ProjetGuidePeda - copie

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KCC Editions - Crédit photos : Steve Lee - ASMI.
ALASKA SEAFOOD MARKETING INSTITUTE
58, rue Pottier 78150 – Le Chesnay
Tél : 01 39 23 20 07 – Fax : 01 39 23 20 17
[email protected]
Le développement
durable, le respect
de l’environnement sont
les principes fondamentaux
de la politique en Alaska.
Les Pêcheurs sont parties
prenantes de toutes les
décisions d’allocations,
de fermetures de zones de
pêche pour protéger
certains mammifères
marins ou permettre de
reconstituer les stocks.
1959 : PROCLAMATION DE L’ETAT D’ALASKA
Sa constitution stipule que “les poissons
doivent être utilisés, développés
et maintenus selon un principe de
rendement durable”. Les anciens
reconnaissent que ce fut un
changement difficile à admettre.
Aujourd’hui, ils s’en félicitent car
aucune espèce n’est en danger.
INTRODUCTION
03
DE l’ALASKA A TON ASSIETTE
04 - 05
A
laska Seafood Marketing Institute basée en France est l’agence de promotion
des produits de la Mer d’Alaska pour l’Ouest/Est Europe dépendant de l’Agence
d’Etat Alaska Seafood Marketing Institute basée à Juneau, Capitale de l’Alaska
(U.S.A.). Nous souhaitons, à travers cet outil pédagogique, expliquer aux enfants
l’importance d’une éducation à l’environnement vers un développement durable.
Basé sur l’ exemple qu’est le modèle de gestion durable des pêcheries d’Alaska,
il vous permettra d’aborder le thème de la pêche et les poissons frais d’Alaska en
abordant : Les aspects scientifiques, historiques, géographiques, civiques et écologiques.
Ce kit pédagogique vous permettra d’illustrer une ou plusieurs séquences pédagogiques
du programme du cycle 3. Tout le contenu est, bien entendu, en lien avec les objectifs
et compétences des domaines transversaux et des disciplines, comme : Sciences et
technologie, littérature, histoire et géographie.
Cet outil pédagogique est constitué du guide pour l’enseignant avec des idées
d'activités à mener en classe à partir des supports contenus dans le kit ; Les objectifs
pédagogiques impartis à chaque activité ; Des pistes de prolongements d’activités ;
Des informations pour les aider à mener des débats, des enquêtes ; Des indications
de ressources pour les aider à apporter d'autres informations à leurs élèves.
12 fiches d'activités à photocopier :
Ces fiches permettront aux enseignants de mener des activités pédagogiques
interdisciplinaires autour du thème.
2 affiches pour la classe en support de cours.
Espérant que ces supports constitueront un outil pédagogique utile et contribueront
à l’éducation sur l’environnement vers un développement durable et des pêcheries
durables dans le monde, nous vous invitons à nous faire part de vos remarques sur
l’utilisation de cet outil et le niveau d’intérêt de vos élèves sur ce sujet :
wwww.alaskaseafood-westeurop.com - Message à partir de la page contact ou
par e-mail : [email protected]
ASMI vous remercie pour l’intérêt
porté aux produits de la Mer
d’ Alaska. Bonne Implication.
GESTION DES PECHES DURABLE ET RAISONNEE
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POISSONS SAUVAGES D’ALASKA
08 - 09
1999 :
COMMISSION DU
DÉVELOPPEMENT
DURABLE DES
NATIONS UNIES :
“Les mers et les océans
fournissent des ressources
sans lesquelles il est
impossible d’assurer
le bien-être des générations
présentes et futures et
la prospérité économique,
d’éliminer la pauvreté,
d’assurer la sécurité
alimentaire et de conserver
la diversité biologique
marine”.
LES DIFFERENTS MODES DE PECHES
10 - 11
LES BIENFAITS SANTE DES POISSONS SAUVAGES
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QUI MANGE QUI ?
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Des politiques nationales,
européennes et internationales
sont d’ores et déjà
initiées pour mieux gérer les
océans et les utilisations
qui en sont faites.
UTILISATION DES AFFICHES - RESSOURCES
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02
03
SAVOIR : Le vocabulaire géographique, les principaux ensembles humains (continentaux et océaniques) et pouvoir les reconnaître
et les localiser sur un globe et un planisphère.
SAVOIR-FAIRE : Utiliser le vocabulaire exact spécifique à la géographie. Orienter et lire une carte. Décrire et différencier quelques
types de paysages. Plus généralement :
Développer le sens de l’orientation, la curiosité et l’esprit critique.
S’ouvrir à des sociétés et des mode de vie différents.
REPERES ET INFORMATIONS SUR L’ALASKA :
Le pôle Nord géographique se trouve au milieu d’un océan. Les terres arctiques sont donc formées par le “Grand Nord” des continents
américains (Alaska, nord du Canada et Groenland) et eurasien (Laponie et Sibérie), et par les îles qui les jalonnent (Svalbard, Terre
de François-Joseph, archipel canadien, etc.). l'Arctique et les mers froides du nord, en particulier en raison de la rencontre entre
des masses d'eau différentes et de l'étendue de leurs plateaux continentaux, offrent d'énormes ressources. Leurs eaux sont
parmi les plus riches du monde et les plus anciennement exploitées par l'homme.
ARCTIQUE : ce mot vient de "arktos", l'ours, c'est-à-dire "qui est vers la Grande
Ourse". C’est pourquoi, on retrouve sur le drapeau de l’Alaska, 8 étoiles formant la
grande ourse.
L’ALASKA ET LE CLIMAT POLAIRE : Le climat de l’Alaska est avant tout caractérisé
par le froid, provoqué par la faible quantité d'énergie reçue du Soleil dans les hautes
latitudes. La température moyenne du mois le plus chaud est inférieure à 10 °C.
L’ALASKA ET LES PAYSAGES : Du fait de l'intensité du froid, les glaciers tiennent une
large place en Alaska. Cependant, l'été, la glace disparaît progressivement et la
neige fond, laissant place à une végétation bien caractéristique, la toundra. On
dénombre environ 3 000 000 de lacs et environ 3000 lacs et rivières de montagne
et 70 volcans.
