N` 105 - Version PDF : La dépêche du sud
Transcription
N` 105 - Version PDF : La dépêche du sud
Directeur de la publication : Abdellah Tidrarine N° 105 De 5 au 11 décembre 2013 Dépôt légal: 64/94 4 Dhs Les sons de cloche du Lire dossier 8,9,10,11 et 12 Notre devise est servir d’abord! Dr Abdelilah Lahlali Lire page 16 Abdelhadi Skitioui : Une autre manière de coacher! Lire page 15 www.ladpechedusud.com L’officialisation de Tamazight Actualité N° 105 du 5 au 11 décembre 2013 Encore du chemin à faire ! L’officialisation de la langue Tamazight était l’une des prouesses les plus saillantes dans la nouvelle constitution. Après une série de performances dans ce sens, durant des lustres, la langue et la culture amazighes se fraient leur bonhomme de voie vers la concrétisation du rêve d’une large communauté marocaine. M ais, au fur et à mesure, on se confronte à de sérieux obstacles. Malgré son officialisation en 2011 après des décennies de lutte des militants de la cause amazighe, le Maroc peine encore à accorder une place de choix à tamazighte, langue maternelle d’une frange importante de sa population. Le Maroc est le pays du Maghreb qui compte le plus de «berbères» (ou «amazighs»), une population dont la présence remonte à la période pré-islamique. En 2004, d’après un recensement, huit millions de personnes -un quart des Marocains- parlaient quotidiennement un des dialectes berbères du pays. Les associations affirment que la majorité de la popu- lation est d’origine amazighe. Dix ans après une première reconnaissance historique, lors du discours royal d’Ajdir (nord), le Printemps arabe est venu apporter un soutien majeur aux défenseurs de cette cause: initiée pour répondre aux manifestations de rue, la Constitution de 2011 consacre le tamazight comme «langue officielle», au côté de l’arabe. Elle prévoit notamment une loi organique assurant «les modalités de son intégration dans l’enseignement et les domaines prioritaires». «Mais qu’est-ce qui a été fait depuis?» s’interroge Ahmed Boukous, recteur de l’Institut royal de la culture amazighe (Ircam), un organisme officiel. Le gouvernement, emmené depuis fin 2011 par le Parti justice et développement (PJD, islamiste), «a annoncé dans son programme d’action que les lois organiques relatives à l’amazigh allaient être promulguées. Mais on attend toujours», enchaînet-il. Interrogé par l’AFP, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Mustapha Khalfi, assure qu’il existe «un calendrier clair et précis». Une «commission ministérielle présidée par le chef du gouvernement travaillera à partir de décembre sur l’élaboration du projet de loi organique» spécifique à l’amazigh, dit-il S.E (Avec 2minutes) Constat quotidien Des étrangers chez nous ! L’étrange envahisseur qui envahi notre vie et celle de nos proches sans que l’on (ou très rarement) puisse le bouter de notre quotidien. Q uelques années avant ma naissance, mon père connut un étranger récemment arrivé dans notre village. Depuis le début, mon père fut subjugué par ce personnage, si bien que nous en arrivâmes à l’inviter à demeurer chez nous. L’étranger accepta et depuis lors il fit partie de la famille. Moi je grandissais, je n’ai jamais demandé d’où il venait, tout me paraissait évident. Mes parents étaient enseignants : ma maman m’apprit ce qu’était le bien et ce qu’était le mal et mon père m’apprit l’obéissance. Mais l’étranger c’était un conteur, un enjôleur. Il nous maintenait pendant des heures, fascinés par ses histoires mystérieuses ou rigolotes. Il avait la réponse à tout ce qui concernait la politique, l’histoire ou les sciences. Il connaissait tout du passé, du présent, il aurait presque pu parler du futur ! Il fit même assister ma famille à une partie de football pour la première fois. Il me faisait rire et il me faisait pleurer. L’étranger n’arrêtait jamais de parler, ça ne dérangeait pas ma Maman. Parfois elle se levait, sans prévenir, pendant que nous continuions à boire ses paroles, je pense qu’en réalité, elle était partie à la cuisine pour avoir un peu de tranquillité.(Maintenant je me demande si elle n’espérait pas avec impatience qu’il s’en aille.) Mon père avait ses convictions morales, mais l’étranger ne semblait pas en être concerné. Les blasphèmes, les mauvaises paroles, par exemple, personne chez nous, ni voisins, ni amis, s’y seraient permis. Ce n’était pas le cas de l’étranger qui se permettait tout, offusquant mon père et faisant rougir ma maman. Mon père nous avait totalement interdit l’alcool. Lui, l’étranger il nous incitait à en boire souvent. Il nous affirmait que les cigarettes étaient fraîches et inoffensives, et que pipes et cigares faisaient A vrai dire Les sifflets du SIFEL 2 Saoudi El Amalki L e SIFEL est dans nos murs. Le rendez-vous des professionnels, tous segments confondus, se pointe, cette fois dans les espaces d’Ait Melloul, avec ferveur. Tant de choses à exposer, à se dire, à répliquer…La machine verte de notre pays se cherche, se mue, se décontracte…Le plan Maroc vert se fraie son bonhomme de chemin, non sans peine. Ses premiers balbutiements révèlent des hauts et des bas. La stratégie, concertée et revigorée, fait des contents comme des récalcitrants. Des efforts certes, mais beaucoup reste à faire. La conjoncture de récession, l’indigence pluviale, la pénurie hydrique, autant de freins de l’expansion. Rien d’alarmant. L’éclaircie est à notre portée. Le SIFEL est là pour faire le point. Sur les technicités et les remises en cause à entreprendre, au cœur des déficits et des dysfonctionnements. Les rencontres du SIFFEL animeront les convivialités, mais également les débats et les échanges. L’agriculture marocaine, en tant que levier de l’économie marocaine, a grand besoin de la sécurité alimentaire pour citoyennes et citoyen, dans les patelins les plus reculés comme dans les cités les plus avancées, de la compétitivité performante dans la cour des grands du la planète, de la stabilité développemental dans la région en forte ébullition…Le SIFEL, un espace d’exposition et d’entretien, stigmatise la langue de bois, favorise les franchises et ravive les entrains, au service de la cause agricole nationale. La terre, le produit, la machine, le marché, la gestion…autant de thématiques qui reviennent dans les discussions. Le premier et le second fondement du plan Maroc vert seront pareillement présents dans les échanges. Pour notre part, en tant qu’outil médiatique accompagnant cet événement d’envergure, nous nous ménageons aucun effort pour porter notre humble contribution. Nous avons déjà commencé à le faire, à travers une série de récits et d’entrevues avec une flopée d’intervenants du secteur, toutes filières réunies. Bon vent, alors ! Directeur de la publication Abdellah Tidrarine Rédacteur en chef Saoudi El Amalki Secrétaire de la rédaction Mohamed Laghouizi Photographe/Maquettiste PAO Hassan Kharraz distingué. Il parlait librement (peut-être trop) du sexe. Ses commentaires étaient évidents, suggestifs, et souvent dévergondés. Maintenant je sais que mes relations ont été grandement influencées par cet étranger pendant mon adolescence. Nous le critiquions, il ne faisait aucun cas de la valeur de mes parents, et malgré cela, il était toujours là ! Cinquante ans sont passés depuis notre départ du foyer paternel. Et depuis lors beaucoup de choses ont changé: nous n’avons plus cette fascination. Il n’empêche que, si vous pouviez pénétrer chez mes parents, vous le retrouveriez quand même dans un coin, attendant que quelqu’un vienne écouter ses parlotes ou lui consacrer son temps libre.... Voulez-vous connaître son nom? Nous, nous l’appelons Téléviseur ! Attention: maintenant il a une épouse qui s’appelle Ordinateur !...et un fils qui s’appelle Portable ! puis un neveu pire que tous, le Smart phone ! et une petite nièce qui vient de naître, la Tablette ! S.E Département Commercial 05 28 84 58 24 Dossier de presse 73/92 Dépôt légal 64/94 ISSN 2028/6554 Rédaction, publicité et administration 17, Bis Rue Sidi Ifni, Impasse Sbouya, Talborjt - Agadir Tél.: 05 28 84 58 24 / 05 28 82 84 66 Fax : 05 28 82 84 67 Courriel [email protected] Site Web www.ladepechedusud.com Edité par Agadir Média Impression : Ecoprint Distribution : Sapress Actualité www.ladpechedusud.com N° 105 du 5 au 11 décembre 2013 3 Mouvement de protestation à Agadir Nouvelle taxe de consommation Dans une ambiance de forte dénonciation, le réseau des femmes solidaires, composé d’une panoplie d’entités féminines, des droits de l’homme et de la société civile d’Agadir et d’autres régions du pays, s’est donné rendez-vous, samedi dernier dans la matinée, devant le siège de la Wilaya de Souss Massa Drâa Comme attendu, une nouvelle taxe sera fixé, à partir de janvier 2014. Le projet de loi de finance (PLF) en a décidé ainsi. Stop à la violence contre les femmes! Vous serez taxés C e mouvement qui connu une adhésion imposante des manifestants, toutes sensibilités confondues, a été une occasion de réitérer le refus catégorique contre les pratiques inhumaines et sauvages dont sont victimes des femmes, sans protection effective de la part des diverses institutions. Plusieurs slogans rédhibitoires ont été brandis, lors de cette manifestation qui, dénonçait, à tue-tête ce comportement despotique dont font preuve des époux envers leurs femmes, sans vergogne ni réelle réaction dissuasive. Les manifestants ont donc appelé à la mise à terme de ces conduites odieuses qui ne cessent d’entacher la vie conjugale, dans bien des cas, surgis, par-ci, par-là, à travers toutes les régions du pays. Dans le Souss Massa Drâa, les cas de ces attitudes infâmes sont monnaie courante, à l’image de Wafa Eddou- kani qui, selon tous les indices en possession de la famille, serait victime d’un ignoble meurtre que les bourreaux tentent vainement de dissimiler, sous prétexte que le décès de la défunte serait suite à un pseudo suicide. A propos justement de la famille, Youssef Yatim, belle frère de la regretté, affirme que les déclarations du mari accusé, renfermait nombre de « contradictions », au niveau des horaires de sa sortie de travail et de son retour à domicile. D’autant plus, ajoute-t-il, que les effets de la victime ont disparu, notamment son téléphone portable qui pourrait révéler l’inexactitude de ses déclarations. Au niveau