rigoletto - Operabase

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rigoletto - Operabase
SAISON 2011-2012
INFORMATION PRESSE
RIGOLETTO
GUISEPPE VERDI
MELODRAMMA EN TROIS ACTES (1851)
MUSIQUE DE GIUSEPPE VERDI (1813-1901)
LIVRET DE FRANCESCO MARIA PIAVE
D’APRÈS LE ROI S’AMUSE DE VICTOR HUGO
En langue italienne
DANIELE CALLEGARI ° Direction musicale
JÉRÔME SAVARY Mise en scène
MICHEL LEBOIS Décors
JACQUES SCHMIDT, EMMANUEL PEDUZZI
ALAIN POISSON Lumières
ALESSANDRO DI STEFANO Chef de chœur
Costumes
PIOTR BECZALA Il Duca di Mantova
ZELJKO LUCIC Rigoletto
NINO MACHAIDZE ° Gilda
DIMITRY IVASHCHENKO ° Sparafucile
SYLVIE BRUNET Maddalena
CORNELIA ONCIOIU Giovanna
SIMONE DEL SAVIO ° Il Conte di Monterone
FLORIAN SEMPEY ° Marullo
VINCENT DELHOUME Matteo Borsa
ALEXANDRE DUHAMEL Il Conte di Ceprano
ILONA KRZYWICKA La Contessa
MARIANNE CREBASSA Paggio della duchessa
# OPÉRA BASTILLE
10 représentations du 27 janvier au 23 février 2012
vendredi 27 janvier 2012 19h30
lundi 30 janvier 2012 19h30
mercredi 1er février 2012 19h30
samedi 4 février 2012 19h30
mardi 7 février 2012 19h30
samedi 11 février 2012 19h30
mardi 14 février 2012 19h30
samedi 18 février 2012 19h30
lundi 20 février 2012 19h30
jeudi 23 février 2012 19h30
TARIFS
180€ 155€ 135€ 115€ 95€ 75€ 40€ 15€ 5€
INFORMATIONS / RÉSERVATIONS
par téléphone : 08 92 89 90 90 (0,337€ la minute)
téléphone depuis l’étranger : +33 1 72 29 35 35
par Internet : www.operadeparis.fr
aux guichets : au Palais Garnier et à l’Opéra Bastille
tous les jours de 14h30 à 18h30
sauf dimanches et jours fériés
ORCHESTRE ET CHŒUR
DE L’OPÉRA NATIONAL DE PARIS
°
Débuts à l’Opéra national de Paris
SERVICE DE PRESSE
LYRIQUE ET CONCERTS
Pierrette Chastel Attachée de presse
01 40 01 19 95 - [email protected]
Hélène Coudray
01 40 01 20 88 - [email protected]
Fax – 01 40 01 24 89
MÉCÈNE PRINCIPAL DE L’OPÉRA NATIONAL DE PARIS
SAISON 2011-2012
L’ŒUVRE
GIUSEPPE VERDI
LA CRÉATION
Né en 1813 à Le Roncole, hameau proche de
Busseto, mort à Milan en 1901, Giuseppe Verdi
compose une trentaine d'opéras. Parmi les plus
célèbres : Nabucco, Ernani, Attila, Luisa Miller,
Rigoletto, Il Trovatore, La Traviata, I Vespri
siciliani, Un Ballo in maschera, La Forza del destino,
Don Carlo, Aïda, Otello, Falstaff. Il est également
l'auteur d'une Messa da Requiem. Il abandonne
progressivement le bel canto classique au profit
d'une expression vocale plus dramatique ; les
dernières œuvres de Verdi verront la disparition du
récitatif et l'avènement d'un discours musical
continu.
Rigoletto est créé à La Fenice de Venise le 11 mars
1851. La première représentation parisienne a lieu
au Théâtre des Italiens le 19 janvier 1857.
L’ŒUVRE
Le sujet est tiré d’une pièce de Victor Hugo, Le Roi
s’amuse, créée en 1832 à la Comédie-Française.
Francesco Maria Piave conserva les grandes tirades
chères à Hugo tout en les abrégeant, de manière à
ce qu’elles s’intègrent à l’action sans l’immobiliser.
Victime d’une intrigue peu vraisemblable et de
situations trop mélodramatiques, Le Roi s’amuse
connut une gloire éphémère. Paradoxalement, le
succès de Rigoletto ne se démentira jamais et
l’œuvre est demeurée de nos jours l’une des plus
populaires de Verdi, immortalisée notamment par
l’air célèbre du duc de Mantoue « La donna è
mobile » et le quatuor du dernier acte. Verdi
s’éloigne avec Rigoletto des canons du bel canto
encore en vigueur à l’époque. S’il sollicite encore la
virtuosité pure (en particulier dans l’air de Gilda
« Caro nome »), c’est pour l’intégrer à la trame
dramatique, pour caractériser un personnage et
non plus uniquement pour offrir au spectateur un
morceau de beau chant sans rapport avec l’action.
Le chœur est un personnage à part entière de
l’action, qui concourt à l’évolution du drame. La
construction n’est plus fonction de l’alternance
d’airs, de duos et d’ensembles, le drame est centré
sur les interventions du rôle-titre. De la
profération de la malédiction à sa réalisation,
Rigoletto suit une rigoureuse progression
dramatique.
L’ŒUVRE À L’OPÉRA DE PARIS
Rigoletto a été représenté pour la première fois
intégralement au Palais Garnier le 27 février 1885.
Avec Faust et Samson et Dalila, c'est l'opéra qui a
été le plus joué dans ce théâtre. Parmi les
nombreux interprètes de l'ouvrage, citons : Nellie
Melba, Toti dal Monte, Lily Pons, Mado Robin,
Mady Mesplé, Christiane Eda-Pierre (Gilda),
Enrico Caruso, Georges Thill, José Luccioni,
Beniamino Gigli, Nicolaï Gedda (le duc), Maurice
Renaud, Ernest Blanc, Gabriel Bacquier, Robert
Massard (Rigoletto). Les dernières représentations
ont eu lieu en 1988, sous la direction musicale
d'Alain Lombard (en alternance avec Alain
Guingal), dans une mise en scène et des décors de
Jean-Marie Simon et avec Alida Ferrarini (Gilda),
Pietro Ballo (Le Duc) et Alain Fondary
(Rigoletto).
Rigoletto entre au répertoire de l’Opéra Bastille
en 1996, dans une mise en scène de Jérôme
Savary,
Savary avec, en alternance, Andrea Rost/
Youngok Shin/ Ruth Ann Swenson (Gilda),
Ramon Vargas/ Frank Lopardo (Le Duc de
Mantoue), Paolo Gavanelli/ Juan Pons
(Rigoletto), sous la direction de James Conlon.
