dossier de presse

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dossier de presse
du 14 au 29 mars 2012
Marseille
mars en baroque
10e festival
Passion(s) et débordements
Avec
Maria Cristina Kiehr, Rosa Dominguez, Pascal Bertin, Robert Getchell, Raffaele Giordani, Daniele
Carnovich, Magid El-Bushra, Jean-Marc Aymes, Nicolau de Figueiredo, Odile Edouard, Alain
Gervreaud , Mara Galassi, Philippe Despont, Patrick Barbier, Martine Vasselin
La Fenice, Concerto Soave, Les éléments, l’ensemble Filigrane
février-juillet 2012
Concerto Soave – les concerts
© Marie Eve Brouet
Gradignan, Miami, Marseille, Chypre, Anvers, Perpignan, Aix-en-Provence,
Lançon de Provence, Montpellier, L’éscarène
service de presse
Pierre Collet | William Chatrier associés en communication | imagine
30 rue dussoubs 75002 Paris tel 01 40 26 35 26 fax 01 40 28 02 27
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Passions et débordements sont au programme du dixième festival Mars en Baroque, rendezvous incontournable des amateurs de musique et d’art. Pour cette édition exceptionnelle, il
fallait en effet un thème exceptionnel.
Le « hors norme » a attiré nombre de créateurs de l’époque baroque, fascinés par ce point
d’équilibre fragile où l’excès fait basculer la raison de l’homme. Cette attirance vertigineuse,
les spectateurs la ressentiront lors d’une journée d’ « excès » italiens. Ils pourront ainsi
entendre trois compositeurs, Domenico Scarlatti, Arcangelo Corelli et Carlo Gesualdo, dont
les musiques n’ont jamais cessé d’étonner par leur nouveauté.
Ce sont toutefois les savoureuses licences de Jean de La Fontaine, accompagnées de
sensuelles musiques françaises subtilement interprétées par La Fenice, qui ouvriront le
festival. Cette Fontaine de Vénus coulera avec grâce aux Archives Départementales, qui
célèbre l’ « Année de l’Eau ». Le festival accueillera aussi le jeune et magnifique Magid El
Bushra, contre-ténor qui nous fera revivre les liens passionnels et troubles qu’entretenait le
public avec des chanteurs élevés aux rangs de dieux vivants.
Trois concerts feront découvrir de jeunes interprètes, dans le plus beau cadre baroque de
Marseille, la Chapelle de la Vieille Charité. Pour prolonger sa thématique au-delà du concert,
le festival proposera plusieurs conférences et deux films sur une personnalité artistique
emblématique des débuts de l’âge baroque : le Caravage.
La Passion selon Marie, de Zad Moultaka, écrite spécialement pour Maria Cristina Kiehr,
Concerto Soave et l’ensemble vocal les éléments, dirigée par Joël Suhubiette, sera le point
d’orgue du festival. Dans le cadre chargé de spiritualité de l’Abbaye de Saint Victor,
fraichement rénovée, raisonnera la musique universelle du compositeur libanais. Reprenant
une forme symbolique de la musique baroque, une passion, Moultaka nous invite à un rituel
qui s’affranchit des frontières et du temps.
Remercions tous ceux qui rendent possible ce festival : nos tutelles, les sociétés civiles, les
bénévoles toujours présents, la presse, les lieux qui nous accueillent, nos divers partenaires.
Et bien sûr, vous, public fidèle. Laissez-nous vous persuader, si vous ne l’êtes déjà, que la vie
sans art ni excès, sans « Passions et débordements », serait bien triste.
Jean-Marc Aymes
Conférence de presse
Mardi 31 janvier 2012 | 11h
Espace Culture. 42 la Canebière. 13001 Marseille
Merci de confirmer votre présence auprès de Patrice Poulain : [email protected] | 04 91 90 93 75
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10e festival Mars en Baroque
Passion(s) et débordements
PROGRAMME
Samedi 4 février. 17h. BMVR l’Alcazar, salle de conférence.
Conférence. La Passion selon Marie / Hachô dyôlat Alôhô
Zad Moultaka, compositeur. Jean-Marc Aymes, interprète & directeur musical. Sylvie
Moquet, interprète, Catherine Peillon, directrice artistique.
Mercredi 14 mars. 20h. Archives départementales Gaston Defferre.
La Fontaine de Vénus | Airs de cours, musique de ballet du grand siècle français et contes
libertins de Jean de La Fontaine
J. Chabanceau de La Barre, M. Lambert, M. Marais, G. Bataille, J-B Boësset, O. de Lassus
Caroline Pelon, soprano
Christophe Gravouil, conteur
Ensemble La Fenice
Anais Chen, violon
Martin Bauer, viole de gambe,
Philippe Grisvard, clavecin & orgue
Jean Tubéry, cornets, flûtes & direction
Jeudi 15 mars. Cinéma Les Variétés.
18h. Conférence (suivie d’un apéritif italien)
Caravage et Gesualdo, assassins et artistes
Martine Vasselin, historienne de l’art
Jean-Marc Aymes, musicien
20h. Film
Caravaggio (1986 – Derek Jarman)
Samedi 17 mars. Chapelle Sainte-Catherine.
Journée « Excès italiens »
11h. Concert
Sonates de Domenico Scarlatti
Nicolau de Figueiredo, clavecin
15h30. Concert
6 Sonates pour violon et basse continue op.V d’Arcangelo Corelli
« Avec les ornements tels qu’il les jouait »
Odile Edouard, violon
Alain Gervreau, Violoncelle
Mara Galassi, Harpe
Philippe Despont, clavecin
20h. Concert
Motets & Madrigaux de Carlo Gesualdo
Concerto Soave
Maria Cristina Kiehr, Soprano
Rosa Domingues, Soprano
Pascal Bertin, Contre-ténor
Robert Getchell, ténor
Raffaele Giordani, tenor
Daniele Carnovich, basse
Mara Galassi, Harpe
Jean-Marc Aymes, clavecin, orgue & direction
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Mardi 20 mars. Institut Culturel Italien.
18h. Film
Voluptas Dolendi. I gesti del Caravaggio
De Deda Cristina Colonna et Mara Galassi – Mise en scène de Francesco Vitali (2008)
Mercredi 21 mars. BMVR l’Alcazar, salle de conférence.
17h. Conférence
Farinelli et l’âge d’or des castrats.
Patrick Barbier, historien de la musique et professeur d’université
Conférence illustrée musicalement par l’ensemble Filigrane et Magid El-Bushra
Mercredi 21 mars. Chapelle Sainte-Catherine.
20h. Concert
Arie per un Divo| L’art des castrats en Italie
B. Marcello, G. Bononcini, A. Vivaldi, G.-F. Haendel, F Gasparini
Magid El-Bushra, contre-ténor
Ensemble Filigrane
Etienne Mangot, violoncelle & basse de viole
Bruno Helstroffer, théorbe & guitare
Sébastien Wonner, clavecin & orgue
Jeudi 22 mars. 12h30 Chapelle de la vieille charité.
Concert jeune talent | C. Ritter, J.S. Bach, J.C.F Fischer
Ronan Khalil, clavecin
Cyrielle Eberhardt, violon
Mardi 27 mars. 12h30 Chapelle de la vieille charité.
Concert jeune talent | J.P Rameau
Calliopé Chaillan, clavecin
Mercredi 28 mars. 12h30 Chapelle de la vieille charité.
Concert jeune talent | D. Sarlatti, J.S. Bach
Kazuya Gunji, clavecin
Jeudi 29 mars. 20h15 Abbaye de Saint Victor.
La Passion selon Marie / Hachô dyôlat Alôhô. | Zad Moultaka
Maria Cristina Kiehr, Soprano
Concerto Soave - Jean-Marc Aymes, clavecin & direction
Chœur de chambre les éléments
Direction Joël Suhubiette
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festival mars en baroque
Samedi 4 février. BMVR l’Alcazar, salle de conférence.
17h. Conférence
La Passion selon Marie / Hachô dyôlat Alôhô
Rencontre autour de la démarche créatrice de Zad Moultaka, compositeur contemporain
libanais, qui travaille ici sur la mémoire orientale et syriaque. Il explore les instruments
baroques, leurs affinités de timbres et de tempéraments, avec les instruments arabes à
travers le thème ancien de la Passion du Christ, magnifié d'Orient en Occident, et sa
dimension exceptionnellement dramatique.
Illustrée musicalement par Sylvie Moquet, viole de gambe et Jean-Marc Aymes orgue positif.
Zad Moultaka, compositeur. Jean-Marc Aymes, interprète & directeur musical. Sylvie Moquet,
interprète, Catherine Peillon, directrice artistique.
Mercredi 14 mars. 20h. Archives et Bibliothèque départementales Gaston
Defferre.
La Fontaine de Vénus | Airs de cours, musique de ballet du grand siècle
français et contes libertins de Jean de La Fontaine
J. Chabanceau de La Barre, M. Lambert, M. Marais, G. Bataille, J-B Boësset, O. de Lassus
Caroline Pelon, soprano
Christophe Gravouil, conteur
Ensemble La Fenice
Anais Chen, violon. Martin Bauer, viole de gambe. Philippe Grisvard, clavecin & orgue
Jean Tubéry, cornets, flûtes & direction
En partenariat avec les Archives départementales Gaston Defferre
« ... une charmante nuit vaut bien mille jours heureux... »
Jean de La Fontaine, héritier des conteurs du Moyen-âge, met sa muse au service du
libertinage. Une manière d’échapper au carcan d’une société et d’un pouvoir qui veulent
contrôler les esprits.
Une délicieuse sensualité se dégage de ces textes et des musiques si subtilement choisies et
interprétées par Jean Tubéry et son ensemble La Fenice. Maître du raffinement, en
compagnie de ses musiciens, de la soprano Caroline Pelon et du conteur Christophe
Gravouil, il nous offre, avec ces modèles de discrétion et de pudeur, une soirée en forme
d’hymne à la volupté.
Caroline Pelon, soprano
Après une Licence de Musicologie, Caroline Pelon acquiert une première expérience
professionnelle avec Philippe Herreweghe au sein de La Chapelle Royale et du Collegium
Vocale de Gand. Ses affinités avec le répertoire baroque la mènent au Conservatoire
National Supérieur de Musique de Paris dans la classe de William Christie où elle remporte
le Premier Prix à l’unanimité. Afin de compléter sa formation dans le domaine lyrique et
scénique, elle rejoint ensuite pour deux saisons l’Atelier Lyrique de l’Opéra de Lyon dirigé
par Claire Gibault. En parallèle, elle étudie la technique vocale auprès de Lorraine Nubar,
Denise Dupleix puis Noelle Barker.Depuis 1990, Caroline Pelon est engagée comme soliste
pour des concerts et des enregistrements discographiques par de nombreux ensembles de
musique baroque tels que Les Arts Florissants, Le Parlement de Musique (Martin Gester), La Fenice (Jean
Tubéry), L’Ensemble Jacques Moderne (Joël Suhubiette), Les Demoiselles de Saint-Cyr (Emmanuel Mandrin), La
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Simphonie du Marais (Hugo Reyne), Akadêmia (Françoise Lasserre), L’Amoroso (Guido Balestracci)… Avec ce
dernier, elle obtient un Diapason Découverte en 2004 pour Le Trésor d’Orphée. Elle collabore également à des
productions scéniques : Le Balet Comique de la Royne de Beaujoyeulx avec Gabriel Garrido (Festival
d’Ambronay, Opéra de Genève), La Catena d’Adone de Mazzocchi avec Konrad Junghänel (Festival d’Innsbruck,
Opéra d’Anvers).Elle aborde l’opéra dès 1992, interprétant la Première Dame puis Pamina dans une adaptation
française de La Flûte Enchantée de Mozart à l’Opéra de Lyon et à l’Opéra Comique de Paris. Viennent ensuite
Nicolette dans L’Amour des Trois Oranges de Prokoviev à l’Opéra de Strasbourg, Eurydice dans Les Malheurs
d’Orphée de Milhaud à l’Opéra de Lyon ainsi que dans Orphée et Eurydice de Gluck à l’Opéra de Rennes,
Pamela dans Pamela ou l’honnête fille de Piccinni à l’Opéra de Vevey et au Théâtre Impérial de
Compiègne.Caroline Pelon affectionne particulièrement le répertoire d’oratorio, en particulier toute l’œuvre de
J.S. Bach, mais aussi Haendel, Vivaldi, Haydn ou Mozart. Elle se produit volontiers en récital dans des Lieder de
Schubert ou des Mélodies de Debussy. Par ailleurs passionnée par la pédagogie et titulaire des CA de chant et
de musique ancienne, elle enseigne au Conservatoire Municipal du VIIème arrondissement de Paris depuis
1995 et a récemment animé des académies de chant baroque organisées à Prague et à Clujpar le Festival de
Sablé.
Christophe Gravouil, conteur
Après une formation au Conservatoire National d’Art Dramatique d’Angers, il suit les
ateliers du Nouveau Théâtre d’Angers (Centre Dramatique National) et se perfectionne
à Paris (auprès de Mamadou Dioume puis de Clémence Massart ) avant d’intégrer
l’école de Théâtre L’Embarcadère à Besançon.
De retour dans la région des pays de la Loire, il obtient à 21 ans son premier rôle
professionnel au N.T.A. Il jouera ensuite plusieurs spectacles au Théâtre de l’éphémère ( au
Mans ), avant de rencontrer la metteuse en scène Monique Hervouët, avec qui il jouera de
nombreuses pièces.
