N` 105 - Version PDF : La dépêche du sud

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N` 105 - Version PDF : La dépêche du sud
Directeur de la publication : Abdellah Tidrarine
N° 105
De 5 au 11 décembre 2013
Dépôt légal: 64/94
4 Dhs
Les sons de
cloche du
Lire dossier 8,9,10,11 et 12
Notre devise est servir d’abord!
Dr Abdelilah Lahlali
Lire page 16
Abdelhadi Skitioui :
Une
autre
manière
de coacher!
Lire page 15
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L’officialisation de Tamazight
Actualité
N° 105 du 5 au 11 décembre 2013
Encore du chemin à faire !
L’officialisation de la langue Tamazight était l’une des prouesses les plus saillantes
dans la nouvelle constitution. Après une série de performances dans ce sens, durant
des lustres, la langue et la culture amazighes se fraient leur bonhomme de voie vers
la concrétisation du rêve d’une large communauté marocaine.
M
ais, au fur et à
mesure, on se
confronte à de
sérieux obstacles. Malgré son officialisation en
2011 après des décennies
de lutte des militants de la
cause amazighe, le Maroc
peine encore à accorder
une place de choix à tamazighte, langue maternelle
d’une frange importante
de sa population. Le Maroc est le pays du Maghreb qui compte le plus
de «berbères» (ou «amazighs»), une population
dont la présence remonte
à la période pré-islamique.
En 2004, d’après un recensement, huit millions
de personnes -un quart des
Marocains- parlaient quotidiennement un des dialectes berbères du pays.
Les associations affirment
que la majorité de la popu-
lation est d’origine amazighe. Dix ans après une
première reconnaissance
historique, lors du discours royal d’Ajdir (nord),
le Printemps arabe est
venu apporter un soutien
majeur aux défenseurs de
cette cause: initiée pour
répondre aux manifestations de rue, la Constitution de 2011 consacre le
tamazight comme «langue
officielle», au côté de
l’arabe. Elle prévoit notamment une loi organique assurant «les modalités de son intégration
dans l’enseignement et
les domaines prioritaires».
«Mais qu’est-ce qui a été
fait depuis?» s’interroge
Ahmed Boukous, recteur
de l’Institut royal de la
culture amazighe (Ircam),
un organisme officiel. Le
gouvernement, emmené
depuis fin 2011 par le
Parti justice et développement (PJD, islamiste),
«a annoncé dans son programme d’action que les
lois organiques relatives
à l’amazigh allaient être
promulguées. Mais on attend toujours», enchaînet-il. Interrogé par l’AFP,
le ministre de la Communication et porte-parole
du gouvernement, Mustapha Khalfi, assure qu’il
existe «un calendrier clair
et précis». Une «commission ministérielle présidée
par le chef du gouvernement travaillera à partir de
décembre sur l’élaboration du projet de loi organique» spécifique à l’amazigh, dit-il
S.E (Avec 2minutes)
Constat quotidien
Des étrangers chez nous !
L’étrange envahisseur qui envahi notre vie et celle de nos proches sans que l’on (ou
très rarement) puisse le bouter de notre quotidien.
Q
uelques
années
avant ma naissance, mon père
connut un étranger récemment arrivé dans notre
village. Depuis le début,
mon père fut subjugué
par ce personnage, si bien
que nous en arrivâmes à
l’inviter à demeurer chez
nous. L’étranger accepta
et depuis lors il fit partie de la famille. Moi je
grandissais, je n’ai jamais
demandé d’où il venait,
tout me paraissait évident.
Mes parents étaient enseignants : ma maman m’apprit ce qu’était le bien et
ce qu’était le mal et mon
père m’apprit l’obéissance. Mais l’étranger
c’était un conteur, un
enjôleur. Il nous maintenait pendant des heures,
fascinés par ses histoires
mystérieuses ou rigolotes. Il avait la réponse
à tout ce qui concernait
la politique, l’histoire ou
les sciences. Il connaissait
tout du passé, du présent,
il aurait presque pu parler du futur ! Il fit même
assister ma famille à une
partie de football pour la
première fois. Il me faisait
rire et il me faisait pleurer. L’étranger n’arrêtait
jamais de parler, ça ne dérangeait pas ma Maman.
Parfois elle se levait,
sans prévenir, pendant
que nous continuions à
boire ses paroles, je pense
qu’en réalité, elle était
partie à la cuisine pour
avoir un peu de tranquillité.(Maintenant je me
demande si elle n’espérait
pas avec impatience qu’il
s’en aille.)
Mon père avait ses
convictions
morales,
mais l’étranger ne semblait pas en être concerné. Les blasphèmes, les
mauvaises paroles, par
exemple, personne chez
nous, ni voisins, ni amis,
s’y seraient permis.
Ce n’était pas le cas de
l’étranger qui se permettait tout, offusquant mon
père et faisant rougir ma
maman.
Mon père nous avait totalement interdit l’alcool.
Lui, l’étranger il nous incitait à en boire souvent.
Il nous affirmait que les
cigarettes étaient fraîches
et inoffensives, et que
pipes et cigares faisaient
A vrai dire
Les sifflets du
SIFEL
2
Saoudi El Amalki
L
e SIFEL est dans nos murs. Le rendez-vous
des professionnels, tous segments confondus,
se pointe, cette fois dans les espaces d’Ait
Melloul, avec ferveur. Tant de choses à exposer, à
se dire, à répliquer…La machine verte de notre pays
se cherche, se mue, se décontracte…Le plan Maroc
vert se fraie son bonhomme de chemin, non sans
peine. Ses premiers balbutiements révèlent des hauts
et des bas. La stratégie, concertée et revigorée, fait
des contents comme des récalcitrants. Des efforts
certes, mais beaucoup reste à faire. La conjoncture
de récession, l’indigence pluviale, la pénurie hydrique, autant de freins de l’expansion. Rien d’alarmant. L’éclaircie est à notre portée. Le SIFEL est là
pour faire le point. Sur les technicités et les remises
en cause à entreprendre, au cœur des déficits et des
dysfonctionnements. Les rencontres du SIFFEL animeront les convivialités, mais également les débats
et les échanges. L’agriculture marocaine, en tant que
levier de l’économie marocaine, a grand besoin de la
sécurité alimentaire pour citoyennes et citoyen, dans
les patelins les plus reculés comme dans les cités les
plus avancées, de la compétitivité performante dans
la cour des grands du la planète, de la stabilité développemental dans la région en forte ébullition…Le
SIFEL, un espace d’exposition et d’entretien, stigmatise la langue de bois, favorise les franchises et ravive
les entrains, au service de la cause agricole nationale.
La terre, le produit, la machine, le marché, la gestion…autant de thématiques qui reviennent dans les
discussions. Le premier et le second fondement du
plan Maroc vert seront pareillement présents dans
les échanges. Pour notre part, en tant qu’outil médiatique accompagnant cet événement d’envergure,
nous nous ménageons aucun effort pour porter notre
humble contribution. Nous avons déjà commencé à
le faire, à travers une série de récits et d’entrevues
avec une flopée d’intervenants du secteur, toutes filières réunies. Bon vent, alors !
Directeur de la publication
Abdellah Tidrarine
Rédacteur en chef
Saoudi El Amalki
Secrétaire de la rédaction
Mohamed Laghouizi
Photographe/Maquettiste PAO
Hassan Kharraz
distingué. Il parlait librement (peut-être trop) du
sexe. Ses commentaires
étaient évidents, suggestifs, et souvent dévergondés. Maintenant je sais
que mes relations ont été
grandement influencées
par cet étranger pendant
mon adolescence. Nous
le critiquions, il ne faisait
aucun cas de la valeur de
mes parents, et malgré
cela, il était toujours là !
Cinquante ans sont passés depuis notre départ du
foyer paternel.
Et depuis lors beaucoup de
choses ont changé: nous
n’avons plus cette fascination. Il n’empêche que,
si vous pouviez pénétrer
chez mes parents, vous le
retrouveriez quand même
dans un coin, attendant
que quelqu’un vienne
écouter ses parlotes ou
lui consacrer son temps
libre....
Voulez-vous
connaître son nom?
Nous, nous l’appelons
Téléviseur ! Attention:
maintenant il a une épouse
qui s’appelle Ordinateur
!...et un fils qui s’appelle
Portable !
puis un neveu pire que
tous, le Smart phone ! et
une petite nièce qui vient
de naître, la Tablette !
S.E
Département Commercial
05 28 84 58 24
Dossier de presse
73/92
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N° 105 du 5 au 11 décembre 2013
3
Mouvement de protestation à Agadir
Nouvelle taxe de consommation
Dans une ambiance de forte dénonciation, le réseau des femmes solidaires, composé d’une panoplie d’entités féminines, des droits de l’homme et de la société civile
d’Agadir et d’autres régions du pays, s’est donné rendez-vous, samedi dernier dans
la matinée, devant le siège de la Wilaya de Souss Massa Drâa
Comme attendu, une nouvelle taxe sera
fixé, à partir de janvier 2014. Le projet de
loi de finance (PLF) en a décidé ainsi.
Stop à la violence contre les femmes! Vous serez taxés
C
e mouvement qui
connu une adhésion
imposante
des manifestants, toutes
sensibilités confondues,
a été une occasion de réitérer le refus catégorique
contre les pratiques inhumaines et sauvages dont
sont victimes des femmes,
sans protection effective
de la part des diverses
institutions.
Plusieurs
slogans rédhibitoires ont
été brandis, lors de cette
manifestation qui, dénonçait, à tue-tête ce comportement despotique dont
font preuve des époux
envers leurs femmes, sans
vergogne ni réelle réaction dissuasive. Les manifestants ont donc appelé
à la mise à terme de ces
conduites odieuses qui
ne cessent d’entacher la
vie conjugale, dans bien
des cas, surgis, par-ci,
par-là, à travers toutes les
régions du pays. Dans le
Souss Massa Drâa, les cas
de ces attitudes infâmes
sont monnaie courante, à
l’image de Wafa Eddou-
kani qui, selon tous les
indices en possession de
la famille, serait victime
d’un ignoble meurtre
que les bourreaux tentent
vainement de dissimiler, sous prétexte que le
décès de la défunte serait
suite à un pseudo suicide. A propos justement
de la famille, Youssef
Yatim, belle frère de la
regretté, affirme que les
déclarations du mari accusé, renfermait nombre
de « contradictions », au
niveau des horaires de sa
sortie de travail et de son
retour à domicile. D’autant plus, ajoute-t-il, que
les effets de la victime ont
disparu, notamment son
téléphone portable qui
pourrait révéler l’inexactitude de ses déclarations.
