Edition audio et vidéo (notions)

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Edition audio et vidéo (notions)
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Edition audio et vidéo
Edition audio et vidéo (notions)
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Les vidéos
1.1 Introduction
S'y retrouver dans les formats vidéo se révèle aujourd'hui un réel casse-tête. C'est qu'à mesure où se
multiplient les supports (mobile, Internet, baladeurs...), de nouveaux formats apparaissent. Chaque
constructeur promeut le sien, ce sont les utilisateurs qui peinent à trouver comment assurer les
compatibilités: AVI, MOV, DivX, MPEG 4, H264, FLV...
Si l'on ajoute à cela le problème des Codecs, on
peut vraiment s'y perdre. Les codecs (pour
compression-décompression) servent à alléger (en
mégaoctets) la vidéo, en évitant d'en détériorer trop
la qualité. Le son et l'image sont souvent traités de
manière dissociée, ce qui explique que parfois on a
l'image (le lecteur a le bon codec vidéo) mais pas
le son. Ou inversement.
Il existe des packs de codecs de qualité, comme K-Lite par exemple, qui
installe le nécessaire pour lire la plupart des vidéos existantes.
En matière de lecture vidéo, VLC s'impose.
VLC Media Player possède déjà la grande majorité des codecs, ce qui permet de
lire quasi toutes les vidéos sans complication. VLC propose également une
batterie de fonctions : association des sous-titres, lecture d'un fichier vidéo en
cours de téléchargement, streaming, captures d'écran.
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Free Video Converter est un logiciel gratuit permettant de convertir toutes les
vidéos en de multiples formats. Très simple d'utilisation, l'interface est claire et
pratique. Ce logiciel propose un lecteur en haut à droite de l'écran où l'on aperçoit
la vidéo et un menu déroulant dans lequel on voit tous les formats disponibles.
Après avoir sélectionné celui souhaité, un clic sur le bouton "convertir" et le tour
est joué.
On peut bien entendu changer les paramètres vidéo, la résolution, la compression du son, ... afin
d'alléger la vidéo.
Autre détail fort apprécié, Free Video Converter propose directement le nom du support plutôt que
de noyer l'utilisateur avec le nom technique des formats propriétaires. Mettre un film en divx sur
son iPhone, sa PSP, son iPod, sa PS3 ou autre, en devient ainsi très simple.
1.2 Les différents formats vidéos
Format /
extension
Utilisation
Logiciel / support
AVI / .avi
Dans un fichier AVI, chaque composante audio ou
vidéo peut être compressée par n'importe quel codec
(DIvX et mp3 par exemple). C'est un "conteneur" très
pratique, très utilisé.
Normalement tous les
logiciels de lecture vidéo.
WMV/ .wmv
Un format conteneur de Microsoft et sa famille de
codecs vidéo. On le trouve souvent dans des vidéos
en streaming ou en téléchargement.
Nécessite Windows Media
Player.
MOV / .mov
Format conteneur d'Apple, pouvant contenir un très
large choix de codecs, y compris haute définition.
Nécessite Quicktime.
DivX et Xvid
Les codecs vidéo les plus utilisés. Permet de diviser
par 6 la taille d'un film en DVD sans trop de perte de
qualité. Xvid est le concurrent libre de DivX.
Nécessite l'installation des
codecs DivX / Xvid à jour,
qui sont inclus dans de
nombreux lecteurs vidéo.
MKV / .mkv
.mka .mks
Format conteneur russe, pouvant contenir de très
nombreux codecs.
Se lit avec VLC, Media
Player Classic et quelques
autres après l'installation
des Codecs.
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H264 / MPEG 4
AVC
C'est le Codec utilisé pour la haute définition.
Se retrouve dans les Bluray. Se lit avec la majorité
des lecteurs vidéo à jour.
FLV / .flv
Le format Flash Video, utilisé en quantité sur
Internet.
C'est le format natif
d'Adobe Flash Player,
s'ouvre parfaitement avec
VLC.
Real Video /
.rmvb
Codec vidéo propriétaire de Real Networks.
S'ouvre avec RealPlayer ou
RealAlternative
1.3 Mieux comprendre les formats vidéo
Depuis de nombreuses années, nous
sommes entourés par le monde
numérique avec la télévision, les
ordinateurs, les cinémas ou encore la
photographie. Il est vrai que de nos
jours, tout (ou presque) se crée sur un
ordinateur. Tous les anciens formats de
bobines de films 35mm à développer ou
de pellicules photos ont fait place au
contenu numérique.
