COMMUNIQUÉ de PRESSE
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COMMUNIQUÉ de PRESSE
Communiqué de Presse > les arts décoratifs www.lesartsdecoratifs.fr 1. Portrait Jean-Paul Goude Goudemalion sa vie, son œuvre, Jean-Paul Goude, une rétrospective 11 novembre 2011 - 18 mars 2012 2 e Bureau Sylvie Grumbach CONTACTS PRESSE Marie-Laure MOREAU Isabelle MENDOZA TEL. : +33 01 42 33 93 18 [email protected] Mécène principal TEL. : +33 01 44 55 58 78 FAX : +33 01 44 55 57 93 [email protected] www.lesartsdecoratifs.fr LES EDITIONS JALOU communiqué de presse Goudemalion, sa vie, son œuvre – Jean-Paul Goude, une rétrospective Les Arts Décoratifs présentent la première exposition rétrospective de Jean-Paul Goude à Paris. L’un des plus brillants « faiseurs d’images » de la création contemporaine propose une vision à la fois rétrospective et créative de son œuvre à travers tous les champs d’intervention : de la mode à la photo, de la publicité au spectacle vivant. Artiste-précurseur, manipulateur d’images, tour à tour illustrateur, directeur artistique, photographe, réalisateur, Jean-Paul Goude travaille aussi bien pour la presse, la musique que la publicité. Il est avant tout un créateur qui a su inventer un style, un univers, et peut être même comme l’évoque avec humour le titre de l’exposition, une mythologie personnelle. 3. Miguel et ses amies, 1975 2. Mao au bain, huile sur photo, 1972 4. Grace, portrait, huile sur photo et ruban adhésif, New York, 1982 Jean-Paul Goude a conçu cette invitation comme une grande installation : c’est tout son parcours depuis plus de 40 ans que retrace l’exposition, mêlant dessins, objets, images photographiées ou filmées, présentés dans un parcours rythmé d’espaces intimes et de séquences plus théâtrales à l’image de ce qu’a pu être le défilé du Bicentenaire de la Révolution Française. Évocation symbolique du Bicentenaire, la locomotive qui ouvrait le défilé de 1 9 8 9 , o c c u p e ra l e c e n t r e d e l a N e f, e n c a d r é e d ’ u n e g a l e r i e d e p o r t ra i t s photographiques des différents groupes ethniques qui le composaient. Avant cela, les visiteurs seront accueillis dans le vestibule par l’une des valseuses qui firent sensation lors du Bicentenaire. D a n s l a g a l e r i e d e s Tu i l e r i e s , u n e évocation « introspective » de l’oeuvre de Goude guidera le public depuis ses débuts à Saint-Mandé, jusqu’à ses travaux les plus récents. Évoquant ses rencontres, les influences qui l’ont marqué et ses souvenirs, ce parcours chronologique sera rythmé par des créations originales de l’artiste. Il révélera ce qu’est l’univers de JeanPa u l G o u d e , m é l a n g e d ’ i n f l u e n c e s multiculturelles, de souvenirs d’enfance, de rencontres, le tout saupoudré d’une dose d’humour et d’ironie. « Ses images sont toujours au service d’un propos, d’un point de vue, et ne se préoccupent pas du politically correct, mais sont des prises de position. Les plus fondamentales sont celles d’un respect de la différence et de la quête permanente d’un fait que peu savent nommer aujourd’hui : la beauté » Christian Caujolle, fondateur de l’agence et de la galerie Vu. Dans les pièces alcôves de la rue de Rivoli, seront montrées six installations destinées à réactiver les séquences les plus fortes de sa vie et de son œuvre : Toukie, Les Galeries Lafayette, Grace Jones, les ektas découpés, le mobiliernéon, et Chanel. communiqué de presse Goudemalion, sa vie, son œuvre – Jean-Paul Goude, une rétrospective «Depuis plus de trente ans, s’exprimant à travers le dessin, l’affiche, la photo, le cinéma, la vidéo ou l’événement, Jean-Paul Goude a impressionné notre imaginaire. Des « minets » des années 1960 au mythique Esquire de la décennie