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# 664 Du 27 OCTOBRE au 2 NOVEMBRE 2014 Gigi, le scooter électrique pliable de la marque néerlandaise Govecs. © Govecs GmbH www.govecs.fr gigiscooter.nl anous.fr Mobilité urbaine LA VILLE EST NOTRE TERRAIN DE JEU Livres Agatha Christie, immortelle reine du crime Green touch La mode ne chasse plus le naturel Jeux vidéo La Paris Games Week, pour aller au-delà de l’écran NCE FOR E I R É P X E ’ L Z E V VI >> Venez découv rir les nouvelles sma rt fort wo et sma rt forfour à la Grande Halle de la Villette durant le Pitchfork Music Fest ival Paris. www.smart.com/FOR FOR CULTURE RADIO NOVA LIVE FOR MUSIC DJ SET INTERACTIF FOR FUN PLAYGROUND & BOWLING smart – une marque de Daimler Roadshow for Paris : Tournée pour Paris For culture : pour plus de culture. Live : en direct. For music : pour plus de musique. For game : pour plus de jeux. Playground : aire de jeux. Consommations de la smart fortwo coupé (cycle urbain / extra-urbain / mixte en 1/100 km) : 4,9/ 3,7 / 4,1-4,2. Emissions de CO2 (g/km) : 93-97. consommations de la smart forfour (cycle urbain /extra-urbain / mixte en 1/100 km) : 4,8 / 3,8 / 4,2. Emissions de CO2 (g/km) : 97. Mercedes-Benz France : société par actions simplifiée - capital : 75.516.000 Ð - siren 622 044 287 R.C.S Versailles. Edition octobre 2014. La photo inclut des options non comprises dans la livraison standard des véhicules smart fortwo et smart forfour. édito Drôle de dame Cette petite fille, pour moitié américaine, mais née en Grande-Bretagne à la fin du XIXe siècle, un peu solitaire, très timide, moins jolie que sa sœur aînée et dont la plus grande préoccupation, une fois la vingtaine venue, était de trouver un mari, n’était pas prédestinée à tout cela. Devenir la papesse du crime, la reine d’un genre littéraire a priori pas vraiment taillé pour les petites dames, le “whodunit” (pour « who’s done it ? » en gros, « qui a commis le meurtre ? »). D’ailleurs, au moment de la parution de son premier ouvrage, la jeune auteure pensait à prendre un pseudonyme masculin. Son éditeur l’en dissuada, persuadé d’attirer l’attention avec son prénom peu commun, Agatha. Celle-là n’était de toute façon pas comme les autres, avec, sous des apparences trompeusement classiques, un sacré tempérament. Avide de voyages et de connaissances promptes à nourrir ses romans, Dame Agatha Christie savait de quoi elle parlait quand elle évoquait les rives du Nil, ou l’usage d’un poison, elle qui aurait pu faire passer de vie à trépas quiconque l’aurait contrariée, en lui 03 servant une trompeuse tasse de thé. Mais l’écrivain avait d’autres manières plus jubilatoires de se venger, comme lorsqu’en 1926, elle mit en scène sa propre disparition, histoire de faire peser de lourds soupçons sur son premier époux qui avait eu la mauvaise idée de lui en préférer une autre. Ou, de façon courante, en faisant apparaître de manière bien peu flatteuse dans ses livres ceux qui un jour avaient su lui déplaire. Anoblie par la reine, adaptée au cinéma par les plus grands à l’instar de Billy Wilder, pouvant se permettre de choisir un acteur admiré comme Charles Laughton pour apparaître dans un film tiré d’une de ses œuvres, Agatha Christie se moquait bien que l’on qualifie son travail de léger et que l’on raille la prétendue pauvreté de son style. C’est avec bonhomie qu’elle suivit sa route, publiant au fil de sa carrière 66 romans, 154 nouvelles et 20 pièces de théâtre, de quoi laisser rêveur celui qui a coutume de pleurer devant son écran blanc. La mère d’Hercule Poirot et de Miss Marple était en réalité une femme moderne. « Temps de repos après tant de labeur » (tiré d’un verset du poète élisabéthain Edmund Spenser), peut-on lire aujourd’hui sur sa tombe, alors que son héritage continue de fructifier. Son célèbre détective belge, qu’elle avait pourtant pris soin de faire mourir dans une dernière aventure écrite de longue date, histoire de ne pas le laisser lui échapper, reprend même du service, sous la plume d’un autre auteur, une femme encore, ce qui n’a bien sûr plus de raison d’étonner. On la croyait démodée, remplacée par le roman noir ou le thriller, et voilà que la vieille lady anglaise s’offre une nouvelle jeunesse, honorée, traduite de façon plus actuelle ou publiée sous la vitrine des photos de Martin Parr. Ne vous avisez pas de la mésestimer, Agatha Christie n’a pas fini de détoner._ Carine Chenaux Rédactrice en chef @CarineChenaux À gauche : Photo de Little Shao. L’exposition Street Is Art, présentée du 14 novembre au 13 décembre à la Galerie d’art de Créteil (10, av. François Mitterrand), est consacrée à ce grand photographe de danse, dans le cadre du festival Kalypso. www.ccncreteil. com/Kalypso Photo Little Shao À droite : La fresque de Yué-Wu pour le bar Brûlé à l’hôtel W ParisOpéra, dans le 9e arrondissement. 27/10/14 A NOUS TENDANCES // REPÉRAGES // BONS PLANS DOSSIER HIGH TECH le 17/11 Disponible sur iPad ® // www.anous.fr // www.facebook.com/anousparis sommaire Magazine gratuit édité par A Nous Paris, SAS au capital de 1 580 000 euros, 23, rue de Châteaudun, 75308 Paris Cedex 09. Site internet : www.anous.fr Principal associé : Roularta Media France Président et directeur de la publication : Hendrik De Nolf Délégué du président : Hugues De Waele. E-mail : [email protected] Tél. : 01 75 55 10 00 ou 01 75 55 + numéro de poste Fax : 01 75 55 12 61 Direction générale : 01 75 55 10 80 Directeur général : Bruno Zaro Directeur des opérations : Stéphane Lafosse (1007) Directrice marketing : Françoise Caillon (1257) Responsable promotion et communication : Alizée Szwarc (1003) Attachée de direction : Sarah Hacquebart (1080) Rédaction : 01 75 55 10 28 Rédactrice en chef : Carine Chenaux Chef de rubrique : Murielle Bachelier Assistante de la rédaction : Emmanuelle Suzanne (1028) Ont collaboré à ce numéro : Jérôme Berger, Smaël Bouaici, Alain Cochard, Sonia Desprez, Ivan Essindi, Myriem Hajoui, Alexandra Hautier, Julie Hautot, Stéphane Koechlin, Bénédicte Le Guérinel, Fabien Menguy, Rémi Mistry, Édouard Rostand, Thomas Séron, Philippe Toinard Direction artistique : Agence Samouraï Première maquettiste : Laurence Philippot (1011) Secrétaire de rédaction : Vincent Arquillière Iconographes : Marie-Françoise Vibert (1060), Publicité/commercial : 01 75 55 11 86 Directrice commerciale : Sandrine Geffroy (1112) Directrice de la publicité : Paule-Valérie Bacchieri Van Berleere (1161) Directrice des opérations spéciales : Stéphanie Le Meur (1249) Directrice de clientèle internationale : Claire Bourin (1172) Directrice de clientèle : Fanny Guillaume (1155) Chef de publicité : Hanène Jemili (1210) Chef de publicité immobilier : Sébastien Tisseyre (1077) Publicité culture et partenariats : Carolyn Occelli (1194) Responsable des projets musicaux : Mathieu Proux (1198) Graphiste : Juliette Babelot (1145) Publicité rubrique Formation : L’Etudiant, service commercial. 01 75 55 18 59. 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Tél. : 00 32 51 266 111 Diffusion : Distripaq 05 08 - innovation Le téléphérique Poma à New York - © www.poma.net Agatha Christie - Photo colorisée par Samourai.fr dans l’air style de ville affaires culturelles 08❘ - innovation 14❘ - green touch 22❘ - livres 10❘ - high-tech 16❘ - à boire et à manger 25❘ - cinéma 26❘ - expo 11❘ - objet trouvé 18❘ - lieux Toujours plus mobile dans la ville La mode ne chasse plus le naturel À la Paris Games Week, tout le monde peut jouer Folks and Sparrows, Café Bouillu, Le Verre volé sur mer Lame de fond Gachon-Pothier, déco ethnique ; BD nostalgique chez Fantasmak 12❘ - shopping 20❘ - clubbing Les meilleures pièces de l’animal Des fêtes sans peur et sans reproche pour Halloween ; Un an pour le Badaboum ; Brûlé, le bar du W Hotel Tous les lundis sur iPAD, Retrouvez la version digitale du magazine sur l’App Store et profitez de bonus photo et vidéo. Et aussi : www.facebook.com/anousparis Twitter et Instagram : @anousparis www.pinterest.com/anousparis www.youtube.com/magazineanousparis 27/10/14 A NOUS 22 - livres 20 - clubbing DJ Prosper à la Java - Photo Gaëtan Tracqui Agatha Christie, une reine du crime vraiment immortelle Autour de Sade au musée d’Orsay 27❘ - scènes 29❘ - sons connexions 34❘ ❘- emploi 36❘ ❘- formation save the date 06 Textes : Murielle Bachelier, Carine Chenaux, Alain Cochard, Thomas Séron Ça se passe cette semaine. Date unique ou événement régulier, c’est noté dans notre agenda. LUNDI 27/10 collectors © Berluti Batman médiatique Le temps passe et voilà que l’homme chauve-souris fête ses 75 ans. Pour ce “joyeux” anniversaire, en collaboration avec Warner Bros., le magasin colette présente en exclusivité, et en édition limitée, une collection de pièces de mode, d’accessoires et de bijoux spécialement dédiée. Sneakers Berluti, vestes en cuir Eleven Paris, escarpins Eugène Riconneaus… Avec, en prime, un Gotham City bar et une vitrine à la gloire du plus élégant des super-héros._ colette, 213, rue St-Honoré, 1er. Collection en édition limitée disponible pendant un mois. LUNDI 27/10 Photo Eugénie Martinez Augustin, pirate des Indes est un voyage olfactif, interactif, et plein d’invention pour les enfants à partir de 4 ans. Augustin Volubile Poivre a 6 ans quand il devient capitaine d’un bateau pirate. Sa passion : les épices. Pour débusquer le trésor du maharadjah de Pondichéry, lui et son équipage (les enfants du public) vont traverser l’océan Indien à dos de baleine à bosse, découvrir la cannelle, échapper aux tigres, entrer par effraction dans un palais de bonbons… Et puis il y a une princesse, un perroquet, un tireur d’élite et des chansons de marin. Vaste programme !_ Augustin pirate des Indes, représentations tous les jours pendant les vacances scolaires, les mercredis, samedis et dimanches à 14 h. Théâtre La Nouvelle Scène, 3, quai de Montbello, 5e. Places : 14 € ; enfants : 10 €. 27/10/14 A NOUS festival Sarh, le 31 octobre. Chaque année depuis plus de quinze ans, le festival Les Primeurs de Massy pioche parmi les meilleurs premiers albums. Pour cette nouvelle édition, il a l’embarras du choix. Ne serait-ce que parmi une nouvelle génération de musiciens français, pop au sens très large, avec We Were Evergreen et Alb (le 29 oct.), Natas Loves You (le 1er nov.), Talisco (le 31 oct.) ou Kid Francescoli, Thomas Azier et Gaspart Royant (le 1er nov.). Mais les Primeurs dépassent les frontières du pays (la soul anglaise de Harleighu, le Sénégalais Faada Freddy, etc) et celles de la pop (jazz, afro-funk, électro…). Une édition de haut vol._ MERCREDI 29/10 photo ceWEEK-END SAMEDI 01/11 musique et cinéma salon Photo Quentin Caffier Fraîcheur pop Les Primeurs de Massy, jusqu’au 1er nov. au Centre culturel Paul B, 6, allée du Québec, Massy (91). RER B, arrêt Massy-Verrières. Places : 18 €. kids La route des épices MERCREDI 29/10 MERCREDI 29/10 © Thomas Raffoux Un monde chocolat Déjà vingt ans que le Salon du chocolat émerveille les amoureux du cacao. Pour fêter cette longévité, la manifestation se tient cette année sur deux niveaux, occupant un espace deux fois plus grand qu’avant. Tous les acteurs majeurs de la fève seront bien sûr présents pour faire partager leur passion. Une grande exposition ponctuée de happenings, d’ateliers gourmands et de performances arty devrait finir de ravir vos sens !_ Salon du chocolat, jusqu’au 2 novembre à Paris-Expo, Porte de Versailles, pavillon 5, 15e. Ouvert de 10 h à 19 h. Entrée : 14 € ; enfant jusqu’à 12 ans : 6,50 €. JEUDI 30/10 histoire et chanson Vidéo Ligne de tir, 2014. Mike Brodie, #1027, de la série A Period of Juvenile Prosperty, à la galerie Les Filles du Calvaire. © Mike Brodie, courtesy Yossi Milo Gallery, NY, et galerie Les Filles du Calvaire Un mois pour l’image Novembre à Paris, c’est le Mois de la photo. Il démarre d’ailleurs avec quelques jours d’avance, certaines expositions étant déjà ouvertes. Dans les grandes galeries, le programme est riche et dense, comme toujours. Il faudra aussi, bien sûr, faire un tour à la Maison européenne de la photographie, l’incontournable. Cette année, le thème choisi est la Méditerranée, carrefour intense, théâtre de tragédies annoncées, destination touristique, et route de migrations._ Infos : www.mep-fr.org/mois-de-la-photo. 3e édition du Festival des musiques à l’image, jusqu’au 2 nov. à la Gaité-Lyrique et au Grand Rex. DIMANCHE 02/11 expo L’œil neuf Le festival des Musiques à l’image comprend des moments distincts : des master class durant lesquels des compositeurs parlent de leur création musicale en rapport avec le cinéma (à la Gaîté-Lyrique, entrée libre), et des cinéconcerts (au Grand Rex). Côté live, l’événement est double : le meilleur des B.O. de Michael Giacchino (Star Trek, Mission: Impossible, Lost, etc.) et, pour la première fois en France, un live d’Axiom, le film-album d’Archive._ © Julie Savoye, courtesy de l’artiste Offrir des conditions professionnelles d’exposition à des artistes contemporains en début de parcours, telle est la raison d’être de Jeune Création au Centquatre. Cette année, parmi trois mille propositions, le comité a retenu cinquante-trois projets internationaux. Et parmi eux, beaucoup de photographies : les errances urbaines de Steeve Bauras et de Iorgis Matyassy ; un état des lieux de la nature par Bertrand Cavalier ; les nudités crues de Hubert Crabières ; les frontières marines de Thomas Merret ; la poésie sensible de Charlotte Seidel, etc. À voir aussi, des installations, des performances et quelques vidéos qui sortent de l’ordinaire. Vivifiant !_ Jeune Création, jusqu’au 2 novembre au Centquatre, 5, rue Curial, 19e. Passionnant travail que celui mené depuis quelques années par Arnaud Marzorati et Les Lunaisiens sur le riche répertoire de la chanson. Tandis que paraît un CD (Paraty) bâti autour de La Marseillaise et des révolutions du XIXe siècle en France, le baryton et son ensemble (avec la mezzo Isabelle Druet et le ténor Jean-François Novelli) sont les invités de l’auditorium d’Orsay dans un programme “Pacifisme et propagande en chanson – 1840/1914”. Profitez-en, l’entrée est libre !