Depuis 1997, il joue régulièrement au N.T.A et en devient artiste associé en 2004/2005
où il met en scène et joue avec Hélène Gay le spectacle Méhari et Adrien.
Depuis 1999, il mène une aventure collective avec la compagnie Addition Théâtre dont il est fondateur,
(compagnie conventionnée, associée au Théâtre d'Auxerre) .
Très intéressé par les écritures contemporaines, il travaille également avec d'autres compagnies
spécialisées dans ce domaine.
Ensemble La Fenice
Le phénix - en italien la fenice - est, à l'origine, l'oiseau fabuleux de la mythologie qui, après avoir vécu plusieurs
siècles, se consume avant de renaître de ses cendres. Symbole du rayonnement
de la musique italienne dans l'Europe baroque, la Fenice fut également le nom
d'une œuvre de Giovanni Martino Cesare, cornettiste et compositeur qui
ème
s'expatria au-delà des Alpes au début du XVII siècle. C'est aujourd'hui le nom
emprunté par un groupe de musiciens réunis depuis 1990 par le cornettiste Jean
Tubéry, animés du désir de faire partager leur passion pour la fastueuse musique
vénitienne de l'époque, tout en la révélant dans son extraordinaire vitalité. Le
répertoire de l'ensemble s'étend néanmoins sur toute l'Europe, et sur plus de
deux siècles de musique. Le cornet à bouquin fut en effet couramment adopté
dès le début du XVIe siècle par Josquin-Des-Prez et ses contemporains, et ce
jusqu'à J.S. Bach, qui l'utilise dans plusieurs de ses cantates. «Quant à la propriété
du son qu'il rend, nous dit le père Mersenne dans son Harmonie universelle
(Paris, 1636), il est semblable à l'éclat d'un rayon de soleil qui parait dans l'ombre
ou dans les ténèbres, lorsqu'on l'entend parmi les voix dans les églises,
cathédrales ou les chapelles...». L'ensemble a remporté dès ses débuts deux
premiers prix internationaux (Bruges, 1990, Malmo, 1992). Il est invité depuis
dans les plus grands festivals en France, en Europe - Basel, Bremen, Brugges,
Glasgow Innsbruck, Lisboa, Milano, Oslo, Palermo, Utrecht, Wien -, et au-delà Etats-Unis, Amérique du sud, Japon. En 2005, La Fenice a fêté son quinzième
anniversaire avec les œuvres majeures du « seicento » italien : Les Vêpres et l'Orfeo de Monteverdi, les motets
et plusieurs chœurs de Gabrieli, l'oratorio Jephté de Carissimi... en France, Belgique, Espagne, Slovénie,
Finlande, Colombie, etc. Les membres de l'Ensemble La Fenice sont tous des solistes virtuoses de leur
ème
instrument, spécialisés dans la musique du XVII siècle, faisant une carrière internationale au sein des
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meilleurs ensembles actuels. Les enregistrements de l'ensemble - Ricercar, Cypres, K617, Opus 111, Naïve,
Virgin Classics - se voient régulièrement primés des plus hautes distinctions (Choc du Monde de la Musique,
Diapason d'Or, 10/10 Répertoire, 5 étoiles, Goldberg...).
L'Ensemble La Fenice est en résidence à Auxerre. Il bénéficie du soutien du Ministère de la Culture et de la
Communication (DRAC Bourgogne), de la ville d'Auxerre, du Conseil Régional de Bourgogne, du Conseil Général
de l'Yonne et de ses mécènes : Lincet et la Société Générale.
Jean Tubery, cornets, flûtes et direction
Passionné par la musique italienne du XVIIe siècle, Jean Tubéry, après des études de flûte à bec aux
conservatoires de Toulouse et d'Amsterdam, décide de se consacrer à l'un des
instruments les plus appropriés à la faire revivre : le cornet à bouquin. Il suit alors
l'enseignement de Jean-Pierre Canihac (Toulouse) et de Bruce Dickey à la Schola
Cantorum de Bâle, dont il obtient le diplôme de concertiste. Il a joué avec les
ensembles Clemencic Consort, Clément Janequin, Les Arts Florissants, Collegium
Vocale de Gand, Concerto Vocale, Hesperion XXI, Huelgas, Cantus Cölln, Elyma, La
Petite Bande, Il Giardino Armonico, etc…En 1990, il fonde l'ensemble La Fenice,
avec lequel il obtient dans la foulée le Premier Prix des Concours Internationaux
de Musique Ancienne de Bruges et de Malmö. Il a enregistré pour les firmes
© Philippe Matsas©Hanya
Ricercar, Accent, Erato, Harmonia Mundi, Sony Classical, Virgin, Opus 111, Naïve…
Chlala
ainsi
que pour de nombreuses radios et télévisions nationales en Europe, aux Etats-Unis et au Japon. La série
discographique L'héritage de Monteverdi réalisée avec le label Ricercar de 1995 à 2001, a été saluée par la
presse spécialisée comme un "évènement majeur dans l'univers du XVIIe siècle..." (Répertoire des disques
compact). Par ailleurs, Jean Tubéry enseigne le cornet à bouquin au Conservatoire Supérieur – C.N.R. de Paris,
ainsi que l'ornementation improvisée au Conservatoire Royal de Bruxelles. Il a été invité à donner des masterclasses au conservatoire national de Lyon, du Luxembourg, ainsi qu’au Centre Vocal Européen, au Mannes
College de New York, à l'université d'été du Connecticut, à la Case University de Cleveland, à la Schola
Cantorum de Bâle, à l'université d’Oxford et à la Musikhochschule de Trossingen (Allemagne). Son intérêt pour
le répertoire vocal l'amène également à la direction de chœur, qu'il a étudiée auprès de Hans Martin Linde et
Pierre Cao. Il a ainsi été sollicité par des ensembles tels que Jacques Moderne (Tours), Arsys (Vézelay), Dunedin
Consort (Edimburgh), Norway Solistenkor (Oslo) et le Chœur de Chambre de Namur dont il a été le chef
titulaire de 2002 à 2008. Dans le domaine de la musique scénique, il a été invité à diriger la "Rappresentatione
di Anima e Corpo" de Cavalieri au Théâtre Royal de la Monnaie à Bruxelles. En 2001, il est nommé Chevalier de
l’ordre des Arts et des Lettres par le Ministre de la Culture Catherine Tasca. En 2003, il reçoit avec l’ensemble
La Fenice le grand Prix de l’Académie Charles Cros pour les enregistrements "Messe pour la Toison d’Or" de
Matteo Romero, et "Symphoniae sacrae" de Giovanni Gabrieli. A l’occasion du quinzième anniversaire de son
ensemble La Fenice en 2005, Jean Tubéry a dirigé et mis en espace l’Orfeo de Monteverdi, salué par la presse
internationale à travers l’Europe. A la tête de cette formation et de l’orchestre baroque Les Agrémens, il
aborde également un répertoire plus tardif allant jusqu’à Jean-Sébastien Bach, dont un volume de Cantates de
Noël, qualifié d’ "un des plus beaux enregistrements de cantates, malgré ses devanciers". Ses enregistrements
réalisés à l’occasion des anniversaires des grandes figures du XVIIème siècle (M.A.Charpentier en 2004,
G.Carissimi en 2005, J.Pachelbel en 2006, D.Buxtehude en 2007) ont été unanimement salués par la presse
musicale internationale, reconnaissant en son travail "une rigueur musicologique au service d’une inventivité
artistique toujours renouvelée." En 2006, il reçoit le Prix L.Bettencourt à l’Académie des Beaux arts de Paris
pour son travail avec le Chœur de chambre de Namur.bL’année suivante, il enregistre pour Arte et la RTBF les
musiques de Pachelbel et Pietro Torri (re-création). Il est alors élu personnalité musicale de l’année par le
quotidien national belge "Le Soir". En 2008, le chœur de Radio-France lui confie un projet autour de la musique
sacrée du Grand Siècle, tandis qu'il est invité à diriger l'académie internationale d'Ambronay, autour des
œuvres à grand effectif de G. Gabrieli. L'année suivante, il réalise avec son ensemble vocal "Favoriti de La
Fenice" un enregistrement consacré à la musique de H. Purcell, salué en Espagne et au Portugal comme
"meilleur concert baroque de la saison". En 2010, sa version du Te Deum de Charpentier (la 1ère avec
trompette baroque "sans trous") est élue version de référence par le magazine Classica. Depuis cette même
année, il est le chef invité du chœur Arsys Bourgogne, qui lui confie des projets autour du baroque italien
jusqu'en 2013.
La résidence qui lui est offerte à Auxerre / Yonne / Bourgogne depuis Janvier 2009 lui permet également de
faire découvrir la musique baroque dans le milieu scolaire (primaire et secondaire), ainsi qu' en milieu rural,
publics néophytes dont l'enthousiasme renouvelle sans cesse sa pratique musicale, et son engouement pour
l'enseignement.
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Jeudi 15 mars. 20h. Cinéma Les Variétés.
18h. Conférence.
Caravage et Gesualdo, assassins et artistes
Martine Vasselin, historienne de l’art
Jean-Marc Aymes, musicien
Conférence en forme de dialogue pour l’évocation de deux personnalités à la vie
tumultueuse.
Martine Vasselin, historienne de l’Art, maître de conférence à l’Université de Provence,
proposera une vision du peintre au-delà des clichés sulfureux qui entourent sa vie.
Jean-Marc Aymes évoquera la musique de L’Italie qu’a parcourue l’artiste, qui séjourna à
Naples du temps de Gesualdo.
La conférence sera suivie d’un apéritif italien.
20h. Film.
Carravagio (1986 – Derek Jarman)
Avec:
Nigel Terry
Sean Bean
Dexter Fletcher
En partenariat avec le cinéma Les Variétés
Après avoir fait son apprentissage, le peintre Caravaggio se rend à Rome où
il mène une vie misérable en vendant ses tableaux dans la rue. Alors qu'il
est hospitalisé, Caravaggio reçoit la visite du Cardinal Del Monte qui le
prend sous sa protection. Mais le peintre va succomber au charme d'un
jeune modèle vénal et de sa jeune femme, une belle prostituée. Pris au
piège de cette relation triangulaire, Caravaggio est mêlé à de sombres
intrigues et finit par poignarder son modèle. Avec Caravaggio, Derek
Jarman nous propose une lecture de la vie du Caravage. Le décor est truffé
d'accessoires anachroniques ou parasites : ampoules électriques, machine
à écrire, moto et camion des années 40, etc. Ainsi, le réalisateur orchestre le film selon deux
modes : d'un côté les événements de la vie du peintre, de l'autre leur interprétation,
immédiate dans un contexte déplacé. Ce qui permet au spectateur de s'égarer dans des
rencontres visuelles inattendues. Rencontres que l'on retrouve dans les compositions et le
clair-obscur des tableaux du Caravage et qui sont parfois mises en scène dans le film : scènes
devenant elles-mêmes de possibles tableaux. A la réflexion sur le peintre se mêlent ainsi les
désirs du cinéaste : désir d'Italie, de garçons...
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festival mars en baroque
Samedi 17 mars. Chapelle Sainte-Catherine.
Journée excès italien
Une journée de musique et d’excès italiens !
Tout au long des XVIIe et XVIIIe siècles, la Péninsule s’est
enflammée pour la musique et ses interprètes. Nous vous
proposons de revivre cet enthousiasme en trois concerts
abordant trois styles et trois époques différentes du
baroque : musique pour clavier qui pose les bases de la
virtuosité moderne, apogée du violon dans la musique de
chambre du début du settecento, et musique vocale
expérimentale et visionnaire du début du seicento.
11h. Concert.
Sonates de Domenico Scarlatti
Nicolau de Figueiredo, clavecin
« (...) interprétation aussi sensuelle que mélodique(...).
Figueiredo prend plaisir à le faire sonner comme un orgue ou
résonner comme un jeu de carillons. Arpèges qui fusent, rythmes
qui se déhanchent, les surprises jaillissent au fil des sonates. »
(Philippe Venturini, Le Monde de la Musique)
“Figueiredo restitue toute la frénésie rythmique de la musique de
Scarlatti, ses rythmes de danse, ses influences flamenco, son
soleil andalou, tout en gardant un sens de la mesure et du
classicisme. (...) Il fait ressortir ce que la musique de Scarlatti a
de plus théâtral, de plus violent, de plus déroutant, ce qui la fait
nous mener dans de contrées mystérieuses et merveilleuses.
C’est beau.” (Stéphan Vincent-Lancrin, Classica-Répertoire)
Que rajouter de plus à ces critiques de l’interprétation éblouissante des sonates de Scarlatti
par Nicolau de Figueiredo ? Ce musicien d’exception apporte à ces œuvres virtuoses, osées,
éblouissantes, toute la chaleur et la vocalité de son expérience opératique.
