DOSSIER Suivre ou ne pas suivre son traitement : l`observance en
Transcription
DOSSIER Suivre ou ne pas suivre son traitement : l`observance en
afamag SEPTEMBRE 2015 • N°45 DOSSIER Suivre ou ne pas suivre son traitement : l’observance en question RECHERCHE La médecine personnalisée MSD FRANCE CRÉATEUR DE MÉDICAMENTS CARDIO IMMUNOLOGIE MÉTABOLISME INFECTIOLOGIE Depuis plus d’un siècle, les chercheurs de MSD développent des médicaments qui révolutionnent le traitement de maladies aiguës et chroniques. Grâce à ces innovations thérapeutiques, les collaborateurs de MSD France font avancer la santé et permettent, chaque jour, aux patients de vivre mieux. CORP-1142947-0000 - Février 2015 ONCOLOGIE www.msd-france.com ÉDITO Chers membres de l’afa SOMMAIRE QUOI DE NEUF Assemblée Générale Patient expert : les malades, ces autres spécialistes ? Comprendre le siège de l’afa Campagne de Communication 2015 RECHERCHE Etrolizumab : nouvelle solution thérapeutique ? La médecine personnalisée Etude d’opinion européenne sur les Biosimilaires L’afa au cœur des congrès Zoom sur l’enquête BIRD Fiche thérapies complémentaires : l’acupuncture p4 p6 p7 p8 p 10 p 12 Je suis émue aussi et surtout car je sais qu’il n’est pas seul, que nous sommes entourés de ces héros invisibles, lui, vous, malades, proches. Eric, c’est le malade face à sa vie, ses luttes au quotidien, c’est celui qui affronte et se surpasse. Notre campagne de communication a bien montré «qui étaient les champions», ces héros ordinaires et extraordinaires à la fois. Petites et grandes victoires qui se racontent ou restent cachées, mais forgent une force certaine, imposent le respect. p 15 p 16 p 17 Eric c’est le malade qui n’accepte pas de ne pas être au cœur de sa santé et acteur de sa maladie. Observance ? Oui, mais pas sans savoir ni avoir accepté. Pas d’obéissance passive mais plutôt une décision partagée, à prôner. Traité oui, mais pas maltraité ! p 19 Eric, comme Michel, Dominique, Madeleine, … et tant de centaines d’autres, ce sont nos bénévoles – malades ou proches de malade - qui se donnent et se consacrent aux autres. Les pages Régions rendent bien cet engagement, ces réussites qui font que la méconnaissance recule, la recherche avance, l’expertise du malade gagne du terrain. DOSSIER CENTRAL : L’OBSERVANCE P 21 ZOOM SUR Montrons ce que nous avons dans le ventre L’été étant propice à la lecture, j’ai pu enfin ouvrir le livre d’Eric Balez, Vice-président de l’afa, «Ma vie de patient expert». J’en sors bouleversée, par ce qu’il écrit, ce qu’il a dit et caché, les montagnes qu’il a gravies, la maladie qui frappe et est sublimée, enfin par le témoignage de ses proches. p 28 INTERNATIONAL Journée mondiale des MICI Assemblée générale de l’EFCCA Journée mondiale des toilettes p 30 p 31 p 31 NOUS SOUTENIR p 32 DIÉTÉTIQUE p 33 FICHE « VOS DROITS » P 35 FAMILLES p 37 JEUNES P 38 SENIORS p 40 RÉGIONS p 41 NOS PARTENAIRES p 70 VOS DÉLÉGUÉS P 72 Ces personnes, bénévoles de l’afa, ne sont rien sans votre soutien. Nous devons leur donner les moyens de démultiplier nos actions, partout en France, développer leurs initiatives pour sensibiliser aux MICI et financer la Recherche. Parmi ces initiatives de nouveaux chantiers sont en cours - ô combien nécessaires : la Plateforme de e-santé, les groupes d’accompagnement « Travail » et « Seniors » … Pour conclure, nous sommes heureux de lancer un appel à projets exceptionnel pour la Recherche médicale de 300 000 € - et peut être plus si vous répondez présent en nombre cette année ! Le solde du fonds en mémoire de Fabrice Glikson, des donations exceptionnelles et assurances vie qui nous honorent par leur confiance, les résultats des années précédentes nous permettront de consacrer - en plus de nos bourses habituelles - cette somme importante à un ou deux projets qui seront sélectionnés cet automne. Au total ce seront donc plus de 600 000€ engagés sur la Recherche pour 2015. Cela grâce à vous, pour vous, pour l’espoir de guérir! Merci Chantal Dufresne présidente de l’afa ACCÉDER À L’APPLICATION afaMICI PS : À vous d’être moteur ! N’oubliez pas de répondre à l’enquête européenne sur les biosimilaires, enjeu actuel important. Afa Magazine | n°45 | Septembre 2015 32 rue de Cambrai 75019 Paris | Tél : 01 42 00 00 40 | e-mail : [email protected] | Site : www.afa.asso.fr N°ISSN : 2106-9085 • Directrice de la publication : Chantal Dufresne • Comité éditorial : Anne Buisson, Chantal Dufresne, Alain Olympie, Nathalie Rutayisire, Solène Vergerolle • Conception & réalisation graphique : cb graphic - 06 07 44 38 47 • Pour tout renseignement sur ce magazine, contacter Solène Vergerolle à [email protected] QUOI DE NEUF ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU 22 MARS 2015 Avancer, c’était le mot d’ordre de Chantal Dufresne en rendant compte de l’année 2014 mais aussi des projets de 2015, année déjà bien entamée en ce 22 mars ! Une année ressentie parfois comme difficile (nouvelle base de données et changements dans l’équipe des permanents) mais pleine de belles réalisations avec nos Etats généraux, les nombreuses collaborations nourrissant la connaissance et la recherche, les activités toujours plus nombreuses dans les régions et les opérations « Montrons ce que nous avons dans le ventre » en fort développement. 4 / SEPTEMBRE 2015 • n°45 QUOI DE NEUF La promotion 2015 des chercheurs afa L es comptes ont suivi, présentés par François Blanchardon, Trésorier, soulignant une année en équilibre notamment grâce à nos membres toujours plus nombreux (8273 en 2014 contre 7936 en 2013) et nos fidèles partenaires. C’est à l’unanimité que le quitus a été donné à notre Conseil d’administration par la centaine de membres qui avaient fait le déplacement et portant la voix de quelques 700 adhérents votants. Enfin, l’AG, c’est aussi l’élection des administrateurs renouvelés par tiers tous les 3 ans. Ainsi, François Blanchardon, Michel Libératore, Dominique Pesavento et Jean-Luc Plavis ont été réélus. Nous souhaitons la bien- venue à Sylvie Monboussin, déléguée d’Ille-et-Vilaine et très engagée dans la problématique du Travail, nouveau projet de l’afa, et Martine Soleille, gériatre toute jeune retraitée qui s’investit particulièrement dans le groupe Senior. La remise des 13 bourses de recherche est toujours un moment fort, rencontre privilégiée entre donateurs et chercheurs qui justifie le déplacement ce dimanche matin pour beaucoup. D’autant plus que le Pr Bonaz a pu en profiter pour développer son projet sur l’axe Cerveau/Intestin et particulièrement sur l’hypnose, soins en devenir qui vont se développer très rapidement. C’était également le lance- ment d’Icare par le Pr Laurent Beaugerie, nouveau projet de recherche porté par le Getaid (bénéfices et risques des biothérapies qui mobilise 800 gastroentérologues dans 17 pays participants) tandis que le Pr Laurent Peyrin-Biroulet présentait les premiers résultats de BIRD (étude de l’impact des MICI sur la qualité de vie). Désormais de nouvelles voies pour diffuser la connaissance sur nos maladies et soutenir la recherche s’ouvrent pour l’afa ! Ce beau dimanche matin, les Journées Francophones de Gastroentérologie ont été ensuite l’occasion de se rencontrer et d’échanger autour d’un verre en présence de nombreux partenaires. Le nouveau Bureau de l’afa : Présidente : Chantal Dufresne Vice-président : Eric Balez Trésorier : François Blanchardon Secrétaire général et représentant des délégués : Michel Libératore SEPTEMBRE 2015 • n°45 / 5 QUOI DE NEUF LES MALADES, ces autres spécialistes ? « Patient expert, mon témoignage face à la maladie chronique », c’est le récit d’une vie bien remplie, celle d’Eric Balez, depuis l’arrivée de la maladie à l’âge de 14 ans jusqu’au Vice-président de l’afa, mis en témoignage par Hélène Bloch, historienne et écrivain biographe. C e livre complète (utilement) la bande dessinée « La Cordée du Mont-Rose » d’Olivier Balez et le film qui a suivi « Un Mont Blanc pour y croire » : c’est l’épopée d’Eric dans sa vie avec les maladies. Il se dévoile sans fard, dans ses doutes, ses révoltes, ses combats aussi. Même ses silences ressemblent à des cris de guerre ! C’est un peu chacun d’entre nous qui se retrouve dans son histoire, car c’est aussi celle d’un « moment d’afa ». Comment l’association lui a permis d’aller plus loin malgré de terribles épisodes de santé, comment il faut faire semblant et ne pas écouter sa maladie – ni ses proches – ni soi-même d’ailleurs. Et puis de se lancer dans les projets avec ses certitudes, que le corps est peut-être perdu, mais que Patient expert. Mon témoignage face à la maladie chronique, d’Eric Balez, avec Hélène Bloch (Odile Jacob, 128 p., 19,90 €). Voir lien pour commande dans la médiathèque sur le site de l’afa www.afa.asso.fr c’est la tête qui dirige encore tout cela ! Ce sont des beaux moments de lecture, sans voyeurisme, sans compassion, ces instants qui nous lancent un défi pour nous-même, culpabilisant. Et pourquoi ne pas en faire autant car le résultat c’est le quotidien d’un homme pressé, qui avance vite, plus vite que ses maladies, et qui retrouve ses marques d’ancien coureur dans l’accompagnement des autres malades puis dans l’éducation thérapeutique proposée à l’hôpital de Nice dans laquelle il s’engage en tant que patient expert. Ne croyez pas vous en tirer si bien que ça face à ce témoignage, car les regards des proches qui s’invitent en fin de livre – alors qu’on se croit si bien sorti de l’aventure – vous retournera « un peu » sans doute. A lire d’urgence ! C’est un peu chacun d’entre nous qui se retrouve dans son histoire, car c’est aussi celle d’un « moment d’afa » 2 NOUVEAUX permanents Solen Menguy, 27 ans Elle est la nouvelle coordinatrice du pôle Vie associative à l’afa. Suite à des études de sciences politiques, en se spécialisant dans les affaires européennes, elle décide de s’engager dans le secteur associatif. C’est pourquoi elle rejoint l’équipe de l’afa, convaincue par les missions que s’est fixée l’association. Interlocutrice principale des délégués départementaux et régionaux, son rôle consiste à piloter le réseau des bénévoles en régions, ce travail se faisant au quotidien avec les pôles Communication et Développement. 6 / SEPTEMBRE 2015 • n°45 Jean-David Bost, 37 ans Il est arrivé à l’afa au mois d’avril en tant que Responsable du Développement. Il a orienté son parcours militant et professionnel au sein d‘associations de lutte contre le VIH/sida après des études de droit et de communication publique. Secrétaire général de l’association Sol En Si, il intégrera une fédération d’associations de malades en tant que coordinateur pour soutenir les structures membres, notamment pour développer la récolte de fonds. Ses missions s’articulent principalement autour de la collecte de fonds et des relations avec les donateurs : si l’afa continue à agir pour les malades et leurs proches, à proposer de nouveaux projets, à financer de nouvelles bourses de recherche, c’est grâce à celles et ceux qui nous soutiennent. QUOI DE NEUF Comprendre le « Siège » de l’afa Le Siège social d’une association, c’est un peu l’Elysée et Matignon réunis, alors que les ministères se répartissent dans les régions en autant de délégations. A l’afa, c’est au 32 rue de Cambrai que vous trouverez aussi l’équipe des permanents et des bénévoles qui permettent d’assurer une continuité dans le fonctionnement tout au long de l’année. L e Siège s’est désormais organisé en autant de pôles destinés à soutenir la mise en œuvre des projets associatifs et à concrétiser les décisions de la gouvernance dans la réalisation de ses missions statutaires. A sa tête, la présidente, Chantal Dufresne, élue par le Conseil d’administration émanant de l’assemblée générale des adhérents, qui délègue l’opérationnel à Alain Olympie, directeur et Anne Buisson, directrice ajdointe et l’équipe de permanents. Des bénévoles interviennent en autant d’interactions de terrain avec les pôles. Le pôle administratif Il est chargé de la gestion des courriers et de toutes les opérations « membres ». Ici arrivent vos courriers, chèques d’adhésion, demandes de documentations, commandes, gestion AssurMici et base de données (changement d’adresse, banque,), comptabilité, et appels téléphoniques. Une vingtaine de bénévoles interviennent au Siège et dans la gestion de la ligne InfoMici. Permanent : Binta Diallo Le pôle vie associative Il coordonne les actions de tous les bénévoles de l’afa et relaie vers les régions les opérations nationales de communication ou de collecte de fonds, et vient en support des actions locales organisées par les délégués ou les amis de l’afa. Outre les 22 régions sous divisées en une cinquantaine de territoires, des groupes s’organisent par communautés solidaires tels que Familles (parents et ados), Jeunes (de 18 à 30 ans), Seniors, Travail que le pôle soutient dans la coordination de leurs actions ou des ateliers qu’ils organisent (nutrition, sophrologie). C’est également ici que s’organise l’écoute, le soutien et l’éducation thérapeutique notamment avec la formation des bénévoles intervenant auprès des malades et des proches. Ce sont quelque 250 bénévoles qui interviennent dans toutes ces actions. Permanents : Nathalie Rutayisire, Solen Menguy et Alix Vié Vacataires à La Maison des MICI : Cécile (assistante sociale), Alexandra (diététicienne), Chantal (sophrologie) et de nombreux vacataires diététiciennes ou sophrologues dans les régions. Le pôle médical et recherche Il anime le Comité scientifique (bourses de Recherche) et les nombreux référents médicaux qui interviennent bénévolement pour l’afa dans la rédaction des articles ou les interventions diverses. Le lobbying vers les laboratoires pharmaceutiques ou vers les instances de santé, les relations avec les sociétés savantes, les syndicats de médecins et avec les unités de Recherche, la coopération avec les autres associations Solène V, Alain O, Anne B, Alix V, Solen M, Elif D, J.David B, Binta D. et Marie A. sont des actions nécessaires pour améliorer le système, autant que la vigilance médicale dans les colloques et congrès. Enfin, l’Observatoire National des MICI se construit ici pour améliorer nos connaissances par des enquêtes ou des études en sciences humaines et sociales. Permanent : Anne Buisson Le pôle communication Il assure la visibilité externe de l’afa et des MICI tant sur internet (sites, newsletters, réseaux sociaux, twitter, application), au travers des publications (afa magazine, brochures ) et dans les campagnes de com nationales ou locales. Tout le contenu du site et des publications doit relayer les centaines d’actions des régions et des groupes en interne (ça se passe à l’afa mensuel pour les bénévoles), vers nos membres, vers nos partenaires ou vers le grand public, le tout en parfaite cohérence ! Permanents : Anne Buisson, Solène Vergerolle Stagiaire : Marie Adamczewski Le pôle développement Nouveauté 2015, il a la mission de donner les moyens matériels pour déployer les missions de l’afa. Des (bonnes) relations avec nos membres aux actions de visibilité et de collecte de fonds, c’est ici que se coordonne désormais cette belle dynamique au national et dans les régions. Permanent : Jean-David Bost Stagiaire : Elif Donmez La vie inter associative (Impatients Chroniques et Associés, CISS régionaux, Alliance Maladies Rares, Coopération Santé ou Coopération Patient), les relations avec l’Europe (EFCCA), la démocratie sanitaire (une cinquantaine de bénévoles interviennent dans des établissements de santé), les actions « autres » sont gérées ici et là par les bénévoles et les permanents, une belle dynamique d’ensemble reconnue désormais dans notre « monde de la Santé ». SEPTEMBRE 2015 • n°45 / 7 QUOI DE NEUF C’est qui le champion ? C’est qui le boss ? C’est qui la star ? BILAN D’UNE CAMPAGNE AU TON RÉSOLUMENT POSITIF Le 19 mai, avait lieu la Journée Mondiale des MICI ou « World IBD Day » pour les anglophones, l’occasion pour l’afa de lancer une campagne de communication, en partenariat avec AbbVie intitulée « Ils méritent d’être au premier plan ». L’objectif ? Valoriser les petits et les grands succès que chaque malade réalise dans son quotidien avec une maladie de Crohn ou une rectocolite hémorragique. Revenons en images sur cette belle campagne de communication. directrice adjointe de l’afa, qui animait la table ronde. « Le fardeau du quotidien des malades de MICI », c’est sur ce thème que Ronan Boulesteix, patient, Cécile Hornez, assistante sociale de l’afa et le Pr Laurent Peyrin Biroulet, gastroentérologue au CHU de Nancy sont intervenus. Chacun y allant de son expérience, ils ont pu illustrer les données chiffrées issues de l’enquête BIRD pour présenter l’impact de la maladie sur la vie professionnelle et sociale. Enfin Anne Buisson a conclu en détaillant le dispositif de la campagne. La conférence de presse Jeudi 7 mai 2015, en amont du lancement de la campagne de communication se tenait une conférence de presse, sous le format d’une table ronde, à destination de journalistes grand public mais aussi de journalistes en santé. L’objectif ? Présenter en exclusivité la campagne de communication 2015 appuyée par les résultats préliminaires de l’étude BIRD sur le poids quotidien des MICI. Une quinzaine de journalistes avaient répondu présents à cette conférence de presse qui s’est tenue dans la très accueillante Maison du Danemark à Paris. Chantal Dufresne, présidente de l’afa, a introduit la conférence en remerciant les journalistes présents et les intervenants avant de passer la parole à Anne Buisson, 8 / SEPTEMBRE 2015 • n°45 La campagne 2015 a donc été lancée le 19 mai. Au programme de cette journée particulière, toute une série d’actions entrant dans le dispositif de la campagne de communication ont eu lieu : Sur le terrain Les 18 et 19 mai dans les gares du Nord et Saint Lazare, les voyageurs n’ont pas pu louper les affiches de la campagne diffusées à grande échelle sur les panneaux digitaux de ces deux gares ! Pendant ce temps, le 19 mai, les distributeurs du quotidien national Métronews de 24 villes se sont attelés à distribuer les 734 332 exemplaires du quotidien dont la sur-couverture « C’est qui le champion ? » était aux couleurs de la campagne. En prime, à Bordeaux, Marseille, Paris et Lyon, les équipiers portaient des bras à l’effigie de la campagne. A la radio Deux spots radios enregistrés par Daniela Lumbroso et Michel Cymes, qui se sont prêtés volontiers au jeu, étaient audibles les journées des 18 et 19 mai sur France Inter, France Bleu et France Info. Ce sont ainsi 7,6 millions d’auditeurs par jour qui ont pu être sensibilisés à l’existence des MICI. Partout en France, des radios locales comme Radio Margeride, Radio Temps en Languedoc Roussillon ont pris l’initiative de relayer les spots sur leurs ondes tandis que d’autres comme France Bleu Limousin ou RTV en région Centre ont organisé une émission spéciale consacrée aux MICI. QUOI DE NEUF Dans la presse (écrite et en ligne) A la télé Sur le web, les retombées étaient nombreuses. De beaux articles sont parus dans de grands journaux tels que le Figaro Santé, Le Parisien, La Dépêche, Le Télégramme, Top Santé. Tandis que dans la presse écrite, la campagne a fait l’objet de plusieurs publications de qualité, comme celles parues dans Ouest France ou dans 20 minutes ! Enfin, la presse dédiée aux professionnels de santé a également relayé la campagne comme ce fut le cas dans Le Moniteur des Pharmacies, Le Quotidien du Médecin ou encore Le Généraliste. On a aussi parlé des MICI à la télévision ! Des reportages ont été tournés spécialement à l’occasion de la Journée Mondiale des MICI pour présenter les maladies, leur impact sur le quotidien et l’existence de l’afa. Les caméras de France 2, France 5 et France 3 Limousin ont suivi, le temps d’un reportage, plusieurs malades pour mieux comprendre ce que peut impliquer le quotidien avec une maladie de Crohn ou une rectocolite hémorragique. Sur le web La viralité de la campagne était impressionnante ! Sur les réseaux sociaux, on a observé un réel engouement pour cette journée dédiée aux MICI et on a pu noter un pic de tweets, de partages, de « likes » et de commentaires sur chaque post relatif à la Journée Mondiale des MICI et à la campagne de communication. Tous ces termes très spécifiques aux réseaux sociaux cachent une réalité impalpable mais dont l’effet boule de neige ou de viralité, était bien réel. En effet, ce sont des milliers d’internautes qui ont été sensibilisés à l’existence des MICI, qu’ils soient malades ou non. Un partenariat avait été mis en place avec le site Doctissimo où des bannières animées à l’effigie de la campagne étaient visibles pendant 3 semaines au mois de mai. Ce sont ainsi 454 481 personnes visitant le site Doctissimo qui ont été exposées à la campagne de communication. Quant au site dédié à la campagne : cestquilechampion.fr il a connu un record de fréquentation le 19 mai avec un pic de plus de 9000 visites. Cette campagne donnait aussi l’occasion pour les malades de témoigner sur leur quotidien avec la maladie sur l’espace de témoignages proposé sur le site de l’afa. Chacun pouvait (et peut encore) raconter comment, au travail, avec ses amis, à l’école, dans ses loisirs, il/elle s’est senti(e) le boss, la star, le champion, c’est-à-dire que malgré les difficultés, il lui a semblé gagner du terrain sur la maladie. Coup de projecteur sur les petits succès et les grandes victoires qui ont rendu chaque malade plus fort(e) face à sa maladie ! Ce sont près de 70 personnes qui ont eu le courage et la volonté de livrer une partie de leur histoire à travers des témoignages souvent riches en émotions. De nombreux témoignages ont été partagés sur la toile provoquant cette fois encore un effet boule de neige propre à ce canal de communication que sont les réseaux sociaux permettant à d’autres malades de se reconnaître à travers ces témoignages forts. Après le lancement de la campagne, l’espace de témoignages se veut être pérenne et reste à disposition de chaque malade ou proche qui souhaite « prendre la parole » et raconter son histoire, rdv sur www.afa.asso.fr/temoignages SEPTEMBRE 2015 • n°45 / 9 RECHERCHE ETROLIZUMAB : nouvelle option thérapeutique ? Trois essais cliniques sont lancés en France afin d’évaluer un nouveau traitement dans la rectocolite hémorragique et la maladie de Crohn. Le point avec le Pr Yoram Bouhnik. LE CONTEXTE La rectocolite hémorragique (RCH) et la maladie de Crohn sont les principales maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI) dont la prise en charge repose sur l’administration prolongée d’un traitement destiné à éviter la survenue des rechutes de la maladie. Dans les formes modérées à sévères, les médicaments utilisés sont principalement les immunosuppresseurs et plus récemment les anti-TNF. Ces traitements permettent globalement un bon contrôle de la maladie, mais posent un double problème lié d’une part au risque d’effets secondaires, notamment infectieux qu’ils induisent, et d’autre part au taux d’échec primaire ou secondaire, évalué entre 30 et 60% aussi bien au cours de la RCH que de la maladie de Crohn. Ceci souligne l’importance de la recherche dans le développement de molécules ciblant préférentiellement l’intestin afin de diminuer le risque d‘effets secondaires et agissant sur d’autres mécanismes afin de contrôler l’évolutivité de la maladie. QU’EST-CE QU’ETROLIZUMAB ? Etrolizumab est un anticorps monoclonal d’une nouvelle classe thérapeutique. Il agit de façon sélective sur l’intestin et 10 / SEPTEMBRE 2015 • n°45 cible deux molécules particulières, les intégrines α1β7 et αEβ7 entrainant ainsi le blocage de l’arrivée de globules blancs activés au niveau de l’intestin et le départ de ceux qui y sont présents. Cette double action a pour effet de prévenir et de traiter l’inflammation sélectivement au niveau de l’intestin. Les lésions observées au cours de la RCH et de la maladie de Crohn étant notamment expliquées par la présence et l’activité de ces globules blancs au niveau de l’intestin, l’étrolizumab pourrait ainsi avoir un effet bénéfique pour le contrôle de la maladie. Ce médicament s’administre par voie souscutanée au rythme d’une injection toutes les 4 semaines. Les essais cliniques qui débutent ont pour objectif de démontrer l’efficacité de ce traitement au cours des MICI. RECHERCHE CE MÉDICAMENT A-T-IL ÉTÉ DÉJÀ TESTÉ ? devant inclure 3700 patients atteints de RCH ou de maladie de Crohn. Oui, l’étrolizumab a déjà fait l’objet d’un essai clinique de phase II mené chez un peu plus de 100 patients atteints de RCH et a démontré une bonne efficacité avec des taux de rémission à 10 semaines significativement supérieurs au placebo. Ces résultats encourageants nécessitent maintenant d’être confirmés à plus large échelle, ce qui est à la base d’un large programme d’essais cliniques évaluant l’étrolizumab au cours des MICI, et comportant pas moins de 8 études internationales de phase III menées dans 40 pays, En France, une vingtaine d’hôpitaux sont impliqués dans 3 de ces essais cliniques, les essais GARDENIA et HICKORY pour les patients atteints de RCH et l’essai BERGAMOT pour ceux atteints de maladie de Crohn. De plus, le programme clinique inclut des études d’extension dans lesquelles les participants ayant bénéficié de ce traitement pourraient continuer à le recevoir directement après la fin de l’étude, c’est-à-dire avant même qu’il n’ait reçu une approbation éventuelle pour une utilisation plus générale. GARDENIA ET HICKORY : BERGAMOT : GARDENIA et HICKORY sont des études internationales, randomisées, menées en double aveugle1 et contrôlées. Les participants seront assignés au hasard à l’un des groupes de traitement et recevront l’étrolizumab ou le comparateur (traitement de référence ou placebo) sans que le patient ou le médecin investigateur ne sache quel traitement a été attribué. Comme pour les essais de la RCH, BERGAMOT est une étude internationale randomisée, menée en double aveugle et contrôlée. Etrolizumab est comparé à un placebo. des essais cliniques de phase III pour les patients atteints de rectocolite hémorragique Pour l’étude GARDENIA, le traitement comparateur est un traitement actif, un anti-TNF (l’infliximab), alors que pour l’étude HICKORY, il s’agit d’un placebo. Pour participer à l’une de ces études, il faut notamment : • avoir entre 18 et 80 ans, • ê tre atteint de RCH active malgré un traitement spécifique par un immunosuppresseur et/ou un anti-TNF, •n e pas avoir été opéré préalablement de l’intestin. 1 L’étude GARDENIA sera proposée aux patients atteints de RCH en poussée et n’ayant jamais été traités par biothérapie. Elle a pour objectif l’inclusion de 720 patients, dont près de 100 en France. L’étude HICKORY sera proposée aux patients atteints de RCH en poussée et en échec ou intolérance aux anti-TNF, avec l’objectif d’inclure 800 patients, dont 80 en France. L’étude BERGAMOT concerne les patients atteints de maladie de Crohn, qu’ils aient ou non reçu préalablement des anti-TNF. Il est prévu d’inclure 1250 patients au niveau international, dont 70 en France. un essai clinique de phase III pour les patients atteints d’une maladie de Crohn Pour participer à cette étude, il faut notamment : • avoir entre 18 et 80 ans, • être atteint de maladie de Crohn active malgré un traitement spécifique par un immunosuppresseur et/ou un anti-TNF, • ne pas avoir été opéré préalablement de l’intestin. Les participants sont tirés au sort (randomisés) et ni le médecin ni le patient(en double aveugle) ne sait s’il reçoit le traitement à l’étude ou le placebo. Vous pourrez découvrir la liste des centres hospitaliers français qui participent à ces essais sur le site internet dédié à ces études : www.etudesetro.fr ous y trouverez également des informations complémentaires V sur ce programme d’essais cliniques. SEPTEMBRE 2015 • n°45/ 11 RECHERCHE LA MÉDECINE « PERSONNALISÉE » : un enjeu dans la prise en charge des MICI On en entend beaucoup parler, aussi bien dans le monde des politiques que celui des industriels, des professionnels de santé, et des associations de malades. Comme toute émergence d’une expression nouvelle, qu’on soit d’un côté ou de l’autre de la barrière, il semble qu’une fois de plus, chacun y voit une réalité différente. Nous sommes donc allés enquêter auprès du Pr Laurent Beaugerie, gastroentérologue à l’Hôpital St Antoine, sur cette nouvelle notion de médecine personnalisée qui semble plus que jamais exciter la curiosité des spécialistes des MICI. Laurent Beaugerie, que recouvre ce concept de médecine personnalisée ? Tout d’abord, si on se penche du côté de la sémantique, le terme est très vague, il nous vient de l’anglais (personalized medicine) et n’est pas très adapté en France. Depuis la nuit des temps, quand un médecin soigne un malade, il utilise ses connaissances générales pour les adapter à la personnalité de son malade et aux caractéristiques de sa maladie. Il y a donc toujours eu une médecine personnalisée, ça n’est pas nouveau ! Ce dont on parle aujourd’hui serait plutôt la médecine individualisée ou la médecine à la carte, et je trouve qu’avec « à la carte » on se rapproche davantage de la réalité de cette médecine qui préconise de traiter chaque patient en fonction de paramètres qui lui sont propres. 