de l’autopsie, Yatim Youssef déclare que cette opération serait entachée de nombre d’altercations, tout en affirmant que le retard de la transmission du rapport serait porteur de signes douteux. Lors de la mani- festation en question, plusieurs cas similaires ont été soulevés pour fustiger les responsables de ces actes de violence effrénés contre les femmes. « ASSEZ ! », s’époumonent les manifestants, de plus en plus nombreux. Il faut aussi signaler que l’implication des journalistes, toutes susceptibilités réunies, a permis pareillement de donner à cette action toute l’envergure médiatique escomptée. La fédération de l’alliance démocratique des droits de la femme, réseau des femmes solidaires, aura donc fait l’événement, au moment où les lois en vigueur taisent ou effleurent les vraies problématiques de cette situation dramatique qui ne cesse de proliférer dans une société, appelée à valoriser et fortifier le statut de la femme, conformément aux dispositions de la constitution et aux entrains d’une nation, résolument introduite dans la cour du respect des droits de l’homme, de l’approche du genre, de la parité et de l’égalité des sexes S.E en janvier! R ien de plus surprenant, puisque nombre de décideurs, en particulier ceux qui cherchent les moyens les plus commodes pour mettre un terme au pouvoir d’achat des populations les plus démunies. Préparez vos chéquiers si vous roulez en voiture de luxe et réfléchissez-y à deux fois si vous envisagez de posséder un gros bolide ! A partir du 1er janvier prochain, la loi de Finances 2014 vous soulagera davantage de vos deniers si vous possédez un véhicule premium. Objectif avoué des pouvoirs publics : encourager les Marocains à investir dans les véhicules à faible consommation de carburant et ainsi soulager d’une certaine façon l’impact sur la Caisse de compensation. Une donne qui devra, à moyen terme, avoir une incidence sur l’évolution du marché de l’automobile et sur sa segmentation. Seule une partie «infime» du parc automobile marocain sera concernée. Puisqu’en définitif les voitures de luxe ciblées par la loi ne représentent qu’une partie réduite du parc automobile. En effet, seulement 8% des ventes annuelles de voitures seront taxées, puisque, pour être éligible au titre de voiture de luxe, il faudrait que la voiture vendue soit affichée à partir de 400.000 DH. «Il y a fort à parier que cette situation poussera certains concessionnaires à revoir la fourchette des prix qu’ils proposent afin de l’adapter à la taxe et défiscaliser ainsi les véhicules imposables», explique un concessionnaire Congrès international de l’arganier L’arbre emblématique en débat L’arganier a toujours été un arbre emblématique du Maroc, les caractéristiques organoleptiques et les propriétés nutritionnelles de l’huile d’argane sont des atouts majeurs sur lesquels la filière peut se développer. M ais à coté des opérations classiques de marketing, la filière doit être confortée par des travaux de recherche et développement qui vont contribuer à la réussite de la mutation d’un système de production traditionnel vers un système de production moderne. L’objectif est d’inventer pour les arganeraies un schéma de développement durable et de le mettre en œuvre sur le terrain. La recherche scientifique constitue alors un levier de développement durable de l’arganier, cet arbre endémique qui incarne une riche histoire, une culture enracinée autour d’une civilisation ancestrale, et une écologie particulière défiant la sécheresse et la désertification. Du point de vue scientifique, l’arganier a fasciné plusieurs chercheurs marocains et étrangers, qui se sont penchés depuis plusieurs années sur l’étude des aspects liés à sa biologie, ses exigences éco-géographiques, son environnement socioculturel et ses vertus. Différentes recherches ont ainsi traité les aspects liés à la variabilité génétique de l’arganier, la caractérisation morphologique et physiologique des populations d’arganiers, l’évaluation de la diversité génétique sur la base de marqueurs moléculaires, la germination, la production de plants, la culture in-vitro, la tolérance au stress abiotique, la domestication de l’arganier, la valorisation de l’huile d’argan, les impacts socio-économiques et développement durable. Consciente de l’appui que va donner la recherche scientifique à la filière et au développement durable de l’arganier, et après la réussite de la première édition en 2011, l’Agence Nationale pour le Développement des Zones Oasiennes et de l’Arganier (ANDZOA) en partenariat avec le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime, le Haut Commissariat aux Eaux et Forêts et l’Institut National de Recherche Agronomique, organise du 9 au 11 Décembre 2013 à Agadir le Deuxième Congrès International sur l’Arganier. Ce rendez-vous scientifique bisannuel sur l’Arganier vise (i) le partage des connaissances scientifiques et techniques entre les chercheurs nationaux et internationaux, les gestionnaires forestiers, les acteurs économiques et les institutions de développement, (ii) la contribution à la mise en œuvre du Contrat Programme de la filière d’arganier sur des bases scientifiques solides. La 2ème édition du congrès prévoit la participation de plus de 300 chercheurs et professionnels du Maroc, Algérie, Tunisie, France, Allemagne, Norvège et Kuwait, et se focalise sur les axes suivants: 1. Structure et fonctionnement de l’écosystème arganeraie qui traite la conservation et la gestion de la biodiversité 2. La production qui traite des techniques d’agroforesterie, de biotechnologie et d’amélioration génétique de l’arganier. 3. La Valorisation qui traite des innovations agro-technologiques, de l’économie et de la commercialisation des produits de l’arganeraie. 4. les Changements sociaux et aspects juridiques dans la nouvelle dynamique du système arganeraie. La capitalisation des connaissances partagées dans le cadre du Congrès, sera un appui considérable à la mise en œuvre de la stratégie de l’ANDZOA pour le développement des zones de l’arganier, cette stratégie qui a été présentée devant de Sa Majesté le Roi Mohamed VI, le 4 Octobre 2013 à Errachidia. En marge de cette édition du congrès, des activités parallèles seront organisées telles que des tables rondes, une Compétition scientifique afin de décerner des prix d’encouragements aux jeunes chercheurs qui travaillent sur la thématique « Arganier et Arganeraie », et aussi des visites de terrain. S.E www.ladpechedusud.com Economie N° 105 du 5 au 11 décembre 2013 4 Agadir au salon de tourisme de Varsovie Biennale AmanExpo mars 2014 voyages, tenue à Varsovie en Pologne, fin novembre dernier. Une occasion pour les professionnels marocains, plus particulièrement de la région Souss Massa Drâa, d’optimiser les démarches entreprises récemment avec les Tours Opérateurs polonais. A l’occasion de l’organisation du Biennale AmanExpo qui va se passer à Agadir du 20 au 23 mars de l’année 2014, une conférence de presse a eu lieu le samedi 30 novembre 2013 à l’hôtel Mogador à Agadir. au meilleur Capitaliser les opportunités en place Veiller usage de l’eau La destination Agadir s’est fait encore distinguer lors de la foire internationale des E n effet, le Maroc a participé du 28 au 30 novembre au salon international de tourisme de Varsovie (TT Warsaw), le premier du genre en Pologne et l’un des plus importants en Europe Orientale. Mis en place par l’ONMT (office national marocain du tourisme), le stand du Royaume a mis en exergue les atouts culturels du Maroc tout en renforçant son positionnement de destination sûre, tolérante et garantissant un dépaysement total. Les professionnels du tourisme, notamment ceux d’Agadir, ont pris part au salon avec l’ambition de présenter les atouts balnéaires de la destination Agadir, très prisée par les touristes polonais. Outre la saison estivale, les polonais préfèrent des destinations ensoleillées durant le grand froid hivernal et Agadir a de multiples potentialités pour les accueillir, estiment des professionnels polonais. Le marché polonais continue de croitre avec une croissance de 10 pc au titre des 9 premiers mois de 2013. En 2012, la 20ème édition du salon “TT Warsaw” avait drainé 19.000 visiteurs et vu la participation de 664 exposants de 64 pays et la présence de 304 représentants de différents medias. Plus de 40.000 touristes polonais se rendent annuellement dans le Royaume. La signature dernièrement de la convention entre l’ONMT et Itaka (grand tour opérateur polonais), vise à renforcer les capacités aériennes existantes sur Agadir et à lancer, en 2014, une série de liaisons charter Varsovie-Essaouira et Worclow-Agadir en partenariat avec Itaka. Des représentants de Médias polonais spécialisés dans le tourisme ont visité, en octobre dernier, Agadir, Marrakech et Essaouira en vue de promouvoir la destination Maroc dans leur pays. Comme à l’accoutumée, les professionnels d’Agadir ont profité de cette opportunité pour mettre en valeur les atouts de la destination, en termes de la clémence climatiques et les offres infrastructurelles, ainsi que les possibilités de faire du tourisme de montagne, avec un arrière-pays varié et attractif. Il va alors falloir s’attendre à des flux de plus en plus soutenus. Ce qui incitera les décideurs et les opérateurs du tourisme dans la région de s’adonner à fond pour préparer ces grands arrivages, dans les années à venir, en matière de capacités d’accueil, d’animation et qualité de services C ’est donc en présence de plusieurs supports médiatiques de la presse écrite, électronique et audiovisuelle que Simon Thiery et Mohamed Id Mahjoub ont fait un exposé sur les différentes raisons qui ont été derrière cette idée et surtout du choix de cette thématique de conjoncture un peu partout dans le monde qui est l’eau. A cet égard, l’accent a été mis sur les phases de préparation de ce grand événement à savoir les partenaires, les plénières ainsi que les programmes très variés de cette édition. Ainsi, une caravane de sensibilisation débutera à partir du mois de février, longeant toute la zone SMD. Quant à la logistique de cette caravane, elle sera composée de peintres, chanteurs, spécialistes et S.E (avec agence) Sidi Ifni Etude du projet d’un port de plaisance Dans le cadre de la vision touristique 2020, une réunion