rigoletto - Operabase
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SAISON 2011-2012 INFORMATION PRESSE RIGOLETTO GUISEPPE VERDI MELODRAMMA EN TROIS ACTES (1851) MUSIQUE DE GIUSEPPE VERDI (1813-1901) LIVRET DE FRANCESCO MARIA PIAVE D’APRÈS LE ROI S’AMUSE DE VICTOR HUGO En langue italienne DANIELE CALLEGARI ° Direction musicale JÉRÔME SAVARY Mise en scène MICHEL LEBOIS Décors JACQUES SCHMIDT, EMMANUEL PEDUZZI ALAIN POISSON Lumières ALESSANDRO DI STEFANO Chef de chœur Costumes PIOTR BECZALA Il Duca di Mantova ZELJKO LUCIC Rigoletto NINO MACHAIDZE ° Gilda DIMITRY IVASHCHENKO ° Sparafucile SYLVIE BRUNET Maddalena CORNELIA ONCIOIU Giovanna SIMONE DEL SAVIO ° Il Conte di Monterone FLORIAN SEMPEY ° Marullo VINCENT DELHOUME Matteo Borsa ALEXANDRE DUHAMEL Il Conte di Ceprano ILONA KRZYWICKA La Contessa MARIANNE CREBASSA Paggio della duchessa # OPÉRA BASTILLE 10 représentations du 27 janvier au 23 février 2012 vendredi 27 janvier 2012 19h30 lundi 30 janvier 2012 19h30 mercredi 1er février 2012 19h30 samedi 4 février 2012 19h30 mardi 7 février 2012 19h30 samedi 11 février 2012 19h30 mardi 14 février 2012 19h30 samedi 18 février 2012 19h30 lundi 20 février 2012 19h30 jeudi 23 février 2012 19h30 TARIFS 180€ 155€ 135€ 115€ 95€ 75€ 40€ 15€ 5€ INFORMATIONS / RÉSERVATIONS par téléphone : 08 92 89 90 90 (0,337€ la minute) téléphone depuis l’étranger : +33 1 72 29 35 35 par Internet : www.operadeparis.fr aux guichets : au Palais Garnier et à l’Opéra Bastille tous les jours de 14h30 à 18h30 sauf dimanches et jours fériés ORCHESTRE ET CHŒUR DE L’OPÉRA NATIONAL DE PARIS ° Débuts à l’Opéra national de Paris SERVICE DE PRESSE LYRIQUE ET CONCERTS Pierrette Chastel Attachée de presse 01 40 01 19 95 - [email protected] Hélène Coudray 01 40 01 20 88 - [email protected] Fax – 01 40 01 24 89 MÉCÈNE PRINCIPAL DE L’OPÉRA NATIONAL DE PARIS SAISON 2011-2012 L’ŒUVRE GIUSEPPE VERDI LA CRÉATION Né en 1813 à Le Roncole, hameau proche de Busseto, mort à Milan en 1901, Giuseppe Verdi compose une trentaine d'opéras. Parmi les plus célèbres : Nabucco, Ernani, Attila, Luisa Miller, Rigoletto, Il Trovatore, La Traviata, I Vespri siciliani, Un Ballo in maschera, La Forza del destino, Don Carlo, Aïda, Otello, Falstaff. Il est également l'auteur d'une Messa da Requiem. Il abandonne progressivement le bel canto classique au profit d'une expression vocale plus dramatique ; les dernières œuvres de Verdi verront la disparition du récitatif et l'avènement d'un discours musical continu. Rigoletto est créé à La Fenice de Venise le 11 mars 1851. La première représentation parisienne a lieu au Théâtre des Italiens le 19 janvier 1857. L’ŒUVRE Le sujet est tiré d’une pièce de Victor Hugo, Le Roi s’amuse, créée en 1832 à la Comédie-Française. Francesco Maria Piave conserva les grandes tirades chères à Hugo tout en les abrégeant, de manière à ce qu’elles s’intègrent à l’action sans l’immobiliser. Victime d’une intrigue peu vraisemblable et de situations trop mélodramatiques, Le Roi s’amuse connut une gloire éphémère. Paradoxalement, le succès de Rigoletto ne se démentira jamais et l’œuvre est demeurée de nos jours l’une des plus populaires de Verdi, immortalisée notamment par l’air célèbre du duc de Mantoue « La donna è mobile » et le quatuor du dernier acte. Verdi s’éloigne avec Rigoletto des canons du bel canto encore en vigueur à l’époque. S’il sollicite encore la virtuosité pure (en particulier dans l’air de Gilda « Caro nome »), c’est pour l’intégrer à la trame dramatique, pour caractériser un personnage et non plus uniquement pour offrir au spectateur un morceau de beau chant sans rapport avec l’action. Le chœur est un personnage à part entière de l’action, qui concourt à l’évolution du drame. La construction n’est plus fonction de l’alternance d’airs, de duos et d’ensembles, le drame est centré sur les interventions du rôle-titre. De la profération de la malédiction à sa réalisation, Rigoletto suit une rigoureuse progression dramatique. L’ŒUVRE À L’OPÉRA DE PARIS Rigoletto a été représenté pour la première fois intégralement au Palais Garnier le 27 février 1885. Avec Faust et Samson et Dalila, c'est l'opéra qui a été le plus joué dans ce théâtre. Parmi les nombreux interprètes de l'ouvrage, citons : Nellie Melba, Toti dal Monte, Lily Pons, Mado Robin, Mady Mesplé, Christiane Eda-Pierre (Gilda), Enrico Caruso, Georges Thill, José Luccioni, Beniamino Gigli, Nicolaï Gedda (le duc), Maurice Renaud, Ernest Blanc, Gabriel Bacquier, Robert Massard (Rigoletto). Les dernières représentations ont eu lieu en 1988, sous la direction musicale d'Alain Lombard (en alternance avec Alain Guingal), dans une mise en scène et des décors de Jean-Marie Simon et avec Alida Ferrarini (Gilda), Pietro Ballo (Le Duc) et Alain Fondary (Rigoletto). Rigoletto entre au répertoire de l’Opéra Bastille en 1996, dans une mise en scène de Jérôme Savary, Savary avec, en alternance, Andrea Rost/ Youngok Shin/ Ruth Ann Swenson (Gilda), Ramon Vargas/ Frank Lopardo (Le Duc de Mantoue), Paolo Gavanelli/ Juan Pons (Rigoletto), sous la direction de James Conlon. Cette production, reprise de nombreuses fois, a vu se succéder Ruth-Ann Swenson, Laura Claycomb, Sumi Jo, Ekaterina Siurina (Gilda), Juan Pons, Alexandru Agache, Lado Ataneli, Leo Nucci, Andrzej Dobber, Paolo Gavanelli, Ambroggio