publicaci n - EME Catedral Hotel

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ART DE VILLE
Séville
SI LOIN, SI PROCHE… LA CAPITALE ANDALOUSE VAMPE SES VISITEURS D’UNE PIQUANTE
SÉDUCTION DE FILLE DU SUD. ELLE ACCUEILLE AVEC UN SOURIRE RAVAGEUR TOUS CEUX QUI VIBRENT
POUR SES EXCÈS. UN VOYAGE DE QUELQUES HEURES OU DE QUELQUES ANNÉES.
Photos : Alexia SILVAGNI. Texte : Dominique SAVIDAN
LA DANSEUSE DE FLAMENCO ANA MORALES
À GAUCHE : UN BASSIN D’EAU TIÈDE GRAND
00
DANS LE CABARET LOS GALLOS.
COMME UNE PISCINE ET ÉCLAIRÉ DE BOUGIES, TOUTE LA MAGIE DES SOMPTUEUX
BAÑOS ARABES AIRE
DE
SEVILLA .
00
Deux heures et demi de vol direct sans embrouille depuis Paris. Une
aventure raisonnable qui se glisse facilement dans l’agenda le
temps d’un week-end ou d’une semaine en mode pause. Pas de décalage
horaire ni de taux de change exotique, et pourtant la vie prend ici une
saveur autrement plus épicée. Première sensation après un quart d’heure
en taxi, l’odeur des fleurs d’orangers qui émane des nombreux jardins
de Santa Cruz, quartier de CE NOUVEL EDEN DU SUD DE L’EUROPE. Une
délicieuse sensation de lâcher-prise. Il faut accepter de se perdre dans
ces ruelles mal dallées de l’ancien quartier juif, où peu de voitures
s’aventurent. Lever le nez suffit pour tomber sur des merveilles qu’aucun
guide ne mentionne. Le retable d’une vierge à l’enfant, un patio aux
azulejos flamboyants, de hauts murs ocre, rouge carmin, bleu azur, ou
blanc de chaux qui laissent deviner les solariums qui les surplombent,
avec vue sur tous les toits de la ville. Comme dans un village de carte
postale, partout des terrasses de café ensoleillées attendent le promeneur.
UNE VIE SIMPLE, RYTHMÉE par les carillons des églises – plus d’une centaine
dans Séville la pieuse – toutes différentes. Chacune a ses habitués, qui
viennent y prier leur saint préféré dans une odeur d’encens. La ferveur
religieuse finit par contaminer le plus athée parce qu’on la sent authentique,
primale, joyeuse. Et puis, brûler un cierge dans une église inconnue c’est
un peu comme un pari sur un futur qui chante…
Séville accueille chaleureusement ses visiteurs toute l’année. En dehors
de la semaine sainte, où la ville se replie sur elle-même pour mieux
00
communier avec le divin, et de la féria, il est assez facile de se loger
dans le centre à des prix très raisonnables. Il suffit de suivre les panneaux
“Hoteles Centro historico”.
Séville ne se réduit pas à une ville musée, les nouveaux hôtels traduisent
le dynamisme de l’Espagne actuelle. Le palace Eme Fusion en face de la
cathédrale, qui a ouvert ses portes à l’automne dernier, est devenu le
fer de lance de cette MOVIDA ARCHITECTURALE. De l’extérieur, rien ne
transparaît, mais il suffit de s’aventurer dans le hall pour se retrouver
dans un sas futuriste puis guidé vers une savante dentelle de métal
contemporaine d’où jaillit une fontaine japonisante. Un ascenseur grimpe
au quatrième étage et là, on atterrit dans un lounge bar aux musiques
lancinantes nez à nez avec la tour de la Giralda. Plusieurs solariums et
une piscine se prêtent à un tourisme immobile. On rêve de l’unique duplex
tout là-haut, nid d’aigle avec un jacuzzi, tellement exceptionnel qu’il faut
le réserver de long mois à l’avance. Et l’on comprend alors que Séville,
au-delà de sa séduction immédiate, est UNE VILLE QUI S’APPRIVOISE. Les
amateurs de confort design se tourneront vers la petite chaîne High tech
Hoteles qui marie une architecture de palais traditionnel avec des chambres
en gris et blanc au minimalisme reposant lorsque l’on est saturé de
couleurs, de bruits et d’odeurs. Justement, une anachronique odeur de
hammam attire le promeneur vers une ruelle au nom imprononçable,
où se nichent les Baños Arabes Aire de Sevilla. Un palais mauresque de
rêve où l’on peut se faire chouchouter pendant deux heures, escale
LA
TRÈS ACTIVE PAOLA CABELLO, RESPONSABLE
DE LA COMMUNICATION POUR LA CONFÉDÉRATION DES
ENTREPRENEURS D’ANDALOUSIE.
