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 NEWSLETTER N°2 (Juillet 2014) SOMMAIRE
1. Appels à communications ou à articles a. Coup de Théâtre n°29 : Autour de Shylock b. CDE Barcelone 2. Compte-­‐rendu du colloque de Cork (Susan Blattes / Anne Etienne) 3. Autour de « Dans la République du Bonheur » de M. Crimp (Christine Kiehl) 4. Le service Digital Theatre 5. Actualités du théâtre (Brigitte Gabbaï / Agathe Torti) 6. Journée d’étude Shylock : quelques photos http://www.radac.fr 2 2 3 5 7 9 10 11 2 1. Appels à communications ou à articles a. Coup de Théâtre n°29 : Autour de Shylock Après la sortie du Hors-­‐série 2014 de la revue Coup de théâtre consacrées aux Variations contemporaines autour de Shylock, la journée d’études sur les Avatars contemporains du Marchand de Venise s’est tenue à l’université Paris 13 le 28 mars 2014. Devant une trentaine d’enseignants, de chercheurs, d’étudiants et de professionnels, huit chercheurEs de France, d’Angleterre et de Belgique ont abordé les multiples aspects que ce personnage emblématique a adoptés à travers les âges, les arts et les cultures. Exigence scientifique et convivialité étaient au rendez-­‐vous ! Exclusivité pour les membres du RADAC : Pour compléter le volume à paraître en 2015, qui présentera une sélection d’articles tirés de ces communications, nous lançons un appel à articles sur le thème des avatars contemporains du Marchand de Venise et de son personnage emblématique, Shylock. Les membres du RADAC sont sollicités en exclusivité. Il n'y aura pas d’appel sur les sites professionnels. Les propositions seront à envoyer à Agate Torti-­‐Alcayaga avant le 15 octobre 2014. Calendrier prévisionnel : Réception des propositions : 15 octobre ; réponse 15 novembre. Réception des articles : 15 février. Rappel de l’appel à communications pour la journée d’études du 18 mars 2014 : Le Marchand de Venise est une œuvre qui met mal à l’aise à toutes les époques. Son ambiguïté morale, fondée sur l’ambivalence de ses personnages principaux – autant le « Marchand » du titre, Antonio, que son créditeur le Juif Shylock – a fait d’elle, au fil des siècles, la caution de l’antisémitisme le plus virulent autant que celle de la tolérance la plus avancée ; celle des valeurs de la société marchande la plus agressive autant que celle de sa critique la plus radicale. Les récritures totales ou partielles du Marchand de Venise, les réemplois plus ou moins décalés de ses personnages abondent au théâtre, au cinéma, dans la littérature ou les arts plastiques. Comme le souligne Chantal Meyer-­‐Plantureux dans Les Enfants de Shylock (Bruxelles, Complexes, 2005), l’ombre de Shylock, ce personnage devenu archétypal, hante le théâtre français à partir du XIXe siècle, qu’il s’agisse du théâtre de boulevard ou du théâtre d’avant-­‐garde. Mais il en va de même dans les autres cultures (de langue anglaise, notamment) et dans les autres arts : que l’on songe au Fagin du roman Oliver Twist (Dickens, 1839 – revisité en 2003 par le bédéiste Will Eisner), à la composition du personnage de Corbaccio par Charles Dullin dans le Volpone cinématographique de Maurice Tourneur (1941), ou à certaines images d’Épinal (le jeu du Juif errant). Le Marchand de Venise, sous des formes diverses, est finalement très présent notre paysage culturel contemporain. Une journée d’études intitulée Avatars contemporains du Marchand de Venise se tiendra à l’université Paris 13 le vendredi 28 mars 2014 pour se pencher sur les présences contemporaines de cette œuvre. À travers ces résurgences contemporaines, il s’agira de s’interroger sur les problèmes éthiques et artistiques liés à l’ambivalence, au tabou moral, à l’anachronisme, à la question de l’époque et de ses 3 reflets, au type de visibilité des minorités opprimées qu’entretient l’histoire culturelle. Comme le démontre, entre autres, Donna Haraway dans Modest Witness (Routledge, 1997), nul ne peut prétendre à la posture de « témoin modeste » et prétendument objectif d’un monde toujours en mouvement. Comment donc intégrer dans une histoire les attaques du passé contre des minorités, surtout après Hitler ? Quelle histoire de l’art