Programme de salle Sweeney Todd

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Programme de salle Sweeney Todd
Stephen Sondheim
18, 17, 25, 26 juillet – 1 et 2 août 2014
Théâtre éphémère du château d’Hardelot
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Sweeney Todd
The demon barber of Fleet Street
A musical thriller
Paroles et musique Stephen Sondheim
Livret Hugh Wheeler, d’après la pièce de Christopher Bond
Créé au Uris Theatre, Broadway, le 1er mars 1979 dans une mise en scène
originale de Harold Prince sous la direction de Jonathan Tunick. Production
originale de Richard Barr, Charles Woodwards, Robert Fryer, Mary Lea
Johnson, Martin Richards en collaboration avec Dean et Judy Manos
NOUVELLE PRODUCTION
Mise en scène Olivier Bénézech
Direction musicale Arnaud Thorette & Johan Farjot
Chorégraphie Johan Nus
Scénographie Christophe Guillaumin & Olivier Bénézech
Costumes Frédéric Olivier
Lumières Régis Vigneron
Maquillage Elisabeth Delesalle
Chef de chant Daniel Glet
Assistant à la mise en scène Sébastien Fèvre
Equipe technique de la Clef des Chants
Coach en anglais Kester Lovelace
Avec, par ordre d’apparition
Flanan Obé Anthony Hope
Jérôme Pradon Sweeney Todd
Catherine Arondel la mendiante
Alyssa Landry Mrs. Lovett
Jacques Verzier le Juge Turpin
Sinan Bertrand l’huissier Bamford
Sarah Manesse Johanna
Julien Salvia Tobias
Scott Emerson Pirelli/Fogg
Ensemble Contraste
direction : Arnaud Thorette & Johan Farjot
Arnaud Thorette violon
Jean-Luc Votano clarinette
Guillaume Martigné violoncelle
Stéphane Logerot contrebasse
Daniel Glet piano
Franck Sibold basson
Kostia Bourreau cor
Matthieu Chardon percussions
Régisseur général Grégory Leteneur
Régisseur lumières Jean-Baptiste Cousin
Régisseur son Frédéric Marchant
Régisseur plateau Jean-Marc Guerlus
Chef habilleuse Patricia Rattenni
Habilleuse Elise Dulac
Maquilleuses Khaddouj El Madi/Mathilde Dhordain
Régisseur surtitrage Christian Parent
Construction décors Thomas Ramon - ARTOM Atelier
Effets spéciaux Bertrand Dorcet
Attachée de production Noémie Capron
Equipe technique du château d’Hardelot
Régisseur général Hugues Flouret
Régisseur lumière Maxime Mazouat / Alison Broucq / Johann Lisse
Régisseur son Maxime Demily / Mickael Devlaminck
Production La Clef des Chants / Région Nord-Pas-de-Calais
Coproduction Château d’Hardelot / Département du Pas-de-Calais
En accord avec Drama-Paris (www.dramaparis.com)
pour le compte de MTI-New York (www.mtishows.com)
Spectacle en anglais surtitré. Durée : 2h40 avec entracte
En collaboration, pour le prêt d’instruments, avec l’ARIAM Ile-de-France (Région Ile-de-France /Ministère de la Culture)
L’Ensemble Contraste est soutenu pour la production de Sweeney Todd par la Spedidam
Photographies de Frédéric Iovino
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Sweeney Todd, the demon barber of Fleet Street - A musical thriller - Théâtre éphémère du château d’Hardelot
De Fleet Street
au château
d’Hardelot
Certes, nous ne sommes pas à Broadway ou dans le West-End de Londres. Mais cet été
Sweeney Todd, la célèbre comédie musicale de Stephen Sondheim, sera donnée dans le
cadre champêtre et so british du château d’Hardelot. Cette nouvelle production est créée
au sein du théâtre éphémère, lieu atypique fait de toiles et de bois où les artistes et le
public ont un rapport de grande proximité.
La comédie musicale fait partie intégrante de la culture anglo-saxonne. Aussi, le château
d’Hardelot, dédié à la rencontre des cultures française et britannique, était-il destiné à
accueillir un tel projet.
L’action se situe dans le Londres de l’époque victorienne, le Londres de l’imaginaire
collectif où rode Jack l’éventreur, où déambulent les personnages de Dickens. Si l’œuvre
de Sondheim séduit par son histoire macabre et drôle, elle reste particulièrement
exigeante sur le plan musical et dramatique. Cette exigence est portée par les excellents
musiciens de l’ensemble Contraste et une distribution réunissant parmi les meilleurs
artistes du genre : Jérôme Pradon dans le rôle titre et Alyssa Landry dans celui de
Mrs. Lovett.
Le metteur en scène Olivier Bénézech, habitué à la comédie musicale comme l’opéra
plus classique, nous donnera un Sweeney Todd à la sauce franco-anglaise qui devrait
rencontrer un succès comparable à celui des tourtes à la viande de Fleet Street !
Avec Sweeney Tood, le château d’Hardelot devient lieu de création artistique.
Ce spectacle est la première co-production menée avec la Clef des Chants, association
régionale de décentralisation lyrique.
Argument
Après avoir croupi pendant quinze ans dans une prison
australienne, Benjamin Barker s’évade pour regagner
Londres. Il aurait coulé en pleine mer s’il n’avait été
recueilli par un marin nommé Anthony.
Il arrive sur la Tamise avec une seule idée en tête : se
venger de l’infâme Juge Turpin qui le condamna à tort
pour l’écarter et lui ravir sa femme, Lucy et son bébé,
Johanna.
Adoptant le nom de Sweeney Todd, il reprend possession
de son échoppe de barbier, située au-dessus du commerce
de Mrs. Nellie Lovett. Celle-ci l’informe que Lucy se donna
la mort après avoir été violée par Turpin. Lorsque son
flamboyant rival Pirelli menace de le démasquer, Sweeney
est contraint de le tuer. L’astucieuse Mrs. Lovett vole à son
secours : pour le débarrasser de l’encombrant cadavre, elle
lui propose d’en faire de la chair à pâté, ce qui relancera du
même coup ses propres affaires.
Sweeney découvre que Turpin a maintenant des visées
sur Johanna, qu’il séquestre avec la complicité de son
âme damnée, l’huissier Bamford. L’adolescente a attiré les
regards d’Anthony, celui-là même qui avait sauvé Sweeney
lors de son évasion.
Amoureux fou de la jeune innocente, Anthony se promet
de l’épouser après l’avoir arrachée à Turpin. Pendant
ce temps, le quartier de Fleet Street s’est entiché des
« tartes » très spéciales de Mrs. Lovett, et celle-ci se prend
à rêver d’une nouvelle vie, respectable et bourgeoise,
avec Sweeney pour époux et Toby, l’ancien assistant de
Pirelli, comme fils adoptif.
Mais Sweeney est bien décidé à mener à terme sa
vengeance, quel qu’en soit le coût.
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Sweeney Todd, the demon barber of Fleet Street - A musical thriller - Théâtre éphémère du château d’Hardelot
Stephen
Sondheim
Après avoir accédé au rang de figure de
proue de l’avant-garde de Broadway,
Stephen Sondheim est aujourd’hui
considéré comme un véritable « dieu
vivant » de la comédie musicale
américaine, respecté pour la qualité de ses
œuvres mais également pour son intégrité
artistique.
Sa vie en quelques dates :
22 mars 1930 : naissance de Stephen
Sondheim à New York.
Stephen Sondheim grandit au cœur de la
ville, sur Central Park West. Il débute le
piano à 7 ans. Au divorce de ses parents,
quand il a 10 ans, Stephen Sondheim part
vivre avec sa mère en Pennsylvanie où il
rencontre la famille Hammerstein. Il se lie
d’amitié avec le fils James. Le père, Oscar,
le célèbre auteur de livrets, parolier et
producteur de comédies musicales pour
Broadway, devient son mentor.
1942-1946 : George School, Pennsylvania
Stephen Sondheim écrit sa toute première
création musicale, By George (1945) qu’il
soumet à Oscar Hammerstein : « En peutêtre deux heures et demi, j’ai reçu 30 ans
d’expérience. A cet âge là, on est une
éponge. Dès lors et jusqu’à sa mort, je lui
ai toujours montré tout ce que j’écrivais »,
raconte-t-il.
