dossier de presse

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DOSSIER DE PRESSE 1 Introduction au spectacle
Co-­‐produit par Faith Chang et Justine Derolez Un spectacle qui vous fera changer d’avis sur
la danse orientale
La danse orientale, ou les danses orientales pour être plus proche de la réalité, souffrent d’une image surannée, voire d’une mauvaise réputation. A l’évocation de son nom, beaucoup visualisent un soutien-­‐gorge à paillettes bien rempli qui gigote sous les yeux des clients d’un restaurant marocain ou d’un hôtel de Djerba pour ramasser les pourboires. On est bien loin de la belle Samia Gamal dans « Ali Baba et les 40 voleurs »… Fort heureusement, cette image est à des années-­‐lumière de la réalité et un nouveau public a su aller au-­‐delà de ces a priori puisque la danse orientale connaît aujourd’hui un nouvel âge d’or. Etudiée aux quatre coins du monde et plébiscitée par les femmes, la danse orientale, remise au goût du jour avec une pointe de modernité, séduit de nouveau connaisseurs et amateurs. Ce spectacle apporte sa pierre à l’édifice. En présentant une histoire dansée au service des danses orientales, il prétend s’adresser avant tout à un public étranger à cet art et désireux de le découvrir à travers une mise en scène soignée. 2 Une légende égyptienne
Située dans le delta du Nil, Bubastis était la capitale du 18e nome d'Égypte. Cette ville est connue pour avoir accueilli le sanctuaire de la déesse Bastet, souvent représentée avec une tête de chat. Le lieu le plus impressionnant de la ville était le splendide temple de la déesse, particulièrement pendant les processions annuelles en son honneur. Les festivités de Bubastis étaient parmi les plus belles et joyeuses du calendrier égyptien. La première partie du spectacle est une découverte de ce lieu au travers des rites magiques et ancestraux liés au culte de Bastet. Puis petit à petit, le temple se prépare à accueillir les festivités annuelles. Ces fêtes de la ville de Bubastis étaient bien sûr un événement très attendu en Égypte. En cette occasion, la cité de Bubastis ne pouvait être rejointe que par les voies fluviales. Pour s’y rendre, hommes et femmes naviguaient ensemble sur le Nil dans des bateaux bien chargés. A chaque ville qu’ils atteignent sur leur passage, ils ne peuvent s’empêcher de rire avec les habitants du lieu et faire la fête. D’Alexandrie jusqu’à leur destination, ils vont rencontrer les nombreux visages de l’Egypte. Une occasion pour le public d’être initié à quelques folklores égyptiens et de se préparer avant la grande fête… 3 Les tableaux Ci-­‐dessous une liste non-­‐exhaustive des styles de danse qui seront proposés au public lors du spectacle. Raqs el sharqi
Ou « danse orientale » en arabe – le style le plus connu en Occident. Apparu dans les années 1940 avec l’âge d’or de l’industrie cinématographique du Caire, il s’agit du solo de la danseuse, bien souvent sur une musique classique égyptienne. Shamadan, le chandelier
La bougie fait partie du cérémonial de la "zeffah", au cours de laquelle une future mariée se prépare avec les femmes de sa famille. Par évolution, il est fréquent que les artistes dansent aujourd’hui avec un chandelier en équilibre sur le sommet du crâne. Mwashahat
Le mwashahat est à la base un style musical issu de l'époque arabo-­‐andalouse. C'est un style aérien et romantique. Les mouvements du bassin sont limités pour laisser place aux mouvements de bras, aux tours et aux arabesques. 4 Danses d’Alexandrie
Bien évidemment, on ne danse pas dans cette ville portuaire comme au milieu du désert. Puisque nos pèlerins pour Boubastis embarquent sur le Nil, le public découvrira la très énergique danse des pêcheurs. Près des hommes de port, les femmes enroulent et déroulent leur melaya (grand châle opaque) pour leur laisser deviner leurs charmes. « Fan veils »
Originaires de Chine, ces accessoires impressionnants ont su se faire une place dans le monde de la danse orientale par leur grâce et leur élégance. Les ghawazee
Tribu installée en Egypte, les ghawazee étaient des femmes cultivées et musiciennes, se produisant de ville en ville, particulièrement au XVIIIe siècle. Elles dansent de façon terrienne et dynamique, parfois avec un bâton ou des sagattes (« castagnettes » orientales). Ailes d’Isis
Très théâtrales, ces « ailes » s’attachent autour du cou et enveloppent la danseuse et préservent le mystère de son arrivée. Elles permettent également de nombreuses combinaisons. 5 Les artistes
