Télécharger le journal complet - Chambre de Métiers et de l

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chers chefs d’entreprises artisanales,
l’artisanat, devons-nous le rappeler,
représente un tissu économique important
en Val d’Oise avec ses 15 000 entreprises
et 45 000 actifs.
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Au regard
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d l’impact
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des artisans sur l’emploi et la création de
richesse, l’artisanat est enfin de plus en plus
considéré. Nous réalisons un peu tard
que l’industrie a délocalisé ses appareils de
production et de fabrication. Pour les grands
groupes, et pour faire face à la crise, ce sont
les banques centrales européennes qui
entrent en jeu de manière coordonnée et
simultanée. Pendant ce temps, les artisans
s’adaptent et sont toujours en quête de
nouveaux clients et de marchés de proximité
auprès des particuliers ou des PME en soustraitance.
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Les récentes mesures de la loi dite
«Cherpion » pour le développement de
l’alternance et la sécurisation des parcours
professionnels démontre une fois de plus
qu’en matière de formation et d’insertion
professionnelle, c’est bien l’apprentissage,
portée de longue date par les artisans, qui
présente les meilleures garanties.
Nous regrettons la hausse des taux de TVA
passant de 5,5 % à 7 % alors que
parallèlement le régime des auto-entrepreneurs
n’est pas assujetti à cette taxe et qu’il
concurrence de manière déloyale les entreprises
de droit commun. Nous trouvons bien justifié
et légitime la surtaxe exceptionnelle de 5 % de
l’impôt sur les sociétés pour les très grands
groupes. La phase active de modernisation du
réseau permet de renforcer le positionnement
des CMA en tant qu’acteur principal au service
du développement et du dynamisme du secteur
de l’artisanat et de la formation par le biais de
l’apprentissage.
Permettez-moi de vous souhaiter à tous
de bonnes fêtes et une excellente année 2012,
et soyez assurés que nous sommes à vos côtés
pour valoriser les valeurs que nous défendons.
Artisanalement vôtre !
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Frédéric Lefebvre, secrétaire d’État
chargé du Commerce, de l’Artisanat et des PME, s’est rendu le
7 novembre dernier à l’Institut des
Métiers de l’Artisanat (IMA) de
Villiers-le-Bel pour la finale régionale du Meilleur Apprenti Cuisinier
de France. De nombreuses personnalités étaient présentes, parmi lesquelles les conseillers régionaux
Alexis Govciyan et Ali Soumaré, le
conseiller général et maire de Villiersle-Bel, Didier Vaillant, le sous-préfet
Henri d’Abzac et le président de la
chambre régionale de métiers, Daniel
Goupillat.
Il s’agit de la 56e édition de ce prestigieux concours organisé par les
Maîtres Cuisiniers de France, présidé
par Christian Têtedoie, organisé par
Jean-Christian Dumonet et parrainé
par le duo comique Chevallier et
Laspalès.
Quatorze candidats franciliens,
sélectionnés pour avoir obtenu les
meilleures notes aux examens de juin
dernier, ont tenté d’accéder à la finale
nationale. Chaque candidat a réalisé
un menu complet dans un délai de
quatre heures.
Quatre d’entre eux ont pu accéder à
la finale nationale :
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1re : Marine De Oliveira
(département 91)
2e: Antonin Remondin
(département 94)
3e : Nicolas Beckerich
(département 95)
4e : Théo Rouland
(IMA Cergy, département 95).
Félicitations aux dix autres participants et notamment à deux
autres candidats formés à l’IMA,
Benjamin Legrand et Philippe
Gaspar arrivés respectivement 5e
et 6e.
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Le lendemain, au terme d’une
journée de portes ouvertes, le pôle
coiffure de l’IMA Villiers-le-Bel fut
inauguré cette fois-ci en présence
du conseiller général Ali Soumaré,
du conseiller général et maire de
Villiers-le-Bel Didier Vaillant et
du sous-préfet Henri d’Abzac. Les
visiteurs ont pu assister à un défilé
de mode organisé par l’équipe
pédagogique de coiffure en parte-
nariat avec le syndicat valdoisien
de la coiffure. Clin d’œil, l’association Auth’Antique Automobille
Club d’Ezanville a même convoyé
les traditionnels mariés de fin de
défilé dans de superbes véhicules
restaurés.
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e Président Pérot a organisé sa première réunion de canton à Persan accompagné de :
Christian Besnier, vice-président,
Dominique Boudry et Régis Foucaud, membres du Bureau de la CMA,
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Arnaud Bazin, Président du Conseil général
du Val d’Oise,
Philippe Cousin, maire de Persan,
Pascal Klingler, directeur de la Maison de
l’Emploi du Haut Val d’Oise.
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l’issue de l’Assemblée générale du 21 novembre
dernier, Bernard Pérot, président de la CMA95,
et Jean-Yves Boëffard, président de la Chambre
interdépartemental des Notaires Val d’Oise-Yvelines, ont signé une convention de partenariat
ayant pour objet un meilleur accompagnement des
entreprises artisanales valdoisiennes et la promotion du statut de l’EIRL (Entrepreneur Individuel à
Responsabilité Limitée).
Ce dispositif innovant combine le statut d’entrepreneur individuel à une protection du patrimoine
personnel.
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rganisé par les Banques Populaires
et les chambres de métiers et de
l’artisanat, le prix Stars & Métiers récompense les
chefs d’entreprises artisanales pour leur savoir-faire
et leur réussite en matière d’innovation technologique, managériale, commerciale et stratégique.
Composé de représentants de Banques Populaires,
de CMA, des Socama et de l’UPA, le jury national
fait appel à de nombreux experts issus du secteur
des métiers, ainsi que d’organisations institutionnelles et techniques et à des journalistes.
Un voyage pour deux personnes récompense les lauréats. Il constitue un temps de découverte interculturelle tout en permettant la création de multiples
réseaux professionnels et internationaux.
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mma Challier est créatrice de bijoux et d’objets de décoration. Designer textile de formation, Emma Challier conçoit
pendant plus de 15 ans les collections pour des maisons prestigieuses comme Cerruti et Lancel. En 2008, sa passion pour
la porcelaine la conduit à ouvrir son propre atelier dans le Val
d’Oise. Emma modernise la matière traditionnelle en l’associant
à d’autres matériaux surprenants (béton ciré, chêne massif doré
à la feuille) ou précieux (cuivre, argent, platine). Elle apprécie
la pureté et la finesse de la porcelaine ainsi que sa résistance.
Toutes ses créations sont entièrement réalisées à la main. Emma
tire son inspiration de sources diverses : des planches botaniques aux silhouettes du XVIIIe siècle, en passant par l’histoire
du textile et l’Orient. Ce sont ses grands-parents (menuisier
ébéniste et matelassière), tous deux artisans, qui lui ont transmis l’amour du travail bien fait et des matières nobles. Pour
Emma Challier, « la distinction du Tremplin MNRA représente
la promotion de mes créations hors Ile-de-France, la reconpos
naissance de mon travail, la possibilité
de faire des
démonstrations de mon savoir-faire et l’opportu
l’opportunité de participer
aux Artisanales
de Chartres, un
salon de bonne
renommée et de
qualité ».
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Pascal Bon a créé son atelier « L’Arbre à meubles » fin 2009.
Son entreprise d’ébénisterie se concentre autour de trois activités : la création de meubles et d’objets uniques, le relooking
de mobilier ancien et/ou vétuste, et la restauration de meubles.
Adolescent, il s’intéressait déjà au travail du bois et a effectué
plusieurs jobs d’été dans une menuiserie à Saint-Rémy-lèsChevreuse. Mais Pascal fera finalement une
carrière dans le secteur bancaire. Le
travail du bois reste une passion et il
fabrique lui-même son mobilier et celui
de ses proches. Ce n’est que plusieurs
années plus tard, en 2008/2009, qu’il
passe son CAP ébénisterie puis suit
des formations complémentaires à
l’école Boulle. Le tremplin MNRA
le conforte dans sa reconversion.
Ce prix lui offre une légitimité
dans le secteur et lui permet de se
faire connaître : « J’attends de ce
prix d’être reconnu dans la création
de meubles. » Pascal Bon envisage par
la suite de prendre des apprentis « afin
qu’ils continuent à faire vivre notre passion du travail du bois ».
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ctualités
Hausse de la TVA
Un tollé dans l’Artisanat
Après avoir posé la question du taux intermédiaire de la TVA à la fin du mois d’octobre, le gouvernement
a annoncé début novembre le relèvement de la TVA réduite à 7%. Les réactions du secteur de l’artisanat
ont été immédiates.
A
© LAURENT VICENZOTTI
u départ suggéré par des articles de presse, le projet du gouvernement de hausse de la TVA réduite a immédiatement
fait réagir le secteur du bâtiment. Pour Patrick Liébus, président
de la Capeb, « le maintien de la TVA à 5,5 % est un élément
essentiel à la croissance intérieure. Il est grand temps que nos
élus comprennent que la TVA à taux réduit n’est et ne peut
être considérée comme une niche fiscale. Deux raisons à cela :
elle bénéficie à tous les Français et concerne tous les travaux
de rénovation. » Le 7 novembre, alors que la mesure a été officiellement confirmée, il évoque « un coup de massue » pour le
bâtiment : « le gouvernement a décidé d’anticiper un net ralentissement de la croissance et de compenser cette dernière par
une recherche de 8 milliards d’euros. Avec l’augmentation de la
TVA dans le bâtiment, il fait plus et pire : il provoque lui-même
un ralentissement de l’économie et se tire ainsi une balle dans
le pied. Conséquence : contrairement à ce qu’affirme le premier
ministre, il affaiblit l’un des secteurs les plus contributeurs à la
croissance ». Du côté de l’UPA, on ne décolère pas et on dénonce « une décision injuste et contreproductive ». L’organisation
estime que « la priorité devait aller à la réduction des dépenses
publiques plutôt qu’à l’augmentation des ressources de l’État
et (…) que l’effort de redressement des comptes publics devrait
concerner l’ensemble des secteurs économiques ». Elle rappelle
d’ailleurs les propos du premier ministre lors du congrès national le 20 octobre dernier : « certains qui proposent de remettre
en cause le taux réduit dont bénéficient les secteurs du bâtiment
et de la restauration commettent un contre-sens économique.
10
●
Le monde des artisans ● janvier-février 2012
+
Info
Revue de presse : Les titres
du 7 novembre dernier
➜ Nouveau plan de rigueur :
le BTP boit la tasse.
➜ TVA restauration :
la révision d’un engagement
présidentiel.
➜ TVA : la note va être
plus salée au fast-food,
au bistrot ou au palace.
➜ TVA à 7% dans le bâtiment :
les professionnels protestent.
➜ Impôts : les surprises
du plan Fillon.
Nous ne prendrons pas cette décision parce que nous savons
les conséquences que cela aurait sur l’emploi ».
