consulter - LECOBEL VANEAU

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▲ Tourisme
▲ Immobilier
Une expérience hors du commun à bord du Ponant, l’un des plus beaux voiliers du monde
Les Français rachètent Lecobel
et investissent le marché
bruxellois
le commandant « Ma deuxième maison »
Du 4 au 11 janvier, le
voilier de la Compagnie du
Ponant a parcouru une
partie des Antilles au départ de Fort-de-France.
Une odyssée hors du
commun destinée à une
clientèle passionnée par le
grand large.
Le Ponant est un
magnifique trois mâts
de 88 mètres de long
sur 12 mètres de
large. L’hiver, il
sillonne les Caraïbes.
© FRANÇOIS LEFEBVRE.
L
es Antilles l’hiver, forcément, ça fait rêver. Le
bleu turquoise de l’eau,
les plages paradisiaques,
la profusion de couleurs
saisies par l’appareil
photo. Et puis, quand on décide
d’appréhender la mer des Caraïbes par voie d’eau lors d’une
croisière, il y a aussi la mer.
Mais avec un « M » majuscule.
Incontournable.
Omniprésente. À la fois fascinante et angoissante. Surtout quand le
vent souffle plus qu’à l’habitude
et que la houle est de la partie.
Surtout aussi quand on a embarqué à bord du Ponant, le
plus ancien des bateaux de la
Compagnie du même nom qui
a sa base à Marseille et que les
Belges connaissent bien (et apprécient) puisqu’ils en constituent une clientèle de premier
ordre.
Trois-mâts de 88 mètres de
long sur 12 de large, le Ponant
est un voilier de croisière dans
toute sa splendeur. Une merveille technologique alliant finesse et puissance, sortie d’un
chantier naval situé à proximité
de Paris il y a déjà un quart de
siècle.
Il faut assister à la manœuvre
du commandant depuis le pont
supérieur pour prendre la
pleine mesure de ce qu’est la
voile : avant tout une passion,
belle, pure, entière mais qui,
par des conditions extrêmes,
peut vite changer d’allure.
Un impressionnant bouillon
Elle devient alors un sport
physique pour les 32 membres
d’équipage et les amoureux de
la navigation en haute mer. Elle
peut se transformer en cauchemar pour les passagers non
avertis, transbahutés d’un côté à
l’autre des différents ponts du
navire au gré des creux des
vagues qui peuvent atteindre
deux mètres et qui transforment alors la mer en un impressionnant bouillon. « Il ne
faut pas venir aux Antilles et
s’attendre à une mer d’huile,
avertit le second capitaine JeanEdouard Perrot. Dans la mer
des Caraïbes, le vent est omniprésent, il souffle en permanence entre 20 et 25 nœuds
(NDLR : entre 37 et 46 km/h).
Mais quand on frôle les 30
nœuds (55 km/h) en franchissant les canaux qui séparent les
différentes îles, où le vent et les
vagues arrivent en droite ligne
de l’Atlantique, la mer devient
alors très agitée… »
Autant le savoir avant de
monter à bord. Histoire d’éviter
de grosses surprises et d’avoir
l’estomac qui joue aux montagnes russes pendant toute la
semaine.
Début janvier, vous l’aurez
compris, le vent a soufflé fort.
Très fort. Et la mer a été agitée.
Très agitée. Cela n’a pas empê-
ché le Ponant de faire une
boucle entre Fort-de-France et
Fort-de-France
(Martinique),
direction le nord avec au programme Les Saintes (Guadeloupe), Antigua (Antigua &
Barbuda), Virgin Gorda (îles
Vierges britanniques), Saint-
Les Saintes (Guadeloupe)
à partir de 3.000 euros (la
semaine)
Mesdames, envie d’une
petite virée entre copines ?
Cette villa dénichée aux
Saintes est faite pour vous.
Composée de trois unités et
dotée de 6 chambres, elle
dispose d’un accès direct à la
plage et peut accueillir 12
personnes. Trois chambres
ont une vue sur l’océan et
trois autres sur le jardin.
