Thermomètre n° 6 - février 2007 CEO

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Thermomètre n° 6 - février 2007 CEO
La température du Centre Hospitalier Peltzer-La Tourelle de Verviers ● n°6 ● Février 2007
Edito
Pierre angulaire dans le fonctionnement d'un hôpital,
l'Anesthésie est un service au service des autres.
Nous sommes loin de la définition de l’Anesthésie donnée par le Professeur Hanquet
dans sa leçon inaugurale en décembre 1967
«Placer le patient dans des conditions qui
lui permettent de traverser, sans mal, les
déséquilibres provoqués par une chirurgie
de plus en plus extensive, compenser … :
tel est devenu le but de l’anesthésiologie
actuelle».
Sorti précocement du bloc opératoire pour
assurer la surveillance péri-opératoire,
l’anesthésiste, en moins de cinquante ans, a
envahi presque tous les secteurs d’activités
de l’hôpital. Le Docteur Jean-Luc Strivay,
nouveau chef de service depuis le 1er janvier
2007, vous présente, en collaboration avec
l’équipe des anesthésistes du CHPLT, les
grandes lignes de cette évolution dans notre
rubrique Grand Angle. Les possibilités de
l’hypnose complètent cette présentation, de
plus en plus de professionnels bénéficient
des découvertes en ce domaine et exploitent
cette technique pour améliorer le confort
et la sécurité du patient. Sécurité qui reste
pour moi le maître mot de l’évolution de
l’Anesthésie que ce soit grâce aux progrès
technique ou des produits utilisés mais surtout par l’approche médicale, intellectuelle.
En effet, cette discipline a été à la base de
l’introduction, en médecine, de la gestion
du risque.
Cette même approche de contrôle permanent de qualité se retrouve dans l’organisation du dépistage du cancer du sein par le
Mammotest dont la présentation permet de
mieux saisir les objectifs et ainsi peut-être
d’orienter la patiente vers ce test ou la consultation de mammographie.
Nous maintenons notre ligne de conduite,
dans nos autres rubriques, en vous annonçant les nouvelles activités ou en vous faisant
découvrir les possibilités parfois méconnues
de notre institution comme l’approche de
rééducation cognitive qui concerne de plus
en plus de patients.
Enfin, au-delà du fonctionnement médical
d’un hôpital, il m’a paru intéressant de vous
informer sur son fonctionnement financier
qui, depuis quelques années, est en pleine
révolution et permet de comprendre certaines adaptations dans les pratiques de
l’hôpital qui doit impérativement se «recen-
trer» sur son métier propre, et diminuer ses
durées de séjour pour survivre. Ainsi, dans
la rubrique Synergies, je vous rappelle les
trois sources de financement de l’hôpital
qui sont le SPF santé publique, l’INAMI et le
patient. Je vous y présente un des aspects
du nouveau budget des moyens financiers
(BMF depuis 2002), calculé annuellement
par le SPF santé publique, qui couvre les
frais d’hôtellerie et les soins infirmiers. Les
deux autres sources vous sont plus familières : l’INAMI finance à l’acte les frais médicaux à travers les honoraires ou des forfaits
ainsi que les médicaments, enfin le patient
participe, et de plus en plus, par les différents tickets modérateurs et suppléments.
Je vous souhaite d’agréables moments à
la lecture de ce numéro 6 et vous rappelle
que nous restons à votre écoute et à votre
disposition pour répondre à vos questions
ou développer toute information.
Claude Degauque,
Directeur Médical.
focus
Hypnose, hypnosédation,
au sein du service d’Anesthésie du CHPLT
Les travaux récents et remarquables du Prof. M. Faymonville, anesthésiste, au CHU ont permis
d'étudier au cyclotron par tomographie à émission de positons, l'activité cérébrale de neuf
sujets dans des situations différentes et entre autres sous hypnose.
Ces recherches permettent de mieux faire
comprendre l’hypnosédation et l’approche
de la douleur avec l’hypnose.
Toutefois, l’hypnose n’est jamais qu’un outil
dans les mains d’une personne ayant une
compétence de base et utilisant cet outil en
complément à sa formation de base.
Depuis de longue date, l’hypnosédation est
pratiquée au CHPLT pour des interventions
chirurgicales. L’hypnosédation permet - avec
un complément d’une anesthésie locale - de
diminuer très fortement les doses médicamenteuses administrées, elles deviennent
infimes.
Cette technique, permet de transformer un
événement (opération) désagréable en événement agréable avec un confort post-opératoire plus grand et une hospitalisation plus
courte. Pendant toute l’intervention, l’anesthésiste, formé à la technique, accompagne
par la voix le patient dans le processus hypnotique en s’adaptant au type d’intervention. Il adapte les doses médicamenteuses si
nécessité. Et comme pour toute anesthésie,
il surveille de la même façon les fonctions
vitales du patient.