Maestri (Rigoletto), Frank Lopardo, Roberto Aronica, Marcelo Alvarez, Bülent Külekci, Stefano Secco (le Duc de Mantoue). Cette production, production, qui a toujours remporté remporté un grand succès, est de nouveau à l’affiche cette saison, saison, pour la 8 ème fois. fois . SAISON 2011-2012 LES BIOGRAPHIES DANIELE CALLEGARI DIRECTION MUSICALE DÉBUTS À L’OPÉRA NATIONAL DE PARIS Né à Milan, Daniele Callegari a été chef principal du Festival de Wexford de 1998 à 2001, puis, de 2002 à 2008, chef principal de De Filharmonie (Orchestre Philharmonique d’Anvers). Très impliqué dans la musique de notre temps, il a dirigé plusieurs créations mondiales, parmi lesquelles on peut citer Alice de Giampaolo Testoni à Palerme (1993) et Œdipe sur la route de Pierre Bartholomée à Bruxelles (2003). En 2006, il a enregistré les Préludes de Debussy dans l’orchestration de Luc Brewaeys. Il s’est produit à plusieurs reprises au Concertgebouw d’Amsterdam et au Palais des Beaux Arts de Bruxelles avec De Filharmonie, dirigeant des oeuvres symphoniques de Bartók, Mahler, Prokofiev, Stravinsky, Chostakovitch et Richard Strauss. Il est régulièrement invité par les grandes formations symphoniques (Orchestre National de France, Orchestre National d’Ile-deFrance, Orchestre National de Lille, Orchestre National de Belgique, Philharmonique de Monte-Carlo, Philharmonique de Rotterdam, Orchestre de la RAI, Orchestre de l’Académie Santa Cecilia, Tokyo Philharmonic Orchestra, Orquesta Nacional de Madrid, Philharmonique de Prague, Orchestra Sinfonica Giuseppe Verdi de Milan, Gürzenich-Orchester, Orchestre du Deutsche Oper de Berlin et du Staatsoper de Berlin, Orchestre du Bayerische Staatsoper de Munich...) ainsi que par les théâtres lyriques (Metropolitan Opera et Carnegie Hall de New York, Staatsoper de Vienne, Canadian Opera de Toronto, Bayerische Staatsoper de Munich, Deutsche Oper et Staatsoper de Berlin, La Monnaie de Bruxelles, Nederlandse Opera d’Amsterdam, Semperoper de Dresde, Gran Teatre del Liceu de Barcelone, New National Theatre de Tokyo, Opéras de Washington, San Diego, Monte-Carlo, Tel-Aviv, Zurich, Capitole de Toulouse, Scala de Milan, Opéra Royal du Danemark, Maggio Musicale Fiorentino, Festival de Macerata, Teatro Regio de Parme, La Fenice de Venise). Il a réalisé de nombreux enregistrements, dont La Traviata, Le Trouvère, Oberto conte di San Bonifacio (Verdi), La Gioconda (Ponchielli), I quatro rusteghi (WolfFerrari), Messa di Gloria (Mascagni), Alice (Testoni), Stabat Mater (Pergolèse), Alessandro Stradella (Flotow). Il a récemment dirigé Così fan tutte à Copenhague et Falstaff au Capitole de Toulouse. Projets : Les Huguenots à Strasbourg, La Bohème à La Fenice de Venise, Rigoletto à Tel-Aviv, Le Trouvère au Metropolitan Opera de New York. JÉRÔME SAVARY MISE EN SCÈNE Jérôme Savary est né en Argentine en 1942. La famille revient en France en 1947. Très jeune, il part pour Paris où il étudie la musique chez les Martenot, avec l’ambition de devenir musicien de jazz. En 1958, il entre à l’École des Arts Décoratifs. À dix-neuf ans, il part pour New York où il rencontre Lenny Bruce, Count Basie et Thelonious Monk. De retour en France, il intègre le monde du théâtre et les « Argentins de Paris » parmi lesquels Jorge Lavelli, Copi et Fernando Arrabal. En 1965, il fonde sa première compagnie théâtrale, le Grand Magic Circus, devenu en 1968 le Grand Magic Circus et ses Animaux Tristes. De 1982 à 1985, il dirige le Centre Dramatique National du Languedoc-Roussillon à Béziers et Montpellier, puis de 1986 à 1988, le Théâtre du VIIIe à Lyon. En 1988, il devient directeur du Théâtre National de Chaillot, poste qu’il occupera jusqu’à sa nomination à l’Opéra Comique en 2000. Il quitte ce théâtre en 2007. Depuis, il dirige sa propre structure de création théâtrale, La Boîte à Rêves, basée à Béziers dans le Théâtre des Franciscains. Jérôme Savary a monté plus de cent vingt spectacles : pièces de théâtre, opéras, opérettes ou comédies musicales. Ses mises en scène lyriques ont fait le tour du monde : Scala de Milan, Komische Oper de Berlin, Volksoper de Vienne, Opéras de San Francisco, Paris, Rome, Francfort, Grand Théâtre de Genève, Teatro Colon, Teatro Massimo de Palerme, Festivals de Bregenz, Glyndebourne, Chorégies d’Orange… Outre Rigoletto, il a mis en scène La Cenerentola pour l’Opéra national de Paris. Citons parmi ses dernières productions : Carmen aux Chorégies d’Orange 2004, Le Barbier de Séville et A la recherche de Joséphine à l’Opéra Comique, Don Quichotte contre l’Ange bleu au Théâtre de Paris, Paris Frou-Frou. La Dernière Séance et Boris Vian. Une trompinette au Paradis au Théâtre Déjazet. Par ailleurs, de nombreuses publications sont parues autour de son travail, telles Habana Blues, roman, (Editions Grasset, 2000) et un Dictionnaire amoureux du spectacle, (Editions Plon, 2004). A l’Opéra national de Paris : La Belle Hélène (Opéra Comique, 1983), La Cenerentola (1996), Rigoletto (1996). MICHEL LEBOIS DÉCORS Michel Lebois fait ses études à l'Ecole Nationale des Arts Décoratifs de Paris. Il débute en 1964 comme décorateur dans une grande entreprise. Il collabore à la création du premier spectacle de Jérôme Savary en 1966, Les Boîtes, à la Comédie de Paris, en tant que décorateur, acteur et musicien. Il