LES ARÈNES MYTHIQUES DE LA MAESTRANZA .
CI-CONTRE : ALLUMER UN CIERGE DANS L’UNE DES
INNOMBRABLES ÉGLISES ET SE LAISSER GAGNER PAR UNE
FERVEUR RELIGIEUSE COMMUNICATIVE. ET LA
SOMPTUEUSE TOUR DE LA GIRALDA , JUSTE EN FACE DU
NOUVEAU LOUNGE BAR DE L’HÔTEL EME FUSION.
À GAUCHE : VUE DE LA CATHÉDRALE DEPUIS L’APPARTEMENT DU STYLISTE N ICOLAS VAUDELET.
00
CRÉDITS PHOTOS
ALEJANDRA HOFFER, DANSEUSE DE FLAMENCO RÉPUTÉE, A MONTÉ SON ÉCOLE
DE DANSE À SÉVILLE. EN BAS : LES MURS EN CUIR DE TOLÈDE RICHEMENT OUVRAGÉS
D’UNE CHAMBRE DE LAS CASAS DE LA JUDERIA .
À GAUCHE : À L’INSTAR DE PAOLA MORALES, LES DANSEUSES DE FLAMENCO SONT PARÉES
DU COSTUME SÉVILLAN ET DE SOMPTUEUX BIJOUX DE CHEVEUX.
DESSOUS : CHAMBRE ROYALE DE L’HÔTEL DE LAS CASAS DE LA JUDERIA .
UNE TERRASSE ENSOLEILLÉE AU BORD DU GUADALQUIVIR ET CALLE BETIS, UNE RUELLE
TYPIQUE DU QUARTIER DE TRIANA .
incontournable des Sévillans comme des touristes avertis. Jessica, une
Française d’origine gabonaise travaille à l’accueil et résume : “Ici on fait
la synthèse entre deux mondes, espagnol et arabe. C’est très andalou.
Je m’y sens bien”. On viendra s’y rafraîchir entre amis en fin de journée,
dans la sérénité des bassins antiques à la lumière dansante des
photophores, les bains maures restant ouverts jusqu’à minuit.
LA NUIT NE FAIT QUE COMMENCER. S’il n’y a pas de décalage horaire à
Séville, il existe bel et bien un changement d’heure auquel il faut se
conformer au plus vite sous peine de passer pour un “guiri”, c’est à dire
un touriste. Ici personne ne vous en voudra de vous lever vers 10 heures,
le déjeuner n’étant servi qu’à partir de 14 heures. Ensuite, sieste obligatoire,
il n’y a rien d’autre à faire, la chaleur est pesante et tous les magasins
sont fermés jusqu’à 17 heures. Vers 22 heures, la ville s’anime, il est
temps de se livrer au sport national sévillan, LA TOURNÉE DES BARS À TAPAS,
que les Espagnols préfèrent aux restaurants traditionnels. Ici la nuit se
vit debout, accoudé dehors en terrasse, toutes générations confondues.