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1946-1950 : Williams College,
Massachusetts
Stephen Sondheim étudie auprès de
Robert Barrows : « Il avait une approche
antiromantique de la musique. Il a changé
ma vie, en me faisant prendre conscience
que l’art est avant tout du travail, pas
seulement l’inspiration ».
1950 : New York
En sortant du Williams College, Stephen
Sondheim décroche un Hutchinson Prize
for music. A New York, il travaille avec le
compositeur avant-gardiste Milton Babbitt
qui l’encourage à poursuivre dans la voie
de la comédie musicale.
1957 : West Side Story
Remarqué par Leonard Bernstein, Arthur
Laurents et Jérôme Robbins, qui démarrent
une adaptation de Roméo et Juliette,
Stephen Sondheim, dont les paroles font
mouche, intègre l’équipe créatrice du futur
West Side Story. C’est alors le triomphe et
la révolution à Broadway : les problèmes
de la société américaine font irruption sur
une scène jusque là plutôt consacrée au
divertissement. Le succès du spectacle
installe Sondheim dans le monde du
spectacle de Broadway.
1962 : A Funny Thing happened
on the Way to the forum
Stephen Sondheim passe à l’étape
supérieure en écrivant ses propres
musiques. C’est un succès, mais il reste
encore un artiste atypique, dans un
monde où le théâtre musical reste une
distraction familiale, à préserver des
cruelles réalités.
1970 : Company
Début d’une étroite collaboration
avec Harold Prince, producteur
de West Side Story et A Funny
Thing Happened on the Way to
the Forum. Le Musical sort de son
aspect “correct”. La comédie musicale
devient un concept qui doit divertir
et déranger à la fois pour toucher
le spectateur, interpeller son esprit,
l’inviter à réfléchir sur des problèmes
qui le touchent, tout en restant
séduisant. Le divertissement cesse
d’être purement gratuit.
1971 : Follies
Deuxième collaboration, évoquant les
Ziegfield Follies à travers les souvenirs
d’anciennes danseuses de revue et de
leurs conjoints. Le spectacle obtient
7 Tony Awards. Suivra A Little Night
Music (1973), Pacific Ouverture (1976).
1979 : Sweeney Todd
Après avoir vu la mise en scène de
Christophe Bond à Londres, Stephen
Sondheim en fait un thriller musical,
certainement son plus gros succès
critique et public.
1984 : Sunday in the Park with George
Début d’une nouvelle collaboration.
Stephen Sondheim se sépare d’Harold
Prince pour travailler avec James
Lapine, photographe, librettiste
et metteur en scène. Le spectacle
remporte le prix Pulitzer.
1987 : Into the Woods
A partir de l’essai de Bruno Bettelheim,
Stephen Sondheim revisite divers
contes de fées : Cendrillon, Le Petit
Chaperon Rouge, Jack et le haricot
magique.
2010 : Sondheim on Sondheim
Ce spectacle marque la dernière
collaboration entre Stephen Sondheim
et James Lapine.
L’œuvre abondante de Stephen
Sondheim lui a valu de très
nombreuses récompenses, notamment
un oscar du cinéma, 8 Tony Awards,
un prix Pulitzer, un Laurence-Olivier
Award et de nombreux Grammy
Awards. Il a également composé pour
le cinéma, pour Stavisky (1974) d’Alain
Resnais ainsi que pour Reds (1981) et
Dick Tracy (1990) de Warren Beaty.
A plus de 80 ans, il est une véritable
légende vivante de Broadway et de
la musique américaine. Ses comédies
musicales sont régulièrement reprises,
à Broadway et dans le monde entier et
sa reconnaissance depuis les années
1990 se traduit notamment à travers
de nombreux concerts d’hommages,
interprétés aussi bien par des artistes
d’opéra et de théâtre, que de jazz
ou de variété : de Dawn Upshaw à
Madonna, en passant par Liza Minelli,
Barbra Streisand ou Lambert Wilson,
pour n’en citer que quelques uns.
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Entretien
Olivier Bénézech,
metteur en scène
Pourquoi monter Sweeney Todd ?
Cela fait dix ans que je veux monter Sweeney Todd !
C’est une mine d’or avec un bon livret, une musique
bien écrite et originale, un sens du rythme dans
l’écriture. L’auteur dramatique est aussi important que
le scénariste dans un film. Aujourd’hui, grâce au film
de Tim Burton et aux productions du Châtelet à Paris,
Stephen Sondheim est devenu une référence. Cela
va intéresser un très large public, des mélomanes aux
ados attirés par le côté gothique.
Vous avez déjà monté Follies de Stephen Sondheim.
Qu’est-ce qui vous séduit chez lui ?
Sondheim sait manier l’humour, l’amertume… Pour
les Américains, il est un dieu vivant ! Il représente l’art
le plus haut du Musical. Monter Follies, l’une de ses
œuvres majeures, fut un grand moment d’émotion !
S’il est question de rêves brisés, c’est sans lourdeur
ou prétention, encore moins vulgaire ou racoleur.
C’est immédiatement accessible pour le public. C’est
là l’une des missions essentielles du théâtre public
aujourd’hui : ne pas négliger le théâtre populaire, au
sens où l’entendait Jean Vilar. De même, le projet de
Sweeney Todd est pointu, mais pas élitiste.
Vous collaborez avec la Clef des Chants et le château
d’Hardelot. Comment est né ce partenariat ?
J’ai souvent travaillé avec La Clef des Chants : la
création de The Cradle Will Rock, le seul Musical de
Broadway connoté de valeurs communistes, pour Lille
2004 et la réouverture de l’Opéra, est restée gravée
dans nos esprits. Comme The Turn of the Screw de
Britten, dont la fin de tournée fut programmée au
Midsummer Festival 2012. Ensuite, l’évidence s’est
faite autour de Sweeney Todd : un thriller à l’anglaise
au château d’Hardelot, ça fonctionne… Travailler avec
un organisme de décentralisation lyrique permet,
pour un metteur en scène, d’avoir une approche
sociale différente : public parfois « vierge », donc
liberté absolue de pensée puisqu’il n’y pas d’attente
préconçue par les « habitués ».
C’est au château d’Hardelot qu’auront lieu les
premières représentations. Quel regard portez-vous
sur ce lieu et sa programmation ?
Je trouve le projet du château d’Hardelot, dans son
ensemble, original, novateur et très social, ouvert
à tous. Je ne connais guère de sites en France, où
les manifestations sont totalement en accord avec
l’histoire et la situation géographique. Hardelot est un
second « shuttle » avec l’Angleterre ! Et comme je suis
passionné de culture anglaise, Hardelot est pour moi
un aboutissement.
Comment avez-vous envisagé la mise en scène
de Sweeney Todd ?
La version chambriste imaginée par Sondheim, qui
correspond d’ailleurs aux dernières représentations
à Londres et New York, rend l’aspect théâtral très
fort. C’est celle que nous proposons, en anglais,
avec une pléiade d’artistes français spécialistes du
genre au plus haut niveau. Ce que j’attends d’eux :
de la personnalité, de la présence scénique. La voix
compte, mais pas plus que le feu intérieur qui habite
ces acteurs-chanteurs. Sweeney Todd est une œuvre
qui respire l’humour anglais le plus noir. Je tiens à
conserver cette ambiance anglaise, à en jouer, la
forcer parfois et la pousser aussi vers l’expressionniste
allemand, sur un mode Kurt Weill/Brecht. L’œuvre,
avec ses commentaires façon « chœur antique », ses
personnages qui sortent de leurs rôles pour exprimer
un commentaire, est complètement brechtienne, n’en
déplaise à Sondheim, qui, comme tout Américain qui
se respecte, se méfie de Brecht. Disons que Sweeney
Todd, c’est l’exemple du mariage pour tous réussi :
Brecht avec Guignol.
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Sweeney Todd, the demon barber of Fleet Street - A musical thriller - Théâtre éphémère du château d’Hardelot
Quelques repères :
Le diabolique
barbier de Fleet
Street
Personne ne sait si ce Barbier terrible a existé, pourtant tout le monde connaît son lieu de vie :
la fameuse artère commerciale de Londres Fleet Street, devenue au XIXe siècle le quartier de la
presse.