Voici quelques concepts importants :
1. La résolution. Lorsque l'on se trouve dans un magasin de caméscopes ou de téléviseurs), on peut
remarquer des termes tels que HD Ready, Full HD, 720p, 720i, 1080p, 1080i, et c'est vrai que l'on
est un peu perdu.
Il faut savoir qu'il existe vraiment deux résolutions principales dans le monde de la vidéo haute
définition : 720 et 1080. Ces deux chiffres définissent la résolution de votre vidéo, un peu comme la
résolution de votre appareil photo. "720" définit la résolution de 1280 x 720 pixels (soit 921 600
pixels) et "1080" définit la résolution de 1920 x 1080 pixels (soit 2 073 600 pixels, autrement dit 2
Mpx).
Comparé à des appareils de photos numériques de 10 Mpx, ce n'est rien! Pourquoi autant d'écart?
Pourquoi ne pas définir la Haute Définition avec 10 millions de pixels?
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La vidéo c'est au minimum 24 images/s, il faut donc se dire que lorsqu'on regarde 24 images/s, on
n'a pas vraiment le temps de profiter d'une image de 10 Mpx. De plus, une photo de 10 Mpx ne fait
pas le même poids qu'une image de 2Mpx. On n'ose imaginer la place que prendrait 1h de vidéo
avec des images de 10 Mpx!
Dans les appellations 720i, 720p, 1080i ou 1080p, la lettre se trouvant après la résolution définit le
système d'affichage. "i" signifie entrelacé (interlace en anglais) et "p" progressif.
Le mode entrelacé s'affiche en deux étapes, ou plus précisément affiche une ligne sur deux (lignes
paires par exemple) dans un premier temps, puis affiche les lignes impaires dans un second temps.
Ce format a été inventé initialement pour les écrans CRT (écrans cathodiques - gros téléviseurs) et
n'est pas vraiment optimisé pour les écrans LCD qui sont eux de meilleure qualité pour du contenu
numérique et qui peuvent avoir une image avec une impression "d'escalier" lorsqu'on regarde du
contenu rapide comme de l'action ou du sport.
Contrairement au mode entrelacé, le mode progressif est plus simple à comprendre, il affiche
l'image de la première ligne du haut vers la dernière ligne du bas, ligne par ligne.
En ce qui concerne les téléviseurs HD Ready et Full HD, HD Ready indique que le téléviseur peut
et "sait" recevoir du contenu haute définition mais n'a pas forcément la résolution d'écran pour
afficher un contenu de 1920 par 1080 pixels (Full HD), alors que la télévision Full HD, sait recevoir
et afficher du contenu 1080i ou 1080p.
2. Le ratio de la vidéo. On parle souvent de téléviseur ou de vidéo 16:9 ou encore 4:3. Ces chiffres
indiquent la proportion de la vidéo. En effet, pour 16:9 (prononcé 16-9ème), cela veut dire que pour
16 unités de longueur on aura 9 unités de hauteur. Par exemple si la vidéo fait 30 cm de long, on
aura 16.8 cm de hauteur.
Les anciens téléviseurs étaient en 4:3 (prononcé 4 tiers). Etant donné que l'industrie du cinéma est
toujours plus en avance que les téléviseurs grand public, les films projetés sur les anciens
téléviseurs avaient des bandes noires en haut et en bas de l'écran.
En utilisant toute la surface de l'écran, on obtenait une image déformée ou rognée.
3. Le format vidéo. Les formats vidéos sont assez compliqués à comprendre: entre le DivX, le
H.264/MPEG-4, MPEG-2, l'Apple Intermediate Codec ou le AVCHD, difficile de s'y retrouver.
Nous n'allons pas parler des formats professionnels comme DVCPRO, XDCAM HD, Pro Res 442
ou HDV car ils seraient trop compliqués à expliquer simplement.
Tout d'abord il ne faut pas confondre extension de fichiers et formats vidéo. En effet, .mpg, .avi,
.mov sont appelés des encapsuleurs (ils indiquent néanmoins le format du fichier).
Le DivX est souvent reconnu comme le format le plus commun au téléchargement, ou plus
particulièrement associé au format de "sortie". On ne l'utilise généralement que pour délivrer un
contenu, et non pas durant le montage. Il existe deux types de DivX, le normal MPEG-4 part 2 et le
H.264/MPEG-4 AVC.