suivante, du New York de Wa r h o l e t d e s c u l t u r e s m é t i s s é e s à Grace Jones, dont il fut le «pygmalion», de l’éclatant défilé du bicentenaire à la célébration du « Style Beur » de Farida, des publicités Kodak ou Chanel aux variations sur Laetitia Casta, il a su chaque fois devancer l’air du temps et en donner une expression définitive. Ce que l’on sait peut-être moins c’est que ce travail par nature de « commande » n’est chez Goude que l’autre face d’une aventure profondément individuelle, d’un parcours (marqué en particulier par la rencontre, et l’exaltation, de quelques figures féminines) transmué en une sorte de mythologie personnelle. La vie et l’œuvre sont pour Goude profondément indissociables, ce qui donne obliquement à son travail un cachet très particulier, et l’élève au-dessus de la simple imagerie. (P Mauries) Si, souvent, le terme de pygmalion a été utilisé en parlant de Jean-Paul Goude et de sa relation avec ses modèles et ses muses, Edgar Morin a préféré inventer le terme de Goudemalion, pour expliquer le plus justement possible la démarche de Jean-Paul Goude : « Le Pygmalion légendaire était un roi de Chypre qui sculpta une statue à laquelle Aphrodite donna vie, puis épousa cette créature. Goudemalion, lui, sculpte une statue à partir de la femme qu’il épouse. Mais il n’en fait pas une statue de pierre, il en fait plus qu’une statue de chair douée d’âme, il en fait un être mythique où s e t ra n s f i g u r e l a s u b s t a n c e v i va n t e , sans cesser d’être vivante, en créature d e r ê ve e t d e l é g e n d e . A i n s i G o u d e transforme et transfigure ses fantasmes, qui tournent autour du même trou noir de la Beauté féminine : il les transfigure en mythe » Dans l’univers de Jean-Paul Goude il y a d’abord son enfance, un père qui lui inculquera le goût de l’élégance, une mère américaine danseuse, une passion pour les films musicaux américains des années 1950 et une fascination pour les cultures ethniques. Il y a ensuite ce goût du dessin puis de l’image sublimée qu’elle soit repeinte ou découpée. Il débute sa carrière comme illustrateur pour Marie-Claire, Dim ou encore le Printemps qui en 1964 l’engage pour décorer le magasin Brummel, pour lequel il réalise la frise des « Minets », une immense fresque qui faisait le tour du magasin. En 1969, Harold Hayes, directeur du magazine Esquire, auquel il avait fait parvenir ses dessins, lui commande un numéro spécial, puis le fait venir à NY pour lui confier la direction artistique du magazine. S’il continue à produire des illustrations mémorables comme celle présentant le président Mao se baignant dans le Yang Tsé en compagnie d’un Donald duck en plastique, il commence à travailler la photographie. En 1976, pour son premier livre Jungle Fever, il photographie les communautés afro-américaines et hispaniques. Suit un numéro d’Esquire intitulé America dances pour lequel Goude réalise un article qui met en image Quatre groupes ethniques : blancs, noirs, hispaniques et gays. « C’est dans les gays bars de New York que le disco a vraiment commencé. C’étaient les premiers clubs intégrés où les noirs et les blancs faisaient la fête ensemble. Apparemment être blanc ou noir était beaucoup moins important que d’être homosexuel. Et les premiers à assimiler le feeling black, furent les homos blancs. » (Jungle Fever 1982) C’est l’époque aussi, où il commence à appliquer les principes de la French Correction à la photographie. La French Correction ou « petit guide pour se mettre en valeur », relève de sa volonté ironique de magnifier le corps à l’aide de toutes sortes de prothèses. Il redessine, photographie le corps de ses compagnes, l e t ra n s f o r m e . « M o n t ra va i l t o u r n e