Le magasin de tartes et le « salon » de Sweeney Todd se seraient trouvés juste à l’angle de Fleet
Street et de Bell Yard, à quelques minutes de marche de Covent Garden. C’est un endroit bizarre
pour un tueur en série, car même au XVIIIe siècle le quartier était bien fréquenté, commercial et
vivant, près du Palais de Justice. On aurait été moins surpris si l’histoire se déroulait dans les basfonds terribles de Londres, comme les docks de l’East End ou le fameux White Chapel, lieux de
prédilection de Jack l’éventreur, autre légende prisée du public.
Alors pourquoi Fleet Street ?
Depuis la Renaissance, la rue a été un lieu important de passage entre Westminster et la City. Des
pubs, restaurants et cabarets se sont rapidement installés en nombre, sur l’artère, et sont devenus
au fil des temps les endroits où l’actualité circulait. Déjà à l’époque de Shakespeare, le quartier
était aussi celui des spectacles de rue, avec leurs figures grotesques et effrayantes. Au XVIe siècle,
on y voyait des géants, des femmes à barbe, des sœurs siamoises ; ce fut aussi la première maison
de poupée de cire, ancêtre de Madame Tussaud ou du Musée Grévin.
Mais plus encore, cet environnement avait sa personnalité : les écrivains l’adoraient, y compris
ceux qui collaboraient aux feuilletons publiés dans la presse. Une véritable culture littéraire de
pub naquit ici, au milieu des mythes urbains. Et c’est dans cet univers que la légende de Sweeney
Todd pris corps.
Mais pourquoi un barbier ?
Il faut remonter à une tradition héritée du XVIIIe siècle : les salons de barbier étaient des espaces
politiques, de libre discussion, et où les idées libérales s’exprimaient avec leurs pamphlets. Ce n’est
pas par hasard que Beaumarchais choisit un barbier comme héros de ses pièces subversives ! Le
barbier exerce une familiarité avec les hauts grades de la société, de par l’intimité de son travail ; et
avec son rasoir il leur caresse la gorge.
Voilà qui fait de Sweeney Todd un personnage plus complexe qu’un simple tueur en série. Il
est aussi le justicier qui débarrasse la ville de dignitaires corrompus. Ce roman feuilleton a eu au
XIXe siècle un nombre énorme de lecteurs. La société adore se faire peur (comme aujourd’hui !) :
le public frémit au récit des victimes transformées en viande à tartes… Mrs. Lovett et Sweeney
Todd arrivent à monter un florissant commerce grâce au fait qu’il n’y ait aucun intermédiaire entre
production et consommation ! Le couple s’enrichit grâce à ce « recyclage » à la chaîne, ce qui offre
une vision peu rassurante des bienfaits du capitalisme naissant. Mais qui correspondait à ce que le
public attendait.
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1825 - L’histoire d’un coiffeur meurtrier apparaît à Paris
dans Le Magazine Révélation sous le titre Une Histoire
Terrible rue de la Harpe.
1846 - Thomas Peckett Prest arrange en série l’histoire, pour
des journaux populaires vendus à Londres. Les chroniques
hebdomadaires des exploits homicides du coiffeur
deviennent immensément populaires.
1847 - Georges Dibdin-Pitt compose un mélodrame intitulé
« Le Démon de Fleet Street, » et remporte un vif succès
auprès du public, à la recherche de drames sanglants,
comme à Paris à l’époque du « Boulevard du crime » et du
Grand Guignol.
1936 – Le Barbier diabolique de Fleet Street, devient un
film, réalisé par Georges King,
1959 – Le Royal Ballet de Covent Garden produit une
version dansée, avec la musique de Malcolm Arnold et la
chorégraphie de Jean Cranko.
1973 - Sweeney Todd, est mis en scène et adapté par
Christopher Bond au Théâtre Royal de Stratford East.
Cette version est vue par le compositeur Stephen
Sondheim, qui demande à l’écrivain Hugh Wheeler à
collaborer avec lui sur une version musicale du spectacle
de Bond.
1979 - L’œuvre de Sondheim ouvre à Broadway dans
une production mise en scène par Harold Prince. Elle a
été représentée depuis dans le monde entier, jusqu’aux
récentes représentations à Londres aux Trafalgar Studios
(version de chambre) et à l’Opéra Royal de Covent Garden
en 2004.
2005 – Reprise à New York de la production du Trafalgar
Studio, avec Patti Lupone et Michael Cerveris.
2008 – Le film de Tim Burton fait le tour du monde,
l’œuvre devient connue de millions de spectateurs.
2011 - La nouvelle production du Théâtre du Châtelet
remporte à Paris un succès considérable pendant 2 mois.
Olivier Bénézech, d’après Gregory Dart, programme
du Royal Opera House
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Biographies
Sweeney Todd, the demon barber of Fleet Street - A musical thriller - Théâtre éphémère du château d’Hardelot
Arnaud Thorette - Direction artistique
de l’ensemble Contraste & Violon
Olivier Bénézech - Metteur en scène
Olivier Bénézech est un metteur en scène dont le travail a d’abord été
confronté au répertoire d’Opéra : Boris Godounov (Festival d’Orange et
Opéra de Lyon avec Valery Gergiev et la troupe du Théâtre Mariinsky),
Don Giovanni de Mozart à l’Opéra de Marseille, Idomeneo de Mozart à
l’Opéra de Nice en 2004, puis en 2005 Pelléas et Mélisande de Debussy
dirigé par Marco Guidarini, Le Médium de Menotti et Les Mamelles de
Tirésias pour la Clef des Chants/Région Nord-Pas de Calais à l’Opéra
de Lille et le Grand Théâtre de Reims. À l’Opéra Comique à Paris, il avait
déjà monté Les Mamelles de Tirésias dans une production de l’Opéra de
Rennes, l’Heure espagnole de Ravel, La Vie Parisienne d’Offenbach et
L’As-tu Revue ? de Jean Michel Damase. La saison 2010 aura vu la création
scénique de l’opéra de Lully, Amadis, avec le Centre de Musique baroque
de Versailles et les opéras d’Avignon et de Massy.
Désormais, Olivier Bénézech s’intéresse à de nouvelles rencontres entre
l’univers du théâtre et celui de la musique. Refusant toute hiérarchie
entre les genres, c’est la qualité des projets abordés, leur originalité,
et leur faculté à rencontrer de nouveaux publics qui guident ses choix.
Ainsi une succession d’ouvrages inédits ont été créés à Paris et en
région : une nouvelle version du Violon sur le Toit de Jerry Boch et
Sheldon Harnick, au Théâtre Comédia et au Casino de Paris (nomination
pour le meilleur spectacle musical aux Molières 2006), puis en tournée
européenne, la version française de Grease de Jim Jacobs et Warren
Casey au Théâtre Comédia en 2008 et au Palais des Congrès de Paris en
2009. A noter également deux ouvrages jusqu’alors inconnus en France,
pourtant représentatifs d’une vraie culture politique : The Cradle will rock
de Marc Blitzstein pour « Lille 2004 », produit par La Clef des Chants et
présenté à l’Opéra de Lille et les scènes nationales du Nord. Et en mars
2010, la création française de Street Scene d’Elmer Rice et Kurt Weill, à
l’Opéra Toulon Provence Méditerranée, spectacle applaudi unanimement
par la presse nationale, et repris en décembre 2010.
En septembre 2011, Olivier Bénézech met en scène au Théâtre d’Arras
Le tour d’écrou de Benjamin Britten, production de la Clef des Chants,
présentée par la suite à l’Opéra de Reims, à l’Opéra de Lille, au Phénix
de Valenciennes, au Théâtre Athénée-Louis Jouvet à Paris, au Midsummer
Festival du Château d’Hardelot et à l’Opéra de Massy. Suivra en 2013
sa première confrontation à l’œuvre de l’un des maîtres de Broadway,
Stephen Sondheim, dont il met en scène Follies à l’Opéra Toulon Provence
Méditerranée. Ce spectacle qui rencontre un grand succès auprès du public
et des média a été diffusé sur France 3 en décembre 2013.
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Violoniste et altiste, Arnaud Thorette s’est distingué tout au long de son
parcours musical en remportant cinq prix internationaux : Bordeaux,
Gênes, Paris, Nuremberg, Haverhill, le prix de l’Académie Ravel ainsi que
trois premiers prix au CNSMD de Lyon et cinq prix au CNR de Versailles.