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festival mars en baroque
Nicolau de Figueiredo est unanimement salué comme un des continuistes les
plus imaginatifs de sa génération. Apres avoir travaillé avec René Jacobs, il se
consacre actuellement au répertoire soliste de son instrument premier: le
clavecin. Il démontre que, malgré l’éclosion du piano-forte, ces oeuvres, au
répertoire du piano moderne, donnent et expriment une grande richesse
musicale lorsqu’elles sont interprétées au clavecin. L’instrument est encore très
présent dans les salons de la fin du XVIIIème siècle. Après le CHOC de l’année
2006 pour son CD de 13 sonates de Domenico Scarlatti, Nicolau de Figueiredo a
enregistré un album consacré à Huit Sonates et le Fandango du Padre Soler. La
fraîcheur d’écriture et l’originalité de ses pièces se marient naturellement au talent et au tempérament de ce
musicien. Nicolau de Figueiredo a consacré l’année passée à l’enregistrement de quatre sonates de Joseph
HAYDN dont la sortie est prévue en septembre 2009. Il explore aussi le « clavecin du Baroque tardif » en
travaillant les oeuvres de Carlos Seixas et sur « six sonates » de Johann Christian Bach. Parallèlement, il
poursuit ses projets de Direction musicale : Domenico Scarlatti avec la « Orquestra Barroca de Sevilla », la «
Journée J.S. Bach de Dardagny » (Suisse) avec le flûtiste Jan de Winne et le Quatuor Fratres, les « Deutsche
Arien » de G.F. Haendel, la « Mathäus Passion » de J. Theille et les «Méditations » pour le Carême de M.-A.
Charpentier. Il se produit dans des festivals comme les Folles Journées de Nantes et de Lisbonne, l’Académie
d’Art Lyrique du Festival d’Aix en Provence, la Konzertverein de Vienne (Autriche), le Teatro Real de Madrid, les
festivals BOZAR et AMUZ (Belgique), ainsi que sur les plus prestigieuses scènes du Brésil, Canada et Japon.
Maître du récitatif et du répertoire vocal baroque, Nicolau de Figueiredo a été le Directeur Musical de la Classe
d’Opéra de la Schola Cantorum Basiliensis (Suisse). Il a également enseigné le répertoire baroque aux chanteurs
du CNSMD de Paris. Prix de Virtuosité de Clavecin du Conservatoire Supérieur de Musique de Genève, Premier
prix du Concours international de clavecin de la ville de Nantes, il est l’unique lauréat du Concorso
Internazionale di Roma. Il est élève de maîtres tels que Scott Ross, Kenneth Gilbert et Gustav Leonhardt. Les
expériences du théâtre lyrique, de la direction et de la musique de chambre de ce virtuose lui ont apporté une
palette très riche en couleurs et en expressions.
Les sonates de Scarlatti par Nicolau de Figueiredo dans la presse
« Figueiredo restitue toute la frénésie rythmique de la musique de Scarlatti, ses rythmes de danse, ses
influences flamenco, son soleil andalou, tout en gardant un sens de la mesure et du classicisme. En même
temps, le claveciniste nous touche tout autant dans les sonates lentes qui constituent l’essentiel de son
programme. Jouées avec une grande incisivité rythmique, dans des temps plutôt animés, celles-ci nous
montrent une face plus tendre du musicien brésilien. On y goûte la sonorité magnifique de son clavecin,
transparente, laissant beaucoup de place à la résonance, avec des aigus véritablement parlants et un
tempérament bien épicé… Il fait ressortir ce que la musique de Scarlatti a de plus théâtral, de plus violent, de
plus déroutant, ce qui la fait nous mener dans de contrées mystérieuses et merveilleuses. C’est beau. »
Stéphan Vincent-Lancrin, Classica-Répertoire
« (…) on avait déjà mesuré, dans son CD de 2006, la grâce charnelle et le tempérament que le Brésilien Nicolau
de Figueiredo, maître dans de nombreuses académies et écoles européennes, avait apportés à Scarlatti, autre
grand charmeur. Ici, c'est la face tournée vers le siècle du bon padre qu'il éclaire d'un éclat irrésistible, sachant
que Soler fut aussi un sage compositeur de Requiem et autres Pièces sacrées, que l'on connaît moins.
Lumineux: Excellent ». Jacqueline Thuilleux Le Figaro Magazine
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festival mars en baroque
15h30. Concert.
6 Sonates pour violon et basse continue op.V
d’Arcangelo Corelli
« Avec les ornements tels qu’il les jouait » ainsi que
ceux publiés ou manuscrits de différents auteurs de
l’époque baroque.
Odile Edouard, violon
Alain Gervreau, Violoncelle
Mara Galassi, Harpe
Philippe Despont, clavecin
“Les oeuvres du grand Corelli devinrent la seule musique goûtée pendant longtemps, et il
semblait n’y avoir pour elle, aucune satiété, et toute leur vertu n’est pas encore exhalée,
et on peut se demander si elle ne le sera jamais, car si musique peut être immortelle, les
ensembles de Corelli le seront.”
Roger North, The Musicall Grammarian, Londres, 1728
L’excès, c’est aussi la débauche d’ornements dont Corelli parait ses sonates. Nombre de ses
contemporains en témoignent. Il nous a laissé un cadre, aux interprètes de retrouver cette
folie. Odile Edouard, brillamment entourée, se prend au jeu de la reconstitution, pour notre
plus grand bonheur, retrouvant la délirante fantaisie des projets décoratifs romains du
seicento.
Après avoir exploré et expérimenté lʼexubérance technique et sonore du répertoire des
sonates italiennes de la première partie du XVIIIème siècle, les musiciens de ce programme
ont souhaité rendre hommage au Maître de tous les grands violonistes du XVIIIème siècle en
proposant lʼintégralité des sonates de lʼOpus V. A ce titre, vous pourrez entendre les six
autres sonates de ce livre le 16 mars à La Courroie.
Odile Edouard, violon
Elle fait partie des chefs de file de la deuxième génération de musiciens se consacrant
essentiellement au jeu sur instruments anciens. Outre le fait d'avoir joué dans les plus
grandes formations actuellement en vue, elle se consacre essentiellement à la musique
vivante en effectif plus réduit, (ensemble « Sine Titulo » et « les witches »),ce dont
témoignent également de nombreux enregistrements chez Alpha, K617 , Arcana et
Harmonia Mundi.
Après avoir repris pendant 10 ans la classe de Chiara Banchini au centre de musique
ancienne de Genève, elle enseigne actuellement le violon baroque au Conservatoire
National Supérieur de Musique de Lyon.
©Robin Davies
Mars en Baroque | Concerto Soave | p. 11/37
festival mars en baroque
Philippe Despont, clavecin
Il à étudié l’orgue et le clavecin auprès de François Delor et Christiane Jaccottet au
Conservatoire de Genève (HEM). Ses recherches en basse continue et en improvisation
l’ont conduit à des expériences tous azimuts privilégiant le dialogue à deux: création de
l’ensemble “La Commedia del Mondo” avec la soprano Natacha Ducret, voué au
répertoire vocal italien du XVIIème, spectacles de déclamation et d’improvisation autour
des fables de La Fontaine avec le comédien Pierre-Alain Clerc, production de l’opéra
“Dido and Eneas” de Purcell avec la chorégraphe Diane Decker, créations
contemporaines avec la percussionniste Catia Olivia. Il enseigne l’orgue, le clavecin, la
basse continue et l’improvisation au Conservatoire Populaire de Musique, théâtre et
Danse de Genève à des élèves de 7 à 70 ans.
Alain Gervreau, violoncelle
1er prix du CNSM de Paris dans la classe de Christophe Coin en 1990, Alain Gervreau
aborde le répertoire du violoncelle du XVIIème siècle jusqu’au XXème siècle, avec des
montages historiques.Il a joué avec des orchestres tels que “les Arts Florissants”
(W.Christie), “les Musiciens du Louvre” (Marc Minkowski), ”Orchestre Baroque de
Limoge” (Christophe Coin), “le Concert Spirituel” (Hervé Niquet).
Il partage actuellement son activité entre:
- l’enseignement au C.R.R. de Besançon et au Koninklijk Conservatorium Bruxelles
(département “Instruments historiques” dirigé par Barthold Kuijken)
- les concerts (récitals, musique de chambre et réalisation de basses continues) avec
Enrico Gatti, Alvaro Marias, Thereza Berganza,, François Fernandez,, Dominique
Vellard, Yves Rechteiner, Jan Dewinne, Arthur Scoonderwoerd, Hélène Schmidt,,
Chiara Banchini, Marcia Hadjimarkos, Freddy Eichelberger,, Barthold Kuijken, , Marcel
Ponseel , Patrick Ayrton...
- la recherche musicologique sur le violoncelle et son histoire
Mara Galassi, harpe
Née à Milan, Mara Galassi a étudiée la harpe moderne avec Luciana Chierici à la
Civica Scuola di Musica de Milan. Elle obtient son diplôme au Conservatorio di
Musica de Pesaro en1976. Elle se perfectionne à Londres avec David Watkins et à
Zurich avec Emmy Huerlimann. De 1980 à 1989, elle est Altra Prima Arpa au
Teatro Massimo de Palermo, et a jouée avec les orchestres de la RAI de Milan et
Naples, du Maggio Musicale Fiorentino, de l’Opéra de Genève. Depuis 1985, elle
s’est consacrée à l’exécution de la musique baroque sur la harpe double. Elle s’est
perfectionnée au Conservatoire de Rotterdam ainsi qu’au Sarah Lawrence College
de New York. Parallèlement, elle suit les cours de musicologie de Michael
Morrow à Londres, et est membre fondateur de la Historical Harp Society. Elle développe une intense activité
de concerts comme soliste, mais aussi en collaborant avec les groupes de musique ancienne les plus prestigieux
d’Europe: Concerto Vocale (dir. R. Jacobs), Concerto Italiano (dir. R. Alessandrini), I Febi Armonici (dir. Alan
Curtis), Mala Punica (dir. Pedro Memelsdorff), Concerto Koeln, Freiburger Barockorchester, Akademie für Alte
Musik (Berlin), Musica Petropolitana (San Pietroburgo), Concerto Soave. Elle a ainsi enregistré pour Tactus,
Symphonia, Ricordi, Arcana, Erato, Harmonia Mundi, Opus 111. Pour Glossa, elle a réalisé un programme de
musique italienne du début du Seicento intitulé “Il viaggio di Lucrezia” (récompensé par un “Choc de la
Musique” et “Cannes Award”), ainsi que “Les Harpes du Ciel”, série de duos pour harpes à pédales de la fin du
Settecento. Pour Harmonia Mundi, elle a récemment enregistré le Concerto pour flûte et harpe de W. A.
Mozart. Mara Galassi enseigne depuis 1989 la harpe renaissance et baroque à la Civica Scuola di Musica di
Milano.
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festival mars en baroque
20h. Concert.
Motets & Madrigaux de Carlo Gesualdo
Concerto Soave
Maria Cristina Kiehr, Soprano
Rosa Domingues, Soprano
Pascal Bertin, Contre-ténor
Robert Getchell, tenor
Raffaele Giordani, tenor
Daniele Carnovich, basse
Mara Galassi, Harpe
Jean-Marc Aymes, direction, clavecin, orgue
Figure emblématique des passions exacerbées, Carlo Gesualdo, grand prince de Venosa,
vouait à la musique une obsession qui frôlait la démesure. Son œuvre envoutante par
l’abondance des harmonies dissonantes porte la marque de son tempérament proche de la
folie et de son existence tumultueuse et tragique : assassinat de son épouse et de son
amant, mort de ses enfants, démence mystique qui le conduisait à des rituels de flagellation.
Ce concert, qui réunit un superbe ensemble de chanteurs, fera découvrir à la fois des œuvres
sacrées et des madrigaux de son sixième livre (le plus novateur), enchâssés d’œuvres
instrumentales écrites par ses contemporains napolitains. Restitués dans le tempérament
adéquat, les chromatismes transgressifs du prince retrouveront pour un soir leur beauté
sombre et leur vertigineuse audace.
Certains compositeurs ont marqué la postérité autant par leurs œuvres que par leur vie. C’est le cas de Carlo
Gesualdo, Prince de Venosa, obsessionnellement passionné de musique jusqu’à la plus profonde mélancolie,
jaloux jusqu’au meurtre. Mais si sa vie est écrite en lettres de sang du fait de l’assassinat de sa première femme
et de son amant, son œuvre ne cesse de nous interroger par son extraordinaire audace. Jusqu’au grand Igor
Stravinsky, fasciné par cette musique, qui complétera certaines des Sacrae Cantiones dont il manque une des
voix. Ce programme veut rendre justice à cette modernité en abordant autant sa musique sacrée que ses
madrigaux. Pour cela, il enchâsse la musique du Prince dans le contexte surprenant des expériences
napolitaines contemporaines des De Macque, Mayone et Trabaci, qui ont écrit pour la harpe, le clavecin et
l’orgue la musique la plus inouïe de leur époque. Mais il s’attache aussi à rendre la chromatique musique de
Gesualdo dans le plus strict respect du tempérament utilisé par le compositeur. Celui-ci a connu, entre autres
du fait de son second mariage, les recherches ferraraises sur l’arcicembalo, le clavecin « chromatique », au
système d’accord très complexe. Sans la connaissance et la restitution de ces expérimentations, on ne peut
rendre pleinement justice à la modernité du Prince napolitain. Les motets de Gesualdo retrouvent ainsi
l’ascétique ferveur des tableaux du Greco, dans une lente ascension vers la lumière. Et les madrigaux, avec
leurs brûlantes illustrations des paroles, s’enflamment des violents contrastes des peintures du Caravage, dans
une exploration des plus obscures tortures de l’âme humaine. Exprimant le dérèglement des sens par le
dérèglement du discours, la musique du Prince nous parle d’amour, de désir et de mort, intimement liés.