Au niveau de l’autopsie,
Yatim Youssef déclare
que cette opération serait
entachée de nombre d’altercations, tout en affirmant que le retard de la
transmission du rapport
serait porteur de signes
douteux. Lors de la mani-
festation en question, plusieurs cas similaires ont
été soulevés pour fustiger
les responsables de ces
actes de violence effrénés contre les femmes. «
ASSEZ ! », s’époumonent
les manifestants, de plus
en plus nombreux. Il faut
aussi signaler que l’implication des journalistes,
toutes
susceptibilités
réunies, a permis pareillement de donner à cette
action toute l’envergure
médiatique escomptée.
La fédération de l’alliance
démocratique des droits
de la femme, réseau des
femmes solidaires, aura
donc fait l’événement, au
moment où les lois en vigueur taisent ou effleurent
les vraies problématiques
de cette situation dramatique qui ne cesse de proliférer dans une société,
appelée à valoriser et fortifier le statut de la femme,
conformément aux dispositions de la constitution et
aux entrains d’une nation,
résolument
introduite
dans la cour du respect
des droits de l’homme, de
l’approche du genre, de la
parité et de l’égalité des
sexes
S.E
en janvier!
R
ien de plus surprenant, puisque nombre de décideurs, en particulier ceux qui cherchent les
moyens les plus commodes pour mettre un terme
au pouvoir d’achat des populations les plus démunies.
Préparez vos chéquiers si vous roulez en voiture de luxe
et réfléchissez-y à deux fois si vous envisagez de posséder un gros bolide ! A partir du 1er janvier prochain, la
loi de Finances 2014 vous soulagera davantage de vos
deniers si vous possédez un véhicule premium. Objectif avoué des pouvoirs publics : encourager les Marocains à investir dans les véhicules à faible consommation de carburant et ainsi soulager d’une certaine façon
l’impact sur la Caisse de compensation. Une donne qui
devra, à moyen terme, avoir une incidence sur l’évolution du marché de l’automobile et sur sa segmentation.
Seule une partie «infime» du parc automobile marocain
sera concernée. Puisqu’en définitif les voitures de luxe
ciblées par la loi ne représentent qu’une partie réduite
du parc automobile. En effet, seulement 8% des ventes
annuelles de voitures seront taxées, puisque, pour être
éligible au titre de voiture de luxe, il faudrait que la voiture vendue soit affichée à partir de 400.000 DH. «Il
y a fort à parier que cette situation poussera certains
concessionnaires à revoir la fourchette des prix qu’ils
proposent afin de l’adapter à la taxe et défiscaliser ainsi
les véhicules imposables», explique un concessionnaire
Congrès international de l’arganier
L’arbre emblématique en débat
L’arganier a toujours été un arbre emblématique du Maroc, les caractéristiques organoleptiques et les propriétés nutritionnelles
de l’huile d’argane sont des atouts majeurs sur lesquels la filière peut se développer.
M
ais à coté des opérations classiques
de marketing, la
filière doit être confortée
par des travaux de recherche
et développement qui vont
contribuer à la réussite de
la mutation d’un système de
production traditionnel vers
un système de production
moderne. L’objectif est d’inventer pour les arganeraies
un schéma de développement durable et de le mettre
en œuvre sur le terrain.
La recherche scientifique
constitue alors un levier de
développement durable de
l’arganier, cet arbre endémique qui incarne une riche
histoire, une culture enracinée autour d’une civilisation
ancestrale, et une écologie
particulière défiant la sécheresse et la désertification.
Du point de vue scientifique,
l’arganier a fasciné plusieurs
chercheurs marocains et
étrangers, qui se sont penchés depuis plusieurs années
sur l’étude des aspects liés à
sa biologie, ses exigences
éco-géographiques,
son
environnement socioculturel et ses vertus. Différentes
recherches ont ainsi traité
les aspects liés à la variabilité génétique de l’arganier,
la caractérisation morphologique et physiologique
des populations d’arganiers,
l’évaluation de la diversité
génétique sur la base de
marqueurs moléculaires, la
germination, la production
de plants, la culture in-vitro, la tolérance au stress
abiotique, la domestication
de l’arganier, la valorisation de l’huile d’argan, les
impacts socio-économiques
et développement durable.
Consciente de l’appui que
va donner la recherche
scientifique à la filière et au
développement durable de
l’arganier, et après la réussite de la première édition
en 2011, l’Agence Nationale pour le Développement
des Zones Oasiennes et de
l’Arganier (ANDZOA) en
partenariat avec le Ministère de l’Agriculture et de
la Pêche Maritime, le Haut
Commissariat aux Eaux et
Forêts et l’Institut National de Recherche Agronomique, organise du 9 au 11
Décembre 2013 à Agadir le
Deuxième Congrès International sur l’Arganier. Ce rendez-vous scientifique bisannuel sur l’Arganier vise (i)
le partage des connaissances
scientifiques et techniques
entre les chercheurs nationaux et internationaux, les
gestionnaires forestiers, les
acteurs économiques et les
institutions de développement, (ii) la contribution à
la mise en œuvre du Contrat
Programme de la filière d’arganier sur des bases scientifiques solides. La 2ème édition du congrès prévoit la
participation de plus de 300
chercheurs et professionnels
du Maroc, Algérie, Tunisie,
France, Allemagne, Norvège
et Kuwait, et se focalise sur
les axes suivants:
1.
Structure et fonctionnement de l’écosystème arganeraie qui traite la
conservation et la gestion de
la biodiversité
2. La production qui traite
des techniques d’agroforesterie, de biotechnologie et
d’amélioration génétique de
l’arganier.
3. La Valorisation qui traite
des innovations agro-technologiques, de l’économie
et de la commercialisation
des produits de l’arganeraie.
4. les Changements sociaux
et aspects juridiques dans la
nouvelle dynamique du système arganeraie.
La
capitalisation
des
connaissances
partagées
dans le cadre du Congrès,
sera un appui considérable à
la mise en œuvre de la stratégie de l’ANDZOA pour le
développement des zones
de l’arganier, cette stratégie
qui a été présentée devant de
Sa Majesté le Roi Mohamed
VI, le 4 Octobre 2013 à Errachidia. En marge de cette
édition du congrès, des activités parallèles seront organisées telles que des tables
rondes, une Compétition
scientifique afin de décerner
des prix d’encouragements
aux jeunes chercheurs qui
travaillent sur la thématique
« Arganier et Arganeraie »,
et aussi des visites de terrain.
S.E
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Economie
N° 105 du 5 au 11 décembre 2013
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Agadir au salon de tourisme de Varsovie
Biennale AmanExpo mars 2014
voyages, tenue à Varsovie en Pologne, fin novembre dernier. Une occasion pour les
professionnels marocains, plus particulièrement de la région Souss Massa Drâa,
d’optimiser les démarches entreprises récemment avec les Tours Opérateurs polonais.
A l’occasion de l’organisation du Biennale
AmanExpo qui va se passer à Agadir du 20 au 23
mars de l’année 2014, une conférence de presse
a eu lieu le samedi 30 novembre 2013 à l’hôtel
Mogador à Agadir.
au meilleur
Capitaliser les opportunités en place Veiller
usage de l’eau
La destination Agadir s’est fait encore distinguer lors de la foire internationale des
E
n effet, le Maroc
a participé du 28
au 30 novembre
au salon international de
tourisme de Varsovie (TT
Warsaw), le premier du
genre en Pologne et l’un
des plus importants en
Europe Orientale. Mis
en place par l’ONMT
(office national marocain
du tourisme), le stand
du Royaume a mis en
exergue les atouts culturels du Maroc tout en
renforçant son positionnement de destination sûre,
tolérante et garantissant
un dépaysement total. Les
professionnels du tourisme, notamment ceux
d’Agadir, ont pris part au
salon avec l’ambition de
présenter les atouts balnéaires de la destination
Agadir, très prisée par les
touristes polonais.
Outre la saison estivale,
les polonais préfèrent des
destinations ensoleillées
durant le grand froid hivernal et Agadir a de multiples potentialités pour
les accueillir, estiment
des professionnels polonais. Le marché polonais
continue de croitre avec
une croissance de 10 pc
au titre des 9 premiers
mois de 2013. En 2012,
la 20ème édition du salon
“TT Warsaw” avait drainé
19.000 visiteurs et vu la
participation de 664 exposants de 64 pays et la présence de 304 représentants
de différents medias. Plus
de 40.000 touristes polonais se rendent annuellement dans le Royaume.
La signature dernièrement
de la convention entre
l’ONMT et Itaka (grand
tour opérateur polonais),
vise à renforcer les capacités aériennes existantes
sur Agadir et à lancer, en
2014, une série de liaisons
charter Varsovie-Essaouira et Worclow-Agadir en
partenariat avec Itaka. Des
représentants de Médias
polonais spécialisés dans
le tourisme ont visité, en
octobre dernier, Agadir,
Marrakech et Essaouira
en vue de promouvoir la
destination Maroc dans
leur pays. Comme à l’accoutumée, les professionnels d’Agadir ont profité de cette opportunité
pour mettre en valeur les
atouts de la destination, en
termes de la clémence climatiques et les offres infrastructurelles, ainsi que
les possibilités de faire
du tourisme de montagne,
avec un arrière-pays varié
et attractif. Il va alors falloir s’attendre à des flux
de plus en plus soutenus.
Ce qui incitera les décideurs et les opérateurs du
tourisme dans la région de
s’adonner à fond pour préparer ces grands arrivages,
dans les années à venir, en
matière de capacités d’accueil, d’animation et qualité de services
C
’est donc en présence de plusieurs supports médiatiques de la presse écrite,
électronique et audiovisuelle que Simon
Thiery et Mohamed Id Mahjoub ont fait un exposé sur les différentes raisons qui ont été derrière cette idée et surtout du choix de cette thématique de conjoncture un peu partout dans le
monde qui est l’eau.
A cet égard, l’accent a été mis sur les phases
de préparation de ce grand événement à savoir
les partenaires, les plénières ainsi que les programmes très variés de cette édition. Ainsi, une
caravane de sensibilisation débutera à partir du
mois de février, longeant toute la zone SMD.
