Ville de Divonne les Bains

Transcription

Ville de Divonne les Bains
Sommaire
Le magazine d'informations municipales
Dossier
13−15
Découvrez le Conseil Municipal des Jeunes (CMJ)
et L’Espace Jeunes, lieu d’échanges et de loisirs…
Divonne, la vie
Questions−Réponses
Le don d’organes
Les activités associatives
Robert Hossein & les Théâtrales 2008
Esplanade du Lac−Médiathèque :
les événements de la rentrée
2
5
6−8
9
10−11
Divonne, la ville
Le restaurant scolaire : 1 000 repas/jour !
16
Les travaux : interconnexion des réseaux d’eau 18−19
Les incivilités au quotidien
20
La vie commerçante
22−24
Divonne, l'ouverture
Sauvons les jouets de la FADAP
Festival de musique de Chambre
Les fenaisons d’autrefois
Flyers
Agenda & Numéros utiles
Version anglaise
26
27
28
Divonne
Je vis à
les Bains
Les «Jeunes» en action,
une autre vision de la ville !
n°
84
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3 ème t
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rimestre 2008
elesbains.fr
Questions
Réponses
[email protected]
Régulièrement, vous nous interrogez sur des
points précis, dorénavant, chaque trimestre,
nous tâcherons de vous répondre en quelques
lignes. Alors n’hésitez pas à contacter le
service communication par courrier, fax,
courriel afin que cette rubrique ressemble à
vos préoccupations et éclaire l’ensemble de
la population divonnaise : 04 50 20 47 85 ou
[email protected]
Où en est−on du projet de fusion des écoles
de hameaux de Villard et de Vésenex ?
Ce projet, porté par l’Éducation Nationale, en
concertation avec les élus divonnais et les
délégués des parents d’élèves, entrera en
vigueur dès la rentrée 2008−2009.
Pourquoi fusionner ces deux écoles ? Pour
améliorer la prise en charge pédagogique des
élèves en réduisant le nombre de niveaux
dans chaque classe et pour optimiser les
moyens de l’Éducation Nationale, en ne
gardant qu’un poste de directeur.
L’école « fusionnée », nommée l’école des
Hameaux, accueillera les élèves du CP au
CM2 : CP, CE1 à Vésenex, CE2, CM1 et CM2 à
Villard. Pour des raisons de répartition
équilibrée des effectifs, les élèves de CE2
seront partagés entre les deux bâtiments.
Madame Bernadette Breton assurera la
direction et son bureau sera situé à Vésenex.
Afin de faciliter l’accompagnement des enfants
en cas de fratrie, des horaires décalés seront
mis en place :
Villard (8h20−11h20 / 13h20−16h20) et
Vésenex (8h30−11h30 / 13h30−16h30).
Des aménagements de voirie permettront
également de sécuriser les déplacements des
piétons et des cyclistes et une sensibilisation
sera menée en faveur du covoiturage.
Lors du conseil municipal du 5 juin, Véronique
Baude, maire−adjointe en charge des affaires
scolaires, a détaillé les modalités de cette
fusion, approuvée par l’ensemble des élus.
Qui assure le transport des élèves lors des
trajets en bus ?
Lors du conseil du 3 juillet, le conseil
municipal a reconduit l’entreprise Europ’tours
pour une durée d’un an (renouvelable deux
fois par reconduction expresse) pour un
montant annuel minimum de 20 000 € TTC et
un montant annuel maximum de 53 000 € TTC.
Cette société assure les trajets vers la
cantine du collège, les installations sportives
municipales, les sites de ski de La Vattay,
le centre culturel L’Esplanade du Lac et
autres transports occasionnels.
Pourquoi n’y a−t−il pas de ligne de bus
transfrontalière Gex−Divonne−Coppet ?
Depuis le 3 juillet, cette remarque n’est plus
vraie ! Après plusieurs années de discussions,
une ligne sera mise en place dès décembre
2009. Cette ligne permettra de rabattre sur la
gare de Coppet le flux automobile que
représentent chaque jour 1’460 travailleurs
vers Vaud et 3’669 travailleurs vers Genève
dont 2’300 résidant sur Divonne−les−Bains et
Gex. En outre, elle permettra de renforcer la
desserte sur l’axe Gex−Divonne, qui connaît
un trafic du même ordre que l’axe
Gex−Ferney ou Gex−Saint−Genis−Pouilly.
Finalement, Divonne sera desservie toutes
les demi−heures et Gex en heure de pointe.
Il fait la liaison avec la gare de Coppet et
dessert une grande quantité de population et de
services (notamment le Centre commercial
de Chavannes de Bogis et plusieurs
établissements scolaires à Gex). À l’intérieur
de Divonne, l’itinéraire retenu, identique à
l’aller comme au retour, permet de desservir
plusieurs îlots de population.
La mise en place de cette ligne favorisera
donc l’intégration de Divonne−les−Bains dans
son environnement franco−valdo−genevois,
tout en s’inscrivant dans une démarche de
développement durable.
Est−il vrai que la Médiathèque ouvrira plus
longtemps à la rentrée ?
Oui, avec l’instauration de la semaine de
quatre jours (lundi, mardi, jeudi et vendredi)
dans les écoles maternelles et primaires de
Divonne−les−Bains, la médiathèque ne
pourra plus accueillir ces classes les
mercredis matins. En conséquence, l’accueil
des scolaires à la médiathèque sera planifié
les mardis matins et vendredis matins et la
médiathèque ouvrira vingt heures par
semaine, soit deux heures de plus à partir de
la rentrée de septembre : le mercredi matin
de 10h à 12h. Parallèlement, les conditions de
prêt vont évoluer et, grâce à l’enrichissement
du fond à votre disposition, vous pourrez
emprunter davantage de documents !
Qui est responsable de l’entretien des
routes de Divonne−les−Bains ?
Les routes communales et départementales
sont gérées par les services techniques des
communes et des départements.
Pour les autoroutes et routes nationales, de
nouveaux services routiers de l’Etat sont
chargés de la construction et de l’entretien du
réseau routier national, depuis l’automne
2006. Ils remplacent donc les directions
départementales de l’Équipement (DDE)
dans l’exercice de ces missions.
Infos :
www.enroute.equipement.gouv.fr
Distribution « Je vis à Divonne »
Directeur de Publication : Jacqueline Chorand
Rédacteur en chef : Laurent Védie
Rédaction : Gérard Dous, Mado Ehrenborg,
Guillemette Gaullier, Jacqueline Jouvanceau, Laurent Védie
Comité de relecture :
Bénévoles : Hélène Bidaud, Catherine Riondel−Cadoux
Elus : Véronique Baude, Marie−Fée Champagne, Alain Kespy,
Vincent Scattolin
Services : Julien Cainne, Dominique Chenillot, Christel Coquilleau,
Franck Crestey, Marie−Ange Decornet, Adeline Montoro,
Hélène Oyer−Leroy, Daniel Masson, Vanessa Soldan, Gérard Tedeschi.
Traduction en langue anglaise : École de Langues de Divonne
Crédit photos : Cap images, [email protected], Alain Girod,
service communication
Hôtel de Ville
[email protected]
www.divonnelesbains.fr
tel. 04 50 20 03 49 - fax 04 50 20 47 87
2 JvD
N° 84
Création graphique et réalisation :
Graphem − 03 84 60 45 78 − [email protected]
Impression :
Delta Imprimerie − 04 78 90 48 40 − pao@imp−delta.com
édité à 6 500 exemplaires
distribué par la commune
Si vous ne recevez pas le « Je vis à Divonne » (JvD) dans votre boîte
aux lettres, c’est uniquement par omission ou parce que l’accès à
votre boîte aux lettres est difficile, non−visible voire non−accessible
(code entrée…). En effet, la plupart des immeubles collectifs
n’autorisent pas l’accès au hall d’entrée et si la mairie laisse un
paquet à la porte, il est souvent jeté… c’est dommage ! Si vous êtes
concernés par ce phénomène (immeubles Divona Park, Epinettes,
Perdtemps, Léman, Lilas, Chicago, Divonne centre, Eaux vives,
Longs Prés, rue Fontaine, rue du Jura, rue Voltaire …), deux solutions :
demandez à votre syndic de copropriété ou au responsable de votre
immeuble de faciliter l’accès à la mairie ou venez en mairie ou à
l’office de tourisme pour vous procurer directement le magazine
municipal. Nous vous remercions pour votre fidélité et votre
compréhension…
Date du prochain
conseil municipal
Élections
prud’homales 2008
Lundi 1er septembre à 19h15.
La séance est publique et ouverte
à tous.
Elles auront lieu le mercredi
3 décembre de 8h à 18h
à L’Esplanade du Lac.
Ordre du jour sur
www.divonnelesbains.fr
rubrique une mairie pour vous
> Conseil Municipal
Plus d’informations
prochainement sur
www.divonnelesbains.fr
Edito
Le deuxième semestre de l’année 2008 et
l’année 2009 vont voir notre commune
traverser une zone de turbulences. Si la
fréquentation de l’établissement thermal
présente des signes encourageants, si
l’occupation des hôtels, des résidences,
semble donner quelques satisfactions,
l’activité du casino dans le domaine des
jeux traditionnels ou des jeux mécaniques
présente
des
signes
inquiétants
d’affaiblissement.
Il est utile de rappeler qu’en 2002, le produit des jeux
s’élevait à 7 495 579 € et qu’il couvrait 76 % des dépenses de
fonctionnement. En 2007, le produit des jeux a été ramené à
4 798 610 €. En 2008, il s’amenuise encore et présente même
les signes d’une forte baisse.
Depuis longtemps, Divonne tire l’essentiel de ses recettes du
prélèvement sur les jeux et cette nouvelle configuration doit
amener le conseil municipal à réfléchir sur la situation
budgétaire de la commune.
Le temps où Divonne était une des villes les moins imposées
de France ou de la région Rhône−Alpes est−il révolu ? Il est
trop tôt pour le dire d’autant plus que l’actuel cahier des
charges qui nous lie avec l’exploitant du casino arrive à
expiration et qu’une nouvelle délégation de service public
permettant de mettre en œuvre un nouveau cahier des
charges a été lancée. Si, à ce jour, par des économies de
dépenses de fonctionnement et par une gestion rigoureuse,
la commune a pu faire face à cette diminution de ses
recettes, il est certain que dès 2009, il faudra procéder à une
augmentation de la fiscalité pour faire face au
fonctionnement de notre cité.
C’est à cette épineuse question que le conseil municipal
devra répondre dans le courant de l’automne 2008. D’ici là, le
conseil municipal souhaite que chacun profite de l’été et
souhaite surtout pour Divonne−les−Bains une très belle
saison touristique 2008.
Etienne BLANC
Député-Maire de Divonne-les-Bains
JEUX…vis à Divonne !
Divonne pour les curieux !
État civil
Philippe Cuenin, le président de l’AAPPMA explique
que « le lac est réputé pour les carpes et les
pêcheurs sont nombreux à y venir. Un magazine
spécialisé a déjà consacré quatre pages à notre plan
d’eau ». Et l’on vient parfois de loin pour taquiner la
carpe. Ainsi Bruno Behague, un Ch’ti, n’a pas hésité à
parcourir 800 km depuis Dunkerque pour satisfaire
une passion, partagée en famille avec son fils David.
Au petit matin, il engage la lutte avec une carpe de
21,5 kilos à la pesée, avant d’être remise à l’eau…
Bravo !
A B C D E F G H I J K L
Les mots
croisés
de Philippe
Imbert
Le nouveau
conseil
municipal
HORIZONTALEMENT :
1- On ne peut pas dire qu’on ne lui a pas donné un conseil ! -2- Poète -3- Commencent
son initiation - Leur nombre diffère au conseil municipal -4- Rebaptise - A légitimé le
conseil municipal -5- Ne reconnaîtra pas -6- On leur a donné notre confiance -7Molybdène - Etre au présent - Vieux poète chanteur -8- Sont nommés en commençant par
le premier - Condamnait aux travaux forcés -9- Voyelles - Lac des Pyrénées - Aère un peu
- Deux retirées de cent -10- Composé de personnes distinguées - Hors service -11Méritent chacun un point - On apprécie de les avoir en main - C’est un beau parleur habitué
au perchoir -12- Résultent après une consultation approfondie - Celle du conseil
municipal permet de débattre et de décider VERTICALEMENT :
A- Choisi parmi les élus - A une salle du conseil -B- A connu un véritable
dépouillement - Jeu de lois - Avant nous -C- Fait partie du petit monde - Jeunesse ouvrière
chrétienne -D- Lettres à la ligne - Ouest-Nord-Nord-Est-Ouest - Ex-organisation de colons
-E- Il y en a plusieurs au conseil municipal -F- A la mode - Synonyme de maie - Possessif
-G- Classât par séries - Fait de longues journées -H- Baba devant les voleurs ! - Passai en
usinage -I- Intra-muros - Romains - Généreux quand il vient du coeur -J- Avalées naïvement
- Un certain rire -K- Test inversé - Un certain salut -L- Périodes de réunions -
Mariages
Nicolas BLAYAC et Séverine RICOT le 19 avril 2008
Emmanuel CORBIN et Béatrice LACHAVANNE le 26 avril 2008
Jonathan HOUDIN et Nelly MARTIN le 10 mai 2008
Frédéric DALLMAYR et Valérie BRESSON le 17 mai 2008
Cyril BLANC et Clarisse BELTZUNG-SÖRENSEN le 21 juin 2008
Mohammed OURJANE et Cécile RUH le 28 juin 2008
Franck PERONNET et Marie NIJS le 28 juin 2008
Christophe SÉCAT et Sandra TISSOT le 5 juillet 2008
Jordan BIETRIX et Christelle VACELET le 11 juillet 2008
Décès
Jacqueline SEIRA, née DI MARIO le 19 avril 2008, 77 ans
Guy LAUPER le 23 avril 2008, 63 ans
Alain SCHAEFFER le 24 avril 2008, 68 ans
Maurice REGARD le 4 mai 2008, 84 ans
Clément BOCHARD le 15 mai 2008, 87 ans
Eliane DELUY veuve DE SERCEY le 7 juin 2008, 99 ans
Doina MUNTEANU-RAMNIC veuve VASILIU le 7 juin 2008, 89 ans
Renée POIX veuve BOCHARD le 10 juin 2008, 81ans
Rose CHANTELAUZE veuve TISSOT le 15 juin 2008, 90 ans
Didier CUNIN le 18 juin 2008, 50 ans
Maurice LINGLART le 22 juin 2008, 87 ans
Michel LAGNIEU le 30 juin 2008, 72 ans
3 JvD
N° 84
Solution des jeux page 24
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Naissances
Lilou FLEURISSON, le 10 décembre 2006 au Vietnam
Isaïa ABAL, le 15 novembre 2007 à Meyrin
Christa KUCHARSKI, le 10 février 2008 à Genève
Luca TUZZOLINO, le 25 mars 2008 à Annemasse
Ayla IZGI, le 26 mars à Meyrin
Livia CAUDÉRAN, le 11 avril 2008 à Neuilly
Louane BOUDIAS, le 22 mai 2008 à Annemasse
Lola BIERI, le 20 avril 2008 à St Julien
Rafael HAIST, le 16 mai 2008 à St Julien
Yliann LECOEUR, le 21 mai 2008 à Ambilly
Maya Talia BEN HAMOU, le 28 mai 2008 à Ambilly
Pauline DROUX, le 13 juin 2008 à St Julien
Matthieu LE BERRE, le 12 avril 2008 à Ambilly
Alix Geindre
Depuis le lundi 9 juin, elle fait partie du service
Population en remplacement de Shirley Paccani
au poste d’hôtesse d’accueil à la Mairie. Titulaire
d’un BTS animation et gestion touristique locale,
elle vous réservera un accueil chaleureux et
convivial grâce à son dynamisme et à sa joie de
vivre.
Justificatif de vie pour les
pensions de retraite
Olivier Alessandrini
Si vous percevez une pension de retraite
d’un organisme étranger, il peut vous être
demandé un certificat de vie (ou justificatif à
attester) dans le cas de contrôle périodique.
Pour le faire établir, adressez−vous au
service état civil de votre commune de
domicile, muni d’une pièce d’identité, d’un
livret de famille précisant votre situation
familiale et d’un justificatif de domicile
(facture récente).
Si vous ne pouvez pas vous déplacer, le
justificatif de vie peut être établi par un tiers,
qui devra justifier de son identité et fournir
les mêmes documents vous concernant
(pièce identité, livret famille, facture).