aut our de l a b eaut é. L’at t i ranc e q ue j’éprouve pour les mandarins mystérieux et les princesses africaines remonte à un désir inassouvi à la fois enfantin et refoulé de voyages dans des contrées lointaines. » Il commence par « corriger » sa compagne Radiah, qu’il juche sur des chaussures à plateforme, la surélevant ainsi de son 1m72 initial à pratiquement 2 mètres et l‘« africanise » grâce à des scarifications autocollantes de sa fabrication, posées sur son visage. I l p o u r s u i t a v e c To u k i e , à l a q u e l l e l’exposition consacre une salle dans laquelle sont présentés les moulages 5. Carolina, photo peinte, New York, 1976. 6. Robe de maternité constructiviste, en collaboration avec Antonio Lopez, New York, 1979. 7. Le bicentenaire, Paris, 1988 communiqué de presse Goudemalion, sa vie, son œuvre – Jean-Paul Goude, une rétrospective 10. Grace Jones, V magazine, Janvier 2008 8. Azzedine et Farida, tirage photographique découpé et ruban adhésif, 1984 m i n i a t u r i s é s e t t ra n s c e n d é s d e s o n corps. Il lui allonge les jambes et le cou, écarte les épaules, redessine ses seins et ses fesses. Te l u n c h i r u r g i e n - a r t i s t e , G o u d e utilise ses ciseaux comme un scalpel, découpant directement les ektachromes pour retoucher l’image en la magnifiant. Qu’il s’agisse de l’ex-culturiste Kellie Everts, de Toukie, de Grace Jones, ou encore Farida, il allonge, gomme, étire, démultiplie… Grace Jones, sera sa muse idéale qu’il photographiera, découpera, repeindra, tordra en d’étranges arabesques tout en la mettant en scène dans différents spectacles musicaux d’une sophistication unique, surtout dans le contexte de l’époque. Par ailleurs il lui c o n c e v ra t o u t e s s o r t e s d e c o s t u m e s tous plus spectaculaires les uns que les autres, dont une incroyable robe de maternité « constructiviste ». Cette période achevée, il retourne en France. La publicité vient à lui et il signe alors certains des plus beaux films publicitaires du moment. D’Egoïste de Chanel en 1990 à Guerlain en 2008 en passant par Lee Cooper 1982, Citroen 1985, la saga des Kodak de 1986 à 1992, Dim 1988, Perrier 1990, etc… Dans sa chronique du Monde, Pierre Georges qualifiera le film Coco de Chanel de « vrai chef-d’oeuvre de publicité, un merveilleux petit conte poétique. Ce n’est pas vouloir faire de la pub à cette pub que de le dire. » En 1989, Jack Lang, alors ministre de la Culture de François Mitterrand, l’invite à réaliser le défilé du Bicentenaire de la Révolution française. Avec sa maîtrise de la démesure, son humour et sa poésie, J e a n - Pa u l G o u d e s a u ra t ra n s f o r m e r l’austère défilé militaire en un conte de fée joyeux et multi-ethnique. « J’avais envie de faire défiler ceux qui ne défilent jamais, de jouer avec les codes, les clichés tout en les subvertissant. L e t h è m e c e n t ra l é t a i t l e s d r o i t s d e l’homme, la multiplicité des ethnies, la mixité sociale ; nous étions au plus fort de l’utopie multiraciale. C’était un défilé très idéaliste, à la gloire de la famille humaine, qui devait se dérouler devant de nombreux chefs d’Etat, et célébrer l’idée de la Révolution en la sublimant » Enfin c’est depuis plus de 10 ans que Jean-Paul Goude et ses affiches incarnées par Laetitia Casta pour les Galeries Lafayette, font le bonheur des usagers du métro parisien et sont devenues un rendez-vous incontournable pour la France entière. 