Quant à la logistique de cette caravane, elle sera
composée de peintres, chanteurs, spécialistes et
S.E (avec agence)
Sidi Ifni
Etude du projet d’un port de plaisance
Dans le cadre de la vision touristique 2020, une réunion s’est tenue par l’autorité
provinciale avec l’ANP, la délégation provinciale du tourisme et autres institutions
concernées pour l’élaboration d’un plan d’un port de plaisance dans la province de
Sidi Ifni.
de D à G, Simon Thiery et Mohamed Id Mahjoub
insi, le 26 novembre 2013,
à la salle des
réunions de la province
de Sidi Ifni, une séance
de travail a été présidée par Mamay Bahi,
gouverneur de la province, à laquelle ont
assisté le président du
conseil provincial, le
directeur de l’ANP, le
responsable du bureau
d’études Thalassa, et
des chefs des autorités
internes et externes, le
délégué de la délégation du tourisme et des
professionnels du secteur touristique.
Dés lors, dans son mot
d’ouverture, le gouverneur a mis en exergue
l’importance de ce projet qui s’insère dans la
vision 2020 et qui doit
être un vrai levier du
journalistes qui vont rentrer en contact direct
avec les constituantes des villes et villages, âges
et sexes confondues pour leur expliquer la nécessité ainsi que l’urgence de changer d’attitude au
niveau de l’usage et de la consommation de l’eau
qui est la source de la vie. Un concours sera aussi organisé au cours de cette dernière dont un
prix sera remis au meilleur usage de l’eau. Parmi
les sujets qui seront abordés figurent la pénurie
de l’eau, la sécheresse, le réchauffement climatique et finalement la mal gestion des ressources
hydriques. Des pays d’honneur seront invités à
cette biennale pour partager avec les professionnels et chercheurs en la matière leur expertise
et expérience, servant ainsi de modèle pour une
nouvelle stratégie de l’eau dans notre pays en
général et la région SMD en particulier. Après
la conférence, un débat a eu lieu durant lequel les
conférenciers ont répondu aux questions posées
par les différents journalistes. A noter qu’à la fin
de ce point de presse, un rendez-vous est donné pour le mois de février prochain pour autre
conférence de presse qui concernera la caravane
dans son ensemble ainsi que les dernières nouvelles relatives à l’organisation ainsi que le programme final de cet événement ainsi que le choix
de la ville d’Agadir pour l’accueillir.
M.L
A
secteur touristique de la
région, surtout avec les
grands aménagements
que connait le port et
qui ont pour but final
optimiser la rentabilité
portuaire et permettre
à la ville d’être dotée
d’une nouvelle structure qui aura des retombées non seulement au
niveau de l’activité tou-
ristique mais aussi de
la création des emplois
et l’amélioration des
conditions de vie de la
société.
Toujours dans son intervention, Mamay Bahi a
rappelé les objectifs de
la nouvelle stratégie du
plan d’aménagement
du port de Sidi Ifni et
qui sont la qualifica-
tion de ce port selon
les critères et normes
en vigueur, construction d’un atelier de
montage des bateaux,
extension du port et la
construction d’un épi
de sable et finalement
la création d’une Marina dans la partie sud/
ouest du port.
A la fin de son intervention, le gouverneur
a invité toutes les parties à prendre part dans
l’élaboration d’un plan
de travail pour concrétiser cette action et faire
de la ville de Sidi Ifni
une destination favorite
des amateurs comme
des professionnels des
sports nautiques en général et créer une nouvelle dynamique dans
la région.
M.L
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Symposium international
Economie
N° 105 du 5 au 11 décembre 2013
5
L’agriculture biologique à l’honneur
C’est à Agadir que s’est tenue la première édition du symposium international sur l’agriculture biologique méditerranéenne et les signes distinctifs de
qualité liée à l’origine. Une large rencontre entre chercheurs, professionnels et représentants des 26 pays participants pour échanger leurs expertises et
leurs expériences ainsi que leurs opinions sur l’importance nutritive de l’agriculture bio et aussi des produits du terroir de chaque pays.
C
’est à l’hôtel Royal
Atlas à Agadir
qu’a eue lieu, le
dimanche 1er décembre de
l’année en cours, l’ouverture de la séance inaugurale
du symposium par le secrétaire général du ministère de
l’agriculture et de la pêche
maritime, le président de
la chambre d’agriculture
SMD, le président de l’institut de la recherche internationale en agriculture, le
directeur de l’institut agronomique et vétérinaire Hassan II, le directeur général
de la chambre d’agriculture
SMD, le directeur général
de l’ONUDI, des représentants du FAO et autres instances, ingénieurs et chercheurs en la matière.
Ainsi, dans son mot d’ouverture, le secrétaire général a démontré l’importance
des filières biologiques
agricoles, de la nouvelle
tendance de la recherche
de la qualité des produits
par la population ainsi que
le rôle qu’a joué la labellisation dans la valorisation
des produits du terroir qui
constituent le pilier II du
plan Maroc Vert.
A ce titre plusieurs conventions ont été signées par le
Maroc avec d’autres pays
étrangers dans le but de
faire de mieux développer
ce secteur de l’agriculture
qui s’insère dans le cadre
de l’agriculture solidaire et
durable.
L’ampleur de la demande
de ces produits interpelle
donc les différents pays
producteurs de mettre en
commun leur expériences
et leurs expertises pour
créer une dynamique plus
importante et faire un bilan
des résultats des recherches
scientifiques au niveau de
l’agriculture biologique, et
des nouvelles réalisations
en matière de labellisation.
C’est une occasion aussi
pour une mise de contrats
programmes et d’établissement de partenariats entre
les organismes actifs dans
le domaine.
Après les mots des intervenants, une conférence sous
le thème « nutrition, alimentation et prévention des
cancers » a été animée par
le professeur Henri Joyeux
de Montpellier de France
au cours de laquelle il a mis
prévention contre des maladies chroniques comme les
cancers en particulier. Pour
démontrer cette importance,
il l’a formulé en une phrase
: « l’agriculteur est votre
plénières, des conférences
et des débats autour de différentes thématiques en
rapport avec l’agriculture
biologique et l’amélioration
des techniques de produc-
en exergue la place qu’occupe l’agriculteur dans la
préservation de la santé du
consommateur ainsi que sa
contribution directe dans la
premier médecin. »
Quant au programme de
cette première édition qui
s’étend sur trois jours, il
comporte plusieurs sessions
tion des produits du terroir,
de la fertilisation du sol, du
reboisement des forêts, de
l’assainissement de l’eau et
de l’utilisation des nouvelles
C’est une occasion aussi
pour une mise de contrats
programmes et d’établissement
de partenariats entre les
organismes actifs dans le
domaine
énergies en matière d’irrigation. Toute une stratégie qui
a pour objectif la valorisation ainsi que la commercialisation des produits du
terroir que ce soit à l’échelle
nationale ou internationale
ainsi qu’une sortie prévue à
la fin de ce symposium.
L’autre volet de ces sessions plénières porte sur
l’agriculture biologique,
la production et la protection et la physiologie. A ce
sujet, une conférence a été
animée par l’Association
marocaine de la filière des
productions biologiques,
l’AMABIO, l’un des leaderships de ce symposium
à côté de l’institut agronomique et vétérinaire Hassan
II.
L’inauguration du sympo-
sium a été marquée par la
présence du consul général
de la république française à
Agadir du secrétaire général
du centre international des
hautes études agronomiques
méditerranéennes et du président de l’association agro
technologie SMD.
Ainsi,
Agadir,
région
connue par sa place privilégiée dans le secteur agricole à l’échelle nationale
a été au rendez de cette
grande rencontre qui est
certainement sortie avec des
recommandations diverses
et des signatures de protocoles de conventions et de
partenariats tant sur le plan
institutionnel que professionnel entre les différents
participants à cette première
M.L
édition
Forum international des oasis
Un patrimoine naturel en péril
De toute évidence, la région du sud-est marocain est fortement riche en patrimoine naturel de haute qualité. On citera, au passage, les gorges de Dadès et
Toudgha, les oasis, les palmiers-dattiers…Toutefois, on constatera, non sans amertume, la situation des oasis en mal de modèle de gestion durable.
C
’est dans le sud marocain, à Zagora,
qu’une importante
problématique a été relevée. Il s’agit de l’état des
oasis. Lors du deuxième
Forum international des
oasis et du développement
local à Zagora qui s’est
tenu du 28 novembre au
1er décembre 2013, tourisme responsable, exploitation durable et fédérations des efforts et visions
gouvernementales dans le
but de la pérennisation et
de la mise en valeur des richesses de ces lieux étaient
à l ‘ordre du jour d’un
débat qui a réuni tous les
acteurs institutionnels et
non institutionnels concernés par la question. Le sud
marocain regorge d’oasis.
Ces lieux mythiques si
exploités dans une optique
durable, peuvent être de
réelles sources de richesse.
Or, tel n’est pas toujours
le cas. C’est l’association
du Forum international
du tourisme durable et du
développement local de
Zagora qui a tiré la sonnette d’alarme. Affirmant
l’urgence de la question,
Mohand Laenser, ministre
de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire national, a évoqué la dégradation des terres de ces oasis,
qualifiant leur état de délabrant et leur gestion d’être
loin de répondre aux besoins des populations avoisinantes. «A cela s’ajoute
le changement climatique
qui est tout sauf clément.
Si la situation ne change
pas et si nous ne réunissons
pas nos efforts en vue de
sauver ce patrimoine, il est
clair que la disparition sera
son sort», s’alarme Laenser. La région Souss Massa
Drâa devra donc, redoubler
d’efforts afin de remédier
à cet état déplorable, par
le biais de démarches participatives, susceptibles de
protéger et valoriser les
oasis, source de vie et de
développement dans ces
régions fabuleuses. S.E
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Secteur de l’artisanat
Société
Remise du prix national
des meilleurs artisans
Dans le cadre de l’encouragement de l’artisan marocain, la troisième session 2013 de « Métiers
du Maroc » organisée par le ministère de l’industrie artisanale et de l’économie sociale et solidaire, un prix national est destiné aux meilleurs artisans dans différentes branches à savoir le
décor, les ustensiles divers, l’habillement et ses accessoires ainsi que la bijouterie. Ainsi, cette
année, la remise des prix a eue lieu à Agadir le 30 novembre 2013 à l’hôtel les Dunes d’or.
P
résidée par Fatima
Merouane,
ministre de l’industrie artisanale, de
l’économie sociale et
solidaire, en présence du
Wali d’Agadir, du maire
et différentes personnalités de l’autorité civile et
militaires, de présidents
de chambres d’artisanat venus de différentes
régions du royaume ainsi
que d’artisans, cette cérémonie a été suivie avec
plusieurs ports médiatiques nationales et régionales.