_ À 15 h dans l’auditorium du musée d’Orsay, 1, rue de la Légion d’honneur, 7e. DIFFICILE DE RESTER DE MARBRE vivez versailles autrement 1 an à versailles Photographe : Henrike Stahl Abonnez-vous un an pour profiter du Château en illimité et revivre l’histoire de Versailles du XVIIe siècle jusqu’à nos jours. www.chateauversailles.fr innovation 08 dans l’air Le scooter pliable EN ROUTE POUR LA MOBILITÉ URBAINE Il nous vient des Pays-Bas, a un nom à croquer, et avec lui, c’est une version inédite du scooter qui débarque sur le marché des deux-roues. Gigi n’est pas qu’un simple engin électrique : il se rétracte en un clin d’œil et grâce à son poids allégé (30 kilos), vous allez pouvoir l’emmener partout avec vous, en vacances par exemple, et même dans les transports comme le train. Seul bémol, son autonomie qui n’excède pas une heure, ce qui fait un peu court pour une balade en ville ; il faut donc privilégier les distances courtes. Pour l’instant, Gigi n’est pas commercialisé en France, mais devrait l’être d’ici à la fin de l’année en Belgique et en Allemagne… Texte : Murielle Bachelier La trottinette électrique gagne du terrain C’est l’un des grands enjeux actuels de la ville : la rendre plus pratique et confortable avec des moyens de transport adaptés et efficaces. Mais c’est avant tout à nous de choisir ceux qui correspondent le mieux à nos besoins et nos envies. Entre projets à fort potentiel et nouveaux engins déjà sur le marché, que vous soyez plutôt fan de deux-roues, “jamais sans ma voiture” ou adepte d’innovations malignes, vous trouverez forcément le véhicule qui vous ressemble. Quand elle est apparue il y a quelques années, on la voyait davantage comme un jouet pour les enfants que comme un réel moyen de transport, et on se moquait presque des adultes qui se baladaient avec. La tendance s’est désormais inversée, sa version électrique a fait une apparition remarquée et elle se développe à vitesse grand V. Objectif de la trottinette, vous faire gagner du temps sur un trajet. Imaginons que vous ayez dix minutes de marche entre chez vous et le métro, ou que vous deviez parcourir de longs couloirs souterrains à un changement de ligne, l’engin permet de gagner de précieuses minutes. Un pique-nique à vélo L Le téléphérique en ville Saviez-vous que le leader mondial du téléphérique est hexagonal et qu’on peut presque dire qu’une révolution est en marche avec le transport par câble ? Avec plus de 7 800 installations construites dans le monde depuis 68 ans, Poma est une pure success story à la française. Mais attention, le téléphérique n’est plus seulement réservé au tourisme et à la montagne, le milieu urbain est devenu un autre de ses terrains d’activité privilégié. 27/10/14 A NOUS Meilleur exemple, à New York, quand débarque en novembre 2010 une sorte de tramway aérien futuriste et unique au monde reliant Roosevelt Island à Manhattan en seulement trois minutes. Imaginez cela à Paris, une ligne pour se rendre de la Rive droite à la Rive gauche, avec en prime une vue aérienne magique, qui ferait de votre trajet quotidien un émerveillement… D’ailleurs Pomy est déjà installé dans la capitale, puisque c’est à cette entreprise que l’on doit le funiculaire de Montmartre ! L’astucieux vélo Springtime conçu par le designer néerlandais Jeriël Bobbe et le studio Bloon, idéal pour partir en pique-nique. C’est encore un Néerlandais, Jeriël Bobbe (et sa société Bloon), qui est derrière cette innovation mobile, et on n’est pas vraiment étonné ! Elle s’appelle Springtime parce que, bien sûr, la meilleure saison pour partir déjeuner sur l’herbe est le printemps. L’ensemble bénéficie, en prime, d’un design assez élégant qui fait de l’aventure piquenique un moment chic à partager. Les deux sacoches dans lesquelles vous allez ranger tout ce dont vous avez besoin pour manger et boire sont aussi de confortables tabourets, et la table se déplie en un rien de temps. Pour l’instant, Springtime n’est pas encore commercialisé, mais il a déjà des fans sur la toile puisque un millier de personnes se sont enregistrées sur la liste d’attente pour faire partie des heureux propriétaires de ce vélo unique en son genre. Le deux-roues sportif Tous les amateurs de scooter en ville, de plus en plus nombreux à en juger par les emplacements dédiés qui se multiplient dans les rues, le confirmeront : on n’a toujours pas trouvé plus rapide pour se déplacer dans Paris, àu moindre effort bien 09 dans l’air 2 3 1 4 entendu… Honda vient de présenter au Mondial de l’automobile le Forza 125 qui sera commercialisé en mars prochain. Son ambition, sportivité avant tout. Avec l’éclairage full leds, les clignotants intégrés dans les rétros, un poids bien pensé, un coffre qui peut contenir deux casques intégraux, un tablier qui abrite une prise pour recharger GPS, smartphone ou ordinateur sans oublier une belle esthétique, le tout nouveau scooter haut de gamme de Honda est promu à un bel avenir. Ranger son vélo dans un parking souterrain dédié Certes, l’idée est loin d’être révolutionnaire et pourtant, imaginez le gain de place à Paris si toutes les stations de Vélib’ étaient en sous-sol ! Pour l’instant, ce concept inédit n’est pas encore arrivé jusque chez nous mais l’Eco Cycle de Giken est déjà bien développé, notamment au Japon, son pays d’origine. Le principe utilisé est celui de l’automatisation. De l’extérieur, la station ressemble à 5 un parking pour voitures, sauf que ce n’est pas vous qui descendez en sous-sol, c’est le vélo qui y est guidé tout seul grâce à un système de puce électronique. Un concept fort intéressant si l’avenir est réellement dans le vélo pour les déplacements en ville, et qui permet également à tous les citadins n’ayant pas d’endroit où la ranger d’avoir une place sécurisée pour leur bicyclette. Fini les vols, les disparitions de panier, roues, selle… Du coup, on prend aussi plus facilement son vélo pour se déplacer si l’on sait qu’on va le retrouver tel qu’on l’a laissé ! Zoe, elle électrise C’est un fait, la mobilité électrique se développe en ville. La preuve avec le succès des Autolib’, auxquel dont peu de monde croyait. Aujourd’hui, on constate donc que la voiture à batterie rechargeable a un fort potentiel urbain, et que les automobilistes se sont familiarisés avec ce mode de déplacement. D’ailleurs, faut-il encore présenter 6 1 La Renault Zoe. Photo Éric Matheron/Publicis Events France 2 Le téléphérique Poma à New York. © www.poma.net 3 La trottinette électrique L TROTT 65. © www.l-trott.fr 4 La Smart ForFour. © fr.smart.com 5 Le scooter pliable Gigi par Govecs. © www.govecs.fr 6 Le scooter Forza 125 de Honda. © moto.honda.fr Zoe, le modèle électrique de chez Renault ? On peut la recharger avec n’importe quelle prise, et pas uniquement chez soi avec son installation murale. Comptez une nuit (environ 10 heures) pour la recharger complètement et avoir une autonomie de 150 kilomètres. Esthétiquement, le traitement bleuté du fameux losange de la marque, comme les vitres “surteintées” ou encore les feux arrière, vous rappellent que cette voiture n’est définitivement pas comme les autres. Pour quatre Smart a toujours été pionnière en termes de mobilité urbaine. Pour tous ceux qui ne peuvent pas se passer de leur voiture en ville, faire le choix d’une citadine s’impose aujourd’hui. La nouvelle Smart baptisée ForFour est une version longue de sa grande sœur, avec une banquette à l’arrière offrant deux places supplémentaire, d’où son nom. Les avantages d’une quatre-places, tout en restant peu encombrante._ high-tech 10 dans l’air Texte : James Martin Rendez-vous annuel incontournable des accros au jeu vidéo, la Paris Games Week redouble d’arguments cette année pour attirer aussi les gamers les moins hardcore et les amateurs d’innovations. Voici quelques bonnes raisons d’aller y faire un tour. La Paris Games Week, au-delà du jeu y aura plein de jeux •àIltester en avant-première La plupart des ventes de jeux vidéo ont lieu en fin d’année. La Paris Games Week (PGW) est donc surtout là pour vous mettre l’eau à la bouche, en vous permettant d’essayer les tubes de Noël 2014 en avant-première. Il y aura bien sûr les blockbusters ultra-violents (des inévitables Call of Duty et Battlefield aux plus prometteurs Evolve ou The Order: 1886) et les nouvelles versions de nos franchises chouchous (le nouveau Assassin’s Creed, Unity, a lieu pendant la Révolution française, et le nouveau Halo est en réalité un relooking en HD de 1 ses premiers épisodes). Mais les plus fêtards d’entre vous sur rueront sur les derniers Just Dance et Singstar (jeu de karaoké), auxquels on peut désormais jouer avec un smartphone. Pratique ! Enfin, on attend surtout Ori & the Blind Forest, qui, on l’espère, rivalise de charme et de poésie avec l’œuvre de Miyazaki. On croise les doigts ! 2 •Il y aura Oculus Rift La PGW permettra également de découvrir ce qui s’annonce comme la prochaine étape du jeu vidéo : le fameux casque de réalité virtuelle Oculus Rift. Ayant pu le tester récemment, on ne sau3 rait que vous recommander cette expérience bien particulière. Oculus Rift propose une immersion pourra notamment découvrir les dernières innototale dans des environnements au rendu presque vations de bien-être de Withings, le fabricant franphotoréaliste : où que l’on regarde, cet univers vir- çais d’appareils connectés et pionnier dans ce tuelle nous entoure totalement. Si l’image est mal- domaine ; inventer ses propres objets grâce à la heureusement saccadée lorsqu’on tourne la tête, plateforme de création My French Fab ; et découl’illusion reste convaincante. Sur les montagnes vrir bien d’autres start-up hexagonales. Cocorico ! russes, par exemple, on ressent un vrai vertige lorsqu’on descend soudainement une pente. À essayer, donc, de toute urgence ! Être payé pour jouer aux jeux vidéo, ça vous tente ? Ou bien payer de sa personne pour ressembler à son héros vidéoludique ? Tout cela est possible à De nos montres à nos frigos (si, si !), de plus en plus la PGW ! D’abord, au ESWC – en gros, la Coupe de nos objets quotidiens sont connectés à inter- du monde du jeu vidéo –, plus de 300 joueurs, net, pour être plus intelligents et utiles. Cette année, pour la plupart des pros payés pour pratiquer leur la PGW leur consacre un espace dédié, où l’on art, s’affronteront pour devenir les champions des Il y aura de grands •malades du jeu vidéo Il y aura des objets •connectés 27/10/14 A NOUS plus grands jeux du monde. Fort heureusement, les filles ne seront pas mises à l’écart : la finale féminine de Counter Strike sera un des points forts de cette édition. La PGW sera également l’occasion de croiser des cosplayers, ces fanatiques du jeu vidéo qui passent des heures à fabriquer chez eux des déguisements pour ressembler à leurs personnages préférés. Les résultats sont souvent plus qu’impressionnants ! y aura du monde… •etIldu bruit ! Après avoir attiré 245 000 visiteurs l’année dernière – 15 % de plus qu’en 2012 –, l’édition 2014 de la PGW s’est dotée de 50 % de surface d’exposition supplémentaire. Il faut donc s’attendre à une nouvelle affluence record. On vous conseille donc d’y aller de préférence en semaine, dès l’ouverture des portes, à 9 heures. Il faut également s’attendre à une expérience bruyante, façon fête foraine, les différents stands rivalisant de décibels pour se faire remarquer (mention spéciale pour la scène Just Dance du stand Ubisoft !) Vous êtes prévenus !_ Paris Game Week, du 29 octobre au 2 novembre au Parc des expositions, Porte de Versailles, 15e. Tous les jours de 9 h à 19 h, sauf le 2 novembre (fermeture à 18 h). Entrée : de 10 à 16 €. www.parisgamesweek.com. 1 Ori & the Blind Forest, très soigné visuellement, est à découvrir en avant-première à la Paris Games Week. 2 Des cosplayers, qui ressemblent beaucoup à leurs personnages de jeux vidéo préférés. © Paris Games Week 3 La scène Just Dance du stand Ubisoft. © Paris Games Week objet trouvé Lame de fond Cet objet, la Lame d’eau, a été conçu par Philippe Starck et édité par Made in Design pour la Fondation France Libertés (créée par Danielle Mitterrand). Il ne s’agit pas d’un vase, comme on pourrait l’imaginer, mais, avec un coin plus pointu que les autres pour verser l’eau, d’une carafe à la prise en main facile. Le message « Bien commun de l’humanité, l’eau n’a pas de prix » que l’on peut lire dessus est celui des Porteurs d’eau, du nom d’un mouvement né au Canada et porté chez nous par la Fondation France Libertés. En font partie aussi bien les individus que les entreprises ou les collectivités qui œuvrent pour que l’eau ne soit plus une marchandise, et qu’y avoir accès soit un droit universel. Alors que 34 000 personnes meurent chaque jour du manque d’eau potable, acheter ce bel objet, c’est soutenir les projets de terrain entrepris partout dans le monde pour y remédier. C’est aussi changer ses habitudes et remplacer ses bouteilles d’eau en plastique par l’eau du robinet, une très bonne chose, on le sait._ La Lame d’eau, Philippe Starck pour Made in Design, 50 cl, 24,90 € (dont 3 € reversés à la Fondation France Libertés), en vente sur www.france-libertes.fr et sur www.madeindesign.com. 11 Texte : Carine Chenaux dans l’air g n i p p o sh 12 R ion : éalisat il t etoràcel’œ g i laine o d u p A ue en in (trois Carine Chena ux dans l’air tigre L’œlailirdesuSanèarrey, Bag à la ma 85 €. peinte s) , Nach, taille So /panth . brun yes, 96 € Skye eutrés À ppapserfChoco€la. te Sli bar, 75 Schu l a m i n a ’ s de l e c è i p s lleure rd Faetnacleh en jacèqreuaet n Tr Panth ir faço Petite es en cu é bottin in imprimle Ka, poula ère, Pau . panth€ et 450 € 780 rtout a p t n o aux s ée, il s’agit m i n i a e s Les m nthère ou lynxe,nleversion imipterrimle danger. , pa ais même r pour év d r a p o Lé a ville. M céde o r p t l n s e dan oir comm de sav Léguesron le apsu tion c prix c e ll o , dos, c erfeld Grief-fséhsirt et soapcaàrd, Karl Lag Te tive Le Spor emande. sur d de. ée despsrixinsur deman e t t e u Silho oinet, B aison re, M Ceintu . Blo lassé mate en mide polyalon, et ny rose, Belle €. 249 40 € 0à1 er Barouoddèles de 12 m larks, oot, C b t r e Des es En tout s letthrieer Lynxd, y, à Ca & Can ire Fine utique no la Bo rintemps du P smann Haus tir du à par ctobre. 25 o age é sauv rfum, ) Imopffrreitm(eau deeept aportefe0 u€il. le g , 79,5 C -rasa après o Homme z n Ke oodessus Blueen m cuir d in, Gantsçon poula05 €. 1 fa aker, Ted B Sposrqtuyette , Ca on Scotch Mais . 