COMMUNIQUÉ de PRESSE

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COMMUNIQUÉ de PRESSE
Communiqué
de Presse
> les arts décoratifs
www.lesartsdecoratifs.fr
1. Portrait Jean-Paul Goude
Goudemalion
sa vie, son œuvre,
Jean-Paul Goude, une rétrospective
11 novembre 2011 - 18 mars 2012
2 e Bureau
Sylvie Grumbach
CONTACTS PRESSE
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LES EDITIONS JALOU
communiqué de presse
Goudemalion, sa vie, son œuvre – Jean-Paul Goude, une rétrospective
Les Arts Décoratifs présentent la première exposition rétrospective de Jean-Paul Goude à Paris. L’un des plus brillants « faiseurs
d’images » de la création contemporaine propose une vision à la fois rétrospective et créative de son œuvre à travers tous les
champs d’intervention : de la mode à la photo, de la publicité au spectacle vivant.
Artiste-précurseur, manipulateur d’images, tour à tour illustrateur, directeur artistique, photographe, réalisateur, Jean-Paul
Goude travaille aussi bien pour la presse, la musique que la publicité. Il est avant tout un créateur qui a su inventer un style, un
univers, et peut être même comme l’évoque avec humour le titre de l’exposition, une mythologie personnelle.
3. Miguel et ses amies, 1975
2. Mao au bain, huile sur photo, 1972
4. Grace, portrait, huile sur photo et ruban adhésif,
New York, 1982
Jean-Paul Goude a conçu cette invitation
comme une grande installation : c’est
tout son parcours depuis plus de 40
ans que retrace l’exposition, mêlant
dessins, objets, images photographiées
ou filmées, présentés dans un
parcours rythmé d’espaces intimes
et de séquences plus théâtrales à
l’image de ce qu’a pu être le défilé du
Bicentenaire de la Révolution Française.
Évocation symbolique du Bicentenaire,
la locomotive qui ouvrait le défilé de
1 9 8 9 , o c c u p e ra l e c e n t r e d e l a N e f,
e n c a d r é e d ’ u n e g a l e r i e d e p o r t ra i t s
photographiques des différents groupes
ethniques qui le composaient.
Avant cela, les visiteurs seront accueillis
dans le vestibule par l’une des valseuses
qui firent sensation lors du Bicentenaire.
D a n s l a g a l e r i e d e s Tu i l e r i e s , u n e
évocation « introspective » de l’oeuvre
de Goude guidera le public depuis ses
débuts à Saint-Mandé, jusqu’à ses
travaux les plus récents. Évoquant
ses rencontres, les influences qui l’ont
marqué et ses souvenirs, ce parcours
chronologique sera rythmé par des
créations originales de l’artiste. Il
révélera ce qu’est l’univers de JeanPa u l G o u d e , m é l a n g e d ’ i n f l u e n c e s
multiculturelles, de souvenirs d’enfance,
de rencontres, le tout saupoudré d’une
dose d’humour et d’ironie. « Ses
images sont toujours au service d’un
propos, d’un point de vue, et ne se
préoccupent pas du politically correct,
mais sont des prises de position. Les
plus fondamentales sont celles d’un
respect de la différence et de la quête
permanente d’un fait que peu savent
nommer aujourd’hui : la beauté »
Christian Caujolle, fondateur de l’agence
et de la galerie Vu.
Dans les pièces alcôves de la rue de
Rivoli, seront montrées six installations
destinées à réactiver les séquences les
plus fortes de sa vie et de son œuvre :
Toukie, Les Galeries Lafayette, Grace
Jones, les ektas découpés, le mobiliernéon, et Chanel.