Il étudie par ailleurs la musique ancienne au Centre de Musique Baroque
de Versailles. Soutenu dans ses projets par les Fondations Orange, SingerPolignac, SAFRAN, Mécénat Musical Société Générale, Arnaud Thorette
est aux côtés du pianiste et chef d’orchestre Johan Farjot le directeur
artistique de l’Ensemble Contraste, avec lequel il renouvelle l’approche du
concert classique.
Il est le dédicataire ou le créateur de plus d’une trentaine d’œuvres de
compositeurs contemporains dont Philippe Hersant, avec lequel il a tissé
des liens forts. Il joue un alto de Jean-Louis Prochasson imaginé pour lui
en 2000 « Il Duende » et un violon de Francis Kuttner de 2009. Arnaud
Thorette est engagé depuis 2012 aux côtés de l’association SOS Villages
d’enfants et produit en 2013 au Théâtre du Châtelet l’événement solidaire
« Tous en cœur » pour France 2. Il est par ailleurs associé avec Johan
Farjot à la programmation artistique du cabaret le Bal Nègre qui ouvrira ses
portes en 2015 à Paris.
Johan Farjot - Direction musicale
Johan Farjot est formé aux Conservatoires Nationaux Supérieurs de Paris
et deLyon (piano-musique de chambre, diplôme de perfectionnement
mention très bien). Chef d’orchestre, il est l’invité de nombreuses
formations (Orchestre National du Capitole de Toulouse, Orchestre
Jan Talich de Prague, Orchestre de la Radio de Bratislava, Orchestre
symphonique de Berlin, Orchestre Philharmonique de Durban, Orchestre
de l’opéra de Marseille, Orchestre National d’Auvergne, Orchestre
Philharmonique de Monaco, Orchestre Philharmonique d’Ostrava, etc.)
aux côtés de solistes de renom tels Boris Berezovski, piano, Geneviève
Laurenceau, violon, Dame Felicity Lott, etc... Pianiste au sein de l’ensemble
Contraste qu’il a créé aux côtés d’Arnaud Thorette, il témoigne d’une
intense discographie et se produit avec des partenaires prestigieux
tels Karine Deshayes, Philippe Jaroussky, quatuor Ebène, Jean-Guihen
Queyras, dans de nombreux festivals et saisons de concerts en France
et à l’étranger. Arrangeur, compositeur, improvisateur, Johan Farjot se
montre très proche de la création (dédicataire et créateur de nombreuses
œuvres d’aujourd’hui (Philippe Hersant, Thierry Eschaich ...) et se produit
aux côtés de grands jazzmen tels Raphaël Imbert ou André Ceccarelli. Il
encourage l’accès à la musique classique au plus grand nombre grâce au
décloisonnement des genres.
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Biographies
Sweeney Todd, the demon barber of Fleet Street - A musical thriller - Théâtre éphémère du château d’Hardelot
Johan Nus - Chorégraphe
Frédéric Olivier - Créateur costumes
Après un parcours d’interprète en danse classique et contemporaine, Johan
Nus chorégraphie différents projets musicaux tels que La petite sirène à
L’Olympia, Kid Manoir au Palace, Le Noël Magique au Palais de congrès,
Le Tour de Gaule Musical d’Astérix au Théâtre des Champs Elysées ou
encore Peter Pan et Blanche Neige à Bobino. Il coache et chorégraphie
également les émissions : La France a un incroyable talent, Arab got Talent,
La nouvelle star, Famous Dance, X factor Georgia, A la recherche de ou
encore « Arab Idol ». En 2012, il est le consultant chorégraphique de la
nouvelle Parade de Disneyland Paris pour le 20e Anniversaire du parc. En
2014, il chorégraphiera Un violon sur le toit pour Ars Lyrica et Bird pour sa
compagnie Talent d’Argile.
Après un apprentissage chez Jeanne Lanvin, Frédéric Olivier a travaillé
à la réalisation de costumes pour les Opéras d’Avignon, de Nice et de
Marseille, au Théâtre des Amandiers à Nanterre, au Théâtre de la Ville à
Paris, à l’Opéra Comique et au Festival d’Avignon. Au cinéma, il a collaboré
au film de James Ivory, Jefferson in Paris. Comme créateur de costumes,
Frédéric Olivier a participé aux productions suivantes : Kundera Jacques et
son Maître et Les Bonnes de Jean Genêt avec la Compagnie du Centaure à
Marseille en 1999, Fleur de Thé et Kosiki de Lecocq à l’Opéra de Rouen et
au Grand Théâtre de Reims, Les Cocottes Minutes d’Offenbach au Théâtre
Impérial de Compiègne en 2002, L’Olympiade de Vivaldi, mise en scène
par Maria Gyrapaki à Athènes en préfiguration des Jeux Olympiques
en 2001, The Cradle will Rock, création française du Musical de Marc
Blitzstein pour la manifestation Lille 2004 avec La Clef des Chants mise en
scène par Olivier Bénézech. Pour ARTE, il collabore au film Le Rossignol de
Stravinsky, avec Nathalie Dessay et l’Opéra National de Paris, en 2005.
Christophe Guillaumin - Scénographe
Formé à l’ENSATT, Christophe Guillaumin collabore notamment aux côtés
de Jean-Claude Brialy sur la pièce Le Bal des Voleurs avant de rejoindre
le Parc Astérix et les scènes de Disneyland Paris à titre de régisseur puis
de chef accessoiriste. On le retrouve en Suisse où il conçoit les décors des
spectacles Les Muses Orphelines et Les péripéties d’Ivan Andréevitch pour
la compagnie Athanor à Vevey. En 2011, Christophe Guillaumin rejoint les
équipes du Théâtre du Châtelet et participe notamment à la réalisation des
décors de Sweeney Todd, My Fair Lady, Nixon in China, Carousel, Sunday
In The Park With George, Into the Woods mais également les décors
de Roméo et Juliette (Théâtre de la Porte Saint-Martin) et de la pièce Le
Double meurtre de l’horloger (Théâtre de Chaillot).
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A Paris, au Théâtre Comédia, Frédéric Olivier a créé les costumes pour
deux grands succès de Broadway : Le Violon sur le Toit, et en 2008 ceux
de Grease, avec Olivier Bénézech, puis, pour le théâtre lyrique, avec le
même metteur en scène, Frédéric a conçu entre 2005 et 2010 les costumes
de La Voix Humaine, Les Mamelles de Tirésias de Poulenc, Le Médium de
Menotti, Pelleas et Mélisande de Debussy, Amadis de Lully et la création
française du Musical Street Scene de Kurt Weill. Puis, au Palais des Sports
à Paris, et en tournée, ce fut la création des costumes de 1789, produit par
Dove Attia et Albert Cohen. Toujours avec La Clef des Chants, Frédéric
Olivier a conçu la création des costumes de l’opéra de Britten The Turn of
the Screw en tournée aux Théâtre de l’Athénée et d’Arras, à l’Opéras de
Lille et de Reims, à Hardelot. En 2013 et 2014, ce fut la création française
de Follies de Stephen Sondheim, à l’Opéra Toulon Provence Méditerranée,
puis la création des costumes pour la version italienne du célèbre Roméo
et Juliette de Gérard Presgurvic, aux arènes de Vérone, puis à Rome et
Milan, mise en scène de G. Peparini.
15
Biographies
Sweeney Todd, the demon barber of Fleet Street - A musical thriller - Théâtre éphémère du château d’Hardelot
Régis Vigneron - Créateur lumières
Régis Vigneron débute sa carrière au Théâtre de Paris en tant que
régisseur lumières. Il travaille par la suite aux cotés de Maurizio Montobio,
éclairagiste de Pizzy, qu’il assistera dans de multiples conceptions d’opéras
et de comédies musicales. Il se spécialise alors dans les éclairages de
danse et entame toute une série de créations lumières pour le Jeune
Ballet de France aux cotés de multiples chorégraphes tels que Daniel
Larieu, Dominique Bagouet, Jean-Christophe Maillot, Régis Obadia… Puis il
rencontre Jacques Rouveyrollis, qu’il assiste dans la création de Starmania
et avec qui il travaille pendant une dizaine d’années sur divers spectacles
(France Gall, Michel Sardou, Johnny Hallyday, Serge Gainsbourg…).