Service état civil : 04 50 20 47 65.
À Divonne−les−Bains depuis début juillet, ce
gardien de police principal de 31 ans, passionné de
Krav−Maga et de self−défense, était depuis 2002
en poste à Sorgues (Vaucluse − 84). Dorénavant, en
remplacement de Claude Fontanel, il fait partie
des effectifs de la Police Municipale de la ville.
Emilie Cabantous
A 23 ans, originaire de Carqueiranne, elle a déjà
été six fois A.S.V.P. (Agent de Surveillance de la
Voie Publique) à Courchevel, Saint−Tropez,
Croix−Valmer, Pradet et, cette année, c’est dans
les rues de Divonne que vous la croiserez.
Bienvenue à tous !
Recensement 2007
La Mairie a reçu récemment les résultats de l’enquête 2007 validés par
l’INSEE (Institut National de la Statistique et des Études Économiques)
concernant la population et le logement. Depuis le 1er juillet, cette fiche
est publiée sur le site www.insee.fr. Voici un résumé des chiffres−clés
contenus dans cette fiche :
• La population divonnaise compte, en 2007, 7 572 habitants, soit une
évolution de 23% par rapport à 1999, dont 47,4% d’hommes et 52,6%
de femmes,
• Les hommes se répartissent ainsi : 27% de 0−19 ans, 25% de 20−39
ans, 31% de 40−59 ans et 17% de 60 ans et +,
• Les femmes se répartissent ainsi : 23% de 0−19 ans, 24% de 20−39
ans, 32% de 40−59 ans et 21% de 60 ans et +,
• 68,3% des personnes de + 5 ans habitent Divonne−les−Bains depuis
au moins 5 ans,
• 53,4% des 15 ans ou + sont mariés, 6,5% sont veufs, 9,5% sont
divorcés et 30,6% sont célibataires,
• La population active représente 50,8%, le taux de chômage est de 7,3%,
• 92,3% des ménages disposent d’au moins une voiture,
• Divonne compte 4 718 logements, soit 35,5% de nouveaux logements
(+1 237) depuis 1999 et 72,8% sont des résidences principales dont
39% de maisons et 59,8% d’appartements. Les résidences principales
se composent de 1 pièce dans 6% des cas, de 2 pièces pour 16%,
de 3 pièces pour 21% et de 4 pièces ou + pour 57%. Les propriétaires
représentent 60,1% et les locataires 35,8%.
« Jeunes et vieux », connectez vous !
4 JvD
N° 84
Voilà le thème de la semaine bleue 2008.
L’occasion de vous initier à l’utilisation de
l’ordinateur et de l’internet. Les élèves du
lycée Jeanne d’Arc (Gex) vous attendront du
13 au 24 octobre pour une première
approche de cette technologie.
Et si vous avez quelques craintes quant aux
risques liés à l’utilisation de l’internet
(achats en ligne, piratage …), venez vous
rassurer à la conférence du 23 septembre de
14h30 à 16h : « Internet et ses risques : les
identifier pour naviguer en toute confiance »
animée par le Centre de Ressources
Informatiques. D’autres animations seront
proposées du 20 au 26 octobre 2008 sur
l’ensemble du Pays de Gex (programme à
paraître début octobre).
Infos : du lundi au vendredi de 9h à 12h30 et
de 15h à 17h − 04 50 41 04 04
Programme
des manifestations
Jeudis 11, 18, 25 septembre et 1er et 8
octobre 2008, de 14h00 à 16h00 à Divonne :
« Ateliers Mémoire » animé par le service
d’éducation pour la santé de la CRAM Rhône
Alpes (quelques places encore disponibles)
Mardi 21 octobre 2008 de 9h à 17h au CLIC à
Chevry :
« Remise à niveau de la conduite automobile »
animée par la Prévention Routière (maxi
12 places)
Vendredi 14 novembre 2008 de 14h30 à 16h
à la salle Mont Blanc (Hôpital Local du Pays
de Gex) :
« Avancée en âge et diabète : comment le
prévenir ? le traiter ? vivre avec ? » animée
par l’association Diabète 01
Divonne, la vie
Le don d’organes
Pascale et sa sœur
Pour tout renseignement, il est possible de
s’adresser à Mme Dunand, représentante de
l’ADOT (Asssociation pour le Don d’Organes et
de Tissus humains) au niveau départemental
(04 50 40 47 39).
NOUVEAU !
Permanence d’information
et d’orientation
Depuis début juillet, une conseillère
sociale bénévole assure une permanence
en mairie afin de conseiller toutes les
personnes qui le souhaitent et de les
orienter dans la jungle des démarches
administratives, juridiques et familiales.
Elle est à votre service au bureau des
permanences (rez−de−chaussée) le 1er et 3ème
lundi du mois de 9h à 12h, sans rendez−vous
ou au 04 50 20 47 64. Ce service
représente pour vous un gain de temps
et une aide précieuse pour connaître la
bonne information, contacter la bonne
personne ou entreprendre la démarche
la plus concluante.
Le don de Moelle osseuse
Comme celui du sang, il est volontaire,
anonyme et bénévole mais les conditions de
prélèvement sont bien différentes car,
nécessitant une anesthésie, il doit être
effectué en milieu hospitalier. C’est là aussi
un acte d’une extrême générosité.
Témoignage de Pascale
« J’avais 26 ans lorsque ma maladie a été
diagnostiquée : « hépatite auto immune », une
pathologie rare qui détruit progressivement
le foie et évolue vers un risque de cancer.
De plus en plus fatiguée, je devais suivre un
régime alimentaire contraignant, limiter mon
activité professionnelle, renoncer aux voyages,
aux activités sportives… Seule solution : envisager
une greffe. Je me suis inscrite sur une liste
d’attente. Une longue liste sur laquelle la
priorité étant donnée à l’urgence, j’aurais pu
attendre des années.
Un médecin responsable du programme des
donneurs vivants a évoqué la possibilité
d’un don par quelqu’un de l’entourage proche.
Une solution que je repoussais en raison des
risques encourus par le donneur. Joëlle, ma
jeune sœur, très consciente de ces risques,
a pris sans que je le lui demande la décision
de se porter volontaire. Le 8 janvier 2007 à
l’unité de transplantation de l’hôpital de
Genève, où nous étions toutes les deux
hospitalisées, j’ai reçu un lobe de son foie.
Une intervention extrêmement lourde
physiquement et psychologiquement, tant
pour le donneur que pour le receveur, ce qui
explique la rareté des cas de donneurs
vivants. Le miracle avec le foie, c’est qu’il se
régénère. Actuellement, celui de ma sœur
comme le mien ont repris une taille et des
valeurs normales. »
Témoignage de Michel Espagnet
« En 2004, à l’âge de 62 ans, je prenais du
poids anormalement. Après des examens
complets, le médecin a conclu que j’avais fait
trois infarctus sans m’en rendre compte. Mon
état physique se dégradait progressivement,
je ressentais un essoufflement, une fatigue, et
un parcours de 50 mètres à pied ressemblait
pour moi à un marathon... Ensuite, hospitalisé
fin décembre, la nouvelle tombe tel un
couperet, les médecins m’annoncent que mon
état nécessite une transplantation cardiaque.
Transféré à Lyon début 2005, je fais un arrêt
cardiaque à l’hôpital et l’on me pose un
pacemaker et un défibrillateur… j’espérais
ainsi échapper à cette greffe... Puis,
aggravation de mon état, hospitalisation
durant 5 semaines à Lyon pour les examens
« post−greffe ». Mon état de santé s’aggravait
de jour en jour : inscrit sur une liste d’attente,
dans un premier temps, puis très vite sur une
liste prioritaire, ces semaines d’attente furent
insoutenables surtout pour l’entourage car,
pour moi, j’étais dans un état second.
Puis ce cœur arrive dans le courant d’une nuit.
Une équipe médicale magnifique vous
redonne la vie grâce à la générosité d’un
donneur.
Ne jamais oublier ce donneur anonyme !
D’une certaine manière, il est encore là au
travers de son cœur qui vit en moi. Si vous
n’avez pas été confronté à cette situation, il est
parfois difficile de comprendre et d’accepter
le don d’organes. Dans ces moments là,
l’entourage du donneur, en situation de mort
encéphalique, doit faire preuve de beaucoup
de générosité et de courage pour accepter
dans l’urgence le prélèvement de l’organe ou
des organes de l’être cher… car le temps
presse. En effet, il est impératif de ne pas
dépasser 4 heures entre le prélèvement de
l’organe et la transplantation. C’est pourquoi,
lorsque vous avez pris la décision de donner
vos organes dans le cas où....., il ne faut pas
hésiter à le dire autour de vous, à l’écrire ou à
adhérer à l’association.
Pour ce qui me concerne, je veux vivre en
pensant à préserver ce précieux cadeau du
cœur par le biais de ce donneur. Il m’a permis
de reprendre une vie normale et heureuse,
entouré des miens. »
5 JvD
N° 83
Michel Espagnet
Un sujet émouvant dont l’évocation est
associée aux formidables progrès de la
science et de la médecine, à l’espoir des
malades mais aussi à la douloureuse décision
que doit prendre, dans l’urgence, une famille
qui vient de perdre un être cher.
Les deux récits bouleversants recueillis à
Divonne sont avant tout des témoignages de
reconnaissance extrêmement forts. Celui de
Michel Espagnet, greffé du cœur, qui décrit
l’angoisse de l’attente et sa gratitude
vis−à−vis de la famille du donneur pour son
geste d’une infinie générosité. Autre
témoignage, celui de Pascale (26 ans)
apprenant que son état de son foie nécessitait
une greffe.
Faites-vous partie
des « Amis du Champignon » ?
L’association divonnaise « Les amis du champignon »
a été créée en 2000. Comptant 40 membres fidèles en
2008, elle réunit des passionnés de la nature qui
apprécient de se promener ensemble et surtout
d’être capables d’identifier les champignons
comestibles ou non.
Loisirs & Culture – École de Langues :
Nouveaux stages d’été …. et des projets pour la rentrée !
Une chouette année avec quelques 600
adhérents, une nouvelle équipe et de
nombreux projets ! Fort du bilan positif
de l’année passée, le LEC envisage la
rentrée avec optimisme.
Lorsque la saison le permet, des rencontres ont lieu
tous les mardis soirs. Chacun vient avec sa dernière
cueillette et essaie de mettre un nom sur ses
champignons. Installée dans les locaux associatifs
de la place Perdtemps, l’équipe dispose de nombreux
livres spécialisés, CD−Rom, films et de quelques
réactifs chimiques qui permettent de classer les
champignons les plus mystérieux. Outre ces soirées
de détermination, elle organise également des
soirées d’étude et trois conférences annuelles liées
aux champignons ou à la nature. Cette année,
Laurent Francini du club de Ville−la−Grand est
venu parler des fleurs de printemps. Puis, Roger
Fillion de la Fédération Mycologique et Botanique
Dauphiné−Savoie est venu évoquer la faune et la flore
de la réserve du Jura. Son frère, Jean−Pierre Fillion,
archéologue, a animé en juin une conférence sur
la Préhistoire.
L’exposition annuelle de l’association est en quelque
sorte le point d’orgue de ces cueillettes et défis
d’identification. Elle aura lieu les 11 et 12 octobre 2008
à la salle des fêtes de Divonne. Des centaines de
champignons régionaux seront exposés et étiquetés
à l’attention du grand public. Le 21 novembre, une
soirée raclette ouverte à tous permettra encore
de sensibiliser aux joies de ce loisir et aux règles de
la cueillette.
Infos :
Jean−Paul Chambard (Président) − 04 50 42 73 24
Tour cycliste du Pays de Gex 2008
Pour sa 32ème édition, le Tour achèvera ses 3 jours
de course à Divonne le 14 septembre lors de la 3ème
étape : boucle de 93 km entre Gex et Divonne
(arrivée rue de la Cité aux alentours de 16h15).
Venez nombreux encourager les 130 coureurs
(venus des quatre coins de la France et de la Suisse)
et assister à un final décisif, comme chaque année !
6 JvD
N° 84
Après une première étape de 127 km, le samedi
13 septembre après midi, entre Segny (départ 14h45
depuis Chenaz, avant la voie ferrée) et Ferney−Voltaire
(arrivée Avenue Voltaire), les coureurs du tour
déchaîneront les chronos le dimanche 14 septembre,
au matin, pour le difficile contre−la−montre de Gex
(10,6 km, départ et arrivée de Perdtemps).
Programmes et gadgets seront distribués tout au long
du parcours par la caravane publicitaire 45 minutes
avant le passage des coureurs.
Après l’exposition d’art, le spectacle
« la Danse dans tous ses états » et le
Gala de fin d’année, nous avons pu
proposer des stages de hip hop, salsa,
danse orientale, yoga et de langue arabe.
Et ce n’est pas fini ! On continue avec des
stages d’été, du hip−hop et de l’anglais
ainsi qu’avec de l’art avec des thèmes
originaux tels que “l’art égyptien” et
“relooker vos objets”.
Vous avez découvert notre nouveau
bulletin les ’’Z’infos du LEC’’. Retrouvez
toutes nos infos sur notre site plurilingue
www.lecdivonne.net, actuellement en
construction. La mise à jour quotidienne
vous permet de rester connecté avec vos
loisirs ! Le LEC pense continuer dans la
voie de l’innovation et de l’amélioration
constante de ses prestations, tout en
gardant en vue son objectif premier de
Avis de recherche !
Bénévoles dynamiques
Professeur d’anglais / English teacher
Contactez [email protected]
Stage de Hip Hop avec Teddy Bardou
25 août − 27 août − 29 août
de 14 h à 17 h au LEC
les rendre accessibles au plus grand
nombre. Toutes les bonnes volontés et
bonnes idées sont appelées à se
manifester !
Venez nous rencontrer et discuter avec
nos professeurs au Forum des Associations
le 13 septembre à L’Esplanade du Lac !
Nouveautés pour la rentrée
Pleins feux sur la danse orientale ! Afin
de répondre à l’enthousiasme pour cette
discipline, le LEC a engagé deux nouveaux
professeurs de danse orientale pour
enfants, ados, adultes débutants, adultes
confirmés.
Langues
Arabe enfants et adultes
Chinois enfants
Espagnol enfants
Français par le jeu pour enfants /
Fun with French for Young Learners
Français par le théâtre pour adultes /
French through acting
Russe pour enfants russophones
Inscriptions
04 50 20 29 61
Permanences les mardis et jeudis
de 18h30 à 20h30
www.lecdivonne.net /
[email protected]
Dance Spirit au cœur de la vie associative divonnaise
L’Association Dance Spirit entame sa 4ème année d’existence. Elle a su
s’imposer comme l’école de danse de Divonne avec plus de 200 élèves
et 5 disciplines enseignées : l’éveil et l’initiation pour les petits
dès 4 ans, le modern jazz, le hip hop, le pilates et peut−être des
surprises à la rentrée.
Les élèves suivant le cursus Dance Spirit intègrent une véritable école
de danse qui propose des cours de tous niveaux et pour tous les âges.
L’objectif d’Emmanuelle Epstein, fondatrice et enseignante de cette
association, est de développer un véritable enseignement technique et
artistique de la danse à Divonne.
Divonne, la vie
Dance Spirit a donné son spectacle les 7 et 8 juin à l’Esplanade et
recommencera en 2010. L’idée est d’alterner une année de spectacle et
une année de stage de danse. Dans cette optique, l’association souhaite
organiser pendant les vacances de Pâques 2009 un stage de danse avec
des professeurs de renommée internationale. Pour l’instant,
l’association prépare la rentrée avec de belles surprises !
Début des cours le lundi 15 septembre 2008
Pour toutes informations et inscriptions :
www.dance−spirit.com/ info@dance−spirit.com/ 06 12 05 04 36
Les enseignants sont tous diplômés d’Etat et poursuivent une activité
artistique. Telle est également la conviction de sa directrice : la danse
doit être enseignée par des pédagogues certes mais des artistes
surtout.
Et pour cela, Emmanuelle Epstein n’hésite pas à faire venir ses
professeurs d’Aix−les−Bains ou de Paris comme pour David le
professeur de hip hop.
En 2007-2008, Dance Spirit, c’était :
• 64 enfants en éveil et initiation (4 à 7 ans),
• 63 enfants en classique,
• 40 élèves en modern jazz,
• 45 élèves en hip hop.
