. Deux frères
marseillais qui commencèrent la collection au début de XXe siècle. Raoul décéda sur le
champ d'honneur en 1917 et Jean poursuivit l'oeuvre en dédiant la collection à la mémoire
de son frère. La collection débute à la fin du règne de Louis XIV et s'achève en 1918. Elle
retrace donc deux siècles d'évolution des costumes et armes d'époque.
Tout est chronologiquement classé permettant ainsi aux visiteurs d'assister à l'évolution des
formes et des méthodes de guerre. En 24 salles, ce ne sont pas moins de 12 000 objets et
vêtements d'époque magnifiquement mis en scène qui s'offrent aux yeux des amateurs
comme des connaisseurs.
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Napoléon : le chouchou du public
Les armes exposées vont ainsi du mousquet datant d'environ 1630, au premier revolver de
1858 en passant par le fusil rempart long de plus de 2m (17e siècle). Mannequins, chevaux
et fresques permettent d'imaginer aisément à quoi ressemblaient les champs de bataille au
cours de ces deux siècles. «C'est l'époque napoléonienne qui attire le plus les visiteurs»,
précise Christine Ramos, la chargée de la documentation. «Un homme voyant des pièces de
la collection exposées au Japon a même fait le voyage spécialement pour visiter le musée»,
raconte-t-elle. Ceci grâce à la politique poursuivie par Jean-Louis Riccioli, l'actuel
conservateur des musées de La Crau et de l'Empéri, qui suit ainsi les pas de Raoul Brunon.
«Il prête des objets à de nombreuses expositions, ce qui fait connaître de plus en plus le
musée», explique Christine Ramos.
En effet, constitué d'objets d'époque dont le véritable chapeau porté par Napoléon 1er vers
1810, d'une collection de médailles de la Légion d'honneur depuis qu'elle existe (1801), de
coiffes de toutes les époques et nationalités, des casques militaires parfois troués par les
balles, en passant par les bottes... «Ce qu'elles sont immenses, ces bottes! Ce devait être
drôlement lourd», s'écrie Paul à sa maman, elle aussi impressionnée par une paire de
cuissardes datant du 17e siècle. Tout l'arsenal militaire y est dévoilé et expliqué, en
particulier les armes dont la riche collection se situe dans les deux salles situées à l'entrée
du musée. Un véritable point de ralliement des collectionneurs d'ici et d'ailleurs.
Informations:
Tél: 04 90 56 22 36
Du lundi au dimanche, de 10h à 12h et de 14h à 18h.
Tarifs: plein 3,05 €
réduit: 2,30
Gratuit pour les moins de 7 ans
92 Route de Saint Chamas - D16 – 13450 GRANS
04.90.45.39.86 ou 06.15.99.29.54
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Salon de Provence –
Le musée Nostradamus en plein séisme
Si vous foulez la terre salonaise, vous vous devez de faire un crochet par la Maison de
Nostradamus, modeste par la superficie mais gigantesque par l'espace et la richesse
des siècles qu'elle retrace.
Le musée Nostradamus en plein séisme
Depuis 1992, le musée est installé, dans le logis où habita en personne, Michel de
Notredame (1503-1566), de 1547 à sa mort, et dans lequel il écrivit ses célèbres
«Prophéties».
En marge de l'exposition permanente, le musée propose une exposition intitulée «Paroles de
tremble-terres» liée au plus serré au séisme du jeudi 11 juin 1909, qui frappa durement les
environs (Lambesc) ainsi que la ville de Salon.
A l'aide de documents d'époque, appartenant au musée ou prêtés par la bibliothèque
municipale de Lyon, en quelques vitrines, l'exposition dévoile comment les hommes ont
cessé, sous l'omniscience et l'omnipotence de Dieu, de «subir» des secousses sismiques,
souvent dramatiques, pour se poser de vraies questions scientifiques. Et commencer à
réaliser une étude des causes de ces phénomènes naturels. Etudes qui au fil du temps
deviendront «une science à part entière qu'on appelle la sismologie», souligne Jacqueline
Allemand, directrice de la Maison de Nostradamus.
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Une flèche de feu
Parmi les nombreux et précieux documents visibles dans le musée, on note que
Nostradamus avait évoqué les tremblements de terre en essayant de les comprendre pour
les prédire. Dans ses fameuses «Prophéties», le «médecin astrophile», revient sur des
séismes qui se sont produits à Auch, Lectoure ou encore Mirande. On peut également
découvrir une feuille volante, appelée «placard», datée de 1554, et comportant un texte de
Nostradamus, traduit en allemand.
Ce document, un des premiers connus et signés par le célèbre humaniste de la
Renaissance en Provence, représente un croissant de lune crachant une flèche de feu. Un
phénomène vu par Nostradamus qu'il considérera comme «un signe effrayant et
miraculeux», écrira-t-il un an avant la parution de la première édition des «Prophéties».
L'exposition fait le tour de la planète évoquant quelques séismes choisis pour, dans le cours
des siècles, avoir marqué les mentalités. Ainsi, on apprend que le premier sismographe
s'appelle Zhang Heng. Ce savant chinois, en 132 de notre ère, inventa un appareil de
mesure qui permit de détecter un séisme à 500 km de distance. L'exposition remonte ainsi
le fil du temps des séismes en revenant sur le tremblement de terre de Lisbonne (Portugal)
ou encore les séismes de la Martinique et de la Guadeloupe en 1839 et 1843.