Difficile de recommander un bar en particulier, ils sont tous sublimes
avec leurs azulejos colorés, leur comptoir en zinc, leurs énormes jambons
et chorizos suspendus par grappes au plafond et leurs bouteilles de
Rioja majestueusement alignées… En fait, la bonne adresse se reconnaît
aux attroupements dans les bars où l’on se retrouve pour grignoter
bocadillos (petits sandwiches débordants de mayonnaise), croquetas
(délicieuses croquettes fondantes au fromage), bacalao (morue
assaisonnée de toutes les façons) ou tout simplement jamon y queso,
jambon et fromage, la base savoureuse du fast-food local vers laquelle
on retourne toujours quand l’estomac crie stop. Les Espagnols parlent,
chantent, boivent et picorent debout des heures durant. Une discipline
difficile à respecter pour le béotien du Nord qui ne rêve que de s’asseoir
quelque part. On raconte d’ailleurs qu’il n’y a pas de psychiatre à Séville
parce qu’on y parle de tout et à tout le monde. La “marche sévillane”,
c’est-à-dire la tournée des bars, se prolongera à Triana, de l’autre côté
du Guadalquivir, dans les tavernes populaires au bord de l’eau, du
côté de Calle Betis. Le berceau gitan du flamenco, là où vibrent les
accents rauques de chanteurs torturés par d’insondables malheurs sous
les claquements de talons des danseurs improvisés.
Séville peut engendrer UN SÉRIEUX DANGER D’ACCOUTUMANCE. C’est la
drôle de maladie qui est arrivée au styliste breton Nicolas Vaudelet.
Il avait pourtant réalisé un parcours sans faute chez Christian Lacroix,
Givenchy, Jean Paul Gaultier. Ces couturiers l’envoient alors chercher
l’inspiration en Espagne. Erreur fatale, le “Petit Nicolas” est atteint d’un
virus incurable. Il aime tout à Séville, le climat, le flamenco, le silence
étonnant dans l’immense arène de la Maestranza lors de la mise à mort
du toro, la vie rythmée par les fêtes religieuses… jusqu’à l’odeur de cire
chez les antiquaires. Il finira par se faire embaucher comme directeur
artistique par El Caballo, le maroquinier de référence andalou, qu’il
transforme progressivement en maison de luxe en présentant de vraies
collections de mode à Madrid. Son dernier défilé, très remarqué par les
médias espagnols, a été récompensé par le Prix L’Oréal Paris du jeune
créateur. Ses amis COUTURIERS S’ENTICHENT DE LA VILLE. Comme Jean Paul
Gaultier qui est venu y passer la semaine sainte l’an dernier. “L’intégration
se fait beaucoup par le respect de certaines coutumes, raconte encore
Nicolas Vaudelet. Ainsi j’ai pu entrer dans la confrérie de l’Église de
l’Annonciation – les fameux pénitents en cagoule – et je fais partie d’une
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NICOLAS VAUDELET,
STYLISTE
BRETON DEVENU SÉVILLAN DE CŒUR
ET DIRECTEUR ARTISTIQUE RÉPUTÉ
DE LA MAISON E L C ABALLO.
À GAUCHE : CUQUI CASTELLANOS ,
PROPRIÉTAIRE D ’ UNE BOUTIQUE DE
MODE TRÈS CONNUE , EST L’ UNE
DES FIGURES EMBLÉMATIQUES DE LA
VIE SOCIALE TRÈS ACTIVE DE S ÉVILLE .
LE GUADALQUIVIR, QUE L’ON
TRAVERSE POUR OBSERVER LA PLUS
BELLE VUE SUR LA T ORRE DEL O RO
ET LA CATHÉDRALE AU SECOND PLAN .
CRÉDITS PHOTOS
fanfare de Triana, j’y joue du Corneta, une sorte de trompette.” Il est de
ces rares chanceux qui peuvent entrer dans les Casetas, ces tentes privées
luxueusement décorées, gardées par des vigiles, où les Sévillans reçoivent
en costumes traditionnels et en famille lors de LA FÉRIA DU PRINTEMPS.
