toujours au top toujours au top

Transcription

toujours au top toujours au top
N° 97
Novembre 2007
1,90€
Le premier
mercredi
du mois
Mensuel d’information des cantons de
Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier,
Vercel et du Jura voisin
Le dossier
PRIX DE L’IMMOBILIER
Le Haut-Doubs
toujours au top
Industrie
p. 23
Frasne : l’entreprise CG Tec
s’ouvre sur le monde
Avec 15% de croissance par an et des
marchés partout dans
le monde, cette société de plasturgie est
une des rares en Europe à maîtriser ce
savoir-faire spécifique.
Métabief
p. 18
100 000 euros
pour un pagotin !
Pontarlier,
une des villes
les plus chères du département
Lire en p. 11 à 17
Ces constructions faites pour de la résidence
secondaire sont désormais acquises en tant
que résidences principales par des frontaliers.
Une conséquence du boom de l’immobilier.
L’événement
Qui pour battre
Patrick Genre ?
À quatre mois
des municipales,
les têtes de liste commencent
à se déclarer. Le
maire de Pontarlier s’aligne
pour un nouveau mandat.
Ses adversaires
se préparent.
p. 4 et 5
Ouvert les dimanches 18 et 25 novembre
de 10h à 12h et de 14h à 19h
ESPACE VALENTIN CENTRE BESANÇON
(FACE À CARREFOUR)
03 81 80 85 00
Rédaction et publicité : “Les Éditions de la Presse Pontissalienne” - B.P. 83 143 - 5 bis, Grande rue - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81
Retour sur info
2
Éditorial
Fidèle
Le suspense n’était pas digne
d’un film hitchcockien, loin de là.
L’annonce de la candidature de
Patrick Genre à sa propre succession n’est pas un scoop. Pouvait-il annoncer autre chose ?
Certainement pas. Car Patrick
Genre a fait d’une vertu politique
qui devrait animer tout élu, sa
principale “force de vente” : la
fidélité. Lors de la campagne qui
s’annonce, le maire de Pontarlier pourra mettre en avant cet
argument de poids qui fera sans
doute pencher la balance en sa
faveur. Il est fidèle aux Pontissaliens et aux habitants de la
C.C.L. Huit ans après avoir accédé aux commandes de la mairie
suite à la démission de son prédécesseur empêtré dans les travers de la mauvaise vie politique,
Patrick Genre a su prendre l’exact
contre-pied d’un André Cuinet
“politicard”. Il a voulu garder toute son indépendance, refusant
d’être prisonnier de quelque carcan politique que ce soit, ne souhaitant rendre de compte à
quelque parti politique que ce
soit et restant sourds aux sirènes
du facile cumul de mandat qui
pourtant lui tendait les bras. Il
l’avait dit en novembre 1999 et
le répète huit ans après : la ville,
rien d’autre que la ville (et sa communauté de communes). Face à
lui, ses adversaires tentent de
trouver une parade. Difficile. Car
la gauche pontissalienne n’est
plus ce qu’elle était. Liliane Lucchesi n’est pas audible, alors on
prend un joker en la personne de
Jean-Yves Bouveret. Saura-t-il
mieux faire passer un message
que l’opposition, confuse jusqu’ici, n’a pas réussi à véhiculer
auprès de la population pontissalienne ? Difficulté supplémentaire : les Verts, qui ont choisi
d’aller seuls au combat, ne vont
pas faciliter les choses pour la
gauche. Mais pour conforter la
confiance des Pontissaliens, la
fidélité ne suffit pas. Patrick Genre, après huit ans, sera jugé sur
un bilan autant que sur son programme. Et sur certains dossiersclés comme la R.N. 57 ou la préservation du tissu industriel local,
ou d’autres sujets sur lesquels,
faute d’une autorité suffisante,
il n’a pas su trancher (le dossier
des cinémas par exemple), il sera
aussi jugé sur les faits. Là, l’élection de mars 2008 n’est peutêtre pas complètement jouée
d’avance. I
Jean-François Hauser
est éditée par “Les Éditions de la Presse
Pontissalienne”, S.A.R.L. de presse
Directeur de la publication :
Thomas COMTE
Directeur de la rédaction :
Jean-François HAUSER
Directeur commercial :
Éric TOURNOUX
Directeur artistique :
Olivier CHEVALIER
Rédaction :
Frédéric Cartaud, Thomas Comte,
Jean-François Hauser.
Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1298-0609
Dépôt légal : Novembre 2007
Commission paritaire n° 0212 I 79291
Crédits photos :
La Presse Pontissalienne, Anim’15,
Marion Blondeau, C.A.P. Rugby, C.D.T.,
C.P.E.V., Michel Chauffaud, Christophe Corne,
Orchestre symphonique, Marylène Rickewaert.
La Presse Pontissalienne
5 bis, Grande rue - B.P. 83 143
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Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81
E-mail : [email protected]
L’actualité bouge,
les dossiers évoluent.
La Presse Pontissalienne
revient sur les sujets
abordés dans ses
précédents numéros,
ceux qui ont fait la une
de l’actualité
pontissalienne.
Tous les mois,
retrouvez la rubrique
“Retour sur info”.
Plus de hangar dans la tourbière du Moutat
n compromis a finalement été défini autour de cette affaire qui traîne depuis bientôt deux ans. “La
commune de Mouthe s’est engagée à
retirer le permis de construire du hangar communal qu’elle prévoyait de
construire sur cette zone humide. Dans
le cadre de la révision de son P.L.U., elle
va également procéder au déclassement
de ce secteur qui était susceptible d’accueillir une zone artisanale comme le
prévoyait l’ancien P.O.S. de 1995. Plus
aucun permis de construire ne sera donc
délivré et la parcelle intégrera le zonage
Natura 2000 “Tourbières et ruisseaux de
Mouthe, Sources du Doubs.” Cette modification implique de solliciter officiellement le préfet et la D.I.R.E.N.”, explique
un des responsables de la Commission
de Protection des Eaux (C.P.E.) qui avait
porté cette affaire au Tribunal Administratif avec l’association Source du Doubs,
créée pour l’occasion.
U
Dans ces circonstances, les deux structures ont accepté de retirer leur recours.
Le tribunal administratif a validé ce désistement par ordonnance du 13 septembre
2007. Le projet du hangar n’est pas
abandonné. Il pourra être construit sur
une nouvelle zone d’activité intercommunale en cours d’élaboration au lieudit “Les Meix de la Chaux” situé à la
sortie du bourg en direction de Petite
Chaux. Cette zone fera d’ailleurs l’objet d’une charte paysagère pilotée par
la commune en collaboration avec le
Parc Naturel du Haut-Jura, afin de réaliser la meilleure intégration paysagère
possible et afin de traiter au mieux les
effluents. Ce compromis gagnantgagnant permet de préserver la grande tourbière de la Source du Doubs
dans son intégralité. “On est un peu
déçu que le Parc du Haut-Jura soit resté muet sur ce dossier”, conclut néanmoins la C.P.E. I
La société “Demeures et villas du Canada” mise en liquidation
l y a deux mois, nous révélions
l’affaire de cet importateur de
chalets canadiens, Hervé
Dagna, installé dans le HautDoubs à Saint-Point-Lac. Impliqué dans plusieurs affaires judiciaires pour cause de malfaçons
ou de non-respect du contrat de
vente de matériel, il poursuivait
toujours son activité. Depuis la
I
révélation de ce dossier, de nombreuses victimes se sont fait
connaître. Dans le Haut-Doubs
mais aussi dans d’autres régions
françaises. Tandis que l’importateur de chalets canadiens installé à Saint-Point-Lac doit
répondre de ces démêlés judiciaires, le tribunal de commerce
a prononcé la mise en liquida-
tion de la société d’Hervé Dagna
le 8 octobre dernier. Résultat :
toutes les créances extérieures
de M. Dagna ne peuvent plus être
réclamées. Si aucun plan de reprise n’est validé, la justice procédera à la vente des actifs de
M. Dagna et en l’occurrence, si
ces actifs sont nuls, tous ses
clients floués ne reverront jamais
leur argent.
Cependant, tout n’est peut-être
pas perdu pour ces infortunés
clients qui se comptent aujourd’hui par dizaines. Selon un avocat bisontin spécialiste des questions immobilières, le salut viendra
peut-être des banques. “À partir du moment où M. Dagna s’est
engagé sur la base de plans, il
était censé mettre en place un
contrat de construction de maison individuelle. C’est un outil
qui date d’une loi de 1990 et qui
protège le client de ce genre de
problèmes. Normalement, tout
constructeur est censé le proposer à ses clients. Et s’il ne le
propose pas, les banques sont
censées l’exiger avant tout accord
de prêt immobilier. Nous nous
retournerons donc contre les
banques” affirme cet avocat qui
gère le dossier de plusieurs personnes qui se sont fait flouer par
Hervé Dagna. Malgré la récente
liquidation judiciaire de l’entreprise de M. Dagna, les victimes
pourront peut-être revoir leur
argent. I
Le commerce du centreville sous la même bannière
a fusion de Commerce Pontarlier Centre et du Groupement des commerçants
du Faubourg Saint-Pierre a été
entérinée le 11 octobre en assemblée générale. Un chantier en
cours depuis cinq ans. Ce rapprochement donne naissance à
une nouvelle structure qui conserve la dénomination Commerce
Pontarlier Centre et adopte un
nouveau logo. “On avait pensé
à “Commerce Cœur de Ville”
mais ce nom était déjà pris”,
explique Sylvie Trouttet qui s’est
vue attribuer la présidence. Elle
sera épaulée par l’ancien président du groupement, Daniel Laurence, et deux autres vice-présidents, François Chauvin et
Cathy Demuth. Le comité de cette nouvelle structure est d’ailleurs
très élargi. Il compte 21 membres
répartis en 4 commissions : animations, carte Altitude, réunions
en mairie et Internet. Les cotisations restent inchangées à
28 euros. Côté adhérents : 17
commerçants “Saint-Pierre” rejoignent ainsi les 102 de C.P.C.
Deux commerçants du Faubourg
n’ont pas souhaité entrer dans
la fusion. “Ce regroupement ne
remet pas en cause l’avenir des
L
trois animations traditionnelles
du Faubourg. On poursuit également les actions menées en
commun depuis trois ans. À savoir
la Quinzaine commerciale et les
décorations de Noël.”
L’association participera à la prochaine campagne publicitaire qui
sera lancée à l’échelle du bassin commercial avec les zones
des Grands-Planchants, Doubs
et Houtaud. “Il s’agit de promouvoir la zone de chalandise
pontissalienne en direction des
grandes villes voisines comme
Besançon ou Dijon. L’opération
est organisée avec le soutien de
la Ville de Pontarlier et de la
C.C.L.” I
PUBLI-INFORMATION
Un projet immobilier sans souci,
c’est possible !
Patrick Goursolle a vendu ses agences Century 21 pour se consacrer exclusivement à
la promotion immobilière par l’intermédiaire de sa société Goursolle Immo. Associé à
deux entreprises que sont le cabinet d’architecte Cretin et l’entreprise de maçonnerie
générale Natale, il donne vie à vos projets de construction.
Vue du Carré Royal (du T2 au T5) rue de Besançon
à Pontarlier.
Patrick Goursolle :
“J’avais envie de me consacrer
exclusivement à la promotion.”
n décembre, l’entreprise Goursolle Immo
s’installera dans ses nouveaux locaux,
9 rue de Besançon à Doubs. Patrick
Goursolle, le porteur du projet City Cap
Affaire, a conçu cet espace comme “une maison du bâtiment” dans laquelle seront regroupés notamment tous les interlocuteurs auxquels doit faire appel un particulier qui souhaite
acheter un appartement, construire une maison individuelle ou faire de la rénovation.
Pour cela, il a regroupé sous un même toit
deux sociétés pontissaliennes avec lesquelles
il collabore étroitement et de façon exclusive : le cabinet d’architecture Guy Cretin et
l’entreprise de maçonnerie générale Natale.
De son côté, Patrick Goursolle fait de la promotion immobilière sur l’ensemble du HautDoubs en s’appuyant sur les compétences de
ces deux sociétés. Il aménage des lotissements,
réalise et commercialise des petits collectifs
d’une vingtaine de logements tout au plus.
Goursolle Immo construit également plus de tion des projets. C’est en cela que le service
2 500 m2 de surface commerciale neuve aux- qu’il propose à la clientèle est différent de
quels va venir se greffer un projet aux Épi- ceux que l’on trouve sur le marché. “Dans les
nettes. “Nous avons déjà viabilisé plus de 150 appartements qu’on construit, on laisse le choix
au futur acquéreur d’aménager son
parcelles et conduit plus d’une cenappartement et de choisir sa décotaine de projets en neuf et en rénovation sur la bande frontalière. Des “On réalise ration. En maison individuelle également, nous n’avons pas de maison
communes ont désigné Goursolle
Immo comme aménageur de leur la maison de type. On réalise la maison de vos
en respectant votre cahier
territoire” dit-il.
vos envies.” envies,
des charges et votre budget. VraiPatrick Goursolle est d’un tempément, tout est possible. On peut interrament plutôt discret. Il n’est pas
du style à étaler ses références qui sont pour- venir sur de la rénovation et travailler avec
tant un gage de crédibilité et de sérieux. En un futur propriétaire sur des produits qui vont
revanche, cet entrepreneur avance sur tous lui permettre de faire de la défiscalisation.
les fronts. Grâce à cette association de com- Nous mettons pour cela nos services juridiques
pétences, il apporte la souplesse dans la ges- à sa disposition pour envisager le meilleur
E
Villas jumelées à Oye-et-Pallet.
scénario.”
Tout au long de la procédure, de la première
rencontre à la remise des clefs, la société Goursolle Immo est à la disposition de ses interlocuteurs. “C’est du sans-souci” estime le promoteur qui intervient enfin comme partenaire
conseil auprès des personnes qui ont un projet immobilier.
Patrick Goursolle prend un nouvel élan dans
sa carrière en centrant son activité exclusivement sur la promotion immobilière. L’homme, qui à l’origine était chauffeur routier et
ouvrier du bâtiment, aime relever les défis.
Il s’est reconverti, il y a une quinzaine d’années dans l’immobilier en devenant conseiller
à l’agence Century 21 de Pontarlier. Rapidement, il est passé responsable d’agence et
ensuite propriétaire de cinq enseignes sur le
Haut-Doubs. “J’ai vendu l’ensemble de mes
agences Century 21 à mes collaborateurs pour
me consacrer à la société Goursolle Immo que
j’ai créée il y a une douzaine d’années. J’avais
envie de me consacrer exclusivement à la promotion et plus du tout à la transaction” expliquet-il. C’est une manière plus créative d’appréhender l’immobilier. À partir de décembre, la
société Goursolle Immo vous accueillera dans
ses nouveaux locaux où elle pourra vous présenter dans des conditions idéales tous ses
programmes immobiliers, pour mieux vous
servir. I
“Le cœur de ville” situé au centre-ville
de Pontarlier, proche de la porte
Saint-Pierre (appartements de type T4
T5 en duplex avec terrasse).
4
L’ÉVÉNEMENT
MUNICIPALES 2008 :
qui pour battre Patrick Genre ?
Début novembre, à quatre mois du scrutin, trois têtes de listes s’étaient déclarées : Patrick Genre, candidat à sa propre
succession, Jean-Yves Bouveret pour la
gauche et, petite surprise, les Verts avec
François Mandil. Rien n’a encore filtré
du côté du Modem où l’on envisageait
une éventuelle candidature au moment
du centriste Pierre Simon. La campagne
n’est pas encore lancée, les listes comme les programmes sont encore en
cours d’élaboration. Mais une candidature officielle, c’est déjà une motivation, une ligne de conduite, un projet
politique, autant d’angles qui méritent
d’être présentés simultanément. Avantgoût de campagne.
LE MAIRE ACTUEL
Dans la continuité
Patrick Genre, candidat pour un nouveau mandat
Après s’être donné le temps de la réflexion, le maire de Pontarlier se sent de nouveau prêt à rempiler en s’engageant à 100 %
pour la ville, sans autre ambition politique.
Patrick Genre veut poursuivre son action municipale en conservant le même cap.
i tout le monde le pressentait, enco- incluant des personnes venues d’horizons
re fallait-il que le principal intéres- variés et partageant les mêmes convicsé le confirme officiellement. “Je suis tions. “L’équipe 2001 était composée à 50 %
candidat à un nouveau mandat”, d’encartés et 50 % de la société civile. On
annonçait-t-il le 24 octobre dernier aux fonctionnera dans la même logique en prireprésentants de la presse. “Il s’agit d’une vilégiant bien sûr la compétence. J’aurai
décision mûrement réfléchie d’abord au un rôle d’arbitre dans un cadre que j’ai
niveau personnel et familial, puis profes- fixé.”
sionnel. Mon envie est vraiment décuplée Un cadre qui mettra l’accent sur une priode poursuivre l’ensemble des opérations rité absolue : l’économie. Un axe moteur
qui ne fonctionnera “que si on arrive à
initiées depuis bientôt huit ans.”
Puis, fidèle à ses motivations, il confirme désenclaver le Haut-Doubs.” Maintien du
sa volonté de se mettre au service des Pon- T.G.V., pression pour accélérer les projets
tissaliens de la ville et du Haut-Doubs en sur la R.N. 57, aménagement des Gravilliers, équilibre commercial
se consacrant uniquement à ses
entre centre-ville et périphérie,
mandats locaux. “Un engagement que je tiendrai. On peut Une priorité on est bien là dans la continuité.
tout aussi bien travailler en équiabsolue : Sur le volet social et des perpe que de tout concentrer sur
sonnes qui souffrent, il veut avanune seule personne. Je cite par
exemple, l’attribution des 9 mil- l’économie. cer, s’engager dans une politique
de soutien encore plus efficace.
lions d’euros pour l’hôpital obtenus avec le député Jean-Marie Binétruy.” L’évolution de l’urbanisation s’appuiera
Sous son mandat, Pontarlier n’aura donc sur la révision du P.L.U. qui prendra en
pas de député-maire. Une double casquette compte la nécessaire réhabilitation de cerqu’il ne convoite pas et lui laisse une liber- tains quartiers. Bref, une ligne de conduité d’expression qui n’est pas pour lui déplai- te sans changements radicaux, ni projets
re. “Je tiens à poursuivre le travail de proxi- irréalistes selon le candidat. “On propomité et de présence sur le terrain en étant sera un programme pluriannuel d’invesaux côtés des Pontissaliens, des associa- tissement qui servira de feuille de route.”
tions, des commerçants. Et cela mérite un Peu de regrets sur le mandat accompli si
engagement à 100 % pour la ville” argu- ce n’est de ne pas avoir encore pu réalimente-t-il. Il souhaite également mener ser le centre aquatique. “Mais l’horloge
à terme les projets et restructuration por- des projets n’avance pas toujours à la vitestés par la municipalité actuelle sur le plan se des idées” commente M. Genre. Sur le
urbain, économique, commercial, tout com- plan personnel, il tient à conserver son
me en termes de dynamisation de la vie emploi de responsable du centre postal.
“Cela m’apporte un équilibre entre la vie
locale. Voilà pour les motivations.
À l’image des autres têtes de liste, il tra- familiale, la vie professionnelle et la vie
vaille à la formation de son équipe. Là publique.” aussi, une volonté d’avoir un groupe ouvert
F.C.
S
L’ÉVÉNEMENT
À GAUCHE
5
Une autre vision de la ville
Jean-Yves Bouveret pour
conduire la liste de gauche
La désignation du conseiller de l’opposition n’a suscité aucun blocage. Conscient que
la partie ne sera pas facile, le candidat s’attache à former une équipe capable de
mener un programme conforme aux valeurs de la gauche.
n a choisi d’annoncer très tôt la
couleur pour créer
une dynamique
qui va nous permettre d’élargir le rayon de recrutement”,
explique Jean-Yves Bouveret.
Les dissensions au sein du P.S.
local qui avaient été préjudiciables en 2001 à la formation
d’une liste cohérente ne semblent plus à l’ordre du jour. Le
résultat de cette stratégie, on
“O
LES VERTS
le connaît, s’était traduit par
une véritable débâcle électorale avec seulement un quart
des voix.
Le Haut-Doubs n’a jamais été
un bastion fort de la gauche.
Chaque victoire des socialistes
à Pontarlier résultait souvent
de profondes divergences au
sein d’une majorité de droite
comme cela s’est encore produit
lors des dernières cantonales.
Dans ces circonstances, autant
mettre tous les atouts de son
côté et parler le même langage, défendre le même projet.
La candidature de Jean-Yves
Bouveret a été validée depuis
plus d’un mois par les instances
locales du P.S. Pour ce responsable du centre d’exploitation du parc de l’Équipement, il ne s’agit pas de se
positionner en réaction par
rapport à la majorité sortante mais de se projeter dans
Un choix idéologique
Une troisième liste autour
de l’écologie citoyenne
L’idée de s’associer avec la gauche n’a pas vraiment fait débat. Les
Verts du Haut-Doubs s’impliquent dans la constitution d’une liste
associative et citoyenne privilégiant une politique de développement écologique sur Pontarlier.
est désormais confirmé, l’électorat pontissalien aura le choix entre au moins
trois listes au premier tour des municipales. François Mandil, le porte-parole des Verts du Haut-Doubs, devrait légitimement se voir attribuer cette responsabilité.
Ancien militant au M.J.S., adhérent aux Verts
depuis 2000, ce guide au château de Joux s’est
déjà présenté aux dernières législatives réalisant obtenant 3,75 % des voix, un score plutôt
honorable vu la déconfiture enregistrée par son
parti lors de ce scrutin. D’emblée, il tient à préciser. “Il ne s’agira pas de la liste des Verts. Mais
bien d’une association citoyenne soutenue par
les Verts, donc ouverte aux sympathisants proches
de l’écologie sans être forcément encartés.”
La rupture avec la gauche relève de considérations nationales et locales. En juin 2007, le
parti des Verts s’est prononcé en faveur d’une
autonomie totale, estimant qu’il n’avait plus de
partenaires privilégiés et notamment le P.S.
“On revendique l’autonomie et l’envie de faire
comprendre que l’écologie est une idéologie à
part entière qui n’a rien à voir avec le libéralisme ou le socialisme.”
Le “futur” candidat reconnaît que certaines
ententes P.S.-Verts fonctionnent bien à l’exemple
du modèle bisontin. “Tout dépend des endroits.
Sur Pontarlier, après plusieurs contacts, on n’a
pas senti une ligne commune, d’où le choix d’y
aller seuls.” Une volonté d’indépendance qu’il
juge susceptible d’évoluer en fonction des résultats obtenus au soir du 1er tour.
Pour l’heure, le groupe de travail formé en vue
des municipales prépare son programme de
campagne et complète une liste déjà bien avancée. 20 à 25 personnes sont prêtes à s’investir.
“Une liste évidemment paritaire et assez jeune
puisque la moyenne d’âge avoisine la trentaine. Sans aller plus loin, on peut déjà annoncer
qu’il y aura des surprises dans sa composition.”
Le détail des actions n’est pas encore finalisé.
Mais globalement, l’objectif consistera à faire
de Pontarlier une ville modèle en terme de développement écologique raisonné. “Beaucoup de
choses peuvent être améliorées sur le plan de la
politique des transports si l’on veut se démar-
l’action. “J’estime qu’il n’y a
pas qu’une seule manière de
gérer la Ville ou de contribuer
au rayonnement de la capitale du Haut-Doubs. Le simple
exemple du dossier des tours
Berlioz qui n’est qu’une reprise des idées de la gauche légitime notre candidature.”
Sur la question du désenclavement de la ville, il ne partage pas le même point de vue
que Patrick Genre qui en a fait
une de ses priorités. “Si l’on
pense à ce qui s’est dit au Grenelle de l’Environnement, le
ferroutage, les transports en
commun sont peut-être des
réponses plus pertinentes que
d’investir beaucoup d’argent
dans la R.N. 57 ou dans la
déviation de Pontarlier.”
Même discours sur l’environnement où selon lui, on devrait
s’attaquer d’abord aux causes
plutôt qu’aux conséquences.
“À quoi bon monter l’eau au
Larmont ou investir dans une
Jean-Yves Bouveret s’attache à constituer une liste
ouverte aux sensibilités de gauche, en privilégiant les
compétences plutôt que la couleur politique.
station d’épuration aux à l’extérieur avec les conséÉtraches alors qu’il existe des quences induites sur les effecalternatives plus respectueuses tifs scolaires” argue le futur
et moins onéreuses.” Les pro- candidat.
jets lancés dans l’aménage- Ces quelques exemples donnent le ton d’un proment du centre-ville
le laissent assez dubi- Il n’y a pas gramme en cours
d’élaboration. Le
tatif sur la place
accordée aux piétons qu’une seule candidat P.S. travaille à la formation
et aux transports en
commun. “On peut manière de d’une liste ouverte
aux sensibilités de
aller vers un mieux
être collectif dans le gérer la Ville. gauche, qu’elles
soient encartées ou
partage de la ville.”
Il conteste également cette pas, syndicalistes ou implipolitique de vouloir toujours quées dans la vie associative.
déléguer aux promoteurs le “On veut lui donner du sérieux,
développement du parc immo- de la consistance et des idées
bilier. “Il ne faut pas s’étonner fortes en privilégiant les comque la population stagne et que pétences et non pas la couleur
les Pontissaliens partent vivre politique.” L’Atelier des couleurs :
de la déco à l’objet
C’
Le magasin de la rue des Granges est réputé pour l’originalité des
objets qu’il commercialise. Des objets utiles ou ludiques redessinés
par des designers que l’on a plaisir à découvrir et à offrir.
Après une candidature aux législatives, François Mandil est prêt à défendre les valeurs
du développement écologique raisonné dans
le cadre des municipales de mars prochain.
quer du tout automobile”, précise François Mandil, un peu surpris de voir le maire actuel annoncer de possibles aménagements sur la R.N. 57
au moment même où les conclusions du Grenelle de l’Environnement prônent des actions
en faveur une diminution du trafic routier.
Les mêmes manques sont constatés sur l’utilisation des énergies renouvelables dans le chauffage des bâtiments municipaux. “L’écologie peut
aussi rimer avec économie. On juge inopportun
de poursuivre l’étalement urbain et l’extension
des zones commerciales. Nous défendrons une
politique de construction de logements sociaux
en H.Q.E. pour faciliter le maintien de la population contrainte d’aller vivre à l’extérieur, ce
qui n’est pas une solution écologique satisfaisante.”
