dossier de presse

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dossier de presse
ATELIER THÉÂTRE ACTUEL
Label Théâtre Actuel
présente
en accord avec le Théâtre de la Porte Saint-Martin
Irma la douce
Une comédie musicale d’Alexandre Breffort
Mise en scène Nicolas Briançon
Assisté de Pierre-Alain Leleu
Musique Marguerite Monnot – Arrangements Gérard Daguerre
Avec
Lorant Deutsch, Marie-Julie Baup, Nicole Croisille, Andy Cocq,
Olivier Claverie, Fabrice de la Villehervé, Jacques Fontanel, Valentin Fruitier, Laurent
Paolini, Claire Perot, Bryan Polach, Pierre Reggiani, Loris Verrecchia, Philippe Vieux.
Décors Jacques Gabel, Costumes Michel Dussarrat, Lumières Gaëlle de Malglaive,
Chorégraphies Karine Orts, Chef de chant Vincent Heden.
Basse Henri Dorina, Batterie Christian Orante, Percussions Didier Sutton,
Accordéon Aurélien Noel, Piano Marc Benhamou,
Guitare, banjo, trombone, glockenspiel, direction d’orchestre en alternance Jean-Luc Pagni.
L'HISTOIRE
Nestor, un titi parisien dans toute sa splendeur, tombe fou amoureux de sa protégée, Irma.
Rongé par la jalousie de savoir sa douce en galante compagnie chaque nuit, Nestor va
utiliser tous les stratagèmes pour qu’Irma ne soit plus qu’à lui et rien qu’à lui, peu importe le
prix à payer…
Avec une équipe de 14 comédiens et un orchestre, Ia comédie musicale Irma La douce vous
enivrera grâce à ses chansons populaires des faubourgs parisiens des années 50.
Entre humour et suspens, Irma la douce est un spectacle unique en son genre, une référence!
NOTE D'INTENTION
« C’est une histoire extraordinaire… C’est l’histoire d’un ménage à deux. On ne voit pas ça
tous les jours. »
Ce Roméo et Juliette à la fin heureuse, ce chant d’amour bouleversant et joyeux, cette
romance à deux sous dans le Paris des filles de joie et des mauvais garçons, nous plonge
avec délice dans la nostalgie savoureuse d’un monde qui n’est plus. Le monde des truands
et des macs « pour rire », le monde de l’argot parisien et de la gouaille sympathique, un
monde qui n’a sans doute jamais réellement existé, mais que l’on regrette cependant,
comme l’on regrette sans cesse, les contours d’un passé que l’on semblait comprendre et
que l’on pouvait expliquer. On pense à Audiard, bien sûr… A toute cette mythologie du caïd
et de la fille au grand cœur. Mais il y a bien plus que cela dans Irma. Par le charme du
merveilleux livret d’Alexandre Breffort et la musique inspirée de Marguerite Monnot,
apparaît en filigrane un hymne vivifiant à l’amour et à la liberté. Liberté nous dit Irma qui
choisit ses hommes et son destin, liberté nous souffle Nestor qui refuse d’agir selon les
conventions de son monde, liberté nous soufflent ces bagnards qui s’évadent dans une
jungle improbable, liberté nous raconte ce texte qui se soucie peu de répondre aux
conventions du théâtre, ou plutôt qui les lui emprunte toutes : une savante alchimie de
théâtre qui conjugue les procédés shakespearien du théâtre dans le théâtre, de la mise en
abyme (pour employer une expression qui ferait sans doute beaucoup rire Breffort et
Monnot), la rapidité d’une narration quasi cinématographique (flash-back, etc…) et
l’innocence de procédés classique (raccourcis, retournement de situation) qui font notre
plaisir et notre bonheur de spectateurs.
Cette histoire à la force des grands mythes, et c’est pour cela qu’Irma est le seul cas de
« musical » français, qui trente ans avant Les Misérables, a traversé d’abord la Manche puis
l’Atlantique pour triompher à Londres et à Broadway. Pouvons-nous aimer lorsque nous ne
sommes pas nous même ? Pouvons-nous construire sur un mensonge ? Y a-t-il une
rédemption ? Il y a tout cela dans Irma. Et par-dessus tout le charme. Le charme et le
bonheur d’un chef d’œuvre de clarté et de lumière. Celle qui perce dans le cabaret des
inquiets, où l’histoire se raconte en chansons. Monter cette œuvre est une joie intense et
enthousiasmante.
Nicolas Briançon, metteur en scène
BIOGRAPHIES
Lorànt Deutsch, Nestor
Lorànt Deutsch est né à Alençon, d’un père hongrois et d’une mère parisienne. Il découvrira le
Théâtre grâce à une initiative de sa sœur qui l’inscrira au théâtre Mouffetard au début des années
90.