Une nouvelle association : Musica Cultura
Cinq amies divonnaises passionnées de musique ont créé l’association « Musica
Cultura ». Sa présidente, Anne Thobie, altiste, chef de chœur depuis 15 ans et
professeur de musique à l’association divonnaise Arpadi souhaite ainsi créer des
spectacles ou des concerts à but pédagogique pour faire découvrir différents genres
musicaux ou des compositeurs. Elle a déjà plusieurs succès à son actif notamment son
spectacle « Cartes Postales » en 2005 et, plus récemment, sa conférence−concert sur
Charles Gounod en novembre 2007 en l’église de Divonne. Lors de ce concert, préparé
avec l’aide de Jean−Pierre Gounod, un Divonnais lui−même petit−fils du célèbre
musicien, un quatuor de professionnels accompagnait un chœur amateur pour chanter
la messe de Gounod entrecoupée de commentaires sur son œuvre.
L’association « Musica Cultura » permettra d’avoir une structure plus stable pour le
grand projet de 2009 : « Tango », un spectacle retraçant l’histoire du tango de son
origine à nos jours. Mis en scène pour des danseurs, un chœur, des solistes et un
orchestre professionnels, ce passionnant projet nécessitera au moins un an de
préparation. Souhaitons−leur bon vent !
Contact : 04 50 20 44 47.
Président de l’Ecole de Jazz, qui depuis trois ans organise
la Fête de la musique, Rémy Texier souligne le succès de cette
édition, gratifiée comme les précédentes du beau temps.
« La journée ayant été chaude, les gens sont venus seulement
à partir de 20h30. La foule (plus de 3 000 personnes) animant
la ville jusque tard dans la nuit, on s’est aperçu que les
habitants aiment bien cette ambiance de fête de village ».
Tous les emplacements retenus ont engendré l’affluence,
les terrasses des établissements publics ont fait le plein.
On sentait que c’était l’amorce des vacances estivales.
«La formule proposant aux associations d’organiser la fête,
de privilégier la musique et la danse fonctionne bien » remarque
encore Rémy Texier, qui souligne la bonne collaboration
entre les commerçants, la police et les services de la ville.
On recherche :
témoignages de poilus
11 novembre 1918 - 11 novembre 2008.
Cette année, nous commémorons, en
France, dans l’Ain et à Divonne, le 90ème
anniversaire de l’armistice de 1918. Tous
les témoins ont disparu !
À Divonne, pour marquer cet anniversaire
de façon particulière, la section des
Anciens combattants recherche des
lettres−témoignages de poilus, pour être
lues lors de la cérémonie aux monuments
aux morts.
Si vous possédez certaines lettres, merci
de prendre contact avec Roger Mallet au
04 50 20 04 14.
Un film de témoignages
À l’occasion du 11 Novembre, la section
locale de l’Union Fédérale des Anciens
Combattants réalise un film, relatant la
Seconde Guerre Mondiale, les guerres
d’Indochine ou encore d’Algérie à travers
les témoignages de certains membres.
7 JvD
N° 84
Fête de la musique, fête populaire !
De Gauche à droite : Roselyne Lefrancois, Alwina Olschewski,
Karinne Bontems, Anne Thobie Garrido, Christilla Beccucci
Arpadi adapte ses activités
«Tout en respectant nos statuts et notre personnalité,
nous réorientons notre activité» explique Pierre Delort,
le président d’Arpadi (Arts et patrimoine divonnais).
Une association qui, depuis dix−sept ans, est tournée vers
les activités culturelles avec un tronc commun : l’académie
de musique, les beaux−arts et le patrimoine. Avec une centaine
de membres actifs cotisants, l’association rassemble
quelques 140 élèves (80% de jeunes) au sein de son académie
de musique, fer de lance de l’association. «Nous vivons
essentiellement sur nos propres fonds avec une participation
de la commune» affirme fièrement le président.
Relancer les concerts
Une exposition à amplifier
Six instruments et l’éveil musical sont enseignés, aux adultes
et aux enfants. «La qualité de nos professeurs, la souplesse
des horaires, les prix pratiqués, forgent notre succès.
Nous refusons des inscriptions et sommes déjà complets
pour la rentrée scolaire. Nos leçons s’apparentent à des cours
particuliers et le nombre d’élèves n’est pas limité par
instrument» dit le président. Dès la rentrée, l’association va
également relancer les concerts de musique de chambre.
La section Beaux−Arts, présidée par Dominique Kuss, est aussi très active, avec un temps fort :
la biennale « Artistes et créateurs divonnais », rassemblant, chaque fois, une trentaine
d’artistes de la ville et du Pays de Gex. « C’est une grosse préparation, un budget d’environ 7 000 €
couvert par Arpadi. Cette année nous avons refusé une vingtaine d’exposants » ajoute Pierre Delort,
déplorant l’absence d’une salle d’exposition. Prochaine édition : du 23 mars au 23 avril 2009 autour du
thème « Le rêve ».
Cherche
vice-président(e)
Pour son activité patrimoniale, l’association
cherche un(e) vice−président(e). « Il est
difficile de trouver des bénévoles.
En l’occurrence, nous souhaitons
intégrer quelqu’un d’ouvert sur la culture,
capable de proposer et de commenter
des visites dès 2009 » complète Pierre
Delort.
Infos :
04 50 20 15 51 et 06 16 14 63 24
ou à la permanence d'ARPADI
au 04 50 20 69 42 le jeudi de 15h à 18h.
École de Jazz de Divonne
En pleine expansion depuis dix ans, L’EJD
(Ecole de Jazz de Divonne−les−Bains)
compte 200 élèves inscrits en 2008 (enfants,
adolescents et adultes) et propose trois
types d’activités : solfège, cours individuels
d’instruments et ateliers.
Solfège
Six classes de niveau permettent aux élèves
de travailler le solfège afin de pouvoir lire
aisément une partition ou des tablatures.
L’apprentissage de cette matière pour les plus
jeunes est fortement lié à la pratique de
la flûte à bec permettant une approche
concrète, accessible et ludique de la partition.
Instruments
Après une année de formation musicale, il est
proposé des cours individuels d’instruments
(clarinette, flûte traversière, violon, trompette,
trombone, saxophone, basse électrique,
batterie, guitare et piano). Le travail
technique de base est identique pour tous
les styles de musique, travail développé
et approfondi tout au long du cursus de l’élève.
L’improvisation et l’étude des musiques
actuelles se feront ensuite grâce à une étroite
collaboration avec le professeur d’instrument
et celui d’atelier et toujours en parallèle
avec le travail technique classique de
l’instrument.
Ateliers
Cette troisième partie d’enseignement de l’EJD
est collective : les élèves sont appelés à jouer
ensemble en ateliers où l’étude des thèmes
et l’improvisation leur permettent une
participation active et vivante à la musique
de groupe, tout en faisant un lien étroit avec
les cours d’instrument et de formation
musicale.
Un travail d’écoute, de reproduction et
d’improvisation va développer la créativité
des musiciens de tous âges et de tous
niveaux.
8 JvD
N° 84
L’ Ecole de Jazz de Divonne dispose aussi
de deux grands orchestres permanents :
le Big Band Jazz, composé de 20 musiciens
travaillant essentiellement un répertoire
jazz et l’EJD Latin orchestra, formé d’une
douzaine de musiciens dont le dynamisme
sur scène est largement communicatif.
L’École de Jazz de Divonne propose aussi
des ateliers qui ne nécessitent pas de
connaissances en solfège : l’atelier vocal
de Christine Python, les percussions latines
ou africaines.
De nouveaux cours verront le jour dès
septembre 2008, avec l’ouverture d’une classe
d’éveil musical pour les plus petits (dès 6 ans)
et une classe d’improvisation appliquée,
du crayon à l’instrument.
L’école de musique a de nombreux projets
en cours dont le Spectacle CinéJazz le 25 octobre
(Mingus fait son cinéma − Esplanade),
la grande fête de l’EJD du 20 décembre,
la rencontre départementale de Big Bands
des 20 et 21 mars 2009 à L’Esplanade du Lac,
mais aussi le concert de Gala du Big Band
du 16 mai 2009, sans oublier les nombreux
concerts des ateliers tout au long de l’année
2008−2009. Il y a également une future
collaboration avec une école de musique
du Brésil...
Inscriptions-informations :
les 8, 9 et 10 septembre de 17h à 20h
EJD
Maison de la Musique
17, allée de la Mélie
04.50.20.18.63 – 06.74.92.63.88
Directeur : Didier GRENU GOSTELI
www.ecolejazzdivonne.org
courriel : [email protected]
Organisée par l’Association Théâtre de
Divonne en co−production avec L’Esplanade
du Lac, la manifestation se déroulera à
L’Esplanade du Lac et au Théâtre André
Dussollier. Professionnels et amateurs vous
présenteront différentes formes de théâtre.
Buvette et petite restauration italienne
seront assurées tout au long du week end.
À l’Esplanade du lac :
Billets en vente à l’Esplanade du Lac
(+33 (0)4 50 99 00 75),
à l’Office de Tourisme (+33 (0)4 50 20 01 22),
dans les magasins Fnac (www.fnac.com) et
Carrefour (www.carrefourspectacle.com).
Du lundi 29 septembre au vendredi 3 octobre,
de 19h à 23h : Stage de commedia dell’arte
avec Gilbert Bourébia (Directeur artistique).
Ouvert aux étudiants en théâtre, comédiens
amateurs ou professionnels ou toute personne
souhaitant s’initier ou se perfectionner à la
Commedia dell’Arte (pantomime, masque,
escrime…)
Durée : 5 séances de 4h. 340 €.
Renseignements au +33 (0)4 50 20 01 05
Vendredi 3 octobre à 20h30 : « Le joueur
d’échecs » de Stefan Zweig par le Populart
Théâtre, pour sa 1 000ème représentation !
L’écrivain viennois a imaginé la rencontre sur
un paquebot de Czentovic, champion du
monde d’échecs, et de M. B., adversaire,
aussi mystérieux que redoutable. Troublant
affrontement entre un homme intelligent
mais fruste et un inconnu au douloureux
secret…
Samedi 4 octobre à 20h30 : « Top Dogs » de
Urs WIDMER par le Théâtre du Torrent.
Huit cadres supérieurs, accros aux règles du
Marketing et du Marché Mondial, drogués du
travail − des « Top Dogs », comme on dit
dans ce milieu − sont licenciés du jour au
lendemain par leurs sociétés… De beaux
éclats de rire et de grands moments
d’émotion.
Dimanche 5 octobre à 18h30 : « Pour vous
avoir beaucoup aimés... ROBERT HOSSEIN −
Toute ma vie ». De et avec Robert Hossein
lui−même.
En création avant Paris. Tournée
exceptionnelle de septembre à décembre
2008. Sur le plateau un homme seul :
ROBERT HOSSEIN étonnant, détonnant,
drôle, émouvant et inattendu. Avec des rires
et de petites larmes dont on ne sait si elles
naissent de la joie ou de « la nostalgie ».
Samedi 4 octobre et dimanche 5 octobre :
village du Théâtre Amateur (entrée libre),
sous la halle de l’Esplanade. A partir de 15 h,
le public pourra déambuler d’un espace
scénique à un autre pour assister à des
présentations d’extraits de pièces d’une
durée de 15 minutes ou de saynètes
complètes.
Les
troupes
présentes
interviendront 2 fois dans l’après−midi le
samedi et le dimanche selon une rotation
programmée pour permettre au public de
voir le maximum de spectacles.
Au Théâtre André Dussollier :
Billets en vente à l’Office du Tourisme
(+33 (0)4 50 20 01 22).
Vendredi 3 octobre à 18h : « Mont de Dieux »
de Thomas Durand par La Compagnie Du
côté de chez Elles. Dans cette comédie qui
mêle habilement l’antiquité et les
anachronismes, Thomas Durand nous livre
une vision rafraîchissante des mythes
grecs…
Samedi 4 octobre à 17 h 30 : « Petits crimes
conjugaux » d’Eric−Emmanuel Schmitt
par la Compagnie Les Souffleurs de Vers.
Une comédie noire pleine de surprises où le
marivaudage alterne avec la guerre totale.
Dimanche 5 octobre à 15h30 : « Le Marchand
de Venise » de William Shakespeare.
Spectacle sur Tréteaux, tout public,
librement adapté en Commedia Dell’Arte par
Gilbert Bourébia et la Compagnie du Mystère
Bouffe. Bassanio, ruiné, demande à Antonio,
son ami, de lui prêter une somme d’argent
supplémentaire afin qu’il ait plus de chance
de séduire une riche héritière, Portia. Pièce
précédée d’un Brunch Italien à la Brasserie
du Léman au Domaine de Divonne à 12h30.
9 JvD
N° 84
Les Théâtrales du lac :
3 - 4 et 5 octobre 2008
Divonne, la vie
La 4ème saison culturelle
de l’Esplanade du Lac
Continuez à oser la découverte !
Trois saisons artistiques. Un voyage
d’émotions partagées. Des moments de
rire, de réflexion, de rêve, et de surprises.
Fuyant la facilité, le public a accepté de venir
aux spectacles, prenant le risque d’être
étonné, parfois dérouté mais aussi celui
d’être enchanté et captivé...
C’est donc avec un grand bonheur que nous
vous invitons à continuer ce voyage. Cette
prochaine saison offrira de nombreuses
escales dans les domaines de l’humour, du
théâtre, de la danse, de la musique et de la
chanson. Autour d’Anne Roumanoff, de
Michel Galabru, du Quatuor Debussy ou
encore des Blérots de R.A.V.E.L et d’Urs
Karpatz, sera présentée une étonnante
version de « Macbeth », un spectacle
tonique de la Compagnie de danse Itchy
Feet, des spectacles magiques à voir en
famille comme « Gulliver & Fils » ou « Roi
fatigué cherche royaume pour se reposer »
et bien d’autres encore. Une escale plus
longue sera proposée, au printemps, autour
du cirque... sous chapiteau, en salle, dans
la rue... le cirque sera partout présent pour
le plaisir des petits et des grands.
Et pour vous aider à choisir vos spectacles,
cette nouvelle saison sera présentée le
dimanche 7 septembre à 17h30. Ce sera
l’occasion de découvrir quelques extraits
vidéos et musicaux des spectacles. Cette
présentation sera suivie d’un apéritif.
Billetterie – Informations pratiques et nouveautés
Nouveaux horaires
Mardi, jeudi et vendredi de 14h à 18h
Mercredi de 10h à 12h et de 14h à 18h
[email protected] – (33) 04 50 99 17 70
www.esplanadedulac.fr
Les billets sont en vente à L’Esplanade du Lac, à l’Office de Tourisme de Divonne, dans les
réseaux Fnac et Carrefour. La carte d’abonnement et le Pass’ Jeune sont en vente à
l’Esplanade du Lac uniquement.
La carte d’abonnement et ses avantages
Carte d’abonnement nominative au prix de 12 €
• bénéficiez du tarif abonnement sur tous les spectacles de la saison culturelle de
l’Esplanade du Lac
• profitez du quota de 20 places réservées aux abonnés jusqu’à 8 jours avant le spectacle en cas
de spectacle complet
• bénéficiez de la carte Passedanse (voir ci−contre) gratuitement et sur demande, en choisissant
au moins un spectacle de danse sur la saison culturelle de l’Esplanade du Lac
• recevez régulièrement l’actualité de l’Esplanade du Lac
Les nouveaux tarifs
Le Pass’Jeune et ses avantages
Pour les jeunes de 12 à 26 ans, cette carte permet de bénéficier d’un tarif très privilégié sur
tous les spectacles de la saison. Et pour encourager les jeunes à profiter de cette offre
culturelle, au 3ème spectacle acheté, un bon valable pour un PASS’JEUNE sera offert et
pourra être remis à la personne de votre choix. Carte Pass’Jeune : 5 €
Le Tarif Enfant : Un tarif unique de 8 € est appliqué pour les enfants de moins de 12 ans sur
de nombreux spectacles de la saison culturelle.
La batie – Festival de Genève
The porcelain project - Needcompany
10 JvD
N° 84
La Bâtie − Festival de Genève est un festival pluridisciplinaire consacré aux arts vivants, qui
fait vibrer Genève et ses alentours la première quinzaine de septembre depuis plus de 30 ans
déjà, et dont la programmation encourage l’exploration, la curiosité et la réflexion.
L’Esplanade du Lac est partenaire de La Bâtie pour la 3ème année : l’occasion de présenter
une fois par an à l’Esplanade un spectacle à la fois contemporain et urbain de qualité
exceptionnelle. La Needcompany, invitée cette année, présentera The Porcelain Project, un
spectacle de danse contemporaine, mettant en scène des personnages, mi−humain
mi−porcelaine, qui dansent et qui évoluent dans une vaste installation d’objets en porcelaine.