Mars en Baroque | Concerto Soave | p. 13/37
festival mars en baroque
Concerto Soave
En quelques années, C o n c e r t o S o a v e est devenu une référence
dans l’interprétation de la musique italienne du Seicento. Né de la
rencontre de la soprano María Cristina Kiehr et du claveciniste Jean-Marc
Aymes, l’ensemble réunit des solistes spécialistes du répertoire italien du
e
XVII siècle. Il se présente sous la forme d’un Concerto au sens où on
l’entend à cette époque, écrin instrumental richement coloré (archiluth,
harpe, viole de gambe, violons, clavecin, orgue...) destiné à enchâsser une
ou plusieurs voix.
Chaque concert et enregistrement de Concerto Soave, chez l’empreinte
digitale et Harmonia Mundi, sont unanimement salués comme un
événement par le public et la presse spécialisée. Son dernier disque Il
Canto delle Dame, consacré à la musique de compositrices italiennes du
Seicento, paru en octobre 2010 sous le label Ambronay, a reçu plusieurs récompenses (Clef de Resmusica, Muse
du mois, CD du mois de Toccata et Supersonic de Pizzicato, nomination aux International Classical Music Awards
2011). L’ensemble est l’invité régulier des plus grands festivals : Utrecht, Ambronay, Montreux, Bruges, Innsbruck,
Nantes (« La Folle Journée ») et se produit dans les principales capitales européennes : Paris (Cité de la Musique),
Amsterdam (Concertgebouw), Vienne (Konzerthaus), Lisbonne (Gulbenkian), Londres (Lufthansa Festival),
Bruxelles (Bozar), Berlin (Konzerthaus), Madrid (Caixa Forum)… ainsi qu’aux Etats-Unis (Library of Congress à
Washington, Tropical Baroque Festival) et au Canada.
Pour la saison 2010-2011, Concerto Soave s’enrichit de rencontres avec des musiciens venus d’ailleurs comme
le chanteur et joueur de oud palestinien Moneim Adwan ou de collaborations avec des ensembles et
compositeurs de musique contemporaine comme Musicatreize et Philippe Gouttenoire (création autour du
Lamento d’Ariane- 2011) ou Les Éléments et Zad Moultaka (création de la Passion selon Marie -2011).
Jean-Marc Aymes, claveciniste, organiste & directeur musical
Jean-Marc Aymes est à la fois soliste, directeur artistique et
enseignant. En tant que claveciniste et organiste, il a entrepris
l’enregistrement intégral de la musique pour clavier de
Girolamo Frescobaldi. Le quatrième et dernier volume
(Fantasie, Recercari & Canzoni Franzese, Fiori musicali), paru
en novembre 2010, a été distingué par un Diapason 5.
L’ensemble de cette intégrale a ainsi reçu un accueil
enthousiaste de la critique internationale : deux diapasons d’or
pour les volumes 2 et 3, Joker de la revue belge Crescendo, 5
Goldberg pour le Primo Libro delle Toccate.
Jean-Marc Aymes est le directeur artistique de Concerto Soave. Il a fondé cet ensemble, maintenant considéré
comme une référence dans l’interprétation de la musique italienne du Seicento, avec la soprano argentine
María Cristina Kiehr. Jean-Marc Aymes est aussi connu pour sa participation à différents projets de musique
contemporaine, en tant que soliste (création et dédicace de plusieurs pièces solo) ou avec l’ensemble
Musicatreize, dirigé par Roland Hayrabédian. Il a bien entendu joué avec un grand nombre d’ensembles de
musique ancienne (Janequin, Talens Lyriques, Grande Ecurie, Daedalus, Akademia...) et continue de se produire
régulièrement avec l’ensemble La Fenice, dirigé par son grand ami Jean Tubéry. Il a ainsi participé à plus d’une
soixantaine d’enregistrements et à d’innombrables concerts et émissions de radio.
À Marseille, il est directeur musical du festival Mars en Baroque. En septembre 2009, il a été nommé
professeur de clavecin du Conservatoire Supérieur de Musique et de Danse de Lyon.
Mars en Baroque | Concerto Soave | p. 14/37
festival mars en baroque
María Cristina Kiehr, soprano
María Cristina Kiehr s’est très vite imposée, auprès de la presse et
du public, comme une des plus grandes interprètes du chant
baroque. Elle sait en effet allier la suavité de son timbre unique à
un fervent respect des textes poétiques qu’elle défend avec
humilité et chaleur. Seraient-ce sa nationalité argentine et ses
origines danoises qui mélangent à merveille cette suavité sans
égale à la plus grande rigueur musicale et stylistique ?
Formée à la Schola Cantorum de Bâle auprès de René Jacobs,
elle est très vite invitée par les plus grands chefs (René Jacobs,
Philippe Herreweghe, Franz Bruggen, Jordi Savall, Gustav
Leonhardt, Nikolaus Harnoncourt...) et les formations les plus
prestigieuses (Hesperion XXI, Concerto Köln, Ensemble 415, Seminario Musicale, Concerto Vocale, Elyma, La
Fenice...).
Hormis sa participation à des productions d’opéras (Orontea de Cesti à Bâle, Incoronazione di Poppea de
Monteverdi à Montpellier, Dorilla de Vivaldi à Nice...), elle voyage à travers le monde (en Europe, au Japon, en
Australie, en Amérique Centrale et du Sud...) et a participé à plus d’une centaine d’enregistrements.
e
Mais sa double passion pour la polyphonie et la monodie italienne du XVII siècle s’épanouit pleinement avec
Concerto Soave, dont elle est co-fondatrice. María Cristina Kiehr y révèle ses talents de conteuse, s’attachant à
rendre les moindres intentions de la « nouvelle musique » monodique (la nuova musica). Celle-ci témoigne
d’une période faste où les plus grands poètes (Tasso, Marino, Pétrarque...) étaient mis en musique par les plus
grands compositeurs (Monteverdi, d’India, Mazzochi...) et où la musique sacrée s’adressait aux sens et au cœur
avec la même rhétorique que la musique profane. Elle nous permet de découvrir non seulement une chanteuse
unique, mais une artiste accomplie.
Rosa Dominguez, soprano
La mezzo-soprano argentine, Rosa Domínguez, a commencé ses études musicales à
la Rijkmuziekakademie d’Amberes, Belgique. En 1981 elle rentre à l'Universidad
Católica Argentine (université catholique Argentine) pour y étudier la composition.
En 1984 elle commence des études de chant avec Susana Naidich. En 1987 elle est
lauréate de la bourse Leonor Hirsch de von Buch pour étudier avec Ernst Haefliger
et participe aux premières productions de Centro Experimental de Ópera y Ballet du
Teatro Colón, sous la direction de Gérald Gandini, interprétant Alice au pays des
merveilles par Marta Lambertini et Pierrot Lunaire par Arnold Schoenberg. En 1990
elle revient en Europe et finit son diplôme de soliste à la Musikakademie de Bâle
(Suisse), étudiant avec René Jacobs. Depuis lors Rosa Domínguez consacre sa
carrière au répertoire baroque et travaille avec les ensembles européens les plus
prestigieux : Concerto Italiano (Rinaldo Alessandrini), Capella Reial de Catalunya (Jordi Savall), ensemble Elyma
(Gabriel Garrido), notamment. Elle a participé à de nombreuses productions d’opéras de Monteverdi, Antonio
Vivaldi, Galuppi et Rossini. Elle a enregistré pour les labels les plus importants Harmonia Mundi, l'opus 111,
Chandos classics, Ricercar, Astrée, Amadeus. À partir de 2002 elle étudie à Amsterdam avec la prestigieuse
Margaret Hönig. À partir de 2003 Rosa Domínguez enseigne le chant baroque à la Schola Cantorum Basiliensis
(Suisse) ainsi qu’au côté de Gabriel Garrido à la Musical Camping Bariloche et à l'Académie du festival
d'Ambronay en France.
Mars en Baroque | Concerto Soave | p. 15/37
festival mars en baroque
Pascal Bertin, contre-ténor
Il commence le chant dès l'âge de onze ans au sein du Choeur d'Enfants de Paris (dir
: Roger de Magnee), maîtrise avec laquelle il se produira comme soliste dans le
monde entier et sous la direction de chefs prestigieux (Osawa, Mehta, Solti). En
1988, il obtient le premier prix d'interprétation de musique vocale baroque au
conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de William
Christie. Sa carrière se partage depuis entre les groupes de polyphonie médiévale
ou renaissance : Huelgas, Mala Punica, Daedalus, Doulce Memoire, Clément
Janequin, A Sei Voci, Gilles Binchois et l'oratorio ou l'opéra baroque qu'il pratique
avec entre autres : Jordi Savall, Christophe Rousset, Philippe Herreweghe, Marc
Minkowski, Emmanuelle Haim, Masaki Suzuki, John Eliot Gardiner, Sigiswald
Kuijken, Gustav Leonhardt, Ton Koopman, Jean Tubery, Joel Suhubiette, Benoit
Haller, Francoise Lasserre, Gilbert Bezina, Konrad Junghanel, Michel Corboz, Thomas Engelbrock, Paul
Dombrecht, Eduardo Lopez Banzo, Marcel Ponseele, Herve Niquet, Jean-Marc Aymes, Pierre Cao, Reinhard
Goebel, Concerto Koln, Ricercar consort, Freiburger barock orchester, Academy of ancient music... Sur scène on
a pu le voir à Genève, Anvers, Salzburg, Chicago, Tokyo, Lille, Strasbourg, Paris, Nice, Amsterdam, Marseille,
Bologne, Lausanne, New-York, Luxembourg, Nancy, Dijon. Sa production discographique comprend
actuellement plus de quatre-vingts enregistrements dont on peut souligner l’éclectisme (intégrale des cantates
de Bach avec M.Suzuki, jazz avec Indigo ou pastiche avec les trois contre ténors).
Mars en Baroque | Concerto Soave | p. 16/37
festival mars en baroque
Robert Getchell, ténor
Né aux Etats-Unis où il commence ses études musicales, Robert Getchell étudie ensuite à
la maîtrise du Centre de Musique Baroque de Versailles, puis il part aux Pays-Bas pour
recevoir l'enseignement de Margreet Honig au Sweelinck Conservatorium d'Amsterdam.
Il poursuit sa formation en musique ancienne auprès du ténor Howard Crook. Robert
Getchell se produit régulièrement en soliste au sein d'ensembles comme l’Orchestre des
Champs-Elysées (dir. P. Herreweghe), Les Talens Lyriques, Il Fondamento, La Stagione
Frankfurt, Le Concert des Nations(dir. Jordi Savall), Les Folies Françoises, Amaryllis,
Concerto Köln, Al Ayre Español, le Choeur et Orchestre de la Radio Suisse-Italienne, I
Barocchisti, le Choeur de Chambre Accentus et il est membre du trio vocal White Raven.
Sur la scène baroque il a chanté les rôles de Mercure dans l´opéra Persée de Lully,
Astolphe dans Roland de Lully, La Pytie dans Bellérophon de Lully, Glaucus dans Scylla et
Glaucus de Le Claire et Eurimaco dans Il Ritorno d’Ulisse de Monteverdi, tous dirigés par Christophe Rousset, La
Furie dans Isis de Lully dirigé par Hugo Reyne , Polinice dans Oedipe a Colone de Sacchini, Renaud dans Armide
de Lully(les deux opéras enregistrés par Naxos) Damon dans Acis et Galatée, et le rôle titre dans l´opéra
Hippolyte & Aricie de Rameau avec L´Opéra Lafayette à Washington D.C. , U.S.A. Il a interprété le rôle de
Gomatz et Podestat dans l’opéra de Jerôme Deschamps et Macha Makeïeff, “Mozart Short Cuts” sous la
direction de Laurence Equilbey et le rôle de Ferrando dans Così fan tutte au Théâtre des Champs-Elysées sous
la direction de Jean-Claude Malgoire. Robert Getchell s'est produit en soliste dans de nombreux festivals,
Utrecht, Versailles, Ambronay, Beaune, et Fribourg. Il donne par ailleurs de nombreux concerts d'oratorio aux
Pays-Bas, en Allemagne et en France, notamment dans Les Passions de J.S. Bach, le Requiem de Mozart ou
encore le Messie de Haendel. Il a enregistré en soliste des oeuvres baroques aussi bien que des créations plus
récentes, plus récemment Die Siben letzten Worte unseres Erlösers am Kreuze de Haydn (Naïve Classique) avec
l’Akademie für Alte Muzik Berlin et le Choeur de Chambre Accentus.
Parmi ces projets en 2012 il chantera le ténor solo dans La Passion selon St. Jean de J.S. Bach et le Requiem de
Mozart au Théâtre des Champs-Elysées avec J.C. Malgoire et La Grande Ecurie et la Chambre du Roy et il fera le
ténor solo dans une mise en scène de Vénus et Adonis de John Blow au Théâtre de Luxembourg, L'Opéra
Comique, L'Opéra de Lille et le Théâtre de Caen.