Seule la FFB « comprend la nécessité d’une telle mesure » et se
félicite « que la hausse préserve un réel différentiel entre taux
réduit et taux normal, seul gage d’une véritable efficacité dans
la lutte contre le travail au noir ». Elle note cependant que « la
mesure accentuera la concurrence inacceptable des auto-entrepreneurs » et déplore « les atteintes renouvelées aux niches
fiscales immobilières ».
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Villiers-le-Bel, le mardi 7 février
2012 de 9h à 16h.
Portes Ouvertes de l’IMA
Les samedis 10 et 31 mars 2012 de 9h
à 17h : l’IMA organise deux Journées
Portes Ouvertes qui s’adressent aux
jeunes âgés de 15 à 25 ans.
Une belle occasion de découvrir
10 métiers et 30 diplômes d’État dispensés dans des cursus en alternance gratuits
et rémunérés allant du CAP au BTS.
Au programme, démonstrations
de savoir-faire, rencontre avec des
apprentis et leurs formateurs et
découverte des locaux et ateliers des
trois sites de l’IMA :
© IMA de Villiers-le-Bel
43 avenue Pierre Sémard
95400 Villiers-le-Bel
Tél. : 01 34 29 46 70
# Formations proposées : boulangerie/pâtisserie, cuisine/ restauration
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© IMA de Cergy
1 avenue du Parc - 95000 Cergy
Tél. : 01 34 35 80 00
# Formations proposées : cuisine et
restauration (service en salle).
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18 rue des Bouquinvilles
95600 Eaubonne
Tél. : 01 34 27 44 80
# Formations proposées : coiffure,
esthétique et vente.
Les formations en alternance de
l’IMA connaissent un taux de réussite aux examens de 80 %.
Dans les 7 mois suivant l’obtention
de leur diplôme, 90 % des apprentis
obtiennent un emploi à temps plein
et 69 % sont en CDI.
Mercredis de l’Apprentissage
À compter du 15 février 2012, chaque mercredi, les conseillers du
Bureau de Développement de l’Apprentissage (BDA) proposent une
réunion d’information sur l’apprentissage (jusqu’au 12 décembre 2012
avec une interruption estivale).
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Style
de vie
Nombre d’artisans travaillent au quotidien
avec leur conjoint. Un modèle ancestral qui perdure
mais évolue. C’est un atout qui peut s’avérer compliqué
à gérer au jour le jour. Témoignages de quelques
couples qui s’épanouissent en travaillant côte à côte.
Vie quotidienne
Ils travaillent en couple
© contrastwerkstatt
A
fin d’éviter les conflits et
les malentendus, la première chose à mettre au
point lorsque l’on décide
de travailler en couple est la répartition des rôles. « Dans le boulot, nous sommes ensemble mais
séparés. Chacun gère ses tâches,
il y a deux têtes et quatre bras »,
explique Aude Cizeron de Paëlla
Réception (Bouches-du-Rhône). À
la création de l’entreprise, en 1994,
elle était étudiante et a poursuivi
jusqu’au doctorat. Ce n’est qu’en
2006 qu’elle a intégré la société :
« Depuis mon arrivée, c’est plus
organisé, notamment par rapport
à la paperasse. C’est lourd à gérer
et ma présence a permis à mon
mari d’être soulagé de ce poids. »
De leur côté, dans leur toute nouvelle boulangerie des Ardennes,
David Seizelet et Aurélie Camus
ont trouvé leur bonheur, « chacun
a son rôle, son espace », explique
l’artisan de 29 ans. Sa compagne,
ancienne conseillère en assurance,
s’occupe notamment des papiers.
« Il faut avoir chacun sa partie,
fixer des limites dès le début et s’y
tenir sinon ça se passe mal… » Si
le conjoint ne possède pas forcément les connaissances techniques
du métier, il apporte autrement sa
contribution au développement de
l’entreprise : « Je gère le côté clientèle avec plaisir, je développe les
« L’entente au sein du couple rejaillit sur l’affinité professionnelle ».
mailings et relance les commandes », précise Aude Cizeron.
■■ Plus forts pour
surmonter les difficultés
Ainsi la réussite de l’entreprise est
aussi la réussite du couple : « C’est
un engagement fort si on veut que
ça marche », commente Sophie
Boutillier, maître de conférences et
directrice du Master Side (Stratégie
d’innovation et dynamique entrepreneuriale) à l’université du Littoral de
la côte d’Opale. Pour Aude Cizeron,
« c’est plutôt une force d’être en couple. On fait corps pour l’entreprise.
D’être deux, ça fait bouger les choses,
L e statut du conjoint-collaborateur
La loi prévoit trois statuts pour le conjoint : conjoint-collaborateur, conjoint salarié
et conjoint associé. Le statut de conjoint-collaborateur peut être choisi si le conjoint
est marié avec le chef d’entreprise, exerce une activité régulière dans l’entreprise,
ne perçoit pas de rémunération et enfin, n’a pas la qualité d’associé.
Le statut de conjoint-salarié peut s’appliquer lorsque le conjoint est titulaire d’un contrat
de travail de droit commun, qu’il travaille dans l’entreprise et perçoit une rémunération
correspondant à sa qualification. Enfin, le conjoint peut choisir le statut de conjointassocié lorsqu’il s’associe à l’entreprise par une participation à la constitution du capital
social.Il doit être signataire des statuts sociaux qui mentionnent son apport.
14
●
Le monde des artisans ● janvier-février 2012
vous misez plus sur l’entreprise. »
« L’entente au sein du couple rejaillit
sur l’affinité professionnelle »,
confirme Sophie Boutillier. « Ensuite
c’est par la pratique que l’on apprend
à surmonter les difficultés. Je pense
qu’il n’existe pas de recette miracle.
Le plus important est de partager la
même passion et de savoir faire des
concessions », ajoute-t-elle. Pour y
parvenir, Aude Cizeron conseille de
bien communiquer : « C’est comme
dans un couple, il y a toujours une
solution. » Mais elle admet qu’il faut
« une entente, une base solide dès le
départ ».
Alors que le couple a les mêmes préoccupations professionnelles et qu’il
vit parfois sur son lieu de travail, ce
n’est pas toujours évident de préserver sa vie privée. « Quand on rentre
à la maison, on en parle bien sûr.
Si on n’habitait pas sur place, ce
serait sûrement différent », déduit
David Seizelet. Pour permettre à sa
femme de profiter de leur fils, il a
choisi d’embaucher une vendeuse :
« Au début, cela faisait vraiment de
grosses journées pour elle, là elle
peut aller chercher le petit à l’école et récupérer un peu. » Le dimanche après-midi, c’est le moment de
détente et de coupure hebdomadaire : « On finit à 13h30, on nettoie
tout et on part se promener, rejoindre nos proches. » La famille est souvent le bon prétexte pour s’éloigner
des préoccupations professionnelles : « En couple, on parle facilement
du travail en dehors. Quelquefois,
on se dit : on arrête, on coupe, on
n’en parle plus. Il y a le boulot et
le reste. Quand on est à la maison,
on essaie de penser à autre chose, et
notamment quand on est avec notre
petit garçon de 4 ans », justifie Aude
Cizeron.
B.C.
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N i c o le f u t lo n g te m ps c om m e rciale dans le secteur de la décoration. Quant à son époux Jérôme, il
a une formation multiple dans les
métiers de bouche : cuisine, pâtisserie, confiserie, boucherie. Elle
interrompt sa carrière pendant dix
ans pour s’occuper de leurs enfants.
Lui est chef cuisinier dans une grande maison parisienne. Un jour, ils
mettent en application leur « vieille
envie » : créer une sorte de « super
épicerie » qui soit également un
salon de thé, un restaurant-traiteur
et une boutique d’articles de décoration. On est en novembre 2008.
Dans un espace convivial et bien
agencé, ses tableaux au mur, Nicole
débute en servant 12 couverts. Un
agrandissement récent leur permet
de passer à 26.
Pour Jérôme, c’est toute une organisation à mettre en place. De retour
de Paris, il vient préparer tous
les soirs les plats servis le midi en
semaine et les commandes traiteur.
Le week-end, ils travaillent ensemble notamment pour le service du
samedi, seul soir d’ouverture. C’est
aussi lui qui fabrique les gourmandises maison, vendues dans l’épicerie : macarons, guimauves, spéculoos, etc.
Leur secret ? Des caractères très
compatibles, l’amour de leur métier
et une même vision de l’avenir.
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’Arbre Blanc est avant tout
l’aboutissement du projet
d’un couple, Nicole et Jérôme
Guéguen, et la traduction de
leur nom de famille.
Où sont les femmes ? Et bien partout,
car désormais, il n’y a plus de
domaines réservés. S’il faut parfois
faire ses preuves pour se faire
accepter dans un secteur
traditionnellement masculin,
cela n’effraie pas les femmes.
Bâtiment, paysage, soufflage
de verre, boulangerie, plusieurs
artisanes nous racontent leurs
parcours et leurs attentes.
Dossier réalisé par Barbara Colas
© Romain Milert / fotolia
é clairage
L’artisanat au féminin
D
Femmes de l’artisanat,
conjointes d’artisan
Nombre de femmes dans l’artisanat
ont longtemps été, en quelque sorte,
des femmes « de l’ombre ». Elles travaillaient sans être rémunérées et
« Il faut arrêter d’envoyer les femmes dans des métiers dits féminins, qui sont saturés,
alors que dans le bâtiment il y a du boulot »
© Jean-Luc Bertini
ans de nombreux secteurs, auparavant « réservés » aux hommes, les
femmes font leur apparition. Mais pour que leurs compétences soient reconnues, elles doivent constamment prouver qu’elles
savent faire. Gwendoline Bonnet, 40
ans, souffleuse de verre, co-gérante
de « Verre l’Essentiel », le confirme : « La différence, c’est que les
hommes ont juste à montrer une
fois qu’ils savent travailler. Pour les
femmes, c’est tous les jours. » Faire
preuve de son savoir-faire est souvent le meilleur moyen d’être respectée: « Il faut prouver de quoi on est
capable, c’est ce qui m’a beaucoup
aidée à m’intégrer » témoigne Laure
Ligneau, 26 ans, artisan charcutier-traiteur de la Boucherie Mezin.
Installée dans un petit village, elle
précise que « pendant 6 mois, le fait
d’être une femme m’a vraiment compliqué les choses. Les clients étaient
un peu réticents ».
Leïla Ouadah, 45 ans, EI Dames
Titulaire d’un CAP peinture revêtement vitrerie et après
20 ans dans le bâtiment, Leïla Ouadah sait de quoi elle
parle quand elle annonce qu’ « il n’y a pas de femmes
dans le secteur ». À ce constat, s’ajoute le fait qu’elle
peine à trouver de la main-d’œuvre qualifiée pour ses
chantiers. En 2008, elle décide donc de lancer un projet
pour susciter l’intérêt des femmes dans le bâtiment.