La Maison de Nostradamus, rue Nostradamus (centre ancien) ouverte tous les jours (sauf
certains jours fériés). Du lundi au vendredi, de 9h à 12h et de 14h à 18h, samedi et
Dimanche, de 14h à 18h.
Rens : 04 90 56 64 31
04 90 42 38 89
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Lamanon –
Calès, retour au Moyen âge
C'est un des travers des Bouches-du-Rhône. Disposer de sites touristiques à potentiel et
faire si peu pour les mettre en valeur. Dans le genre, on connaît le pont Flavien, à SaintChamas. On peut y ajouter le site de Calès, à Lamanon.
L'habitat troglodyte de Calès. Photo Philippe Bourget
Fléchage déficient, panneaux d'information peu clairs et «amateurs» : rien pour encourager
vraiment le touriste, habitué ailleurs à plus de professionnalisme.
Cela est dommage car le site de Calès vaut son pesant d'émotion. Imaginez une colline
lambda. Excavez ses falaises sommitales dressées de part et d'autre d'un plateau herbeux.
Saupoudrez le tout de ruines et d'escaliers dans la roche. Vous obtenez un camp retranché
invisible, siège d'un village troglodyte habité jusqu'à la fin du 16è s.
Une cinquantaine de cavités
A l'origine, une cinquantaine de cavités a été creusée à la base du calcaire pour extraire la
pierre d'un château quasi-disparu. Les carrières sont devenues habitat et on imagine sans
peine les familles à l'ouvrage dans ces foyers sommaires, tandis que des gamins en haillons
occupent la scène de l'agora centrale.
Il faut monter - avec une infinie prudence, surtout les enfants - en haut de ces falaises par
des escaliers naturels. Trous d'eau, puits à provisions, galeries communicantes : difficile
d'imaginer meilleur site défensif.
On l'a dit, l'aménagement laisse à désirer, en dépit de panneaux invitant à la prudence. Pour
autant, l'accès au site est aisé. Une vingtaine de minutes suffit, au plus, pour rejoindre les
grottes à pied depuis le village de Lamanon, en partant de derrière l'église. Etonnant.
Renseignements à l'office tourisme de Lamanon, 04 90 59 54 62
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Aurons –
Visite à la ferme chez Marie et ses chèvres
Tous les jeudis, vendredis et samedis matin, Marion Hassine ouvre les portes de sa
ferme. L'occasion de découvrir une chèvrerie et une fromagerie artisanale.
De la traite des chèvres au moulage des fromages, Marion fait tout
En bas du village d'Aurons, à la sortie des gorges de Pélissanne, c'est une rencontre tout à
fait passionnante qui vous attend les jeudis, vendredis et samedis de 10h à 13h. Là-bas s'est
installée il y a tout juste un an, Marion Hassine. Après 10 ans de travail chez des chevriers,
la jeune femme de 38 ans à décidé de s'installer à son compte et d'ouvrir «la Ferme
d'Aurons».
45 chèvres et 12 chevrettes
«Je possède 45 chèvres et 12 chevrettes qui me permettent de produire un bon fromage de
chèvre fermier» dit-elle. Et pas n'importe lequel, car c'est la race rustique «la commune
provençale» qu'à choisi d'élever l'agricultrice. «J'adore leur diversité de couleurs et leur
caractère. C'est très attachant.»
Vous pourrez le découvrir par vous même, puisque Marion à décidé d'ouvrir les portes de sa
ferme : «la visite est libre, les enfants peuvent venir sous la responsabilité de leurs parents et
rentrer dans la chèvrerie pour observer et regarder les animaux.»
Des panneaux informatifs racontent comment une chèvre réussit à produire 1 ou 2 litres de
lait par jour, mais aussi la durée de la gestation (5 mois) et bien d'autres choses. Sachez
qu'une aire de jeux est disponible pour les enfants et que les fromages sont vendus de 1,80
euros pour une tome à 4 euros pour une bûche. Marion est également tous les dimanches
sur le marché de Pélissanne.
Rens au 04 90 55 61 74.
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Istres –
Romaniquette et Ranquet : Deux plages
préservées
Encore peu connues et pourtant très agréables, les deux plages istréennes méritent le
détour. Surveillées et aménagées dès le 15 juin, le Ranquet et la Romaniquette offrent une
baignade de qualité dans l’Etang de Berre.
Une plage de sable blanc, une eau transparente, non vous ne rêvez pas, vous êtes bien à
Istres, sur les plages réaménagées en 2010 par la municipalité.
Le Ranquet, au Sud-Est de la ville et la Romaniquette, à proximité du centre historique, vous
accueillent désormais pour des moments agréables de baignade et de détente.
1 850m2 pour la première, 7 300m2 pour la seconde, des terrains de pétanque et de beach
soccer, un poste de surveillance et des sanitaires, l'accès pour les personnes handicapées
et des aires de pique-nique, l'implantation de plates-formes flottantes pour les baigneurs... la
municipalité n'a pas fait les choses à moitié et tout a été pensé pour pouvoir accueillir les
estivants.
Contrôle de l'eau
Car rassurez-vous, l'eau de l'étang de Berre, qui peut en rebuter certain est contrôlée
quotidiennement par le GIPREB et il n'y a aucun risque. Ce sont les plus anciens qui sont
ravis, ceux qui ont connu l'étang de Berre avant que les eaux de la centrale EDF de SaintChamas ne s'y déversent.
Mais les plus jeunes ne sont pas en reste, surtout que les deux plages sont très bien
desservies par la ligne de bus N°8.