Dés lors, après le mot
d’ouverture du ministre
et la présentation du comité du jury, la liste des
gagnants a été donnée
par Nourreddine Hachimi, membre du jury. Au
programme également,
un film documentaire sur
la sélection des candidats et candidates a été
projeté avant de passer
à la remise des prix qui
concernent les branches
de ce concours national.
Or, ce qui marque cette
session, c’est la présence
féminine et aussi les nouvelles méthodes de travail des matières utilisées
dans l’artisanat marocain.
Une exposition des objets
qui ont été qualifiés les
meilleurs par le comité
de jury a eu lieu dans un
salon à l’hôtel.
C’est donc une occasion
pour l’artisanat marocain
de se performer et de
s’améliorer afin de faire
face à la concurrence
étrangère par la créativité et la combinaison
de toute cette richesse
dont dispose l’artisan
marocain. Comme c’est
aussi un moment de ren-
contre entre les professionnels de ce domaine
pour s’échanger des idées
et des expériences pour
aller à l’avant et contribuer dans le développement de ce secteur, l’un
des piliers de l’économie
nationale que ce soit au
niveau de sa part dans le
PIB ou de l’emploi. C’est
aussi une preuve de génie
et de compétence qui ne
cessent d’évoluer et de se
manifester d’une année à
l’autre.
Après la remise des prix,
une visité a été effectuée
au salon de l’exposition
par la ministre et toute la
présence qui a assisté à ce
grand événement où des
explications supplémentaires ont été fournies par
les artisans gagnants de
cette troisième session
Mohamed Laghouizi
N° 105 du 5 au 11 décembre 2013
Parution du journal
Nabd Al Moujtamâa
L
e premier numéro du Journal « Nabd Al Moujtamâa » est apparu dans les kiosques le 1er décembre 2013, le thème principal de ce numéro
est « l’enseignement de la langue Amazigh au Maroc» .
Ce nouveau né spécialisé en Tamazight sous le slogan «
Journal de tous les Marocains pour le Tamazight » est
un journal hebdomadaire édité provisoirement chaque
deux mois.
Nous espérons
que cette expérience constituera une valeur ajoutée à
la presse écrite
marocaine,
qu’elle deviendra une référence
indispensable en ce
qui concerne la
question amazighe et qu’elle
contribuera, à
travers les débats, à la mise
en œuvre des
dispositions
de la nouvelle
constitution
ayant reconnu le Tamazight comme langue officielle.
L’ambition du journal « NABD ALMOUJTAMAA »
est de combiner le caractère d’un media militant et professionnel à la fois crédible et objectif.
Ce journal n’aurait pas vu le jour sans la volonté ferme
d’une équipe soudée qui a pu surmonter des d’innombrables contraintes et difficultés.
Nous prions toutes et tous les intéressés du fait amazigh
d’enrichir les pages de ce journal, en nous écrivant :
à[email protected]. Votre contribution est un soutien pour la presse écrite amazigh La Rédaction
Action caritative
Opération « hiver chaud » de Rotary
Une équipe des Rotariens du Club Agadir vallée du Souss et les deux clubs en cours de création, le Rotary Club Agadir la Baie et le club de
Taroudant ont fait le déplacement le 1er décembre 2013 aux douars enclavés de la commune rurale « Oued Elbour » à Imintanoute pour
distribuer des vêtements aux enfants démunis dans le cadre de l’action « hiver chaud ».
C
ette initiative solidaire organisée en
collaboration avec
l’association Atlas Initiative pour le développement et l’environnement
a permis d’alléger les
souffrances de ces enfants
et leurs familles en leur offrant des lots de vêtements
qui leur sont très utile
pour l’hiver qui s’annonce
très rigoureux en pleine
a indiqué à la Dépêche du
Sud le président du Rotary-Club vallée du Souss,
M. Sourdine MAOUN ,
précisant que les Rotariens
et Rotariennes des clubs
organisateurs se sont mobilisés pour collecter le
maximum de vêtements et
assurer le succès de cette
action qui est la troisième
du genre menée au sein de
la région d’Imintanoute.
nommée s’inscrit dans le
cadre de plan d’action de
club pour cette année, elle
a permis à environ 400
enfants de Tamaloukt et
à Imilaine, âgés entre 8 et
14 ans de bénéficier d’environ deux tonnes et demie de vêtements chauds.
«, a-t-il expliqué.
De sa part, Rachid Lachgar, président de l’association locale a tenu à remercier les organisateurs
pour cette action dont
l’apport dépasse ce qui
est matériel pour des enfants et familles démunis
d’une région marginalisée
dépourvue de beaucoup
de moyens qui permettraient de garantir une
vie digne. Il ajoute « nos
chers amis Rotariens de
RCAVS veulent toujours
montagnes du Haut Atlas, « cette action de cœur nous aider à combattre le
froid et procurent chaque
année à nos enfants diverses aides précieuses en
vêtements, lunettes, livres,
caravanes médicales et
j’en passe; mais croyezmoi qu’ils nous apportent
bien plus que cela en pensant à nos enfants en situation difficile, ainsi que
6
leurs parents démunis. Et
en nous rendant visite, ils
nous encouragent à continuer à y croire que la vie
est belle et à se délivrer
comme par magie de nos
rudes conditions pour aimer, partager et retrouver
bien des valeurs humaines
et pour partir ailleurs…».
Un beau succès donc
pour cette opération qui
a permis aux Rotariens et
Rotariennes de partager
des moments de bonheur
et de convivialité avec des
villageois d’Imintanoute
qui les ont accueillis à bras
ouverts.
El Ghazzi Mohamed
Focus
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N° 105 du 5 au 11 décembre 2013
Le GPC carton et papier
7
Une qualité en vogue
La création de la nouvelle unité GPC à Agadir répond à la logique de proximité avec le client voulue par le staff. L’écart se
creuse. La filiale du Groupe Ynna Holding, spécialiste de l’emballage en carton ondulé et leader du secteur de l’emballage
au Maroc n’entend pas laisser de répit à la concurrence
P
reuve. Le GPC,
pour Gharb Papier et Carton, a
repoussé la barre haut en
mettant en service une
nouvelle unité de production sur le site de Aït
Melloul à Agadir. L’autre
façon de répondre à la
demande de plus en plus
importante de sa clientèle. Inaugurée le 19
avril 2003, sans tambour
ni trompette, en présence
de du gouverneur de la
province d’Inezgane Ait
Melloul, Salah Raoui, du
président fondateur du
Groupe Ynna Holding,
Miloud Chaâbi, ainsi que
de nombreuses personnalités des secteurs agricoles et industriels, venues des quatre coin du
Royaume, l’unité GPC
de Ait Melloul semble
résolument déterminée
à en découdre avec les
ténors mondiaux du secteur. Dotée de machines
de production de dernière génération, GPC
Ait Melloul a une capacité de production de
30.000 tonnes de cartons
par an. Le choix du site, à
proximité de la première
L
région
d’agriculture
moderne, des activités
industrielles et du plus
grand port de pêche du
Royaume, répond à une
logique de proximité.
Né d’une écoute client
attentive, le site de Aït
Melloul vise à compléter
la gamme de produits et
services que fournissent
les filiales de Ynna Holding aux producteurs et
exportateurs
agricoles
de la région du Souss et
de servir au mieux les
industries ainsi que les
entreprises du secteur
de la pêche de la région.
Créée en 1993 avec une
première usine de production à Kenitra, située
à proximité des plus importantes implantations
industrielles du pays, la
société GPC est le fruit
de la politique de diversi-
fication du Groupe Ynna
Holding. La modernité de son équipement,
le dynamisme de son
management et son personnel hautement qualifié font de cette entité
industrielle un challenger redouté du secteur
de l’emballage carton au
Maroc. Fort de sa certification ISO 9001, GPC
trône sur la première
place au Maroc dans la
filière papier et carton.
L’autre raison de parler
de marque déposée ou de
signature GPC.
Bref entretien avec
Mounir El Bari, directeur général de GPC
ors du séminaire
technique,
tenue
par le groupe, samedi
dernier à l’hôtel Mogador d’Agadir, Mounir
El Bari, administrateur, directeur général
du GPC affirmait que
le groupe se plaçait
comme un leader de
l’emballage en carton
ondulé. Une démarche
à laquelle le groupe
n’arrête pas d’engager
des investissements de
taille afin de fortifier et
pérenniser le produit.
Notre souci majeur,
ajoute-t-il, c’est d’être
constamment au diapason des sollicitudes
et des attentes, de plus
en plus soutenues.
Vous n’êtes pas sans
savoir que la diversi- demandeurs, incite tou- duit d’emballage afin
fication des marchés jours à la qualité du pro- d’assurer la fraicheur et
Conclusions générales
du séminaire
la durabilité des marchandises transportées
dans des patelins lointains. D’autant plus,
poursuit-il, il convient
de souligner que les
l’issue du débat qui a caractérisé le séexigences internatiominaire technique organisé au profit des
nales de l’exportation,
clients du GPC, le modérateur de cette
en termes de conditionactivité qui a connu un succès éclatant, a soumis à
nement et d’hygiène,
l’imposante assistance, les conclusions suivantes :
impose des mesures
-
Le produit présente de grandes opportude protection de haute
nités pour le marché demandeur, grâce aux atouts
fiabilité. D’autre part,
qui assure un meilleur positionnement dans les
Mounir El Bari déclare
pays de préférence
que l’organisation de
-
La diversification des marchés lointains et
pareilles
rencontres
de proximité, garantit également une performance
avec notre clientèle
avérée dans le marché mondial
est à même de mettre
-
L’emballage de qualité permet, en fait, la
en avant des passequalité du produit au transport, par le biais de la
relles de consultation
fibre vierge qui assure une bien meilleure résiset de concertation, pour
tance.
favoriser l’écoute et
assouvir les demandes.
Le séminaire que nous
des experts en la ma- de mettre en œuvre une
tenons, encore une fois,
tière, est, en effet, un synergie performante,
en présence aussi des
espace propice en vue conclut-il.
partenaires suédois et
A
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Dossier
N° 105 du 5 au 11 décembre 2013
Pour le développement du secteur
des fruits et légumes
8
Dans le cadre de sa nouvelle stratégie d’accompagnement du secteur agricole, le groupe GPC a organisé un séminaire
technique le samedi 30 novembre à l’hôtel Al Mogador sous le thème : « Emballages en carton ondulé pour le conditionnement des fruits et légumes », animé par Ali Elsigui.