Réduire les déchets, appréhender le sport, la
culture pas seulement sous l’angle du rayonnement ou de la performance feront aussi partie des propositions défendues par cette liste.
Enfin, point sensiblement proche des idées de
la gauche, les Verts et leurs sympathisants, ou
l’inverse, militeront en faveur d’une démocratie locale participative où rien n’est imposé par
avance mais instauré progressivement dans la
concertation et le débat. ousser la porte de l’Atelier des couleurs,
c’est faire un pas dans un univers insolite
et coloré, un peu comme Alice au pays des
merveilles. Sauf que dans ce magasin, ce
ne sont pas les cartes qui ont une apparence humaine, mais des ustensiles de cuisine comme ces râpes
qui servent de robe à des fées, des grille-pain aux
teintes rieuses à vous mettre de bonne humeur le
matin, ou des portemanteaux dont les extrémités
roulent de grands yeux sympathiques.
L’Atelier des couleurs s’aventure sur le chemin de
l’originalité, toujours à la recherche de nouveaux
designers pour surprendre sa clientèle avec des
objets utiles, décoratifs ou ludiques qui sont autant
d’idées cadeaux à tous les prix.
P
Marie vous invite à découvrir un univers
enchanté fait d’étonnants objets.
Le magasin a cette particularité de s’adresser à tous
les publics de 7 à 77 ans. Il commercialise des objets
à destination des plus petits édités par des marques
comme Lilipucien, Sigikid, ou Petit pan. Voitures,
peluches, vaisselle, mobilier, chaise modulable “tripp
trapp”, luminaires etc., sont des éléments de cet univers poétique. Les objets de créateurs comme Philippe Ferreux et ses porte-photos aimantés, ou Céline Wright et ses vases étonnants sont également
disponibles.
Ce magasin est également le seul à Besançon à
commercialiser la marque Pylônes qui donne de la
couleur et une âme à des ustensiles de cuisine en
les redessinant.
L’Atelier des couleurs, c’est aussi un espace décoration qui est une extension du magasin Tissdécor
situé rue Pergaud à Besançon, spécialisé dans ce
domaine. On y trouve des peintures de la marque
Farrow and Ball et des papiers peints aux motifs originaux ainsi que la marque Designers Guild. Pour
vous guider dans vos choix, Marie Lauzet répond à
vos questions et vous accueille depuis 3 ans, dans
cet univers coloré . 84, rue des Granges
Besançon
Tél. 03 81 82 61 10
Pontarlier
PONTARLIER
7
Artisanat
Derrière la place Saint-Pierre, la fantaisie
Marie-Noëlle Vicérial fabrique elle-même
ses bijoux dans son atelier, dont elle vient
d’ouvrir l’annexe à d’autres artisans.
atelier de Marie-Noëlle Vicérial est comme
hors du temps. Pour le
trouver, il faut quitter
l’agitation de la rue pontissalienne à hauteur du numéro 1
de la place Saint-Pierre, et s’engouffrer dans un passage qui
mène à un patio. C’est là,
“Bijoux Manoel”, au rez-dechaussée de l’ancienne maison
du docteur Grenier. Un endroit
tranquille où les créations de
l’artisane guident le regard du
visiteur. Tous les bijoux qui
habillent les présentoirs sont
passés entre les mains de
L’
Marie-Noëlle Vicérial qui les
a façonnés au gré du temps et
de son imagination. Pendentifs, entrepages (sorte de
marque-page original) né d’une
“complicité créative” entre elle
et sa fille Jeanne, collier, bague,
broche à pull, le savoir-faire se
révèle à travers une multitude d’objets de parure. Et puis
il y a les épingles à cheveux,
les peignes de nos grandsmères, qui maintiennent avec
élégance les cheveux en chignon.
Marie-Noëlle Vicérial a “revu
et corrigé cet objet” pour lui
donner toutes les formes. C’est Aujourd’hui, Marie-Noëlle Vicéun des produits-phares de son rial transmet son savoir. Jeanatelier autour duquel elle a François son mari, l’a rejoint
poussé la démarche jusqu’à à l’atelier. “C’est lui le matheux
apprendre ou réapprendre à de l’équipe.” Et puis il y a son
ses clientes la façon dont il fils, Louis, qui termine son
s’utilise. “C’est très pédago- apprentissage à ses côtés et
gique. C’est un outil pour signer qui vient de créer son propre
sa coiffure” affirme Marie-Noël- atelier, “Pourquoi pas.”
le Vicérial. Un tour de main, Cette Pontissalienne élargit
aussi son horizon
“une idée de femme
“C’est un outil artistique. Elle a
pour les femmes.”
repris l’espace qui
Tous les bijoux fantaisie sont réalisés pour signer sa jouxte son magasin,
où était implantée
à base de cuivre et
coiffure.”
“La saison des
de laiton, bruts ou
cuirs”. Marie-Noëlpatinés. “L’état brut
est presque devenu une priori- le Vicérial fait vivre cet espaté dans mon travail.” La ce en y accueillant des créarecherche de l’effet matière teurs à la recherche d’un lieu
tranche avec la brillance du pour exposer leurs objets. La
prochaine rencontre aura lieu
bijou doré ou argenté.
Après 12 ans d’expérience et les 8 et 9 décembre avec Isade nombreuses expositions, belle Charnaux qui crée des
dont une récemment à Chartres mobiles. dans le cadre du salon national de l’artisanat, Marie-NoëlRenseignements :
le Vicérial évolue dans son
03 81 39 78 60
approche du métal qu’elle
modèle. “J’ai toujours été briInternet :
coleuse. J’ai toujours touché au
www.bijoux-manoel.com
bijou fantaisie, manié le chalumeau. Ensuite, c’est une histoire de création. Ici, rien ne se
jette. On ne fonctionne qu’avec
notre inspiration. Nous ne nous
ISTOIRE Déportée
préoccupons ni des strass, ni
de la mode, ni des couleurs.”
C’est sans doute ce qui donne
son authenticité à “Bijoux
Manoel.”
H
Marie-Noëlle Vicérial est connue
pour ses épingles à cheveux originales.
à Ravensbrück
Fernande Clerc,
une femme dans la Résistance
L’ouverture du collège Lucie Aubrac remet sur le devant de la scène
l’histoire de ces femmes qui ont œuvré contre les dictatures. La Pontissalienne Fernande Clerc est de celles-là. Hommage à une héroïne.
écédée en 2003 dans sa
89ème année, cette personnalité pontissalienne a beaucoup
œuvré pour le monument aux
Déportés situé devant le Grand
Cours. Née Ugolini en 1914 à
Urbino en Italie, elle a grandi
dans une famille ouvrière et
communiste qui a fui le régime fasciste pour s’installer à
Pontarlier en 1926. Sitôt arrivée, elle travaille chez Dubied
puis entre à la chocolaterie à
l’âge de 15 ans. C’est là qu’elle rencontre Jean-Pierre Clerc
qui l’épousera en 1936.
En novembre 1941, son mari
devient, sous le nom de Léon,
le chef d’un réseau de résistance qu’elle rejoint en 1943.
Dès lors, elle mène la vie dangereuse d’une convoyeuse. Agissant sous le nom de Ginette,
elle effectue régulièrement des
allers et retours entre Paris et
le Nord Franche-Comté transportant dans ses valises journaux, tracts et tickets de ravitaillement. Entre deux
missions, elle rentre à Pontarlier s’occuper de son jeune
fils et de ses parents. Elle est
arrêtée par la gendarmerie allemande le 6 mars 1944, soit le
jour même où elle s’apprête à
déménager provisoirement sur
Paris.
Commence alors une longue
descente aux enfers. De séances
d’interrogatoires en nuits d’iso-
D
lement, elle finit par embarquer gare de l’Est direction l’Allemagne. Elle passera 14 mois
en déportation, internée dans
les camps de Sarrebrück,
Ravensbrück puis à Schieben
dans un commando de travailleuses dépendant de
Buchenwald. Elle supporte sans
défaillir les atrocités, les humiliations, les privations, dans
l’espoir de revoir sa famille.
Son jeune fils l’aide à surmonter
toutes les épreuves. “Le matin
du 21 avril 1945, l’armée soviétique qui dirige l’offensive sur
Berlin nous ouvre les portes du
camp. Enfin, nous retrouvons
la liberté”, écrira-t-elle dans
ses notes personnelles.
Une liberté doublée de l’immense bonheur de retrouver
les siens en rejoignant finalement Pontarlier le 19 mai 1945.
“La Fernande”, comme beaucoup l’appelaient à Pontarlier,
aura deux autres enfants. Cette figure locale sera de toutes
les manifestations patriotiques,
militant sans relâche contre
l’oubli au sein de la Fédération
nationale des déportés et résistants. Titulaire de la croix du
combattant volontaire de la
Résistance, de la médaille militaire, elle fut distinguée en
1983 dans l’ordre de la Légion
d’honneur. Aînée d’une famille italienne de six enfants,
Fernande Clerc est arrivée à Pontarlier à l’âge de 12 ans.
Pontarlier
8
En bref…
Bannans
Vendredi 9 novembre à 9 h 30
à la salle des fêtes de Bannans (salle des fêtes). La Compagnie Bacchus présente
“Monsieur Truc et Mademoiselle Chose”, spectacle musical et burlesque qui fascine
petits et grands. Un décor fabuleux pour une création drôle
et émouvante… Spectacle tout
public à partir de 3 ans. Entrée
+ de 18 ans : 5 euros.
Bourse
L’A.S. Mouthe organise une
bourse aux skis le
10 novembre à la salle polyvalente. Participation à la bourse : 1 euro par déposant.
Dépôt de matériel vendredi 9
de 18 heures à 20 heures et
samedi 10 de 8 heures à
9 h 45. Début des ventes :
samedi 10 à 10 heures. Récupération du matériel samedi 10 à partir de 16 heures.
HÔTELLERIE
Les échos de la profession
Un Relais et Châteaux dans la maison Chevalier ?
Bertrand Vieille, propriétaire de l’hôtel Saint-Pierre à Pontarlier, a investi pour mettre aux normes sont établissement de 12
chambres. Pendant ce temps, un investisseur propose de transformer la maison Chevalier en Relais et Châteaux.
vec la fermeture de l’hôtel de la Poste il y a
quelques semaines,
l’offre hôtelière se réduit
un peu plus au centre-ville de
Pontarlier. Découragés par une
législation draconienne qui
impose de coûteuses mises aux
normes, certains gérants
proches de la retraite préfèrent cesser leur activité et
vendre leur bien à un promoteur immobilier qui le transformera en appartements plutôt que d’investir dans un
programme de rénovation.
Bertrand Vieille, propriétaire
de l’hôtel Saint-Pierre, a pris
A
le risque au contraire de moderniser son établissement. Il
n’avait pas le choix : soit il faisait les travaux, soit les autorités compétentes l’obligeaient
à fermer. L’entrepreneur a donc
investi 200 000 euros. “Nous
avons mis des détecteurs de
fumée, des portes coupe-feu ont
été installées, toutes les parties
communes ont été démolies
avant d’être réagencées. Nous
avons aménagé un ascenseur
et créé une surface de 40 m2
pour accueillir la clientèle”
détaille Bertrand Vieille.
Les travaux de modernisation
ont duré plus d’un an et demi.
La Poste
Nouveaux horaires au bureau
de Poste du “terrain” de Levier.
Le bureau de poste de Levier
est ouvert du lundi au vendredi : de 9 heures à 12 heures
et de 14 h 30 à 17 h 30 et le
samedi de 9 heures à
12 heures. Le bureau de poste de Goux-les-Usiers est
ouvert du lundi au vendredi
de 14 heures à 18 heures. Le
bureau de poste de Sombacour est ouvert du lundi au
samedi de 9 h à 12 h.
21/09/07 – Pierre de Henri MAMET, agriculteur et de
Emmanuelle FAIVRE-ROUSSEL, psychologue.
21/09/07 – Paul de Thomas LAMADON, ingénieur en
mécanique et de Patricia CAZANAVE, assistante commerciale export.
21/09/07 – Lila de Emmanuel FRITSCH, plâtrier et
de Emily MAIRE, assistante commerciale.
22/09/07 – Sacha de Jean-François GUILLOMET,
infirmier et de Soazic LE SOLLIEC, infirmière.
22/09/07 – Sacha de Ivo GARNIER, facteur d'orgue
et de Rosalie CHOPARD-LALLIER, sans profession.
22/09/07 – Timoté de Grégory DUDOUIT, militaire et
de Karine PLESSIS, militaire.
22/09/07 – Lucas de Rodolphe CUPILLARD, commercial et de Virginie REYMOND, secrétaire.
22/09/07 – Mathéo de Rodolphe ARBEY, agent des
collectivités locales et de Isabelle LAROUSSE, assistante maternelle.
22/09/07 – Victorine de Yannick GAUDRON, directeur de développement et de Alexandra JODON, assistante de direction.
23/09/07 – Lucas de Daniel LEFEVRE, manutentionnaire et de Rebecca SIREDEY, vendeuse en produits frais.
22/09/07 – Louann de Xavier PERRENOUD, responsable d'atelier et de Emilie CHAVERON, coiffeuse.
22/09/07 – Noé de Emmanuel NICOD, dessinateur
et de Nathalie BONNET, esthéticienne.
23/09/07 – Betül de Tuncay YILMAZ, carrossier et de
Nevim COSGUN, comptable.
23/09/07 – Léa de Anthony DECHASSE, déclarant en
douane et de Nathalie FAGOT, directrice d'agence.
24/09/07 – Adrien de Martial BERTIN, dessinateur
bois et de Sylvia BILLOD-LAILLET, vendeuse en jardinerie.
24/09/07 – Noëlyne de Johan MEUNIER, régleur et
de Emilie BURGUNDER, sans profession.
24/09/07 – Nathan de Philippe PASSAS, préparateur
de commande et de Stéphanie PEQUIGNOT, assistante maternelle.
24/09/07 – Marion de Antonio GERALDES, charpentier et de Hélène DIOT, sans profession.
24/09/07 – Elsa de Sébastien CROFF, boulanger pâtissier et de Emilie BOURGEOIS, employée de banque.
24/09/07 – Ezie de Florent HENRIET, agriculteur et
de Solène RAMAGE, ouvrière.
25/09/07 – Vinka de Cyprien CHAGROT, technicien
et de Emilie BILLOD-MOREL, vendeuse.
25/09/07 – Lilou de Cédric RODRIGUES, sapeur
pompier et de Emmanuelle VUILLET, horlogère.
CONFÉRENCE
L’hôtel Saint-Pierre est entièrement rénové.
23/09/07 – Jade de Jérome HUGUENIN, cuisinier et
de Pascale PAGET, aide-soignante.
26/09/07 – Antoine de Sylvain HACQUARD, régleur
sur commande numérique et de Carole MAGNINFEYSOT, auxiliaire puéricultrice.
26/09/07 – Eloïse de Didier GAGNEUR, routier et de
Claudette PECQUEUX, aide à domicilie.
26/09/07 – Loris de Thomas BEAZCUA, fromager et
de Marie SEINERA, sans profession.
27/09/07 – Eva de Fabien COSTE, chef d'entreprise
et de Manuela SAEZ, professeur des écoles.
27/09/07 – Mélanie de Sébastien JACQUE, régleur
et de Céline COYER, employée.
28/09/07 – Olivier de Gaël MINA, technicien de
maintenance et de Jessica LEVÊQUE, assistante de
production.
28/09/07 – Cyprien de Renaud CUENOT, ingénieur
et de Carole MAZO, sage femme.
29/09/07 – Perrine de Emmanuel DAUPHIN, chauffeur et de Laetitia HUOT-MARCHAND, aide médicopsychologique.
29/09/07 – Fanny de Laurent WAFLART, ouvrier et
de Aline SANDOZ, sans profession.
27/09/07 – Enzo de Vincent QUARTENOUD, maçon
et de Céline THEOPHILE, sans profession.
30/09/07 – Kenzo de Manuel DUARTE CARNEIRO,
ingénieur et de Barbara THOMAS, opératrice.
30/09/07 – Adam de Manuel BARDOU, horloger et
de Cécile BOSUET, sans profession.
01/10/07 – Mathéo de Hervé BULLE, menuisier et
de Cindy COLAS, sans profession.
01/10/07 – Nathan de Fabrice MONNIN, mécanicien
et de Virginie DELACROIX, sans profession.
01/10/07 – Léo de Mickaël PESEUX, technicien et
de Carole FUMEY, employée commerciale.
29/09/07 – Ange de Charles VANDEVOORDE, agent
territorial et de Sophie NICOD, sans profession.
03/10/07 – Joseph de Stéphane BINETRUY, mécanicien et de Mathilde MICHEL, rédactrice.
03/10/07 – Ilan de Stéphane THOMAS, régleur et de
Amandine GRINER, vendeuse.
02/10/07 – Hugo de Christophe LAMBERT, chauffeur
routier et de Séverine JACQUIN, documentaliste.
03/10/07 – Ivanoé de Fabrice JEANNINGROS, chauffeur travaux publics et de Marie SANCEY-RICHARD,
secrétaire.
03/10/07 – Maëlys de Julien COUTAREL, paysagiste et de Caroline SARREY, opératrice en horlogerie.
03/10/07 – Emma de Bertrand RICHARD, agriculteur
et de Angéline VUILLEMIN, secrétaire commerciale.
04/10/07 – Alicia de Delphine LACOMBE, sans professon.
05/10/07 – Laïs de Thierry GOSSELIN, salarié agricole et de Guillemette CHAMP, animatrice socio-culturelle.
05/10/07 – Romane de Philippe ODOBEZ, électricien et de Stéfanie PLOQUIN, coiffeuse.
06/10/07 – Ipek de Mustafa ULU, décolleteur et de
Ummu ECE, sans profession.
06/10/07 – Mehdi de Benoît BLUGEOT, artisan maçon
et de Lucie JACQUES, secrétaire médicale.
06/10/07 – Max de Alain BUTTET, vendeur et de Stéphanie VAUTHIER, comptable.
06/10/07 – Nathan de Paul GASPAR, employé de
commerce et de Benedicte BOILLIN, professeur des
écoles.
06/10/07 – Lucas de Jean HOARAU, ouvrier en scierie et de Nathalie DUBOIS-DUNILAC, monitrice de
formation.
06/10/07 – Arthur de Frédéric GUYON, artisan et de
Stéphanie GOBET, assistante sociale.
07/10/07 – Ryan de Raphaël MASOVÉ, sans profession et de Jessica BAUD, aide à domicile.
07/10/07 – Madisson de Arnaud CHAIGNEAU, responsable salon de thé et de Sarah LEFÉVRE, sans
profession.
07/10/07 – Alixe de Sylvain QUONIAM, magasinier
et de Alexandra MAGRO, sans profession.
07/10/07 – Clémence de Thierry VALLET, carrossier
et de Colette ROHAUT, assistante de direction.
08/10/07 – Yigit-Kadir de Emrah EKINCI, charpentier et de Dilek ARSLAN, hôtesse de caisse.
09/10/07 – Solène de Frédéric PARRIAUX, serveur
et de Magalie KOHLER, ouvrière.
09/10/07 – Axelle de Frédérik PUJOL, maçon et de
Flavie LEPONT, sans profession.
09/10/07 – Ryan de Laurent SIMON, chauffeur et de
Rachel LAMBERT, infirmière.
09/10/07 – Pablo-Joshua de Laurent TEBERNE,
technicien et de Maryline DROMARD, coiffeuse.
10/10/07 – Noé de Claude BOURGEOIS, agriculteur
et de Claire SION, infirmière.
10/10/07 – Hugo de Jocelyn MONNOT, charpentier
et de Sandra TRICAUD, sans profession.
10/10/07 – Océane de Samuel GUINCHARD, régleur
et de Isabelle CLERC, ouvrière.
10/10/07 – Virgile de Sylvain ROCHET, gérant d'entreprise et de Rozenn HASCOËT, adjointe de direction.
11/10/07 – Ethan de Patrice MARGUET, monteur en
ventilation et de Anne MOREL, contrôleuse qualité.
12/10/07 – Juliette de Rémy MOURLOT, rectifieur et
de Isabelle VIEILLE-MECET, éducateur sportif.
les hôteliers de Pontarlier. En
effet, il y a un projet de Relais
et château au centre-ville. Un
investisseur a fait une proposition à la ville pour rénover
la maison Chevalier pour la
transformer en hôtel de luxe.
La ville, qui a refusé de confirmer cette information, ne serait
pour l’instant pas prête à se
séparer de ce bien pour lequel
elle a d’autres projets d’intérêt collectif. T.C.
Salle Morand
La mondialisation fait débat à Pontarlier
La section locale du parti socialiste
organise une conférence-débat sur
la mondialisation avec deux invités,
dont un représentant d’Attac et
Gérard Magnin, d’Énergie-Cité.
a mondialisation est-elle une menace pour
notre planète ?” Cette question sera débat“L
tue le 14 novembre à 20 heures à la salle
État-civil d’octobre
NAISSANCES
L’investissement est lourd pour
cet hôtel deux étoiles qui compte douze chambres. “Si nous
n’avions pas l’activité bar et
brasserie à côté, l’opération
serait impossible à rentabiliser” reconnaît-il. Cependant,
la démarche n’est pas vaine.
Bertrand Vieille évalue entre
10 et 15 % l’augmentation de
son activité depuis qu’il a réalisé les travaux.
L’hôtel Saint-Pierre tire son
épingle du jeu dans un secteur
où l’activité a tendance a se
déplacer dans les zones commerciales où s’implantent les
grandes chaînes hôtelières.
“Mais je pense qu’il y aura toujours une place pour l’hôtellerie de centre-ville.” D’ailleurs,
une information intéressera
Morand de Pontarlier lors d’une soirée organisée par les représentants de la 5 ème circonscription du parti socialiste. Marcel Ferréol et Jean-Yves Bouveret, le candidat de la
gauche aux élections municipales pontissaliennes, vont animer ce débat en préambule
duquel seront exposés deux points de vue à
partir desquels le débat sera engagé. Gérard
12/10/07 – Camelia de Didier ROY, ouvrier et de Carole ROLET, ouvrière.
12/10/07 – Elisa de Hervé AVRIL, ingénieur et de
Caroline FRIGANT, sans profession.
12/10/07 – Zïa de Robert GOFFREDO, chef geotechnicien et de Gaëlle LEHMANN, déléguée à la tutelle.
13/10/07 – Ambre de Dominique MARTIN, médecin
et de Christelle GRANDVOINNET, pédopsychiatre.
13/10/07 – Théo de Florent LLASERA BALLESTER,
conducteur de travaux publics et de Marie DESTAING,
psychologue.
13/10/07 – Martin de Thierry JEANNIN, ouvrier et de
Céline PETETIN, infirmière.
15/10/07 – Romain de Olivier CHARLES, routier et
de Estelle GUILLEMET, serveuse.
15/10/07 – Camille de Eric DEVAUX, menuisier ébéniste et de Clara ESCUDERO, contrôleuse.
16/10/07 – Kenza de Mickaël MACHABERT, intérimaire et de Romy PRUDHON, ouvrière.
16/10/07 – Fantine de Eric KOZAK, militaire et de
Isabelle CROS, secrétaire comptable.
16/10/07 – Maëly de Eddy RASPAOLO, responsable
technique et de Sylvie BARTIAL, employée commerciale.
17/10/07 – Loïc de Joël VUILLOT, décolleteur et de
Nathalie CHARREL, attachée commerciale.
17/10/07 – Lou de Fabien MARSAUD, employé d'entreprise et de Sandrine HUGON, aide-soignante.
17/10/07 – Mathilde de François AUSSIBAL, angleur
et de Emmanuelle CHAREPNTIER, secrétaire.
18/10/07 – Ninon de Arnaud BOURGEOIS, maçon
et de Anne-Sophie REGNIER, auxiliaire de vie scolaire.
19/10/07 – Pierre de Sébastien BETTINELLI, mécanicien agricole et de Magali BOILLOT, vendeuse.
19/10/07 – Lia de Bruno DUQUET, employé travaux
publics et de Nataliya VIKHOT, sans profession.
20/10/07 – Nathan de Christophe MOREAU, cadre
infirmier et de Sylvie BOURI, sage femme.
20/10/07 – Enzo de Omer KABADAYI, ouvrier scierie et Virginie PERREY, sans profession.
20/10/07 – Tuiakana de Malamatagata MOALA, militaire et de Alikifiaha POLUTELE, sans profession.
21/10/07 – Vincent de Gérald FRANCOIS, chauffeur
et de Francine LAMY, éducatrice spécialisée.
21/10/07 – Lola de Franck VUILLEMOT, monteur sanitaire et de Sabrina BERNARD, secrétaire comptable.
22/10/07 – Claire de Laurent DESTAING, cuisinier et
de Aline MICHEL-NOEL, femme de ménage.
22/10/07 – Maxime de Jérémy BRAND, agent de
sécurité et de Fanny GONTAL, infirmière.
23/10/07 – Kyara de Yann GRIFFOND, exploitant
forestier et de Annick GALY, opératrice en horlogerie.
23/10/07 – Ivanna de David CHEVAL, chauffagiste
et de Elodie MOSIMANN, esthéticienne.
Magnin, de l’association européenne Énergie-Cité, reviendra sur les bénéfices qu’il y a
à tirer de la mondialisation. À l’inverse,
Mathieu Cassez, président de l’antenne locale d’Attac, exposera un point de vue différent
sur les dangers de la mondialisation. Il y aura
donc deux attitudes : l’une protectionniste et
l’autre plus ouverte aux possibilités qui existent pour tirer son épingle du jeu.
“L’objectif pour nous est de faire se rencontrer
des gens et les faire discuter entre eux sur un
sujet fort” explique Benoît Marmier, responsable local du P.S. Il ajoute : “Nous sommes
soumis tous les jours à la mondialisation.
C’est un sujet auquel on ne peut plus échapper même ici dans le Haut-Doubs.” À chacun
son point de vue. 25/10/07 – Victorin de Hervé MARGUET, artisan et
de Christelle DEJEUX, assistante maternelle.
24/10/07 – Aleyna de Aurélie PARROD, sans profession.
24/10/07 – Lucien de Sébastien BAVEREL, imprimeur et de Nadine GARNACHE-BARTHOD, aide-soignante.
24/10/07 – Noémie de Christian BRUTILLOT, technicien de maintenance et de Véronique FOHANNO,
sans profession.