Tirez au sort déjà dans
l’avion pour éviter tout problème à l’arrivée…
Vous disposerez d’un service
hôtelier, d’un jardinier et, si
vous le souhaitez, d’un cuisinier privé qui vous concoctera les délicieux plats locaux.
Il ne reste plus qu’à
convaincre vos conjoint(e)s.
(PAL)
www.prestigevillarental.com
St-Barthélémy (Antilles
françaises)
2.875.000 euros
La villa « Les Alizés » possède 4 chambres et se situe
sur un terrain de 1.736 m2.
Elle fait face au lagon de
Grand Cul de Sac, une zone
magnifique de St-Barth,
destination des Caraïbes par
excellence. Le port de Gustavia est le Saint-Tropez local
mais cela n’empêche pas l’île
d’être d’une beauté à couper
le souffle.
Les chambres possèdent
chacune leur salle de bain. La
propriété dispose à chaque
niveau d’un séjour avec
cuisine américaine. Le jardin
tropical est luxuriant et très
bien entretenu. Le garage
peut contenir plusieurs voitures. La maison a été
construite il y a un peu plus
de dix ans. (PAL)
www.ppstbarth.com
Le Roseau (Dominique)
50.000 euros
A la Dominique (à ne pas
confondre avec la République
dominicaine), l’immobilier
n’atteint pas encore des
sommets. Si votre rêve est
de faire construire, un terrain
de 10 ares vous coûtera
50.000 euros (72.000 euros
pour 15 ares). Pour ce prix-là,
vous aurez un terrain situé
en hauteur mais proche des
plages et des restaurants. Le
terrain est plat et équipé en
arrivée d’eau et les routes qui
mènent à ce qui sera bientôt
un lotissement de villas ont
déjà été aménagées. La vue
est directe sur l’océan.
Des réductions sont offertes
si vous passez par l’architecte désigné par le développeur. Il reste six lots à acheter… (PAL)
www.safehavenrealestate.com
© D.R.
© D.R.
© D.R.
© D.R.
© D.R.
© D.R.
Des Saintes en Guadeloupe, à Basseterre sur St-Kitts, quelques exemples d’immobilier dans les Caraïbes…
Virgin Gorda (îles Vierges
britanniques)
5,450.000 euros
Aux îles Vierges britanniques, on parle anglais et on
roule à gauche. On y aime
aussi le (grand) luxe et l’immobilier y est prohibitif. La
preuve par cette « Shannon
House ». Sept chambres et
autant de salles de bains.
Elle offre une vue imprenable
sur la baie mais il vous faudra prendre la voiture pour
aller à la plage (quelques
minutes suffisent, rassurezvous…). La maison se compose d’un bâtiment central,
construit en 1980, et de deux
« cottages » ajoutés dix ans
plus tard, où vous pourrez
loger vos visiteurs sans problème. Au total, il y en a
pour à peu près 500 mètres
carrés de surface habitable.
Sans oublier la piscine sur
deux niveaux. Un endroit
mignon tout plein… (PAL)
Antigua (Antigua &
Barbuda)
à partir de 426.000 euros
Si vos désirs se dirigent plus
vers un appartement, on a ce
qu’il vous faut. A Antigua, la
« Retraite de Nelson » est un
ensemble résidentiel neuf qui
comprend six appartements
offrant tous une superbe vue
sur le port. Pratique si vous
voulez garder un œil sur
votre yacht. L’ensemble est
réparti sur trois niveaux. Au
premier, deux appartements
proposent 2 chambres et, fait
curieux, 3 salles de bains.
Idem au deuxième étage où
les prix montent à 471.000
euros. Enfin, au troisième et
dernier étage, les deux derniers appartements proposent 3 chambres et… 4
salles de bains. Leur prix :
612.000 euros. Les logements sont flambant neufs
et offrent un design dernier
cri. (PAL)
Basseterre (St Kitts &
Navis)
1.330.000 euros
On le sent bien : vous, ce qui
vous intéresse, c’est de monter une affaire dans les Caraïbes, genre hôtel ou b&b.
Vrai ? Alors, nous avons
déniché pour vous une ancienne plantation sur l’île de
Saint-Kitts (juste en face de
sa sœur Nevis) qui porte le
nom de « White House ».