Chirurgie des tissus mous : les thyroïdectomies même totales, parathyroïdectomies,
hernies inguinales et ombilicales, nodules
mammaires, prélèvements de ganglions,
implantations de réservoirs de chimiothérapie, pace-maker, nettoyage de plaies et
pansements douloureux, biopsies….
Chirurgie osseuse : Canal carpien, fracture
de poignet en urgence chez le patient qui
n’est pas à jeun, complément dans des anesthésies loco-régionales et de bloc nerveux.
Chirurgie gynécologique et obstétricale :
curetage utérin, TVT (Tension Vaginal Tape
- bandelette sous uréthrale), complément de
la loco-régionale pour césarienne.
Chirurgie ORL : fracture de nez, drain
d’oreille.
Chirurgie ophtalmologique : cataractes, paupières…
Chirurgie esthétique : prothèses mammaires,
lifting de la face, oreilles décollées…
Les interventions chirurgicales
se pratiquant au CHPLT sous
hypnosédation sont multiples
Les patients ayant subi une intervention
sous hypnosédation sont très satisfaits de
leur expérience.
Hypnosédation : Docteurs J.L. Forster, L.
Hankenne, D. Lapière, C. Schwall.
Thermomètre n°6 - février 2007 - page deux
Il est évident que c’est une alternative proposée au patient et qu’il reste libre de son
choix.
Examens douloureux
faits sous hypnosédation :
colonoscopies, gastroscopies
Hypnose, grossesse,
accouchement-douleur
(Dr D. Lapière)
Depuis 2001 une approche de la douleur
chronique par l’hypnose a été mise sur pied
au sein du service d’Anesthésie. Ainsi, cette
technique est proposée comme outil supplémentaire et complémentaire.
Tous les lundis et jeudis après-midi de 14h19h, il y a une consultation sur le site Peltzer
(Rendez-vous : 087/21.28.13).
Les anesthésistes y rencontrent des mamans
à partir de leur 7ième mois de grossesse.
Elles désirent une fin de grossesse plus confortable ou désirent accoucher autrement
- sous hypnose - comme complément d’analgésie ou sous hypnose pure.
Il y a plus de 50 mamans qui, avec satis-
Numéro utile : accueil - 4 Peltzer - 087/21.93.39
faction, ont accouché sous hypnose seule.
L’important est de donner la vie de la façon
la plus confortable pour la maman et d’avoir
un outil en plus pour gérer l’événement.
Dans le cadre de la douleur chronique, les
anesthésistes accompagnent des personnes
souffrant de douleurs fantômes, d’asthme,
migraines, acouphènes, neuroalgodystrophie, eczéma, psoriasis, maladie de Crohn,
rectocolite hémorragique, colite, gastralgies
récalcitrantes, arthralgies, douleurs et malaises d’origine immunitaire….
Hypnose et chimiothérapie : Les anesthésistes accompagnent les patients dans la gestion des effets pénibles de chimiothérapie :
nausées, vomissements, hoquet, asthénie…
Hypnose-scanner et IRM : Les anesthésistes
préparent les patients souffrant de claustrophobie et devant subir des examens comme
une résonance magnétique ou un scanner
pour leur éviter une anesthésie générale.
Hypnose et obésité : Dans le cadre du centre
de l’obésité une aide supplémentaire est proposée par l’hypnose aux personnes touchées
d’un dérèglement alimentaire pour favoriser
une meilleure gestion alimentaire.
Dans d’autres disciplines, au sein de
notre institution, des personnes sont formées à l’hypnose notamment le docteur C.
GURDEBEKE en réanimation, le docteur A.
DARON en pédiatrie et Madame S. CONRADT
- psychologue . Elles vous présenteront leurs
activités ultérieurement.
opinions
Le Département Infirmier
du Centre Hospitalier Peltzer-La-Tourelle
Le Département Infirmier du CHPLT est constitué du personnel
infirmier (infirmières générales et spécialisées), des accoucheuses
et du personnel soignant au sens large.
Soit, au 31 décembre 2006 : 755 agents
(544,33 équivalents temps plein) sur un total
pour l’institution, hors indépendants et sans
compter le personnel de la MRS, de 1.384
agents (1032,16 ETP), répartis sur les trois
sites de La Tourelle et Peltzer à Verviers et du
Centre Princesse Astrid à La Gleize.
Une des difficultés rencontrées au sein du
Département Infirmier est de devoir faire face
au quotidien à la pénurie d’infirmiers(ères)
générales surtout, qui se fait de plus en plus
criante. Disons le, jusqu’il y a peu, Verviers
était relativement préservé de ce phénomène eu égard à la présence dans la ville de
deux écoles d’infirmières dont le CHPLT était
le principal terrain de stages hospitaliers.