C’est en 1999 que la carrière de l’acteur prend son envol, avec la comédie Le Ciel, les oiseaux et… ta
mère!, de Djamel Bensalah. Un rôle annonciateur de la filmographie de Lorànt Deutsch: malgré
quelques seconds rôles dans Peut-être de Cédric Klapisch (1999), l’Envol de Steve Suissa (2000) et Làbas, mon pays d’Alexandre Arcady (2000), il privilégie le plus souvent les comédies loufoques. On le
retrouve notamment dans Jet Set de Fabien Onteniente (2000), Les Amateurs de Martin Valente
(2004), Ze film de Guy Jacques (2005). L’acteur se fait remarquer en 2003 pour sa prestation dans Les
Ripoux 3, de Claude Zidi, qui lui vaut l’obtention de l’Etoile d’or de la révélation masculine 2003 et le
prix Jean Gabin 2004. 2005 marque un tournant dans la carrière de l’acteur aux multiples facettes qui
prête sa voix à plusieurs films d’animation comme Le Roman de Renart (2005), Chicken Little (2005),
Astérix et les Vikings (2006), et plus récemment Rio et Astérix, le domaine des Dieux.
Il prend également le parti de se consacrer davantage au théâtre. En 2005 et 2006, il monte sur les
planches pour interpréter le rôle de Mozart dans la pièce Amadeus, aux côtés de Jean Piat et MarieJulie Baup. En 2011, l’acteur choisit de revenir au cinéma avec le drame Tu seras mon fils de Gilles
Legrand, où il donne la réplique à Niels Arestrup et Patrick Chesnais. En septembre 2011, l’acteur est
à l’affiche du Songe d’une nuit d’été de Shakespeare au Théâtre de la Porte Saint-Martin. Passionné
d’histoire, il interprète les rôles ambitieux de Jean-Paul Sartre jeune dans un téléfilm, Les Amants de
Flore, en 2006 puis de Jean de La Fontaine dans le film éponyme de Daniel Vigne sorti en avril 2007.
En septembre 2009, Lorànt sort son premier livre : Métronome, qui rencontrera un succès immédiat,
tout comme Hexagone, parut en 2013. Il reçoit en 2010 la médaille d’honneur de la ville de Paris.
Cette même année, il est également fait Chevalier des arts et des lettres.
Nous avons pu voir également Lorànt dans La Station Chapaudet (2013) au Théâtre Marigny et dans
Le Système (2015), aux côtés de Stéphane Guillon, dans une pièce mise en scène par Didier Long.
Marie-Julie Baup, Irma
Née à Paris, Marie-Julie Baup monte sur les planches pour la première fois dès ses 11 ans, lorsqu’elle
joue dans La Cantatrice chauve de Ionesco. Le lycée terminé, la comédienne rencontre Jean-Claude
Penchenat, qui deviendra son vrai maître au théâtre. Le comédien et metteur en scène la fait
rapidement jouer dans Carola, L’Intervention, ou encore L’Etudiant roux. Dès 2004, elle fait une
apparition dans le film Le Cou de la girafe, de Safy Nebbou. L’année suivante, elle se fait remarquer
pour son rôle dans la pièce Amadeus, de Peter Schaffer, aux côtés de Jean Piat et de Lorànt Deutsch :
son interprétation lui vaut d’être nommée dans la catégorie «révélation théâtrale» aux Molières 2005.
On la retrouve ensuite dans L’Importance d’être Constant, d’Oscar Wilde. En 2007, la comédienne écrit
la pièce Question d’envie et la joue au Petit Théâtre de Paris ainsi que "la forme des choses " mis en
scène par Stéphane Hillel. En 2009, Jean-Pierre Jeunet lui offre son premier grand rôle au cinéma
dans Micmacs à tire-larigot, aux côtés notamment de Dany Boon et Omar Sy. Après avoir joué
dans" Les Femmes savantes" mise en scène par Arnaud Denis en 2009 et dans "Léonie est en avance "
de Feydeau au théâtre du Palais Royal en 2010, elle décroche le rôle principal du film de Simon
Astier Les pieds dans le plat aux côtés de Max Boublil et Michel Jonas, puis participe à 10 jours en or,
aux côtés de Franck Dubosc et Claude Rich et devient chroniqueuse humoriste dans l’émission de
Jean-Luc Lemoine Le bureau des plaintes. En 2011 la comédienne remonte sur les planches pour
interpréter Helena dans Le songe d’une nuit d’été, de William Shakespeare. Son rôle lui vaudra le prix
du second rôle féminin du Palmarès du Théâtre 2013. En parallèle, elle est la partenaire d’Elie
Semoun dans le programme court "la télécommande" sur France 2. En 2013, elle est sur scène dans
Divina au Théâtre des Variétés, (nomination aux Molières 2014 Meilleur second rôle féminin) puis
dans La Station Champaudet mise en scène de Ladislas Chaulat au Théâtre Marigny. En 2014 Elle se
transforme totalement au cinéma pour tourner un rôle de composition dans amour sur place ou à
emporter.