Il signe les éclairages de divers spectacles musicaux : La Belle Hélène,
Cendrillon, Le nègre des lumières, Le directeur dans l’embarras, The
Fantasticks, Autant en emporte le vent, Grease, Peter Pan, Spamalot,
Street Scene, Amor Amor, La revanche d’une blonde, Salut Les copains,
Disco…. de concerts (Manau, Miossec, Nilda Fernandez, Christophe Mae,
Emmanuel Moire, NTM, William Balde, Gregoire, Shy’m, Christophe
Willem…) de comédies : Franck Dubosc, Florence Foresti, Stephane
Rousseau, Raphael Mezrahi, et d’événements : éclairages architecturaux
et évènementiels pour la principauté de Monaco, Fête des lumières Lyon
2006 avec Damien Fontaine où il remportera le trophée des lumières,
éclairages pérennes du showcase situé Pont Alexandre III à Paris, éclairages
de la cathédrale d’Orléans - fêtes Jeanne d’ARC, Le bal de Versailles de
Kamel Ouali….Depuis 1990, Régis Vigneron est intervenant lumières au
CFPTS de Bagnolet.
Daniel Glet - Chef de chant & piano
Daniel Glet commence le piano à l’âge de 5 ans et obtient au
Conservatoire de Versailles les Premiers prix de piano et de solfège.
Il poursuit ses études au Conservatoire National Supérieur de Musique
de Paris où il remporte les premiers prix d’écriture et d’orchestration.
Il fait en parallèle la classe de direction d’orchestre de Claire Levacher, et
celle de Dominique Ruitz à l’Ecole Normale de Paris. Ce parcours l’amène
à faire des arrangements pour diverses formations musicales. Il travaille
en 2001 pour l’Orchestre National de Lyon, en 2002 pour l’Orchestre de
Paris et en 2004 pour l’Orchestre des Pays de Savoie, soit en préparant des
arrangements adaptés à ces formations, soit en composant de nouvelles
pièces. Depuis 1995, il travaille avec plusieurs réalisateurs et compose les
musiques de leurs courts-métrages. En 2005, il enregistre avec l’Orchestre
18
Philharmonique de Radio France la musique du film Les mâtines d’Annick
Raoul. Celui-ci a obtenu une mention spéciale de la Sacem au festival
d’Angers. Il compose la musique du film Le petit Martin de Violaine Bellet
qui obtient le grand prix du festival de la Villette 2006. Aimant la musique
et la scène, il joue dans plusieurs spectacles musicaux dont Ciel ! Mon
Feydeau ! d’Anthéa Sogno en 2004, L’amour toujours, Dans l’air, Oui
avec Agnès Debord de 2004 à 2011, Les hors la loi d’Alexandre Bonstein
de 2005-2006, Chance ! d’Hervé Devolder 2005 et 2006), Jeux de mots
laids pour gens bêtes de la Comédie Framboise (2008-2009). De juin
2006 à mai 2012, il est directeur musical de Cabaret aux Folies Bergère, au
Théâtre Marigny et en tournée à travers la France ainsi que de la comédie
musicale Zorro. Il supervisera la création de cette comédie musicale à
Moscou puis à Amsterdam. En 2012-2013, il reprend la comédie musicale
Je t’aime, tu es parfait. Change ! au Vingtième Théâtre et au Théâtre
Trévise.
Sébastien Fèvre - Assistant à la mise en scène
En tant qu’assistant à la mise en scène, Sébastien Fèvre a participé
à la création en France des comédies musicales Un violon
sur le toit au Théâtre Comédia (mise en scène : Olivier Bénézech
et Jeanne Deschaux), Hairspray (mise en scène : Ned Grujic) au
Casino de Paris, Avenue Q à Bobino, Sister ActT au Théâtre Mogador
(Stage Entertainment) et de la comédie musicale Follies
à l’Opéra de Toulon (mise en scène : Olivier Bénézech).
Titulaire d’un Master Arts du Spectacle à l’université de Montpellier, sa
polyvalence l’amène également à travailler sur plusieurs productions de
l’Opéra National de Montpellier en tant que régisseur et assistant à la mise
en scène ainsi que sur différents spectacles de grandes envergures comme
Aïda au Stade de France (mise en scène : Charles Roubaud), Mamma Mia
! au Théâtre Mogador et en tournée (Stage Entertainment), The turn of
the screw (mise en scène : Olivier Bénézech – Production : La Clef des
Chants), la comédie musicale La nuit d’Elliot Fall (mise en scène : Jean-Luc
Revol - Nomination Molières 2011 - Meilleur spectacle musical), Les 2 G Artistes de Music-Hall (mise en scène : Agnès Boury)…
En 2015, il signera pour la Clef des Chants la mise en scène de Bons
Baisers de Broadway, spectacle consacré aux plus belles pages de la
comédie musicale américaine sur un livret d’Alyssa Landry.
19
Biographies
Sweeney Todd, the demon barber of Fleet Street - A musical thriller - Théâtre éphémère du château d’Hardelot
Catherine Arondel
La mendiante
Catherine Arondel suit une formation
pluridisciplinaire (danse jazz,
contemporaine, classique, claquettes,
orientale, slave et espagnole) et
un cursus au Conservatoire de La
Rochelle. Dès l’enfance, par le biais des
claquettes, elle découvre la comédie
musicale hollywoodienne qui restera
une source importante d’inspiration
dans son métier d’interprète et
de chorégraphe. Chanteuse et
comédienne, on peut la voir dans des
comédies musicales comme Tintin et
le temple du soleil mise en scène par
Franck Van Lacke (2002), ainsi que
Chantons sous la pluie (2001/04),
Simenon et Joséphine (2003) et Sugar
(2006), toutes trois mises en scène par
Jean-Louis Grinda, ou encore dans
Douce France (2010) mise en scène
par Ned Grujic. Elle interprète le rôle
de Kate dans Chance ! (2001/2005)
de Hervé Devolder, ainsi que celui
de Miss Bell dans Fame (2010) mis en
scène par Ned Grujic. Elle apparaît
20
aussi dans différentes séries télé comme
Alice Nevers, le juge est une femme,
Nos chers voisins. Danseuse, elle a fait
partie de compagnies de danse très
diverses : Les Romanis (danse tsigane),
Les ballets légendaires d’Ile de France
(danse Renaissance), Spectacle and
Go (claquettes, jazz), Les amis de
Nawal (danse orientale et marocaine).
Chorégraphe, elle crée pour le théâtre
Le malade imaginaire (2001), Ceci est
mon corps (2003), mais aussi pour des
comédies musicales telles que Chance !
(prix de la meilleure comédie musicale
aux Musicals de Béziers en 2005),
Complètement Barré (2007), Coup
de foudre (2009), Président… ou pas
(2010), et Frankenstein Junior (2011)
dont elle signe le tableau de claquettes.
Elle chorégraphie aussi des spectacles
musicaux comme Flash (2008), Dans
le vent, un road-movie musical (2009),
Douce France (2010), Naturellement
belle (2013), ainsi que des courtsmétrages : Il n’y a plus rien (2011),
L’autre sang (2012).
Sinan Bertrand
L’huissier Bamford
Sinan tient son prénom exotique de ses
origines turques. Après une enfance
en Turquie, et un baccalauréat obtenu
au Caire en Egypte, il arrive à Paris à
17 ans. Il suit des études théâtrales au
sein de l’université Paris III et à l’école
du Studio. Deux ans plus tard, il intègre
la compagnie Jean-Louis MartinBarbaz avec laquelle il va de festival en
festival en interprétant Shakespeare,
Goldoni, Wedekind, etc. Mais aussi
l’opérette Phi-Phi, et des Cabarets.
En 1998, il est Woof dans la comédie
musicale Hair au Théâtre Mogador.
Puis viendra Beaucoup de Bruit pour
rien, en version musicale, avec la Cie
Casalibus pour laquelle il traduira et
adaptera le texte original. En 2000 il
rejoint l’aventure Ali Baba, comédie
musicale qui se jouera au Zénith de
Paris, ainsi qu’en tournée dans les
Zénith de France pour y interpréter le
Génie. Il enregistrera l’album (Universal
– Mercury) et assurera la promotion du
spectacle pendant deux ans.
Il participe ensuite à l’Éveil du
printemps de Frank Wedekind (mise en
scène de Paul Desveaux), Un conte de
Noël (Olympia, Casino de Paris, Casino
du Liban), West Side Story et Hair avec
les Nouveautés Lyriques à Toulouse.