Aujourd’hui, un attrait manifeste pour les
spécialisations amène les étudiants à une
plus grande mobilité, vers Liège notamment,
région dans laquelle l’offre hospitalière est
plus grande. Une des conséquences de cette
pénurie d’infirmiers(ères) est le nécessaire
recours à l’emploi intérimaire - en forte
hausse ces dernières années. Cette donnée
amène une contrainte supplémentaire pour la
Direction du Département Infirmier qui, dans
son obligation de garantir la continuité des
soins, doit intégrer ce personnel «extérieur»
dans la gestion quotidienne des soins.
Autre réalité à devoir intégrer : aujourd’hui,
les priorités des femmes ont changé et dans
une certaine mesure celles des hommes
aussi. La représentation de l’infirmière entrée
dans la profession par vocation et entièrement dévouée à son métier n’est plus nécessairement vraie. Ces femmes privilégient
aujourd’hui pour beaucoup une qualité de vie
qui implique notamment une réduction de leur
temps de travail. Notre institution ne déplore
pas cette évolution, elle encourage évidemment l’adéquation vie professionnelle/vie
privée mais il s’agit d’une contrainte de plus
dans la gestion du Département Infirmier.
Soulignons l'arrivée en 2007 du DI-RHM
(Données Infirmières du Résumé Hospitalier
Minimum), système d'enregistrement de données infirmières intégré au RCM (Résumé
Clinique Minimum) et au SMUR. Cet enregistrement contiendra des données administratives, médicales et infirmières, des données
relatives au personnel et d’autres qui concernent la fonction SMUR (Service Mobile d'Urgence). Les données infirmières et médicales
devront, avant enregistrement, être bien sûr
consignées dans le dossier Patient, outil de
travail d'une importance capitale pour TOUS
les soignants.
Paradoxalement, le personnel moins qualifié
est lui majoritairement en demande d’augmenter ses prestations alors que les besoins
sont moindres.
Un des grands défis du futur pour notre institution sera notamment de se rendre de plus
en plus attractive et pour les patients et pour
le personnel, tant en terme d’organisation
et de qualité des soins que de conditions de
travail.
Parallèlement à cette réalité sociale, s’ajoute
une obligation légale qui, elle, est restée
inchangée, à savoir assurer 24h/24h la permanence infirmière en hospitalisation.
Une des évolutions du secteur hospitalier est
la réduction de la durée de séjour du patient.
Elle entraîne une augmentation de la charge
de travail pour le personnel soignant et infirmier, augmentation liée notamment à la présence dans les services de patients quasi tous
en épisode de soins aigus.
La Direction du Département Infirmier jouera
aussi un rôle clé dans le développement du
«trajet clinique» du patient qui va davantage
renforcer les collaborations interdisciplinaires, intra et extrahospitalières, incontournables si l’on veut optimaliser la prise en charge
globale du patient.
Marie-Anik Miessen
Directrice du Département Infirmier.
Les bases du financement de l’hôpital
médicale. Dans l’année de référence pour le
calcul, chaque patient traité, en fonction du
diagnostic qui a justifié son hospitalisation,
entre dans un groupe de pathologie (APRDRG) auquel est attribué la durée de séjour
moyenne nationale correspondant au niveau
sévérité de son état clinique (quatre niveaux)
et à son âge (trois classes d’âge).
Au 1er juillet 2002, le SPF Santé Publique
introduit le nouveau mode de calcul du
financement des hôpitaux basé sur l’activité
Le tableau 2 vous présente l’évolution entre
2000 et 2003 de la durée de séjour toujours
pour l’appendicectomie.
Le tableau 1 vous montre la durée de séjour
normalisée pour une appendicectomie chez
un patient en fonction de son âge et du niveau
de sévérité en 2000.
La durée de séjour réelle du patient n’intervient pratiquement plus et «l’hôpital» a tout
intérêt au retour rapide du patient à domicile.
Tableau 1
Tableau 2
Durées de séjour
nationales en 2000
pour l'appendicectomie
Evolution
des durées de séjour
pour l'appendicectomie
entre 2000 et à 2003
âge ‹75 ans ›75 ans
âge ‹75 ans ›75 ans
sévérité
sévérité
1
3,76
7,31
1
-11% -22%
2
5,96 10,48
2
-11% -17%
De l’activité justifiée aux lits justifiés
Le total des journées justifiées, en fonction
du «case mix» de l’hôpital, divisé par les taux
normatifs d’occupation des différents index de
lits (lits C de chirurgie, lits G de gériatrie, ...),
détermine le nombre de lits justifiés par l’activité médicale. C’est ce nombre de lits justifiés
qui intervient maintenant dans le calcul du
financement de base du BMF de l’hôpital.
Thermomètre n°6 - février 2007 - page trois
D’un financement normatif
vers un financement par pathologie
Avant 1995, en fonction de sa structure de lits
agréés, le financement de l’hôpital était basé
sur un prix de journée. On pouvait faire des
journées en gardant ses patients.