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Le H.264 est devenu un standard en 2003, et présente un vrai avantage en termes de qualité/taille de
fichier. Mais encore une fois, c'est un format compressé et destiné à juste être délivré.
Pour monter ses vidéos, il est déconseillé d'utiliser un format compressé, car il ne donnera pas une
qualité maximale lors du montage, notamment lors de la colorisation de la vidéo. Il faut donc
utiliser des formats tels que l'Apple Intermediate Codec, qui se trouve dans Quicktime, sur PC ou
Mac. Ou encore des formats professionnels tels que DVCPRO HD, Pro Res 422 etc…
Pour résumer, il y a donc 3 étapes de formats vidéo:
-
-
le format à l'enregistrement : HDV, DVCPRO HD (pro), H.264/MPEG-4 (chez certains
caméscopes entrée/moyenne gamme), AVCHD (très lourd lorsqu'il est décompressé pour
l'édition).
le format d'édition : Pro Res 442, Pro Res 444, H.264/MPEG-4 (pas conseillé car
compressé, mais compatible), Apple Intermediate Codec.
le format de sortie : MPEG-2 (DVD) ou MPEG-4 (DivX).
Comme vous pouvez le constater, les constructeurs ont rendu le MPEG-4 compatible à chaque
étape de production de la vidéo, de la prise de vue jusqu'au format de sortie. C'est donc ici la
solution de facilité.
1.4 Publication en ligne de vidéos (YouTube)
1.4.1
Introduction
Une fois votre vidéo terminée, il est possible de la diffuser gratuitement sur
YouTube ou Dailymotion par exemple.
YouTube offre aux internautes la possibilité de regarder du contenu en
haute définition (résolution de 1 080 pixels, si elle est prise en charge
par la vidéo mise en ligne).
Pour optimiser la mise en ligne, il faut veiller à ce que la vidéo et la
piste audio aient la même durée. D'autre part, il convient d'utiliser des
originaux. En limitant le nombre de réencodages d'une vidéo avant sa
mise en ligne, on obtient une vidéo de meilleure qualité sur YouTube. En général, chaque
réencodage engendre une baisse de qualité de la vidéo et peut générer des problèmes.
1.4.2
Le format d'image
Le format de l'image de la vidéo d'origine doit être maintenu lors de sa mise en ligne.
Les vidéos importées ne doivent jamais comporter de barres noires horizontales ou verticales. En
effet, le lecteur YouTube ajoute automatiquement des barres noires pour que la vidéo s'affiche
correctement sans rogner ni étirer l'image, quels que soient la taille de la vidéo et le lecteur. Par
exemple, le lecteur ajoute automatiquement des barres verticales ("pillarbox") aux vidéos 4:3 dans
le nouveau lecteur grand écran au format 16:9. Si le lecteur est redimensionné (lors d'une
intégration sur un autre site Web, par exemple), le même processus s'applique. Si la vidéo comporte
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déjà des barres noires horizontales avant son importation (pour créer une vidéo 4:3 à partir d'une
vidéo 16:9, par exemple), le lecteur grand écran ajoutera également des barres verticales créant un
cadre noir tout autour de la vidéo et un affichage désagréable (voir le schéma ci-dessous).
Mettez en ligne une vidéo 16:9 dans
son format d'origine (le format
1280 x 720 est recommandé).
La vidéo occupe entièrement l'espace du
lecteur grand écran. Beau travail !
Mettez en ligne une vidéo 4:3 dans son
format d'origine (le format 640 x 480
est recommandé).
La vidéo s'affiche au bon format et à la
bonne taille dans le lecteur grand écran. Elle
est entourée de deux barres noires en haut et
en bas. Très bien !
Voici ce qu'il ne faut pas faire :
Ajoutez en haut et en bas les deux barres
noires nécessaires à l'affichage en 4:3
préalablement à la mise en ligne.
Le lecteur YouTube ajoute des barres
verticales à droite et à gauche pour que la
vidéo 4:3 s'affiche correctement sur un
lecteur grand écran. La vidéo est encadrée
de barres.