Cette production, reprise de nombreuses fois, a vu
se succéder Ruth-Ann Swenson, Laura Claycomb,
Sumi Jo, Ekaterina Siurina (Gilda), Juan Pons,
Alexandru Agache, Lado Ataneli, Leo Nucci,
Andrzej Dobber, Paolo Gavanelli, Ambroggio
Maestri (Rigoletto), Frank Lopardo, Roberto
Aronica, Marcelo Alvarez, Bülent Külekci, Stefano
Secco (le Duc de Mantoue).
Cette production,
production, qui a toujours remporté
remporté un
grand succès, est de nouveau à l’affiche cette
saison,
saison, pour la 8 ème fois.
fois .
SAISON 2011-2012
LES BIOGRAPHIES
DANIELE CALLEGARI
DIRECTION MUSICALE
DÉBUTS À L’OPÉRA NATIONAL DE PARIS
Né à Milan, Daniele Callegari a été chef principal du Festival
de Wexford de 1998 à 2001, puis, de 2002 à 2008, chef
principal de De Filharmonie (Orchestre Philharmonique
d’Anvers). Très impliqué dans la musique de notre temps, il a
dirigé plusieurs créations mondiales, parmi lesquelles on peut
citer Alice de Giampaolo Testoni à Palerme (1993) et Œdipe
sur la route de Pierre Bartholomée à Bruxelles (2003). En
2006, il a enregistré les Préludes de Debussy dans
l’orchestration de Luc Brewaeys. Il s’est produit à plusieurs
reprises au Concertgebouw d’Amsterdam et au Palais des
Beaux Arts de Bruxelles avec De Filharmonie, dirigeant des
oeuvres symphoniques de Bartók, Mahler, Prokofiev,
Stravinsky, Chostakovitch et Richard Strauss. Il est
régulièrement invité par les grandes formations symphoniques
(Orchestre National de France, Orchestre National d’Ile-deFrance, Orchestre National de Lille, Orchestre National de
Belgique, Philharmonique de Monte-Carlo, Philharmonique
de Rotterdam, Orchestre de la RAI, Orchestre de l’Académie
Santa Cecilia, Tokyo Philharmonic Orchestra, Orquesta
Nacional de Madrid, Philharmonique de Prague, Orchestra
Sinfonica Giuseppe Verdi de Milan, Gürzenich-Orchester,
Orchestre du Deutsche Oper de Berlin et du Staatsoper de
Berlin, Orchestre du Bayerische Staatsoper de Munich...)
ainsi que par les théâtres lyriques (Metropolitan Opera et
Carnegie Hall de New York, Staatsoper de Vienne, Canadian
Opera de Toronto, Bayerische Staatsoper de Munich,
Deutsche Oper et Staatsoper de Berlin, La Monnaie de
Bruxelles, Nederlandse Opera d’Amsterdam, Semperoper de
Dresde, Gran Teatre del Liceu de Barcelone, New National
Theatre de Tokyo, Opéras de Washington, San Diego,
Monte-Carlo, Tel-Aviv, Zurich, Capitole de Toulouse, Scala
de Milan, Opéra Royal du Danemark, Maggio Musicale
Fiorentino, Festival de Macerata, Teatro Regio de Parme, La
Fenice de Venise). Il a réalisé de nombreux enregistrements,
dont La Traviata, Le Trouvère, Oberto conte di San Bonifacio
(Verdi), La Gioconda (Ponchielli), I quatro rusteghi (WolfFerrari), Messa di Gloria (Mascagni), Alice (Testoni), Stabat
Mater (Pergolèse), Alessandro Stradella (Flotow). Il a
récemment dirigé Così fan tutte à Copenhague et Falstaff au
Capitole de Toulouse.
Projets : Les Huguenots à Strasbourg, La Bohème à La Fenice
de Venise, Rigoletto à Tel-Aviv, Le Trouvère au Metropolitan
Opera de New York.
JÉRÔME SAVARY
MISE EN SCÈNE
Jérôme Savary est né en Argentine en 1942. La famille revient
en France en 1947. Très jeune, il part pour Paris où il étudie la
musique chez les Martenot, avec l’ambition de devenir
musicien de jazz. En 1958, il entre à l’École des Arts
Décoratifs. À dix-neuf ans, il part pour New York où il
rencontre Lenny Bruce, Count Basie et Thelonious Monk. De
retour en France, il intègre le monde du théâtre et les
« Argentins de Paris » parmi lesquels Jorge Lavelli, Copi et
Fernando Arrabal.
En 1965, il fonde sa première compagnie théâtrale, le Grand
Magic Circus, devenu en 1968 le Grand Magic Circus et ses
Animaux Tristes. De 1982 à 1985, il dirige le Centre
Dramatique National du Languedoc-Roussillon à Béziers et
Montpellier, puis de 1986 à 1988, le Théâtre du VIIIe à Lyon.
En 1988, il devient directeur du Théâtre National de Chaillot,
poste qu’il occupera jusqu’à sa nomination à l’Opéra Comique
en 2000. Il quitte ce théâtre en 2007. Depuis, il dirige sa
propre structure de création théâtrale, La Boîte à Rêves, basée
à Béziers dans le Théâtre des Franciscains.
Jérôme Savary a monté plus de cent vingt spectacles : pièces
de théâtre, opéras, opérettes ou comédies musicales. Ses mises
en scène lyriques ont fait le tour du monde : Scala de Milan,
Komische Oper de Berlin, Volksoper de Vienne, Opéras de
San Francisco, Paris, Rome, Francfort, Grand Théâtre de
Genève, Teatro Colon, Teatro Massimo de Palerme, Festivals
de Bregenz, Glyndebourne, Chorégies d’Orange… Outre
Rigoletto, il a mis en scène La Cenerentola pour l’Opéra
national de Paris. Citons parmi ses dernières productions :
Carmen aux Chorégies d’Orange 2004, Le Barbier de Séville et
A la recherche de Joséphine à l’Opéra Comique, Don Quichotte
contre l’Ange bleu au Théâtre de Paris, Paris Frou-Frou. La
Dernière Séance et Boris Vian. Une trompinette au Paradis au
Théâtre Déjazet. Par ailleurs, de nombreuses publications
sont parues autour de son travail, telles Habana Blues, roman,
(Editions Grasset, 2000) et un Dictionnaire amoureux du
spectacle, (Editions Plon, 2004).
A l’Opéra national de Paris : La Belle Hélène (Opéra
Comique, 1983), La Cenerentola (1996), Rigoletto (1996).