Un jeu spatial surréaliste, érotique et pétillant, aussi poétique et léger qu’un numéro de
puces savantes.
Jeudi 11 et vendredi 12 septembre /20h30
TP 17 € / TR, TA 12 € / Pass’Jeune 10 €
Retrouvez le programme complet de La Bâtie−Festival de Genève sur www.batie.ch
Les Transvoisines du 3 au 31 octobre 2008
Festival de musiques actuelles en Rhône Alpes et en Suisse Romande
Buridane/Thierry Romanens
Dans le domaine des Musiques Actuelles, la Région Rhône−Alpes et les cantons de Suisse
romande fourmillent d’artistes et de créateurs talentueux. Ce sont eux que le festival les
Transvoisines se propose de faire découvrir au public suisse et rhônalpin, avec une
programmation répartie sur plusieurs salles du 3 au 31 octobre, dont Le Brise Glace à Annecy,
les Docks de Lausanne, le Chat Noir de Carouge ou encore l’Ebullition à Bulle, pour n’en citer
que quelques uns.
Buridane
Pour la première fois cette année, L’Esplanade du Lac accueillera la soirée de clôture du
festival avec, au programme, deux artistes hors pair. En 1ère partie, ce sera l’occasion de
découvrir Buridane, artiste apparue sur la scène lyonnaise, à la fois douce et tendre, mais pas
fragile. Seule, avec sa grosse guitare sur le ventre, elle chante les Maux à fleur de voix, en
remplissant les têtes d’étoiles et de vitriol. Lauréate du Tremplin « et en plus elles chantent »,
Buridane s’est vue offrir des scènes et des premières parties. Elle se forge ainsi un spectacle
fait de chansons bien à elle, d’instantanés de vie, d’espoir et d’ironie.
Place ensuite à Thierry Romanens, cet helvète à la gouaille enthousiaste qui s’est inventé un
univers très personnel au fil de ses nombreux concerts donnés aux quatre coins de la
francophonie, accompagné de ses complices Greg Guhl, Alexis Gfeller et Jan Peyer. L’éventail
sonore est particulièrement riche et révèle d’autant mieux la patte Romanens qui évoque
souvent une mélancolie poétique mais toujours traitée avec légèreté, humour et impertinence.
Et son troisième album, « Le Doigt », réalisé à Montréal et pour lequel Sarclo et Kent ont signé
quelques titres, vient confirmer son étoffe d’auteur−compositeur−interprète qui porte en lui ce
savant mélange de maturité et de fraîcheur.
Ce concert a été rajouté après l’impression du programme et fait partie de la saison culturelle
08-09 de l’Esplanade du Lac
Vendredi 31 octobre 08 / 20h
TP 15 € / TR 12 € / TA 10 € / TE 8 € / Pass’Jeune 8 €
Retrouvez le programme complet des Transvoisines sur www.dessousdescene.com
Thierry Romanens
Lire en fête et Semaine du goût du 13 au 19 octobre
Dans le cadre de ces deux événements, la médiathèque vous propose
le vendredi 10, samedi 11 et dimanche 12 octobre un programme
d’animations variées :
• Exposition : cuisine Illiko
Comment se faire cuire un œuf ? Comment manger un kouglof ? Comment pédaler dans la
semoule ? Comment mettre la cerise sur le gâteau ? Et comment mettre du beure dans les
épinards ? Lili Aysan a mis en scène une sélection des réponses d’illustrateurs jeunesse
(Olivier Douzou, Jochen Gerner, Jean−Christophe Menu, Diego Arranega, Christian Voltz, Anaïs
Massini, Corinne Dreyfuss) dans une cuisine en carton grandeur nature !
• Exposition des illustrations du livre de cuisine « Puzzle gourmand à Divonne » :
recettes de chefs, d’artisans et de gourmands, édité par le Sou des écoles.
• Sélection bibliographique
Une sélection d’ouvrages sur le goût, la gourmandise et la gastronomie, pour petits et grands.
Présentation des livres sur grilles ; édition et diffusion de la sélection.
• Soirée débat vendredi 10 octobre à partir de 18h00 : « Mangeons−nous si mal que cela ? »
« Obésité, malbouffe, repas express… on est loin des "5 fruits et légumes par jour" ! D’un autre
côté, les marchés ne désemplissent pas, les études annoncent de meilleures habitudes
alimentaires. Par ailleurs, nous sommes de plus en plus informés sur ce que nous mangeons,
et pourtant les inquiétudes et les doutes sont bien présents. Vache folle, OGM, colorants,
cancer, farine animale, poissons carrés, poulets entassés, devons−nous nous méfier ? Produits
bio, AOC, label rouge, est−ce la panacée ? Comportements alimentaires, qualité des aliments,
risque alimentaire, conséquences sur la santé… Comment réagissent les consommateurs, les
industriels, … ? » Soirée animée par un représentant de Slow food, une enseignante en
technologie alimentaire et une diététicienne.
• Soirée débat suivi d’un buffet préparé par le Sou des Écoles
Dégustation de recettes extraites du livre « Puzzle gourmand à Divonne » en vente sur place.
11 JvD
N° 84
• Samedi 11 octobre 16h30 à 17h30
Séance de conte « A chacun son régime » par Les Voix du conte.
Public familial à partir de 4 ans.
Lettres
Frontière 2008 :
rencontres intimistes…
Loin de la vie littéraire parisienne et des
palmarès des meilleures ventes, Lettres
Frontière œuvre au développement des échanges
littéraires entre Rhône−Alpes et la Suisse
romande. La sélection annuelle Lettres
Frontière permet de découvrir 5 auteurs suisses
et 5 auteurs rhônalpins. Deux auteurs de la
sélection 2007 étaient invités à rencontrer
leurs lecteurs à la médiathèque le vendredi 13 juin
dernier.
Anne–Lise Grobéty, auteur suisse romande a fait
entendre avec sensibilité la musique de son
livre « La corde de mi » : corde indispensable
au violon, c’est aussi le lien fragile entre un
père et sa fille racontée par un « je » qui
recompose progressivement la vie des
personnages.
Ça s’est passé près de chez vous !
Le 21 mai dernier, Erik L’Homme, auteur de littérature jeunesse sélectionné pour
le 19ème Prix des Incorruptibles, a été invité à la médiathèque Correspondances
avec le concours du collège Marcel Anthonioz.
Ce fut l’occasion pour les fans de faire dédicacer ses ouvrages (vente assurée par la
librairie Page à Page). Erik L’Homme considère qu’il est naturel pour un auteur d’être
accessible à ses lecteurs et il s’est prêté avec gentillesse et simplicité à ces échanges.
Nous avons appris qu’il est un baroudeur aguerri (« chasseur » de Yéti dans
l’Himalaya, de trésors de guerre aux Philippines), qu’il aime randonner et que, bercé
par les contes et récits d’aventures de son enfance, il retranscrit dans ses ouvrages cet
esprit de curiosité et d’aventure. Visiblement il y réussit bien puisque, dès sa première
trilogie, le « bouche à oreille » a fait monter les ventes à plus de 500 000 exemplaires !
Sa dernière trilogie « Phaenomen », davantage destinée à un lectorat adolescent,
s’avère un thriller d’anticipation haletant, mêlant énigme à la Da Vinci Code, pouvoirs
surnaturels et quête d’identité. Il écrit actuellement une suite à la série « Les Maîtres
des Brisants », une saga de science−fiction qui rappellera à certains les aventures d’un
certain Albator.
Michel Arrivé, dont l’éditeur est rhônalpin,
nous livre une réflexion sur l’acte d’écrire avec
le personnage de son drôle de livre « Une très
vieille petite fille » : désécrire pour atteindre
l’immortalité, c’est ce qu’entreprend cette
vieille dame de 91 ans… mais ne vaudrait−il
pas mieux tuer les êtres plutôt que les lettres ?
Les deux auteurs ont conversé avec le public
présent, avec douceur et sensibilité pour
Anne−Lise Grobéty, accessibilité et jubilation
pour Michel Arrivé, également professeur de
linguistique.
Une nouvelle hôtesse d’accueil-billetterie à L’Esplanade du Lac
Depuis le 11 juin dernier, c’est un nouveau
sourire, celui d’Isabelle Carrichon, qui vous
accueille à la billetterie de L’Esplanade du Lac.
Abonnée de la première heure à l’Esplanade,
Isabelle est passionnée de spectacles. Depuis
des années, elle fréquente les théâtres de la
région lémanique et pratique elle−même le théâtre
amateur. Avec enthousiasme, elle a choisi de
mettre son expérience à la disposition du
public de l’Esplanade, orientant avec beaucoup
de gentillesse et de savoir−faire ceux qui le
souhaitent dans le choix des spectacles. Nous
souhaitons la bienvenue à Isabelle dans son
nouveau poste.
Concours d’illustrations : derniers jours !
12 JvD
N° 84
Vous avez jusqu’au 30 août pour participer au concours d’illustrations
« les dix droits illustrés du lecteur » lancé par la médiathèque cet été.
Ouvert à tous, il s’inspire des dix droits du lecteur énoncés par Daniel
Pennac dans son essai « Comme un roman ». Plus de renseignements
sur notre site www.mediathequecorrespondances.fr. Les œuvres seront
exposées sur place du 3 au 27 septembre.
Dossier
Découvrez
le Conseil Municipal
des Jeunes (CMJ) :
son fonctionnement,
son histoire, ses projets.
L’Espace Jeunes, lieu
d’échanges et de loisirs…
Les conseils d’enfants sont des instances créées librement au niveau
municipal, départemental ou régional. Ces instances résultent
directement de la loi sur la démocratie de proximité de 2002. Un Conseil
Municipal des Jeunes (CMJ) vise à améliorer la vie de la cité par des
propositions et des actions menées par des jeunes. Les élus de la ville
et le CMJ travaillent ensemble sur des projets de la collectivité (besoins
des différentes générations, aménagements urbains, plans de
déplacements urbains, vie associative...).
2006-2007, le lancement officiel et les
« treize » de départ !
À l’automne 2006, sur impulsion d’Hélène
Oyer−Leroy, Directrice de cabinet d’Etienne
Blanc, la mairie de Divonne−les−Bains décide de
mettre en place un Conseil Municipal des Jeunes
(CMJ). Dans la commune, certains acteurs sociaux
ont pour mission de travailler avec les jeunes. Parmi
eux, David Capelli (directeur du centre de loisirs) et
Damien Fournand (responsable de l’Espace jeunes)
à qui revient naturellement le pilotage de ce projet.
Ils réfléchissent ensemble à la structure du futur CMJ
de Divonne et aux grandes étapes de sa mise en place.
Tout de suite, il leur apparaît logique de calquer le
fonctionnement du CMJ sur le rythme de l’année scolaire.
Ainsi, en mai 2007, David et Damien partent en campagne
au collège Marcel Anthonioz. Ils animent conjointement
une série de quatre réunions pour expliquer aux collégiens
le concept du CMJ, encourager les jeunes à s’y intéresser et à
se porter volontaire pour la première « promotion ». À l’issue
de ces réunions, une vingtaine d’élèves se montrent
intéressés. En septembre 2007, ils sont à nouveau contactés
pour le lancement officiel du projet.
Treize jeunes seront finalement volontaires sur le long terme.
En classe de 3ème : Marjorie, Anaïs, Baptiste, Marc, Hugo et
Vincent. En classe de 4ème : Romain. Et en classe de 5ème :
Clément, Sylvain, Pauline, Elise, Léa, Louis−Arthur et Adrien.
10 thèmes de réflexion
Plutôt que d’imposer aux jeunes un cadre, il a été décidé que la
première promotion aiderait à la définition du fonctionnement
du CMJ. A Divonne, comme dans de nombreuses autres
communes, le CMJ n’est pas une association loi 1901 avec des
statuts précis. C’est une assemblée encadrée par un
animateur de l’Espace Jeunes ; ils réfléchissent ensemble aux
thèmes et aux actions à mener pour améliorer leur quotidien
au sein de la ville.
Entre septembre et décembre 2007, l’équipe du CMJ réfléchit
aux thèmes qui les mobilisent. De ce brainstorming, dix thèmes
émergent :
• La piscine : la qualité des jeux et loisirs au centre nautique,
• Le mobilier urbain : WC publics, poubelles, bancs... où
sont−ils et dans quel état sont−ils à Divonne ?
• Les transports : vélo ou bus. Comment se déplacer à Divonne
et dans le Pays de Gex quand on est jeune ?
• L'environnement : protégeons la planète à Divonne,
• Un site web pour les jeunes Divonnais : actualité pour les
jeunes (concerts, cinéma, manifestations…),
• Un city stade : foot, basket... un lieu de sport gratuit au cœur
de la ville,
• L'accès aux lieux publics pour les handicapés,
• Le cinéma : une programmation plus adaptée aux jeunes.
Le CMJ demande aux collégiens de voter pour choisir les
chantiers prioritaires. Des élections ont été organisées dans
le hall du collège les 15 et 17 janvier 2008. Un petit tract fait
la liste de tous ces thèmes avec de brèves explications afin
de guider les collégiens dans leur choix et de leur rappeler
l’importance d’exercer leur droit de vote. Une participation
record est enregistrée : 336 collégiens sur 400 ont fait la
démarche de voter (soit 75%).
Trois thèmes prioritaires : la piscine, le cinéma et le city-stade
L’équipe du CMJ se met aussitôt au travail sur le dossier du
centre nautique. Elle remet sa copie officiellement en avril
2008 aux deux adjoints concernés : Josette Lamielle, déléguée
aux activités sportives et aux équipements et Véronique Baude,
déléguée à la jeunesse, au conseil municipal des jeunes.
Les solutions proposées par les jeunes sont pour la plupart
raisonnables et facilement applicables. La Mairie décide de
répondre au plus vite à leurs demandes (lire article p14).
Le CMJ est lancé. C’est un succès dès la première année. En 2009,
une bonne partie de l’équipe entrera au lycée. Une commission
à part va sans doute être créée pour leur permettre de
continuer à s’investir tout en ayant des horaires adaptés à leur
vie de lycéens. Une grande campagne de recrutement a eu lieu
en juin 2008 pour être à pied d’œuvre à la rentrée.
13 JvD
N° 84
Les «Jeunes» en action,
une autre vision de la ville !
Qu'est-ce que
le Conseil Municipal des Jeunes ?
Le Conse
il
Municipa
l des Jeun
es
Centre Nautique : le 1er projet concret du CMJ
Hiver 2008...Pendant que leurs copains collégiens skiaient,
l’équipe du CMJ, appareil photo au poing, rôdait dans un centre
nautique fermé pour diagnostiquer les éléments à améliorer
pour la saison à venir.
Premier constat : la cohabitation entre nageurs et joueurs ne se
passe pas toujours bien dans le grand bassin. Comment faire en
sorte que tout le monde ait accès à la piscine sans déranger
l’autre groupe ? Des lignes d’eau permettraient sans doute de
mieux délimiter les espaces.
Deuxième constat : le toboggan et le plongeoir ne sont pas en
très bon état. Les joints du toboggan font très mal au dos
lorsqu’on glisse dessus. Quant au plongeoir, ce sont les marches
abruptes et glissantes qui posent problème. En outre, les
plongeurs craintifs n’ont pas les moyens de redescendre du
plongeoir s’ils décident finalement de ne pas sauter.
Troisième constat : il manque des animations pour les jeunes au
centre nautique. Certains passent des demi−journées voire des
journées entières à la piscine et ils s’ennuient.
Le tennis est trop cher. Il n’y a pas de matériel de ping−pong sur
place, pas de possibilité de jouer au foot sur l’herbe. Par ailleurs,
le sable du beach−volley est un gravier très inconfortable.
Le CMJ étudie la possibilité d’avoir quelques équipements sur
place (matériel de tennis, ping−pong) à louer moyennant caution
et également d’avoir un petit terrain de foot avec cages
amovibles.
Fournissant une évaluation financière très détaillée des
animations, ils recommandent l’achat de matériel pour un
montant de 515 €.
La Mairie représentée par Josette Lamielle, adjointe aux sports
et aux associations et Véronique Baude, ajointe à la jeunesse,
prennent acte des remarques et interpellent les services
techniques de la ville. Certaines dispositions ont déjà été prises :
changement des joints du toboggan et réparation des marches
du plongeoir. Grâce à l’oreille attentive de son nouveau directeur,
Patrick Mulet, la piscine s’est également dotée de raquettes de
ping−pong, tennis, ballons de volley, etc. Quant à l’aire de jeux,
c’est un chantier plus vaste prévu pour l’été 2009.