Raffaele Giordani, ténor
Il est diplômé en chimie de l’Université de Ferrare, mais la passion le pousse à
commencer, parallèlement à ses études scientifiques, une formation musicale au
Conservatoire G. Frescobaldi de Ferrare. Actuellement il se perfectionne avec Luisa
Vannini. Les ensembles les plus importants avec lesquels il collabore régulièrement à des
concerts dans des festivals réputés en Europe et au-delà sont les suivants : Concerto
Italiano dirigé par Rinaldo Alexandrini, La Venexiana dirigé de Claudio Cavina;,
Malapunica de Pedro Memelsdorff, en ce qui concerne la musique médiévale (ars nova).
Avec le Vox Altera dirigé par Massimiliano Pascucci il aborde principalement le
répertoire contemporain. Sur invitation de G. Maletto il rejoint, à leur création, La
Compagnia Del Madrigale, avec lesquel, en plus de s’être produit en concerts dans toute
Europe, il a enregistré plusieurs cd qui ont rencontré un grand succès. Dans son
répertoire de l’époque baroque ou plus tardive sont à signaler des œuvres telles que la Passion selon saint
Jean, le Magnificat, l’Oratorium de pâques ainsi que de nombreuses cantates de J.S.Bach (dirigées, entre
autres, par M. de Radulescu) ; le Messie et quelques hymnes de G.F. Händel ; les Vêpres de Vierge de C.
Monteverdi (sous la direction, entre autres, de O.Dantone et F. Bonizzoni), le Combat de Tancrède et Clorinde,
dans le rôle de Testo, exécuté avec la Venexiana. En duo avec le pianiste Marco Giardini il chante régulièrement
un répertoire de lieder et de musique de chambre (Haydn, Schubert, Schumann, Brahms, Respighi et autres) à
l’occasion de la programmation des “Concerti nel Ridotto” du Théatre Communal de Ferrare et de la salle S.
Cecilia à Bologne. Il a endossé le rôle de Bastian dans Bastian und Bastienne de W.A.Mozart à l’Accademia dei
Concordi à Rovigo. Il a interprété le rôle d'un des bergers (avec Concerto Italiano), d'Apollo (avec la Venexiana)
dans l'Orfeo de C. Monteverdi ; d’Eurimaco (Concerto Italiano) dans le Retour d'Ulysse du même compositeur,
dans de nombreux Festivals de musique ancienne et d'opéra. Il a été Mr. K, Karl et un Entrepreneur dans
l'œuvre contemporaine Joseph K - il processo continua de F. Hoch créée mondialement au Nuovo Studio Foce
di Lugano. Il a été Aminta dans l’Euridice de Poiriers/Caccini dans la saison MiTo du Piccolo Teatro Regio de
Turin. Il a enregistré pour Naїve (récompensé par trois Diapasons d'or), Glossa (Diapason d'or et un Midem
Classical Award 2009), Arcana (un Diapason d'or) Deutsche Grammophon (direction Claudio Abbado), RAIRadio3, la Radio Suisse Italienne (direction Diego Fasolis), Amadeus, Stradivarius, Tactus, Rivoalto (Pirelli).
Mars en Baroque | Concerto Soave | p. 17/37
festival mars en baroque
Daniele Carnovich, basse
Né à Padoue, il accomplit des études musicales dans le Conservatoire de sa ville ou il
obtient tout d'abord un Diplôme en Flûte traversière moderne, puis il se consacre
ensuite à l'étude de la composition et du chant, où il se spécialise dans le répertoire
baroque. Son activité de concertiste débute en 1981, en participant aux plus prestigieux
festivals de musique ancienne aussi bien en Italie qu'en Europe, puis succèderont le
Canada, les USA, le Mexique, l’Australie, la Nouvelle Zélande, Israël, le Japon, le Brésil, la
Colombie et l’Argentine. Daniele Carnovich a chanté comme soliste avec The Consort of
Musicke, le Jardin Harmonique, l'Ensemble Clair-obscur, I Sonatori della Gioiosa Marca,
Elyma Ensemble, Concerto Palatino, Ensemble Daedalus, sous la direction de Frans
Brüggen, Philip Herrewegge, Paul Angerer, Nigel Rogers, Andew Parrot, Alan Curtis, René
Clemencic, Rinaldo Alexandrines, Diego Fasolis… En 1986 commence une collaboration avec Jordi Savall et
Hespèrion XX (aujourd'hui Hespèrion XXI). L'année suivante est fondée la Capella Reial de Catalunya dans
laquelle il est la basse titulaire, sans interruption, pendant vingt-cinq ans. Au sein de l’ensemble I Madrigalisti
della RTSI, Daniele Carnovich commence à collaborer de manière régulière à partir de 1989 avec la Radio Suisse
Italienne, en effectuant des très nombreux enregistrements, concerts et captations télévisées. Après avoir fait
partie, à partir de 1991, d'abord de Concerto Italiano puis de la Venexiana ensuite, il participera aux
enregistrements historiques qui apporteront la notoriété aux deux ensembles, en 2009 il fonde La Compagnia
del Madrigale avec Rossana Bertini et Giuseppe Maletto, avec lesquels il chante des madrigaux depuis plus de
vingt ans. La nouvelle formation vocale s’enorgueillit déjà de participations aux plus prestigieux festivals,
Ravenna Festival, Festival Oude Muziek d'Utrecht et le MITO à Milan, ainsi que d’importants enregistrements
de disques avec l'éditeur Arcana. Considéré comme un spécialiste du répertoire madrigaliste, à compter de mai
1993 il débute à l’opéra au Gran Teatre del LICEU de Barcelone avec le rôle de Caronte dans l’ORFEO de
Monteverdi, qui a été enregistré sur CD la même année pour la BBC à Londres, et sur DVD en 2002 à Barcelone
dans le rôle de Pluton pour Opus Art. En 1999 il s’installe définitivement en Espagne, où il vit actuellement, et
où depuis quelques années il participe de manière régulière aux projets d'Intonationes et de Cantoria
Hispánica, deux jeunes ensembles spécialisés dans le répertoire polyphonique de la péninsule ibérique. Outre
des enregistrements radiophoniques pour RTB-BRT, RAI, France Musique, R.T.S.I., BBC, Daniele Carnovich a
enregistré une centaine de CD pour Decca Record Company, Accent, Astrée, Glose, Opus 111, Tactus, Victoire
Music, Arcana, Argon, K617, Fontalis, Alia Vox, dont Naxos, dont certains ont reçu des prix prestigieux tels que
le Diapason d’or de l'année, le Prix Cini, les Gramophone Award ou le Grammy 2011. Parmi ces enregistrements
figurent l'intégral des madrigaux de Monteverdi, ainsi que six différentes versions des Vêpres de Monteverdi.
Daniele Carnovich se consacre aussi à l’enseignement de la musique aux enfants. Il a enseigné l’éducation
Musicale pendant presque vingt ans, et en janvier 2001 il a publié en Italie aux éditions Mondadori une
méthode complète, en deux volumes, d'éducation au son et à la musique pour l'École primaire.
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festival mars en baroque
Mardi 20 mars. Institut culturel Italien.
18h. Film.
Voluptas Dolendi. I gesti del Caravaggio
De Deda Cristina Colonna et Mara Galassi – Mise en scène de Francesco Vitali
Ce film, inspiré du message artistique du grand maître,
représente une synthèse originale de différents arts (musique,
danse, récitation). A partir de musiques, costumes et textes
d’époque, cette œuvre démontre comment aujourd’hui encore
Michelangelo Merisi da Caravaggio exerce sur les artistes
contemporains une influence profonde.
A l’origine Voluptas Dolendi. I gesti del Caravaggio fut un
spectacle alliant musiques, textes et costumes de l’époque de
Caravage à une chorégraphie s’inspirant des chefs d’œuvre du
maitre. Les connaisseurs identifieront les différents tableaux,
les amateurs se laisseront séduire par la force de Caravage retranscrite par la chorégraphie, la musique.
Partager cette émotion avec le plus grand nombre est le but de ce film tourné dans la superbe architecture de
l’église San Marco à Milan. Esthétique et exigence font de ce film, pensé par des spécialistes de la musique
ancienne, une œuvre rare.
Musiques de : Francesco da Milano, Laurencinus Romanus, Girolama Frescobaldi, Giovani Girolamo
Kapsperger, Ascanio Mayone, Rinaldo dall’Arpa, Giovanni Maria Trabaci, Anonimi italiani XVI-XVIIeme siècles.
Textes de : Giorgio Vasari, Giovanni Baglione, Giovan Pietro Bellori, Eraclito du Efeso, Roberto Longhi, Karel van
Mander, Fabio Masetti, Giovan Battista de Luca, Giambattista Marino, Giacomo Manilli, Alof de Wignacourt,
Paolo V, San Francesco d’Assisi, documents des archives de l’Ordre Supérieur de Malte, Galileo Galilei.
Mercredi 21 mars. BMVR l’Alcazar, salle de conférence.
17h. Conférence.
Farinelli et l’âge d’or des castrats.
Patrick Barbier
Tout amateur d’art lyrique connaît Patrick Barbier, historien de la musique et professeur à
l'Université Catholique de l’Ouest, qui a publié, entre autres, chez Hachette A l’Opéra au
temps de Balzac et Rossini, et chez Grasset une trilogie sur le phénomène des castrats à
l'époque baroque: Histoire des Castrats, Farinelli, le castrat des Lumières et La Maison des
Italiens, les castrats à Versailles.
Il était donc tout désigné pour venir nous parler, autour de la figure légendaire de Farinelli,
de cet « âge d’or » des castrats et de tous ses excès.
Conférence illustrée musicalement par Magid El-Bushra et l’ensemble Filigrane.
Patrick Barbier est historien de la musique et professeur à l'Université Catholique
de l’Ouest (Angers). Il a publié cinq ouvrages liés à l'histoire de l'opéra et de la
société : A l’Opéra au temps de Balzac et Rossini (réédité en novembre 2003 chez
Hachette), La Venise de Vivaldi, musique et fêtes baroques (Grasset, 2002), ainsi
qu’une trilogie sur le phénomène des castrats à l'époque baroque: Histoire des
Castrats (Grasset, 1989), Farinelli, le castrat des Lumières (Grasset, 1994) et La
Maison des Italiens, les castrats à Versailles (Grasset, 1998). Plus récemment il a
publié un biographie de Maria Malibran (Pygmalion, 2005) et une autre de sa sœur
Pauline Viardot (Grasset,2009) qui lui a valu la mention spéciale du Prix des Muses 2010. Nantais d’origine, il
est également l’auteur d’un beau livre sur l’Opéra de Nantes (Graslin, Nantes et l’Opéra, Coiffard, 1993). Patrick
Barbier est membre de l’Académie de Bretagne et des Pays de la Loire et donne de nombreuses conférences un
peu partout en France et à l’étranger.
Mars en Baroque | Concerto Soave | p. 19/37
festival mars en baroque
Mercredi 21 mars. Chapelle Sainte-Catherine.
20h. Concert
Arie per un Divo, vertu & virtuosité, l’art des castrats en Italie
B. MarcelloG. Bononcini, A. Vivaldi, G.-F. Haendel, F Gasparini
Magid El-Bushra, contre-ténor
Ensemble Filigrane
Etienne Mangot, violoncelle & basse de viole
Bruno Helstroffer, théorbe & guitare
Sébastien Wonner, clavecin & orgue
Transportons-nous à la fin du XVIIe siècle : le nouveau dieu du chant italien, dans son rituel
tour d’Europe, fait escale à Marseille. Accompagné par ses fidèles musiciens, il a dans ses
bagages les dernières nouveautés des grands compositeurs de son temps, destinées à
présenter sous son meilleur jour la beauté de son timbre et sa virtuosité.
Magid El Bushra et les musiciens de Filigrane vont rivaliser d’imagination, de passion et de
brio pour nous faire revivre ces exaltantes soirées qui déchainaient la ferveur du public
italien. Cantates, airs d’opéra, intonation hébraïque : ces jeunes interprètes explorent un
répertoire riche, étincelant, où les grands noms du baroque se mettent au service de la voix.
Magid El-Bushra, contre-ténor
Lauréat en 2011 d'un Royal Philharmonic Society Susan Chilcott Scholarship,
Magid El-Bushra, contre-tenor, est né à Khartoum (Soudan) et a étudié la musique
au Magdalen College à Oxford où il chantait dans le choeur de la chapelle. Il a
continué ses études au Royal College of Music à Londres où il a remporté le «
Century Prize » pour la musique ancienne. En 2006, il est admis à l'Opera Studio
Vlaanderen à Gand (Belgique). Il étudie actuellement avec Paul Farrington, grâce
au soutien de Sir Vernon Ellis et du Nicholas Boas Charitable Foundation.Ses
récents engagements l'ont vu se produire dans le rôle de la Sorcière dans « Dido
and Aeneas » de Purcell avec Opera Fuoco/David Stern au Concertgebouw de
Amsterdam et au Théâtre des Champs Elysées, ainsi que dans le rôle de David
dans « Saul » de Haendel, mis en scène à l'Opéra de Oldenburg (dirigé par
©Hanya Chlala
Andreas Spering). Il a fait son début cette saison dans le rôle de Nutrice dans Le
Couronnement de Poppée de Monteverdi à Glyndebourne, où il a également fait la doublure du rôle de Nireno
dans « Giulio Cesare » de Haendel en 2009.