47 € , . du jeu Léopard emande MacîtJroehan Cyafuviassr, prix sur d Sa e Dre Jérôm 27/10/14 A NOUS salon 13 communiqué LE « FAIT-MAISON » A SON SALON Avis à toutes celles et ceux qui aiment réinventer leur intérieur, personnaliser leur dressing ou encore concocter des gâteaux design de leurs propres mains : la nouvelle édition du salon Créations & savoir-faire et ses différents univers n’attendent que vous ! Un événement sur-mesure De nouvelles sources d’inspiration Alliant plaisir, satisfaction personnelle et système D, le « Do it yourself » a le vent en poupe. Plus qu’un simple hobby, il s’impose en effet comme un véritable mode de vie, adopté par de plus en plus d’adeptes désireux de façonner des objets par eux-mêmes et d’exprimer leur inventivité. Comme chaque année, le salon Créations & savoir-faire est l’occasion pour tous ces créateurs, débutants ou confirmés, de plonger dans leurs univers manuels préférés, de partager de bons moments entre amis ou en famille et de se perfectionner dans les domaines qu’ils affectionnent. Pendant 5 jours, shopping de matières premières, animations et ateliers feront ainsi le bonheur de toutes celles et ceux qui cousent, bricolent, customisent ou cuisinent au gré de leur imagination et de leurs envies. Cette année, le rendez-vous est d’autant plus attendu que le salon doit accueillir de nombreuses nouveautés. La mise en place d’un nouveau secteur entièrement dédié à la cuisine créative, l’installation d’un Village de Noël où trouver l’inspiration pour les fêtes ou encore d’un espace Recyclerie, pour apprendre à revaloriser nos anciens vêtements, permettront de combler les attentes de tous les visiteurs. Petite innovation qui devrait également ravir le plus grand nombre : les inscriptions aux ateliers pourront s’effectuer via internet avant même que le salon ne débute. Alors, prêts à la faire vousmême cette petite escapade créative ? Pour plus de renseignements ou vous inscrire aux ateliers : www.creations-savoir-faire.com green touch Nature de la tête aux pieds Texte : Alexis Chenu Comme dans le domaine de la déco, la mode récup’, écologique, recyclée et responsable tisse sa toile. Des nouveaux matériaux utilisés respectant davantage l’environnement aux principes philosophiques, voire holistiques qui guident nos créateurs, la “fashion green” d’aujourd’hui nous habille sain et bien. 14 style de ville Le “vegan”, ça marche Good Guys Certains crieront au complot des bobos, de la PETA ou de Brigitte Bardot. Qu’importe, Marion Hanania, passée par l’École Duperré puis devenue free-lance pour Mellow Yellow, Isabel Marant ou Ventilo, profite de sa conversion végétarienne pour créer la première marque de chaussures française 100 % vegan. Appliquant la maxime « Don’t wear leather » (« Ne portez pas de cuir »), elle fait fabriquer ses modèles sans matières d’origine animale, en préférant au cuir de vachette la microfibre. Un matériau d’habitude utilisé pour les revêtements intérieurs des yachts et voitures haut de gamme. Elle joue sur l’effet trompe-l’œil avec son “vegan leather”, effet peau d’éléphant et semelle en crêpe, décliné sur chaussures de ville, derbys et desert boots pour les hommes, et bottines et cowboy boots pour les filles. Un style qui a rapidement conquis Paris, Colette ou Citadium ayant distribué la marque, puis Los Angeles, Tokyo ou Berlin. Après plusieurs collaborations, notamment avec Tigersushi l’année dernière, c’est le duo Macon & Lesquoy, expert en bijoux brodés à la main, qui signe pour Good Guys de nouveaux modèles en édition limitée (en précommande sur le site)._ Un pantalon de la marque Freitag. Photo Lukas Wassman Le chanvre, un coup fumant Cotélac et Freitag Connoté “(post-)soixante-huitard”, le chanvre dans le prêt-à-porter, comme dans les accessoires, resta pendant longtemps importable. Changement de cap cette année avec la sortie d’une bottine à élastique chez Acoté (ligne bon marché de Cotélac, 75 €) et la collection de bottes de pluie disponible au concept-store de la Trésorerie (rue du Château d’Eau, 10e), que s’arrachent aujourd’hui tous les branchés de Paris. L’idée : remplacer une partie du plastique (produit à partir du pétrole) généralement utilisé pour les chaussures étanches par un matériau végétal comme le chanvre, et rendre le produit le plus recyclable possible. Cuisiné au chanvre, le plastique prend un coloris marron, pour des créations inédites. Dans un autre genre, la marque berlinoise Freitag, plutôt connue pour ses sacs recyclés à base de bâches de camions, s’initie pour l’hiver aux fibres écologiques (chanvre, lin, modal) en lançant fin octobre sa première ligne de prêt-à-porter. Une collection déclinant pantalons cargo ou chino, tee-shirts mixtes et robes, fabriqués dans un rayon de 2 500 kilomètres autour de Zurich, et jetables au compost, car entièrement biodégradables, à l’exception du bouton du pantalon… qu’on peut simplement dévisser._ Liste des boutiques Cotélac à Paris sur ww.cotelac.fr. Freitag : www.freitag.ch/store-locator. 27/10/14 A NOUS Photos Estelle Hanania www.goodguys.fr. Photos © Shelter Âge tendre et têtes de bois Shelter L’heure est au naturel. À l’aspect authentique, brut, artisan. Rangées au fond du tiroir, les vieilles solaires “pilote” et Wayfarer fluo laissent désormais la place aux modèles en bois. Ceux des Waiting for the Sun, premiers à dégainer l’idée il y a quatre ans. Dans la même lignée, mais dans un esprit plus frenchy, plus rock, et moins “Surfing USA”, Shelter s’est lançé l’année dernière. Une marque “made in Haute-Savoie”, montée par cinq amis, dont deux ébénistes, autour d’un projet : créer des lunettes fabriquées à la main et éco-conçues à partir des chutes de frênes, noyers, poiriers ou érables récupérées via un réseau de scieurs et de particuliers de leurs montagnes. Alimentée en partie par les sites de crowfunding, la bande des cinq (réduite à quatre) investit alors dans des machines de découpe et de ponçage, recycle les bois trouvés et donne naissance à Georges, en noyer et merisier, au beau Duke, années cinquante dans la forme, et à Dean – oui, James Dean –, lunette ronde et sexy, tout en noyer et érable. La petite entreprise confirme son ancrage écolo en cette fin d’année avec la sortie d’un coffret en édition limitée. Un “co-branding terroir” avec un vigneron de Touraine, combinant bouteille de vin et lunettes confectionnées à partir de fûts de chêne arrivés en fin de vie (130 €)._ En vente chez Delphine Langlois (12, rue du Poteau, 18e), Gab & Jo (28, rue Jacob, 6e), 727 Sailbags (19, rue du Jour, 1er), Marc Le Bihan (18, rue Sainte-Croix de la Bretonnerie, 4e), et sur www.shelter-shoponline.com. 15 style de ville Prêt-à-porter “végétalien” Umasan Pour un vestiaire totalement écolo, penser à Umasan, un label berlinois “health style” de prêt-à-porter, « végétalien et holistique », s’inspirant de la philosophie du yoga pratiqué par ses deux créatrices, les jumelles Sandra et Anja Uman. Leur objectif : « aller plus loin que la seule création de vêtements et l’établissement d’une marque de mode, en innovant, en redéfinissant les valeurs collectives et en améliorant les valeurs individuelles ». Pour y arriver, les deux sœurs, l’une photographe de mode, l’autre styliste passée par la case Yamamoto Paris et Tokyo, se penchent sur de nouveaux matériaux. Du naturel, rien que du naturel, avec le recours au bambou, à la fibre de soja (à la texture soyeuse), aux fibres de protéines (à base de résidus de fabrication de tofu), donnant aux tissus un aspect brillant et souple, ou encore au Seacell, une fibre à base de pulpe de bois et d’algues apportant un bien-être maximum. Présentés en partie dans la boutique Baron Y du créateur Seong-Bo Yun (54-56, rue Charlot, 3e), les vêtements Umasan en imposent par leur fluidité, leur souplesse et leur toucher tout doux. Des vestes pour femmes, pantalons-pyjamas et tops au choix, où la couleur noire domine._ www.umasan-world.com. Collection automne-hiver 2014-2015. Photos Sandra Umann DB015518J4 à boire et à manger 16 style de ville Photo Julie Ducamp Folks and Sparrows Un petit cocon en bois et vieilles pierres, pour consommer sur place ou pour emporter. On a tous déjà entendu parler de Woodstock, ne serait-ce qu’à travers le fameux festival des sixties (qui n’a d’ailleurs jamais eu lieu là-bas, mais c’est une autre histoire). Mais Woodstock, c’est surtout l’Amérique des forêts et des villages, « un endroit un peu sauvage où tout le monde est artiste, idéal pour faire un break à deux heures de New York », nous décrit Frank, un français au look hippie qui fut restaurateur à Brooklyn dans une autre vie. C’est cet état d’esprit « décontracté et nature » qu’il a voulu insuffler en inaugurant il y a peu Folks and Sparrows, un coffee shop qui fait aussi office de sandwicherie et d’épicerie fine. D’abord, grâce à une déco à la fois raffinée et brute avec un mur de vieilles pierres, des poutres apparentes ou un comptoir et une grande table en bois travaillés par un ami menuisier venu, justement, tout droit de Woodstock. Du coup, l’endroit, qui ne compte qu’une poignée de places assises, ressemble à un petit cocon chaleureux et un brin bucolique. Côté produits, c’est frais et bio. Naturellement. Jus de fruits et de légumes, citronnade, café estampillé “Lomi”, et une petite ardoise de sandwichs dont le “Prince de Paris” qui met à l’honneur le dernier jambon de fabrication artisanale de la capitale. Le midi, habitants et travailleurs du quartier, touristes bien renseignés comme hispters apprêtés viennent profiter de la formule “Folk” à 9,50 €. D’autres préfèrent faire leurs emplettes dans la partie épicerie qui accueille un choix sacrément pointu de produits rares sur le territoire, sélectionnés autant pour leur goût que pour leur packaging pop et exotique. Une sauce barbecue venue du Kansas, des pickles de Brooklyn, du chocolat d’Islande, des sardines du Portugal mais aussi quelques spécialités provençales… Du bon et du beau, en somme._R.M. e o 14, rue Saint-Sébastien, 11 . M Saint-Sébastien-Froissart. Tél. : 09 81 45 90 99. www.facebook.com/folksandsparrows. Ouvert du mardi au dimanche de 10 h à 19 h. dînette marine coffee shop/épicerie fine Textes : Jérôme Berger, Carine Chenaux, Rémi Mistry, Philippe Toinard ••••• Le Verre volé sur mer À deux pas du canal Saint-Martin, l’institutionmère avait déjà les yeux dans l’eau. Voilà qu’elle y pêche ses idées. Après son bistrot (10e), sa cave à vins (11e) et son épicerie (11e), le Verre volé de Cyril Bordarier inaugure donc une façon de “boissonnerie”. Dans les esprits, une dînette jouant sur le verre et l’épuisette. Tentant, non ? D’autant que le cadre suit, celui d’une néo-poissonnerie joliment décorée, entre fresques figuratives et carrelages bleu azur, table d’hôte métallisée et kitchenette ouverte. À la carte, deux détentes : le soir, au fil d’assiettes dînatoires voyageuses 100 % “bordariennes” ; et le midi, autour d’une formule raccourcie très japonisante. La voilà, la vraie nouveauté de la maison, celle qui méritait notre attention. Et là, lors de ce déjeuner, pas de drame, mais quelques déceptions... Potage de potiron et oignon (3 €) – du velours –, bento du jour (14 €) avec maquereau mijoté au miso – surcuit –, riz japonais – cantinesque – et légumes à la sauce nippone – bonhomme –, fromage blanc et compote de poire à la vanille (3 €) – frais et bien fait. Le tout accompagné de trois choix de vins au verre, seulement. Dommage…_J.B. 53, rue de Lancry, 10e. Mo Jacques Bonsergent. Tél. : 01 48 03 21 38. Ouvert tous les jours de 12 h à 14 h, et du mercredi au dimanche de 19 h 30 à 23 h. Carte : env. 20 € (déjeuner) et env. 30 € (dîner). CARNET D’ADRESSES EL PICADOR 01.77.51.58.84. LA MAISON DU KASHMIR Précipitez-vous chez El Picador pour vous Découvrez les grands classiques de la régaler d’une authentique Paëlla Valenciana cuisine indienne à des prix très doux. de qualité ou de spécialités espagnoles finement préparées : zarzuela, calamars, Unique à Paris, tous les plats sont gambas... Depuis 1958, trois générations accompagnés de 2 légumes. Goûtez de cette même famille se sont succédées les gambas massala et leur sauce coriandre pour faire de ce restaurant une adresse incontournable de la capitale. Dans un et menthe fraîche accompagnées d’un nouveau décor, voyage garanti au coeur caviar d’aubergine et d’un naan au fromage. de l’Espagne traditionnelle. Olé ! Formules Sans oublier l’accueil très souriant. Menu à 25 et 35 €, menus à 27,5 et 38,5 €, à 11,50 € le midi. Le soir, carte environ carte de "Tapas". Accueil jusqu’à 22h30. TLJ Fermé dimanche soir, lundi et mardi midi. 25 €. Livraison à domicile. Ouvert ème ! 80, bd des Batignolles. Paris 17ème ! 8, rue Sainte Beuve. Paris 6 ! 01.43.87.28.87. Métro Villiers ! 01.45.48.66.06.www.tandoori30.fr ! M° Vavin ou N. Dame des Champs ! www.elpicador.fr LA CHARRETTE CREOLE Dépaysement assuré et ambiance soleil de l’Océan Indien dans ce très sympathique restaurant exotique aux spécialités des îles de la réunion, Maurice, Madagascar. Marmite d’or 2008-2009 des restaurants afro-antillais. Formule le midi à 17 €. Le soir, carte environ 30 € à 35 €. Dîner aux chandelles mais aussi piste de danse et soirées à thème. ! 15, rue Jules Chaplain. Paris 6ème ! 01.43.26.03.10. ! Métro Vavin ou N.D. des Champs ! www.lacharettecreole.com PUBLI INFO DJAKARTA BALI Le meilleur ambassadeur de la cuisine indonésienne est ici ! Envie d’autres saveurs asiatiques ? Djakarta Bali vous propose de découvrir la gastronomie indonésienne : une cuisine très variée, riche en saveurs et en épices comme les milliers d’îles qui forment cet archipel. Goûtez les rouleaux aux crevettes et légumes, les brochettes de poulet sauce cacahuètes, le poisson cuit dans une feuille de bananier... Menus dégustation de 25 à 55 €. Le restaurant propose également une formule «Déjeuner à Bali» à 18,50 €. A noter, le spectacle de danses balinaises le vendredi soir (menu à partir de 30 €). Nouveau, brunch le samedi et dimanche (25 €). ! 9, rue Vauvilliers. Paris 1er ! 01.45.08.83.11. Métro Louvre ou Châtelet ! www.djakarta-bali.com 17 IL N’Y A PAS DE BON STEAK SANS VACHE HEUREUSE ! style de ville néo-brasserie À LA RECHERCHE DU MEILLEUR STEAK DU MONDE Photo Philippe Schaff ••••• Café Bouillu Les Bretons pur beurre, les amoureux de la Bretagne et les dingues de galettes complètes sont désormais orphelins d’une adresse qui était entrée dans le Top 5 des meilleures crêperies de Paris. La Compagnie de Bretagne a fermé ses portes. Le Gwen Ha Du (drapeau breton) est en berne. Pendant que les uns s’émeuvent, les carnivores exultent car le Café Bouillu a dévoilé une carte de 19 carpaccios : grec (feta et concombre), nantais (à la mâche), italien (vinaigre balsamique et parmesan), oriental (au piment doux) ou Seguin (chèvre et noix). Ce sera finalement le normand (camembert et pommes), rien de transcendant, et le thaï avec gingembre, sésame et ananas qui se marient relativement bien à la base commune à tous les carpaccio, viande de bœuf crue, huile d’olive et basilic. Mais comme un carpaccio, ça ne nourrit pas son homme, les créateurs du lieu nous rappellent la grande époque du Bistrot romain. Ce n’est certes pas à volonté, mais la deuxième assiette est offerte. Auparavant, poêlée de supions et artichauts poivrade. Le haut de l’assiette est parfait, avec des supions cuits à la perfection, mais une fois la première couche savourée, les suivants baignent dans une mer d’huile et l’écœurement incite à l’abandon. Le cheesecake déposé sur un coulis de fruits rouges a de la tenue, mais son prix (12 €) est renversant. De quoi regretter une bonne crêpe beurre-sucre !