Datant du 18e siècle, cette
maison se trouve sur une
ancienne plantation de sucre
et est entourée d’une végétation typique des Caraïbes.
Outre le logis principal, deux
autres bâtiments peuvent
offrir des lits aux nombreux
touristes. Attention : une
rénovation de l’ensemble est
à prévoir mais rien d’exagéré.
Si vous avez le cœur à l’ouvrage, n’hésitez pas ! Le
turquoise caribéen vous
attend… (PAL)
www.coldwellbankerbvi.com
www.stanleysestates.com
www.stkittsnevisislandhomes.com
39 ans, Mickaël Debien a
sans doute passé plus de
temps sur mer que sur
terre. Initié à la voile dès ses six
ans (son oncle était directeur
d’une école de voile à La Rochesur-Yon), il deviendra naturellement moniteur d’une école de
voile dans sa Vendée natale.
Après un bac professionnel dans
l’industrie, il effectue sa préparation à l’école de la marine marchande à Saint-Malo. A 24 ans,
Mickaël Debien est nommé officier en machine. Sa carrière
prend le large sur des pétroliers,
mais elle ne prendra que peu de
temps à mettre les voiles vers les
croisières de luxe.
Entré à la Compagnie du Ponant en 1998 – il participera à
l’armement et à la mise en service
du Levant, l’un des autres bateaux de la flotte aujourd’hui revendu –, il monte à bord du Ponant en 2000 en tant que second
capitaine. Neuf ans plus tard, le
voilà nommé commandant. Son
tableau de bord affiche plusieurs
transatlantiques, l’Amazonie, les
Grands Lacs américains, le
Grand Nord canadien, des croisières diverses en Méditerranée
sans oublier, bien sûr, les Caraïbes.
Le Ponant, il le connaît comme
sa poche. « C’est même ma
deuxième maison, explique-t-il.
Les gens qui nous rejoignent à
bord recherchent autre chose
qu’une croisière classique. Le Po-
A
nant est avec le Belem (NDLR :
autre magnifique trois-mâts
français mis à l’eau en 1896 qui
sert aujourd’hui de navire-école
pour les marins stagiaires) le plus
beau voilier au monde. Le plus
photographié aussi. Parmi nos
clients, nous avons énormément
de “voileux” qui retrouvent ici le
vrai plaisir de la navigation à la
voile. En mer, on sent la puissance des voiles et il règne sur les
ponts un silence très agréable
quand le moteur est éteint. Quant
à moi, j’éprouve un plaisir
énorme à naviguer sur le Ponant
même si c’est le plus difficile à manœuvrer. »
Récemment relooké
au niveau des cabines et
des ponts, le bateau affiche
une forme éclatante
Les Seychelles, Madagascar,
Zanzibar, les Maldives, les Indes,
les Emirats arabes unis, la Méditerranée, la mer Noire, les Caraïbes : le Ponant a tout fait. Mais
depuis qu’il a été piraté dans le
golfe d’Aden et détourné vers la
Somalie en 2008, l’océan Indien
ne fait plus partie des routes tracées par la Compagnie depuis les
bureaux de Marseille. « C’est devenu trop dangereux, acquiesce
Mickaël Debien. Moi-même, j’ai
déjà eu quelques frayeurs en la
matière, mais rien de grave. J’ai
également enregistré une panne
de moteur ainsi que quelques éva-
cuations médicales. C’est un métier prenant et passionnant, mais
il est également extrêmement
stressant. »
Dans l’ordre des préoccupations du commandant et de son
équipage, il y a la météo, les avaries, les risques d’incendie et
d’homme à la mer ainsi que le
piratage. Mais la plus grosse hantise de Mickaël Debien est
ailleurs. « Je n’ai pas envie de me
retrouver face à un bateau de migrants et de voir des femmes et des
enfants en difficulté en pleine
mer, avoue-t-il. J’y pense beaucoup quand nous naviguons au
large de la Sicile et de Malte par
exemple. » Mais si cela devait arriver, le Vendéen n’hésiterait pas
une seconde à leur porter secours
même s’il redoute le traumatisme
moral qui s’ensuivrait.