En 2003, il assiste Agnès Boury sur
le spectacle musical Créatures (d’A.
Bonstein). Il est Pablo dans Concha
Bonita (sous la direction d’Alfredo
Arias) dans la tournée en Italie, et il
y enregistre l’album du spectacle en
version italienne avec Catherine Ringer.
De 2006 à 2009, il endosse perruque
et talons pour interpréter Lullaby dans
Le cabaret des hommes perdus mis
en scène par Jean-Luc Revol (Molière
du meilleur auteur et du meilleur
spectacle musical en 2007). En 2009,
il est dans la revue Gentry de Paris au
Casino de Paris avec Dita Von Teese.
Il participe en 2010 à la création de La
Nuit d’Elliot Fall au Vingtième Théâtre
à nouveau dans une mise en scène de
J.L. Revol. En juin 2011, il tourne dans
La véritable Blanche Neige sous la
direction de Laurent Bénégui puis il
est à l’affiche au théâtre du Rond-Point
pour René l’énervé, de et par JeanMichel Ribes. L’année suivante il est
dans Le Bourgeois Gentilhomme mis en
scène par Marcel Maréchal au Théâtre
14. La saison dernière il était Juliet dans
la version entièrement masculine de
Romeo & Juliet par Vincianne Regattieri
au Vingtième Théâtre. Au printemps
2014, il était dirigé par Marion Bierry
dans le rôle de Lépine sur Le Legs de
Marivaux, au Poche-Montparnasse.
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Biographies
Sweeney Todd, the demon barber of Fleet Street - A musical thriller - Théâtre éphémère du château d’Hardelot
Scott Emerson
Pirelli/Fogg
Né à Los Angeles, Scott Emerson
fait ses études de chant à la Music
Academy of the West de 1991 à
1993 puis entre au Virginia Opera. Il
débute sur scène dans de nombreuses
comédies ainsi que dans des opéras
dans les rôles de Tamino, Ferrando
et Don Ottavio. À l’Opéra de Lyon, il
rejoint l’Atelier lyrique en 1994, puis
intègre la troupe en 1996. Il obtient le
premier prix d’opéra du concours de
Marmande en 1996 puis entre dans
la troupe de l’Opéra-Comique en
1997. Depuis 1994, il se produit sur
scène à Marseille, Nice, Strasbourg,
Saint-Etienne, Nantes, Avignon, Reims,
Toulon, Massy, au théâtre du Châtelet
de Paris, au Festival d’Aix… Il retrouve
la comédie musicale avec Chantons
sous la pluie (prix Molière du meilleur
spectacle musical 2001) au Théâtre de
la Porte Saint Martin à Paris, Simenon
et Joséphine, et Titanic à l’Opéra de
Liège dans des mises en scène de Jean-
22
Louis Grinda et des chorégraphies de
Barry Collins. Avec le metteur en scène
Paul-Émile Fourny, il incarne Gustav
dans Le Pays du sourire durant la saison
2006/2007 et Puck dans A Midsummer
Night’s Dream en 2008 à l’Opéra de
Nice. Il a chanté de nouveau le rôle
du mari des Mamelles de Tirésias dans
une nouvelle production du Studio
Compagnie Jean-Louis Martin-Barbaz,
mis en scène par Hervé Van der
Meulen au Festival Cormatin 2009,
puis durant la saison 2009/2010 dans
une nouvelle production de Tosca
(Spoletta) à l’Opéra Massy. En 2010, au
Festival Pierres Lyriques, il interprète
Loustot dans Véronique de Messager.
En 2011, il a participé à la première
française de Sweeney Todd au théâtre
du Châtelet (ensemble/doublurePirelli).
Récemment, il a chanté au Gateway
Playhouse-Long Island, New York dans
une nouvelle production de Sweeney
Todd (Pirelli), la première française de
Sunday in the Park with George (Mr.)
au Théâtre du Châtelet, une nouvelle
production de Sunday in the Park with
George (Franz/Dennis) avec Short
North Stage et Into the Woods au
Théâtre du Châtelet. Parmi ses projets :
un nouveau disque avec le Spirit of
Chicago Orchestra et une reprise du
Pays du sourire à l’Opéra-Théâtre de
Metz.
Alyssa Landry
Mrs. Lovett
Comédienne, chanteuse et auteur,
cette américaine à Paris se distingue
dans de nombreux spectacles, de sa
première expérience dans les chœurs
de Cats au Théâtre de Paris, jusqu’à
son rôle le plus récent, vingt ans plus
tard, dans le même théâtre : Ilona dans
Rendez-Vous, aux côtés de Kad Merad,
mis en scène par Jean-Luc Revol. Elle
vante les mérites des bains de boue
dans Nine aux Folies Bergère, racole
des marins dans Les Misérables au
Mogador et traumatise son enfant dans
C’est pas la vie ? commande du Festival
d’Avignon mise en scène par Laurent
Pelly. Dans le rôle de la Baronne, Alyssa
se pavane, sur la scène de Bercy dans
La Vie Parisienne et vend des bibis
recouverts de rubans dans Hello
Dolly ! avec Liliane Montevecchi. En
Sweet Sue, elle mène ses musiciennes
à la baguette dans Sugar et dans
Tentative d’Opérette en Dingochine de
Serge Valletti, elle absorbe quelques
douzaines d’huîtres dans le rôle de La
Diva. Elle est invitée à participer au
BBC Prom Sondheim at 80 au Royal
Albert Hall à Londres, se trouvant sur
scène avec des artistes prestigieux :
Judy Dench, Julian Ovenden, Bryn
Terfel et bien sûr… le birthday boy,
lui-même ! Aux États-Unis, elle passe
un été au Creede Repertory Theater,
un théâtre de répertoire où elle joue
Audrey dans La Petite Boutique des
Horreurs, Blanche dans Brighton
Beach Memoires, et La Marquise dans
L’Heureux Stratagème de Marivaux.
Soliste dans le Big Band Broadway
Musical Company, elle satisfait son
addiction aux sushis durant plusieurs
tournées au Japon, où elle interprète
des standards de comédies musicales
américaines. Par ailleurs, Alyssa
signe l’adaptation anglaise de Crime
Passionnel (Pierre Philippe et Astor
Piazzolla) programmé au Festival
d’Edimbourg ainsi qu’à Londres, avec
Jérôme Pradon. Elle est co-auteur de
Jusqu’aux Dents (Prix SACD 2007)
qui s’est joué au XXe Théâtre à Paris.
En 2008 elle reçoit une bourse de
la Fondation Beaumarchais pour
l’adaptation en anglais de Panique à
Bord (Prix SACD 2005).
23
Biographies
Sweeney Todd, the demon barber of Fleet Street - A musical thriller - Théâtre éphémère du château d’Hardelot
Sarah Manesse
Johanna
Dès l’âge de 5 ans, Sarah commence à
prendre des cours de danse au Centre
de Danse du Marais à Paris, d’abord du
classique avec Anne Meteier, jusqu’à 14
ans où son énergie la pousse vers Mia
Frye pour faire du hip-hop. À 15 ans,
ses parents lui offrent sa 1ère guitare, et
la musique devient sa nouvelle passion ;
compositions et concerts s’enchaînent
très vite. Le bac en poche, Sarah
décide d’étudier à l’École Nationale
de Musique de Villeurbanne pour
son département Rock et Musiques
Actuelles hors du commun et ses
professeurs exceptionnels, tout en
continuant la danse à Lyon (en jazz
avec Serge Piers). En 2009, elle a
la chance de participer en tant que
chanteuse à des galas de patinages
artistiques (Dreams on Ice et Ice
Jewelry) devant 5000 personnes au
Japon avec Maxime Rodriguez. En mai
2010 elle obtient son Diplôme d’Etudes
Musicales avec félicitations du jury. En
24
2012, elle rencontre Alain Chamfort,
qui lui propose de chanter sur son
album Elles et Lui pour la chanson
palais royal. Ayant grandi au théâtre
du Café de la Gare, Sarah connaît toute
petite une expérience du théâtre dans
un milieu familial mais elle attendra
2011 pour approfondir ses talents de
comédienne à l’École Du Jeu avec
Delphine Eliet et Nabih Amaraoui. Son
amour d’enfance pour les comédies
musicales s’imposera dans Sister Act,
Musical de Broadway au théâtre
Mogador pour la saison 2012/2013
(production Stage Entertainment
France), où elle interprète le rôle de la
jeune Sœur Marie Robert. Sa rencontre
avec Benj Pasek et Justin Paul, deux
compositeurs de Broadway, pendant
leurs master-class à Paris confirmera
son choix : la comédie musicale. Pasek
and Paul invitent ensuite Sarah à
chanter une de leurs chansons first date
last night à leur concert à Londres à
l’Hippodrome Casino en 2013. Durant
2013-2014, Sarah se perfectionne en
chant avec Patricia Samuel et apprend
les claquettes à l’école Swingtap de
Victor Cuno.