et de la littérature faut-­‐il dès lors refonder ? Aucune récriture du Marchand de Venise ne peut prétendre à l’innocence dépolitisée d’un simple plaisir citationnel. Les deux questions principales que posait la pièce au départ, celle de l’antisémitisme et celle de la naissance et du développement en flèche du capitalisme, sont encore aujourd’hui des clés politiques, morales et historiques essentielles pour la culture, la littérature et l’art. b. CDE Barcelone The German Society for Contemporary Theatre and Drama in English Deutsche Gesellschaft für das englischsprachige Theater und Drama der Gegenwart e.V. 24th Annual CDE Conference, Barcelona, 4-­‐7 June 2015 The German Society for Contemporary Theatre and Drama in English (CDE) is pleased to announce its 24th Annual Conference (4-­‐7 June 2015). It is organized by the Contemporary British Theatre Barcelona research group, based in the Department of English and German at the University of Barcelona, and will be held as a residential conference at Residència Salesiana Martí-­‐Codolar in Barcelona. Theatre and Spectatorship The 2015 CDE conference addresses the ongoing debate on the activity of the spectator in relation to contemporary drama and theatre in English worldwide. The spectator is “indispensable” to performance (Freshwater 2009: 2; Kennedy 2009: 3). However, as Dennis Kennedy argues, “a spectator is a corporeal presence but a slippery concept” (2009: 3), and the analysis of spectatorship and reception is fraught with theoretical and methodological difficulties. Susan Bennett’s seminal Theatre Audiences (1990) highlighted both the interest of theatre practitioners in the role of the spectator and its comparative scholarly neglect up to the 1980s, and contributed to a paradigm shift by focusing on “[the] productive and emancipated spectator”. Since then, there has been a gradual yet sustained increase in interventions in the field, starting off from the challenges posed by the terms ‘spectator’ and ‘audience’ themselves – which, with their emphases on ‘seeing’ and ‘hearing’ respectively, have long fed a discourse that links spectatorship with passivity, as Jacques Rancière notes and interrogates in The Emancipated Spectator (2009). Continuing discussion of and research on audiences and spectatorial reception is essential to theatre studies. The 2015 CDE conference aims to reflect on theoretical, methodological and artistic work that may throw light on spectatorship in the context of contemporary theatre and drama in English. We invite papers in English of 20 minutes length, with possible topics including (but not being limited to): 4 •
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the intellectual, affective and corporeal dimensions of spectatorship the politics and ethics of spectatorship: audience and community, gender-­‐, race-­‐ and class-­‐
inflected spectatorship, the singular/plural spectator, ‘post-­‐spectatorship’ spectatorship in postdramatic, participatory, immersive, site-­‐specific and one-­‐on-­‐one theatre practices: possibilities and limitations the dramaturgical and theatrical encoding of the spectator audience research: methodologies, studies, archives and memory, impact on artistic practice, value and policy making In accordance with CDE’s constitutional policy, papers should deal exclusively with contemporary (i.e. post-­‐ 1989) theatre and drama in English. Abstracts: Deadline: Send to: Further details: Abstracts (300 words) of suggested papers (20 minutes delivery max.) should include a short biographical note plus full address and institutional affiliation. 15 December 2014 Enric Monforte, Conference Secretary ([email protected]) Mireia Aragay, Conference Convenor ([email protected]) N.B. Only paid-­‐up members are eligible to give papers at CDE conferences. Membership subscriptions may be taken out or renewed during the conference. For details, please contact the treasurer, Monika Pietrzak-­‐ Franger (m.pietrzak-­‐franger@tu-­‐braunschweig.de). 