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1.4.3
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Fréquence d'images
Dans la mesure du possible, la fréquence d'image de la vidéo doit correspondre à la vitesse
d'origine. Par exemple, l'échantillonnage d'une vidéo vers une fréquence plus élevée à partir
d'une vidéo d'origine à 24 i/s peut entraîner une dégradation de la vidéo. Concernant les
films, les vidéos d'origine à 24 ou 25 i/s offrent un résultat idéal, tandis que celles ayant subi
un processus de transfert par rééchantillonnage, tel qu'une conversion de télécinéma, la
vidéo obtenue est souvent de qualité inférieure.
1.4.4
Résolution :
Les vidéos haute définition sont préférées pour l'intégration. Ainsi, on obtient des vidéos
YouTube de la meilleure qualité actuellement disponible. Cela signifie également que l'on
peut mettre à niveau la vidéo au fur et à mesure que de nouveaux formats sont développés
sur le site.
1.4.5
Test
Une fois la vidéo transférée, on ne peut plus la retransférer. Aussi, il convient de s'assurer
que sa qualité audio et vidéo est satisfaisante avant de la diffuser publiquement sur
YouTube. En d'autres termes, on ne peut pas attribuer les données d'une vidéo devenue
populaire (nombre de vues, notes, commentaires et autres données de la communauté) à une
autre version de cette même vidéo mise en ligne avec une qualité supérieure. Ne vous
trompez pas !
1.4.6
Formats vidéos et audios
De nombreux formats vidéo et audio sont pris en charge sur YouTube. En cas de problème
avec le format de la vidéo, un message d'erreur sera affiché lors de la mise en ligne de la
vidéo.
-
1.4.7
Fichiers WebM : codec vidéo Vp8 et codecs Vorbis Audio
Fichiers .MPEG4, 3GPP et MOV : généralement compatibles avec les codecs vidéo
h264 et mpeg4, et le codec audio AAC
Fichiers .AVI : de nombreuses caméras génèrent ce format (en général le codec vidéo
est MJPEG et le fichier audio est PCM)
Fichiers .MPEGPS : généralement compatibles avec le codec vidéo MPEG2 et les
fichiers audio MP2
Fichiers .WMV
Fichiers .FLV : codec vidéo Adobe-FLV1, fichiers audio MP3
Formats courants NON compatibles avec YouTube :
-
Fichiers de projet (ex : MSWMM et WLMP) : aucun format de fichier de projet n'est
compatible.
Fichiers audio (MP3, WAV, etc.) et fichiers image (JPG, PNG, etc).
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1.5 Pour aller plus loin …
1.5.1.1 Le format
Le terme format est employé pour désigner aussi bien un fichier de données que son contenu. D'où
des confusions. Une vidéo est constituée d'un fichier vidéo et d'un fichier audio. Chacun de ces
fichiers est un ensemble de données qui sont encodées.
1.5.2
L'encodage
L'encodage consiste à plus ou moins compresser les données sans nuire à la qualité. L'outil qui sert
à l'encodage est un codec. Selon le type d'encodage utilisé on obtient un format spécifique : format
vidéo et format audio. Afin de permettre la lecture simultanée de l'image et du son (formats
audio/vidéo), de la transmission, ces flux sont encapsulés dans un fichier conteneur.
1.5.3
Le conteneur
Chaque fichier conteneur possède sa spécificité. Par exemple un fichier MTS est dédié
exclusivement au Mpeg4, en revanche, un fichier MKV peut contenir divers formats + des fichiers
sous-titres. L'inconvénient d'un fichier conteneur est de ne pouvoir être reconnu par certains lecteurs
ou logiciels.
1.5.4
La finalisation
La finalisation n'est autre que l'exportation du film au format de son choix (DV-AVI, MPEG 2,
MPEG4 (H264), FLV, DivX, ...). Après exportation on obtient une piste vidéo et une piste audio
comportant chacune un seul élément. Ainsi le film pourra être exploité dans un autre projet, gravé
sur DVD, sauvegardé dans un répertoire, .....).
1.5.5
L'exportation
L'exportation implique souvent une conversion. Pour une sauvegarde, pour graver un DVD, pour
exporter vers le Web, pour lire sur un périphérique (iPod, MP4, ...) correspond un format
particulier.
Des logiciels spécifiques permettent d'analyser le contenu d'un fichier vidéo/audio (fichier
conteneur, format, codec utilisé, durée, poids) : AVIcodec, GSpot, MediaInfo, VidéoInspector.