Cuqui Castellanos a coutume d’inviter ses amis dans la sienne. Cette
galicienne d’origine, belle-sœur du styliste Adolfo Dominguez, possède
sa boutique dans le centre de Séville. Une sélection pointue des meilleures
marques internationales en ont fait le lieu de rendez-vous incontournable
des élégantes de la ville. On y apprend tout des derniers mariages et
réceptions, des potins et des tendances. Cuqui, l’œil aiguisé, a su se
rendre indispensable à toutes les générations. Elle organise un défilé de
mode qui mobilise les adolescentes des écoles privées de la ville
– maquillage, préparatifs et scène… puis un trophée de golf richement
doté pour leurs mères, un tournoi de bridge pour leurs grand-mères, et
reçoit le gratin de l’Espagne entre deux escapades à Milan et Paris.
LES JEUNES SÉVILLANES S’ACTIVENT elles aussi, comme Paola Cabello, qui
veille à la communication de la Confédération des entrepreneurs
d’Andalousie et organise un “petit Davos” du sud de l’Europe, après
avoir servi de guide à John Galliano dans une vie professionnelle antérieure.
Son amie et consœur Antonia Rodriguez s’intéresse aux hôtels et à la
Fashion Week andalouse qui défile dans les salons mythiques de l’hôtel
Alfonso XIII, merveille de stucs et de faïences traditionnelles inaugurée en
1929 lors de l’exposition ibéro-américaine qui marqua le renouveau
économique de Séville. Il faut au moins y prendre un verre au coucher
du soleil, à moins d’être tenté par les sushis du nouveau restaurant
japonais dans le majestueux jardin, en cas d’overdose de tapas.
On ne quittera pas, même pour un temps, CETTE CITÉ ADDICTIVE, sans
traîner sa mélancolie sur les bords du Guadalquivir, d’où partirent les
vaisseaux aventureux de Ferdinand Magellan et de Christophe Colomb.
L’Atlantique n’est qu’à 90 km de ce fleuve d’où revinrent des galions
gorgés d’or qui firent la fortune de l’altière Andalousie !
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CARNET DE ROUTE
SE LOGER
•EME FUSION HOTEL
Le premier au monde à célébrer l’art du flamenco, né
•MODESTO
En face de la cathédrale, un étonnant hôtel 5 étoiles.
de la volonté de l’illustre danseuse Cristina Hoyos, où
On est d’abord séduit par le cadre bucolique – petites
14 maisons sévillanes transformées en 60 chambres
se succèdent animations sonores et filmées, qui font
tables en terrasse qui jouxte les charmants jardins du
de pur design. Calme malgré sa situation des plus
pénétrer le visiteur dans l’ambiance fiévreuse des ballets
Murillo – puis par la saveur des plats traditionnels
centrales dans cette ville qui vit 24h sur 24. Au 4e étage,
gitans. Deux fois par semaine, des initiations ont lieu
traités avec les meilleurs produits régionaux.
le lounge bar le plus couru de la ville. On y boit des
avec un maître de l’art.
Cano y Cueto, 5 Santa Cruz. www.grupomodesto.com
Mojito revigorants devant le coucher du soleil sur la
Manuel Rocas Marcos, 3. www.museoflamenco.com
•KIOSCO
Tour de la Giralda.
Ouvert tous les jours de 9 h à 19 h
De l’autre côté du Guadalquivir, la plus charmante
Alemanes, 27. www.emehotel.com
•PALACIO
•LAS CASAS
Comme échappé du
DE LA JUDERIA
DE
LEBRIJA
FLORES
terrasse avec vue imprenable sur la Torre del Oro.
siècle, le palais intact d’une
Réputé pour ses fritures de poissons, ses calamars et
Pour s’immerger dans la culture sévillane, au cœur du
originale Sévillane, la Comtesse de Lebrija. On pénètre
son ambiance animée et populaire. Au printemps, un
quartier de Santa Cruz, un véritable hameau de 18
dans le palais d’une aristocrate élégante, avec ses
défilé de groupes flamenco, pour le meilleur et pour
maisons traditionnelles rattachées à l’hôtel 4 étoiles.
authentiques mosaïques romaines en parfait état de
le pire, mais toujours dans la bonne humeur.