En 2010, Magid a créé le rôle de Little Ceasar dans l'opéra pastiche « Nachtwache » à l’Opéra de Oldenburg, et
il a retrouvé Opera Fuoco/David Stern dans le rôle de Tolomeo pour un projet scolaire autour le « Giulio Cesare
» de Haendel au Théâtre Saint Quentin. Il a également chanté Tragedia/Dafne dans « L’Euridice » de Caccini
avec Scherzi Musicali/Nicolas Achten au Festival van Vlaanderen, Festival de Wallonie et Operadagen
Rotterdam (enregistré pour Ricercar – 5 Diapasons), et dans « L'Orfeo » de Monteverdi avec Les Arts
Florissants/William Christie au Teatro Real de Madrid.En oratorio, Magid a chanté en tant que soliste dans les «
Chapel Royal Anthems » de Haendel avec le Basel Kammerorchester/Paul Goodwin, le « Stabat Mater » de
Pergolèse à la Casa Da Musica à Porto sous la direction de Laurence Cummings ainsi qu'à Auxerre avec
Ensemble La Fenice/Jean Tubéry, « Das Jüngste Gericht » de Buxtehude avec Masaaki Suzuki et l'Ensemble
Baroque de Sendai au Japon, les « messes brèves » en sol et en la de J.S. Bach avec l'Ensemble
Pygmalion/Raphaël Pichon au Festival de la Chaise Dieu (enregistré pour Alpha - Diapason d'Or de l'Année
2008), et la première représentation du « Miserere Hominibus » de Klaus Huber à l'Opéra Bastille avec Les
Jeunes Solistes/Rachid Safir. Il a enregistré le Pie Jesu dans le « Requiem » de Duruflé pour Harmonia
Mundi.Magid a chanté divers programmes en récital au Bijloke à Gand – un récital de lute songs, puis
récemment de la musique de William Byrd avec le consort de violes Phantasm – ainsi qu’au Wigmore Hall de
Londres. Il a donné un récital des folksongs anglaises à Snape Maltings en Angleterre, ainsi que la première
représentation du cycle de chansons « Boutaden » de Rober HP Platz au Westdeustcherundfunk à Cologne.
Mars en Baroque | Concerto Soave | p. 20/37
festival mars en baroque
Ensemble Filigrane
L’ensemble Filigrane (du latin filigrana « fil à grains ») a été fondé en 2008 par le violoncelliste et gambiste
Étienne Mangot. Il rassemble des musiciens complices, amoureux du grain du son et du tissage des voix, jouant
chacun plusieurs instruments, à l’image des musiciens de l’époque baroque. Ainsi Filigrane propose une lecture
originale des plus belles pages de musique en formation de chambre, offrant de multiples combinaisons de
timbres et de sonorités.
Etienne Mangot, violoncelle & basse de viole
Après de classiques études de violoncelle à Nice et Paris, Etienne Mangot se tourne vers
l’interprétation sur instruments anciens. Il étudie le violoncelle baroque et la viole de
gambe et se perfectionne au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon.
Passionné par tous les instruments de ces deux familles, en continuelle recherche, il
collabore avec luthiers et archetiers pour reconstruire des instruments rares aux timbres
particuliers (boursier Adami 2007 pour la construction d’un baryton à cordes). Il enseigne
aux Conservatoires de Nice et de Toulon, se produit et enregistre avec Café Zimmermann
(Pablo Valetti), Les Passions (Jean-Marc Andrieu), Le Concert français (Pierre Hantaï) et
Concerto Soave (Jean-Marc Aymes). En 2008, il fonde l’ensemble Filigrane (du latin filigrana
« fil à grains ») qui rassemble des musiciens complices, amoureux du grain du son et du
tissage des voix, jouant chacun plusieurs instruments, à l’image des musiciens de l’époque baroque.
Bruno Helstroffer, théorbe & guitare
Après des études de guitare classique au conservatoire national de Strasbourg,
Bruno Helstroffer pratiques les guitares électriques et les musiques actuelles.
Autodidacte du théorbe et des musiques anciennes, il est sollicité en qualité de
continuiste, tant par les orchestres baroques (Le Concert Spirituel, Le Poème
Harmonique...) que par les formations de chambre (Faenza, Les Musiciens de St
Julien, Barcarole, La Chapelle Rhénane et les Witches). Depuis 10 ans il s’engage
dans la création de spectacle vivant et notamment dans le monde de la
marionnette, comme dans celui de la danse contemporaine. La dernière création
dédiée à l’improvisation a été présentée à l’automne 2011 à Poznan, avec la
chorégraphe de la scène alternative polonaise : Malgorzata Haduch. Mêlant
improvisation contemporaine, pièce de répertoire et poèmes, son solo de théorbe
original intitulé « La Chambre » a été apprécié en France (par exemple au festival
de Saintes), comme à l’étranger (Pologne, Allemagne, Danemark). La fusion des langages qu'il aborde devient
une identité musicale originale qui le conduit régulièrement à se produire avec des jazzmen (Michel Godard,
David Chevalier et Joël Grare) ou des artistes pop (Sapho, Moriarty). À la frontière des styles musicaux, il
marque ainsi sa volonté de marier habilement ses multiples expériences et propose une communication entre
genres et artistes d’horizons différents.
Sébastien Wonner, clavecin & orgue
Sébastien Wonner a travaillé l’orgue au Conservatoire National de
Région de Strasbourg dans la classe d’André Stricker puis de
Christophe Mantoux. Parallèlement, il étudie le clavecin, la basse
continue et la musique ancienne avec Aline Zylberajch et Martin
Gester. Il recevra les conseils également de Pierre Hantaï et Freddy
Eichelberger. Titulaire du Certificat d’Aptitude, il est professeur de
clavecin au Conservatoire à Rayonnement Régional de Tours. Il se
produit tant en soliste qu’en musique de chambre, au clavecin ou à
l’orgue, en France et à l’étranger. Il travaille avec diverses
formations de musique de chambre ainsi qu’avec différents ensembles (La Chapelle Rhénane, Les Witches,
Ensemble Sagittarius, Akâdemia, les Passions). Il a participé à plusieurs enregistrements discographiques,
notamment les Symphoniae sacrae, Magnificat d’Uppsala, Musikalische Exequien de H. Schütz, Motets de
Samuel Capricornus, Membra Jesu Nostri de Dietrich Buxtehude, la Passion selon Saint Jean de J.S. Bach, le
Manuscrit de Suzanne van Soldt, La Morte d’Orfeo de Stefano Landi, (Labels K617, Alpha, Zig-Zag Territoire).
Mars en Baroque | Concerto Soave | p. 21/37
festival mars en baroque
Les Concerts Jeunes Talents
La condition ? Etre jeune lauréat d’une institution musicale supérieure européenne.
L’objectif ? Offrir à de jeunes interprètes talentueux, dans le cadre d’un festival
international, un concert dans un lieu prestigieux.
Belle occasion pour le public de découvrir quels vont être les grands musiciens baroques de
demain, nous sommes sûr que celui-ci répondra en nombre à cette nouvelle série de
concerts que lance Mars en Baroque
Jeudi 22 mars. 12h30. Chapelle de la vieille Charité.
Christian Ritter -Johann Sebastian Bach -Johann Caspar Ferdinand Fischer
Cyrielle Eberhardt, violon
Ronan Khalil, clavecin
Cyrielle Eberhardt, violon
Après des études musicales au Conservatoire National de Région de Metz où elle obtient
successivement le Diplôme d'Etudes Musicales (DEM) de formation musicale (2001), le
DEM de piano (2001), le DEM violon moderne (2003), le DEM d'accompagnement au piano
(2004) et le DEM musique de chambre (2004), Cyrielle Eberhardt se dirige plus
particulièrement vers l'étude approfondie du violon baroque, d'abord au Conservatoire
Royal de Musique de Bruxelles dans la classe de Sigiswald Kuijken, puis, simultanément
dans celle, à Aix-en-Provence, d'Alice Piérot, et celle, à La Haye, d'Enrico Gatti. Elle termine
actuellement un master en violon baroque au CNSM de Paris dans la classe de François Fernandez. Elle a en
outre suivi d'octobre 2002 à janvier 2005 la Formation Supérieure aux métiers de l'orchestre classique et
romantique sur instruments d'époque, sous la direction artistique de Philippe Herreweghe et a participé aux
tournées de l'Orchestre Baroque de l'Union Européenne pendant 2 ans, sous la direction de Lars Ulrik
Mortensen, Jaap Ter Linden et Christophe Coin. Sa participation à l'Académie Baroque d'Ambronay, sous la
direction d'Hervé Niquet en 2007, et à une tournée avec Les Arts Florissants, sous la direction de William
Christie en 2008 lui ont permis d'approfondir sa formation en interprétation de la musique française. Cyrielle se
produit actuellement au sein de différents ensembles tels que Pygmalion, Les Nouveaux Caractères, Orféo 55,
Les bijoux indiscrets, Le Banquet Céleste, Le Parnasse Français, La Chapelle Rhénane, La Symphonie des
Lumières.
Ronan Khalil, clavecin
Né en 1986, Ronan Khalil découvre la musique ancienne à la Maîtrise de
Bretagne avant d’étudier le
clavecin auprès de Pascal Dubreuil au Conservatoire National de Région de
Rennes puis Sharon Gould à la Chetham’s School of Music de Manchester.
Diplômé du Conservatoire Royal de La Haye dans la classe de Fabio
Bonizzoni, il a également reçu les précieux conseils d’Elisabeth Joyé, Pierre
Hantaï, Christophe Rousset et Carole Cerasi. Il poursuit ses études en France
au Conservatoire National Superieur de Musique et Danse de Paris dans les classes d’Olivier Baumont, Blandine
Rannou, Kenneth Weiss et obtient le prix de basse continue avec les plus hautes distinctions. En 2008, il
remporte le premier prix et le prix du public au concours international de clavecin de la fondation M. & R. de
Lacour (Festival d’Auvers-sur-Oise Opus 28) et plus récemment, il se voit attribuer le prix Oriolis-Kriegelstein
ainsi que le premier prix du concours international de clavecin Paola Bernardi de Bologne. Depuis, il a travaillé
sous la direction de chefs tels que Christophe Rousset, William Christie, Alessandro de Marchi, Sigiswald
Kuijken, Laurence Cummings et Claudio Ribeiro avec qui il enregistre un disque consacré à G.F Haendel (Mr.
Haendel’s Delight – ORF Alte Musik). Très sollicité en tant que soliste et continuiste, il est invité à se produire
dans toute l'Europe (Festival d'Ambronay, Festival d'Aix-en-Provence, Opéra de Vichy, Handel House Museum à
Londres, Festival les Clavecins de Chartres, Théâtre National de Toulouse, Auditorium Lingotto à Turin, Centro
Cultural de Belem à Lisbonne, Spring Organ Concert Series à Athènes, AMUZ à Anvers, Festival Anima Mundi à
Pise etc...), en Asie et en Amérique du Sud. En 2011 il joue en alternance avec Olivier Baumont et Bertrand
Cuiller dans "Le Neveu de Rameau" (Diderot) au Théatre du Ranelagh et aux cotés de Nicolas Vaude et Gabriel
Le Doze. Depuis 2010, Il est directeur artistique de l'Ensemble Desmarest, formation à géométrie variable
consacrée au répertoire vocal et instrumental des 17ème et 18ème siècles.
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festival mars en baroque
Mardi 27 mars. 12h30. Chapelle de la vieille Charité.
Calliopé Chaillan clavecin | Jean-Philippe Rameau
Née en 1987, Calliopé Chaillan débute le clavecin à l’âge de sept ans avec Brigitte
Tramier. Elle intègre ensuite le Conservatoire d’Aix-en-Provence où elle travaille avec
Natalia Cherachova où elle obtient son DEM de musique de chambre mention Très
Bien. Elle effectue ensuite un cycle spécialisé au Conservatoire du XVIIème
arrondissement de Paris dans la classe d’Elisabeth Joyé, où elle obtient en 2006 son
DEM mention Très Bien à l’unanimité. La même année, elle intègre le CNSMD de
Lyon dans la classe de Françoise Lengellé, puis Jean-Marc Aymes et de Dirk Börner,
où elle obtient son master en 2011.
Mercredi 28 mars. 12h30. Chapelle de la vieille Charité.
Kazuya Gunji, clavecin | Domenico Scarlatti, Johann Sebastian Bach
Kazuya Gunji a commencé sa carrière de musicien en 2002 à l'Université Nationale des
Arts et de la Musique de Tokyo (GEIDAI). Depuis l'automne 2007 jusqu'à juin 2011 il a
été étudiant de la classe de clavecin au Conservatoire National Supérieur de Musique et
de Danse de Lyon (CNSMDL). Kazuya Gunji a suivi les enseignements de Minako
Tatsumi, de Masaaki Suzuki, de Françoise Lengellé, de Jean-Marc Aymes, de Dirk Börner.
En octobre 2011, il intègre la classe de basse continue de Yves Rechteiner. Il a
également participé à des master classes avec Pierre Hantaï (2009, Lisieux) et Guido
Morini (Orte, Italie, 2009). Depuis 2006, comme soliste ou accompagnateur, il s’est
produit avec plusieurs orchestres tels que l'Orchestre de Symphonique de Gumma
(Japon), le Bach Collegium Japan et Het Noord Nederlands Orkest (Pays-bas). En août
2010, il a remporté le deuxième prix de clavecin du Concours International Musica
Antiqua à Bruges et en juin 2011, il a obtenu le Diplôme National d'Etude Supérieures
Musicales du CNSMDL avec la mention très bien à l'unanimité et les félicitations du jury.