1.5.6
Les fichiers conteneurs
Un fichier conteneur est un fichier qui contient les flux vidéo et/ou audio et des méta-données
(titres, sous-titres, chapitres, menus, ...). Le nom du fichier est suivi d'une extension ".xxx". Le
choix du conteneur a une influence sur son utilisation : certains ne contiennent que le flux
audio/vidéo.
Quelques exemples de fichiers conteneurs :
• ASF (.asf) : contient le format Windows Media Video (WMV) format propriétaire de
Microsoft
• AVI (.avi) : peut contenir la plupart des formats vidéo et audio.
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• AIFF (.aiff, .aif, .aifc) fichier audio qui contient des formats non compressés (PCM, IFF)
• MKV (.mkv, .mka, .mks) : Le Matroska Multimedia Container peut contenir diverses
métadonnées en plus des flux audio/vidéo
• MOV (.mov) contient différents formats dont Mpeg2, Mpeg4
• MPEG (.mpg) : contient exclusivement des flux (formats MPEG vidéo et audio)
• MP4 (.mp4) : fichier standard audio et vidéo pour le MPEG4 partie 14
• M2TS (.mts) : fichier standard pour le MPEG4 AVC/H264
• M4V (.m4v) : fichier standard de iPod, PSP et de vidéos en lignes (iTunes) contenant du
Mpeg4
• Ogg (.ogg) fichier libre et Open source contenant Vorbis (audio) et Théora (vidéo)
• OGM ou Ogg Media (.ogm) : fichier pouvant contenir les formats DivX, Xvid et en audio le
le format ogg Vorbis.
• RealMedia (.rm) standard des formats RealVideo et RealAudio
• VOB (.vob) : pour DVD, contient généralement Mpeg2 (vidéo) et AC3 ou DTS (audio)
• 3GP (.3gp ou 3g2) : pour téléphone mobile de 3ème génération, contient du Mpeg4 partie
14 (mp4) en basse résolution.
1.5.7
La conversion
On entend par conversion le transcodage d'un format audio/vidéo en un autre, que ce soit, pour la
vidéo, d'un simple changement de résolution ou d'un codage par l'intermédiaire d'un autre codec,
par exemple du Mpeg2 en DivX. La conversion n'est à envisager que pour répondre à un but précis,
notamment pour pouvoir diffuser sur une page du web, pour exporter vers un iPod ou MP4, pour
graver un DVD, un Blu-ray Disc. Le transcodage doit tenir compte de la finalité et de l'évolution
technologique (apparition de nouveaux codecs). Pour un archivage, le choix d'un transcodage non
destructif permet de faire face aux évolutions (possibilité de transcoder plus tard avec un nouveau
codec). Pour une diffusion sur le Net, le transcodage très destructif ne permet pas un retour en
arrière.
L'outil qui permet l'encodage/décodage d'un format audio/vidéo, que ce soit pour le créer ou le
convertir, est le codec. Un codec ne peut, en aucun cas, modifier un fichier conteneur. Il s'agit donc
d'une aberration de prétendre convertir un fichier conteneur en un autre, comme on le voit souvent
dans des forums ou publicités pour des convertisseurs.
Après plusieurs générations du format DV-AVI, il peut se produire une désynchronisation
audio/vidéo
Après plusieurs générations d'un format dont le codec est avec perte de données, par exemple
Mpeg2, il y a perte de qualité de l'image.
Les logiciels de montage vidéo permettent de choisir en exportation différents formats vidéo (choix
plus ou moins important selon le logiciel). Néanmoins, vous pouvez utiliser des convertisseurs tiers.
La qualité d'un encodeur peut varier d'un logiciel à l'autre.
1.5.8
La compression Vidéo
1.5.8.1 Introduction :
Une vidéo est composée d’une suite d’images de 25 à 30 images par seconde en moyenne occupant
un espace de plus de 1 Go pour 5 minutes de film importé. La totalité d’un film d’1 heure occupera
donc un espace d’environ 12Go (la moyenne d’un disque dur d’ordinateur se situe environ entre
100 et 500Go d’espace libre).
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Il est important dans ce cas de disposer d’un système permettant de réduire le flux d’informations
d’une vidéo en limitant les besoins en termes de données, tout en produisant une vidéo acceptable
afin de la stocker sur un ordinateur ou pour la diffuser sur internet.