Les vacanciers qui arrivent en voiture, trouveront eux des petits parkings très pratiques. 50
places de stationnement sont ainsi disponibles à la Romaniquette.
Mais pas seulement, car à proximité de cette étendue de sable, s'est un sentier pédagogique
de découverte à travers la roselière qui a été réalisé.
Alors n'hésitez plus une seule seconde et rendez-vous sur les plages istréennes, qui
bénéficient en plus, d'un panorama exceptionnel. Par beau temps, il est possible
d'apercevoir Notre- Dame de la Garde depuis la plage de la Romaniquette !
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Eyguières –
Les ruines secrètes d'Eyguières
Avec l’église, le Castellas et les Alpilles en toile de fond, la vue est grandiose
Pourtant si proche du village d’Eyguières, le Castellas de Roquemartine est un lieu oublié.
Perchées sur un éperon rocheux, les ruines du château ne sont pas sans rappeler celles des
Baux. La foule de touristes en moins.
Inscrit aux monuments historiques en 1926, le site appartient à un propriétaire privé.
Réunissant une chapelle et une place forte, ces vestiges grandioses sont d'un intérêt et
d'une qualité exceptionnels bien que peu connus.
Pour s'y rendre, du village prenez la route d'Orgon sur 1 km puis, juste après le restaurantpizzeria, engagez-vous sur le chemin à droite.
Après avoir franchi le gué, repérez un chemin à droite qui entre dans la garrigue. Il vous
mènera directement au pied du castellas. Il faudra ensuite grimper dans la colline pour
passer les oliviers et atteindre, après un petit raidillon, l'ancienne église de Roquemartine.
Datée du Xème siècle, elle a subi l'outrage des siècles et des taggeurs. Son mauvais état ne
l'empêche pas cependant de conserver, au milieu des broussailles, quelques belles voûtes
portant encore les traces d'un revêtement ocre. On y discerne aussi des inscriptions qui
conservent tout leur mystère. Sur la façade nord, gravées dans la pierre, on distingue des
figures ésotériques.
Grande salle voûtée
Une fois à l'église, l'ascension vers le château de la reine Jeanne s'impose. Ce castellas du
XIII e siècle aurait en effet appartenu à la célèbre reine Jeanne qui régna sur la Provence à
l'époque médiévale. Ce lieu est déserté depuis des siècles et a beaucoup souffert. On y
découvre encore les restes d'une impressionnante tour carrée à la construction soignée.
Puis tout en haut, une grande salle d'apparat voûtée qui démontre que ce château n'était pas
seulement un lieu de garnison occupé par des soudards.
Le retour peut se faire par le sommet de la colline. La vue sur l'église et le château est
saisissante par sa beauté sauvage. Pour cette découverte, il faut éviter bien entendu les
pleines chaleurs et les jours de fort mistral.
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Les Alpilles –
A l'assaut des Opiès
Les taureaux de Camargue, une des rencontres surprise sur les chemins des Opies.
Point culminant des Alpilles, le sommet des Opiès s’avère une excellente initiation à la
diversité et la fragilité des paysages provençaux. Une « rando » sportive doublée d’une leçon
d’éco-géographie. Ne reste plus qu’à marcher !
Parés pour l'aventure ? Il s'agit bien d'expédition pédestre que cette randonnée en boucle
d'Eyguières à Aureille (et retour) qui conduit au sommet des Alpilles, les Opiès (493 mètres).
Six heures trente à sept heures, au bas mot, à travers les paysages de garrigue et de
calcaire inondés de soleil. Ce n'est donc pas une balade facile et familiale, plutôt un exercice
pour marcheurs entraînés.
Oliveraies et maquis
Pendant près de deux heures, le GR6 depuis Eyguières longe patiemment le piémont sud du
massif, à travers les oliveraies et un maquis bas. Un peu monotone mais instructif sur les
paysages, comme en témoignent les panneaux du parc naturel régional des Alpilles.
Où l'on apprend que l'agriculture est le meilleur pare-feu possible, que la chasse participe à
la gestion du milieu, que les incendies dévastent faune et flore (celui de septembre 2003
reste tristement célèbre). On s'instruit, on s'instruit... et voilà que surgissent des enclos.
Derrière, de noirs bious rappellent opportunément que nous sommes en terres de manades.
La pause d'Aureille est bienvenue. Les ruines du château médiéval dominent un village
endormi et heureusement peu touché par le tourisme de masse. Un rafraichissement au bar
Soler et c'est reparti. Peu difficile, le premier tronçon du sentier s'échappe bientôt plein ouest
en laissant à gauche le GR6. La végétation toujours maigre laisse entrevoir les brûlures
passées de feux destructeurs. A un cairn, il faut grimper à droite pour rejoindre le sommet.
L'idéal est d'être là-haut par beau temps, avec un léger mistral. Non seulement il adoucit la
canicule mais cristallise l'air devenu net. Alors, vision grand angle garantie depuis le sommet
sur le Petit Luberon et Aureille.
A la descente, le sentier dévale des replis secrets et abrupts à la végétation dense. Face à
soi, on distingue l'ombre imposante du Castelas de Roquemartine.
Laissant un moment à gauche le chemin qui rejoint la D25, on file droit jusqu'au chemin de
Saint-Pierre de Vence qui, à droite, ramène à Aureille.