24/10/07 – Axel de Arnaud BUGADA, commercial et
de Sandra BARRIOD, professeur des écoles.
25/10/07 – Louis de Denis CHAMBLAY, adjoint responsable d'atelier et de Stéphanie PEREIRA, comptable.
25/10/07 – Mila de Vincent DESMARES, vendeur et
de Tatiana LERESCHE, éducatrice.
26/10/07 – Shana de Christophe FERRER, menuisier et de Audrey BERTRAND-DRIRA, vendeuse.
MARIAGES
29/09/07 – Daniel MATEUS, ouvrier de production
et Blenda CERATO, vendeuse
06/10/07 – Damien MAIROT, ouvrier et Aurore LAITHIER, infirmière.
09/10/07 – Hamed DAMIM, fonctionnaire de la police aux frontières et Jamila MOUMOU, sans profession.
09/10/07 – Patrick WATIN, ouvrier et Françoise
GIRARD, ouvrière.
18/10/07 – Damien GAUDET, infirmier et Alexandra
PERREY, infirmière.
17/10/07 – Cevdet YUKSELER, chef de projet informatique et Laurence YAKLAV, chargée de clientèle.
27/10/07 – Philippe GAIFFE, typographiste et Caroline BERGUER, infirmière.
DECÈS
23/09/07 – Vincent TREAND, 81 ans, retraité boulanger, domicilié à Vaux-Et-Chantegrue (Doubs), époux
de Renée MULLER.
22/09/07 – Marguerite BEZ, 95 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Robert GRESARD.
30/09/07 – Gérard PARRIAUX, 73 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de Yvette JEANGUILLAUME.
03/10/07 – Colette DUBOIS, 86 ans, retraitée, domiciliée à Morteau (Doubs) veuve de Marcel ALBINI.
05/10/07 – André PETETIN, 85 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de Andrée MEILLOT.
05/10/07 – Lucienne FLEUREAU, 87 ans, retraitée,
domiciliée à la Rivière Drugeon (Doubs) veuve de Pier-
re CHABOD.
05/10/07 – Madeleine GAIFFE, 83 ans, retraitée,
domiciliée à Les Fins (Doubs) veuve de Paul AMIOT.
06/10/07 – Robert JOLY, 86 ans, retraité, domicilié
à Le Russey (Doubs), époux de Renée MAITRE.
07/10/07 – Jean BESANÇON, 73 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Bernadette CHEVENEMENT.
07/10/07 – Pierre PARRAUD, 86 ans, retraité, domicilié à Molpré (Jura), époux de Odette CART-GRANDJEAN.
10/10/07 – Georges CUPILLARD, 71 ans, retraité,
domicilié à Grand'Combe Chateleu (Doubs), époux
de Michèle BARTHOD-MALAT.
10/10/07 – Pierre FANTOLI, 86 ans, directeur d'école retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), veuf de Yvonne COURVOISIER.
10/10/07 – Elisabeth JAN, 82 ans, retraitée, domiciliée à Remoray-Boujeons (Doubs), épouse de Just
VUILLAUME.
10/10/07 – Marie ROLIN, 87 ans, sans profession,
domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Paul DORNIER.
12/10/07 – Michel SOBRISTZ, 85 ans, retraité, domicilié à Montperreux (Doubs), veuf de Simone GAGELIN.
13/10/07 – Simone VUILLET, 79 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs).
17/10/07 – Gérard BERNARDET, 70 ans, routier
retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Renée
BOLE-BESANCON.
18/10/07 – Jean MARGUIER, 86 ans, retraité, domicilié à Septfontaines (Doubs), époux de Madeleine
RAGUIN.
18/10/07 – Louise PARRIAUX, 83 ans, retraitée, domiciliée à La Rivière-Drugeon (Doubs), épouse de René
COMTE.
18/10/07 – Giacinto GRIMANI, 57 ans, architecte,
domicilié à Pontarlier (Doubs).
20/10/07 – Gabriel LAURENCE, 96 ans, commerçant retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de
Geneviève SAILLARD.
21/10/07 – Auguste GARNIER, 87 ans, ouvrier retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), veuf de Angèle
NOBLE.
21/10/07 – Alice GRANDJACQUET, 60 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), célibataire.
22/10/07 – Daniel NARDUZZI, 54 ans, employé municipal retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs).
22/10/07 – Maurice BOURDIN, 83 ans, retraité, domicilié à Les Granges-Narboz (Doubs), époux de Gisèle RONDOT.
Pontarlier
PONTARLIER
9
260 licenciés
Le C.A.P. Rugby sur la rampe de décollage
Zoom
Un anniversaire,
un livre
Deux anciens joueurs du C.A.P.,
Daniel Lonchampt et Maurice
Carrez ont retracé l’histoire du
club dans un ouvrage édité aux
Presses du Belvédère : “C.A.P.
Rugby, une société sportive au
cœur de sa ville.”
Comment, si loin du berceau de
l’Ovalie, ce sport a pris racine
dans le Haut-Doubs en 1927 ?
Le récit complet d’une belle aventure humaine et sportive qui a
fédéré des générations de
joueurs, dirigeants, bénévoles,
supporters et sponsors.
Le club qui fête cette année son 80ème anniversaire entame la saison avec de nouvelles
ambitions. Effet Coupe du Monde chez les
jeunes, effort de recrutement, budget plus
musclé, toutes les conditions sont réunies.
impact de la Coupe du
Mode est indéniable,
c’est 50 % d’inscriptions
supplémentaires à l’école de rugby. Ça nous permet par exemple
de former deux équipes cadet.
Je ne pense pas qu’il s’agisse
d’un feu de paille. On voit maintenant des enfants qui jouent
au ballon ovale dans les cours
de récréation. Les valeurs éducatives de ce sport : solidarité,
respect, fair-play confortés par
l’impression de puissance que
“L’
dégage le rugby moderne plaisent aux parents, aux jeunes.
Elles intéressent également les
annonceurs”, explique Daniel
Jacquin, chargé de communication au club.
Des moins de 9 ans jusqu’aux
juniors, ils sont prêts de 170,
soit 16 équipes à défendre les
couleurs du C.A.P. La formation reste une préoccupation
permanente. L’école de rugby
est labellisée par la F.F.R. depuis
l’an dernier. C’est l’une des pre-
mières à avoir obtenu cette certification. Les résultats de cette dynamique sont là avec des
cadets champions du 1/4 Nord
Nouvelles recrues, nouvelles ambitions et même un
nouveau capitaine en la personne de Cyril Mattera,
promu cette année pour emmener l’équipe première
vers l’accession en Fédérale 2.
Est de l’Hexagone.
L’équipe première n’a pas réalisé une saison qui restera dans
les annales. Des faiblesses récurrentes en 1ère et 3ème ligne, un
banc pas assez étoffé, difficile
dans ces conditions d’évoluer
au meilleur niveau. “On disposait de bons joueurs à chaque
poste mais sans avoir l’effectif
pour les suppléer en cas de blessure.”
Face à ces carences, les dirigeants ont choisi d’investir dans
11 nouvelles recrues. Pas question de dépenser des sommes
folles ni d’embaucher des professionnels. “On a privilégié un
recrutement régional qui s’inscrit dans une volonté d’intégration des joueurs.” À cela
s’ajoute le renfort de quelques
juniors. Le groupe senior compte maintenant 70 éléments et
peut légitimement envisager
une accession en Fédérale 2,
niveau “naturel” où il a longtemps évolué. Viser plus haut
impliquerait une tout autre
organisation avec des moyens
financiers et des joueurs qui ne
correspondent pas forcément à
l’état d’esprit d’un bon club régional. “Pour monter, il faudra terminer en tête ou finir parmi les
quatre premiers qui disputeront
les phases éliminatoires.” La
mayonnaise entre les nouveaux
et les anciens semble avoir bien
pris. Sous la houlette des entraîneurs François Querry, Frédéric Simon et Jean-Jacques Abbamonte, l’équipe a déjà remporté
deux victoires contre une défaite et figure en haut de classement. Fidèle à sa réputation
d’antan, le C.A.P. impose de
nouveau son style tout en puissance avec le souci de produire du jeu. Le club présidé depuis
trois ans par Raymond Perrin
gère un budget d’environ
200 000 euros. “On va renouveler l’opération calendrier en
mettant l’accent sur des expressions de joueurs saisies au cours
des matches. Ce support sera
publié en fin de saison.”
Le rugby pontissalien, on l’oublie parfois, se conjugue aussi
au féminin. Le groupe rassemble
une vingtaine de joueuses qui
évoluent en 3ème Division NordEst. En bref…
Erratum
Confusion autour des Verrières. Dans la dernière édition de La
Presse Pontissalienne, nous avons publié un article sur le développement économique des Verrières. Il s’agit bien des Verrières
en Suisse et non pas des Verrières-de-Joux en France. Nuance.
Chaux-Neuve
Les 19 et 20 janvier 2008, c’est à Chaux-Neuve que reviendra
une nouvelle fois l’honneur d’accueillir la seule Coupe du monde française de Combiné nordique. À l’occasion de deux épreuves
du circuit B, le village du Haut-Doubs qui a révélé au monde les
stars jurassiennes Fabrice Guy, Sylvain Guillaume et Jason LamyChappuis, vivra pour la neuvième fois au rythme de la Coupe du
monde de Combiné nordique.
Expérience
La Maison transfrontalière européenne et le G.R.E.T.A. organisent une conférence sur la Validation des acquis d’expérience
(V.A.E.), jeudi 15 novembre de 18 heures à 20 heures dans les
locaux du C.E.R.F.A., 48 rue de Besançon à Pontarlier. Cette
conférence s’adresse à toute personne ayant travaillé plusieurs
années en France ou en Suisse et qui désire transformer une
expérience professionnelle en diplôme sans avoir à tout réapprendre : elle peut suivre une V.A.E. (Validation des acquis d’expérience). Entrée gratuite. Renseignements au 03 81 39 93 02.
Pontarlier et environs
10
TOURISME
ÉCONOMIE
Une reconnaissance internationale
Le château de Joux :
symbole des luttes
pour la liberté
Les Cuisines
Delacroix
Pas toujours perceptible localement, la dynamique engagée autour de la Route des abolitions de l’esclavage monte en puissance. De quoi
imaginer un tout autre rayonnement de son site
phare : le fort de Joux.
L’aventure industrielle Delacroix
rebondit de nouveau. Un nouvel actionnaire vient de prendre
les commandes du cuisiniste
pontissalien.
e devoir de mémoire, la traite négrière, la “question noire” reviennent régulièrement dans l’actualité des
communautés noires et en Afrique,
en Amérique du Sud, en Amérique
Centrale. “L’impact de Toussaint
Louverture intéresse de plus en plus
ces différents pays. Il est porteur
d’une triple symbolique. Il fut à
l’origine de la première et unique
insurrection indigène qui va amorcer le processus de la décolonisation. C’est lui qui initie l’abolition
de l’esclavage. Enfin, il représente
l’incarnation du premier pouvoir
indigène qu’on retrouvera seulement
200 ans plus tard au Venezuela, au
Brésil ou en Bolivie. En ayant été
sa dernière demeure, le château de
Joux peut être ainsi considéré sentimentalement ou émotionnellement
comme un patrimoine de l’huma-
L
nité”, explique Philippe Pichot du
Pays du Haut-Doubs et coordinateur du projet “Routes des abolitions de l’esclavage”.
Le château s’affirme peu à peu comme un des hauts-lieux de mémoire. Preuve de cette reconnaissance, une vingtaine de délégations
diplomatiques ont déjà fait le déplacement à Joux. Le fort a également
accueilli entre 150 et 200 journalistes que ce soit en presse écrite,
radio, télé. Lors du dernier accueil
média international organisé du 17
au 19 octobre sur les quatre sites
de la Route des abolitions de l’esclavage, ils étaient 25 et parmi eux,
quelques-uns travaillant pour les
plus gros quotidiens d’Amérique du
Sud, Centrale et d’Afrique. “On commence à récolter le fruit d’un gros
travail de fond entrepris autour de
cette thématique des libertés. Le
changent de main
Derrière la forteresse se précisent les contours
d’un fameux challenge touristique et pédagogique.
concept est acquis, le réseau se développe maintenant bien au-delà du
cliché des ambassadeurs en visite
dans le Haut-Doubs.”
L’étape suivante consistera à structurer les flux générés par ce rayonnement médiatique. Mais difficile
de passer du qualitatif au quantitatif tant que les travaux ne sont
pas terminés et qu’un mode d’exploitation du château soit défini.
Philippe Pichot estime que “quand
le casernement Joffre abritera le
Mémorial Toussaint Louverture, il
sera alors possible d’accueillir des
visiteurs.”
Le potentiel “forteresse médiévale”
du château a encore une petite marge de progression. Mais probablement pas de là à augmenter de façon
significative la fréquentation. D’où
l’intérêt d’exploiter de nouvelles
pistes. “Je suis convaincu que le
Un nouvel espace occasions
Le garage G.T Cuynet Automobiles,
concessionnaire Audi-Volkswagen,
modernise son département occasions
en offrant des conditions d’accueil et
des services haut de gamme.
T Cuynet Automobiles et son centre
occasions dispose depuis septembre
de la licence Volkswagen Occasion.
Une évolution qui se traduit par une série de
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reflète dans l’aménagement des locaux dédiés
aux véhicules d’occasion. GT Cuynet Auto- la prospection au sein du groupe Cuynet
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entière, comprenant notamment un hall cou- Ce service de recherche personnalisé peut
vert et chauffé. « 45 véhicules toutes marques s’étendre au réseau national Volkswagen
sont disponibles en permanence. Chaque France, voire international sur le marché allemodèle est préparé avant sa mise en vente. mand. La force d’un réseau, la légitimité d’une
On fonctionne dans une logique de prêt à par- licence gage de confiance, c’est là tout l’intir », note Fabrice Ligier, chef des ventes au térêt de s’adresser à un professionnel de l’ausein de la société. Si l’offre exposée ne répond tomobile qui s’est donné les moyens d’être
pas à vos besoins, les deux vendeurs affinent également un expert en occasion. G
château est en phase d’un nouveau
devenir dont l’ampleur pourrait être
comparable au rayonnement du
Haut-Doubs à l’époque de l’absinthe.
On dispose d’un outil de promotion
fantastique. La thématique des luttes
pour les libertés est accessible à
toutes les cultures. C’est un produit
touristique, pédagogique, universel, à valoriser à travers ce vecteur
qu’est le château de Joux.”
L’autre challenge, et Philippe Pichot
en est bien conscient, sera d’interpeller les locaux sur ces perspectives. “Le château apparaît plutôt comme un patrimoine lourd à
entretenir financièrement. Derrière cette impression justifiée, il y a
aussi matière à une ouverture internationale dont les retombées profiteront au tissu économique
local.” ALFA ROMEO
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aurent Pourchet vient de prendre la présidence de la société Delacroix. Dans le
cadre du développement de la S.A.R.L.
Le Vitiau (actuelle propriétaire des anciens
bâtiments Sbarro) de laquelle il est actionnaire, le responsable de l’entreprise A.J. Développement a acquis les participations de MarieChristine Delacroix dans la société Delacroix.
Suite à une augmentation de capital, il devient
actionnaire majoritaire de l’enseigne spécialisée dans la fabrication de cuisines. “Nous
avons un projet global de réinvestissement
pour cette société” explique Laurent Pourchet.
Il ajoute : “L’objectif est de continuer à développer l’activité cuisine et d’autres activités
qui touchent à l’ameublement de la maison.”
Le porteur de projet a donc l’intention de donner du souffle à cette société qui connaissait
un long déclin depuis plusieurs années. Au
bord de la liquidation en 2003, l’entreprise qui
accusait un passif de 2 millions d’euros a alors
été reprise par Laurent Gilardini en janvier 2005 qui s’était fixé comme objectif de
remettre cette société “en ordre de marche.” L
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LE DOSSIER
11
PRIX DE L’IMMOBILIER :
le Haut-Doubs
toujours au top
ÉTAT DES LIEUX
Métabief le plus cher
Jusqu’ou ira la hausse des prix ?
L’étude du marché de l’immobilier réalisée par les notaires du Doubs sur la période 2006-2007 confirme une hausse spectaculaire des prix sur le Haut-Doubs.
immobilier, c’est un peu saut par des investisseurs en
comme la météo, les pré- quête d’un lopin de terre pour
visions ne sont pas tou- s’installer.
jours conformes à la réa- Le revers de cette situation qui
lité. Les observateurs du donne une image somme toumarché qui annonçaient il y a te prospère au Haut-Doubs
trois ans un tassement des prix, (bien que la cohérence esthéy compris dans le Haut-Doubs, tique des lotissements soit souse sont trompés. Les années se vent discutable) est que les
suivent et se ressemblent. +10, revenus les plus modestes décro+ 20, + 30, + 40 %, les tarifs chent. Presque impossible
s’envolent dans des proportions aujourd’hui pour un jeune
inattendues. Qu’il s’agisse d’un couple de “smicards” (et oui, il
appartement, d’un terrain y en a encore !) d’accéder à la
constructible, d’une maison propriété. Selon la chambre
des notaires du
neuve, partout les
“Ce qui va Doubs qui vient de
prix flambent avec
rendre un rapport
frénésie.
limiter la sur l’évolution du
Tant que la hausse
de l’immoest absorbée par les
hausse des marché
bilier, “le profil des
acquéreurs, il n’y a
pas de raison que cela prix, c’est le acquéreurs actuellement, ce sont des
s’arrête, dans le
Haut-Doubs plus montant de la couples dont un des
conjoints au moins
qu’ailleurs où la
proximité de la fron- mensualité.” est frontalier.”
Le jeu des monnaies
tière suisse favorise
l’inflation. La bulle immobi- conforte le pouvoir d’achat de
lière est gonflée par la crois- ceux qui vont gagner leur croûsance de l’économie helvétique. te de l’autre côté de la frontièPour forcer le trait, eux ont les re. Mais le système atteint ses
emplois, nous fournissons la limites. Les frontaliers ne sont
main-d’œuvre et les logements pas d’intarissables vaches à
pour l’héberger. Les pro- lait. Les prix se stabiliseront
grammes de construction se peut-être quand cette populamultiplient sur l’ensemble de tion aura atteint son plafond
la bande frontalière pris d’as- d’endettement. C’est en tout
L’
cas ce que supposent les notaires
qui remarquent que la durée
des prêts s’étend désormais sur
25 ou 30 ans. “Ce qui va limiter la hausse des prix, c’est le
montant de la mensualité du
prêt sur 30 ans à partir du
moment où celle-ci va devenir
dissuasive” estime Benoît Douge, notaire qui collabore à l’observatoire de l’immobilier auteur
de cette étude. À l’inverse, dans
des bourgs comme Maîche où
la pression est moins forte qu’à
Morteau, les investisseurs achètent des maisons pour en faire
des appartements. Ces zones
deviennent ainsi des secteurs
propices à l’épargne immobilière. Mais il reste des zones où
la flambée se poursuit : Métabief par exemple, commune la
plus chère du département (voir
pages suivantes).
L’autre élément qui pourrait
aboutir à un tassement des
prix, ce sont les prêts en devises
dont les taux sont moins intéressants. L’écart se ressert avec
les prêts en euros. Le taux est
de 3,5 % pour un prêt en devises
actuellement et de 4,5 % pour
un emprunt en euros. Enfin,
l’évolution à la baisse du franc
suisse pourrait devenir un frein
à l’essor continu du marché de
l’immobilier.
Pour les acquéreurs d’un bien immobilier,
la durée des prêts s’étend désormais sur 25 ou 30 ans.
Mais en attendant, aucun de
ces paramètres n’est venu interférer la hausse conjoncturelle,
même si en effet des programmes d’appartements neufs
ont du mal à trouver des acquéreurs à 2 700 euros le m2 dans
certaines parties du HautDoubs. Peut-être vient-on d’atteindre une limite, psychologique autant que financière,
au-delà de laquelle les acheteurs sont moins disposés à
aller. Le Haut-Doubs est le “Monsieur plus”
de l’immobilier. Plus de constructions,
plus de hausse des prix. Avec l’agglomération bisontine, cette région est la
plus dynamique du département comme le révèle l’étude réalisée par la
chambre des notaires du Doubs qui
porte sur une analyse globale du marché sur la période allant du 1er juillet
2006 au 30 juin 2007. Se loger dans ce
périmètre nécessite des moyens financiers importants. Cela conduit souvent
à un endettement qui s’étale sur trente ans. Mais cette frénésie a ses revers.
Souvent, dans les lotissements, les acquéreurs se plaignent de malfaçons dans
les maisons, ou s’insurgent contre la
défaillance du constructeur. Cela fait
aussi partie de la réalité de ce marché
où les entreprises artisanales ne peuvent plus faire face à la demande.
12
LE DOSSIER
HAUT-DOUBS PONTISSALIEN
Prix médian du terrain : 85 euros le mètre carré
Les prix sont dans le rouge
La zone urbaine de Pontarlier s’affiche parmi les secteurs où l’immobilier est le plus cher du département.
L’inflation est plus importante encore à Métabief.
envolée des prix se poursuit ment dans une maison individuelle
sur la zone urbaine de Pon- neuve ou à rénover.
tarlier comme sur le secteur Là encore, le prix du terrain au mètre
du Mont d’Or et des deux lacs. carré loti atteint des sommets en ce
La croissance est à deux chiffres moment sur la capitale du Hautencouragée par l’effervescence de Doubs et sa périphérie. Le prix médian
l’économie suisse qui attire désor- est de 85 euros le mètre carré. Il faut
mais une main-d’œuvre qui n’hésite débourser 71 000 euros pour une parplus à se déraciner de sa région d’ori- celle de 860 m2. “L’évolution sur 12
gine, du Nord comme du Bordelais, mois est de + 30 %” poursuit Sanpour s’installer dans le Haut-Doubs. drine Roux-Foin.
Résultat, pour se loger aujourd’hui L’augmentation continue puisque
sur la bande frontalière, il faut payer dans la plupart des nouveaux prole prix fort.
grammes immobiliers, le
Pour un appartement
prix au m 2 avoisine les
Pas de
ancien, dans la zone urbai120 euros. “La caractérisne de Pontarlier, le prix de lotissements tique de la zone de Ponvente médian est de
tarlier est qu’il n’y a pas de
1 780 euros le m2, un chiffre communaux. lotissements communaux.
Ce sont essentiellement des
supérieur à celui de Besançon (1 741 euros) ! “La progression programmes privés” où les prix sont
est de 10 % en un an” remarque San- au minimum ceux du marché. Les
drine Roux-Foin, notaire à Pontar- communes, dans la conduite de leurs
lier qui a collaboré à la récente étu- projets immobiliers, ne sont pas dans
de rendue par l’observatoire de la même logique de rentabilité et
l’immobilier de la chambre des cherchent au contraire à rendre l’acnotaires du Doubs. Le volume des cession à la propriété possible à tous.
ventes reste constant. La demande Le seul type de biens qui semble éparporte surtout sur les logements de gné dans cette région par la hausse
trois et quatre pièces. Au-delà, les des tarifs est la maison individuelle
acquéreurs privilégient l’investisse- ancienne. Dans la zone urbaine, le
L’
prix médian est de 206 850 euros, un
chiffre tout de même de 43 000 euros
supérieurs à la moyenne départementale. “L’augmentation n’est que
de 4 %. C’est la première année qu’elle n’est qu’à un seul chiffre. Avant, la
progression était de 12 %” remarque
Sandrine Roux-Foin.
Seules les maisons qui disposent d’un
véritable intérêt et d’une bonne situation géographique échappent à ce tassement des prix. L’exigence de plus
en plus forte des acquéreurs fait aussi partie des réalités de ce marché.
“Finalement, en comparant les budgets, l’investisseur va là encore préférer construire ou alors s’installer
en périphérie sur les communes de
Frasne et Levier où les prix sont moins
élevés.”
Donc, plus on s’éloigne de la bande
frontalière et moins la pression est
forte. L’inverse est vrai aussi : plus
on s’y enfonce et plus l’immobilier est
cher. Exemple à Métabief, la commune la plus coûteuse du Doubs avec
un prix médian pour un appartement
ancien de 2 091 euros au mètre carré, “après une hausse annuelle de
19 %” indique l’observatoire. La station de ski surfe sur les sommets du
marché ! La situation est ahurissante
parfois. Les pagotins, ces petites maisons, des résidences secondaires à
l’origine, typiques de l’urbanisation
de Métabief à la belle époque de la
station, se vendent désormais en rési-
PUBLI-INFORMATION
dence principale pour des prix se
situant entre 90 000 et 120 000 euros.
Et la surface n’est que de 50 m2 ! Le
studio dans ce village se négocie aux
alentours de 75 000 euros. Un petit
délire…
Côté terrains à bâtir, un budget de
64 800 euros est nécessaire pour
acquérir dans ce secteur une parcel-
le de 920 m2. Des prix qui auraient
même légèrement baissé de - 5 % à
Métabief. Ce recul serait lié à l’émergence de lotissements communaux.
Mais rappelons qu’en trois ans, l’inflation a été de 79 %. À quand la pause ? I
T.C.
ZOOM
Plastimatic mise
sur la cellulose
Basée à Vuillafans, cette entreprise se diversifie dans l’isolation
Thermofloc conçue à partir de fibre de cellulose. Un isolant naturel
thermique et phonique qui respecte la santé et l’environnement.
isolation fait partie intégrante de tout projet tionnelles diminuent la consommation d’énergie de
de construction ou de rénovation. On trou- manière notable. L’utilisation de ce matériau est déjà
ve aujourd’hui sur le marché de multiples très répandue dans les pays sensibles à l’environproduits qui peuvent se révéler nocifs ou nement comme en Allemagne - Autriche et Pays
toxiques. Il existe pourtant des isolants écologiques Nordiques où les isolations allergéniques ont supoffrant des propriétés aussi performantes sinon planté les laines minérales dans les constructions
neuves, qu’elles soient publiques ou privées. “Thermeilleures sans en avoir les inconvénients.
Autant de bonnes raisons qui ont conduit
mofloc permet d’obtenir une isolation
Plastimatic à se diversifier dans l’isolaen hiver comme en été, ce qui
Une isolation optimale
réduit d’autant la facture de chauffage
tion Thermofloc. “On détient l’exclusioptimale en
vité de ce produit sur le Doubs”, explique
ou de climatisation.”