9. Galeries Lafayette, L’Homme (Laetitia Casta revue et corrigée), 2003 11. Galeries Lafayette : Danse avec la mode (Mia frye), 2008 renseignements pratiques Commissaires de l’exposition : > Béatrice Salmon, directrice des musées des Arts Décoratifs, commissaire général > Amélie Gastaut, conservatrice collection Publicité Les Arts décoratifs Scénographe : > Jean-Paul Goude musée nissim de camondo 63, rue de Monceau – 75008 Paris > Téléphone :+33 01 53 89 06 40 Ouvert de 10h à 17h30 Fermé le lundi et le mardi entrées > plein tarif : 7 € > tarif réduit : 5 € développer leurs réseaux. C’est un laboratoire d’idées et d’interactions entre acteurs économiques, acteurs culturels et créateurs. L’adhésion - avec 3 niveaux différents bénéficie des avantages du mécénat. > Téléphone : +33 01 44 55 58 07 les amis Catalogue : Goudemalion, sa vie, son œuvre, Jean-Paul Goude, une rétrospective Sous la direction éditoriale de Patrick Mauriès Textes de Edgar Morin, Eric Troncy, Jean Paul Gaultier et Georges Loïs Interview de Jérôme Sans Introduction de Béatrice Salmon Mis en page par Jean-Paul Goude - Catalogue Français - 432 pages - 600 illustrations - Editions : La Martinière - les Arts Décoratifs - Prix : 40€ les arts décoratifs Hélène David-Weill, Présidente Marie-Liesse Baudrez, Directrice générale Béatrice salmon, Directrice des musées Pascale de seze, Directrice de la communication le service des publics des musées Le département pédagogique et culturel organise des visites pour adultes, groupes ou individuels > Inscription par téléphone : +33 01 44 55 59 26 et des visites-ateliers et visites guidées autour d’une exposition pour les jeunes de 4 à 18 ans > Inscription par téléphone : +33 01 44 55 59 25 Il organise aussi des conférences et des tables rondes > Inscription par téléphone : +33 01 44 55 59 75 musées des arts décoratifs 107, rue de Rivoli – 75001 Paris > Téléphone : +33 01 44 55 57 50 Métro : Palais-Royal, Pyramides, Tuileries Ouverts du mardi au dimanche de 11h à 18h (Nocturne le jeudi jusqu’à 21h. Seules les expositions temporaires et la galerie des bijoux sont ouvertes) Collections permanentes et expositions temporaires : entrées> plein tarif : 9 € > tarif réduit : 7,50 € l’espace boutique 107RIVOLI art mode design paris la bibliothèque Bibliothèque des Arts décoratifs 107, rue de Rivoli – 75001 Paris > Téléphone : +33 01 44 55 59 36 Ouverte lundi de 13h à 19h ; mardi de 10h à 19h ; mercredi, jeudi, vendredi de 10h à 18h ; fermée lundi matin, samedi, dimanche, jours fériés et en août. l’école camondo les musées Les Amis des Arts Décoratifs contribuent au rayonnement des musées des Arts Décoratifs en France et à l’étranger. Par leur action, ils participent à l’enrichissement et à la restauration des collections. L’adhésion permet de bénéficier de l’entrée gratuite dans les musées des Arts Décoratifs et de participer à des visites privées, à des journées à thème et à des voyages culturels. > Téléphone : +33 01 44 55 59 78 266, Boulevard Raspail – 75014 Paris > Téléphone : +33 01 43 35 44 28 les ateliers du carrousel 107, rue de Rivoli – 75001 Paris 266, Boulevard Raspail – 75014 Paris 63, rue de Monceau – 75008 Paris > Téléphone : +33 01 44 55 59 02 le club des partenaires Le Club des Partenaires rassemble des entreprises désireuses de participer au rayonnement des Arts Décoratifs, de nouer des liens durables avec notre Institution et de 107, rue de Rivoli – 75001 Paris La boutique 107Rivoli Art Mode Design est gérée par Artcodif, filiale des Arts Décoratifs et les Galeries Lafayette La société Artcodif est également chargée de l’édition d’objets issus des collections des Arts Décoratifs. > Téléphone : +33 01 42 60 64 94 Ouvert tous les jours de 10h à 19h le restaurant Le Saut du Loup le restaurant - le bar - la terrasse 107, rue de Rivoli – 75001 Paris ou accès par les jardins du Carrousel Ouvert tous les jours de 12h à 2h > Relations Presse Richard Pestour Communication > Téléphone : +33 01 42 56 26 11 site internet www.lesartsdecoratifs.fr