poursuit ses activités d'illustrateur de presse et de publicité et participe en 1968 à la création du Grand Magic Circus à New York. Il accompagne la compagnie dans ses tournées comme décorateur, acteur, musicien et graphiste. Parmi ses réalisations avec Jérôme Savary : Le Bourgeois gentilhomme, Chanteclerc (Théâtre National de Chaillot), La Flûte enchantée (Bregenz, Vienne), Le Songe d'une nuit d'été (Festival d'Avignon et Théâtre National de Chaillot), Guerre et Paix (Opéra de San Francisco), La Nuit des rois (Festival de Vérone), La Périchole, La Veuve joyeuse, Le Voyage dans la lune, La Vie parisienne, La Chauve-souris (Genève), L’Histoire du soldat, Blimunda, Attila (Scala de Milan, Grand Théâtre de Genève), Carmen (Festival de Bregenz), Marilyn Montreuil, Chantecler, Nina Stromboli, Grand Magic Circus Old Stars, Y’a d’la joie (Théâtre National de Chaillot), Cabaret (Théâtre Mogador), Carmen (Bregenz), Les Contes d’Hoffmann (Bregenz, Chorégies d’Orange). A l’Opéra national de Paris : La Belle Hélène (Opéra Comique, 1983), Rigoletto (1996). SAISON 2011-2012 JACQUES SCHMIDT COSTUMES A l’Opéra national de Paris : Carmen (1993), Rigoletto (1996). Jacques Schmidt se destinait tout d'abord à la haute-couture avant de se tourner vers le théâtre en 1952. Durant dix ans, il a participé aux spectacles annuels des activités artistiques du Lycée Louis-le-Grand, où, en 1959, il a rencontré Patrice Chéreau et Jean-Pierre Vincent. Il collaborera ensuite avec Patrice Chéreau en France et à l'étranger pour une trentaine de spectacles. Il a dirigé l'Atelier du TNP à Villeurbanne à partir de 1972 et a signé, jusqu’à sa mort le 8 septembre 1996, les costumes de tous les spectacles de Roger Planchon. Parmi ses dernières réalisations au théâtre, citons Les Oiseaux (Rond-Point, mise en scène de Jean-Louis Barrault, 1985, Médaille d'argent Quadriennale de Prague 1987), L'Avare (TNP, Roger Planchon, 1986), George Dandin (TNP, Roger Planchon, 1987, Molière 1988), Hamlet (Avignon, Amandiers Nanterre, TNP, Patrice Chéreau, 1988-1989, Molière 1989), Le Chemin solitaire (Théâtre Renaud-Barrault, Luc Bondy, 1989), Le Misanthrope (pour Canal +, Jacques Weber, 1994), Occupe-toi d'Amélie (Comédie-Française, Roger Planchon, 1995, nomination aux Molières). Dans le domaine du lyrique, outre ses collaborations avec Patrice Chéreau (le Ring à Bayreuth, Lucio Silla à Nanterre), Jacques Schmidt a très fréquemment travaillé avec Jérôme Savary, Pierre Constant, Louis Erlo. Il a également réalisé les costumes de plusieurs productions cinématographiques, dont La Chair de l'orchidée (Patrice Chéreau, 1974), Le Locataire (Roman Polanski, 1975), Perceval le Gallois (Eric Rohmer, 1978), Dandin (Roger Planchon, 1978), La Nuit sacrée (Nicolas Klotz, 1992). Il a reçu le Grand Prix National des Métiers d’Art en 1995. Alain Poisson rencontre Jérôme Savary en 1970 et intègre le Magic Circus. En tant que comédien et éclairagiste, il collabore aux spectacles théâtraux (Robinson, Les Mélodies du malheur, D'Artagnan, Zazou, Fregoli, Marilyn Montreuil, La Nuit des rois, Irma la douce) ou lyriques (La Périchole, Les Contes d'Hoffmann, La Flûte enchantée, La Veuve joyeuse, La Vie parisienne, La Belle Hélène, Le Voyage dans la lune, La Chauve-souris, Le Comte Ory, Carmen, Attila, Blimunda, Fra Diavolo, Carmen) de Jérôme Savary. Il réalise également les lumières des spectacles de Jacques Weber (Le Mariage de Figaro, Spartacus, Le Comte de MonteCristo, Le Misanthrope, La Mégère apprivoisée), Jean-Pierre Vincent (Macbeth, On ne badine pas avec l'amour, Six personnages en quête d'auteur, Oedipe Roi, Les Oiseaux, Oedipe à Colone, Les Fourberies de Scapin, Mitridate, Le Jeu de l’amour et du hasard, L’Ecole des femmes, Ubu Roi, Les Acteurs de bonne foi), Pierre Romans (La Clémence de Titus, Les Trois Sœurs), José Maria Flottats (Une journée particulière, Lorenzaccio, L'Eveil du printemps), Pierre Mondy-Michel Serrault (Knock), Bernard Sobel (Amphitryon, L’Homme inutile), Guy BedosMuriel Robin et Catherine Lara à l'Olympia. Il a assuré la mise en lumière de l’immeuble LVMH à New York. A l’Opéra national de Paris : Les Contes d'Hoffmann (1974), Lulu (1979), Carmen (1993), Rigoletto (1996). ALESSANDRO DI STEFANO EMMANUEL PEDUZZI Né en 1970 à Catane (Italie), Alessandro Di Stefano fait ses études aux conservatoires G.B. Martini de Bologne et G. Verdi de Milan. En 1994, il obtient le premier prix de piano et commence sa carrière en tant que soliste, accompagnateur et chef de chant. Parallèlement, il poursuit ses études et passe ses prix de composition, de direction de chœur et d’orchestre avec notamment les chefs Franco Monego, Piero Bellugi et Aldo Ceccato. En 2000 il est engagé comme chef de chant à l’Opéra de Nice et est nommé chef des chœurs adjoint l’année suivante. Dans le même théâtre, il est chef des chœurs pour Traviata et collabore activement à toutes les productions lyriques des Chorégies d’Orange. Il débute en 2004 à l’Opéra national de Paris en préparant le chœur dans L’Italienne à Alger. Il est ensuite nommé adjoint du Chef du Chœur et dirige le chœur dans de nombreuses productions telles que Madame Butterfly, La Clémence de Titus, Rusalka, Louise, La Juive, L’Elixir d’amour, Rigoletto, La Petite renarde rusée, Tristan et Isolde, La Flûte