1 Cette notion est partie de la cancérologie ? La cancérologie a été pionnière en effet dans cette pratique de la médecine. Il y a eu d’abord les chimiothérapies généralistes essayées chez tous les patients, certains sont répondeurs d’autres ne le sont pas. Or depuis 5 à 10 ans, grâce à la recherche translationnelle1, on a montré que certaines mutations de certains gènes chez une personne donnée vont faire qu’un même médicament va être efficace chez cette personne et pas chez une autre. Concrètement, il existe aujourd’hui des médicaments dans le cancer qui ne sont donnés qu’après avoir vérifié qu’ils correspondent bien au profil de la tumeur qu’on souhaite voir disparaître. Finalement à bien y repenser, le terme le plus adapté serait plutôt « la médecine de précision » : on vise l’efficacité par la précision. Comment cette médecine de précision s’applique-t-elle dans les MICI ? En préambule, je dirais que cela fait 10 ans qu’on essaye d’adapter le traitement de fond au profil évolutif de chaque patient en particulier grâce à des indices prédictifs de la sévérité de la maladie. Concrètement, si on a affaire à un malade avec plusieurs critères de sévérité de la maladie, on décide de donner le traitement le plus puissant d’emblée. Or, 10 ans plus tard on a un peu un constat d’échec de ces prédicteurs et cette idée est progressivement remplacée par l’idée qu’il n’est plus forcément nécessaire de prédire, mais plutôt de suivre l’inflammation et son évolution de très près, via des marqueurs comme la calprotectine par exemple, et ce, de façon répétée. Grâce à ce suivi rappro- echerche translationnelle : Alliance de la recherche fondamentale (en laboratoire) et de la recherche clinique (sur le patient), la recherche translationnelle R permet de réaliser au sein d’une structure unique toutes les étapes de la recherche depuis ses aspects fondamentaux jusqu’à son application chez le patient. 12 / SEPTEMBRE 2015 • n°45 RECHERCHE ché des malades, nous allons pouvoir souvent anticiper par ces marqueurs la récidive avant que le malade n’en ressente les symptômes et agir en traitant rapidement. Ce suivi est un des premiers champs d’application de la médecine de précision. J’ajoute une chose importante : c’est grâce également à ce suivi précis qu’on peut se permettre des pauses thérapeutiques, au moment où tous les indicateurs de la rémission profonde sont au vert chez un malade. On peut donc s’autoriser des choses qu’on ne s’autorisait pas avant lorsque nous n’avions pas encore de marqueurs biologiques fiables : arrêter les traitements, mais aussi, comme je le disais plus haut, traiter bien avant les symptômes de la poussée. Le deuxième champ d’application de la médecine de précision est un peu le reflet de ce qui se passe déjà dans la cancérologie. Maintenant que nous commençons à avoir dans les MICI un certain nombre de traitements biologiques, toute la question est de savoir lequel on donne au patient. Pour le moment nous sommes encore dans le schéma clas- sique des anti-TNF et ensuite du védolizumab en cas d’échec aux anti-TNF. Or les choses sont en train de changer progressivement puisque différentes molécules à l’avenir vont apparaître dans les MICI. Nous avons donc grand besoin de savoir laquelle sera la plus efficace chez un malade donné. Il faut évidemment évaluer avant tout le bénéfice-risque de l’individu, son âge, tous ses risques individuels avant de donner un traitement (c’est ce qu’on pourrait nommer la sécurité de précision). Mais du côté des traitements en eux-mêmes, tous sont différents dans leur mécanisme d’action en bloquant différents cytokines ou récepteurs. Ce qui sera donc très utile c’est de savoir à quel type de traitement le malade est le plus « sensible ». Pour l’instant nous n’en sommes qu’aux prémices. Mais par exemple, une étude récente allemande démontre qu’un malade qui exprime beaucoup de TNF alpha dans le sang a plus de chances de répondre aux anti-TNF qu’un malade qui en a peu. Nous avons donc tout intérêt à développer ce type de test pour qu’en amont du traitement, c’est à dire avant même d’injecter la première ampoule on sache déjà que le malade a de grandes chances d’être un bon répondeur. A combien de temps estimezvous que ces tests, avant de donner un médicament, seront commercialisés ? Je dirais 3 à 5 ans. Il faut se donner le temps d’avoir le choix entre plusieurs traitements et donc de nouveaux médicaments. Qu’en est-il du coût et du remboursement de ces tests ? Cette approche ne pourra fonctionner que si la Sécurité Sociale rembourse les tests. Bien évidemment, elle y voit de toutes façons un intérêt puisque dans certains cas, en cancérologie par exemple, non seulement les tests sont remboursés mais ils sont obligatoires pour rembourser certaines chimiothérapies. (Voir notre encadré sur la calprotectine fécale.) SEPTEMBRE 2015 • n°45/ 13 RECHERCHE Quid du patient dans tout ça ? On va beaucoup s’intéresser au profil biologique du patient, à l’inflammation, mais qu’en estil de l’avis du patient ? A partir de toutes ces données, il faudra évidemment mettre tous les éléments sur la table avec le malade : les bénéfices et les risques selon le profil de notre malade, ce qu’on sait de l’évolution de sa maladie, et discuter avec lui du choix du traitement lié à ces paramètres. Il faudra alors avec lui décider de ce que l’on fait. Pour moi c’est exactement une situation de décision partagée. Mettre en place un traitement, l’arrêter, le diminuer, tout cela reste de l’ordre du partenariat avec le malade avec qui il est éminemment important de discuter. En effet, la médecine de précision pourra peut-être amener des situations extrêmes où la décision de traiter ne sera entre les mains ni du médecin ni du patient, mais des instances de santé pour des questions de coûts. Même si on peut penser que ce seront des situations marginales, il faut rester vigilant. Biomarqueurs et médecine de demain La découverte et la validation de nouveaux biomarqueurs sont intrinsèquement liées au développement de la médecine de précision. Les biomarqueurs ne sont pas un concept nouveau, car la mesure de la température corporelle ou celle de la concentration en glucose 14 / SEPTEMBRE 2015 • n°45 dans le sang sont des exemples bien connus. Les nouveaux biomarqueurs sont des paramètres moléculaires, biochimiques ou cellulaires qui peuvent servir d’indicateurs pour dépister précocement une maladie, réaliser un diagnostic précis (par exemple la classification des cancers pour un organe donné intègre de plus en plus souvent des éléments moléculaires), établir un pronostic, déterminer le traitement le plus adapté (stratification des patients) et aussi suivre la réponse du patient au traitement et l’évolution de son état de santé afin de l’adapter encore en cas de besoin. Le développement de médicaments plus efficaces et ciblés sur chaque maladie ne peut plus se faire sans la découverte de biomarqueurs associés à cette pathologie. Ainsi, un médicament dont l’efficacité globale peut être faible ou moyenne chez l’ensemble des patients en l’absence de mesure des biomarqueurs associés, peut s’avérer extrêmement efficace s’il est prescrit sur une population de malades sélectionnés par un test utilisant ces mêmes biomarqueurs. Aux médicaments qui sont développés, est associé de plus en plus un test «compagnon» permettant de prévoir l’efficacité du médicament. Ceci doit conduire à une meilleure prise en charge de la maladie tout en contribuant à maîtriser les coûts de santé. Les biomarqueurs découverts et validés feront partie intégrante des tests diagnostiques «compagnons» qui seront commercialisés en parallèle des thérapies spécifiques associées. UN BIOMARQUEUR DE PLUS EN PLUS UTILISÉ DANS LES MICI : LA CALPROTECTINE FÉCALE C’est un marqueur dosé par simple analyse des selles et qui permet de mesurer les états inflammatoires des maladies gastro-intestinales. Petite protéine sécrétée principalement par les neutrophiles, la calprotectine fécale est à ce jour reconnue comme un marqueur fiable, simple et non invasif de l’inflammation du tube digestif. Sa norme varie en fonction de l’âge avec des valeurs-seuils plus élevées la première année de vie (< 350 μg/g) que chez l’enfant (< 275 μg/g) ou l’adulte (< 50 μg/g). La protéine restant stable dans les selles jusqu’à sept jours, le prélèvement peut être gardé à température ambiante et envoyé par poste ; le résultat est obtenu en 3-4 jours. Chez les patients avec une maladie inflammatoire chronique de l’intestin, la calprotectine fécale permet de déterminer l’efficacité du traitement, et dans le futur, peutêtre de prédire les rechutes. Pas de remboursement de ce biomarqueur en ville : l’afa passe à l’action Lorsque cette analyse est faite dans les centres hospitaliers, elle est prise en charge par l’établissement. En revanche, lorsque le dosage de la calprotectine est réalisé en ville par un laboratoire d’analyse, il en coûte entre 60 et 100 euros au patient, non remboursés. L’afa a porté le dossier du remboursement auprès de la HAS (Haute Autorité de Santé) et de la CNAM (Caisse National d’Assurance Maladie). Nous espérons être entendus car le remboursement de ce biomarqueur est un enjeu majeur de la prise en charge de la maladie de Crohn et de la RCH. RECHERCHE ETUDE D’OPINION EUROPÉENNE SUR LES BIOSIMILAIRES : les résultats intermédiaires Biologics and Biosimilars (biomédicaments et biosimilaires) - BAB est une étude d’opinion des malades Européens sur les biosimilaires. Cette étude a été lancée par la fédération Européenne des associations de MICI (EFCCA) à laquelle appartient l’afa et le Pr Laurent Peyrin Biroulet, nouvellement Président du comité scientifique de l’afa. L ’objectif du questionnaire est d’évaluer les connaissances des malades sur les biosimilaires, la compréhension des enjeux, mais aussi leur préférence. 763 patients ont répondu à ce jour, (seulement 75 français !) de tous les pays, Italie, Espagne, France, Grèce, mais aussi Canada, Nouvelle Zélande, Chili etc. Tout d’abord à la réponse « avez-vous déjà entendu parler des biosimilaires ? » environ 70% des patients n’en ont jamais entendu parlé ! Pour les 30% restants, une grosse majorité était inquiète au sujet de la sécurité, mais aussi de l’équivalence d’efficacité par rapport au biomédicament de référence. 61 % pensent que le coût du traitement ne doit pas prendre le pas sur l’efficacité et la sécurité du traitement mais 25% estiment que l’arrivée des biosimilaires est une bonne nouvelle permettant de traiter plus de patients puisqu’ils sont moins chers. Même si 60% des répondeurs préfèreraient qu’il y ait plus d’études dans les MICI pour obtenir des données fiables des biosimilaires, ils sont tout de même 25% à faire totalement QU’EST-CE QU’UN BIOMÉDICAMENT ? Un biomédicament est un médicament dont le principe actif est fabriqué par un organisme vivant ou est issu d’un organisme vivant. Le Rémicade par exemple est issu de cellules souches de souris que l’on a humanisées. Qu’est-ce qu’un médicament biosimilaire ? Les brevets de certains biomédicaments comme le Rémicade dont le principe actif s’appelle l’infliximab (et en 2016, Humira) tombent dans le domaine public. Ces médicaments novateurs sont protégés pendant une période définie par la réglementation pharmaceutique. Une fois le délai de protection expiré, d’autres entreprises peuvent demander une autorisation de mise sur le marché pour des médicaments biosimilaires. En France, les biosimilaires du Rémicade s’appellent Inflectra et Remsima. L’Inflectra et le Remsima sont tous les deux des anti-TNF dont le principe actif est l’infliximab qui peuvent être donnés dès à présent aux malades de MICI. Un biosimilaire est un médicament similaire à un biomédicament déjà autorisé, comme le Rémicade. Le principe actif du biosimi- confiance à leur médecin dans la prescription de ceux-ci. Enfin, près de la moitié des patients estiment qu’ils devraient avoir une information sur l’arrivée de ces médicaments et souhaitent être informés systématiquement sur ce que leur médecin leur prescrit. Cette enquête est encore en ligne jusqu’à fin septembre. La France doit être leader dans les réponses. Cela ne vous prendra que quelques minutes ! (Les données sont anonymes et garanties propriété de l’EFCCA) En tant que patients français, donnez votre avis ! Pour répondre à ce questionnaire : rendez-vous sur le site de l’Efcca www.efcca.org puis cliquer sur la fenêtre BAB et sélectionnez le langage dans lequel vous souhaitez être questionné ! laire est semblable à celui du médicament de référence issu de la biotechnologie. Semblable, mais pas identique, car si le principe actif reste la même, le procédé de fabrication peut être différent. Biosimilaire et médicament de référence sont généralement utilisés aux mêmes dosages pour le traitement des mêmes maladies. L’étiquetage et l’emballage d’un médicament biosimilaire diffèrent de ceux de la préparation de référence. Le biosimilaire est moins coûteux que le biomédicament de référence car il n’inclue pas dans son prix le coût de la recherche et du développement. Du fait de leur procédé de fabrication complexe, les principes actifs du médicament de référence et du biosimilaire peuvent présenter des différences minimes. Des études sont donc nécessaires pour comparer les deux médicaments. La sécurité de tous les médicaments, y compris celle des biosimilaires, fait l’objet d’une surveillance après l’octroi de l’autorisation de mise sur le marché. Chaque entreprise commercialisant un nouveau médicament doit mettre en place un système de surveillance de l’innocuité du produit commercialisé, y compris la surveillance de toutes les réactions immunologiques apparaissant suite à l’administration de produits biologiques. Comment les biosimilaires obtiennent-ils leur autorisation de mise sur le marché ? Comme les autres médicaments, les médicaments biosimilaires doivent recevoir une autorisation de mise sur le marché avant de pouvoir être commercialisés. Cette autorisation est délivrée sur la base d’une documentation scientifique qui démontre l’efficacité, l’innocuité et la qualité du médicament, et qui est contrôlée par une autorité réglementaire comme par exemple l’EMA (agence européenne du médicament). Serai-je informé que je prends le médicament biosimilaire ? C’est votre gastroentérologue qui décide de la prescription. Actuellement, il y a un consensus des gastroentérologues français pour que les patients déjà sous Rémicade continuent à prendre du Rémicade. Les patients qui commencent un traitement par anti-TNF recevront soit du Rémicade, soit de l’Inflectra, soit du Remsima. Dans tous les cas vous devez en être informé lors de la prescription. SEPTEMBRE 2015 • n°45/ 15 RECHERCHE WASHINGTON : l’afa aux premières loges La DDW, c’est THE événement de l’année dans la gastroentérologie. Cette Digestive Disease Week se tient aux Etats Unis où presque 10 000 gastroentérologues viennent échanger pendant 5 jours. La maladie de Crohn et la recto-colite hémorragique font évidemment partie du programme et il était indispensable que l’afa puisse enfin accéder aux sessions pour permettre aux malades francophones et à leurs proches d’être informés de ce qui s’y discute, des nouveautés ou des enjeux de la prise en charge des malades. C ar en effet, de nombreuses communications post congrès existent, mais elles sont uniquement à l’attention des gastroentérologues. L’idée a germé d’en réaliser une à l’attention des malades et de leurs proches. Immédiatement et spontanément notre équipe de rédaction s’est constituée : le Pr Xavier Hébuterne notre Conseiller scientifique et médical pour ce site s’est prêté au jeu de l’intervieweur et de l’interviewé, Eric Balez, caméraman, preneur de son, monteur en temps réel de toutes les vidéos et Anne Buisson, qui a coordonné le tout et réalisé le site. Ils ont parcouru pendant ces 4 jours toutes les sessions intéressantes, les posters, vu les experts français et essayé de rapporter les nouveautés et les exclusivités. Tout est à voir sur www.newscrohnrch.org le site désormais dédié aux nouveautés congrès. UNE POLITIQUE DÉSORMAIS AFFICHÉE DE L’AFA : une présence systématique dans tous les congrès ECCO, UEGW, DDW, JFHOD *, quatre acronymes qui désignent 4 congrès incontournables de la gastroentérologie. Si seul le congrès de l’ECCO est entièrement dédié aux MICI, les autres consacrent un gros pourcentage de leurs sessions à nos maladies. C es quelques jours hors de la routine quotidienne sont l’occasion de rencontrer autrement les experts cliniciens et chercheurs français mais aussi européens et internationaux. Les discussions et échanges y sont riches, particulièrement parce qu’on est en immersion complète dans la recherche et ses résultats qui sont la plupart du temps très inspirants. Bon nombre de gastroentérologues français y sont présents et disponibles et donc ouverts à de futures colla- 16 / SEPTEMBRE 2015 • n°45 borations. Les associations de malades européennes et internationales sont très souvent présentes également, particulièrement au congrès de l’ECCO, associations avec lesquelles nous échangeons sur nos pratiques. De belles relations se tissent autour de projets naissants. Notre présence lors les congrès, c’est aussi évidemment l’occasion de faire le point sur les avancées, de prendre la température de la recherche partout dans le monde. Il est incroyable de voir à quel point les idées et expériences foisonnent que ce soit dans la recherche clinique, mais aussi dans des questions plus fondamentales ou également dans de simples observations. Notre challenge est de ramener les nouveautés qui nous semblent vraiment susciter un intérêt pour les malades, ce qui n’est pas chose facile. Un dernier point est que si nous nous sentons totalement légitimes à être présents en tant qu’association dans ces congrès, certains sont étonnés d’y voir d’autres types de participants que des médecins. Il y a encore beaucoup d’efforts à fournir de la part des organisateurs pour éviter que ces congrès ne restent dans « l’entre soi ». Car au fond, si nous sommes présents dans ces congrès, c’est parce que nous sommes convaincus que les résultats de la recherche, et bien ça se partage, ça ne doit pas rester dans le carcan cloisonné des publications scientifiques. Ça se partage en particulier avec les personnes qui attendent d’en être les premiers bénéficiaires : les malades. * ECCO : European Crohn and Colitis Organisation, UEGW : United European Gastroenterology Week, DDW : Digestive Disease Week (USA), JFHOD : Journées Francophones d’hépatogastrooncologie digestive (France) ZOOM SUR L’ENQUÊTE BIRD : 1ère étude de grande ampleur avec des données en vie réelle BIRD : The Burden of The InflammatoRy Bowel Disease (le fardeau des MICI) L’impact des maladies inflammatoires chroniques intestinales (MICI), sur la vie socioprofessionnelle des malades reste mal connu et n’avait jamais été évalué à l’échelon de la population. L’impact en termes de qualité de vie, de fatigue, de handicap fonctionnel, d’alimentation, et de moral semble pourtant bien réel et important. Partant de ce constat, des questionnaires spécifiques et non spécifiques ont été développés ces dernières années. Les résultats de ces questionnaires envoyés à 6000 membres de l’afa représentent des données importantes en termes de santé publique pour montrer le poids de ces maladies et bénéficier d’un soutien des autorités. Voici les quelques résultats préliminaires. •D es résultats issus de 6 questionnaires (28 pages de questions) qui ont permis d’évaluer et de quantifier l’impact de la maladie sur : > La qualité de vie, > La fatigue, > La productivité au travail, > L’anxiété et la dépression. • 1 211 patients représentatifs ont répondu au questionnaire de façon complète et exploitable : 1/3 de formes légères de MICI, 1/3 de formes modérées, 1/3 de formes sévères. Ceci est déjà très important ! Car nos répondeurs sont extrêmement représentatifs de la population générale des malades. Chez une population de malades (autant formes légères, modérées que sévères), il ressort que près d’1 malade sur 2 fait valoir une fatigue sévère. Nous le constatons quotidiennement : cette fatigue difficilement compréhensible par l’entourage touche y compris les malades qui ont des formes légères de la maladie. et 30% sont anxieux. Même si ce sont des chiffres que nous confirmons dans notre expérience d’écoute et de proximité, cela est alarmant ! La nécessité d’un soutien psychologique avec une véritable prise en charge de la dépression devrait faire partie intégrante de la prise en charge des MICI. 50% des malades ont des symptômes de dépression, SEPTEMBRE 2015 • n°45 / 17 ZOOM SUR L’OBSERVATOIRE DES MICI A ENFIN SON SITE ! Près d’ 1/3 des malades se disent handicapés par leur MICI dans leurs activités quotidiennes. Un chiffre que l’enquête « Regards croisés sur les MICI » annonçait déjà en 2006. Mais si en 2006, il était de l’ordre du ressenti, ce chiffre est objectivé par un index de handicap dans les MICI récemment utilisé pour cette étude et qui permet une solidité du résultat. Un chiffre que nous ne manquerons pas de mentionner lors de nos prochaines actions de lobbying auprès des décideurs. Nouvellement en ligne, le site de l’observatoire est à destination des malades, de leurs proches, mais aussi des professionnels de santé. Il a plusieurs objectifs : des données descriptives sur les MICI ➀ Menontrer France avec une image de combien sommesnous et où sommes-nous répartis sur le territoire français ? Ce, à l’aide de différentes sources : l’assurance maladie, les ALD, les données EPIMAD, mais également les différentes données hospitalières, comme la cohorte MICISTA de l’hôpital St Antoine 1 malade sur 3 exprime des difficultés rencontrées dans leur activité professionnelle... et des données de ➁ Avoir une bibliographie références épidémiologiques sur les MICI tre une vitrine pour EPIMAD, la plus grosse ➂ Êcohorte de malades de MICI en population générale au monde ➃ Rendre visible les études en cours et leurs résultats ...au point que chez 10% d’entre eux cela peut aboutir à de l’absentéisme. La suite ? Nous allons continuer à analyser les données de l’étude et les croiser : les malades fatigués, ou qui expriment des difficultés sont-ils aussi ceux dont les maladies sont légères ? Ceux qui prennent des traitements puissants ont-ils une qualité de vie meilleure ? etc. Tous les résultats sont visibles sur le site de l’observatoire des MICI : www.observatoire-crohn-rch.fr 18 / SEPTEMBRE 2015 • n°45 la possibilité pour les malades et ➄ Avoir proches leurs de participer aux études observationnelles par des questionnaires en ligne sur le site fiche ACTU SANTÉ L’ACUPUNCTURE L’objectif de cette fiche est de vous éclairer sur le principe, ses applications et les limites de cette pratique. En quoi consiste l’acupuncture ? L’acupuncture est une pratique issue de la tradition médicale chinoise. Elle consiste en la stimulation de « points d’acupuncture » sur divers endroits du corps à l’aide de techniques qui peuvent être physiques (implantation d’aiguilles, dispositifs d’acupression, application de ventouses, d’aimants, lasers etc.) Dans quelles situations peut-elle vous être proposée ? Les indications thérapeutiques proposées par les acupuncteurs peuvent être très variées. Les pathologies pour lesquelles l’acupuncture est la plus souvent pratiquée sont : • Les douleurs chroniques • L’anxiété, la dépression ou l’insomnie chronique • Les troubles liés à la grossesse • Les addictions (tabac, alcool, drogues ou substances psychoactives) Cependant, certains praticiens de l’acupuncture revendiquent également des effets thérapeutiques pour traiter : • Les pathologies ORL • Les allergies • Les douleurs digestives, troubles du transit, colopathie, gastrite etc. • Les effets secondaires de certains médicaments (dont les chimiothérapies cancéreuses) L’acte d’acupuncture est considéré par la jurisprudence comme un acte médical. En conséquence, seuls les membres des professions médicales peuvent le pratiquer : médecins, chirurgiens-dentistes, sagesfemmes etc. Les personnes n’appartenant pas au corps médical et pratiquant l’acupuncture peuvent être poursuivies pour exercice illégale de la médecine. Cette pratique est-elle validée scientifiquement ? L’acupuncture étant largement pratiquée en France et dans le monde, elle a fait l’objet de plusieurs milliers d’essais cliniques pour un grand nombre d’indications. Cependant, la plupart des essais publiés ne s’appuient pas sur des protocoles suffisamment rigoureux pour pouvoir conclure à l’efficacité de l’acupuncture. SEPTEMBRE 2015 • n°45 / 19 ACTU SANTÉ Les résultats disponibles montrent que l’acupuncture pratiquée à l’aide d’aiguilles a des effets bénéfiques pour le traitement des douleurs chroniques ou des nausées et vomissements. Si l’explication physiologique de l’action de ces traitements et la part éventuelle de l’effet placebo sont à ce jour impossible à déterminer, les résultats cliniques montrent que l’acupuncture peut offrir un complément de soin intéressant dans le cadre d’une prise en charge globale, notamment lorsque les traitements proposés ne sont pas en mesure d’offrir un soulagement suffisant. Pour toutes les autres indications de l’acupuncture, il est aujourd’hui impossible de conclure à une efficacité thérapeutique. Quels sont les risques ? Les risques d’effets indésirables graves sont extrêmement limités dans le contexte d’un exercice bien contrôlé (pratiqué par des membres des professions médicales, avec utilisation d’aiguilles stériles à usage unique). En dehors du risque infectieux qui reste rare, il existe des risques de douleur locale au moment de l’insertion d’une aiguille, d’un léger saignement ou de formation d’une ecchymose. Les effets indésirables causés par des techniques de stimulation particulières (laser, stimulation électrique ou physicochimique) n’ont pas encore été mesurés avec fiabilité. Si les risques semblent très limités lorsque l’acupuncture est pratiquée en complément d’un traitement médical standard, il existe des risques importants d’aggravation des symptômes si l’acupuncture se substitue à un traitement dont l’efficacité est prouvée. En conclusion : Parmi les très nombreuses indications thérapeutiques revendiquées par les acupuncteurs, seuls les bénéfices sur certaines douleurs chroniques, sur les nausées ou les vomissements ont pu être mesurés avec suffisamment de certitude. Si l’acupuncture est réalisée en conformité avec le cadre légal, les risques d’effet indésirables sont très limités. Afin de garantir la sécurité du patient, il est nécessaire que le recours à l’acupuncture ne s’effectue qu’en complément de la prise en charge médicale conventionnelle et non en substitution de celle-ci. Source : http://www.sante.gouv.fr/pratiques-de-soins-nonconventionnelles,7576.html 20 / SEPTEMBRE 2015 • n°45 Témoignage de : Sarah atteinte de maladie de Crohn Après ma première séance d’acupuncture, je suis rentrée chez moi épuisée. Mon acupuncteur m’avait prévenue et j’ai fait une très longue sieste. Je vais essayer d’expliquer au mieux comment cette pratique m’a aidée. J’ai fait environ 5 séances et je constate que je me sens mieux dans mon corps. J’ai l’impression que ça permet à mon sang de circuler plus facilement, surtout dans mon ventre. A chaque fois que je me couche sur cette table et que les aiguilles pénètrent ma peau, mon ventre se met à gargouiller et à remuer. Je m’assure aussi de boire beaucoup d’eau car j’ai le sentiment que ça m’aide à éliminer les toxines. Oh, et ça ne fait pas mal, peut être un petit peu pour certaines zones sensibles mais la douleur disparaît au bout d’une seconde. L’objectif de mes séances d’acupuncture n’est pas de guérir mon Crohn, mais de renforcer mon corps pendant les traitements. Je cherche un moyen de m’aider à purifier mon corps, à mieux dormir et à faire face aux autres symptômes qui surgissent pendant les poussées. Pour moi l’acupuncture n’est pas un remède mais un moyen de maintenir la rémission une fois que j’aurai atteint cette phase. DOSSIER SUIVRE OU NE PAS SUIVRE SON TRAITEMENT L’OBSERVANCE EN QUESTIONS Mot à la mode s’il en est « l’observance » est actuellement dans toutes les bouches. Mais lorsque nous l’utilisons, ce mot a t-il la même réalité pour tous ? Du côté de l’assurance maladie et des mutuelles, elle est vue davantage sous l’angle du coût des traitements non pris et leurs conséquences, du non soin, et de ses complications. Du côté des industriels du médicament, l’observance est un prérequis pour démontrer la pleine efficience d’un traitement. Vue par les médecins, l’observance est clé pour une prise en charge optimale. Qu’en est-il du malade et de sa réalité autour de cette notion complexe ? SEPTEMBRE 2015 • n°45 / 21 DOSSIER L’observance, c’est quoi ? L’observance est le respect par le patient des prescriptions de son médecin. Elle concerne les traitements médicamenteux avec la dose prise et l’heure, les règles hygiéno-diététiques, la présence aux consultations médicales. L’observance est un élément clé du succès d’une thérapie médicamenteuse. Si la prise rigoureuse des médicaments n’est pas respectée, l’observance est dite « mauvaise ». Ceci peut faire échouer le traitement et mettre en danger la santé du patient. Pourquoi des discussions ? Le manque d’observance est signalé dans la plupart des maladies chroniques. Un rapport de l’OMS en 2003, indiquait déjà qu’il est de l’ordre de 50 %. La mauvaise observance est donc un problème majeur de santé publique. Observance : questions de sémantique Si l’on pose la question au grand public, peu de gens savent en réalité ce que recouvre l’observance. Pourtant, ce terme est utilisé depuis 1976 par les chercheurs pour définir le niveau d’adéquation entre le comportement du malade et les recommandations du médecin. En anglais on parle de compliance. Cette notion, qui connote l’idée de soumission ou d’obéissance, est progressivement remplacée par celle d’adhésion thérapeutique qui implique une participation plus active du malade en supposant qu’il comprend et accepte les instructions et les recommandations de son médecin. De cette entente naît l’alliance thérapeutique, terme récemment utilisé pour souligner l’accord passé entre le malade et son médecin sur les décisions thérapeutiques et les objectifs poursuivis du traitement. 