MICHEL LEBOIS
DÉCORS
Michel Lebois fait ses études à l'Ecole Nationale des Arts
Décoratifs de Paris. Il débute en 1964 comme décorateur dans
une grande entreprise. Il collabore à la création du premier
spectacle de Jérôme Savary en 1966, Les Boîtes, à la Comédie
de Paris, en tant que décorateur, acteur et musicien. Il
poursuit ses activités d'illustrateur de presse et de publicité et
participe en 1968 à la création du Grand Magic Circus à New
York. Il accompagne la compagnie dans ses tournées comme
décorateur, acteur, musicien et graphiste. Parmi ses
réalisations avec Jérôme Savary : Le Bourgeois gentilhomme,
Chanteclerc (Théâtre National de Chaillot), La Flûte enchantée
(Bregenz, Vienne), Le Songe d'une nuit d'été (Festival
d'Avignon et Théâtre National de Chaillot), Guerre et Paix
(Opéra de San Francisco), La Nuit des rois (Festival de
Vérone), La Périchole, La Veuve joyeuse, Le Voyage dans la lune,
La Vie parisienne, La Chauve-souris (Genève), L’Histoire du
soldat, Blimunda, Attila (Scala de Milan, Grand Théâtre de
Genève), Carmen (Festival de Bregenz), Marilyn Montreuil,
Chantecler, Nina Stromboli, Grand Magic Circus Old Stars, Y’a
d’la joie (Théâtre National de Chaillot), Cabaret (Théâtre
Mogador), Carmen (Bregenz), Les Contes d’Hoffmann
(Bregenz, Chorégies d’Orange).
A l’Opéra national de Paris : La Belle Hélène (Opéra
Comique, 1983), Rigoletto (1996).
SAISON 2011-2012
JACQUES SCHMIDT
COSTUMES
A l’Opéra national de Paris : Carmen (1993), Rigoletto
(1996).
Jacques Schmidt se destinait tout d'abord à la haute-couture
avant de se tourner vers le théâtre en 1952. Durant dix ans, il a
participé aux spectacles annuels des activités artistiques du
Lycée Louis-le-Grand, où, en 1959, il a rencontré Patrice
Chéreau et Jean-Pierre Vincent. Il collaborera ensuite avec
Patrice Chéreau en France et à l'étranger pour une trentaine
de spectacles. Il a dirigé l'Atelier du TNP à Villeurbanne à
partir de 1972 et a signé, jusqu’à sa mort le 8 septembre 1996,
les costumes de tous les spectacles de Roger Planchon.
Parmi ses dernières réalisations au théâtre, citons Les Oiseaux
(Rond-Point, mise en scène de Jean-Louis Barrault, 1985,
Médaille d'argent Quadriennale de Prague 1987), L'Avare
(TNP, Roger Planchon, 1986), George Dandin (TNP, Roger
Planchon, 1987, Molière 1988), Hamlet (Avignon, Amandiers
Nanterre, TNP, Patrice Chéreau, 1988-1989, Molière 1989),
Le Chemin solitaire (Théâtre Renaud-Barrault, Luc Bondy,
1989), Le Misanthrope (pour Canal +, Jacques Weber, 1994),
Occupe-toi d'Amélie (Comédie-Française, Roger Planchon,
1995, nomination aux Molières).
Dans le domaine du lyrique, outre ses collaborations avec
Patrice Chéreau (le Ring à Bayreuth, Lucio Silla à Nanterre),
Jacques Schmidt a très fréquemment travaillé avec Jérôme
Savary, Pierre Constant, Louis Erlo. Il a également réalisé les
costumes de plusieurs productions cinématographiques, dont
La Chair de l'orchidée (Patrice Chéreau, 1974), Le Locataire
(Roman Polanski, 1975), Perceval le Gallois (Eric Rohmer,
1978), Dandin (Roger Planchon, 1978), La Nuit sacrée (Nicolas
Klotz, 1992). Il a reçu le Grand Prix National des Métiers
d’Art en 1995.
Alain Poisson rencontre Jérôme Savary en 1970 et intègre le
Magic Circus. En tant que comédien et éclairagiste, il
collabore aux spectacles théâtraux (Robinson, Les Mélodies du
malheur, D'Artagnan, Zazou, Fregoli, Marilyn Montreuil, La
Nuit des rois, Irma la douce) ou lyriques (La Périchole, Les
Contes d'Hoffmann, La Flûte enchantée, La Veuve joyeuse, La
Vie parisienne, La Belle Hélène, Le Voyage dans la lune, La
Chauve-souris, Le Comte Ory, Carmen, Attila, Blimunda, Fra
Diavolo, Carmen) de Jérôme Savary.
Il réalise également les lumières des spectacles de Jacques
Weber (Le Mariage de Figaro, Spartacus, Le Comte de MonteCristo, Le Misanthrope, La Mégère apprivoisée), Jean-Pierre
Vincent (Macbeth, On ne badine pas avec l'amour, Six
personnages en quête d'auteur, Oedipe Roi, Les Oiseaux, Oedipe à
Colone, Les Fourberies de Scapin, Mitridate, Le Jeu de l’amour et
du hasard, L’Ecole des femmes, Ubu Roi, Les Acteurs de bonne
foi), Pierre Romans (La Clémence de Titus, Les Trois Sœurs),
José Maria Flottats (Une journée particulière, Lorenzaccio,
L'Eveil du printemps), Pierre Mondy-Michel Serrault (Knock),
Bernard Sobel (Amphitryon, L’Homme inutile), Guy BedosMuriel Robin et Catherine Lara à l'Olympia. Il a assuré la
mise en lumière de l’immeuble LVMH à New York.
A l’Opéra national de Paris : Les Contes d'Hoffmann (1974),
Lulu (1979), Carmen (1993), Rigoletto (1996).
ALESSANDRO DI STEFANO
EMMANUEL PEDUZZI
Né en 1970 à Catane (Italie), Alessandro Di Stefano fait ses
études aux conservatoires G.B. Martini de Bologne et G.