enchantée, Macbeth, Un bal masqué, L’Affaire Makropoulos, Tosca, Le Barbier de Séville, Wozzeck… COSTUMES De 1977 à 1996, Emmanuel Peduzzi a collaboré avec Jacques Schmidt à la création des costumes de plus de cent cinquante spectacles de théâtre et d’opéra, pour les metteurs en scène Philippe Adrien, Luc Bondy, Patrice Chéreau, Pierre Constant, José-Luis Gomez, Brigitte Jaques-Wajeman, Patrice Kerbrat, Jean-Louis Martinoty, Alain Milianti, Roger Planchon, Jacques Rosner, Jérôme Savary, Andrei Serban, Bernard Sobel, Robert Fortune, Jacques Lassalle… Au cinéma, il a collaboré avec Eric Rohmer (Perceval le Gallois), Roger Planchon (George Dandin) et Nicolas Klotz (La Nuit sacrée). Il a réalisé pour le théâtre les costumes du Triomphe de l’amour de Marivaux et de L’Avare de Molière (Roger Planchon) au TNP de Villeurbanne, Rodogune de Corneille et Le Mariage de Gombrowicz (Jacques Rosner) à la Comédie-Française, Le Bel air de Londres de Dion Boucicaut (Adrian Brine) au Théâtre de la Porte Saint-Martin, Médée d’Euripide (Jacques Lassalle) au Festival d’Avignon et au Théâtre de l’Odéon, Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand (Jacques Weber) au Centre Dramatique National de Nice, C’était Bonaparte (Robert Hossein) au Palais des sports de Paris, Désiré de Sacha Guitry (Lipszyc) au Théâtre de La Michodière, Madame Sans Gêne de Victorien Sardou (Alain Sachs) au Théâtre Antoine… Il a signé les costumes de nombreux opéras dont Un bal masqué (National Reise Opera de Hollande), La Clémence de Titus (Anvers), Samson et Dalila (La Fenice de Venise), Béatrice et Bénédicte (Nancy), mis en scène par Pierre Constant, L’Argia (Jean-Louis Martinoty) à Lausanne, L’Italienne à Alger (Christian Gangneron) à Metz, Der Freischütz (Francisco Negrin) au Théâtre des Champs-Elysées, Don Giovanni (Brigitte Jaques-Wajeman) au Capitole de Toulouse. ALAIN POISSON LUMIÈRES A l’Opéra national de Paris : Carmen (1993), La Cenerentola (1996), Rigoletto (1996). CHEF DE CHŒUR PIOTR BECZALA TÉNOR IL DUCA DI MANTOVA Né en Pologne, Piotr Beczala suit notamment l’enseignement de Sena Jurinac. Après ses premiers engagements au Landestheater de Linz, il rejoint la troupe l’Opéra de Zurich en 1997. La même année marque ses débuts à La Monnaie de Bruxelles et au Festival de Salzbourg dans le rôle de Tamino (La Flûte enchantée). C’est également avec ce rôle qu’il fait ses débuts à Munich, Dortmund, au Deutsche Oper de Berlin, au Staatsoper de Vienne et à l’Opéra national de Paris. Il interprète les grands rôles de ténor lyrique : Alfredo (La SAISON 2011-2012 Traviata), le Duc de Mantoue (Rigoletto), Riccardo (Un bal masqué), Edgardo (Lucia di Lammermoor), Rodolfo (La Bohème), Werther, Faust, Roméo, le Prince (Rusalka), Lenski (Eugène Onéguine), Vaudémont (Iolanta), Jenik (La Fiancée vendue), le Berger (Le Roi Roger), Don Ottavio (Don Giovanni), Ombrello (Beatrice di Tenda), le Chanteur italien (Le Chevalier à la rose), Camille de Rosillon (La Veuve joyeuse), Steva (Jenufa), Walther (Tannhäuser), Elvino (La Somnambule), Belmonte (L’Enlèvement au sérail)… Il a fait ses débuts dans le rôle de Roméo (Roméo et Juliette de Gounod) au Festival de Salzbourg en 2010. Plus récemment, il chante au Staatsoper de Vienne (Edgardo), au Metropolitan Opera de New York (Roméo), à Zurich (Riccardo du Bal masqué, le Duc de Mantoue), au Bayerische Staatsoper de Munich (le Chanteur italien du Chevalier à la rose, Bacchus d’Ariane à Naxos, le Prince de Rusalka), au Festival de Salzbourg (le Comte Vaudémont de Iolanta), au Covent Garden de Londres (Alfredo de La Traviata), au Liceu de Barcelone (Faust). Il se produit en concert dans un répertoire qui comprend les œuvres de musique sacrée de Mozart, Cherubini, Schubert, Haydn, la Missa Solemnis et la Neuvième Symphonie de Beethoven, le Te Deum de Bruckner, le Stabat Mater de Dvořák, le Stabat Mater de Rossini, le Requiem de Verdi, Roméo et Juliette de Berlioz, Das Lied von der Erde et Das klagende Lied de Mahler, sous la direction de Carlo Maria Giulini, Riccardo Muti, Ivan Fischer, Trevor Pinnock, Ivor Bolton, Nikolaus Harnoncourt, Philippe Herreweghe, Kent Nagano, Frans Bruggen... Citons parmi ses enregistrements L’Enlèvement au sérail, Roméo et Juliette, Le Roi Roger, La Traviata, Faust, Le Pays du sourire et deux albums de récital (airs d’opéras français et italiens et airs slaves). Projets : Des Grieux (Manon) au Metropolitan Opera de New York, Riccardo (Un bal masqué) à Zurich, Rodolfo (La Bohème) au Festival de Salzbourg et à la Scala de Milan. A l’Opéra national de Paris : Tamino (La Flûte enchantée, 2001), Lenski (Eugène Onéguine, 2003), Jenik (La Fiancée vendue, 2010). ZELJKO LUCIC BARYTON-BASSE RIGOLETTO Né en Serbie, Zeljko Lucic a reçu en 1997 le premier prix du Concours International Francisco Viñas à Barcelone. Il a fait partie de la troupe de l’Opéra de Francfort, où il a interprété les grands rôles de baryton dramatique (Silvio de Pagliacci, Lescaut de Manon Lescaut, le Comte de Luna du Trouvère, Germont de La Traviata, Ford de Falstaff, Belcore de L’Elixir d’amour, Marcello de La Bohème, Gérard d’Andrea Chénier, le Comte de Toulouse de Jérusalem, le Comte de Nevers des Huguenots, Eletski de La Dame de pique, les rôles-titres d’Eugène Onéguine, Simon Boccanegra et Gianni Schicchi…). Il