Enfin, on la retrouve aux côtés d’Alexandra Lamy dans "une chance de trop" réalisé par François Weil.
Elle tient également un des rôle principaux de la série Au service de la France diffusée prochainement
sur Arte.
Nicole Croisille, Maman
Elle a fait ses débuts professionnels à La Comédie Française, en tant que danseuse dans les
comédies-ballets de Molière sous la direction de Léone Mail, épouse de Robert Manuel, qui en
assurait la mise en scène comme au temps de Molière. Puis elle a rejoint Marcel Marceau, le mime
mondialement connu, au Théâtre de l'Ambigu à Paris et a fait partie de sa troupe pendant quatre ans,
En 1957 elle est choisie par George Reich pour être la jeune première de L'Apprenti fakir, écrit
costumé et décoré par Jean Marais au Théâtre de la Porte Saint Martin. En 1966, après un séjour d'un
an à New York, au Broadway Théâtre avec une revue des Folies Bergère, elle enregistre en
compagnie de Francis Lai et Pierre Barouh, la Bande Originale du film de Claude Lelouch « Un
homme et une femme» !
En 1992, elle est Dolly de la comédie musicale « Hello Dolly», au Théâtre du Châtelet à Paris en
compagnie d'une troupe américaine et à partir de 1996 se consacre au théâtre en reprenant des
rôles créés par Jacqueline Maillan, en tournée et à Paris, tout en alternant avec des concerts de Jazz
en 2010, elle joue Jalousie en 3 mails au Théâtre du Lion d'or à Lyon mise en scène de Didier Long et
à Paris au Théâtre Montparnasse ! En 2013, elle prend le rôle de Carlotta dans « Follies » de Stephen
Sondheim à l'Opéra de Toulon, puis en 2014, elle devient Fräulein Schneider dans Cabaret, avant
d'incarner Maman dans Irma la douce ! Elle a continué sa carrière de chanteuse en parallèle au
théâtre et à la télévision, au cinéma elle était récemment dans "La Cage dDorée"!
Andy Coq, le bagnard La Douceur
Andy Cocq sait très tôt qu'il veut être artiste.
A 18 ans, il intègre donc l'école de danse professionnelle de Rick Odums pendant 3 ans. Puis il danse
dans les émissions de télévision de l'époque, mais ça ne lui suffit pas, il veut chanter aussi... Alors il
passe un casting pour être danseur/choriste dans le spectacle « Il était une fois Bobino » et il est
finalement pris en tant que chanteur. Puis il enchaîne avec « Mégalopolis » au Bataclan, il sera Ziggy
dans « Starmania » pendant deux ans au Casino de Paris et en tournée, le Grand Oiseau dans « Emilie
Jolie » au théâtre Mogador, Cousin Puzzle dans « Le Soldat Rose », le Bûcheron dans « Dothy et le
magicien d'Oz », Patsy et le Prince Herbert dans « Spamalot », Vladislav Sipos dans « Rendez Vous »
aux cotés de Kad Merad et Laurent Lafitte au théâtre de Paris ou encore Eros dans « Divina » de Jean
Robert-Charrier mis en scène par Nicolas Briançon.
Il a joué son premier seul en scène « Garçon Manqué » au théâtre du petit Gymnase dans une mise
en scène d'Isabelle Nanty. Entre temps il s'essaye à la publicité et au cinéma dans « Agathe Cléry »,
« Stars 80 » ou « Les nouvelles aventures d’Aladin ».
LA PRESSE
Irrésistible Irma la Douce
Au Théâtre de la Porte Saint-Martin, la comédie musicale brille de tous ses feux mélodieux. Avec
une époustouflante Nicole Croisille, très bien entourée.
Un bonheur de spectacle que cette nouvelle production d'Irma la Douce, l'une des comédies
musicales «made in France» les plus jolies. Un ouvrage merveilleux qui allie la fantaisie délicieuse
d'une intrigue romanesque et poétique signée Alexandre Breffort et la musique mélodieuse de
Marguerite Monnot. Un chef-d'œuvre du genre qui avait enchanté Paris lors de sa création, en
1956, dans une toute petite salle, le Théâtre Gramont, avec Colette Renard que ce rôle révéla et
Michel Roux.
[…] Ce spectacle enchanteur réunit des brassées de talents dans l'harmonie, la joliesse, la bonne
humeur et l'émotion. Un décor délicat comme des cartes postales, des costumes inventifs,
colorés et seyants de Michel Dussarat, du rythme avec les arrangements de Gérard Daguerre, de
la partition magique, le charme de l'intrigue, tout est là.