« Je veux m’adresser notamment aux mères de familles
monoparentales sans qualification. » En créant son
association, elle veut sensibiliser les femmes éloignées de l’emploi, leur permettre
de construire un projet professionnel viable et les professionnaliser. Pour cela, elle
dirige une entreprise en parallèle depuis 2010. « Cela permettra de faire de la mise
en pratique. Elles pourront ainsi acquérir une expérience et se vendre auprès des
entreprises. » Son projet est en bonne voie et elle a déjà obtenu plusieurs soutiens.
« Il faut arrêter d’envoyer les femmes dans des métiers dits féminins du secteur
tertiaire, qui sont saturés, alors que dans le bâtiment, il y a du boulot. »
sans reconnaissance dans l’entreprise de leur mari. « Le plus important
pour elles, c’était la reconnaissance du travail et c’est arrivé grâce à
la loi de 1982. Mais surtout c’est la
loi de 2005, imposant le choix d’un
statut, qui a véritablement changé la donne », explique Catherine
Foucher, à la tête de la commission femmes de la Capeb et conjointe-collaboratrice d’un électricien
chauffagiste en Dordogne. Ce nouveau statut étant désormais acquis,
c’est un nouveau cheval de bataille
qui intéresse les femmes d’artisans.
« Au-delà du statut, ce qui fait le
métier, c’est la compétence commerciale, comptable... C’est là-dessus qu’il faut obtenir une reconnaissance pour les conjointes », ajoute
Catherine Foucher. Aujourd’hui, les
femmes d’artisans peuvent travailler
Le monde des artisans ● janvier-février 2012 ●
17
é clairage
© DR

© DR
« La différence c’est que les hommes ont juste à montrer une fois qu’ils savent travailler. Pour les femmes, c’est tous les jours », explique Gwendoline Bonnet de « Verre l’Essentiel ».
Élodie Plagnes,
artisan peintre :
« Il faut avoir
du caractère car
on vous attend
au tournant ».
S’imposer dans un monde
d’hommes
Pour Laure Ligneau, de la boucherie
Mezin, s’imposer n’a pas été un problème : « Je n’ai connu aucune difficulté mais je ne suis pas d’un tempérament à me laisser faire ». Et on peut
dire que le milieu de la boucherie lui
réussit puisqu’à seulement 26 ans,
elle possède déjà deux magasins !
« Quand il y a besoin, je sais remettre les gens à leur place. Il faut avoir
du caractère car on vous attend au
tournant », confirme Élodie Plagnes,
36 ans, artisan peintre, gagnante du
prix MetFem. « Finalement, c’est
plutôt un atout pour moi, je suis
la petite touche féminine ! », ajoute-t-elle. Les milieux typiquement
masculins ne sont pas une nouveauté pour Nadine Le Gallo, à la tête
d’une boulangerie-pâtisserie à Le
Tholonnet : « j’étais chef de cuisine, j’avais dix hommes en dessous
de moi. C’est un milieu très macho,
beaucoup plus misogyne il y a 25 ans
qu’aujourd’hui ».
Les codes de l’univers masculin
Selon Valérie Rocoplan, directrice de la société Talentis et auteur
du livre « Oser être la chef », pour
travailler dans un milieu traditionnellement masculin, « il faut prendre conscience des codes qui comptent pour les hommes. Si on refuse
le système, on est exclue. Devenez
une joueuse et ensuite faites évoluer
les règles », conseille-t-elle. « Les
© Jean-Luc Bertini
à temps partiel et se
décharger de certaines tâches sur les
employés. Cependant, elles sont toujours un soutien important pour l’artisan notamment dans la gestion de
la société. Ainsi les nouvelles chefs
d’entreprise sont parfois d’anciennes conjointes collaboratrices qui
reprennent l’entreprise de leur mari.
« Soit elles attendent la relève des
enfants encore étudiants, soit elles ne
sont pas encore à la retraite, ou ont
envie de travailler dans ce secteur »,
précise Catherine Foucher. C’est
le cas de Fabienne Gorge, 57 ans :
« J’ai repris l’entreprise de paysage
de mon mari en 2009 ». De conjointe-collaboratrice, elle est donc passée
à gérante. Si elle n’a pas ressenti de
difficulté par rapport à sa condition
de femme : « Dans la mesure où vous
connaissez votre métier, vous êtes
crédible », elle admet que les femmes sont trop souvent « en retrait »,
pensant qu’ « elles n’ont pas assez
de compétences ». Si la femme est
chef d’entreprise, c’est l’homme
qui se retrouve conjoint collaborateur, une situation qui étonne :
« En rentrant dans le salon, les gens
ont tendance à se tourner vers mon
conjoint », confie Audrey Jadot, artisan coiffeur, participante de l’exposition « Portraits d’entrepreneuses ».
« Rares sont les entreprises qui ont
une femme comme chef d’entreprise et le mari comme collaborateur »,
ajoute-t-elle.
« Je ne considère pas que la coiffure soit un secteur féminin. Chacun y a sa place. La mixité est une bonne chose, l’amour du métier est plus important que le genre », explique Audrey Jadot, artisan coiffeur. Photographies de « Portraits d’entrepreneuses »
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Le monde des artisans ● mois 2011
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Des mentalités qui évoluent
« Pendant longtemps les femmes
n’ont pas été prises au sérieux en
tant que chefs d’entreprises, encore moins dans les milieux masculins », relate Renée Fernandez, présidente de la commission « Femmes
dans l’artisanat » de la CMA des
Bouches-du-Rhône, vice-présidente
de la Fédération nationale de la coiffure des Bouches-du-Rhône et artisan coiffeur. « Maintenant les messieurs se sont rendu compte qu’elles
avaient leur place et ça va mieux. »
Elle voit les mentalités évoluer et
notamment dans les milieux traditionnellement masculins : « j’ai des
collègues qui prennent maintenant
des jeunes filles en apprentissage
mécanique, je leur demande com-
© CMA 13
« Pendant longtemps
les femmes n’ont pas été
prises au sérieux en tant
que chefs d’entreprises,
encore moins dans
les milieux masculins »,
Renée Fernandez,
présidente de la commission
« Femmes dans l’artisanat » de la CMA
des Bouches-du-Rhône.
20
●
Le monde des artisans ● mois 2011
« Bonjour Messieurs les plombiers,
Mesdames les esthéticiennes »
Laurent Giordanengo, responsable du service Développement
de l’Apprentissage et de l’Emploi à la CMA des Bouches-du-Rhône
« La CMA des Bouches-du-Rhône a créé une commission « Femmes dans l’Artisanat »
en 2006. Elle participe notamment à la remise du prix MetFem qui récompense les
femmes qui créent une entreprise et l’intégration par l’apprentissage de femmes
dans un métier ou il y a moins de 25 % de femmes. Nous éditons également des
dépliants spécifiques. Dans mon service, nous travaillons sur cette thématique
puisque nous sensibilisons les jeunes. Lorsque l’on présente les métiers
de l’artisanat dans les collèges ou les lycées, on précise qu’il n’y en a pas réservés
aux femmes ou aux hommes. On met en avant les artisans ayant un profil atypique.
Souvent, j’accueille les jeunes en disant « Bonjour Messieurs les plombiers,
Mesdames les esthéticiennes ». C’est une bonne introduction, on met à plat les
stéréotypes. On est là pour faciliter les choses. Je me souviens d’une jeune fille qui
voulait faire de la carrosserie, sa mère était coiffeuse. C’était le drame. Il a fallu
discuter avec les parents et les rassurer. »
« Dans le bâtiment,
les filles commencent
à trouver leur place,
notamment dans le
second œuvre », MarieChristine Gaultier, viceprésidente de la CMA des
Côtes d’Armor et artisan crêpière.
© DR

hommes ont horreur
des femmes castratrices, ils aiment
les femmes maternelles. Quant aux
séductrices, elles jouent un jeu dangereux car elles risquent d’être rejetées et de renforcer les préjugés des
hommes ». Il faut donc savoir être
dans l’autorité sans être castratrice
ni séductrice. « Pouvoir jouer la complicité, c’est important », ajoute-telle. C’est d’ailleurs ce que confirme
Gwendoline Bonnet de « Verre l’Essentiel ». « Le métier de souffleur de
verre est très hiérarchisé, très codé car
ancestral. J’ai travaillé dans des cristalleries, en bleu de travail. On s’attache les cheveux et on se fond dans
la masse. C’est le meilleur moyen de
s’intégrer. Lorsque les ouvriers vous
voient travailler, ils vous respectent.
Mais bien sûr, il y a des moments où
il faut être plus ferme, s’imposer.»
Pour l’artisane, c’est « aux femmes
d’aller explorer ces mondes qui leur
semblent fermés ».
ment ça se passe, ils me répondent :
« Si vous m’en trouvez six autres
comme ça, je les prends » ».
Dans d’autres secteurs, le ressenti est
tout aussi positif, comme l’observe
Domitille Flichy, 33 ans, gérante de
Farinez-vous, une boulangerie artisanale : « Je suis une femme, de surcroît
jeune, et lorsque j’ai présenté mon
projet au président du Syndicat de la
boulangerie, il a été très enthousiaste.
De la même manière, le meunier que
j’ai contacté m’a tout de suite prise
au sérieux. » Pour Philipa Martin, de
« Verre l’Essentiel », l’évolution des
mentalités est visible : « on travaille
avec des ferronniers, ils nous voient
d’abord comme des chefs d’entreprise et ensuite comme des femmes ».
Laure Ligneau, du haut de ses 26 ans,
tire également un bilan optimiste :
« il y a de vieilles mentalités et des
nouvelles. Certains de mes collègues
ont des jeunes filles en apprentissage et les deux ouvriers que j’ai n’ont
aucune difficulté face à ma nature
féminine ».
La tendance à la mixité
de certains métiers
« Dès que l’on montre la compétence, il n’y a aucun problème : de
plus en plus de femmes sont dans la
production. Tous les artisans parlent bien de ces salariées qui féminisent le métier. Il y a des chances que
ça continue dans ce sens », remarque Catherine Foucher de la Capeb.
Cette évolution, Marie-Christine
Gaultier, vice-présidente de la CMA
des Côtes d’Armor et artisan crêpière, l’observe également : « dans
le bâtiment, les filles commencent à
trouver leur place, notamment dans
le second œuvre ». Les choses évoluent et de nombreux métiers deviennent mixtes. Tendance que confirme Gwendoline Bonnet : « Ceux qui
nous ont appris sont des hommes,
nos collègues sont des hommes. Mais
cela se féminise beaucoup. Dès les
années 60-70, avec le développement
de la verrerie d’art, des couples de
verriers se sont installés : la femme
dessinait et l’homme soufflait. Petit
à petit, des centres de formation se
sont ouverts et cela a attiré les femmes. » Dans les secteurs plus féminins comme la coiffure, la mixité est
également en train de se mettre en
place : « Avant il y avait peu de coiffeurs. Plus ça va, plus je reçois des
CV d’hommes. Cela est dû au fait que
le métier est plus valorisé. Avant, la
coiffure était la voie de garage pour
les femmes et le garage celle des hommes », confie Audrey Jadot, artisan
coiffeur à Montpellier « Je ne considère pas que ce soit un secteur féminin. Chacun y a sa place. La mixité est
une bonne chose, l’amour du métier
est plus important que le genre ».