Mars en Baroque | Concerto Soave | p. 23/37
festival mars en baroque
Jeudi 29 mars. 20h15. Abbaye de Saint Victor.
La Passion selon Marie / Hachô dyôlat Alôhô
Oratorio Syriaque contemporain
Zad Moultaka
María Cristina Kiehr, soprano
Concerto Soave
Freddy Eichelberger, orgue
Sylvie Moquet et Christine Plubeau, violes de gambe
Matthias Spaeter, archiluth
William Dongois, cornet muet
Jean-Noël Gamet et Stefan Legée, sacqueboutes
Claudio Bettinelli, percussions
Jean-Marc Aymes, clavecin et direction
Les éléments (chœur mixte 18 chanteurs)
Solistes :
Sophie Toussaint, alto
Frédéric Betous, alto
Marc Manodritta, ténor
Olivier Coiffet, ténor
Joël Suhubiette, direction
Judas : « Ma bouche est sèche comme un figuier … »
Marie : « Ton sommeil est amer, pose ta tête sur mon épaule ».
Plainte magnifique, déchirante, la Passion selon Marie a bouleversé le public du festival
d’Ambronay lors de sa création en septembre 2011.
Zad Moultaka, qui a basé son œuvre sur un montage de fragments poétiques intenses, a
choisi de traiter le thème sublime de la Passion du Christ à travers le regard d’une mère qui
se souvient. Ce prisme permet de restituer l’expérience de Marie où se mêlent émotion,
souffrance et dignité. Si les instruments anciens rappellent que la passion fut une des formes
emblématiques de la musique baroque, le langage contemporain du compositeur nait des
profondeurs de l’âme, puisant dans sa double culture l’universalité de son message.
Maria Cristina Kiehr, sublime Marie, les instruments de Concerto Soave, l’extraordinaire et
polymorphe ensemble vocal Les éléments, d’où émergent quelques voix solistes (Marie de
Magdala, Judas, Pierre, Jean...), tous placés sous la direction de Joël Suhubiette, entrainent
les spectateurs dans une célébration rituelle hors du temps, dont l’effet sera démultiplié par
les murs chargés d’histoire et de spiritualité de l’Abbaye Saint-Victor.
" (...) Maria Cristina Kiehr interprète le rôle de la mère du Christ (...) avec émotion, pudeur, résignation et
dignité. (...) La réussite de cette création mondiale doit beaucoup à une écriture musicale subtile et empreinte
d'humanité, où Zad Moultaka exploite des registres inédits des instruments baroques du Concerto Soave (...)
l'impact émotionel et la beauté sonore de cette partition tiennent aux alliages mordorés et aux textures
mouvantes d'un choeur que Joël Suhubiette dirige avec précision et un lyrisme contenu. Dès les premières
notes (...) l'auditeur est happé par un climat de tension interne qui ne le lâchera plus dans cette oeuvre (...) qui
mériterait de passer à la postérité (...)"
Le Progrès le 26/09/2011
Enregistré par France-Musique.
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Zad Moultaka, compositeur
Compositeur, né au Liban en 1967, poursuit depuis plusieurs années une recherche sur le
langage musical, intégrant les données fondamentales de l’écriture contemporaine
occidentale aux caractères spécifiques de la musique arabe à travers de nombreux
domaines d’expérimentation…
La lente maturation d’une forme d’expression très personnelle a fait naître, à partir de
2003, une centaine d’œuvres diverses. Sa personnalité le pousse à questionner l’histoire,
la mémoire, le monde contemporain avec ce sentiment d’urgence propre aux créateurs.
Zad Moultaka a entamé une collaboration musicale avec de nombreux artistes à travers le
monde, notamment les ensembles Ars Nova, Sillages, Musicatreize, le Netherland Radio
Choir, l’ensemble Schönberg, le Nouvel Ensemble Moderne de Montréal et le chœur de
chambre Les éléments…
Le parcours de Zad Moultaka est de fait au cœur d’une étonnante modernité, à l’heure où la musique
contemporaine, déliée et grandie des épreuves qui ont jalonné son XXe siècle, s’est tournée vers l’infinie
diversité musicale des traditions «extra-occidentales», et que ses frontières, mouvantes, ont laissé s’infiltrer
des créateurs d’un genre nouveau, souvent porteurs d’une double culture. Ici le langage est résolument
occidental et le matériau arabe ressurgit de façon naturelle.
Maria Cristina Kiehr, Jean-Marc Aymes et Concerto Soave : cf. pp. 14 et 15.
Joël Suhubiette, direction
Après des études musicales au conservatoire de Toulouse, Joël Suhubiette se
passionne très vite pour le répertoire choral. Il débute son parcours professionnel en
chantant avec Les Arts Florissants et William Christie, puis rencontre Philippe
Herreweghe et ses ensembles – la Chapelle Royale et le Collegium Vocale de Gand –
avec lesquels il chantera pendant une douzaine d’années.
La rencontre avec ce chef est déterminante et lui permet de travailler un vaste
répertoire de quatre siècles de musique vocale. Dès 1990, et pendant huit années,
celui-ci lui confie le rôle d’assistant.
En 1997, naît le chœur de chambre les éléments, composé de 20 à 40 chanteurs
professionnels qui sera nommé «ensemble de l'année» aux Victoires de la Musique
Classique 2006. Joël Suhubiette lui consacre la plus grande partie de son activité en
explorant la création contemporaine, le riche répertoire du XXe siècle a cappella, ainsi que l’oratorio baroque
et classique.
Désireux de travailler sur la restitution du répertoire ancien, Joël Suhubiette dirige à Tours, depuis 1993
l’ensemble Jacques Moderne, un chœur de 16 chanteurs professionnels et d’un ensemble d’instruments
anciens spécialisé dans la polyphonie du XVIe et le répertoire baroque du XVIIe siècle.
Joël Suhubiette a enregistré une vingtaine de disques pour les maisons Virgin Classics, Hortus, Caliope, Ligia
Digital, Naïve et l’empreinte digitale.
Bien que particulièrement attaché à la défense du répertoire a cappella, Joël Suhubiette interprète également
oratorios et cantates avec plusieurs orchestres et ensembles instrumentaux français (Les Percussions de
Strasbourg, l’Ensemble Ars Nova, l’Orchestre Baroque Les Passions, l'Orchestre de Chambre de Toulouse, Café
Zimmerman, l’Ensemble Baroque de Limoges, etc.).
Il dirige également l’autre répertoire vocal qu’est l’opéra au Festival de Saint-Céré, (Don Giovanni, La Flûte
enchantée, Les Noces de Figaro, L’Enlèvement au Sérail), avec la compagnie lyrique Opéra Eclaté, à l’Opéra de
Massy où il a dirigé la création française du Silbersee de Kurt Weill et à l’Opéra de Dijon qui l’invite pour
Mozart, Offenbach et pour Les Caprices de Marianne de Henri Sauguet. Il est fréquemment chef invité de
l'Orchestre de Pau Pays de Béarn dirigé par Fayçal Karoui, avec lequel il interprète le répertoire classique
(Haydn-Mozart) et contemporain.
Depuis 2006, Joël Suhubiette est directeur artistique du Festival des Musiques des Lumières de l’Abbaye-École
de Sorèze dans le Tarn.
En 2007, il a été nommé Chevalier des Arts et des Lettres
Coproduction Centre culturel de rencontre d’Ambronay, les éléments, Concerto Soave,
Odyssud Blagnac et Art Moderne.
Cette création a été soutenue par la Sacem, la Spedidam et le mécénat de la Fondation
Orange.
Mars en Baroque | Concerto Soave | p. 25/37
festival mars en baroque
Pratique
* Tarifs (sauf concerts jeunes talents)
20 € plein tarif
15 € tarif adhérent | Concerto Soave, Fnac, Asso. pour les Musées de Marseille, Institut Cult. Italien,
groupes de 10
7 € tarif réduit | étudiants, demandeurs d’emploi, jeunes de moins de 18 ans, RSA
Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans
Concert du 14 mars, entrée libre réservation fortement conseillée auprès des archives
Concerts jeunes talents tarif unique 5€
Abonnement 5 concerts
(du 17 au 29 mars)
Plein tarif 75 €
Tarif adhérent : 60 €
Conférences : entrée libre
* Billetterie (à partir du 1er février)
Espaceculture – 42, la Canebière – Marseille 1er
[email protected] | www.espaceculture.net
04 96 11 04 61
Fnac - Carrefour - Géant - Magasins U – Intermarché
www.fnac.com | www.carrefour.fr | www.francebillet.com
0 892 68 36 22 (0,34€/min)
* Les lieux
Archives départementale Gaston Defferre 18 Rue Mirès 13003 Marseille
Cinéma Les Variétés, 37 Rue Vincent Scotto 13001 Marseille
Chapelle Sainte-Catherine, Esplanade de la Tourette, 13002 Marseille
Institut Culturel Italien, 6 Rue Fernand Pauriol 13005 Marseille
Alcazar, Bibliothèque de Marseille à Vocation Régionale, 58 Cours Belsunce, 13001 Marseille
Chapelle de la Vieille Charité, 2 Rue de la Charité 13002 Marseille
Abbaye Saint Victor, 3 Rue Abbaye 13007 Marseille
Une sélection de livres en rapport avec la thématique du festival sera proposée à la librairie
L’Odeur du Temps, 35 rue Pavillon 13001 Marseille
* Renseignements
Tél. : 04 91 90 93 75
[email protected]
www.concerto-soave.com
Licence d’entrepreneur de spectacles n° 2-115765 & 3-115766
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festival mars en baroque
Partenaires
Concerto Soave est subventionné par :
***
L'édition 2012 du festival Mars en Baroque est soutenue par :
.
***
En partenariat avec :
Mars en Baroque | Concerto Soave | p. 27/37
Concerto Soave – les concerts
7 février 2012 | 20h45 | Théâtre des quatre saisons | Gradignan
Tresses et détresse | Lamento, morte & paradiso
María Cristina Kiehr, soprano
Concerto Soave. Jean-Marc Aymes, clavecin, orgue & direction
Musicatreize. Direction Roland Hayrabédian
3 mars 2012 | 20h | Tropical Baroque Music Festival XIII |Miami (Etats Unis)
Dalla Terra al Cielo | Rome 1700: Alessandro Scarlatti et Georg Friedrich Haendel
María Cristina Kiehr, soprano
Béatrice Linon, Nicolas Sansarlat, violons
Sylvie Moquet, viole de gambe
Matthias Spaeter, archiluth
Jean-Marc Aymes, clavecin, orgue & direction
20 mars 2012 | 20h30 | Pharos Arts Foundation de Nicosia (Chypre)
Lamenti Arie e Canzonette | Musique vénitienne du seicento
María Cristina Kiehr, soprano
Jean-Marc Aymes, clavecin
31 mars 2012 | 21h | AMUZ Anvers (Belgique)
Lamentazioni per la Settimana Santa | La Semaine Sainte dans la Rome du seicento
María Cristina Kiehr, soprano
Sylvie Moquet, viole de gambe
Mara Galassi, Harpe
Matthias Spaeter, archiluth
Jean-Marc Aymes, clavecin, orgue & direction
7 avril | 20h30 | Salle le Carré | Perpignan
Festival de Musique Sacrée Théâtre de l’Archipel
Vertiges du sacré | De la Venise du seicento aux rives de la Palestine
María Cristina Kiehr, soprano
Moneim Adwan, chant et ‘ûd
Christine Plubeau, viole de gambe
Matthias Spaeter, archiluth
Jean-Marc Aymes, clavecin, orgue & direction
Mars en Baroque | Concerto Soave | p. 28/37
Concerto Soave – les concerts
11 avril | 20h30 | Théâtre du Jeu de Paume | Aix-en-Provence
Antonio Vivaldi | Concerti da camera
Concerto Soave
Alba Roca, Flavio Losco, violons
Myriam Cambreling, alto
Etienne Mangot, cioloncelle
Jérémie Papasergio, basson
Matthias Spaeter, archiluth
Jean-Marc Aymes, orgue, clavecin & direction
13 mai 2012 | 18 h | Chapelle Sainte Catherine| Marseille
Festival Les Musiques | GMEM
… Machines Musicales …
Jean-Marc Aymes, clavecin
Pierre Charial, orgue de barbarie
15 juillet 2012 | Festival de Musique de chambre de Lançon de Provence
16 juillet 2012 | La Courroie | Entraigues sur la Sorgue
17 juillet 2012 | 21h | Festival de Musique ancienne et vocale d’Escarène
Wolfgang Amadeus Mozart | Sonates pour violon et clavecin
Alice Piérot, violon
Jean-Marc Aymes, clavecin
20 juillet 2012 | Montpellier
Festival de Radio France et Montpellier Languedoc-Roussillon
Guerra, Amore e Ballo | Claudio Monteverdi un Caravage de la musique
María Cristina Kiehr, soprano
Furio Zanasi, baryton
Stephan MacLeod, basse
CONCERTO SOAVE
Jean-Marc Aymes, orgue, clavecin & direction
21 et 22 juillet 2012 | Castelnaudary | Fourques
Festival de Radio France et Montpellier Languedoc-Roussillon
Il Canto d’Amore | Sur les traces du Caravage
María Cristina Kiehr, soprano
CONCERTO SOAVE
Jean-Marc Aymes, orgue, clavecin & direction
25 juillet 2012| 21h | Festival de Musique ancienne et vocale d’Escarène
Lamenti, Arie e Canzonette | Musique vénitienne du seicento
María Cristina Kiehr, soprano
Jean-Marc Aymes, clavecin
Mars en Baroque | Concerto Soave | p. 29/37
Concerto Soave – les concerts
7 février 2012 | 20h45 | Théâtre des quatre saisons. Gradignan
Tresses et détresse. Lamento, morte & paradiso
S. D’India, C. Monteverdi, L. Edlund, P. Gouttenoire (création)
María Cristina Kiehr, soprano
CONCERTO SOAVE. Matthias Spaeter, archiluth. Sylvie Moquet, viole de gambe
Jean-Marc Aymes, clavecin, orgue & direction
MUSICATREIZE. Direction Roland Hayrabédian
« Tresses et détresse » : autour du Lamento d’Ariana, chef d’œuvre absolu des musiques de détresse,
se tresse un subtil maillage entre notre monde et celui du seicento, créant un merveilleux faisceau
irisé des correspondances entre le travail de création des artistes de Musicatreize et celui de
restitution des musiciens de Concerto Soave.