En 1995, la santé publique introduit dans le
financement de l’hôpital des éléments de
performance à travers la gestion des durées
de séjour et le niveau d’activité en chirurgie
ambulatoire. Parallèlement, des systèmes
d’enregistrement de l’activité médicale (RCM :
Résumé Clinique Minimum) et infirmière (RIM :
Résumé Infirmier Minimum) sont mis en
place et vont évoluer pour préparer la réforme suivante.
synergies
grand angle
Le service d'Anesthésie :
au coeur d'une pratique pluridisciplinaire
Au cours de ces dernières
années, le service d'Anesthésie
du CHPLT a modifié ses activités
en les étoffant et en les diversifiant de manière importante.
La boutade bien connue de « l’anesthésiste,
quelqu’un qui dort à côté de quelqu’un
qui devrait dormir » constitue peut-être
le reflet de la méconnaissance des divers
rôles et fonctions exactes de l’anesthésiste
qui prévaut chez la plupart des patients (et
peut-être certains confrères).
Le service compte actuellement 14 anesthésistes qui réalisent environ 13.000 actes par
an, que ce soit pour une intervention chirurgicale ou une procédure invasive. Environ
2/3 de l’activité est consacrée au bloc opératoire, où là le développement du service
et de l’anesthésiologie a évolué dans une
large mesure tout comme la chirurgie.
Ainsi des techniques comme la laparoscopie demande une prise en charge anesthésique différente par rapport aux techniques
dites « traditionnelles ». Conjointement, on
assiste à des hospitalisations de plus en
plus courtes avec l’avènement des hospitalisations de jour rendues possibles par des
méthodes anesthésiques appropriées.
Thermomètre n°6 - février 2007 - page quatre
La consultation préopératoire
Au CHPLT, une consultation préopératoire
est organisée du lundi au vendredi (± 7000
patients en 2006). Ici, l’anesthésiste intervient dès avant l’entrée du patient à l’hôpital. Depuis 2006, la consultation d’anesthésie bénéficie d’un code INAMI particulier,
permettant le remboursement de la consultation préopératoire effectuée par un
médecin anesthésiste. Malheureusement,
la prestation ne peut toujours être remboursée que pour les patients en hospitalisation
de jour et pour autant qu’elle ait lieu au
moins 48h ouvrables avant le jour de leur
intervention ce qui implique d’inciter le
patient à prendre rendez-vous dès qu’une
opération est programmée.
Pourtant une telle consultation est très
souvent indispensable pour de nombreux
autres patients :
● De plus en plus de personnes entrent le
jour même de leur intervention même si
ce n’est pas en « one-day », sur la demande des patients et la pression financière
sur les durées de séjour.
●
Beaucoup sont âgés ou sont gravement
malades. Certaines interventions, précédemment impossibles, deviennent
réalisables grâce à la prise en charge
préopératoire.
Rôle du médecin traitant
Le médecin traitant a un rôle fondamental
dans la communication des antécédants et
des traitements en cours chez ses patients.
Même si peu sont arrêtés avant une intervention, la prise d’anticoagulants ou d’antiplaquettaires chez les patients cardiovasculaires notamment demandent une stratégie
préopératoire. La gestion des problèmes
allergiques, pulmonaires, endocrinologiques ou hématologiques doit également
être considérée sans précipitation, à distance de l’intervention afin d’en minimiser
le nombre de reports. Certains examens
spécifiques préopératoires peuvent être
requis suivant l’âge, l’état des patients et le
type de chirurgie. Ils ne sont cependant plus
systématiquement prescrits comme cela se
faisait auparavant.
Enfin, la consultation permet d’expliquer les
techniques employées et de répondre aux
questions ou inquiétudes du patient.
Consultation sur le site Peltzer de 8h à
12h30 et de 14h à 17h30 du lundi au vendredi - prise de rendez-vous au 087/21.95.13
Le péri-opératoire
Cette activité comporte la gestion de tous
les événements s’étendant dès l’admission
du patient jusqu’au suivi postopératoire en
salle de réveil et d’hospitalisation en collaboration avec les opérateurs. Elle englobe
l’intervention proprement dite avec l’anesthésie mais aussi le maintien de la physiologie des organes principaux et la préparation
à l’analgésie postopératoire.
L’informatisation, la digitalisation et la
miniaturisation ont permis l’administration
de produits de façon très précise ainsi qu’un
monitoring des paramètres cérébraux,
hémodynamiques et respiratoires performants et de manière non invasive. De nouveaux appareillages permettent également
le maintien de la température corporelle
optimale ainsi que la récupération - si possible - du sang du patient.
L’anesthésie peut être soit générale, soit
purement régionale (avec une panoplie de
techniques qui s’est fortement étoffée au
cours de la dernière décennie) soit également en combinant les deux ce qui permet
une diminution des doses de chaque produit utilisé.