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c as d'entreprise
Photos : L. Theeten
Fier de son ancrage local et éternel insatisfait,
Michel Glosek a développé son entreprise autour
de sa passion pour la recherche. S’il a commencé
par proposer des produits réalisés à base
de fleurs, il se lance aujourd’hui dans le melon
de Lectour. Entre cuisine moléculaire
et conserverie, il semble avoir trouvé
de quoi créer des produits d’exception.
Le domaine de Michel Glosek, c’est la création,
la recherche. Et c’est pour cela qu’on vient le chercher.
Glosek Gourmet
Miser sur la recherche
●
Le monde des artisans ● janvier-février 2012
Info
Il a su
• Mettre en avant
les ressources locales
pour se différencier
de la concurrence.
• Prendre du recul pour
évaluer les atouts de son
entreprise.
• Écouter sa clientèle
pour développer de
nouveaux produits en
accord avec ses attentes.
Reconversion
que l’appellation est protégée. Pourtant,
lorsque Michel Glosek sort de son école
d’ingénieur agronome, il se lance dans
l’informatique. Mais déjà, c’est la recherche et développement qui le passionne.
Après avoir fait carrière dans une
start-up, dans la gestion des ressources
humaines et un tour du monde avec
sa femme, il souhaite se reconvertir et
devenir chef d’entreprise. Il choisit le
métier de cuisinier, qu’il apprend chez
Paul Bocuse à Lyon : « J’ai fait partie
de la première promotion. Je me suis
retrouvé à la plonge. Ça m’a fait drôle ».
À la sortie, il monte un restaurant avec
son épouse. « On est arrivé dans le Gers
par hasard, pour reprendre un restaurant gastronomique ». Pendant sept ans,
l’affaire tourne bien. C’est alors que
Michel Glosek doute : « On perdait de
nouveau ce pourquoi on s’était battu :
notre liberté ». Voulant s’affranchir des
© DR
© DR
22
+
Une dominante qu’il retrouvera dans
tous ses projets.
© DR
I
l y a trois ans, quand les producteurs
de melon de Lectour sont venus solliciter Michel Glosek, ils n’ont pas
frappé à n’importe quelle porte.
L’artisan a pris leur proposition très au
sérieux et a créé le « Carat de Lectour »,
produit haut de gamme désormais présent dans nombre d’épiceries fines.
Comment mettre en valeur un produit
comme le melon sans le dénaturer ? Voilà
une délicate question sur laquelle Michel
Glosek a planché avec plus qu’acharnement. Pour créer de la valeur ajoutée à
partir de cette ressource locale, il a testé
la cuisine moléculaire, et s’est finalement
tourné vers les anciennes techniques de
confiserie, apprises lors d’un stage chez
Lenôtre. Après trois ans de travaux, le
résultat est là : des pépites de melon
confites qu’il choisit d’abord de nommer
« caviar de Lectour » avant d’apprendre
contraintes horaires lourdes du métier
de restaurateur, il cherche d’autres pistes. Et c’est ainsi que l’artisan se tourne à nouveau vers la recherche pour
s’initier à la conserve : « il existait un
centre de recherche à proximité ». En
parallèle du restaurant, il travaille làbas pour apprendre les techniques de
conservation. « On a pu louer un espace
dans ce centre et c’est là qu’on a créé
notre gamme de produits. » Le couple
se lance ainsi sans avoir besoin d’investir. Ils se spécialisent tout d’abord
sur des produits à base de fleurs, les
« Fleurandises ». « C’était très original mais cela ne nous permettait pas de
vivre. » L’idée lui vient alors de proposer au grand public des produits pour
composer une assiette gourmande. Il
revisite donc un dessert issu de la carte
de son restaurant : le baba. « Au lieu
de le faire au rhum, je l’ai fait à l’armagnac, un produit local que je souhaitais
valoriser. » Un « best-seller », il s’en
est vendu 2 millions en dix ans. « Au
départ, on a commencé sur les marchés,
on a été à l’écoute des clients. Ils nous
demandaient des coulis : on en a donc
créé. Puis ils nous ont suggéré d’agrémenter avec des fruits. On a suivi également leurs conseils. » Et c’est ainsi
que Glosek Gourmet a développé une gamme
Pr
otéger votre nom, vos produits
ou votre savoir-faire
Peu d’artisans ont
connaissance de la
possibilité de protéger leur
entreprise ou leur création
grâce à la propriété
industrielle. Pourtant, ce
que vous concevez mérite
d’être protégé. C’est aussi
un moyen d’éviter des
poursuites éventuelles. Par
exemple, Michel Glosek a
découvert en faisant des
recherches qu’il n’avait pas
le droit d’utiliser le nom
« caviar » pour son produit.
Ce dernier serait réservé
aux célèbres œufs
d’esturgeon.
Protéger votre nom
ou votre marque
Avant toute utilisation
ou enregistrement, l’INPI
conseille d’ « effectuer
une recherche
d’antériorité ». Pour
les noms de domaine,
c’est l’AFNIC (Association
française pour le
nommage Internet en
coopération) qui est
habilité à en délivrer.
De la même manière,
votre marque doit être
protégée. Pour cela,
il faut impérativement
en effectuer le dépôt.
« Si une société
commercialise des
produits sous une
marque sans l’avoir fait
enregistrer, et qu’un tiers
de bonne foi dépose
ultérieurement ce nom,
le déposant pourra lui
opposer sa marque et
complète de desserts en conserve pour
atteindre 60 références aujourd’hui.
Son moteur : l’innovation
Parce que le chef d’entreprise aime les
défis, il a choisi de se spécialiser dans
l’innovation. Il se lance dans la création de nouveaux produits « entre
gâteaux et pâtisseries ». Il
est content du résultat,
mais c’est difficile
à vendre. « J’ai
donc cherché à
me positionner autrement
pour que l’entreprise se
développe. »
Et il semblerait
qu’il ait enfin
trouvé : son domaine c’est la création, la
recherche. Et c’est pour
ainsi obliger la société
à changer de marque ou
à la racheter » précise l’INPI
sur son site internet.
Protéger votre
invention
Dans le cas d’une
invention, la protection
s’obtient grâce à un brevet
ou un certificat d’utilité.
Ils apportent les mêmes
droits mais pour des
durées différentes. Les
coûts d’enregistrement
diffèrent donc également.
R
Plus d’infos :
s ur le site de l’INPI ou
auprès de votre CMA
cela qu’on vient le chercher. Aujourd’hui,
il travaille pour un producteur de verveine artisanale mais également pour la
Poire d’Olivet - eau-de-vie de poire - :
« Nous avons créé toute une gamme de
produits à partir de chacun des éléments.
Elle est vendue dans les épiceries fines
et chez les cavistes ». Si le succès semble
être au rendez-vous, cela n’empêche pas
Michel Glosek de vouloir « rester à petite
échelle ». « Il faut faire attention à ne pas
perdre le savoir-faire et rester dans l’artisanat. C’est essentiel pour moi. »
Aujourd’hui, il se concentre sur le melon
car les retours sur le carat de Lectour et
ses dérivés sont positifs. « Maintenant je
voudrais développer des produits à base
de ce qu’on a déjà conçu. Et il faut qu’on
puisse augmenter la production tout en
gardant la qualité ». Voilà le prochain
challenge qui attend Michel Glosek et
gageons que ce ne sera pas le dernier ! Barbara Colas
Le monde des artisans ● janvier-février 2012 ●
23
©Photos : Perceval
R éussite
Yves Charles est un artisan touche-à-tout. Que ce soit derrière les fourneaux
ou à la fabrication des couteaux, ce chef d’entreprise ne connaît pas la crise.
Perceval
Un coutelier trois étoiles
À
49 ans, Yves Charles est un
chef d’entreprise comblé. À la
tête de la coutellerie auvergnate Perceval à Thiers (Puy-deDôme) depuis 2005, il vend ses couteaux
haut de gamme à travers le monde pour
un chiffre d’affaires de 730 000 e par an.
Un succès inattendu pour l’ancien chef
étoilé de La Maison Courtine à Paris.
Double vie
En 2005, Yves Charles est à la recherche
d’une série de couteaux spécifiques pour
son restaurant. Problème, ils n’existent
pas sur le marché. La coutellerie Perceval
est en mesure de les réaliser mais n’est pas
prête à investir dans la fabrication. Il n’en
faut pas plus à cet artisan pour se décider à racheter la petite entreprise de deux
employés. « À l’époque, c’était un amusement, raconte-t-il. L’investissement était
de 9 000 € et je devais produire 3 000 couteaux pour être rentable. » Il s’est lancé.
« Au départ, je venais seulement un jour
par semaine, se rappelle-t-il. Mais, emporté par le succès, j’ai dû engager plus de
monde pour honorer mes commandes et
tenir mes engagements. J’avais alors deux
entreprises qui nécessitaient un patron à
24
●
Le monde des artisans ● janvier-février 2012
temps plein. » Un choix s’imposait. En
2008, il rend toque, tablier et étoiles pour
se consacrer à la fabrication de couteaux.
En trois ans, il multiplie par quatre le chiffre d’affaires de la petite entreprise artisanale, embauche trois personnes et déménage dans un nouveau local de 500 m².
Un succès qui ne doit rien au hasard.
Yves Charles commence par réduire
drastiquement les temps de livraison et
créer une nouvelle gamme pour booster la
demande. « Il n’y avait pas eu de création
depuis 2001, cette réalisation était attendue », précise-t-il. En effet, si, avant lui,
l’entreprise Perceval était reconnue pour
la qualité de ses couteaux, l’aspect commercial était négligé. « Je n’ai rien changé
aux techniques, déjà bien au point, confiet-il. J’ai juste mis en valeur des talents jusque-là bridés », comme celui de Roland
Lannier, son chef de projet. Il relance aussi
le site www.couteau.com, acheté dès 1995
mais laissé à l’abandon. Environ 10 % des
ventes de l’entreprise sont réalisées par ce
biais, les revendeurs de couteaux et les
restaurateurs étoilés assurant le reste de
son chiffre d’affaires. « J’ai renforcé la distribution en travaillant avec des coutelleries emblématiques en France, en Italie et
en Allemagne… », détaille l’artisan. Il a
aussi profité de son réseau d’ancien chef
étoilé pour conquérir les plus belles tables.
Ainsi, Alain Ducasse a fait découvrir les
couteaux Perceval à des chefs de New
York, Londres, Dubaï ou Tokyo.