LA TOUNDRA : c’est une grande plaine, dont la végétation est constituée de
mousses, de lichens et parfois de quelques arbres rabougris.
DEROULEMENT DE SEANCE :
RAPPEL OBJECTIF :
sensibiliser les élèves à la gestion des mers et du littoral en prenant en compte la satisfaction des besoins d’aujourd’hui, sans
compromettre l’avenir pour les générations futures.
SAVOIR : Qu’il existe différents milieux caractérisés par les conditions de vie qui y règnent et par les êtres vivants qui les habitent.
Les notions de chaînes et de réseaux alimentaires. Que l’activité humaine peut avoir des conséquences sur les milieux : la biodiversité
Que des variations sont possibles au cours du temps.
SAVOIR-FAIRE : Prendre des notes lors d’observations. Rédiger un texte pour communiquer des connaissances. Regrouper
dans un même document du texte et des images.
REPERES ET INFORMATIONS SUR LA PÊCHE DURABLE EN ALASKA :
Tous les produits de la mer d’Alaska sont sauvages et durables. Les pêcheries d’Alaska sont gérées de façon à être protégées de
la surpêche, de la dégradation de l’habitât et de la pollution. En pratiquant pro activement une pêche saine, sauvage et durable,
l’Alaska a su conserver et protéger ses produits de la mer de qualité pour les générations futures.Les membres de communauté
savent qu’ils ne peuvent pas continuer à exister comme pêcheurs sans volonté d’aider à imposer les pratiques de gestion durable
exigées par l’état.Cet engagement est l’assurance que les poissons d’Alaska continueront à être pourvus comme un choix responsable et que les Alaskans pourront continuer à goûter leur style de vie. Tout en n’étant pas pêcheurs eux-mêmes, un plus grand
nombre d’habitants dépendent de l’industrie de la pêche par les services qu’ils fournissent à la flotte. Pour certaines familles qui
vivent à l’intérieur de l’Alaska, la pêche commerciale représente le revenu de l’année. Les habitants de l’Alaska sont élevés dans
la tradition de la pêche !
ACTIVITÉS : QUESTIONS 1 À 5 : Observation des cartes, faire nommer les cartes aux enfants. Faire repérer aux enfants la place de
la France sur le planisphère. Comparer les différences de climat entre les 2 territoires. Vérifier les acquis de vocabulaire.
DEROULEMENT DE SEANCE :
PROLONGEMENTS PÉDAGOGIQUES : Faire des recherches sur la population de la France et de l’Alaska pour comparer la densité.
Comparer les mode de vie dans un espace contraignant.
ACTIVITÉS : QUESTIONS 1 À 4 : Observer les photos. Faire réagir les enfants par une description orale des observations. Demander
aux enfants une définition de la pêche durable. Discuter sur l’importance du respect des règles établies, faire un parallèle avec les
méthodes de pêche en France.
ACTIVITÉS : QUESTIONS 6 À 8 : Observation des photos, faire rédiger puis commenter un résumé aux enfants. Aborder les notions
de respect de l’environnement et de respect de la vie.
PROLONGEMENTS PÉDAGOGIQUES : Comparer les mode de vie dans un espace contraignant. Faire décrire aux enfants les
vêtements nécessaires pour vivre en Alaska, les modes de transports pour se déplacer des côtes et à l’intérieur de l’état. Animer un
débat.
ACTIVITÉS : QUESTIONS 9 À 10 : Observation du schéma, travailler sur les légendes et le vocabulaire. Observer les caractéristiques
du vivant dans le milieu aquatique marin.
PROLONGEMENTS PÉDAGOGIQUES : Rechercher et recenser les métiers de la pêche. Comparer et classifier les espèces marines
du Pacifique Nord et l’Atlantique et la Méditerranée.
ACTIVITÉS : QUESTIONS 4 À 9 : Observation de visuel de l’emballage. Repérer les indications. Noter les informations sur le produit,
les caractéristiques de provenance et de fraîcheur, les valeurs nutritionnelles. Hiérarchiser les informations. Repérer les niveaux de
lecture. Retracer les étapes de conditionnement et de préparations des poissons pêchés en Alaska. Acquérir du vocabulaire :
Label, certification, sécurité alimentaire…
PROLONGEMENTS PÉDAGOGIQUES : Classification des espèces animales marines, travailler les stades de développement d’un
être vivant végétal (phytoplancton) et animal. Connaître les étapes du développement animal.
PROLONGEMENTS PÉDAGOGIQUES : Faire une recherche d’autres étiquettes sur d’autres produits de consommation alimentaires
et non alimentaires et déterminer les composants incontournables des emballages et ou produits étudiés. Classifier les ingrédients
et produits dans les familles d’aliments. Lister les bienfaits nutritionnels des produits de la mer d’Alaska.
INFOS :
INFOS :
La culture humaniste ouvre l’esprit des élèves à la diversité et à l’évolution des civilisations, des sociétés, des territoires, des faits religieux et des arts ;
elle leur permet d’acquérir des repères temporels, spatiaux, culturels et civiques. L’histoire et la géographie donnent des repères communs, temporels et spatiaux, pour commencer à comprendre l’unité et la complexité du monde. Elles développent chez les élèves curiosité, sens de l’observation et esprit critique.
Les mentions suivantes sont obligatoires sur les étiquettes des produits de la mer d’Alaska :
APPELLATION COMMERCIALE DU POISSON SUIVI DE SON NOM LATIN : ex Saumon Sauvage Argenté du Pacifique (Oncorhynchus kisutch)
ORIGINE ET LIEU DE PÊCHE : Alaska U.S.A FAO 67 ; poids net
DATE ET LIEU DE CONGÉLATION : congelés en mer, date d’utilisation optimale de consommation ( DLUO) - A consommer de préférence avant le…
(24 mois pour les poissons de mer) et le mode de conservation à respecter – 18 ° C.
(Source : hors série B.O 2008)
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SAVOIR : Retenir des dates et acquérir le vocabulaire historique. Pouvoir situer les personnages dans leur période.