_Ph.T. 9, rue de la Médecine, 6e. Mo Odéon. Tél. : 01 46 34 19 41. Ouvert tous les jours. Formule : 17 € (au déjeuner). Carte : de 30 à 45 €. UN FILM DE FRANCK RIBIÈRE « UN FILM QUI DONNE FAIM ! » A Nous « UNE BOMBE » Le Parisien « UN DOCUMENTAIRE PLEIN DE SAVEURS » À Voir À Lire « UN RÉGAL » culte Le Journal des femmes Pavlovas de Trish Deseine, collection Recettes aériennes, Petites Recettes Hachette, 80 p., 7,99 €. Pavlova, meringue & cie, de Lene Knudsen, collection Les Petits Plats, Marabout, 72 p., 7,99 €. De la neige en hiver Née dans les années 20 en Australie et ainsi nommée en hommage à la célèbre ballerine russe, la Pavlova est un dessert à base de meringue et de crème fouettée, qui opère une jolie remise en lumière cet hiver. La preuve avec la sortie simultanée de ces deux petits livres pleins d’idées pour la décliner._C.C. 27/10/14 A NOUS AUSSI EN LIBRAIRIE AU CINÉMA LE 5 NOVEMBRE lieux 18 affaires culturelles déco Robert Delaunay : « Rythmes », 1934 - photo : Jacqueline Hyde / Centre Pompidou, mnam / cci, dist. RMN-GP, © Domaine public - © Centre Pompidou, direction de la communication et des partenariats, conception graphique : Ch. Beneyton, 2014 Gachon-Pothier ROBERT DELAUNAY RYTHMES SANS FIN 15 OCTOBRE 2014 12 JANVIER 2015 Des tapis, coussins et textiles venus du monde entier, pour un intérieur ethnique chic. Photo Brigitte Baudesson Empruntant le nom de leurs deux grands-pères, Alexandrine et Florence ont ouvert cette petite boutique ethnique chic dans le haut Marais, à deux petits pas de la rue de Bretagne. Elles y proposent un choix éclectique et pointu d’articles mode et maison, tous sélectionnés au coup de cœur. Si vous cherchez par exemple le très prisé kilim moldave aux motifs de roses, c’est ici que vous le trouverez. Mais d’autres tapis anciens, de Turquie et d’autres pays d’Orient, pourraient bien lui disputer la vedette, ainsi que les gros coussins de sol réalisés à partir de tapis turcs en chanvre. On trouve aussi de jolis paniers à linge en rotin de Thaïlande. Côté vaisselle, en provenance du même pays d’Asie du Sud-Est, la boutique propose une belle sélection de céramiques en terres mêlées pour un effet très déco, ou à effet tie & dye. On peut aussi craquer pour des verres indiens anciens, à mixer avec des éléments plus contemporains, de superbes peaux de mouton irlandaises à utiliser en guise de coussin sur une chaise en bois, ou des chaussons et vestes en mouton retourné bien moelleux. C’est aussi chez Gachon-Pothier – et seulement là – que l’on trouve les parfums américains (fabriqués à Brooklyn) DS & Durga, mixtes, très végétaux, dont les senteurs font référence à des lieux : Barbier, Sibérie sous la neige, Herbe de cow-boy… Les deux femmes proposent également des articles de leur propre création sous leur marque : du linge de lit en lin lavé à rayures pyjama, des besaces en cuir avec sangle brodée inspirée des sangles de guitare, des vestes en voile de coton fripé, et aussi de ravissants petits bijoux très fins, à base de miniperles plaquées or et de pierres semi-précieuses, qui font un tabac auprès des modeuses._B.L.G. 26, rue de Saintonge, 3e. Mo République ou Filles du Calvaire. Tél. : 01 42 71 34 15. www.gachonpothier.com. Ouvert du mardi au samedi de 11 h 30 à 20 h et le dimanche (quand il fait beau) de 14 h à 19 h. lieu 19 Textes : Carine Chenaux, Bénédicte Le Guérinel, Rémi Mistry bandes dessinées Fantasmak Photo Rémi Mistry Ceux qui ont grandi entre les années 50 à 70 se souviennent certainement des “petits formats”, ces bandes dessinées où l’on pouvait suivre les tribulations de héros alors vedettes des cours de récréation : Akim, Blek le Roc, Tex ou l’inénarrable Diabolik. Quasiment gommées de l’histoire officielle d’un neuvième art pourtant réévalué et célébré en grande pompe de nos jours, ces pro- style de ville ductions ont toujours été un peu mal vues par les spécialistes. Trop fragiles, trop simplistes, trop populaires… Et pourtant les pages jaunies de ces petits fascicules au parfum d’aventure, de mystère et de fantaisie provoquent irrémédiablement la nostalgie des grands enfants d’aujourd’hui. Gérard Thomassian fait partie de cette espèce. Déjà plus de trente ans qu’il tient Fantasmak, une échoppe remplie de trésors pour amateurs et collectionneurs de petits formats. Il s’est également lancé dans une grande entreprise d’exhumation et d’archivage du genre en publiant de copieux ouvrages qui réhabilitent le splendide travail de dessinateurs injustement ignorés. On trouve dans sa boutique des classiques (les fameuses revues Kiwi, Rodeo ou Strange, vendues entre 5 et 10 euros) et bon nombre de raretés (dont une bonne part des éditions Lug, avec des prix pouvant grimper assez haut). Mais également une poignée d’affiches illustrées de films de genre, quelques albums de BD traditionnels et des planches ou couvertures originales triées sur le volet. Une adresse – entre le bouquiniste à l’ancienne (joyeux désordre et poussière de rigueur) et le comic shop pour nerd éclairé – à conseiller à tous ceux qui souhaitent replonger dans l’imaginaire de leur enfance ou, à l’inverse, découvrir cette culture populaire d’avant dont le charme ne cesse de grandir à mesure que les années passent._R.M. Les SAMEDI 8 NOVEMBRE > 18H SORCIÈRES www.theatre-sartrouville.com 01 30 86 77 79 ATION TELECHARGEZ VOTRE INVIT T SUR NOTRE SITE INTERNE PLACE de la BASTILLE PARIS 30 oct. - 3 nov. 2014 Tous les jours de 11 h à 20 h. Vernissage / nocturne : jeudi 30 octobre jusqu’à 22 h. 17, rue de Belzunce, 10e. Mo Poissonnière. Tél. : 01 48 78 72 44. http://fantasmak.com. Ouvert du mardi au samedi de 15 h à 19 h. Joël Garcia Organisation : 01 56 53 93 93 - www.joel-garcia-organisation.fr TELECHARGEZ VOTRE INVITATION SUR NOTRE SITE INTERNET et AUSSI SALON du LIVRE et PAPIERS ANCIENS Cire Trudon L’historique maison Cire Trudon (la plus ancienne manufacture de bougies au monde) vient de s’offrir une seconde adresse parisienne, dans le Marais. C’est à Dimore Studio que le décor a été confié, pour un résultat qui mélange à merveille les codes du passé et les influences contemporaines. Parmi les éléments qui valent le détour, de grandes branches de bronze sur lesquelles se posent les célèbres bougies ornées de camées._C.C. Espace Champerret - Paris 17 24 oct. au 2 nov. 2014 Livres - Gravures - Photos - Affiches - B.D. 11, rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie, 4e. Mo Hôtel de Ville. Ouvert du lundi au samedi de 11 h à 19 h 30, et le dimanche de 12 h à 19 h 30. www.ciretrudon.com. Tous les jours de 11 h à 19 h Photo DR 27/10/14 A NOUS ROALD DAHL SYLVAIN MAURICE Joël Garcia Organisation : 01 56 53 93 93 www.joel-garcia-organisation.fr e clubbing 20 style de ville Textes : Smaël Bouaici, Alexis Chenu, Édouard Rostand Halloween bar d’hôtel Citrouille parties Brûlé, à feu doux À gauche, sous le maquillage, DJ Prosper, aux platines de la soirée “Balance maman hors du train” à la Java. Photo Gaëtan Tracqui À droite, Hugo Mendez, qui viendra partager ses pépites tropicales au Nouveau Casino. Photo Mette Muhli Pour fêter Halloween ce vendredi, les clubs mettent les petites citrouilles dans les grandes, à l’instar du Nouveau Casino. Le Café Charbon adjacent poussera les tables pour la soirée Tropicalloween qui accueillera une dizaine d’artistes, et pas des moindres. On aura droit notamment à un live de Joakim, le boss du label Tigersushi, à un set de l’Anglais Hugo Mendez, pro de la réédition de perles afro-caribéennes sur son label Sofrito, et à deux back to back qui s’annoncent fameux, entre Pedro Winter (le patron d’Ed Banger) et Gilb’R (celui du label Versatile), puis entre Matias Aguayo (signé sur Kompakt et tête de gondole du label Cómeme) et Joakim, qui reprendra donc du service au cours de la nuit. À la Java, la soirée “Balance maman hors du train” se met aussi en mode épouvante, avec un dress code “Beetlejuice”, du mapping et des performeuses au diapason, sans oublier des DJ’s qui tabassent, en l’occurrence les Tambour Battant, fers de lance du label de bass music Château Bruyant, Dragongaz, moitié du duo français de drum’n’bass Interlope, ou encore le moustachu DJ Prosper, qui aime jongler entre les beats lourds dans ses sets. Au Café de la presse, un nouvel endroit qui a poussé sur les quais du port 27/10/14 A NOUS de l’Arsenal, ça devrait faire un peu moins peur, avec un rassemblement de super-héros qui danseront sur le mix d’Aguado, producteur de deep house pour le label Vitamin House, déjà aperçu derrière les platines du Malibv. Enfin, pour danser déguisé ce vendredi, on pourra aussi aller à la fête des Ginettes armées (ex-tenancières du Troisième Lieu), qui ont relooké le Mad Garden pour l’occasion, ou au Demory pour la soirée “Qu’on lui coupe la tête”, en mode bass music et hip hop avec le duo Blaque & Dkair et un stand de maquillage pour ceux qui débarquent du boulot._S.B. Le vendredi 31 octobre. Tropicalloween, à 21 h au Nouveau Casino, 109, rue Oberkampf, 11e. Mo Parmentier. Entrée : 19 €. Halloween Superhéros, à 21 h au Café de la presse, 36, bd de la Bastille, 12e. Mo Bastille. Entrée : 10 €. Balance maman hors du train, à 22 h à la Java, 105, rue du Faubourg du Temple, 10e. Mo Goncourt ou Belleville. Entrée : 7 € (10 € après minuit). Freaky Boat, à 22 h au Mad Garden, quai François Mauriac, 13e. Mo Quai de la Gare. Entrée : 5 €. Qu’on lui coupe la tête, de 19 h à 4 h au Demory, 62, rue Quicampoix, 4e. Mo Rambuteau. Entrée gratuite. Le bar est orné des fresques de Yué-Wu, qui revisitent l’histoire du Paris mondain et noctambule. © W Hotel Après Coquette, la brasserie non-stop du W Hotel posée au rez-de-chaussée, l’ancien restaurant à tapas du dessus s’est transformé en bar. Nom de code : Brûlé. Plutôt risqué tant l’hôtel s’était mis à dos un paquet de critiques à son arrivée, voire suicidaire en envoyant pour l’ouverture du bar de vraies boîtes d’allumettes en guise d’invitation. Si personne n’y met encore le feu, le Brûlé s’en sort pourtant plutôt bien. Situé au premier étage, le bar s’est couvert de cendres. Un peu sage, mais bien réveillé par les fresques de Yué-Wu. Une belle signature pour l’hôtel, le garçon rejouant sur une grande fresque tout l’esprit mondain parisien des Années folles aux années Palace, mélangeant chapeaux melon et colliers de perles, invitant dans le même décor Castafiore, Kiki de Montparnasse, Boy George ou Tekilatex. Pour un verre, préférer les banquettes aux cages, et, à la carte, le whisky. L’affaire d’Émeric Aguilar, chef barman formé au swing drinking de London, et qui dégaine ici une série de cocktails cultes – Penicillin, French Maid, Honey, Réglisse – et quelques tours de magie sortis de sa cloche. Ouvert du jeudi au samedi, le Brûlé s’assure pour trois soirs une vraie programmation musicale, le New-Yorkais Karl Illustrious One prenant les commandes avec ses invités : sons hip hop et r’n’b le jeudi, dose d’électro en plus le vendredi et nudisco le samedi. Dans la cabine de DJ, on retrouve Karl certains soirs, et ses invités, comme la Londonienne Siobhan Bell. Un bon casting qui incite à passer en soirée, d’autant que des concerts dopent l’ambiance certains jours._A.C. 2, rue Meyerbeer, 9e. Mo Chaussée d’Antin-La Fayette. Tél. : 01 77 48 94 49. Ouvert jeudi, vendredi et samedi de 19 h à 3 h. Cocktails entre 14 et 16 €. 21 style de ville agenda soirées d’anniversaire Un an de Badaboum JEUDI 30 OCT. RBMA présente Pitchfork L’aftershow du festival Pitchfork avec Joy Orbison, Martyn, Ryan Elliott et Felix. 20 € – 0 h - 6 h Trabendo 211, av Jean Jaurès, 19e Mo Porte de la Villette PARIS, LE BATACLAN 12 NOVEMBRE 2014 VENDREDI 31 Concrete Halloween Bloody Red Night Une nuit hip hop et house sanglante pour Halloween, dans un loft, avec un dress code rouge et les DJ’s de DSL. 10 € – 23 h 30 - 6 h Le Loft Étienne Marcel 66, rue J.-J. Rousseau, 1er Mo Étienne Marcel SAMEDI 1ER NOV. Party Animals CätCät reçoit ses camarades Loulou Players, Boogie Vice vs. The Beatangers et Wantigga pour une nuit de house très “miaou”. 15 € – 23 h - 7 h Le Faust Sous le pont Alexandre III, 7e Mo Invalides Correspondant La fête du label de Jennifer Cardini reçoit le grand Barnt pour un set de techno mentale, et la disco bizarre de Red Axes. 15 € – 0 h - 7 h Rex Club 5, bd Poissonnière, 2e Mo Bonne Nouvelle Digitick.com et points de ventes habituels - Infos sur www.thetalentboutique.fr H E R N A ME I S B A N K S . C O M Le bar à cocktails, pour une pause avant d’aller sur le dancefloor. Photo Kevin Gay Un an après son lancement, le Badadoum a trouvé sa vitesse de croisière. Après quelques mois de tâtonnement, le club de la rue des Taillandiers affiche désormais une identité bien affirmée, même si le lieu reste volontairement schizo, entre son bar à cocktails, ses concerts “Amour fou” organisés par Super!, et sa secret room, qui est devenue au fil du temps un véritable mini-club dans le club. Le dancefloor principal a accueilli ces derniers mois une programmation clairement orientée house, avec des pointures pointues agrémentées de quelques têtes d’affiche. Ces derniers temps, on a ainsi pu écouter les sets de quelques pionniers américains et autres célèbres activateurs, comme Chez Damier, le roi de la house chicagoane, le producteur de Detroit Dez Andres ou encore Pedro Winter, le patron d’Ed Banger. Pour son anniversaire, le Badaboum organise deux soirées, avec des thèmes différents. D’abord une bacchanale le vendredi, avec tous les DJ’s résidents entourés de performeurs et de danseurs burlesques, des comptines pour adultes (sic) et des clubbeurs déguisés (Halloween oblige). Le samedi, ce sera un poil plus sérieux, avec le duo house Masomenos pour un spectacle audiovisuel très spécial, qui promet d’immerger les danseurs au sein d’installations graphiques psychédéliques._S.B. Les 1 an du Badaboum, vendredi 31 octobre et samedi 1er novembre à partir de 22 h au 2 bis, rue des Taillandiers, 11e. Mo Bastille ou Ledru-Rollin. Entrée : 12-15 €. LESPRIMEURSDEMASSY.FR 01 69 75 12 80 FNAC.COM UNE SCÈNE POUR DES PREMIERS ALBUMS 6 ALLÉE DE QUÉBEC 91300 MASSY 2 014 LOLOMIS / HARLEIGHBLU / WE WERE EVERGREEN / ALB / SUPERSONIC CONCEP T ION AT EL IER CORBIN Le cultissime DJ Harvey sort ses lames affûtées et son regard lubrique, pour une nuit de house discoïdale et californienne. 15 € – 20 h - 7 h Concrete Port de La Rapée, 12e Mo Quai de la Rapée SARAH W PAPSUN / TALISCO / MURKAGE / BOSCO DELRE Y / SARH FAADA FREDDY / NATAS LOVES YOU / ORCHESTRE TOUT PUISSANT, MARCEL DUCHAMP / VAUDOU GAME / MARK BERUBE GASPARD ROYANT / PL AY ING CARVER / CHILL BUMP KID FRANCESCOLI / THOMAS A ZIER / livres 22 affaires culturelles 1920 qu’elle avait créé son célèbre détective, dans son premier récit policier, La Mystérieuse Affaire des styles. Un homme de la Belle Époque, à la panse rebondie, affublé d’un chapeau melon et d’un nœud papillon, d’une canne et d’une moustache, et à « l’accent français prononcé ». Il allait hanter trente-trois romans, parmi les plus célèbres de son auteur, Le Meurtre de Roger Ackroyd, Le Crime de l’Orient-Express ou Mort sur le Nil, et une bonne cinquantaine de nouvelles. La nouvelle jeunesse d’Agatha Christie La romancière Agatha Christie a fait son entrée avec fracas dans le XXIe siècle. Ce n’était pourtant pas gagné pour la créatrice du débonnaire détective belge Hercule Poirot, que le roman noir américain puis le thriller auront longtemps démodée. Décryptage d’un rajeunissement inattendu. En route pour le XXIe siècle Texte : Stéphane Koechlin Fameux détective belge créé par Agatha Christie (à gauche), Hercule Poirot ressuscite sous la plume de l’auteur Sophie Hannah dans Meurtres en majuscules, paru simultanément dans quarante pays en septembre dernier, et édité par Le Masque en France. Photo DR D Doit-on prolonger l’existence d’un héros populaire bien après la mort de son créateur ? Hergé a tranché la question : Tintin ne lui survivrait pas. A l’inverse, James Bond a poursuivi sa route malgré la disparition de Ian Fleming. Le romancier anglais William Boyd a récemment livré une nouvelle aventure du fameux 007, Solo. Le célèbre détective américain Philip Marlowe, créé en 1934 par Raymond Chandler, a lui aussi trouvé un nouveau conteur : John Banville, dans The Black Eyed Blonde (pas encore traduit en français), ranime le 27/10/14 A NOUS roi de la castagne à qui Humphrey Bogart prêta jadis ses traits. Et voilà qu’aujourd’hui, c’est au tour d’Agatha Christie (1890-1976) de ressusciter à travers son personnage le plus célèbre, Hercule Poirot, grâce à une romancière britannique fan âgée de 40 ans, Sophie Hannah. Cela fait trente ans que la vieille dame du crime attendait cela, ou plutôt ne l’attendait pas, puisqu’en 1975, quelques mois avant sa propre mort, elle avait tué son héros d’une crise cardiaque, afin de décourager tout écrivain de le reprendre. C’est en Pendant longtemps, Agatha Christie aura souffert d’une image vieillotte, à l’image de son éditeur historique en France (depuis 1927), Le Masque, dont les livres à la célèbre couverture jaune traînent dans les maisons de campagne de nos grand-mères. Mais elle est restée très présente, comme l’explique la directrice littéraire de l’honorable maison, Alice Monéger.