Soit 180 chambres, assez petites – évitez celles du rez-
conservation au rez-de-chaussée.
Betis, Triana. www.kioscodelasflores.com
de-chaussée – regroupées autour de 32 patios fleuris.
Cuna, 8 Centro
•ENRIQUE BECERRA
On préférera prendre son petit déjeuner sur la jolie
•CASA
Plaza Santa Maria La Blanca, juste en face. La piscine
L’un des plus beaux palais de Séville. Splendides patios
siècle est le rendez-vous obligé des aficionados, situation
sur les toits et les gigantesques thermes à la romaine
et architecture almohade avec azulejos du
siècle.
géographique oblige, et des autres. On peut se contenter
ne s’oublient pas de si tôt.
Plaza de Pilatos, 1 Santa Cruz. Tél. : 95 422 52 98
d’excellentes tapas au bar, ou s’attabler pour du jambon,
Plaza Santa Maria la Blanca, 7. www.casaypalacios.com
•COMPAS SUR
de l’agneau rôti ou du poisson fraîchement pêché.
•HOTEL AMADEUS
Tout sur la musique andalouse. Livres, CD, affiches,
Terminer par le nougat glacé, spécialité maison.
Un boutique-hôtel très confortable de 18 chambres
guitares… Avec, en prime, une mine d’informations
Gamazo, 2 El Arenal. www.enriquebecerra.com
où l’on vibre au rythme de Mozart. Les cinq enfants
sur les concerts, stages et cours qui rythment la ville.
•GASTROMIUM
de la famille sont musiciens et il est facile d’assister à
Pour ne pas se contenter d’un flamenco pour touristes.
Ce restaurant d’auteur – pas de tapas ici – ouvert
de petits concerts impromptus. Accueil charmant,
Cuesta del Rosario, 7. www.compas-sur.com
dernièrement, est vite devenu l’un des fleurons de la
chambres tout confort et situation impeccable pour
•FELIX CARTELISMO
gastronomie locale. Présentation minimaliste des plats
se perdre direct dans les ruelles de Santa Cruz. Petit
Facile à trouver, en face de la cathédrale, un grand choix
et saveurs de produits d’exception.
déjeuner servi sur les toits, d’où l’on découvre la ville
de livres et d’affiches consacrés au flamenco et à la
Ramon Carande, 12. www.gastromium.com
sous son angle le plus intéressant.
corrida. Idéal pour trouver le cadeau insolite, même si
Farnesio, 6. www.hotelamadeussevilla.com
les authentiques affiches des années 30 coûtent cher.
EN NOCTURNE
•PETIT PALACE SANTA CRUZ
Avenida de la Constitucion, 26.
•LA CARBONERIA
DE
XIXe
PILATOS
À la fois populaire et élégante, cette maison du
XVIe
45 chambres au cœur du quartier le plus animé, celui
XIXe
Le volume sonore commence à monter vers 23 h, le
où il fait bon être un touriste. Une chaîne à connaître
SHOPPING
début de la soirée pour un Sévillan qui se respecte.
dans le sud de l’Espagne, celle des High Tech Hoteles,
•EL CABALLO
Un lieu de nuit très fréquenté par les étudiants où il
qui marient le charme d’authentiques palais du
XVIIIe
À l’ombre des arènes, cette maroquinerie de luxe aurait
se passe toujours quelque chose, dans un vaste patio
avec des installations techniques dernier cri, dans un
pu se contenter de sa clientèle fidèle de picadores.
sous les palmiers.