Mickaël Debien passe deux
mois en mer et deux mois chez
lui, à La Roche-sur-Yon, où l’attendent son épouse ukrainienne
et sa fille Constance âgée de 6 ans.
Une vie à part, comme celle de
tous les marins. « C’est difficile
mais cela nous convient très bien,
dit-il. Ma femme a été marin elle
aussi, elle comprend. Et puis, avec
internet, les choses sont plus
simples aujourd’hui… »
Récemment relooké au niveau
des cabines et des ponts, le Ponant affiche une forme éclatante.
Pas mal pour un navire qui a
25 ans. « Comme tous les bateaux
de cet âge, il a vieilli, sourit le
commandant. Mais il a été extrêmement bien entretenu. Les trois
grands-voiles de 300 m2 chacune
et les deux focs de 220 m2 chacun
sont par exemple remplacés environ tous les cinq ans. Nous faisons attention au confort de nos
passagers. Pour ce faire, il nous
arrive de changer de route ou
d’adapter les horaires des navigations, mais il est clair que toute
croisière peut toujours être améliorée. Le but restant d’aller là où
les autres ne vont pas. »
Avec sa coque spécialement
conçue pour naviguer de travers,
le Ponant répond parfaitement
aux alizés, ces vents qui naissent
dans le Sahara et qui remontent
l’Atlantique d’est en ouest pour
souffler dans les Caraïbes. « Mars
est le mois idéal pour venir dans
les Antilles car le vent et la mer se
sont calmés, affirme Mickaël Debien. La mer des Caraïbes est un
endroit idéal pour échapper à
l’hiver en Europe. »
Mais quand La Roche-sur-Yon
sera baignée du généreux soleil
de l’été, le commandant partira
pour un autre voyage. Un voyage
différent qu’il effectuera en famille et… en camping-car. « On
vient d’en racheter un, conclut-il
dans un large sourire. Nous ferons notamment la Russie et la
Sibérie car mon épouse a de la famille là-bas. Et puis, j’aimerais
aussi faire un crochet par l’Autriche, un pays qui me subjugue.
C’est que, voyez-vous, je ne
connais pas très bien la montagne… »
Un marin qui veut découvrir les
sommets, ça existe donc…
Barthélémy, Basseterre (St-Kitts
& Nevis) et Roseau (Dominique) avant de revenir à son
point de départ. Un programme
étalé sur une semaine qui propose beaucoup (trop) de navigation et (trop) peu de plages
réellement paradisiaques de
type cartes postales. Les repas
servis à bord sont tout simplement excellents et le service est
impeccable. Mais ils auraient
mérité qu’on les déguste à quai
ou au mouillage, et non en
pleine navigation.
Il s’est agi malgré tout d’une
aventure à part, et pas seulement parce que le Ponant ne
compte que 32 cabines, offrant
ainsi un séjour intimiste, à l’opposé total des croisières type
gros paquebots. Un dépaysement total, une expérience hors
du commun qui permet de faire
le vide dans la tête (celui qui
ajoute « et dans l’estomac » sort
tout de suite…).
Car quand on se retrouve au
beau milieu des océans, propulsé à la seule force d’un vent qui
vient gonfler les voiles de plaisir, la sensation est à nulle autre
pareille. On se sent immensément grand et infiniment petit, Mickaël Debien est commandant à bord du Ponant depuis 2009. © D.R.
PAL
à la fois libre et prisonnier du
bateau et des conditions météo ÉPINGLÉ
auxquelles il doit faire face.
Une odyssée taillée sur me- Croisière et bière, fallait y penser…
fabrication et les différentes manières de
sure pour les amoureux de la Une croisière qui passe par Liège, Hasselt,
brassage. Des dégustations auront lieu à bord
mer, moins pour les amoureux... Anvers, Gand et Bruxelles, c’est moins
et les repas seront adaptés.
des bords de mer. Une diffé- « sexy » que les Antilles, mais c’est pas mal
Trois visites de brasserie sont prévues : Valrence sur laquelle il conviendra non plus. Surtout si le thème concerne la
Dieu à Aubel, Zoutleeuw Wilderen près de
de méditer avant de réserver. bière, et plus particulièrement la trappiste.