A la rentrée 2014, elle entre à la
prestigieuse American Musical Theater
Academy of London.
Flannan Obé
Anthony Hope
Flannan Obé débute des études de
comédie et de chant dès le lycée,
à l’Ecole Florent et dans plusieurs
conservatoires parisiens. Il travaille
désormais sa voix de baryton
martin avec Françoise Guinchat et
complète sa formation par des cours
de danse classique, modern jazz
et claquettes. Au théâtre, il aborde
des répertoires allant de la tragédie
(Racine ou Dostoïevski) au boulevard
(Feydeau, Guitry). Il s’essaye également
régulièrement à la mise en scène avec
notamment, Gilbert sur scène de
Yves Hunstadt ou encore L’Arbre des
tropiques de Yukio Mishima. Mais c’est
dans les spectacles alliant théâtre et
chant qu’il connaît le plus de bonheur.
Il fait la part belle à l’opérette et incarne
différents rôles chez Offenbach mais
aussi chez Franz Lehar, Maurice Yvain
ou Francis Lopez. Sept ans durant, il
fut Gaston dans le trio Lucienne et les
Garçons présenté à Paris et en région.
Leur deuxième création Music-Hall a
remporté le Prix de la SPEDIDAM lors
de la Cérémonie des Molières 2006.
Voilà sept ans, il rejoignait la compagnie
Les Brigands pour l’opérette Arsène
Lupin banquier de Mirande, donnée au
Théâtre de l’Athénée puis en tournée
en France. En juin 2010, il fut Hermosa
dans L’île de Tulipatan d’Offenbach
à l’Opéra de Rouen, repris en 2011 à
l’Opéra-Théâtre de Saint-Etienne. Il tînt
aussi le rôle titre dans La Nuit d’Elliot
Fall de Vincent Daenen, mis en scène
par Jean-Luc Revol au XXe Théâtre et
en tournée, nommé Meilleur spectacle
musical aux Molières 2011. La saison
dernière, il retrouvait Les Brigands pour
Croquefer et Tulipatan d’Offenbach et
interprète cette année Puck dans leur
production de La Grande Duchesse,
d’après Offenbach. Flannan Obé est
l’auteur de l’adaptation de L’Envers
du décor, comédie sentimentale et
musicale qu’il imagine et interprète
avec Florence Andrieu au Festival
d’Avignon 2008 et 2010. Il est aussi
le co-auteur du spectacle d’Anne
Baquet Elle était une fois. Enfin, il
apparaît régulièrement au cinéma et à
la télévision dans des films : Ma part du
gâteau de Cédric Klapisch, Monsieur
Batignole de Gérard Jugnot et Du jour
au lendemain de Philippe Le Guay.
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Biographies
Sweeney Todd, the demon barber of Fleet Street - A musical thriller - Théâtre éphémère du château d’Hardelot
Cabaret des hommes perdus (deux
Molières en 2007) et le seul en scène
musical L’Opéra de Sarah (Molière
2009). De 2010 à 2013, il était Sam dans
Mamma Mia au Théâtre Mogador et
en tournée, et a joué, en mars 2013, à
l’Opéra de Toulon le rôle de Buddy dans
Follies de Stephen Sondheim, diffusé sur
France 3 en décembre 2013. Il vient de
tourner dans 2 épisodes de la saison 5
d’Engrenages et de jouer le rôle de Sir
Danvers dans le musical Jekyll et Hyde,
en Suisse.
Jérôme Pradon
Sweeney Todd
Jérôme Pradon est un cas, à double titre.
Il fait partie des très rares interprètes qui
excellent à la fois dans la comédie et
le chant. Depuis le rôle de Marius dans
Les Misérables en 1991, Jérôme Pradon
est un habitué du théâtre musical.
Il a joué dans de grandes créations
internationales, à Londres, Toronto,
Paris : Miss Saigon, Napoleon, Martin
Guerre, Le Seigneur des Anneaux,
Pacific Overtures (Olivier award
nomination 2004 pour le meilleur
second rôle)…
En parallèle à cette carrière
internationale, Jérôme Pradon a
associé son nom à divers spectacles de
théâtre comme Cyrano de Bergerac,
Andromaque, et les seuls en scène
Road Movie et F-X, ainsi que plusieurs
films de cinéma et de télévision comme
Vatel, Crimes en Série, Avocats et
Associés et Jesus Christ Superstar.
Il s’est illustré dans deux spectacles
qui sont restés dans les mémoires : Le
26
Julien Salvia
Tobias
C’est au cours de ses études à l’Ecole
Centrale Paris que Julien commence
à composer la musique de différentes
comédies musicales en collaboration
avec Ludovic-Alexandre Vidal
(librettiste et parolier) : une création,
Révolution et L’Homme qui rit d’après
le roman de Victor Hugo. Son diplôme
d’ingénieur en poche, il décide de
se consacrer à la comédie musicale.
Toujours en collaboration avec
Ludovic-Alexandre Vidal, il écrit Le
Prince et le Pauvre d’après le roman
de Mark Twain. Le spectacle se joue
pendant 2 ans sur Paris et obtient le
Marius du Meilleur Musical Jeune
Public en 2008. En 2011, il commence
à jouer à Montréal et à New York.
Julien travaille aussi en ce moment
sur divers projets : une adaptation du
conte de Grimm Raiponce, mais aussi
Scrooge, une adaptation de la nouvelle
de Charles Dickens Un chant de Noël,
une adaptation du roman de Jules
Verne, ainsi que d’autres spectacles en
cours d’écriture. Côté interprétation,
Julien a reçu une formation d’art
dramatique avec Pierre Reggiani. Il a par
ailleurs suivi les cours de l’Académie
Internationale de Comédie Musicale
dirigée par Pierre Yves Duchesne.
Il a interprété Jérôme dans Gigolo,
Peter dans Anne Franck, Aurélio dans
Orpheo Song, Gustave dans Le Prince
et le Pauvre, Paul dans Révolution,
Gwynplaine dans L’Homme qui rit,
Hamlet dans Hello Mister Shakespeare,
Alceste dans Coups de Foudre,
Anthony Hope dans Sweeney Todd,
Matteo dans Méditerranée, Marius
Pontmercy dans Les Misérables, Motel
Kamzoil dans Un Violon sur le Toit
au Palace, Lothar dans Rêve de Valse,
Freddy Eynsford-Hill dans My Fair Lady
et Fred dans Scooby Doo et les pirates
fantômes, Le Chat dans Pinocchio,
Pâris dans La Belle Hélène, Ferdinand
dans Quatre jours à Paris, Hubert
dans La Chaste Suzanne, Séraphin
dans Véronique et Emmett dans La
Revanche d’une Blonde au Palace. Il
a dernièrement joué le rôle de Sethi
dans Kid Manoir 2, La Malédiction du
Pharaon au Palace.
Jacques Verzier
Le juge Turpin
Jacques Verzier a fait ses premières
armes au théâtre aux côtés de Philippe
Adrien avec Rêves de Kafka (Prix de la
critique), Ké voï d’Enzo Cormann puis
Drames de la vie courante de Cami.
Il a par la suite travaillé avec Robert
Cantarella, Jérôme Savary, Laurent
Pelly, Alain Marcel, Jean- Luc Lagarce,
Jean Lacornerie, Alain Françon,
Jacques Vincey, Jean-Louis Grinda,
Agnès Boury, etc. La comédie musicale
est devenue son terrain de jeu favori
depuis quelques années avec les rôles
de Emcee dans Cabaret (Molière du
meilleur spectacle musical), Bill dans
Kiss me Kate, Andrews dans Titanic,
Wintergreen dans Of Thee I Sing,
Savory dans One Touch of Venus,
Joe/Josephine dans Sugar (Certains
l’aiment chaud )... lui offrant l’occasion
de chanter des mélodies de Kander
& Ebb, Cole Porter, Maury Yeston,
George Gershwin, Jule Styne et Kurt
Weill. On a pu le voir également dans
Panique à bord de Stéphane Laporte
et Patrick Laviosa, Lady in the Dark
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Biographies
Sweeney Todd, the demon barber of Fleet Street - A musical thriller - Théâtre éphémère du château d’Hardelot
mis en scène par Jean Lacornerie, et La Nuit
des rois mis en scène par Jacques Vincey.