se produit sur les grandes scènes internationales : Covent Garden de Londres (Sharpless de Madame Butterfly), Opéra de San Francisco (Don Carlo de La Force du destin), Bayerische Staatsoper de Munich (Don Carlo, Macbeth, Miller de Luisa Miller), Festival de Bregenz (le Comte de Luna), Festival d’Aix-en-Provence (Germont dans la mise en scène de Peter Mussbach en 2003), Metropolitan Opera de New York (Barnaba de La Gioconda, Macbeth, le Comte de Luna, Michele d’Il Tabarro), Staatsoper de Vienne (Germont, Nabucco, Don Carlo), Semperoper de Dresde (Rigoletto, Amonasro d’Aïda), Deutsche Oper de Berlin (Amonasro, Iago d’Otello), Teatro Real de Madrid (Rigoletto). Il a fait ses débuts à la Scala de Milan la saison dernière (Scarpia de Tosca). Cette saison, il a chanté dans La Traviata à Vienne, Otello et Tosca à Francfort. Projets : Miller au Bayerische Staatsoper de Munich, Amonasro au Liceu de Barcelone, Rigoletto à la Scala de Milan. A l’Opéra national de Paris : le Comte de Luna (Le Trouvère, 2003). NINO MACHAIDZE SOPRANO GILDA DÉBUTS À L’OPÉRA NATIONAL DE PARIS Née à Tbilissi (Géorgie), Nino Machaidze fait ses débuts sur la scène du Théâtre Paliashvili (Gilda, Norina de Don Pasquale, Zerlina de Don Giovanni). Elle remporte le Premier Prix du Concours Leyla Gencer à Istanbul, puis intègre en 2005 l’Académie du Teatro alla Scala de Milan. Elle se produit à plusieurs reprises sur la scène milanaise (Despina de Così fan tutte, Lauretta de Gianni Schicchi, Musetta de La Bohème) et, en 2007, elle chante Marie de La Fille du régiment, rôle avec lequel elle fait ensuite ses débuts à l’Opéra de Rome. Sa carrière prend alors un essor international et, durant l’été 2008, elle chante le rôle de Juliette au Festival de Salzbourg, face au Roméo de Rolando Villazon. Elle interprète Amina (La Somnambule) à Gênes, Gilda à Parme, Juliette au Concertgebouw d’Amsterdam, Elvira (Les Puritains) à Bologne aux côtés de Juan Diego Florez et à La Fenice de Venise, le rôle-titre de Lucia di Lammermoor à La Monnaie de Bruxelles, Fiorilla (Le Turc en Italie) au Theater an der Wien. Au cours de la saison 2009-2010, elle fait ses débuts sur plusieurs scènes lyriques majeures : Opéra de Los Angeles, Bayerische Staatsoper de Munich, Staatsoper de Berlin (Adina de L’Elixir d’amour), Palau de la Reina Sofia à Valence (Lucia di Lammermoor), Liceu de Barcelone (La Fille du régiment). La saison suivante, elle se produit pour la première fois au Covent Garden de Londres (Roméo et Juliette), au Metropolitan Opera de New York (Rigoletto), aux Arènes de Vérone (Leila des Pêcheurs de perles). La Scala de Milan la réinvite pour L’Elixir d’amour et Roméo et Juliette. Cette saison, elle a fait ses débuts au Staatsoper de Hambourg dans Lucia di Lammermoor, avant de chanter Juliette à Los Angeles et Marie de La Fille du régiment au Metropolitan Opera de New York. Projets : La Bohème au Festival de Salzbourg, Le Turc en Italie au Liceu de Barcelone, Roméo et Juliette en concert et Lucia di Lammermoor à La Monnaie de Bruxelles, Thaïs à Séville, Le Comte Ory au Metropolitan Opera de New York, Roméo et Juliette et L’Elixir d’amour au Staatsoper de Vienne, Le Turc en Italie à Munich… DIMITRY IVASHCHENKO BASSE SPARAFUCILE DÉBUTS À L’OPÉRA NATIONAL DE PARIS Né à Barnaul (Russie), Dimitry Ivashchenko commence ses études au Conservatoire Glinka à Novossibirsk. En 1996, il poursuit sa formation à la Musikhochschule de Karlsruhe. De 2000 à 2004, il est membre de la troupe de l'Opéra d'Augsburg, où il chante Grémine (Eugène Onéguine) ainsi que le rôle-titre de Don Quichotte. Parallèlement, il interprète Sarastro (La Flûte enchantée) au Deutsche Oper de Berlin, Osmin (L’Enlèvement au sérail) au Scottish Opera de Glasgow et au Teatro Gayarre de Pamplona (Espagne), où il revient pour le rôle de Sir Giorgio des Puritains. Il est particulièrement remarqué lorsqu’il interprète le rôle de Philippe II de Don Carlos (version française originale) à Darmstadt et Kaspar du Freischütz au Festival de Baden- SAISON 2011-2012 Baden. Malgré son jeune âge, il remporte également un grand succès dans les rôles de Gurnemanz (Parsifal) et Méphistophélès (Faust). Il chante The Dream of Gerontius d'Edward Elgar et Renard de Stravinsky avec l'Orchestre Philharmonique de Zagreb et Le Troisième et dernier testament d'Obouhow avec le Concertgebouw d’Amsterdam. Lors de la saison 2009-10, il interprète des extraits de Mefistofele de Boito à Bilbao, Louis VI (Euryanthe) au Théâtre du Capitole de Toulouse, les Scènes de Faust de Schumann à la Scala de Milan, la Messe glagolitique de Janáček avec l'Orchestre Philharmonique de Vienne sous la direction de Pierre Boulez au Musikverein, le Commandeur (Don Giovanni) et Frère Laurent (Roméo et Juliette) au Festival de Salzbourg. Au cours de la saison 2010-11, il chante le Requiem de Verdi à Berlin et à Zurich, Titurel lors d'une version concert de Parsifal sous la direction de Marek Janowski à Berlin, Banco (Macbeth) à Lille. Il fait partie de la troupe du Komische Oper de Berlin, où il a interprété Colline (La Bohème), Pogner (Les Maîtres Chanteurs de Nuremberg), l’Esprit du lac (Rusalka), Sparafucile, Escamillo (Carmen). Projets : Hunding (premier acte de La Walkyrie) au Concertgebouw d’Amsterdam, le Requiem de Bruckner à Hambourg, une