Jean-Paul Vannier qui dirige cette entrehiver comme Thermofloc s’applique aussi bien dans
prise spécialisée depuis 13 ans dans la
les constructions neuves que dans les
en été.
rénovations pour l’isolation des toitures,
vente et l’installation de menuiseries isodes murs extérieurs ou encore des
lantes auprès de particuliers.
L’isolation Thermofloc est en ouate de cellulose. Ce combles. Ce produit dispose d'un agrément techproduit naturel fait appel à un procédé de fabrica- nique européen validé par le CSTB.. Sa mise en
tion qui participe à la préservation des ressources et œuvre s’effectue nécessairement par un applicateur
à la réduction des gaz à effet de serre ainsi que les professionnel agréé sous licence Thermofloc. “On
émissions de CO2. Il est conçu à base de papier jour- le pose grâce à une machine de soufflage en procénal recyclé et de sels de Bore, répulsifs aux rongeurs. dant aux dosages adéquats”, explique Jean-Paul
Thermofloc est protégé contre les risques d’incen- Vannier. Ce matériau ouvre droit à un crédit d’imdie et les parasites. Ses propriétés isolantes excep- pôts en rénovation.G
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un appartement ancien à Pontarlier.
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6 avantages majeurs
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chaleur agréable dans toute la maison.
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poussières minérales ni fibres de verre. Il ne contient pas de formaldéhydes
nocifs à la santé.
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de la vapeur d'eau et hydrophile, une
isolation Thermofloc évite donc les
problèmes d'humidité et de moisissures dans la maison.
- Rentabilité. Grâce à l’isolation thermique Thermofloc, vous consommerez moins d'énergie. Un bâtiment isolé en ouate de cellulose est plus chaud
de 4 °C qu’un bâtiment isolé en laine
de verre après une période de 9 heures
sans chauffage. Les coûts d’isolation
sont largement compensés par les
économies générées.
L’intégration de
Thermofloc
s’effectue à
l’aide
d’une
machine à
souffler spécialement
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cet effet.
- Double effet environnemental. Grâce à son procédé de fabrication à base
de recyclage, une isolation Thermofloc préserve les ressources naturelles
tout en générant moins de pollution.
L’isolation
Thermofloc
s’applique dans
le neuf comme
dans la rénovation
pour l’isolation
des toitures, des
murs extérieurs
et des combles.
LE DOSSIER 13
Repères
L’immobilier… en chiffres
Voici les principaux résultats chiffrés de l’étude rendue par la chambre des
notaires du Doubs.
Maisons anciennes
Les prix pour les appartements
neufs marquent le pas
our les appartements neufs, “le prix au
m 2 médian dans le Doubs s’élève à
2 456 euros en 2007” stipule le rapport
de la Chambre des Notaires du Doubs. La
croissance annuelle ralentit donc, passant
P
de 15 % en 2006 à 8 %. D’après cet organisme, “les ventes d’appartements neufs sont
principalement localisées à Besançon où le
prix au m2 médian est de 2 546 euros, en hausse de 6 % en un an.” I
14
LE DOSSIER
Terrain à bâtir : Besançon et le Haut-Doubs en tête de file
Les prix au m2 médians
et les évolutions
annuelles en 2007
e rapport de la Chambre des
Notaires du Doubs indique
que sur l’ensemble du département le prix médian d’une
parcelle de 960 m 2 est de
44 900 euros en 2007. “Parmi les
départements limitrophes, seul le
Territoire-de-Belfort affiche un prix
médian plus élevé que dans le Doubs
L
avec 48 600 euros.” Par contre, “le
budget médian pour une parcelle
sur Besançon est de 71 100 euros
contre 29 700 euros dans la région
de Baume-les-Dames.” En revanche,
la périphérie de Besançon est plus
accessible aux acquéreurs puisque
le tarif se situe aux environs de
50 000 euros. I
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LE DOSSIER 15
SUISSE VOISINE
Effet des bilatérales
Le boom de l’achat
helvétique n’aura pas lieu
En 2002, l’introduction des accords de libre circulation des personnes entre
la Suisse et l’Union Européenne a fait prédire à certains une arrivée massive
de Suisses se domiciliant en France. Quelques démarches auprès d’agences
immobilières de la bande frontalière suffisent pour démentir ces prédictions.
a clientèle suisse est marginale pour les agences
de Métabief et des environs, et concerne majoritairement des personnes ou
des mariages bi-nationaux.
Elles enregistrent quelques
demandes pour de l’habitation
secondaire mais quasi aucune
en logement principal. “C’est
désormais presque moins cher
d’acheter en Suisse” avance
Éric Meuterlos de Century 21
à Métabief, qui pointe l’envolée des prix depuis 2003 dans
la région.
Mais le prix ne peut constituer
la seule raison. L’accès à la propriété reste difficile en Suisse, les banques exigent aujourd’hui un apport de fonds
propres, alors qu’avant, il était
possible d’acheter un bien sans
aucun apport mais en s’endettant sur deux générations.
Dans une étude prospective,
Acanthe, une agence d’exper-
L
tise immobilière genevoise tion des accords bilatéraux :
annonçait dès le début des les droits français, suisse et
années 2000 que “de nom- européen. Observateur averbreuses rigidités économiques, ti, ce Français établi depuis
politiques, sociales, culturelles, trente ans en Suisse, ayant
géographiques et identitaires géré un cabinet spécialisé dans
relativisent les probabilités d’un le financement immobilier à
déplacement de cette popula- Neuchâtel, assure que certains
tion.” Comme le souligne Éric cas de successions sont de vrais
casse-têtes,
des
Meuterlos,
les
juristes spécialisés
Suisses n’ont aucun
intérêt à acheter une L’incertitude peinant à déterminer quel droit s’aprésidence dans nos
de l’emploi plique.
régions, au climat
lui, l’incertiidentique voire plus
pousse à la Selon
tude du marché de
rude que celui de
l’arc lémanique. Et
prudence. l’emploi tant pour les
ménages suisses que
la pénibilité des trafrançais les enjoint
jets en tant que frontalier en fait reculer plus d’un. à la prudence. Il n’existe plus
Autre frein, le dédale juridique de garantie d’avoir un revenu
qu’ont fait naître les accords constant jusqu’à l’âge de la
bilatéraux. Comme le rappel- retraite. Les comportements
le Marceau Kaub, vice-prési- vont alors limiter les prises de
dent de l’Assemblée des Fran- risques, et freiner les invesçais de Suisse, trois législations tissements transnationaux.
cohabitent depuis l’introduc- Hormis les cas fortunés, les
Marion…
La route vers de
nouveaux podiums !
oirée « classe » dans l’espace mercedes, où Didier DUBOIS PDG
remettait les clés d’une A180 à Marion
BLONDEAU, championne du monde
juniors au onze médailles. Sur le massif
jurassien les « pros » du déneigement
ouvrent désormais les pistes du succès
pour la jeune biathlète. Chez CASSANI-DUBOIS on a sablé le champagne
pour fêter l’évenement
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Français établis en Suisse de
longue date sont peu nombreux
à investir dans le pays. Ils achètent plutôt en France, comme
solution de repli pour passer
leur retraite. Si les accords de
libre circulation des personnes
entre la Suisse et l’Europe ont
eu des effets sur l’immobilier,
ils concernent le secteur locatif suisse au vu de l’afflux de
travailleurs européens cherchant à se loger, et le marché
français aux abords de Genève. I
A.C.
Contrairement à Métabief, Les Longevilles-Mont d’Or
n’ont pas encore connu de frénésie immobilière.
M ÉTABIEF, LES LONGEVILLES
Pourquoi tant de différences ?
Deux communes, deux situations
diamétralement opposées
Métabief et les Longevilles-Mont d’Or, deux communes limitrophes,
presque mitoyennes aux paysages radicalement différents. D’un
côté, des maisons neuves qui ne cessent de sortir de terre, et de
l’autre, un village quasi inchangé. Ces différences sont-elles dues
au hasard ou à une volonté délibérée des municipalités ?
ur 577 hectares, deux
fois moins que les 13 km2
des Longevilles-Mont
d’Or, Métabief accueille
plus du double de population,
soit 907 habitants, avec un
bond de 40 % en 15 ans selon
le recensement de 2005. Des
situations opposées et pourtant interdépendantes.
Quand Métabief cherche à maîtriser l’expansion de son parc
immobilier et à freiner la spéculation, les Longevilles-Mont
d’Or espèrent dégager du terrain constructible pour
répondre à une forte demande et dynamiser le village.
Métabief a connu une expansion forte due au tourisme et
à l’essor de l’économie suisse,
passant de 120 habitants dans
les années soixante-dix à
presque 1 000 aujourd’hui, sans
compter 2 000 logements saisonniers. Une croissance qui
interpelle les habitants. Au
conseil municipal de Métabief
du 15 octobre dernier une
conseillère exprime “son inquiétude devant la quantité de lots
nouveaux qui se construisent
S
et demande quand cela s’arrê- cupation des Sols est infructera.” Sur les lots existants et tueuse. Les terrains construcappartenants à des privés, la tibles appartiennent à des pricommune n’a aucun contrôle. vés qui ne désirent pas vendre.
Au cours de ce même conseil La commune lance alors un
municipal, le maire, Gérard remembrement pour contourDèque, propose que “devant la ner ces refus. Elle parvient à
montée des prix de l’immobi- dégager une belle superficie à
lier, la commune reprenne l’ini- proximité du centre historique
du village. Aléas
tiative de lotir et de
des législations, la
vendre à prix coûtant.”
Aux
loi sur les zones
Une démarche récenchange et
te, matérialisée par
communes humides
le futur lotissement
la demande d’un nouveau plan local d’ur- environnantes communal devient
inconstructible.
banisme (P.L.U.), laissé
en
suspens de prendre le Quatorze ans après
les
premières
jusqu’aux élections
relais.
démarches, les
municipales de 2008.
Longevilles-Mont
“C’est désormais aux
communes environnantes de d’Or attendent sous peu l’abouprendre le relais pour répondre tissement du nouveau P.L.U.
à la demande” explique le mai- qui leur permettra enfin de
bâtir. Ces lenteurs ont pourre.
Une requête que les Longe- tant eu des effets positifs,
villes-Mont d’Or ont entendue presque toutes les anciennes
de longue date. Alfred Lan- fermes du village ont été rénoquetin, maire depuis 1989 et vées. “Nous arriverons après
dans son dernier mandat, relè- les autres, mais mieux” sourit
ve les efforts fournis par la le maire. I
municipalité. En 1993, une
première révision de Plan d’OcA.C.
16
LE DOSSIER
R ÉFORME DU PERMIS DE CONSTRUIRE
Depuis le 1er octobre
Les constructeurs auront
plus de responsabilités
La réforme du permis de construire impose de la rigueur à l’administration, mais augmente dans le même temps la responsabilité des porteurs de projets, qu’il s’agisse d’un particulier ou d’un constructeur.
e nouveau permis de construi- de construire fluctuer au gré des pièces
re est entré en vigueur le manquantes à leur dossier. “Il n’y
1er octobre. Jean-Louis Borloo, aura plus de délais élastiques” indique
ministre de l’Écologie, de l’Amé- François Nectoux, vice-président de
nagement du territoire et du Déve- l’ordre des architectes. Il ajoute : “Cetloppement durable l’a voulu “plus te fois-ci, l’administration a un mois
clair, plus sûr, plus proche des usa- pour identifier les pièces manquantes
gers.” La réforme garantit en effet des au dossier et l’indiquer au porteur de
projet. Passé ce délai, ces
délais d’instruction, “les
procédures sont simpli“Les travaux pièces pourront être demandées mais en aucun cas
fiées, les responsabilités
clarifiées. De fait, les en conformité l’instruction pourra être
retardée.” L’administrasources de contentieux sont
avec le
tion dispose donc de deux
elles aussi limitées” indique
mois pour traiter les dosla Direction Départepermis.”
siers concernant les maimentale de l’Équipement.
sons individuelles et de
Bref, les obligations auxquelles doivent répondre l’adminis- trois pour les autres constructions.
tration comme les porteurs de projet L’objectif est que l’usager sache si le
permis lui est accordé ou non au teront été redéfinies.
La mesure est donc plutôt bienvenue me d’un délai de trois mois.
pour les usagers qui pouvaient voir Si les services compétents de l’État
le délai d’instruction de leur permis vont faire preuve d’un côté d’une
L
rigueur plus soutenue, ils dégagent,
de l’autre une partie de leur responsabilité sur les porteurs de projets.
Jusqu’à présent, c’était l’administration qui délivrait le certificat de conformité du bâtiment par rapport au permis déposé. “Désormais, c’est de la
responsabilité du porteur de projet,
qu’il s’agisse d’un constructeur, d’un
architecte ou d’un particulier d’attester qu’il a réalisé les travaux en conformité avec le permis” poursuit François Nectoux.
Résultat, jusqu’à présent, si en cas
de contentieux avec un tiers l’intéressé pouvait toujours se retourner
contre l’administration et brandir son
certificat de conformité, il ne pourra
plus le faire. Chaque personne devra
assumer le risque et les conséquences
de n’avoir pas respecté à la lettre son
permis de construire. Un voisin procédurier saura vous le rappeler. I
Les particuliers sont désormais responsables des travaux réalisés.
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LE DOSSIER 17
LES TENDANCES DANS LE RESTE DU DÉPARTEMENT
L’autre partie du Haut-Doubs, entre Morteau et Maîche, connaît des fluctuations différentes de celles enregistrées dans le Haut-Doubs pontissalien. Tout
comme Besançon qui “bénéficie” de son statut de capitale régionale.
HAUT-DOUBS HORLOGER
Plus de disparités
Morteau et Maîche :
deux marchés différents
30 kilomètres séparent les deux communes et pourtant le marché de l’immobilier est radicalement différent entre ces deux secteurs où les prix du
terrain à bâtir varient parfois du simple au double. Explications.
n assiste entre Morteau et
Maîche, au même phénomène
qu’entre Besançon et sa périphérie. Les acquéreurs s’éloignent des secteurs où les prix de l’immobilier sont trop élevés pour trouver
meilleur marché ailleurs. Les tarifs
sont tels aujourd’hui sur Morteau et
O
Villers-le-Lac que les particuliers qui
cherchent à accéder à la propriété
vont chasser sur les terres maîchoises,
où les tarifs sont plus raisonnables.
Cette migration a un impact inévitable sur Maîche et sa périphérie. En
un an, le prix médian pour une maison ancienne a fait un bond de 22 %
pour se placer à 155 425 euros. Malgré tout, Maîche est encore loin derrière Morteau, puisqu’au pays de la
saucisse le prix médian pour ce type
de bien est de 200 000 euros et la progression est de 13 %. “Il y a vraiment
deux marchés différents entre Maîche
et Morteau” remarque Benoît Douge,
À Maîche, plus de 120 nouvelles maisons sont sorties de terre depuis 2002 dans le quartier du Rond Buisson.
BESANÇON
Les lotissements à Morteau sont surtout privés.
Ici les Champs Caresses.
notaire à Maîche qui a collaboré à la essentiellement communaux avec une
réalisation de l’étude rendue récem- inflation des prix maîtrisée. Alors que
ment par l’observatoire de l’immobi- sur Morteau les lotissements sont surlier de la chambre des notaires du tout privés. Les prix à Maîche sont telDoubs. “Je pense que nous n’avons lement hors du marché que l’on voit
pas le même public de frontaliers dans des particuliers acheter une parcelle
chacun de ces deux secteurs. Il y a plus pour faire du locatif” poursuit Benoît
de frontaliers à fort pouvoir d’achat Douge. Mais quand l’offre va se tarir
sur Villers-le-Lac et Morteau. Ce sont en lotissement communal, ce qui est
des horlogers, des cadres qui tra- le cas actuellement sur Maîche, il est
certain que les prix vont
vaillent dans les entre“pour atteindre les
prises de La Chaux-de“Les prix à grimper
50 euros probablement.”
Fonds et du Locle. Il y a
sans doute davantage
Maîche sont Les disparités se confirment dans les programmes
d’ouvriers dans le pays
neufs. À Morteau, le prix
maîchois. La hiérarchie
hors du
médian au mètre carré est
des prix de l’immobilier
marché.”
de 2 206 euros, alors qu’il
entre Métabief, Pontary a deux ans encore, il se
lier, Morteau et Maîche,
on la retrouve dans le pouvoir d’achat situait aux alentours de 1 777 euros.
Des tarifs qui restent toutefois infédes travailleurs frontaliers.”
L’écart entre les deux communes du rieurs à ceux du département où le
Haut-Doubs est remarquable égale- prix médian en 2007 est de 2 456 euros.
ment dans le prix des terrains à bâtir. Sur ce point, Maîche stagne à
Le mètre carré dans le fief de Jose- 1 211 euros sachant que les prix ont
ph Parrenin se négocie aux alentours progressé de 30 % ces dernières années.
de 35 euros. Alors que sur le terri- Compte tenu de la réalité du marché
toire d’Annie Genevard, les tarifs maîchois, les investisseurs sont à l’afavoisinent en moyenne les 68 euros fût de biens comme des maisons
le mètre carré loti. La différence ? anciennes suffisamment grandes pour
“La particularité du plateau maî- les transformer en appartements à
chois est que les lotissements sont louer. I
La ville la plus chère de Franche-Comté
Les prix s’essoufflent sur le marché bisontin
Dans son dernier rapport, l’observatoire de l’immobilier de la
chambre des notaires du Doubs remarque que l’inflation des
prix se stabilise… Sans pour autant que ça baisse.
près une période de réelle euphorie et une croissance à deux chiffres
(15 % par an en moyenne depuis 2003), la hausse des
prix sur le marché de l’immobilier commence à ralentir. Le
fléchissement s’est amorcé courant 2006. Depuis, l’inflation
se situe aux environs de 8 %.
Cependant, la chambre des
notaires du Doubs qui chaque
année rend ses conclusions sur
l’analyse du marché dans le
cadre de l’observatoire de l’immobilier, remarque que sur
Besançon, “la croissance reste
soutenue” en ce qui concerne
les appartements anciens.
Le cœur historique de la capitale régionale est toujours pri-
A
sé des acquéreurs. Aussi il faut
être prêt à débourser jusqu’à
3 000 euros/m2 avec parfois des
travaux de rénovation à prévoir, pour devenir propriétaire dans la Boucle ! “Besançon
est la ville la plus chère de
Franche-Comté avec 1 741 euros
le m2 en 2007 (prix médian)”
remarque la chambre des
notaires.
Par comparaison, à Vesoul, Belfort et Lons-le-Saunier, le prix
au m2 médian “reste inférieur
à 1 500 euros.” Cependant,
“Vesoul se distingue par une
accélération de la croissance
des prix qui passe de + 8 % en
2006 à + 15 % en 2007.” Cette
ville de Haute-Saône comble
donc petit à petit son retard.
En revanche, “pour Lons-leSaunier et Belfort, on note un
ralentissement de la progression de 4 points pour Lons-leSaunier et de 2 points pour Belfort.”
Dans le neuf cette fois-ci, c’est
encore à Besançon que les tarifs
sont les plus élevés, mais une
fois de plus, le début d’année
2007 confirme la tendance : la
croissance s’essouffle. Dans la
capitale régionale, “le prix
médian au m 2 est de
2 546 euros” actuellement, soit
une hausse de 6 % par an. “Les
ventes d’appartements neufs à
Besançon concernent pour 38 %
des 3 pièces, à un prix médian
au m2 de 2 487 euros, 32 % des
2 pièces (2 621 euros/m2) et
17 % des 4 quatre pièces
(2 522 euros/m2). Les autres
catégories d’appartements restent peu représentées” indique
le rapport de l’observatoire de
l’immobilier.
Il semblerait donc que le marché de l’immobilier ait atteint
sa maturité à Besançon et sa
proche couronne. À l’exception
de biens qui présentent une
valeur architecturale et un
emplacement géographique
intéressant avec en prime des
agréments, tous les logements
ne se vendent plus à n’importe quel prix comme cela a pu
être le cas il y a encore deux
ans.
Des quartiers comme Bregille
et Saint-Ferjeux, ainsi que des
villages comme Auxon-Dessus
où l’arrivée du T.G.V. impacte
sur le prix du foncier (jusqu’à
150 euros le m 2 de foncier
constructible), les prix “plafond” sont atteints. L’inflation
À Besançon, la Boucle est encore une valeur sûre.
est sans doute enrayée par
l’augmentation progressive des
taux d’intérêt qui restent bas
mais moins incitatifs qu’en
2005. Désormais, les acquéreurs qui sont prêts à s’endetter sur une période de trente
ans pour investir ne sont plus
disposés à acheter n’importe
quoi. La demande est toujours
forte, mais l’exigence des acquéreurs l’est tout autant, lorsqu’il faut débourser 220 000 à
260 000 euros pour acheter une
maison en périphérie de Besan-
çon. Ce n’est pas un hasard si
la durée de vente d’un bien a
tendance à s’allonger. Elle s’explique par le décalage sur une
perception différente du marché suivant, que l’on soit propriétaire, vendeur ou acquéreur. La belle plus-value pour
les cédants qui surévaluent
leur bien d’environ 10 % est
rare à une époque où le marché va continuer à se tasser
pour atteindre une croissance
de 3 % tout au plus sur le marché bisontin. I
Mouthe - région des lacs
18
En bref…
Calendrier
La photographe d’Oye-et-Pallet Dominique Moreau sort un
calendrier 2008 de ses images
sur le thème d’une balade sur
les crêtes du Jura franco-suisse. Renseignements sur ce
bel ouvrage au 03 81 69 69 71.
3 02 ou au 03 81 68 55 19.
Peinture
Les 8 et 9 décembre à Pontarlier, exposition de l’Atelier du
Muguet. Association “Artaide”.
Huiles, aquarelles, pastels et
dessins. De 9 heures à 19 h 30
le samedi, de 9 heures à
18 heures le dimanche. Chapelle des Annonciades. Entrée
libre.
M ÉTABIEF
De 80 000 à 120 000 euros
Les pagotins se vendent à prix d’or
Ces résidences secondaires symboles d’une époque où le tourisme était florissant à Métabief, se vendent désormais pour de
la résidence principale à de nouveaux travailleurs frontaliers.
M
étabief. “Vend chalet
type pagotin individuel
sur 239 m2 de terrain
comprenant une pièce de vie
avec un coin repas, une cuisine équipée, salle de bain, mezzanine. Prix : 99 000 euros.”
L’annonce paraît sur le site
Internet d’une des agences
immobilières qui proposent
plusieurs biens similaires à
des coûts désormais exorbitants. Car ces maisons d’une
pièce dont la surface au sol ne
Bus
Les usagers du réseau pontabus disposent désormais
d’un nouveau service de bus
à 7h35 au départ du lycée
Toussaint-Louverture et à destination du collège LucieAubrac de Doubs. Un service de retour est possible
depuis le collège à 11h10.
Renseignements au
03 81 39 37 87.
dépasse pas les 35 m2, se vendent à prix d’or dans la station
de ski du Haut-Doubs.
Elles furent construites en masse au pied des pistes dans les
années soixante-dix, pour de
la résidence secondaire alors
que Métabief connaissait son
heure de gloire. La commune
compte 650 de ces drôles de
petites maisons qui sont aujourd’hui moins prisées par des touristes qui ont décidé de s’offrir
un pied-à-terre dans le HautDoubs que par des nouveaux
travailleurs frontaliers fraîchement débarqués d’une autre
région, en quête d’un toit pour
poser leurs valises. Certains
font de ces pagotins leur résidence principale, préférant à
surface quasi égale, l’indépendance de la maison individuelle
au studio en copropriété.
Pourtant, ces constructions ont
quarante ans d’existence.
Toutes ne sont pas rénovées.
SKI DE FOND
Les pagotins les plus rénovés se vendent le plus cher.
Pour celles qui ont été modi- a pas eu d’investissement à l’exfiées, mises au goût du jour, ception du nouveau télésiège.
agrémentées d’une véranda, Le tourisme est une économie
qui ont un accès voiture (ce qui va dégringoler s’il n’y a pas
n’est pas le cas de toutes), alors une véritable volonté de dynales prix de vente peuvent miser la station. C’est pour cela
atteindre les 120 000 euros. aussi que des propriétaires déci“Ce sont celles qui se vendent dent de vendre leur résidence.”
le mieux. Les maisons les mieux L’association qui regroupe 300
aménagées sont acquises par personnes environ est “toujours
des jeunes couples qui cher- en conflit” avec la communauté de communes du
chent à investir”
indique l’agence
“Nous ne Mont d’Or et des
Deux Lacs qui
locale Century 21.
sommes
depuis l’année 2000
“C’est un phénomèdoit réhabiliter les
ne observe Yves Fulbat, président de toujours pas réseaux d’eau. “Nous
sommes toujours
l’association des proen réseau ne
pas en réseau sépapriétaires de chalets
de Gais-Loisirs et du
séparatif.” ratif” regrette Yves
Fulbat qui estime
Crêt de la Chapelle
à Métabief. Les plus nus, les qu’actuellement, 5 à 10% du
plus simples des chalets se ven- parc de pagotins est utilisé
dent 100 000 euros. Souvent, pour de la résidence principales propriétaires décident de se le. Si ailleurs dans le déparséparer de leur bien dans le tement les observateurs du
marché de l’immobilier remarcadre d’une succession.”
Le tourisme, moins attractif quent que tous les biens ne se
pour la région, autant que le vendent plus à n’importe quel
dynamisme économique de la prix, Métabief est encore touSuisse, est la deuxième raison ché par une fièvre frénétique
qu’il avance pour expliquer la qui prouve le contraire. situation. “Depuis 1986, il n’y
T.C.
Nouvelles technologies
Informer vite et mieux
sur l’état des pistes
La promotion des activités nordiques dans le Haut-Doubs passe à la vitesse Internet avec la mise en place d’un bulletin d’enneigement accessible sur le web.
Zoom
aute d’un moyen d’in- le président d’Haut-Doubs Norformation perfor- dique qui chapeaute les huit
mant, beaucoup de principaux sites nordiques dont
skieurs sont restés la gestion est assurée par le
sur l’impression d’un hiver 2006- biais des communautés de com2007 sans neige alors que cer- munes concernées.
tains sites tels le Pré Poncet ont Cet objectif impliquait de probénéficié de 75 jours propices à poser au public un outil prala pratique”, indique Thomas tique, fiable, facilement accesCantagrill, chargé de mission sible qui compléterait le
traditionnel “Allô neige”. “Le
à Haut-Doubs Nordique.