22 / SEPTEMBRE 2015 • n°45 DOSSIER > L’observance Pourquoi s’y intéresse-t-on aujourd’hui ? Ou l’éternel prisme du coût. D’abord, sans doute parce que les médicaments les plus chers sont ceux qui sont mal utilisés ou non pris, mais aussi parce qu’il est important de démontrer leur pleine efficacité, les laboratoires pharmaceutiques se sont engagés depuis quelques années sur ce domaine de l’amélioration de l’observance, suivis de près par l’assurance maladie. Une étude récente IMS Health- France/ Crip ( fin 2014) s’attaque au nerf de la guerre : les économies de santé. Si tous les Français souffrant d’hypertension artérielle, d’asthme, de diabète de type 2, d’ostéoporose, d’insuffisance cardiaque ou d’hypercholestérolémie prenaient correctement leur traitement, ce sont près de 9 milliards d’euros qui pourraient être économisés en une seule année. Telle est la conclusion d’une étude menée par IMS Health-France et le Cercle de réflexion de l’industrie pharmaceutique (Crip) et publiée en novembre 2014. Des résultats spectaculaires, qui corroborent ceux d’une précédente enquête mondiale selon laquelle plus de la moitié des économies potentielles de santé relevaient de l’observance, soit 269 milliards de dollars pour 186 pays. L’étude française, qui se concentre sur six pathologies chroniques représentant le quart des dépenses de médicaments, a été menée pendant douze mois sur 170 000 patients en initiation de traitement. En partant du principe qu’un patient « non observant » est celui qui suit son traitement à moins de 80 %, que ce soit dans la durée ou en termes de doses, l’étude révèle que seuls 40 % des malades étudiés prennent correctement leurs médicaments. Des coûts évitables ? « La non-observance entraîne des coûts évitables très importants liés aux complications », indiquent les auteurs de l’étude. Pour chacune des pathologies étudiées, ces derniers ont calculé uniquement le coût direct de la complication la plus importante : pour l’hypertension artérielle, par exemple, le coût des accidents vasculaires cérébraux (AVC) s’élève à 4,4 milliards d’euros en un an. Celui des maladies coronariennes, induites par le diabète de type 2, atteint quant à lui les 1 463 millions d’euros. Au-delà des chiffres et des complications les plus graves, la mauvaise observance entraîne aussi une diminution de la qualité de vie des patients. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), « l’observance insuffisante est la raison principale pour laquelle les patients ne retirent pas tous les bienfaits qu’ils pourraient attendre de leurs médicaments. Elle entraîne des complications médicales et psychosociales [...] et augmente la probabilité de développer des pharmacorésistances. » SEPTEMBRE 2015 • n°45 / 23 DOSSIER > L’observance Le malade est-il le seul coupable ? Le problème est que l’observance recouvre des réalités complexes où chacun a sa part de responsabilité : malades, comme professionnels de santé et industriels. De nombreux facteurs déterminent l’observance d’un traitement par un malade chronique. Classiquement, on distingue les facteurs économiques (reste à charge, par exemple), ceux liés aux traitements (plus ou moins faciles à suivre, avec plus ou moins d’effets secondaires, par exemple), ceux dépendant de la maladie elle-même (existence ou non de symptômes, par exemple), ceux relatifs à la vie de la personne (notamment les difficultés psycho-sociales) et les critères démographiques (âge, niveau d’éducation, par exemple). FACTEURS ÉCONOMIQUES ET LIÉS AU SYSTÈME DE SANTÉ (politique de santé) Existence d’un reste à charge, Traitement qui revient trop cher sur le court ou surtout le long terme Déremboursement et/ou absence d’incitations positives Faible disponibilité des soignants (temps d’écoute, d’explication, de suivi régulier) Absence de coordination entre l’hôpital et la ville (médecine communautaire) Pas d’offre de services type centre téléphonique d’appels, messagerie pour le suivi (case management) Défaut de communication et mauvaise intégration des données disponibles Pas de formation spécifique sur la question de l’observance (professionnels de santé) FACTEURS PSYCHO-COMPORTEMENTAUX Problème de communication avec le médecin, le pharmacien Prise en compte de l’existence d’une surprescription (ex : pré diabète, hypertension, asthme) Questionnement sur le poids du marketing pharmaceutique dans la prescription du médecin Influence des médias et attrait des prises en charge alternatives (ex : herboristerie, naturopathie, homéopathie) 24 / SEPTEMBRE 2015 • n°45 Mauvaise compréhension de l’intérêt du traitement et des effets recherchés Perte de confiance dans le prescripteur Problèmes d’accès aux soins, délais d’attente trop longs Théorie du complot Image dégradée de l’industrie pharmaceutique et impact des scandales sanitaires (ex : médiator) Influence des analyses critiques de la prescription (Cochrane collaboration, Prescrire, Evidence Based Medicine) Absence de prise en charge multidisciplinaire Pas d’accès offert au dossier personnel ou aux données personnelles FACTEURS DÉMOGRAPHIQUES Age Ethnie Sexe Niveau d’éducation Support familial et aidants DOSSIER > L’observance FACTEURS VUS PAR LE PATIENT Facteurs liés au traitement Effets secondaires mal supportés ou redoutés Doute sur l’efficacité du traitement Difficultés pratiques (difficulté ouverture blister par exemple) Nombre élevé de médicaments à prendre par jour Temps quotidien dédié au traitement Peur d’une apparition d’une dépendance Peur des interactions médicament-médicament, médicament-alimentation et autres Complexité du plan de prise (ex : Répétition de prises dans une journée ou pour une période donnée et horaires à respecter) Modalités d’administration des médicaments Mauvais goût du médicament, inconfort ressenti Durée du traitement Informations insuffisantes ou peu claires (étiquettes, notice) Facteurs liés à la maladie (et à l’état de santé) Absence ou faiblesse des symptômes Troubles visuels Sentiment d’avoir été guéri et donc de ne pas avoir à continuer les prises Dépression ou autres troubles cognitifs Déni de la maladie à l’origine de la prescription Addictions (ex : alcool, tabac) Peur des erreurs médicales (ex : posologie) Témoignage : Mireille, 60 ans « Atteinte de deux pathologies, une RCH et un diabète de type II noninsulino dépendant, la problématique consiste à gérer les traitements et le régime alimentaire. Ce sont deux maladies qui évoluent dans le temps de façon différente, l’une par poussées, l’autre au long cours. En période de quiescence de la RCH, quand la maladie chronique est apaisée, l’équilibre s’installe, on a tendance à se dire « si je réduisais les doses », et on commence à prendre son traitement de façon irrégulière, parfois jusqu’à l’arrêt complet surtout s’il n’y a pas de conséquence immédiate. Lorsque le traitement est scrupuleusement respecté, l’habitude s’installe mais c’est là que la vigilance doit primer. Au cours d’un déplacement dans ma famille, j’ai interverti les doses anti glycémiques entre le matin et le soir ce qui a eu pour conséquence de provoquer des malaises. Le plus difficile à gérer, c’est la période de poussée de RCH. L’équilibre des différents traitements et du régime alimentaire est bousculé. Les médicaments anti diabétiques accélèrent le transit intestinal. Les pertes d’appétit, les diarrhées, le régime sans résidu liés à la RCH, influent sur le taux de glycémie. Les malaises sont-ils dûs à une hypoglycémie, à l’anémie ou à la fatigue ? Faut-il modifier les doses médicamenteuses ? Faut-il se resucrer ? L’équilibre est rompu et l’observance mise à mal. » SEPTEMBRE 2015 • n°45 / 25 DOSSIER > L’observance Des malades qui ne plaident pas non coupable, mais qui souhaitent être impliqués dans ces enjeux Beaucoup d’acteurs de la santé ont alimenté le débat de l’observance, en oubliant un peu l’acteur principal : le malade. Or à l’heure où les pouvoirs publics cherchent à documenter eux aussi les enjeux de l’observance et préparent la loi de santé publique, les malades se devaient de faire entendre leur voix sur ce sujet. Le CISS (Collectif Interassociatif Sur la Santé), ICA (Impatients Chroniques et Associés) et Le think tank Coopération Patients ont pris les choses en main en juin dernier en organisant le colloque « Observance : Autonomie & Responsabilité », avec le soutien de nombreuses organisations privées et publiques. Ce colloque avait vocation à mettre en débat l’ensemble des préoccupations autour de l’observance : dimensions économiques, approches sanitaires, solutions technologiques, préoccupations juridiques et éthiques, enseignements des sciences sociales. Le lendemain, des ateliers réunissant une cinquantaine de personnes participantes au colloque de la veille, panel de personnes directement concernées par la maladie chronique, avait pour mission d’exprimer des recommandations en faveur de l’observance. « Face à la prétendue irresponsabilité des malades, mise en cause dans la non-observance, les associations de malades ont réagi en plaidant pour que soit reconnue et traitée la complexité du dispositif de prise en charge de la maladie chronique. Elles soutiennent en outre que la responsabilité de l’ensemble des acteurs du système de santé doit aussi être évoquée : professionnels de santé, industriels et distributeurs de médicaments et de dispositifs médicaux, institutions publiques de santé, assureurs de base et complémentaires, associations de malades et d’usagers. Il apparaît que l’observance ne peut être uniquement envisagée dans une dimension biomédicale et administrative de respect d’une prescription. Elle soulève des questions bien plus globales, qui s’inscrivent dans le parcours de vie des personnes et sont liées à leur capacité à devenir actrices de la préservation de leur santé. Ainsi, c’est l’ensemble du « parcours de santé » des personnes qui vivent avec une maladie chronique qui doit être mis en examen lorsque l’on aborde ce sujet, et notamment les enjeux de coordination des intervenants (médicaux, paramédicaux, médico-sociaux) ou d’accompagnement des personnes dans leur vie avec la maladie. C’est pourquoi, il est apparu incontournable de donner la parole aux personnes concernées.» 26 / SEPTEMBRE 2015 • n°45 Au final, les recommandations des panélistes se structurent autour de 5 grands points : réclamer que les expériences de la vie avec les traitements au long cours prennent le dessus sur une normalisation des comportements dictée par la contrainte économique, 1 2 revendiquer que l’humain et l’individu pris dans toute sa dimension et sa complexité soit reconnu comme le premier acteur de retour vers l’observance, 3 estimer que les préférences du patient doivent être au cœur de la décision partagée car cette approche est la première garantie de l’observance, justifier l’utilisation et le recours au numérique pour fonder l’autonomie du patient dans une logique de réappropriation motivationnelle de ses indicateurs plutôt que dans une logique de disqualification et de sanction des non-observants : « Se surveiller oui, être surveillé non », 4 considérer qu’aucune partie prenante du système de santé, à commencer par les représentants associatifs, n’est illégitime à être un acteur de l’observance à condition que ce soit dans une démarche d’intérêt général et de responsabilité sociale globale, en-dehors de tout lien d’intérêt avec l’industrie pharmaceutique. 5 DOSSIER > L’observance Polémique des traitements contre l’apnée du sommeil : surveiller et punir ? La e-santé : un recours possible sous conditions : La solution résiderait-elle dans les objets connectés, avec des outils innovants à l’instar du pilulier connecté ? Parce qu’il n’est pas toujours simple de respecter la prise d’un traitement – au-delà de 5 médicaments, plus de 37% des patients oublient régulièrement de prendre leur traitement– le e-pilulier, fiable et peu coûteux, permettrait peut-être d’éviter les oublis et les erreurs grâce à une traçabilité des prises en temps réel. Comment ? Le système est simple. Lorsque le médicament doit être pris, une diode s’allume pour alerter le patient et des capteurs détectent la prise. En cas d’oubli ou d’erreur, l’entourage ou les professionnels de santé du patient sont alertés par un message. E-pilulier Do-Pill : Ce pilulier électronique intelligent émet un signal sonore et visuel lors du moment de la prise médicamenteuse. Mais ce n’est pas tout car l’e-pilulier peut également alerter la famille du patient ainsi que son médecin et son pharmacien s’il y a une mauvaise prise de son traitement. Avant tout destiné aux pharmaciens, l’e-pilulier est rempli par ces derniers qui vont mettre les médicaments dans les 28 cases en fonction de l’ordonnance du médecin. Ensuite, chaque alvéole est scellée par un blister électronique directement connecté à la pharmacie. Au moment de la prise médicamenteuse, l’e-pilulier émet un son et un signal visuel pour rappeler la prise au patient et prévient la pharmacie en cas de nonobservance. On note également une part croissante des applications mobiles, qui intègrent des modules de rappel de prise de traitement ou sont purement dédiées à la bonne observance médicamenteuse via son smartphone, à portée de poche. En octobre 2013, l’assurance-maladie a souhaité suivre au jour le jour l’utilisation par les nouveaux patients des appareils contre l’apnée du sommeil, sorte de masque à oxygène, nommé traitement par pression positive continue (PPC). Pour des raisons de coût, l’assurance-maladie souhaitait que l’ensemble des patients appareillés soit sous « téléobservance » d’ici à 2016. Cette « surveillance » permettait de voir si le patient était bien observant en portant au minimum son masque 3 heures de suite par nuit. Le tout était assorti d’un arrêté qui définissait qu’en cas de non observance, le patient ne serait plus remboursé par l’assurance maladie de la location de sa machine. Un recours contre l’arrêté avait été déposé en janvier 2014 devant le Conseil d’État par le think tank Coopération patients qui estimait que « le manque d’observance est sans doute extrêmement coûteux, mais que, pour autant, la réponse n’est pas la surveillance, ni la sanction par le non remboursement, c’est l’éducation des patients ». En cours et à venir : des applis dans les MICI « Se surveiller » avec l’appli MyMICI, une application développée pour rentrer ses symptômes, ses indices de qualité de vie etc. sous forme de scores pour savoir si « tout va bien ». En cours de développement, l’appli devrait sortir cet automne. « Rester en lien avec son médecin » avec l’appli Carmelia, Carnet médical de liaison qui permet de partager avec son médecin ses données de santé, ses examens, sa qualité de vie. A télécharger pour Iphone et Androïd. Voir les résultats complets de l’enquête IMS Health- France/ Le Crip : http://lecrip. org/2014/11/12/ameliorer-lobservance-traitermieux-et-moins-cher-etude-ims-health-crip/ Voir les recommandations des malades sur l’observance : http://leciss.org/ Site de coopération Patients : https://cooppatients. wordpress.com/2014/04/24/au-fait-quellesinnovations-pour-lobservance/ Le monde de la e-santé : https:// lemondedelaesante.wordpress.com/2012/09/06/ les-nouvelles-technologies-au-chevet-delobservance-medicamenteuse/ SEPTEMBRE 2015 • n°45 / 27 ZOOM SUR « MONTRONS CE QUE NOUS AVONS DANS LE VENTRE » 2015 : Top départ ! C’est le retour de l’opération annuelle de visibilité et de collecte de fonds de l’Association François Aupetit. Ce grand moment de solidarité, se déroulant principalement de septembre à décembre, met à contribution des bénévoles, des adhérents ou des sympathisants qui se mobilisent pour soutenir les malades et la recherche. Au vu du succès des années précédentes, l’opération « Montrons ce que nous avons dans le ventre » est devenue centrale dans le développement et la conduite de nos actions. Nous comptons sur vous ! Julie Bontemps Projet Crohn Odyssée tendémiqueCynthia et David Certains ont déjà réalisé leurs opérations ou sont sur le point de le faire, mobilisez-vous avec eux ! Dans la famille « Sport », voici la fille : Julie Bontemps. Cette dernière s’est lancée, le 21 mai dernier, dans une traversée de l’Europe d’Ouest en Est à vélo ! Au programme : dix pays et 4672 kilomètres à parcourir dans le but de collecter des fonds et de faire connaître les MICI au grand public de chaque pays traversé. Son objectif de collecte ? 4672 kilomètres pour 4672 euros. Elle n’a même pas eu le temps de monter sur son vélo que son objectif était presque atteint ! 28 / SEPTEMBRE 2015 • n°45 Restons dans le sport avec Cynthia et David qui ont suivi la route de la Vélodyssée dans l’objectif de relier Nantes à Hendaye. Un parcours en tandem de plus de 960 kilomètres, réalisé en moins de 9 jours, qui leur a permis de collecter 1020 € pour l’afa via leur page de collecte en ligne sur le site www.defimici.fr. Dans la catégorie « Arts », nous retrouvons La Chorale de Gospel « Emmanuel Gospel Choir » qui propose d’allier divertissement et bonne cause avec un concert de Gospel qui aura lieu le samedi 10 octobre à 20h30 à l’église NotreDame de La Salette à Paris. Une partie des fonds récoltés sera attribuée à l’afa. D’autres défis sont renouvelés C’est le cas de la Virée des deux Bois, événement annuel incontournable, qui se tiendra le 27 septembre à Villebon sur Yvette (91). L’autre défi que vous attendez tous avec impatience est sans aucun doute « Les Nuits de Crohn », qui, en 2014, ont permis de collecter 62 000 € ! A l’occasion de cette 3ème édition, un site dédié www.lesnuitsdecrohn.fr a été crée. Vous pourrez y suivre toute l’actualité de l’événement. Du 17 au 25 octobre, n’hésitez pas à suivre Aude et ses acolytes durant une semaine de « live » caritatif qui vous réserve bien des surprises. ZOOM SUR Qui peut se mobiliser ? Vous ! Tout le monde ! Vous connaissez une association de théâtre, un groupe de musique ? Proposez-leur de faire une représentation au profit de l’afa ! Vous aimez courir ? Ouvrez une page sur www.defimici.fr et proposez à vos proches de vous aider à concrétiser votre projet. Des associations comme les Rotary et les Lions Club ont l’habitude de se mobiliser pour des causes solidaires, proposez leur l’afa pour leurs prochaines opérations. Vous avez du talent ! Montrez ce que vous avez dans le ventre pour l’afa, il n’y a pas de petit défi ! Un site dédié aux opérations « Montrons ce que nous avons dans le ventre » Pour faire le plein d’idées, rendezvous sur le site dédié à l’opération : www.defimici.fr Chacun, à hauteur de ses moyens, de ses ressources et de ses envies, peut y participer. La recette est simple, il vous suffit d’une pointe d’originalité, une pincée de convivialité, une bonne dose de solidarité et le tour est joué ! Et vous ? Quel défi avez-vous en tête pour montrer ce que vous avez dans le ventre ? N’hésitez plus et sautez le pas en nous contactant au 01 42 00 00 40 ou à [email protected] Chasse aux oeufs à Entrange Tournoi de bridge à Levallois Perret La virée des Deux Bois à Villebon sur Yvette SEPTEMBRE 2015 • n°45 / 29 INTERNATIONAL JOURNÉE MONDIALE DES MICI, LE 19 MAI, s’allier pour mieux se battre ! Cette année, la Journée Mondiale des MICI a pris son élan à travers le monde avec les associations de 35 pays sur 4 continents dont les Etats-Unis, le Canada, l’Australie, le Brésil, l’Argentine et les 28 pays européens, membre de l’EFCCA associés à Israël, le Japon, et la Nouvelle-Zélande. Cette mobilisation lancée par l’EFCCA, s’est exprimée à travers 40 vidéos de 15 à 30 secondes sur YouTube, qui peuvent toujours être visionnées. C haque message se termine par « United we stand in our fight against IBD » (Restons unis dans notre lutte contre les MICI). En peu de mots, les malades ont été volontaires pour expliquer comment ces maladies impactaient leurs vies, mais des surprises vous attendent avec quelques vidéos… y compris celle de notre Présidente Chantal Dufresne sur www.worldibdday.org #UnitedWeStand2015. Parmi les centaines d’actions des associations dans le monde entier, l’EFCCA a monté une équipe de coureurs, tous habillés avec le T-shirt « purple » c’està-dire violet, symbole du combat contre les MICI, pour courir le Semi-marathon de Bruxelles, le 31 mai. Objectifs : assurer une visibilité sur les MICI et sensi- 30 / SEPTEMBRE 2015 • n°45 biliser le grand public et les malades eux-mêmes au besoin de se dépasser à travers le sport. Quarante-deux membres de l’EFCCA, leur famille et amis ont couru pour afficher les couleurs de cette journée aux côtés des 50 000 autres participants. Deux coureurs français, Florent et Philippe, ont représenté l’afa. Au Royaume Uni, l’association des patients a complètement intégré l’esprit de la Journée Mondiale des MICI dans leur documentation en changeant leur charte graphique générale pour l’adapter au modèle du « purple » de cette journée. Le 19 mai, ils avaient réussi à faire illuminer en violet tous leurs monuments officiels à travers l’Angleterre, l’Ecosse et le Pays de Galles. INTERNATIONAL ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L’EFCCA : un moment essentiel de la fédération au lendemain de ses 25 ans En parallèle de la Journée Mondiale des MICI, se tenait à Bruxelles l’Assemblée générale de notre Fédération européenne, l’EFCCA (European Federation of Crohn’s and Ulcerative Colitis Association), qui reçoit cette année deux nouveaux membres, la Grèce et la Roumanie. N ous sommes maintenant 32 pays si on inclut les 3 membres associés, Israël, Argentine et Nouvelle Zélande. Deux déléguées (Madeleine Duboé et Chantal Dufresne) représentent l’afa à cette réunion importante, en particulier pour la modification des statuts. Il est important aussi de montrer la force que représentent 2 millions et demi de personnes en Europe, d’exercer un lobbying au niveau des instances européennes. Il est essentiel d’échanger avec les diverses associations, de s’inspirer de leurs réussites, apprendre des échecs. Et si possible, agir ensemble sur des projets, même si cela est difficile à 32, mais pas impossible. D’où la réelle avancée d’une Journée de mobilisation Mondiale, concept nouveau qui a été très long à mettre en place en bousculant les habitudes nationales, bravo d’avoir réussi. Un nouveau bureau est élu, rajeuni, les éléments les plus actifs étant issus du groupe jeunes de l’EFCCA, EYG (EFCCA Youth Group). En dehors des italiens, leaders, les pays plus lointains et moins grands sont les plus actifs en Europe et il est dommage qu’aucune des associations plus importantes : Royaume-Uni, France et Allemagne ne présente de candidats. Un challenge pour nous ! EFCCA Youth Group C’était aussi l’occasion pour les jeunes Européens de l’EYG (EFCCA Youth Group) de présenter le bilan de leurs actions et rencontres ainsi que la rencontre EYM, qui est un meeting estival qui se déroulera cet été en Finlande avec une cinquantaine de participants de tous les pays représentés. Les statuts de l’EFCCA prévoient maintenant que le leader de l’EYG ait le droit de vote au même titre que les membres de chaque pays, ce qui représente l’avenir de la fédération. 