production scénique du Requiem de Verdi à Cologne, Rusalka à Vienne, Sparafucile au Bayerische Staatsoper de Munich, Sarastro au Theater an der Wien, la Quatorzième Symphonie de Chostakovitch avec l'Orchestre de la Suisse Romande à Genève, Gurnemanz à Santiago du Chili, Pogner au Lyric Opera de Chicago. SYLVIE BRUNET MEZZO-SOPRANO MADDALENA Sylvie Brunet est invitée sur les grandes scènes internationales, notamment à la Scala de Milan dans le rôle-titre d'Iphigénie en Tauride de Gluck dirigé par Riccardo Muti et à Francfort sous la direction de Gary Bertini. Son répertoire est celui des mezzos verdiennes, wagnériennes et des grands opéras français (Berlioz, Massenet, Meyerbeer) mais aussi celui des « falcon ». Elle se produit aux côtés de chefs tels Serge Baudo, Gary Bertini, Kurt Masur, Marc Minkowski, Kent Nagano, Michel Plasson, Georges Prêtre… Elle a interprété Sélika de L'Africaine de Meyerbeer à l'Opéra du Rhin, les rôles-titres de Padmavâti et Carmen au Théâtre du Châtelet, Eboli (Don Carlo) à Genève. Elle a également interprété Carmen à Turin, Zurich, Malte, Bonn, Toronto, en Grèce au Festival d'Athènes, en concert à Pleyel avec les Musiciens du Louvre, Dalila à Catane, Séville, Zurich, Eindhoven, Bonn, Charlotte de Werther à Tel-Aviv sous la direction de Gary Bertini, Santuzza de Cavalleria rusticana à Séville, Madame de Croissy de Dialogues des carmélites à Zurich, Séville, Saint-Etienne, Santiago du Chili, Toulouse et Nice, Ulrica du Bal masqué, Azucena du Trouvère, Federica de Luisa Miller, Phèdre de Benjamin Britten, Ortrud de Tannhaüser, Hérodias de Salomé à Nice, Marguerite de La Damnation de Faust à Zurich, Octavie du Couronnement de Poppée à Vienne et à Aix-enProvence, Cassandre des Troyens, Jocaste d'Œdipus Rex à l’Opéra du Rhin, Venus de Tannhäuser à Bordeaux, Mrs Quickly de Falstaff à Strasbourg, Dame Marthe (Faust) à la Scala de Milan. Elle se produit aussi en concert avec les plus grands orchestres ainsi qu’en récital. Elle a remporté à l’unanimité du jury le Premier Grand Prix de l'Association pour le Rayonnement de l'Opéra de Paris. Projet : Azucena à La Monnaie de Bruxelles. A l’Opéra national de Paris : Madame Lidoine (Dialogues des carmélites, version de concert, 1989), Suzuki (Madame Butterfly, 1994, 1997), Taven (Mireille, 2009). CORNELIA ONCIOIU MEZZO-SOPRANO GIOVANNA D’origine roumaine, Cornelia Oncioiu obtient le diplôme d’état en chant au Conservatoire supérieur de musique de Timisoara en 2002. Elle remporte le Premier Prix des Concours Ionel Perlea, Nicolae Bretan, Sabin Dragoi, Hariclea Darclée, le Grand Prix du Concours Eugenia Moldoveanu et un Prix Spécial au Concours Neue Stimmen en Allemagne. En Roumanie, elle interprète les rôles d’une Thébaine (Œdipe de George Enescu), la Princesse (Suor Angelica), Hänsel (Hänsel und Gretel), Mamma Lucia (Cavalleria rusticana), Marcellina (Les Noces de Figaro), Suzuki (Madame Butterfly), Azucena (Le Trouvère) et se produit en concert. Entre 2002 et 2004, elle a été soliste soliste du Centre de Formation Lyrique de l’Opéra national de Paris. Elle y a notamment travaillé avec Janine Reiss, Yves Coudray, et a suivi les master classes d’Alexandrina Miltcheva, Teresa Berganza, José Van Dam. Elle chante la Messe glagolitique de Janáček avec l’Orchestre de Paris sous la direction de Pierre Boulez au Théâtre Mogador en 2003, la Gouvernante du Chevalier imaginaire de Philippe Fénelon à l’Opéra de Besançon et avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France, Modestina du Voyage à Reims à Monte-Carlo, Gertrude (Roméo et Juliette) au Grand Théâtre de Tours, Olga (Eugène Onéguine) à l’Opéra de Metz, Giovanna (Rigoletto) aux Chorégies d’Orange 2011. Elle a participé à de nombreuses productions de l’Opéra national de Paris. A l’Opéra national de Paris : Sœur Mathilde (Dialogues des carmélites, 2004), Dritte Magd (Elektra, 2005), Une Voix féminine (Journal d’un disparu, 2007), Marguerite (Louise, 2007, 2008), La Nutrice del principe/ La Cameriera di Izumi (Da gelo a gelo, 2007), Ein Zaubermädchen/ eine Altstimme aus der Höhe (Parsifal, 2008), Giovanna (Rigoletto, 2008), Dritte Dame (La Flûte enchantée, 2008), Suzuki (Madame Butterfly, 2009), Teresa (La Somnambule, 2010), La Voix de la mère d’Antonia (Les Contes d’Hoffmann, 2010), Zulma (L’Italienne à Alger, 2011), La Suor infirmiera (Suor Angelica, 2011), La Schiava (Francesca da Rimini, 2012). SIMONE DEL SAVIO BARYTON-BASSE IL CONTE DI MONTERONE DÉBUTS À L’OPÉRA NATIONAL DE PARIS Né à Suse (Italie), Simone del Savio a suivi entre 1996 et 1998 les stages de l’Atelier International Polyphonie Vocale en Cévennes et a étudié au Conservatoire Giuseppe Verdi de Turin. En 2005, il remporte les concours Toti dal Monte et Riccardo Zandonai. Il se distingue également au Concours International de la ville de Vercelli, au Concours Roero in Musica, au Concours Johannes Brahms et, en 2007, il reçoit en Autriche la médaille Eberhard Wächter décernée au meilleur jeune chanteur de la saison 2006-2007. Il fait ses débuts en 1998 dans Prima la musica e poi le parole de Salieri. Il interprète Don Profondo (Le Voyage à Reims) au Festival Rossini de Pesaro, Malatesta (Don Pasquale) au Teatro Comunale de Trévise, à Pise et Rovigo, Alidoro (La Cenerentola) au Teatro Verdi de Trieste, Gulglielmo (Così fan tutte) à Saint-Paul (USA) sous la direction de Roberto Abbado, Marcello (La Bohème) au Festival Luglio Musicale Trapanese et au Teatro Comunale de Bologne, Leporello (Don Giovanni) à Klagenfurt, Don Alfonso (Così fan tutte) et Don Alvaro (Le Voyage à Reims) à la Scala de Milan, Belcore (L’Elixir d’amour) à Ravenne, Alfonso (Lucrezia Borgia), Enrico (Lucia di Lammermoor), Orbazzano (Tancredi) et SAISON 2011-2012 Dulcamara au Teatro Regio de Turin, le Prince de Bouillon (Adriana Lecouvreur) au Château Racconigi à Turin, Montano (Otello) au Festival de Salzbourg sous la direction de Riccardo Muti, Riccardo (Les Puritains) à Bologne, Prefetto (Linda di Chamounix) et Severo (Poliuto)à Bergame, Schaunard (La Bohème) au Covent Garden de Londres et au Mai Musical Florentin, Nardo (La Finta Giardiniera) à Abu Dhabi, Leporello à La Fenice de Venise… Projets : Giorgio Germont (La Traviata) au Deutsche Oper de Berlin, le Dancaïre (Carmen) au Festival de Salzbourg et à la Philharmonie de Berlin, Belcore (L’Elixir d’amour) au Teatro Massimo de Palerme. FLORIAN SEMPEY BARYTON MARULLO DÉBUTS À L’OPÉRA NATIONAL DE PARIS Né près de Bordeaux, Florian Sempey entre en 2004 au Conservatoire de Libourne dans la classe de Françoise Detchenique tout en continuant le piano avec Alain Perez. Il obtient son diplôme de fin de cycle et la place de finaliste au concours de chant des Amis du Grand Théâtre de Bordeaux. Après des études de musicologie, il entre en 2007 au CNR de Bordeaux dans la classe de Maryse Castets et obtient son Diplôme d’Etudes Musicales avec mention très bien. En 2009, il remporte le premier prix Opéra ainsi que le prix du public du concours de chant des Amis du Grand Théâtre de Bordeaux. Il est finaliste du concours de l’Opéra de Marseille présidé par Rolando Villazón. En 2010 à l’Opéra national de Bordeaux, il chante Papageno (La Flûte enchantée) et Morales (Carmen). En octobre 2010, il entre à l’Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris avec lequel il chante Mr Easter/ Mr Jones (Songs from Street Scene de Kurt Weill) à l’Amphithéâtre Bastille, Ramiro (L’Heure espagnole) à la Maison de la Musique de Nanterre et au Théâtre Impérial de Compiègne. Il se produit en concert au Palais Garnier avec l’Orchestre de l’Opéra national de Paris. En 2011, il chante le rôle de Julien de Médicis (Pierre de Médicis de Jozef Poniatowsky) au Philharmonic Konzert Hall de Cracovie, Carmina burana, Yamadori (Madame Butterfly) à l’Opéra National de Bordeaux. Projets : Figaro (Le Barbier de Séville), Papageno (La Flûte enchantée) à l’Opéra national de Bordeaux (2012-2013). VINCENT DELHOUME TÉNOR MATTEO BORSA Né à Bordeaux, Vincent Delhoume commence ses études de piano en 1996 avec Maryse Brun. Il obtient en 1999 la troisième mention au Concours de piano Steinway-Paris pour les jeunes talents. La même année, il entre au Conservatoire de Bordeaux et poursuit sa formation au CNR de Bordeaux dans la classe de Maryse Castets. A partir de 2005, il interprète les rôles de John Styx (Orphée aux Enfers), Nicias (Thaïs), le Commissaire (Il Signor Bruschino), Don Basilio (Les Noces de Figaro). Il se produit en oratorio dans La Petite Messe Solennelle de Rossini, Lobgesang de Mendelssohn et Liebes Lieder Walzer de Brahms. En octobre 2006, il entre à l’Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris avec lequel il participe aux spectacles Madrigaux de Monteverdi, concert Shakespeare au Palais Garnier (Lysander du Songe d’une nuit d’été), Atelier Massenet-Gounod, Le Viol de Lucrèce (Male Chorus), Così fan tutte (Ferrando) à l’Opéra de Rennes puis à la MC93 Bobigny, concert Mozart au Palais Garnier en février 2008 avec l’Orchestre de l’Opéra national de Paris dirigé par Guillaume Tourniaire, Didon et Enée (Spirit), Le Gladiateur de Claude Debussy (rôle-titre), Les Aveugles de Xavier Dayer (Deuxième Aveugle-né), L’Enfant et les sortilèges (la Rainette) à l’Amphithéâtre de l’Opéra Bastille. En novembre 2008, il reçoit le Prix Lyrique de l’AROP pour la saison 2007-2008. Il s’est aussi produit sur la scène de l’Opéra national de Paris. Il a récemment interprété le rôle de Rodriguez (Don Quichotte de Massenet) à La Monnaie de Bruxelles, le Conte d’Albafiorita (Mirandolina de Martinů) à la MC93 Bobigny et Matteo Borsa (Rigoletto) à Saint-Etienne. Projet : Don Basilio (Les Noces de Figaro) à l’Opéra national de Bordeaux. A l’Opéra national de Paris : Ein Diener (Capriccio, 2007), Bruhlmann (Werther, 2009), Dritte Jude (Salomé, 2009), ein Offizier (Ariane à Naxos, 2010), Der Pfeifer des Grafen (Mathis le peintre, 2010). ALEXANDRE DUHAMEL BARYTON IL CONTE DI CEPRANO Alexandre Duhamel suit l'enseignement d’Yves Sotin au Conservatoire de Saint-Maur-des-Fossés puis est admis à l'unanimité en 2005 au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris dans la classe de Malcolm Walker ; il perfectionne sa pratique du Lied et de la mélodie auprès d'Anne le Bozec et suit les master classes de Margaret Honig, Malcolm King et Tom Krause. Actuellement, il bénéficie des conseils de Susan Mc Culloch et Alain Fondary. Il remporte le prix Marshall du concours international UFAM (2007), le Premier Prix de la mélodie française et le Second Prix d'Opéra lors du concours international de Mâcon (2008). En 2009, il est nommé