Verdi de Milan. En 1994, il obtient le premier prix de piano et
commence sa carrière en tant que soliste, accompagnateur et
chef de chant. Parallèlement, il poursuit ses études et passe ses
prix de composition, de direction de chœur et d’orchestre
avec notamment les chefs Franco Monego, Piero Bellugi et
Aldo Ceccato. En 2000 il est engagé comme chef de chant à
l’Opéra de Nice et est nommé chef des chœurs adjoint l’année
suivante. Dans le même théâtre, il est chef des chœurs pour
Traviata et collabore activement à toutes les productions
lyriques des Chorégies d’Orange. Il débute en 2004 à l’Opéra
national de Paris en préparant le chœur dans L’Italienne à
Alger. Il est ensuite nommé adjoint du Chef du Chœur et
dirige le chœur dans de nombreuses productions telles que
Madame Butterfly, La Clémence de Titus, Rusalka, Louise, La
Juive, L’Elixir d’amour, Rigoletto, La Petite renarde rusée,
Tristan et Isolde, La Flûte enchantée, Macbeth, Un bal masqué,
L’Affaire Makropoulos, Tosca, Le Barbier de Séville, Wozzeck…
COSTUMES
De 1977 à 1996, Emmanuel Peduzzi a collaboré avec Jacques
Schmidt à la création des costumes de plus de cent cinquante
spectacles de théâtre et d’opéra, pour les metteurs en scène
Philippe Adrien, Luc Bondy, Patrice Chéreau, Pierre
Constant, José-Luis Gomez, Brigitte Jaques-Wajeman,
Patrice Kerbrat, Jean-Louis Martinoty, Alain Milianti, Roger
Planchon, Jacques Rosner, Jérôme Savary, Andrei Serban,
Bernard Sobel, Robert Fortune, Jacques Lassalle… Au cinéma,
il a collaboré avec Eric Rohmer (Perceval le Gallois), Roger
Planchon (George Dandin) et Nicolas Klotz (La Nuit sacrée).
Il a réalisé pour le théâtre les costumes du Triomphe de l’amour
de Marivaux et de L’Avare de Molière (Roger Planchon) au
TNP de Villeurbanne, Rodogune de Corneille et Le Mariage de
Gombrowicz (Jacques Rosner) à la Comédie-Française, Le Bel
air de Londres de Dion Boucicaut (Adrian Brine) au Théâtre
de la Porte Saint-Martin, Médée d’Euripide (Jacques Lassalle)
au Festival d’Avignon et au Théâtre de l’Odéon, Cyrano de
Bergerac d’Edmond Rostand (Jacques Weber) au Centre
Dramatique National de Nice, C’était Bonaparte (Robert
Hossein) au Palais des sports de Paris, Désiré de Sacha Guitry
(Lipszyc) au Théâtre de La Michodière, Madame Sans Gêne de
Victorien Sardou (Alain Sachs) au Théâtre Antoine… Il a
signé les costumes de nombreux opéras dont Un bal masqué
(National Reise Opera de Hollande), La Clémence de Titus
(Anvers), Samson et Dalila (La Fenice de Venise), Béatrice et
Bénédicte (Nancy), mis en scène par Pierre Constant, L’Argia
(Jean-Louis Martinoty) à Lausanne, L’Italienne à Alger
(Christian Gangneron) à Metz, Der Freischütz (Francisco
Negrin) au Théâtre des Champs-Elysées, Don Giovanni
(Brigitte Jaques-Wajeman) au Capitole de Toulouse.
ALAIN POISSON LUMIÈRES
A l’Opéra national de Paris : Carmen (1993), La Cenerentola
(1996), Rigoletto (1996).
CHEF DE CHŒUR
PIOTR BECZALA
TÉNOR IL DUCA DI MANTOVA
Né en Pologne, Piotr Beczala suit notamment l’enseignement
de Sena Jurinac. Après ses premiers engagements au
Landestheater de Linz, il rejoint la troupe l’Opéra de Zurich
en 1997. La même année marque ses débuts à La Monnaie de
Bruxelles et au Festival de Salzbourg dans le rôle de Tamino
(La Flûte enchantée). C’est également avec ce rôle qu’il fait ses
débuts à Munich, Dortmund, au Deutsche Oper de Berlin, au
Staatsoper de Vienne et à l’Opéra national de Paris. Il
interprète les grands rôles de ténor lyrique : Alfredo (La
SAISON 2011-2012
Traviata), le Duc de Mantoue (Rigoletto), Riccardo (Un bal
masqué), Edgardo (Lucia di Lammermoor), Rodolfo (La
Bohème), Werther, Faust, Roméo, le Prince (Rusalka), Lenski
(Eugène Onéguine), Vaudémont (Iolanta), Jenik (La Fiancée
vendue), le Berger (Le Roi Roger), Don Ottavio (Don
Giovanni), Ombrello (Beatrice di Tenda), le Chanteur italien
(Le Chevalier à la rose), Camille de Rosillon (La Veuve joyeuse),
Steva (Jenufa), Walther (Tannhäuser), Elvino (La
Somnambule), Belmonte (L’Enlèvement au sérail)… Il a fait ses
débuts dans le rôle de Roméo (Roméo et Juliette de Gounod)
au Festival de Salzbourg en 2010. Plus récemment, il chante au
Staatsoper de Vienne (Edgardo), au Metropolitan Opera de
New York (Roméo), à Zurich (Riccardo du Bal masqué, le
Duc de Mantoue), au Bayerische Staatsoper de Munich (le
Chanteur italien du Chevalier à la rose, Bacchus d’Ariane à
Naxos, le Prince de Rusalka), au Festival de Salzbourg (le
Comte Vaudémont de Iolanta), au Covent Garden de Londres
(Alfredo de La Traviata), au Liceu de Barcelone (Faust). Il se
produit en concert dans un répertoire qui comprend les
œuvres de musique sacrée de Mozart, Cherubini, Schubert,
Haydn, la Missa Solemnis et la Neuvième Symphonie de
Beethoven, le Te Deum de Bruckner, le Stabat Mater de
Dvořák, le Stabat Mater de Rossini, le Requiem de Verdi,
Roméo et Juliette de Berlioz, Das Lied von der Erde et Das
klagende Lied de Mahler, sous la direction de Carlo Maria
Giulini, Riccardo Muti, Ivan Fischer, Trevor Pinnock, Ivor
Bolton, Nikolaus Harnoncourt, Philippe Herreweghe, Kent
Nagano, Frans Bruggen... Citons parmi ses enregistrements
L’Enlèvement au sérail, Roméo et Juliette, Le Roi Roger, La
Traviata, Faust, Le Pays du sourire et deux albums de récital
(airs d’opéras français et italiens et airs slaves).
Projets : Des Grieux (Manon) au Metropolitan Opera de
New York, Riccardo (Un bal masqué) à Zurich, Rodolfo (La
Bohème) au Festival de Salzbourg et à la Scala de Milan.
A l’Opéra national de Paris : Tamino (La Flûte enchantée,
2001), Lenski (Eugène Onéguine, 2003), Jenik (La Fiancée
vendue, 2010).