5 2. Compte-­‐rendu du colloque de Cork (Susan Blattes) Conference at University College Cork. “Populating the Irish Stage” (June 26-­‐28, 2014) This conference was organized by Anne Etienne (University College Cork) and Thierry Dubost (University of Caen Basse-­‐Normandie), members of RADAC which also contributed towards the funding of the conference). Both of them should be congratulated for organizing a most successful and thought-­‐provoking conference the originality of which must be underlined. There were between 30 and 40 participants over the two and a half days. Participants came from several different countries (Ireland, Britain, France, Poland, Spain, United States). To this geographical diversity, we should add the diversity of backgrounds of the speakers and participants; the conference included writers, directors, actors, set designers, sound designers as well as academics and several very enthusiastic students). We were given not only the usual keynote lectures and academic papers but also presentations by theatre practitioners of a number of ongoing projects involving companies throughout Ireland. Three performances were given. The conference had originally been planned to coincide with the Cork Mid-­‐summer Festival but when the dates were altered for the festival, it was too late to modify the dates of the conference. Nevertheless, Anne Etienne managed to set up several performances during the two and a half days. First we were given a performance of The Great Hunger (Patrick Kavanagh) by a professional actor. This piece got the conference off to a great start. On Friday evening we were invited to watch The Old Woman and the Lighthouse, a piece for puppets and on Saturday we were treated to a rehearsed reading of Adam Wyeth’s Lifedeath. The papers given focused on major contemporary Irish playwrights (Dermot Bolger, Marina Carr, Tom MacIntyre, Frank McGuinness, Michael West) or on specific themes in contemporary Irish theatre (notably the recent economic crisis or the place of women playwrights). The theatre practitioners, for their part, evoked the difficulties of putting on plays when funding is scarce and the specific nature of their activities (set, sound, costume etc.). There was a wonderful presentation by Brid O’Gallchoir of a theatre group working in Irish language productions in Belfast and another by Louise Lowe illustrating the work of the 6 ANU company in Dublin and other locations. Other formats were also on offer. We were given an enlightening interview of Frank McGuinness conducted by director Patrick Mason and an interview of writer-­‐composer Ailis Ni Riain and the director of one of her works, Pat Kiernan, conducted by Thierry Dubost. The conference ended with a round-­‐table during which issues relating to the place and funding of theatre in Ireland were hotly debated. The conference was located on the beautiful campus of University College Cork. The last evening was spent listening to traditional Irish music in a local pub. Some delegates even tried out traditional Irish dancing. It was agreed however that it is probably best to leave it to the experts. Many thanks to Anne and Thierry and all the speakers for their highlighting of the vitality and diversity of the Irish theatre. Un grand merci à Anne Etienne pour les photos ! 7 3. Autour de « Dans la République du Bonheur » (Christine Kiehl) DANS LA RÉPUBLIQUE DU BONHEUR DE MARTIN CRIMP / MISE EN SCÈNE ÉLISE VIGIER ET MARCIAL DI FONZO BO http://www.les-subs.com/evenement/dans-la-republique-du-bonheur/
8 A l’occasion de la création à Lyon « Dans la République du Bonheur » de Martin Crimp,
Christine Kiehl a eu l’occasion de rencontrer Leslie Kaplan, la dramaturge. Elle a ensuite
participé à un workshop avec les metteurs en scène (« belle expérience ! » d’après
Christine) où elle a pu enregistrer 30 minutes de lecture d'extrait de la pièce de Crimp.
Puis, deux comédiennes et les deux metteurs en scène ont accepté de répondre à ses
questions.
Christine Kiehl nous propose de découvrir ces trois enregistrements :
http://www.radac.fr/crimpkaplan.html
1. Interview Leslie Kaplan / La République du bonheur (Martin Crimp), 10/6/14.
2. Workshop Crimp, 14/6/14 :
3.Interview Julie Teuf, Katell Daunis, Marcial Di Fonzo Bo, Élise Vigier, 14/6/14.