Rens. : Maison du Parc des Alpilles. 04 90 54 24 10. www.parc-alpilles.fr
Infos accessibilité massif (risque incendies) : 0811 20 13 13
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Les Baux de Provence
Le village des Baux de Provence est situé au coeur des Alpilles sur un plateau rocheux à
245m. Il domine des paysages exceptionnels sur Arles, la Camargue et les Alpilles et vous
offre des panoramas à vous couper le souffle. Cette immense et superbe forteresse de
pierre est sans conteste un des must de la Provence !
Le village est classé et labellisé "un des plus beaux villages de France", il a été restauré
patiemment avec beaucoup de soin. Aujourd'hui, son patrimoine historique est exceptionnel
avec un trésor de 22 pièces architecturales classées Monument Historique : église, château,
hôtel de ville, hôpital, chapelles, maisons, portes...sans compter les objets mobiliers et la
collection de tableaux.
C'est un des lieux touristiques les plus fréquentés de la région...(quelle que soit la saison,
vous n'y serez pas seuls...Les Baux accueillent plus d'un million et demi de visiteurs par an!).
Les 500 habitants du village doivent vraiment avoir l'impression d'habiter dans un musée !
Le village se visite (avec bonheur) exclusivement à pied, vous pourrez y admirer des
maisons anciennes restaurées avec goût et talent, de belles façades Renaissance et
quelques hôtels particuliers magnifiques qui accueillent pour la plupart galeries d'art et
musées.
A l'entrée du site, vous pourrez visiter le musée d'histoire des Baux qui vous expliquera toute
la vie du village et son histoire au fil des siècles. Au hasard de votre balade, vous croiserez
de nombreux ateliers d'artisans et boutiques de produits provençaux
Les amateurs de gastronomie savent que Les Baux abrite plusieurs restaurants de
réputation internationale... il leur sera certainement difficile d'y résister!!!
La Citadelle des Baux située à l'extrémité du village est incontournable. Le site s'étend sur 7
hectares et permet de découvrir les principaux vestiges du passé tumultueux des Baux de
Provence : ruines du château médiéval, chapelle castrale, expositions de machines de siège,
donjon, tour sarrasine, ...c'est une formidable histoire de la Provence racontée dans un vaste
décor de pierre et de roche.
Son caractère exceptionnel et ses multiples centres d’intérêt vous passionneront (vous y
découvrirez aussi un audiovisuel sur Van Gogh). La visite du site est entièrement
audioguidée (audioguide inclus dans le prix de la visite) et dure environ 1 h 30. Les
commentaires sont disponibles en 7 langues : français, anglais, allemand, italien, espagnol,
néerlandais et japonais.
A l'extérieur du village, ne manquez pas le spectacle permanent de la Cathédrale d'Image,
véritable féerie audiovisuelle projetée sur 4.000m2 de parois rocheuses en guise d'écrans
géants...Impressionnant
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Fontvieille –
Le moulin de Daudet
Fontvieille est situé en plein cœur de la Provence des Alpilles, à deux pas des arènes
d'Arles, de la citadelle des Baux de Provence, des musées de Saint-Rémy et du Festival
d'Avignon qui n'est qu'à 30km !
Après avoir quitté Arles, vous suivrez une belle route (D17 direction Les Baux et Maussane)
qui traverse les superbes paysages des Alpilles avec ses vastes oliveraies, ses bosquets et
ses champs verdoyants, au loin vous apercevrez la majestueuse abbaye de Montmajour.
En arrivant à Fontvieille, vous découvrirez un village pittoresque avec ses maisons
anciennes construites avec la pierre des fameuses carrières qui étaient installées sur place
dès le XV°. C'est cette même pierre qui a été choisie pour construire les arènes d'Arles et de
Nîmes ainsi que le château de Tarascon de 1429 à 1434, et plus récemment le Palais
Longchamps et la Bourse à Marseille.
Fontvieille est le village où Alphonse Daudet a écrit les célèbres " Lettres de Mon Moulin ".
Pour visiter le Moulin de Daudet et son petit musée, vous grimperez la petite colline où se
tient le moulin majestueux et imperturbable. Depuis la colline (très facile d'accès), vous aurez
un superbe panorama sur les Alpilles, vous pourrez rejoindre le Château de Montauban où
habitait de temps en temps Daudet.
C'est dans ce décor de pierre, (de "caillasse" comme on dit ici), sur cette butte ventée
entourée d'oliviers, de pins, de chênes verts, que Daudet trouva l'inspiration pour ses
histoires.
Il les a imaginé ses personnages en écoutant les histoires des bergers et des habitants du
château de Montauban.
Divers circuits pédestres de 2 à 9 km ont été préparés pour vous permettre d'apprécier le
site et la nature qui l'entoure, certains vous permettront de marcher sur les pas de la chèvre
de M. Seguin ...avec émotion
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La Barben Le zoo et ses 600 animaux
Avec ses 600 animaux et ses 120 espèces, le zoo de la Barben est le plus grand parc
animalier du sud de la France. Il vous faudra donc au moins deux bonnes heures pour
prendre le temps d'admirer les hippopotames, les loups, les lions, les rhinocéros et
autres ours, autruches, lamas, yacks, chèvres, poneys...
Le zoo et ses 600 animaux
Tous les ans, depuis sa création en 1970 par la famille Pons, le zoo accueille de nouveaux
animaux et cette année ne fait pas exception. Deux petits primates d'Amérique du sud ont
ainsi fait leur apparition, il s'agit des saïmiris et des ouistitis. Le capybara, rongeur
d'Amérique du sud et le gnou font également partie des nouveautés.