« Nos auteurs disent tous que s’ils ont choisi d’écrire des romans policiers, c’est grâce à Agatha Christie, même s’ils ne se revendiquent pas comme des descendants. Nous recevons beaucoup de manuscrits français par la poste, parfois accompagnés d’un texte d’introduction, du genre : “J’ai fait un livre à la manière d’Agatha Christie.” J’ai envie de leur dire : “Agatha Christie, on en a déjà une !” Cette image, dont nous sommes fiers cependant, nous ancre dans le XXe siècle. Nous avons cherché à dépasser cela, et nous y sommes parvenus. » Pour envoyer Agatha au XXIe siècle, il a donc fallu revoir les traductions obsolètes, éliminer un argot vieillissant, remplacer des termes comme « serrer le kiki » par « étrangler ». Le Masque a aussi revu les couvertures, jusqu’à utiliser il y a un an le travail du photographe graphiste britannique Martin Parr. Dix romans dont le célèbre Dix petits nègres ont profité de ce nouveau design. Mais c’est surtout le cinéma qui a joué un rôle déterminant. On doit à Pascal Thomas, connu pour ses comédies corrosives des années 1970 (Le Chaud Lapin, Pleure pas la bouche pleine) une grande partie du rajeunissement d’Agatha. Ses quatre adaptations libres, Mon petit doigt m’a dit (2005), L’Heure zéro (2007), Le Crime est notre affaire (2008) et Associés contre le crime (2012), ont dépoussiéré le mythe. Le réalisateur n’a pas choisi Hercule Poirot, trop typé, préférant deux personnages moins connus de la galaxie Christie, le couple Beresford. Il a situé les histoires à notre époque, avec des acteurs exigeants et brillants, André Dussollier, Catherine Frot et François Morel. Cela donne des films remuants, insolents, caustiques, qualités présentes dans l’œuvre de la romancière qu’une nouvelle génération a pu ainsi redécouvrir. 23 affaires culturelles Sophie Hannah a osé Deux des dix couvertures conçues par le photographe anglais Martin Parr pour les éditions Le Masque. couverture noire rétro-chic, comme un faire-part, signée par la silhouette du détective belge au charme suranné. « Lorsque nous interrogeons les auteurs contemporains comme l’Écossais Ian Rankin, ils nous révèlent tous avoir commencé par lire Agatha Christie, dit Alice Monéger. Pour ma part, le premier livre d’elle que j’ai lu est Témoin muet. J’avais onze ans, et j’étais en sixième. On a tous une anecdote à propos d’elle. En ces temps d’in- certitude et de crise, elle est une valeur refuge. Quand vous prenez un livre d’Agatha Christie, vous savez où vous allez. On sait que cela va être intelligent, pétillant, avec des rebondissements. Ce n’est pas un serial killer sanguinaire. Et puis, la moustache, comme celle que porte Poirot, revient à la mode. » Évidemment, Meurtres en majuscules n’ajoute pas grand-chose à la légende, même si Hannah a introduit un nouveau personnage, l’inspecteur Catchpool, et s’amuse visiblement à ranimer cet univers très codé. Le livre, en tout cas, s’est déjà écoulé en France à 22 000 exemplaires. Les éditeurs du Masque espèrent en vendre 50 000. Hercule Poirot a encore gagné. Normal pour un homme qui – écrit Agatha Christie à la fin de la nouvelle Le Mystère des régates – « se sentait prêt à vaincre toutes les résistances »._ Sophie Hannah, Meurtres en majuscules, traduit de l’anglais par Valérie Rosier, Le Masque, 355 p., 20,90 €. Agatha Christie, Hercule Poirot, Nouvelles complètes, Le Masque, 1093 p., 24,90 €. 22 14 25 15 oct janv © Alberto García-Alix (courtesy the artist, kamel mennour, Paris and galería Juana de Aizpuru, Madrid) Nous ignorons si Sophie Hannah, auteur de thrillers psychologiques, peu connue chez nous, a vu les films de Pascal Thomas. Elle a en tout cas manifesté une autre forme d’audace, envoyant un synopsis minutieux aux ayants droit pour reprendre le personnage d’Hercule Poirot. Le petit-fils de la “reine du crime”, Mathew Prichard (la fille unique d’Agatha Christie, Rosalind, est décédée en 2004) s’est laissé convaincre et a décidé d’organiser une sortie mondiale du roman de Sophie Hannah, Meurtres en majuscules, une nouvelle enquête d’Hercule Poirot, le 10 septembre dernier, dans quarante pays en même temps. Comme tout le monde, Le Masque a reçu le livre mis sous embargo, à cause du piratage numérique, le 1er avril, et Valérie Rosier n’a eu que trois mois devant elle pour le traduire. Afin de célébrer l’événement, une soirée a été organisée au Ritz à Londres, décoré comme l’hôtel Bloxham, le lieu imaginaire où Sophie Hannah situe les trois « meurtres en majuscules ». Enfin, les éditions du Masque ont enfilé leurs beaux habits du dimanche : une 5/7 rue de Fourcy 75004 Paris Téléphone: 01 44 78 75 00 Web: www.mep-fr.org M Pont-Marie ou Saint-Paul Ouvert du mercredi au dimanche inclus, fermé lundi, mardi et jours fériés. Alberto García-Alix De faux horizons Avec le soutien de la galerie kamel mennour Acción Cultural Española (AC/E) est partenaire de l’exposition En partenariat média avec livres 24 affaires culturelles entretien Pascal Thomas : « J’ai toujours aimé sa fantaisie » Les personnages sont nombreux. Il faut détourner un peu la convention, et lui être malgré tout fidèle. En quoi est-elle moderne ? Agatha Christie est à la fois classique et moderne. Elle est classique comme peut l’être Homère. Chaque crime est singulier comme dans L’Iliade et L’Odyssée. Ensuite, elle est moderne par la psychologie de ses personnages, sa distance ironique. Vous avez pris beaucoup de libertés… André Dussollier dans Le Crime est notre affaire, à voir les 29 et 31 octobre sur la chaîne Ciné+ Premier. Photo Hassen Brahiti © Ciné+ Premier Avec sa tétralogie inspirée d’Agatha Christie, le cinéaste Pascal Thomas – qui sortira le 14 janvier son nouveau film, Valentin Valentin, d’après une autre romancière anglaise du crime, Ruth Rendell – a redonné vigueur et modernité à un auteur jugé désuet. Entre fidélité à son univers et léger décalage. Pourquoi avez-vous décidé d’adapter Agatha Christie ? Mon envie remonte à très longtemps. J’ai plus opté pour la fantaisie d’une Agatha Christie que pour la noirceur d’un Simenon. C’est un grand écrivain. Il y a beaucoup de drôlerie. Hercule Poirot est un personnage cocasse, typique de la littérature du début du XXe siècle revenue à la mode. Lorsque j’ai commencé à monter ce projet, on m’a dit qu’Agatha Christie était un auteur désuet, que les romans policiers avaient changé. Je ne le pensais pas. Le succès du premier film m’a permis d’en faire deux autres. Qu’est-ce qui vous attire chez elle ? Ma première adaptation, Mon petit doigt m’a dit, montre comment les endroits les plus calmes, les gens les plus tranquilles peuvent porter en eux des choses très noires. Avec Agatha Christie, on a une belle richesse d’image, et des possibilités de décors très intéressantes. On trouve toujours un château, un hôtel, une maison mystérieuse. Je pensais tourner en Suisse à cause des paysages paisibles, et puis nous avons finalement choisi la Savoie. Faire un film inspiré de son œuvre ne peut pas se faire à l’économie. 27/10/14 A NOUS Son univers le permet. Dans le dernier film que j’ai réalisé, Associés contre le crime, j’ai glissé beaucoup d’éléments que l’on ne trouve pas dans le livre, mais qui viennent plutôt de ses nouvelles. La chose la moins intéressante finalement, chez Agatha Christie, c’est l’enquête, dont nous nous sommes, les scénaristes et moi, débarrassés pour montrer la vie quotidienne, les relations humaines, nourrir le récit de notre propre expérience. Chez moi, les héros font l’amour, ils ne boivent pas de thé, mais du whisky, ils ont une vitalité charnelle. Vous avez même eu un certain succès en Écosse, à Édimbourg. Vous vous souvenez de la fameuse scène de Sept ans de réflexion, quand Marilyn Monroe, débout sur une bouche de métro, voit sa jupe se soulever ? Dans Le Crime est notre affaire, on a fait la même chose avec le kilt d’André Dussollier. Les Écossais ont en effet adoré, et le festival d’Édimbourg, l’année suivante, a repris cette image. Vous pensez qu’Agatha Christie aurait apprécié ? C’était une femme d’esprit. Du moment que l’on respecte le romanesque… Et j’aime beaucoup le romanesque ! Je me suis bien entendu avec sa fille Rosalind. Elle était bonne vivante, aimait bien boire. C’est elle qui m’a permis de faire ces films. Elle était amusée de voir un jeune type débarquer. Les droits d’Agatha Christie étaient très chers. La prestigieuse MGM les détenait et avait produit des films à gros budget. Je ne pouvais évidemment pas être à la hauteur. Je m’étais rendu en Angleterre, et je pensais avoir effectué le voyage pour des clopinettes. Et puis Rosalind est entrée dans le bureau, elle m’a posé des questions sur les livres que j’aimais, et par chance, elle aimait les mêmes. Le whisky aidant, on a trouvé un accord. Elle était favorable à un film en français, assez libre. J’ai eu du mal à monter le projet. Puis le succès a été au rendez-vous, et la télévision s’est précipitée pour en faire un certain nombre (Petits meurtres en famille puis Les Petits Meurtres d’Agatha Christie, téléfilms diffusés sur France 2 depuis 2006, ndlr)… sans même me proposer d’en réaliser un._ et AUSSI Une biographie en BD L’histoire d’Agatha, telle qu’on nous la raconte ici, commence en 1926. Déjà écrivain à succès, elle a 36 ans et vient de mettre en scène sa propre disparition, alors que son premier mari s’apprête à la quitter pour une autre. « Tu agis comme un de tes personnages, tu ne peux pas t’empêcher de romancer ta vie », lui assène un petit moustachu que l’on reconnaît vite comme étant Hercule Poirot, le plus célèbre de ses détectives. Bonne trouvaille des auteurs, celui-là reviendra fréquemment au fil des pages, laissant parfois la place à ses collègues Miss Marple ou les Besresford, pour pousser Agatha dans ses retranchements ou l’amener à se livrer. Après un flash-back sur sa jeunesse et ses premiers écrits, on la suivra ainsi tout au long des diverses étapes de sa vie, au rythme d’étonnantes rencontres et des nombreux voyages qui l’ont inspirée. La reine du “whodunit” s’y révélera forte, indépendante, mystérieuse, pleine d’humour et moderne. « Moderne et un peu rondouillarde… », précisera un Poirot vite recadré : « Vous pouvez parler ! »_C.C. Agatha, la vraie vie d’Agatha Christie, d’Anne Martinetti et Guillaume Lebeau, illustrations d’Alexandre Franc, éditions Marabout, coll. Marabulles, 128 p., 17,90 €. cinéma 25 affaires culturelles Textes : Fabien Menguy le film de la semaine ••••• #Chef De Jon Favreau, avec Jon Favreau, John Leguizamo et Scarlett Johansson. comédie drame Vie sauvage Photo Carole Bethuel De Cédric Kahn, avec Mathieu Kassovitz, Céline Sallette et David Gastou. Durée : 1 h 46. Photo Merrick Morton ••••• De Dietrich Brüggemann. DRAME Chef cuisinier très doué, mais enfermé dans sa routine, Carl Casper (Jon Favreau) se fait épingler par un blogueur réputé. Commence alors, entre les deux personnages, une lutte croustillante sur les réseaux sociaux qui fera renaître chez Carl un vieux rêve : tout plaquer pour ouvrir un food truck. Et s’il est étonnant de retrouver Jon Favreau (le réalisateur d’Avengers) devant et derrière la caméra de #Chef, on se régale de l’humanisme de son récit, de cette histoire de père divorcé qui renoue avec son fils, des seconds rôles épatants qu’il a su attirer (Scarlett Johansson, Robert Downey Jr., Dustin Hoffman), et de son food truck movie gourmand qui fait sourire et saliver._ Felicidad science-fiction The November Man De Roger Donaldson, avec Pierce Brosnan et Olga Kurylenko. Durée : 1 h 48. Photo David Bloomer comédie Photo Victor Podgorski Photo Aleksandar Letic Dans une société aseptisée où les hommes vivent comme des robots privés de mémoire et de sentiments, Jonas est désigné pour devenir un “giver”, un dépositaire du passé. Petit à petit, un vieux “giver” (Jeff Bridges) lui transmet la mémoire du monde. Cette transmission va aiguiser son esprit de rébellion, dans une variation sur des thèmes classiques de la science-fiction qui, sans briller par son originalité, séduit par sa description d’un monde clinique qui n’est pas sans rappeler Bienvenue à Gattaca._ ••••• thriller Ex-agent de la CIA aux méthodes radicales, Deveraux (Pierce Brosnan) accepte de protéger une femme qui a des informations sur le futur président russe. Seulement voilà, doublé, il va devoir affronter son ex-élève. En gros, on avait laissé Pierce Brosnan en agent secret dans les James Bond, et on le retrouve en ex-agent secret brutal et abîmé dans un film au scénario cousu de fil blanc, mais où l’on s’amuse de voir l’acteur se la jouer Daniel Craig._ The Giver De Phillip Noyce, avec Brenton Thwaites, Jeff Bridges, et Meryl Streep. Durée : 1 h 37. ••••• Chemin de croix Durée : 1 h 54. ••••• Ne supportant plus la vie nomade qu’elle mène avec son compagnon Paco (Mathieu Kassovitz), Nora (Céline Sallette) retourne vivre chez ses parents avec ses fils de 6 et 7 ans. Révolté contre cet éloignement et la justice qui donne aveuglement raison à la mère, Paco s’enfuit en emmenant les enfants. Une cavale semée d’embûches et d’angoisses, mais également synonyme de liberté, et d’une existence plus proche de la nature. Inspirée d’une histoire vraie, cette fuite de onze ans pose habilement des questions sur le droit des pères, la société de consommation et ses alternatives, et la brutalité des rapports humains. Vie sauvage est un drame familial complexe, filmé avec naturel par Cédric Kahn (Bar des rails, Roberto Succo, Une vie meilleure), où Mathieu Kassovitz et Céline Sallette se révèlent déchirants en parents déchirés._ aussi à L’AFFICHE Fils de De Daniel Burman. COMÉDIE Massacre à la tronçonneuse De Tobe Hooper. HORREUR (1974, REPRISE) en BREF Festiciné Cycle “La Chine des Han”, jusqu’au 1er mars 2015 au Musée Guimet. www.guimet.fr. La Nuit du cinéma d’horreur néerlandais, le 31 octobre à 20 h 30 au Reflet Médicis. lafrance.nlambassade.org. Festival des musiques à l’image Audi Talents Awards, les 1er et 2 novembre à la Gaîté-Lyrique avec une master class en présence du groupe Archive, et un ciné-concert au Grand Rex. Audi.fr/ATA_emergence. Cycle “De la chorégraphie au cinéma” dédié à Yvonne Rainer, du 4 au 30 novembre au Jeu de paume. www.jeudepaume.org. Festival Cinéma et droits humains, du 5 au 11 novembre au Reflet Médicis. www.cinema-droits-humains.org. Festival du film franco-arabe, du 7 au 16 novembre au Trianon à Romainville (93). www.cinematrianon.fr. toujours À VOIR Magic in the Moonlight De HPG, avec HPG, Gwenaëlle Baïd et Christophe. Durée : 1 h 10. De Woody Allen. COMÉDIE Acteur pornographique bifurquant depuis quelques années vers le cinéma traditionnel (Les Mouvements du bassin), HPG revient avec une nouvelle œuvre très personnelle. Un docu-fiction dans lequel il met en scène sa vie de jeune père et de mari blasé, et son œuvre de pornographe. Cette mise en abyme est aussi barrée que peut l’être le bonhomme, mais avec un humour décalé et une créativité qui n’ont rien à envier à nombre d’auteurs-réalisateurs de films dits traditionnels._ Fury De David Ayer. GUERRE Samba D’Éric Toledano et Olivier Nakache. COMÉDIE DRAMATIQUE Mommy De Xavier Dolan. DRAME Retrouvez les bandes-annonces de notre sélection cinéma : www.facebook.com/anousparis expo 26 affaires culturelles Texte : Sonia Desprez parcours thématique Sous le sombre soleil de Sade Autour de l’esprit, de la philosophie et de la vie scandaleuse du marquis de Sade, et à travers une grande variété d’œuvres, le musée d’Orsay propose une passionnante relecture de l’histoire de l’art des XIXe et XXe siècles. 