Création et modernité n’ont ici d’autres buts que de toucher l’auditeur au plus profond de
son âme, dans une lente et poétique ascension de l’abandon, de la mort, de l’enfer aussi,
vers la lumière de paradis de l’œuvre de Philippe Gouttenoire, spécialement composée pour
ce programme.
http://www.t4saisons.com| 05 56 89 98 23
© Guy Vivien, Catherine Peillon
Coproduction Muzicatreize - Concerto Soave
Mars en Baroque | Concerto Soave | p. 30/37
Concerto Soave – les concerts
3 Mars 2012 |20h |Tropical Baroque Music Festival XIII. Miami (Etats-Unis)
Dalla Terra al Cielo| Rome 1700 : Alessandro Scarlatti et Georg Friedrich Haendel
A. Scarlatti, G. F. Haendel
María Cristina Kiehr, soprano
Béatrice Linon, Nicolas Sansarlat, violons
Sylvie Moquet, viole de gambe
Matthias Spaeter, archiluth
Jean-Marc Aymes, clavecin, orgue & direction
A travers Ariana, une des plus belles cantates
d’Alessandro Scarlatti, et le Salve Regina que
Haendel a écrit lors de son séjour dans la Cité
Eternelle, Concerto Soave fait revivre la brillante vie
musicale romaine à l’aube du XVIIIe siècle.
Invité régulier de la Miami Bach Society, c’est aussi
une occasion pour l’ensemble de retourner pour la
troisième fois sous le soleil floridien de
l’International Tropical Baroque
http://www.miamibachsociety.org | +1 305 669 1376
Mars en Baroque | Concerto Soave | p. 31/37
Concerto Soave – les concerts
20 mars 2012 | 20h30 |Pharos Arts Foundation de Nicosia (Chypre)
Lamenti Arie e Canzonette | Musique vénitienne du seicento
C. Monteverdi, B. Strozzi, A. Gabrieli, G. Picchi
María Cristina Kiehr, soprano
Jean-Marc Aymes, clavecin
Pour son premier concert à Chypre, qui fut sous domination vénitienne pendant un siècle
environ, jusqu’en 1571, Concerto Soave a choisi de
présenter un riche éventail des formes les plus
représentatives de la musique vocale profane de la
Sérénissime. Au travers d’œuvres légères, profondes,
enjouées ou émouvantes, c’est tout le fascinant peuple
de l’Illustre Cité qui chante ses amours, ses peines ou
ses espoirs. Sur l’île qui fut la demeure de Vénus, c’est
l’Amour qui triomphe toujours...
© Catherine Peillon
31 mars 2012 | 21h | AMUZ Anvers (Belgique)
Lamentazioni per la Settimana Santa | La Semaine Sainte dans la Rome du seicento
G. Carissimi, G. Frescobaldi, G. Pierluigi da Palestrina, M. Rossi, G.F
Marcorelli, G. Kapsberger
María Cristina Kiehr, soprano
Sylvie Moquet, viole de gambe
Mara Galassi, Harpe
Matthias Spaeter, archiluth
Jean-Marc Aymes, clavecin, orgue & direction
L’enregistrement, pour Harmonia Mundi, des leçons des ténèbres romaines manuscrites du
XVIIe siècle, est un des sommets de la discographie de Concerto Soave. Les sombres et
dramatiques lamentations de Jérémie sont mises en musique avec toutes les ressources de
la nouvelle musique monodique. Chromatismes, enchaînements harmoniques audacieux,
dissonances inouïes, sont utilisés avec une impressionnante sobriété pour nous faire
partager les déchirantes imprécations du Prophète.
http://www.amuz.be | +32 (0)3 292 36 80
Mars en Baroque | Concerto Soave | p. 32/37
Concerto Soave – les concerts
« These exquisite solo settings of the Lamentations of Jeremiah (...)
demonstrate how religious ritual and dramma coincide during the late
Renaissance and early baroque period. (...) Kiehr has an angelic voice (...)
and is superbly accompanied by small period ensemble Concerto Soave
(...). An inspirated disc.»
Hugh Canning, Sunday Times, 20 may 2007, Référence Cd
7 avril | 20h30 | Salle le Carré | Perpignan
Festival de Musique Sacrée Théâtre de l’Archipel
Vertiges du sacré | De la Venise du seicento aux rives de la Palestine
C. Monteverdi, T. Merula, G. Rigatti, M. Adwan
María Cristina Kiehr, soprano
Moneim Adwan, chant et ‘ûd
Christine Plubeau, viole de gambe
Matthias Spaeter, archiluth
Jean-Marc Aymes, clavecin, orgue & direction
Après Rome et Beyrouth à la fin de l’année 2011, les vertiges sacrés
de Moneim Adwan et de Concerto Soave font escale à Perpignan,
pour le Festival de Musique Sacrée.
La poésie universelle de Darwich, la sensualité du Cantique des
Cantiques, la déchirante berceuse de la Vierge, le chant
incandescent de Moneim Adwan, le timbre unique et émouvant de
María Cristina Kiehr, font de ces Vertiges une rencontre exaltante,
lente progression vers la lumière, vers un chant apaisé et réconciliateur.
http://www.theatredelarchipel.org/ | 04 68 62 62 00
Mars en Baroque | Concerto Soave | p. 33/37
Concerto Soave – les concerts
11 avril | 20h30 | Théâtre du Jeu de Paume | Aix-en-Provence
Antonio Vivaldi | Concerti da camera
Concerto Soave
Alba Roca, Flavio Losco, violons
Myriam Cambreling, alto
Etienne Mangot, cioloncelle
Jérémie Papasergio, basson
Une soirée entièrement dédiée aux « concertos de chambre » de celui
qui enchanta la Lagune avant que sa musique n’éblouisse l’Europe et,
encore aujourd’hui, le monde entier.
Violons, violoncelle, luth, basson, orgue et clavecin restituent la palette
irisée et la douce et sensuelle lumière des tableaux de Tiepolo. Des
œuvres célèbres côtoient des pages plus rares, et, dans la plus pure
tradition baroque, des transcriptions pleines de fraicheur. Dans le cadre magnifique du
Théâtre du Jeu de Paume, les instrumentistes de Concerto Soave auront pour tâche de
prouver, s’il en était besoin, que Vivaldi est un des compositeurs les plus inventifs, les plus
ingénieux de sa génération, un des plus savants parfois, et sûrement un des plus élégants.
© Bertrand Pichène
http://www.lestheatres.net/ | 04 42 99 12 00
13 mai 2012 | 18 h | Chapelle Sainte Catherine| Marseille
Festival Les Musiques | GMEM
… Machines Musicales …
G. Picchi, G. Ligeti, W. Byrd, M. Ohana, F. Couperin ...
Jean-Marc Aymes, clavecin
Pierre Charial, orgue de barbarie
Dans une pièce vide, un clavecin, comme l’annonce d’un futur
moment musical. Sur la scène, un rayon de lune éclaire un fragile
oiseau mécanique. A son chant surnaturel répond le Rossignol-enamour au clavecin. S’engage un dialogue poétique entre
l’instrument ancien, symbole d’une noblesse compassée, et
l’instrument de rue, bruyamment et fièrement populaire : évocation
de multiples « Machines Musicales ». Le souffle de l’orgue semble
entraîner le pincé des cordes. Le clavecin de Jean-Marc Aymes se
transforme en carillon, en vibration infinie, en machine à danser,
l’orgue de Pierre Charial reprend des pièces dont György Ligeti luimême a commandé l’adaptation à l’interprète. Miroirs, échos,
contrastes, poésie des engrenages et des phénomènes naturels :
l’homme n’est il pas une curieuse machine ? Qui remonte le
mécanisme ?...
© Marie Eve Brouat
http://www.gmem.org | 04 96 20 60 10
Mars en Baroque | Concerto Soave | p. 34/37
Concerto Soave – les concerts
15 juillet 2012 | Festival de Musique de chambre de Lançon de Provence
16 juillet 2012 | La Courroie | Entraigues sur la Sorgue
17 juillet 2012 | 21h | Festival de Musique ancienne et vocale d’Escarène
Wolfgang Amadeus Mozart | Sonates pour violon et clavecin
Alice Piérot, violon
Jean-Marc Aymes, clavecin
Trois chefs d’œuvre tels que seul Mozart pouvaient en composer : brillance,
humour, imagination, et l’émotion qui surgit soudain au détour d’une
sublime mélodie.
L’interprétation sur le violon baroque et le clavecin redonne curieusement
tout leur parfum de nouveauté à ces merveilleux bijoux. Wolfgang s’y amuse
comme un génial enfant, inondant cette délicieuse musique de chambre de
la vie étourdissante de ses premiers opéras.
http://www.musiquealaferme.com/ | 06 49 87 22 63
http://www.escarene-festival.com | 04 93 79 61 35
http://www.lacourroie.org/ | 07 90 32 11 41
20 juillet 2012 | Montpellier
Festival de Radio France et Montpellier Languedoc-Roussillon
Guerra, Amore e Ballo | Claudio Monteverdi un Caravage de la musique
María Cristina Kiehr, soprano
F u r i o Z a n a s i , b a r yt o n
Stephan MacLeod, basse
CONCERTO SOAVE
Jean-Marc Aymes, orgue, clavecin & direction
Il est des créateurs qui bouleversent à jamais leur forme d’expression artistique. Caravaggio
(1571-1610) et Monteverdi (1567-1643) font partie de ces génies. Nés à quelques années
d’intervalle dans une Italie en pleine ébullition artistique, tous deux de tempérament colérique
et dépressif, ils posent les fondements de la peinture et de la musique « modernes ».
La distribution idéale réunie par Concerto Soave pour le Festival de Radio-France Montpellier
propose un programme regroupant des chefs-d’œuvre du « genre représentatif ». Guerre
d’amour, plainte éternelle de l’abandon, danse des amants, jeu sans cesse renouvelé de la
séduction : Monteverdi déploie sa magie pour envoûter, séduire et émouvoir l’auditeur au plus
profond de son âme.
http://www.festivalradiofrancemontpellier.com/ | 04 67 61 66 81
Mars en Baroque | Concerto Soave | p. 35/37
Concerto Soave – les concerts
21 et 22 juillet 2012 | Castelnaudary | Fourques
Festival de Radio France et Montpellier Languedoc-Roussillon
Il Canto d’Amore | Sur les traces du Caravage
Claudio Monteverdi, Barbara Strozzi, Caterina Assandra...
María Cristina Kiehr, soprano
CONCERTO SOAVE
Jean-Marc Aymes, orgue, clavecin & direction
Un chant d’amour sacré et profane, dans l’Italie en pleine ébullition
artistique qu’arpentèrent Caravage et ses successeurs. Remontant aux
origines lombardes du peintre, on y rencontre la milanaise Caterina
Assandra. Ce n’est pas la seule compositrice de ce programme : on y croise
aussi Barbara Strozzi, qui fut à Monteverdi ce qu’Artemisia Gentileschi fut à
son père Orazio, un des plus grands caravagesques. Admiratrice passionnée
et fervente des œuvres du grand Claudio, Barbara sut néanmoins se faire un
nom par l’extraordinaire qualité de ses œuvres.
25 juillet 2012| 21h | Festival de Musique ancienne et vocale d’Escarène
Lamenti, Arie e Canzonette | Musique vénitienne du seicento
María Cristina Kiehr, soprano
Jean-Marc Aymes, clavecin
Cf concert du 20 mars 2012
http://www.escarene-festival.com | 04 93 79 61 35
Mars en Baroque | Concerto Soave | p. 36/37
« Concerto Soave, référence désormais incontournable dans le réveil
d’un paysage baroque tout ensemble tendu, virtuose, intimiste » (Roger
Tellart)
Concerto Soave
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Concerto Soave reçoit le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication – DRAC Provence Alpes Côte
d’Azur au titre des ensembles conventionnés, de la Région Provence Alpes Côte-d’Azur, du Conseil Général des
Bouches-du-Rhône et de la Ville de Marseille.
Licences d’entrepreneur de spectacles 2-1037103 & 3-1037104
Mars en Baroque | Concerto Soave | p. 37/37

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