C
’est donc en présence de plusieurs
professionnels du
secteur agricole dans la région SMD que des conférences ont été animées
par Mounir El Bari, DG
du GPC, Bousfiha, directeur adjoint, Erik Gillberg,
manager du service commercial et son homologue
Lionel Trento du groupe
Billerudkorsnas,
partenaire suédois de la société
ainsi que de Henri Bouillet, de France, expert en
stratégie des entreprises.
Des exposés enrichissants
sur le rôle de l’emballage
en carton ondulé dans la
conservation des fruits et
légumes au niveau de l’exportation. Une occasion
pour les différents producteurs et exportateurs
des agrumes de connaitre
aussi la situation du Maroc à l’échelle du marché
européen et de savoir les
mesures à prendre pour
faire face à ce recul des
importations des fruits
par la communauté européenne, premier marché
potentiel et proche du
pays. C’est donc à travers
les différentes interventions que des explications
claires et précises ont été
données sur les matières
premières de la fabrication de cette gamme de
carton dont la fibre vierge
et qui vient de la Suède. A
cet égard, Erik Gillberg a
donné démontré à travers
des études l’importance
de cette matière dans la
fabrication des emballages en carton ondulé,
mettant l’accent sur sa
résistance à l’humidité
qui généralement cause
la perte de ce type d’emballage et par conséquent
celle des produits. L’autre
volet de ce séminaire a été
élaboré par Henri Bouillet
relatif à la situation des
exportations des fruits et
légumes marocains vers
l’Europe. A cet effet, Henri
a rappelé l’impact du recul
de la marge de marque en
ce qui concerne les fruits.
Une situation due à plusieurs facteurs que les
producteurs
marocains
doivent reconsidérer pour
mieux développer leurs
méthodes de production
et aussi de commercialisation afin de satisfaire le
marché européen toujours
demandeur et potentiel.
A noter également que la
question de l’environnement a été abordée par
tous les intervenants et que
parmi les programmes du
groupe GPC au niveau de
leurs entreprises, c’est la
création de station d’épuration des eaux afin de préserver l’environnement.
Après l’intervention de
Bousfiha qui a fait une
représentation des nouveaux articles du Groupe
GPC ainsi que sa nouvelle stratégie qui suit le
plan Maroc Vert, un débat
a été ouvert entre les professionnels et les conférenciers et qui a conduit
à différentes recommandations et conseils pour
une utilisation optimale
des emballages en carton
ondulé dont les plateaux
et les palettes utilisés
surtout par les exportateurs des fruits et légumes
vers l’étranger. A signaler également que lors de
ce séminaire, le groupe
GPC a pris la décision de
l’organiser chaque année
à la même date afin de
tenir les professionnels
du secteur des fruits et
légumes de toutes les nouveautés de sa production
et aussi de pouvoir autour
d’une table ronde de tirer
des notes des expertises et
expériences d’autres pays
bien avancés dans cette
branche d’activité.
Dossier
Entretien avec Abdallah Jrid, président de la coopérative Agrumar
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N° 105 du 5 au 11 décembre 2013
9
Beaucoup d’atouts, mais des lacunes
à dépasser !
Le secteur agricole constitue, depuis des lustres, l’une des pièces maitresses de l’économie nationale. Sa capacité de fournir
de larges postes d’emploi, de drainer des capitaux, d’assurer la sécurité alimentaire dans bien des cas…traduit bien cette
importance.
T
Saoudi El Amalki
outefois, en dépit
de ces atouts indéniables, l’agriculture traverse une situation
difficile, en particulier, au
cours de l’année présente.
Cette contrainte résulte
de nombre de facteurs
qu’il va falloir, aussi bien
les institutionnels que les
professionnels, affronter
dans la synergie et la détermination. Pour élucider
encore davantage les spécificités de ce secteur, Abdallah Jrid, président de
la coopérative Agrumar a
bien voulu nous accorder
cet entretien.
Qu’en est-il du contrat
programme, relatif au
secteur des agrumes ?
Il est bien évident que le
plan Maroc vert qui vise
à promouvoir le secteur,
s’est attelé à une multitude d’activités et de
programmes, de nature à
insuffler de nouvelles impulsions à l’agriculture,
en tant que levier nodal
de l’économie nationale.
En 2008, il a été signé un
contrat programme, dans
le cadre du plan Maroc
vert, qui s’étend de 2009
à 2018. A cet effet, cette
convention ambitionne
d’implanter et de renouveler environs 50 000
hectares, pour une durée de dix ans, soit une
moyenne annuelle de
5000 hectares. Il est prévu
également de renouveler
plus de 30 000 hectares,
sous formes d’anciens
champs, ou encore de
changer des catégories
par d’autres, vu leur
inadéquation. Il s’agit
pareillement d’élargir la
culture des agrumes dans
de nouvelles terres atteignant 20 000 hectares,
sachant que la production sera à hauteur de 2,9
millions tonnes, en 2018,
dont l’export atteindra
1,3 tonnes, alors global du tout en signalant que des tie prenante du secteur marchés étrangers. Ceci
secteur l’investissement investissements impor- agricole. Malgré les ef- étant, le dossier social
serait de 9 milliards de tants dans des fermes forts déployés dans le sens reste, en fait, le problème
dirhams, dont 6 seront assurés par des producteurs,
moyennant des aides de
l’Etat estimées à 3 milliards.
Il est prévu également de
renouveler plus de 30 000
hectares, sous forme d’anciens
champs, ou encore de changer
des catégories par d’autres, vu
leur inadéquation
Quelle évaluation faitesvous de cet accord, après
4 ans de son effet ?
On peut dire, sans exagération, que nous avons
dépassé ce que nous avions attendu. Au niveau
de la production, on peut agricoles sont débloqués
dire que les objectifs sont par des producteurs, d’auatteints à plus de 35%, tant plus que l’Etat appuie
les démarches cde cette
catégorie.
Cependant,
il ne faut pas croire que
tout se passe bien. Des lacunes sont à combler, en
particulier la sensibilisation suffisante au niveau
de l’élargissement et la
rénovation, sachant que
le secteur des agrumes
renferme des particularités bien déterminées,
et qui ne sont pas encore
prises en compte. Certes,
nombreux sont ceux qui
adhéré à cette épreuve
d’élargissement et d’innovation, mais sans stratégie ni vision lointaine.
Abdallah Jrid
Quelles sont les principales difficultés que
rencontre le secteur des
agrumes ?
Naturellement, la filière
des agrumes est une par-
de son essor, il continue à
connaitre des problèmes,
notamment la pénurie des
ressources hydriques, surtout que les précipitations
sont insuffisantes ou encore tardent à venir. Cette
indigence constitue un
réel handicap et présente
un
dysfonctionnement
majeur à l’égard de l’agriculteur. En plus, la prolifération des médiateurs
dans le commerce intérieur, souffrant de l’informel, demeure également
un problème, puisqu’ils
exploitent le secteur pour
s’enrichir, tandis que le
paysan est frappé par des
pertes affligeantes. Au niveau du marché extérieur,
la compétitivité, avec les
producteurs
étrangers
en Espagne, en Afrique
du Sud, en Argentine, en
Egypte… est tenace, car le
producteur trouve des difficultés pour accéder aux
capital. Le secteur agricole est très sensible et ne
peut supporter des arrêts,
d’autant plus que la main
d’œuvre s’avère, souvent,
absente. De surcroit, les
problèmes de la caisse
sociale sont aussi une
entrave et influent négativement sur le secteur, en
plus de l’augmentation du
coût, d’une façon ascendante. On peut dire sans
exagérer, que la situation
du secteur est chaotique,
nécessitant une halte
de méditation, sachant
que, lors de cette saison
2013-2014, on prévoit un
taux de production des
agrumes du Souss à hauteur de 888 000 tonnes,
alors que la production
prévue pour les unités
d’emballage du Souss,
allant jusqu’à 673 OOO
tonnes, soit 69%, tout en
sachant que le nombre de
station d’emballage dans
la région du Souss atteint
22 unités, représentant
44% à l’échelon national.
Qu’en est-il de l’export
?
Selon les premières prévisions, l’exportation dans la
région du Souss, atteindra
483 800 tonnes, soit 76%
à l’échelon national. Ce
chiffre démontre l’importance du secteur, même si
il connait de nombreuses
problématiques, à cause
de la sécheresse et le retard des pluies, en plus de
la canicule en juillet, aout
et septembre. De plus, les
instabilités des marchés
étrangers influent négativement, dans bien des cas,
sur les producteurs. Aussi,
il faut dire que l’état de la
demande du marché intérieur se détériore, du fait
de la profusion des médiateurs qui bénéficient
de l’effort de l’agriculteur et du producteur. Les
exportations marocaines
en agrumes ont essuyés
des pertes, à cause des
lacunes techniques
et
des précipitations sans
précaution de la part des
groupes d’exportateurs.
Cette anticipation nous
a causé des résultats inverses et négatives. Notre
produit a donc perdu de
sa qualité, ce qui a poussé
les débouchés à aller chercher d’autres destinations.
Dossier
A cœur ouvert avec Hro Abrou, directeur de l’ORMVA-Souss Massa
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N° 105 du 5 au 11 décembre 2013
10
Nous nous attelons aux attentes des
petits et moyens agriculteurs
Le plan Maroc vert demeure, en fait, la feuille de route du secteur de l’agriculture. Ce volet économique de grande retombée sur les larges
couches de la société, assure de multiples atouts, notamment la devise, l’autosuffisance alimentaire. L’Eta, de par ses diverses opérations de
motivation et d’encouragement, porte un intérêt tout particulier à ce domaine. La région Souss Massa Drâ, de par ses potentialités considérables, s’érige en levier de l’économie agricole et se hisse au tout premier plan de la hiérarchie économique du pays. Hro Abrou, directeur de
l’Office Régional de Mise en Valeur-Souss Massa Drâa et directeur régional de l’agriculture est, incontestablement, le mieux indiqué à nous
éclaircir sur ce sujet. Entretien.
Q
gie régionale de l’agriculture ?
Il importe d’insister sur
le fait que le plan Maroc
vert à permis à toutes les
régions du royaume d’entamer les opportunités
de développement, à travers une série de projets
et de programmes. Dans
ce cadre, s’est élaborée
également la stratégie
régionale de l’agriculture,
s’inspirant des fondements du plan Maroc vert.