25ème anniversaire de l’EFCCA Lors de cette 25ème rencontre de la famille européenne, combattant pour la même cause, il était essentiel de fêter cette date symbolique d’un quart de siècle. Dans un petit restaurant bruxellois, la cinquantaine de participants a partagé une soirée qui s’est achevée autour d’un grand gâteau avec le logo « United we stand » et bien sûr les bougies assorties. Les plus courageux ont dansé pour finir la soirée, même si plusieurs participants devaient courir le semi-marathon le lendemain ! JOURNÉE MONDIALE DES TOILETTES : pour tous, partout ! P our la 3ème année, l’afa communiquera autour de cette journée de sensibilisation autour du problème de l’assainissement en général et de l’eau en particulier dans les pays défavorisés. Nous avons voulu porter ce débat citoyen dans nos « pays riches » également, notamment en France, réputée dans le monde entier pour l’état de ses toilettes ! Bien entendu, chaque malade est concerné de prime abord. Comment envisager de circuler lors d’une poussée sans une organisation logistique Toilettes sur tous les trajets ! Ce réflexe reste toute la vie, même en période calme, deux lettres ou une signalétique partout en repérage immédiat facilité depuis 2014 par l’application afa MICI (géolocalisation des toilettes). Après avoir interpellé les maires des grandes villes, cette année encore, nous allons nous mobiliser dans une action de lobbying auprès des députés et des sénateurs dans l’objectif de mettre au premier plan la loi obligeant les villes de plus de 2500 habitants à proposer des toilettes accessibles, gratuites et propres. Après les villes référencées comme « touristiques », l’obligation doit s’appliquer à toutes nos cités. Et bien sûr nos délégués sont de plus en plus nombreux à signer des conventions toilettes. Le 19 novembre, n’hésitez pas à vous mobiliser à nos côtés auprès de votre député ou votre sénateur. L’afa interpellera notamment ceux des commissions Santé, car nous sommes bien dans un contexte de bonne santé publique ! Contactez le Siège de l’afa si vous souhaitez nous aider. SEPTEMBRE 2015 • n°45 / 31 NOUS SOUTENIR DONATION, LEGS, ASSURANCE-VIE : des moyens de soutenir la recherche et d’aider les malades L’afa est reconnue d’utilité publique depuis 1996 ce qui lui permet de recevoir des donations, legs et assurances Vie. L’association bénéficie alors d’un certain nombre d’avantages fiscaux pour soutenir ses actions statutaires. Le patrimoine ainsi transmis peut permettre de continuer à soutenir les malades et leurs proches et faire perdurer son engagement dans la lutte contre la maladie de Crohn et la RCH. Des programmes spécifiques de recherche développés grâce aux legs et donations Des malades ou leurs proches ont souhaité faire bénéficier notre association de généreux soutiens qui ont permis des avancées notoires dans la Recherche. Par exemple, un appel à projet de 500 000€ a été rendu possible grâce à la donation exceptionnelle à la mémoire de Fabrice Glikson qui s’est concrétisée par deux bourses de recherche sur la RCH. La physiopathologie de la RCH est désormais mieux comprise, des études sur l’implication de cellules (NKT) dans cette maladie sont en cours. La dotation a également soutenu les deux premières campagnes de communication « la souffrance sous silence » en 2010 et 2011. Un prochain appel d’offre important sera également lancé en 2016 en solde de cette donation. Ils étaient des fidèles membres de l’afa, ils ont tenu à ce que l’afa soit légataire de dons conséquents ou bénéficie d’une assurance-vie. Nous garderons en mémoire leur volonté de faire avancer la recherche et développer les actions de soutien : Edith Borie, Geneviève Darribet, Pascal Duhoux, Michelle Rautureau et René Ricca. Ces dotations vont permettre de compléter l’appel d’offre d’une bourse de recherche de 300 000€ en 2016. Des actions solidaires pour les malades grâce à la mobilisation des proches L’association « Ensemble pour PierreYves » soutient, grâce à ses actions 32 / SEPTEMBRE 2015 • n°45 de collecte de fonds, les activités du groupe des jeunes adultes. Ainsi, le stage estival permet à une vingtaine de jeunes de 18 à 30 ans de construire leur avenir malgré la maladie ... et de connaître d’autres jeunes pour partager leurs expériences. La mémoire de PierreYves, trop tôt disparu, perdure ainsi en cimentant une famille mobilisée désormais dans ce combat contre la maladie. La famille du Dr Bruno Mesnard, récemment disparu, a souhaité rendre hommage à sa mémoire en collectant des dons pour l’afa lors de ses obsèques. Ce bel hommage permet ainsi de continuer les actions de ce gastroentérologue de Tourcoing très impliqué dans la lutte contre les MICI. Comment donner : donation, legs ou assurance Vie ? La donation permet de transmettre une somme d’argent, un bien mobilier ou immobilier de son vivant. Elle a donc un effet immédiat et doit être rédigée par un notaire. Comme le legs, elle ne peut porter que sur la « quotité disponible » c’est à dire la part de votre patrimoine qui reviendra obligatoirement à vos proches. L’afa est reconnue d’utilité publique. A ce titre, elle est habilitée à recevoir toute donation en exonération totale des droits de mutation. L’intégralité de ce dont vous faites donation est donc disponible pour l’association, sans que celle-ci n’ait à payer ni impôts ni taxes. Votre donation vous donne droit à une réduction d’impôts de 66% du montant de votre don, dans la limite de 20% de votre revenu imposable. Le legs quant à lui ne nécessite pas d’avoir recours à un notaire même s’il est préférable d’être conseillé par eux. L’intention du legs doit être rédigée dans un testament. Le testateur peut bien entendu le modifier à tout moment en fonction de l’évolution de sa volonté. Différents types de legs sont possibles (legs universel, legs particulier, legs résiduel, etc.). Le choix du type de legs se fait en fonction de vos souhaits quant au patrimoine à transmettre et au(x) bénéficiaire(s) que vous souhaitez désigner, en fonction de votre situation personnelle et/ou familiale. Nous pouvons vous renseigner sur ces types de legs et vous donner toutes les informations nécessaires à votre choix. Le contrat d’assurance Vie, qu’il soit déjà souscrit ou que vous en ayez déjà un, peut désigner l’afa comme bénéficiaire, il suffit d’informer par courrier l’organisme auprès duquel vous avez souscrit le contrat en précisant bien Association François Aupetit 32 rue de Cambrai 75019 Paris. Le capital reviendra directement à l’afa sans procédure administrative et l’intégralité de la part revenant à l’association lui sera reversée. Pour tout renseignement juridique ou des projets que vous souhaitez soutenir, nous restons à votre disposition. Jean-David Bost [email protected] et Alain Olympie [email protected] ou T 01 42 00 00 40 DIÉTÉTIQUE LA DIÉTÉTIQUE à votre service ! Tous les mardis de 14h à 18h, Alexandra Martin, la diététicienne Référente Nutrition à l’afa, tient une permanence diététique téléphonique. Depuis 4 ans, elle répond à toutes vos questions concernant l’alimentation et la nutrition en période de poussée et de rémission. De plus, en tant que coordinatrice du « Réseau National des Diététiciens de l’afa », elle peut vous orienter, si besoin, vers un professionnel proche de chez vous. Vous pouvez la contacter au 01 42 00 00 40 (service réservé aux adhérents) ou par mail : [email protected] L’alimentation, votre alliée au quotidien ! més en fonction de votre tolérance digestive personnelle. RÉSUMÉ D’UNE CONFÉRENCE DES JFHOD 2015 La MICI n’est pas une maladie de l’alimentation. Mais au quotidien, en poussée comme en rémission, l’alimentation est un sujet préoccupant pour tous les malades. Lors de la digestion, la nourriture est en contact direct avec les différents segments du tube digestif, y compris avec les parties enflammées et/ou lésées en période de poussées. C’est ainsi que naissent les peurs alimentaires et les craintes d’empirer la maladie, notamment pendant les poussées. Aucune étude scientifique n’a pu démontrer un lien de cause à effet entre l’alimentation et la MICI. A ce titre, aucun aliment ne peut prévenir, déclencher, aggraver ou guérir une poussée ou une MICI et aucun aliment n’est en mesure de favoriser, maintenir ou empêcher la rémission. Par conséquent, aucun interdit alimentaire ne peut être formulé systématiquement. Il n’existe pas d’aliment à bannir, ni de régime type à suivre ou de conduite alimentaire à s’imposer. Cela signifie que tous les aliments peuvent être consom- Les diététiciens sont des professionnels de santé à votre disposition pour répondre à toutes les questions soulevées par l’alimentation, pour repositionner les régimes et les contraintes alimentaires à leur juste place : atténuer les symptômes digestifs résultant de l’inflammation et améliorer le transit digestif au quotidien. La diététique et la nutrition sont des sciences qui ont pour but de vous aider à adapter votre alimentation à votre quotidien lors des poussées, atténuer certains symptômes comme les diarrhées ou les gaz, limiter la douleur, gérer votre poids et surtout retrouver le plaisir de manger. « Les patients atteints de maladie de Pour conclure, en poussée comme en rémission, mangez le plus varié possible et à votre faim ! Les quantités sont toujours à adapter en fonction de votre appétit. N’oubliez pas que le fait de fractionner les prises alimentaires facilite la digestion et la rend moins fatigante ! produits laitiers. Enfin, 6 patients sur NO U EA V U Crohn doivent recevoir des conseils pour adapter leur alimentation. Selon une enquête réalisée auprès de 174 patients, la majorité d’entre eux s’impose toutefois des restrictions alimentaires dont les répercussions peuvent être importantes sur leur état nutritionnel autant que sur leur vie sociale. Ainsi, même en-dehors des poussées, plus de 9 personnes sur 10 évitent les aliments épicés, 4 sur 10, les fruits et légumes, et 3 sur 10, les 10 refusent les repas pris à l’extérieur de chez eux. Nul doute qu’il y a encore beaucoup à faire pour l’éducation nutritionnelle des patients atteints de maladie de Crohn. » BIEN MANGER AVEC UNE MICI Abonn la new ez-vous à plus d sletter pour ’i diététiqnformations u long d es tout au e l’ann ée De nouveaux conseils diététiques, des questions / réponses et plus de 40 recettes et idées de menus des plus simples aux plus élaborées, basées sur les 4 saisons sont autant d’informations que vous retrouverez dans cette nouvelle version du livre « Bien manger avec une MICI ». Par Alexandra Martin, diététicienne nutritioniste référente afa, préfacé par le Pr Xavier Hébuterne, gastroentérologue au CHU de Nice et Alain Olympie, directeur de l’afa. Participation aux frais : offre spéciale adhérents 10 euros A commander sur le site de l’afa (librairie) ou en envoyant un chèque au siège de l’afa SEPTEMBRE 2015 • n°45 / 33 DIÉTÉTIQUE > Laver puis monder (enlever la peau) et épépiner les tomates. ir > Tailler les tomates en gros dés et les faire reven ve. d’oli ile dans un filet d’hu > Saler et poivrer en fonction de vos goûts et de votre transit. basilic et le ciseler > Pendant ce temps, nettoyer le aux Ingrédients tomates et très finement. Puis, l’ajouter : cesser la cuisson. (pour 4 personnes) > Râper le parmesan. re avec la - 10 belles tomates > Dans un saladier, malaxer le beur jusqu’à elure chap la et esan farine, le parm - 1 bouquet de basilic frais le. friab bien pâte une ir obten - 125 g de parmesan ser des > Sur une plaque à four huilée, dispo - 125 g de beurre doux e couche de d’un irez garn emporte-pièces que vous - 200 g de farine ble. crum à pâte la de puis tes, toma - 50 g de chapelure Mettre à cuire environ 20 minutes, dans un four > - huile d’olive préchauffé à 200°. > Servir le crumble de tomates sur assiette. RECETTE VITAMINÉE CRUMBLE DE TOMATES 34 / SEPTEMBRE 2015 • n°45 DROITS ET ASSURANCES ÊTRE RECONNU « TRAVAILLEUR HANDICAPÉ » ? Quel est le lien entre maladie de Crohn, RCH ou MICI et handicap ? Beaucoup de malades ne souhaitent pas être associés à ce mot synonyme pour beaucoup de handicap moteur, visuel ou auditif voire psychique. Pourtant la loi du 11 février 2005 précise bien l’ouverture de ce droit pour « toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions (…) ou d’un trouble de santé invalidant... ». Or, les personnes en situation de handicap du fait de leur MICI le ressentent en particulier dans le monde du travail. Il faut regarder la « RQTH » (reconnaissance de travailleur handicapé) comme un atout à demander avant d’en avoir besoin et qui peut ouvrir des droits à la formation ou des emplois réservés opportuns dans notre monde du (non) travail. Il peut également être protecteur dans des situations complexes d’emploi ou de litiges avec l’employeur. Ainsi, votre maladie chronique vous donne cette possibilité de demander la RQTH de manière préventive, car les délais peuvent être longs en cas de besoin d’un aménagement du temps de travail ou de la fiche de poste, par exemple. La reconnaissance n’est pas une allocation ni une assistance et elle vous offre la possibilité de vous en servir ou non en fonction de votre choix. DÉFINITION : Un travailleur handicapé est une personne dont les possibilités d’obtenir ou de conserver un emploi sont réduites à cause de son handicap. Il peut s’agir de l’altération d’une ou plusieurs fonctions physique, sensorielle, mentale ou psychique. DROITS ET ASSURANCES LES DÉMARCHES Les démarches peuvent être effectuées par la personne malade elle-même, ses parents ou son représentant légal, les personnes qui en ont la charge effective ou le responsable de l’établissement ou du service social ou médico-social qui assure la prise en charge ou l’accompagnement de la personne. Si elle n’effectue pas les démarches elle-même, la personne handicapée doit en être informée. Les pièces justificatives avec les 2 exemplaires du Cerfa : un certificat médical de moins de 3 mois, une photocopie recto verso d’un justificatif d’identité et une photocopie d’un justificatif de domicile. Des pièces complémentaires peuvent être utiles à l’évaluation de votre demande : la fiche de parcours professionnel délivrée par la MDPH et un bilan d’autonomie rempli, signé et daté par votre médecin. La demande doit être déposée au moyen d’un formulaire cerfa n°13788*01 (à télécharger sur http:// vosdroits.service-public.fr/particuliers/R19993.xhtml) en deux exemplaires à la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH). La MDPH compétente est celle du département de votre résidence principale (possibilité MDPH du département d’hospitalisation longue durée ou si en rééducation). Si vous êtes en emploi : la fiche d’aptitude de la médecine professionnelle remplie, datée et signée par le médecin de votre entreprise et afin de garantir les conditions de maintien dans l’emploi, il existe un formulaire de demande de RQTH accélérée à faire remplir par la médecine professionnelle et le questionnaire à remplir par la personne concernée. reconnaître la qualité de travailleur handicapé : le travailleur bénéficie alors des mesures d’aide à l’orientation et l’insertion professionnelles ; refuser la qualité de travailleur handicapé : dans ce cas de figure, le demandeur peut former un recours gracieux auprès de la MDPH ou du tribunal administratif. La loi du 11 février 2005 prévoit, en son article L.146-10, un dispositif de conciliation. Au titre de la conciliation, intervient une personne qualifiée concernant la décision notifiée par la CDAPH : rédaction par l’usager d’un courrier exposant les motifs du désaccord, accompagné d’une copie de la notification de la décision contestée. Ce courrier devra préciser le nom, prénom, adresse et le numéro du dossier. La demande de conciliation devra être formulée dans un délai de 2 mois à compter de la date de réception de la décision et adressée sous pli recommandé avec accusé réception à la MDPH. Autre possibilité si vos démarches ont échoué, faire appel au médiateur du département par lettre simple accompagnée de tous les documents nécessaires à la bonne compréhension de votre contestation. Le silence de la CDAPH pendant un délai de plus de 4 mois à compter du dépôt de la demande vaut refus de la RQTH. Cependant, dans certains départements, les délais peuvent être supérieurs, penser à demander le délai habituel de réponse lors du dépôt du dossier. A noter, la RQTH est automatique pour les personnes titulaires de l’AAH (allocation aux adultes handicapés) et les personnes qui ont une pension d’invalidité ou une rente accident du travail. Ces personnes bénéficient des avantages liés à ce statut en l’absence de toute demande de reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé. DROITS DU TRAVAILLEUR HANDICAPÉ Le travailleur handicapé bénéficie de certaines aides pour faciliter son insertion professionnelle : Des aides spécifiques à la recherche d’emploi : de soutiens spécialisés pour la recherche d’emploi au sein des agences départementales de Pôle emploi, des services du réseau Cap Emploi, d’actions spécifiques prévues par les programmes départementaux pour l’insertion professionnelle des travailleurs handicapés (PDTIH), des services d’accompagnement à l’emploi créés au sein d’associations ou d’établissements privés spécialisés. L’employeur peut également bénéficier d’aides favorisant l’embauche, l’aménagement du poste de travail, l’accompagnement ou le maintien dans l’emploi qui peuvent être accordées par l’État, la Région ou l’Association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées (Agefiph). La formation : L’ensemble des conditions de la formation professionnelle continue est accessible aux personnes handicapées. Il peut aussi bénéficier des mesures particulières réglementant l’apprentissage des jeunes handicapés ou avoir accès à certains contrats de travail assortis d’une formation obligatoire, tels que le contrat de professionnalisation. Les organismes de formation professionnelle continue doivent tenir compte des contraintes particulières des personnes handicapées et prévoir notamment un accueil à temps partiel ou discontinu, une durée adaptée de la formation, et des modalités adaptées de validation de la formation professionnelle. Des formations spécifiques de rééducation et de réadaptation peuvent également être suivies chez l’employeur ou en centre spécialisé (école de reconversion professionnelle). Les sites utiles pour lutter contre toutes les discriminations et bien connaître vos droits : • Le défenseur des droits : http://www.defenseurdesdroits.fr/ • L’agefiph : https://www.agefiph.fr/ • Le fiphfp (fonction publique) : http://www.fiphfp.fr/ • Cap Emploi : http://www.capemploi.com/ CE QUE FAIT L’AFA Nous avons mis en place un dispositif pour vous aider dans vos démarches. A voir : http://www.afa.asso.fr/categorie/vivre-avec/ social-emploi.html. Vous y trouverez des rubriques telles que : « à l’embauche, en parler ou pas », « rôle du médecin du travail », « emploi et maladies chroniques » et télécharger le Guide «Maladies chroniques et emploi» proposé par le Collectif Impatients Chroniques & Associés et des « Conseils pratiques » Les services : La permanence sociale du lundi de 14h à 18h par Cécile Hornez au 01 43 07 00 63 ou [email protected] Un avis juridique par Jean-Luc Plavis (par mail) [email protected] La possibilité d’avis et d’intervention par un avocat conseil [email protected] L’intervention de l’afa auprès des employeurs (voir dispositif THravail) [email protected] AFA - 32 rue de Cambrai 75019 Paris Tél : 01 42 00 00 40 Site : www.afa.asso.fr DROITS ET ASSURANCES Examen de la demande : C’est la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH) au sein de la MDPH qui examine le dossier. La commission peut procéder à l’audition du demandeur avant de se prononcer sur l’attribution de la qualité de travailleur handicapé. Elle répond par voie postale. Elle peut : PARENTS / FAMILLES Pascale Mouro, référente du groupe Parents est également maman d’une désormais jeune femme atteinte d’une rectocolite hémorragique. Elle est la 1ère personne à l’écoute lorsque des parents appellent l’afa. Nous souhaitions en savoir plus sur ses quelques années d’expériences d’écoute et de soutien. Interview Pascale, depuis combien de temps le Réseau Parents et ses activités fonctionne-t-il à l’afa ? Comment en êtes-vous devenue la référente ? Je suis membre de l’afa depuis une dizaine d’année. J’ai d’abord bénéficié des services du réseau moi-même en tant que parent et puis j’ai remplacé Christine, l’ancienne référente, à son départ. J’exerce cette fonction au sein de l’afa depuis maintenant 4 ans en collaboration avec Barbara Etinzon, maman d’une très jeune malade, qui traite plus spécifiquement les demandes des parents dont les enfants sont très jeunes et sur les droits et les aides sociales. Quels sont les différents services qu’un parent peut trouver sur ce réseau ? Un parent peut trouver différentes choses propres à son besoin du moment : de l’écoute par email et téléphone, un réseau d’échange et de soutien par mail entre parents, le Séjour des Familles qui intègre les enfants malades et leur fratrie et des Journées Parents en région où l’on vient s’informer et discuter. Quels sont les sujets les plus évoqués par les parents dans le réseau ? Sur la ligne téléphonique et par mail, les contacts reçus sont très souvent au moment du diagnostic. Les parents appellent ou écrivent parce qu’ils ont des inquiétudes sur l’avenir, ils veulent savoir ce qui va arriver, ils ont mille questions, ils veulent comprendre ce qui se passe pour leur enfant et surtout avoir des infos sur la maladie. Sur le réseau Entraide Parents qui est une mailing list, il y a souvent des questions au moment des changements de traitement. Les parents souhaitent échanger avec d’autres pour connaître leur expérience à ce sujet. Quel que soit le support d’écoute, la scolarité est un autre sujet très souvent évoqué par tous les parents : les absences, les mises en place de PAI, la difficulté d’en parler ou d’être compris dans le milieu scolaire etc. D’après votre expérience, qu’est-ce qui apporte le plus aux parents ? L’écoute en premier lieu, elle reste indispensable dans les moments d’angoisse. L’information sur la maladie, les explications sur comment ça marche et ce qui se passe sont essentielles. Les échanges entre pairs sur le réseau ou lors des rencontres permettent de se sentir moins isolé dans sa situation. Pour les enfants, je pense que c’est beaucoup l’échange entre eux qui leur apporte. Ils se sentent libres car ce sont des référentes ados formées qui animent, modèrent et gèrent cette partie. Pour les parents qui liront l’afa mag et qui ne sont pas encore sur la mailing list du réseau entraide parents comment peuvent-ils s’inscrire ? Les parents doivent contacter le 01 42 00 00 40 ou écrire à [email protected] au siège de l’association à Paris. Quelles perspectives pour ce réseau d’entraide ? Qu’est-ce qu’il faudrait pour aller plus loin dans les services ? En termes de perspectives, peut-être faudrait-il imaginer un mode plus participatif pour imaginer des solutions plus en adéquation avec les attentes des parents et des enfants ? On pourrait également développer plus de relation avec les centres de gastro pédiatrie. En effet, lors d’une Journée Parents en région, une maman nous a dit que son fils était malade depuis 8 ans et qu’elle n’avait pas entendu parler de l’afa par l’hôpital. Ce qui nous parait aberrant ! On pourrait peut-être proposer à des parents de faire de la dépose de documents, un engagement qui n’est pas très contraignant et qui serait utile à d’autres. Merci beaucoup de vos réponses, avez-vous quelque chose à rajouter ? En tant que parent, on espère toujours le traitement curatif pour nos enfants, et en attendant il est essentiel d’être informé, de ne pas rester isolé. D’où l’intérêt d’un tel réseau pour apporter écoute, soutien, information, échange. SEPTEMBRE SEPTEMBRE2014 2015••n°43 n°45// 37 PARENTS / FAMILLES JOURNÉE PARENTS en régions Depuis un an, 4 Journées Parents en régions ont été organisées par les délégués ou bénévoles locaux. Ainsi, à Nancy en novembre 2014, Mireille a organisé une belle journée où une vingtaine de parents étaient présents. Puis, Marion en avril à Bordeaux s’est prêtée avec succès à l’exercice. Michel au mois de mai à Montpellier a organisé une journée réussie et conviviale. Pour finir l’année scolaire, une journée a été organisée en juin à Paris. C es journées ne seraient pas possibles sans l’étroite collaboration et participation de Pascale Mouro, référente Parents et les équipes des services pédiatriques : gastro pédiatres, diététiciennes, infirmières... Nous les remercions donc tous chaleureusement ainsi que les bénévoles qui sont intervenus sur ces journées : les diététiciennes, les jeunes et leurs parents qui sont venus témoigner. CONTACTS : Référente Parents-Enfants : Pascale Mouro au 06.72.48.91.12 ou [email protected] Co-référente Parents-Enfants : Barbara Etinzon au 06 88 69 82 83 Référentes ados par mail à [email protected] AGENDA : Séjour des familles : du 6 au 8 novembre 2015 JEUNES UN SUCCÈS DE PLUS pour le Week-end National des Jeunes Samedi 27 et dimanche 28 juin, une trentaine de jeunes atteints de MICI venus de toute la France se sont donné rendez-vous pour un week-end de rencontres, d’apprentissage et de partage d’expériences. Chaque année, au plaisir qu’ont les anciens à se retrouver, s’ajoute la découverte des nouveaux qui viennent enrichir les échanges. 38 / SEPTEMBRE 2015 • n°45 JEUNES L e groupe s’est réuni à la Résidence Internationale de Paris dans le 20ème arrondissement. Dès le vendredi soir, quelques bénévoles parisiens se sont retrouvés pour accueillir les jeunes venus de toutes les régions et leur ont proposé un dîner convivial dans une brasserie parisienne. Le samedi, le Dr Camille Savale, gastro-entérologue à l’Hôpital Européen Georges Pompidou est intervenue pour faire le point sur la RCH et la maladie de Crohn. L’après-midi, Cécile Hornez, assistante sociale à l’afa a répondu aux questions des jeunes sur la Reconnaissance Qualité de Travailleur Handicapé (RQTH), le tiers-temps etc. En parallèle, Julie et Laure, bénévoles à l’afa, ont animé un groupe autour de la communication sur la maladie. La journée, s’est terminée par une séance de sophrologie en option pour les jeunes qui voulaient tenter l’expérience. La soirée s’est déroulée dans la bonne humeur à la résidence où chacun a pu profiter d’un dîner sympathique suivi d’une soirée dansante. Le dimanche était placé sous le signe de l’alimentation avec l’intervention d’Alexandra Martin, diététicienne à l’afa, et de l’échange avec un groupe animé par Laure et Alix sur la communication autour de la fatigue. La journée a pris fin avec une présentation des activités du groupe MICI Jeunes et de la Semaine Estivale des Jeunes. L’afa remercie tous les bénévoles du groupe MICI Jeunes qui se sont investis pour faire de ce week-end une réussite. Les participants nous ont confiés à la fin de la session que, malgré leurs appréhensions, ils avaient beaucoup appris et fait de belles rencontres qui les remotivent. Le rendez-vous est pris pour l’année prochaine et à la Semaine Estivale des Jeunes pour certains ! AGENDA : • Week-End national des Jeunes (WEJ) : 24 au 26 juin 2016 VOS CONTACTS : • AQUITAINE : Laura Mistretta [email protected] • ILE DE FRANCE : Julie Salvain [email protected] • PICARDIE : Sandra Navellier [email protected] • PACA : Manon, Magalie et Emily [email protected] • LANGUEDOC-ROUSSILLON : Sarah Habib-Hadef [email protected] •MIDI-PYRÉNÉES : Helen Cornale et Alexia [email protected] • NORMANDIE : Caroline [email protected] • RHÔNE-ALPES : Laure et Bérénice [email protected] • Semaine Estivale des Jeunes(SEJ) : du 30 juillet au 7 août 2016 Depuis plusieurs années le Groupe MICI jeunes a mis en place un groupe Facebook pour les 1830 ans atteints de maladie de Crohn ou de RCH. Ce groupe fermé et secret permet d’offrir aux jeunes un espace d’échange et de convivialité. Pourquoi un groupe secret et fermé ? Un groupe secret afin que les jeunes préservent leur intimité et que leur présence dans ce groupe ne soit pas affichée sur leur mur Facebook. Et un groupe fermé pour s’assurer que des personnes mal intentionnées ou malveillantes ne puissent pas intervenir sur le mur. Aujourd’hui, les presque 600 membres qui échangent abordent différents points. Il y a tout d’abord l’échange d’expérience, notamment avec des questions sur la gestion de la maladie au quotidien, des demandes sur les dispositifs tels que la Reconnaissance Qualité de Travailleur Handicapé (RQTH) ou les Affections Longues Durées (ALD). Il y a aussi beaucoup de questions sur la gestion de l’alimentation ou de l’activité physique. Ensuite, le groupe a aussi pour objectif d’apporter des informations générales sur la maladie à travers des articles sur la recherche ou les MICI postés par les jeunes ou des membres de l’association. Ou bien encore les actualités de l’association et de ses services. Pour finir, le groupe Facebook sert à l’organisation de rencontres qu’elles soient régionales ou nationales. Chaque année, pour l’organisation du Week-End Jeunes (WEJ) et de la Semaine Estivale des Jeunes (SEJ), de nombreux jeunes sont informés de la tenue de ces séjours grâce au groupe. Les rencontres régionales sont aussi relayées sur le groupe afin de s’adresser à un maximum de jeunes. Le groupe Facebook est très actif et offre un espace d’échange fort apprécié par tous les jeunes qui en font partie. Pour vous inscrire au groupe Facebook, vous pouvez écrire à [email protected] SEPTEMBRE 2015 • n°45 / 39 SENIORS Nouvelle rubrique … les SENIORS (à partir de 50 ans …) Dans votre dernier « afa magazine », nous vous avons présenté le projet de création des groupes « SENIOR » qui va se déployer dans les prochains mois. Vous nous avez fait part des besoins d’accompagnement ou de services voire d’information sur les droits … et bien sûr des besoins de rencontres et d’échanges entre vous. MIEUX VOUS (RE) CONNAITRE : participez à notre enquête senior C’est la première enquête d’envergure que nous réalisons auprès des plus de 50 ans. Ne vous formalisez pas si des items semblent s’adresser aux plus âgés, car nous vous rappelons les trois groupes qui peuvent se détacher avec des spécificités plus courantes suivant les tranches d’âge. Nous avons souhaité partir du global des plus de 50 ans… à 99 ans (ou plus ?). Peut-être découvrirez-vous dans les prochains numéros un portrait du doyen MICI ? Bien entendu si vous êtes proche de malade, n’hésitez pas à le sensibiliser sur l’importance de répondre à ce questionnaire anonyme. Pourquoi une enquête : c’est le moyen également d’intervenir ensuite auprès des instances représentatives des médecins mais aussi des politiques de santé pour adapter le parcours de soins au vieillissement des populations MICI. Nos maladies sont réputées être « maladies des jeunes », nous allons essayer de voir si le label « tous les âges » est d’actualité. Témoignez ! Nous avons besoin de vos témoignages. Quoi de mieux que des faits concrets pour identifier des problématiques : des kilomètres pour se soigner, des attentes injustifiées, des soins ou des traitements refusés,… prendre de l’âge peut rendre pénible ce que nous supportions mieux 30 ou 40 ans avant.