communiqué de presse
Goudemalion, sa vie, son œuvre – Jean-Paul Goude, une rétrospective
«Depuis plus de trente ans, s’exprimant
à travers le dessin, l’affiche, la photo,
le cinéma, la vidéo ou l’événement,
Jean-Paul Goude a impressionné
notre imaginaire. Des « minets » des
années 1960 au mythique Esquire de
la décennie suivante, du New York de
Wa r h o l e t d e s c u l t u r e s m é t i s s é e s à
Grace Jones, dont il fut le «pygmalion»,
de l’éclatant défilé du bicentenaire
à la célébration du « Style Beur » de
Farida, des publicités Kodak ou Chanel
aux variations sur Laetitia Casta, il a su
chaque fois devancer l’air du temps et
en donner une expression définitive. Ce
que l’on sait peut-être moins c’est que
ce travail par nature de « commande »
n’est chez Goude que l’autre face d’une
aventure profondément individuelle, d’un
parcours (marqué en particulier par la
rencontre, et l’exaltation, de quelques
figures féminines) transmué en une sorte
de mythologie personnelle. La vie et
l’œuvre sont pour Goude profondément
indissociables, ce qui donne obliquement
à son travail un cachet très particulier, et
l’élève au-dessus de la simple imagerie.
(P Mauries)
Si, souvent, le terme de pygmalion a été
utilisé en parlant de Jean-Paul Goude et
de sa relation avec ses modèles et ses
muses, Edgar Morin a préféré inventer le
terme de Goudemalion, pour expliquer
le plus justement possible la démarche
de Jean-Paul Goude : « Le Pygmalion
légendaire était un roi de Chypre qui
sculpta une statue à laquelle Aphrodite
donna vie, puis épousa cette créature.
Goudemalion, lui, sculpte une statue à
partir de la femme qu’il épouse. Mais il
n’en fait pas une statue de pierre, il en
fait plus qu’une statue de chair douée
d’âme, il en fait un être mythique où
s e t ra n s f i g u r e l a s u b s t a n c e v i va n t e ,
sans cesser d’être vivante, en créature
d e r ê ve e t d e l é g e n d e . A i n s i G o u d e
transforme et transfigure ses fantasmes,
qui tournent autour du même trou noir
de la Beauté féminine : il les transfigure
en mythe »
Dans l’univers de Jean-Paul Goude il y
a d’abord son enfance, un père qui lui
inculquera le goût de l’élégance, une
mère américaine danseuse, une passion
pour les films musicaux américains des
années 1950 et une fascination pour
les cultures ethniques. Il y a ensuite ce
goût du dessin puis de l’image sublimée
qu’elle soit repeinte ou découpée.
Il débute sa carrière comme illustrateur
pour Marie-Claire, Dim ou encore le
Printemps qui en 1964 l’engage pour
décorer le magasin Brummel, pour lequel
il réalise la frise des « Minets », une
immense fresque qui faisait le tour du
magasin.
En 1969, Harold Hayes, directeur du
magazine Esquire, auquel il avait fait
parvenir ses dessins, lui commande un
numéro spécial, puis le fait venir à NY
pour lui confier la direction artistique du
magazine. S’il continue à produire des
illustrations mémorables comme celle
présentant le président Mao se baignant
dans le Yang Tsé en compagnie d’un
Donald duck en plastique, il commence
à travailler la photographie.
En 1976, pour son premier livre Jungle
Fever, il photographie les communautés
afro-américaines et hispaniques. Suit
un numéro d’Esquire intitulé America
dances pour lequel Goude réalise un
article qui met en image Quatre groupes
ethniques : blancs, noirs, hispaniques et
gays. « C’est dans les gays bars de New
York que le disco a vraiment commencé.
C’étaient les premiers clubs intégrés où
les noirs et les blancs faisaient la fête
ensemble. Apparemment être blanc ou
noir était beaucoup moins important
que d’être homosexuel. Et les premiers
à assimiler le feeling black, furent les
homos blancs. » (Jungle Fever 1982)
C’est l’époque aussi, où il commence
à appliquer les principes de la French
Correction à la photographie. La French
Correction ou « petit guide pour se
mettre en valeur », relève de sa volonté
ironique de magnifier le corps à l’aide de
toutes sortes de prothèses. Il redessine,
photographie le corps de ses compagnes,
l e t ra n s f o r m e . « M o n t ra va i l t o u r n e
aut our de l a b eaut é. L’at t i ranc e q ue
j’éprouve pour les mandarins mystérieux
et les princesses africaines remonte à
un désir inassouvi à la fois enfantin et
refoulé de voyages dans des contrées
lointaines. »
Il commence par « corriger » sa
compagne Radiah, qu’il juche sur des
chaussures à plateforme, la surélevant
ainsi de son 1m72 initial à pratiquement
2 mètres et l‘« africanise » grâce à
des scarifications autocollantes de sa
fabrication, posées sur son visage.