300 000 visiteurs
Chaque année, 300 000 visiteurs foulent les 33 hectares du parc, et les habitués sont
nombreux, il est donc essentiel de renouveler «les habitants» du zoo. Les naissances
enregistrées dans le parc participent aussi à ce changement. Il y a quelques jours se sont
deux tortues de terre qui ont vu le jour. Un petit girafon est également passé par la case
maternité, il y a un mois (voir photo). Aujourd'hui, il mesure déjà plus de 1,80 mètre. S'il est
encore nourri au biberon, les autres espèces ont besoin de viande, de légumes et de fruits.
Au total, 52 tonnes de granulés herbivores sont mangées par les animaux, 12 tonnes de
poulets, 44 tonnes de pommes, 34 tonnes de foin, 1 tonne de fruits exotiques...
Comme les animaux, les visiteurs doivent manger, pour récupérer des forces entre deux
visites, des snacks sont donc disponibles à l'intérieur du parc. De grands espaces verts, des
aires de jeux, des tables de pique-nique vous attendent également pour une journée de
dépaysement au coeur du pays salonais. Car le zoo de La Barben c'est surtout une belle
balade en famille, où il est conseillé de rester une journée entière. Vous pourrez ainsi profiter
pleinement du monde fascinant des reptiles se prélassant dans la chaleur humide d'une
bergerie réaménagée du XIIème siècle. Ou encore du petit train qui vous évite de gravir 150
marches...
Tél: 04 90 55 19 12. Ouvert tous les jours de 10h à 18h.
Tarifs adultes : 13,50 euros. Enfant jusqu'à 12 ans : 8 euros. Gratuit pour les moins de 3 ans.
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Vernègues –
Randonnée découverte a travers les collines
Le chateau de Vernègues. Photo Philippe Bourget
Une balade pour amateurs de «vraie» Provence ! Cet itinéraire en boucle ravive les images
d'autrefois, quand l'urbanisation n'avait pas encore «mité» les paysages salonais.
Depuis les arènes d'Alleins, le chemin du Petit Ste-Anne puis le GR6 s'élèvent à travers les
chênes, découvrant rapidement la forêt de tuiles du village, sur fond de Luberon. A peine le
temps d'en profiter et voici un plateau, d'apparence isolé mais étonnamment cultivé, Camp
Caïn. On le traverse de part en part, en direction de la chapelle Saint-Symphorien (balisage
jaune). Une petite demi-heure de marche plus tard, on a oublié la seule empreinte de
modernité (le viaduc TGV), pour découvrir la belle harmonie romane de la chapelle, hôte
deux fois l'an d'un curieux pèlerinage
Cap alors sur le hameau de Vinsargues et la plaine, ses vignes et ses champs à céréales.
Vernègues et ses vestiges
Repassé sous le viaduc TGV, le chemin monte doucement vers Vernègues, découvrant de
beaux vergers de cerisiers et, parfois, des moutons en pacage.
Le village s'organise autour de rues au cordeau, témoin de sa reconstruction après le
séisme de 1909. On grimpe enfin jusqu'à ce Vieux-Vernègues et ses vestiges émouvants
(église en restauration, caves béantes, château ruiné...), avec panorama géant sur la SainteVictoire et l'étang de Berre.
Reste à remprunter le GR6, direction Alleins, que l'on rejoint après une balade de 4h à 4h30.
L'humeur plus légère d'avoir arpenté ce territoire provençal quasi intact
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Camargue - Port-Saint-Louis du Rhône –
Entre Rhône et mer
Port-Saint-Louis du Rhône, c’est la porte de la Camargue et surtout une ville postée entre la
mer et le Rhône. Une ville connue dans le coin pour sa plage Napoléon. Mais il y a autre
chose, notamment la Tour Saint-Louis.
La Tour Saint-Louis (18ème ) propose une collection ornithologique unique de 168 oiseaux.
Le vent est un éternel compagnon de la ville de Port-Saint-Louis du Rhône. Il faut dire
qu'elle paraît un peu au bout du monde à l'embouchure du grand Rhône et avec une large
façade sur la mer. Ici, a cité est très connue pour sa plage Napoléon et ses 10 km de sable
fin. Pour celle de Carteau aussi, temple du kite-surf et de la planche à voile. Il faut la voir,
cette dernière, véritable lieu de pèlerinage prise d'assaut par les campings-cars. Les cieux y
sont embouteillés de voiles de toutes les couleurs.
La Tour Saint-Louis fait toujours office de phare
En ville, l'une des attractions est sans conteste la Tour Saint-Louis. Datant du 18ème siècle,
elle abrite l'office de tourisme au rez-dechaussée. Au premier étage, elle offre au visiteur une
collection ornithologique unique avec 168 oiseaux naturalisés. Chaque espèce est détaillée.
Au 2ème étage, des expositions sont organisées. Le clou du spectacle est sur la terrasse
avec une vue panoramique sur la Camargue, Salins-de- Giraud et autres curiosités. Il faut
savoir que la Tour fait toujours office de phare en activité. Cet ancien poste de douanes
guide les bateaux qui rentrent dans le canal. A signaler que la visite, d'une bonne demiheure se fait en autonomie, donc sans guide. Elle est possible du lundi au vendredi, de 8h30
à 12h et de 13h30 à 17h. L'entrée est fixée à 3 euros, gratuite pour les habitants de PortSaint- Louis et les moins de 12 ans. Renseignements : Office de tourisme : 04 42 86 01 21.