Un autre pan de l’activité du service d’Anesthésie est le «hors bloc». L’assistance d’un
anesthésiste est demandée dans de nombreux gestes diagnostiques et thérapeutiques comme :
● l’endovasculaire avec dilatation et pose
de stents.
● l’endoscopie digestive où là aussi des
actes naguères chirurgicaux se font par
gastroscopie, colonoscopie ou cholangioscopie (dilatation, prothèse).
● des procédures radiologiques concernant
notamment des patients pédiatriques
(scanner, RMN).
● l’analgésie obstétricale, enfin qui nécessite une organisation 24h sur 24 avec la
mise en route d’une analgésie péridurale.
Environ 750 péridurales sont réalisées par
an avec actuellement peu d’effets secondaires ou complications. Le matériel et
les produits disponibles ici aussi se sont
améliorés et diversifiés avec des risques
- non nuls - mais limités permettant de
rassurer les patientes. S’il y a césarienne,
l’anesthésie péri-médullaire constitue le
premier choix ; cela permet à la maman
de vivre la naissance de son enfant de
façon plus confortable avec des risques
amoindris notamment dans les problèmes
de pré-éclampsie.
La garde
Un anesthésiste - secondé si nécessaire et à
sa demande - assure une garde permanente
24h sur 24, 7 jours sur 7. Malgré la diminution de la traumatologie liée aux accidents
de roulage, on constate une augmentation importante d’actes réalisés en urgence; ceux-ci concernent surtout la chirurgie
orthopédique, abdominale et obstétricale.
Les activités connexes :
●
A court terme (début 2008) fermeture des 2
blocs de la Tourelle et de Peltzer et installation dans un bloc unique sur le site Tourelle
comptant huit salles d’opération plus trois
salles consacrées aux endoscopies et petites interventions (PI).
Les anesthésistes sont en attente :
● de l’industrie pharmaceutique de produits
idéaux combinant à la fois une sécurité
d’emploi, l’absence d’effets secondaires
(notamment les nausées et vomissements),
une courte durée d’action, une anesthésie
et/ou analgésie de choix et des effets tout
à fait prédictibles quel que soit le patient.
● d’acquérir l’expertise dans la maîtrise
de techniques non utilisées jusqu’à présent comme l’échographie (utilisée dans
l’anesthésie loco-régionale afin de repérer
les structures nerveuses) ; l’informatisation du monitoring et de l’administration
médicamenteuse ainsi que le développement de projet permettant l’extraction
de connaissances sur base de données
issues de milliers d’anesthésies.
Enfin et ici c’est un futur peut-être plus
sombre, le recrutement de jeunes anesthésistes risque d’être des plus difficiles
quand le numerus clausus entraînera,
comme dans d’autres disciplines, une diminution d’effectifs.
Numéros utiles : Dr Jean Luc Strivay, Chef de Service : 087/21.28.69 - Dr Pierre Geortay, adjoint : 087/21.28.66 - Dr Eric
Brohon : 087/21.28.56 - Dr Anne-Marie Cayet : 087/21.28.67 - Dr Valérie Decurninge : 087/21.93.65 - Dr Jean-Louis Forster :
087/21.28.65 - Dr Marie-Pierre Geortay : 087/21.28.92 - Dr Luc Hankenne : 087/21.28.21 - Dr Muriel Jacquemin : 087/21.94.88
- Dr Jean-Michel Knott : 087/21.28.59 - Dr Dorothéa Lapière : 087/21.28.13 - Dr Franck Pieron : 087/21.28.78 - Dr Carine Schwall :
087/21.28.74 - Dr José Vinders : 087/21.28.49
Clinique de la douleur : Dr E. Brohon : 087/21.28.56 - Dr F. Pieron : 087/21.28.78 - Dr J.-L. Strivay : 087/21.28.69
Acupuncture : Dr J. Vinders : 087/21.28.49 - Hypnose : Dr D. Lapière : 087/21.28.13 - Dr J.-L. Forster: 087/21.28.65 - Dr L. Hankenne :
087/21.28.21 - Dr C. Schwall: 087/21.28.74 - Consultation Peltzer : 087/21.95.13 - 087/21.92.89 - Secrétariat : 087/21.95.15
Thermomètre n°6 - février 2007 - page cinq
Les consultations de douleurs chroniques.
Les consultations d’acupuncture 2x/
semaine.
● Les consultations d’hypnothérapie.
●
Le futur
duo d’infos
Consultation de pré-dialyse
La consultation de pré-dialyse est une activité programmée, sur rendez-vous, entre un futur
patient nécessitant un traitement substitutif, sa famille et un personnel infirmier spécialisé.
A cette occasion, les différentes méthodes
de suppléance sont proposées, essentiellement l’hémodialyse en centre ou l’autodialyse et la dialyse péritonéale. Il est,
en effet, plutôt du ressort du médecin de
parler de la greffe préemptive si le patient
est éligible.