17 oct./ 24 nov. 2014 hors les murs au jardin des plantes © Czesznak Zsolt - Shutterstock.com mnhn.fr — fiac.com « Attaquer le soleil », comme l’écrivit Donatien Alphonse François de Sade dans ses Cent vingt journées de Sodome, c’est lever le voile sur ce qui n’est pas représentable. Lorsque l’on pénètre dans la première salle, on prend connaissance du projet de l’exposition, « montrer comment, avant d’avoir une importance majeure dans la pensée du XXe siècle, l’œuvre de Sade a induit une part de la sensibilité du XIXe siècle, quand bien même le personnage et ses idées y auront-ils été tenus pour maudits ». C’est-àdire que la pensée du criminel marquis serait révélatrice (voire provocatrice) d’une révolution non seulement littéraire mais plastique, avec l’avènement progressif du désir comme « grand inventeur de forme », nous dit-on. L’exposition est ainsi construite : chaque salle propose un thème qu’explorent plusieurs œuvres de différents siècles, ponctuées par de brèves citations de D.A.F. de Sade. On peut craindre un fourretout, illustrant sans propos précis la cruauté, le désir, etc. Mais ce serait compter sans l’esprit, la malice et l’érudition de l’équipe commissariale, menée par Annie Le Brun, écrivaine spécialiste de l’auteur. Le parcours se transforme très vite en jeu de piste où l’on reconstitue en filigrane la pensée de Sade, les facettes complexes de son personnage : l’anticlérical ; le libertin ; le libertaire ; le cruel ; l’amateur d’entrailles ; celui qui, par sa philosophie à l’inverse de celle des Lumières, prône pour seule loi celle du désir à l’excès... Et, comme construisant sa pensée frénétique, ou y faisant secrètement écho, des œuvres puissantes, se nourrissant les unes les autres, et parlant fort à l’imaginaire. Par exemple, autour de l’idée du marquis que « la cruauté n’est autre chose que l’énergie de l’homme que la civilisation n’a point encore corrompue », l’accrochage réaffirme la fascination des artistes pour la violence depuis des temps immémoriaux. Et alors que Sade souligne les liens entre meurtre et bravoure, ou martyrologie et cannibalisme, et qu’il y voit une origine sexuelle (« La férocité est toujours ou le complément ou le moyen de la luxure »), on comprend comment le thème de l’enlèvement est, selon les commissaires, « libéré de son cadre mythologique pour affirmer une violence Franz von Stuck (1863-1928), Judith et Holopherne, 1927. Huile sur bois, 82 x 72 cm. Collection particulière. © Droits réservés sexuelle dont, par exemple, Füssli, Degas, Cézanne ou Picasso n’hésiteront pas à figurer la dimension criminelle ». D’une richesse parfois étourdissante (comme la pensée de Sade ?), l’accrochage invite de très nombreux artistes, de Fragonard à Delacroix, d’Ingres à Franz von Stuck – une (re)découverte. Pour certains, la proximité avec la philosophie sadienne est évidente et soulignée : Hans Bellmer, Man Ray, Degas, Daumier, Masson, Rodin, et un certain Jean-Jacques Lequeu, dont les représentations explicites feront le bonheur des amateurs de coquinerie. Malgré des cartels parfois abscons, la visite de l’exposition est une délicieuse stimulation aussi bien pour les yeux que pour l’esprit, qui pétille sans cesse, de citations littéraires étonnantes en œuvres pertinentes._ Sade, attaquer le soleil, jusqu’au 25 janvier au musée d’Orsay, 1, rue de la Légion d’honneur, 7e. RER, arrêt Musée d’Orsay. Téléphone : 01 40 49 48 14. Du mardi au dimanche de 9 h 30 à 18 h, nocturne le jeudi jusqu’à 21 h 45. Plein tarif : 11 €. Tarif réduit : 8,50 €. Autour de l’exposition, un très riche programme de films, lectures, conférences, etc. Programme sur www.musee-orsay.fr. scènes 27 Textes : Myriem Hajoui, Alexandra Hautier monologue théâtre “En ce temps-là, l’amour” “Pascal-Descartes” affaires culturelles ••••• ••••• Un monologue sur la déportation, ça ne fait pas frétiller d’aise, fût-il écrit par le talentueux Gilles Ségal à qui l’on doit Monsieur Schpill et Monsieur Tippeton, et mis en scène par Georges Werler (deux Molière en 96). Mais très vite, une évidence s’impose : il faut écouter cette parole intime, âpre, éruptive, car tout est dans la manière. Celle de Ségal est féconde : puissante, délestée de pathos. C’est cette urgence à dire, cette voix arrachée à la mort programmée que l’auteur a voulu entendre s’incarner. Elle nous invite à suivre le récit de son narrateur : encouragé par quelques photos de son arrièrepetit-fils arrivées tout droit d’Amérique et par l’imminence d’une hospitalisation, monsieur Z se décide (enfin) à lui conter un souvenir gravé dans sa mémoire de rescapé des camps. Le comportement surprenant d’un père qui apprend à son fils de 12 ans comment devenir un homme accompli, pendant leur périple vers Auschwitz. Traversé de questions essentielles, ce terrible compte à rebours cogne l’âme et le cœur. À quoi tient le miracle ? À la force du texte, bien sûr : chaque mot déversé pleure l’amour et la liberté encore possibles, la saveur furtive du bonheur. Mais ce qui frappe bien plus encore, c’est l’époustouflant Pierre-Yves Desmonceaux : le sourire pâle et vacillant comme son regard, il laisse planer des lambeaux de douleur avec une justesse très loin de la composition à effets. Le trouble est constant, et l’on éprouve la grisante sensation d’avoir assisté à un morceau de théâtre brut, transcendé par une émotion inextinguible._A.H. Jusqu’au 16 novembre, du mardi au samedi à 20 h, dimanche à 15 h au Lucernaire, 53, rue Notre-Damedes-Champs, 6e. Mo Notre Dame-des-Champs. Tél. : 01 45 44 57 34. Places : de 10 à 25 €. 27/10/14 A NOUS Pierre-Yves Desmonceaux, un père qui voudrait préserver son fils de l’horreur. Photo Éric Blaise Le titre complet, Pascal-Descartes, l’entretien de M. Descartes avec M. Pascal Le Jeune, vous évoque des souvenirs scolaires fastidieux façon Lagarde et Michard ? Abandonnez toute défiance : il n’est pas donné tous les jours de savourer, le sourire aux lèvres, une heure de respiration intelligente et de plaisir de la langue. En reprenant ce texte (qu’il joua au Petit Odéon en 1985 avec Henri Virlogeux dans une mise en scène de Jean-Pierre Miquel), Daniel Mesguich honore cette devise de Lévinas, « Recevoir, célébrer et transmettre. » Car cet entretien historique est l’un de ces petits joyaux qui l’accompagne depuis trente ans… au point de le reprendre avec son fils William. Un de ces spectacles qui se donnent tout entier dès la première phrase :« Je crois que nous avons des choses à nous dire », déclare Descartes. Et quelles choses ! Librement inspirée par Jean-Claude Brisville, cette rencontre entre le Descartes de la maturité (51 ans) et le jeune Pascal (24 ans) s’est bien produite le 24 septembre 1647 au couvent des Minimes près de la place des Vosges. Deux générations et deux caractères s’opposent : formé par les Jésuites, Descartes l’épicurien, le rationnel, libre et distant, voit où il est. Face à lui, apôtre du jansénisme, maladif, exalté et radical, Pascal voit où il va. Finement dialoguée et mise en scène, cette brillante joute oratoire (en octosyllabes) s’offre à voir et à ressentir comme la diversité sans fin de l’expérience humaine. à réserver Mieux vaut tôt que jamais ! Du 14 au 23 novembre “Oh boy !” Les 18 et 19 à 10 h et 14 h 30, les 16 et 23 à 15 h 30, les 14, 15, 21 et 22 à 20 h 30. Tout public à partir de 9 ans. Théâtre national de Chaillot, 1, place du Trocadéro, 16e. Tél. : 01 53 65 30 00. Comment sensibiliser le jeune public et les parents à l’art dramatique ? Facile : découvrez Oh Boy !, l’un des romans les plus primés de Marie-Aude Murail (auteur phare pour la jeunesse), puis allez voir l’adaptation qu’en a tirée Olivier Letellier. Le jeune metteur en scène (également comédien et conteur) a d’ailleurs été couronné en 2010 par un Molière pour ce spectacle subtil et drôle. La parole y est donnée à Bart, frère aîné d’une jolie fratrie qu’il ne s’attendait pas à... prendre en charge. Un conte moderne doublé d’une leçon de vie qui devrait rencontrer les faveurs de vos minots. À partir du 28 novembre “Nuits blanches” Daniel Mesguich (Descartes) face à son fils William (Pascal). Photo Brigitte Enguerand Il ne manque rien de ce qui nous agite : turbulences des sentiments, aliénations, lâchetés, bref, l’état de notre paquetage humain. Pointilliste de l’élocution, Daniel Mesguich nous catapulte en beauté dans le XVIIe siècle (pas un regard sans objet, pas un geste de trop) aux côtés d’un William intense, toujours au bord de la flambée fatale. Tous les deux nous offrent en partage leur passion du théâtre, œuvrant non pour un public, cette masse informe, mais pour le spectateur, un individu doté d’un cerveau dont il lui plaît à l’occasion de faire usage. Avis à la confrérie des goûteurs de mots et... d’esprit._M.H. Jusqu’au 2 nov. du mar. au sam. à 19 h 30, dimanche à 17 h 30 au Théâtre de Poche, 75, bd du Montparnasse, 14e. Tél. : 01 45 44 50 21. Pl. : de 10 à 30 €. Du mardi au vendredi à 19 h, samedi à 16 h, dimanche à 18 h. Théâtre de l’Œuvre, 55, rue de Clichy, 9e. Tél. : 01 44 53 88 88. « Plus qu’une nouvelle, cette pièce est une profession de foi d’Haruki Murakami. » C’est ainsi qu’Hervé Falloux présente cette création d’après la nouvelle Sommeil du romancier japonais : urgence de dire la révolte, de découvrir le chemin de la liberté, de s’interroger sur le sens de nos vies. Ce rêve éveillé entre hyperréalisme et fantastique s’articulera autour de Nathalie Richard et d’une scénographie stylisée signée Jean-Michel Adam. Géomètre de l’imaginaire, Murakami sait comme nul autre nous faire basculer dans un monde parallèle. Prêts à passer de l’autre côté du miroir ? ALESSANDRO SCIARRONI Licences 1- 1056504/ 2 -1056528/ 3-1056529 / Photo : Alessandro Sciarroni / Conception graphique : Jeanne Roualet Danse I Du 4 au 8 nov. scènes 28 affaires culturelles danse Festival Kalypso ••••• FOLK-S will you still love me tomorrow ? 106 RUE BRANCION / 75015 PARIS OUMARRE LAURENT G U VENDREDI A DU LUNDI 19H-20H riat avec en partena dcast écoute, po Écoute, ré anceculture.fr sur fr Où en est la danse hip hop après trente ans d’existence ? Initié par le Centre chorégraphique national de Créteil et du Val-de-Marne (dirigé par Mourad Merzouki de la compagnie Käfig), ce festival posait l’an dernier une première pierre à cette réflexion en créant un “temps fort hip hop”. Entièrement dédié aux premières, petites ou grandes formes, aux shows chorégraphiques ou spectacles en cours de création émanant de chorégraphes confirmés ou émergents, cette manifestation a montré combien cette nouvelle esthétique pouvait interpeller le public. C’est de ce succès que va naître le véritable Festival Kalypso, avec 34 compagnies, 30 spectacles et 58 représentations se déroulant dans six villes d’Île-de-France. Et une ambition de taille : s’imposer comme un pôle majeur d’accompagnement et de diffusion. Véritable vitrine de la création contemporaine hip hop dans la Région, cette manifestation présente un programme éclectique, avec en première mondiale Pixel, la nouvelle création de Käfig, mêlant danse, cirque et arts numériques. On pourra aussi voir d’autres pièces du directeur du CCN de Créteil reflétant une certaine idée du métissage : Correria-Agwa, née d’une rencontre avec des danseurs cariocas, Yo Gee Ti, bâti depuis Taipei, ou encore 7Steps, un projet rassemblant dix interprètes, finlandais, danois, hollandais, belges, britanniques. Également au programme, une kyrielle de découvertes : Un petit pas de deux sur ses pas (Cie De Fakto), qui permet à Aurélien Kairo et Karla Pollux de découvrir Bourvil, Je suis à toi, duo chorégraphié par Valentine Nagata Ramos (Cie Uzumaki), sans oublier Boots (Cie Philippe Almeida), Sakalapeuch (Cie Undercover), Ma leçon de hip hop (Céline Lefèvre et Sylvain Groud), etc. Ces quelques jours seront également scandés par une multitude d’événements : ateliers, master class, projections, exposition (Street Is Art du grand photographe de danse Little Shao), dîners et rencontres avec les équipes artistiques, sans oublier le Battle Kalypso. Qu’on se le dise : la danse urbaine est dans la place !