SAVOIR-FAIRE : Distinguer les périodes historiques et pouvoir les situer chronologiquement.Connaître pour chacune d’elles
des productions techniques et artistiques. De classer les documents suivant leur nature, date et origine.
REPERES ET INFORMATIONS SUR L’ALASKA :
NATIVES OU AUTOCHTONES D’ALASKA - INUITS OU ESQUIMAUX ?
On dit de l’Alaska, qu’elle a accueilli les premiers habitants de l’Amérique, les ancêtres des Inuits et autres peuplades d’aujourd’hui,
arrivé vers 8000 avant J.-C. Comme les Inuits (Nord-ouest de l’Alaska et côte de la mer de Béring) et les Aleuts (îles Aléoutiennes),
les Sungpiat de Kodiak, au sud de l’Alaska, vivaient de chasse et de pêche, rythmé par les saisons. Le printemps était marqué par
la pêche au saumon lors du frai. L’été et l’automne étaient la période de pêche du flétan, la morue, le hareng. L’été était la saison
la plus importante pour stocker les provisions pour l’hiver (les poissons d’eau douce étaient séchés) et les conserver. L’hiver, la saison
la plus dure, ne permettait pas toujours de pouvoir pêcher et chasser, alors les provisions de l’été permettaient
de survivre.
LES YUPIK : Ils forment aujourd'hui le plus important groupe autochtone en Alaska. Une bonne partie d'entre eux ont conservé
leur langue : le yupik central. A l’école, l’anglais est obligatoire mais près d’un tiers des enfants apprennent le Yupik . Les Yupik en
Alaska peuplent de petits villages côtiers répartis le long de la mer de Béring et des cours inférieurs du fleuve Yukon et de la rivière
Kuskokwin. De nombreux Yupik, dont les ancêtres chassaient les animaux marins, travaillent aujourd'hui dans des écoles, des
magasins, des bureaux du gouvernement ou des entreprises de pêche commerciale. Toutefois, certains vivent pratiquement à la
manière de leurs ancêtres : ils chassent le morse, l'orignal et le caribou, quoi qu’ils aient habituellement recours à des techniques
modernes. Ils pêchent aussi le saumon et la truite, cueillent des légumes sauvages et des petits fruits. Des activités communautaires
réunissent les gens et aident les enfants à comprendre leur culture et à en être fiers.
LES INUPIAQ EN ALASKA : Des fouilles archéologiques ont démontré que les Inupiaq vivent en Alaska depuis plus de 10 000 ans.
Les collectivités inupiaqs formaient les villages les plus au nord de l'Alaska, le long de Norton Sound, et elles s'étalaient vers le sud
jusqu'à la frontière canadienne. Bon nombre d'entre eux sont encore des pêcheurs de saumon, des gardiens de rennes et des
chasseurs de caribous ou de mammifères marins.
SAVOIR : Retenir des dates et acquérir le vocabulaire historique. Pouvoir situer les personnages dans leur période.
SAVOIR-FAIRE : Distinguer les périodes historiques et pouvoir les situer chronologiquement.Connaître pour chacune d’elles
des productions techniques et artistiques. Classer les documents suivant leur nature, date et origine.
REPERES ET INFORMATIONS SUR LA PÊCHE DURABLE EN ALASKA :
Sur plusieurs décennies, plusieurs générations, certains modes de pêche traditionnelles ont été conservées chez certaines peuplades
d’Alaska. Aujourd’hui même si les moyens ont évolué, les pêcheurs perpétuent le respect de traditions, de cultures, et attachent
toujours beaucoup d’importance à leur environnement naturel. La pêche commerciale du saumon sauvage se pratique dans
les eaux d’Alaska depuis plus de cent ans, mais ce n’est qu’en 1959 lorsque l’Alaska devient un état des États-Unis que l’Alaska fut
légalement en mesure de gérer ses pêcheries de saumon. Grâce à une meilleure gestion, les remontées de saumons ont augmenté.
Alors de plus en plus de participants sont venus en profiter et de nouveaux, les volumes pêchés ont à nouveau baissé pendant
plusieurs années. L’Alaska a alors pris la décision de d’instituer son programme “d’entrées limitées” (limitation des permis) au milieu
des années 1970, limitant le nombre de pêcheurs pour chacune des pêcheries.
DEROULEMENT DE SEANCE :
ACTIVITÉS : QUESTIONS 1 À 6 : Observation et analyse des photos ; Commenter , débattre sur les différentes méthodes de
pêche ancienne à aujourd’hui. Lecture de texte. Comparer les techniques de pêche des premiers habitants à ceux d’aujourd’hui.
Débattre sur les différences et sur le respect des traditions.
PROLONGEMENTS PÉDAGOGIQUES : Lois et règles : En quoi il a été important pour l’Alaska de gérer les pêcheries.
Que se passerait-il sans lois ? Y a t’il des règlements en France pour la pêche ?
DEROULEMENT DE SEANCE :
ACTIVITÉS : QUESTIONS 1 À 6 : Lecture de texte ; Commenter , débattre sur les différentes méthodes de pêche ancienne à
aujourd’hui. Comparer les techniques de pêche des premiers habitants à ceux d’aujourd’hui. Débattre sur les différences et sur
le respect des traditions. Questionner les enfants sur ce qu’ils imaginent de la vie des enfants d’Alaska. Situer les personnages
dans le temps, les premiers habitants sur une frise chronologique.
ACTIVITÉS : QUESTIONS 7 À 10 : Lecture du texte, faire un résumé écrit et (ou) oral. Positionnement de l’état pour protéger les espèces
animales et aquatiques. Que fait-on dans les autres pays pour protéger la biodiversité. Existe-t’il des organisations pour la protection
de l’environnement ? Voir avec les enfants les engagements possibles pour protéger les espèces menacées. Souligner l’importance
d’une bonne coopération entre les différents services d’un état et la présence d’une coopération internationale.
PROLONGEMENTS PÉDAGOGIQUES : Effectuer des recherches sur Internet sue les différentes peuplades d’Alaska.