I l p o u r s u i t a v e c To u k i e , à l a q u e l l e
l’exposition consacre une salle dans
laquelle sont présentés les moulages
5. Carolina, photo peinte, New York, 1976.
6. Robe de maternité constructiviste, en collaboration
avec Antonio Lopez, New York, 1979.
7. Le bicentenaire, Paris, 1988
communiqué de presse
Goudemalion, sa vie, son œuvre – Jean-Paul Goude, une rétrospective
10. Grace Jones, V magazine, Janvier 2008
8. Azzedine et Farida, tirage photographique découpé et ruban adhésif, 1984
m i n i a t u r i s é s e t t ra n s c e n d é s d e s o n
corps. Il lui allonge les jambes et le cou,
écarte les épaules, redessine ses seins
et ses fesses.
Te l u n c h i r u r g i e n - a r t i s t e , G o u d e
utilise ses ciseaux comme un scalpel,
découpant directement les ektachromes
pour retoucher l’image en la magnifiant.
Qu’il s’agisse de l’ex-culturiste Kellie
Everts, de Toukie, de Grace Jones, ou
encore Farida, il allonge, gomme, étire,
démultiplie…
Grace Jones, sera sa muse idéale qu’il
photographiera, découpera, repeindra,
tordra en d’étranges arabesques
tout en la mettant en scène dans
différents spectacles musicaux d’une
sophistication unique, surtout dans le
contexte de l’époque. Par ailleurs il lui
c o n c e v ra t o u t e s s o r t e s d e c o s t u m e s
tous plus spectaculaires les uns que
les autres, dont une incroyable robe
de maternité « constructiviste ». Cette
période achevée, il retourne en France.
La publicité vient à lui et il signe
alors certains des plus beaux films
publicitaires du moment. D’Egoïste de
Chanel en 1990 à Guerlain en 2008 en
passant par Lee Cooper 1982, Citroen
1985, la saga des Kodak de 1986 à 1992,
Dim 1988, Perrier 1990, etc…
Dans sa chronique du Monde, Pierre
Georges qualifiera le film Coco de Chanel
de « vrai chef-d’oeuvre de publicité, un
merveilleux petit conte poétique. Ce
n’est pas vouloir faire de la pub à cette
pub que de le dire. »
En 1989, Jack Lang, alors ministre de la
Culture de François Mitterrand, l’invite
à réaliser le défilé du Bicentenaire de la
Révolution française. Avec sa maîtrise de
la démesure, son humour et sa poésie,
J e a n - Pa u l G o u d e s a u ra t ra n s f o r m e r
l’austère défilé militaire en un conte de
fée joyeux et multi-ethnique. « J’avais
envie de faire défiler ceux qui ne
défilent jamais, de jouer avec les codes,
les clichés tout en les subvertissant.
L e t h è m e c e n t ra l é t a i t l e s d r o i t s d e
l’homme, la multiplicité des ethnies, la
mixité sociale ; nous étions au plus fort
de l’utopie multiraciale. C’était un défilé
très idéaliste, à la gloire de la famille
humaine, qui devait se dérouler devant
de nombreux chefs d’Etat, et célébrer
l’idée de la Révolution en la sublimant »
Enfin c’est depuis plus de 10 ans
que Jean-Paul Goude et ses affiches
incarnées par Laetitia Casta pour les
Galeries Lafayette, font le bonheur
des usagers du métro parisien et sont
devenues un rendez-vous incontournable
pour la France entière.
9. Galeries Lafayette, L’Homme (Laetitia Casta revue et
corrigée), 2003
11. Galeries Lafayette : Danse avec la mode (Mia frye), 2008
renseignements pratiques
Commissaires de l’exposition :
> Béatrice Salmon, directrice des musées des
Arts Décoratifs, commissaire général
> Amélie Gastaut, conservatrice collection
Publicité Les Arts décoratifs
Scénographe :
> Jean-Paul Goude
musée nissim de camondo
63, rue de Monceau – 75008 Paris
> Téléphone :+33 01 53 89 06 40
Ouvert de 10h à 17h30
Fermé le lundi et le mardi
entrées > plein tarif : 7 €
> tarif réduit : 5 €
développer leurs réseaux. C’est un laboratoire d’idées et d’interactions entre acteurs
économiques, acteurs culturels et créateurs.