Révélation Lyrique de l’année par l’Adami. Il fait ses débuts sur scène en 2008 dans le rôle de Leporello (Don Giovanni) à Besançon. L'année suivante, il est le Garde-chasse (La Petite Renarde rusée) à Rouen et à Reims. Nommé dans la catégorie Révélation Lyrique des Victoires de la Musique 2011, Alexandre Duhamel entre en 2009 à l'Atelier l'Atelier Lyrique de l'Opéra national de Paris. Paris Il interprète Lubin (Les Troqueurs, Dauvergne) à l’Amphithéâtre Bastille et le Chevalier (Mirandolina, Martinů) à la MC93 Bobigny. En 2010-2011, Morales (Carmen) au Grand Théâtre du Luxembourg, Belcore (L'Elisir d'amore) aux Nuits de la Sainte-Victoire et à Antibes ; il est aussi à l'affiche des productions de l'Atelier Lyrique (Street Scene de Kurt Weill, Ramiro dans l’Heure espagnole de Ravel). Il se produit régulièrement en concert et en récital, notamment avec la mezzo-soprano Béatrice Uria-Monzon et se consacre à l'oratorio et à la musique sacrée : on a pu l’entendre dans le Requiem de Fauré, la Messa di gloria de Puccini ou encore la Petite Messe solennelle de Rossini. Il reçoit le Prix Lyrique de l’AROP 2011. Projets : L e Hérault (L’Amour (L’Amour des trois oranges, oranges, juinjuin -juil. 2012)) à l’Opéra national de Paris, 2012 Paris Valentin (Faust) à l'Opéra-Théâtre de Metz… A l’Opéra national national de Paris : L’Echo de la voix d’Ourrias (Mireille, 2009), Brühlmann (Werther, 2010), un Député flamand (Don Carlo, 2010), Guccio (Gianni Schicchi, 2010), Il Torrigiano (Francesca da Rimini, 2011) Wagner (Faust, 2011), Un Garde (Manon, 2012). SAISON 2011-2012 ILONA KRZYWICKA SOPRANO LA CONTESSA Née en Pologne, Ilona Krzywicka étudie le chant à l’Ecole de Musique de Szczecin puis elle se perfectionne à l’Académie de Musique de Poznań et travaille avec Teresa Zylis-Gara. Elle fait ses débuts dans les rôles de Halka de Stanislaw Moniuszko (rôle-titre) et Tatiana (Eugène Onéguine). Elle remporte en 2007 le Troisième Prix du Festival Moniuszko Podlasie à Bialystok et en 2008 le Prix Spécial du Concours National de Chant à Duszniki Zdroj. En 2009, elle remporte le Troisième Prix du XIIIe Concours International de Chant Ada Sari et le Prix Spécial offert par l’Orchestre de Toruń. En octobre 2009, elle entre à l’Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris avec lequel elle participe au spectacle La Répétition interrompue/ Les Troqueurs d’Antoine Dauvergne. Elle chante les rôles de Mrs Maurrant (Songs from Street Scene de Kurt Weill) à l’Amphithéâtre Bastille, le rôle-titre de Mirandolina de Martinů et Eurydice (Orphée et Eurydice de Gluck) à la MC93 Bobigny. Elle chante aussi en concert au Palais Garnier, à Londres et à la Villa Médicis à Rome. En juillet 2010, elle chante la Messe du Couronnement de Mozart à Radziejowice en Pologne. Elle fait ses débuts à l’Opéra national de Paris en interprétant les Madrigaux de Philippe Fénelon, en février 2010. Projet : la XIVe Symphonie de Chostakovitch avec L’Ensemble Orchestre de Basse- Normandie. A l’Opéra national de Paris : Suschen (Faust de Philippe Fénelon, 2010), La Mère de Cio-Cio San (Madame Butterfly, 2011). MARIANNE CREBASSA MEZZO-SOPRANO PAGGIO DELLA DUCHESSA Marianne Crebassa étudie le piano au Conservatoire à Rayonnement Régional de Montpellier ainsi que le chant auprès de Nicolas Domingues. Elle poursuit parallèlement des études universitaires et obtient une Licence de musicologie. Elle participe à la création française de Fedora d’Ildebrando Pizzetti sous la direction d’Enrique Mazzola et chante Fatima (Zaira de Bellini), Mälchen et Hortense (Friederike de Lehár) sous la direction de Lawrence Foster, lors du Festival 2008 et 2009 de Radio-France à Montpellier, Brunehouille (Trisoeil et Brunehouille de Georges Von Parys), Flora (La Traviata) sous la direction d’Alain Altinoglu, dans le cadre de la saison d’orchestre et d’opéra de Montpellier, Clotilde (Norma) pour le Festival des Soirées Lyriques de Sanxay, Isabelle Linton (Wuthering Heights de Bernard Herrmann) au Festival de Radio-France à Montpellier 2010 sous la direction d’Alain Altinoglu, Mélusine (La Magicienne de Halévy au Festival de Radio-France à Montpellier 2011). En concert, elle chante Manfred (Schumann) avec l’Orchestre National de Montpellier sous la direction d’Hervé Niquet, Maddalena ai piedi di Cristo (Caldera) et la Cantate BWV 84 (Johann Sebastian Bach) sous la direction de Kanako Abe, Le Martyre de Saint Sébastien (Debussy) sous la direction d’Alain Altinoglu. Elle participe en tant que « Révélation 2011 » au concert de l’ADAMI, lors du Festival Pablo Casals de Prades. Elle se produit en récital avec un quatuor à cordes dans des œuvres de Respighi, Bizet, Rossini et Gershwin. En octobre 2010, elle entre à l’Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris avec lequel elle chante les rôles de Mrs Olsen (Songs from Street Scene de Kurt Weill), Orphée (Orphée et Eurydice de Gluck) à la MC93 Bobigny. Elle chante aussi en concert à l’Auditorium du Louvre et au Palais Garnier avec l’Orchestre de l’Opéra national de Paris. Elle a reçu le Prix Lyrique 2011 de l’AROP. Projets : Oreste (La Belle Hélène) au Capitole de Toulouse, Juliette (Roméo et Juliette de Berlioz) à la Fondation Gulbenkian à Lisbonne. A l’Opéra national de Paris : Die Kunstgewerblerin (Lulu, 2011).