PROLONGEMENTS PÉDAGOGIQUES : L’industrie de la pêche en Alaska, les métiers de la pêche. Environnement et développement
durable : demander aux enfants de donner leur définition du développement durable, de la pêche durable.
les Sungpiat et Alutiiq de Kodiak utilisaient des filets et des lances pour capturer le saumon dans les rivières. En mer, ils utilisaient
des lignes et hameçons pour pêcher des poissons comme la morue. Pour chasser les phoques, ils les approchaient à travers
les rochers pendant leur repos sur le rivage, portant un masque en bois imitant la forme de tête d’un phoque. Ils parvenaient
suffisamment près des phoques pour pouvoir les assommer. Pour les mammifères marins, ils utilisaient des harpons. certaines
méthodes ont été interdites par la constitution en 1959.
INFOS :
ACTIVITÉS : QUESTIONS 7 À 10 : Lecture du texte, faire un résumé écrit et (ou) oral. Décrire une scène de pêche et de chasse en
Alaska. Décrire les outils de chasse et de pêche.
PROLONGEMENTS PÉDAGOGIQUES : En arts plastiques : Réalisation de masques, totem. Effectuer des recherches sur internet
sur les Sungpiat et Alutiiq de Kodiak (Boulogne sur Mer : http://www.museoartpremier.com/MasqueChamane-CM-BSM.html) et
les Tlingit et Haida de Sitka (Paris : http:modules.quaibranly.com)
En Alaska, on dénombre d’autres tribus d’indiens et d’esquimaux, Nord Esquimaux : Inupiat et Sud esquimaux : Yuit, Indiens
de l’intérieur : Athabascans et Côte du Sud Est : Tlingit et Haida, toutes vivent en parfaite harmonie avec des habitants venus
de Russie, d’Europe, des pays nordiques, des pays asiatiques, hispaniques et d’autres états des Etats-Unis. Aujourd’hui certains
natives sont sénateurs ou patrons de pêche. (The Native People of Alaska – Steve J. Langdon)
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Les services du National Marine Fisheries et le département de l’Alaska Fish&Game utilisent une vaste palette de méthodes et techniques pour
la gestion des pêcheries, mais tous deux considèrent que les TACs(prises totales autorisées) et les remontées sont les limites au-delà desquelles
la pêche doit être stoppée. La collaboration entre les diverses agences de gestion de l’état et du gouvernement fédéral est l’une des raisons qui
fait que le système marche si bien, même si, dans le même temps ces agences maintiennent une claire et inviolable séparation entre conser
vation et allocation. L’acte de conservation et de gestion, dit Magnuson-Stevens Act, donne au gouvernement fédéral des Etats-Unis autorité pour
gérer les pêches dans les eaux territoriales américaines qui s’étendent jusqu’à 200 miles nautiques des côtes. L’Etat de l’Alaska a autorité pour
gérer les pêcheries dans les eaux intérieures de l’état qui se trouvent généralement à l’intérieur de 3 milles nautiques de la ligne côtière. Les eaux,
au-delà des 200 miles nautiques, appelées “haute mer “ sont internationales. La coopération internationale dans la gestion des pêcheries
d’Alaska est également une chose qui va sans dire. Chaque année, les scientifiques canadiens et américains de la commission internationale
du Flétan du Pacifique (IPHC) fixent les prises totales autorisées pour la saison à venir et répartissent les volumes aux zones de pêche spécifiques
en fonction des capacités de production des stocks dans ces zones.
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SAVOIR : Qu’il existe différents milieux caractérisés par les conditions de vie qui y règnent et par les êtres vivants qui les habitent.
Les notions de chaîne et de réseaux alimentaires ainsi que l’interdépendance des êtres vivants. Que l’activité humaine peut avoir
des conséquences sur les milieux.
SAVOIR-FAIRE : Observer différents milieux. Découvrir les conditions et les causes des phénomènes observés. Confronter ses
idées. Développer la prise de conscience face à l’environnement.
REPERES ET INFORMATIONS SUR LA PÊCHE DURABLE EN ALASKA :
SAVOIR : Qu’il existe différents milieux caractérisés par les conditions de vie qui y règnent et par les êtres vivants qui les habitent.
Les notions de chaîne et de réseaux alimentaires ainsi que l’interdépendance des êtres vivants. Que l’activité humaine peut avoir
des conséquences sur les milieux.
SAVOIR-FAIRE : Observer différents milieux. Découvrir les conditions et les causes des phénomènes observés. Confronter ses
idées. Développer la prise de conscience face à l’environnement.
REPERES ET INFORMATIONS SUR L’ALASKA :
Tous les produits de la mer d’Alaska sont sauvages et tous sont durables. Contrairement à beaucoup d’autres pêcheries, les
pêcheries d’Alaska sont gérées de façon à être protégées de la surpêche, de la dégradation de l’habitat et de la pollution.
C’est pourquoi, l’Alaska est un modèle de gestion durable des pêcheries dans le monde. L’état d’Alaska ,dès sa création en
1959, a pris en charge la gestion de ses pêcheries, la constitution stipule que les poissons doivent être utilisés, développés et
maintenus selon un principe de rendement durable. C’est pourquoi l’Alaska a su protéger ses produits de la mer en quantité et
qualité pour les générations futures.
L’Etat de l’Alaska considère les produits de la mer comme une ressource naturelle précieuse et l’industrie de la pêche comme
un élément vital de son économie. Les pêcheries d’Alaska sont reconnues universellement comme un modèle de gestion durable.
Pour chacune des pêcheries dans le monde, la capacité de pêche de la flotte est de plus en plus efficace, accroissant de ce fait
la pression sur les stocks. Le nombre de bateaux augmentent, ils sont plus grands, plus rapides et plus puissants. Les équipements
électroniques pour détecter les poissons sont de plus en plus sensibles et précis. Le matériel de pêche est plus résistant. Le problème
est que le nombre de poissons est limité ! La nature limitée des ressources de la mer combinée avec les améliorations de l’efficacité
de la pêche et le nombre croissant de pêcheurs aboutit à une situation de surpêche.
En Alaska, il n’a plus de licences délivrées par les autorités. On ne peut obtenir une licence que si le pêcheur cesse ou vend son activité.