ZELJKO LUCIC
BARYTON-BASSE RIGOLETTO
Né en Serbie, Zeljko Lucic a reçu en 1997 le premier prix du
Concours International Francisco Viñas à Barcelone. Il a fait
partie de la troupe de l’Opéra de Francfort, où il a interprété
les grands rôles de baryton dramatique (Silvio de Pagliacci,
Lescaut de Manon Lescaut, le Comte de Luna du Trouvère,
Germont de La Traviata, Ford de Falstaff, Belcore de L’Elixir
d’amour, Marcello de La Bohème, Gérard d’Andrea Chénier, le
Comte de Toulouse de Jérusalem, le Comte de Nevers des
Huguenots, Eletski de La Dame de pique, les rôles-titres
d’Eugène Onéguine, Simon Boccanegra et Gianni Schicchi…). Il
se produit sur les grandes scènes internationales : Covent
Garden de Londres (Sharpless de Madame Butterfly), Opéra
de San Francisco (Don Carlo de La Force du destin),
Bayerische Staatsoper de Munich (Don Carlo, Macbeth,
Miller de Luisa Miller), Festival de Bregenz (le Comte de
Luna), Festival d’Aix-en-Provence (Germont dans la mise en
scène de Peter Mussbach en 2003), Metropolitan Opera de
New York (Barnaba de La Gioconda, Macbeth, le Comte de
Luna, Michele d’Il Tabarro), Staatsoper de Vienne (Germont,
Nabucco, Don Carlo), Semperoper de Dresde (Rigoletto,
Amonasro d’Aïda), Deutsche Oper de Berlin (Amonasro, Iago
d’Otello), Teatro Real de Madrid (Rigoletto). Il a fait ses
débuts à la Scala de Milan la saison dernière (Scarpia de
Tosca). Cette saison, il a chanté dans La Traviata à Vienne,
Otello et Tosca à Francfort.
Projets : Miller au Bayerische Staatsoper de Munich,
Amonasro au Liceu de Barcelone, Rigoletto à la Scala de
Milan.
A l’Opéra national de Paris : le Comte de Luna (Le
Trouvère, 2003).
NINO MACHAIDZE
SOPRANO GILDA
DÉBUTS À L’OPÉRA NATIONAL DE PARIS
Née à Tbilissi (Géorgie), Nino Machaidze fait ses débuts sur
la scène du Théâtre Paliashvili (Gilda, Norina de Don
Pasquale, Zerlina de Don Giovanni). Elle remporte le Premier
Prix du Concours Leyla Gencer à Istanbul, puis intègre en
2005 l’Académie du Teatro alla Scala de Milan. Elle se produit
à plusieurs reprises sur la scène milanaise (Despina de Così fan
tutte, Lauretta de Gianni Schicchi, Musetta de La Bohème) et,
en 2007, elle chante Marie de La Fille du régiment, rôle avec
lequel elle fait ensuite ses débuts à l’Opéra de Rome. Sa
carrière prend alors un essor international et, durant l’été
2008, elle chante le rôle de Juliette au Festival de Salzbourg,
face au Roméo de Rolando Villazon. Elle interprète Amina
(La Somnambule) à Gênes, Gilda à Parme, Juliette au
Concertgebouw d’Amsterdam, Elvira (Les Puritains) à
Bologne aux côtés de Juan Diego Florez et à La Fenice de
Venise, le rôle-titre de Lucia di Lammermoor à La Monnaie de
Bruxelles, Fiorilla (Le Turc en Italie) au Theater an der Wien.
Au cours de la saison 2009-2010, elle fait ses débuts sur
plusieurs scènes lyriques majeures : Opéra de Los Angeles,
Bayerische Staatsoper de Munich, Staatsoper de Berlin
(Adina de L’Elixir d’amour), Palau de la Reina Sofia à Valence
(Lucia di Lammermoor), Liceu de Barcelone (La Fille du
régiment). La saison suivante, elle se produit pour la première
fois au Covent Garden de Londres (Roméo et Juliette), au
Metropolitan Opera de New York (Rigoletto), aux Arènes de
Vérone (Leila des Pêcheurs de perles). La Scala de Milan la
réinvite pour L’Elixir d’amour et Roméo et Juliette. Cette
saison, elle a fait ses débuts au Staatsoper de Hambourg dans
Lucia di Lammermoor, avant de chanter Juliette à Los Angeles
et Marie de La Fille du régiment au Metropolitan Opera de
New York.
Projets : La Bohème au Festival de Salzbourg, Le Turc en Italie
au Liceu de Barcelone, Roméo et Juliette en concert et Lucia di
Lammermoor à La Monnaie de Bruxelles, Thaïs à Séville, Le
Comte Ory au Metropolitan Opera de New York, Roméo et
Juliette et L’Elixir d’amour au Staatsoper de Vienne, Le Turc
en Italie à Munich…
DIMITRY IVASHCHENKO
BASSE SPARAFUCILE
DÉBUTS À L’OPÉRA NATIONAL DE PARIS
Né à Barnaul (Russie), Dimitry Ivashchenko commence ses
études au Conservatoire Glinka à Novossibirsk. En 1996, il
poursuit sa formation à la Musikhochschule de Karlsruhe. De
2000 à 2004, il est membre de la troupe de l'Opéra
d'Augsburg, où il chante Grémine (Eugène Onéguine) ainsi que
le rôle-titre de Don Quichotte. Parallèlement, il interprète
Sarastro (La Flûte enchantée) au Deutsche Oper de Berlin,
Osmin (L’Enlèvement au sérail) au Scottish Opera de Glasgow
et au Teatro Gayarre de Pamplona (Espagne), où il revient
pour le rôle de Sir Giorgio des Puritains. Il est
particulièrement remarqué lorsqu’il interprète le rôle de
Philippe II de Don Carlos (version française originale) à
Darmstadt et Kaspar du Freischütz au Festival de Baden-
SAISON 2011-2012
Baden. Malgré son jeune âge, il remporte également un grand
succès dans les rôles de Gurnemanz (Parsifal) et
Méphistophélès (Faust). Il chante The Dream of Gerontius
d'Edward Elgar et Renard de Stravinsky avec l'Orchestre
Philharmonique de Zagreb et Le Troisième et dernier testament
d'Obouhow avec le Concertgebouw d’Amsterdam. Lors de la
saison 2009-10, il interprète des extraits de Mefistofele de
Boito à Bilbao, Louis VI (Euryanthe) au Théâtre du Capitole
de Toulouse, les Scènes de Faust de Schumann à la Scala de
Milan, la Messe glagolitique de Janáček avec l'Orchestre
Philharmonique de Vienne sous la direction de Pierre Boulez
au Musikverein, le Commandeur (Don Giovanni) et Frère
Laurent (Roméo et Juliette) au Festival de Salzbourg. Au cours
de la saison 2010-11, il chante le Requiem de Verdi à Berlin et à
Zurich, Titurel lors d'une version concert de Parsifal sous la
direction de Marek Janowski à Berlin, Banco (Macbeth) à
Lille. Il fait partie de la troupe du Komische Oper de Berlin,
où il a interprété Colline (La Bohème), Pogner (Les Maîtres
Chanteurs de Nuremberg), l’Esprit du lac (Rusalka),
Sparafucile, Escamillo (Carmen).