Le metteur en scène Nicolas Briançon connaît bien la grande salle de la porte Saint-Martin et
utilise le vaste plateau, mais aussi les balcons, l'allée centrale. C'est très vivant, jamais racoleur. Le
spectateur est plongé fans le spectacle et "Maman" est un peu une meneuse de jeu : narratrice,
elle apostrophe parfois le public, coquine et insolente. Nicole Croisille est époustouflante dans
ce rôle repensé pour elle (normalement c'est un homme qui tient le bar). Elle a dû être un
modèle exaltant pour Marie-Julie Baup, fine et sexy dans sa robe rouge, et pour Lorànt Deutsch,
dans sa double partition. Ah ! Ils sont craquants. Ils ont un côté amoureux de Peynet qui nous fait
fondre. Ils sont excellents comédiens, ils ont appris à très bien chanter, leurs timbres sont beaux,
leurs voix bien placées. Ils se meuvent avec grâce et savent très bien danser !
La troupe de qualité suit le rythme excellent de la formation (cinq musiciens en scène). Tous
passent d'un personnage à l'autre avec virtuosité. Jacques Fontanel et ses camarades sont drôles
et talentueux. Ils sont portés par l'esprit d'un spectacle fraternel et enjoué qui nous parle d'une
France qui n'existe plus vraiment et que l'on ne retrouve justement que dans les chansons, si
entêtantes, d'Irma la douce.
Marie-Julie Baup laisse affleurer l'acidité sensuelle d'Irma et les refrains vous restent en tête : Y'a
rien à s'dire, y'a qu'à s'aimer. Une œuvre dans laquelle on vous rappelle que "les phrases, ça fait tort
à l'extase" n'exige que des hourras !
Armelle Heliot, 25 septembre 2015
« Irma la douce » avec les anges
La célèbre comédie musicale fait les beaux soirs des grands boulevards, à la Porte SaintMartin, avec Marie-Julie Baup, Lorànt Deutsch et une Nicole Croisille épatante.
« Y’a rien à dire, y’a qu’à s’aimer, y’a plus qu’à s’taire, qu’à la fermer… » La belle rengaine des
faubourgs composée par Marguerite Monnot sur des paroles d’Alexandre Breffort, à laquelle
Claude Nougaro redonna un coup de jeune jazzy, est le morceau de bravoure de la comédie
musicale Irma la douce, créée à Paris le 12 novembre 1956 et qui reprend du service au théâtre
de la Porte Saint-Martin.
DE COLETTE RENARD À NICOLE CROISILLE
À l’époque de sa création, le rôle-titre, celui d’une prostituée parisienne, est confié à une
inconnue : Colette Renard. Le public et la presse, en chœur, lui feront un triomphe. Il faut se
souvenir de ce délicieux télégramme de Max Favalelli dans Paris Presse : « Allez voir Irma la douce.
Stop. On s’amuse. Excellente soirée. Pouvez emmener petite amie ou oncle à héritage. Certitude
conséquences heureuses »…
Si l’on excepte la référence à « l’oncle », question d’époque, la même recommandation peut être
donnée soixante ans plus tard ! « On s’amuse », en effet, tant les comédiens s’en donnent à cœur
joie.
Nicole Croisille, grande dame des planches, est une épatante mère maquerelle, surmaquillée,
affichant dans ses tenues moulantes une verve et une tonicité insolentes chez une comédienne
dont on peine à croire qu’elle fêtera bientôt ses 80 ans. Elle est aussi une irrésistible narratrice de
l’action, gouailleuse, donnant du rythme à l’ensemble.
L’argument, dont Billy Wilder fit en 1963 une comédie enlevée avec Shirley McLaine et Jack
Lemmon, ne manque pas de rebondissements, il est vrai.
DES REBONDISSEMENTS EN CASCADE
Irma est courtisée par nombre d’hommes, plus ou moins louches, plus ou moins respectables –
un prêtre compte parmi ses clients, l’on reconnaît l’anticléricalisme de Breffort, ancien
journaliste au Canard enchaîné… Jusqu’à ce que Nestor, brave titi vivant dans une chambre,
s’entiche de la belle. Les deux tourtereaux filent le parfait amour sous les toits (« Y’a rien à dire »),
mais Nestor, supportant mal, on le comprend, d’imaginer Irma avec d’autres, monte un
stratagème.
Il se déguise en « Monsieur Oscar », galant barbu qui deviendra l’unique client d’Irma, à laquelle
il verse chaque jour, contre un peu de conversation, « 10 000 francs » – la même liasse d’un jour à
l’autre, en réalité, qu’Irma remet consciencieusement chaque soir à Nestor, tandis que celui-ci,
pour subvenir à leurs besoins, s’épuise chaque matin, en secret, à astiquer des parquets…
Le génial et généreux stratagème a ses limites : Irma, touchée par les égards d’Oscar, vante un
peu trop ses mérites au pauvre Nestor, de plus en plus épuisé, et de plus en plus jaloux de son
double ! Un soir, à bout, il le supprime – symboliquement. Mais les choses s’enveniment : un
cadavre, identifié comme celui d’Oscar, est retrouvé. Nestor est arrêté pour ce meurtre supposé.