Des fourchettes qui piquent
Pour séduire les plus grands chefs, une
seule solution : l’excellence. « La qualité
de nos couteaux et de notre service n’existe pas ailleurs. Nos couverts sont conçus
pour satisfaire les professionnels les plus
exigeants, le moindre détail compte, affirme Yves Charles. On vend des fourchettes
en inox, comme on peut en trouver partout, sauf que l’ergonomie, le poids et le
piquant de la fourchette ont été soigneusement étudiés. Nous sommes les seuls à
faire des fourchettes qui piquent, s’amuset-il. Ce sont des détails symboliques, mais
le restaurateur voit que le produit a été
pensé par un restaurateur ». Le « secret
de Perceval » est là. Il réside dans une
connaissance parfaite du client alliée à la
technicité des couteliers.
Emmanuel Daniel
R
Contact
www.couteau.com
© Fotolia
Consommez moins (d’énergie)
pour gagner plus !
E
n réduisant leur consommation d’énergie,
les artisans servent aussi bien leur portefeuille
que la nature. Plusieurs approches sont envisageables
pour agir simplement et à peu de frais.
□□□
Dossier réalisé par Emmanuel Daniel
D ossier
Économie
Réduire sa consommation
d’énergie
Les prix de l’énergie sont à la hausse
depuis 20 ans tandis que les ressources
s’amenuisent. Pour réduire leur impact sur
l’environnement mais aussi leur facture d’énergie,
les artisans disposent de différents leviers.
É
colos ou économes,
les artisans ont tout
à gagner à devenir
moins gourmands
énergétiquement et à prendre la mesure des avantages
d’un comportement écologiquement responsable. Pour
réduire sa facture d’électricité, le chef d’entreprise dispose de plusieurs leviers, des
simples bonnes pratiques au
choix de l’énergie et du matériel, en passant par l’investissement dans une isolation de
qualité.
Qu’il s’agisse de locaux neufs
ou anciens, il est toujours
possible d’optimiser la performance du bâtiment et ainsi
faire du bien à l’environnement autant qu’à son portefeuille. La première démarche
consiste à réaliser un pré-diagnostic afin d’évaluer les principaux postes de dépenses et
de déterminer les meilleures
solutions pour réduire ses
diverses factures. Pour cela,
le CNIDEP (Centre national
+
Info
26
●
d’innovation pour le développement durable et l’environnement dans les petites entreprises) a lancé Arti’Nergie, un
outil permettant d’évaluer et
de maîtriser sa consommation d’énergie.
Une fois cet audit réalisé, l’artisan peut prioriser ses efforts.
Sachant que chacun peut agir
selon son budget. « Il y a trois
catégories de mesures, détaille
Marie Foyer, chargée de mission économies d’énergie
de la CMA de ChampagneArdenne. L’application de
« bonnes pratiques » qui ne
nécessitent pas d’investissement, les dépenses de petit
équipement comprises entre
0 et 500 € et les investissements conséquents supérieurs
à 500 € ».
Un abonnement
énergétique adapté
La première démarche consiste à s’assurer que l’abonnement au gaz et/ou à l’électricité ne soit pas supérieur aux
Des aides existent
Pour les connaître, rapprochez-vous
de l’Espace info énergie de votre région.
Le monde des artisans ● janvier-février 2012
trick
© Pa
tolia
J.- Fo
besoins réels de l’entreprise.
Le choix de l’énergie est également déterminant. Ainsi, le
passage du propane au gaz
naturel est amorti en moins
de 2 ans tandis que le passage du fioul domestique au
gaz naturel est rentabilisé en
moins de 5 ans.
Isolation
Une bonne isolation est essentielle pour limiter les pertes de
chaleur et par conséquent, la
consommation d’énergie. De
plus, un bâtiment bien isolé et
bien ventilé vieillit mieux car
l’humidité s’installe moins
facilement. Aussi efficaces
que leurs alternatives synthétiques, les matériaux recyclables, naturels et locaux
reviennent au goût du jour.
L’utilisation du bois dans les
Vosges ou de la terre cuite
dans le Nord permet en effet
de limiter son empreinte carbone tout en garantissant une
bonne isolation.
Pour que le bâtiment soit énergétiquement efficient, il faut
particulièrement veiller à bien
isoler le toit et les combles, les
murs et les fenêtres. Pour le toit
et les murs, que l’on choisisse
une laine de roche, de bois ou
de la ouate, « une épaisseur
de 30 cm minimum doit être
appliquée », selon François
Kloepfer, chauffagiste dans le
Haut-Rhin. Si l’isolation intérieure, moins chère (30 à 50 €
HT/m²), est la plus utilisée,
l’artisan peut aussi opter pour
une isolation extérieure. Plus
efficace, elle présente aussi
l’avantage de ne pas grignoter sur l’espace intérieur. Un
bémol, ce procédé coûte plus
cher, de 60 à 100 € HT/m².
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é
cr
Chauffage Si la plupart des artisans ont
recours à l’électricité, au fuel
ou au gaz naturel, François
Kloepfer préconise, lui, de
« choisir le type de chauffage
selon les ressources locales,
de s’équiper d’une chaudière
au bois si la place le permet
ou d’opter pour un puits de
chaleur ».
De l’avis des professionnels
du chauffage et de l’isolation,
il est pertinent de remplacer
sa chaudière classique par
une chaudière à condensation
ou un éco-générateur, moins
polluants et moins coûteux.
« Avec une économie d’énergie de 30 %, l’achat d’une
chaudière à condensation
sera rentabilisé en cinq ou
six ans », annonce Alexandre
radiants permet de chauffer
plus économiquement. Pour
ce qui est des bureaux, la création d’un sas limite les déperditions de chaleur. Utiliser un
équipement adapté est également primordial.
Dans certaines professions,
il est possible de récupérer la
chaleur émise par les machines (fours à pains, matériel
de refroidissement, machines
de nettoyage à sec…) pour
chauffer les locaux. « Les
moteurs de mes frigos produisent de la chaleur. J’ai mis
en place un système qui redirige la chaleur émise par les
moteurs pour sécher des jambons de pays », précise Didier
Villemin, gérant de la boucherie-charcuterie « Aux saveurs
d’Ardennes ».
© Mariesacha / Fotolia
□□ □
divise par quatre la facture
électrique dévolue à l’éclairage.
L’utilisation de l’éclairage
naturel (via la pose de pan-
Le chauffage électrique est à proscrire
car c’est le plus polluant
Duby de Gaz de France
Provalys.
En tout cas, pour François
Kloepfer, « le chauffage électrique est à proscrire, c’est le
plus polluant. EDF doit produire trois kilowatts pour
que l’on en consomme un à
cause des pertes d’énergie sur
la ligne. ».
Pour les grandes surfaces, l’utilisation de tubes ou panneaux
Éclairage L’éclairage est le poste de
consommation le plus énergivore puisqu’il représente
jusqu’à 75 % des consommations, notamment dans
les commerces. Pour réduire
sa facture d’énergie, il suffit de remplacer ses ampoules à incandescence par des
ampoules et néons fluocompacts. Cet investissement
neaux translucides) est une
autre piste de réduction de la
dépense énergétique.
L’équipement
de production
En faisant installer des boîtiers électroniques de variation de vitesse sur certaines
machines (scies, broyeuses…),
l’entreprise peut réduire de
50 % sa facture. Une autre
Bonnes pratiques
• Lumière
- L’installation de détecteurs de mouvements,
de minuteurs ou l’extinction automatique
des lumières à heures fixes est recommandée.
- Nettoyez vos ampoules ou néons
régulièrement pour gagner en luminosité.
- Utilisez au maximum la lumière naturelle.
ne les couvrent pas et dépoussiérez-les
régulièrement.
- Régulez la climatisation et le chauffage
à partir du même programmateur.
- Ne baissez pas la température de la
climatisation de plus de 4 °C par rapport
à la température extérieure.
• Chauffage
• Production de froid
- Ne surchauffez pas vos locaux. 1 °C en mois
vous fait économiser 7% sur la facture
d’électricité.
- En cas d’absence de plus de 2 h,
baissez la température de 3 ou 4 °C afin de
maintenir une température moyenne
de 15/16 °C.
- En cas d’absence de plus de 48 h, calez
la température entre 8 et 12 °C.
- Ne gênez pas la diffusion des radiateurs :
veillez par exemple à ce que les rideaux
28
●
Le monde des artisans ● janvier-février 2012
- Laissez refroidir les produits avant
de les mettre dans un congélateur ou une
chambre froide et ne les entassez pas.
• Eau
- Équipez-vous d’un mitigeur (10 %
d’économie) et d’un mousseur.
- Pensez à détartrer. 3 mm de tartre sur
une résistance, c’est 30 % d’énergie en plus
pour chauffer la même quantité d’eau.
option est d’opter pour des
moteurs à haut rendement,
plus chers mais rentabilisés
en moins de dix ans. Pour
en savoir plus sur le matériel
spécifique à chaque métier,
vous pouvez vous reporter
aux fiches élaborées par la
CNIDEP décryptant les performances énergétiques de
dix professions.
Peu importe sa motivation
et son budget, chaque artisan peut faire chuter sa facture en diminuant les différents postes de dépense.
Ainsi, Lise Renaux-Sajdur,
gérante du centre de soins
esthétiques Planète beauté à Troyes (Aube) a remplacé ses ampoules par des
néons fluocompacts, installé un mousseur pour limiter
sa consommation d’eau et
des programmateurs pour
contrôler la consommation
d’électricité de ses appareils
professionnels. Comme elle
n’est pas propriétaire, elle ne
peut pas influer sur l’isolation et le matériel de chauffage mais tente de garder
ses portes fermées. « Mes
charges sont fixes, ces économies d’énergie ne me rapportent pas d’argent, précise-t-elle. Ma seule motivation
est de laisser une planète non
détruite aux générations futures. C’est juste une goutte
d’eau, mais mis bout à bout,
ça peut faire un océan ».Des
petits gestes pour une grande
cause.
< gkka]j
¾Ad^Yml[gfkljmaj]Yn][d]k
eYl…jaYmpim]dÌgfljgmn]\Yfk
kYj…_agfd]hdmkkgmn]flhgkkaZd]¿
@[Wd#FWkb<ekY^[h[ijb[Z_h[Yj[khZ[b½?dij_jkjikfƒh_[khZ[h[Y^[hY^[[jZ[\ehcWj_edWkncƒj_[hi
Z[bWf_[hh[?IH<CF$
Les énergies grises [NDLR quantité d’énergie nécessaire
au cycle de vie d’un matériau
ou d’un produit] ne sont pas
assez prises en compte dans
le calcul du coût écologique
d’une construction. Si j’ai une
carrière à moins de 150 kilomètres et que je vais y chercher ma pierre, le bilan carbone sera bon car la pollution
liée au transport sera minime.
Si j’utilise du béton ou du
ciment aggloméré, cela dégradera plus l’environnement car
fabriquer 1 kg de béton dégage
132 grammes de CO2 contre 6
grammes pour la pierre.
ImÌ]kl%[]ima]phdaim]
[]ll]\a^^…j]f[]7
Pour mettre en œuvre les
agglomérés de ciment, on est
drait apporter de la chaleur
en complément et une chaudière à condensation quand
l’ensoleillement n’est pas suffisant.
obligé d’extraire, de concasser, de cuire, de mettre en sac,
de transporter, de fabriquer,
de stocker… L’empreinte carbone de ces différentes opérations est élevée.