1.5.8.2 Les différents formats de compression
Il existe plusieurs formats de compression vidéo :
1. Le M-JPEG (A et B)
Le Motion JPEG (à ne pas confondre avec MPEG) applique un algorithme de compression à chaque
image de la vidéo en les compressant une à une en JPEG. Ce système permet d’accéder
aléatoirement à n’importe quelle partie d’une vidéo car chaque image est traitée séparément. Le MJPEG est principalement utilisé dans les studios de montage numérique.
2. Le MPEG (Moving Pictures Expert Group)
Le MPEG est un groupe de collaborateurs qui travaille pour les technologies de l’information. Il
développe des normes internationales pour les codecs, pour le traitement et le codage de la vidéo et
de l’audio.
Il existe plusieurs standards de MPEG :
Le MPEG – 1 (codec vidéo) est un standard pour la compression des données vidéos et des pistes
audio qui y sont associées (max 2 canaux pour une écoute en stéréo). Il y a 2 résolutions d’image
disponibles : le PAL (352x288) et le NTSC (352x240) pixels. Ce type de fichier est stocké sur un
support appelé VCD (Vidéo CD). Le format audio contenu dans ce codec est le MP3.
Le MPEG – 2 (codec vidéo) est un standard principalement dédié à la télévision numérique. Il
permet, tout comme le MPEG – 1 de compresser les vidéos avec leurs canaux audio. Le MPEG – 2
est notamment utilisé sur les supports modernes comme le DVD, la TNT et la télévision par
satellite.
Le MPEG – 4 (conteneur vidéo) est un format conteneur qui permet de coder des objets audio et
vidéo, ainsi que du contenu 3D. Le MPEG – 4 est notamment utilisable avec les codecs H.263 et
H.264 (cités plus bas).
Le H.263 (codec vidéo) a été développé pour transmettre des vidéos sur des réseaux à très bas débit.
Il a été ensuite adapté pour les visioconférences. Le H.263 est utilisé dans les videoconférences et
pour les vidéos sur les téléphones portables de 3ème génération.
Le H.264 (codec vidéo) connu sous le nom de AVC (Advanced Video Coding) est une norme de
codage vidéo qui compresse beaucoup plus efficacement les vidéos que les normes précédentes
(H.263) et fournit plus de flexibilité aux applications. Il a été développé pour être utilisé avec du
MPEG. Ce codec est utilisable sur beaucoup de réseaux et de systèmes différents (télévision,
téléphonie, etc…). Il est possible que dans le futur, le H.264 soit utilisé pour la location de films à
travers internet.
3. Le codec DivX (codec vidéo)
Le DivX est un codec vidéo qui permet d’obtenir des vidéos compressées peu volumineuses avec
une perte de qualité raisonnable. Il est possible de stocker un film complet de plusieurs Go
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(Gigaoctets) sur un CD-ROM de 700Mo (Mégaoctets), ce qui permet d‘avoir plusieurs films DivX
sur un DVD simple couche de 4.5 Go.
4. Le codec XviD (codec vidéo)
Le XviD est une adaptation OpenSource du codec DivX qui a été développé à l’occasion du passage
du format DivX original à un format propriétaire. Il propose également une compression de très
bonne qualité.
5. Le format DV (codec vidéo)
Le format Digital Video est un format vidéo utilisé pour enregistrer, à l’aide d’une caméra DV, des
scènes sur des cassettes spéciales, avec une faible compression pour chaque image. Cela facilite le
transfert de la vidéo sur un ordinateur en vue d’en faire un montage dans iMovie, FinalCut Pro,
FinalCut Express ou Adobe première etc...
Il y a 7 formats de cassettes DV :
- DV
- MiniDV
- DVCAM
- Digital8
- DVCPRO
- DVCPRO50
- DVCPRO HD
La compression des images dans une vidéo DV se fait avec le codec MJPEG, les images sont donc
traitées séparément. Le débit total d’une vidéo DV fait environ 30 Mbit/s avec une résolution
standard de 720X576 pixels.
6. Le format FLV (conteneur vidéo)
Flash Video est un format conteneur utilisé sur Internet pour diffuser les vidéos à travers le lecteur
Adobe Flash Player (aussi connu sous le nom de Macromedia Flash Player). Ce format est
beaucoup utilisé pour les sites de diffusion de vidéos en streaming.
7. Le format MKV Matroska (conteneur vidéo)
Le MKV est un format vidéo complètement libre. Le MKV est un format conteneur qui permet de
réunir une vidéo DivX, XviD etc... du son Mp3, AAC, Ogg Vorbis etc... ainsi que des sous-titres
dans un seul fichier. Le MKV permet de réaliser des fonctions de chapitrage, de créer des menus,
d’effectuer des recherches dans un fichier, sélectionner une source sonore et choisir un sous-titrage.