C’est ainsi que 31 projets,
relatifs au premier et au
second fondement du plan
national, pour une enveloppe
d’investissement
de près de 6 milliards de l’eau de mer qui, à coup
dirhams, à l’horizon 2020 sûr, procurera 60 millions
m3 de cette denrée vitale.
Quels sont les axes fondateurs de votre action
dans le territoire de compétence ?
Comme
précédemment
évoqué, notre stratégie
repose
organiquement
sur le plan Maroc vert.
Et comme notre région
souffre de l’indigence de
la nappe phréatique, nous
nous sommes focalisés
sur cette problématique de
haute acuité, par le biais de
Si vous voudriez bien nombreux projets, notam- Cette quantité considénous parler de la straté- ment la désalinisation de rable permettra d’irriguer
12 mille hectares. Les
études inhérentes à ce
projet d’envergure étant
achevées, nous nous lançons dans la recherche
des sources de financement pour cette réalisation qui, à n’en pas douter,
contribuera à la solution
de cette pénurie des ressources hydriques. Dans
le même ordre d’idées,
nous nous efforçons à
mettre en fonction des
mesures de rationalisation et d’économie d’eau.
A ce propos, il importe de
signaler qu’avant le plan
Maroc vert, l’irrigation
par goute à goute n’était
qu’à l’ordre de 47 mille
hectares de superficies
irriguées, en 2008, alors
qu’aujourd’hui, on en est
à 80 000 hectares et nous
ambitionnons de parvenir,
Hro Abrou
Réalisé par
Saoudi El Amalki
uelle
stratégie adoptée par
l’établissement
dont vous assurez la responsabilité ?
C’est exactement celle
dictée par les dispositions du plan Maroc vert.
Ce dernier demeure, pour
nous, une véritable feuille
de route pour le développement et l’expansion du
secteur de l’agriculture.
Les grandes directives
contenues dans ce plan
nous incitent à concrétiser tous les axes de cette
stratégie nationale. Vous
n’êtes sans savoir que la
région Souss Massa Drâa
est une zone agricole par
excellence. Cela nous
facilite un peu la tâche,
d’autant plus que la dimension pionnière de cette
région est de nature à être
au diapason de tous les
besoins aussi bien régionaux que nationaux. Ceci
dit, il convient de signaler,
d’emblée, que la problématique de l’eau est, pour
tout le monde dans cette
région, un véritable souci.
en 2020, à 100 000 hec- On sait très bien que les Sidi Ifni, à travers la mise
tares de surfaces arrosées. produits du terroir de- en fonction d’une cooviennent,
aujourd’hui, pérative œuvrant dans ce
sens, , après l’ouverture
d’une unité industrielle
dans cette région, le miel
dans les zones des Ida
Outanane à Immouzzer, le
safran à Taliouine et Taznakht, le palmier à Tinghir
et Ouarzazate, la rose à
Kelaat M’gouna et autres
produits qui seront soumis
à des opérations de valorisation pour la qualité et
l’immunité du produit.
Ceci dit, nous nous penchons
actuellement, sur le projet de
revalorisation de l’arganier et sa
transformation en agriculture
organisée, avec, pour commencer,
plus de 5000 hectares consacrés à
cette culture
Y a–t-il encore d’autres
volets d’action ?
Bien évidemment, dans
le sens de l’économie de
la consommation d’eau,
dans le domaine agricole,
nous avons procédé au
projet de changement de
systèmes d’irrigation traditionnelle qui étaient pratiqués auparavant, par des
procédés modernes. Nous
amorçons, alors, cette
manœuvre dans la région
d’Aoulouz dont il est prévu de mettre en place un
projet couvrant 4000 hectares des terres agricole,
bénéficiant de cette opération, à même de soutenir
l’économie de la ressource
hydrique. Par ailleurs,
nous travaillons pareillement sur la valorisation
des produits du terroir.
une valeur inestimable,
d’autant plus que le plan
Maroc vert prisé cette
culture de proximité. On
citera dans ce sens, les arganiers auxquels on donne
une grande importance,
car ils sont d’un apport
indéniable pour la population locale, en plus de
la demande dans les marchés intérieurs et étrangers. Ceci dit, nous nous
penchons actuellement,
sur le projet de revalorisation de l’arganier et sa
transformation en agriculture organisée, avec, pour
commencer, plus de 5000
hectares consacrés à cette
culture. De même, nous
nous attelons, au niveau
régional, à appliquer une
série de projets relatifs à
ces produits, surtout que
la région renferme nombre
Comment
procédez- de spécificités à cet égard,
vous, à ce propos ?
notamment le cactus à
Qu’en est-il de l’élément humain, en tan
que pivot de toutes ces
démarches ?
Les ressources humaines
dans le secteur agricole
est focal. C’est pour cela
que donnons une importance toute particulière au
second fondement du plan
Maroc vert, c’est-à-dire le
fondement qui concerne
le petit et le moyen agriculteur. A cet effet, nous
orientons notre effort sur
la formation et la formation continue, dans le but
de poursuivre les réformes
contenues dans le plan Maroc vert. Nous motivons
les agriculteurs à procéder par groupements, dans
le cadre d’associations à
intérêts économique ou
en coopératives, appuyées
par l’Etat, en plus de l’accompagnement et de l’encadrement.
Dossier
Entretien avec Abdelfattah Baalla, président de l’AMCOM
www.ladpechedusud.com
N° 105 du 5 au 11 décembre 2013
11
La station de conditionnement est
un réel levier d’expansion
L’Association Marocaine des Conditionneurs des Maraichers (AMCOM) est une jeune structure associative professionnelle qui vient d’être
créée, dans le sillage de constituer un segment spécifique aux filières des légumes. A l’instar de cette organisation sectorielle, ce récent remembrement des stations de conditionnement est en passe de jouer un rôle important, en termes de synergie des efforts et de rehaussement des
produits. Pour savoir plus sur ce volet névralgique du domaine agricole, nous avons fait appel à Abdelfattah Baalla, président de l’AMCOM
qui a bien voulu répondre à notre demande d’éclairage. Entretien.
P
émoussement dont le produit
serait ipso facto affecté.
Réalisé par
Saoudi El Amalki
arlez-nous un peu
sur votre secteur et
l’outil associatif que
vous venez de créer ?
Tout d’abord, il faut bien dire
que cette initiative est une
réelle valeur ajoutée, dans
la mesure où elle permet de
regrouper les professionnels
pour des desseins communs,
au service du développement
du segment. La station est
un véritable levier d’expansion, puisqu’elle s’attelle à la
mise à niveau du produit et la
qualification des ressources
humaines. C’est une opération à multiples dimensions
technique, matérielle, sociale
et organisationnelle.
de gestion rénovateurs. Bien
évidemment, nombre d’obstacles se dressent devant
notre activité délicate. De par
la susceptibilité de notre besogne, nous devons répondre
à des critères internationaux,
souvent contraignants. Car,
comme vous le savez très
bien, la compétitivité s’avère
Comment fonctionne votre
farouche, notamment dans
action professionnelle, au
les destinations ayant des
sein de ce berceau associamoyens logistiques très pertif ?
formants.
Nous nous organisons en
tant qu’intégrale alliant des
En quoi consiste alors votre
facteurs essentiels de la
tâche, en tant qu’associamanœuvre, à savoir l’homotion fédératrice de profesgénéité et la modernisation.
sionnels ?
Ceci étant, nous constituons,
A coup sûr, nous évoluons
sans nul doute, l’interface
en outil d’accompagnement
des différents intervenants
des activités des stations et
du produit et le filtre incond’encadrement des cadres
tournable vers la commeret de la main d’œuvre. Pour
cialisation. Nous sommes
ce faire, nous menons des
une quarantaine de stations
campagnes de sensibilisade conditionnement à travers
tion et de formation au sein
le royaume, qui travaillons
des organisations professiondans la synergie et la communelles, en vue de combler les
nion, avec des mécanismes
déficits de gestion dans ce
Abdelfattah Baalla
sens. Comme vous devriez le
savoir également, la région
Souss Massa Drâa est une
zone agricole par excellence.
Nous sommes une trentaine
de stations de conditionnement uniquement dans cette
région, soit plus des deux
tiers à l’échelon national. A
cet effet, il est de notre devoir
de relever le niveau de savoir
et de gouvernance dans ces
stations, dans le but de rehausser la qualité du produit,
à même d’être continuellement au diapason des inventions et des techniques, au
niveau mondial. A cet égard,
nous cherchons constamment le type d’emballage qui
soit compétitif et performant.
Il convient de souligner que
notre segment est sensible,
comparativement aux autres
segments, tel la céréaliculture ou encore l’oléiculture.
Au niveau de l’agrégation,
notre mission se montre
très compliquée, puisqu’on
ne peut trop varier les références, de crainte de perdre
la cohérence requise. On ne
peut alors agréger plus d’une
dizaines de professionnels,
à la différence des autres
filières qui peuvent se permettre à plus de trente. C’est
pourquoi, on ne peut se rallier aux conditions du plan
Maroc vert dans ce sens, car
notre produit s’appuie impérativement sur la cohésion
des références. Ceci dit, nous
pouvons toujours avoir des
soutiens matériels d’autres
organismes, quoique le plan
Maroc vert appuie nos démarches dans d’autres axes,
relatifs à l’investissement et
la rénovation.
En quoi ces exigences dont
vous parlez, vous compliquent-elles la tâche ?
Les exigences de certification, les tailles de production,
les conditions de traçabilités sont, entre autres, autant
d’impératifs confrontés dans
les grandes surfaces d’importation. Les référentiels
exigés, en termes de qualité,
d’hygiène et d’environnement, font en sorte que nous
sommes tenus de veiller sur
le produit exporté, car nous
sommes, en fin de compte,
les
seuls
responsables
d’éventuelles détériorations,
notamment dans les marchés
lointains, tel la Russie ou encore le Canada. En effet, un
emballage qui ne tient pas le
coup est passible au moindre
Quelle stratégie seriez-vous
amenés à mettre en avant
pour endiguer toutes ces
entraves ?
Nous sommes en train de
mettre en œuvre une vision
spécifique au segment. Dans
ce sens, nous tentons de
collecter le maximum de
connaissances et d’expertise
afin de lancer cette feuille de
route perspective. Ce projet
sera concerté et décortiqué
par tous les professionnels
de la filière, avant d’être diffusé à grande échelle. Une
fois validé, il fera l’objet de
programme d’action, doté de
visibilité escomptée et de fil
conducteur approprié.