DEROULEMENT DE SEANCE :
ACTIVITÉS : QUESTIONS 1 À 4 : Lecture de texte ; Emettre des hypothèses sur l’intérêt d'une bonne gestion des pêcheries en
Alaska. Chercher d’autres ressources naturelles en Alaska liés à l’environnement.
PROLONGEMENTS PÉDAGOGIQUES : Débat d’idées : les ressources naturelles et la modification de l’environnement par l’homme :
Les conséquences. Histoire des constitutions de l’état de l’Alaska, dates historiques. Faire un parallèle avec la France.
En Alaska, une limitation des pêches a été instaurée concernant les pêcheries de saumons sauvages et le gouvernement fédéral
à fait de même pour le Cabillaud du Pacifique Nord.La pêche est autorisée à certaines périodes, dans certaines zones et pas
d’autres pour préserver les poissons sauvages de la surpêche et faciliter le renouvellement des stocks. La pêche au saumon
sauvage d’Alaska peut être suivie de mi-mai à fin septembre au jour le jour par zone, rivière et espèces par les importateurs ou
autres depuis la France sur le site du département d’état Fish & game.
Informations première page website : www.alaskaseafood-westeurop.com
CALENDRIER DES PÉRIODES DE PÊCHES AUTORISÉES
DEROULEMENT DE SEANCE :
ACTIVITÉS : QUESTIONS 1 À 8 : Lecture de texte : Commenter . Vocabulaire : demander aux enfants les mots incompris et trouver
des explications parmi les élèves. Produire un résumé de texte. Amener les enfants à travailler sur la définition de développement
durable. Trouver des exemples . Débat sur le lien entre pêche durable et développement durable ( Economie - social et environnement). Classer les espèces pêchées en Alaska. Réaliser une recherche sur ces espèces et les classer dans leur habitat naturel
et élaborer une fiche technique de chaque poisson .
PROLONGEMENTS PÉDAGOGIQUES :
L’industrie de la pêche en Alaska, les métiers de la pêche.
Rechercher sur internet des chiffres sur la gestion des
pêcheries d’Alaska.
ACTIVITÉS : QUESTIONS 5 À 7 : Lecture et analyse des tableaux. Commentaires.
Compréhension des informations et résumé. Étude et comparaison des 2 espèces de poissons sauvages d’Alaska présentées.
Réaliser une fiche technique des saumons sauvages d’Alaska et des poissons blancs sauvages d’Alaska.
INFOS :
INFOS :
PROLONGEMENTS PÉDAGOGIQUES : Vie animale. Adaptation des êtres vivant à leur milieu.
Les principales pêcheries d’Alaska Pacifique Nord sont :
En Alaska, la mise en application de la loi se fait à la fois au niveau de l’état et du gouvernement fédéral. Les activités des pêcheurs, transformateurs,
pêcheurs sportifs et autres utilisateurs de la ressource sont surveillées et contrôlées de façon appropriée. Pour les pêcheries gérées par l’état, c’est
l’Alaska Département of public Safety’s Wildlife Troopers qui officie. Par l’éducation, leur présence, les gardes forestiers sont chargés de faire appliquer
les réglementations qui régissent les pêcheries commerciales, la pêche sportive et l’habitat aquatique. Pour les pêcheries gérées par le gouvernement fédéral, le bureau d’application des lois du service National des Pêcheries Marines (NMFS OLE) a autorité précise pour faire respecter plus de
37 statuts fédéraux, aussi bien que de nombreux traités liés à la conservation et la protection des ressources marines et autres sujets du ressort de
NMFS. 300 enquêtes sont menées chaque année. NMFS a le pouvoir de saisir et confisquer les bateaux de pêche, le matériel de pêche et les
produits pêchés. Le NMFS travaille également avec les gardes côtes américains pour faire appliquer les réglementations. Une des missions principale
des gardes côtes est d’éliminer les dégâts sur l’environnement et la dégradation des ressources naturelles liées au transport maritime, la pêche et
la navigation de plaisance.
- 5 Espèces de saumons sauvages :
(royal, rouge, argenté, keta et rose).
- Les poissons blancs sauvages
(Colin d’Alaska, cabillaud du Pacifique Flétan du Pacifique
Le Charbonnier, Sole).
- Crabes (royal, crabe des neiges et dungeness).
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SAVOIR : Que le développement d’un être vivant se traduit par une augmentation de masse ou de longueur. Distinguer une
reproduction sexuée d’une reproduction asexuée et connaître quelques exemples pour chacun de ces 2 modes. Apprendre
à classer les êtres vivants à partir de ce qu’ils ont en commun et observer des fossiles pour approcher la notion d’évolution.
SAVOIR-FAIRE : Etre capable, à partir de l’étude d’une ou deux fonctions, comme la locomotion ou la respiration, de constater
l’adaptation des êtres vivant à leur milieu.
REPERES ET INFORMATIONS SUR LA PÊCHE DURABLE EN ALASKA :
Les eaux propres et froides de l’Alaska sont les habitats d’une population nombreuse et robuste de poissons blancs sauvages.
Le terme “poisson blanc” correspond au “poisson de fond” (groundfisch ou bottomfisch) désignant les poissons à chair blanche
vivant au fond ou à proximité du fond de l’océan. Il y a des dizaines d’espèces de poissons blancs sauvages, mais les plus connus
en Europe sont surtout le Colin d’Alaska, le Cabillaud du Pacifique en supermarchés puis le Flétan du Pacifique, Le Charbonnier
(Black Cod) en restauration. Ils se nourrissent de Zooplanctons comme les krills et les crevettes.
SAVOIR : Que le développement d’un être vivant se traduit par une augmentation de masse ou de longueur. Distinguer une
reproduction sexuée d’une reproduction asexuée et connaître quelques exemples pour chacun de ces 2 modes. Apprendre à
classer les êtres vivants à partir de ce qu’ils ont en commun et observer des fossiles pour approcher la notion d’évolution.
SAVOIR-FAIRE : Etre capable, à partir de l’étude d’une ou deux fonctions, comme la locomotion ou la respiration, de constater
l’adaptation des êtres vivant à leur milieu.