Son procès le conduit au bagne… Le deuxième acte est plus foldingue encore, mais l’affaire se
termine bien, parfaitement soutenue par des seconds rôles filous comme il faut, et par un très
bon sextet de musiciens, présents sur scène, accompagnant les deux comédiens principaux.
Ceux-là, Marie-Julie Baup, en Irma et Lorànt Deutsch, en Nestor et Oscar, poussent la
chansonnette sans prétention, en parfaits tourtereaux. Rien d’étonnant, ils constituent un vrai
couple dans la vraie vie. « Y’a qu’à s’aimer… »
Jean-Yves Dana, 25 septembre 2015
http://www.la-croix.com/Culture/Actualite/Irma-la-douce-avec-les-anges-2015-09-28-1361859
Une soirée chez Irma, avec la grande Nicole
« Mamma Mia », Maman est en pleine forme ! Maman, c'est Nicole Croisille, fume cigarette au
bec, tenue panthère, qui joue la patronne du cabaret des Inquiets dans « Irma la Douce », la
nouvelle production de Nicolas Briançon à la Porte Saint-Martin. La chanteuse est la maîtresse de
cérémonie de cette comédie musicale « frenchy » des « fifties » qui traversa l'Atlantique pour
triompher à Broadway (bien avant « Les Misérables »). En 1956, date de création, la France n'est
pas très rock and roll. Marguerite Monnot, géniale compositrice des tubes d'Edith Piaf, signe la
musique, style ritournelles néoréalistes, l'écrivain-journaliste Alexandre Breffort concevant le
livret - ténu, mais rigolo. La grande Nicole est comme un poisson dans l'eau dans cet univers de
gangsters à l'argot sophistiqué (les « cailleras » et leur verlan n'ont qu'à bien se tenir), parlant,
chantant avec coeur et choeur (« Ah, dis-donc, dis-donc, dis-donc ! »), insufflant du swing dans les
airs d'accordéon, pour la plus grande joie de l'orchestre (volontiers jazzy). Elle harangue la salle
façon stand-up, introduit avec style les aventures d'Irma la Douce, prostituée, et de son amant
Nestor. Une histoire « extraordinaire » qui voit Nestor, jaloux des conquêtes de sa douce, se
grimer en Monsieur Octave et la payer grassement pour devenir son seul client. Cette
supercherie va lui coûter cher quand il décidera de tuer son double et qu'on l'accusera d'être un
assassin... Mais après un détour par le bagne et une île pas tout à fait déserte, tout finira bien.
« Jungle-queen »
Nicolas Briançon prend par le bon bout ce « musical » léger et ultradésuet. Dans les malicieux
décors de fortune (rade décatie, île en carton) de Jacques Gabel, il orchestre un bal burlesque,
gentiment décalé où passent des figures comme Michou, Elvis, le père Fouras et les Rois
mages… La […] seconde partie, totalement folle (jusqu'au bagnard La Douceur,
magnifiquement incarné par Andy Cocq), est assez irrésistible. La scène du procès nous offre un
grand numéro de clowns ; la fuite dans l'île ravit avec ses « sauvages » emplumés/dénudés et la
Croisille en « jungle queen ».
Quid du couple vedette ? Il est charmant […]. L'orchestre a du peps. Gangsters et travelos ont le
bon tempo. Une soirée canaille et sans prétention : ça c'est Paris !
Philippe Chevilley, 28 septembre 2015
http://www.lesechos.fr/week-end/culture/021355264103-une-soiree-chez-irma-avec-la-grande-nicole-1159693.php
Nicole Croisille nous vampe
™™™™™
Avec Irma la Douce, l'artiste de 78 ans retrouvé un genre qu'elle affectionne : la comédie
musicale.
Ça parle de quoi ?
Prostituée au grand cœur dans le Pigalle des années 1950, Irma la Douce (Marie-Julie Baup) est
amoureuse de son mac, Nestor le Fripé (Lorànt Deustch). Celui-ci et tellement jaloux qu'il se
déguise pour devenir son unique client, un certain monsieur Oscar. Seule Maman, la patronne
du Cabaret des inquiets (Nicole Croisille), connaît son secret.
Elle est comment ?
Formidable ! Méconnaissable avec sa perruque de vamp, ses leggings léopard et son portecigarette, Nicole Croisille est na narratrice du spectacle : sa maîtrise, son sens de la scène, sa voix
intacte portent le show de bout en bout. Qu'elle taquine les spectateurs masculins ou danse
avec ses partenaires, elle est toujours épatante.
On y va ?
Si vous aimez les comédies musicales à l'ancienne, oui. Ecrite en 1956 par Marguerite Monnot,
compositrice de Piaf, et Alexandre Breffot, Irma la Douce a pris un petit coup de vieux, mais la
mise en scène élégante et l'enthousiasme de la troupe donnent beaucoup de charme au
spectacle. Et il faut voir Nicole Croisille !