Les ambitions de Véronique Baude,
Les jeunes s’expriment…
« En tant que premier CMJ de Divonne, l’année 2007−2008
a été une année de mise en place. Nous avons émis plein
d’idées mais peu ont abouti, faute de temps ».
« Avec le CMJ, nous avons pris conscience de ce qui se passe
dans la ville et du fonctionnement d’une mairie. Ce n’est pas si
facile. Tout est très long. On ne peut rien faire sans que le sujet
ait été débattu puis voté au Conseil Municipal. Parfois, on se
demande pourquoi ça prend autant de temps... ».
14 JvD
N° 84
« Nous avons eu au moins la fierté d’aboutir sur le projet
du centre nautique ».
« L’année prochaine, nous continuerons de travailler sur le
dossier des transports. La mairie est consciente qu’il y a des
problèmes de transports dans le Pays de Gex. Cela concerne
à la fois les vélos dans Divonne mais aussi les liaisons avec
d’autres villes du Pays de Gex ».
« Nous avons également un projet de cinéma en plein air avec
L’Esplanade du Lac, nous sommes vraiment pris au
sérieux. Là encore, les délais sont incroyables, on s’est mis au
travail en juin 2008 pour l’été 2009 ! ».
« Oui, nous sommes contents de faire partie du CMJ. Si c’était
à refaire on le referait ».
maire-adjointe en charge des affaires scolaires,
de la jeunesse et de la petite enfance.
Les jeunes du CMJ sont des porte−paroles des jeunes
Divonnais. Grâce à eux, nous avons un retour sur les besoins
spécifiques de leur génération. Nous avons une réelle
volonté de les associer au fonctionnement d’une mairie en les
faisant assister à un conseil municipal, en visitant les services
techniques, en rencontrant le maire ou la commission
scolaire−jeunesse... Mon objectif est de faire en sorte que le
CMJ ne travaille pas dans le vide, et que les jeunes élus
soient accompagnés dans leurs projets par la Commune,
dans la mesure bien sûr où ils sont réalisables. Il faut leur
prêter attention car ils ont envie de s’investir dans la vie
de la cité et d’améliorer le sort de leurs « collègues ».
Au mois de mai 2008, ils nous ont remis leur projet sur
le centre nautique. Nous avons été surpris par leurs
propositions raisonnables et réalistes. Ils travaillent
également sur les pistes cyclables dans Divonne. Beaucoup
d’entre eux se déplacent uniquement à vélo dans la ville :
ils ont donc les préoccupations des utilisateurs. En travaillant
sur ce dossier, ils fournissent une grande aide aux services
techniques de la ville.
Dossier
L’Espace Jeunes :
un accueil pour tous
Bons ou moins bons élèves, en classe de 3ème ou de 6ème, le mélange est
naturellement propice à une dynamique d’entraide entre les jeunes.
En fin de soirée, la détente est de mise grâce aux jeux mis à disposition
(baby−foot, ping−pong, ordinateurs en réseau avec jeux vidéo, jeux de
société, livres...).
L’association ALFA3A a été créée en 1971 pour gérer l’accueil des
enfants sur Divonne. Elle se structure en trois entités : la Crèche−Halte
Garderie pour les moins de 3 ans, le Centre de Loisirs pour les 3 à 10 ans
et l’Espace Jeunes pour les 11 à 17 ans.
Situé derrière la mairie, à côté du practice de golf, l’Espace Jeunes
permet aux adolescents de vivre des activités de loisirs tout en
développant leur sens de la responsabilité, de l’autonomie et du
partage tout en bénéficiant d’un suivi scolaire. Les jeunes sont
encadrés tout au long de l’année par deux animateurs diplômés :
Damien Fournand, animateur permanent professionnel (DEUST
animation) et Angélique Guichon (BPJEPS loisirs).
Les jours de semaine, le centre est ouvert de 17h à 19h30. En début
d’année, les jeunes s’inscrivent librement ou sur conseil de leurs
professeurs afin d’avoir un soutien dans leurs devoirs scolaires. Après
leurs cours, une navette ramène les jeunes du collège au local de
l’association. Les animateurs les épaulent pour leurs devoirs et plus
généralement dans leur vie d’élève (ils rencontrent régulièrement les
parents et établissent une fiche de liaison trimestrielle pour le
collège).
Ouvert de 14h à 18h30 le mercredi, l’Espace Jeunes fonctionne sous
forme de foyer ouvert à tous et librement. Il n’y a pas d’activités
préétablies, ce sont les jeunes qui en proposent (match de foot...). C’est
aussi le temps du Conseil Municipal des Jeunes (cf. article annexe).
Pendant les vacances, un programme quotidien de 8h à 18h30 propose
des activités très variées : sports, cinéma, activités manuelles (cuisine,
bricolage...) et visites culturelles.
Des acteurs locaux, associations ou commerçants, offrent parfois un
partenariat ponctuel : cours de cuisine avec les Coulisses
Gourmandes, escalade à Saint−Claude, visite de l’alimentarium à Vevey,
stage tennis avec le Tennis Club de Divonne etc. A chaque vacances, un
mini−camp de 3 jours permet de créer une vie collective nouvelle.
Depuis trois ans, la thématique des camps est établie selon la saison :
en février, un mini−camp de 3 jours de ski alpin, en avril, un court
séjour dans un parc d’attraction (Europaparc, parc Asterix et
Disneyland...), en été, camping dans le Jura. Des activités de pleine
nature sont également proposées (VTT, randonnées pédestres,
canyoning, parcours aventures...).
À voir les jeunes et les animateurs présents, force est de constater que
tout est prévu pour lutter contre l’ennui et faire régner la bonne
humeur.
Les voyages scolaires d'Arbère
Les CP et CE1 à la découverte du bois
Les élèves de l’école d’Arbère sont partis avec leur maîtresses à Thônes
(74) les 29 et 30 avril derniers pour une découverte de la forêt et du travail
du bois. Dans le cadre d’animations préparées par l’Ecomusée du Bois et
de la Forêt, ils ont visité une scierie à l’ancienne avec moulin à eau puis ont
réalisé collectivement un calend en bois, des mangeoires et des nichoirs
pour les oiseaux de l’école, dans un atelier menuiserie. Deux promenades en
forêt avec des accompagnateurs de moyenne montagne ont permis une
découverte du milieu forestier montagnard. Tout ce petit monde est rentré
fatigué mais heureux de cette expérience de deux jours sans parents mais avec
les copains !
Merci à la commune, au Sou des Ècoles de Divonne et à l’Amicale de l’école d’Arbère
pour leur participation, ainsi qu’aux parents qui nous ont chaleureusement
accompagnés.
Les CM2 en stage d’Arts Plastiques
Les 5 et 6 mai 2008, tous les CM2
d’Arbère sont partis à Thônes, aux
Armaillis, pour un stage d’arts plastiques.
Le thème choisi était le sport et les JO.
Les élèves ont réalisé des sculptures de
mouvements sportifs. Un séjour court, mais
plutôt sympathique !
15 JvD
N° 84
Les CM1 à la découverte de la Montagne
Les élèves de CM1 de l’école d’Arbère sont partis en voyage scolaire
les 5 et 6 mai à Saint−Jean−de−Sixt pour une découverte du milieu
montagnard. Après l’installation dans le chalet et le repas, ils sont
partis à la découverte de la faune et de la flore des environs (lecture de
paysage, poils d’animaux, fleurs ...). Le lendemain matin après la visite
de l’Ecomusée du bois de Thônes, à l’origine une ancienne scierie
fonctionnant grâce à un moulin à eau, ils sont montés dans les alpages
pour étudier les essences de bois. Une petite balade le long du sentier
des cascades afin d’étudier la composition de l’eau et son cycle, et
c’était déjà le temps du retour…
Le restaurant scolaire :
près de 1 000 repas quotidiens
Proposer quotidiennement une vraie cuisine
de qualité pour les enfants, telle est la mission
de Marc Thomas, cuisinier scolaire à Divonne.
La restauration scolaire divonnaise fonctionne
encore en mode de gestion directe : tous les
repas sont fabriqués de A à Z dans la cuisine
centrale au collège de Divonne. Les repas
sont préparés le matin−même pour le déjeuner.
Entre la cuisine et les trois satellites (école
Arbère, Maternelle Centre et Primaire
Centre), les aliments sont transportés en
liaison chaude. C’est−à−dire que les aliments
à consommer chauds sont transportés à une
température d’au moins 63 °C dans des
véhicules adaptés et dans des conteneurs
qui ne sont ouverts qu’au moment du service,
pour ne pas risquer une perte de température.
Le goût des produits frais
Dans la cuisine centrale, une équipe de huit
personnes travaille avec des produits frais
fabriqués ou sélectionnés par des acteurs
locaux : les boulangeries divonnaises fournissent
le pain à tour de rôle, les fruits et légumes
proviennent du maraicher grossiste à Divonne,
AGD et la viande française des abattoirs de
Bellegarde etc. Trois avantages à ce système :
un meilleur goût, des produits toujours frais
et des proportions modulables.
Les menus sont définis toutes les 5 semaines
par une commission composée de cuisiniers,
élus locaux, parents d’élèves, personnel
municipal et de deux élèves volontaires. Ils
reprennent bien sûr les grands succès des
enfants (steak haché, spaghettis bolognaise,
cordon bleu...) mais on note également
depuis peu une tentative d’éveil culturel avec
des plats d’ailleurs (tajine, couscous etc.).
Depuis 1998, avec la loi sur l’Hygiène et la
sécurité Alimentaire (HACCP), les contraintes
sont de plus en plus nombreuses : traçabilité
de tous les produits, suivi rigoureux du nettoyage
des lieux et contrôle des locaux. Des analyses
alimentaires sont effectuées une fois par
semaine sur un plat, une fois par mois sur
les surfaces de fabrication et les ustensiles
et une fois par trimestre dans les écoles.
doivent s’adapter également à ce rythme
galopant. Ainsi, en 2008, ce sont près de 1 000
repas qui sont servis quotidiennement (12%
de la population divonnaise est donc nourrie
pour le déjeuner par la cantine scolaire !).
Le coût de revient d’un repas varie entre
7,56€ pour les maternelles et 5,53€ pour
les collégiens. La différence s’explique par
les frais des personnes qui aident les petits
à manger, les coûts de transports des petits
et de leurs accompagnateurs pour se rendre
sur le lieu de restauration, etc. Globalement,
le déficit lié à la cantine scolaire s’élevait
à 304 000 euros en 2008, un bilan très lourd
qui renforce les arguments en faveur de la mise
en place d’un nouveau système en
septembre 2008 : les quotients familiaux
(voir article ci−dessous).
En outre, les cuisiniers ont dû s’adapter à
la démographie divonnaise. De 2000 à 2006,
le nombre de repas servis augmentait
en moyenne de 8%/an. Depuis 2 ans, le rythme
s’accélère avec + 15% de repas par an.
Le matériel, l’organisation et les finances
Nouveauté : l’inscription au quotient familial
16 JvD
N° 84
À compter de la rentrée scolaire 2008−2009, le conseil
municipal a approuvé ce mode de calcul afin d’aider
les revenus les plus modestes mais aussi réduire
le déficit du restaurant scolaire. Six tranches ont
été établies (− de 354 €, 355−499 €, 500−832 €,
833−1164 €, 1165 € et plus et hors commune)
établissant un coût des repas entre 4,30 et 5,30 €
pour la maternelle, entre 2,90 et 5,30 € pour le primaire
et le collège, de 4,50 à 5,50 pour les adultes.
Les enfants sont accueillis au restaurant scolaire
dès l’âge de 4 ans et seuls les enfants dont les deux
parents travaillent (sauf pour le collège ou exception)
sont prioritaires. Les inscriptions ont eu lieu
du 17 juin au 4 juillet et vous avez été nombreux
à nous solliciter. Les badges donnant accès au
restaurant scolaire seront à retirer auprès du service
scolaire à partir du 25 août. Ils sont nominatifs et
à ne pas perdre !
La Commission menus
Elle se réunit en général toutes les 6 semaines
et détermine le choix des menus pour le restaurant
scolaire. Elle est composée de Véronique Baude,
maire−adjoint chargée des affaires scolaires,
Gérard Tedeschi, directeur général des services,
Daniel Masson, directeur des services techniques,
Martine Canton, responsable du service scolaire,
Marc Thomas, chef cuisinier, Nathalie Kerbeci,
principale du collège, Arnaud Defurne,
principal−adjoint, Sabine Poirier, présidente
A.D.P.E., Marie−Christine Delafontaine, représentante
A.D.P.E., Liliane Altheer, représentante A.P.E.,
Françoise Schmid, secrétaire F.C.P.E., Bénédicte
Bagnoud, infirmière et 2 collégiens volontaires.
Une semaine avec l’OL
La Ligue 1
fidèle à Divonne
pour ses stages
d’entraînement
FC Sochaux
UEFA
Équipe de France féminine
des moins de 17 ans de football
Équipe de France féminine d’épée
Derniers
entraînements
des championnes
devant leur public
divonnais avant
les J.O. 2008
17 JvD
N° 84
rencontre avec les juniors de l’USD
L’interconnexion des réseaux d’eau :
un enjeu majeur pour Divonne et le Nord Gessien
Depuis plusieurs années, la commune de Divonne,
la Communauté de Communes du Pays de Gex (CCPG)
et le SITSE (Services Industriels de Terre Sainte et Environs,
ex-SIDAC) mènent un partenariat ambitieux relatif
à l’alimentation en eau potable de la ville. Dans le cadre
des schémas directeurs votés par la CCPG et d’événements
contextuels (hausse des températures, manque de pluies,
baisse du niveau des nappes, croissance de la population,
interdiction d’utilisation de la source de la Mélie),
les acteurs ont été amenés à proposer une nouvelle
approche, plus globale pouvant se résumer en 3 principes :
• permettre l’approvisionnement depuis le lac Léman
en cas de besoin,
• interconnecter les réseaux, et
• préserver les réserves naturelles et souterraines.
Ainsi, après la construction d’une nouvelle station
de traitement en 2007 à Balessert (Suisse - capable
de produire plus de 10 000 m3/jour d'eau potable),
une canalisation sera prochainement posée dans le lac
Léman, à 70m de profondeur, pour le captage d’eaux
dite superficielles qui seront traitées et mélangées
aux eaux de sources françaises et suisses. Cette eau
mixte (française et suisse, des sources et du lac) servira
à l’approvisionnement de la région en cas de besoin,
soit principalement l’été lorsque les sources produisent
moins. L’autre phase de ce projet d’interconnexion
des réseaux consiste à relier Divonne et Gex (pré
Bataillard) à la Suisse pour assurer l’alimentation
en eau du haut de Divonne, de Gex et du Nord Gessien,
tout en permettant à la ressource de pré Bataillard de
se reconstituer jusqu’à un niveau satisfaisant et durable.
La ville en chantier pendant 12 à 18 mois à partir de septembre
Les travaux d’alimentation en eau potable de la ville, réalisés en
partenariat avec la Communauté de Communes du Pays de Gex
(CCPG) vont débuter au mois de septembre et s’étaleront en trois
phases jusqu’au mois de septembre 2009. Ils coûtent à la CCPG
10 millions d’euros et à la ville 1 millions d’euros. Ils affecteront dans
un premier temps le secteur compris depuis le carrefour du Temple
protestant, la rue du Temple, la rue de Plan, le chemin de Pré Peilloud
et le chemin du Clézet. Les perturbations seront très importantes
en matière de circulation et de nuisances de chantier puisque, par
endroits, les fouilles descendront jusqu’à 6 mètres de profondeur.
Toutefois, dans les dossiers de consultation des entreprises, la CCPG
et la commune ont intégré les contraintes de circulation en zone
urbaine dense. Des feux tricolores et un plan de déviation seront mis
en place pour réduire les nuisances du chantier. Le ramassage des déchets
sera également poursuivi selon des aménagements et des modalités
à définir en fonction des coupures de circulation.
Quelles améliorations pour Divonne ?
18 JvD
N° 84
L’ensemble de ces travaux, présentés au Conseil municipal du 3 juillet,
permettra de :
1. sécuriser l’approvisionnement en eau potable avec la distribution
d’une eau potable de qualité, plus douce et donc moins calcaire,
et éviter des pénuries d’eau comme la ville en a connu par le passé,
2. simplifier et structurer le réseau de distribution d’eau afin de répondre
aux besoins de l’ensemble de la population divonnaise, en pleine
expansion,
3. compléter l’assainissement des eaux usées et pluviales avec
l’extension des réseaux en séparatifs.