DEROULEMENT DE SEANCE :
REPERES ET INFORMATIONS SUR L’ALASKA :
ACTIVITÉS : QUESTIONS 1-6 : Lecture de texte. Classifier les différentes espèces de poissons blancs sauvages d’Alaska en fonction
de leur lieu de vie, alimentation, migration, reproduction. Comparer et commenter. Relations proie-prédateur. Réaliser une fiche
technique des poissons blancs sauvages avec leurs particularités.
SAUMONS DU PACIFIQUE NORD FAO 67 D’ALASKA : TOUS SAUVAGES !
La particularité des poissons sauvages d’Alaska c’est d’être pêché dans un total respect de l’environnement, dans les eaux non
polluées de l’Alaska. Ils sont sauvages, car l’élevage de poissons est interdit en Alaska depuis 1959 lors de la constitution de l’état.
5 espèces de saumons sauvages vivent en Alaska. Ils grandissent jusqu'à l’âge adulte à leur rythme naturel, en s’alimentant de
nourriture naturelle comme les zooplanctons, les crevettes, harengs et autres êtres vivants marins. Les 5 espèces de saumons
sauvages : Royal, Argenté, Rouge, Keta et Rose. Ils sont tous membres de la famille des salmonidés, qui vivent dans l’hémisphère
nord. Ils migrent à travers la mer de Béring et le golfe d’Alaska. Une particularité des saumons sauvages d’Alaska : La pêche se
déroule de mi-mai à fin septembre, les saumons sauvages ne peuvent êtres livrés frais que sur cette période. Par conséquent
ils sont principalement mis en boite de conserve "a cru" (frais) ou congelé sous différents formats durant la période de pêche pour
être disponible toute l’année, “aussi frais que le frais” dans le monde entier.
PROLONGEMENTS PÉDAGOGIQUES : Chaînes et réseaux alimentaires. Éducation, à la santé : Notions de valeurs nutritionnelles
des poissons, équilibre alimentaire. Arts plastiques : En fonction des légendes, réaliser des illustrations de chaque espèce.
LES POISSONS BLANCS D’ALASKA PACIFIQUE NORD - TOUS SAUVAGES !
LES 5 ESPÈCES DE SAUMONS SAUVAGES DU PACIFIQUE NORD FAO 67.
LES CRABES EN ALASKA
3 FAMILLES DE CRABES :
LE CRABE ROYAL ( Paralithodes Camtschatica) :
Le plus grand et le plus impressionnant des crabes.
Il pèse jusqu’à 10 kg et à une taille de 1,80 m d’envergure !
Il existe en rouge, brun et bleu.
DEROULEMENT DE SEANCE :
LE CRABE DES NEIGES :
Il a une petite carapace et 5 paires de pattes.
Sa chair est faible en calorie et riche en protéines.
ACTIVITÉS : QUESTIONS 1-6 : Lecture de texte. Classifier les 5 espèces de saumons sauvages d’Alaska en fonction de leur lieu
de vie, alimentation, migration, reproduction.
Comparer et commenter. Réaliser une fiche technique des saumons sauvages avec leurs particularités.
LE DUNGENESS CRAB :
Il n’est pas encore commercialisé en Europe
mais est très prisé aux Etats-Unis.
PROLONGEMENTS PÉDAGOGIQUES : Chaînes et réseaux alimentaires. Arts plastiques : En fonction des légendes, réaliser
des illustrations de chaque espèce.
RECORDS :
CHIFFRES-STATISTIQUES :
Le plus gros flétan pêché 318 kg.
Saumon : une moyenne de 150 millions de poissons pêchés chaque année.
Le plus gros saumon sauvage pêche : saumon sauvage Royal 57 kg.
Saumon sauvage Rose du Pacifique : 94 175 000 poissons pêchés en 2009, 115 000 000 en 2005. (Fluctations dépendant de la nature).
L’ALASKA C’EST AUSSI UN COCKTAIL D’AUTRES PRODUITS DE LA MER :
40 variétés de Rockfish (à peau rouge), 7 soles, des harengs, coquille St jacques, huitres, crevettes,
concombre de le mer ; etc….
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RÔLES ET SOURCES DES VITAMINES
VITAMINE A
Elle protège la vue et facilite la vision de nuit ; elle participe à l’entretien de
la peau et aux défenses immunitaires ; on la trouve dans le poisson, le foie,
le jaune d’œuf, le lait entier, les légumes verts, les carottes.
GROUPE DES VITAMINES B
Les vitamines B1, B2, PP, B5 et B6 permettent le bon fonctionnement du
cerveau et des muscles ; les vitamines B9 (acide folique) et B12 participent
à la production de nouvelles cellules ; on trouve les vitamines du groupe B
dans le poisson, le foie, le jaune d’œuf, la viande.
VITAMINE C
Elle est antioxydante, protège contre les infections ; facilite l’absorption du fer ;
on la trouve dans le poisson, les fruits notamment les agrumes et dans les
légumes.
SAVOIR : Connaître les conséquences du mode de vie sur la santé, importance de l’alimentation équilibrée.
SAVOIR-FAIRE : Etre capable de diversifier son alimentation. Saisir la justification de quelques comportements souhaitables
REPERES ET INFORMATIONS SUR L’ALASKA :
VITAMINE D
Elle fixe le calcium ; elle a la particularité d’être activée par l’exposition au
soleil ; on la trouve dans les poissons gras (hareng, maquereau, sardine,
saumon), le foie, le jaune d’œuf, le beurre, les fromages gras, le lait entier.
Les enfants en reçoivent sous formes de gouttes ; il y en a également dans
le lait pour les nourrissons.
INFO-SANTÉ : En France, le PNNS (Programme National Nutrition Santé) et l’organisation mondiale de la santé recommandent
de manger du poisson au moins deux fois par semaine. Il est très important de manger varié et équilibré. Les aliments ont été
regroupés en 7 familles. Elles sont toutes indispensables quotidiennement à notre corps. En résumé, manger équilibré et faire
du sport sont les deux bonnes attitudes pour éviter l’obésité et les maladies cardio-vasculaire entre autres…
VITAMINE E
Elle protège nos cellules et joue un rôle important contre le vieillissement ;
on la trouve dans le poisson, le lait entier, le beurre, les œufs, les huiles et
les margarines végétales.
en matière de santé.