s’est tenue par l’autorité provinciale avec l’ANP, la délégation provinciale du tourisme et autres institutions concernées pour l’élaboration d’un plan d’un port de plaisance dans la province de Sidi Ifni. de D à G, Simon Thiery et Mohamed Id Mahjoub insi, le 26 novembre 2013, à la salle des réunions de la province de Sidi Ifni, une séance de travail a été présidée par Mamay Bahi, gouverneur de la province, à laquelle ont assisté le président du conseil provincial, le directeur de l’ANP, le responsable du bureau d’études Thalassa, et des chefs des autorités internes et externes, le délégué de la délégation du tourisme et des professionnels du secteur touristique. Dés lors, dans son mot d’ouverture, le gouverneur a mis en exergue l’importance de ce projet qui s’insère dans la vision 2020 et qui doit être un vrai levier du journalistes qui vont rentrer en contact direct avec les constituantes des villes et villages, âges et sexes confondues pour leur expliquer la nécessité ainsi que l’urgence de changer d’attitude au niveau de l’usage et de la consommation de l’eau qui est la source de la vie. Un concours sera aussi organisé au cours de cette dernière dont un prix sera remis au meilleur usage de l’eau. Parmi les sujets qui seront abordés figurent la pénurie de l’eau, la sécheresse, le réchauffement climatique et finalement la mal gestion des ressources hydriques. Des pays d’honneur seront invités à cette biennale pour partager avec les professionnels et chercheurs en la matière leur expertise et expérience, servant ainsi de modèle pour une nouvelle stratégie de l’eau dans notre pays en général et la région SMD en particulier. Après la conférence, un débat a eu lieu durant lequel les conférenciers ont répondu aux questions posées par les différents journalistes. A noter qu’à la fin de ce point de presse, un rendez-vous est donné pour le mois de février prochain pour autre conférence de presse qui concernera la caravane dans son ensemble ainsi que les dernières nouvelles relatives à l’organisation ainsi que le programme final de cet événement ainsi que le choix de la ville d’Agadir pour l’accueillir. M.L A secteur touristique de la région, surtout avec les grands aménagements que connait le port et qui ont pour but final optimiser la rentabilité portuaire et permettre à la ville d’être dotée d’une nouvelle structure qui aura des retombées non seulement au niveau de l’activité tou- ristique mais aussi de la création des emplois et l’amélioration des conditions de vie de la société. Toujours dans son intervention, Mamay Bahi a rappelé les objectifs de la nouvelle stratégie du plan d’aménagement du port de Sidi Ifni et qui sont la qualifica- tion de ce port selon les critères et normes en vigueur, construction d’un atelier de montage des bateaux, extension du port et la construction d’un épi de sable et finalement la création d’une Marina dans la partie sud/ ouest du port. A la fin de son intervention, le gouverneur a invité toutes les parties à prendre part dans l’élaboration d’un plan de travail pour concrétiser cette action et faire de la ville de Sidi Ifni une destination favorite des amateurs comme des professionnels des sports nautiques en général et créer une nouvelle dynamique dans la région. M.L www.ladpechedusud.com Symposium international Economie N° 105 du 5 au 11 décembre 2013 5 L’agriculture biologique à l’honneur C’est à Agadir que s’est tenue la première édition du symposium international sur l’agriculture biologique méditerranéenne et les signes distinctifs de qualité liée à l’origine. Une large rencontre entre chercheurs, professionnels et représentants des 26 pays participants pour échanger leurs expertises et leurs expériences ainsi que leurs opinions sur l’importance nutritive de l’agriculture bio et aussi des produits du terroir de chaque pays. C ’est à l’hôtel Royal Atlas à Agadir qu’a eue lieu, le dimanche 1er décembre de l’année en cours, l’ouverture de la séance inaugurale du symposium par le secrétaire général du ministère de l’agriculture et de la pêche maritime, le président de la chambre d’agriculture SMD, le président de l’institut de la recherche internationale en agriculture, le directeur de l’institut agronomique et vétérinaire Hassan II, le directeur général de la chambre d’agriculture SMD, le directeur général de l’ONUDI, des représentants du FAO et autres instances, ingénieurs et chercheurs en la matière. Ainsi, dans son mot d’ouverture, le secrétaire général a démontré l’importance des filières biologiques agricoles, de la nouvelle tendance de la recherche de la qualité des produits par la population ainsi que le rôle qu’a joué la labellisation dans la valorisation des produits du terroir qui constituent le pilier II du plan Maroc Vert. A ce titre plusieurs conventions ont été signées par le Maroc avec d’autres pays étrangers dans le but de faire de mieux développer ce secteur de l’agriculture qui s’insère dans le cadre de l’agriculture solidaire et durable. L’ampleur de la demande de ces produits interpelle donc les différents pays producteurs de mettre en commun leur expériences et leurs expertises pour créer une dynamique plus importante et faire un bilan des résultats des recherches scientifiques au niveau de l’agriculture biologique, et des nouvelles réalisations en matière de labellisation. C’est une occasion aussi pour une mise de contrats programmes et d’établissement de partenariats entre les organismes actifs dans le domaine. Après les mots des intervenants, une conférence sous le thème « nutrition, alimentation et prévention des cancers » a été animée par le professeur Henri Joyeux de Montpellier de France au cours de laquelle il a mis prévention contre des maladies chroniques comme les cancers en particulier. Pour démontrer cette importance, il l’a formulé en une phrase : « l’agriculteur est votre plénières, des conférences et des débats autour de différentes thématiques en rapport avec l’agriculture biologique et l’amélioration des techniques de produc- en exergue la place qu’occupe l’agriculteur dans la préservation de la santé du consommateur ainsi que sa contribution directe dans la premier médecin. » Quant au programme de cette première édition qui s’étend sur trois jours, il comporte plusieurs sessions tion des produits du terroir, de la fertilisation du sol, du reboisement des forêts, de l’assainissement de l’eau et de l’utilisation des nouvelles C’est une occasion aussi pour une mise de contrats programmes et d’établissement de partenariats entre les organismes actifs dans le domaine énergies en matière d’irrigation. Toute une stratégie qui a pour objectif la valorisation ainsi que la commercialisation des produits du terroir que ce soit à l’échelle nationale ou internationale ainsi qu’une sortie prévue à la fin de ce symposium. L’autre volet de ces sessions plénières porte sur l’agriculture biologique, la production et la protection et la physiologie. A ce sujet, une conférence a été animée par l’Association marocaine de la filière des productions biologiques, l’AMABIO, l’un des leaderships de ce symposium à côté de l’institut agronomique et vétérinaire Hassan II. L’inauguration du sympo- sium a été marquée par la présence du consul général de la république française à Agadir du secrétaire général du centre international des hautes études agronomiques méditerranéennes et du président de l’association agro technologie SMD. Ainsi, Agadir, région connue par sa place privilégiée dans le secteur agricole à l’échelle nationale a été au rendez de cette grande rencontre qui est certainement sortie avec des recommandations diverses et des signatures de protocoles de conventions et de partenariats tant sur le plan institutionnel que professionnel entre les différents participants à cette première M.L édition Forum international des oasis Un patrimoine naturel en péril De toute évidence, la région du sud-est marocain est fortement riche en patrimoine naturel de haute qualité. On citera, au passage, les gorges de Dadès et Toudgha, les oasis, les palmiers-dattiers…Toutefois, on constatera, non sans amertume, la situation des oasis en mal de modèle de gestion durable. C ’est dans le sud marocain, à Zagora, qu’une importante problématique a été relevée. Il s’agit de l’état des oasis. Lors du deuxième Forum international des oasis et du développement local à Zagora qui s’est tenu du 28 novembre au 1er décembre 2013, tourisme responsable, exploitation durable et fédérations des efforts et visions gouvernementales dans le but de la pérennisation et de la mise en valeur des richesses de ces lieux étaient à l ‘ordre du jour d’un débat qui a réuni tous les acteurs institutionnels et non institutionnels concernés par la question. Le sud marocain regorge d’oasis. Ces lieux mythiques si exploités dans une optique durable, peuvent être de réelles sources de richesse. Or, tel n’est pas toujours le cas. C’est l’association du Forum international du tourisme durable et du développement local de Zagora qui a tiré la sonnette d’alarme. Affirmant l’urgence de la question, Mohand Laenser, ministre de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire national, a évoqué la dégradation des terres de ces oasis, qualifiant leur état de délabrant et leur gestion d’être loin de répondre aux besoins des populations avoisinantes. «A cela s’ajoute le changement climatique qui est tout sauf clément. Si la situation ne change pas et si nous ne réunissons pas nos efforts en vue de sauver ce patrimoine, il est clair que la disparition sera son sort», s’alarme Laenser. La région Souss Massa Drâa devra donc, redoubler d’efforts afin de remédier à cet état déplorable, par le biais de démarches participatives, susceptibles de protéger et valoriser les oasis, source de vie et de développement dans ces régions fabuleuses. S.E www.ladpechedusud.com Secteur de l’artisanat Société Remise du prix national des meilleurs artisans Dans le cadre de l’encouragement de l’artisan marocain, la troisième session 2013 de « Métiers du Maroc » organisée par le ministère de l’industrie artisanale et de l’économie sociale et solidaire, un prix national est destiné aux meilleurs artisans dans différentes branches à savoir le décor, les ustensiles divers, l’habillement et ses accessoires ainsi que la