Parallèlement d’autres travaux de modernisation des infrastructures
et de respect de l’environnement, seront réalisés par les acteurs
concernés :
• installation de fibres optiques et développement du réseau
Internet à très haut débit (Syndicat Intercommunal d’Electricité de
l’Ain −SIEA),
• remplacement des branchements au plomb existants par des
matériaux sans danger (déjà fortement diminués suite aux travaux
de la Zac des Long Prés) (CCPG),
• extension du réseau naturel des fontaines, et prise en compte
du risque d’inondation (Ville de Divonne−les−Bains),
• réalisation de branchements EDF avec enfouissement des lignes.
Une communication régulière et de proximité
Une lettre d’information explicative sur le déroulement des travaux,
sera envoyée à chaque riverain concerné directement par ces travaux.
En octobre, nous vous proposerons une réunion publique pour
revenir sur ces travaux et sur leur avancement et répondre à vos
questions. Nous vous remercions d’avance, pour votre compréhension
et votre patience.
Divonne, la vie
Eaux de sources préservées
Le pompage au Léman se fait à Coppet (Vaud). Depuis
le lac, l’eau est remontée jusqu’à un réservoir de 8 000m3,
construit au lieu−dit Balessert, à Founex, à proximité
de la jonction autoroutière de Divonne. Les eaux stockées
proviennent aussi des sources de La Rippe (village
vaudois limitrophe de Divonne). C’est ainsi que, sur
une année, 50% des eaux sont constitués par l’apport
des sources. La politique d’approvisionnement en eau,
menée par la CCPG, vise à remettre en service les
sources non−exploitées, y compris les anciennes
réserves.
Matériaux réemployés
Pour éviter la mise en décharge des matériaux
d’extraction, réduire la circulation des camions, le
maître d’ouvrage a prévu le réemploi des matériaux.
Ainsi, les entreprises ont l’obligation de réutiliser les
matériaux excavés, ce qui limite aussi les coûts
des travaux.
Rues Voltaire et de la Cité
en travaux
« Il s’agit d’un programme de travaux relativement important » explique Virgile Hervet,
responsable des travaux de la CCPG. En effet, la Communauté de communes du
Pays de Gex et la commune de Divonne−les−Bains, unissent leurs efforts pour
l’amélioration du réseau d’eaux pluviales et de distribution de l’eau potable.
Dans cet esprit, elles ont constitué un groupement de commande visant
à réaliser un programme d’eaux pluviales, lequel sera financé par Divonne, et
à renouveler le réseau alimentant les fontaines de la cité thermale.
Quant à la CCPG, à sa charge, elle va procéder au renouvellement du réseau
d’eau potable, ainsi qu’à la mise en conformité des branchements. Du coup, les
compteurs seront posés en limite de propriété, ce sera l’occasion pour
supprimer les anciens branchements en plomb. Ces travaux vont permettre la
mise en séparatif des réseaux actuels ainsi que la reprise complète des
branchements pour le réseau auparavant en système unitaire (soit eaux
pluviales et eaux usées concentrées dans le même collecteur). Si la
commune financera le réseau d’eaux pluviales, la CCPG, pour sa part,
investira dans le réseau d’assainissement, en remplaçant les canalisations en
béton par de la fonte.
La feuille de route de la CCPG
La Communauté de communes du Pays de Gex a adopté
en 2006 le schéma directeur de l’eau (50 millions
d’euros sur 12 ans). En 2007, face à la baisse du niveau
de la nappe phréatique de Pré Bataillard, principale
ressource gessienne (40% de l’alimentation totale),
les élus ont demandé qu’un programme soit mis en
place, garantissant pour la fin 2009, une alimentation
pérenne en eau du Pays de Gex.
Ce plan prévoit une utilisation maximum des
ressources existantes, soit en eau de sources, soit en
améliorant les conditions de captage et de
prélèvement, dans le secteur Gex−Divonne. Une autre
intervention consiste à soulager Pré Bataillard, en
alimentant Chevry à partir du captage de Chennaz
et partiellement la commune de Saint−Genis−Pouilly,
à partir du Puits du Marais.
Trois mesures retenues
Le schéma directeur prévoit aussi des actions
significatives en termes d’interconnexions avec le SITSE
(Services Industriels de Terre Sainte et Environs) ;
l’alimentation de Ferney−Voltaire, Ornex et
Prévessin−Moëns, à partir des Services industriels de
Genève (SIG) provisoirement en attente, du fait du prix
élevé de l’eau); enfin, l’alimentation du Sud gessien
(Pougny à St−Genis−Pouilly) par la ressource de Pougny.
Parallèlement une importante étude de capacité des
ressources de plaine est menée par un cabinet
d’hydrogéologie, dont les conclusions seront connues
à l’automne. Le rendu des études retient l’exploitation
des anciennes ressources, en les remettant en
exploitation, dans l’objectif de les diversifier. Dans les
cinq années à venir on tend à réaliser une gestion
dynamique de l’ensemble de ces ressources.
Perturbations
Ces travaux vont se dérouler en deux parties : de septembre à
décembre 2008 ; puis ils reprendront de janvier à mai 2009 pour
les artères concernées. Elles seront évidemment fermées à la
circulation de transit selon les besoins du chantier, mais
ouvertes pour les riverains.
Un nouveau jardin public !
Dans le quartier de l’église, un nouveau parc vient d’être aménagé par les
services municipaux avec pour objectif de revaloriser la rivière et ses berges,
et de créer un chemin piétonnier reliant le centre ville aux nouvelles
habitations de la ZAC des Longs Prés, aux hôtels et à la zone du lac. Dans un
avenir proche, des jeux et d’autres installations familiales feront de ce jardin
un lieu de rendez−vous dans Divonne, à l’égal du jardin public de la Gare.
Venez le découvrir !
Un ralentisseur chemin du Clézet
19 JvD
N° 84
Avec la pose d’un « coussin berlinois » ralentisseur,
ce chemin sera déclaré « zone 30 » afin d’assurer la
sécurité des riverains. Merci à tous de respecter cette
limitation de vitesse.
Les incivilités au quotidien :
Apprenons à vivre ensemble !
Divonne n’est plus à l’abri de ce
phénomène dénommé « incivilités », qui
recouvrent l’absence d’esprit citoyen,
le vandalisme, le mépris et la bêtise.
«Le plus choquant, c’est lorsque l’on
plante des fleurs dans un massif.
Certains propriétaires laissent leur chien
se soulager à deux pas de nous » explique
Emmanuel Corbin, adjoint du chef du
service floral de la ville. « Souvent, si
l’on intervient, on se fait insulter, voire
on nous rétorque que l’on paie des
impôts. Les crottes sont partout, malgré la
vingtaine de “ toutounettes ” installées
en ville ». « Même le jardin d’enfants
n’échappe pas aux propriétaires de
chiens en promenade nocturne » dit un
habitant du secteur.
Laisser-aller des propriétaires de chiens
Pour les jardiniers, les chiens non tenus
en laisse qui divaguent sur les pelouses,
autour du lac constituent, de loin, la pire
des incivilités du moment. La police
municipale est consciente du fait. Elle a
mené campagne contre les chiens non
tenus en laisse autour du lac. « Ce genre
d’incivilités n’est pas l’apanage d’une
catégorie de gens » reconnaît le chef de
la Police municipale. « Même autour du
Monuments aux morts, les gens laissent
aller leur chien… »
Un arrêté municipal prévoit des amendes
pour les propriétaires irresponsables.
À condition d’être pris sur le fait ! À cette
panoplie d’infractions, les jardiniers
déplorent le vol (peu fréquent) de fleurs
dans les massifs ou les jardinières, le
passage des vélos ou des vélomoteurs
dans les massifs fraîchement plantés.
Mobilier urbain endommagé, ordures
vidées etc.
« La voirie n’est guère épargnée »
constate Jean−Loup Gaillard, responsable
de la coordination aux services
techniques. « Les tags augmentent en
nombre et en volume. En fin de semaine,
on relève des déprédations du mobilier
urbain, des poubelles vidées sur la voie
publique, des panneaux de travaux jetés
à la rivière, des panneaux indicateurs
tagués ou endommagés ». Sans parler
des sacs poubelles déposés près des
points verts dont ce n’est pas la
destination : « Le lundi, il n’est pas rare
de remplir un camion» dit−il. Tout cela
aux frais de la collectivité !
Finalement, c’est l’image de la ville, le
savoir-vivre ensemble qui en prennent
un coup…
Le Hérisson, un noctambule menacé
Le hérisson, ce petit mammifère au dos
hérissé de piquants (environ 6 000) est un
animal sauvage peu sociable et non
domesticable qui ne sort qu’à la nuit tombée.
Il bénéficie d’un statut de protection totale
sur le territoire français, il est interdit de
détruire, de capturer et de commercialiser
un hérisson.
Le hérisson vit à l’orée des forêts et dans les
vergers, mais il s’aventure aussi dans nos
villes et on peut avoir la chance d’héberger
une famille hérisson dans son jardin. Il nous
débarrasse volontiers des escargots et
limaces dont il raffole. C’est l’allié parfait des
jardiniers. Le hérisson n’as pas de territoire,
et on peut en compter 10 à 30 par km².
20 JvD
N° 84
Chaque nuit à partir de mars, le hérisson
parcourt à petits pas de longues distances
pour se nourrir et se reproduire. Il peut
traverser plusieurs fois la même route dans
la nuit. Et là c’est le drame ! Chaque année,
des milliers de hérissons périssent sur les
routes (24%). Chaque fois qu’ils traversent,
ils risquent leur vie. Contrairement à une
idée reçue, le hérisson ne s’immobilise pas
lorsqu’il croise un véhicule. En modérant notre
vitesse dans et autour des agglomérations,
il est possible de les épargner. Depuis
quelques jours aux abords de Divonne, des
affiches « attention à moi » ont été posées
afin de ne pas oublier que ce petit animal vit
parmi nous…
Une vitesse adaptée et de l’anticipation vous
permettront de les éviter. La route n’est
malheureusement pas le seul danger. On estime
que la reproduction est insuffisante pour
couvrir la mortalité des hérissons.
Causes de mortalité du Hérisson
• 26% meurent d’intoxication chimique
par les pesticides, les tue−limaces,
• 20% meurent avant d’atteindre 1 mois et
les ¾ décèdent avant d’atteindre leur 1ère année,
• 24% meurent écrasés sur nos routes,
• 13% des hérissons succombent d’épuisement
et de faim à la sortie de l’hibernation
qui dure 4 à 5 mois,
• 18% meurent de parasitisme par des tiques,
des larves de mouches, des puces du hérisson
(non transmissibles à l’homme) qui se
développent dans son corps.
• Si vous trouvez un hérisson qui semble mal
en point en pleine journée uniquement : il est
en danger et a besoin de votre aide : mettez−le
à l’abri dans un carton retourné sur un tas
de feuilles, paille ou journaux. Vous pouvez également
l’emmener chez un vétérinaire qui le traitera,
• 10 % périssent suite à des noyades dans
les piscines, des morsures de chiens et chats,
• 9% sont victimes des prédateurs naturels :
blaireau, renard, Grand Duc.
Quelques gestes pour le sauver
• Maintenir les haies de votre jardin et laisser
une ouverture de 10 cm au bas de vos clôtures,
• Ne pas épandre de produits chimiques dans
votre jardin (utilisez des méthodes biologiques),
• Donner de l’eau (surtout pas de lait) en cas
de sécheresse, le nourrir avec des boîtes
pour chiens ou chats (surtout pas de pain),
• Couvrir votre piscine la nuit ou installer
une buchette rugueuse sur le bord de votre
bassin pour qu’il puisse s’y agripper,
• Ne pas brûler les tas de feuilles sèches,
vous risqueriez de le brûler vif,
• Ne pas déranger une famille hérisson
dans son nid.
Infos : http://valleech.club.fr/index.html ou
Laurence Ribeton − [email protected]
Le globe terrestre
a fait peau neuve
Lors du Téléthon 2000, Divonne, l’une des cinq
villes ambassadrices, était sous les projecteurs
de France 2. L’ingéniosité et le travail de
nombreux bénévoles ont assuré le succès
de cet évènement exceptionnel dont le fil
conducteur « Divonne ville internationale »
fit naître l’idée de la construction, pendant les
trente heures d’animation, d’un globe terrestre
qui, resterait pour longtemps le témoin de
l’événement. Cette réalisation est un exemple
de réussite grâce à la mise en commun des
compétences d’un grand nombre de bénévoles :
Alain Girod proposa une boule de cinq mètres
de diamètre, assemblage de plots de bois qui
seraient vendus pièce par pièce au profit
du téléthon. Marcel Lachelier, charpentier,
compagnon du devoir du Tour de France,
dessina les éléments et construisit la maquette.
Le stock de chêne constitué, la famille Salvi
mit à disposition son savoir faire, ses ateliers et
ses machines pendant deux mois. Gérard Vindret,
spécialiste en construction métallique conçut
l’ensemble, prêt pour l’animation.
Et si le globe tournait sur lui-même
incliné à 23°27 ?
Ce fut Louis Rosset de Thoiry, inventeur
mécanicien qui trouva la solution pour répartir
et équilibrer les charges. Christophe Durand,
infographiste, modélisa sur informatique
l’ensemble des sept cents plots de bois qui
furent montés en atelier par de nombreux
bénévoles. Les élèves compagnons d’Annecy
et de Genève vinrent démonter le globe dans
l’atelier en numérotant chaque pièce à
vendre au profit du Téléthon et les remonter
pendant l’animation.
Le Samedi 8 décembre, à 22h00, le globe
tournait sur lui−même… le défi était réussi !
Le printemps suivant, Alain Girod dessinait
les continents à l’échelle 1/40 000 000, les
sociétés Kentek et Delieutraz offraient et
installaient les projecteurs pour l’éclairer.
Louis Rosset installa un moteur électrique
pour le faire tourner.
Sapeurs-pompiers :
un recrutement laborieux
Tout a changé chez les sapeurs−pompiers. En dix ans, les exigences de formation se sont
accrues. Savez−vous que pour intervenir sur un incendie, il faut avoir acquis une formation
étalée sur trois ans ? Un sapeur−pompier volontaire est opérationnel dans un Centre de
secours après 243 heures de formation sur les notions de base.
Pour le lieutenant Jean−Louis Katsuraki, chef de centre, c’est effectivement la garantie
d’être bien formé. Mais la médaille a des revers : cette formation – pouvant être obtenue en
un an, en cumulant les cours – décourage bien des impétrants. Elle empiète sur la vie
professionnelle et familiale. «Lorsque quelqu’un est candidat, je suis intransigeant sur
la nécessité de prendre 48 heures de recul, de réfléchir avant de s’engager. Nos difficultés
de recrutement remontent à plusieurs années. Elles touchent tout le Pays de Gex.
La plupart de nos pompiers travaillant en Suisse, ils sont donc moins disponibles…»
Nouvelle contrainte
Depuis le 1er mars dernier, un nouveau régime de service est en vigueur. Il impose des
gardes de 24 heures, fractionnées en 12 heures encasernées. Trois hommes doivent pouvoir
intervenir en moins de quatre minutes. En parallèle, six sapeurs−pompiers sont de service
d’astreinte, mais capables d’être opérationnels en moins de huit minutes.
Appel aux volontaires
À l’heure actuelle, le chef du centre divonnais a recruté trois volontaires, dont deux issus
des Jeunes Sapeurs−Pompiers (JSP). Ils doivent néanmoins s’astreindre à 56 heures de
formation, sans compter – une fois majeurs – une nouvelle formation de 48 heures. « Il faut
vraiment avoir la foi pour s’engager » ajoute, inquiet, Jean−Louis Katsuraki. « Pour faire
tourner un centre comme Divonne, qui intervient 600 à 800 fois par an, il me faudrait
50 personnes. Nous sommes 37… »
Vous l’aurez donc compris : si vous souhaitez intégrer le corps des pompiers volontaires,
les pompiers de Divonne vous accueilleront à bras ouverts !
Alors n’hésitez pas à prendre contact avec le centre de Divonne au 04 50 20 13 61.
Aujourd’hui, le globe est rénové, il tourne
toujours en équilibre parfait sur lui−même.
Il suffit pour cela d’appuyer les mains sur
l’équateur et de le mettre lentement en
mouvement.
Quartier de la Gare :
État des lieux – Juillet 2008
Magalie Dubout, guide touristique de l'office de tourisme
initie deux jeunes divonnaises de passage.