Services
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12
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Colloque du roman
Art & Culture
Regards croisés sur la littérature
maghrébine
Une belle initiative que celle animée par l’université Ibn Zohr
qui s’apprête à honorer la littérature maghrébine, à travers un
colloque partenarial d’envergure.
U
ne occasion pour
les romanciers et
les critiques, ainsi
que les étudiants des établissements universitaires
d’échanger les expertises
et les opinions autour des
grandes questions des
lettres et de la création.
Le roman maghrébin sera
à l’honneur lors du 3ème
colloque du roman prévu,
du 13 au 16 décembre à
Agadir, à l’initiative de
la Ligue des hommes de
lettres du Sud. Cette édition rendra hommage au
roman algérien en la personne de Said Boutajine,
au roman libyen à travers
l’expérience de Salah
Senoussi et au roman
marocain en la personne
de Said Bensaid Alaoui,
indique un communiqué
des organisateurs. Initiée
en partenariat avec l’Université Ibn Zohr d’Agadir
avec le soutien du ministère de la Culture, la Commune urbaine d’Agadir et
le Conseil régional SoussMassa-Drâa, cette édition
prévoit une conférence
sous le signe «l’amour
dans le roman» avec la
participation de plusieurs
romanciers et critiques de
différentes
sensibilités.
Figurent au programme
également des rencontrestémoignages avec une
pléiade d’écrivains et
romanciers marocains et
Industrie du cinéma
arabes sur leurs parcours
et expériences respectifs. Pour le directeur du
colloque Abdelaziz Rachidi, cette manifestation
s’applique à imprimer ses
marques sur la scène créa-
tive nationale et arabe,
relevant que l’hommage
rendu au roman maghrébin se veut un appel à
lire les productions des
romanciers voisins car le
« lecteur marocain n’est
pas suffisamment ouvert,
à quelques noms près, sur
la littérature produite par
les écrivains algériens,
tunisiens et libyens». Et
de noter que ce colloque
reste déterminé à poursuivre ses objectifs malgré le manque de soutien
«en s’ouvrant à l’avenir
sur des expériences mondiales des Amériques et
de l’Europe afin de faire
d’Agadir une capitale du
S.E (Avec agence)
roman»
Hausse de tournages étrangers
au Maroc
Le cinéma prend, de plus en plus, une ampleur considérable,
en matière de production et d’accueil. Les studios d’Ouarzazate, avec une logistique des plus impressionnantes, attirent,
d’une manière soutenue, les tournages étrangers et créent, en
conséquence, une dynamique revigorante.
D
’autre part, il
convient d’évoquer la multitude
de festivals de cinéma,
à travers les différentes
régions du royaume. On
citera, dans ce sens, le
film international de Marrakech dont les travaux
de la présente édition
connaissent un rayonnement des plus fulgurants, le festival Agadir
cinéma et migration, le
festival de Khouribga du
film africain, le festival
du film féminin de Salé…
Cet élan du cinéma thématique qui prospère,
d’année en année, avec le
soutien notoire de l’Etat
et les divers partenaires,
donne à l’industrie cinématographique un entrain
accentué. D’autant plus
que nombre de cinéastes
talentueux au Maroc font
leur preuve, partout dans
les festivals et rencontres
internationaux, par la qualité de leurs productions
et la notoriété des thèmes
traités. On constatera, à
ce propos, que le tournage étranger au Maroc
connait un grand essor, vu
la splendeur des cadres de
tournage et des facilités
trouvées à cet effet. En
effet, 29 est le nombre de
productions étrangères qui
ont été tournés au Maroc
en 2012, marquant ainsi
une croissance de 10%
par rapport à l’année précédente. Le directeur de
la ‘Ouarzazate film commission’ (OFC), Abderrazzak Zitouny, a déclaré
que le royaume a prêté
ses décors, en 2012, à plus
de29 productions étrangères. Dans le détail, il
s’est agit de 25 longs
métrages, 3 séries télévisées, dont la célébrissime
série américaine Game of
Thrones, et un téléfilm.
Selon l’OFC, Ouarzazate
s’est taillé la part du lion
dans ces tournages. En
effet, indique Zitouny,
cité par une lettre d’information francophone de la
place, 10 films, une série
télé et un téléfilm, ont été
tournés à Ouarzazate. Il a
été, ainsi, enregistrée une
croissance à deux chiffres,
des tournages étrangers au
royaume, soit 10% entre
2011 et 2012. A noter que
le Maroc a développé une
activité de sous-traitance
cinématographique très
compétitive.
N° 105 du 5 au 11 décembre 2013
13
Election de Miss Events 2013
La grâce dans tous
ses éclats
Le samedi 30 novembre 2013, à l’hôtel
Sofitel RoyBay, la troisième édition des
Miss Events s’est clôturée par l’élection
de la belle Miss de l’année et ses deux
dauphines.
C
’est au cours d’un dîner Gala, animés à tour
de rôle par FLO la sosie de Céline Dione, le
chanteur belge Freddy et la plus petite et la plus
douce Kenza El Kemis (à peine 10ans et talentueuse )
que les douze candidates ont défilé dans des robes de
styles différents choisies avec soin par Lita devant les
convives attablées, dégustant un menu minutieux.
Après plusieurs répétitions et shows, les votes ont été
ouverts pour l’élection des trois candidates gagnantes
de cette édition en présence d’un jury ainsi que Bruno et
Dona organisateurs de cet événement.
Ainsi, à la fin de la soirée, le jury a élu Keila la Miss
de cette édition avec les deux Asma comme dauphines.
A noter également que durant cette soirée, la chorégraphe Evelyne a mené d’une main de maître les trois
défilés sous le décor éblouissant du salon Richflor.
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Entretien
N° 105 du 5 au 11 décembre 2013
14
Entretien avec Martin Peulet, président du groupe Axeaum
L’énergie durable, une meilleure
protection de l’environnement
Dans le cadre du symposium qui a eu lieu à Agadir du 2 au 4 décembre de l’année en cours, la Dépêche du Sud a réalisé un entretien avec Martin Peulet, président du groupe AXEAUM, créé il y’a un an, spécialisé dans l’énergie durable,
l’environnement et l’agriculture biologique et qui vient de trouver un nouveau concept de réactivation de la vie du sol
ainsi qu’une nouvelle source d’énergie qui va révolutionner le monde de la recherche des énergies renouvelables.
Réalisé par
Mohamed Laghouizi
ouvez-vous nous
parler de vos activités et de vos
innovations en matière
d’énergie ?
La société AXEAUM est
un pole de compétences
humaines et intellectuelles
réunies en un consortium
fédérateur international
et nous proposons au sein
des quatre départements
qui sont l’eau, la terre,
l’air et l’énergie des solutions sans empreintes environnementales.
En quelle année vous
avez commencé vos recherches et quelles sont
les choses qui ont attiré
plus votre attention ?
J’ai commencé à m’intéresser à l’environnement
en 1983 et ça va faire
une trentaine d’années
aujourd’hui et par la suite
à la mycologie du sol, et
c’est là que je me suis
confronté au problématique de l’eau. Dés lors, je
en Suisse mais d’un peu
partout dans le monde qui
comme moi travaillent
sur des choses spécifiques
mais qui ne sont pas très
connues. Depuis, on s’est
dit qu’un jour on fera
un consortium d’entreprises spécialisées dans
des domaines très précis
mais qui sont complémentaires. C’est donc la
raison pour laquelle nous
avons ici une entreprise
canadienne qui s’appelle
TOTALGREEN, avec qui
je travaille depuis plusieurs années, développant un procédé d’énergie
électrique, un générateur
d’énergie électrique autonome, sans aucune source
d’approvisionnement et
qu’on peut mettre un peu
partout dans la planète et
avoir de l’énergie électrique. C’est un concept
censé aider les pays émergents à avoir une autonomie à l’égard des sources
d’énergie traditionnelles
avec le moindre cout. Ils
microorganismes et des
enzymes qui nous permettent de dépolluer et
de décontaminer le sol,
Franbec, partenaire Canadian, qui a développé une
technique de traitement
des déchets et qui a eu un
brevet international pour
cette invention. C’’est
Au Maroc, ce pays
agréable que je connais
depuis longtemps, nous
avons une station expérimentale dans la région de
Chichaoua. C’est un essai
que nous avons effectué
avec un ami marocain qui
est aussi installé en France
et qui fait la salade verte
me suis penché sur l’étude
des quatre éléments essentiels et vitaux de la
vie de la planète ; l’eau,
l’air, la terre et l’énergie.
Ceci dit, j’ai développé
différentes
techniques
d’entreprises permettant
de travailler dans l’environnement durable. Il se
trouve donc que durant
toutes ces années, j’ai rencontré différentes sociétés
qui ne sont pas forcément
auront donc de l’énergie
électrique étant donné
qu’en parallèle notre société Natur’Ethique que
j’ai créée en 2000, spécialisée dans la science des
vivants et avec laquelle
j’ai travaillé très longtemps dans le domaine de
la santé animale, Actalys,
une société dans laquelle
je suis chef du département
environnement et dans
laquelle on développe des
une nouvelle innovation
qui a pour but de réutiliser
des déchets pour des fins
bénéfiques pour l’homme.
En résumé, notre métier
est de pouvoir par toutes
ces innovations de réguler
l’exode rural, d’offrir une
meilleure qualité de l’eau,
de l’air, du sol et par
conséquent des produits
que l’homme produit.
Avez-vous fait une expérience au Maroc ?
et autres plantes aromatiques. Comme il s’est
spécialisé dans la production de la salade et sa
livraison aux restaurants,
coupée et prête à l’emploi,
nous lui avons développé
un concept de conservation pendant dix jours et
c’est ce qui l’a incité à se
lancer dans le bio. Donc,
il est venu nous proposer
de coopérer avec lui et
sur 100 ha, au pied des
P
Martin Peulet
C’est un concept censé aider
les pays émergents à avoir une
autonomie à l’égard des sources
d’énergie traditionnelles avec le
moindre cout. Ils auront donc de
l’énergie électrique
montagnes du haut atlas,
nous avons planté 25000
clémentines, utilisant un
nouveau procédé de réactivation du sol qui est le
granite. L’autre facteur
important sur lequel nous
jouons aussi est l’eau et
avec nos techniques modernes nous avons des solutions qui permettent de
traiter l’eau et l’assainir.