Faith Chang Professeure, danseuse et chorégraphe, Faith puise son inspiration dans le jazz et les folklores egyptiens. Depuis 2005, elle travaille avec des artistes renommées dans la danse orientale aux Etats-­‐Unis et en Europe. Co-­‐fondatrice de nombreuses initiatives telles que Columbia University Bellydance Troupe et Bellymove, Faith cherchent toujours à créer et se renouveler. Son travail rigoureux et son style innovateur sont reconnus par des jurys internationaux. Justine Derolez Depuis 2013, Justine se construit un beau palmarès en étant récompensée lors de concours de danse orientale à Paris, Toulouse ou Montpellier devant des jurys français et internationaux. L’année suivante, elle commence à enseigner la danse orientale à Paris, ainsi qu’une nouvelle discipline dont elle est la co-­‐créatrice, Bellymove, cours de sport inspiré de la danse orientale. En 2015, elle se lance un nouveau défi en imaginant le spectacle Les Mémoires de Bastet. Elena Faye Elena Faye est une danseuse américaine installée dans la région de Washington DC. Lors de ses études à New York, Elena a eu l'occasion d'étudier et de collaborer avec des artistes aussi respectées que Nourhan Sharif et Kaeshi Chai. Après avoir obtenu son diplôme en Culture et Langue du Moyen-­‐Orient, Elena se professionnalise dans le domaine de la danse et gagne de nombreux prix. Elle participe également à l’émission de téléréalité « Project Bellydance ». Acia Legras Héritière d’une formation en danse classique et jazz, c'est auprès du danseur de l’Opéra de Bordeaux Grégory Milan qu'Acia apprend la rigueur et la précision. Son travail en danse orientale est largement récompensé. En 2012, elle obtient le 1er Prix au concours "Noite de Estrellas" (Portugal) et intègre la troupe « Bellydance Evolution », une production américaine de renommée internationale. La consécration arrive en 2014 lorsqu’Acia remporte le plus prestigieux concours du monde, "Bellydance of the Universe" en Californie. Hayal D'origine brésilienne, Hayal est une danseuse professionnelle passionnée depuis l’âge de 17 ans. Travaillant au Brésil, puis au Portugal, son talent lui a permis de danser aux quatre coins du monde, de la Nouvelle-­‐Zélande à l’Egypte, en passant par l’Italie, Allemagne, Espagne et France, où elle réside aujourd'hui à Lyon. 6 Marika Jeune talent de la nouvelle génération de danseuses en France, Marika a su développer un style personnel qui reflète sa grâce et son élégance. De plus, elle s'initie pendant plusieurs années à la danse classique afin d'élargir ses compétences physiques au service de la danse orientale. Par ailleurs, sa passion pour la danse orientale l'a conduite à mener des études culturelles. Banat al Nuba, un trio pétillant, haut en couleurs et placé sous le signe de la complicité. Ingrid, professeur et danseuse. Égyptienne dans l'âme, inconditionnelle du folklore, elle insuffle dans sa danse énergique, expressive, vivante et vibrante toute la diversité et la profondeur de ce pays si cher à son coeur. En 2014, elle remporte à Nantes la deuxième place au concours Jawarah, catégorie soliste folklore. Aimée, danseuse. Admiratrice de l'âge d'or du cinéma égyptien, elle s'inspire de danseuses telles Samia Gamal, Tahia Carioca ou Naïma Akef, sans pour autant négliger des danseuses plus modernes comme Dina, Camelia et Randa. Remarquée au concours Fleur de Narcisse en 2014, sa danse est douce, fluide et exprime sa sensibilité à fleur de peau. Omani, professeur et danseuse. Fervente amatrice des danses venue de l'Orient, elle fonctionne au coup de cœur et compose ses chorégraphies selon ses désirs du moment. Au gré de ses envies, elle communique son plaisir de danser, de sharki à ghawazy, de balady à bédouine. Sa danse est authentique, joyeuse et déborde de générosité. 7 Scénographie, costumes et
accessoires
La scénographie et les décors des Mémoires de Bastet plongent le spectateur dans l’univers mystifié de l’Egypte antique. •
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La scène du Théâtre Jean Dame à Paris, peu profonde, permet cette ambiance intimiste et feutrée d’un temple du delta du Nil. Une projection vidéo assurera le décor, passant de l’extérieur à l’intérieur du temple, au bord du Nil jusqu’au voyage à travers l’Egypte. En plus des 6 artistes principaux, une troupe folklorique présentera un tableau d’inspiration nubienne, un style du désert de Haute-­‐Egypte, près de la frontière soudanaise. La sélection musicale englobe des musiques classiques égyptiennes, des folklores de ce pays, ainsi que des compositions d’inspiration moyen-­‐orientale plus récentes, voire même quelques surprises contemporaines. 40 costumes défileront sur scène, en provenance de France, des Etats-­‐Unis, d’Egypte ou d’Ukraine. 8 Informations
Tout public Durée : 120 minutes Représentations le vendredi 20 novembre 2015 à Lyon et le samedi 4 avril 2015 à Paris. Contact informations
Faith Chang [email protected] 06.20.86.21.02 9