… Vos témoignages peuvent être adressés au Siège de l’afa par écrit ou par mail à [email protected] ou par tél auprès de Madeleine Duboé 06 08 37 20 63 ou de Michel Liberatore 06 32 67 93 20. Et ensuite ? L’afa souhaite vous proposer un accompagnement spécifique adapté à vos besoins. Avec plus de 300 bénévoles partout en France - et un potentiel de 220 000 malades et leurs proches -, nous pouvons tisser un vaste réseau de solidarité y compris inter générationnel pour mieux vivre avec la maladie. Mieux vous connaître, vous écouter, vous lire, nous aidera à concrétiser tous ces services dans les mois qui viennent, c’est notre modeste ambition ! Signalez-vous ! Pour recevoir des informations adaptées, indiquez votre date de naissance lors de l’adhésion ou de son renouvellement ou lors d’un don. SENIOR, quatre axes de travail ① Les 50 à 65 ans pour prévenir les conséquences de la maladie et pouvoir trouver des espaces et personnes ressources y compris dans les problématiques de la vie quotidienne notamment dans le domaine de l’emploi. ② Les 65 à 79 ans pour une prise en charge globale même en cas d’autres pathologies et renforcer les liens 40 / SEPTEMBRE 2015 • n°45 sociaux par la solidarité entre malades et proches. ③ Les « octo+ » pour simplifier le parcours des soins et les problématiques de vie par l’entraide. ④ Les nouveaux diagnostics chez les seniors supposent une information et un accompagnement adaptés suivant l’âge. HUMEUR. ÊTRE OU NE PAS ÊTRE Je me souviens de mes 50 ans, c’était un dimanche, mes amis, ma famille avaient tenu à marquer le coup (malgré moi) … C’était finalement une belle soirée. Le lundi au courrier, une enveloppe de la « sécu » me prévenait que je rentrais dans l’âge de la prévention (les hommes c’est cancer colorectal, les dames, celui du sein) et de la nécessité de faire les « tests » désormais. Le soir, le téléphone sonnait avec une charmante voix me proposant de participer à une étude ouverte au « 50 – 75 ans »… Problème, dans ma tête j’avais toujours 30 ans et j’ai (gentiment) envoyé balader tout cela… mais est-ce bien raisonnable ? L’horloge biologique n’est pas la même pour tous, la date sur la pièce d’identité vous enferme dans la pyramide des âges et ses conséquences notamment en matière de Santé publique. « On » s’y fait par la suite… Finalement j’ai accepté de rejoindre mon âge, non pas pour agir différemment mais pour redécouvrir un corps malmené et me dire qu’il était peut-être temps de raccorder la tête et le corps pour bien avancer ensemble « pour le meilleur » surtout ! Alain Olympie RÉGIONS afamag ÉDITO RÉGIONS « C’est qui le champion ? »… Sans nul doute, toutes les personnes souffrant de MICI et qui se battent, chaque jour, contre ce handicap invisible. Les bénévoles en région ont relayé avec énergie cette campagne de communication, lancée à l’occasion de la Journée mondiale des MICI le mardi 19 mai : diffusion des spots radio, relais dans les journaux, intervention télévisée, journée de sensibilisation à l’hôpital… Un grand merci à tous pour votre investissement sans faille ! Une campagne en appelant une autre, la cinquième édition de l’opération « Montrons ce que nous avons dans le ventre » a déjà commencé et atteindra son apogée de septembre à décembre. Les partenariats se multiplient et les défis vont déjà bon train, de la traversée de l’Europe à vélo aux randonnées solidaires : la mobilisation ne faiblit pas, bien au contraire ! Toutes ces opérations de visibilité et/ou de collecte de fonds, mises en place par ceux qui agissent sur le terrain, permettent de soutenir la recherche, maintenir les services et les actions menées par l’afa. Les objectifs ? Guérir, enfin, des MICI, et toujours mieux accompagner les malades et leurs proches. L’importance de ces missions, face au nombre croissant de malades, suscite toujours plus d’intérêt et remporte l’adhésion de nos partenaires. Le sérieux de l’afa semble faire ses preuves, ainsi que l’atteste la collaboration avec la fondation Groupama depuis plusieurs années, les Lion’s Club, mais également grâce à de nouvelles structures et/ou particuliers qui contactent spontanément notre association : musiciens professionnels, châteaux… Face aux nombreux fronts sur lesquels il est aujourd’hui plus que nécessaire de s’investir, ces appuis financiers, logistiques et décisionnaires sont indispensables afin de poursuivre et faire aboutir les projets menés. C’est dans cet objectif que les deux nouveaux groupes de travail, le groupe « Senior » et le groupe « Travail », poursuivent leurs travaux. Des actions locales aux rencontres nationales, les membres de ces groupes s’investissent en se faisant le relai de ces deux problématiques cruciales pour les malades et leurs proches. D’autres rencontres, en régions, sont prévues dans les prochains mois par certains délégués régionaux afin de collecter les besoins et les attentes de ceux concernés par le vieillissement avec la maladie, ou l’accompagnement face aux difficultés du monde de l’emploi lorsque l’on est touché par une MICI. Il est temps de vous laisser parcourir les pages suivantes, dont le contenu très riche rappelle l’importance de toutes les actions menées par les bénévoles de l’afa ! N’hésitez pas non plus à vous rendre sur les pages régionales du site www.afa.asso.fr et sur www.defimici.fr afin de prendre connaissance des événements ayant lieu près de chez vous. Nathalie Rutayisire, Responsable Vie Associative & Projets Solen Menguy Coordinatrice Vie associative & Projets 42 / SEPTEMBRE 2015 • n°45 RÉGIONS ALSACE LA FORCE D’AVANCER ENSEMBLE CONTRE LES MICI ! On avance toujours mieux à plusieurs que seul, c’est pourquoi les partenariats sont essentiels ! L’association Espoir de Hirschland se mobilise chaque année aux côtés de l’afa ! Nous ne pouvons que remercier ce partenaire dont le soutien ne se dément pas. Le 7 mars 2015, M. Marc Hauter, président de l’association Espoir, a remis un chèque de 2000€ à Véronique Reinbold, représentante régionale afa, ont été versés pour moitié à l’afa. 160 personnes y ont participé en dépit du mauvais temps, la preuve que l’on n’arrête pas une équipe qui gagne ! AGENDA en présence de M Patrick Hetzel, député de Saverne, et de l’ensemble des membres de l’association. Toujours grâce à ce même partenaire, le 8ème Marché aux puces du 12 avril a attiré de nombreux promeneurs, dans une ambiance amicale et chaleureuse ! Un grand merci également à l’Amicale des Donneurs de sang de Muespach, qui, une nouvelle fois, a organisé une randonnée solidaire dont les profits Ateliers de sophrologie dans le Haut Rhin – Septembre 2015 A partir de septembre auront lieu, pour les adhérents de l’afa, des ateliers de sophrologie à Mulhouse et à Altkirch. Plus de renseignements à venir sur l’agenda du site et la newsletter Alsace. Plus d’informations à venir sur : http://www.afa.asso.fr/categorie/ alsace.html Vos contacts dans la région : Véronique Reinbold, représentante régionale, [email protected] AQUITAINE EDUQUER L’ÉCOLE À LA TOLÉRANCE Etape incontournable de la formation à la citoyenneté, la scolarité est une période charnière dans la construction individuelle. Une bonne intégration dans l’environnement scolaire, ainsi qu’une réelle prise en compte des difficultés liées à sa maladie, sont déterminantes pour aider l’enfant et l’adolescent à apprivoiser sa maladie et se projeter dans l’avenir. Ce sont ces constats qui ont motivé Madeleine Duboé, déléguée afa 64, et Virginie Masanaba, bénévole et maman d’élèves, à monter le projet « Ecole de la Tolérance » en partenariat avec l’école Marca de Gan et la Féminine de Pau. L’objectif ? Sensibiliser les enfants et les parents à la question des MICI et du handicap qu’elles constituent pour les enfants qui en sont atteints. Dès la rentrée 2015, des projections du film « Un Mont Blanc pour y croire » seront animées par des bénévoles à qui les enfants pourront poser des questions et parleront de l’afa et des MICI. A l’issue de ces ateliers, les élèves seront encouragés à parler de l’association autour d’eux, participant à la campagne « Montrons ce que nous avons dans le ventre ». Tous ces efforts culmineront lors du Cross solidaire auquel participeront les enfants en octobre. Ce projet cherche également à impliquer les parents : c’est pourquoi l’équipe des mamans de l’école de Marca marchera ou courra pour l’afa à la Féminine de Pau le 8 novembre ! Nous vous donnons donc rendez-vous à la rentrée 2015 pour suivre les avancées de ce beau projet sur www.defimici.fr. SEPTEMBRE 2015 • n°45 / 43 RÉGIONS AQUITAINE S’INFORMER, ÉCHANGER… DES RENCONTRES INCONTOURNABLES ! L’Aquitaine est régulièrement le théâtre de rencontres permettant de dialoguer avec des malades et des professionnels de santé. Les traditionnels MICI Kawa restent des moments privilégiés au cours desquels malades et proches peuvent échanger autour d’un café ou d’un thé. Les derniers rassemblements de Pau, Agen et Anglet, ont permis d’aborder de nombreux thèmes mais également de faire un point sur le panel des Etats Généraux des Malades de MICI (EGMM) qui ont eu lieu le 24 mai 2014 à Paris. C’est dans le même esprit de partage qu’après un démarrage en douceur en début d’année, les ateliers ETP ont remporté un vif succès ! Proposés par l’équipe « EDU MICI » à l’Hôpital St André et à l’hôpital Haut Lévêque de Bordeaux, Marion Rémazeilles et Denis Jean, patients experts, ont pu aborder des thématiques précises telles que la fatigue et la compréhension des traitements. « La vie du patient... quel avenir ? » : c’est le titre de la conférence-débat organisée le 9 avril à l’Ecole d’infirmière (IFSI) de Pau. Trois professionnels de santé étaient présents pour débattre, chacun se focalisant sur des aspects complémentaires : le Dr Berthélémy, gastro-entérologue à l’Hôpital de Pau, le Dr Moreau, membre du Comité scientifique de l’afa, le Dr Vergnolle, directrice de recherche sur les MICI à l’INSERM de Toulouse. La complicité des intervenants et la clarté de leurs exposés ont ravi unanimement les participants. Le 12 juin avait lieu à Billères un atelier cuisine atypique : plutôt que de suivre passivement les indications d’un livre de cuisine, les participants avaient pour but de réaliser eux-mêmes leurs propres re- 44 / SEPTEMBRE 2015 • n°45 cettes ! Un atelier créatif mais également pédagogique car encadré par le Dr Berthélémy, qui prodiguait astuces et explications sur les phénomènes chimiques qui font de la cuisine un monde si passionnant. Une nouvelle approche qui a incité Virginie Masanaba au côté de Madeleine Duboé à approfondir le concept et à organiser d’autres évènements de ce genre, toujours avec le généreux concours du Dr Berthélémy. MONTRONS CE QUE NOUS AVONS DANS LE VENTRE : L’AQUITAINE RELÈVE DES DÉFIS ! Toute l’année, la région accueille des évènements sportifs variés pour organiser des collectes et faire avancer la recherche. C’est dans cette perspective que la municipalité et le comité des fêtes de St-Hilaire de Lusignan se sont mobilisés pour inviter les marcheurs à se joindre à la randonnée solidaire de Cardonnet. Ils étaient une centaine à se lancer le 7 mai à l’assaut des pentes qui dominent la vallée du Bourbon. Une matinée tonique et chaleureuse qui a permis de récolter 450€. Le 12 avril à Pau, l’édition 2015 de la Féminine de Printemps a enregistré un record : 3452 participantes ! C’est sous le soleil radieux des montagnes pyrénéennes encore enneigées que l’équipe afa, composée de cinq malades et cinq amies supportrices, a relevé le défi de courir 6 kilomètres à travers la ville en préparation de l’édition d’automne où l’on attend 3700 femmes toutes solidaires de l’afa. Deux euros de chaque inscription iront à l’afa. Et parce que le dynamisme aquitain ne s’arrête pas en si bon chemin, le 27 juin avait lieu la 1ère édition du Carrefour des Olympiades de Gujan-Mestras, une manifestation sportive et musicale dont les bénéfices sont reversés à des œuvres caritatives. A cette occasion, une équipe afa menée par Georges Cuvillier, relai afa 33, était sur place pour représenter l’afa parmi les 23 équipes engagées. Un stand a également été mis en place pour informer le grand public sur les MICI. A l’issue de cette journée sportive l’afa s’est symboliquement classée septième, améliorant son classement de 3 places à la mi-journée. Un grand bravo à tous ces sportifs, pour leur présence et leur énergie ! L’ART AU BÉNÉFICE DE LA RECHERCHE Une musique venue du fond des âges et remodelée au fil du temps dans les arrière-salles des pubs d’Irlande, c’est ce que le groupe EEJTT a interprété le 27 juin à la Tannerie d’Agen. Brian et Sean O’Connell, Irlandais vivant en France, ont créé ce groupe qui écume la région. Parce RÉGIONS AQUITAINE qu’ils ont des proches malades, ces musiciens ont pris les armes : guitare, violoncelle, flûte ou tout autre instrument pour faire connaître les MICI. Lors de ce concert d’accès libre, de nombreux documents étaient mis à la disposition des personnes désireuses d’en savoir plus sur l’afa et les MICI Le succès de l’événement a dépassé toutes les attentes : salle comble, ambiance électrique et qualité musicale exceptionnelle. Pour couronner le tout, 644,60€ ont pu être récoltés au profit de l’afa ! La Fondation Groupama, partenaire de l’événement, a également effectué un généreux don de 800€. Merci à eux, à Brian O’Connell et ses musiciens, à l’équipe de bénévoles afa et à tous ceux qui ont assisté à ce concert pour leur générosité ! AGENDA PYRENEES ATLANTIQUES • Samedi 24 octobre : MICI Kawa à Pau & MICI Kawa à Anglet • Dimanche 8 novembre : Féminine de Pau • Samedi 5 décembre : Atelier de sophrologie à Pau. Inscription : 10€ GIRONDE • Jeudi 8 octobre : Projection-débat « Un Mont Blanc pour y croire » : salle des fêtes de Gujan Mestras • Jeudi 22 novembre : Projectiondébat « Un Mont Blanc pour y croire » : Bordeaux (lieu à préciser) LOT ET GARONNE • Jeudi 24 septembre : MICI Kawa à 20h à Villeneuve sur Lot (lieu à préciser) • Samedi 10 octobre : Bal country à partir de 20h30 à la salle des fêtes de St-Hilaire de Lusignan, en partenariat avec le Western Dance de Roquefort • Samedi 28 novembre : MICI Kawa à 10h au Centre de co-working La Fontaine à Agen Plus d’informations à venir sur : http:// www.afa.asso.fr/categorie/region/ aquitaine.html Vos contacts dans la région : • Marie-Thérèse Marraud, déléguée 47, [email protected] • Madeleine Duboé, déléguée 64, [email protected] • Yves Thouvenin, délégué 24, [email protected] • Georges Cuvillier, relai 33, [email protected] • Laura Mistretta, relai jeunes : [email protected] PORTRAIT BÉNÉVOLE Je suis Georges Cuvillier. Diagnostiqué malade de Crohn dans les années 80. Opéré avec des complications en 1994, m’engager à l’afa m’est apparu comme une évidence à ma sortie de l’hôpital. Débordant d’énergie malgré les épreuves, je souhaite m’investir à l’afa afin de partager avec vous les situations déposées sur notre chemin de vie. Convaincu qu’ensemble, nous sommes plus forts pour affronter notre quotidien dans une société de plus en plus individualiste, je suis persuadé que nous devons nous prendre en mains pour faire avancer notre cause, les petits fleuves faisant les grandes rivières. Issu du monde agricole, j’ai appris que pour récolter, il faut semer. Même si toutes les graines ne donnent pas une plante et que les aléas climatiques peuvent balayer les récoltes les plus prometteuses. Semons tous ensemble encore et toujours ! Un grand merci à toute l’équipe de l’afa et aux bénévoles du 33 qui m’accompagnent dans ma démarche pour leur accueil, la gentillesse spontanée qui les anime et la disponibilité dont ils font preuve. AUVERGNE L’AUVERGNE À L’ÉCOUTE DES MALADES EN TOUT LIEU ET EN TOUT TEMPS Nombres de malades vont en cure dans des stations thermales dans le cadre de la prise en charge de leur MICI. Partant de ce constat, quoi de plus essentiel que d’intervenir au cœur des thermes de Châtel Guyon pour l’équipe de bénévoles auvergnate ? C’est pour apporter aux curistes MICI une écoute attentive, des conseils et être au plus près de leurs attentes que le 24 avril dernier, l’afa tenait sa toute première permanence au sein des Thermes de Châtel Guyon. Partenaires depuis plusieurs années, l’afa et les Thermes avaient décidé de créer des permanences locales à destination des curistes. Depuis le mois d’avril 2015, ce sont ainsi 3 permanences qui ont été proposées aux curistes et déjà de nouvelles dates sont prévues au dernier semestre de l’année. « Venir sur le terrain et être en contact direct avec des personnes touchées par les MICI, malades ou proches, est essentiel pour nous. En effet, patients et familles se retrouvent souvent seuls face à des pathologies difficiles à gérer et à comprendre. Notre rôle, c’est d’être là où il faut, pour les accompagner et les aider à surmonter la maladie » nous confie Marie Noëlle Charbonnier, représentante régionale afa. Celle-ci souligne, par ailleurs, le rôle primordial joué par Marie-Christine Allizier, patiente experte, et Yolande Minet, bénévole écoutante, dans cette mission d’accompagnement des malades et de leurs proches. Merci et bravo à toute l’équipe afa en Auvergne ! SEPTEMBRE 2015 • n°45 / 45 RÉGIONS AUVERGNE technique et sensualité, entre tradition et modernité, rdv à 20h30 à Rocles. • Permanence d’information et d’écoute, tous les premiers samedis du mois, de 10h à 12h (sauf juillet et août) : 5 septembre, 3 octobre, 7 novembre et 5 décembre. A la salle des Echevins (derrière la mairie) à Saint Pourçain sur Sioule. Ecoute et soutien sont donc les maîtres mots des actions menées d’une main de fer par l’afa en Auvergne. Et c’est avec enthousiasme que chaque année l’équipe de bénévoles tient des permanences d’information et d’écoute à destination des malades et de leurs proches. Que ce soit à Saint Pourçain sur Sioule dans l’Allier ou à Clermont-Ferrand dans le Puy de Dôme, les permanences vont bon train et les équipes prodiguent informations et conseils aux nouveaux venus. Si c’est dans un esprit de convivialité que se déroulent les rencontres dans la région, les MICI Kawa comme celui du 21 mars à Montluçon, restent le lieu privilégié pour échanger sur les difficultés du quotidien et partager les trucs et astuces de chacun pour mieux vivre avec la maladie. Le tout dans une ambiance chaleureuse et sans tabou que l’équipe, rompue à l’exercice, sait instaurer. LA SOLIDARITÉ EN MARCHE C’est la 2ème année consécutive que les bénévoles tenaient un stand d’information sur les deux marches organisées par la fondation Groupama pour vaincre les maladies rares. « Ce sont les enfants atteints de MICI qui sont reconnus atteints d’une maladie rare » nous explique Marie Noëlle Charbonnier. C’est ainsi que samedi 6 et dimanche 7 juin dernier, les bénévoles ont installé leur stand à la 1ère marche de 5,5 kilomètres qui se déroulait à Artonne et a permis aux nombreux participants de découvrir de magnifiques vues sur la Limagne et la chaîne des Puys. Dès le lendemain, les bénévoles se sont rendus à la 2ème marche qui avait lieu à Saint Bonnet près Orcival avec 2 parcours au choix entre 7 kilomètres et 12 kilomètres. Là encore des paysages grandioses s’offraient aux yeux des courageux marcheurs avec, entre autres, vue sur le Puy-de Dôme et la chaîne des volcans. Le soleil et la chaleur étaient de la partie durant tout le week-end pour le plus grand plaisir de tous. A l’arrivée, des produits du terroir ont ravi les papilles des marcheurs à travers un large choix de mets tels que des pains, des quiches et autres tartes, cuits dans un four à pain du village. Et déjà l’équipe de bénévoles s’attèle à la préparation de la désormais traditionnelle « Journée MICI » qui se déroulera le 26 septembre prochain à Châtel Guyon. AGENDA ALLIER : • Vendredi 23 octobre : Soirée cabaret mêlant chant, danse, humour, 46 / SEPTEMBRE 2015 • n°45 PUY-DE-DOME : • Samedi 26 septembre : Journée MICI à Châtel-Guyon. A 14h30 : MICI kawa aux thermes Henry à l’intérieur du parc des Thermes. A 20h30 : soirée théâtre « Les Cancans » de Goldony dans le théâtre de Châtel-Guyon. Entrée : 9 euros. • Permanence hospitalière, tous les deuxièmes mercredis du mois de 14h à 16h : 9 septembre, 14 octobre, 18 novembre et 9 décembre. Au kiosque des associations, CHU Estaing - 1 Place Lucie Aubrac à ClermontFerrand. • Permanence d’information et d’écoute, tous les quatrièmes mardis du mois de 15h à 17h : 22 septembre, 27 octobre et 24 novembre. Au Pôle République, entrée A – salle de restauration du personnel (à l’intérieur de la cafétéria) - 105 Avenue de la République à ClermontFerrand. • Lundi 26 octobre : rencontre d’information ouverte à tous de 9h30 à 11h à la station thermale de Châtel Guyon. • Samedi 28 novembre : MICI Kawa à 14h30 à Cournon, Salle Anne Sylvestre, 12 avenue Jules Ferry. Plus d’informations à venir sur : http://www.afa.asso.fr/categorie/ auvergne.html Vos contacts dans la région : • Marie-Noëlle Charbonnier, représentante régionale, [email protected] • Pascal Gaudriault, délégué 43, [email protected] • Maryline Sergere, déléguée 03, [email protected] RÉGIONS BOURGOGNE 25 juillet, afin de faire connaître l’association, présenter ses objectifs, ses missions ainsi que les nombreuses actions menées chaque année pour les malades de MICI. Une belle idée à renouveler. APPEL À BÉNÉVOLES DU NOUVEAU DANS LA REGION BOURGOGNE Les bénévoles de l’afa se mobilisent toujours davantage afin de vous informer, vous accompagner et vous soutenir. C’est pourquoi Tiphaine est devenue personne relais en Côte d’Or. Un grand merci à elle pour sa motivation et son engagement ! Un pique-nique a été organisé le Pour rejoindre Tiphaine, Camille et Jean-Baptiste et les aider à organiser des événements dans la région, tels que des projections-débats, des tables rondes, des MICI Kawa, pique-niques… Ou bien pour ouvrir des permanences d’écoute et d’information pour les malades, les représenter dans les instances qui le permettent… Pour faire vivre l’afa dans votre région, nous recherchons des bénévoles : ponctuel- lement ou dans la durée, vous pouvez vous mobiliser à nos côtés avec votre énergie, vos compétences et vos disponibilités ! Pour plus d’informations à ce sujet, n’hésitez pas à contacter le Pôle Vie associative à afaregions@ afa.asso.fr ou [email protected]. Plus d’informations à venir sur : http:// www.afa.asso.fr/categorie/region/ bourgogne.html Vos contacts dans la région : • Tiphaine, relai 21 : [email protected] • Camille, bénévole : [email protected] • Emilie Canard, relai écoute 21 : [email protected] BRETAGNE La détermination bretonne force le respect L’ACCOMPAGNEMENT DES MALADES ET DE LEURS PROCHES SE DÉVELOPPE EN BRETAGNE ! Cette proximité est concrétisée grâce aux permanences hospitalières et « les Jeudis de l’hôpital », en collaboration avec les autres associations de santé au Centre Hospitalier de Bretagne sud (CHBS) à Lorient. Par ailleurs, Sylvie Monboussin, déléguée afa 35, souhaite mettre en place le même type de projet à Rennes. Ces temps riches de partage entre les personnes touchées par les MICI et les bénévoles de l’afa sont indispensables pour permettre à chacun de trouver les informations, être écouté et s’assurer de ne pas s’isoler à cause de la maladie. Forts de ces beaux succès, les bénévoles poursuivent leur lancée et s’investissent pour développer l’Education Thérapeutique du Patient (ETP). C’est le cas au Centre Hospitalier de Bretagne Atlantique à Vannes, mais aussi dans ceux de Saint-Malo, Cancale et Dinan, où Eric Balez, coordinateur national de l’afa pour l’ETP, a rencontré des membres de l’équipe du service de gastro-entérologie pour leur présenter les « outils » de notre association. Par ailleurs, Anne Marie Duguet, déléguée afa 56 et représentante des usagers au CHBS, participera aux réunions du comité de pilotage de la Plate-Forme. Enfin, notons que Joël Penguilly, bénévole afa, vient de faire son entrée au Conseil d’Administration du Collectif Inter-associatif Sur la Santé (CISS) de Bretagne. Accompagnement, écoute et représentation semblent être les mots clés en Bretagne ! SEPTEMBRE 2015 • n°45 / 47 RÉGIONS BRETAGNE ver des informations. Cette matinée s’est achevée par un buffet offert par la municipalité. Michèle François a poursuivi cette belle lancée, en mettant en place un partenariat avec le Groupe d’Entraide mutuelle de Rostrenen (22) : une journée festive aura lieu en janvier 2016, où le produit de la vente de différents objets et de crêpes durant la soirée, sera reversé à l’afa. SENSIBLISER, INFORMER… ENSEMBLE L’association Heidi Escalade de Bruz et l’afa se sont mobilisées le dimanche 8 mars lors d’une journée de sensibilisation qui avait pour objectif de faire connaître les MICI. 35 bénévoles des deux associations ont pu accueillir les participants durant ces moments où sport, information et convivialité étaient au rendez-vous pour tous. De même, suite à la journée Frout’nature, qui s’est déroulée en juin 2014, les fonds récoltés ont été remis à l’association Leucémie Espoir et à l’afa. Un chèque de 500€ nous a ainsi été remis le 12 mai à Saint Agathon en présence de M. Bizeul, président du comité d’animation, des élus de la commune, de journalistes et de Michèle François, déléguée afa 22, qui remercie le comité d’animation de St Agathon pour la continuité de son engagement avec l’afa ! L’édition 2015 a, quant à elle, rassemblé pratiquement 400 marcheurs, vététistes et coureurs le 7 juin, un beau record de mobilisation en dépit d’une concurrence importante (quatre randonnées VTT ce même jour dans le département). Michèle François tenait un stand où des malades de MICI et leurs proches ont pu trou- 48 / SEPTEMBRE 2015 • n°45 SE DEPASSER POUR MONTRER CE QU’ON A DANS LE VENTRE Pendant ce même temps, la fondation Groupama a renouvelé cette année son soutien à l’afa grâce aux traditionnelles marches solidaires, organisées annuellement par les caisses locales. C’est par un temps clément que les 170 randonneurs se sont retrouvés à Vannes le dimanche 21 juin, accompagnés par la bonne humeur des bénévoles de Groupama, de l’afa et des Godillots Vannetais, association de randonneurs qui animait la journée. Une participation en baisse par rapport à l’année dernière, mais les marcheurs se sont retrouvés dans une ambiance très conviviale et animée par le bagad de Groupama. La délégation remercie chaleureusement M. Sculo, président de la caisse locale Groupama, les Godillots Vannetais ainsi que tous les participants pour leur soutien ! Enfin, le samedi 27 juin, à l’occasion de la 11ème édition de l’Ultra Marin Raid, Laurence Simar, mère d’une adolescente atteinte de MICI, a participé à la « Ronde des Douaniers », une course à pied de 36 kilomètres reliant Séné à Vannes. Ce fut l’occasion pour les représentants de l’afa de sensibiliser sur les MICI et de soutenir Laurence en l’accueillant à l’arrivée ! ECRIRE POUR LUTTER CONTRE LES MICI Mercredi 27 mai, Eric Balez, vice-président de l’afa et représentant de la région PACA, était à Rennes à l’occasion d’une soirée dédicace de son livre Patient Expert, mon témoignage face à la maladie chronique, organisée conjointement avec le forum du livre à Rennes. Cette rencontre a réuni des parents de jeunes adultes atteints de MICI, qui ont ainsi eu la possibilité de partager leurs expériences personnelles. Eric a pu offrir son témoignage sur son parcours de vie face à la maladie. Il a évoqué le soutien précieux que des malades ont pu lui apporter, mais également l’importance de concevoir des projets de vie pour faire face à la maladie. LA POURSUITE DES PROJETS Les MICI Discuss sont des rencontres au cours desquelles un thème précis est traité par un professionnel de santé, en présence également d’un bénévole de l’afa. C’est au cours d’une de ces rencontres que la « gestion de l’émotion et du stress dans les MICI », organisée par Sylvie Monboussin, a été abordée le samedi 28 février à Rennes par une relaxologue, Hélène Crozanet. 