Cette lacune n’aurait pas suf- bulletin neige est maintenant
fi à inverser le bilan d’une sai- disponible sur le site du Comison très difficile, affichant une té Départemental du Tourisme
perte de 55 % de chiffre d’af- (www.doubs.com). Il sera actifaires par rapport à l’hiver pré- vé dès l’ouverture des premières
pistes et réactualisé
cédent, il est vrai parquotidiennement”,
ticulièrement gâté en
Sur le site confie Thomas Canneige. Sur le terrain
tagrill.
des nouvelles techdu Comité Au rayon des nounologies, le nordique
de la saison
accuse un retard cerDépartemental veautés
2007-2008 figure
tain sur l’alpin. Les
trois stations phares du Tourisme. également l’instauration d’un balisadu massif jurassien
ge unique pour les
proposent
par
exemple aux internautes des pistes raquettes. Un travail réawebcams permettant de visua- lisé en partenariat avec l’Esliser en temps réel et d’un simple pace Nordique Jurassien avec
clic les conditions climatiques le soutien du Conseil général,
et d’apprécier ainsi l’épaisseur de l’État et du Commissariat
de massif. “Il s’agit d’établir
du manteau neigeux.
Aujourd’hui, ces dispositifs ne une charte homogène et comnécessitent plus de gros inves- mune. Cela prendra plusieurs
tissements financiers ni des années mais c’est devenu nécesmoyens techniques démesurés. saire”, reprend Jean-Pierre
“On se devait d’être plus réac- Gurtner.
tif”, juge Jean-Pierre Gurtner, La question d’un accès payant
“F
Une stabilité des tarifs
Carte Massif du Jura : 63 euros
jusqu’au 21 décembre et
73 euros au-delà
Carte Haut-Doubs Nordique :
50 euros
Carte jeune (6 à 16 ans) :
28 euros
aux pistes n’est toujours pas
d’actualité sur les sites du Doubs
tout comme une extension du
réseau existant. “L’offre est assez
importante. Elle comprend 55
itinéraires soit 260 km de pistes
balisées. On cherche maintenant à structurer et promouvoir cette pratique en plein essor”,
confie Thomas Cantagrill.
Plusieurs améliorations sont à
signaler au niveau des sites
nordiques. Au Pré Poncet, le
bâtiment abritant une salle
hors sac et un local réservé aux
engins de damage est terminé.
Idem pour le parking agrandi
et qui intègre maintenant un
espace réservé aux autocars.
Une passerelle permet aux
skieurs de rejoindre le réseau
qui part du côté de Châtelblanc
sans avoir à déchausser. Sur le
site de la Coupe aux Fourgs, le
nouveau chalet d’accueil prend
forme. CAPTAIN OLIVER
17 Route de Besançon - Zone commerciale d'Hyper U
A côté de la Foire Fouille • Tél. 03 81 39 43 69
Mouthe - régions des lacs
20
C HAPELLE-DES-BOIS
Première année senior
Marion Blondeau affûte ses ambitions
De retour de blessure, la jeune biathlète débutera la saison avec
quelques mois de préparation en moins. Après l’euphorie des
années juniors, elle entame sans pression un nouveau challenge
ciblé sur les jeux olympiques de Vancouver en 2010.
a Presse Pontissalienne : Vous
vous êtes blessée dans quelles
circonstances ?
Marion Blondeau : C’est l’accident
bête par excellence. Je suis tombée en sautant d’un muret.
Résultat : une fracture de l’os
du talon qui m’a immobilisée
pendant deux mois.
L
L.P.P. : Cela signifie aucune préparation estivale ?
M.B. : On m’a posé une attelle
qui me permettait juste de faire un peu de renforcement musculaire. J’en ai profité pour
prendre des vacances en Bretagne.
L.P.P. : Un été très tranquille somme
toute ?
M.B. : Pas tout à fait puisqu’en
juillet, j’ai effectué mes classes
chez les chasseurs alpins. On
a ensuite défilé sur les ChampsL.P.P. : Les premières compétitions,
Élysées pour le 14 juillet.
c’est pour quand ?
M.B. : Ça commence à partir du
L.P.P. : Un grand moment ?
M.B. : (Hésitation puis sourire) 1er décembre.
Disons un souvenir vécu en compagnie d’autres athlètes de haut L.P.P. : Et vous envisagez de disputer
niveau comme Raphaël Poirée la Coupe du Monde en globalité ?
et Florence Baverel.
M.B. : Non, même si je pourrais
le faire car j’ai déjà les quotas
L.P.P. : Le plus dur est fait sur le plan requis. À cause du manque de
militaire ?
préparation, je préfère débuter
M.B. : Je viens tout juste de gra- chez les seniors en participant
der en passant 1ère classe. En à la Coupe d’Europe. Je ferai
contrepartie de mon engage- peut-être quelques épreuves de
ment, je participerai aux pro- Coupe du Monde en fin de saichains championnats du Mon- son.
de militaire. Comme j’ai trois
mois de retard à rattraper, je L.P.P. : Qui supervise vos entraînene rejoindrai pas tout de suite ments ?
le groupe de l’équipe de Fran- M.B. : Comme toujours, je trace de biathlon. Je reprends l’en- vaille avec Stéphane Bouthiaux,
traînement à Chamonix avec mon entraîneur référence qui
les militaires.
me suit depuis plusieurs années.
En équipe de France, je suis
épaulé par Lionel Laurent, le
préparateur physique et JeanPaul Giachinno, spécialiste
du tir.
mise sur un piédestal. Ça perturbe les relations avec l’entourage, les amis, alors je ne
pense pas avoir fondamentalement changé.
L.P.P. : Après tant de titres en junior
(11 médailles aux championnats du
Monde), ce n’est pas trop difficile
de repartir avec des ambitions plus
modestes ?
M.B. : C’est vrai que j’ai vécu
une année junior assez euphorique sur le plan sportif. Ça
n’a pas toujours été facile de
supporter la pression. J’ai le
goût de la victoire mais je ne
supporte pas forcément d’être
L.P.P. : Les grands titres, c’est donc
pour plus tard ?
M.B. : 2007 sera une année de
transition. Le prochain objectif d’envergure, c’est les J.O.
de Vancouver. Dans l’immédiat, je vais essayer d’engranger suffisamment de
points pour pouvoir disputer
la Coupe du Monde l’an prochain.
L.P.P. : Une biathlète de haut niveau
peut-elle concilier le sport et les
études ?
M.B. : Après le Bac, j’ai fait une
pause pendant deux ans. Puis
j’ai commencé et arrêté une
formation dans la diététique.
Ce n’est pas évident de mener
tout de front sachant qu’on
est prise à 100 % par le sport
pendant 5 mois de l’année. Ça
ne me déplairait pourtant pas
de reprendre des études. Et
si c’était le cas, j’opterais pour
le métier de manipulatrice
radio. I
Propos recueillis
par F.C.
MAISON GRÉSARD
MALBUISSON - LAC SAINT-POINT
ARTISAN, FABRICANT
DE CHARCUTERIE ET DE SALAISONS FUMÉES
Dans notre magasin, retrouvez :
Marion Blondeau débutera sa saison avec quelques mois de retard sur sa préparation.
Sa blessure au talon l’a immobilisée pendant deux mois.
PRODUITS RÉGIONAUX
BOISSELLERIE
LES LONGEVILLES-MONT D’OR
Nouvelle adresse
La crêpe est une affaire de goût
SOUVENIRS
IDÉES CADEAUX
CORBEILLES GOURMANDES
Véronique Papon vient d’ouvrir une crêperie dans l’ancienne étable
de son habitation. L’endroit est convivial et les crêpes gourmandes.
ous avez d’l’a pâte, vous avez du suc’ ! oignons” explique Véronique Papon, la maîAvec la pâte vous faites une crêpe et tresse de maison qui a créé cette affaire avec
vous mettez du suc’ dessus.” Si la son compagnon Patrice Martin. Les crêpes aux
réplique des Bronzés est culte, la crêpe à laquel- noix de Saint-Jacques ou à l’andouillette figule elle fait référence l’est tout autant ! Cette rent aussi au menu.
Côté dessert sucré, les gourmands
gourmandise est un classique des crêse régaleront avec des crêpes au miel,
peries. Rien d’anormal donc à ce qu’elFromage,
au sucre, à la confiture, avec des
le figure à la carte des “Tables à
crêpes”, un nouvel établissement qui charcuterie, pommes cuites ou accompagnées de
boules de glace. La crêperie propovient d’ouvrir ses portes aux Longevilles-Mont-d’Or.
jambon, lard se des formules à 9,50 euros ou à
13 euros. “On peut bien manger, rapiSauf que derrière les fourneaux, à la
différence du film, il n’y a pas de Gigi et oignons. dement et pour un petit budget”, le
tout servi dans un cadre chaleureux.
désemparée, exaspérée par des clients
qui lui réclament des crêpes aux sucres à lon- “Les tables à crêpes” est ouvert le vendredi
gueur de journée, mais une femme énergique soir, le samedi et le dimanche le midi et le soir,
qui propose un vrai repas autour de la crêpe. et toute la semaine non-stop pendant les
À la carte, on trouve des crêpes salées “sur les- vacances scolaires. I
quelles nous mettons des produits du HautDoubs, comme du fromage, de la charcuterie,
Renseignements : 03 81 49 98 17
de la saucisse, du jambon, du lard ou des
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Mouthe - région des lacs
MONTPERREUX
Une galère administrative
M ÉTABIEF
21
Objectif : 1 000 visiteurs
Une traversée du lac nouvelle Musée de la meunerie :
formule pour Christophe Corne ouverture reportée à Noël
Après bien des difficultés pour obtenir les autorisations nécessaires, le nageur en eau froide renouvelle son exploit le deux
décembre prochain. Rendez-vous le
L
e plongeon en hélicoptère,
la Ligue contre le Cancer,
l’arrivée sur la plage de
Malbuisson, tous les ingrédients
et partenariats qui pimentaient
les dernières traversées hivernales effectuées par le maîtrenageur de Montperreux sont
tombés à l’eau. La faute à qui ?
À un système qui ne veut plus
prendre le risque de couvrir un
tel défi. “Chaque année, ça
devient de plus en plus dur sur
le plan des autorisations. Personne ne peut m’empêcher de le
faire à titre personnel. On peut
tout à fait me l’interdire dans
le cadre d’une manifestation
publique”, explique-t-il avec une
pointe d’amertume dans la voix.
De là à tout laisser tomber, pas
question. Malbuisson n’en veut
pas, que nenni, Montperreux
met sa plage à disposition d’une
traversée qui partira de PortTiti. Reste ensuite à trouver
une salle où se restaurent les
supporteurs de Christophe
venus l’applaudir à sa sortie de
l’eau et qui, par la même occasion, achètent les tickets repas.
2 décembre à
Chaon pour un
exploit frigorifiant.
Là où les collectivités hésitent,
le tissu associatif prend le relais.
Christophe se voit ainsi octroyer
la salle du Temps Libre par le
biais de l’association des commerçants de Malbuisson. “On
a servi 250 repas l’an dernier.
J’espère qu’on fera aussi bien
sinon mieux.” Car et c’est le
sens même de son action, il tient
à œuvrer au service d’une cause utile, en l’occurrence l’association “Nausicaa combat sa
leucémie”. “L’objectif est de récolter des fonds qui en vue d’améliorer le confort des enfants hospitalisés dans le service du
professeur Plouvier au C.H.U.
Il faudra patienter encore un peu avant de visiter ce site encore
en état de fonctionnement. L’équipe des guides est opérationnelle. Quelques formalités administratives expliquent ce retard.
“O
de Besançon.”
Autre innovation, sachant que
5 km séparent Chaon de la salle du Temps Libre, Christophe
a décidé de parcourir la distance en courant. “Ce type d’effort correspond à une phase de
réchauffement actif plus efficace qu’une douche chaude.”
Après un bon quart d’heure à
nager dans une eau à 3 ou 5 °C,
il aura effectivement grand
besoin de retrouver une température corporelle plus élevée.
D’où l’intérêt de l’accompagner
dans son défi par de chaleureux et nombreux applaudissements. I
n espérait la Toussaint
mais ce sera plutôt
pour Noël. On a encore quelques points à régler avec
l’U.R.S.S.A.F. C’est une question de semaines et autant que
tout soit en ordre”, annonce
sans trop de dépit Alain Arrigoni, le président du Moulin
des Chats Gris.
Mise en place à la demande de
la municipalité propriétaire
des lieux, cette association
constituée en juillet dernier
assurera l’exploitation touristique du site. Cette équipe n’a
rien à voir avec la précédente
association, elle est composée
de membres soucieux de valoriser le patrimoine de Métabief. Dans un premier temps,
un gros travail de nettoyage
des locaux a été réalisé avec
les mises aux normes qui s’imposaient. “La commune s’est
beaucoup investie dans les travaux à l’intérieur comme à l’extérieur. Le réaménagement des
abords mérite d’être signalé.
Cette opération valorise la chu- environ 3 000 visiteurs, hélas
te d’eau située en contrebas du ça ne suffisait pas à couvrir les
barrage.” Question cruciale, charges de fonctionnement.
quel mode de fonctionnement “On a des ambitions plus limiadopter ? Là aussi, plus ques- tées. Il nous faudrait 1 000 visition de repartir avec un ou deux teurs pour parvenir à équilibrer un budget qui
permanents. Le prinbénéficie d’une subcipe retenu consiste
à associer au projet Plus question vention communale.”
de la mise
des adolescents de
de repartir Au-delà
en route du musée,
la communauté de
communes Mont avec un ou figurent en projet la
création d’un noud’Or-Deux Lacs qui
veau site Internet et
interviendront sous
deux
la réalisation de
la responsabilité d’un
adulte salarié à permanents. vidéo. “Les adolescents prendront une
temps partiel. “On a
formé sept jeunes. Trois adultes part active dans ces actions. À
bénévoles interviendront éga- plus long terme, il n’est pas
lement pour assurer les visites. exclu d’élargir le circuit de visiAu départ, on ouvrira le musée te à la chute d’eau et au barseulement pendant les vacances rage, deux éléments inscrits à
scolaires et sur réservation en l’inventaire des monuments historiques. Cela implique bien
dehors de ces périodes.”
Cette stratégie basée sur la sûr d’autres aménagements.
disponibilité des jeunes relève Ces perspectives prouvent ausaussi de considérations éco- si qu’on est loin d’avoir explonomiques. Au plus fort de son ré toutes les potentialités de cet
attractivité, le musée accueillait ancien moulin.” I
GRÉSARD MALBUISSON
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Frasne - Levier
22
E NVIRONNEMENT
FRASNE
37 communes
Les décharges communales
rayées du paysage
Du 16 mars au 15 août 2008
Paris-Pékin à vélo
Michel Chauffaud, l’ancien directeur de l’école de Frasne, participera à la croisière verte.
Le syndicat mixte de collecte des ordures ménagères
(S.M.C.O.M.) a terminé son fastidieux programme de Une expédition de 12 000 km qui s’achèvera
réhabilitation des anciennes décharges communales. à Pékin à la veille de l’ouverture des J.O.
Une opération lancée il y a huit ans.
L
e lieu choisi pour marquer la
fin officielle du programme de
réhabilitation des décharges
situées sur le territoire du
S.M.C.O.M. - 37 communes réparties sur trois communautés de communes : C.C.A. 800, C.F.D. et canton de Montbenoît - n’était pas
innocent. Sur la commune de Biansles-Usiers, le Creux de Rénale était
en effet un de ces gouffres qui a servi, durant des décennies, de décharge aux habitants de la commune.
Comme le Creux de Rénale, il existait dans le Haut-Doubs des dizaines
de ces décharges devenues sauvages
depuis leur interdiction totale.
Depuis 1999, le S.M.C.O.M. a entrepris un énorme chantier, divisé en
trois volets : la mise en place de la
collecte sélective des déchets, la
création de cinq déchetteries (Frasne, Levier, Saint-Gorgon-Main, Gilley et Maisons-du-Bois) et la fermeture et réhabilitation des 27
anciennes décharges communales
que comptait ce territoire.
Le 10 novembre au Creux de Rénale, les élus concernés s’apprêtent à
célébrer la fin du programme de
réhabilitation. “On a commencé en
2005 avec les décharges de Frasne,
Levier et La Rivière-Drugeon, puis
on a poursuivi en 2006 sur une quinzaine d’autres sites et terminé le
programme cette année. Tout est
désormais réglé, si ce n’est encore
une toute petite remise en état de
l’ancienne décharge de Goux-lesUsiers. C’est l’aboutissement d’un
objectif fixé en 1999 et de quatre
ans d’études et de travaux” se félicite le président du S.M.C.O.M.,
Claude Dussouillez. Une façon aussi de claquer le bec des associations
écologistes qui ont souvent pointé
du doigt la question des décharges
sauvages sur ce territoire.
L’opération, déduction faite des subventions, aura coûté 196 808 euros.
“Nous avons intégralement financé cela sur le budget général des
communautés de communes et des
communes. En termes de redevance ordures ménagères, cela ne coûtera pas un sou de plus aux contribuables” ajoute le président. Les
collectivités publiques ont reçu en
outre une aide d’environ
40 000 euros émanant de la société Sita Grand Est. J.-F.H.
y a-t-il pas plus Hendaye. Il fait également parnoble objectif que tie des “100 cols” réunissant les
de se rendre aux cyclotouristes ayant franchi
Jeux Olympiques par la seu- plus d’une centaine de grands
le pratique musculaire”, jus- cols au cours d’épreuves homotifie ainsi ce sportif invétéré loguées. Une copieuse carte de
qui coule une retraite active visite qui lui a permis d’être
à Arc-sur-Tille en Côte-d’Or. retenu parmi les 100 coureurs
Sportif, cet instituteur l’a tou- français et étrangers qui s’élanjours été. Quand il était en ceront dans cette formidable
poste à Cuvier et Censeau, de aventure de la croisière verte.
1965 à 1993, il s’occupait acti- Un périple de 12 000 km divisé en 120 étapes avec
vement de l’équipe
de basket féminine 120 étapes 20 jours de repos. L’itinéraire traversera 12
de Cuvier. En dehors
des parquets qu’il a avec 20 jours pays. Après le départ
sous la Tour Eiffel le
longtemps fréquende repos. 16 mars, il longera
tés, il mettait ses
toute la vallée du
compétences d’initiateur de ski de fond au ser- Danube, puis la Volga. Il resvice de foyer de Nozeroy. “Le tera à franchir les montagnes
ski de fond reste mon sport pré- du Kirghizistan avant d’arriféré”, confirme celui qui a dis- ver en Chine pour une arrivée
puté plusieurs Transju et Vasa- à l’opéra de Pékin le 15 août.
“On roulera par peloton de 20
loppet.
Le vélo, il en connaît aussi un coureurs accompagnés d’un
rayon puisqu’il roule depuis véhicule d’assistance. Il ne s’agit
une bonne trentaine d’années. pas d’établir un record chroAncien membre du club cyclo- nométré. Cette croisière verte,
tourisme de Pontarlier, il a par- c’est pour moi une chance excepticipé à toutes les grandes clas- tionnelle à saisir. Je ne me serais
siques en la matière : jamais aventuré seul dans un
Strasbourg-Brest, Strasbourg- tel challenge.”
“N’
Ancien membre du club cyclotouriste de Pontarlier,
Michel Chauffaud a terminé sa carrière d’enseignant
au poste de directeur de l’école de Frasne
où il a officié de 1993 à 1997.
L’expédition a reçu le patronage du Comité National
Olympique et Sportif Français, du ministère de la Jeunesse, des Sports et de la vie
associative. Au-delà du défi
personnel, l’objectif est de promouvoir les valeurs intrinsèques du cyclotourisme, de
l’olympisme et de l’éducation
par le sport.
Au fil des étapes, le peloton
testera tous les modes d’hébergement possibles : hôtel,
bivouac, auberge de jeunesse
sans oublier les yourtes au
Kazakhstan. Qu’en est-il de
la préparation à ce type d’exploit ? “On nous a surtout
conseillé de ne pas arriver en
état de sur-entraînement. Cet
hiver, j’ai prévu d’effectuer
quelques séjours ski entre le
Haut-Doubs et le secteur de
Nozeroy. J’ai vécu ici depuis
1958 et ce pays reste mon biotope naturel”, sourit Michel.
Pour l’heure, il cherche
quelques sponsors prêts à l’aider à boucler un budget d’environ 10 000 euros. “La F.F.C.T.
prospecte aussi dans ce sens.”
Pour la petite histoire, aucun
participant ne sera privilégié
sur le plan matériel. Tous rouleront sur le même modèle de
vélo, conçu spécifiquement
pour l’occasion. Au niveau
réparation et pièces de rechange, évidemment c’est beaucoup plus pratique. F.C.
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Mardi 11 décembre 2007
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Frasne - Levier
FRASNE
23
Le directeur de CG Tec
Denis Chouffot : “Les besoins
sont partout sur la planète”
La société CG Tec est spécialisée dans l’injection plastique de très petites
pièces (jusqu’à un milligramme). Son savoir-faire à forte valeur ajoutée lui
ouvre des perspectives commerciales à l’échelle mondiale.
a Presse Pontissalienne : Qu’en est-il
de votre projet de construction d’un bâtiment à Frasne ?
Denis Chouffot : Nous disposons de
900 m2 actuellement, et nous aurions
besoin de 1 500 m2 bien agencés. Ces
locaux ne sont pas conçus pour notre
activité. Nous avons eu un premier
rendez-vous avec la municipalité qui
nous a fait part de son intérêt pour
nous accompagner dans ce projet.
L’objectif pour nous est d’être installés en 2009 dans des locaux qui
nous permettront de continuer à grandir.
L
duits très particuliers, nous ne trouvons pas les personnes adaptées à
notre métier. Aussi, sur la base d’un
savoir-faire de plasturgiste connu,
nous devons développer nos propres
méthodes de travail à tous les niveaux
pour adapter le métier à nos besoins.
Il y a de la technique à maîtriser mais
également un tour de main. Pour
comprendre la spécificité du métier
et acquérir à cette sensibilité, il faut
du temps.
L.P.P. : En 1999, CG Tec exportait 95 % de sa
production. Qu’en est-il aujour“12 millions d’hui ?
D.C. : L’export représente
L.P.P. : Combien de personnes
employez-vous actuellement ?
de voitures désormais 55 % de l’actiD.C. : Nous sommes une
vité. À l’époque, nous ne
roulent
travaillions pas avec la
trentaine de salariés. Le
France car notre savoir-faichiffre d’affaires est de
3 millions d’euros. Notre chaque année re était surtout basé sur de
l’ingeneering. Ce travail de
croissance est de 10 à 15 %
avec une
fond sur le développement
par an que nous sommes
contraints de limiter pour pièce CG Tec.” des produits, nous a amené des marchés de producdes raisons de formation
tion. Aujourd’hui, notre entreprise a
du personnel.
atteint une taille qui donne confianL.P.P. : Quel est le problème avec la forma- ce aux donneurs d’ordre européens.
CG Tec a reçu la certification TS
tion du personnel ?
D.C. : Comme nous fabriquons des pro- 16 949 qui valide un modèle d’orga-
nisation. C’est la plus haute certification au monde. C’est un gage de
qualité. Les donneurs d’ordres ont
besoin d’être rassurés par la technique développée par l’entreprise,
mais aussi par son organisation sans
faille. La norme nous a fait franchir
le pas entre l’artisan et l’industrie.
L.P.P. : Vous avez mis une force de vente à
l’étranger, mais où ?
D.C. : Nous avons en effet une représentation en Suède, en Allemagne et
aux États-Unis, un pays où nous
avons décroché notre premier contrat
il y a deux mois. Nous collaborons
aux États-Unis pour un équipementier automobile. En Allemagne, nous
collaborons également pour l’industrie automobile et médicale.
L.P.P. : Le marché de l’automobile est instable
pour les équipementiers automobiles. Comment le ressentez-vous ?
D.C. : Le marché de l’automobile est
souvent décrié par les équipementiers qui sont sur des marchés plus
standards. CG Tec prend des petits
marchés mais dans lesquels il y a un
fort savoir-faire et une forte valeur
ajoutée. Aujourd’hui, l’industrie auto-
Denis Chouffot : “Il y a dans le monde une dynamique de croissance
génératrice d’un état d’esprit positif.”
mobile représente 45 % de notre chiffre
d’affaires. Pour l’anecdote, 12 millions de voitures roulent chaque année
avec une pièce CG Tec à l’intérieur.
30 % de nos pièces proviennent du
secteur de l’électricité et de l’électronique, et 15 % sont issus du médical, un domaine qui est appelé à grandir.
L.P.P. : Et l’horlogerie suisse ?
D.C. :L’horlogerie ! Nous n’avons pas
réussi à entrer dans une phase de
production sur ce marché. Alors que
quelques pièces plastiques peuvent
être fabriquées pour cette industrie
spécifique.
ger ?
D.C. : Pourquoi pas en Asie et sur le
continent américain. L’économie est
mondialisée, nous livrons une dizaine de pays dont l’Inde et la Malaisie.
On voit bien que les besoins sont partout sur la planète alors que nous ne
sommes qu’au début de la miniaturisation. Nous pourrons aller beaucoup plus loin sur des marchés différents.
L.P.P. : Le monde économique bouge en votre
faveur ?
D.C. : Il y a une dynamique de croissance génératrice d’un état d’esprit
positif ailleurs dans le monde qu’on
a du mal à ressentir ici malheureuL.P.P. : Vous avez développé une force de sement. vente, mais envisagez-vous à terme d’imPropos recueillis
planter des sites de production à l’étranpar T.C.
Jura voisin
24
LES ROUSSES
17 millions d’euros
Un ambitieux projet de parc polaire
On n’en est encore qu’au stade des études. Cette idée lancée en 2003 par
Jean-Christophe Victor, le fils de Paul-Émile, s’inscrit dans un contexte très
porteur. Les scientifiques et spécialistes y croient, les élus se donnent le
temps de la réflexion financière.
es volcans ont leur Vulcania en
Auvergne, les océans leur Océanopolis à Brest et pourquoi pas
un parc dédié aux milieux polaires
Ce projet d’envergure répond à l’impossibilité d’agrandir
dans le Jura ? La question du réchaufle Centre Paul-Émile Victor à Prémanon.
fement climatique et de la fonte de
la calotte polaire est au cœur de l’ac- polaires et qui sont dispersées un peu coût s’élèverait autour de 17 millions
tualité. Le Jura est la patrie de Paul- partout en France. Il n’y a plus de d’euros pour une projection à 100 000
Émile Victor, le plus symbolique explo- disponibilité foncière pour envisager visiteurs par an. Un lieu a même été
rateur du Grand Nord dont on célèbre une extension sur Prémanon”, indique pressenti. Il s’agit du fort des Rousses,
d’ailleurs le 100ème anniversaire de sa Stéphane Niveau, le directeur du loué à l’affineur Arnaud qui y a aménaissance en 2007. Ce département C.P.E.V. (Centre Paul-Émile Victor). nagé une partie de ses caves. “La
communauté de communes n’a pas
abrite également à Prémanon le seul Que faire ?
site consacré au polaire à destina- Fort de ce constat, Jean-Christophe l’envergure de prendre à sa charge
Victor, l’un des fils du célèbre explo- une telle maîtrise d’ouvrage. C’est
tion du grand public.