D]j][gmjkdYha]jj]
]kl%adlgmbgmjk
\ÌY[lmYdal…7
Im]j][geeYf\]r%
ngmk7
Il faut construire avec les
matériaux que l’on trouve
dans sa région le plus souvent
possible.
Dans le Nord, on utilisera
de la terre/brique, dans les
Vosges on favorisera l’utilisation du bois… Il est souvent
préférable de construire avec
les techniques et matériaux
locaux tout en étant ouvert à
l’innovation.
Im]dkYnYflY_]k
hj…k]fl]dYha]jj]7
La pierre a une résistance
thermique très faible mais,
dans une maison avec des
murs épais, on est bien en
<J
Im]^Yml%adhj]f\j]
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…f]j_…laim]
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hiver comme en été, surtout
si les cloisons et les murs de
refend [NDLR - murs porteurs] sont en pierre massive. La forte inertie de la
pierre protège la maison des
changements de température. L’autre avantage de la
pierre, c’est qu’il n’y a pas
besoin de la cacher, contrairement à d’autres matériaux
qu’il faut recouvrir pour des
questions d’esthétique. La
pierre avec le temps se bonifie, se patine.
Im]dd]…f]j_a][`gakaj
hgmj[`Ym^^]jmf
Z€lae]fl]fha]jj]7
En réalisant un puits de température (puits canadiens ou
provençaux), on peut gagner
2 °C par rapport à l’extérieur
et maintenir une température
de 14 °C. On peut ajouter à
DYeYakgf\]B]Yf%HYmd>gm[`]j$[gfkljmal]]f)/(bgmjkYn][)/((((E&
cela l’énergie solaire qui vien-
Oui. La preuve, j’ai construit
une maison en pierre massive de 170 m2, en 170 jours
avec 170 000 euros. Afin
d’économiser de l’énergie, je
l’ai équipée d’une chaudière
à condensation, de capteurs
solaires ECS, de chauffage au
sol et de double vitrage.
Im]d]kld]Zgf
…imadaZj]]flj]d]k
\a^^…j]flkeYl…jaYmp
]l…imah]e]flk7
La tendance dans les nouveaux permis de construire est
d’imposer plusieurs énergies.
Je propose donc le puits pour
la constance, la pierre pour
l’inertie, le solaire pour la
production d’eau chaude et le
chauffage, alliés à une bonne
exposition du bâtiment par
rapport aux façades à vivre.
Le gaz ou le fuel peuvent servir de compléments pour le
chauffage (mais en étudiant
les isolations). Concernant le
chauffage d’agrément et d’entre saison, le bois est la ressource idéale.
Emmanuel Daniel
*1
D]egf\]\]kYjlakYfkMbYfna]j%^…nja]j*()*M
J uridique
Les aides à l’apprentissage
en 2012
Votre agenda
janvier février 2012
L’apprentissage reste l’un des meilleurs vecteurs d’intégration
des jeunes dans la vie professionnelle. En tant qu’employeur,
il vous permet aussi de bénéficier de plusieurs avantages
financiers.
Fiscal
❚ Artisans à l’impôt sur les sociétés (IS) ayant
clos leur exercice le 30 septembre 2011 : paiement au service des impôts, pour le 15 janvier,
du solde de l’IS.
❚ Pour les artisans payant par tiers provisionnels, règlement à la perception du premier tiers
de l’impôt sur les revenus de 2011, pour le
15 février.
Social
❚ Pour les artisans employeurs n’ayant pas plus
de 9 salariés, versement pour le 15 janvier des
cotisations sociales à l’Urssaf et au Pôle Emploi
sur les salaires du 4e trimestre 2011 ou sur les
salaires de décembre 2010, selon la périodicité
de paiement choisie.
❚ Pour les employeurs de plus de 9 salariés, versement des cotisations sur les salaires de
décembre dans tous les cas.
❚ Prélèvement mensuel des cotisations provisionnelles 2012 de maladie, allocations familiales, de CSG et CRDS et de retraite le 20 du mois
(sauf option pour un prélèvement le 5).
❚ Tous employeurs : déclaration annuelle des
salaires payés en 2011 (DADS) et régularisation
des charges sociales versées pour l’année 2011,
pour le 31 janvier.
❚ Pour les artisans employeurs n’ayant pas plus
de neuf salariés et payant les cotisations mensuellement, versement des cotisations sociales
à l’Urssaf et au Pôle Emploi sur les salaires de
janvier, pour le 15 février.
Versement identique, dans tous les cas, pour
les employeurs de plus de neuf salariés.
●
Le monde des artisans ● janvier-février 2012
S
i vous embauchez un apprenti,
vous avez droit d’abord à une
exonération de cotisations
sociales, qui peut être totale ou partielle selon la taille de votre entreprise ou votre qualité d’artisan.
Vous bénéficiez ensuite d’une
indemnité compensatrice forfaitaire
versée par votre région. Son montant est variable, avec un minimum
fixé à 1 000 e par an.
L’embauche vous fait bénéficier
aussi d’un crédit d’impôt de 1 600 e
par apprenti, porté à 2 200 e pour
un apprenti reconnu travailleur
handicapé ou bénéficiaire d’un
accompagnement renforcé.
Enfin, des aides supplémentaires
sont prévues en cas d’embauche
d’un travailleur handicapé.
Dans tous les cas, la formation d’un
apprenti en CFA n’entraîne aucun
coût supplémentaire pour votre
entreprise, puisque les dépenses
de fonctionnement sont financées
par la taxe d’apprentissage et par le
conseil régional.
À noter
Mesure prolongée par
le gouvernement : pour les
embauches supplémentaires
d’un jeune en alternance
de moins de 26 ans réalisées
du 1er mars au 30 juin 2012, les
employeurs peuvent bénéficier
aussi d’une compensation
des charges patronales
pendant un an.
R
contact :
Consultez votre antenne
Pôle Emploi ou votre
chambre de métiers
pour en savoir plus.
+
Info
http://www.lapprenti.com/
http://www.artisanat.fr
Espace « Artisan », Rubrique
« Recruter un apprenti »
•
30
© Alexey Klemenliev/ Fotolia
❚ Artisans à l’impôt sur les sociétés (IS) ayant
clos leur exercice le 31 octobre 2011 : déclaration des résultats à adresser au service des
impôts pour le 31 janvier.
•
J uridique
Rubrique réalisée par François Sabarly
Fiscalité
Changer de régime
fiscal en 2012
Jusqu’à la fin du mois de janvier, vous pouvez changer le régime d’imposition
de vos bénéfices pour en adopter un autre, plus avantageux ou plus
conforme à votre activité professionnelle. Ce choix vous engage pour une
période de deux ans. Les éléments à prendre en compte sont les suivants.
E
n tant qu’artisan, vous êtes soumis
aux bénéfices industriels et commerciaux (BIC) et vous relevez normalement :
◾ du régime de la micro-entreprise si votre
chiffre d’affaires annuel ne dépasse pas
81 500 e hors taxes pour les activités de
vente ou 32 600 e hors taxes pour les prestations de services (le projet de loi de finances pour 2012 prévoit de porter ces seuils à
83 200 e et 33 300 e en 2012) ;
◾ du régime réel simplifié si votre chiffre
d’affaires annuel est supérieur aux limites du micro BIC mais ne dépasse pas
777 000 e hors taxes pour les activités de
vente et 234 000 e hors taxes pour les prestations de services (chiffres qui devraient
s’élever à 793 000 e et 239 000 e en
2012) ;
◾ du régime réel normal au-dessus de ces
derniers montants.
Or, si vous êtes au micro BIC, vous pouvez
opter pour le régime simplifié. De même, si
votre chiffre d’affaires vous fait relever normalement du régime simplifié, vous pouvez
préférer le régime réel normal.
Il suffit, pour cela, de prévenir votre centre
des impôts avant le 1er février de l’année.
Cette option sera valable pendant deux ans,
puis reconduite tacitement.
Pourquoi changer ?
L’intérêt de choisir l’un ou
l’autre de ces régimes varie
selon votre situation. Ainsi, le régime de la
micro-entreprise constitue surtout une facilité fiscale et comptable : il vous suffit de
tenir un livre-journal des recettes (plus un
registre des achats si vous faites des ventes),
et vous n’avez ni déclaration de bénéfices à
remplir ni bilan à établir. Vos dépenses sont
calculées de façon forfaitaire et, surtout,
vous êtes affranchi de la TVA.
Le micro BIC est donc surtout un régime
fiscal simple, mais limité par son seuil de
chiffre d’affaires très bas. Dans ce régime,
en outre, vous ne pouvez pas constater de
déficit ni bénéficier des avantages des centres de gestion agréés.
Des allégements comptables
Moyennant un formalisme comptable un
peu plus complet, vous avez donc sans
doute intérêt à choisir le régime simplifié.
Par rapport au régime réel normal, il vous
offre plusieurs allégements.
D’abord une dispense de bilan si votre
chiffre d’affaires hors taxes ne dépasse pas
156 000 e (pour les activités de vente) et
55 000 e (prestations de services). Le projet
de loi de finances pour 2012 prévoit de porter ces chiffres, respectivement, à 159 000 e
et 56 000 e en 2012. Ensuite, la possibilité
d’opter pour une comptabilité « super-simplifiée » : celle-ci réduit sensiblement vos
obligations comptables, et donc les honoraires à verser à votre comptable.
© Rom
ain Mile
rt/ Foto
lia
Une comptabilité complète
Dans le régime réel normal, vous devez au
contraire tenir une comptabilité commerciale complète : comptes annuels, bilan,
compte de résultat, inventaire… Ce régime
coûte donc plus cher en frais de comptabilité, mais il vous permet d’avoir une vision
précise de votre situation patrimoniale et
professionnelle.
◼◼ L’eirl
pensez-y !
La fin d’année
est peut-être l’occasion de changer
de statut. Pensez à
l’EIRL qui vous permet de protéger votre patrimoine personnel. Pour en savoir
plus, contactez votre chambre
de métiers et de l’artisanat.
◼◼ En bref
Hausse du SMIC
Le SMIC a été revalorisé
de 2,1 % à compter du
1er décembre 2011. Le nouveau
montant horaire brut est fixé
ainsi à 9,19 e (contre 9 e
actuellement). Pour un salarié
dont la durée du travail est la
durée légale hebdomadaire
(35 heures), le salaire mensuel
minimum, fixé jusqu’au
30 novembre 2011 à 1 365 e,
est passé au 1er décembre 2011
à 1 393,82 e bruts /mois.
Entreprises inondées
Les entreprises qui ont été
inondées en novembre 2011
dans plusieurs départements
du Sud de la France pourront
bénéficier de délais de paiement pour leurs impôts, et
de remises gracieuses des
majorations ou des pénalités
de retard. Elles pourront également bénéficier de dégrèvements sur la contribution
économique territoriale,
du fait de la suspension
de leur activité (communiqué
du ministère du Budget
du 10/11/2011).