Alors que la fonction rénale permet encore au patient une autonomie (clearance
MDRD de l’ordre de 25 ml/min), le but de
l’entretien est d’informer le patient des
différentes modalités de traitement et de
lui permettre un choix éclairé en dehors
de l’urgence.
Les différentes voies d’abord, qu’il s’agisse du cathéter permanent de dialyse
péritonéale ou la fistule artério-veineuse
native, sont montrées au patient soit sous
forme de diaporama, soit en réalité. Les
avantages et inconvénients des différentes méthodes sont expliqués au patient.
Selon les besoins du patient et de sa
famille, l’entrevue dure de 1 à 2 heures et
permet à l’infirmier spécialisé de se ren-
dre compte du stress du patient, de son
degré de compliance thérapeutique et de
son degré d’hygiène.
Le but de cette prise en charge vise à dédramatiser chez le patient le futur qui l’attend,
lui permettre de maintenir une autonomie
de choix et de pratique, une décision dans
des conditions sereines en parfaite harmonie avec son entourage proche.
Cette prise en charge planifiée est un
facteur de réussite, à la fois en terme
médical et en terme psychosocial. La
collaboration avec le médecin traitant est
évidemment requise de manière à percevoir l’adéquation du choix de traitement
proposé au patient.
Numéro utile : M. Ghislain Stevens, infirmier - chef du service de dialyse : 087/21.29.84
Mammotest : outil indispensable
dans le dépistage du cancer du sein
Dans le cadre du Mammotest, l’unité de mammographie située
sur le site Peltzer est agréée selon les normes médico-radiologiques pour le dépistage du cancer du sein par le Gouvernement
de la Communauté Française.
Le programme fédéral de dépistage du cancer du sein propose aux femmes de 50 à
69 ans de bénéficier d’une mammographie
gratuite tous les 2 ans.
Le Centre provincial de coordination envoie
les lettres d’invitation, enregistre les données médicales et suit les dossiers. Il fait
l’analyse de la qualité et de l’efficacité du
programme au niveau provincial.
Cette mammographie s’appelle Mammotest.
Thermomètre n°6 - février 2007 - page six
L’objectif de ce dépistage est de détecter le
plus tôt possible un éventuel cancer du sein
afin de le soigner au début de son évolution,
ce qui augmente les chances de guérison.
Le programme a fait l’objet d’importants
protocoles d’accord et de collaboration
entre l’Etat Fédéral et les Communautés. Il a
été établi selon les recommandations émises par l’Union Européenne dans son programme « L’Europe contre le cancer », afin
d’offrir aux femmes un dépistage de qualité
tant au niveau des appareils utilisés que de
la formation spécifique des radiologues.
Le Centre communautaire de référence pour
le dépistage du cancer du sein coordonne
et évalue le programme en communauté
française.
radiologue analyse le mammotest. Le résultat est alors envoyé au Centre provincial
de coordination de même que les clichés
afin d’être analysés par un 2ème radiologue (double lecture). Ce centre renvoie les
clichés et la lettre de résultat à l’unité de
mammographie. Celle-ci les fait parvenir au
médecin référent.
Lors du passage de la patiente dans l’unité
de mammographie, des renseignements
administratifs simples lui sont demandés
de même que le nom de son médecin
auquel elle souhaite que son résultat soit
adressé.
Conformément aux exigences de la protection de la vie privée, il sera demandé à la
patiente de marquer son accord pour l’enregistrement et le traitement de ses données
médicales de même que pour le recueil des
résultats des éventuels examens de suivi
auprès de ceux qui les ont réalisés.
Le Mammotest est réalisé par un(e) technologue spécifiquement formé(e) à cet effet
sous forme de 2 clichés par sein. Ensuite, le
La patiente dispose de la liberté de refuser
l’enregistrement des données complémentaires sans perdre son droit au mammotest.
Numéros utiles : Prise de rendez-vous : 087/22.22.78 et 087/21.92.34.
un autre regard
A cœur ouvert :
La cardiologie pédiatrique au CHPLT en 2007
Tout juste quinquagénaire, la cardiologie pédiatrique est une jeune spécialité. Les premières interventions «à cœur ouvert» remontent aux années 1950. Que de chemin parcouru !
Particulièrement complexe, la formation
embryologique du cœur intervient très tôt
dans la grossesse. Le fœtus n’est pas à
l’abri d’une mauvaise «programmation»…
rien d’étonnant dès lors que les malformations du cœur soient les plus fréquentes des
anomalies congénitales (1 %).
Les progrès de l’anesthésie et des techniques chirurgicales ont permis de sensationnels résultats en toute sécurité.
De nouveaux moyens diagnostiques favorisent l’amélioration de la prise en charge des
cardiopathies congénitales.
L’échocardiographie a fortement réduit les indications de l’angiographie, évitant très souvent
des gestes invasifs et une hospitalisation.
L’angiographie est essentiellement utilisée
pour des malformations cardiaques très
complexes ou pour des coronarographies.