Autant d’arguments qui valident l’in- rateur, a suggéré l’idée d’un parc pourquoi elle a été proposée au Conseil
térêt d’un Parc polaire sur le secteur polaire scientifique sur le secteur des général”, poursuit Laurent Richard.
du Haut Jura qui s’avère le plus per- Rousses. “Une première étude de fai- Avant d’assumer le pilotage du dostinent avec ses ambiances nordiques sabilité a été réalisée en 2006 pour sier, le Département s’est récemment
définir le contenu, les aspects prononcé pour lancer une étude comet son potentiel touristique.
Une
marketing et financiers. Cet- plémentaire. “On a besoin d’avoir
Paul-Émile Victor fut à l’orite étude était portée par la plus de lisibilité sur la faisabilité écogine du centre qui porte son
nom à Prémanon et qui exis- projection communauté de communes nomique. De vérifier la fréquentation.
de la station des Rousses avec D’analyser le statut juridique, le mode
te depuis 1989. Cette structure se veut être à l’interfa- à 100 000 le soutien du Conseil général, de gestion, les coûts de fonctionnece entre les laboratoires de visiteurs du Conseil régional et de l’É- ment. La question de l’emplacement
tat” précise Laurent Richard, n’est pas actée. Le Fort semble être
recherche et le public. Aménagée sur 300 m2, elle arrive
par an. le directeur de la communauté une hypothèse intéressante mais on
de communes.
peut aussi envisager une construcaujourd’hui à saturation.
“Avec 20 000 visiteurs par an, on est Dans les grandes lignes, ce parc s’éten- tion aux alentours”, précise le cabiau maximum de la capacité d’accueil. drait sur 3 000 m2. Son contenu s’ar- net de Gérard Bailly, le président du
De plus, on n’a pas la place d’expo- ticulerait autour de trois axes : le Conseil général du Jura. I
ser toutes les collections d’objets, de milieu naturel, les hommes et le volet
documents relatifs aux expéditions exploration-aspects scientifiques. Son
F.C.
L
Le futur parc polaire prendrait place dans le fort des Rousses.
t
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Donnez vie à
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Fac
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PONTARLIER - Tél. 03 81 39 14 06
Politique
26
POLITIQUE
9 et 16 mars 2008
Sous les municipales… les cantonales
Mars 2008, c’est le grand rendez-vous des municipales. Mais
un autre scrutin est tout aussi important pour les rapports de
force gauche-droite : les cantonales. En théorie, le département
du Doubs pourrait rebasculer à droite.
es 9 et 16 mars prochains,
dates probables des élections municipales et cantonales, 17 des 35 cantons du
L
Doubs sont renouvelables. Dans
le Haut-Doubs, trois cantons
sont renouvelables : Maîche,
Levier et Amancey.
Dans ces trois secteurs, les
conseillers généraux en place
brigueront un nouveau mandat : Patrick Ronot à Aman-
Les cantons renouvelables en mars prochain.
cey, Jean-Pierre Gurtner à
Levier et Christine Bouquin à
Maîche. La majorité actuelle
de gauche dévoilera ses candidats “d’ici la fin du mois de
novembre” selon Benoît Marmier, responsable du P.S. dans
le Haut-Doubs. La droite, naturellement, tentera de récupérer de nouveaux cantons pour
retrouver la majorité perdue
en 2004. L’U.M.P. désigne ses
candidats le 8 novembre prochain mais d’ores et déjà, on
sait que Patrick Ronot à Amancey et Jean-Pierre Gurtner à
Levier solliciteront un nouveau
mandat. Sur le canton de
Maîche, Christine Bouquin tentera de conserver son siège
acquis en 2001 aux dépens du
maire de Maîche Joseph Parrenin.
À gauche, on misera plus sur
les cantons urbains, de Besançon notamment, pour conserver la majorité au Conseil général, voire la renforcer. Sur le
canton de Planoise où la
conseillère générale actuelle
ne se représente pas, la candidature de gauche devrait se
disputer entre Barbara Romagnan, candidate malheureuse
aux législatives de 2007 et
Danièle Poissenot, conseillère
municipale de Besançon. À
Besançon-Est, le canton du
député Jacques Grosperrin,
une discussion avec les Verts
était en cours. À droite,
M. Grosperrin a réaffirmé sa
Sur cette carte, on constate bien que la montée
en puissance de la gauche dans le département
est régulière depuis 25 ans.
volonté de conserver son siège de conseiller général. Face
à lui, ce sera donc soit un Vert,
soit les socialistes Patrick Bontemps ou Emmanuel Dumont.
Dans le Haut-Doubs, sur le
canton d’Amancey, la candidature du maire d’Amancey,
Philippe Maréchal, est évoquée.
Actuellement, la gauche détient
19 cantons sur les 35 que compte le Conseil général. Si elle
veut conserver la majorité au
Département, elle ne doit donc
pas perdre plus d’un siège.
Dans le jeu, les autres partis,
naturellement, aligneront également leurs candidats.
Nouveauté en matière de scrutin : il sera désormais obligatoire pour chaque candidat
d’avoir un suppléant du sexe
opposé. Histoire d’éviter les
cantonales partielles lorsqu’un
conseiller général laisse son
siège vacant. J.-F.-H.
Économie
28
PONTARLIER
Filière viande
L’abattoir de Pontarlier arrive à l’équilibre
Plusieurs fois agrandi depuis sa construction en 1998, l’abattoir
de Pontarlier, multi-espèces, dispose aujourd’hui d’un agrément
européen pour 1 500 tonnes. C’est l’outil de proximité par excellence avec ses avantages et ses limites.
équipement pontissalien
a commencé à fonctionner
avec une autorisation de
tonnage de 750 tonnes qui s’est
très vite avérée insuffisante.
Une première mise aux normes
en 2001 a permis de porter cette capacité à 1 000 tonnes. “En
2005-2006, on a procédé à une
seconde extension. Elle comprenait l’agrandissement des
stabulations, la mise aux
normes de la station de pré-
L’
traitement des eaux, un atelier
de découpe pour les abattages
familiaux et la création d’un
local de dévertébration en lien
avec les conformités E.S.B. On
en a profité également pour
améliorer l’environnement de
travail et de sécurité du personnel. Depuis ces travaux, le
site est agréé pour 1 500 tonnes
de capacité”, indique Jean-Claude Bousset, le directeur de la
Société d’abattage pontissa-
L’abattoir pontissalien dispose
d’une autorisation de 1 500 tonnes.
lienne qui exploite cette structure.
Son propriétaire est le Syndicat mixte de réalisation de
l’abattoir du Haut-Doubs qui
réunit les 78 communes du
Pays du Haut-Doubs. L’exploitant emploie 5 salariés et
réalise un chiffre d’affaires
d’environ 500 000 euros.
L’activité annuelle à longtemps
progressé jusqu’à atteindre
1 250 tonnes à l’époque où la
Les gros bovins représentent 45 %
société Nicolas qui, ne pouvant
utiliser l’ancien abattoir de
des volumes traités sur le site de Pontarlier.
Champagnole faute d’un agrément européen, venait abattre d’espèces reflète assez bien les ve de l’abattage familial. “On Bénéficiant de l’agrément porc
une partie de ses bêtes à Pon- caractéristiques de l’élevage est un abattoir de proximité, label rouge défini dans le cadre
tarlier. Ce grossiste en viande du Haut-Doubs : 50 % porcin, de service qui réalise ce que les de l’I.G.P. saucisse de Morteau,
45 % gros bovin, 4 % grosses unités ne peuvent pas l’installation pontissalienne
est ensuite parti sur
l’abattoir de Beaune et
“On se veau et 1 % ovin et faire. Ce n’est pas tout à fait la est également habilitée à
même logique mais on se com- abattre des veaux de lait et des
équidé.
le tonnage du site pontissalien est redescen- rapproche À la différence des plète. Sur le plan financier, des animaux issus de l’agricultuautres abattoirs com- exercices sont plus durs que re biologique. L’aménagement
du aux alentours de
1 000 tonnes. “En 2006, gentiment tois, celui de Pontar- d’autres et globalement on équi- d’un atelier de découpe réserne fonctionne pas libre. Pour une structure com- vé aux bouchers est prévu en
on a traité 1 070 tonnes.
des 1 100 lier
avec un ou plusieurs me la nôtre avec ses annuités, 2008. “On projette également,
Et aujourd’hui, on se
rapproche gentiment
tonnes.” gros opérateurs. Il ses coûts d’entretien et ses toujours dans cette notion de
travaille avec une charges salariales, le point mort service, d’effectuer des livraides 1 100 tonnes”,
annonce le directeur sans pour clientèle de bouchers-salai- se situe à 950 tonnes. Au-des- sons de carcasses à destination
sonniers locaux qui apportent sous, la situation deviendrait des professionnels ou des parautant pavoiser.
ticuliers.” I
La répartition par catégorie 60 % du tonnage. Le reste relè- problématique.”
Montbenoît et le Saugeais
MONTFLOVIN
Énergie propre
Le petit éolien : une solution qui
répond aux usages domestiques
Thème d’actualité s’il en est, l’éolien ne se limite pas seulement à la construction de grandes fermes éoliennes. Ici où là, quelques particuliers ont investi
dans de petites installations. Et ça fonctionne plutôt bien.
riginaire du Nord, Laurent Vandewalle habite
depuis 13 ans dans une
superbe ferme restaurée située
au lieu-dit Les Érillons sur la
commune de Montflovin. “Ça
fait plusieurs années que je réfléchis aux énergies renouvelables.
Non pas à des fins commerciales
mais dans l’idée de couvrir une
partie de ma consommation électrique. J’ai écarté le photovoltaïque. L’investissement de départ
me semblait trop lourd. J’envisageais également de bricoler
ma propre éolienne”, explique
cet ancien garagiste.
Se pose alors la question du stockage et de la fiabilité de l’équipement. L’opportunité des crédits d’impôts va finalement le
décider à contacter l’A.D.E.M.E.
(Agence de l’Environnement et
de la Maîtrise de l’Énergie) qui
va l’orienter vers E.N.R. 25, une
société bisontine qui distribue,
entre autres, les produits du
fabricant France Éoliennes.
Après études, les conditions s’avèrent particulièrement favorables.
Pas de souci de voisinage, un
O
site ouvert aux vents dominants
et notamment la bise. Tous les
paramètres sont ici supérieurs
aux coefficients standards se
référant à la puissance des vents
“disponibles” et à leurs régularités.
Sur les conseils d’Alexis Jacob,
le gérant d’E.N.R. 25, Laurent
Vandewalle opte pour un aérogénérateur de 3 kW installé sur
un mât de 12 mètres. Un détail
qui a son importance car jusqu’à cette hauteur pas besoin
de dépôt de permis de construire. “J’ai réalisé moi-même tous
les travaux de génie civil.” Tout
compris, cela lui revient à
15 000 euros dont 12 000 euros
pour la partie éolienne qui bénéficie des 50 % de crédit d’impôt.
L’énergie produite est stockée
en batterie. Il dispose environ
de 200 heures d’autonomie. Toute la gestion se fait automatiquement. Quand le niveau de
stockage descend sous le seuil
des 50 %, un sélecteur de source bascule l’alimentation sur le
réseau de distribution E.D.F.
“On ne fait pas ça dans l’objec-
tif de ne plus payer d’électricité”, poursuit l’intéressé. Pour
éviter de décharger trop vite les
batteries, il a préféré déconnecter du circuit éolien les appareils à forte puissance comme le
chauffe-eau et les machines à
bois. Toujours selon les estimations, il devrait réaliser une économie d’environ 40 % sur sa facture d’électricité. Le retour sur
investissement est évalué pour
son cas à 11 ans.
Autre exemple au Russey, chez
Michel Clot, qui a lui aussi opté
pour une petite éolienne de taille
similaire mais d’une puissance
de 2 kW. Habitant au centre du
bourg, il a pris soin d’avertir tous
ses voisins et la municipalité
avant d’installer l’engin à l’angle
de son jardin. “Réglementairement, rien ne m’y obligeait. C’est
juste une question de respect.”
L’éolienne couvre ici uniquement
la consommation en termes
d’éclairage. Four, machine à
laver et autres appareils domestiques sont indépendants. Mise
en service depuis le 23 septembre,
l’installation fonctionne sans
À la ferme des Érillons sur
la commune de Montflovin, Laurent Vandewalle a
investi dans une éolienne
de 3 kWh.
problème. Michel a observé qu’en
trois jours de vent régulier, le
niveau de charge des batteries
passait de 55 % à 95 %. I
MONTBENOÎT
29
Trois questions
à Alexis Jacob,
gérant d’E.N.R. 25
a Presse Pontissalienne : Comment se développe le petit éolien sur
le Doubs ?
Alexis Jacob : Ça reste encore assez marginal. On a équipé
quelques particuliers. Le mouvement tend à s’accélérer gentiment, dirons-nous.
L
L.P.P. : Y a-t-il un marché à développer sur le Haut-Doubs ?
A.J.: Le potentiel sur ce secteur est important car les conditions s’y prêtent. Le petit éolien est une solution alternative qui peut couvrir les besoins de particuliers et d’agriculteurs.
L.P.P. : Qu’est ce qui pourrait favoriser son essor ?
A.J.: Le petit éolien correspond à des installations d’une puissance inférieure ou égale à 30 kW. Son exploitation à des
fins commerciales, c’est-à-dire en revendant le courant à un
distributeur, est très peu développée. Le prix du rachat de
l’éolien reste très inférieur à celui du photovoltaïque : 0,084
euro/KWh contre 0,55 euro/KWh. Avec un prix plus attractif, l’amortissement serait plus rapide. On est également
confronté à un gros problème réglementaire. Pour revendre
de l’électricité éolienne, il faut dorénavant être obligatoirement situé dans une Zone de Développement Éolien (Z.D.E.).
On œuvre pour que le petit éolien ne soit plus soumis à
Z.D.E. Des pétitions circulent dans ce sens. Cette demande sera étudiée dans le cadre du Grenelle de l’environnement. La réponse devrait être annoncée en décembre. I
Toujours pas d’accord
La famille Barrand campe
sous le porche de l’abbaye
Les époux Barrand, poursuivis par la mairie de Montbenoît qui souhaite récupérer un chemin que la justice a déclaré communal, ont entamé
une grève de la faim. Les premières tentatives de conciliation ont échoué.
e conflit abracadabrantesque qui oppose un
citoyen de Montbenoît,
Jean-Marie Barrand, au maire de la commune, a franchi
un nouveau cap fin octobre.
L’un réclamant à l’autre une
parcelle de terrain dont chacun pense être le vrai propriétaire. La bataille dure
depuis plusieurs années et au
jeu des procédures judiciaires,
c’est pour l’instant la commune de Montbenoît qui a le dernier mot. Jean-Marie Barrand,
qui ne doute pas de son bon
droit, a toujours crié à l’injustice allant jusqu’à brocarder
des pancartes sur sa maison
dénonçant les manipulations
dont il se pense victime.
Mais le maire de Montbenoît
a vraisemblablement décidé
d’aller lui aussi jusqu’au bout
de sa démarche. Et il fait appliquer à la lettre les jugements
rendus dans l’affaire. M. Barrand a notamment dû rendre
accessible un chemin qui a été
jugé communal. À chaque jour
de retard, il écope de pénalités financières qui s’élèvent
maintenant à plusieurs
dizaines de milliers d’euros.
L’histoire qui a dégénéré ne
fait pas les affaires de la famille Barrand qui se voit depuis
le début du mois, acculé par
les huissiers : voitures gagées,
comptes en banque vidés et
saisie-arrêt sur les salaires…
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aux Barrand.
Cet acharnement n’a pas laissé indifférent quelques habitants du Haut-Doubs qui ont
constitué un comité de soutien
à la famille Barrand. Ils organisaient samedi 27 octobre un
rassemblement devant la mairie de Montbenoît. Le comité
a également recueilli plusieurs
dizaines de pétitions de soutien aux époux Barrand. “Nous
n’avons pas à nous immiscer
dans ces affaires judiciaires
mais nous considérons que le
maire a un peu trop harcelé
notre ami Jean-Marie” commente Françoise Jacquet,
membre de ce collectif d’une
douzaine de personnes. Ce que
souhaite ce collectif, c’est “que
désormais le préfet prenne les
choses en main pour rétablir
le dialogue” entre deux parties
qui ont visiblement décidé d’aller jusqu’au bout du bout.
Une tentative de conciliation
s’est tenue à la sous-préfecture de Pontarlier le 30 octobre.
L’entrevue qui réunissait le
maire Frédéric Bourdin, JeanMarie Barrand et le sous-préfet Francis Bianchi, après une
heure de palabres, n’a abouti
à rien, chacun campant sur ses
positions. Fin octobre, les époux
Barrand poursuivaient donc
leur grève de la faim sous le
porche de l’abbaye de Montbenoît. I
Jean-Marie Barrand et son épouse
campent sous le porche de l’abbaye.
Valdahon - Vercel
30
FILIÈRE VIANDE
Les éleveurs de la Chevillotte
Franche-Comté Élevage reprend l’abattoir de Besançon
La société Franche-Comté Élevage qui assure déjà l’exploitation de
l’abattoir de Valdahon, a repris le site de Besançon. Le sauvetage
de l’abattoir bisontin apparaissait comme une impérieuse nécessité. L’union sacrée a prévalu dans le montage du plan de reprise.
e sauvetage de l’abattoir de Besançon dont
le placement en redressement judiciaire avait
été prononcé par le tribunal de commerce était justifié par de multiples enjeux.
150 emplois directs et indirects
sont tributaires de l’activité.
Sans ce “service public”, difficile de faire face à des situa-
L
VALDAHON
tions d’urgence et aux besoins
des abattages rituels. Même
constat pour les abattages familiaux ou les filières courtes.
À ces considérations économiques s’ajoute un enjeu stratégique sanitaire important en
cas d’épizooties. L’évolution des
réglementations relatives au
bien-être animal, de plus en
plus drastiques sur les condi-
tions de transport, milite en
faveur d’unités locales. Dernier
point évoqué, le maintien d’un
abattoir d’envergure régionale peut amorcer la structuration d’une filière viande bovine montbéliarde.
Autant d’arguments qui justifient pourquoi collectivités et
entreprises se sont mobilisées
en lien avec les services de l’É-
tat dans la mise en œuvre de ne d’Abattage (5 %), la société
ce plan de reprise. Il compor- d’exploitation du magasin Super
te deux volets : restructura- U de Besançon-Amitié (5 %),
tion-mise aux normes de l’abat- La S.A.R.L. Viande Directe Services (5 %)… “De par
toir et la reprise de
notre fonctionnel’activité.
Arriver
à
ment coopératif au
L’exploitation est reprisein de Franchese par Franche-Comté
11 000
Comté Élevage, on
Élevage sous le nom
“la Société Bisontine tonnes d’ici se sentait impliqué
dans le projet bisond’Abattage”. Avec l’actrois ans. tin. Mais on a très
tionnaire majoritaire,
vite compris qu’il falcette nouvelle structure comprend divers opérateurs lait avoir des partenaires. On
et notamment la S.A. Belot va spécialiser l’abattoir de
frères (30 %), la Société Vitréen- Besançon en bovin, en privilé-
giant un positionnement en
grandes et moyennes surfaces.
De cette manière, il n’y aura
pas de chevauchement avec les
marchés rattachés aux petits
abattoirs loco-régionaux comme Pontarlier ou Champagnole. En restant à 6 500 tonnes,
c’est clair qu’on ne pourra rien
équilibrer. On se fixe comme
objectif d’arriver à 11 000 tonnes
d’ici trois ans”, estime Claude
Jacquin, le président de
Franche-Comté Élevage. I
F.C.
157 000 porcs en 2006
L’abattoir de Valdahon
a doublé son activité
L’abattoir de Valdahon est le seul outil franc-comtois qui fonctionne
pratiquement à saturation. Une réussite liée à un concept innovant
et une dynamique commerciale complémentaire. Des travaux vont
es exemples d’abattoirs
uniquement porcins sont
très rares. Valdahon fait
un peu figure d’exception.
“Il a été conçu au départ pour
accompagner le développement
des salaisonniers régionaux”,
rappelle Philippe Pierrat, le
directeur de Franche-Comté
Élevage qui dirige aussi la nouvelle société d’abattage bisontin.
Depuis l’ouverture en 1996, le
tonnage a plus que doublé, passant de 6 500 tonnes à 15 000
tonnes, soit 157 000 porcs abattus en 2006. C’est le seul site
franc-comtois qui a réussi à
développer ces volumes. “Tout
repose sur le dynamisme de l’opérateur.” C’est-à-dire FrancheComté Élevage, une coopérative d’élevage qui réunit 2 700
adhérents en bovin et 60 en porcins.
“Dans sa configuration actuelle, l’outil est pratiquement saturé. Même s’il dispose d’une autorisation de 18 000 tonnes, on ne
peut plus guère augmenter la
capacité d’abattage. Ce qui n’est
d’ailleurs pas une priorité. On
ne court pas après des volumes
supplémentaires. Aujourd’hui,
l’objectif est atteint”, considère
L
le directeur.
L’abattoir de Valdahon emploie
une soixantaine de salariés permanents auxquels s’ajoute une
quinzaine d’intérimaires suivant les pics d’activités. 95 %
de la production est commercialisée par la S.A. Éleveurs de
la Chevillotte, autre filiale de
la coopérative. Une partie des
carcasses est vendue auprès des
salaisonniers régionaux. Elles
servent à la fabrication des saucisses de Morteau, de Montbéliard et autres spécialités comtoises à base de porcs.
D’ici deux ans, tous les producteurs de la filière I.G.P. seront
obligés d’abattre sur la zone.
Cette perspective est susceptible de consolider encore les
tonnages valdahonnais. “Par
rapport à l’I.G.P., on note qu’un
plus gros pourcentage de carcasse part dans la fabrication
de la Morteau.”
L’activité à destination des salaisonniers comtois fonctionne seulement une partie de l’année.
Tout le reste de la production
part en grande et moyenne surface par le biais des grossistes.
La zone de distribution s’étend
sur l’ensemble du territoire
national. Les approvisionne-
Depuis l’ouverture en 1996,
la production a plus que doublé.
ments relèvent prioritairement
des adhérents qui contribuent
à hauteur de 40 % des volumes.
“On complète en se fournissant
auprès d’autres opérateurs régionaux et extra régionaux.”
Comme partout ailleurs, la
maintenance et la mise aux
normes de l’outil s’avèrent coûteuses. Le montant des investissements de rénovation et de
modernisation programmés en
2007 s’élève à 790 000 euros.
“On va entreprendre une mise
aux normes environnement qui
rentre dans l’amélioration de la
station de prétraitement des
effluents qui fonctionne avec la
station d’épuration de Valdahon.” I
“L’objectif est d’équilibrer les comptes d’ici 3 ou 4 ans”, annonce Christophe Jacquin,
le président de Franche-Comté-Élevage, actionnaire majoritaire dans la Société Bisontine d’Abattage chargée de l’exploitation du site.
La page de l’artisan
C HAPELLE-D’H UIN
31
Double activité
Selles de cheval et sangles à Mont d’Or
Installée au Souillot, sur la commune de Chapelle-d’Huin, Céline Descourvières partage
son temps entre son atelier de bourrellerie et les forêts du Haut-Doubs où elle lève des
sangles. Une vie à double facette qu’elle ne changerait pour rien au monde.
ne enfance à courir les
bois auprès d’un père
bûcheron-débardeur, ça
peut laisser des traces,
surtout quand on apprécie la
vie au grand air. Qui plus est
quand on a du mal à supporter
un patron sur le dos.
Passionnée de cheval, Céline
Descourvières s’oriente d’abord
vers une formation correspondante à l’école d’agriculture de
Levier. Elle suit un B.T.A. agricole en filière équine. Le cursus comprend entre autres des
séances d’initiation au travail
du cuir. Emballée par ce métier,
elle intègre ensuite l’école Boudard à Grand-Charmont, spécialisée dans la sellerie-maroquinerie. Sa voie semble donc
toute tracée. Elle décroche une
place chez Hermès à Étupes où
elle travaille plusieurs années.
Les sapins finissent par lui manquer d’autant plus que la ville,
l’usine, ce n’est vraiment pas
son truc. De retour dans le Haut-
U
Doubs, elle élargit encore son
expérience en travaillant dans
plusieurs sociétés de bracelets
de montre ou de sellerie automobile. Elle s’installe finalement à son compte en selleriebourrellerie le 1er janvier 2005.
Elle fabrique et répare brides,
licols, harnais, selles à destination de particuliers et de
centres équestres. Même si elle
envisage d’élargir sa clientèle
aux producteurs laitiers avec
tout le potentiel bovin que cela
sous-entend, l’activité ne suffirait pas à la faire vivre.
D’où la nécessité d’avoir une
autre source de revenus et pourquoi pas en lien avec le milieu
forestier qu’elle connaît assez
bien. Entre le bûcheronnage et
le levage de sangles, le choix
est vite fait. Non pas qu’elle
soit d’une faible constitution
pour manier occasionnellement
la tronçonneuse, elle se sent
infiniment plus performante
dans le second registre. L’équi-
pement se résume à une cuillère servant à lever les sangles
et une plumette utilisée préalablement afin d’écorcer les
grumes.
Trouver des chantiers d’exploitation n’était pas un obstacle pour cette fille de bûcheron. L’intégration d’une femme
dans ce milieu très masculin
s’est opérée sans souci majeur.
Passé l’effet de surprise, Céline a vite été accepté. “Le fait
de savoir comment fonctionne
un chantier facilite les choses.”