T.D., octobre 2015
Irma (la Douce) telle qu'en elle-même
Emporté par son enthousiasme, Nicolas Briançon, qui met en scène Irma la Douce à la Porte
Saint-Martin, n'hésite pas à déceler dans cette pièce la force des grands mythes et à invoquer à
son propos Shakespeare. Du calme, jeune homme, restons modeste ! Dépourvu de sensibilité et
de culture, nous nous contenterons pour notre part d'y voir une piquante comédie musicale au
charme délicieusement désuet, et dans ce qu'en fait Briançon un spectacle excellent et très
sympathique. C'est déjà beaucoup, non?
Rien à voir avec les 'musicals' à l'américaine. Pas d'ostentation, aucune féerie, nulle esbroufe. Un
produit français pur porc, comme l'avait écrit son auteur Alexandre Breffort pilier à l'époque,
dans les années 50, du Canard enchaîné. Canaille, gouailleur, populaire, dans l'esprit de l'entredeux-guerres et de l'immédiat après-guerre. On sait gré à Briançon d'avoir scrupuleusement
respecté cette image d'Epinal du Montmartre d'alors, ses mauvais garçons, ses filles de joue, et
surtout de ne pas en avoir rajouté. Il y a beaucoup de vérité, de sincérité dans la représentation
qu'il nous donne de ce monde de truands. Il n'en fait pas des mythes, il les traite pour ce qu'ils
sont : paumés, ridicules, inoffensifs. De même pour le couple Irma-Nestor. Briançon a eu la très
bonne idée de le confier à deux jeunes comédiens très talentueux mais inexpérimentés dans ce
genre de théâtre, et qui jouent avec une simplicité et une authenticité remarquables. Ils rendent
humaine cette histoire invraisemblable d'une fille et de son "mac" qui s'aiment jusqu'à la mort.
On saluera particulièrement Marie-Julie Baup, qui apprécie déjà depuis longtemps. Elle est ici
très touchante, elle a beaucoup de présence et de grâce et révèle une jolie qualité de voix.
Lorànt Deutsch fait à ses côtés un titi inattendu et charmant. Ils apportent l'un et l'autre dans cet
univers glauque que Briançon, il est vrai, traite avec ironie, une fraîcheur délicieuse.
On allait oublier que cette comédie est musicale, alors que son principal intérêt est là ! La
comédie sert d'écrin aux merveilleuses chansons de Marguerite Monnot qui sont passées dans le
domaine public, si l'on peut dire. On sent que les comédiens ne viennent pas de l'opéra, mais
leur travail collectif est épatant. Tout est réjouissant dans le spectacle, les musiques, leurs
arrangements par Gérard Daguerre, les costumes de Dussarat, la troupe et son adorable
meneuse de revue Nicole Croisille. […]
Certes, ce n'est pas du Shakespeare, mais c'est du très bon Briançon.
Philippe Tesson, 25 septembre 2015
Irma La douce, alias Marie-Julie Baup nous chante sa chanson et notre cœur est repeint de
bonheur. Nestor alias Lorànt Deutsch, est amoureux. Un spectacle plaisir !
Elle est épatante cette petite femme là. Gentille, douce et pas bégueule pour deux sous. Irma
(Marie-Julie Baup) mérite bien son surnom. Nestor (Lorànt Deutsch), la dévore des yeux. Un
regard qui ne trompe pas, il est amoureux. Irma le regarde de ses beaux grands yeux. Un regard
qui ne trompe pas itou. Les deux amants s’installent vite ensemble. Quelle belle bluette. Mais
attention, le ferment de la jalousie est toujours trop fort. Il faut vous dire que notre Irma fait
commerce de ses charmes. Nestor est un titi parisien, un poil truand. Au début il ne voit aucun
inconvénient à cette situation assez banale sur la butte. Il devient vite jaloux. L’idéal ce serait le
client sérieux ! Un bon client qui a l’exclusivité, et qui ne vient pas trop souvent. Monsieur Oscar
arrive avec sa petite barbichette démodée.
Il paie, et s’en retourne. Irma donne tout à son homme, Nestor empoche. Mais Nestor devient
jaloux, les jours d’Oscar sont comptés !!! La police flaire un meurtre. Que vont devenir nos
amoureux ? Il est temps de parler des auteurs de cette pièce musicale. Alexandre Breffort manie
la plume qu’il trempe dans un encrier fort caustique, il signera des chroniques au Canard
Enchaîné. Le Paris qu’il décrit est un Paris rêvé, où les coups ne font pas mal, où les truands ont
un code d’honneur. Montmartre est le toit du monde. Ce Paris canaille est déjà du passé en 1956.