style zen. Munoz y Pabon, 18. www.hthoteles.com
Mais elle a pris le grand virage de la mode tout en
Levies, 18 San Bartolome. Ouvert tous les soirs
•CASA ROMANA
continuant à proposer des bottes de gardian. La ligne
•EL ARENAL
Un peu à l’écart de Santa Cruz, ce qui peut avoir
de prêt-à-porter masculin et féminin, réalisée par le
Le meilleur spectacle flamenco de la ville. Ici, on est sûr
quelques avantages en pleine saison, tout proche du
Français Nicolas Vaudelet, mérite plus qu’un coup
de voir de bons danseurs de tous âges, comme le veut
grand magasin Corte Ingles, un petit hôtel de charme
d’œil. Comme il n’est pas encore connu hors des
la tradition, et un orchestre digne de ce nom.
nickel, de 26 chambres, pour se reposer vraiment entre
frontières, les prix restent raisonnables.
Rodo, 7 Tél. : 95 421 64 92 www.tablaoelarenal.com
deux soirées tapas. Le personnel est aux petits soins
Antonia Diaz, 7. www.elcaballo.com
Deux spectacles à 21 h et 23 h.
et le jacuzzi sur les toits impeccable pour se rafraîchir,
•ELENA BERNAL
entre deux siestes sur les transats de la terrasse.
Pour compléter sa panoplie andalouse. Robe, mantille
SORTIR
Calle Trajano, 15. www.hotelcasaromana.com
en soie frangée ou accessoires de cheveux, éventail
WWW.SALIR.COM
peint à la main ou boucles d’oreilles de diva.
Pour faire comme les Sévillans et tout savoir à la
CULTURE
Sierpes, 50-59.
dernière minute.
•LES BAINS MAURES
•CUQUI CASTELLANOS
Pour les amateurs de corridas et de flamenco, ici et
Un endroit magique qui rappelle à point nommé les
On y trouvera des sandales Castaner, les robes Paul &
ailleurs, un site en français www.culturaficion.com
origines arabes de la ville. On oublie le temps en
Joe ou Diane Von Furstenberg, les chaussures Miu-
Office du tourisme
s’adonnant aux ablutions dans trois bassins aux
Miu. En face, un stock propose des prix plus abordables.
Edificio Laredo, Plaza San Francisco, 19 et Avenida de
températures différentes, en commençant par le bain
Rosario, 8.
la Constitucion, 21
WWW.TURISMO.SEVILLA.ORG
salé dans les sous-sol antiques aux colonnades et
céramiques traditionnelles, et à la lumière dansante
ADRESSES GOURMANDES
Se procurer le guide mensuel gratuit de Séville, en
des bougies sur les murs vermillon. On reprend ses
•CASA ROBLÈS
anglais et en espagnol, El Giraldillo, distribué dans les
esprits dans la teteria – le salon de thé traditionnel –
Une institution de la gastronomie locale pour goûter
offices de tourisme et de nombreux lieux clés de la ville.
entre les hauts plafonds boisés.
dans les meilleures conditions aux tapas et au Rioja. Ici
Aire de Sevilla, 15, Santa Cruz. www.airedesevilla.com
les chipirones – calamars – et les spécialités au thon et
Ouvert tous les jours de 10 h à 24 h.
aux crevettes ont définitivement un autre goût. Et on
•MUSÉE
peut toujours s’attabler pour déguster un agneau braisé.
DU FLAMENCO
S’il y a un musée à visiter à Séville, c’est bien celui-là.
00
DE LAS
LES
ORANGERS SONT OMNIPRÉSENTS DANS
LES INNOMBRABLES JARDINS SÉVILLANS .
IL FAUT ACCEPTER DE SE PERDRE DANS LE DÉDALE
DES RUES DE LA VIEILLE VILLE POUR DÉCOUVRIR
DES TRÉSORS D’ARCHITECTURE, COMME LA COUR
INTÉRIEURE DE LA C ASA DE LA J UDERIA .
Alvarez Quintero, 58. www.roblesrestaurantes.com
00

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