bijouterie. Ainsi, cette année, la remise des prix a eue lieu à Agadir le 30 novembre 2013 à l’hôtel les Dunes d’or. P résidée par Fatima Merouane, ministre de l’industrie artisanale, de l’économie sociale et solidaire, en présence du Wali d’Agadir, du maire et différentes personnalités de l’autorité civile et militaires, de présidents de chambres d’artisanat venus de différentes régions du royaume ainsi que d’artisans, cette cérémonie a été suivie avec plusieurs ports médiatiques nationales et régionales. Dés lors, après le mot d’ouverture du ministre et la présentation du comité du jury, la liste des gagnants a été donnée par Nourreddine Hachimi, membre du jury. Au programme également, un film documentaire sur la sélection des candidats et candidates a été projeté avant de passer à la remise des prix qui concernent les branches de ce concours national. Or, ce qui marque cette session, c’est la présence féminine et aussi les nouvelles méthodes de travail des matières utilisées dans l’artisanat marocain. Une exposition des objets qui ont été qualifiés les meilleurs par le comité de jury a eu lieu dans un salon à l’hôtel. C’est donc une occasion pour l’artisanat marocain de se performer et de s’améliorer afin de faire face à la concurrence étrangère par la créativité et la combinaison de toute cette richesse dont dispose l’artisan marocain. Comme c’est aussi un moment de ren- contre entre les professionnels de ce domaine pour s’échanger des idées et des expériences pour aller à l’avant et contribuer dans le développement de ce secteur, l’un des piliers de l’économie nationale que ce soit au niveau de sa part dans le PIB ou de l’emploi. C’est aussi une preuve de génie et de compétence qui ne cessent d’évoluer et de se manifester d’une année à l’autre. Après la remise des prix, une visité a été effectuée au salon de l’exposition par la ministre et toute la présence qui a assisté à ce grand événement où des explications supplémentaires ont été fournies par les artisans gagnants de cette troisième session Mohamed Laghouizi N° 105 du 5 au 11 décembre 2013 Parution du journal Nabd Al Moujtamâa L e premier numéro du Journal « Nabd Al Moujtamâa » est apparu dans les kiosques le 1er décembre 2013, le thème principal de ce numéro est « l’enseignement de la langue Amazigh au Maroc» . Ce nouveau né spécialisé en Tamazight sous le slogan « Journal de tous les Marocains pour le Tamazight » est un journal hebdomadaire édité provisoirement chaque deux mois. Nous espérons que cette expérience constituera une valeur ajoutée à la presse écrite marocaine, qu’elle deviendra une référence indispensable en ce qui concerne la question amazighe et qu’elle contribuera, à travers les débats, à la mise en œuvre des dispositions de la nouvelle constitution ayant reconnu le Tamazight comme langue officielle. L’ambition du journal « NABD ALMOUJTAMAA » est de combiner le caractère d’un media militant et professionnel à la fois crédible et objectif. Ce journal n’aurait pas vu le jour sans la volonté ferme d’une équipe soudée qui a pu surmonter des d’innombrables contraintes et difficultés. Nous prions toutes et tous les intéressés du fait amazigh d’enrichir les pages de ce journal, en nous écrivant : à[email protected]. Votre contribution est un soutien pour la presse écrite amazigh La Rédaction Action caritative Opération « hiver chaud » de Rotary Une équipe des Rotariens du Club Agadir vallée du Souss et les deux clubs en cours de création, le Rotary Club Agadir la Baie et le club de Taroudant ont fait le déplacement le 1er décembre 2013 aux douars enclavés de la commune rurale « Oued Elbour » à Imintanoute pour distribuer des vêtements aux enfants démunis dans le cadre de l’action « hiver chaud ». C ette initiative solidaire organisée en collaboration avec l’association Atlas Initiative pour le développement et l’environnement a permis d’alléger les souffrances de ces enfants et leurs familles en leur offrant des lots de vêtements qui leur sont très utile pour l’hiver qui s’annonce très rigoureux en pleine a indiqué à la Dépêche du Sud le président du Rotary-Club vallée du Souss, M. Sourdine MAOUN , précisant que les Rotariens et Rotariennes des clubs organisateurs se sont mobilisés pour collecter le maximum de vêtements et assurer le succès de cette action qui est la troisième du genre menée au sein de la région d’Imintanoute. nommée s’inscrit dans le cadre de plan d’action de club pour cette année, elle a permis à environ 400 enfants de Tamaloukt et à Imilaine, âgés entre 8 et 14 ans de bénéficier d’environ deux tonnes et demie de vêtements chauds. «, a-t-il expliqué. De sa part, Rachid Lachgar, président de l’association locale a tenu à remercier les organisateurs pour cette action dont l’apport dépasse ce qui est matériel pour des enfants et familles démunis d’une région marginalisée dépourvue de beaucoup de moyens qui permettraient de garantir une vie digne. Il ajoute « nos chers amis Rotariens de RCAVS veulent toujours montagnes du Haut Atlas, « cette action de cœur nous aider à combattre le froid et procurent chaque année à nos enfants diverses aides précieuses en vêtements, lunettes, livres, caravanes médicales et j’en passe; mais croyezmoi qu’ils nous apportent bien plus que cela en pensant à nos enfants en situation difficile, ainsi que 6 leurs parents démunis. Et en nous rendant visite, ils nous encouragent à continuer à y croire que la vie est belle et à se délivrer comme par magie de nos rudes conditions pour aimer, partager et retrouver bien des valeurs humaines et pour partir ailleurs…». Un beau succès donc pour cette opération qui a permis aux Rotariens et Rotariennes de partager des moments de bonheur et de convivialité avec des villageois d’Imintanoute qui les ont accueillis à bras ouverts. El Ghazzi Mohamed Focus www.ladpechedusud.com N° 105 du 5 au 11 décembre 2013 Le GPC carton et papier 7 Une qualité en vogue La création de la nouvelle unité GPC à Agadir répond à la logique de proximité avec le client voulue par le staff. L’écart se creuse. La filiale du Groupe Ynna Holding, spécialiste de l’emballage en carton ondulé et leader du secteur de l’emballage au Maroc n’entend pas laisser de répit à la concurrence P reuve. Le GPC, pour Gharb Papier et Carton, a repoussé la barre haut en mettant en service une nouvelle unité de production sur le site de Aït Melloul à Agadir. L’autre façon de répondre à la demande de plus en plus importante de sa clientèle. Inaugurée le 19 avril 2003, sans tambour ni trompette, en présence de du gouverneur de la province d’Inezgane Ait Melloul, Salah Raoui, du président fondateur du Groupe Ynna Holding, Miloud Chaâbi, ainsi que de nombreuses personnalités des secteurs agricoles et industriels, venues des quatre coin du Royaume, l’unité GPC de Ait Melloul semble résolument déterminée à en découdre avec les ténors mondiaux du secteur. Dotée de machines de production de dernière génération, GPC Ait Melloul a une capacité de production de 30.000 tonnes de cartons par an. Le choix du site, à proximité de la première L région d’agriculture moderne, des activités industrielles et du plus grand port de pêche du Royaume, répond à une logique de proximité. Né d’une écoute client attentive, le site de Aït Melloul vise à compléter la gamme de produits et services que fournissent les filiales de Ynna Holding aux producteurs et exportateurs agricoles de la région du Souss et de servir au mieux les industries ainsi que les entreprises du secteur de la pêche de la région. Créée en 1993 avec une première usine de production à Kenitra, située à proximité des plus importantes implantations industrielles du pays, la société GPC est le fruit de la politique de diversi- fication du Groupe Ynna Holding. La modernité de son équipement, le dynamisme de son management et son personnel hautement qualifié font de cette entité industrielle un challenger redouté du secteur de l’emballage carton au Maroc. Fort de sa certification ISO 9001, GPC trône sur la première place au Maroc dans la filière papier et carton. L’autre raison de parler de marque déposée ou de signature GPC. Bref entretien avec Mounir El Bari, directeur général de GPC ors du séminaire technique, tenue par le groupe, samedi dernier à l’hôtel Mogador d’Agadir, Mounir El Bari, administrateur, directeur général du GPC affirmait que le groupe se plaçait comme un leader de l’emballage en carton ondulé. Une démarche à laquelle le groupe n’arrête pas d’engager des investissements de taille afin de fortifier et pérenniser le produit. Notre souci majeur, ajoute-t-il, c’est d’être constamment au diapason des sollicitudes et des attentes, de plus en plus soutenues. Vous n’êtes pas sans savoir que la diversi- demandeurs, incite tou- duit d’emballage afin fication des marchés jours à la qualité du pro- d’assurer la fraicheur et Conclusions générales du séminaire la durabilité des marchandises transportées dans des patelins lointains. D’autant plus, poursuit-il, il convient de souligner que les l’issue du débat qui a caractérisé le séexigences internatiominaire technique organisé au profit des nales de l’exportation, clients du GPC, le modérateur de cette en termes de conditionactivité qui a connu un succès éclatant, a soumis à nement et d’hygiène, l’imposante assistance, les conclusions suivantes : impose des mesures - Le produit présente de grandes opportude protection de haute nités pour le marché demandeur, grâce aux atouts fiabilité. D’autre part, qui assure un meilleur positionnement dans les Mounir El Bari déclare pays de préférence que l’organisation de - La diversification des marchés lointains et pareilles rencontres de proximité, garantit également une performance avec notre clientèle avérée dans le marché mondial est à même de mettre - L’emballage de qualité permet, en fait, la en avant des passequalité du produit au transport, par le biais de la relles de consultation fibre vierge qui assure une bien meilleure résiset de concertation, pour tance. favoriser l’écoute et assouvir les demandes. Le séminaire que nous des experts en la ma- de mettre en œuvre une tenons, encore une fois, tière, est, en effet, un synergie performante, en présence aussi des espace propice en vue conclut-il. partenaires suédois et A www.ladpechedusud.com Dossier N° 105 du 5 au 