_M.H. Du 12 au 30 novembre à 19 h 30, à la Maison des arts, place Salvador Allende, Créteil (94). Mo Créteil-Préfecture. Tél. : 01 45 13 19 19. [email protected]. Places : de 8 à 30 €. L’IniZio par la compagnie Chriki’Z d’Amine Boussa, le 18 novembre à 19 h 30 à la Maison des arts de Créteil. © Le Poulpe sons 29 affaires culturelles Textes : Carine Chenaux, Alain Cochard, Ivan Essindi, Stéphane Koechlin, Thomas Séron festival Pitchfork Mogwai Photo Steve Gullick Après une édition 2013 mitigée, point de vue fréquentation, le site américain de sélection musicale Pitchfork, qui fait la pluie et le beau temps dans la galaxie des labels indépendants, revient avec une formule étoffée : trois jours de concerts à la Grande Halle de la Villette, avec “opening et after parties” au Trabendo. Pour ceux qui voudraient se faire une idée sur la ligne éditoriale Pitchfork, voici quelques-uns des musiciens dont le nouvel album a eu une très bonne note depuis la rentrée : Aphex Twin, Perfume Genius, Flying Lotus, Caribou, Iceage et Ex Hex. à écouter La playlist d’Anne-Lise de l’agence Super!, co-organisateur du festival Pitchfork Caribou : Can’t Do Without You Jungle : The Heat Movement : Ivory St. Vincent : Rattlesnake Kaytranada : Leave Me Alone James Blake : Retrograde Tune-Yards : Water Fountain Jamie XX : Sleep Sound Son Lux : Easy Kwamie Liv : Lost in the Girl 27/10/14 A NOUS Pitchfork Festival, du 30 octobre au 1er novembre à la Grande Halle de La Villette, parc de La Villette, 211, av. Jean Jaurès, 19e. Mo Porte de Pantin. Places : 49 € par soir. Opening et after parties au Trabendo, parc de la Villette. Pour voir certains concerts en direct : http://culturebox.francetvinfo.fr/ INFO CONCERT .COM novembre 2014 Visuel du Mois de la photo 2014 : peter Klasen Caribou Photo Thomas Neukum Le festival n’est pas la réplique du site, mais on apprécie la programmation téméraire qui ne fait pas de distinction entre l’indie rock, l’electronica, les beatmakers et quelques sons inclassables. Pour preuve, le premier soir voit se succéder l’art rock de Ought, le songwriting fragile de How To Dress Well, les climats magnétiques de The Notwist, l’indie rock frissonnant de The War On Drugs (Lost in Dream, album de l’année ?), les tonitruants Mogwai, suivis du bain électronica/post-dubstep de James Blake... Le programme 2014 démarre fort. Si Pitchfork permet de faire des découvertes, le festival rendu à sa quatrième édition salue quelques figures de la pop (le retour de Belle and Sebastian, qui présentera son futur neuvième album) et rappelle des artistes qui se sont déjà illustrés à la Grande Halle de la Villette : outre James Blake déjà évoqué, José González revient en solo, après un passage remarqué avec le groupe Junip. Au chapitre des “valeurs sûres”, la showwoman St. Vincent promet un set échevelé (le 31 octobre), tandis que trois sorciers du son fermeront le bal : Four Tet, Jamie XX et Kaytranada. Ce dernier, programmé à quatre heures du matin (!), nous est présenté comme « un beatmaker parmi l’un des très grands de demain ». De quoi nous maintenir en éveil ? Et si vous n’obtenez pas de places pour Pitchfork, Culturebox propose de suivre quelques concerts en direct via le web, les tablettes et autres télés connectés, dont ceux de The Notwist, Mogwai, Son Lux, Foxygen, D.S. Dumbo, Belle & Sebastian et Four Tet._T.S. www.mep-fr.org sons 30 affaires culturelles 28 octobre pop-folk pop Flip Grater Lucius Café de la danse, 5, passage Louis Philippe, 11e. Mo Bastille. À 20 h. Places : 23 €. Pour se faire une idée de la pop un brin rétro de Lucius, on peut se pencher sur leur premier album Wildewoman. Mais le mieux est de découvrir les pétillantes chanteuses de Brooklyn, Jess Wolfe et Holly Laessig, à la scène. C’est en public que le quintette devient incandescent ! 28 octobre jazz David Enhco Quartet New Morning, 7-9, rue des Petites-Écuries, 10e. Mo Château d’eau. Tél. : 01 45 23 51 41. À 22 h. Places : 22 €. Il est l’un des héritiers d’une longue lignée de musiciens, dont le plus connu reste le chef d’orchestre Jean-Claude Casadesus. Sa fille Caroline s’est fait un nom dans le chant lyrique, avant d’avoir deux fils, le violoniste Thomas et le trompettiste David qui s’est orienté vers le jazz et sort un deuxième album élégant, Layers. C’est un jazz d’ambiance, assez sobre, à la sonorité chaude, très enlevé, sans doute le grand départ pour un musicien bien connu de la scène parisienne, mais encore jeune (28 ans). Il se produit à la tête de son quartette, avec piano, contrebasse et batterie. 2 novembre soul-jazz La longue famille du folk indé devra désormais compter avec Claire Grater, une jolie brune à l’air sombre. Sa musique et son parcours original retiennent tout de suite l’attention. Née en 1981, à Christchurch, en Nouvelle-Zélande, fille d’une mère pasteur et d’un père passionné de culture bio, cette globe-trotter a séjourné en Argentine avant de s’installer à Paris, une ville qu’elle dit aimer et détester à la fois. Elle vient d’ailleurs d’y enregistrer son quatrième album, justement intitulé Pigalle, beau recueil de chansons mélancoliques et rêches, qui rappellent d’autres voix solitaires comme Cat Power. Elle a été surnommée Flip en souvenir, paraît-il, de Flipper le dauphin, le héros animal d’un célèbre feuilleton des années 1960. Végétarienne, attachée à la défense de l’environnement, elle mène son joli et intime parcours sous le signe de la nature, collant aux préoccupations du temps. Ses chansons n’ont donc rien d’artificiel, flottant poétiquement sur une guitare, un violon, un piano, une rythmique gracieuse, portées par une voix grave. Flip Grater a bénéficié de la collaboration d’un artiste français doué, Babx, pour Le 29 octobre à 19 h 30 au Batofar, 11, quai François Mauriac, 13e. Mo Quai de la gare. Tél. : 01 45 21 06 78. Places : 15 €. Avec Dawn Landes. Metronomy enchaîne. Après quelques gros festivals d’été, dont en France les Eurockéennes et le Big Festival de Biarritz, le groupe originaire du sud de l’Angleterre a honoré une série de vingt dates en Amérique du Nord. En somme, cette nouvelle tournée d’envergure, consécutive à la parution de l’album Love Letters (mars 2014), a des allures de consécration. Pour autant, le quatrième long de Joseph Mount et de ses consorts ne restera pas comme le plus marquant de la série débutée en 2006. Metronomy y mêle des sonorités soul d’une autre époque avec un beat à la page. Love Letters a ainsi un pied sur la piste de danse, et l’autre qui bat la cadence d’une pop enthousiaste. A moins que Joseph Mount ne se laisse aller à quelques notes de mélancolie. Les fans des albums Nights Out (2008) et The English Riviera (2011) apprécieront sans doute que le set du moment comprenne huit titres de cette période. Avec le titre Heartbreaker en climax !_T.S. électro-pop Metronomy Marvin Parks Quartet Sunside, 60, rue des Lombards, 1er. Mo Châtelet-Les Halles. Tél. : 01 40 26 46 60. À 20 h 30. Places : 20 €. Nous sommes déjà nombreux à nous être arrêtés dans les rues de Paris pour écouter ce chanteur à la voix de crooner splendide et à la personnalité solaire. Et à nous souvenir de lui bien sûr pour sa prestation, mais aussi parce qu’il a la bonne idée de toujours décliner son identité au moyen d’une grande pancarte manuscrite sur laquelle on peut lire « Marvin Parks, American jazz singer ». L’artiste venu de Baltimore, en effet adepte de jazz, mais aussi de soul et de pop, aime ainsi s’exprimer partout où il le peut pour partager sa musique avec le plus grand nombre. On le retrouvera cependant dans un cadre plus classique ce dimanche avec ses trois musiciens. Une belle découverte à faire pour ceux qui ne l’ont pas encore croisé. Le 1er novembre à 20 h au Palais des sports de Paris, 1, place de la Porte de Versailles, 15e. Mo Porte de Versailles. Places : 39 et 45 €. Photo DR 27/10/14 A NOUS Photo David Richards une œuvre solitaire qui ne doit rien aux modes. La scène l’attend avec impatience._S.K. 31 affaires culturelles classique Alexander Paley Dans sa Moldavie natale, Alexander Paley eut pour tout premier professeur une pianiste née en France et dont les années de jeunesse à Paris avaient été profondément marquées par les concerts et la personnalité d’Alfred Cortot, exemple de l’interprète recréateur par excellence. Fautil y voir un lien de cause à effet ? Paley s’inscrit en tout cas pleinement dans cette tradition et se range parmi les pianistes les plus singuliers de notre temps. Le triomphe qu’il a remporté il y a une dizaine de jours au festival Piano en Valois-Angoulême a souligné un fois de plus l’hypnotique impact de son jeu. Disciple préféré de la grande Bella Davidovitch, qui fut son professeur au conservatoire Tchaïkovski de Moscou, Alexander Paley joue la musique à la première personne du singulier. A une époque où d’aucuns déplorent l’uniformisation des jeux, les interprétations tièdes et consensuelles, il s’engage corps et âme dans chacun de ses récitals, comme si c’était le dernier. Le concert qu’il donne la semaine prochaine à Gaveau, à l’occasion de la sortie du magnifique premier volume (1 CD La Música) de son intégrale Rameau, associe ce der- groove The Asteroids Galaxy Tour Un petit tour dans la galaxie, ça vous dit ? En attendant d’embarquer (et histoire de vous mettre un peu plus dans l’ambiance) n’hésitez pas à jeter une oreille sur la brochure sonore qui accompagne vos billets. Elle est signée Lars Iversen et Mette Lindberg, les deux capitaines de bord du vaisseau sonique The Asteroid Galaxy Tour, qui vous présentent en exclusivité leur nouveau road-trip intersidéral. C’est qu’avec Bring Us Together, les Danois redéfinissent avec brio les contours de leurs univers musical – quittant les rivages pop 60’s raffinés des débuts pour entrer de plain-pied dans un monde rétrofuturiste où samples pétillants, électro et P-funk synthétique sont autant d’appels à prendre le large… sans quitter le dancefloor ! Depuis leur mise en orbite tonitruante en 2008 avec le single Around the Bend (instantanément Photo Sébastien Dolidon nier (Suite en la) à Chopin (intégrale des vingtquatre Études op.10 & 25) et promet de surprendre et de conquérir ceux qui ne connaissent pas encore le pianiste. Car l’originalité des options interprétatives de Paley s’appuie toujours sur une parfaite cohérence du propos, sans parler d’une palette de couleurs et de moyens techniques sidérants, toujours au service de la musique et la poésie. Un artiste au sens le plus noble et le plus total du mot._A.C. Le 4 novembre à 20 h à la Salle Gaveau, 45, rue La Boétie, 8e. Mo Miromesnil. Tél. : 01 49 53 05 07. www.sallegaveau.com. Places : 22 à 55 €. promis à tutoyer la stratosphère lorsque Steve Jobs himself en fit la bande-son acidulée idoine pour vanter les mérites de l’iPod Touch) et un premier opus, Fruit, pop et rococo à souhait, Lars Iversen (multi-instrumentiste) et la pétulante chanteuse Mette Lindberg surfent aujourd’hui sur une vague plus moderne et d’une efficacité sans faille. Exit les fioritures easy listening ronflantes ; sur Bring Us Together, r’n’b, house, dub et hip hop et rythmes club sont parfaitement maîtrisés pour créer des titres cuivrés sur mesure. Les accents reggaeton de My Club invoquent M.I.A. et les Slits, tandis que le funk dépressif de Navigator promène le sex-appeal robotique du Prince de 1999. Lars Iversen l’affirmait il y a quelques mois dans une interview pour Rolling Stone : « Nous voulions créer une atmosphère plus lourde, légèrement plus sombre pour cet album. Pourquoi ? Le cadeau de voir lumière et obscurité se frôler d’aussi près ne pouvait que créer un choc cosmique. » Alors, un petit tour dans la Galaxy, ca vous dit ?_I.E. Le 29 octobre à 19 h 30 au Divan du Monde, 75, rue des Martyrs, 18e. Mo Pigalle. Places : 24,70 €. FRITZ KALKBRENNER WAYS OVER WATER NOUVEL ALBUM DISPONIBLE EN CD DELUXE / DOUBLE LP / DIGITAL EN CONCERT 11 DÉCEMBRE : BORDEAUX / BARBEY ROCK SCHOOL 12 DÉCEMBRE : TOULOUSE / LE BIKINI 15 JANVIER : PARIS / LE TRIANON www.fritzkalkbrenner.de bons plans 32 affaires culturelles Chaque semaine, gagnez des cadeaux sur www.anous.fr > Rubrique case chance et retrouvez des bons plans exclusifs et toute l’actu d’A NOUS PARIS sur www.facebook.com/anousparis Expo Splendeurs des Han, essor de l’empire Céleste Cabaret Conchita Wurst, guest star au Crazy Horse Jusqu’au 1er mars au MNAAG - Guimet Du 9 au 15 novembre - REPRÉSENTATIONS EXCLUSIVES Grâce au prêt d’œuvres majeurs et à la présentation de découvertes archéologiques inédites, le musée présentera un brillant panorama de l’ensemble de la création artistique sous les Han, de la délicatesse de l’objet jusqu’aux sculptures monumentales. Ce temps d’innovation artistique et technique constitue un moment essentiel de l’histoire de Chine. 10 x 2 entrées à gagner Mise en scène & chorégraphie : Blanca Li - Costumes : Jean Paul Gaultier - Souliers : Christian Louboutin Visuel : Pierre & Gilles À partir de 85 €, le spectacle & champagne Réservez dès maintenant ! 01 47 23 32 32 www.lecrazyhorseparis.com Une invitation pour 2 (valeur 250€) à gagner pour le 9/11 à 22:45 Exposition Alberto García-Alix - De faux horizons Théâtre Grand Magasin Inventer de nouvelles erreurs Jusqu’au 25 janvier à la Maison Européenne de la Photographie Un voyage émotionnel à travers sa propre imagination : paysages urbains, natures mortes abstraites, portraits… «Un monde de présences modifiées prises dans un moment de silence éternel. Le visible est ici une métaphore de vous-même ou d’une pensée. Une pensée, une révélation prise dans un monologue, qui se tendrait sur l’horizon. Un faux horizon ...» 10 x 2 entrées à gagner Expo Paul Durand-Ruel, le pari de l’impressionnisme. Manet, Monet, Renoir... Jusqu’au 8 février au Musée du Luxembourg Cette exposition est la première consacrée à Paul DurandRuel, le plus grand marchand d’art du XIXe siècle, découvreur des Impressionnistes et inventeur du marché de l’art moderne. Autour de Manet, Renoir ou Monet, elle réunit 80 chefs-d’œuvre et retrace le moment où une avant-garde artistique accède à la reconnaissance internationale. 10 x 2 entrées à gagner Du 5 au 15 novembre au T2G – Théâtre de Gennevilliers Avec le Festival d'Automne à Paris. A mi-chemin entre cabinet de curiosités et encyclopédie ludique, un opéra contemplatif opérant à vue. La compagnie Grand Magasin continue d’explorer avec minutie le terrain de l’infra-ordinaire et des micro-poésies en passant commande d’une œuvre minimaliste au compositeur américain Tom Johnson. 5 x 2 places à gagner pour le 07/11 à 21h Danse Froufrou de Marie-Caroline Hominal Le 13 novembre à 19h au CND Pantin Avec Froufrou, pièce pour quatre performeurs, la chorégraphe suisse Marie-Caroline Hominal s’intéresse à la cérémonie au sens large et s’appuie sur son expérience en Haïti pour élaborer un rituel chorégraphique contemporain, entre transes vaudou et music hall. www.cnd.fr 5 x 2 places à gagner Théâtre Lady Raymonde Du 5 novembre au 14 décembre au Vingtième Théâtre Avec sa gouaille, son franc parler et sa générosité, Madame Raymonde revient nous narrer son voyage à New York. Ce nouveau spectacle, mis en scène par Juliette, lève un coin de voile sur le passé de Raymonde : elle, la femme du peuple, joviale et un brin alcoolique, aurait-elle été une Lady ? Ou n’a-t-elle fait que l’imaginer ? 10 x 2 places à gagner pour le 06/11 Expo Roman Vishniac De Berlin à New-York, 1920-1975 Jusqu’au 25 janvier au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme Rassemblant 220 œuvres, l’exposition propose une réévaluation de l’intégralité de la production du photographe, depuis ses débuts à Berlin jusqu'à ’après-guerre aux États-Unis, et révèle plus d’une centaine d’images inédites de ce grand témoin du XXe siècle. www.mahj.org 10 x 2 entrées à gagner 27/10/14 A NOUS 33 affaires culturelles Concert Slow Joe & The Ginger Accident Concert Alexander Paley Le 4 novembre au New Morning Le 4 novembre à la salle Gaveau Lost for Love, un 2nd album de haute tenue musicale pour Slow Joe & The Ginger Accident ! Découvert à Goa en 2007, et révélé aux transmusicales de Rennes 2 ans plus tard, Slow Joe, ancien toxicomane, a connu une rédemption inespérée grâce à la musique. A 71 ans, il chante avec le timbre émouvant d'un crooner cabossé. Une pépite vintage de grand art. 20 albums + 5 x 2 places à gagner Pour l’Année Rameau, le pianiste Alexander Paley propose une intégrale des suites du maître dijonnais. Virtuosité transcendante, options artistiques passionnantes, faisant la part belle à la presque improvisation dans les ornements. En seconde partie de programme, les 24 Etudes de Frédéric Chopin, un monument incontournable du piano. 