Projets : Hunding (premier acte de La Walkyrie) au
Concertgebouw d’Amsterdam, le Requiem de Bruckner à
Hambourg, une production scénique du Requiem de Verdi à
Cologne, Rusalka à Vienne, Sparafucile au Bayerische
Staatsoper de Munich, Sarastro au Theater an der Wien, la
Quatorzième Symphonie de Chostakovitch avec l'Orchestre de
la Suisse Romande à Genève, Gurnemanz à Santiago du Chili,
Pogner au Lyric Opera de Chicago.
SYLVIE BRUNET
MEZZO-SOPRANO MADDALENA
Sylvie Brunet est invitée sur les grandes scènes internationales,
notamment à la Scala de Milan dans le rôle-titre d'Iphigénie en
Tauride de Gluck dirigé par Riccardo Muti et à Francfort sous
la direction de Gary Bertini. Son répertoire est celui des
mezzos verdiennes, wagnériennes et des grands opéras français
(Berlioz, Massenet, Meyerbeer) mais aussi celui des « falcon ».
Elle se produit aux côtés de chefs tels Serge Baudo, Gary
Bertini, Kurt Masur, Marc Minkowski, Kent Nagano, Michel
Plasson, Georges Prêtre… Elle a interprété Sélika de
L'Africaine de Meyerbeer à l'Opéra du Rhin, les rôles-titres de
Padmavâti et Carmen au Théâtre du Châtelet, Eboli (Don
Carlo) à Genève. Elle a également interprété Carmen à Turin,
Zurich, Malte, Bonn, Toronto, en Grèce au Festival
d'Athènes, en concert à Pleyel avec les Musiciens du Louvre,
Dalila à Catane, Séville, Zurich, Eindhoven, Bonn, Charlotte
de Werther à Tel-Aviv sous la direction de Gary Bertini,
Santuzza de Cavalleria rusticana à Séville, Madame de Croissy
de Dialogues des carmélites à Zurich, Séville, Saint-Etienne,
Santiago du Chili, Toulouse et Nice, Ulrica du Bal masqué,
Azucena du Trouvère, Federica de Luisa Miller, Phèdre de
Benjamin Britten, Ortrud de Tannhaüser, Hérodias de Salomé
à Nice, Marguerite de La Damnation de Faust à Zurich,
Octavie du Couronnement de Poppée à Vienne et à Aix-enProvence, Cassandre des Troyens, Jocaste d'Œdipus Rex à
l’Opéra du Rhin, Venus de Tannhäuser à Bordeaux, Mrs
Quickly de Falstaff à Strasbourg, Dame Marthe (Faust) à la
Scala de Milan. Elle se produit aussi en concert avec les plus
grands orchestres ainsi qu’en récital. Elle a remporté à
l’unanimité du jury le Premier Grand Prix de l'Association
pour le Rayonnement de l'Opéra de Paris.
Projet : Azucena à La Monnaie de Bruxelles.
A l’Opéra national de Paris : Madame Lidoine (Dialogues des
carmélites, version de concert, 1989), Suzuki (Madame
Butterfly, 1994, 1997), Taven (Mireille, 2009).
CORNELIA ONCIOIU
MEZZO-SOPRANO GIOVANNA
D’origine roumaine, Cornelia Oncioiu obtient le diplôme
d’état en chant au Conservatoire supérieur de musique de
Timisoara en 2002. Elle remporte le Premier Prix des
Concours Ionel Perlea, Nicolae Bretan, Sabin Dragoi,
Hariclea Darclée, le Grand Prix du Concours Eugenia
Moldoveanu et un Prix Spécial au Concours Neue Stimmen
en Allemagne.
En Roumanie, elle interprète les rôles d’une Thébaine (Œdipe
de George Enescu), la Princesse (Suor Angelica), Hänsel
(Hänsel und Gretel), Mamma Lucia (Cavalleria rusticana),
Marcellina (Les Noces de Figaro), Suzuki (Madame Butterfly),
Azucena (Le Trouvère) et se produit en concert. Entre 2002
et 2004, elle a été soliste
soliste du Centre de Formation Lyrique
de l’Opéra national de Paris. Elle y a notamment travaillé
avec Janine Reiss, Yves Coudray, et a suivi les master classes
d’Alexandrina Miltcheva, Teresa Berganza, José Van Dam.
Elle chante la Messe glagolitique de Janáček avec l’Orchestre de
Paris sous la direction de Pierre Boulez au Théâtre Mogador
en 2003, la Gouvernante du Chevalier imaginaire de Philippe
Fénelon à l’Opéra de Besançon et avec l’Orchestre
Philharmonique de Radio France, Modestina du Voyage à
Reims à Monte-Carlo, Gertrude (Roméo et Juliette) au Grand
Théâtre de Tours, Olga (Eugène Onéguine) à l’Opéra de Metz,
Giovanna (Rigoletto) aux Chorégies d’Orange 2011. Elle a
participé à de nombreuses productions de l’Opéra national de
Paris.
A l’Opéra national de Paris : Sœur Mathilde (Dialogues des
carmélites, 2004), Dritte Magd (Elektra, 2005), Une Voix
féminine (Journal d’un disparu, 2007), Marguerite (Louise,
2007, 2008), La Nutrice del principe/ La Cameriera di Izumi
(Da gelo a gelo, 2007), Ein Zaubermädchen/ eine Altstimme
aus der Höhe (Parsifal, 2008), Giovanna (Rigoletto, 2008),
Dritte Dame (La Flûte enchantée, 2008), Suzuki (Madame
Butterfly, 2009), Teresa (La Somnambule, 2010), La Voix de la
mère d’Antonia (Les Contes d’Hoffmann, 2010), Zulma
(L’Italienne à Alger, 2011), La Suor infirmiera (Suor Angelica,
2011), La Schiava (Francesca da Rimini, 2012).