Pour les adeptes des balades, la visite de la Tour peut être suivie d'une flânerie dans le parc
de la Révolution et le long des allées du Rhône. Juste devant le monument, il y a aussi un
mini-golf restauré (2,50 euros de l'heure du lundi au samedi.
S'adresser à la Méridienne, quai Reybert : 04 42 86 07 19). Enfin, des pistes cyclables
permettent de se rendre à vélo ou à pied aux plages Napoléon et Carteau où de longer la
digue du Rhône.
Petit conseil, toujours prévoir le produit antimoustiques, proximité de la Camargue
oblige.
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La Plage de Napoléon à Port-Saint-Louis Sous les pipelines, la plage
La Côte Bleue a ses criques, Fos et Port-Saint-Louis ses plages. A deux pas du port, on se
baigne certes face au paysage industriel mais difficile de trouver moins loin d’aussi vastes
étendues de sable. Cela vaut bien d’oublier un peu le décor pour profiter de l’essentiel : le
farniente et le nautisme.
Avec la planche à voile, le char à voile est l’autre sport qui permet de profiter des vents de
Fos
On les a toutes testées. Napoléon, Grand Plage, plage Cavaou et plage Saint-Gervais. A
l'arrivée, il n'y a pas photo. La plage la plus sauvage, la plus grande (10 km), celle qui donne
vraiment l'impression d'être au bord de la mer est de loin la plage Napoléon, à Port-SaintLouis-du-Rhône. Bon, d'accord, il faut y aller. 48 bornes de Salon à Port-Saint-Louis, et
encore 7 km (qu'on peut faire à vélo, une piste cyclable longe la route) pour rejoindre la
plage, au bout d'une presqu'île en galette trouée d'eau qui n'en finit pas de s'étirer jusqu'au
milieu du golfe de Fos. Mais une fois là, à vous les balades vivifiantes, la découverte
d'antiques cabanons de pêcheurs, les joies du farniente et des jeux de ballons.
Véliplanchistes - Vrai sable
Entre la mer et le canal, l'aménagement est correct - le sable est du vrai sable, il y a des
douches et des toilettes). L'été, la plage est surveillée et réservée aux baigneurs. A côté,
plusieurs terrasses de restaurants permettent de déjeuner.
92 Route de Saint Chamas - D16 – 13450 GRANS
04.90.45.39.86 ou 06.15.99.29.54
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Le Lubéron Rossillon et Rustel –
La terre vous en fera voir de toutes les
couleurs
A Roussillon et à Rustrel vous allez découvrir des sites dont la beauté est le résultat
du travail combiné de l’homme et de la nature. Petite balade dans les ocres..
A la fin du 18e siècle, les sables ocreux étaient lavés pour en extraire le pigment pur.
Concurrencée par les colorants synthétiques, l’ocre naturelle demeure pourtant, dans
certaines de ses utilisations, un produit inégalable.
L'exploitation de l'ocre a façonné les paysages et coloré les façades des maisons de ces
villages et les carrières à ciel ouvert offrent des paysages aux couleurs uniques.Le carmin, le
vermillon, le jaune, le blanc... les ocres du Luberon courent de Roussillon à Rustrel, nous
sommes dans le fameux Colorado provençal... Le dépaysement est total, on se croirait
transporté à un millier de kilomètres, sur la côte ouest des Etats-Unis !
Roussillon se déguste
Roussillon, village classé parmi les plus beaux de France, ne ressemble à aucun autre. Il se
visite calmement comme pour le déguster... De la ville basse jusqu'au sommet du Castrum
et son impressionnant panorama, chaque détour et recoin vous émerveillera. Jean Cocteau,
Carzou, Buffet, Ambrogiani... et bien d'autres ont été séduits par les lieux.
Pour mieux comprendre l'aventure industrielle du pays, visitez le Conservatoire des ocres et
pigments appliqués, à l'ancienne usine Mathieu (sur la D 104, en direction d'Apt).
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L'aventure à Rustrel
Rustrel, est plus sauvage... Ici les «Aiguilles des fées» (ou cheminées de fées) veillent
comme des sentinelles sur le sentier de randonnée. Aux 19e et 20e siècles, Rustrel a vécu
au rythme de l'industrie du fer puis de l'ocre. Si vous suivez le sentier «E» par exemple vous
verrez les vestiges de la «saga des Maîtres de Forges» qui s'est déroulée de 1832 à 1885.
De l'industrie de l'ocre, qui débute en 1871, il subsiste encore les bassins de lavage, les
canalisations et les bassins de décantation.
A Rustrel, les anciennes carrières aux 25 couleurs différentes sont aujourd'hui privées mais
on peut s'y balader sur différents parcours balisés : petite balade, grande balade, à vous de
voir le temps que vous souhaiterez passer dans ces lieux magnifiques. Vous aurez aussi le
choix des sentiers, «Le sentier des crêtes» de 13 km, «Le sentier des cheminées des fées»
court d'un kilomètre, ou encore «Le sentier du Sahara» de 1,5 km.
Quant à la «promenade de l'eau» elle se fait dans le village où fontaines et lavoir de la
Marquise, l'église paroissiale, le château-mairie, les calvaires, l'oratoire Saint-Roch, les
ruelles et les maisons vous séduiront à leur tour.
Petit conseil en passant, vous feriez bien de chausser vos vieilles baskets, le pouvoir
colorant de cette terre est incroyable. Lavez tout à l'eau froide sinon vous fixeriez la
couleur sur vos affaires !