L’adhésion - avec 3 niveaux différents bénéficie des avantages du mécénat.
> Téléphone : +33 01 44 55 58 07
les amis
Catalogue :
Goudemalion, sa vie, son œuvre,
Jean-Paul Goude, une rétrospective
Sous la direction éditoriale de
Patrick Mauriès
Textes de Edgar Morin, Eric Troncy,
Jean Paul Gaultier et Georges Loïs
Interview de Jérôme Sans
Introduction de Béatrice Salmon
Mis en page par Jean-Paul Goude
- Catalogue Français
- 432 pages
- 600 illustrations
- Editions : La Martinière - les Arts Décoratifs
- Prix : 40€
les arts décoratifs
Hélène David-Weill,
Présidente
Marie-Liesse Baudrez,
Directrice générale
Béatrice salmon,
Directrice des musées
Pascale de seze,
Directrice de la communication
le service des publics des musées
Le département pédagogique et culturel
organise des visites pour adultes, groupes
ou individuels
> Inscription par téléphone :
+33 01 44 55 59 26
et des visites-ateliers et visites guidées
autour d’une exposition pour les jeunes de
4 à 18 ans
> Inscription par téléphone :
+33 01 44 55 59 25
Il organise aussi des conférences et des
tables rondes
> Inscription par téléphone :
+33 01 44 55 59 75
musées des arts décoratifs
107, rue de Rivoli – 75001 Paris
> Téléphone : +33 01 44 55 57 50
Métro : Palais-Royal, Pyramides, Tuileries
Ouverts du mardi au dimanche de 11h à 18h
(Nocturne le jeudi jusqu’à 21h.
Seules les expositions temporaires
et la galerie des bijoux sont ouvertes)
Collections permanentes
et expositions temporaires :
entrées> plein tarif : 9 €
> tarif réduit : 7,50 €
l’espace boutique
107RIVOLI
art mode design paris
la bibliothèque
Bibliothèque des Arts décoratifs
107, rue de Rivoli – 75001 Paris
> Téléphone : +33 01 44 55 59 36
Ouverte lundi de 13h à 19h ; mardi de
10h à 19h ; mercredi, jeudi, vendredi de
10h à 18h ; fermée lundi matin, samedi,
dimanche, jours fériés et en août.
l’école camondo
les musées
Les Amis des Arts Décoratifs contribuent
au rayonnement des musées des Arts Décoratifs en France et à l’étranger. Par leur
action, ils participent à l’enrichissement et
à la restauration des collections. L’adhésion
permet de bénéficier de l’entrée gratuite
dans les musées des Arts Décoratifs et de
participer à des visites privées, à des journées à thème et à des voyages culturels.
> Téléphone : +33 01 44 55 59 78
266, Boulevard Raspail – 75014 Paris
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107, rue de Rivoli – 75001 Paris
266, Boulevard Raspail – 75014 Paris
63, rue de Monceau – 75008 Paris
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le club des partenaires
Le Club des Partenaires rassemble des entreprises désireuses de participer au rayonnement des Arts Décoratifs, de nouer des
liens durables avec notre Institution et de
107, rue de Rivoli – 75001 Paris
La boutique 107Rivoli Art Mode Design est
gérée par Artcodif, filiale des Arts Décoratifs
et les Galeries Lafayette
La société Artcodif est également chargée
de l’édition d’objets issus des collections
des Arts Décoratifs.
> Téléphone : +33 01 42 60 64 94
Ouvert tous les jours de 10h à 19h
le restaurant
Le Saut du Loup
le restaurant - le bar - la terrasse
107, rue de Rivoli – 75001 Paris
ou accès par les jardins du Carrousel
Ouvert tous les jours de 12h à 2h
> Relations Presse Richard
Pestour Communication
> Téléphone : +33 01 42 56 26 11
site internet
www.lesartsdecoratifs.fr