LES 7 FAMILLES D’ALIMENTS : les boissons - le lait et les produits laitiers - viande/œufs/poissons - Les fruits et légumes - Les céréales,
pommes de terre, et les féculents - les produits sucrés - les produits gras.
DEROULEMENT DE SEANCE :
ACTIVITÉS : QUESTIONS 1-2 : Demander aux enfants de parler des plats spécifiques de leurs parents ou de leur famille. Pour certains les plats typiques de leurs pays. Comment cuisinent-ils le poisson ? Amener les enfants à prendre conscience des diversités
alimentaires liées à la culture.
INFOS :
Les nutriments se répartissent en deux groupes.Ils sont les constituants de base des aliments.
1 : LES NUTRIMENTS QUI FOURNISSENT DE L’ÉNERGIE : PROTÉINES, GLUCIDES ET LIPIDES.
2 : LES NUTRIMENTS QUI N’EN FOURNISSENT PAS MAIS SONT NÉCESSAIRES AU BON DÉVELOPPEMENT ET AU BON FONCTIONNEMENT DU CORPS :
LES VITAMINES (A, B, C, D, E, K), LES MINERAUX (CALCIUM, PHOSPHORE SODIUM, POTASSIUM, MAGNESIUM…), LES OLIGO-ÉLÉMENTS (FER, FLUOR, CUIVRE,
ZINC, IODE…) ET LES FIBRES DE L’EAU.
ACTIVITÉS : QUESTIONS 3-6 : Préparer un tableau avec les groupes d’aliments. Préparer un tableau des nutriments (Voir page 13).
Analyse des vitamines et des nutriments. Comprendre l’importance des nutriments. Classez les poissons sauvages en fonction de
leur apport nutritionnel dans un groupe, dans les vitamines. Étudiez les régimes alimentaires des différentes cultures, qu’observe-t’on
chez les esquimaux, chez les Japonais, aux Etats-Unis, en France…
SAVOIR : Connaître les conséquences du mode de vie sur la santé, importance de l’alimentation équilibrée.
SAVOIR-FAIRE : Etre capable de diversifier son alimentation. Saisir la justification de quelques comportements souhaitables en
matière de santé.
REPERES ET INFORMATIONS SUR LA PÊCHE DURABLE EN ALASKA :
CONSERVATION ET CONSOMMATION : Les éléments clés pour maintenir à une qualité optimale les produits de la mer sont :
une organisation rapide et maîtrisée, le respect des règles d’hygiène et la température de conservation. Le respect de la chaîne
de froid des produits de la mer d’Alaska congelés, transportés et conservés à une température de – 18° C et leur date d’utilisation
permettent aux poissons sauvages d’Alaska de garder toutes leurs qualités gustatives et nutritionnelles pour arriver dans nos assiettes
aussi frais que le frais. Le saumon sauvage d’Alaska nous apporte des oméga 3 qui sont bénéfiques pour le système nerveux,
pour l’activité du cerveau etsurtout dans la lutte contre les maladies cardio-vasculaires. Les poissons blancs sauvages d’Alaska
sont riches en vitamines et sels minéraux essentiels à notre organisme : vitamines C, D, A et E (réduit les risques d’infection et
les maladies cardiovasculaires). Conseil sur les Poissons sauvages d'Alaska, cuisinez les congelés - livret téléchargeable :
http://www.alaskaseafood-westeurop.com/fichier/francais/cuisinez-les-congeles.htm
Ou cook it frozen http://www.newsite.cookitfrozen.com/home.html
DEROULEMENT DE SEANCE :
PROLONGEMENTS PÉDAGOGIQUES : Répartir la classe en atelier. Chaque atelier construit des menus pour un repas, pour une
journée, pour une semaine. Mettre en commun les propositions. A partir des propositions, constituez des profils. Analysez et effectuez
des ajustements. Insister sur le fait que l’équilibre se fait sur une journée.
ACTIVITÉS : QUESTION 1: Amener les enfants à réfléchir sur l’importance de l’hygiène dans l’alimentation, dans la conservation
de produits frais. Quelles seraient les conséquences d’une qualité déficiente du produit ou de l’emballage. (date de conservation
dépassée…). Mettre en place une discussion autour des questions suivantes : Qui fait les courses à la maison ? Qui achète du
poisson ? Poisson frais ou poisson congelé ? Si les enfants sont présents pour les courses, choisissent-ils les produits ?
INFOS :
ACTIVITÉS : QUESTIONS 2-5 : Structurer les informations de la recette. Proposer par atelier d’imaginer une recette avec les ingrédients.
Classifier les aliments, nutriments, comparer. Proposer aux enfants d’imaginer leur repas équilibré.
Les glucides (sucres) : Ils fournissent la plus grande partie (plus de 50%) de l’énergie dont l’organisme à besoin pour son activité physique et
intellectuelle. Les lipides (matières grasses) : Ils sont indispensables à la construction et au fonctionnement de notre système nerveux.
Les protéines : D’origine animale ou végétale : Elles sont les constituants essentiels de toutes nos cellules (de nos muscles et des organes vitaux :
cœur, reins, foie…). Elles sont indispensables à la croissance et nous permettent de lutter contre les infections.
PROLONGEMENTS PÉDAGOGIQUES : Enquête sur les habitudes alimentaires des grands parents. Mangeaient-ils du poisson ?
Lesquels ? Demander aux enfants de transporter des poissons sauvages congelés d'Alaska en France : Comment faire, avec quoi ?
Que faut-il respecter comme règles hygiéniques … ?
INFOS :
L’espérance de vie est plus élevée dans les pays ou la consommation du poisson est importante : Groenland, Japon et pays méditerranéens.
Dans les eaux pures et claires de l’Alaska, vivent de nombreuses espèces de poissons sauvages, qui fournissent une excellente source de protéines
pauvres en graisses saturées.