11 décembre 2013 Pour le développement du secteur des fruits et légumes 8 Dans le cadre de sa nouvelle stratégie d’accompagnement du secteur agricole, le groupe GPC a organisé un séminaire technique le samedi 30 novembre à l’hôtel Al Mogador sous le thème : « Emballages en carton ondulé pour le conditionnement des fruits et légumes », animé par Ali Elsigui. C ’est donc en présence de plusieurs professionnels du secteur agricole dans la région SMD que des conférences ont été animées par Mounir El Bari, DG du GPC, Bousfiha, directeur adjoint, Erik Gillberg, manager du service commercial et son homologue Lionel Trento du groupe Billerudkorsnas, partenaire suédois de la société ainsi que de Henri Bouillet, de France, expert en stratégie des entreprises. Des exposés enrichissants sur le rôle de l’emballage en carton ondulé dans la conservation des fruits et légumes au niveau de l’exportation. Une occasion pour les différents producteurs et exportateurs des agrumes de connaitre aussi la situation du Maroc à l’échelle du marché européen et de savoir les mesures à prendre pour faire face à ce recul des importations des fruits par la communauté européenne, premier marché potentiel et proche du pays. C’est donc à travers les différentes interventions que des explications claires et précises ont été données sur les matières premières de la fabrication de cette gamme de carton dont la fibre vierge et qui vient de la Suède. A cet égard, Erik Gillberg a donné démontré à travers des études l’importance de cette matière dans la fabrication des emballages en carton ondulé, mettant l’accent sur sa résistance à l’humidité qui généralement cause la perte de ce type d’emballage et par conséquent celle des produits. L’autre volet de ce séminaire a été élaboré par Henri Bouillet relatif à la situation des exportations des fruits et légumes marocains vers l’Europe. A cet effet, Henri a rappelé l’impact du recul de la marge de marque en ce qui concerne les fruits. Une situation due à plusieurs facteurs que les producteurs marocains doivent reconsidérer pour mieux développer leurs méthodes de production et aussi de commercialisation afin de satisfaire le marché européen toujours demandeur et potentiel. A noter également que la question de l’environnement a été abordée par tous les intervenants et que parmi les programmes du groupe GPC au niveau de leurs entreprises, c’est la création de station d’épuration des eaux afin de préserver l’environnement. Après l’intervention de Bousfiha qui a fait une représentation des nouveaux articles du Groupe GPC ainsi que sa nouvelle stratégie qui suit le plan Maroc Vert, un débat a été ouvert entre les professionnels et les conférenciers et qui a conduit à différentes recommandations et conseils pour une utilisation optimale des emballages en carton ondulé dont les plateaux et les palettes utilisés surtout par les exportateurs des fruits et légumes vers l’étranger. A signaler également que lors de ce séminaire, le groupe GPC a pris la décision de l’organiser chaque année à la même date afin de tenir les professionnels du secteur des fruits et légumes de toutes les nouveautés de sa production et aussi de pouvoir autour d’une table ronde de tirer des notes des expertises et expériences d’autres pays bien avancés dans cette branche d’activité. Dossier Entretien avec Abdallah Jrid, président de la coopérative Agrumar www.ladpechedusud.com N° 105 du 5 au 11 décembre 2013 9 Beaucoup d’atouts, mais des lacunes à dépasser ! Le secteur agricole constitue, depuis des lustres, l’une des pièces maitresses de l’économie nationale. Sa capacité de fournir de larges postes d’emploi, de drainer des capitaux, d’assurer la sécurité alimentaire dans bien des cas…traduit bien cette importance. T Saoudi El Amalki outefois, en dépit de ces atouts indéniables, l’agriculture traverse une situation difficile, en particulier, au cours de l’année présente. Cette contrainte résulte de nombre de facteurs qu’il va falloir, aussi bien les institutionnels que les professionnels, affronter dans la synergie et la détermination. Pour élucider encore davantage les spécificités de ce secteur, Abdallah Jrid, président de la coopérative Agrumar a bien voulu nous accorder cet entretien. Qu’en est-il du contrat programme, relatif au secteur des agrumes ? Il est bien évident que le plan Maroc vert qui vise à promouvoir le secteur, s’est attelé à une multitude d’activités et de programmes, de nature à insuffler de nouvelles impulsions à l’agriculture, en tant que levier nodal de l’économie nationale. En 2008, il a été signé un contrat programme, dans le cadre du plan Maroc vert, qui s’étend de 2009 à 2018. A cet effet, cette convention ambitionne d’implanter et de renouveler environs 50 000 hectares, pour une durée de dix ans, soit une moyenne annuelle de 5000 hectares. Il est prévu également de renouveler plus de 30 000 hectares, sous formes d’anciens champs, ou encore de changer des catégories par d’autres, vu leur inadéquation. Il s’agit pareillement d’élargir la culture des agrumes dans de nouvelles terres atteignant 20 000 hectares, sachant que la production sera à hauteur de 2,9 millions tonnes, en 2018, dont l’export atteindra 1,3 tonnes, alors global du tout en signalant que des tie prenante du secteur marchés étrangers. Ceci secteur l’investissement investissements impor- agricole. Malgré les ef- étant, le dossier social serait de 9 milliards de tants dans des fermes forts déployés dans le sens reste, en fait, le problème dirhams, dont 6 seront assurés par des producteurs, moyennant des aides de l’Etat estimées à 3 milliards. Il est prévu également de renouveler plus de 30 000 hectares, sous forme d’anciens champs, ou encore de changer des catégories par d’autres, vu leur inadéquation Quelle évaluation faitesvous de cet accord, après 4 ans de son effet ? On peut dire, sans exagération, que nous avons dépassé ce que nous avions attendu. Au niveau de la production, on peut agricoles sont débloqués dire que les objectifs sont par des producteurs, d’auatteints à plus de 35%, tant plus que l’Etat appuie les démarches cde cette catégorie. Cependant, il ne faut pas croire que tout se passe bien. Des lacunes sont à combler, en particulier la sensibilisation suffisante au niveau de l’élargissement et la rénovation, sachant que le secteur des agrumes renferme des particularités bien déterminées, et qui ne sont pas encore prises en compte. Certes, nombreux sont ceux qui adhéré à cette épreuve d’élargissement et d’innovation, mais sans stratégie ni vision lointaine. Abdallah Jrid Quelles sont les principales difficultés que rencontre le secteur des agrumes ? Naturellement, la filière des agrumes est une par- de son essor, il continue à connaitre des problèmes, notamment la pénurie des ressources hydriques, surtout que les précipitations sont insuffisantes ou encore tardent à venir. Cette indigence constitue un réel handicap et présente un dysfonctionnement majeur à l’égard de l’agriculteur. En plus, la prolifération des médiateurs dans le commerce intérieur, souffrant de l’informel, demeure également un problème, puisqu’ils exploitent le secteur pour s’enrichir, tandis que le paysan est frappé par des pertes affligeantes. Au niveau du marché extérieur, la compétitivité, avec les producteurs étrangers en Espagne, en Afrique du Sud, en Argentine, en Egypte… est tenace, car le producteur trouve des difficultés pour accéder aux capital. Le secteur agricole est très sensible et ne peut supporter des arrêts, d’autant plus que la main d’œuvre s’avère, souvent, absente. De surcroit, les problèmes de la caisse sociale sont aussi une entrave et influent négativement sur le secteur, en plus de l’augmentation du coût, d’une façon ascendante. On peut dire sans exagérer, que la situation du secteur est chaotique, nécessitant une halte de méditation, sachant que, lors de cette saison 2013-2014, on prévoit un taux de production des agrumes du Souss à hauteur de 888 000 tonnes, alors que la production prévue pour les unités d’emballage du Souss, allant jusqu’à 673 OOO tonnes, soit 69%, tout en sachant que le nombre de station d’emballage dans la région du Souss atteint 22 unités, représentant 44% à l’échelon national. Qu’en est-il de l’export ? Selon les premières prévisions, l’exportation dans la région du Souss, atteindra 483 800 tonnes, soit 76% à l’échelon national. Ce chiffre démontre l’importance du secteur, même si il connait de nombreuses problématiques, à cause de la sécheresse et le retard des pluies, en plus de la canicule en juillet, aout et septembre. De plus, les instabilités des marchés étrangers influent négativement, dans bien des cas, sur les producteurs. Aussi, il faut dire que l’état de la demande du marché intérieur se détériore, du fait de la profusion des médiateurs qui bénéficient de l’effort de l’agriculteur et du producteur. Les exportations marocaines en agrumes ont essuyés des pertes, à cause des lacunes techniques et des précipitations sans précaution de la part des groupes d’exportateurs. Cette anticipation nous a causé des résultats inverses et négatives. Notre produit a donc perdu de sa qualité, ce qui a poussé les débouchés à aller chercher d’autres destinations. Dossier A cœur ouvert avec Hro Abrou, directeur de l’ORMVA-Souss Massa www.ladpechedusud.com N° 105 du 5 au 11 décembre 2013 10 Nous nous attelons aux attentes des petits et moyens agriculteurs Le plan Maroc vert demeure, en fait, la feuille de route du secteur de l’agriculture. Ce volet économique de grande retombée sur les larges couches de la société, assure de multiples atouts, notamment la devise, l’autosuffisance alimentaire. L’Eta, de par ses diverses opérations de motivation et d’encouragement, porte un intérêt tout particulier à ce domaine. La région Souss Massa Drâ, de par ses potentialités considérables, s’érige en levier de l’économie agricole et se hisse au tout premier plan de la hiérarchie économique du pays. Hro Abrou, directeur de l’Office Régional de Mise en Valeur-Souss Massa Drâa et directeur régional de l’agriculture est, incontestablement, le mieux indiqué à nous éclaircir sur ce sujet. Entretien. Q gie régionale de l’agriculture ? Il importe d’insister sur le fait que le plan Maroc vert à permis à toutes les régions du royaume d’entamer