Mais le public est heureux de cette compagnie. La musique de Marguerite Monnot est
intimement liée au succès d’Irma La douce. Celle qui donna des accents si particuliers au
Légionnaire de Piaf, qui nous fait frémir dans l’Hymne à l’Amour, offre une ritournelle entêtante à
Irma. Dés la création de la comédie musicale en 1956, au théâtre Grammont, Irma La douce est
un succès. La créatrice du rôle est la merveilleuse Colette Renard, les chansons de la pièce sont
des succès. A ses côtés, Michel Roux est son Nestor. Irma traverse et la Manche et l’Atlantique, et
remporte à chaque fois des louanges. Ce Paris picaresque est follement exotique pour les
américains et même si le film de Billy Wilder fait des entorses à l’originale, Shirley MacLaine et
Jack Lemmon sont bien sympathiques, mais l’adaptation américaine n’est pas convaincante.
Nicolas Briançon signe une superproduction qui nous fait voyager de Paris à Cayenne. On y croise
des durs au cœur tendre, des femmes légères qui ont de la gravité, des mauvais garçons, des
avocats peu fréquentables. Ce projet titille son talent fertile. Réunir le couple Marie-Julie Baup et
Lorànt Deutsch, qui capitalise sympathie et charme, donne à la pièce d’Alexandre Breffort un élan,
une familiarité heureuse. Deuxième idée lumineuse, il confie le rôle du narrateur à une femme, et
quelle femme : Nicole Croisille. Elle campe avec autorité une mère maquerelle surnommée Maman.
D’un regard, d’une note elle dresse le plateau. Une maîtresse femme vous dis-je. Troisième idée, ne
pas avoir adaptée à n’importe quelle époque les amours d’Irma et de Nestor.
Les décors descriptifs nous plongent dans l’univers de nos Roméo et Juliette. Du cabaret à la
chambre d’Irma, du tribunal au bagne nous suivons les aventures de nos héros. Une
superproduction où rien n’est laissé au hasard. Vous verrez même une jungle, le bagne décrit ici
est plus proche de La cuisine des anges que de Papillon et les sauvages qui peuplent ce milieu
hostile sont plutôt marrants.
La scène du procès est un sommet. Les comédiens nous offrent un moment de pure comédie,
entre Courteline et les plus grandes comédies italiennes de Dino Risi. L’arrivée du président, qui
est tout petit, interprété par l’inénarrable Philippe Vieux, l’avocat de la défense, Pierre Reggiani
qui nous fait des imitations, et des effets de manche hilarante face à un procureur Olivier
Claverie qui est dément. Ce trio semble sortir tout droit d’un dessin de Daumier. Pauvre Nestor !
Andy Cocq et Claire Pérot jonglent avec les rôles et les notes. Ils sont non seulement des
chanteurs « assermentés » mais de surcroît des comédiens. Une très belle distribution traversée
par la haute silhouette de Jacques Fontanel qui endosse ses différents costumes avec cette
élégance consommée que nous apprécions. Marie-Julie Baup est une Irma délicieuse, séduisante
et tendre. Rien d’étonnant, que Nestor en soit dingue. Lorànt Deutsch est Nestor. Il est drôle et
touchant.
Quelle belle soirée nous avons passée, du rire, de l’émotion des chansons et puis du rire encore.
Nicolas Briançon sait orchestrer un grand plateau, ses comédiens qui jouent plusieurs rôles sont
des marathoniens. Les beaux costumes de Michel Dussarat sont des auxiliaires indispensables.
Sur scène il y a un véritable orchestre. Pas de bande son et de mauvais Play back, mais une belle
formation sous la baguette de Jean-Luc Pagni.
Un coup de spleen, un manque d’enthousiasme, aller voir Irma la douce elle est épatante !
Marie-Laure Atinault, 4 novembre 2015
http://www.webtheatre.fr/Irma-La-douce
« Les phrases ça fait tort à l’extase » nous chantent-ils.
Alors que dire qui ne trahisse l’extrême plaisir que j’ai eu à assister à ce spectacle ?
Comment raconter l’exploit de rendre vivante et actuelle une histoire désuète sans tomber ni
dans le pathos, ni dans la caricature, ni dans le ridicule ?
Comment trouver les mots pour dire toute l’admiration pour ces artistes qui nous font partager
un tel moment, que ce soit Nicolas Briançon qui réalise là une de ses plus belles mises en scène,
avec juste ce qu’il faut de trouvailles pour moderniser l’ensemble sans le trahir et une
dynamique incroyable qui fait qu’on ne s’ennuie pas un seul instant. Mais aussi pour les
musiciens, talentueux, pour toute l’équipe de décorateur, costumier, éclairagiste qui réalisent là
un sans faute. Et bien sûr pour les interprètes, exceptionnels ?
Ah les interprètes ! Comment les décrire ? Que ce soit Lorànt Deutsch terriblement convaincant
dans son double rôle, Marie-Julie Baup une exceptionnelle Irma, toute en gouaille, tendresse et
passion et qui a réussi à me faire oublier Colette Renard, Andy Cocq qui campe avec une
incroyable justesse et une fine drôlerie des rôles féminins, exhibant des jambes que bien des
femmes lui envieraient, et tous les autres qui forment un bel ensemble d’une cohérence parfaite.