Le cathétérisme est devenu le plus souvent
«interventionnel».
La résonance magnétique (IRM) s’établit
actuellement comme nouvelle technique
d’imagerie en offrant la représentation tridimensionnelle et l’analyse de la fonction
cardiaque.
L’informatisation et la miniaturisation des
appareils permettent une investigation plus
rigoureuse des troubles du rythme.
L’enfant «en devenir»,
n’est pas un «adulte en miniature»
Le cardiologue pédiatre, médecin expert en
technique et en physiologie, s’intéresse à la
génétique, à l’embryologie et à tout ce qui
conditionne la croissance.
Il travaille en lien étroit avec les obstétriciens. Des décisions éthiques difficiles
doivent être guidées par une parfaite connaissance anatomique, développementale
ainsi que du pronostic des malformations
fœtales. Le cardiologue pédiatre oriente les
choix thérapeutiques de l’intensiviste, ou
d’autres spécialistes tels que l’oncologue, le
pneumologue, l’endocrinologue ou le néphrologue … Pour assurer le suivi des enfants
atteints de cardiopathies congénitales et
devenus grands, il établit une étroite collaboration avec le cardiologue pour adultes.
La venue du Docteur Marie-Christine
SEGHAYE dans l’équipe pédiatrique et
l’ouverture de nouveaux locaux de policlinique permettront de développer davantage
la cardiologie des enfants, en collaboration
avec les pneumologues, grâce à un laboratoire complet d’épreuves fonctionnelles.
Numéros utiles : service de Pédiatrie, département de cardiologie pédiatrique :
Docteur Benoît DARON (087/21.94.39) - Docteur Marie-Christine SEGHAYE (087/21.93.95)
Prise en charge neuropsychologique
au Centre de Réadaptation Fonctionnelle de Verviers
notamment à un traumatisme crânien, des
crises d’épilepsie, des troubles psychiatriques (dépression, alcoolisme,...) ou encore
dans le cadre d’une pathologie dégénérative (démence,...).
Quel type de prise en charge
propose le CRF ?
Le Centre accueille chaque jour des personnes présentant ces différents types de
problèmes dans le but de pallier les troubles cognitifs qui y sont conséquents et qui
entravent le bon fonctionnement quotidien.
Dans un premier temps, il y a la demande
de bilan qui émane généralement du physiothérapeute ou du médecin traitant. Il se
réalise en deux à trois séances (selon les
ressources attentionnelles du patient). Le
bilan neuropsychologique met en évidence
les capacités cognitives préservées et altérées. Il sert de point de départ à la réadaptation neuropsychologique proprement
dite. En collaboration avec l'équipe pluridisciplinaire de la rééducation neuromotrice
(kinés, ergos, logos, physiothérapeutes);
soit il sera décidé d’utiliser les capacités
préservées afin qu’elles pallient les déficits
cognitifs (stratégies basées sur l’exploitation des capacités intactes), soit de rééduquer directement les fonctions cognitives
altérées (stratégies de rétablissement) ou
encore de s’appuyer sur des moyens extérieurs (stratégies palliatives tel un agenda).
La prise en charge est "faite sur mesure"
pour chaque patient. Elle privilégie avant
tout leur qualité de vie.
Numéros utiles : Secrétariat: 087/21.20.20 - Mme C. Laloire : 087/21.25.06 (mardi, mercredi, vendredi)
Thermomètre n°6 - février 2007 - page sept
Qu'est-ce que
la neuropsychologie cognitive ?
Il s'agit d'un domaine qui étudie les relations entre le cerveau et les processus
mentaux. On évalue les différentes fonctions cognitives qui régissent notre vie quotidienne, à savoir, la mémoire à court terme
(qui permet d’effectuer un enregistrement
d’informations durant un court délai), de la
mémoire à long terme (mémoire sémantique, épisodique, procédurale et représentations perceptives), les fonctions exécutives
(qui gèrent la planification de l’action, les
doubles tâches, l’inhibition verbale...), langagières, attentionnelles et instrumentales
ainsi que les capacités de raisonnement.
Chacune de ces fonctions peut être altérée
à n’importe quelle période de la vie, suite
7 au CHPLT
nant le programme de la soirée. Nous
vous en remercions d’avance et vous précisons, que naturellement, vous y êtes
cordialement invités.
Inauguration officielle de l’appareil
de Tomothérapie le 20 avril 2007 à 16h.
Un colloque médical vous permettra de
découvrir cette nouvelle technologie à
l'automne.
Quelques chiffres ?
Le langage des signes
Depuis le 1er janvier 2006, Monsieur
René MIARD est disponible comme
Médiateur Interculturel en langage
des signes. N’hésitez pas à le contacter au 087/21.94.80 lorsqu’un(e) de
vos patient(e)s sourd(e)s doit être
hospitalisé(e) ou venir en consultation.