5 x 2 places à gagner Événement Salon de Marjolaine Événement Le Salon de la Photo Du 8 au 16 novembre au Parc floral de Paris Du 13 au 17 novembre à Paris Expo, Porte de Versailles Le plus grand marché bio de France avec 550 exposants : alimentation, vins et spiritueux, maison écologique et éco-produits, bien–être, prêt à porter, tourisme vert, jardinage... Mais aussi un cycle de conférences et ciné-conférences sur les grands enjeux environnementaux et 130 ateliers pour découvrir de nouveaux produits et de nouvelles méthodes. 50 x 2 invitations à gagner Se rencontrer, s’informer, s’équiper. Le Salon de la Photo vous révélera les nouveautés des marques mondiales de la photo. Rendez-vous d'échanges, de connaissances et de passions, il vous proposera un programme de rencontres, de conférences, d'ateliers et de débats ; avec la participation de tous les acteurs du marché. 150 x 2 invitations à gagner SALON de la PHOTO lesalondelaphoto.com 13 -17 le mois du film documentaire novembre 2 014 PA R I S Paris Expo Porte de Versailles NOVEMBRE 2014 | 15e ÉDITION Plus de 3000 projections en France & dans le monde Tous les lieux participants & le programme complet sont sur www.moisdudoc.com Le Salon de la Photo vu par Elene Usdin vous offre une ENTRÉE GRATUITE (d’une valeur de 11€) Obtenez votre invitation en vous enregistrant sur www.InvitationPhoto.com et entrez le code : ANPR14 Paris Expo Porte de Versailles / Pavillon 4 Horaires : 10h - 19h Ouverture à 9h le samedi et fermeture à 18h le lundi. SALON de la PHOTO emploi 34 connexions Textes : Sylvie Laidet embauches Ingénieurs : qui sont vos futurs employeurs ? Les écoles d’ingénieurs françaises ont la cote, tout comme leurs diplômés. Les entreprises – grandes et moyennes – se les arrachent. Alors, dans quels secteurs allez-vous bosser ? Pour quel salaire ? Quelles sont les qualités recherchées ? Ils sont près de 30 000 nouveaux ingénieurs à débarquer chaque année sur le marché de l’emploi et, à de rares exceptions près, ils ne connaissent pas la crise. « À part sur des métiers arrivés à saturation comme la chimie, l’hygiène, la sécurité et l’environnement, on ne constate pas de baisse de la demande pour les jeunes ingénieurs. Quand on les interroge, on s’aperçoit même qu’ils sont engagés dans deux ou trois autres processus de recrutement », constate Benoît Créneau, manager exécutif senior de la division ingénieurs & techniciens de Page Personnel. Cinq De plus en plus d’ingénieurs privilégient des challenges techniques plutôt que la rémunération. en BREF Allez les filles ! www.allezlesfilles-osezlessciences.fr : un blog tenu par les lauréats du Prix de la vocation scientifique pour encourager les filles à faire des sciences malgré les préjugés. www.ellesbougent.com : une association pour faire découvrir des métiers passionnants d’ingénieures et de techniciennes aux collégiennes et aux lycéennes. http://elles-en-sciences.net : trois associations luttent ensemble contre les stéréotypes auprès des jeunes, des parents et des enseignants. www.femmes-ingenieurs.org : un collectif de femmes diplômées des grandes écoles d’ingénieurs et de femmes scientifiques. La preuve par l’exemple. 27/10/14 A NOUS secteurs draguent particulièrement ces jeunes talents : l’énergie (pétrole, gaz, nucléaire, transport d’électricité), le ferroviaire, l’aéronautique, les équipementiers automobiles et bien sûr l’informatique, SSII et opérateurs télécoms compris. Comme le confirme l’enquête Ingénieurs et Scientifiques de France de novembre 2013, 40 % des recrutements portent sur des fonctions études et R&D, et 21% sur la production. « Avec la crise financière, de plus en plus d’ingénieurs aspirent à un retour aux sources et privilégient des challenges techniques plutôt que la rémunération. Ils se tournent davantage vers les PME et les ETI », observe-t-il. Dans ces plus petites structures, ils ont, par définition, des expériences plus variées, des responsabilités plus rapides, une certaine autonomie et une carrière moins linéaire que dans un grand groupe. « Dans les PME, la méritocratie a droit de cité. S’ils sont bons, ils évoluent rapidement sur des fonctions exposées avec de réelles responsabilités », souligne Benoît Créneau. Autre tendance observée chez les jeunes ingénieurs : le passage délibéré par l’intérim. « En enchaînant deux ou trois missions de 6 à 12 mois, ils relèvent des challenges techniques dans des environnements très différents. Voilà ce qui les motive », argumente-t-il. Côté compétences requises, à part évidemment leur bagage technique, c’est anglais obligatoire. Et pas anglais à papa, non, un anglais fluide et courant afin de pouvoir travailler au quotidien avec des clients, des partenaires, des collègues et des fournisseurs étrangers. Le tout en mode projet souvent “worldwide”. Autant dire que des stages à l’étranger ou un premier job à l’international sont également des atouts sur un CV. Enfin, un candidat ayant complété sa formation technique avec un master orienté business sera immédiatement repéré. Au niveau des salaires, c’est toujours la prime aux grandes écoles. « En moyenne, le salaire d’un diplômé d’une école du groupe A – Polytechnique, Mines, Centrale… – oscille entre 38 000 et 45 000 euros par an. Pour le groupe B – INSA, Arts et métiers… –, on se situe aux alentours de 35 000 à 38 000 euros, contre 30 000 à 33 000 euros pour les écoles du groupe C », conclut Benoît Créneau._ 3 questions à... Nicolas Laurent Délégué général d’Ingénieurs sans frontières. Quel est l’objectif d’Ingénieurs sans frontières ? Notre fédération qui regroupe trente associations d’ingénieurs poursuit quatre Photo DR objectifs : participer à des projets de développement dans les pays du Sud, sensibiliser les ingénieurs français aux problématiques de solidarité internationale, décrypter les enjeux techniques d’un projet pour le compte d’ONG et de collectivités, et participer à l’émergence d’un réseau international d’ingénieurs citoyens. Quel est le rôle de vos adhérents ? Nous comptons environ 600 bénévoles, dont 500 élèves ingénieurs et 100 ingénieurs en activité. Les premiers, implantés dans un soixantaine d’écoles d’ingénieurs, mettent à disposition sur le terrain, notamment dans les pays du Sud, leurs compétences techniques pour faire aboutir un projet. Par exemple, un projet d’adduction d’eau potable. Et les ingénieurs salariés ? Outre l’animation de notre réseau, ils participent activement à des groupes de travail thématiques – eau, énergie, filières agricole et minière… Grâce à leur spécialité professionnelle, ils décryptent les aspects techniques d’un projet. Un exemple ? Quand Amnesty International discute avec Shell de l’impact du pétrole sur le delta du Niger, ils nous sollicitent pour analyser les rapports, comprendre les enjeux afin de pouvoir discuter d’égal à égal sans se faire “avoir”. Nos bénévoles en activité souhaitent donner un sens à leur réalité professionnelle qui en manque parfois. Nous espérons qu’ils vont être de plus en plus nombreux à venir partager nos valeurs._ emploi 35 EDF 552 081 317 RCS PARIS, 75008 Paris – Crédit photo: Rob Payne. connexions EDF RECRUTE 6 000 COLLABORATEURS PAR AN Croire au progrès, c’est d’abord se projeter dans l’avenir. Chaque année en France, nous accueillons plus de 4 000 alternants et recrutons 6 000 nouveaux collaborateurs pour renouveler, d’ici à 2020, 30 % de nos effectifs. edfrecrute.com L’énergie est notre avenir, économisons-la ! # 640 Du 17 au 23 MARS 2014 # 648 anous.fr Du 12 au 18 MAI 2014 anous.fr A Nous Paris, le magazine hebdomadaire gratuit du groupe Roularta Media France (l’Express, Maison Française, Studio Ciné Live, etc...), recherche Le trio électro dOP, à retrouver le 17 juillet aux Plages électroniques à Cannes et le 19 juillet au BIG Festival à Biarritz. © Mikael Benard/www.myqua.com VOYAGES À PART Une maison à Seyðisfjörður, village islandais investi par des artistes. 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(Lots 2076 et 2343) - Occupés MISE A PRIX : 23.000 euros (outre les charges) Consignations pour enchérir : 3.000 euros et 12.000 euros (Chèques de banque à l’ordre de la CARPA) Pour consulter le cahier des conditions de vente, s’adresser au Greffe du Juge de l’Exécution du TGI de PONTOISE où il a été déposé, à Maître Paul BUISSON, BUISSON & ASSOCIES, Avocat à PONTOISE (95), 29 rue Pierre Butin, www.buissonavocats.com/ventes 95 Vente aux enchères publiques Le jeudi 4 décembre 2014 à 14 h 00 au TGI de PONTOISE, Cité Judiciaire, 3 rue Victor Hugo En un lot UN APPARTEMENT à GARGES-LES-GONESSE (95) 21 avenue de la Commune de Paris de 71 m². Escalier 4, au 2e étage, de 3 pièces principales (lot 2026) - Loué MISE A PRIX : 30.000 euros (outre les charges) Consignations pour enchérir : 3.000 euros et 12.000 euros (Chèques de banque à l’ordre de la CARPA) Pour consulter le cahier des conditions de vente, s’adresser au Greffe du Juge de l’Exécution du TGI de PONTOISE où il a été déposé, à Maître Paul BUISSON, BUISSON & ASSOCIES, Avocat à PONTOISE (95), 29 rue Pierre Butin www.buissonavocats.com/ventes 75 [email protected] Vente aux enchères publiques Le jeudi 4 décembre 2014 à 14 h 00 27/10/2014 Adjudications immobilières : Devenez propriétaire au TGI de de PARIS, au Palais de Justice, 4 boulevard du Palais UN APPARTEMENT à PARIS 16e 25 rue Fresnel de 60,65 m² – Au rez-de-chaussée, porte droite, comprenant : entrée, dégagement, cuisine, 3 pièces, débarras, w.-c. - Avec UNE CAVE – Occupé MISE A PRIX : 250.000 euros Pour consulter le cahier des conditions de vente, s’adresser au Greffe du Juge de l’Exécution du TGI de PARIS où il a été déposé sous la Référence Greffe 14/00241, Le cahier des conditions de vente peut être consulté au Greffe du Juge de l’Exécution du TGI ou au cabinet de l’Avocat chargé de la vente. C’est un Avocat du Barreau concerné qui portera enchère en votre nom dans les limites de vos instructions. Dans les dix jours qui suivent la vente, il est possible, par l’intermédiaire de votre Avocat, de faire une surenchère d’au moins 10% sur le prix de l’adjudication. Lors de cette pqwxgnng"xgpvg."ng"dkgp"ugtc"ffiÝpkvkxgogpv"xgpfw0"Ng" jugement d’adjudication vaut titre de propriété. à Maître Jérôme de FREMINVILLE, Avocat à PARIS 9e, 39 rue La Fayette, Tél. : 01 53 32 87 70 VISITE sur place le jeudi 27 novembre 2014 de 11 h 00 à 12 h 00 NB : LA MISE A PRIX ne préjuge aucunement du montant atteint lors de l’adjudication qui est le résultat des enchères successives. formation 37 connexions Sous le Haut Patronage du 23/24 janvier 2015 RÉALISÉE PAR QUATRE VENTS - PHOTOS : YVES DENOYELLE Grande halle de la Villette - Paris MOBILITÉ INTERNATIONALE : J’EN AI ENVIE ! SOYEZ ACTEUR DE VOTRE VIE PROFESSIONNELLE Plus d’infos : salondutravail.fr Organisé par : Partenaires officiels : Partenaires médias : REJOIGNEZ-NOUS SUR WWW.FACEBOOK.COM/ANOUSPARIS TENDANCES // REPÉRAGES // BONS PLANS www.anous.fr // www.facebook.com/anousparis VENTES IMMOBILIÈRES AUX ENCHÈRES PUBLIQUES 95 Vente aux enchères publiques Le jeudi 4 décembre 2014 à 14 h 00 au TGI de PONTOISE, Cité Judiciaire, 3 rue Victor Hugo UN APPARTEMENT à CERGY (95) 3 La Justice Orange de 124,62 m². Bâtiment S2, au rez-de-chaussée, porte sud, de 5 pièces avec une PLACE de STATIONNEMENT. (Lots 18 et 218) - Occupés MISE A PRIX : 90.000 euros (outre les charges) Consignations pour enchérir : 9.000 euros et 12.000 euros (Chèques de banque à l’ordre de la CARPA) Pour consulter le cahier des conditions de vente, s’adresser au Greffe du Juge de l’Exécution du TGI de PONTOISE où il a été déposé, à Maître Paul BUISSON, BUISSON & ASSOCIES, Avocat à PONTOISE (95), 29 rue Pierre Butin www.buissonavocats.com/ventes 95 Vente aux enchères publiques Le jeudi 4 décembre 2014 à 14 h 00 au TGI de PONTOISE, Cité Judiciaire, 3 rue Victor Hugo UN APPARTEMENT à CERGY (95) 3 rue de la Veillée de 46,04 m². Bâtiment B, hall B, rez-de-chaussée, porte face, de 2 pièces. Avec un EMPLACEMENT de stationnement. (Lots 44 et 82) - Occupés MISE A PRIX : 48.000 euros (outre les charges) Consignations pour enchérir : 4.800 euros et 12.000 euros (Chèques de banque à l’ordre de la CARPA) Pour consulter le cahier des conditions de vente, s’adresser au Greffe du Juge de l’Exécution du TGI de PONTOISE où il a été déposé, à Maître Paul BUISSON, BUISSON & ASSOCIES, Avocat à PONTOISE (95), 29 rue Pierre Butin www.buissonavocats.com/ventes 95 [email protected] Vente aux enchères publiques Le jeudi 4 décembre 2014 à 14 h 00 au TGI de PONTOISE, Cité Judiciaire, 3 rue Victor Hugo En un lot à ARGENTEUIL (95) - 12 bis avenue de Plaisance Lot 1 : rez-de-chaussée, appartement de 2 pièces principales, sous-sol, garage. Lot 3 : sous-sol, appartement de 2 pièces principales. Les lots 1 et 3 ont été réunis en UNE SEULE HABITATION de 98,10 m² Avec un terrain privatif de 135 m² - Occupée MISE A PRIX : 45.000 euros (outre les charges) Consignations pour enchérir : 4.500 euros et 12.000 euros (Chèques de banque à l’ordre de la CARPA) Pour consulter le cahier des conditions de vente, s’adresser au Greffe du Juge de l’Exécution du TGI de PONTOISE où il a été déposé, à Maître Paul BUISSON, BUISSON & ASSOCIES, Avocat à PONTOISE (95), 29 rue Pierre Butin www.buissonavocats.com/ventes 27/10/2014 95 Vente aux enchères publiques Le jeudi 4 décembre 2014 à 14 h 00 au TGI de PONTOISE, Cité Judiciaire, 3 rue Victor Hugo En un lot LOCAL COMMERCIAL à LA FRETTE-SUR-SEINE (95) 119 boulevard de Pontoise Bâtiment A, au rez-de-chaussée, de 41,90 m², (réunion des lots 101 et 102), comprenant : zone de réception, fournil, w.-c. - Avec CAVE (lot 107) - Loué MISE A PRIX : 40.000 euros (outre les charges) Consignations pour enchérir : 4.000 euros et 12.000 euros (Chèques de banque à l’ordre de la CARPA) Pour consulter le cahier des conditions de vente, s’adresser au Greffe du Juge de l’Exécution du TGI de PONTOISE où il a été déposé, à Maître Paul BUISSON, BUISSON & ASSOCIES, Avocat à PONTOISE (95), 29 rue Pierre Butin www.buissonavocats.com/ventes le 04/12 Stations Cadeaux TENDANCES // REPÉRAGES // BONS PLANS w w w. a n o u s . f r // w w w. f a c e b o o k . c o m / a n o u s p a r i s // D i s p o n i b l e s u r i P a d ® PROMOTION SPÉCIALE 01 42 06 41 71 112, rue de Crimée 75019 PARIS LUTÈCE ANTIQUITÉS Achète au comptant tout objet anciens, luminaires, bronze, montres de marques, cartes postales, pendules, jouets. 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