Il poursuit parallèlement, en compagnie de
Gilles Vajou, Fabienne Guyon et Florence
Pelly, la merveilleuse aventure inaugurée avec
Souingue ! il y a plus de dix ans et qui continue
aujourd’hui avec Souingue ! Souingue ! Il a joué
La leçon d’Eugène Ionesco dans une mise en
scène de Samuel Séné au Theâtre du Lucernaire,
dans Cendrillon au théâtre Mogador et dans
Vineta, république des utopies de M. Rinke au
théâtre de la Tempête dans une mise en scène
de Lisa Wurmser. En 2011-2012, il était sur la
scène du Théâtre du Rond- Point avec JeanMichel Ribes pour la comédie musicale René
l’énervé, et avec Jean Lacornerie en compagnie
de la maîtrise de l’Opéra de Lyon pour
Mesdames de la Halle au Théâtre de la CroixRousse de Lyon. Toujours pour Jean Lacornerie,
il est Jeffrey Moss dans Bells are ringing,
comédie musicale de Jule Styne, Betty Comden
et Adolph Green créé en novembre 2013.
En 2009 nait Contraste productions : à
la fois label discographique distribué par
Naïve, mais aussi structure de production
de spectacle. En 2013 paraît le premier
opus d’une collaboration fructueuse avec
le label La Dolce Volta: le disque BachTranscriptions. L’ensemble Contraste
est engagé depuis 2012 au profit de
l’association SOS Villages d’Enfants.
28
Ensemble Contraste
Arnaud Thorette - Johan Farjot
direction musicale
Que se passe-t-il lorsque la musique savante
rencontre la musique populaire ?
Il en résulte un savoureux contraste du nom
de cet ensemble créé en 2000 et composé
d’artistes classiques virtuoses parmi les plus
prometteurs de leur génération. La diversité
et la spontanéité de cet ensemble aux formes
atypiques, la recherche de ses propres
arrangements permettent une programmation
originale de la musique classique au tango, à
la comédie musicale, au jazz et à la création
contemporaine. Suivant la démarche de
Johan Farjot et Arnaud Thorette, les artistes
qui composent l’ensemble Contraste veulent
réinventer les limites du concert classique en
plaçant le public au centre de sa démarche.
Ainsi, ce sont de véritables spectacles que
nous propose cet ensemble en perpétuel
renouveau artistique. De Classic Tango qui se
joua dans le monde entier à la nouvelle création
AMEN, les productions et la discographie de
l’ensemble Contraste sont salués unanimement
par la critique. L’ensemble Contraste collabore
avec des artistes d’univers différents et
particulièrement la mezzo Karine Deshayes
ou encore le compositeur Karol Beffa, mais
aussi Magali Léger, Sandrine Piau, Alain Buet,
Rosemary Standley, Albin de la Simone, Isabelle
Georges, Emily Loizeau, le quatuor Ébène,
André Ceccarelli, Geneviève Laurenceau,
l’ensemble Initium… Parmi ses récentes
parutions citons : Café 1930 - Tangos, Fauré –
La Bonne Chanson (Zig-Zag Territoires), Songs
(Contraste/Naïve), Masques (Triton), Koechlin,
Onslow (Tympani).
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Sweeney Todd, the demon barber of Fleet Street - A musical thriller - Théâtre éphémère du château d’Hardelot
La Clef des Chants
Association régionale de décentralisation lyrique /Région Nord-Pas de Calais
La Clef des Chants offre un nouveau type de
rapport à l’art lyrique pour lui donner droit de
cité auprès d’un large public parfois éloigné
des Maisons d’Opéra. Son projet artistique,
autant atypique qu’inédit, couvre de multiples
champs d’actions : la production d’oeuvres
lyriques accompagnée de résidences de
création, la diffusion de spectacles en région
Nord–Pas de Calais et la sensibilisation de
nouveaux publics. Dans un souci de revivifier
une offre de proximité, chaque nouvelle
saison artistique propose un large éventail
de genres et de formes allant de l’opéra
baroque à l’opéra contemporain en passant
par la comédie musicale ou encore l’opéra
de rue. Maître d’oeuvre dans le montage
d’événements d’envergure, la Clef des Chants
porte également une attention particulière aux
formats plus intimistes afin d’aller au plus près
des publics, là où ils se trouvent.
Ainsi, la Clef des Chants a su initier et
développer au fil de ses 17 années d’existence
un véritable réseau de diffusion qui compte
opéras, scènes nationales, théâtres municipaux
et salles des fêtes mais également des espaces
plus inattendus tels que cafés, tramways, sites
de production industriels, maisons d’arrêts ou
espaces urbains. Depuis sa création en 1997,
la Clef des Chants a diffusé 69 spectacles –
dont 49 créations ou nouvelles productions
- auprès de 180 communes, pour un total de
772 représentations.
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Au-delà de la confiance renouvelée des
« compagnons » de la première heure, chaque
nouvelle aventure compte de nouveaux
partenaires artistiques, producteurs et
diffuseurs partageant l’ambition commune
de « penser » le lyrique autrement.
La Clef des Chants reçoit le soutien du Conseil
Régional du Nord–Pas de Calais, du Ministère
de la Culture et de la Communication Direction Régionale des Affaires Culturelles
- et l’aide des départements du Nord et du
Pas-de-Calais.
Le château d’Hardelot
Centre culturel de l’Entente Cordiale / Département du Pas-de-Calais
Après des siècles de rivalité et de guerres
intestines, la Grande-Bretagne et la France
scellaient, en 1904, une amitié inédite par le
Traité de l’Entente Cordiale. Cent ans plus tard,
et vingt ans après l’ouverture du Tunnel sous
la Manche, le Département du Pas-de-Calais
ajoute sa pierre à l’édifice. Il offre aux relations
franco-britanniques un lieu d’expression
fort : le château d’Hardelot dans sa plus belle
dimension.
Parce que le département du Pas-de-Calais
a toujours été et demeure ce trait d’union
entre nos deux nations.
Parce que la culture constitue un
extraordinaire pont entre les hommes.
Parce que la curiosité, l’humour, l’émotion,
le rêve nous relient et nous élèvent tous.
Parce que l’avenir est dans la rencontre avec
l’autre.
Parce qu’à l’heure de la mondialisation,
il nous incombe de rendre les échanges entre
le Pas-de-Calais et le Kent, entre la France et
la Grande-Bretagne, plus faciles, plus naturels
que jamais.
Voilà pourquoi aujourd’hui, le département
du Pas-de-Calais croit en l’avenir du château
d’Hardelot. Ce lieu emblématique est un outil
de fierté pour les habitants du Pas-de-Calais,
au même titre que le Grand Site des Deux
Caps ou le port départemental d’Etaples.
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Sweeney Todd, the demon barber of Fleet Street - A musical thriller - Théâtre éphémère du château d’Hardelot
Impression : La centrale, Lens Béthune
Graphisme : AD&ST - denistoulet.fr
Photographies de Frédéric Iovino,
répétition du 16 juillet 2015
Théâtre éphémère du château d’hardelot
Château d’Hardelot
1 rue de la Source
62360 CONDETTE
Pas-de-Calais
www.chateau-hardelot.fr
03.21.21.73.65
[email protected]
Une production de La Clef des Chants/Région Nord-P
en co-production avec le Département du Pas-de-Cala
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Une production de La Clef des Chants/Région Nord-Pas de Calais
en co-production avec le Département du Pas-de-Calais/Château d’Hardelot
JUILLET / AOÛT 2014
Sweeney Todd, the demon barber of Fleet Street - A musical thriller - Théâtre éphémère du château d’Hardelot
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Sweeney Todd, the demon barber of Fleet Street - A musical thriller - Théâtre éphémère du château d’Hardelot
Sweeney Todd
Musical thriller de Stephen Sondheim
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