les opportunités de développement, à travers une série de projets et de programmes. Dans ce cadre, s’est élaborée également la stratégie régionale de l’agriculture, s’inspirant des fondements du plan Maroc vert. C’est ainsi que 31 projets, relatifs au premier et au second fondement du plan national, pour une enveloppe d’investissement de près de 6 milliards de l’eau de mer qui, à coup dirhams, à l’horizon 2020 sûr, procurera 60 millions m3 de cette denrée vitale. Quels sont les axes fondateurs de votre action dans le territoire de compétence ? Comme précédemment évoqué, notre stratégie repose organiquement sur le plan Maroc vert. Et comme notre région souffre de l’indigence de la nappe phréatique, nous nous sommes focalisés sur cette problématique de haute acuité, par le biais de Si vous voudriez bien nombreux projets, notam- Cette quantité considénous parler de la straté- ment la désalinisation de rable permettra d’irriguer 12 mille hectares. Les études inhérentes à ce projet d’envergure étant achevées, nous nous lançons dans la recherche des sources de financement pour cette réalisation qui, à n’en pas douter, contribuera à la solution de cette pénurie des ressources hydriques. Dans le même ordre d’idées, nous nous efforçons à mettre en fonction des mesures de rationalisation et d’économie d’eau. A ce propos, il importe de signaler qu’avant le plan Maroc vert, l’irrigation par goute à goute n’était qu’à l’ordre de 47 mille hectares de superficies irriguées, en 2008, alors qu’aujourd’hui, on en est à 80 000 hectares et nous ambitionnons de parvenir, Hro Abrou Réalisé par Saoudi El Amalki uelle stratégie adoptée par l’établissement dont vous assurez la responsabilité ? C’est exactement celle dictée par les dispositions du plan Maroc vert. Ce dernier demeure, pour nous, une véritable feuille de route pour le développement et l’expansion du secteur de l’agriculture. Les grandes directives contenues dans ce plan nous incitent à concrétiser tous les axes de cette stratégie nationale. Vous n’êtes sans savoir que la région Souss Massa Drâa est une zone agricole par excellence. Cela nous facilite un peu la tâche, d’autant plus que la dimension pionnière de cette région est de nature à être au diapason de tous les besoins aussi bien régionaux que nationaux. Ceci dit, il convient de signaler, d’emblée, que la problématique de l’eau est, pour tout le monde dans cette région, un véritable souci. en 2020, à 100 000 hec- On sait très bien que les Sidi Ifni, à travers la mise tares de surfaces arrosées. produits du terroir de- en fonction d’une cooviennent, aujourd’hui, pérative œuvrant dans ce sens, , après l’ouverture d’une unité industrielle dans cette région, le miel dans les zones des Ida Outanane à Immouzzer, le safran à Taliouine et Taznakht, le palmier à Tinghir et Ouarzazate, la rose à Kelaat M’gouna et autres produits qui seront soumis à des opérations de valorisation pour la qualité et l’immunité du produit. Ceci dit, nous nous penchons actuellement, sur le projet de revalorisation de l’arganier et sa transformation en agriculture organisée, avec, pour commencer, plus de 5000 hectares consacrés à cette culture Y a–t-il encore d’autres volets d’action ? Bien évidemment, dans le sens de l’économie de la consommation d’eau, dans le domaine agricole, nous avons procédé au projet de changement de systèmes d’irrigation traditionnelle qui étaient pratiqués auparavant, par des procédés modernes. Nous amorçons, alors, cette manœuvre dans la région d’Aoulouz dont il est prévu de mettre en place un projet couvrant 4000 hectares des terres agricole, bénéficiant de cette opération, à même de soutenir l’économie de la ressource hydrique. Par ailleurs, nous travaillons pareillement sur la valorisation des produits du terroir. une valeur inestimable, d’autant plus que le plan Maroc vert prisé cette culture de proximité. On citera dans ce sens, les arganiers auxquels on donne une grande importance, car ils sont d’un apport indéniable pour la population locale, en plus de la demande dans les marchés intérieurs et étrangers. Ceci dit, nous nous penchons actuellement, sur le projet de revalorisation de l’arganier et sa transformation en agriculture organisée, avec, pour commencer, plus de 5000 hectares consacrés à cette culture. De même, nous nous attelons, au niveau régional, à appliquer une série de projets relatifs à ces produits, surtout que la région renferme nombre Comment procédez- de spécificités à cet égard, vous, à ce propos ? notamment le cactus à Qu’en est-il de l’élément humain, en tan que pivot de toutes ces démarches ? Les ressources humaines dans le secteur agricole est focal. C’est pour cela que donnons une importance toute particulière au second fondement du plan Maroc vert, c’est-à-dire le fondement qui concerne le petit et le moyen agriculteur. A cet effet, nous orientons notre effort sur la formation et la formation continue, dans le but de poursuivre les réformes contenues dans le plan Maroc vert. Nous motivons les agriculteurs à procéder par groupements, dans le cadre d’associations à intérêts économique ou en coopératives, appuyées par l’Etat, en plus de l’accompagnement et de l’encadrement. Dossier Entretien avec Abdelfattah Baalla, président de l’AMCOM www.ladpechedusud.com N° 105 du 5 au 11 décembre 2013 11 La station de conditionnement est un réel levier d’expansion L’Association Marocaine des Conditionneurs des Maraichers (AMCOM) est une jeune structure associative professionnelle qui vient d’être créée, dans le sillage de constituer un segment spécifique aux filières des légumes. A l’instar de cette organisation sectorielle, ce récent remembrement des stations de conditionnement est en passe de jouer un rôle important, en termes de synergie des efforts et de rehaussement des produits. Pour savoir plus sur ce volet névralgique du domaine agricole, nous avons fait appel à Abdelfattah Baalla, président de l’AMCOM qui a bien voulu répondre à notre demande d’éclairage. Entretien. P émoussement dont le produit serait ipso facto affecté. Réalisé par Saoudi El Amalki arlez-nous un peu sur votre secteur et l’outil associatif que vous venez de créer ? Tout d’abord, il faut bien dire que cette initiative est une réelle valeur ajoutée, dans la mesure où elle permet de regrouper les professionnels pour des desseins communs, au service du développement du segment. La station est un véritable levier d’expansion, puisqu’elle s’attelle à la mise à niveau du produit et la qualification des ressources humaines. C’est une opération à multiples dimensions technique, matérielle, sociale et organisationnelle. de gestion rénovateurs. Bien évidemment, nombre d’obstacles se dressent devant notre activité délicate. De par la susceptibilité de notre besogne, nous devons répondre à des critères internationaux, souvent contraignants. Car, comme vous le savez très bien, la compétitivité s’avère Comment fonctionne votre farouche, notamment dans action professionnelle, au les destinations ayant des sein de ce berceau associamoyens logistiques très pertif ? formants. Nous nous organisons en tant qu’intégrale alliant des En quoi consiste alors votre facteurs essentiels de la tâche, en tant qu’associamanœuvre, à savoir l’homotion fédératrice de profesgénéité et la modernisation. sionnels ? Ceci étant, nous constituons, A coup sûr, nous évoluons sans nul doute, l’interface en outil d’accompagnement des différents intervenants des activités des stations et du produit et le filtre incond’encadrement des cadres tournable vers la commeret de la main d’œuvre. Pour cialisation. Nous sommes ce faire, nous menons des une quarantaine de stations campagnes de sensibilisade conditionnement à travers tion et de formation au sein le royaume, qui travaillons des organisations professiondans la synergie et la communelles, en vue de combler les nion, avec des mécanismes déficits de gestion dans ce Abdelfattah Baalla sens. Comme vous devriez le savoir également, la région Souss Massa Drâa est une zone agricole par excellence. Nous sommes une trentaine de stations de conditionnement uniquement dans cette région, soit plus des deux tiers à l’échelon national. A cet effet, il est de notre devoir de relever le niveau de savoir et de gouvernance dans ces stations, dans le but de rehausser la qualité du produit, à même d’être continuellement au diapason des inventions et des techniques, au niveau mondial. A cet égard, nous cherchons constamment le type d’emballage qui soit compétitif et performant. Il convient de souligner que notre segment est sensible, comparativement aux autres segments, tel la céréaliculture ou encore l’oléiculture. Au niveau de l’agrégation, notre mission se montre très compliquée, puisqu’on ne peut trop varier les références, de crainte de perdre la cohérence requise. On ne peut alors agréger plus d’une dizaines de professionnels, à la différence des autres filières qui peuvent se permettre à plus de trente. C’est pourquoi, on ne peut se rallier aux conditions du plan Maroc vert dans ce sens, car notre produit s’appuie impérativement sur la cohésion des références. Ceci dit, nous pouvons toujours avoir des soutiens matériels d’autres organismes, quoique le plan Maroc vert appuie nos démarches dans d’autres axes, relatifs à l’investissement et la rénovation. En quoi ces exigences dont vous parlez, vous compliquent-elles la tâche ? Les exigences de certification, les tailles de production, les conditions de traçabilités sont, entre autres, autant d’impératifs confrontés dans les grandes surfaces d’importation. Les référentiels exigés, en termes de qualité, d’hygiène et d’environnement, font en sorte que nous sommes tenus de veiller sur le produit exporté, car nous sommes, en fin de compte, les seuls responsables d’éventuelles détériorations, notamment dans les marchés lointains, tel la Russie ou encore le Canada. En effet, un emballage qui ne tient pas le coup est passible au moindre Quelle stratégie seriez-vous amenés à mettre en avant pour endiguer toutes ces entraves ? Nous sommes en train de mettre en œuvre une vision spécifique au segment. Dans ce sens, nous tentons de collecter le maximum de connaissances et d’expertise afin de lancer cette feuille de route perspective. Ce projet sera concerté et décortiqué par tous