Et la grande Nicole Croisille, qui n’en finit pas de m’étonner de spectacles en spectacles, avec son
abattage, son métier et cette voix qui n’a pas pris une ride ! Et qui a beaucoup ému visiblement
mon voisin Claude Lelouch !
Comment dépeindre les décors, les costumes, les chorégraphies, les lumières ! Et les si jolies
mélodies entêtantes de Marguerite Monnot.
Non décidément, je n’y parviendrai pas. Je ne peux trouver à vous dire que « Courez-y, un tel
spectacle ne se raconte pas, il faut le voir, le vivre avec eux et les remercier comme toute la salle
l’a fait hier soir par une salve d’applaudissements nourris et de nombreux rappels ».
Nicole Bourbon, 28 septembre 2015
http://www.regarts.org/Spect_music/irma-la-douce.htm
C’est bath !
Nicolas Briançon, metteur en scène de talent, nous offre un vrai spectacle, haut en couleur
et en chansons.
Créée en 1956 au Théâtre Gramont à Paris, Irma la Douce est à l’origine une courte pièce
d’Alexandre Breffort intitulée Les Harengs terribles. Cette comédie, avec la grande Colette Renard
dans le rôle-titre, connaît tout de suite un large succès et restera quatre ans à l’affiche avec
962 représentations. Très novatrice pour son époque, Irma la Douce est l’une des rares comédies
musicales françaises à triompher à l’étranger. À partir de 1958, elle est montée d’abord à Londres
(dans une mise en scène de Peter Brook) puis à Broadway. En 1963, elle est adaptée au cinéma
par Billy Wilder avec Jack Lemmon et Shirley MacLaine.
L’histoire d’Irma la Douce nous replonge dans cet univers des truands d’après-guerre : un petit
caïd, Nestor le Fripé, tombe fou amoureux d’une de ses gagneuses, Irma, surnommée la Douce
en raison de son caractère un peu fleur bleue, prostituée au cœur tendre. Jaloux des « caves » de
sa belle, il va inventer un stratagème pour qu’elle ne soit plus qu’à lui en créant le personnage
d’Oscar, vieux riche, qui va exiger d’Irma d’être son seul client. Cette dernière, candide et fleurant
bon l’innocence, ne reconnaît pas son amoureux Nestor. Elle accepte le marché avec joie. La
suite continue en danses et en chansons, dans des tableaux tendres, burlesques ou dramatiques.
Le spectateur est plongé de plain-pied dans ce Paris canaille
La pièce d’Alexandre Breffort ressemble à du Michel Audiard. Les dialogues sont drôles, très
imagés et ils font mouche. Les spectateurs se délectent de la facilité avec laquelle tous les
comédiens parlent cet argot titi parisien. Pas une fausse note. Les personnages jactent à l’ancienne,
sont habillés à la mode des années cinquante et se comportent en vrais voyous, avec leurs codes
d’honneur et leurs petits trafics. Nicolas Briançon nous propose une belle mise en scène qui
valorise tous les comédiens. Et ils sont nombreux ! Le spectateur est plongé de plain-pied dans ce
Paris canaille avec ses tapineuses, ses harengs (souteneurs), ses michetons et ses caves (clients).
Les différentes séquences sont commentées par l’étonnante Nicole Croisille qui tient le rôle
de Maman, une patronne de cabaret truculente et pittoresque. Habituée de la scène, elle sait
jouer avec le public sans que cela soit surfait.
Les chansons, simples mais poétiques, habillent parfaitement l’histoire et participent à
l’ambiance tragi-comique qui règne sur les planches. Les paroles ont été écrites par
Alexandre Breffort lui-même et mises en musique par Marguerite Monnot, pianiste et
compositrice de grand talent qui a créé, entre autres, de nombreux succès d’Édith Piaf comme
Milord, l’Hymne à l’amour, etc.
En ce qui concerne le rôle-titre, après Colette Renard, Patachou ou plus récemment
Clotilde Courau, Marie‑Julie Baup est une saisissante Irma, débordante de gouaille, de force et de
naïveté. Elle chante bien et, même si elle n’a pas une voix vibrante et profonde, elle arrive à
transmettre les joies et les désillusions de cette prostituée attachante au grand cœur.
Lorànt Deutsch, chapeau mou et fine moustache, campe un Nestor assez convaincant. L’argot, il
le maîtrise, et ça se sent. [...]
Dans cette comédie musicale de deux heures, la première partie est romantique, la seconde
carrément burlesque. Les deux réunies vont très bien ensemble. Et le temps file sans que le
public ne consulte sa montre. Il y a des rires, des commentaires, des applaudissements. Bref, on
ne s’ennuie pas une minute avec Irma la Douce !
Isabelle Jouve, 29 septembre 2015
http://lestroiscoups.fr/irma-la-douce-dalexandre-breffort-theatre-de-la-porte-saint-martin-a-paris/
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