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Le Thor –
Toute la grâce des stalactites
Le site des Grottes de Thouzon, dans la commune du Thor, offre un spectacle
exceptionnel au coeur de notre passé géologique. Pas besoin d’être un spéléologue
averti : les grottes sont spécialement aménagées pour être accessibles à tous et
visitées en famille.
Toute la grâce des stalactites
Au menu de la visite : rognons et macaronis ! Non, ce n'est pas un parcours gastronomique,
mais bien une plongée au coeur du monde fascinant des grottes de Thouzon.
Les «rognons», ce sont les blocs de silex, plus résistants à l'érosion, qui se sont extirpés de
la couche de calcaire. Quant aux «macaronis», ce sont les vrais trésors de ce site qui s'est
formé progressivement sur plusieurs millions d'années. Il s'agit des stalactites «fistuleuses»,
d'à peine trois millimètres de diamètre.
Ce sont bien des macaronis et non des spaghetti, pour la bonne raison que, malgré cette
extrême finesse, ils sont creux et contiennent une goutte d'eau qui descend au fil des années
en y laissant ses dépôts. Elles prennent bien leur temps: en moyenne, les stalactites de la
grotte gagnent un centimètre par siècle !
Mais quand on voit que certaines atteignent plus de deux mètres, on comprend que la
formation de ce chef d'oeuvre de la nature est en cours depuis des millénaires.
Et pourtant, ce site a été découvert il y a à peine plus de cent ans. En 1902, des employés
d'une carrière ont fait sauter un pan entier de paroi, qui, par le plus grand des hasards, a
dévoilé une entrée de la grotte.
Ce paysage si énigmatique est le vestige d'une rivière souterraine qui coulait sous la colline
de Thouzon, butte témoin d'un ancien massif calcaire qui recouvrait toute la Provence durant
la période du Crétacé, il y a 60 millions d'années.
Aujourd'hui, le site est aménagé pour être visité par toute la famille. Contrairement à d'autres
grottes beaucoup plus difficiles d'accès car situées en profondeur, celle-ci se situe
pratiquement au niveau des habitations. Elle peut donc être facilement visitée par les petits
enfants ou par les aînés, qui n'ont presque pas de marches à escalader. Une fois à
l'intérieur, c'est un parcours d'environ 45 minutes à travers les 230 mètres de galeries
souterraines dont les plafonds sont constellés par ces splendides stalactites et de bien
d'autres curiosités. Parmi elles, les «draperies», ondulations de la roche sous l'action de
l'eau.
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On trouve des gours, sortes de cavités remplies d'eau et des pitons rocheux
impressionnants, qui semblent parfois ne tenir qu'à un fil.Et comme il y a eu de la vie dans
cette grotte, on remarque aussi une couche marron à même le sol : tout simplement de la
fiente de chauve-souris fossilisée.
Une fois arrivés dans la plus grande et la plus belle des salles du site, l'éclairage s'estompe
le temps d'un son et lumière captivant où les majestueuses stalactites semblent prendre vie.
Un ballet d'autant plus remarquable que ces stalactites d'une splendide couleur ocre qui
donne au tableau une allure quelque peu baroque, avec des dorures dignes du faste du
château de Versailles.
Mais qu'on ne s'y trompe pas, ce qui fait la richesse de ce spectacle, c'est qu'il est 100%
naturel.
Grottes de Thouzon Le Thor. Ouvert tous les jours de 10h à 12h, 14h à 18h. 04 90 33 93 65
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Fontaine de Vaucluse
Fontaine de Vaucluse est vraisemblablement l'un des sites naturels le plus visité du
Vaucluse : en période estivale, les rues de Fontaine sont littéralement envahies par la foule
et les magasins de souvenirs pris d'assaut...
Pour pouvoir flâner tranquillement dans les charmantes ruelles du village essayez d'être
matinal.
Ce succès tient essentiellement à la très impressionnante source qui jaillit au pied d'une
falaise de 230m de haut.
Cette gigantesque fontaine est la plus puissante de France (et la cinquième mondiale) avec
un débit d'eau annuel de 630 millions de mètres cubes.
Ses eaux vert-émeraude généralement calmes l'été deviennent spectaculaires en période de
crue (en automne et au printemps) : 90 m³ par seconde se déversent dans le lit de la
Sorgue. En toutes saisons des sources secondaires alimentent la rivière et forment un très
beau plan d'eau ombragé par d'immenses platanes.
Fontaine de Vaucluse qui a le privilège d'avoir donné son nom au département, tire son
étymologie de sa curiosité géographique "Vallis Clausa" : Vallée Close : Vaucluse.
Ce site pittoresque se trouve en effet dans une vallée profonde avec un paysage parsemé
de grottes et de vallons. Il a inspiré de nombreux artistes dont les plus célèbres furent
Frédéric Mistral, François Pétrarque et René Char.
Tous furent séduits par la beauté du site et l'enchantement procuré par leurs promenades le
long de la Sorgue et de ses rives verdoyantes.
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La source de Fontaine de Vaucluse
Classée parmi les plus puissantes résurgences du monde avec un écoulement annuel
moyen de 630 millions de mètres cubes, la source de Fontaine de Vaucluse, fraîche,
bouillonnante, impétueuse au printemps et paisible en été, est la résultante d´un gigantesque
phénomène de réseaux souterrains.
Les galeries et cavités de ces derniers recueillent les eaux de pluie ainsi que la fonte des
neiges du mont Ventoux, des monts du Vaucluse et de la Montagne de Lure, la fontaine de
Vaucluse est l´unique issue de cette " citerne " naturelle qui couvre une surface totale de 1
100 kilomètres carrés. La vitesse d´écoulement des eaux dans le sous sol varie de 46 km en
25 jours à 30 km en 6 jours.