les professionnels de la filière, avant d’être diffusé à grande échelle. Une fois validé, il fera l’objet de programme d’action, doté de visibilité escomptée et de fil conducteur approprié. Services www.ladpechedusud.com LBIR FORAGE ET FONDATION Forage dÕ eau, Puits, Fondation & Fabrication de Tubes FONDATION v Adresse : N°36, 3éme Étage Bloc A, Résidence Ifrane II, Av. Hassan II –Agadir v N° de téléphone / N° de fax / E-‐mail : Tél : 05 28 82 84 32 Fax : 05 28 82 84 33 E-‐mail : [email protected] L’eau Une gestion raisonnée -‐ Une consommation maitrisée -‐ Autonomie et Indépendance A votre portée par le forage d’eau www……. N° 105 du 5 au 11 décembre 2013 12 www.ladpechedusud.com Colloque du roman Art & Culture Regards croisés sur la littérature maghrébine Une belle initiative que celle animée par l’université Ibn Zohr qui s’apprête à honorer la littérature maghrébine, à travers un colloque partenarial d’envergure. U ne occasion pour les romanciers et les critiques, ainsi que les étudiants des établissements universitaires d’échanger les expertises et les opinions autour des grandes questions des lettres et de la création. Le roman maghrébin sera à l’honneur lors du 3ème colloque du roman prévu, du 13 au 16 décembre à Agadir, à l’initiative de la Ligue des hommes de lettres du Sud. Cette édition rendra hommage au roman algérien en la personne de Said Boutajine, au roman libyen à travers l’expérience de Salah Senoussi et au roman marocain en la personne de Said Bensaid Alaoui, indique un communiqué des organisateurs. Initiée en partenariat avec l’Université Ibn Zohr d’Agadir avec le soutien du ministère de la Culture, la Commune urbaine d’Agadir et le Conseil régional SoussMassa-Drâa, cette édition prévoit une conférence sous le signe «l’amour dans le roman» avec la participation de plusieurs romanciers et critiques de différentes sensibilités. Figurent au programme également des rencontrestémoignages avec une pléiade d’écrivains et romanciers marocains et Industrie du cinéma arabes sur leurs parcours et expériences respectifs. Pour le directeur du colloque Abdelaziz Rachidi, cette manifestation s’applique à imprimer ses marques sur la scène créa- tive nationale et arabe, relevant que l’hommage rendu au roman maghrébin se veut un appel à lire les productions des romanciers voisins car le « lecteur marocain n’est pas suffisamment ouvert, à quelques noms près, sur la littérature produite par les écrivains algériens, tunisiens et libyens». Et de noter que ce colloque reste déterminé à poursuivre ses objectifs malgré le manque de soutien «en s’ouvrant à l’avenir sur des expériences mondiales des Amériques et de l’Europe afin de faire d’Agadir une capitale du S.E (Avec agence) roman» Hausse de tournages étrangers au Maroc Le cinéma prend, de plus en plus, une ampleur considérable, en matière de production et d’accueil. Les studios d’Ouarzazate, avec une logistique des plus impressionnantes, attirent, d’une manière soutenue, les tournages étrangers et créent, en conséquence, une dynamique revigorante. D ’autre part, il convient d’évoquer la multitude de festivals de cinéma, à travers les différentes régions du royaume. On citera, dans ce sens, le film international de Marrakech dont les travaux de la présente édition connaissent un rayonnement des plus fulgurants, le festival Agadir cinéma et migration, le festival de Khouribga du film africain, le festival du film féminin de Salé… Cet élan du cinéma thématique qui prospère, d’année en année, avec le soutien notoire de l’Etat et les divers partenaires, donne à l’industrie cinématographique un entrain accentué. D’autant plus que nombre de cinéastes talentueux au Maroc font leur preuve, partout dans les festivals et rencontres internationaux, par la qualité de leurs productions et la notoriété des thèmes traités. On constatera, à ce propos, que le tournage étranger au Maroc connait un grand essor, vu la splendeur des cadres de tournage et des facilités trouvées à cet effet. En effet, 29 est le nombre de productions étrangères qui ont été tournés au Maroc en 2012, marquant ainsi une croissance de 10% par rapport à l’année précédente. Le directeur de la ‘Ouarzazate film commission’ (OFC), Abderrazzak Zitouny, a déclaré que le royaume a prêté ses décors, en 2012, à plus de29 productions étrangères. Dans le détail, il s’est agit de 25 longs métrages, 3 séries télévisées, dont la célébrissime série américaine Game of Thrones, et un téléfilm. Selon l’OFC, Ouarzazate s’est taillé la part du lion dans ces tournages. En effet, indique Zitouny, cité par une lettre d’information francophone de la place, 10 films, une série télé et un téléfilm, ont été tournés à Ouarzazate. Il a été, ainsi, enregistrée une croissance à deux chiffres, des tournages étrangers au royaume, soit 10% entre 2011 et 2012. A noter que le Maroc a développé une activité de sous-traitance cinématographique très compétitive. N° 105 du 5 au 11 décembre 2013 13 Election de Miss Events 2013 La grâce dans tous ses éclats Le samedi 30 novembre 2013, à l’hôtel Sofitel RoyBay, la troisième édition des Miss Events s’est clôturée par l’élection de la belle Miss de l’année et ses deux dauphines. C ’est au cours d’un dîner Gala, animés à tour de rôle par FLO la sosie de Céline Dione, le chanteur belge Freddy et la plus petite et la plus douce Kenza El Kemis (à peine 10ans et talentueuse ) que les douze candidates ont défilé dans des robes de styles différents choisies avec soin par Lita devant les convives attablées, dégustant un menu minutieux. Après plusieurs répétitions et shows, les votes ont été ouverts pour l’élection des trois candidates gagnantes de cette édition en présence d’un jury ainsi que Bruno et Dona organisateurs de cet événement. Ainsi, à la fin de la soirée, le jury a élu Keila la Miss de cette édition avec les deux Asma comme dauphines. A noter également que durant cette soirée, la chorégraphe Evelyne a mené d’une main de maître les trois défilés sous le décor éblouissant du salon Richflor. www.ladpechedusud.com Entretien N° 105 du 5 au 11 décembre 2013 14 Entretien avec Martin Peulet, président du groupe Axeaum L’énergie durable, une meilleure protection de l’environnement Dans le cadre du symposium qui a eu lieu à Agadir du 2 au 4 décembre de l’année en cours, la Dépêche du Sud a réalisé un entretien avec Martin Peulet, président du groupe AXEAUM, créé il y’a un an, spécialisé dans l’énergie durable, l’environnement et l’agriculture biologique et qui vient de trouver un nouveau concept de réactivation de la vie du sol ainsi qu’une nouvelle source d’énergie qui va révolutionner le monde de la recherche des énergies renouvelables. Réalisé par Mohamed Laghouizi ouvez-vous nous parler de vos activités et de vos innovations en matière d’énergie ? La société AXEAUM est un pole de compétences humaines et intellectuelles réunies en un consortium fédérateur international et nous proposons au sein des quatre départements qui sont l’eau, la terre, l’air et l’énergie des solutions sans empreintes environnementales. En quelle année vous avez commencé vos recherches et quelles sont les choses qui ont attiré plus votre attention ? J’ai commencé à m’intéresser à l’environnement en 1983 et ça va faire une trentaine d’années aujourd’hui et par la suite à la mycologie du sol, et c’est là que je me suis confronté au problématique de l’eau. Dés lors, je en Suisse mais d’un peu partout dans le monde qui comme moi travaillent sur des choses spécifiques mais qui ne sont pas très connues. Depuis, on s’est dit qu’un jour on fera un consortium d’entreprises spécialisées dans des domaines très précis mais qui sont complémentaires. C’est donc la raison pour laquelle nous avons ici une entreprise canadienne qui s’appelle TOTALGREEN, avec qui je travaille depuis plusieurs années, développant un procédé d’énergie électrique, un générateur d’énergie électrique autonome, sans aucune source d’approvisionnement et qu’on peut mettre un peu partout dans la planète et avoir de l’énergie électrique. C’est un concept censé aider les pays émergents à avoir une autonomie à l’égard des sources d’énergie traditionnelles avec le moindre cout. Ils microorganismes et des enzymes qui nous permettent de dépolluer et de décontaminer le sol, Franbec, partenaire Canadian, qui a développé une technique de traitement des déchets et qui a eu un brevet international pour cette invention. C’’est Au Maroc, ce pays agréable que je connais depuis longtemps, nous avons une station expérimentale dans la région de Chichaoua. C’est un essai que nous avons effectué avec un ami marocain qui est aussi installé en France et qui fait la salade verte me suis penché sur l’étude des quatre éléments essentiels et vitaux de la vie de la planète ; l’eau, l’air, la terre et l’énergie. Ceci dit, j’ai développé différentes techniques d’entreprises permettant de travailler dans l’environnement durable. Il se trouve donc que durant toutes ces années, j’ai rencontré différentes sociétés qui ne sont pas forcément auront donc de l’énergie électrique étant donné qu’en parallèle notre société Natur’Ethique que j’ai créée en 2000, spécialisée dans la science des vivants et avec laquelle j’ai travaillé très longtemps dans le domaine de la santé animale, Actalys, une société dans laquelle je suis chef du département environnement et dans laquelle on développe des une nouvelle innovation qui a pour but de réutiliser des déchets pour des fins bénéfiques pour l’homme. En résumé, notre métier est de pouvoir par toutes ces innovations de réguler l’exode rural, d’offrir une meilleure qualité de l’eau, de l’air, du sol et par conséquent des produits que l’homme produit. Avez-vous fait une expérience au Maroc ? et autres plantes aromatiques. Comme il s’est spécialisé dans la production de la salade et sa livraison aux restaurants, coupée et prête à l’emploi, nous lui avons développé un concept de conservation pendant dix jours et c’est ce qui l’a incité à se lancer dans le bio. Donc, il est venu nous proposer de coopérer avec lui et sur 100 ha, au pied des P Martin Peulet C’est un concept censé aider les pays émergents à avoir une autonomie à l’égard des sources d’énergie traditionnelles avec le moindre cout. Ils auront donc de l’énergie électrique montagnes du haut atlas, nous