35 personnes se sont déplacées pour assister à cette discussion, poser leurs questions et repartir avec un ensemble d’ « outils » simples et pertinents permettant à chacun de gérer au mieux les passages émotionnels parfois complexes. Les échanges, riches et variés, ont témoigné de ce besoin, sans cesse renouvelé, de la part des malades de partager leurs expériences et d’apprendre à mieux vivre avec leur MICI. Comme nous le disions dans le magazine de mars, la Bretagne se mobilise pour une meilleure accessibilité aux toilettes. Anne-Marie Duguet a rencontré Mme Hélène Leblanche, coordinatrice de la commission Handicap et Accessibilité de Lorient Agglo en mars dernier. Cet échange a permis de mettre en place un partenariat sur RÉGIONS BRETAGNE la géolocalisation des toilettes des 25 communes que comprend l’agglomération et de s’accorder sur une intervention de l’afa en fin d’année, à l’occasion d’une réunion à destination des commerçants. Celle-ci a pour objectif de les informer sur les normes d’accès de leur établissement aux personnes en situation de handicap : l’afa y présentera la carte « Urgence Toilettes », et la possibilité d’une convention entre la ville de Lorient et l’association à ce sujet a été évoquée. Par ailleurs, une jeune adhérente sensibilise actuellement les élus de Guer (56) sur ce sujet. AGENDA CÔTES D’ARMOR • Dimanche 15 novembre : Concert du duo « Fragrance of Love » et satyre sur les MICI « Le pot de chambre », écrite et interprétée par Michèle François à la salle polyvalente de Plouguernevel •Jeudi 25 février 2016 : Sensibilisation aux MICI au lycée professionnel Rosa Park de Rostrenen avec le Dr David, gastroentérologue • Samedi 2 avril 2016 : conférence débat au CHU de Brest, en présence de M. Cholet, gastro-entérologue spécialisé dans les MICI, et d’un dermatologue à 14h. MORBIHAN • Samedi 5 septembre : Stand afa au forum des associations à Vannes • Samedi 19 et dimanche 20 septembre : Stand afa au forum des associations à Lorient • Permanence d’écoute à Lorient : le premier lundi de chaque mois au Centre Hospitalier de Bretagne Sud ILLE ET VILAINE • Samedi 12 septembre : Déjeuner convivial à Rennes • Novembre (date à venir) : MICI Discuss sur l’alimentation en présence d’une diététicienne à Saint-Malo • Début 2016 (date et lieu à venir) : Journée parents Plus d’informations à venir sur : http:// www.afa.asso.fr/categorie/region/ bretagne.html Vos contacts dans la région : • Michèle François, déléguée 22, [email protected] • Anne-Marie Duguet, déléguée 56, [email protected] • Sylvie Monboussin, déléguée 35, [email protected] CENTRE LES BIOMÉDICAMENTS* : UN ENJEU DE LA RÉGION CENTRE…ET DE L’AFA Laurent Lubineau, représentant régional Centre, était au cœur des débats sur les biomédicaments à Tours le 9 juin dernier lors de deux tables rondes autour de cette thématique à l’hôtel de Ville de Tours, l’une traitant des enjeux du développement de l’industrie du biomédicaments pour le territoire région Centre -Val de Loire, et une deuxième sur les enjeux pour les patients dans laquelle Laurent est intervenu sur l’aspect révolutionnaire de ces traitements dans la prise en charge des malades, tout en soulignant également le problème de leurs effets secondaires et de leur coût. Dans le cadre du programme de recherche ARD2020 Biomédicaments (Ambition Recherche et Développement), programme qui souhaite une lisibilité meilleure de la région Centre à l’international dans la filière des biomédicaments, il est aussi important d’attirer des investisseurs que de travailler sur la perception de la société sur les biomédicaments. C’est dans ce deuxième volet que Laurent intervient en tant que représentant d’association de malades. En plus de son intervention à la table ronde, il participe également à un groupe de travail sur le sujet. Enfin, les 1ers Etats Généraux des biomédicaments auront lieu avec tous les acteurs concernés y compris les malades en novembre 2015. Ils prétendent informer et ouvrir les débats en particulier sur les biosimilaires (voir notre article sur les biosimilaires dans la rubrique recherche de ce magazine) L’afa fait partie du comité de pilotage de ces Etats Généraux. SEPTEMBRE 2015 • n°45 / 49 RÉGIONS CENTRE Preuve que les biomédicaments sont au cœur des préoccupations de l’afa : après fin février à Dreux avec Sylvie Daguet, le 16 avril dernier, une grande soirée de projection du film « Explique moi les biothérapies, les malades en parlent » à la faculté de pharmacie de Tours a été organisée par Laurent Lubineau, suivie d’un débat. Une très belle soirée d’échanges et de partages avec plus de 60 participants. Merci à tous pour cette participation et les questions et débats nourris autour des effets secondaires, des bénéfices, mais aussi des risques de ces traitements singuliers. Merci aussi aux Dr Picon et Dr Aubourg du CHRU de Tours pour leur disponibilité et les réponses qu’ils ont apportées à la salle. Les nombreuses discussions se sont poursuivies autour d’un verre et quelques mets dans une ambiance très conviviale. Merci aux bénévoles, Cécile, Cindy, Loïc, Laura, Danielle et les autres, pour leur aide tout au long de cette belle soirée ! A NOTER : UNE PROJECTION SUR ORLÉANS EST ÉGALEMENT EN PROJET À LA RENTRÉE. * Le biomédicament ou la biothérapie qu’est-ce que c’est ? C’est un médicament biologique confectionné grâce à la synthèse d’organismes vivants ou de leur substance. Dans les MICI, le rémicade, l’humira, le simponi, l’entyvio, l’inflectra et le remsima sont tous des biomédicaments mations en danses et chants étaient réalisées par le groupe local « les Semeuses Berruyères » le tout orchestré par la direction de la commission animation culture de Marmagne. Plus de 350 personnes, y compris Laurent Lubineau, participaient à cette soirée qui a rapporté la coquette somme de 1500 euros. Un très grand merci aux bénévoles de Marmagne et Mme Goyard de la mairie. QUAND L’ART SE MET AU SERVICE DE LA SOLIDARITÉ. A Marmagne (près de Bourges), la mairie a soutenu un grand défilé de mode solidaire au profit de la recherche et des actions pour les malades de MICI. Toute la ville s’est pliée en 4. Les mannequins étaient coiffées par le centre de formation des apprentis, les ani- LES MICI À LA RADIO DROUAISE Sylvie Daguet, déléguée 28 a effectué une interview pour RTV-Dreux 95.7, radio locale et haut-parleur du monde associatif et culturel du pays drouais. Elle y évoque les Maladies Inflammatoires Chroniques de l’Intestin (MICI), ainsi que la campagne de communication « C’est qui le champion ? » visant à mettre en valeur les petits et grands succès des malades au quotidien. AGENDA • mi-novembre : marché de Noël à Dreux Plus d’informations à venir sur : http://www.afa.asso.fr/categorie/ centre.html Vos contacts dans la région : • Laurent Lubineau, représentant régional : [email protected] • Sylvie Daguet, déléguée 28 : [email protected] 50 / SEPTEMBRE 2015 • n°45 RÉGIONS CHAMPAGNE ARDENNE L’AFA CHERCHE DES REPRÉSENTANTS DANS LA RÉGION ! Pour faire vivre l’afa dans votre région, nous recherchons des représentants régionaux pour la Champagne Ardenne ! Etre représentant, c’est encadrer et coordonner l’activité des bénévoles en région, se faire le relai avec le siège de l’association à Paris, concevoir un programme d’activité etc. Si vous souhaitez agir de manière concrète, à votre niveau, sur la qualité de vie des malades, partager des moments forts et devenir acteur d’un combat engagé, contactez le pôle Vie Associative à [email protected] ou à [email protected] ! Plus d’informations à venir sur : http://www.afa.asso.fr/categorie/region/champagne-ardenne.html CORSE LES AFFAIRES REPRENNENT ! C’est une nouvelle aventure qui commence en Corse ! Jennifer Gaspari, organisatrice de la foire annuelle de Francardo et atteinte de rectocolite hémorragique, a pris la décision de s’engager en tant que bénévole afin de créer un effort de mobilisation en Corse pour lutter contre la maladie. Après avoir rendu possible la présence de l’afa à la foire, Jennifer souhaite poursuivre ses actions pour faire connaître l’association et renseigner le grand public sur les MICI. Un premier pas vers le lancement de la création d’une antenne Corse ! DOM TOM SANDRA CALLEJA, VOTRE NOUVELLE BÉNÉVOLE EN NOUVELLE-CALÉDONIE Je m’appelle Sandra Calleja et j’habite en Nouvelle-Calédonie depuis sept ans. Le diagnostic de la RCH a été établi pour moi il y a 15 ans. Aujourd’hui, je suis en rémission. J’ai retrouvé l’énergie nécessaire, pour soutenir et aider d’autres malades. Parce que c’est une maladie qui touche à l’intimité, qui entraîne beaucoup de fatigue et un repli sur soi, nous avons besoin d’être entourés. Avec Badia Kasim, une autre bénévole, nous allons mener des actions afin de faire connaître ces maladies et récolter des fonds pour faire avancer la recherche. Nous aimerions organiser une rencontre avec les personnes atteintes de MICI, mettre en place une projectiondébat avec la contribution de gastroen- térologues ainsi que des interventions à l’IFPSS (Institut de Formation des Professions Sanitaires et Sociales). Surveillez l’agenda du site de l’afa ! Plus d’informations à venir sur : http://www.afa.asso.fr/categorie/ region/dom.html Vos contacts dans les DOM : • Christelle Pfister, déléguée départementale Guadeloupe, [email protected] • Jean-Philippe Bigot, délégué départemental Guyane et Martinique, [email protected] • Sandra Calleja, relai NouvelleCalédonie, nouvellecaledonie@afa. asso.fr « Même si vous n’osez pas en parler, il y a des équipes médicales, il y a cette association […] Vous pouvez garder l’anonymat. Vous pouvez parler de votre maladie, chercher des solutions et surtout faire des dons. » Plus d’informations à venir sur : http://www.afa.asso.fr/categorie/ region/corse.html APPEL À BÉNÉVOLES Pour ouvrir des permanences d’écoute et d’information pour les malades, les représenter dans les instances qui le permettent, organiser des projections-débats dans la région, mais aussi des tables rondes, des MICI Kawas etc. Pour faire vivre l’afa dans votre région, nous recherchons des bénévoles : ponctuellement ou dans la continuité, vous pouvez vous mobiliser à nos côtés avec votre énergie, vos compétences et vos disponibilités. Etre bénévole, c’est permettre de proposer information, écoute et soutien aux malades près de chez vous ! Contactez le pôle Vie Associative à [email protected] ou à [email protected] SEPTEMBRE 2015 • n°45 / 51 RÉGIONS FRANCHE-COMTÉ L’afa Franche Comté a poursuivi ces derniers mois ses missions d’information dans la région : en s’efforçant de donner toujours des informations fiables, de qualité, originales et centrées sur la vraie vie du malade avec des professionnels reconnus. C’est pourquoi, Stéphane Hovaere, délégué Franche-Comté s’est dit « interloqué et désappointé face à la très faible participation des malades » (moins de 30) lors de la conférence-débat à Besançon en mars dernier. Organisée chaque année depuis au moins 8 ans, ce temps fort de l’année en termes d’information aux malades, rassemble d’ordinaire environ 150 personnes (presque 200 en 2010). Pourquoi si peu de monde ? Le programme des conférences était-il en cause ? Le thème consacré aux lésions anopérinéales a-t-il apeuré certaines âmes sensibles ? Il a été effectivement question de fissures, fistules et autres « réjouissances ». Mais ce type de lésions touche en moyenne 30 à 50 % des malades de Crohn au cours de leur parcours. Et le docteur Elise Crochet, médecin aussi jeune que talentueuse du CHRU de Besançon a réalisé un exposé aussi précis, clair et sérieux que possible. En parlant de ce sujet un peu tabou, cet exposé a mis en lumière des solutions à ce problème qu’il ne faut pas cacher et éviter de gérer seul. Autre thème abordé avec talent, sérieux et dévouement par Lucine Vuitton, gastroentérologue au CHRU de Besançon : les nouveaux traitements disponibles pour maladie de Crohn et RCH. Saviez-vous que plusieurs nouveaux traitements peuvent soulager certains malades : Simponi, Entyvio, Stelara ? Saviez-vous qu’aux « traditionnels » anti-tnf s’ajoutent désormais les biosimilaires et les anti-intégrines ? La conférence s’est achevée par un exposé original sur les traitements complémentaires, plus particulière- 52 / SEPTEMBRE 2015 • n°45 ment les probiotiques. Il était temps qu’un praticien évoque leur utilisation et leurs bénéfices éventuels, au regard de son expérience pratique. Après son père Pierre, Nicolas Gauthier, lui aussi pharmacien est donc venu évoquer pour les malades les tenants et aboutissants des pré et probiotiques. Si leur effet ne peut être qualifié de miraculeux, ils peuvent permettre de soulager certains malades de certains symptômes, à condition que les souches soient sélectionnées avec soin. Malgré la qualité des interventions et de l’information, la désaffection des participants pose question à la délégation afa Franche-Comté. Faut-il arrêter d’organiser des conférences d’information ? Ou ne les maintenir qu’une année sur deux ? L’afa Franche-Comté remercie chaleureusement les conférenciers qui ont pris de leur temps pour venir trans- mettre leurs connaissances, la faculté de médecine de Besançon et les bénévoles de l’afa pour leur aide. L’afa Franche-Comté a également participé à « Mars Bleu » dans le HautDoubs : des actions de prévention pour lever aussi le tabou sur le cancer colorectal , qui peut toucher les malades de MICI ayant des atteintes coliques anciennes et étendues. Durant ce mois de promotion du dépistage de ces cancers, des actions de prévention, de sensibilisation et d’information ont eu lieu à Pontarlier, en partenariat avec La MJC des Capucins, La Ville de Pontarlier, La ligue contre le Cancer, l’ADECA, URILCO, France Colon, etc.. Et bien sûr avec l’afa, qui a tenu un stand d’information ouvert au grand public le 7 mars 2015. Un grand merci à la famille Sabanovic, qui a assuré la tenue du stand afa du matin au soir, et à Sandra Tivan, à l’origine de cette « union sacrée » pour agir ensemble. Merci aussi à la ville de Pontarlier et la MJC des Capucins pour leur soutien. Pour terminer en beauté, un gigantesque nœud bleu humain, formé de centaines de personnes s’est formé sur le stade de Pontarlier pour immortaliser ce moment de solidarité avec les malades et leurs familles. RÉGIONS FRANCHE-COMTÉ JURA : PLUS DE 300 MARCHEURS ET DE 3500 € POUR LA MARCHE SOLIDAIRE GROUPAMA. Pour une première, c’est une réussite : Dans le cadre des actions de la Fondation Groupama, les élus bénévoles Groupama ont organisé le 7 Juin dernier en Franche-Comté une balade solidaire dans la région des lacs du Jura. Outre la collecte de dons, l’objectif de ces rassemblements est de sensibiliser le grand public aux maladies comme la rectocolite hémorragique et la maladie de Crohn. Après plus de 9 mois de travail de la caisse locale de Clairvaux (39), orchestrés par Marie-Pierre Cattet, Présidente de celle-ci, le jour J est arrivé avec un temps clément. Dès 9h du matin, 300 marcheurs se sont élancés sur deux circuits de 5 et 10km autour des 4 lacs : un coin de nature préservé et sauvage, idéal pour la marche (parcours plat). Les circuits ont été parfaitement balisés par les bénévoles Groupama, qui ont également offerts au départ café et viennoiseries, et au retour boissons fraîches et apéritif aux marcheurs. Merci à cette trentaine de « gilets jaunes » qui avaient tout prévu : chapiteaux, tables et même un sac cadeau pour chaque marcheur avec casquette, bouteille d’eau, ravitaillement. Le succès de la manifestation a été assuré par les moyens matériels et logistiques fournis par la fondation Groupama. Mais le secret du succès tient aussi à l’excellente implantation de Groupama dans les villes et campagnes jurassiennes. De nombreux clients, bénévoles et salariés de Groupama ont joué le jeu et ont soutenu la manifestation par leur présence. L’afa remercie toutes ces personnes et Groupama pour leur soutien et leur solidarité. Au départ de la randonnée, chaque marcheur a effectué un don de son choix (à partir de 3€). Les caisses locales Groupama et de nombreux bénévoles ont tenu à ajouter eux aussi leur obole personnelle à ce vaste élan de solidarité : une grande générosité et beaucoup de cœurs à l’ouvrage. Autre bonne surprise : beaucoup de marcheurs sont restés au repas organisé par les jeunes agriculteurs de Saint-Laurent en Grandvaux (39). Plus de 250 repas ont été préparés et servis par de nombreux bénévoles, et une partie des bénéfices ont été reversés à l’afa. C’est ainsi que le compteur des dons a franchi la barre des 3500€, une somme qui servira à mieux soutenir les malades. L’afa espère renouveler cette opération l’an prochain, si la fondation Groupama l’accepte. Plus d’informations sur celle-ci : www.fondation-groupama.com Plus d’informations à venir sur : http://www.afa.asso.fr/categorie/ region/franche-comte.html Votre contact dans la région : • Stéphane Hovaere, représentant régional : [email protected] SEPTEMBRE 2015 • n°45 / 53 RÉGIONS ÎLE-DE-FRANCE NOUVELLE FORMULE POUR LES VENDREDIS DU PARTAGE Suite à une baisse de fréquentation des MICI Discuss’, les Vendredis du Partage ont été repensés depuis avril 2015 pour être au plus près de la demande des adhérents. Les Tekawas se déroulant désormais de 15h à 18h, ils ont bénéficié d’un regain d’activité en avril et juin avec la venue de nouveaux adhérents, dont certains sont maintenant devenus des habitués. Les nouveaux horaires de la Soirée du Savoir qui a maintenant lieu de 18h30 à 20h, permettent de finir sur l’intervention du professionnel de santé et cela correspond à une demande de nos adhérents. Elles sont toujours des moments attendus par les adhérents pour venir s’informer et échanger avec un professionnel de santé. Certaines thématiques ont eu plus de succès que d’autres mais globalement, les adhérents sont intéressés par ces conférences. Ainsi, en janvier, le Pr Panis est intervenu sur « La chirurgie dans les MICI ». Cette intervention ne traitant pas des lésions ano-périnéales, c’est le Dr Contou qui est venu traiter de cette thématique en février. En mars, Doriane Cotel, diététicienne de l’afa qui travaille au côté d’Alexandra Martin, est venue faire un topo intitulé « MICI : doit-on avoir peur des fibres ? », une intervention pour faire le point sur ce qu’est une fibre et comment cuisiner certaines fibres pour qu’elles soient plus adaptées aux MICI. En avril, le Dr Treton a remplacé le Pr Bouhnik pour la communication proposée sur « Comment prévenir les risques liés aux MICI pour mieux les éviter ». La Soirée du Savoir sur « MICI et projets d’enfants » très attendue par les adhérents a malheureusement été annulée mais devrait être reportée à novembre 2015 ! Pour finir l’année, le Dr Godeberge est intervenu sur « La RCH et ses gros maux ». Pour la fin 2015, de nouvelles thématiques sont en cours de programmation. Ainsi, nous aurons une intervention sur « Comment préserver les bienfaits de l’été grâce à son alimentation » ainsi qu’une communication 54 / SEPTEMBRE 2015 • n°45 consacrée aux examens et analyses prescrites au cours des MICI, avant d’achever l’année sur une intervention sur l’actualité dans la recherche. PRESCRIRE L’AFA : UN PROJET EN MARCHE DEPUIS UN AN En septembre 2014, nous vous annoncions la mise en route du projet prescrire l’afa, un an après, qu’en est-il ? Combien de nouveaux hôpitaux informés, de cadres de santé rencontrés, d’équipes médicales sensibilisées à l’afa ? Tout d’abord, il est important de noter que les cadres de santé sont toujours très favorables et apprécient que l’on vienne les rencontrer pour leur présenter le travail de l’association, travail auquel ils font toujours bon accueil. Ils sont toujours partants pour mettre à disposition les brochures de l’afa dans leurs services. Ainsi, sur 2014-2015, 15 nouveaux cadres de santé ont été rencontrés et ont été sensibilisés à l’apport des services de l’afa pour les malades à la sortie de l’hôpital. Corinne Devos et Nicole Areces, bénévoles en charge des relations avec les hôpitaux (entre autres actions), et Alix Vié, permanente en charge de la coordination IDF, ont ainsi rencontré des équipes médicales dans 6 hôpitaux différents. Sachant que la plupart du temps, l’information doit être faite auprès des différents services : hôpital de jour, consultation, service des endoscopies, hospitalisation… Le plus important est aussi de voir que même si les cadres de santé sont parfois débordés et ne peuvent programmer une information à leur équipe dans les mois qui suivent la rencontre, ils restent intéressés. Ainsi, 6 autres présentations sont prévues pour la fin 2015. MIEUX VIVRE AVEC MA MICI AU QUOTIDIEN ? LE DÉFI RELEVÉ PAR LE SERVICE DU PR ALLEZ DE L’HÔPITAL SAINT-LOUIS EN PARTENARIAT AVEC L’AFA. Après l’expérience d’un protocole sur l’Education Thérapeutique du Patient (ETP) et les maladies chroniques inflammatoires, sous l’impulsion du Pr Allez, le service a développé un programme d’ETP destiné aux malades de MICI et intitulé « Mieux vivre avec ma MICI au quotidien. » Ainsi, depuis mars 2014, les personnes atteintes de MICI et suivies dans le service peuvent bénéficier de ce programme d’ETP construit et animé en partenariat avec l’afa. Ce programme est également ouvert aux malades suivis en dehors de Saint-Louis, notamment en libéral. L’objectif est de permettre aux malades de rencontrer une équipe pluridisciplinaire afin de faire le point sur leurs besoins et leurs difficultés et de trouver solutions et ressources pour réduire l’impact négatif de leur maladie sur leur vie quotidienne. A ce jour, une vingtaine de personnes ont déjà intégré ce programme. L’équipe dédiée à l’ETP se compose de 5 personnes : le Dr Clotilde Baudry, gastro-entérologue et coordinnateur du programme, Marion Vincent, diététicienne, Nathalie Descrouet et Jean-Félix Lepasteur, infirmiers, et Corinne Devos, patiente-intervenante. Outre la préparation et l’animation du programme, l’équipe se réunit chaque mois pour le faire évoluer en temps réel. D’autres personnes sont également sollicitées pour intervenir comme personnes ressources lors des ateliers en fonction des thématiques : Chantal Boudot, sophrologue, Odile Poilane, life-coach spécialisée dans l’accompagnement des personnes dans les périodes de transition, Sébastien Fouillade, comédien et formateur, Noëmi Hervouet, art-thérapeute. Le programme se déroule sur 6 à 12 mois, combinant entretiens individuels (diagnostic éducatif et évaluation de fin de programme) et ateliers collectifs sur des thèmes prédéterminés favorisant le partage d’expérience avec d’autres malades. Au cours du 1er semestre 2015, 8 ateliers se sont tenus, avec une participation moyenne de 8 à 10 personnes, sur les thématiques suivantes : alimentation et MICI, douleur et fatigue, RÉGIONS ÎLE-DE-FRANCE connaissance de la maladie et des traitements, en parler à son entourage, estime et confiance en soi. Compte tenu de la demande, il est prévu de poursuivre le programme au rythme d’une journée ETP mensuelle avec 2 ateliers collectifs, à laquelle il convient d’ajouter un après-midi dédié aux entretiens individuels. Une expérience riche pour les malades comme pour les animateurs du programme ! LES PERMANENCES D’ÉCOUTE ET D’INFORMATION EN ILE DE FRANCE : UN SERVICE APPRÉCIÉ DES ADHÉRENTS Toujours proche de nos adhérents, les permanences dans le 77, 78 et 91 continuent. Malgré une baisse de fréquentation, de ces derniers mois dans certains départements, les bénévoles en charge : Julie Salvain, Joëlle Besse, Nadia Nafti, Nabil Kort, Chantal Boudot et William Engelvin réalisent un travail impor- tant et de qualité pour offrir un service utile aux adhérents. Cette baisse de fréquentation devrait être compensée en 2015/2016 avec un renforcement de la communication vers les nouveaux hôpitaux informés de l’existence de l’afa. De même, en renforçant et développant la communication dans les villes, cela devrait générer un regain d’activité. UNE NOUVELLE PERMANENCE HOSPITALIÈRE POUR 2015 Corinne Devos, bénévole référente écoute et soutien et ETP en idf, a œuvré au cours du premier trimestre 2015 pour la mise en place d’une permanence hospitalière d’écoute et de soutien à l’Hôpital Européen Georges Pompidou avec le soutien du Dr Geoargia Malamut. Cette permanence devrait voir le jour dès la rentrée de septembre 2015. UNE NOUVEAUTÉ POUR 2015 : DES SÉANCES D’ARTTHÉRAPIE Après sondage auprès des participants du tekawa et un passage remarqué lors d’un atelier ETP de St Louis, l’art-thérapie devrait faire son entrée à la Maison des MICI. L’idée est d’utiliser la création artistique (dessin, peinture, collage, sculpture, etc.) pour prendre contact avec ce que l’on ressent, l’exprimer et le transformer - en venant solliciter l’imagination, l’intuition, la pensée et les émotions - et générer une vision et des comportements nouveaux qui contribueront à venir en aide aux malades. L’art thérapie est un outil privilégié dans d’autres maladies chroniques et nul doute qu’elle a toute sa place dans les MICI : Noémi Hervouet formée à l’art-thérapie sera intervenante pour ce projet. SEPTEMBRE 2015 • n°45 / 55 RÉGIONS ÎLE-DE-FRANCE FORMATION AUPRÈS DE LA MÉDECINE SCOLAIRE En mars 2015, comme l’année passée, une équipe de l’afa composée du Pr Hugot, de Nicole Areces, de Cécile Hornez, de Joëlle Besse, de Julie Salvain et d’Alix Vié est intervenue toute une après-midi auprès des médecins et infirmières scolaires du 92. L’objectif de cette intervention : informer les participants sur les MICI, leur impact sur la scolarité, les dispositifs d’accompagnements scolaires et le rôle de l’afa. Une soixantaine de personnes ont donc été formées et ont fait bon accueil aux intervenants. PIQUE-NIQUE DU 21 JUIN Pour fêter la fin d’année, dimanche 21 juin, une dizaine d’adhérents et bénévoles s’est donnée rdv pour échanger en toute convivialité autour d’un pique nique à Paris. A noter : la présence de jeunes du groupe MICI Jeunes, cela a permis de tisser des liens entre générations. APPEL À BÉNÉVOLES Pour aller plus loin dans l’information des centres hospitaliers d’Ile de France, 56 / SEPTEMBRE 2015 • n°45 nous avons besoin de bénévoles. La région parisienne est très grande et c’est pour cela que nous avons besoin de bénévoles prêts à assurer une mission de correspondant hospitalier (dépose de documentation tous les 3 mois, rencontre avec des cadres de santé…). C’est une mission bénévole qui ne prend pas trop de temps mais qui est nécessaire pour épauler l’équipe déjà en place et pour informer le plus grand nombre de malades. AGENDA • Permanence à Sartrouville : le 3ème mercredi de chaque mois de 14h à 18h, salle des Doléances de la mairie • Permanence à Massy : le 3ème jeudi de chaque mois de 14h à 18h, salle 1 de la Bourse du travail • Permanence à Tournan : un jeudi par mois à la Clinique de Tournan Programme de la Maison des MICI téléchargeable sur le site de l’afa • Coaching Santé (séances individuelles d’ETP) : Le programme se développe au bénéfice des malades franciliens mais également à l’attention de proches de malades pour lesquels la maladie du conjoint, du parent, de l’enfant est venue bouleverser le quotidien. L’extension du programme vers les proches est un des enjeux de l’afa mis en avant lors de la dernière Assemblée Générale. Pour bénéficier du coaching individuel ou des ateliers collectifs, contactez l’afa au 01 42 00 00 40. Service réservé aux malades adhérents à jour de leur cotisation. Plus d’informations à venir sur : http://www.afa.asso.fr/categorie/ region/ile-de-france.html Votre contact dans la région • Référente écoute ETP et soutien : Corinne Devos - [email protected] • Délégué 77 : Nabil Kort [email protected] • Relais jeunes : Julie Salvain [email protected] • Coordinatrice idf : Alix Vié – [email protected] RÉGIONS LANGUEDOC ROUSSILLON tation, Sabine Salvi laissait la scène à Michel Liberatore, représentant régional afa, pour présenter les MICI et les actions de l’afa. A l’issue des spectacles, les dons ont été entièrement reversés à l’afa. Un grand merci à Sabine et à tous les donateurs ! RETOUR SUR LE « TROPHÉE AFA DE RUGBY », VOTRE NOUVEAU RENDEZ-VOUS SPORTIF ! Réaliser un évènement à la fois sportif, familial et estudiantin, le tout pour la bonne cause, voilà le défi que se sont lancés les étudiants de Montpellier business school (Sup de Co). Le 28 mars dernier a eu lieu la toute première édition du « Trophée afa de Rugby », un tournoi réunissant les étudiants des écoles prestigieuses de Montpellier : Sup de Co, Staps, IDRAC, Architecture, Dentaire, Pharmacie, Sup Agro, le CHRU Sanofi etc. Organisé par les élèves de Montpellier business school pour faire connaître les Maladies Inflammatoires Chroniques de l’Intestin aux étudiants, l’évènement a également permis de recueillir une petite somme reversée en totalité à l’afa. Au-delà du public étudiant visé, les échos médiatiques ont permis de braquer le projecteur sur les MICI dans toute la région. L’équipe organisatrice, grand vainqueur de ce premier tournoi, compte renouveler l’expérience l’an prochain. L’objectif ? Elargir ses horizons et faire participer les équipes de rugby des business school partout en France. Un évènement prometteur qui est appelé à augmenter en notoriété... LE THÉÂTRE À L’HONNEUR ! Démocratiser les MICI, maladies trop méconnues, est une initiative essentielle qui contribue à améliorer le quotidien des malades. Comme l’a démontré Sabine Salvi, artiste-peintre et comédienne, le théâtre peut constituer la tribune adéquate pour sensibiliser le grand public à la lutte contre les MICI tout en offrant aux spectateurs, malades ou pas, un beau moment de comédie. Pendant trois mois, Sabine Salvi a effectué une tournée lozérienne de 4 représentations. Seule sur scène, elle a interprété « Histoires d’Hommes » du réalisateur et dramaturge Xavier Durringer, un touchant florilège d’histoires dévoilant l’amour sous toutes ses coutures. Véritable journal intime, ces histoires d’hommes se présentent comme une succession de monologues percutants, soutenus par une mise en scène épurée, où des femmes, seules viennent nous livrer une part d’ellesmêmes. A la fin de chaque représen- INFORMER ET FORMER DANS LA RÉGION - CONFORTER LE RÉSEAU ENTRAIDE FAMILLES Les ateliers de formation ne s’adressent pas qu’aux malades désireux de mieux vivre leur maladie. Puisque les parents peuvent être tout autant en proie au désarroi face à la maladie de leur enfant, l’afa organise régulièrement des Journées Parents. Conçues par et pour des parents d’enfants malades de MICI, l’objectif de ces ateliers est d’informer et de former les parents à accompagner leur enfant dans la gestion de la maladie au quotidien. Les thèmes abordés tentent de recouvrir l’ensemble des contraintes auxquelles l’enfant peut être soumis durant son parcours : la compréhension de la maladie, la gestion du quotidien, les relations dans la fratrie, la scolarité etc. Ainsi, le samedi 30 mai a eu lieu à Montpellier une journée entièrement dédiée aux parents. Au programme : des conférences, des tables rondes, des ateliers et avant tout l’échange et le partage d’expérience entre parents confrontés aux mêmes doutes et difficultés. Ces ateliers sont animés par des intervenants experts, mais également par des parents et délégués afa dans le but de favoriser le dialogue et d’encourager la prise de parole pour dissiper les craintes des parents, et leur donner toutes les clés pour aborder de façon lucide et informée la maladie de leur enfant. 