8. Le format WMV (conteneur vidéo)
Le format WMV ou Windows Media Video est un format conteneur propriétaire de Microsoft que
l’on voit souvent sur Internet soit en téléchargement, soit en streaming.
La version standardisée de son codec est le WMV9 connu sous le nom de VC-1 (Video Codec 1).
Le VC-1 a pris le statut de standard international en 2005 et est compatible sur le successeur du
DVD, le disque Blu-ray.
9. Le format MOV (conteneur vidéo)
Le format MOV (QuickTime) est un format conteneur, développé par Apple, qui peut contenir
plusieurs pistes de plusieurs types : audio, vidéo et texte (sous-titres), chacune compressée par un
codec différent.
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10. Le format AVI (conteneur vidéo)
Le format AVI (Audio Video Interleave) est une norme compatible PC pour la vidéo numérique.
Avec ce format, chaque composante audio ou vidéo peut être compressée par n’importe quel codec.
Mais le plus souvent, pour la vidéo, c’est le format codec DivX qui est utilisé, et pour l’audio, le
mp3. Il permet de réunir en un seul fichier une piste vidéo et 99 pistes audio, ce qui permet d’avoir
le choix entre plusieurs langues pour le même film.
1.5.9 Le Blu-Ray
Le disque Blu-ray ou Blu-ray disc (abréviation officielle BD) est le successeur du DVD. Il est basé sur un
rayon laser bleu-violet. Par comparaison avec le laser rouge utilisé pour le CD et le laser orange utilisé pour
le DVD, il permet de stocker plus d’informations sur la même surface grâce à un rayon plus fin (diamètre du
spot laser : 290 nm
Le format BD-ROM spécifie trois codecs pour la vidéo : MPEG-2 (le standard actuellement utilisé pour les
DVDs), le codec H.264/MPEG-4 AVC, et le codec VC-1 basé sur le codec Microsoft Windows Media 9. Un
disque Bluray simple couche contient 25 Go, soit 2 heures de vidéo HD (Haute-Définition) au format
MPEG-4 AVC, ou 13 heures de vidéo SD (Standard-Definition) au format MPEG-2. Un disque double
couche peut contenir 50 Go, soit 4h de vidéo HD ou 26 heures de vidéo SD.
1.5.10 Le Streaming
La visualisation en streaming est le fait de regarder une vidéo sur Internet alors que celle-ci n’est pas
complètement chargée, en fait, la vidéo se charge en même temps qu’elle est visualisée. Si le chargement se
bloque au milieu de la vidéo, il ne sera possible de voir que la partie téléchargée.
Elle est à l’inverse du téléchargement ou la lecture devient possible dès lors que le document audio ou vidéo
à été intégralement téléchargé.
1.5.11 Les normes PAL / SECAM / NTSC
Il existe 3 standards de vidéo:
Le PAL (Phase Alterning Line) est un standard vidéo inventé en Allemagne par Walter Bruch. Il est
actuellement utilisé dans toute l’Europe sauf la France, en Australie et dans certaines régions d’Afrique.
Le SECAM (SEquentiel Couleur Avec Mémoire) est un standard vidéo inventé par les Français et utilisé en
France et en Russie.
Le NTSC (National Television System Committee) est un standard vidéo inventé aux Etats-Unis et utilisé en
Amérique et au Japon.
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1.5.11.1 Tableau comparatif
Fichier de référence (durée du film: 5min):
Format Débit
DV
28,8
total
mbits/s
Codec
-
Taille
720x576
image
25
Images/sec Audio
Stéréo
1.01
Taille
Go
Nous pouvons constater que la taille de l’image n’affluence pas la taille finale de la vidéo, seul le débit
définit le poids final. Les vidéos du tableau ci-dessus pourraient avoir n’importe quelle taille d’image, leur
poids ne changerait pas.
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Les sons
2.1 Introduction
On retrouve dans les différents formats sons couramment utilisés (OGG, FLAC, MP3, WAV,
WMA, AAC, M4A, ...) la même problématique que celle rencontrée précédemment
pour les images et la vidéo. On doit réaliser un compromis entre compression (que le
morceau de musique prenne le moins de place possible) et qualité sonore, plus bien sûr
les formats propriétaires d'Apple et de Microsoft.