CDD saisonniers
La possibilité, pour un
employeur, de conclure des
contrats à durée déterminée
(CDD) successifs avec le même
salarié afin de pourvoir un
emploi saisonnier, n’est assortie d’aucune limite de temps.
Ainsi, plusieurs années de CDD
chaque été ne transforment
pas la relation de travail en
contrat à durée indéterminée
(Cour de cassation, chambre
sociale, 26.10.2011,
n° 09-43205 FSPB).
Le monde des artisans ● janvier-février 2012 ●
31
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# Cergy : 11 avril de 14h à 17h
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#Cergy : 30 mai de 14h à 17h
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#Cergy : 12 juin de 14h à 17h
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# 1 jour
#Villiers-le-Bel : 23 janvier ou 25 juin
# Cergy : 26 mars
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#1 jour et demi
# Cergy : 7-20 juin
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# 2 jours
# Cergy : 2-3 avril
3
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<ahde]`gegdg_m…\]fan]YmAN
Cette formation est destinée à renforcer la
compétence de l’assistant(e) du chef d’entreprise artisanale afin de le seconder efficacement dans sa gestion administrative, comptable et commerciale.
Ce diplôme permet d’obtenir une reconnaissance du rôle tenu par ce collaborateur (le plus
souvent conjoint) dans la gestion de l’entreprise par une validation de ses compétences.
L’ADEA est composé de 4 modules :
#Communication et relations humaines : 70 h
#Gestion de l’entreprise artisanale : 203 h
#Secrétariat bureautique : 112 h
#Stratégie et techniques commerciales : 98 h
Début des cours : 10 avril 2012
#Chef d’entreprise : 1 035 € - Salarié : nous
contacter.
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…f]j_…laim]k
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#1 jour
#Cergy : 12 mars
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M
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#3 jours
#Cergy : 2-3-4 avril
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#2 jours
#Cergy : 1er-2 février
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#3 jours
#Cergy : 5-6-12 mars
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]fl]
#2 jours
#Cergy : 15-16 mai
Fgmn]Ym
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#2 jours
#Cergy : 13-14 février
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#1 jour
#Cergy : 3 février
HYjla[ah]jmfkYdgf$„Yk]hj…hYj]
#3 jours
#Cergy : 28-29 mars et 6 avril
DYhjghja…l…af\mklja]dd]
#4 heures de 9h30 à 13h30
#Cergy : 12 avril
#2 jours
#Cergy : 8-9 mars
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AfalaYlagfdY[gehlYZadal…
zdYZgj]jk]kgmladk\][geemfa[Ylagf
#4 jours
#Cergy : 2-3-9-10 février
# 3 jours
# Villiers-le-Bel : 10-11-12 janvier
# Cergy : 7-8-9 mars ou 6-7-8 juin
# 4 jours
# Cergy : 27-28-29 février et le 1er mars
;gehlYZadal…kmjea[jg
# 3 jours
# Cergy : 6-7-8 février
LjYal]e]fl\]l]pl]
#4 jours
#Cergy : 1er-2-8-9 mars
# 12 jours
# Villiers-le-Bel : 10-11-12-24-25-26 janvier
et 7-8-9-21-22-23 février
# Cergy : 7-8-9-14-15-16-21-22-23-28-2930 mars
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fYeaim
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#1 jour
Fgmn]Ym
#Cergy : 13 janvier ou 11 juin
HmZdahgklY_]
#1 jour
# Cergy : 9 janvier ou 14 mai
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# 3 jours
# Cergy : 9-10-11 mai
D]lYZd]mj
#4 jours
# Cergy : 5-6-12-13 avril
# 4 jours
# Cergy : 23-24-25 mai et 1er juin
#1 jour
# Cergy : 11 janvier ou 4 juin
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zlYZdajk]k\]nak]lk]k^Y[lmj]k
# 3 jours
# Cergy : 2-3-9 mai
#2 jours
# Cergy : 23-24 mai
J][jml]jkgfh]jkgff]d
<…n]dghh]jkgfj…k]Ym
Hj…hYj]jd][gfl]fm\]kgfkal]Afl]jf]l
# 4 jours
# Cergy : 13-14-15-16 mars
# 2 jours
# Cergy : 7-13 mars
J…^…j]f[]jkgfkal]Afl]jf]l
# 2 jours
# Cergy : 20-23 janv. ou 16-17 avril ou 7-8 juin
# 1 jour
# Cergy : 23 avril ou 25 mai ou 18 juin
N]f\j]]fda_f]
# 6 jours
# Cergy : 20-21-27-28-29 février et 5 mars
# 1 fois par mois, de janvier à juin
# 1 jour
# Cergy : 19 mars
# Cergy : nous contacter
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# 2 jours
# Cergy : 21-22 mai
DYf_m]k
# 4 jours
# Cergy : 5-6-12-16 janvier ou 19-20-2627 mars ou 4-10-16-21 mai
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DYZYk]\]\gff…]k
J…mkkajk]kh`glgk
Ýlj]j…^…j]f[…hYjmfegl]mj\]j][`]j[`]
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# 1 jour
# Cergy : 20 avril ou 30 mai
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D]k[d…k\ÌmfZgfeY‹lj]\ÌYhhj]flakkY_]
# 2 heures/semaine à Cergy - Forfait 30 heures
# Test : lundi 30 janvier de 10h à 12h
# 1 jour
# Cergy : 11 juin
# 3 jours
# Cergy : 15-16-17 février
>jYf„Yak
?…j]jkgfl]ehk]lkgfgj_YfakYlagf
;j…]jkgf\aYhgjYeYHgo]jHgafl
# 2 heures/semaine à Cergy - Forfait 30 heures
# 2 jours
# Cergy : 4-5 juin
# 2 jours
# Cergy : 18-19 janvier ou 31 mai-1er juin
# Test : mardi 31 janvier de 10h à 12h
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B]bgafk[]Zmdd]laf\Ìafk[jahlagfdYkgee]\]+)hgmj^jYak\]\gkka]jhgmjd])]jk]e]klj]*()*Y[[gehY_f…
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E]j[a\]Za]fngmdgaj…lYZdaj[]k\]mp[`†im]kdÌgj\j]\]dY;E9\mNYd\ÌGak]&
M étéo
■■Le Made in France a la côte
Une récente étude montre que 92 % des Français pensent
que les produits fabriqués en France représentent un gage
de qualité. Si les chefs d’entreprise sont plus nuancés (45 %
le voient comme un gage de qualité), ils sont 29 % à estimer
que le Made in France est un argument de vente efficace
et 24 % décrivent le label comme un outil marketing
permettant de développer la visibilité. Si le Made in France
n’est un critère de choix déterminant que pour la moitié
des Français, ils sont tout de même plus sensibles à l’origine
des produits qu’aux considérations environnementales,
même si 84 % des sondés lient la fabrication en France au
respect de l’environnement. 94 % des Français considèrent
également qu’acheter Made in France est un acte citoyen.
S’ils sont 82 % à penser que les produits hexagonaux sont plus
chers, 72 % sont prêts à payer la différence, à condition que
celle-ci ne soit pas supérieure à 10 %.
Sondage EBP-Opinion way, septembre 2011
■■Se lever plus tôt pour un métier
passionnant
■■Une reprise en demi-teinte
pour les artisans du bâtiment
Plus d’un artisan sur trois a vu son chiffre d’affaires progresser
au 1er trimestre par rapport à 2010. Mais ce chiffre
encourageant se confronte à la stagnation prévue du chiffre
d’affaires pour 41 % d’entre eux en 2010-2011 et 45 % en 20112012. De plus, la hausse du coût des matières premières invite
les entrepreneurs du bâtiment à la prudence.
En effet, le taux de marge sur matières premières (travaux
propres- consommation de matériaux) est à son plus bas
niveau depuis dix ans selon KPMG. Cette frilosité se ressentira
également sur le marché du travail, le recrutement n’étant
prioritaire que pour 9 % des artisans. Pour ne rien arranger,
les artisans ressentent également le durcissement des
autorisations de découvert et les difficultés d’accès au crédit
bancaire. Néanmoins, la situation n’est pas homogène sur tout
le territoire. L’Ile-de-France, le Sud-Est
et le Centre s’en sortent mieux que les autres régions.
KPMG, novembre 2011
87 % des Français se disent prêts à se lever plus tôt pour un
métier qui les passionne. C’est les 18-24 ans qui sont les plus
séduits par cette idée, 92 % d’entre eux y sont favorables
contre 84 % chez les 50-64 ans. 40 % des personnes interrogées
disent se coucher à 23h00 en semaine et 36 % se lèvent avant
7h00. Si les jeunes de moins de 35 ans sont plus nombreux à
se lever avant 7h00 (42 % contre 34 % pour leurs aînés), c’est
également eux qui se couchent le plus tard (25 % après minuit).
Cette étude est à nuancer car il existe une différence entre la
perception et la réalité des horaires de travail.
En effet, les sondés estiment que les boulangers se lèvent
à 4h00 du matin alors qu’en réalité, un boulanger Baguépi
se lève entre 2h00 et 3h00 du matin.
IFOP pour Baguépi, octobre 2011
Tableau de bord
Social
• Smic au 1er décembre 2011 : 9,19 e/heure
soit 1 393,82 e/mois (35 heures)
• Minimum garanti : 3,36
• Plafond mensuel de la Sécurité sociale 2011 : 2 946 e
• Taux de chômage : 9,6 % au 2e trimestre 2011
• Barèmes de frais 2011 : repas hors des locaux de
l’entreprise : 8,30 e ; repas lors d’un déplacement
professionnel : 17,10 e ; logement et petit-déjeuner 45,50 e
(61,20 e à Paris et dans les départements 92, 93, 94)
Prix
• Indice des prix à la consommation en octobre 2011 :
124,24 (+ 2,3 % sur un an)
Ils ont dit
« Certains qui proposent de
remettre en cause le taux
réduit dont bénéficient les
secteurs du bâtiment et de
la restauration commettent
un contre-sens économique.
Nous ne prendrons pas cette
décision parce que nous
savons les conséquences que
cela aurait sur l’emploi. »
Le Premier ministre François
Fillon au congrès de l’UPA
le 20 octobre
Ensemble des ménages, tabac inclus, base 100 en 1998
Ces secteurs qui sont pourtant
créateurs d’emplois et qui ont
aidé le pays à résister à la crise
financière, sont sanctionnés
par une hausse du taux de TVA
applicable à leurs activités, ce
qui va limiter encore le niveau
de la croissance française. »
Jean Lardin, président de l’UPA
« Les premières victimes des
nouvelles mesures de rigueur,
annoncées par le Premier
ministre, seront les millions de
Françaises et de Français qui
ont recours aux entreprises du
bâtiment, de la restauration et
de l’alimentation.
34
●
Le monde des artisans ● janvier-février 2012
Feu vert
Pessimistes
pour l’avenir,
87 % des artisans
déclarent
cependant
vouloir aller
voter l’an prochain aux
scrutins présidentiel
et législatif.