Teaser de la pièce disponible ici : http://vimeo.com/97429066
9 4. Digital Theatre
Digital Theatre, une plateforme consacrée au théâtre et qui propose des captations de pièces, ainsi que des guides d'études, des interviews, propose aux membres de RADAC une réduction pour tout abonnement. Si votre institution est intéressée par la souscription d'un abonnement, sachez que vous pouvez bénéficier de 15% de réduction en précisant que vous avez découvert le service par RADAC. Pour en savoir davantage, vous pouvez consulter leur site internet (http://www.digitaltheatreplus.com) et/ou contacter Cécile Beauvillard ([email protected]). Digital Theatre travaille en partenariat avec les plus grandes institutions culturelles du Royaume-­‐Uni (Royal Shakespeare Company, Almeida, Young Vic...) pour capter, produire et diffuser les productions incontournables de celles-­‐ci et les rendre accessibles en ligne. Notre plateforme éducative, Digital Theatre Plus, s'adresse aux établissements d'enseignement supérieur et propose de nombreuses représentations filmées en intégralité, des guides d'études du répertoire du théâtre, de l'opéra et du ballet les plus pointus, et plus de 70 heures d'interviews avec les acteurs, metteurs en scène et équipes créatives de ces productions. Notre catalogue s’enrichit de jour en jour. Les Broadway Digital Archive (BDA) seront bientôt en ligne, et nous ajoutons une nouvelle production environ toutes les 6 semaines. Le retour et les commentaires de nos universités membres est primordial, et nous nous appliquons à alimenter notre répertoire d’oeuvres et de contenu audiovisuel en fonction des attentes des étudiants et de leurs professeurs. Plus de 500 établissements d'enseignement supérieur dans 31 pays nous ont rejoint, dont les universités de Yale, Columbia, Cambridge, ou encore la Central School of Speech and Drama, et bien d'autres. Le groupe RADAC et ses membres y verraient sûrement une ressource complémentaire dans leurs travaux de recherche et enseignements du théâtre Anglophone contemporain. Je vous serai reconnaissante, s'il vous est possible, de faire circuler ces documents à vos partenaires, et de leur offrir une réduction de 15% sur tout abonnement puisqu'ils seront passés par vous et RADAC. 10 5. Actualités du théâtre
New York, printemps-­‐été 2014 Shakespeare est à l’honneur. Macbeth (du 31 mai au 22 juin 2014) au Park Avenue Armory. Mise en scène de Kenneth Branagh et Rob Ashford. Il s’agit de la pièce telle qu’elle fut jouée au Festival International de Manchester en 2013. Le rôle de Macbeth est tenu par Kenneth Branagh et celui de Lady Macbeth par Alex Kingston. http://www.youtube.com Macbeth at the Armory http://www.youtube.com Kenneth Branagh on working with Rob Ashford and Alex Kingston http://www.youtube.com Why Present Macbeth ? Comme tous les étés, dans le cadre de « Shakespeare in the Park », le Delacorte Theater à Central Park accueillera donc Shakespeare avec : Much Ado About Nothing (du 3 juin au 6 juillet 2014). Mise en scène de Jack O’Brien, avec Lily Rabe et Hamish Linklater. Lui succèdera, dans les mêmes lieux, King Lear (du 22 juillet au 17 août) dans une mise en scène de Daniel Sullivan avec John Lithgow dans le rôle du roi Lear. http://www.youtube.com Talking Shakespeare in the Park with Directors Jack O’Brien and Daniel Sullivan http://www.youtube.com Daniel Sullivan and Jack O’Brien Share their Visions for this Year’s Shakespeare in the Park Season A Broadway, un classique américain, le roman de John Steinbeck Of Mice and Men adapté pour le théâtre dans une mise en scène d’Anna D. Shapiro, avec James franco dans le rôle de George, Chris O’ Dowd dans celui de Lennie et Leighton Meester dans celui de l’épouse de Curley (Longacre Theater, du 22 avril au 27 juillet 2014). Off Broadway, un autre classique du théâtre américain, Death of a Salesman, d’Arthur Miller (Roy Arias Studio, du 19 juin au 29 juin 2014). La pièce sera jouée par une nouvelle troupe new-­‐yorkaise « Always Love LucyProductions. » Des acteurs originaires d’Asie du Sud interprèteront les rôles des divers membres de la famille Logan dans une mise en scène de Juan Reinoso. Brigitte Gabbaï Nous vous signalons que Saint Joan, pièce de la dramaturge Julia Pascal, membre du RADAC et collaboratrice de longue date (voir le N° HS 2014 de Coup de Théâtre : Variations contemporaines autour de Shylock) se joue au Bedlam Theatre, dans le cadre du Fringe du festival d’Édimbourg du 02 au 24 août, mise en scène par Katrin Hilbe. Cette pièce avait été mise en scène en 2001 par l'ancien directeur du RADAC Jean Pierre Simard au théâtre de l'Athénée à Paris. Cette production écossaise recueille d'élogieuses critiques http://www.broadwaybaby.com/shows/st-­‐joan/700167 Agathe Torti-­‐Alcayaga 11 6. Journée d’étude Shylock : quelques photos Voici quelques photos en souvenir de la journée Shylock co-­‐organisée par le RADAC et le CRIDAF le 28 mars dernier sur le campus de Villetaneuse (Paris XIII). 

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