SIMONE DEL SAVIO
BARYTON-BASSE IL CONTE DI MONTERONE
DÉBUTS À L’OPÉRA NATIONAL DE PARIS
Né à Suse (Italie), Simone del Savio a suivi entre 1996 et 1998
les stages de l’Atelier International Polyphonie Vocale en
Cévennes et a étudié au Conservatoire Giuseppe Verdi de
Turin. En 2005, il remporte les concours Toti dal Monte et
Riccardo Zandonai. Il se distingue également au Concours
International de la ville de Vercelli, au Concours Roero in
Musica, au Concours Johannes Brahms et, en 2007, il reçoit
en Autriche la médaille Eberhard Wächter décernée au
meilleur jeune chanteur de la saison 2006-2007. Il fait ses
débuts en 1998 dans Prima la musica e poi le parole de Salieri. Il
interprète Don Profondo (Le Voyage à Reims) au Festival
Rossini de Pesaro, Malatesta (Don Pasquale) au Teatro
Comunale de Trévise, à Pise et Rovigo, Alidoro (La
Cenerentola) au Teatro Verdi de Trieste, Gulglielmo (Così fan
tutte) à Saint-Paul (USA) sous la direction de Roberto
Abbado, Marcello (La Bohème) au Festival Luglio Musicale
Trapanese et au Teatro Comunale de Bologne, Leporello
(Don Giovanni) à Klagenfurt, Don Alfonso (Così fan tutte) et
Don Alvaro (Le Voyage à Reims) à la Scala de Milan, Belcore
(L’Elixir d’amour) à Ravenne, Alfonso (Lucrezia Borgia),
Enrico (Lucia di Lammermoor), Orbazzano (Tancredi) et
SAISON 2011-2012
Dulcamara au Teatro Regio de Turin, le Prince de Bouillon
(Adriana Lecouvreur) au Château Racconigi à Turin, Montano
(Otello) au Festival de Salzbourg sous la direction de Riccardo
Muti, Riccardo (Les Puritains) à Bologne, Prefetto (Linda di
Chamounix) et Severo (Poliuto)à Bergame, Schaunard (La
Bohème) au Covent Garden de Londres et au Mai Musical
Florentin, Nardo (La Finta Giardiniera) à Abu Dhabi,
Leporello à La Fenice de Venise…
Projets : Giorgio Germont (La Traviata) au Deutsche Oper
de Berlin, le Dancaïre (Carmen) au Festival de Salzbourg et à
la Philharmonie de Berlin, Belcore (L’Elixir d’amour) au
Teatro Massimo de Palerme.
FLORIAN SEMPEY
BARYTON MARULLO
DÉBUTS À L’OPÉRA NATIONAL DE PARIS
Né près de Bordeaux, Florian Sempey entre en 2004 au
Conservatoire de Libourne dans la classe de Françoise
Detchenique tout en continuant le piano avec Alain Perez. Il
obtient son diplôme de fin de cycle et la place de finaliste au
concours de chant des Amis du Grand Théâtre de Bordeaux.
Après des études de musicologie, il entre en 2007 au CNR de
Bordeaux dans la classe de Maryse Castets et obtient son
Diplôme d’Etudes Musicales avec mention très bien. En 2009,
il remporte le premier prix Opéra ainsi que le prix du public
du concours de chant des Amis du Grand Théâtre de
Bordeaux. Il est finaliste du concours de l’Opéra de Marseille
présidé par Rolando Villazón. En 2010 à l’Opéra national de
Bordeaux, il chante Papageno (La Flûte enchantée) et Morales
(Carmen). En octobre 2010, il entre à l’Atelier Lyrique de
l’Opéra national de Paris avec lequel il chante Mr Easter/
Mr Jones (Songs from Street Scene de Kurt Weill) à
l’Amphithéâtre Bastille, Ramiro (L’Heure espagnole) à la
Maison de la Musique de Nanterre et au Théâtre Impérial de
Compiègne. Il se produit en concert au Palais Garnier avec
l’Orchestre de l’Opéra national de Paris. En 2011, il chante le
rôle de Julien de Médicis (Pierre de Médicis de Jozef
Poniatowsky) au Philharmonic Konzert Hall de Cracovie,
Carmina burana, Yamadori (Madame Butterfly) à l’Opéra
National de Bordeaux.
Projets : Figaro (Le Barbier de Séville), Papageno (La Flûte
enchantée) à l’Opéra national de Bordeaux (2012-2013).
VINCENT DELHOUME
TÉNOR MATTEO BORSA
Né à Bordeaux, Vincent Delhoume commence ses études de
piano en 1996 avec Maryse Brun. Il obtient en 1999 la
troisième mention au Concours de piano Steinway-Paris pour
les jeunes talents. La même année, il entre au Conservatoire
de Bordeaux et poursuit sa formation au CNR de Bordeaux
dans la classe de Maryse Castets. A partir de 2005, il
interprète les rôles de John Styx (Orphée aux Enfers), Nicias
(Thaïs), le Commissaire (Il Signor Bruschino), Don Basilio (Les
Noces de Figaro). Il se produit en oratorio dans La Petite Messe
Solennelle de Rossini, Lobgesang de Mendelssohn et Liebes
Lieder Walzer de Brahms.
En octobre 2006, il entre à l’Atelier Lyrique de l’Opéra
national de Paris avec lequel il participe aux spectacles
Madrigaux de Monteverdi, concert Shakespeare au Palais
Garnier (Lysander du Songe d’une nuit d’été), Atelier
Massenet-Gounod, Le Viol de Lucrèce (Male Chorus), Così fan
tutte (Ferrando) à l’Opéra de Rennes puis à la MC93 Bobigny,
concert Mozart au Palais Garnier en février 2008 avec
l’Orchestre de l’Opéra national de Paris dirigé par Guillaume
Tourniaire, Didon et Enée (Spirit), Le Gladiateur de Claude
Debussy (rôle-titre), Les Aveugles de Xavier Dayer (Deuxième
Aveugle-né), L’Enfant et les sortilèges (la Rainette) à
l’Amphithéâtre de l’Opéra Bastille. En novembre 2008, il
reçoit le Prix Lyrique de l’AROP pour la saison 2007-2008. Il
s’est aussi produit sur la scène de l’Opéra national de Paris. Il a
récemment interprété le rôle de Rodriguez (Don Quichotte de
Massenet) à La Monnaie de Bruxelles, le Conte d’Albafiorita
(Mirandolina de Martinů) à la MC93 Bobigny et Matteo
Borsa (Rigoletto) à Saint-Etienne.
Projet : Don Basilio (Les Noces de Figaro) à l’Opéra national
de Bordeaux.
A l’Opéra national de Paris : Ein Diener (Capriccio, 2007),
Bruhlmann (Werther, 2009), Dritte Jude (Salomé, 2009), ein
Offizier (Ariane à Naxos, 2010), Der Pfeifer des Grafen
(Mathis le peintre, 2010).
ALEXANDRE DUHAMEL
BARYTON IL CONTE DI CEPRANO
Alexandre Duhamel suit l'enseignement d’Yves Sotin au
Conservatoire de Saint-Maur-des-Fossés puis est admis à
l'unanimité en 2005 au Conservatoire National Supérieur de
Musique et de Danse de Paris dans la classe de Malcolm
Walker ; il perfectionne sa pratique du Lied et de la mélodie
auprès d'Anne le Bozec et suit les master classes de Margaret
Honig, Malcolm King et Tom Krause. Actuellement, il
bénéficie des conseils de Susan Mc Culloch et Alain Fondary.