Ce n´est que tout récemment qu´a été résolu le mystère de la provenance de ses eaux
tumultueuses (débit moyen 22 m3/s). Les premières explorations du gouffre ont débuté en
1878. Le point le plus bas (- 308 m à partir de la surface) a été atteint en 1985. La source de
Fontaine de Vaucluse jaillit à la base d´un imposant système calcaire fortement karstifié.
Le Monde Souterrain de Norbert Casteret
Présentation des matériels de spéléologie, reconstitution de différents sites et collection
étonnante et fournie de cristallisations recueillies par Norbert Casteret lui-même.
Ouvert le mercredi et le dimanche de 10 à 12 heures et de 14 à 17 heures.
Tel. 04-90-20-34-13
Vallis Clausa , tradition papetière
Si le moulin à papier de Provence fut implanté à Carpentras en 1347, c´est le site de
Fontaine-de-Vaucluse qui, dès le siècle suivant, devint le lieu de production de papier le plus
important de toute la région.
L´industrie papetière, très florissante jusqu´à la fin du XIX ème siècle, comptait jusqu´à onze
usines à papier à Entraigues, Orange, L´Isle sur la Sorgue, et quatre autres à Fontaine de
Vaucluse. Mais le marasme économique des années trente ajouté à la bien trop lourde
concurrence mondiale, ne l´épargna pas.
Cette activité agonisa jusqu´en 1968, date à laquelle la toute dernière usine, Vallis Clausa,
ferma. En 1973, ce moulin à papier fut réhabilité grâce à la volonté de deux « papetiers ».
Depuis sa résurrection, le moulin de Vallis Clausa perpétue la fabrication du papier avec les
techniques anciennes. Le papier est toujours confectionné à partir de chiffons (coton, lin et
chanvre), la pâte continue d´être brassée par les « piles à maillets », et chaque feuille de
papier naît des mains habiles de l´un des deux ouvriers papetiers, le tout devant un public
pour le moins épaté.
Toutes les étapes de fabrication sont visibles et commentées dans ce moulin spécialisé dans
le papier à inclusion de fleurs.
Moulin de papier Vallis Clausa, Chemin de la Fontaine
Ouvert tous les jours de 9 heures à 12h30 et de 14 heures à 18h30
Tel. 04 90 20 34 14 - Fax. 04 90 20 23 40
Canoé Kayak
Kayak vert
Quartier Beaume
Tel : 04 90 20 35 44 ou 04 90 20 20 28
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L’Isle sur la Sorgue
L'Isle sur la Sorgue fait partie des musts incontournables de Provence. Les "chineurs",
amateurs de beaux objets, brocantes et galeries d'art seront comblés, il y a en effet près
de 300 antiquaires dans cette petite ville !
Colorée de vert et d'eau, cette ville-île posée au pied du plateau du Vaucluse, dans la
plaine du Comtat Venaissin, est traversée de plusieurs canaux alimentés par la Sorgue.
La rivière étend ses deux longs bras autour de la ville comme pour mieux l'étreindre. Vous
apprécierez tout son charme en vous baladant le long de ses canaux qui se faufilent entre
les rues étroites et anciennes. Vous passerez sur de petits ponts et suivrez le travail des
grandes roues à aubes moussues entraînées par la Sorgue.
Ne manquez pas le spectacle du "Partage des eaux" situé à 1 km en amont de la ville, là
où la rivière se partage en deux et forme un plan d'eau ombragé dans lequel se reflètent
platanes et verdure généreuse... Jadis, les habitants vivaient essentiellement de la pêche
(jusqu'à 15 000 écrevisses par jour!), les grandes roues à aubes servaient de "moteur" à
de nombreuses manufactures de soie du XVIII°, puis de papier au XIX°. Certaines roues
fonctionnent toujours, mais pour le seul plaisir des passants...
Le patrimoine historique de L'Isle sur la Sorgue illustre l'importance de la ville au sein du
Comtat Venaissin au XIV° siècle. La Collégiale ND des Anges avec son intérieur baroque
est exceptionnelle, la pharmacie de l'Hôpital, dans son décor d'origine (XVIII°) possède
une rare collection de pots en faïence de Moustiers.
De magnifiques hôtels particuliers reconvertis en galerie d'art sont à découvrir, parmi eux
le célèbre Maison René Char - Hôtel Donadeï de Campredon (XVIII°), devenu musée, qui
abrite en permanence un espace dédié à René Char et des expositions de haut niveau
(Miro, Gauguin, Dufy...).
L'Isle sur la Sorgue connaît aujourd'hui une renommée internationale par le grand nombre
d'antiquaires répartis sur la ville (ouverts surtout le week-end) et par les nombreuses
galeries d'art et de peinture. Deux fois par an, à Pâques et au 15 Août plus de 500
antiquaires et brocanteurs se donnent rendez-vous ici pour présenter leurs trésors à une
clientèle venue des 4 coins du monde... cette foire a de quoi donner le vertige, y compris
aux connaisseurs éclairés.
Bref, vous l'aurez compris, L'Isle sur la Sorgue mérite vraiment votre détour... et pour
mieux vous imprégner de son atmosphère si singulière, laissez votre voiture au parking et
promenez vous nez au vent, vous n'en apprécierez que mieux ses nombreux charmes.
Marché Brocanteurs le dimanche matin.
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