Consciente du danger et de l’intérêt économique des bûcherons à abattre vite, elle perturbe le moins possible l’avancée
des travaux, quitte à se retirer
sans qu’on lui demande quand
la situation l’impose. À partir
de là, la féminité peut aussi
être un avantage. Céline n’a
pas eu besoin d’investir dans
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hommes des bois se chargent
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fourchette de 30 à 35 centimes
d’euro/mètre.
Céline admet bénéficier d’avantages que d’autres sangliers
n’ont pas forcément. L’importation massive de sangles polonaises ne la pénalise pas plus
que ça dans ses affaires. Cette activité complémentaire a
largement pris le pas sur la sellerie-bourrellerie. “Aujourd’hui,
ça représente 95 % de mon travail.” Elle officie à l’atelier en
hiver ou quand les conditions
climatiques l’empêchent de sortir. I
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de chez vous”
du lundi au vendredi
à 11h55
et le samedi à 8h45
Témoignage
U N GRAND RÉSISTANT
33
Au collège de Doubs
Raymond Aubrac : “Il faut toujours
essayer de s’élever contre l’injustice”
Présent lors de l’inauguration du collège Lucie Aubrac à Doubs le 4 octobre dernier, ce grand
résistant était tout à la fois ravi de retrouver sa Franche-Comté natale et ému de constater à quel
point les valeurs de la Résistance restent d’actualité auprès des jeunes. Un bel hommage à la
mémoire de son épouse Lucie Aubrac qui a tant œuvré dans cette pédagogie du souvenir.
a Presse Pontissalienne : Cette
journée d’inauguration était l’occasion de renouer avec vos
racines comtoises ?
Raymond Aubrac : Effectivement,
je suis toujours heureux de venir en
Franche-Comté même si je me sens
plus d’affinités avec la région bour-
L
De la résistance contre l’envahisseur allemand aux sanspapier, Raymond Aubrac a fait de son existence
un combat permanent contre toute forme d’injustice.
P
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B RR II C
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guignonne. Je suis né à Vesoul le
jour de l’assassinat de Jean Jaurès,
le 31 juillet 1914. Quand j’avais 10
ans, mes parents sont venus s’installer à Dijon où j’ai vécu jusqu’en
1934. J’ai quand même gardé le
contact avec Vesoul dont je suis
d’ailleurs l’un des citoyens d’hon-
M
O
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S
neur. Pour tout vous avouer, je n’avais tion très complexe. Les enfants montraient beaucoup d’intérêt. Certains
pas prévu de venir à Doubs.
ne manquent pas de nous rappeler
L.P.P. : Qu’est-ce qui vous a convain- que leur grand-père ou leur arrièregrand-père qu’ils n’ont pas forcécu ?
R.A. : Après le décès de Lucie en ment connus ont aussi participé à la
mars, j’ai reçu une avalanche de guerre. Dans ces moments-là, on
lettres. Un grand nombre de muni- comprend pourquoi la Résistance
cipalités me demandaient l’autori- fait partie intégrante de l’histoire de
sation de baptiser une rue, un squa- France.
re, un bâtiment public en son nom.
Naturellement, je répondais oui. Et L.P.P. : En quoi selon vous les valeurs
très vite, je me suis trouvé confron- de la résistance restent d’actualité ?
té à l’impossibilité d’assumer toutes R.A. : Elles répondent à une curioces invitations. Quand le Conseil sité légitime et historique de tout un
général du Doubs m’a contacté, j’ai chacun. À travers les programmes
d’abord refusé. Puis j’ai découvert scolaires ou les témoignages des
le travail de Nacera Kainou, l’artis- résistants, on essaie d’intégrer le sens
te qui a réalisé le buste de Lucie ins- de ces valeurs dans l’éducation des
tallé dans le hall d’accueil du collè- jeunes. Dans la vie, on doit tous
ge. La ressemblance dans l’expression prendre un jour ou l’autre des décidu regard m’a causé un vrai choc. sions importantes. Choisir un métier,
J’ai demandé l’avis à une de mes se mettre en ménage, fonder une
filles qui m’a confirmé cette boule- famille, acheter un logement, une
versante similitude. À ce moment- maison. On se détermine en se réfélà, j’ai changé d’avis.
rant à un contexte, un vécu, des
valeurs. En dehors du travail de
L.P.P. : Et vous ne le regrettez pas ? mémoire, on n’a jamais eu d’autres
R.A. : Non, c’est toujours émouvant ambitions que d’essayer d’apporter
d’assister à ce type de cérémonie. une petite brique à la construction
J’ai éprouvé un sentiment mêlé de des jeunes et de répondre à leur curiotristesse et de réconfort. Le souve- sité.
nir de la disparition de Lucie est
encore vivace. Quelque chose m’a L.P.P. : Êtes-vous resté foncièrement
beaucoup impressionné le jour de résistant devant toute forme d’injuscette inauguration. J’ai vu le prési- tice ?
dent du Conseil général du Doubs R.A. : Certaines causes m’ont beautransmettre le collège aux jeunes col- coup révolté et me révoltent encolégiens. Cette transmission émi- re. Je suis toujours un fervent partinemment symbolique m’en a rap- san de la solution pacifique dans le
pelé une autre. Lucie a consacré les conflit du Proche-Orient. J’ai égadernières décennies de son existen- lement milité pour les sans-papier.
ce à transmettre les valeurs de la
Résistance qui sont aussi celles de
la République. Elle visitait chaque L.P.P. : Considérez-vous néanmoins
année près d’une centaine d’éta- qu’on vit dans une société assez libre ?
blissements. Au cours de ses péré- R.A. : On se rapproche de celle qu’on
grinations, j’estime qu’elle a dû ren- a rêvée à l’époque de la Résistance.
contrer plus de 100 000 jeunes.
On voulait plus de bonheur, plus de
Je me souviens de son dernier dépla- justice. Quelques réformes ont été
cement. C’était à Mont-de-Marsan faites dans ce sens, certaines manet ce jour-là, elle s’était exprimée quent encore à l’appel. Quand je rendevant 1 500 collégiens. Elle débu- contre des jeunes, je tiens toujours
tait toujours ces interventions pas le même discours. Il faut toujours
une sorte d’exposé général avant de essayer de s’élever contre l’injustise livrer aux questions des jeunes. ce et participer à la corriger. Cet idéal,
Il est nécessaire de bien leur expli- c’est le combat de toute une vie. I
quer le contexte car la France était
bien différente à cette époque et la
Propos recueillis
Résistance relève d’une organisapar F.C.
Bio expresse
1944-1945 : Nommé commissaire de la République dans les
Raymond Samuel né le 31 juillet Bouches-du-Rhône
1914 à Vesoul.
1948 : il crée l’entreprise Berim
Profession : Ingénieur Ponts
En 2003, il participe à l’appel
et Chaussées
“Une autre voix juive” pour une
En 1943, Raymond Aubrac fait
paix juste et durable au Prochepartie de l’État-major de l’Armée
Orient.
Secrète (A.S.) sous l’autorité du
général Delestraint. Il sera plu- Distinctions :
sieurs fois arrêté par la Gestapo - Grand-Officier de la Légion
lyonnaise et notamment le 21 juin d’honneur
1943 avec Jean Moulin. Quelques - Croix de guerre 1939-1945
mois plus tard, son épouse Lucie - Médaille de la Résistance avec
Aubrac monte une spectaculai- rosette
re opération d’évasion pour le - Chevalier du Mérite Social
libérer lui et 13 résistants.
La page du frontalier
34
N EUCHÂTEL
Johnson & Johnson
“On se concentre sur les produits à fort contenu technologique”
Avec 11 sociétés et près de 1 000 collaborateurs, Johnson & Johnson
Neuchâtel a le vent en poupe. Un dynamisme commenté et expliqué
par André Haermmerli, directeur général du groupe depuis 2001.
a Presse Pontissalienne : Êtesvous concernés par les restructurations annoncées au sein du
groupe Johnson & Johnson ?
André Haermmerli : Dans le monde, Johnson & Johnson c’est
une centaine de sociétés réparties dans six pays. L’activité
se décline dans trois secteurs :
pharmacie, cosmétique-paramédical et médical diagnostic.
Les restructurations se rapportent à la branche pharmaceutique et non pas au domaine médical-diagnostic auquel
nous sommes rattachés ici, à
Neuchâtel. On n’est donc pas
touché directement.
L
implant médical. C’est donc ce
produit conçu à la base par des
cadres de l’horlogerie qui a servi d’étincelle à l’implantation
du groupe américain sur le canton neuchâtelois.
L.P.P. : Une implantation favorisée
également par des incitations fiscales ?
A.H. : C’est clair. La mutation
de l’horlogerie vers le médical
est aussi le résultat d’une volonté politique s’appuyant sur l’arrêté Bonny qui définit depuis
les années soixante-dix les
régions de redéploiement industriel. Cet outil comporte tout
un panel de mesures
L.P.P. : Sur le canton, les “On a passé le assujetties d’aides.
entreprises ou les
Il était déjà en
cap du
groupes orientés dans
vigueur lors du
le médical ont souvent
de Médos et
milliard de rachat
des origines horlogères,
les exonérations fisest-ce le cas pour John- francs suisses.” cales proposées ont
son & Johnson Neuchâcontribué à l’arrivée
tel ?
de Johnson & Johnson.
A.H. : L’arrivée du groupe ici
remonte à 1991 avec le rachat L.P.P. : Cette disposition empêche
de Médos. Cette petite entre- donc toute idée de regroupement
prise avait été fondée quatre au sein d’une seule enseigne ?
ans plus tôt en pleine crise hor- A.H. : Effectivement. Le nombre
logère par des ingénieurs qui de sociétés est lié à l’arrêté
travaillaient auparavant chez Bonny. On bénéficie des aides
Tissot. Ils ont mis au point un à chaque nouvelle création.
Sinon, rien n’empêcherait de
tout rassembler.
L.P.P. : Comment se traduit le développement de Johnson & Johnson
sur le canton ?
A.H. : On a passé le cap du milliard de francs suisses de vente en sachant qu’on ne dispose pas d’un service de
commercialisation sur Neuchâtel. Pour faire simple, on
facture nos produits à d’autres
sites Johnson & Johnson chargés de la distribution. Au cours
des cinq dernières années, on
a enregistré une croissance
moyenne des ventes de 50 %
et l’effectif a suivi sensiblement la même évolution.
L.P.P. : Que représente la maind’œuvre frontalière dans vos effectifs ?
A.H. : 35 % des 1 000 salariés
sont des travailleurs frontaliers. Ce taux change suivant
les sites. Il varie de 7 % à Neuchâtel à 47 % au Locle. Comme dans la plupart des entreprises suisses, on peut noter
que le personnel est très cosmopolite puisqu’on compte une
trentaine de nationalités dans
l’organisation.
Directeur Général de Johnson & Johnson depuis 2001, André Haermmerli a tout du patron
épanoui. On le serait à moins au vu du développement du groupe depuis cinq ans.
L.P.P. : Privilégiez-vous comme
d’autres le recours à l’intérim ?
A.H. : Non. On propose en majorité des emplois à long terme.
Si un collaborateur ne se révèle pas performant et ne fait
aucun effort pour s’intégrer,
c’est encore assez facile de le
licencier. Cette flexibilité participe aussi à notre dynamisme. On a également la chance en Suisse d’évoluer dans un
climat social relativement
serein. Le dialogue entre le
patron et ses salariés me semble
beaucoup plus paisible qu’en
France.
L.P.P. : Quels sont les événements
marquants au sein de Johnson &
Johnson Neuchâtel en 2007 ?
A.H. : J’en retiendrai deux. La
société Optec Médical a récemment obtenu l’autorisation de
commercialiser son anneau
gastrique sur le marché américain. D’autre part, le lance-
ment de la société Ethicon
Women’s Health se passe plutôt bien. Installée à Neuchâtel, cette entreprise est spécialisée dans le domaine du
traitement de l’incontinence
sans stress. Elle a démarré
avec une soixantaine de collaborateurs avec l’objectif d’arriver à 110 à l’horizon 2013. Propos recueillis
par F.C.
La page du frontalier
POLITIQUE
35
Quelles conséquences pour l’Europe ?
La Suisse se replie sur elle-même
Avant le second tour qui donnera le visage définitif de la Suisse le 11 novembre, la
première leçon à tirer des récentes élections fédérales est une volonté de la Suisse
d’un repli sur soi. La droite populiste a conforté ses positions.
e 21 octobre dernier, près
d’un Suisse sur trois a choisi de voter pour le parti qui
avait fait de la lutte contre l’immigration un de ses principaux
thèmes de campagne. L’U.D.C.
a en effet obtenu près de 30 %
(28,8 %) des voix aux élections
fédérales du 21 octobre. Sur la
bande frontalière, du Jura suisse au canton de Vaud, la vic-
L
toire de l’U.D.C. est également
nette. Le parti de Christoph
Blocher devient la première
force politique dans le canton
de Vaud par exemple. À sa création, l’U.D.C., comme son nom
d’union démocratique du centre
l’indique, était plutôt un parti modéré, séduisant la petite
bourgeoisie et le monde rural.
L’arrivée de Christoph Blocher
Zoom
Les élections suisses,
comment ça marche ?
omme dans le système français avec l’Assemblée Nationale
et le Sénat, le parlement suisse dispose de deux chambres :
le conseil national de 200 membres dans lequel chaque canton
envoie un nombre de représentants proportionnel à sa taille et le
conseil des États dans lequel siègent deux conseillers par canton,
soit 46 membres au total.
L’élection au conseil national se fait en un tour, à la proportionnelle. L’élection au conseil des États se fait au système majoritaire à deux tours. Le second tour aura donc lieu le 11 novembre. Le
parlement suisse est renouvelé intégralement tous les quatre ans.
C
à sa tête marque alors une radi- sur soi quand tout va bien. Le
calisation du parti qui prend moment où la porte de l’Eurode nettes tendances populistes. pe a été le plus ouverte par la
Un des pendants de cette radi- Suisse, c’est quand la Suisse
calisation, outre le rejet de tout n’allait pas bien économiquece qui vient de l’étranger, est ment” poursuit cet observateur.
notamment son refus radical Alors les relations francod’intégration à l’Union Euro- suisses sont-elles menacées
sur le plan des échanges écopéenne.
“La suppression de tout projet nomiques, et des flux de trad’adhésion à l’U.E. se confir- vailleurs facilités par les accords
me. Cette question ne concer- bilatéraux ? “La voie bilatéranera donc pas la législature à le prise par la Suisse ne devrait
venir, ni même la suivante” pas être remise en question,
note Stéphane Devaux, jour- l’interdépendance entre France et Suisse notamnaliste politique à
“La voie ment est trop forte”
Neuchâtel. Parapense Stéphane
doxalement, l’Union
Européenne est le pre- bilatérale ne Devaux.
débat sera néanmier marché pour
devrait pas Le
moins rouvert l’an
l’économie suisse. Les
Suisses s’en tiendront être remise prochain au moment
où deux nouveaux
donc aux accords bilatéraux qu’ils ont su en question.” pays - Roumanie et
Bulgarie - feront leur
négocier avec une
entrée dans l’Union Euroincroyable dextérité.
Le repli sur soi de la Suisse péenne. Les Suisses pourront
intervient dans un contexte où alors demander de réexamison économie ne s’est jamais ner le contenu des accords bilaaussi bien portée. “C’est un téraux.
réflexe de pays riche de se replier À moins d’une plus forte pous-
Les accords bilatéraux et la libre circulation des travailleurs ne devraient pas être remis en question.
En revanche, l’adhésion à l’Union Européenne
n’est pas pour demain.
sée encore de la droite populiste dans les prochains scrutins, le risque est infime que
le travailleur frontalier soit
considéré comme le bouc émissaire de tous les maux du pays.
Même lorsque certains habitants suisses - c’est arrivé au
Locle fin octobre - manifestent
contre le trafic incessant de
voitures dans la localité aux
heures de pointe des frontaliers. Une manière de faire porter le chapeau à ce public dans
un contexte où les projets routiers (déviation de certaines
villes) sont ralentis à cause
d’une baisse des financements
fédéraux. J.-F.H.
L’ACTU DU MOIS
LE LICENCIEMENT DU FRONTALIER
À l’origine du licenciement ordinaire, par opposition au mode de résiliation « extraordinaire » comme le licenciement immédiat pour justes motifs, peut se trouver un motif
économique mais également personnel, la faute n’étant pas un élément obligatoire.
Des dispositions légales règlent la procédure tant sur la forme que sur le fond.
L
a notification de la résiliation du contrat
de travail à l’initiative de l’employeur
n’est subordonnée, légalement, au respect d’aucune forme particulière. La notification peut donc se faire oralement, par lettre
simple, remise en mains propres ou lettre
recommandée.
Cependant, le congé est généralement donné (ou confirmé) par écrit pour éviter toute
contestation et ce, d’autant plus qu’il est primordial de pouvoir déterminer avec exactitude le jour de réception du congé donné. En
effet, le moment qui permet de déterminer
la durée du délai de congé est celui où le
congé est reçu. Ainsi, par exemple, un licenciement reçu par un employé le 30 octobre
fait courir le préavis le 1er du mois suivant
soit le 1er novembre alors qu’un licenciement reçu le 1er novembre ne fera courir le
préavis que le 1er décembre.
Les délais de congés légaux sont après le
temps d’essai :
- d’un mois pour la fin d’un mois pendant la
première année de service ;
- de deux mois pour la fin d’un mois de la
deuxième à la neuvième année de service ;
- de trois mois pour la fin d’un mois dès la
Hasna CHARID
Juriste Groupement
Transfrontalier
Européen Antennes
de Morteau
et Pontarlier
dixième année de service.
Ces délais peuvent toutefois être modifiés
par contrat de travail ou convention collective.
Par ailleurs, il existe des cas où le licenciement du salarié est impossible. Ce sont des
périodes dites de protection qui sont exhaustivement énumérées par la loi mais qui ne
vont s’appliquer qu’une fois le temps d’essai
réalisé.
Il s’agit entre autres des périodes d’incapacité de travail totale ou partielle résultant
d’une maladie ou d’un accident. La protection s’étend sur une période différente selon
l’ancienneté du travailleur :
- 30 jours au cours de la première année de
service ;
- 90 jours de la deuxième à la cinquième
année de service ;
- 180 jours à partir de la sixième année de
service.
Il faut également préciser que la femme
enceinte est protégée puisque l’employeur
ne peut pas la licencier pendant toute la
durée de sa grossesse et au cours des seize
semaines qui suivent l’accouchement.
En revanche, le contrat de travail peut avoir
été rompu de manière valable et qu’une période de protection naisse par la suite pendant
le délai de congé. Dans ce cas, le préavis sera
suspendu du temps de la maladie par exemple
et au maximum du temps de la période de
protection dont peut bénéficier le salarié en
fonction de son ancienneté. Économie
36
I NDUSTRIE
Pour Raphaël Silvant,
le président de
l’association
“Luxe and tech”,
“il y a urgence à réagir.”
Résister face à la Suisse
Le pôle “Luxe and tech”
refuse la fatalité
32 industriels du Haut-Doubs réunis sous la bannière du luxe commencent à organiser la riposte face à une industrie suisse toujours
plus gourmande en termes de main-d’œuvre française.
à des clients prestigieux comme Cartier ou Hermès, ces
marques qui elles-mêmes ont
des ateliers en Suisse, véritables
aspirateurs à main-d’œuvre
française !
Si bien qu’actuellement, les
entreprises françaises installées sur la bande frontalière
deviennent de véritables instituts de formation pour les entreprises suisses. Sur les 150 personnes employées dans le groupe
Silvant, l’effectif diminue chaque
année de 10 %, “du personnel
qu’on arrive tant bien que mal
à remplacer” constate le P.D.G.
Le paradoxe de cette situation
ubuesque, c’est que “la plupart
de ces entreprises suisses sont
nos clientes” ajoute M. Silvant.
BMW
D
sions de prospection communes, péenne qui ont totalement libéla mise en place d’une veille stra- ralisé le marché de la maintégique pour savoir qui sont nos d’œuvre. “Cela, on ne l’a pas vu
concurrents, où ils se trouvent, venir alors qu’il y a encore quatre
la mise en place de ponts entre ans, la Suisse manquait de trala recherche et les entreprises et vail, ajoute Robert Jeambrun.
le développement de la concep- La Suisse a très bien négocié ces
accords.” Logiquement, 80 partion et du design.”
Ce bel enthousiasme, né d’une lementaires suisses ont su avoir
heureuse initiative collective, plus de poids qu’un seul comest néanmoins terni par la missaire européen chargé de
conjoncture actuelle même si, défendre les intérêts de tous les
reconnaît Raphaël Silvant, “il États-membres de l’Union.
La mine des indusest toujours mieux de
travailler à côté du Un ingénieur triels se durcit. “La
situation est critique,
bon élève que du maude 27 ans elle est grave reconvais.” Il n’empêche, la
naît Raphaël SilSuisse continue à
débauché vant. Il faut que les
embarrasser nos
politiques nous
industriels qui soulipour
aident.
Faut-il
gnent “le succès incontesté de la locomotive 80 000 euros accepter que des milliers d’emplois soient
suisse qui a su créer
amenés à dispaun label de provepar an !
raître dans dix
nance.” Mais derrière le sourire de façade, il y a ans ?” s’interroge le président
l’éternel problème : l’hémorra- de “Luxe and tech”. Et Robert
gie de la main-d’œuvre quali- Jeambrun de citer l’exemple de
fiée (ou non) vers les contrées ces entreprises suisses qui n’arsuisses. C’est pourquoi, “l’asso- rivent même plus à trouver un
ciation Luxe and tech peut être régleur pour des salaires qui
une réponse à cette probléma- dépassent les 7 000 F.S. Ou de
tique” se convainc M. Silvant. cet ingénieur français de 27 ans,
Robert Jeambrun, autre indus- qui se prévaut d’une année seutriel membre de l’association lement de pratique en France,
ajoute : “La Suisse amène du récemment débauché en Suistravail à nos entreprises, du pou- se pour un salaire de
voir d’achat pour les frontaliers, 80 000 euros par an !
il ne faut pas tout voir en néga- Le pire, c’est que la plus grantif. Mais le gros problème, c’est de partie du chiffre d’affaires
vrai, c’est ce phénomène d’aspi- des entreprises regroupées dans
ration des jeunes. Et le mouve- le pôle luxe provient de l’inment évolue plus vite que ce que dustrie du luxe français, grâce
l’on peut réagir”
déplore-t-il.
Une fois de
plus, les industriels pointent
du doigt le coupable :
les
accords bilatéraux signés
entre la Suisse
et l’Union Euro-
Et encore, actuellement, sur
25 millions de boîtes de montre
exportées par la Suisse, seules
6 millions sont entièrement
fabriqués en Suisse. Avec le renforcement annoncé du label
swiss made qui prévoit que la
quasi-totalité des composants
devront sortir des ateliers
suisses, “il faudra quatre fois
plus de monde. Ce sera impossible” constatent les industriels.
D’où la main tendue proposée
par les entreprises du Pays Horloger qui verraient évidemment
d’un bon œil l’idée, encore floue
pour l’instant, d’étendre le périmètre du swiss made au Pays
Horloger. “Et pourquoi ne remettrions-nous pas en place un vrai
made in France ?” rétorque Syl-
320 i PACK LUXE
vain Compagnon de l’agence
Développement 25.
Finalement, la vocation de l’association “Luxe and tech” n’est
pas de prétendre au swiss made,
idée inaccessible aujourd’hui,
mais plutôt d’affirmer haut et
fort que, non loin de la Suisse,
il existe un petit territoire où
le savoir-faire français de précision est encore détenu par des
centaines de travailleurs qui
n’ont pas encore quitté le territoire national pour les cieux
helvétiques. Mais tous ont bien
conscience que ce message doit
être entendu rapidement. Car
il y a urgence. I
J.-F.H.
320 TD COMPACT
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GRIS MOYEN / TISSU NOIR
AUTRES MARQUES
e “l’ambition d’une poignée d’hommes qui tiennent à développer une
filière régionale”, comme le présente l’industriel de
Damprichard Raphaël Silvant,
est né le pôle “Luxe and tech”,
un réseau de 32 entreprises
toutes installées dans un rayon
de 30 km, entre le Val de Morteau et le Plateau de Maîche.
Horlogerie, maroquinerie, bijouterie, joaillerie, instruments
d’écriture, toutes ces entreprises
travaillent pour l’industrie haut
de gamme. À elles toutes, ces
sociétés emploient 1 450 salariés et réalisent un chiffre d’affaires cumulé de 200 millions
d’euros.
Début octobre, le pôle luxe tirait
un premier bilan de sa jeune
existence. Disposant d’un budget annuel de 200 000 euros,
l’association “pôle luxe” poursuit l’objectif qu’elle s’est fixé à
sa création en 2006 : faire travailler ensemble toutes ses
entreprises adhérentes, mutualiser leurs moyens et leurs compétences pour proposer aux donneurs d’ordres “une réponse
globale et innovante à tous les
projets industriels liés au luxe.”
Voilà pour le postulat de départ.
Seulement, tout irait pour le
mieux si ces entreprises adossées à la frontière suisse ne
vivaient pas dans l’ombre du
géant économique suisse. C’est
pourquoi, ces entreprises veulent se faire entendre, l’organisation du pôle luxe va dans
ce sens. Mais au-delà de la création d’une identité visuelle commune, d’affiches, d’un logo, d’un
site Internet, du recrutement
de deux salariés permanents,
que doit faire l’association pour
représenter au mieux les intérêts de ses adhérents ? “Nous
venons de voter quatre propositions d’actions répond Raphaël
Silvant : l’organisation de mis-
Octobre 06 Prix : 32900 €€
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Juin 01
Prix : 14500 euros
Les produits fabriqués dans les ateliers
des entreprises françaises regroupées
dans le pôle luxe travaillent surtout pour
l’industrie française du luxe, dont les
grandes marques ont aussi des ateliers
en Suisse, à quelques kilomètres
du Pays Horloger. Paradoxe.
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Octobre 06
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Les commerçants de la carte Altitude communiquent…
Hôtel-restaurant
“le Morteau”
R
epris en 2003 par Stéphane Bazile, cet établissement fait partie
du réseau des Tables
Régionales de France. Son
credo : promouvoir une cuisine de terroir agrémentée
d’une touche d’inventivité.
“On cherche constamment
à apporter de la diversité
au gré des saisons et en privilégiant des produits
locaux”, note Stéphane qui
officie aux fourneaux de cet
hôtel-restaurant où travaille une équipe de cinq
personnes.