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Social
N° 105 du 5 au 11 décembre 2013
15
Entretien avec Dr Abdelilah Lahlali, Président 2011/2012 de «Rotary Club Agadir Vallée du Souss»,
Gouverneur Adjoint de district 9010 Rotary club
Notre devise est servir d’abord!
Dans le cadre des entretiens que notre journal hebdomadaire entame avec les différentes compétences de la région, tous secteurs confondus,
nous recevons, aujourd’hui, une personnalité de l’univers associatif, en l’occurrence Dr Abdelilah Lahlali, relevant à une structure associative, fort connue pour ces multiples actions à caractère social et humain. Entretien !
Q
Entretien réalisé par :
Mohamed El Ghazzi
uels sont les
principaux
axes
d’action
de votre club « Rotary
Agadir vallée de Souss
»?
Avant de répondre à cette
question, je pense qu’il
serait utile de présenter
d’abord notre ONG en
commençant par l’international, puis le régional
pour arriver au local.
Le Rotary International est l’Association des
Rotariens du monde, il a
été historiquement le premier «Club Service» créé
au monde puisqu’il a vu
le jour en 1905. C est la
plus grande avec 1 300
000 dans 34000 clubs.
C’est une organisation
apolitique et ouverte
qui encourage une haute
éthique civique et professionnelle et œuvre pour
faire progresser l’entente
et la paix dans le monde.
Sa devise première est «
Servir d’abord ».
Le district 9010 couvre
84 clubs comptant 1300
rotariens dans quatre
pays du Maghreb, Algérie, Maroc, Mauritanie et
Tunisie. Quant au Maroc,
il regroupe 45 clubs avec
750 membres.
Dans la région d’Agadir,
nous sommes 2 clubs offi-
La distribution de Dans quel cadre s’insciels et 2 clubs en cours de d ici la fin de l’année, un - actions montées par un -
création et qui vont bien- autre à Agadir puis Tarou- club pour améliorer les vélos pour des jeunes filles crit la 10ème « opération
tôt avoir leur charte, c.-à- dant, et nous espérons conditions de vie dans la pour qu’elles puissent al- vêtements » que vous
menez aujourd’hui sous
le slogan « action hiver
chaud » ?
L’action que nous menons
aujourd’hui a été initié
par rotary club Agadir
vallée de Souss à laquelle
ont été associés le rotary
clubs Agadir la baie et le
rotary club Taroudant qui
est en cours de création.
Elle rentre dans le cadre
des différentes actions que
ler à l’école ;
nous menons cette année.
d. leur acte de naissance couvrir toute la région en collectivité.
La potabilisation Cette action appelée «
créant un club à Tiznit, à Action internationale - -
Ouarzazate et Zagora.
activités visant à faire de l’eau de puits en col- action hivers chaud » est
Concernant votre ques- avancer l’entente entre les laboration avec un club destinée aux enfants détion, depuis de nom- peuples, la bonne volonté français de la région de munis de la région d’Iminbreuses années, l’en- et la paix dans un cadre Montpelier, nous fai- tanout pour les habiller
sons venir des bornes qui pour l’hiver qui est entré
gagement du Rotary humanitaire.
International à Servir Ainsi, les axes straté- filtrent et nettoient l’eau dur dans la région, et noua
d’abord s’est axé autour giques dans les quels ro- de puits pour qu’il devient avons jugé que ces enfants
des quatre domaines tary s’investit beaucoup potable. Notons que nous avaient un besoin urgent
d’action qui constituent la sont : La santé et surtout avons déjà installé 4 et il y de vêtements chauds.
Il y avait une collecte au
pierre angulaire et la fon- de la mère et de l’enfant, aura encore 4 autres.
La participation niveau des écoles et des
dation sur laquelle les ac- l’alphabétisation, l’eau, -
tivités du club reposent : la paix dans la monde… à une caravane médicale institutions, ce qui a perAction intérieure - renfor- Des axes pour lesquels Le organisée par l’autre club mis d’habiller entre 350
cer la camaraderie au sein rotary milite et essaie de d’Agadir car nous ne et 400 enfants et J’espère
pourrions pas organiser qu’ils auront moins froid
du club et son bon fonc- trouver des solutions.
une caravane médicale cette année.
tionnement.
Action professionnelle - Quelles sont les actions cette année pour des pro- Signalons que notre année
rotarienne commence le 1
encourager l’observation programmées par le club blèmes de logistique.
de règles de haute probité Rotary Agadir vallée de Entre temps nous rece- juillet et se termine le 30
et considérer chaque pro- Souss pour le reste de vons des demandes de juin et que chaque année il
dons que nous essayons y un nouveau président et
fession comme un vecteur l’année ?
de traiter dans la limite du chaque président essaie de
d’action au service de la
multiplier les actions et de
société.
Les actions phares qui ar- possible.
Abdelhadi Skitioui
faire le bien.
Action d’intérêt public rivent sont :
Ainsi, les axes stratégiques dans les
quels rotary s’investit beaucoup sont:
La santé et surtout de la mère et de
l’enfant, l’alphabétisation, l’eau, la
paix dans la monde
Sport
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N° 105 du 5 au 11 décembre 2013
16
Portrait d’un sportif, Abdelhadi Skitioui :
Une autre manière de coacher!
La marée de ce qu’on appelle communément « cadres nationaux » envahit la scène footballistique marocaine, ces derniers temps. Tant mieux, pour une génération de techniciens qui président aux destinées du sport roi, habitué, il y a quelques années, à des entraineurs étrangers,
sans beaucoup de succès, pour la plupart
M
ais,
au
contraire, combien de cadres
marocains sont-ils en
mesure de convaincre
par le savoir technique
requis et la plus-value
pédagogique escomptée
? Pas énormément, hélas
! Certes, les uns sont surtout handicapés par la
pénurie de moyens pécuniaires et infrastructurels
chez leurs clubs respectifs. Les autres sont généralement étouffés par des
mentalités surannées dont
fait preuve une poignée
de dirigeants rétrogrades.
Toutefois, on ne peut
passer sous silence l’attitude de nombre d’entraineurs marocains qui, en
dépit des largesses dont
ils jouissent, se montrent
excessivement présomptueux, sans, pour autant,
parvenir à honorer leur
mission de formateur de
prodiges et d’éducateur de
disciples. Tout ce qu’ils
savent faire, une fois
recrutés à cette aubaine,
c’est d’obliger le comité à
s’attacher les services des
meilleurs joueurs dans
les différents clubs du
pays, au point d’en collecter une réelle sélection
nationale, à des montants
faramineux. Le comble
c’est qu’une partie de
joueurs transférés, sous
l’effet de la tentation, ne
trouve pas de place pour
jouer dans leur nouvelle
formation. On citera ici,
entre autres, l’exemple de
Badr Kachani qui, il y a
quelques années, faisait le
bonheur des fans du FUS
et promettait monts et
merveilles. Aujourd’hui,
ce joueur talentueux,
appelé à un avenir florissant, ne fait que moisir,
durant plus de deux ans,
sur le banc de touche, au
côté d’autres vedettes «
confisquées », dans l’intention abjecte de faiblir
les autres équipes concurrentes d’un championnat
« pro », noyé dans des
disparités criardes. Quel
rôle à jouer pour ce genre
d’entraineurs à qui on
réunit une constellation
de talents émergés dans
leur club, sans priorité de
choix ni nécessité majeure
? Sans doute aucun. Car,
non seulement, ces entraineurs choyés se la coulent
Abdelhadi Skitioui
douce, en compagnie de
cette pléiade de stars «
détournées », mais également, ils asphyxient les
autres clubs, à l’image du
ture, mais pareillement de
civisme avéré, n’a pas de
titres durant son éloquent
palmarès éducationnel, à
tioui, épris d’une sobriété
et d’une humilité hors
pair. Actuellement, cet
illustre technicien est en
lation probe et loyale. Car,
après tout, le sport n’est
autre que l’inculcation des
principes de l’olympisme.
MAS, à titre d’exemple,
se trouvant actuellement
dans le pétrin, après avoir
cédé sa galaxie de rêve.
Cependant, si on déplore
l’existence de ces d’entraineurs qui faillent à
leur tâche de préparateurs
de joueurs de la maison,
alors que l’école de leur
club grouille de juniors
jaillissants, on ne peut
non plus ignorer une autre
frange d’entraineurs qui,
en revanche, respecte bel
et bien cette noble mission. A cet égard, on évoquera, non sans conviction, le cas d’Abdelhadi
Skitioui. Il est bien évident que ce garçon, empreint de savoir-faire ma-
la différence de certains
de ses collègues huppés,
souvent par des moyens
illicites. Néanmoins, on
ne peut nier l’empreinte
notoire que laisse cet
éminent coach sur chaque
passage, à commencer
par le HUSA qui, après
l’avoir arraché de l’anonymat et marqué d’un réel
fond de jeu, par le truchement de nombre de talents
rayonnants, a pu s’adjuger
deux sacres de suite, avec
son fortuné successeur.
Le même scénario s’est
reproduit avec d’autres
clubs, notamment le MAT
et le MAS, toujours avec
cette touche indélébile
du Coach Abdelhadi Ski-
phase d’hibernation, avec
un arrière-goût amer, de
ce que certains de ses
confrères usent comme
outils scabreux,
pour
s’approprier des titres
sans gloire. Pédagogue
à souhait, connaisseur
émérite, Skitioui évolue
continuellement, non pas
en entraineur factice, en
quête de consécrations
fourbes, mais en véritable
coach, alliant les connaissances de schémas tactiques et les valeurs de
la morphologie humaine.
Opulent de qualités intrinsèques, il ne cesse de
mettre les vertus de l’art
du coaching au service
des jeunes, axé sur l’ému-
C’est à ce prix que notre
football évoluera, dans un
champ sain et motivant,
loin des machinations et
des intéressements dont
font usage certains de nos
entraineurs et de nos dirigeants que la récente assemblée de la fédération
rejetée a mis à nu. Abdelhadi Skititoui, lui, hiberne
pour mieux rebondir,
dans le même esprit qui
lui est désormais propre,
celui de la noblesse et de
la jurisprudence. Ce dont
a besoin notre pays pour
sortir du marécage de la
vileté dans lequel il s’est
affreusement embourbé.
Tout ce qu’ils savent faire, une fois
recrutés à cette aubaine, c’est d’obliger
le comité à s’attacher les services des
meilleurs joueurs dans les différents
clubs du pays, au point d’en collecter
une réelle sélection nationale, à des
montants faramineux
Saoudi El Amalki