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UTILISATION DES AFFICHES :
SAVOIR : Les stades du développement d’un être
vivant ( végétal ou animal) – Les divers modes de reproduction – Rôle et
place des êtres vivants, notions de chaînes et de réseaux alimentaires.
SAVOIR-FAIRE : Etre capable de repérer les manifestations du développement : Quantitatives ou qualitatives. De comparer et
décrire les changements d’un être vivant au cours du temps. Etre capable de construire une frise chronologique pour présenter les
phases du développement d’un animal.
DEROULEMENT DE SEANCE :
ACTIVITÉS FICHE 6 A : QUESTION 1- 3 :
Observation du visuel de la chaîne
alimentaire du saumon sauvage du
Pacifique Nord. Questionner les enfants
sur leur compréhension de l’affiche.
Classifier les animaux par espèces.
Débattre sur la relation proie - prédateur.
AFFICHE 1 : EXTRAORDINAIRES POISSONS SAUVAGES D’ALASKA.
Les 5 espèces de saumons sauvages d’Alaska - Les poissons blancs sauvages d’Alaska - Les crabes.
Étudier chaque espèce et déterminer une fiche technique par poisson avec ses caractéristiques, ainsi que son mode de
reproduction, respiration, locomotion, alimentation et cycle de vie.
Le Phytoplancton : Ce sont des algues
microscopiques flottantes qui se
développent grâce à l’énergie solaire.
Le Zooplancton : ce sont des petits
animaux de pleines eaux comme les
larves de poissons, les petits crustacés,
les crevettes.
Les petits carnivores : les espèces
de fonds marins ou de pleine eau.
Les gros carnassiers : Ce sont les
requins, cachalots, thons
La matière organique : les déchets
des organismes vivants et les cadavres
de poissons par exemple. La matière
minérale libérée est ensuite absorbée
par le phytoplancton.
AFFICHE 2 : D’HIER À AUJOURD’HUI LES MODES DE PÊCHE EN ALASKA.
Les premiers habitants et la tradition de la pêche - L’évolution des moyens et méthodes de pêche, industrialisation.
Respect des traditions et culture des anciens - Les pêcheries aujourd’hui en Alaska.
Demander aux enfants ce qu’ils connaissent de l’Alaska. Ont-ils vu des documentaires ou films sur les esquimaux ?
Sur les conditions de vie et de pêche ? Quelles transformations observent-ils dans le matériel, équipement, outils.
Quels impacts ont les hommes sur les ressources naturelles de la mer. Qu’a fait l’état d’Alaska pour les préserver ?
Comment éviter la surpêche. Quelle est la place de l’industrie de la pêche en Alaska ?
LIENS - RESSOURCES :
ALASKA SEAFOOD MARKETING INSTITUTE vous propose
de trouver des informations complémentaires sur le site :
www.alaskaseafood-westeurop.com
www.alaskaseafood.org
ACTIVITÉS FICHE 6 B : QUESTION 1- 3 :
Phytoplancton et zooplancton.
Explication, recherche de vocabulaire.
Du végétal à l’animal , après le travail
sur la chaîne alimentaire des saumons,
vérifier les acquis et la compréhension
par le jeu proposé sur la fiche élève.
Proposer aux élèves de créer un autre
jeu avec leurs mots.
source : adfg
BIBLIOTHOÈQUE DE L’ETAT D’ALASKA :
ALASKA STATE HISTORICAL COLLECTIONS :
www.library.state.ak.us
BIBLIOTHÈQUE DE L’UNIVERSITÉ DE WASHINGTON :
www.washington.edu/research/showcase
VISITER L’ALASKA : Le site officiel de l’Etat d’Alaska :
Alaska Travel Industry Association :
www.travelalaska.com
NUTRITION :
L’AGENCE FÉDÉRALE : NOAA Fisheries - National Oceanic
and Atmospheric Administration's National Marine Fisheries
Service Alaska Regional :
www.alaskafisheries.noaa.gov
FAO : www.FAO.org
LA FAUNE ET LA FLORE :
ALASKA DEPARTMENT OF FISH AND GAME :
Wild life notebook series : www.wildlife.alaska.gov
WILD LIFE NOTEBOOKS - NOAA :
www.photolib.noaa.gov
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LES DIFFERENTES POPULATIONS
ET LEUR HISTOIRE :
LE SITE OFFICIEL DE L’ETAT D’ALASKA:
www.state.ak.us
LA PÊCHE : L’agence de Gestion des pêches de l’Etat
d’Alaska : The Alaska Department of Fish and Game :
www.adfg.state.ak.us.
INFOS :
Les eaux pures et froides d’Alaska sont l’habitat
de nombreuses espèces animales et végétales
qui y puisent leur nourriture. Dans ce milieu
aquatique, les animaux entretiennent des
relations avec des individus de la même
espèce ou avec d’autres espèces différentes.
Les relations alimentaires (chaîne alimentaire)
qu’elles entretiennent sont des relations
proie - prédateur.
Les 2 affiches que nous vous proposons vous permettent de situer la thématique de l’outil pédagogique :
Alaska poissonément - De l’océan à l’assiette, un modèle de gestion durable.
Demander aux enfants d’observer les affiches et de noter le vocabulaire qui leur paraît important, les mots qu’ils ne comprennent
pas, de résumer le contenu des affiches.
Comparer les réponses et les hiérarchiser : Espèces, localisation, habitat, nourriture, migration, valeurs nutritionnelles…
Animer un débat sur qui pêche ou a déjà pêché dans la classe ? En mer, dans un port, à la plage, sur un bateau… ?
L’évolution de la pêche sur des siècles. Le matériel et les moyens développés au fil des années, les conditions de travail,
la transmission de la culture, le respect des ancêtres.
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AGENCE FRANÇAISE SÉCURITÉ DES ALIMENTS :
www.afssa.fr
DIRECTION GÉNÉRALE DES FRAUDES :
www.dgccrf.bercy.gouv.fr
N’OUBLIEZ PAS DE VISITER : www.mangerbouger.fr
MUSEES D’ALASKA :
ANCHORAGE : www.anchoragemuseum.org
KODIAK : www.alutiiqmuseum.org
SITKA : www.sitkahistory.org

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