Il remporte le prix Marshall du concours international UFAM
(2007), le Premier Prix de la mélodie française et le Second
Prix d'Opéra lors du concours international de Mâcon (2008).
En 2009, il est nommé Révélation Lyrique de l’année par
l’Adami. Il fait ses débuts sur scène en 2008 dans le rôle de
Leporello (Don Giovanni) à Besançon. L'année suivante, il est
le Garde-chasse (La Petite Renarde rusée) à Rouen et à Reims.
Nommé dans la catégorie Révélation Lyrique des Victoires de
la Musique 2011, Alexandre Duhamel entre en 2009 à
l'Atelier
l'Atelier Lyrique de l'Opéra national de Paris.
Paris Il interprète
Lubin (Les Troqueurs, Dauvergne) à l’Amphithéâtre Bastille et
le Chevalier (Mirandolina, Martinů) à la MC93 Bobigny. En
2010-2011, Morales (Carmen) au Grand Théâtre du
Luxembourg, Belcore (L'Elisir d'amore) aux Nuits de la
Sainte-Victoire et à Antibes ; il est aussi à l'affiche des
productions de l'Atelier Lyrique (Street Scene de Kurt Weill,
Ramiro dans l’Heure espagnole de Ravel).
Il se produit régulièrement en concert et en récital,
notamment avec la mezzo-soprano Béatrice Uria-Monzon et
se consacre à l'oratorio et à la musique sacrée : on a pu
l’entendre dans le Requiem de Fauré, la Messa di gloria de
Puccini ou encore la Petite Messe solennelle de Rossini. Il reçoit
le Prix Lyrique de l’AROP 2011.
Projets : L e Hérault (L’Amour
(L’Amour des trois oranges,
oranges, juinjuin -juil.
2012)) à l’Opéra national de Paris,
2012
Paris Valentin (Faust) à
l'Opéra-Théâtre de Metz…
A l’Opéra national
national de Paris : L’Echo de la voix d’Ourrias
(Mireille, 2009), Brühlmann (Werther, 2010), un Député
flamand (Don Carlo, 2010), Guccio (Gianni Schicchi, 2010), Il
Torrigiano (Francesca da Rimini, 2011) Wagner (Faust, 2011),
Un Garde (Manon, 2012).
SAISON 2011-2012
ILONA KRZYWICKA
SOPRANO LA CONTESSA
Née en Pologne, Ilona Krzywicka étudie le chant à l’Ecole de
Musique de Szczecin puis elle se perfectionne à l’Académie de
Musique de Poznań et travaille avec Teresa Zylis-Gara. Elle
fait ses débuts dans les rôles de Halka de Stanislaw Moniuszko
(rôle-titre) et Tatiana (Eugène Onéguine). Elle remporte en
2007 le Troisième Prix du Festival Moniuszko Podlasie à
Bialystok et en 2008 le Prix Spécial du Concours National de
Chant à Duszniki Zdroj. En 2009, elle remporte le Troisième
Prix du XIIIe Concours International de Chant Ada Sari et le
Prix Spécial offert par l’Orchestre de Toruń. En octobre
2009, elle entre à l’Atelier Lyrique de l’Opéra national de
Paris avec lequel elle participe au spectacle La Répétition
interrompue/ Les Troqueurs d’Antoine Dauvergne. Elle chante
les rôles de Mrs Maurrant (Songs from Street Scene de Kurt
Weill) à l’Amphithéâtre Bastille, le rôle-titre de Mirandolina
de Martinů et Eurydice (Orphée et Eurydice de Gluck) à la
MC93 Bobigny. Elle chante aussi en concert au Palais
Garnier, à Londres et à la Villa Médicis à Rome. En juillet
2010, elle chante la Messe du Couronnement de Mozart à
Radziejowice en Pologne.
Elle fait ses débuts à l’Opéra national de Paris en interprétant
les Madrigaux de Philippe Fénelon, en février 2010.
Projet : la XIVe Symphonie de Chostakovitch avec
L’Ensemble Orchestre de Basse- Normandie.
A l’Opéra national de Paris : Suschen (Faust de Philippe
Fénelon, 2010), La Mère de Cio-Cio San (Madame Butterfly,
2011).
MARIANNE CREBASSA
MEZZO-SOPRANO
PAGGIO DELLA DUCHESSA
Marianne Crebassa étudie le piano au Conservatoire à
Rayonnement Régional de Montpellier ainsi que le chant
auprès de Nicolas Domingues. Elle poursuit parallèlement des
études universitaires et obtient une Licence de musicologie.
Elle participe à la création française de Fedora d’Ildebrando
Pizzetti sous la direction d’Enrique Mazzola et chante Fatima
(Zaira de Bellini), Mälchen et Hortense (Friederike de Lehár)
sous la direction de Lawrence Foster, lors du Festival 2008 et
2009 de Radio-France à Montpellier, Brunehouille (Trisoeil et
Brunehouille de Georges Von Parys), Flora (La Traviata) sous
la direction d’Alain Altinoglu, dans le cadre de la saison
d’orchestre et d’opéra de Montpellier, Clotilde (Norma) pour
le Festival des Soirées Lyriques de Sanxay, Isabelle Linton
(Wuthering Heights de Bernard Herrmann) au Festival de
Radio-France à Montpellier 2010 sous la direction d’Alain
Altinoglu, Mélusine (La Magicienne de Halévy au Festival de
Radio-France à Montpellier 2011). En concert, elle chante
Manfred (Schumann) avec l’Orchestre National de
Montpellier sous la direction d’Hervé Niquet, Maddalena ai
piedi di Cristo (Caldera) et la Cantate BWV 84 (Johann
Sebastian Bach) sous la direction de Kanako Abe, Le Martyre
de Saint Sébastien (Debussy) sous la direction d’Alain
Altinoglu. Elle participe en tant que « Révélation 2011 » au
concert de l’ADAMI, lors du Festival Pablo Casals de Prades.
Elle se produit en récital avec un quatuor à cordes dans des
œuvres de Respighi, Bizet, Rossini et Gershwin. En octobre
2010, elle entre à l’Atelier Lyrique de l’Opéra national de
Paris avec lequel elle chante les rôles de Mrs Olsen (Songs
from Street Scene de Kurt Weill), Orphée (Orphée et Eurydice
de Gluck) à la MC93 Bobigny. Elle chante aussi en concert à
l’Auditorium du Louvre et au Palais Garnier avec l’Orchestre
de l’Opéra national de Paris. Elle a reçu le Prix Lyrique 2011
de l’AROP.
Projets : Oreste (La Belle Hélène) au Capitole de Toulouse,
Juliette (Roméo et Juliette de Berlioz) à la Fondation
Gulbenkian à Lisbonne.
A l’Opéra national de Paris : Die Kunstgewerblerin (Lulu,
2011).