avons planté 25000 clémentines, utilisant un nouveau procédé de réactivation du sol qui est le granite. L’autre facteur important sur lequel nous jouons aussi est l’eau et avec nos techniques modernes nous avons des solutions qui permettent de traiter l’eau et l’assainir. www.ladpechedusud.com Social N° 105 du 5 au 11 décembre 2013 15 Entretien avec Dr Abdelilah Lahlali, Président 2011/2012 de «Rotary Club Agadir Vallée du Souss», Gouverneur Adjoint de district 9010 Rotary club Notre devise est servir d’abord! Dans le cadre des entretiens que notre journal hebdomadaire entame avec les différentes compétences de la région, tous secteurs confondus, nous recevons, aujourd’hui, une personnalité de l’univers associatif, en l’occurrence Dr Abdelilah Lahlali, relevant à une structure associative, fort connue pour ces multiples actions à caractère social et humain. Entretien ! Q Entretien réalisé par : Mohamed El Ghazzi uels sont les principaux axes d’action de votre club « Rotary Agadir vallée de Souss »? Avant de répondre à cette question, je pense qu’il serait utile de présenter d’abord notre ONG en commençant par l’international, puis le régional pour arriver au local. Le Rotary International est l’Association des Rotariens du monde, il a été historiquement le premier «Club Service» créé au monde puisqu’il a vu le jour en 1905. C est la plus grande avec 1 300 000 dans 34000 clubs. C’est une organisation apolitique et ouverte qui encourage une haute éthique civique et professionnelle et œuvre pour faire progresser l’entente et la paix dans le monde. Sa devise première est « Servir d’abord ». Le district 9010 couvre 84 clubs comptant 1300 rotariens dans quatre pays du Maghreb, Algérie, Maroc, Mauritanie et Tunisie. Quant au Maroc, il regroupe 45 clubs avec 750 membres. Dans la région d’Agadir, nous sommes 2 clubs offi- La distribution de Dans quel cadre s’insciels et 2 clubs en cours de d ici la fin de l’année, un - actions montées par un - création et qui vont bien- autre à Agadir puis Tarou- club pour améliorer les vélos pour des jeunes filles crit la 10ème « opération tôt avoir leur charte, c.-à- dant, et nous espérons conditions de vie dans la pour qu’elles puissent al- vêtements » que vous menez aujourd’hui sous le slogan « action hiver chaud » ? L’action que nous menons aujourd’hui a été initié par rotary club Agadir vallée de Souss à laquelle ont été associés le rotary clubs Agadir la baie et le rotary club Taroudant qui est en cours de création. Elle rentre dans le cadre des différentes actions que ler à l’école ; nous menons cette année. d. leur acte de naissance couvrir toute la région en collectivité. La potabilisation Cette action appelée « créant un club à Tiznit, à Action internationale - - Ouarzazate et Zagora. activités visant à faire de l’eau de puits en col- action hivers chaud » est Concernant votre ques- avancer l’entente entre les laboration avec un club destinée aux enfants détion, depuis de nom- peuples, la bonne volonté français de la région de munis de la région d’Iminbreuses années, l’en- et la paix dans un cadre Montpelier, nous fai- tanout pour les habiller sons venir des bornes qui pour l’hiver qui est entré gagement du Rotary humanitaire. International à Servir Ainsi, les axes straté- filtrent et nettoient l’eau dur dans la région, et noua d’abord s’est axé autour giques dans les quels ro- de puits pour qu’il devient avons jugé que ces enfants des quatre domaines tary s’investit beaucoup potable. Notons que nous avaient un besoin urgent d’action qui constituent la sont : La santé et surtout avons déjà installé 4 et il y de vêtements chauds. Il y avait une collecte au pierre angulaire et la fon- de la mère et de l’enfant, aura encore 4 autres. La participation niveau des écoles et des dation sur laquelle les ac- l’alphabétisation, l’eau, - tivités du club reposent : la paix dans la monde… à une caravane médicale institutions, ce qui a perAction intérieure - renfor- Des axes pour lesquels Le organisée par l’autre club mis d’habiller entre 350 cer la camaraderie au sein rotary milite et essaie de d’Agadir car nous ne et 400 enfants et J’espère pourrions pas organiser qu’ils auront moins froid du club et son bon fonc- trouver des solutions. une caravane médicale cette année. tionnement. Action professionnelle - Quelles sont les actions cette année pour des pro- Signalons que notre année rotarienne commence le 1 encourager l’observation programmées par le club blèmes de logistique. de règles de haute probité Rotary Agadir vallée de Entre temps nous rece- juillet et se termine le 30 et considérer chaque pro- Souss pour le reste de vons des demandes de juin et que chaque année il dons que nous essayons y un nouveau président et fession comme un vecteur l’année ? de traiter dans la limite du chaque président essaie de d’action au service de la multiplier les actions et de société. Les actions phares qui ar- possible. Abdelhadi Skitioui faire le bien. Action d’intérêt public rivent sont : Ainsi, les axes stratégiques dans les quels rotary s’investit beaucoup sont: La santé et surtout de la mère et de l’enfant, l’alphabétisation, l’eau, la paix dans la monde Sport www.ladpechedusud.com N° 105 du 5 au 11 décembre 2013 16 Portrait d’un sportif, Abdelhadi Skitioui : Une autre manière de coacher! La marée de ce qu’on appelle communément « cadres nationaux » envahit la scène footballistique marocaine, ces derniers temps. Tant mieux, pour une génération de techniciens qui président aux destinées du sport roi, habitué, il y a quelques années, à des entraineurs étrangers, sans beaucoup de succès, pour la plupart M ais, au contraire, combien de cadres marocains sont-ils en mesure de convaincre par le savoir technique requis et la plus-value pédagogique escomptée ? Pas énormément, hélas ! Certes, les uns sont surtout handicapés par la pénurie de moyens pécuniaires et infrastructurels chez leurs clubs respectifs. Les autres sont généralement étouffés par des mentalités surannées dont fait preuve une poignée de dirigeants rétrogrades. Toutefois, on ne peut passer sous silence l’attitude de nombre d’entraineurs marocains qui, en dépit des largesses dont ils jouissent, se montrent excessivement présomptueux, sans, pour autant, parvenir à honorer leur mission de formateur de prodiges et d’éducateur de disciples. Tout ce qu’ils savent faire, une fois recrutés à cette aubaine, c’est d’obliger le comité à s’attacher les services des meilleurs joueurs dans les différents clubs du pays, au point d’en collecter une réelle sélection nationale, à des montants faramineux. Le comble c’est qu’une partie de joueurs transférés, sous l’effet de la tentation, ne trouve pas de place pour jouer dans leur nouvelle formation. On citera ici, entre autres, l’exemple de Badr Kachani qui, il y a quelques années, faisait le bonheur des fans du FUS et promettait monts et merveilles. Aujourd’hui, ce joueur talentueux, appelé à un avenir florissant, ne fait que moisir, durant plus de deux ans, sur le banc de touche, au côté d’autres vedettes « confisquées », dans l’intention abjecte de faiblir les autres équipes concurrentes d’un championnat « pro », noyé dans des disparités criardes. Quel rôle à jouer pour ce genre d’entraineurs à qui on réunit une constellation de talents émergés dans leur club, sans priorité de choix ni nécessité majeure ? Sans doute aucun. Car, non seulement, ces entraineurs choyés se la coulent Abdelhadi Skitioui douce, en compagnie de cette pléiade de stars « détournées », mais également, ils asphyxient les autres clubs, à l’image du ture, mais pareillement de civisme avéré, n’a pas de titres durant son éloquent palmarès éducationnel, à tioui, épris d’une sobriété et d’une humilité hors pair. Actuellement, cet illustre technicien est en lation probe et loyale. Car, après tout, le sport n’est autre que l’inculcation des principes de l’olympisme. MAS, à titre d’exemple, se trouvant actuellement dans le pétrin, après avoir cédé sa galaxie de rêve. Cependant, si on déplore l’existence de ces d’entraineurs qui faillent à leur tâche de préparateurs de joueurs de la maison, alors que l’école de leur club grouille de juniors jaillissants, on ne peut non plus ignorer une autre frange d’entraineurs qui, en revanche, respecte bel et bien cette noble mission. A cet égard, on évoquera, non sans conviction, le cas d’Abdelhadi Skitioui. Il est bien évident que ce garçon, empreint de savoir-faire ma- la différence de certains de ses collègues huppés, souvent par des moyens illicites. Néanmoins, on ne peut nier l’empreinte notoire que laisse cet éminent coach sur chaque passage, à commencer par le HUSA qui, après l’avoir arraché de l’anonymat et marqué d’un réel fond de jeu, par le truchement de nombre de talents rayonnants, a pu s’adjuger deux sacres de suite, avec son fortuné successeur. Le même scénario s’est reproduit avec d’autres clubs, notamment le MAT et le MAS, toujours avec cette touche indélébile du Coach Abdelhadi Ski- phase d’hibernation, avec un arrière-goût amer, de ce que certains de ses confrères usent comme outils scabreux, pour s’approprier des titres sans gloire. Pédagogue à souhait, connaisseur émérite, Skitioui évolue continuellement, non pas en entraineur factice, en quête de consécrations fourbes, mais en véritable coach, alliant les connaissances de schémas tactiques et les valeurs de la morphologie humaine. Opulent de qualités intrinsèques, il ne cesse de mettre les vertus de l’art du coaching au service des jeunes, axé sur l’ému- C’est à ce prix que notre football évoluera, dans un champ sain et motivant, loin des machinations et des intéressements dont font usage certains de nos entraineurs et de nos dirigeants que la récente assemblée de la fédération rejetée a mis à nu. Abdelhadi Skititoui, lui, hiberne pour mieux rebondir, dans le même esprit qui lui est désormais propre, celui de la noblesse et de la jurisprudence. Ce dont a besoin notre pays pour sortir du marécage de la vileté dans lequel il s’est affreusement embourbé. Tout ce qu’ils savent faire, une fois recrutés à cette aubaine, c’est d’obliger le comité à s’attacher les services des meilleurs joueurs dans les différents clubs du pays, au point d’en collecter une réelle sélection nationale, à des montants faramineux Saoudi El Amalki