La difficulté avec l'audio est qu'il n'y a pas de lecteur qui fait autant
l'unanimité que VLC en vidéo. On conseillera Foobar2000 pour la
quantité des formats supportés bien qu'il ne soit pas très convivial.
Winamp est également fort apprécié, mais il faut lui adjoindre des
plug-in pour qu'il puisse lire certains formats. Enfin iTunes est le
lecteur incontournable pour tout utilisateur de Mac ou d'iPod.
Outre le lecteur de musique, il s'avère bien souvent nécessaire de convertir des fichiers
musicaux, par exemple lorsqu'on veut transformer en mp3 un de CD audio (de WAV
en MP3). On conseille alors le logiciel Free MP3 WMA Converter, gratuit et en
français, plutôt exhaustif et à l'interface simple.
2.2 Formats sons
Format /
extension
WAV / .wav
MP3 / .mp3
WMA
OGG Vorbis /
.ogg .ogv,
.oga, .ogx
FLAC
AAC
Utilisation / intérêt
Logiciel / lecteur
Le WAV est un format ancien, lourd et peu pratique. Il
reste incontournable sous Windows puisque c'est dans ce
format qu'on extrait / lit les morceaux d'un CD.
Le plus connu des codecs audio. Permet de diviser par 6
ou 8 la taille d'un fichier WAV sans trop de perte.
Format de compression audio de Microsoft. Assez
répandu sur Internet.
Le concurrent Libre et plus efficace que le MP3. Il
compresse avec perte.
Tous les lecteurs. Audacity
pour les modifications.
Format très apprécié puisqu'il compresse sans perte de
qualité. En contrepartie, la réduction de taille est
moindre, de 30 à 70 %.
Format de compression audio (avec perte de qualité)
utilisé par Apple. Les morceaux achetés sur iTunes
Music Store sont compressés en AAC. Il existe depuis
peu sans perte : Apple's Loseless (ALAC).
Tous les lecteurs
La majorité des lecteurs et
baladeurs lisent les WMA
Se lit sans problème avec les
lecteurs du monde du logiciel
Libre (Foobar2000). Pour les
autres, il faut souvent installer
des codecs.
Nécessite le plus souvent
l'installation
de
plug-ins
spécifiques.
Se lit avec iTunes. Format
musical pour iPod.
14
Omnitic Asbl
Edition audio et vidéo
Table des matières
1
Les vidéos ..................................................................................................................................... 1
1.1
Introduction ....................................................................................................................................... 1
1.2
Les différents formats vidéos ............................................................................................................ 2
1.3
Mieux comprendre les formats vidéo ............................................................................................... 3
1.4
Publication en ligne de vidéos (YouTube) ........................................................................................ 5
1.4.1
Introduction ............................................................................................................................... 5
1.4.2
Le format d'image ...................................................................................................................... 5
1.4.3
Fréquence d'images................................................................................................................... 7
1.4.4
Résolution : ................................................................................................................................ 7
1.4.5
Test ............................................................................................................................................ 7
1.4.6
Formats vidéos et audios........................................................................................................... 7
1.4.7
Formats courants NON compatibles avec YouTube : ................................................................ 7
1.5
Pour aller plus loin … ......................................................................................................................... 8
1.5.1.1
Le format ............................................................................................................................... 8
1.5.2
L'encodage ................................................................................................................................. 8
1.5.3
Le conteneur .............................................................................................................................. 8
1.5.4
La finalisation ............................................................................................................................. 8
1.5.5
L'exportation.............................................................................................................................. 8
1.5.6
Les fichiers conteneurs .............................................................................................................. 8
1.5.7
La conversion ............................................................................................................................. 9
1.5.8
La compression Vidéo ................................................................................................................ 9
1.5.8.1
Introduction : ......................................................................................................................... 9
1.5.8.2
Les différents formats de compression ............................................................................... 10
1.5.9
Le Blu-Ray ................................................................................................................................ 12
1.5.10
Le Streaming ............................................................................................................................ 12
1.5.11
Les normes PAL / SECAM / NTSC ............................................................................................. 12
1.5.11.1
2
Tableau comparatif.......................................................................................................... 13
Les sons ...................................................................................................................................... 14
2.1
Introduction ..................................................................................................................................... 14
2.2
Formats sons.................................................................................................................................... 14
15

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