Aussi, pour conduire ce projet, un comité de
pilotage a été créé au sein de l’équipe
municipale. Il est composé de 5 élus qui
seront chargés de :
• suivre les études préalables nécessaires
à la réalisation du projet,
• choisir le montage juridique le plus adapté,
• d’assurer le suivi des travaux.
Par ailleurs, une concertation la plus large
possible aura lieu durant l’automne 2008
pour recueillir l’avis des forces vives de la
commune ainsi que celui de la population.
D’ores et déjà, n’hésitez à nous faire part de
vos remarques en prenant contact avec le
service urbanisme (04 50 20 47 20) ou en
envoyant un mail à Vincent Scattolin,
maire−adjoint en charge de l’urbanisme
([email protected]).
21 JvD
N° 84
L’aménagement de ce secteur est dans le
domaine de l’urbanisme une priorité des
nouveaux élus. Ce projet, dont l’objectif est
de développer l’attractivité du centre ville,
doit être le symbole de l’image dynamique et
touristique de la ville.
Renovauto : la passion du travail bien fait
Carrossier, un métier exigeant nécessitant de multiples
capacités : manipulation; démontage, remise en forme
de différentes pièces… et également beaucoup d’habileté
et de minutie.
Ces qualités, le sérieux, l’amour du travail bien fait et le
souci de la sécurité sont celles d’Edgardo Pulici depuis
son apprentissage au lycée professionnel de Bourg en
Bresse suivi d’une année en alternance à l’issue de
laquelle il s’est classé « Premier de sa promotion » dans
le département de l’Ain.
Edgardo Pulici exploite depuis avril 1984 la carrosserie
« Rénovauto » 158 rue des Roseaux à Divonne. Il est
secondé par Yohan, fidèle collaborateur depuis sept ans.
Son épouse Christiane assure le secrétariat de
l’entreprise tous les après−midi. Cette maison se veut
sérieuse, proche du client, attentive à ses besoins et à
ses désirs. Elle est apte à recevoir toutes les marques,
voitures de tourisme, petits utilitaires. Un marbre
spécifique lui permet de contrôler et de redresser les
châssis de tout les véhicules y compris les 4x4. Quant à
Edgardo Pulici, serviable et dévoué, vous pourrez
compter sur lui en toutes circonstances … il ne sait pas
dire non…
Depuis quelques années, pour satisfaire davantage
ses clients, Rénovauto offre un service très apprécié :
le dépannage remorquage, 24h/24, toutes distances.
N° d’appel 04 50 20 07 95.
Holiday bikes
Rubrique élaborée
en partenariat
avec les commerçants
et le Groupement
Économique Divonnais
Contact :
Corinne Crassard
06 85 42 69 52
Constatant le succès du vélib’ dans les grandes villes,
Bernard Elgrichi, un amoureux du pays de Gex a eu
l’idée de mettre en place une société de location de VTT
et vélos électriques. Encouragé par les réactions
positives des municipalités qu’il a démarchées (Gex,
Saint−Genis, Divonne...), il a acheté un parc de 24 vélos
dernier cri qu’il a repartis sur plusieurs sites. À Divonne,
on peut les trouver devant l’office de tourisme au pied
d’un panneau explicatif. C’est un moyen bon marché et
très souple pour se faire plaisir en disposant d’un deux
roues neuf et régulièrement entretenu. Pour le divonnais
pressé de faire une petite course d’une heure, compter 2 €.
Pour le touriste en vacances à Divonne qui veut profiter
d’une semaine entière pour sillonner la région, compter 75 €.
Une caution et une pièce d’identité sont à présenter.
Pour les groupes ou tout autre renseignement,
s’adresser à l’office de tourisme ou à Bernard Elgrichi,
Agence Holiday Bikes−ADA à Thoiry, 04 50 41 90 91 ou
www.holiday−bikes.com
Borey
22 JvD
N° 84
Un nouveau magasin de vêtements pour femmes a ouvert fin
avril dans la Grande rue. Portant le joli prénom de sa
propriétaire, « Borey », il offre une large gamme de prix “ pour
que tout le monde y compris des Smicards puissent s’habiller
à Divonne”.
Borey a pris beaucoup de soin à sélectionner des articles de
qualité, bien taillés et à prix accessibles créés par des jeunes
artistes du sentier à Paris (marques Etc, Clara...).
Arrivée il y a six ans de son Cambodge natal, Borey est
attentive et à l’écoute de ses clients. La création du magasin a
été très encouragée par son voisin, Le Comptoir du Chocolat
et ses beaux−parents qui l’ont aidée dans son intégration en
France.
Borey − 04 50 99 15 96
Made in Sushi
Le premier restaurant de sushis du Pays de Gex a ouvert ses portes à
Divonne! À l’origine de cette aventure, trois jeunes diplômés d’école de
commerce : Gaël et Sébastien Gouriou (frères) et leur cousin Jérémie Itkin.
Ayant réalisé une brève étude de marché, ils détectent qu’ils sont les seuls
sur ce concept dans la région. Eux−mêmes fans de sushis, ils peaufinent
leur technique auprès de véritables maîtres sushis et obtiennent en 2007
le diplôme de cafetier genevois (apprentissage des normes d’hygiène et
de la gestion d’un commerce). Par chance, l’ancien local de Cap Images se
libère à Divonne. Ils réalisent eux−mêmes tous les travaux en apportant un
soin tout particulier à la décoration murale. Soucieux de la qualité et de la
fraîcheur des produits, ils décident de s’approvisionner pour le poisson
auprès de Paviot Marée et pour les fruits auprès du grossiste AGD, tous
deux dans la Zone d’Activité de Divonne. Quant au riz et à la sauce, c’est un
distributeur japonais bien connu des restaurants parisiens qui livre. Par
souci de bien accompagner des aliments sains de qualité, ils ont eu l’idée
de faire également des jus de fruits frais. Surpris par l’ampleur du
bouche−à−oreilles et par le nombre de clients qui sont passés pendant les
travaux, ils affichent une mine réjouie et promettent de régaler le tout
Divonne.
Made in Sushi − 31 place de l’église, 04 50 99 21 46.
Connaissez-vous Self-box ?
Poissonnerie Paviot Marée
Paviot Marée, 135 rue des Roseaux,
04 50 20 35 34 ou 04 50 20 79 35.
Redécouvrir La Brasserie
C’est avec beaucoup de chaleur que les
nouveaux exploitants du restaurant parlent de
leur association « une société amicale »
disent−ils, dont le but est d’offrir à la clientèle
un beau cadre et une ambiance sympathique.
Plusieurs membres de la société ont une
expérience professionnelle en matière de
restauration qui permet d’élaborer une carte
de saison très équilibrée offrant un grand
choix de salades, d’entrées froides ou
chaudes, sans oublier un clin d’œil à la cuisine
italienne car pâtes et pizzas ont toujours
beaucoup de succès. Spécialité de la maison :
la viande, sur ardoise ou traditionnelle. Quant
aux desserts, les clients n’ont que l’embarras
du choix. Il en va de même pour la carte des
vins.
La décoration, très réussie, est l’œuvre d’un
professionnel. Christian de Geer, architecte,
a non seulement assuré le confort mais, par
le choix des couleurs, des éclairages, de la
décoration des murs il a réussi également à
donner un air de fête à la salle d’une capacité
de 80 places. Le service est assuré par six
personnes en permanence. Petit plus pour les
fumeurs, ils peuvent être servis dans le hall.
La Brasserie est ouverte tous les jours sauf
le lundi. En soirée le service est assuré
jusqu’à 22h30.
Dans une région en plein boom immobilier
avec une forte rotation de population, la famille
Gallizzi, divonnaise depuis 3 générations, a
décidé de tirer parti d’un entrepôt à Cessy
en créant une entreprise de self−stockage.
Le self−stockage est un concept créé au
États−Unis qui consiste à louer au public
des consignes de toutes tailles pour
ranger, archiver, stocker, déménager
temporairement ou conserver des biens.
Contrairement au garde−meubles qui a des
contraintes de volumes (containeur) et de durée,
le self−stockage est très souple : il présente un
large choix de volumes (de 1 à 50 m³) et une
grande souplesse d’utilisation. Les clients
remplissent eux−mêmes leur box à l’aide
de monte−charges et chariots à disposition,
ils possèdent un cadenas de leur box qui
est accessible 6 jours sur 7 de 9h à 18h.
Les locaux sont surveillés 24h/24 et
tempérés au cours de l’année. Sans aucun
frais de dossier à l’arrivée, la facturation
s’effectue en durée réelle au jour près.
Les tarifs commencent à 8 € ttc/m3/mois.
Les professionnels peuvent stocker des
produits ou échantillons, des gros arrivages
de stocks pour la saison suivante, Self−box
réceptionne la marchandise gratuitement.
Les particuliers peuvent l’utiliser en guise de
garage ou grenier (s’ils vivent en appartement
ou maison), ou bien entreposer des meubles
entre deux destinations (en cas de succession,
divorce etc).
Self−box : 04 50 20 36 36 ou www.selfbox.fr
La Brasserie, 51 rue des Bains, 04 50 20 76 76
23 JvD
N° 84
Un poissonnier à Divonne? Il se fait fort discret,
presque caché dans la zone artisanale à côté
de la caserne de pompiers.
Daniel, Chantal et leur fils Michaël Paviot sont
en effet à Divonne depuis 20 ans. Pendant leur
15 premières années, ils ont mené une double
activité : grossistes en poisson et restaurateurs
(La Marée, avenue de Genève). En 2002, ils décident
de se consacrer exclusivement au commerce
de poissons et s’installent dans de nouveaux
locaux dans la zone d’activité de Divonne.
Travaillant exclusivement sur des produits français
directement acheminés de douze criées bretonnes
et normandes, ils s’occupent de la distribution aux
professionnels (restaurateurs et supermarchés)
en Haute−Savoie et dans le Pays de Gex. Forts de
leur devise ’Les restaurateurs n’attendent pas
le poisson frais’, ils livrent tous leurs clients
très tôt le matin et fonctionnent sans stock.
A 10h, lorsque les tournées s’achèvent,
Monsieur Paviot est prêt à se consacrer à sa
clientèle de particuliers. Pratiquant les
mêmes tarifs ’grossistes’ envers ces derniers,
Monsieur Paviot est ravi de mettre à profit son
expérience de restaurateur en donnant des
conseils culinaires avisés. Il a également un
rayon de produits artisanaux (soupe de
poisson, sel de Guérande, Aïoli...) 100%
naturels introuvables en magasin car
réservés aux enseignes d’épicerie de luxe.
Tous les poissons de saison sont extra−frais et
disponibles sur commande (thon, espadon,
dorade, bar, rouget−barbet...). Des plateaux
de fruits de mer sont prêts à emporter.
Nouvelle terrasse
au bord du lac
Le Rectiligne Côté Jardin vous accueille durant
la saison estivale les jours de beau temps. Vous
découvrirez un nouvel espace à fleur d’eau où
vous pourrez vous détendre dans de
confortables canapés tout en savourant un
apéritif, une boisson, une glace ou encore l’une
des pâtisseries de Sébastien Brocard.
Et aussi…
un kiosque à rafraîchissements
Le kiosque ouvre ses portes du 1er juillet au 31 août
au bord du lac, côté hippodrome, pour une halte
fraîcheur. Boissons, glaces et bonbons à
consommer sur place ou à emporter.
Solution
des mots croisés
de Philippe Imbert
HORIZONTALEMENT :
1- MUNICIPALITE -2- ARAGON -3- INI SIEGES -4- RENOMME - VOTE -5- NIERA
-6- CONSEILLERS (municipaux) -7- MO ES - AEDE -8- ADJOINTS (premier adjoint) STO -9- IEO - OO - AE - CN -10- CONSEIL
(municipal et distinguées = remarquées) H.S. -11- II - AS - ARA -12- ELUS - REUNION
-
24 JvD
N° 84
VERTICALEMENT :
A- MAIRE - MAIRIE -B- URNE - CODE (civil)
- IL -C- NAIN - J.O.C. -D- IG - O.N.N.E.O. O.A.S. -E- COMMISSIONS -F- IN - MEE NOS -G- SERIAT - ETE -H- ALI - ALESAI
-I- E.V. - LD - ELAN -J- GOBEES - RI
-K- TSET (test) - TCHAO -L- SESSIONS -
Coulisses
gourmandes
:
Coulisses gourmandes
:
la cuisine
cuisine plaisir
la
plaisir
Un art qui nécessite non seulement un
esprit créatif mais également de solides
connaissances pratiques, du choix des
produits de base à celui des subtiles
épices qui les sublimeront (ou les
enrichiront). C’est ce savoir de trente
années de pratique de la restauration et
son expérience de quinze ans auprès de
chefs étoilés que Dominique Roué*
propose aux élèves de son école de
cuisine divonnaise « Les coulisses
gourmandes ». Un enseignement qui
s’adresse à tous, aux débutants comme à
ceux qui souhaitent parfaire leurs
connaissances. Dans une ambiance
agréable les élèves découvrent, avec les
conseils d’un grand chef, de multiples
réalisations autour d’un produit, d’une
saveur. Cet enseignement leur donne
également l’occasion de se familiariser
avec le matériel de cuisine le mieux
adapté.
Le mercredi est le rendez−vous
hebdomadaire des enfants à partir de six
ans. Quel bonheur de réaliser, dès onze
ans, des recettes sucrées ou salées…
comme les grands ! Quelle joie de
proposer à leur maman la dégustation
sur place du plat et du dessert qu’ils
viennent de préparer.
Pendant toute la saison touristique, des
cours sont organisés en partenariat avec
l’Office de Tourisme dans le cadre de ses
animations.
Pas de bon repas sans le vin qui lui
correspond
Aux Coulisses Gourmandes, il suffit de
descendre quelques marches pour se
retrouver dans une véritable cave à vin…
le domaine de Virginie…! Un cadre
agréable dans lequel elle dispense
conseils et cours d’œnologie en général
accompagnés d’un repas.
Autre endroit où il fait bon s’arrêter pour
prendre un café, déguster une glace, à
l’abri du bruit de la circulation : la
terrasse dans la cour intérieure au centre
de laquelle murmure le jet d’eau.
Contact : « Les Coulisses Gourmandes »
04 50 99 04 32
info@coulisses−gourmandes.fr /
www.coulisses−gourmandes.fr
*Au cours de sa carrière Dominique a œuvré
dans de très grandes maisons comme La Tour
d’Argent et auprès de chefs mondialement
réputés : Joël Robuchon, Georges Blanc,
Pierre Gagnaire, Pierre Troisgros…
Divonne, la ville
Le Pays de Gex, au cœur du projet d’agglo
Il y a moins de deux ans, était portée sur les fonts baptismaux la Fondation pour la
Recherche et la Technologie (FFRST). Cet organisme franco−suisse siège à Genève et
associe trois régions françaises (Alsace, Franche−Comté et Rhône−Alpes) et six cantons
suisses (Fribourg, Genève, Jura, Neuchâtel, Valais et Vaud) ainsi que l’Université de Bâle.
Il a pour objectifs :
• La promotion de la coopération franco−suisse en matière de recherche scientifique
et technologique : échange d’informations, mobilité des chercheurs, partenariats
laboratoires/entreprises pour des projets communs,
• La stimulation de l’innovation technologique régionale et sa compétitivité économique,
en soutenant, voire élaborant des projets à haute valeur ajoutée,
• La mutualisation des efforts de recherche et développement sur les thématiques d’intérêt
commun, principalement au niveau transfrontalier et, dans la perspective de l’espace
européen de la Recherche, en y associant d’autres régions limitrophes,
• La mise en réseau d’établissements d’enseignement supérieur, d’organismes de
recherche et d’entreprises autour de projets conjoints.
Une action concrète sur le terrain
Le Dr. Olfa Hooft van Huijsduijnen, qui dirige
la Fondation depuis sa création, possède des
compétences scientifiques et technologiques,
ainsi que de direction de projets et de
« business administration ».
Je vis à Divonne : Comment faites-vous
la promotion de l’organisme ?
Olfa Hooft van Huijsduijnen : Je suis sur le
terrain. Autrement dit, je rencontre
beaucoup de gens et je me renseigne sur
ce qu’ils font. Ainsi, je découvre les forces,
les faiblesses et les attentes de chacun.
En retour, ils me connaissent et peuvent
s’adresser à nous pour les aider à trouver
un partenaire côté français. Parallèlement,
j’organise des journées autour de thématiques,
par exemple sur la télémédecine.