4 couples ont suivi le programme et ont permis aux représentants de l’association d’identifier des besoins vitaux qui vont rapidement faire l’objet de mesures et d’actions concrètes envers les parents et surtout les enfants. Toute l’équipe de l’afa et les intervenants se sont déjà mis au travail. SEPTEMBRE 2015 • n°45 / 57 RÉGIONS LANGUEDOC ROUSSILLON organisée par le village Klesia a permis aux malades et à leurs proches de rencontrer et d’échanger avec les bénévoles de l’afa. Une opportunité qui constitue le premier pas vers la création d’un groupe « Senior », puisque votre équipe afa Languedoc Roussillon s’est tout particulièrement attachée à recueillir vos souhaits et suggestions afin de concevoir des actions spécifiques à votre qualité d’anciens. INSTRUIRE LES FUTURS PROFESSIONNELS DE SANTÉ A la demande de la faculté de Médecine de Montpellier, votre représentant régional s’est prêté volontiers au jeu des questions réponses pour les internes de 5ème année de médecine devant les caméras. Objectif : faire connaître à ces futurs professionnels les MICI, le parcours du malade, sa place dans la sphère de la santé, ses difficultés… même en dehors de sa vie de patient ! Michel Liberatore est invité au montage du film qui sera ensuite présenté aux étudiants. PRÉVENTION ET SOLIDARITÉ – L’AFA REPRÉSENTÉE AU VILLAGE KLESIA Le village Klesia est une référence dans les domaines de la protection et de l’innovation sociale. Depuis 2007, le village Klesia sillonne la France pour aller à la rencontre de celles et ceux qui se sentent concernés par la prévention et l’accompagnement du handicap, de 58 / SEPTEMBRE 2015 • n°45 la perte d’autonomie ou des maladies chroniques invalidantes. Le 25 juin, c’était à Montpellier que se tenait le forum associatif organisé par le village. Le thème mis à l’honneur, « Prévention Santé et Solidarité», s’inscrit dans une démarche responsable et solidaire visant à améliorer la santé de chacun afin de favoriser le « mieux vivre » et le « bien vieillir ». Cet engagement se prolonge dans l’accompagnement des personnes en difficulté de vie du fait d’un handicap, d’une maladie ou d’un accident. La présence de l’afa sur ce forum pour communiquer sur ses actions semblait donc évidente. Informer le grand public sur les Maladies Inflammatoires Chroniques de l’Intestin et susciter une prise de conscience est central dans la problématique de prévention. C’est pourquoi l’afa tenait à cette occasion un stand d’information et animait divers ateliers pour répondre à toutes les interrogations sur les MICI : diététique, sophrologie, coaching santé etc. La mobilisation DES PARTENARIATS « POUR PRENDRE DU TEMPS POUR SOI » Parce que sortir et maintenir sa vie sociale peut représenter un véritable défi pour certains malades de MICI, l’afa, l’Orchestre Opéra National de Montpellier et le CHRU de Montpellier, signent une convention visant à permettre aux adhérents de l’afa de prendre soin d’eux ! Au programme : accès aux premières des spectacles à des prix réduits, ateliers musique ou chant, visites des lieux, rencontres avec les interprètes etc. Tout pour enrichir sa culture et construire son parcours musical ! Davantage d’informations seront disponibles très prochainement. Dans le même esprit, un partenariat établi avec le club « Rando Pour Tous Lozère » rappelle aux malades et à leurs proches que prendre soin de soi, c’est aussi pratiquer une activité physique dans la mesure du possible. C’est pourquoi la présidente de « Rando pour tous » a accepté de créer une section « Santé » au sein du club. Initiée par l’afa, « Rando Santé Lozère », à laquelle adhèrent la Ligue Contre le Cancer et la SEP 48 (Sclérose En Plaque), débutera son activité en septembre ! Plus d’informations à venir sur : http://www.afa.asso.fr/categorie/ region/languedoc-roussillon.html Vos contacts dans la région : • Michel Liberatore, représentant régional : [email protected] • Sarah Habib-Hadef, relai jeunes écoute : relaijeunes.languedoc@afa. asso.fr RÉGIONS LIMOUSIN LES ACTIONS DE MOBILISATION NE PASSENT PAS INAPERÇUES DANS LE LIMOUSIN Le vendredi 22 mai, Marc Germannaud, représentant régional Limousin, est intervenu sur France 3 Limousin dans l’émission « Limousin Matin ». Une belle occasion pour Marc de sensibiliser les spectateurs à l’existence des MICI et de présenter l’afa et ses missions. « Même si des traitements existent, il n’y a pas de médicament pour guérir les MICI » nous rappelle Marc dans cette émission. C’est donc accompagné de Guy Nadeau, président du Cyclo Club palaisien, que Marc s’est rendu à ce rendez-vous journalistique. En effet, s’engager pour faire avancer la recherche, tel est l’objectif du Cyclo Club palaisien qui soutient l’afa depuis maintenant 5 ans à travers deux manifestations annuelles, l’une sportive et l’autre culturelle. C’est donc pour les 1700 malades en Limousin, mais aussi pour les 200 000 malades en France, que le Cyclo Club palaisien s’attèle chaque année à l’organisation de la désormais traditionnelle « MICI Cyclo » qui aura lieu le 12 septembre prochain à Limoges (voir agenda). Lors de cette émission, Marc a également profité de ce précieux temps de parole pour revenir sur le lancement de la campagne 2015 de l’afa « Ils méritent d’être au premier plan », lancée à l’occasion de la Journée Mondiale des MICI dans l’optique de sensibiliser le plus grand nombre sur l’existence des MICI. Sollicité de toutes parts, Marc est également intervenu sur la radio France Bleu Limousin. En effet, à la veille de la Journée Mondiale des MICI, la radio organisait une journée spéciale dédiée à ces maladies. A partir de 9h et tout au long de la journée, les auditeurs ont pu entendre des interventions de professionnels de santé, des témoignages de malades sur leur vécu, leur quotidien et les questions liées « au vivre avec », avant que Marc ne conclue cette belle journée dédiée aux MICI. L’EDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT : APPRENDRE À MIEUX VIVRE AU QUOTIDIEN Un nouveau cycle de séances d’éducation thérapeutique du patient (ETP) s’est achevé le 21 mai dernier à Saint Junien, permettant ainsi aux participants de trouver les ressources nécessaires pour mieux vivre dans le quotidien avec la maladie auprès du binôme patient expert/infirmière animant ces séances. AGENDA • Samedi 12 septembre : « MICI Cyclo » organisée par le Cyclo Club palaisien à Ester Technopole à Limoges. Randonnée cyclotouriste à 14h à la Coupole et randonnée pédestre à 15h à la Coupole. • Séances ETP à Saint Junien : 24 septembre, 22 octobre, 19 novembre,17 décembre au CH Saint Junien - Site Chantemerle - 12 Rue Châteaubriand 87200 Saint-Junien informations et inscriptions auprès de Florence Blaudy au 06 89 10 75 33. • Permanence d’information et d’écoute : la maison des usagers de Saint-Yrieix le deuxième lundi du mois de 14h à 16h sur rdv au 06 15 21 84 26 Plus d’informations à venir sur : http://www.afa.asso.fr/categorie/ region/limousin.html Votre contact dans la région : • Marc Germannaud, représentant régional : [email protected] SEPTEMBRE 2015 • n°45 / 59 RÉGIONS LORRAINE LE COMBAT CONTINUE EN LORRAINE Mireille, déléguée départementale afa 54, multiplie les projets et les fronts sur lesquels se battre pour toujours mieux accompagner les malades de MICI ! Ainsi, l’équipe des bénévoles en Lorraine s’était mobilisée en fin d’année dernière sur le projet de signature d’une convention toilettes avec la ville de Nancy et l’Union des Métiers de l’Industrie et de l’Hôtellerie. La sensibilisation effectuée auprès des cafetiers, restaurateurs et hôteliers semble avoir porté ses fruits : en effet, trois bénévoles de l’afa ont pu rencontrer le lundi 4 mai M. Bedu, Président de l’UMIH de Meurthe et Moselle (54), afin d’échanger avec lui sur sa potentielle association à la signature de la convention. Inscrite au programme du prochain Conseil municipal de la Ville, il y a fort à parier que la convention soit signée très prochainement : une très belle victoire en perspective ! Les actions de sensibilisation, auprès du grand public comme des professionnels de santé, se poursuivent également, ainsi que l’a illustré la participation de Mireille à une soirée consacrée à la maladie de Crohn, organisée près de Nancy le mardi 7 avril par l’organisme de formation UTIP 54. Les 80 pharma- 60 / SEPTEMBRE 2015 • n°45 ciens présents ont ainsi écouté l’exposé du professeur Laurent Peyrin-Biroulet, gastro-entérologue au CHRU de Nancy, puis Mireille a présenté l’afa et a développé tous les moyens mis en œuvre par l’association pour améliorer la qualité de vie des patients. L’auditoire fut très attentif et intéressé, mais également surpris de l’impact invalidant de la maladie sur la vie sociale des malades. Tous étaient ravis d’en savoir plus sur cette pathologie peu connue et ne manqueront pas de « prescrire » l’afa aux malades concernés par la maladie de Crohn fréquentant leurs officines. JOURNÉE MARATHON À METZ En parallèle, Mireille a poursuivi avec énergie le travail de mobilisation et de sensibilisation en partant à la découverte des services d’HépatoGastro-Entérologie des services hospitaliers de la ville de Metz le mardi 12 mai, sous une chaleur estivale. Selon un planning très serré, votre déléguée 54 a enchaîné les rendez-vous dans trois hôpitaux différents de cette ville… qu’elle ne connaissait absolument pas ! Elle a présenté l’association aux cadres de santé et a reçu à chaque fois un accueil très favorable, une disponibilité et une écoute attentive, un intérêt certain pour les moyens proposés. Toutes ont accepté de relayer l’information auprès de leurs patients atteints de MICI du service, en diffusant les plaquettes de l’association. Elles souhaitent vivement qu’une antenne de l’afa se développe sur Metz afin de pouvoir offrir aux patients un service complémentaire dans la prise en charge de leur maladie, ce qui ne saurait tarder. A l’issue de cette journée marathon, Mireille a rencontré Sandra Petry, une adhérente qui, à travers son entreprise Time’s, commercialise des objets dont les bénéfices sont reversés à l’afa. Un chèque de 350€ a ainsi été généreusement remis à l’association, devant les adhérents et sympathisants messins de l’afa réunis lors de la rencontre conviviale qui a suivi. S’ils ne sont pas encore nombreux, ils sont cependant très motivés pour redynamiser le département 57, créer des espaces de rencontre et organiser des événements. Une journée très positive qui marque, c’est sûr, le début d’une vie associative riche sur le département de la Moselle ! De nouveaux événements sont en projet pour l’automne… Ne manquez pas de vous tenir informé en consultant la page régionale Lorraine du site de l’afa. PARTENARIAT ET INFORMATION Un groupe de travail a été constitué par IMS Health, avec le soutien d’AbbVie, au sein du CHRU de Nancy et piloté par le Pr Laurent Peyrin-Biroulet, afin d’élaborer un livre blanc visant à améliorer la prise en charge des patients atteints de MICI en Lorraine. 15 acteurs (professionnels de santé, représentant de l’ARS et l’afa, représentée par son directeur et Mireille) ont ainsi mené une réflexion pour définir les axes d’amélioration et prioriser les projets à déployer. La prochaine étape à court terme sera le développement d’un réseau de soins villehôpital en Lorraine, impliquant tous ces acteurs. RÉGIONS LORRAINE INFORMER, ACCOMPAGNER, DÉCOUVRIR… DES MISSIONS FONDAMENTALES DE L’AFA Toujours dans la perspective du lancement de nouveaux projets, une permanence hospitalière a été mise en place en début d’année au sein du service d’hépato-gastro-entérologie au 9e étage du CHRU de Nancy-Brabois : les malades et leurs proches y sont accueillis par les bénévoles de l’afa pour recevoir informations, écoute et soutien le quatrième lundi de chaque mois de 10h à midi. Ces deux aspects fondamentaux, l’écoute et l’apprentissage du mieux vivre avec sa maladie au quotidien, vont bientôt être prolongés par des ateliers d’Education Thérapeutique du Patient (ETP) : en effet, Mireille a commencé sa formation pour devenir patiente experte et ainsi pouvoir intervenir à ce titre dans des programmes d’ETP proposés par les centres hospitaliers de Nancy et ses environs. Toujours dans la perspective d’informer et accompagner les malades de MICI, l’occasion a été donnée le 30 mai aux adhérents et sympathisants de l’afa d’approfondir leurs connaissances sur la problématique « emploi et MICI » grâce à une table-ronde durant laquelle est intervenue Mme Christiane MAIRE, directrice de Cap Emploi 54. Cette dernière a éclairé les malades sur leurs droits et les a renseignés sur les démarches à effectuer pour toute personne atteinte d’une maladie chronique. Un grand merci à Mme Maire pour sa disponibilité et ses compétences, elle qui a répondu aux nombreuses questions sur un thème dont l’afa a fait une priorité en 2015. UN PARTENARIAT DURABLE AVEC LA STATION DE PLOMBIERES-LES-BAINS Mireille a répondu à la demande d’une étudiante en deuxième année de BTS Diététique le lundi 20 avril : cette dernière souhaitait animer un atelier à l’intention des curistes de la station thermale de Plombières-les-Bains dans les Vosges (88), spécialisée dans l’appareil digestif. Ce moment de partage, durant lequel Mireille a pu présenter l’afa, expliquer ses missions et rappeler qu’une diététicienne spécialisée dans les MICI peut répondre à leurs questions par téléphone tous les mardi après-midi. Les curistes, en demande d’échanges, se sont montrés très intéressés par les informations fournies, ont pu ainsi poser toutes les questions qu’ils avaient en tête (sur le moment. D’autres ne manqueront pas de surgir par la suite) mais ont également pu partager leurs vécus, échanger leurs expériences respectives. Mireille a pu constater, à cette occasion, que les accompagnements et les prises en charge étaient très différents d’une région à l’autre : les apports de chacun furent très constructifs pour tous dans le cheminement personnel du vécu de la maladie. SENSIBILISER ET COLLECTER POUR FAIRE AVANCER LA RECHERCHE Parce que la recherche ne peut avancer sans que des fonds y soient affectés, l’association des parents d’élèves d’Entrange (57), à l’initiative d’Alexandra Moinier, membre de l’afa, a organisé pour la première fois une chasse aux œufs au profit de l’afa le dimanche 5 et le lundi 6 avril. Lola, fille d’Alexandra et Samuel, est elle-même touchée par la maladie. Depuis que le diagnostic a été posé, la famille a été lourdement éprouvée. Heureusement, un grand nombre de personnes se mobilisent pour les entourer : amis, famille... ainsi que l’afa, qui constitue un soutien de taille pour eux. Les Moinier ont eu envie de rendre à l’afa ce qu’ils y avaient reçu en organisant une chasse aux œufs à Entrange. Un bel élan de solidarité, riche de partages et de rencontres, qui fut suivi par de nombreuses personnes : espérons que ce beau projet sera renouvelé en 2016 ! AGENDA • Permanences hospitalières en HGE au 9ème étage du CHRU de Nancy-Brabois le quatrième lundi de chaque mois de 10h à 12h. • Samedi 3 octobre 2015 : Stand à la manifestation « Associations en fête » au Centre des Congrès Prouvé à Nancy de 10h30 à 18h. • Samedi 12 mars 2016 : Nouvelle édition de la Zumba party dans le village de Zilling en Moselle, avec Eléonore et Sandrine. Plus d’informations à venir sur : http://www.afa.asso.fr/categorie/ lorraine.html Vos contacts dans la région : • Mireille, déléguée 54 : [email protected] SEPTEMBRE 2015 • n°45 / 61 RÉGIONS MIDI-PYRÉNÉES DES MOMENTS DE CONVIVIALITÉ POUR SE RENCONTRER ET ÉCHANGER Echanger en toute convivialité, partager ses expériences tout en s’amusant : tel est le credo du groupe MICI Jeunes (18 – 30 ans) ! Une dizaine d’entre eux se sont retrouvés au cours d’une soirée bowling le 29 avril à Toulouse, organisée par Alexia et Helen, relais jeunes en Midi Pyrénées. Après deux parties mouvementées, les participants ont pris un temps pour échanger dans une ambiance très chaleureuse : une belle occasion de rire ensemble, faire de nouvelles rencontres, à renouveler sans hésitation ! APPEL À BÉNÉVOLES Pour ouvrir des permanences d’écoute et d’information pour les malades, les représenter dans les instances qui le permettent, organiser des projectionsdébats dans la région, mais aussi des tables rondes, des MICI Kawas etc. Pour faire vivre l’afa dans votre région, nous recherchons des bénévoles : ponctuellement ou dans la continuité, vous pouvez vous mobiliser à nos côtés avec votre énergie, vos compétences et vos disponibilités. Etre bénévole, c’est permettre de proposer information, écoute et soutien aux malades près de chez vous Plus d’informations à venir sur : http://www.afa.asso.fr/categorie/ region/midi-pyrenees.html Vos contacts dans la région : • Lise Gautier, représentante régionale : [email protected] NORD PAS DE CALAIS LA RÉGION PRÉPARE SON PLAN DE BATAILLE ! Parce que vos bénévoles afa s’interrogent continuellement sur la meilleure façon de répondre à vos besoins, des réunions s’organisent régulièrement partout en France. Ainsi, l’équipe afa Nord-Pas-deCalais s’est retrouvée le 21 mars dernier afin de réfléchir sur la manière de redynamiser l’activité en région ! Plusieurs points étaient à l’ordre du jour. La priorité était bien sûr de concevoir un programme prévisionnel correspondant à vos attentes. A ce titre, Alexandra Favata, votre représentante régionale, a réalisé un bilan sur les conclusions tirées d’un questionnaire envoyé aux malades plus tôt dans l’année : les conférences, débats, projections ou tout autre événement permettant de s’informer sur les MICI sont réclamés. C’est pourquoi, dès la rentrée, votre délégation régionale vous invite à assister à une conférence-débat sur le thème « Les nouveautés thérapeutiques dans les MICI » ! N’hésitez pas à suivre les actualités de la région sur notre site internet. ATELIERS SOPHROLOGIE À LILLE L’EXPÉRIENCE INCONTOURNABLE ! Tous les mardis, Laurence Mouton, sophrologue sensibilisée aux MICI, vous propose de prendre part aux séances col- 62 / SEPTEMBRE 2015 • n°45 lectives qu’elle anime sur Lille. Apprendre à lâcher prise et à gérer stress, douleurs et fatigue, c’est ce que la sophrologie peut vous apporter. La séance du samedi 30 mai était exceptionnelle à bien des égards, puisqu’une conférence précédait le traditionnel atelier pratique. Les malades et leurs proches ont pu assister à un exposé suivi d’un débat sur les bienfaits de cette méthode de méditation et de relaxation afin de mieux comprendre comment elle agit sur le corps et soulage les maux. APPEL À BÉNÉVOLES ! Pour ouvrir des permanences d’écoute et d’information pour les malades, les représenter dans les instances qui le permettent, organiser des projectionsdébats dans la région, mais aussi des tables rondes, des MICI Kawa etc. Pour faire vivre l’afa dans votre région, nous recherchons des bénévoles : ponctuellement ou dans la continuité, vous pouvez vous mobiliser à nos côtés avec votre énergie, vos compétences et vos disponibilités. Etre bénévole, c’est permettre de proposer information, écoute et soutien aux malades près de chez vous ! Contactez le pôle Vie Associative à [email protected] ou à [email protected] AGENDA • Samedi 26 septembre : conférencedébat « Les nouveautés thérapeutiques dans les MICI » de 9h à 12h à l’hôpital Claude Huriez de Lille (59) • Samedi 17 octobre : stand afa au Testathlon d’Armentières (59), un évènement sportif et familial organisé par la Fondation DigestScience au profit de la recherche contre les maladies digestives • Février 2016 (date à venir) : MICI Discuss’ à Cambrai (59) • Lille – ateliers sophrologie avec Laurence Mouton : tous les mardis à 19h15 au 99 Boulevard Vauban à Lille. Ces séances, pour plus de diversité, ne sont pas seulement réservées aux malades. Infos pratiques : Tarif préférentiel : 8€ par personne / par séance Plus d’informations à venir sur : http:// www.afa.asso.fr/categorie/region/nordpas-de-calais.html Vos contacts dans la région : • Alexandra Favata, représentante régionale : [email protected] • Isabelle Marczak, déléguée 59 : [email protected] RÉGIONS NORMANDIE SUCCÈS DE LA PREMIÈRE PROJECTION NORMANDE « UN MONT BLANC POUR Y CROIRE » ! Dorothée Dragée et Caroline Benkovsky, notre nouveau binômebénévole, se sont illustrées en mars dernier par leur premier fait d’armes : l’organisation d’une projection-débat « Un Mont Blanc pour y croire » à Rouen. La soirée a eu lieu le 27 mars et a rencontré un vif succès grâce à l’accueil chaleureux du duo normand, des 6 bénévoles qui les accompagnaient, mais aussi grâce au dynamisme du public, intéressé et captivé. Toutes les conditions étaient donc réunies pour mettre en place un échange de qualité entre les intervenants et les spectateurs. Le débat, animé par le Pr Savoye, gastroentérologue au CHU de Rouen, fut riche en informations et ponctué par les interventions du public avide d’en savoir plus sur les MICI. Cette soirée s’est conclue en toute convivialité autour d’un verre de l’amitié et d’un buffet concocté par les bénévoles, permettant de récolter les impressions des participants ravis de cette initiative locale ! Face à ce beau succès, une seconde projection est en cours de programmation pour le 1er semestre 2016. UNE MARCHE SOLIDAIRE CONTRE LES MICI La fondation Groupama contre les maladies rares organise régulièrement des marches solidaires dans toute la France, au bénéfice d’associations luttant pour améliorer le quotidien des malades et faire avancer la recherche. Le samedi 13 juin, c’est sous le soleil de Coudehard (61) qu’a eu lieu une de ces randonnées. Rassemblant plus de 170 personnes, pour un total de 1500€ de dons récoltés pour l’afa, cette journée sportive s’est caractérisée par un entrain et une bonne humeur qui n’ont cessé de croître à mesure que s’accumulaient les kilomètres parcourus ! Dorothée Dragée, représentante régionale afa qui a courageusement participé à cette marche, remercie en particulier Azéline (bénévole de l’afa) et Michèle (déléguée de l’Orne pour la Fondation Groupama) pour leur implication, sans oublier tous les participants et les bénévoles présents sur le terrain et pour l’organisation de cette journée ! SEPTEMBRE 2015 • n°45 / 63 RÉGIONS NORMANDIE ECHANGE ET PARTAGE : DES RENCONTRES CONVIVIALES À ROUEN Faisant suite à la première rencontre MICI jeunes qui s’est tenue le 12 décembre 2014 à Rouen, une deuxième rencontre a été organisée le vendredi 19 juin. Cette fois-ci, c’est autour de sushis que nos participants ont pu apprendre à faire connaissance et à échanger sans tabou ! Une soirée très sympathique au cours de laquelle chacun a pu s’exprimer dans la bonne humeur. De nombreux thèmes ont été abordés : alimentation, vie quotidienne, traitements, travail, grossesse, avenir... Ces rencontres informelles représentent également une occasion de donner la parole aux proches et de découvrir le point de vue des personnes partageant le quotidien des malades. Une soirée réussie présageant de nouvelles rencontres sur la région ! Dorothée Dragée, votre représentante régionale, est disponible pour répondre à toutes vos questions et pour rencontrer les malades, leurs proches, ainsi que les professionnels de santé qui le souhaitent pour faire connaître l’association, ses missions et ses actions. N’hésitez pas à la contacter par mail à [email protected] Plus d’informations à venir sur http:// www.afa.asso.fr/categorie/hautenormandie.html Vos contacts dans la région : • Dorothée Dragée, représentante régionale, [email protected] • Caroline Benkovsky, relai jeunes Normandie : [email protected] PACA La région PACA se mobilise à l’occasion de la journée mondiale des MICI MOBILISATION POUR LA JOURNÉE MONDIALE DES MICI Le 19 mai dernier, à l’occasion de la Journée Mondiale des MICI et du lancement de la nouvelle campagne nationale de communication, l’équipe afa des Bouches-du-Rhône s’est mobilisée toute la journée à l’hôpital d’Aix-en-Provence, première action qui fut menée au sein de la Maison des Usagers grâce à l’implication 64 / SEPTEMBRE 2015 • n°45 des bénévoles de l’afa. Si la fréquentation fut plus faible que ce qui était escompté, Pierre, bénévole afa, et Anne-Marie, déléguée afa 13, n’en ont pas été moins actifs pour autant ! Demandes d’informations, partages d’expériences, recueil de documentation par les malades comme par les professionnels de santé, propositions de bénévolat… constituèrent le menu de cette journée de sensibilisation. Ce fut surtout l’occasion de présenter les missions et actions de l’association, auxquelles furent sensibles bon nombre de visiteurs, déjà connaisseurs de l’afa. Ce point très positif prouve que nous ne cessons de gagner en reconnaissance et en légitimité grâce au travail de longue haleine fourni par les bénévoles en région, sur le terrain, jour après jour. Notre équipe est repartie galvanisée le soir, au terme de cette journée riche en rencontres et prometteuse pour la suite des événements dans cette région dynamique. Suite à cette belle réussite, l’équipe afa s’est rendue le jeudi 11 juin à l’hôpital Nord de Marseille, afin de tenir un stand d’informations à l’occasion d’un forum associatif. Plusieurs personnes sont venues poser des questions, que ce soit sur l’accompagnement des malades et de leurs proches en région PACA ou bien dans d’autres régions. Ce dernier aspect nous rappelle à quel point une mobilisation en région est importante afin d’être toujours au plus proche de ceux qui en ont besoin, à l’échelle régional voire départemental. Les bénévoles ont, par ailleurs tenu à souligner la qualité de l’accueil qui leur a été fait et remercient le personnel de l’hôpital Nord pour cette journée, qui sera à renouveler ! DÉVELOPPEMENT DES ÉCHANGES ET DU SOUTIEN PRÈS DE CHEZ VOUS Pour compléter les actions de soutien aux malades et à leurs proches, la délégation des Bouches-du-Rhône tient désormais une permanence d’écoute tous les premiers lundis de chaque mois, à la Maison RÉGIONS PACA des Usagers du CHU d’Aix-en-Provence. Un membre de l’afa vous accueille et répond à toutes vos questions concernant notamment la maladie et les traitements, mais aussi votre vie professionnelle, familiale ou sociale, et vous présente le programme d’actions mis en place par l’afa en région PACA, comme au plan national, pour vous aider à vivre au quotidien avec une MICI. De son côté, Eric Balez, représentant régional afa dans la région et patient intervenant, va bientôt pouvoir mettre en place des ateliers ETP consacrés au « Sport et bien-être » avec Pétia Popova, bénévole afa formée à l’écoute et qui a commencé sa formation pour devenir également intervenante ressource dans les ateliers ETP. Le but est, petit à petit, de reprendre confiance en soi, reprendre goût à faire du sport en douceur afin de surmonter la fatigue, qu’elle soit morale ou physique. Retrouver son équilibre grâce à quelques activités physiques, prendre conscience des ressources que chacun possède et dont on peut se servir au quotidien afin de ne plus être focalisé sur son « intérieur », tels sont les objectifs affichés par cette jeune femme qui entend bien partager son dynamisme. Notons également que les ateliers ETP sur l’estime de soi au CHU de Nice se poursuivront, en partenariat avec Ingrid Rotolo (coiffeuse visagiste, bénévole afa et formée à l’Education Thérapeutique) et Elise (maquilleusevisagiste professionnelle). Par ailleurs, un programme d’ETP est en cours