Hospitalisation
classique .................... 2005 .......... 2006
Admissions ................ 15.675 ....... 15.828
Journées .................. 107.305 ..... 107.584
Durées de séjour........... 6,82 ........... 6,81
Accouchements ..............990 ......... 1.023
Urgences .................... 30.153 ....... 31.767
Hôpital de jour ............11.779 ........12.481
Consultations .......... 119.998 ..... 127.759
CPA à Borgmoumont (lits SP) – Journées
...................................18.488 ....... 19.424
C’est en cours
Les Talents
C’est utile
Le B2 au CHPLT
Comme le permet l’Arrêté Demotte sur la
cardiologie, le CHPLT vous informe qu’il a
introduit sa demande d’extension d’activité, en collaboration avec le CHU, pour le
programme cardiologique. Cette demande, acceptée par le Ministre Demotte, permet au CHPLT de poursuivre son activité
de coronarographie diagnostique (B1) et
de réaliser, prochainement après aménagement de nos locaux, le cathétérisme
interventionnel (B2 – dilatation et pose
de stent) en collaboration étroite et sous
la direction du Professeur Victor Legrand,
comme par le passé.
Bon à savoir
Thermomètre n°6 - février 2007 - page huit
Dans le cadre de sa mission d’hôpital de
proximité, le CHPLT continue de développer des consultations, ainsi sur le site
des Heures Claires à Spa deux nouvelles
consultations sont disponibles : une de
dermatologie avec le Dr Caroline LETAWE,
et une de néphrologie avec le Dr Georges
CORNET (Rendez-vous : 087/79.20.10).
Dans nos locaux à Aubel, le Dr Frédéric
LARDINOIS, spécialiste en chirurgie
digestive, de l’obésité et des seins, complète l’offre de soins en consultant le
mercredi de 15h à 17h (Rendez-vous :
087/21.95.13)
Eric Brohon : anesthésiste, sportif et
musicien…
On connaît Eric Brohon, le médecin anesthésiste. Ce qu’on sait peut-être moins
c’est qu’il est un grand sportif. En VTT,
il a notamment participé à des épreuves
internationales comme le Free Raid Classic
dans les Alpes (il s’agit de descente pure
et dure) et la traversée du Jura ! Il pratique
aussi le jogging à un niveau plus que respectable puisqu’il a pris part en 2005 à un
marathon à Amsterdam. Parmi les 10.000
participants de cette course de 42,5 km
il s’est classé dans les 3.000 premiers.
Il n’y a pas qu’en vélo et en jogging que
notre anesthésiste brille, il faut encore
ajouter le ski. Avec sa femme et son jeune
fils, il a, entre autres, participé au championnat de France des familles en 2004 et
2005. Ensemble ils ont slalomé en relais.
Cette compétition dans laquelle la famille
Brohon s’est illustrée brillamment constitue l’un des meilleurs souvenirs de notre
sportif anesthésiste. D’ailleurs, il remet ça
cette année avec sa fille de 14 ans. Ils espèrent faire encore mieux qu’une déjà remarquable 4ème place. Quand le Président du
Conseil Médical n’endort pas ses patients,
n’est pas sur son vélo, en train de courir
ou sur les pistes de ski, il joue du Djembé !
Une toute autre activité mais qui peut se
révéler tout aussi physique !
Bienvenues
Madame Catherine GERARDY,
infirmière en Chef pour le service des
Soins Intensifs : 087/21.28.91
Docteur Marie-Christine SEGHAYE,
médecin spécialiste en cardiologie pédiatrique et soins intensifs pédiatriques :
087/21.93.95
Docteur Olivier DE HERTOGH,
médecin spécialiste en radiothérapie :
087/21.27.98
Docteur Candice DELCOURT,
médecin spécialiste en neurologie :
087/21.27.90
Madame Catherine GERARDY
Docteur Marie-Christine SEGHAYE
Docteur Olivier DE HERTOGH
C’est à venir
Le service de Néphrologie du CHPLT participe à la première Journée Mondiale
du Rein en organisant une journée thématique à destination d’un public scolaire (l’après-midi) et du grand public en
soirée (accueil dès 19h30). L’évènement
aura lieu à l’Espace Duesberg (Bd de
Gérardchamps – complexe Movie West).
Nous vous invitons, chers amis médecins
généralistes, à mettre bien en évidence
dans vos salles d’attente l’affiche repre-
Docteur Candice DELCOURT
Editeur responsable : C. Degauque, Directeur Médical. Ont collaboré à ce numéro :
E. Brohon, B. Daron, B. Fernandez, P. François, H. Gilson, D. Jansen, C. Laloire, D. Lapière, C. Lefebvre, G. Lising, C. Luxen, Ph. Magermans, Ch. Maréchal, R. Miard, M.-A. Miessen, M. Muller, J. Schoffers, M.-C. Seghaye, J.-L. Strivay, J. Tits.

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