Saint-Trond et Gruut à Gand. Des découvertes
Un marin averti…
CroisiEurope, le spécialiste des croisières
d’abbayes et de châteaux compléteront les
PAOLO LEONARDI fluviales, a ainsi mis sur pied une croisière de
visites. Une halte dans le centre d’Anvers et au
six jours, intitulée « bières et trappistes », qui
musée de la bière de Bruxelles fait également
Les prix s’étalent entre 2.500 et 3.200
emmènera les passagers dans les villes précipartie du programme.
euros par personne pour une occupatées à la découverte des pépites houblonnées
Le prix est de 499 euros par personne, logetion double en fonction de la période,
qui font la fierté de la Belgique.
ment à bord et boissons pendant les repas
mais hors avion (tablez sur 1.000
Geert Van Lierde, journaliste spécialisé, sera à
compris. Il vous faudra ajouter 88 euros par
euros au départ de Paris avec Air
bord pour expliquer les différentes sortes de
personne pour un « package » excursions.
France, 800 euros avec Air Caraïbes).
trappistes, les ingrédients nécessaires à leur
PAL
Les panneaux de la nouvelle agence devraient rester jaunes... © D.R.
N
e dites plus Lecobel mais
Lecobel Vaneau. L’affaire
n’était plus un secret mais
elle a été rendue officielle ce lundi : l’agence bruxelloise Lecobel
spécialisée dans les biens de
prestige a été rachetée par le
groupe français GTS, lequel possède, sous le nom de Vaneau,
quatorze agences immobilières à
Paris et une autre à Cannes.
Les Français ont racheté cent
pour cent des parts détenues
jusqu’ici par la fondatrice de Lecobel, Renée Lewkowicz. Le
montant du rachat n’a pas été
précisé mais il s’agissait d’une
opportunité qui ne se refuse
pas…
Les Français deviennent donc
les nouveaux patrons d’une
agence dont 40 à 50 pour cent
du chiffre d’affaires proviennent
de la vente de biens aux Français
qui continuent à venir s’installer
en Belgique, et principalement à
Bruxelles.
Concrètement, pas grandchose ne changera pour l’agence
installée place Brugmann, laquelle gardera ses panneaux
d’affichage de couleur jaune (la
mention Vaneau y sera peut-être
ajoutée d’une manière ou d’une
autre, c’est à l’étude). Elle
conserve son équipe à l’identique (composée de 14 personnes), mais celle-ci sera dirigée dorénavant par Marc Goldbrenner, lequel était directeur
des ventes depuis son entrée
chez Lecobel il y a cinq ans. Renée Lewkowicz ne quitte pas
pour autant l’agence qu’elle a
elle-même créée il y a un quart
de siècle. Elle s’occupera plus
particulièrement du développement mais abandonnera la gestion quotidienne. « Pour moi,
c’est un défi à la fois stimulant et
enrichissant, affirme Marc
Goldbrenner qui risque de devenir un client fidèle du Thalys à
destination de Paris. Vaneau
possède une mentalité parisienne mais elle est assez proche
de la nôtre. Même si le patron
français (NDLR : Michel Pelège) viendra de temps en temps
à Bruxelles, il nous laisse beaucoup d’indépendance… »
Pour le réseau Vaneau, Lecobel représentait une excellente
porte d’entrée sur le marché
bruxellois avec une belle implantation dans la capitale assortie
d’une solide réputation. « Les
pourparlers furent très brefs,
assure Marc Goldbrenner. Les
Français ont eu vent de notre expérience et on leur a visiblement
dit que s’il fallait racheter une
agence à Bruxelles, c’était la
nôtre ! Nous espérons que ce rachat nous permettra d’avoir désormais un tuyau direct entre
Paris et Bruxelles. Les clients
français qui passent dans une
des agences Vaneau à Paris ou à
Cannes sauront désormais qu’il
existe une agence en Belgique… »
À terme, Marc Goldbrenner
s’attend à ce que les Français lui
demandent de s’intéresser de
près à tout ce qui touche aux
syndics et à la gestion d’immeubles, un secteur très lucratif
dans lequel ils sont déjà très actifs dans l’Hexagone.
PAOLO LEONARDI
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