de construction au centre hospitalier d’Aix-en-Provence, où des séances devraient être mises en place début 2016, ainsi qu’à l’hôpital européen de Marseille. NAGER POUR MONTRER CE QUE L’ON A DANS LE VENTRE Ce samedi 23 mai à 15h se tenaient, à la piscine l’Attente, les traditionnelles 24 heures de natation qui ont permis de montrer ce qu’avaient dans le ventre les nageurs d’Orange. Le but était simple : parcourir la plus longue distance cumulée entre tous les nageurs pendant 24 heures pour collecter des fonds au profit de l’afa. Un bel exploit sportif qui a permis de battre le record de l’année dernière avec 902,45 kilomètres au compteur, parcourus par 324 participants, mettant à contribution les plus petits comme les plus aguerris, les collèges et lycées ou encore les associations sportives de la ville. Chez les femmes c’est Aude-Lyse Chacqueneau qui a fini première avec 12 kilomètres nagés alors que chez les hommes, c’est David Briand qui a été couronné pour avoir nagé 42 kilomètres. Un grand merci à toute l’équipe du Cercle des Nageurs d’Orange et aux participants. Les champions, c’est vous ! AGENDA • Permanences d’information et d’écoute, tous les premiers lundi de chaque mois à la Maison des Usagers du CHU d’Aix-en-Provence de 10h à midi • Dimanche 6 septembre : Festival des associations « Vivacité » au parc Borély à Marseille • Vendredi 2 octobre : formation des diététiciennes sur les MICI à Nice • Lundi 5 et mardi 6 octobre : formation « Explique-moi les essais cliniques » à Nice, en partenariat avec l’afa. Plus d’informations à venir sur : http://www.afa.asso.fr/categorie/ region/provence-alpes-cote-d-azur.html Vos contacts dans la région : • Eric Balez, représentant régional, [email protected] • Anne-Marie Minaudo, déléguée 13 : [email protected] • Manon et Magalie, relais jeunes : [email protected] SEPTEMBRE 2015 • n°45 / 65 RÉGIONS PAYS DE LA LOIRE ENTRE NOUVEAUTÉS ET PÉRENNITÉ, LA MOBILISATION NE FAIBLIT PAS EN PAYS DE LA LOIRE C’est avec la « Chorale César Geoffray » de Nantes que la chorale « Chanter la vie » s’est unie, le 26 avril à Saint Herblain, pour proposer une après-midi de chants autour d’un répertoire très éclectique rythmé par les interventions du public. « Une très belle initiative qui a permis de collecter 1100€ ! Je souhaite à nouveau vivement remercier Mme Jahény, chef de chœur de «Chanter la vie », sa sœur, Mme Annie Sicard, une de nos adhérente qui nous a mises en contact, et tous les chanteurs des 2 chorales présentes » témoigne Laurence Ouvrard, notre représentante régionale. Toujours dans le swing et la musique, Carole Martin, présidente de l’association Étincelle, qui se mobilise depuis plusieurs années à nos côtés, a organisé un concert solidaire le 21 février à Olonne sur Mer. Le groupe « La Belle Bleue » est monté sur scène pour un concert dynamique et rythmé mélangeant guitare, batterie et basse avec mélodica et didjeridoo. Un grand bravo à Carole Martin pour cette initiative solidaire ! Le 16 mai, Philippe Le Floch, l’époux de Laurence Ouvrard, a couru les 100 kilomètres de Vendée en 11h10 en portant haut les couleurs de l’afa. Cette épreuve s’inscrit dans une initiative familiale puisque le fils de Laurence a couru les 2 kilomètres dans la catégorie benjamin. Un bel exploit pour montrer ce qu’ils ont dans le ventre ! A Crossac, la traditionnelle Cyclosportive Jean Cyril Robin (JCR) aura 66 / SEPTEMBRE 2015 • n°45 lieu le 5 septembre. Les bénévoles de l’afa et toute l’équipe de la JCR vous attendent nombreux pour fêter l’union du cyclisme et de la solidarité. Au programme : 2 cyclosportives, 2 cyclotouristes, la familiale et pour les marcheurs, une randonnée plus une marche. Le mot de Jean-Cyril Robin : « Amis sportifs, depuis la création de notre épreuve en 2004, vous êtes chaque année de plus en plus nombreux à sillonner les routes de Loire Atlantique. Grâce à vous tous et à votre élan de générosité, en 10 ans, nous avons réussi à collecter plus de 214 000€ reversés à l’afa. Chaque année nous sommes très fiers de remettre à l’afa notre participation pour aider la recherche et entendre les responsables nous dire que les traitements s’améliorent. Aujourd’hui la maladie de Crohn n’est pas complètement enrayée, nous poursuivons donc nos efforts. Restons solidaires pour soutenir Claire Hubert, sa sœur Gaëlle ainsi que toutes les personnes malades dans leur combat quotidien ». Rdv sur www.jcrobin.org Un autre projet très ambitieux, organisé par Alexandre Briand, étudiant en communication à Nantes et atteint de la maladie de Crohn, est en train de voir le jour : réaliser le plus grand selfie du monde. Nous aurons besoin de vous pour battre le record de 1151 personnes détenu par Coca-Cola et Microsoft... Un beau projet d’un étudiant plein d’espoir à suivre sur www. defimici.fr APPRÉHENDER SON QUOTIDIEN AVEC UNE MICI Parce que mieux vivre avec une MICI est une des missions que s’est donnée l’équipe, des séances d’éducation thérapeutique sont organisées au CHU de Nantes avec Hélène Constant, bénévole. Les différentes thématiques « Voyage, Travail, Idées reçues sur la maladie » permettent aux malades de trouver des ressources pour apprendre à mieux gérer la maladie au quotidien. Les permanences du CHU de Nantes restent quant à elles le lieu d’accueil et d’écoute particulier ouvert à tous, malades et proches. APPEL À BÉNÉVOLES Pour faire vivre l’afa dans votre région, nous recherchons des bénévoles : ponctuellement ou dans la durée, vous pouvez vous mobiliser et prendre le relai des actions en cours aux côtés de Laurence, avec votre énergie, vos compétences et vos disponibilités. Contactez le Pôle Vie associative à [email protected] ou [email protected] AGENDA • Samedi 5 septembre : Cyclosportive Jean Cyril Robin de 8h45 à 16h à Crossac. • Vendredis 20 novembre 2015 et 5 février 2016 : soirées conviviales à 19h30 (restaurant à venir sur le site de l’afa). • Permanences d’information et d’écoute au CHU Hôtel Dieu à Nantes, Pôle Mère et Enfant, les mercredis 7 octobre, 2 décembre et 17 février de 14h à 16h. Plus d’informations à venir sur : http://www.afa.asso.fr/categorie/ region/pays-de-la-loire.html Vos contacts dans la région : • Laurence Ouvrard, représentante régionale : [email protected] • Isabelle Oerther, relai écoute 49 : [email protected] RÉGIONS PICARDIE LE TOUR DE L’ESPOIR, LE RENDEZVOUS SOLIDAIRE INCONTOURNABLE Comme tous les ans depuis 2007, l’association Aide et Espoir d’Yzengremer se mobilise aux côtés de l’afa pour faire entendre la voix des malades et communiquer sur les MICI et les actions de l’afa auprès du grand public. Le Tour de l’Espoir, ce sont des cyclistes, clubs et particuliers, qui sillonnent les routes picardes et normandes afin de soutenir l’afa. De Clermont à Mersles-Bains, ce sont plus de 140 kilomètres parcourus le vendredi, et 90 kilomètres le samedi entre Yzengremer et Abbeville. Cette nouvelle édition confirme la motivation sans faille de Denis Desenclos, président de l’association Aide et Espoir et malade de rectocolite hémorragique. Une mobilisation sportive, organisée dans le cadre de l’opération « Montrons ce que nous avons dans le ventre », mais avant tout une véritable aventure humaine qui a permis de récolter 1080€ au profit de l’afa, dont deux généreux dons de 500€ de la part du Lions Club de Mers-les-Bains et du Lions Club d’Abbeville ! Merci à tous les participants et donateurs pour leur générosité et à l’année prochaine ! APPEL À BÉNÉVOLES Pour ouvrir des permanences d’écoute et d’information pour les malades, les représenter dans les instances qui le permettent, organiser des projections-débats dans la région, mais aussi des tables rondes, des MICI Kawas etc. Pour faire vivre l’afa dans votre région, nous recherchons des bénévoles : ponctuellement ou dans la continuité, vous pouvez vous mobiliser à nos côtés avec votre énergie, vos compétences et vos disponibilités. Etre bénévole, c’est permettre de proposer information, écoute et soutien aux malades près de chez vous ! Contactez le pôle Vie Associative à [email protected] ou à [email protected] Plus d’informations à venir sur : http://www.afa.asso.fr/categorie/ region/picardie.html Vos contacts dans la région : • Michel Gravier, représentant régional : [email protected] • Sandra Navellier, déléguée 60 : [email protected] et relai jeunes : [email protected] POITOU CHARENTES AGENDA : 15 Date : 25 MARS ophe Bordas Christ Journaliste : e Pays : Franc Quotidien Périodicité : OJD : 94356 Permanence d’information et d’écoute au CH de Niort : un mercredi tous les deux mois au Centre Hospitalier de Niort Page 1/1 Plus d’informations à venir sur : http://www.afa.asso.fr/categorie/ region/poitou-charentes.html aure Latour, Vos contacts dans la région : • Véronique Pouvreau, relai écoute 17, [email protected], 05 46 67 89 37 • Emilie, relai écoute 79, [email protected] • Aude, bénévole, [email protected] n clientèle ; de la directio r sur ses droits u où s'informe Hôpital : un lie 02a2564f545e08 25040758614e31 df53b référente ; Anne-L ; Renée Lucas, ier, animatrice Poitou-Charentes. Stéphanie Pomm CISS président du Alain Galland, 5e74650d56400c SE RETROUVER POUR AVANCER ENSEMBLE ! Les bénévoles en Poitou-Charentes, région en plein développement, se sont retrouvés le samedi 20 juin, sous un soleil radieux, afin de mieux se connaître, partager leurs expériences et leurs envies. Ce moment très convivial a permis à l’équipe, qui s’enrichit cette année de deux nouvelles bénévoles, de faire le point sur les mois à venir. De beaux projets, tels qu’une projection-débat, des rencontres, « Prescrire l’afa »… sont ainsi prévus d’ici fin 2015, et les permanences d’information et d’écoute, assurées par Emilie, se poursuivront tout au long de l’année. Plus d’informations prochainement sur la page régionale du site de l’afa ! latoire ou qu'est l'ambu détailler ce iotiques. ouvrira bien- faciliter la prise d'antib accueillant un Galland. L'un aussi en al, ou- Alain La Rochelle, annonce-t-il, Cet espace vivra journées dérs de l'hôpit tôt à la polyclinique des expositions, des rénale par L'espace usage r dernier, a été en projet à isance janvie o- autre est été vert le 12 pistage, insuff ann. débats y ont soir. Sa philos le. Des cafés confiinauguré jeudi patients dans leur Inkerm exemp pièce une les existe à soient s phie : aider organisés. Il peut se mettre e pour qu'ils Des cafés débat ? Stéphanie lle où l'on si beprise en charg santé. cet espace recru- dentie s indiscrètes A quoi sert leur acteurs de est l'animatrice, un lieu l'écart des oreille se dit ici est couvert Pommier en qui eil, l'esemploi. « Cest ment soin. « Tout ce sionnel », indique le hall d'accu illi 200 tée via Pôle le secret profes mations, notam Situé dans par accue d'infor te, déjà rs a d'écou . rs », répond pace usage iations y chiffre », afdroits des usage du ministère Renée Lucas Lin très bon que six assoc : stomicet sur les lons étude de personnes. « nte une Signa s Lucas, référe CISS. elle. « Selon permanence Alain Galfirme Renée tiennent des , enchaîne ylarthrite, istratrice du de la Santé interrogés yalgie, spond espace et admin le Collectif interassés, fibrom des usagers ire, l'association land, 70 % droits. Or, imer, l'Estua de ses atouts : Le CISS ? Cest Poitou-Cha- ne connaissent pas leurs sur leur Alzhe la santé de petit. Un sociatif sur Galland. Il à l'information la per- François-Au », se félicite é par Alain er ils ont droit très bien placé rentes, présid iations et s'occupe droit de désign le « // est pathologie, de connaître anie. réunit 42 assoc es usagers de la ophe BORDAS de confiance, ies Stéph Christ malad sonne espac les autres Angou des soins dans de Poitiers, parcours de région : CHU Rochefort... «Nous ques... ». e pour c, avec chroni ainsi formé lême, Cogna première régionprécise Stéphanie sera sommes la », ces usagers autant d'espa 43400503 AUPETIT 72545 Tous droits r réservés à l'éditeu SEPTEMBRE 2015 • n°45 / 67 RÉGIONS RHÔNE-ALPES DES MALADES AUX PROFESSIONNELS DE SANTÉ EN PASSANT PAR LE GRAND PUBLIC, L’INFORMATION EST UNE CLÉ DU SUCCÈS EN RHÔNE ALPES ! Encore une fois, l’intérêt pour les MICI Discuss’ organisés avec l’intervention de spécialistes ne se dément pas. Le 7 mars dernier à Grenoble, près d’une trentaine de personnes sont venues poser leurs questions et échanger sur le thème « Si on parlait des plantes pour les MICI » avec Mme Florence Souard, maître de conférence à la Faculté de Pharmacie de Grenoble, en phytothérapie. Il en est ressorti que la phytothérapie est à utiliser avec la plus grande prudence et que l’automédication dans ce domaine peut s’avérer dangereuse. Il est indispensable de questionner un pharmacien ou un médecin sur leurs interactions avec les traitements prescrits dans les MICI. La rencontre s’est achevée autour d’un pot de l’amitié. Du 26 au 28 mars se tenait le congrès du Groupe Francophone d’Hépatologie, Gastroentérologie et Nutrition Pédiatriques à l’université Lyon 2. Nathalie Gonzalez et Anne Buisson tenaient un stand sur place, l’occasion pour elles d’aller à la rencontre de gastro pédiatres et de les sensibiliser à l’existence de l’afa et des services spécifiques qu’elle propose pour les familles. Puis c’est le 5 juin que Nathalie Gonzalez organisait une table ronde sur « Les manifestations rhumatologiques et dermatologiques liées aux MICI » en présence du Dr Jean-Paul Larbre et du Dr François Michel. Une trentaine de participants a répondu présent. A la suite de l’intervention, l’assemblée a pu adresser toutes ses questions aux docteurs, transformant cette rencontre en un véritable échange entre les intervenants et le public. C’est à l’occasion de la journée mondiale sans tabac et sur invitation du Dr Plassart, 68 / SEPTEMBRE 2015 • n°45 comme les traitements, les régimes alimentaires, les intolérances, le bien-être et la vie quotidienne, la communication avec les médecins, la grossesse etc. tout cela selon le souhait des participants, librement et avec le sourire ! responsable de l’Unité de Coordination de Tabacologie, que Dominique Pesavento, déléguée de l’afa, tenait un stand dans le hall du CHU de Grenoble La Tronche. L’occasion de sensibiliser les participants à l’existence des MICI et d’expliquer que Crohn et tabac ne font pas bon ménage ! L’occasion également pour Dominique de travailler aux côtés de deux nouveaux bénévoles : Jacques et Christine. FAIRE DE L’ÉCOUTE ET DU SOUTIEN - LA MISSION PHARE DE LA RÉGION Nous vous l’annoncions dans le dernier afa mag : Roger Savy et Bérénice Després, tous deux bénévoles de l’afa, ont validé leur formation à l’écoute. C’est sans tarder qu’ils ont mis en pratique leur toute nouvelle formation. Si Roger a mis en place une permanence d’information et d’écoute au sein du CHU de Saint Etienne, Bérénice propose quant à elle une permanence à la Maison des associations de Saint Etienne. «J’ai accueilli un malade de Crohn et j’ai pu lui apporter, à travers notre échange, un peu d’espoir» nous raconte Roger sur sa 1ère permanence le 16 mars dernier. Parce qu’échanger passe aussi par la convivialité, le 4 juin dernier, Roger organisait un MICI kawa à Saint Chamond dans la Loire, qui a permis aux participants d’échanger sur des thèmes variés dans un cadre chaleureux. C’est sur cette même lancée qu’Aurélie et Laure, relais jeunes pour la région Rhône-Alpes, et le groupe MICI Jeunes, proposaient un MICI kawa pour les jeunes de 18 à 30 ans le 23 mai dans un salon de thé à Grenoble. La rencontre a rassemblé 5 participants qui ont pu échanger en toute convivialité autour d’un chocolat chaud viennois fait maison. Une rencontre riche et chaleureuse puisque qu’après quelques gorgées, de nombreux sujets ont pu être abordés DES ATELIERS POUR APPRENDRE À MIEUX VIVRE AU QUOTIDIEN Que ce soit à travers l’alimentation ou la gestion du stress, l’équipe de bénévoles Rhône Alpes met tout en place pour permettre à chacun de trouver des ressources pour apprendre à mieux vivre avec la maladie. Dans le Rhône, de la cuisine lyonnaise traditionnelle à la confection de desserts gourmands, les participants ont pu échanger trucs, astuces et conseils lors des ateliers cuisine proposés par Eva Milesi, diététicienne du réseau afa. Et c’est pour apprendre à mieux gérer stress, douleurs et fatigue que des ateliers de sophrologie sont ouverts aux malades de MICI. Tandis qu’à Saint Cyr au Mont d’Or (Rhône) et qu’à La Tronche/Grenoble, les séances se remplissent chaque mois. Un nouvel atelier verra le jour, un lundi par mois à Voiron (Isère). Si la salle reste à trouver, le projet lui débutera dès le mois de septembre prochain, et d’ores et déjà, il est possible de contacter Dominique Pesavento pour en savoir plus. De son côté, Gina Penin, aidée de Charlotte (nouvelle bénévole), s’attèle à l’organisation de rendez-vous pour faire remonter la problématique des toilettes auprès des élus. C’est à la suite de sa formation « connaître l’afa » que Charlotte appuiera Gina sur ce projet dans le cadre de la journée mondiale des toilettes. Enfin, Nathalie Gonzalez a commencé sa formation pour devenir patiente experte et intégrera un programme d’ETP à l’hôpital Lyon sud à la fin de l’année. RÉGIONS RHÔNE-ALPES MONTRONS CE QUE NOUS AVONS DANS LE VENTRE, DES NOUVELLES INITIATIVES AUX DÉFIS RECONDUITS ! Le 6 mars dernier, c’est dans une ambiance festive et joyeuse que près de 120 personnes ont répondu à l’appel de Françoise Maître, bénévole très active, qui organisait une nouvelle soirée zumba. Une soirée plus que réussie, grâce au dynamisme de Françoise, des trois professeurs de zumba et de tous les participants, et qui a permis de récolter 1700€. Dans le dernier afa magazine, nous vous parlions du défi « Tous ensemble à La Vouise » qui s’est déroulé le 12 octobre dernier, initié par Marie-Thé Gonon, et a réuni 630 participants. « La Vouise a rarement attiré autant de monde » a relevé le maire de Voiron M. Julien Polat. C’est en février que s’est déroulée la remise d’un chèque de 7800€, fruit de cette très belle initiative, en présence du maire, du conseiller général et des élus. Alain Olympie, directeur de l’afa, s’était rendu aux côtés de Dominique Pesavento pour cette belle cérémonie. Affaire à suivre puisque le défi va se pérenniser par une biennale. Le 27 juin, c’est un tournoi de foot qui a eu lieu à Saint Etienne. C’est dans une belle ambiance que se sont réunies 20 équipes, encouragées par un public venu nombreux pour profiter des matchs, de l’animation musicale et se délecter des délices du barbecue et autres buvettes. Bérénice et Roger avaient installé leur stand, déployé banderoles et documentations pour répondre aux questions des participants venus à leur rencontre. Bérénice Després a remis, avec charme et sourire, la coupe aux vainqueurs. La cérémonie de remise du chèque de… 11 177€ (rien que ça !) a eu lieu le 1er juillet en présence de Chantal Dufresne, qui n’a pas manqué de se rendre sur place pour féliciter chaleureusement Michael Fleur et son équipe qui se sont démenés comme de beaux diables pour nous offrir cette très belle cagnotte ! Des actions qui en inspirent d’autres, puisqu’un nouveau défi verra le jour, autour de la 14ème édition de « La ronde de Crussol » le 20 septembre prochain, un trail aux paysages surprenants avec 3 courses au choix (voir agenda). AGENDA • Dimanche 20 septembre : Ronde de Crussol, le rendez-vous annuel des amateurs de course à pied à SaintPeray, Ardèche • Mercredi 14 octobre : MICI Discuss’ sur les biothérapies avec le Pr Stéphane Nancey au Pavillon médical, relais H, de l’hôpital Lyon Sud. • Vendredi 16 octobre : soirée dansante sur le thème « Tenue chic détail choc » à la MJC de Vaulx en Velin. Entrée : 8 €, cocktail maison offert. Possibilité Accueil chaleureux du Pr Roblin au CHU de St Etienne de restauration et boissons sur place (mais payantes). • Vendredi 27 novembre : table ronde sur « Nutrition et MICI » à la mairie du 8ème à Lyon ISÈRE DRÔME ARDÈCHE • Samedi 26 septembre : MICI Discuss’ à Grenoble • Samedi 7 novembre : Journée MICI en Drôme Ardèche : à 12h repas convivial facultatif, à 14h15 conférence-débat sur « Les traitements : évolutions, biosimilaires. Les dernières avancées de la recherche » et « La place des émotions et du stress dans les MICI » en présence du Pr Bonaz et du Dr Pelissier à la salle Rhône à Guilherand-Granges. • Sophrologie à La Tronche (près de Grenoble) : ateliers animés par Catherine ROMANO, proposés aux adhérents avec une participation de 5€ la séance, un mercredi soir par mois de 18h30 à 19h30. Prochaines séances : 23/09 – 21/10 – 18/11 -16/12 et pour 2016 : 20/01 – 17/02. Inscriptions obligatoires au 04 76 04 78 19 • Sophrologie à Voiron : un lundi par mois de 18h30 à 19h30 (lieu à venir). Infos auprès de votre déléguée Dominique PESAVENTO 04 76 64 79 98 ou [email protected] LOIRE • Vendredi 30 octobre : conférence au CHU de Saint Etienne de 17h15 à 20h avec le Pr Xavier Roblin, le Dr Del Tedesco et le Dr Malézieux Plus d’informations à venir sur : http://www.afa.asso.fr/categorie/ region/rhone-alpes.html Vos contacts dans la région : • Dominique Pesavento, déléguée 01/07/26/38 [email protected] • Nathalie Gonzalez, déléguée 69 : [email protected] • Gina Penin, déléguée 73/74 : [email protected] • Roger Savy, délégué 42 : [email protected] • Laure Giambra, relai jeunes : [email protected] SEPTEMBRE 2015 • n°45 / 69 Merci à nos partenaires institutionnels, Ministère des affaires sociales et de la Santé / Direction Générale de la Santé, Ministère des droits des femmes, de la ville, de la jeunesse et des sports / Développement de la vie associative, du bénévolat, ANSM, CRAMIF, CPAM du 34, 63 et 64 et aux nombreuses mairies qui nous soutiennent. Merci à nos partenaires privés. Et de nombreuses sociétés qui ont su être à nos côtés pour la réalisation des projets tant par leur savoir-faire que leur soutien financier. Merci aux fondations et aux associations Ils sont présents tout au long de l’année ou dans l’organisation d’événements de visibilité et de collecte de fonds : CEI 4 vents, Ensemble pour Pierre-Yves, nos amis de Crossac Animation et de la Cyclotourisme de Crossac, CycloClub Palaisien, Aide et Espoir, Club Universitaire Palois, les Coureurs de l’Yvette, Etincelle, Anime Battage, Côté Jardins, AGASSC de St Laurent du Var, MJC de Vaulx en Velin, Œuvre des Orphelins du Livre, Prince Médical, Bridge Club de Levallois et de nombreuses autres associations, merci à eux et à leurs forces bénévoles. C’EST GRÂCE À VOUS, DONATEURS ET ADHÉRENTS, TOUS MEMBRES DE L’AFA, que nous pouvons faire avancer la recherche et continuer à être présents auprès de tous les malades et leurs proches. Plus que jamais, nous devons faire nombre pour peser dans les décisions publiques concernant le droit aux soins et à une qualité de vie acceptable ; l’afa se doit de vous représenter et d’être toujours active en ce sens. RELEVER LES PLUS GRANDS DÉFIS EN GASTROENTÉROLOGIE MOBILISE CHACUN D’ENTRE NOUS C’est pourquoi, nous travaillons chaque jour en collaboration avec des pairs, des universitaires et des experts cliniciens. C’est ensemble que nous pouvons apporter une réelle différence aux patients. En tant qu’entreprise biopharmaceutique, nous mettons notre expertise, nos ressources et notre passion au service de millions de patients dans le monde. Chez AbbVie, la science est le point de départ qui nous permet d’aboutir à de nouvelles avancées. AbbVie exerce son expertise dans de nombreux domaines thérapeutiques, notamment dans les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin. Pour en savoir plus: www.abbvie.fr DES ÉQUIPES. UNE PASSION. DES POSSIBILITÉS. ILS SONT VOS CONTACTS PRÈS DE CHEZ VOUS : INFORMATION ET SOUTIEN Référentes Parents Enfants Pascale MOURO Tél. 06.72.48.91.12 [email protected] Barbara ETINZON Tél. 06.88.69.82.83 Référentes MICI Ados Anaïs et Tiphaine : [email protected] Référente MICI Jeunes Julie SALVAIN [email protected] ALSACE - 67/68 Véronique REINBOLD, représentante régionale Tél. 03.68.03.62.33 [email protected] AQUITAINE – 33/40/47/64/24 33 Georges CUVILLIER, relai 33 Tél. 06 88 13 55 67 [email protected] 24 Yves THOUVENIN, délégué Tél. 05.53.04.56.94 [email protected] 47 Marie-Thérèse MARRAUD, déléguée Tél. 05.53.66.44.75 [email protected] 64 Madeleine DUBOE, déléguée Tél. 05.59.61.16.60 [email protected] Relai Jeunes : Laura MISTRETTA [email protected] AUVERGNE – 03/43/15/63 Marie Noëlle CHARBONNIER, représentante régionale Tél. 04.73.36.59.47 [email protected] 03 Maryline SERGERE, déléguée Tél. 04 70 47 29 46 [email protected] le vendredi de 14h à 18h 43 Pascal GAUDRIAULT, délégué Tél. 04.71.76.15.21 [email protected] BRETAGNE – 22/29/35/56 22 Michèle FRANÇOIS, déléguée [email protected] 35 Sylvie MONBOUSSIN, déléguée Tél. 0811.09.16.23 [email protected] 56 Anne Marie DUGUET, déléguée Tél. 02.97.37.30.30 [email protected] Le mercredi de 14h à 18h BOURGOGNE - 21/58/71/89 21 Tiphaine, relai 21 [email protected] Emilie CANARD [email protected] CENTRE – 18/28/36/37/41/45 Laurent LUBINEAU, représentant régional Tél. 02.47.50.96.78 [email protected] Les lundis et vendredis de 19h30 à 21h30 28 Sylvie DAGUET, déléguée [email protected] Tél. 0811 091 623, le jeudi de 10h à 12h. CHAMPAGNE ARDENNE - 08/10/51/52 Contact : Siège de l’afa Tel : 01.42.00.00.40 [email protected] Du lundi au vendredi de 10h à 18h FRANCHE COMTE – 25/39/70/90 Stéphane HOVAERE, représentant régional Tél. 03.84.24.09.82 [email protected] LANGUEDOC-ROUSSILLON - 11/30/34/48/66 Michel LIBERATORE, représentant régional Tél. 04.66.49.28.67 [email protected] Relai Jeunes : Sarah Habib HADEF [email protected] LIMOUSIN – 19/23/87 Marc GERMANNAUD, représentant régional Tél. 06.15.21.84.26 [email protected] LORRAINE – 54/55/57/88 54 Mireille, déléguée Tél. 08.11.09.16.23 [email protected] MIDI PYRÉNÉES - 09/12/31/32/46/65/81/82 Lise GAUTIER, représentante régionale [email protected] Relai Jeunes : Helen CORNALE [email protected] NORD PAS DE CALAIS – 59/62 59 Isabelle MARCZAK, déléguée Tél. 03.27.73.93.74 [email protected] le lundi de 10h à 18h et du mardi au vendredi de 19h à 20h30 er pour des actions Si vous souhaitez nous aid , n’hésitez pas à ion rég re bénévoles dans vot ISIRE au 01 71 18 36 94 contacter : Nathalie RUTAY 18 21 80 80 ou Solen MENGUY au 01 62 Alexandra FAVATA, représentante régionale Tél. 03.21.28.20.86 [email protected] BASSE NORMANDIE - 14/50/61 HAUTE NORMANDIE - 27/76 Dorothée DRAGEE, représentante régionale [email protected] Relai jeunes : Caroline BENKOVSKY [email protected] PACA 04/05/06/13/83/84 Eric BALEZ, représentant régional Tél. 04.93.31.72.73 [email protected] 13 Anne-Marie MINAUDO, déléguée Tél. 06.12.03.63.41 [email protected] Relai jeunes : Manon et Magalie et Emily [email protected] PAYS DE LA LOIRE - 44/49/53/72/85 Laurence OUVRARD, représentante régionale Tél. 02.72.02.30.58 [email protected] Lundi, mardi, mercredi, jeudi et vendredi de 20h à 21h30 49 Isabelle OERTHER, relai écoute 49 [email protected] PICARDIE – 02/60/80 Michel GRAVIER, représentant régional Tél. 06.76.50.15.13 [email protected] 60 Sandra NAVELLIER, déléguée Tel : 06.65.41.64.68 [email protected] En semaine de 18H00 à 20H00 Relai Jeunes : Sandra NAVELLIER [email protected] POITOU CHARENTES 16/17/79/86 17 Véronique POUVREAU, relai écoute 17 Tél : 05 46 67 89 37 [email protected] 79 Emilie, relai écoute 79 [email protected] Aude, relai écoute 79 [email protected] RHONE ALPES - 01/07/26/38/42/69/73/74 01/07/26/38 Dominique PESAVENTO, déléguée Tél. 04.76.64.79.98 [email protected] 42 Roger SAVY, délégué [email protected] 69 Nathalie GONZALEZ, déléguée Tél. 04.78.00.42.67 [email protected] 73/74 Gina PENIN, déléguée Tél. 04.79.35.11.45 [email protected] Relai Jeunes : Laure GIAMBRA et Aurélie BOULERIS [email protected] DOM MARTINIQUE Jean-Philippe BIGOT [email protected]` Tél. 05.94.32.62.36 GUADELOUPE Christelle PFISTER, déléguée [email protected] GUYANE Jean Philippe BIGOT, délégué [email protected] Tél. 05.94.32.62.36 LA RÉUNION Juliette CAIN et Sébastien MULANGU, délégués - [email protected] NOUVELLE CALÉDONIE Sandra CALLEJA, relai [email protected] ILE-DE-FRANCE La Maison des MICI Tél. 01.42.00.00.40 [email protected] Lundi au Vendredi de 10h à 18h Alix VIÉ, coordinatrice des actions et bénévoles Ile de France Tél. 01.80.18.21.88 [email protected] Corinne DEVOS, Référente écoute, ETP et soutien Tél. 01.71.18.36.95 [email protected] Mercredi de 14h à 18h 77 Nabil KORT, délégué Tél. 09.53.48.46.33 [email protected] Relai Jeunes : Julie SALVAIN [email protected] souhaitiez joindre re disposition, que vous Un numéro unique à vot ations... de l’afa, avoir des inform votre délégué ou le siège ix d’un appe 08 11 09 16 23 1prde ile puis un téléphone mob ou 01 801 821 8 l local