UPA, I+C, octobre 2011
• Indice du coût de la construction au 2e trimestre 2011 :
1 593
Finance
• Taux d’intérêt Euribor 3 mois (23 novembre) : 1,467
• Taux d’intérêt Euribor 12 mois (23 novembre) : 2,030
Ces taux servent de base au calcul des financements
proposés par les banques et à l’indexation des crédits
à taux variable.
• Taux fiscal des intérêts de retard : 0,03 % par mois
(0,36% par an)
Feu orange
85% des artisans
considèrent qu’une
hausse de la TVA
dans le secteur de
la construction et de
la rénovation aurait
un impact négatif sur leur
activité. Pour 49 % d’entre
eux, cela déboucherait sur des
suppressions d’emplois.
CER France, octobre 2011
Feu rouge
Seuls 23%
des patrons
d’entreprise
de 19 salariés
se sont déclarés
optimistes sur
le climat général des
affaires en France
Baromètre des TPE,
IFOP-Fiducial,
novembre 2011
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B
’ai découvert l’artisanat un peu
tard dans ma carrière, mais quel
bonheur de côtoyer et découvrir
des hommes et des femmes, artisans,
aussi déterminés d’entreprendre ! »
Jean-René Bulteau est entré en 2009 dans
l’entrepreneuriat après une belle et longue carrière en tant que cadre supérieur
au sein de grands groupes d’éclairage. Il
avait à cœur de préconiser déjà des équipements moins énergivores.
Soucieux de l’environnement et du
devenir de ce que nous léguerons à nos
enfants il se tourne vers une autre problématique : l’eau.
Avec le soutien d’une Plateforme d’Initiative Locale, il lance son activité à
Sarcelles et crée Global Confort.
Il propose la récupération et la valorisation des eaux de pluie, mais également
l’assainissement par micro-station. Ces
clients sont les particuliers, les industriels
et les collectivités.
En deux ans, Jean-René Bulteau installe
une quarantaine de cuves de récupération d’eau de pluie, allant jusqu’à 120 m3
pour des grandes entreprises. « Pourquoi
utiliser de l’eau potable pour l’arrosage
des espaces verts, le lavage des rues ou
les sanitaires, alors qu’on peut couvrir
jusqu’à 50 % des besoins avec l’eau de
pluie. »
Il étoffe rapidement son offre et propose
aussi le relevage, ainsi que des séparateurs à graisses et d’hydrocarbures, des
systèmes d’assainissement autonome
en micro-station pour les maisons non
raccordées au collectif. Par rapport à
un système classique (fosse septique et
épandage), l’emprise au sol est moins
importante donc l’installation est moins
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Il existe un crédit d’impôt sous certaines
conditions pour ces travaux liés aux eaux
pluviales, ainsi que des aides de l’Agence
de l’Eau de Seine Normandie.
Jean-René Bulteau s’intéresse désormais
aux « eaux grises », ces eaux à peine usagées que l’on rejette quand on prend une
douche par exemple et qui ne nécessiteraient pas un long processus de traitement pour être réutilisées. « L’idée est
d’utiliser le mètre cube d’eau pour une
autre utilisation (WC et arrosage), sans
avoir à le repayer, lui donner une seconde
vie avant rejets. » Il consacre toujours
une partie de son emploi du temps en
veille technologique, participant même à
certains salons (BATI énergie et Pollutec)
à la recherche de nouveaux matériaux et
processus innovants comme les Picobells,
des corps de lit bactérien fluidisé brevetés
qu’il utilise pour l’épuration.
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Quand il reprend l’entreprise de son père
en 2000, celle-ci ne compte que quatre salariés et œuvre seulement chez les particuliers.
Aujourd’hui, il dirige une équipe de 17 hommes et enchaîne les chantiers de prestige dans
tout le pays. Pour pouvoir rénover des monuments historiques, il a obtenu une certification
spéciale et réalisé un important travail commercial. Loin de tirer la couverture sur lui, cet
artisan reconnaît volontiers le rôle important
joué par ses collaborateurs. « J’ai besoin de
mes ouvriers comme eux ont besoin de moi »,
assure Hervé Leroy. Tandis qu’il sillonne la
France pour décrocher de nouveaux chantiers,
il s’appuie sur ses employés, pour la plupart
issus du compagnonnage ou de la Haute école
de couverture d’Angers. En reconnaissance de
leur expertise et de leur implication, il leur a
ouvert le capital de l’entreprise. Il considère
en effet que « le meilleur moyen de s’enrichir
et d’être motivé, c’est de travailler pour soi ».
Ainsi fonctionne cet entrepreneur qui n’a rien
perdu de son humanité malgré sa réussite. À
tout juste 40 ans, et après avoir recouvert quelques-uns des plus beaux toits de France, Hervé
Leroy reste humble. Ses désirs ? Trouver à ses
employés des chantiers à la hauteur de leur
compétence et contribuer au rayonnement touristique de la France grâce à la préservation de
son patrimoine.
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ervé Leroy n’est pas un couvreur
comme les autres. Et pour cause,
cet orfèvre de l’ardoise s’est
spécialisé dans les monuments
historiques. Classés ou non,
châteaux ou églises, appartenant à l’État ou
propriétés privées, ces bâtiments comptent
pour 30 % de son activité. Gardien d’un savoirfaire ancestral, il est l’un des seuls artisans de
la région à savoir restaurer les toits anciens. Il
manie le zinc, le plomb et l’ardoise avec une
habileté impressionnante, transformant les
plaques de métal en sculptures, reconstituant
à l’identique un toit centenaire. « Ce que je fais
aujourd’hui peut paraître exceptionnel, mais
il y a 300 ans, tous les couvreurs en étaient
capables », annonce avec modestie celui qui a
réalisé le dôme de l’Opéra de Lille et le toit de
l’église de Calais.
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a Semaine nationale de la créationreprise d’entreprise artisanale, organisée chaque année par les chambres
de métiers et de l’artisanat (CMA), s’est
déroulée du 18 au 25 novembre dernier.
Pour sa dixième édition, Le thème choisi
était celui de « L’EIRL », statut ayant
pour but d’offrir des conditions favorables au développement et à l’investissement tout en réduisant la prise de risques
personnels.
Les avantages de l’EIRL sont multiples
pour les entrepreneurs. Ce statut permet
tout d’abord de simplifier les démarches
de création-reprise. En effet, en le choisissant, les gérants d’entreprise n’ont plus
besoin de créer une société et s’évitent
ainsi des lourdeurs administratives superflues. En séparant le patrimoine personnel
du patrimoine professionnel, il met également fin à une injustice qui touchait les
artisans, obligés d’engager leur maison ou
leur voiture pour percevoir un prêt bancaire. L’EIRL libère également l’investissement en leur permettant d’opter soit pour
l’impôt sur le revenu, soit pour l’impôt sur
les sociétés.
Malgré ces avancées, le statut créé au
début de l’année a connu un démarrage
difficile et a peiné à séduire les artisans.
Le principal frein est venu des banques,
réticentes à prêter aux artisans. Un récent
aménagement du système de garanties
personnelles exigées par les banques a
déjà permis le renforcement des garanties mutuelles par des établissements de
type Siagi, Oséo et Socama. Dans la même
optique, la Fédération des banques françaises s’est également engagée à mieux
financer les entreprises artisanales.
Au-delà de ce nouveau statut, la SNCR
est aussi l’occasion pour les CMA de faire
découvrir au public les nombreuses opportunités offertes par les secteurs de l’artisanat
et ainsi créer des vocations. Au cours des
forums, tables-rondes ou soirées spéciales
(voir encadré), des conseillers étaient présents pour répondre aux futurs créateurs
ou repreneurs d’entreprise artisanale sur les
questions concrètes qu’ils se posent.
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Jérôme est l’expert-comptable de Christine et Dominique
depuis la création de leur entreprise. Il les conseille
L’Ordre des Experts-Comptables représente plus de 19.000 professionnels
de la famille comptable répartis sur tout le territoire, ce au service de plus
de 2 millions de clients. Avec plus de 110.000 collaborateurs, les expertscomptables accompagnent au quotidien artisans, commerçants, agriculteurs,
industries, services, professionnels libéraux, travailleurs individuels et dirigeants
d’entreprises. Ils conseillent également les créateurs d’entreprise, les autoentrepreneurs et demain ceux qui choisiront le nouveau régime de l’EIRL.
Retrouvez les experts-comptables sur : www.experts-comptables.com
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L’artisanat, 1re entreprise de France, c’est
plus qu’un slogan, c’est la réalité. Avec
presqu’un million d’entreprises, l’artisanat emploie plus de 3 millions d’actifs,
et c’est le secteur qui a sans doute le plus
embauché depuis dix ans, avec plus de
25 % des nouveaux emplois salariés.
Derrière ces chiffres qui reflètent un
dynamisme certain, il y a une réalité très
positive : la grande majorité des artisans
sont au service de marchés locaux, donc
leurs activités non délocalisables sont
indispensables au bon équilibre économique des territoires.
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Favoriser le développement des
entreprises artisanales, c’est faire en
sorte d’abord que les artisans et leurs
conjoints puissent se consacrer à leur
cœur de métier, c’est-à-dire le service de
leurs clients. Ce sont eux, les artisans,
qui sont le plus souvent les victimes de
« l’impôt administratif ». Simplifier,
alléger les procédures et les contraintes, tant en matière fiscale et sociale
qu’au regard des marchés publics, c’est
sans aucun doute le meilleur levier de
croissance. Bien sûr, il faut aussi tout
faire pour rendre l’apprentissage encore
plus attractif auprès des jeunes, car il
y aura 300 000 entreprises artisanales
à reprendre et à développer dans les
années qui viennent. Enfin, il faut protéger le patrimoine personnel des artisans,
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pour qu’ils puissent sereinement penser
à leur croissance : le régime de l’EIRL
est une vraie opportunité à saisir.
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Avec la crise financière, les problèmes
de trésorerie sont aujourd’hui très
préoccupants pour des centaines de
milliers d’artisans. C’est pour cela que
les experts-comptables ont passé des
accords avec des grands réseaux bancaires pour accélérer et simplifier l’accès aux petits crédits de trésorerie. Les
artisans peuvent consulter leur expertcomptable ou se renseigner sur le site
www.financement-tpe-pme.com pour
avoir toute l’information utile.
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La vraie richesse de l’artisanat, c’est son
éthique de transmission du savoir et de
recherche du travail bien fait. C’est une
grande force dans une économie en pleine mutation qui trop souvent perd ses
repères. Parce que l’artisanat est ancré
dans l’économie réelle, il saura sans nul
doute accueillir, former et promouvoir,
dans le cadre de ses valeurs, de nouvelles générations d’entrepreneurs désireux
d’allier intelligence et savoir-faire. C’est
donc un avenir plein de promesses, que
nous, experts-comptables, voulons partager avec les artisans.
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