JvD : Pouvez-vous nous donner des exemples
concrets de votre action de terrain ?
OHvH : Nous avons soutenu le projet de
bio−parc à Archamps. À ce jour, huit projets
ont été identifiés qui sont maintenant
labellisés par le Conseil scientifique.
L’enchantement
de l’eau
La cascade de la Grande Source
L’inspiration saccadée prend sa source
Réflexions et pensées se bousculent
Désordonnées les idées reculent.
Le bruit de l’eau devient musique
On s’émerveille de cet instant magique.
Ce spectacle plein de réalité,
Actuellement, ils sont soumis à des
demandes de financement.
Rien, à l’aspect de futilité.
JvD : Comment fait-on pour faire
appel à la Fondation ?
OHvH : Il suffit de me contacter. Tous les
projets doivent répondre à des critères
précis. Par exemple, ils doivent être
transversaux, donc franco−suisses au
départ et être issus des territoires couverts
par la fondation.
Je ne regrette pas y rester des heures.
Si c’est cela toucher un peu le bonheur,
Sur le chemin du retour chez moi
J’ai l’impression d’être ému par la Foi.
Pourtant je ne fais pas partie des croyants
Mais dans ces grands moments cependant
Je me pose la question de fondement
Cela me réchauffe véritablement,
et dans l’union de l’âme et du cœur
Je m’en vais gentiment sans aucune peur.
Poème écrit par Roger Beluze
(04 50 20 02 38 – 80 rue de Lausanne) le
7 janvier 2008 : « C’est avec grand plaisir
que je vous donne ce petit poème écrit lors
d’une de mes promenades qui me mènent
souvent à la Grande Source. Pour moi, c’est
un lieu idyllique, nous avons de la chance de
posséder un tel site… »
25 JvD
N° 84
Une Fondation pour aider
la Recherche et la Technologie
En 2008, les acteurs et partenaires
poursuivront activement la construction de
cet espace de vie commun.
Ce qui a été fait
Pour élaborer ce que sera l’agglomération
de demain, les acteurs et les partenaires
sont engagés depuis plus de deux ans dans
une démarche d’aménagement concerté du
territoire transfrontalier. Ils ont déjà dessiné
ensemble les formes de l’agglomération et
défini des stratégies communes. Elles portent
sur huit thématiques : urbanisation, mobilité,
logement,
économie,
environnement,
culture, formation et santé.
Après l’envoi d’un avant−projet à la
Confédération Helvétique, l’objectif de l’an
dernier a été d’élaborer un document
comprenant un schéma d’agglomération,
des pistes d’actions pour les politiques
de services et la coopération métropolitaine et,
enfin, la charte d’engagement. Elle concrétise
l’engagement de tous sur le long terme, tout
en permettant de déposer la candidature de
l’agglomération au financement du fonds
d’infrastructures helvétiques (850 millions
de FS ont déjà été attribués à des projets
urgents de transports).
Poème
Ce projet novateur est né d’une volonté
franco−suisse de collaborer au sein de
l’agglomération franco−valdo−genevoise,
avec l’ambition d’offrir à la population (200 000
habitants supplémentaires et 100 000 emplois
d’ici 2020) une qualité de vie supérieure et
une société plus équitable. Aujourd’hui,
cette seule et même agglomération,
englobant 204 communes franco−suisses et
770 000 habitants, transcende la frontière
pour un espace de vie commun comportant
d’importants défis : construire ensemble
un développement durable, préserver un
cadre de vie exceptionnel et assurer un
développement harmonieux. Pour répondre
à ces défis, dix−huit partenaires français
(Ain et Haute−Savoie), vaudois (district de Nyon)
et le canton de Genève, ont convenu de réaliser
ensemble ce Projet d’agglomération.
Fin 2007, à Genève, ils ont signé la Charte
d’engagement du Projet d’agglomération,
document fondateur du développement de
la coopération transfrontalière de l’avenir.
Depuis fin 2007, le projet est entré dans une
phase décisive avec son dépôt devant la
Confédération Helvétique et l’Etat Français.
« Sauvons les Jouets en peluche de la FADAP »
Un appel à la mémoire sur ce thème a été lancé à
l’occasion de l’assemblée générale de l’association
« Divonne−les−Bains Hier et Demain ». La FADAP
(Fabrique Artistique d’Animaux en Peluche),
propriété de la famille Emile Lang était implantée
rue de la Cité près de la gare de Divonne. Elle a
fonctionné de 1924 à 1978.
Cette usine dont l’activité a commencé à Rolle en
Suisse, puis dans une ferme à Crassy, s’est
développée pendant 54 ans en employant plus de
cent salariés dans ses ateliers et de nombreux
travailleurs à domicile dans les foyers du Pays de
Gex. Un bus régulier livrant le travail et
transportant les ouvriers sillonnait le Pays de Gex,
de Divonne jusqu’à Longeray. La FADAP a offert
une activité principale ou complémentaire à une
grande partie de la population divonnaise avant et
surtout après la guerre. L’usine ayant jusque dans
les années 60 une situation de monopole,
beaucoup d’enfants, dans le monde entier, ont joué
avec des peluches référencées FADAP.
L’originalité et la qualité de ces jouets étaient
incontestables.
collection une qualité patrimoniale : brevets,
affiches, catalogues, dessins, esquisses, photos,
matériel de couture etc… Pour garantir le succès
de cette future exposition, du 26 au 30 novembre,
l’association a fait appel à un collectionneur
spécialiste du jouet (dont ceux de la FADAP), Eric Petit,
propriétaire du musée du jouet à Uzès qui se
déplacera avec sa collection à Divonne.
L’association invite toutes les personnes de la région
qui ont conservé peluches ou documents à se faire
connaître afin de participer à cet effort de mémoire.
Contacts : Marc Dubout 04 50 20 05 69 – Alain Girod
06 78 62 80 92.
En décembre 1995, une première exposition avait
été organisée à la mairie de Divonne. Depuis, les
jouets en peluche de la FADAP ont tendance à se
disperser dans des vide−greniers et des brocantes.
De ce fait il était urgent de rappeler les activités de
cette entreprise, de réunir, afin de les protéger, les
jouets et toutes les archives qui garantissent à une
Il y a cent ans, naissait le Docteur Lionel Vidart
« C’était un gros travailleur, infatigable. Le matin, dès 6 heures, il commençait à doucher ses
patients puis continuait ses consultations aux Thermes » raconte Thérèse Leduc, de Divonne.
Pendant dix−huit ans de 1968 à 1986, elle fut la fidèle secrétaire du docteur Lionel Vidart, psychiatre
renommé, né le 1er mars 1908.
26 JvD
N° 83
Le Dr Lionel Vidart, décédé à 92 ans, en 2000, était le cousin de l’aviateur René Vidart, mais aussi le
descendant de la lignée des fondateurs de la station thermale de Divonne. Il perpétua la tradition
familiale, dont les racines remontent à 1848. « Oui, il a été pour moi – et pour tous – un bon patron :
il donnait l’exemple » se souvient Thérèse Leduc. C’était la période dorée de la station thermale qui
accueillait pas loin de 6 000 curistes. « Une bonne partie était des israélites, anciens déportés
victimes du nazisme, dont les séjours étaient payés par l’Allemagne. Je me souviens qu’ils arrivaient
en masse, dès le début août, et qu’il fallait les canaliser à l’entrée du cabinet en leur attribuant des
numéros de passage. On les reconnaissait à leurs casquettes blanches. Souvent, ils s’asseyaient sur
les bancs, devant les Thermes – l’actuelle mairie – et chantaient » évoque Thérèse Leduc. C’était
aussi l’époque où les huit médecins thermaux avaient leurs cabinets dans les thermes (jusqu’en 1991).
Le Dr Vidart avait un cabinet à Paris, rue Pierre 1er de Serbie et venait à Divonne de mai à septembre.
Il habitait la villa « Les Acacias » à la Croix d’Arbère. A la fin de la saison thermale, il repartait à Paris
après quelques jours de repos dans le Midi. Jusqu’en 1985, il a présidé la Société
médico−psychologique de France qui regroupait les praticiens de la spécialité. Il travaillait aussi à
l’Hôpital de jour pour épileptiques de Créteil. Le Dr Lionel Vidart repose dans le caveau familial
à Divonne−les−Bains.
Festival de Musique de Chambre
Divonne, l’ouverture
Sous le sceau de la qualité
Depuis sa création le Festival de Musique de Chambre est
l’ambassadeur de choix de la vocation artistique et culturelle de
Divonne et ce, bien au−delà des frontières. Tous les ans, dès le mois
d’avril, publication du programme et ouverture du service des
réservations.
Cette année ce ne fut pas le cas… Inquiétude des habitués qui
demandent des explications…En juillet, tombe la grande nouvelle :
l’année 2008 aura son Festival !.... Hubert Benhamou, PDG du
Domaine, annonce pour octobre une manifestation de grande
qualité avec huit concerts organisés par l’une des personnes les
plus en vue dans le domaine de la musique classique, Eve Ruggieri.
Créatrice de la célèbre émission « Musiques au cœur » pour
laquelle elle a reçu, parmi des prix prestigieux, le Sept d’Or de la
meilleure émission musicale en 1988, elle est également l’auteur
d’ouvrages littéraires et productrice de Festival d’Opéras.
1954 – 2008 : histoire du Festival
Si à l’époque actuelle, les festivals de musique fleurissent un peu
partout, au moment de sa création, celui de Divonne était l’un des
premiers en France. Le théâtre du Casino, aujourd’hui Théâtre
André Dussollier, lui offrait avec son excellente acoustique un cadre
idéal dans lequel, durant cinquante trois ans, des musiciens
prestigieux ont fait partager le plaisir de la musique à un public
appréciant les moments exceptionnels qui lui étaient offerts.
Ses créateurs, messieurs Knecht, Porte et Werner, soutenus par
une association, fondée par Mme Vieux « Les Amis du Festival »,
ne ménagèrent pas leurs efforts pour développer l’audience de
ce festival naissant.
Une réussite incontestable !
La scène de ce théâtre de 250 places a reçu des artistes prestigieux.
Quelques noms parmi beaucoup d’autres : Nikita Magaloff, Alfred
Cortot, Francis Poulenc, Arthur Rubinstein, Isaac Stern, Mstislav
Rostropovich, Karl Münchinger…
La réputation du festival dépassait de beaucoup le cadre local,
il suffisait de lever les yeux vers le balcon pour y reconnaître des
personnalités du monde des arts et des lettres, académiciens,
cinéastes, artistes, critiques musicaux internationaux…
Maurice Werner, directeur artistique, soutenu par une association
très active placée sous le haut patronage de Sa Majesté la Reine
Marie Josée d’Italie, souvent présente, a su, durant plus de trente ans,
faire vivre cette manifestation qui contribua au renom de la station.
Jean−Pierre Gounod en assura la présidence pendant de nombreuses
années. Le choix en 1988 du successeur de Maurice Werner ne
pouvait se porter que sur un homme capable de maintenir les
valeurs musicales et la tradition de qualité. Jean Auberson, altiste
au sein de diverses formations et organisateur de concerts, dont
« Temps et Musique » au Conservatoire de Genève, présentait à la
fois l’expérience de l’interprète et celle de l’organisateur. Avec des
prix de places abordables et les concerts « tôt » du dimanche matin,
il a ouvert le festival à un plus large public. D’autre part, Divonne a
été une étape au début de leur carrière pour de jeunes artistes
aujourd’hui mondialement connus : Renaud Capuçon y a signé son
premier contrat.
La municipalité, les habitants de la cité thermale et tous ceux qui
sont très attachés à cette prestigieuse manifestation espèrent
qu’elle gardera la place qui est la sienne depuis un demi siècle.
Une soirée au Festival avec Marcel Anthonioz, Secrétaire d’Etat au Tourisme
et Maire de Divonne, S.M. la Reine d’Italie, Mme Vieux, MM. René Clair et
Jules Romain de l’Académie Française, M. Jean Claude Aaron (photo
d’archive - publication de la mairie de Divonne en date du 1er trimestre 1971).
27 JvD
N° 84
10 juin 2007 - Lors du dernier concert du 53ème Festival.
Jean Auberson avec les musiciens du célèbre quatuor Artemis.
Divonne, l’ouverture
Thème n° 85
La nouvelle école d’Arbère
et la rentrée scolaire 2008-2009
Parution novembre 2008
Fenaisons d’autrefois
Pendant des siècles, les travaux des champs en période estivale
n’étaient pas de tout repos. Les exploitations agricoles, souvent de
faible superficie (moins de dix hectares), étaient très nombreuses,
employant une importante main d’œuvre saisonnière, vouée aux
travaux manuels et vivant très modestement. Dès qu’arrivait le mois
de juin, dont les journées sont les plus longues de l’année, les foins
riches en graminées de toutes sortes, en marguerites et œillets
odorants attendaient les faucheurs. Dès l’aube, après avoir
consulté le baromètre, le paysan mettait en action la faucheuse
tirée par un cheval. La machine étalait ses andains* d’herbe gorgée
de rosée qu’il fallait ensuite désandainer* pour favoriser le séchage.
Les grands pères (les plus expérimentés de la génération) et les
molardiers* coupaient avec une faux tranchante les endroits les moins
accessibles, les pentes, sous les arbres et les angles des parcelles.
La sueur ne tardait pas à perler sur leur front qu’ils essuyaient d’un
revers de manche. Les grillons et sauterelles s’agitaient et
donnaient une note de gaîté avec leur chant continuel.
À l’issue d’une longue et rude matinée de labeur, arrivait l’heure
du repas. Généralement composé de soupe, de lard et de pommes
de terre, il permettait à chacun de reprendre des forces. Une sieste
s’imposait au moment où le soleil était au zénith et redonnait aux
hommes courage pour l’après−midi. Il fallait retourner le fourrage pour
lui assurer un séchage parfait en espérant que les orages fréquents
en cette saison veuillent bien épargner la récolte. Si celle−ci
n’était pas complètement sèche, il fallait accucher* le foin pour le
protéger de l’humidité de la nuit ; et le lendemain, nouvelle
opération de séchage. La récolte trouvait ensuite place sur un char
aux grosses roues de bois cerclées de fer, tiré par un cheval ou un
bœuf. La fermière juchée sur le char, la tête protégée par un large
chapeau de paille, entassait les fourchées de foin en confectionnant
des épaules* pour assurer l’équilibre du chargement, qui était
ensuite pressé avec une longue barre de bois passée dans
l’échelette* et serré sur l’arrière à l’aide d’une corde.
Le plus grand des enfants tirait la galère* pour récupérer les brins
de foin qui jonchaient le sol, il ne fallait rien laisser perdre de la
récolte. À l’aide d’une branche feuillue, il fallait aussi chasser
les taons et les mouches qui s’acharnaient sur la tête et le poitrail
de l’animal de trait.
Une agréable senteur d’herbes séchées se répandait dans
l’atmosphère, des papillons multicolores s’agitaient en tout sens.
La chaleur se faisant toujours plus accablante au cours de
l’après−midi, une courte pause s’imposait et permettait
d’apprécier un verre de cidre conservé à l’ombre d’un arbre. Enfin,
le char était peigné au râteau de bois pour éviter que, le long du
chemin souvent cahoteux, des haies arrachent une partie du
chargement. Dans les virages, le char penchait parfois
dangereusement. Les hommes le maintenaient en équilibre à l’aide
de fourches. La manutention se poursuivait ensuite à la ferme où
le foin était remisé dans une grange aérée pour la nourriture
hivernale des animaux. Le gros souci des paysans était alors le
risque occasionné par la fermentation des récoltes plus ou moins
sèches pouvant provoquer de graves incendies.
Au retour des travaux des champs, après la traite et le coulage* du lait,
les hommes se lavaient et se rafraîchissaient aux fontaines. Le repas
du soir se prenait tardivement après une longue et pénible journée.
Puis, demain, il faudra recommencer… Cette intense activité durait
généralement trois à quatre semaines, dimanches inclus, rythmée
par les caprices de la météo. Le temps de travail hebdomadaire
n’était pas comptabilisé…
Glossaire d’antan
andain = en rang régulier
désandainer = défaire l’andain
molardier = un saisonnier (savoyard recruté place du Molard à Genève jusqu’à environ 1930)
accucher = faire des petites meules
épaule = manière de rouler une fourchée de foin afin de faire un chargement bien carré
échelette = petite échelle qui permettait de bloquer le foin
galère = grand râteau en fer de 2m de large
coulage = pesage du lait à la fromagerie

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