Une carte chasse à l’automne, des fondues, des
boîtes chaudes de mont d’or
ou encore des raclettes en
hiver, la palette régionale
se retrouve aussi dans les
plats du jour. “On fonctionne
toujours sur deux menus
en proposant par exemple
une viande et un poisson.”
26, rue Jeanne d’Arc
PONTARLIER
Tél. : 03 81 39 14 83
Le restaurant s’est
d’ailleurs fait une belle
réputation avec les truites
de Bonnevaux-le-Prieuré.
Autre exemple de l’esprit
qui anime la maison, la carte des vins se décline en service au verre ou au pichet
avec des produits en provenance de petits producteurs.
Le Morteau est fermé le
vendredi soir et le
dimanche soir hors saison
sauf en cas de réservation.
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pécialiste en maroquinerie depuis de
nombreuses années et après rénovation du magasin, Yvette COLIN
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Liste des commerçants adhérents à la Carte Altitude
A Fleur de Peau
79
A l’Arrière des taxis
70
Ambiance et Styles
89
Au Bon Echanson
66
Aux Petits Gourmands
8
Au Pot Cassé
2
Authentic Boarder
11
Bijouterie Bolle Reddat
63
Bijouterie Vuillemin
34
Boucherie Bonnet
85
Boulangerie Pfaadt
23-25
Chabloz Fleurs
29
Chewingum
3,
Clin d’Oeil
54
Coiffure Martine
12
Comté Marcel Petite
7
Confiserie Petite
95
Cycles Pernet
23
Dany Boutique
15
De Neuville
83
Détournements majeurs 13
Envie de Séduire
6
Rue de la République
Rue de la République
Rue de la République
Rue de la République
Rue de la Gare
Rue Vannolles
Rue Sainte Anne
Rue de la République
Rue de la République
Rue de la République
Pl. Saint Pierre
Rue de la République
Place Ste Benigne
Rue de la République
Rue Du Docteur Grenier
Rue Ste Anne
Rue de la République
Rue de la République
Place Saint Pierre
Rue de la République
Place St Pierre
Rue du Dr Grenier
Espace Beauté Alizée
Fantasia
Fémina
Floralies
Franca Boutique
Fox’Trott
Hôtel de Morteau
Impulsion
Institut Caline
Jean Balthazar
Joueclub
Jules et Julie
Ki-Lin Spa
L’Atelier du cheveu
La Boutique Fleurie
La Coifferie
Le Travail en Couleur
Librairie l’Intranquille
Librairie Rousseau
Lin et l’autre
Maroquinerie Colin
Maroquinerie Le lézard
72
11
72
9
42
64
26
7
9
4
81
51
38
6
5
12
7
10
20
Rue de la République
Place St Pierre
Rue de la République
Place St Pierre
Rue de la République
Rue de la République
Rue Jeanne D'Arc
Rue Vannolles
Rue du Bastion
Rue de la Gare
Rue de la République
Rue de la République
Rue de Besançon (carré St Pierre)
Rue de Salins
Rue Vannolles
Rue de Salins
Rue de la Gare
Rue Tissot
Rue de La République
7 place Saint-Pierre
21 Rue de la République
68 Rue de la République
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Mixteen
Nouvelle Vague
Optique Gresset
Parfumerie Anne Charlotte
Pensée de Violette
Photos Gulot Camara
Pierre Paul Jacques
Pizzeria La Belle Napoli
Playtime
Prêt à Porter Huguenin
Rêve Bleu
Salon Mod Styl
Salon Why Not
Simplement Chocolat
So-Da
Sport 2000
Stocks Americains
Sport Aventures
Torréfaction Querry
Un Monde à Part
Valériane
Virgo Music
09h00 - 12h00 et 14h - 18h30
Jeudi 09h00 - 21h00
Vendredi 09h00 - 19h00
Samedi 08h00 - 16h00
4
7
22
16
45
8
67
1
35
8
13
8
14
14
79
8
13
66
13
6
7
12
38
Rue de la gare
Place St Pierre
Rue de la République
Rue de la République
Rue de la République
Rue Tissot
Rue de la république
Place Saint Pierre
Rue Montrieux
Rue Vannolles
Rue de la Gare
Rue de la Halle
Rue Tissot
Rue Sainte Anne
Rue de la République
Rue Vannolles
Rue Sainte Anne
Rue de la République
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Rue Sainte Anne
Rue du Bastion
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Rue de la République
38
Économie - commerce
PONTARLIER
Ouverture le 8 novembre
Dépaysez votre intérieur
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salle à manger, chambre en tek,
bambou, palissandre… “On se
situe dans le moyen de gamme.
Il s’agit toujours de produits
artisanaux en bois massif.”
Examiné en juillet par la À la différence d’une franchiC.D.E.C., son dossier a obte- se, une concession comme Capnu cinq voix sur six. Seule la tain Oliver s’appuie sur une
Ville de Pontarlier a voté néga- centrale de référencement, ce
tivement. “Captain
qui permet de proOliver se distingue
des prix très
“On mise sur poser
par un positionneattractifs. Question
ment très original
incontournable,
le style
avec des produits
cette installation
d’ameublement et de
dans le Hautethniquedécoration venus du
Doubs prend-t-elle
exotique.” en compte la clienmonde entier. Ici, on
mise sur le style ethtèle Suisse ? A prionique-exotique.”
ri, pas plus que ça. “Les préviUne invitation au voyage, sions sont d’abord basées sur
agréablement mise en ambian- des critères de fréquentation
ce sur les 500 m2 de surface nationale. La Suisse c’est plud’exposition dédiés à ce nou- tôt la cerise sur le gâteau”,
veau magasin qui ouvre ses conclut Christophe Leguin qui
portes le 8 novembre. Captain dirigera une équipe de quatre
Oliver, c’est des meubles et des salariés. Captain Oliver s’installe sur la zone commerciale de Doubs.
Cette enseigne est spécialisée dans l’ameublement exotique et
la décoration qui va avec. À des tarifs plutôt compétitifs.
e créneau n’était pas
encore représenté sur
la place pontissalienne”, estime Christophe Leguin,
le concessionnaire de cette
enseigne qui compte une quinzaine d’implantations en France, dont quatre réalisées au
cours du dernier trimestre 2007.
Il n’en fallait pas plus pour
motiver cet ancien vendeur
salarié à se lancer dans l’aven-
“C
Christophe Leguin et l’équipe de Captain Oliver.
ture. Après le feu vert de Captain Oliver, on s’en doute intéressé par une extension de son
réseau en zone frontalière, il
lui restait à trouver un emplacement et obtenir l’accord de
la C.D.E.C. Le futur concessionnaire a saisi l’opportunité
d’un local disponible sur la zone
d’Hyper U. Un choix conforté
par l’absence d’autre enseigne
d’ameublement.
Bijouterie Bolle-Reddat :
à la rencontre de l’élégance
nseigne emblématique
de la rue de la République
à Pontarlier, la bijouterie Bolle-Reddat vient de changer de propriétaire. Depuis le
6 novembre, Adeline et Laurent Lambert animent ce magasin. Ils y ont apporté l’élégance de leur propre style, tout en
préservant les valeurs qui ont
fait la renommée de cette bijouterie-joaillerie de caractère.
“Nous avons gardé le meilleur
du professionnalisme, du service et du sérieux de cet établissement généraliste ainsi que
ses marques phares comme Festina et Lotus. En revanche, nous
avons étoffé le nombre de
marques présentes en vitrine”
explique le couple.
La montre est un accessoire de
mode qui relève la personnalité de celui ou de celle qui la porte quel que soit son âge. Aussi
des garde-temps et des bijoux
griffés Esprit, Kenzo, Dolce Gabbana, Hugo Boss ou Cacharel
ont rejoint des gammes plus
traditionnelles. Les montres
Michel Herbelin sont également
commercialisées dans cet espace qui a enfin l’exclusivité régionale de la distribution de la
marque suisse Edox (montres
à complications issues de la
haute horlogerie helvétique).
E
Ex-représentant spécialisé dans
les bijoux et les diamants, Laurent Lambert, héritier de quatre
générations d’horlogers du Val
de Morteau, va apporter ses
connaissances dans ce domaine spécifique. “Nous proposons
une sélection des plus belles
pierres et pour tous les budgets.”
Le jeune couple trentenaire a
déjà dix ans d’expérience dans
la bijouterie-joaillerie. Originaires tous les deux du HautDoubs, Adeline et Laurent Lambert ont suivi une partie de leur
scolarité à Pontarlier avant de
partir à Bruyères dans les
Vosges pour reprendre une bijouterie. C’était en 1997. Leur histoire aurait pu se poursuivre
là-bas.
Mais l’opportunité de reprendre
l’enseigne Bolle-Reddat les a
décidés à revenir dans la région
où ils ont leurs attaches. Pour
eux, c’est un nouveau pari qu’ils
relèvent avec enthousiasme,
fidèles à cette devise qu’ils
adressent à leur clientèle :
“Venez, rêvez et osez.” Juste
pour le plaisir. BIJOUTERIE BOLLE-REDDAT
63, rue de la République
Ouverture du mardi au vendredi
de 10 h à 12 h et 14 h à 19 h
Samedi de 9 h à 18 h
Laurent et Adeline Lambert, héritiers d’une tradition
horlogère de quatre générations.
Économie
É NERGIE
39
Les micro-centrales électriques
De l’eau naît la lumière
Les projets de micro-centrales électriques se multiplient dans
notre région. Car en matière d’énergies renouvelables, il n’y a
pas que l’éolien ! L’hydroélectrique représente en effet plus de
90 % de ces fameuses énergies propres.
u fil du Doubs, entre Pontde-Roide et Dole, 28 centrales hydroélectriques
en activité ont été recensées.
Sur la Loue, entre sa source
dans le canton de Montbenoît
et Champagne-sur-Loue, une
dizaine de centrales fonctionnent. Appartenant pour la plupart à des privés (les autres sont
la propriété d’E.D.F.), ces centrales produisent de l’électricité, revendue ensuite à E.D.F.
qui intègre l’énergie ainsi produite au fil de l’eau dans son
A
Repère
Pour définir la puissance d’une
centrale électrique, on utilise
une unité de mesure qui est
le kilowatt-heure.
Le kilowatt-heure (ou kWh) est
une unité de quantité d’énergie. Kilowatt-heure (kWh) signifie “1 000 watts pendant une
heure”. C’est, par exemple,
l’énergie électrique consommée par dix ampoules de 100
Watts allumées pendant une
heure.
réseau. Les barrages les plus
connus, car les plus hauts, dans
le Haut-Doubs, sont ceux du
Refrain ou du Chatelot, gérés
par E.D.F. Mais les particuliers
sont nombreux à s’intéresser à
cette source propre d’énergie.
Plusieurs projets de réhabilitation sont actuellement à l’étude dans le Doubs, notamment
dans le secteur de Besançon :
la Malate, Avilley… D’autres
fonctionnent déjà, c’est le cas
notamment à Rosureux au fil
du Dessoubre.
En France, E.D.F. a toujours le
monopole de la distribution
d’électricité, mais pas de la production. Ainsi, environ 2 000
centrales électriques privées
sont réparties au fil des cours
d’eau français. La plupart du
temps, ces installations fonctionnent sur des anciens sites
industriels (forges, moulins ou
scieries), équipées de turbines.
Sur le plan national, 86 % de
l’électricité est d’origine nucléaire. Le reste est constitué d’énergies dites renouvelables et ne
produisant aucun déchet (éolien,
photovoltaïque, hydroélectricité). Et sur ces 14 % restant, l’hy-
droélectricité représente la grande majorité. Les centrales des
particuliers ont des puissances
oscillant entre 50 kW et 6 mégawatts. Multipliée par un certain nombre de fonctionnement
d’heures par an, on obtient l’énergie produite.
Le Franc-Comtois Philippe
Grammont possède deux centrales, l’une au barrage de Blye,
dans le Jura, à proximité de
Chalain, l’autre sur la Bienne,
toujours dans le Jura. Il est un
des principaux producteurs privés de la région. À elles deux,
ses deux centrales totalisent
une production de 16 millions
de kWh, ce qui correspond à la
consommation en électricité de
15 000 foyers. “C’est l’équivalent de 12 000 tonnes de CO2
évitées par an, ou 1 400 tonnes
de pétrole, ou 6 000 tonnes de
charbon” illustre Philippe Grammont. La centrale du barrage
de Blye est équipée de quatre
groupes, chacun de 4 mégawatts
de puissance installée.
Comme tous les propriétaires
de centrales hydroélectriques,
Philippe Grammont revend son
électricité à E.D.F. À raison de
Philippe Grammont est vice-président du syndicat E.A.F.
2,5 centimes d’euro du kWh
entre avril et octobre et 8 centimes de novembre à mars, l’affaire est plutôt juteuse.
Mais produire de l’électricité ne
s’improvise pas. “On a vu
quelques promoteurs immobiliers se lancer dans l’hydroélectricité croyant faire de l’or et ont
fini par tout perdre” commente
un spécialiste de la question.
Philippe Grammont emploie
trois salariés chargés de la maintenance de ses deux sites jurassiens. Il gère également une
société spécialisée dans la maintenance pour les petits producteurs privés, avec cinq autres
salariés. “Les gens croient à tort
que c’est une rente. Mais posséder une centrale, c’est de nombreuses contraintes techniques,
un énorme entretien” commen-
te M. Grammont.
Une directive européenne impose à la France de produire d’ici
2010, 21 % d’énergies renouvelables. On en est encore loin.
Seulement, déplorent la plupart
des propriétaires de centrales,
“on ne sent pas vraiment de
volonté politique qui encourage
le développement de l’hydroélectricité.” J.-F.H.
La situation française
La part de l’hydroélectrique
dans les énergies renouvelables
Hydroélectricité
Éolien terrestre
Biomasse
Déchets (biogaz, incinération)
Phtovoltaïque
Total
Production
66 TWh, ............. soit 93,75 %
0,6 TWh, ............ soit 0,6 %
1,7 TWh, ............ soit 2,41 %
2,1 TWh, ............ soit 2,98 %
0,01 TWh, .......... soit 0,1 %
70,4 TWh
* TWh = Térawatt-heure = 1 milliard de kWh
Agenda
40
SPECTACLE
Le 29 novembre à Pontarlier
CONCERT
Mardi 11 décembre
La Madeleine, la trilogie Julien Clerc, en toute intimité
Une allure de jeune premier et pourtant, presque quarante ans de carrière. De
“La Cavalerie” à “Double Enfance”, le répertoire de Julien Clerc est une série
impressionnante de tubes. À déguster le 11 décembre en toute intimité…
Marcel Pagnol a sa trilogie, la Madeleine Proust a désormais la sienne.
La célèbre paysanne de Derrièreles-Gras a concocté un savoureux
spectacle mêlant les meilleurs extraits de ses trois créations.
ous avez aimé le 1, “la Madeleine Proust
en forme”, vous avez adoré le 2, “la Madeleine Proust à Paris”, vous avez été ému
par le 3, “la Madeleine Proust fait le tour du
monde”, vous vous régalerez avec ce meilleur
de la Madeleine en un spectacle, “la Madeleine, la trilogie”. La truculente paysanne du
Haut-Doubs remonte sur les planches pour
donner le meilleur d’elle-même.
Depuis 20 ans, Lola Sémonin fait évoluer la
Madeleine Proust parallèlement à sa propre
évolution d’être humain et d’artiste. Ainsi ce
personnage est devenu un
véritable concept artistique.
La truculente La trilogie reprend donc
des extraits des trois specpaysanne
tacles et met en valeur l’hiset l’évolution de la
remonte sur torique
Madeleine Proust dans son
d’esprit.
les planches. ouverture
De la vieille dame qui n’a
jamais franchi les portes
de son hameau jusqu’à la Madeleine “chébran”
qui découvre New-York et l’Inde, le personnage incarné depuis 25 ans par Lola Sémonin
n’a pas pris une ride. Au contraire, elle a rajeuni. Grâce à l’écriture subtile et efficace de son
auteur, qui cherche à faire rire de tout, la Madeleine défie les a priori et les clichés. Elle est
désormais le porte-parole d’un espoir, une voix
de tolérance et d’ouverture au monde.
n 1968, Julien Clerc enregistre son premier 45 tours
avec en titre-phare, “La
Cavalerie”. La France commence alors à s’intéresser à ce
chanteur au charme décapant
et aux paroles étranges. L’année suivante, Julien Clerc
découvre la scène du mythique
Olympia sous la houlette et le
parrainage de “Monsieur
100 000 Volts” en personne, Gilbert Bécaud. Cette même année,
Julien Clerc joue et chante le
rôle phare de “Hair”, la comédie musicale. Parfum de scandale pour 30 secondes de nudité collective en fin de spectacle :
neuf mois de triomphe pour un
Julien que toutes ces démonstrations amusent sans l’enthousiasmer.
Parution parallèle de son quatrième 45 tours, “La Californie”. Puis les tubes s’enchaîneront tout au long des années
soixante-dix, quatre-vingt et
quatre-vingt-dix : “Si On Chantait” en 1972, “Ma Préférence”
en 1978, “Femmes Je Vous
Aime” en 1982, “Cœur De Rocker” l’année suivante. Puis le
portrait haut en couleurs de
“Mélissa, métisse d’Ibiza” en
1984, “La Fille Aux Bas Nylon”.
“Fais-Moi Une Place” en 1989.
E
V
Après 25 ans de vie, le personnage de la
Madeleine a mûri, il s’est ouvert au
monde. Mais est toujours aussi attachant.
Au final de ce spectacle en forme de “best-of”,
dans une scénographie poétique, la Madeleine Proust disparaît et fait place à celle qui l’a
créée et interprétée. Lola Sémonin apparaît
alors, rayonnante. La boucle est bouclée. Madeleine Proust, la trilogie
Vendredi 16 novembre à 20 h 30
Salle des Fêtes de Villers-le-Lac
Jeudi 29 novembre 2007 à 20 h 30
Espace Pourny à Pontarlier
“Si j’étais elle” au début des
années 2000. La carrière du
chanteur est d’une extraordinaire régularité au top.
Après une tournée à l’étranger
entre l’Amérique du Nord
(Canada, États-Unis…), l’Europe (Royaume-Uni, Allemagne…), ou encore quelques
destinations plus exotiques (Île
Maurice, Île de la Réunion…),
Julien Clerc a entamé cette
année une nouvelle tournée en
France, Suisse et Belgique, avec
un spectacle en acoustique qui
s’intitule
Julien
Clerc
“Intimes”…
“L’ambiance musicale est un
écrin pour la voix. Nous sommes
trois sur scène et c’est très intime. Les chansons sont mieux
mises en valeur avec leur côté
intemporel. Je me recentre sur
mon outil vocal comme un artisan, j’essaie de me concentrer
sur l’essentiel : une bonne mélodie, de bonnes paroles et le fait
de bien les chanter. C’est ça finalement, le métier de chanteur”
commente Julien Clerc. Un
métier à redécouvrir sur les
planches de la salle Pourny. Julien Clerc
“Intimes”
mardi 11 décembre
à 20 h 30
Espace Pourny
Pontarlier
Renseignements au
03 81 44 29 78
Julien Clerc a préparé un spectacle
très intime pour sa nouvelle tournée.
DISCO
Vacances
PRÉSENTENT
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PONTARLIER
Mercredi 2 avril 2008
20h30 - Espace Pourny
40€+1€
Carré d’or
45€+1€
Agenda
FRASNE
41
PONTARLIER
50 exposants
Exposition
Hymne pictural à la vie
Le marché de Noël
prend de l’embonpoint M
La seconde édition du marché de
Noël de Frasne est organisée le 1er
et 2 décembre à la salle polyvalente. Le marché s’articule cette année
autour du thème du vin.
Plusieurs stands honoreront comme il se doit
les produits de la vigne. Autant de suggestions
à accorder aux spécialités régionales d’ici et
d’ailleurs qui ne manqueront pas d’éveiller les
papilles gustatives.
Les préparatifs de Noël s’accompagnent forcément de décorations, d’idées cadeaux originales
conçues par des artisans, des artistes. “On a travaillé dans ce sens en proposant le plus de divera version réduite inaugurée l’hiver dernier sité possible dans la sélection des exposants.”
s’était soldée par un succès inattendu. De Quand les grands font des emplettes, comment
quoi réjouir les membres de la Courte Échel- occuper les enfants ? En les invitant à particile, association créée spécifiquement pour l’oc- per à des jeux et d’autres activités divertissantes
dans un espace qui leur sera dédié. Rien
casion. “On a décidé d’étoffer la formule sur deux jours”, confie Colette Girard, Le plus de de mieux pour patienter en attendant
l’arrivée d’un personnage à barbe blanche
secrétaire de la structure organisatrice.
diversité et manteau rouge. La Courte Échelle
porte bien son nom. Les bénéfices de ce
La manifestation débutera le samedi
soir par une fondue préparée et servie possible. marché de Noël seront reversés à des
associations à caractère humanitaire
par le comité des fêtes de Frasne. Comté de la fruitière locale et animation musicale situées sur la communauté de communes Frassont au menu. Dimanche, toujours au même ne-Drugeon. On l’oublie parfois, Noël reste ausendroit, place aux réjouissances de Noël. Une si un grand moment de partage qu’on soit riche
cinquantaine d’exposants feront le déplacement. ou pauvre, en bonne ou mauvaise santé. L
FESTIVAL
arylène Ryckewaert présente une sélection de ses
œuvres à l’annexe des Annonciades du jusqu’au 11 novembre.
Installée aux Grangettes depuis
25 ans, cette artiste formée aux
beaux-Arts de Dunkerque a travaillé plusieurs années sur Paris
aux côtés notamment de Robert
Lapoujade, peintre et cinéaste
connu pour ses œuvres engagées.
Parallèlement à l’animation de
différents ateliers artistiques,
elle exerce sa passion dans un
petit atelier aménagé à domicile. Peu attirée par le figuratif,
elle évolue plutôt dans l’expressionnisme abstrait et peint souvent des visages, des personnages. “Je m’intéresse beaucoup
aux relations humaines” dit-elle.
Son art est l’aboutissement d’une
réflexion sur la vie, sa complexité
et ses émotions. Elle s’affirme
dans un style qui révèle une
grande maîtrise des couleurs.
Tout en nuances et harmonie,
cette profusion de tonalités donne force et expression à chacune de ses peintures. L’artiste
nous transmet une quête incessante, un retour à l’essentiel où
la complexité troublante se dévoile au fil des toiles.
N’ayant pas le souci de peindre
pour gagner sa vie, Marylène
Ryckewaert garde intacte sa
créativité artistique. Elle reste
Les œuvres de Marylène Ryckewaert,
c’est l’aboutissement d’une réflexion sur la vie.
FESTIVAL PAROLES EN MARGE
Du 14 au 18 novembre
“Paroles en marge”,
paroles en marche
Organisé par l’association Théâtr’Ouvert de Pontarlier,
le festival “Paroles en marge” donne leur place à
toutes les formes de théâtre, pour tous les publics.
utre chose. Montrer autre de Théâtre Ouvert.
chose, dire que la création Le festival Paroles en marge est celui
existe hors des grandes struc- de paroles en marche. La parole des
tures, des sponsors, que des troupes artistes, des poètes, que l’on n’écoute plus, ou d’une oreille amude toute la France vivent et
sée, la télévision ayant rencréent un théâtre vif et dru,
Un
festival
du toute chose dérisoire.
varié, riche et profond. Pontarlier n’est pas une petite vil- populaire, Profondément ancré dans sa
cité, Théâtr’Ouvert offre à
le et, comme partout en France, elle doit garder conscience ouvert et tous la possibilité de pratiquer le théâtre, donne à voir
que la culture est un lien
essentiel, social, humain qui curieux. plusieurs créations tous les
ans, des projets citoyens pour
unit et délie les langues, libère les esprits et les cœurs. Être tous les publics, propose des tarifs
ensemble. S’interroger, s’émouvoir. très économiques pour ses spectacles
Notre credo. Depuis toujours” pré- et son festival.
sente Rodrigue Simon, le président Treizième festival Paroles en marge
sincère et fidèle à ses convictions.
“Chaque tableau est un moment
de vie : une joie, une fièvre, une
chaleur humaine, une perte, cela
figuré par une densité de formes
qui s’agitent et explosent, de la
réalité à l’imaginaire.” Un regard
très intérieur sur l’existence,
transposé en création picturale
de façon dynamique et très subtile. À voir. ”A
“Le Tour”, par la Compagnie Le Troupô.
cette année, treizième déclaration
d’amour, treizième fois que l’association offre à sa ville un festival de
théâtre innovant, créatif et poétique.
Un chiffre porte-bonheur ! “Nos
moyens restent modestes. Mais notre
force réside en notre conviction et en
notre public” ajoute le président.
Cette année encore, le menu est alléchant : un spectacle pour les enfants,
un one-man-show qui dépote, un chef-
d'œuvre d’humanisme de Jean-Claude Grumberg, une superbe création
salinoise et un bouquet final burlesque et tendre de la compagnie du
Troupô. Sans oublier la traditionnelle
exposition d’œuvres des établissements scolaires et des institutions
environnantes sur le thème de
Masques et Totems.
L’enfance, le burlesque du quotidien,
la haine de l’autre, la Shoah, l’im-
Du 14 au 18 novembre
Théâtre Bernard Blier à Pontarlier
Le programme
Mercredi 14 à 15 heures : “L’oiseau du
bonheur”, Le Mime Malou, Conte musical - Durée 45 minutes
À 19 heures : “De vous à moi”, oneman-show écrit et interprété par Florent Brischoux
Vendredi 16 à 20 h 30 : “L’Atelier” de
Jean-Claude Grumberg, par la Compagnie Théâtr’Ouvert
Samedi 17 à 20 h 30 : “Les Premiers
Hommes”, création, par la Compagnie
Théâtre des Valises
Dimanche 18 à 18 heures : “Le Tour”,
par la Compagnie Le Troupô
Renseignements et réservations :
Théâtr’Ouvert au 03 81 39 64 51
ou au 06 73 06 75 40
migration, le rêve, la culture populaire, la poésie et le rire, toujours le
rire. Voilà le programme cette année,
pour que les paroles en marge reviennent au cœur de notre cité. Un festival populaire, ouvert et curieux. De
la vraie vie avec des vrais gens. Agenda
42
LIVRE
Éditions Alan Sutton
La forêt en Franche-Comté
ieu de mystères et de refuge, la
forêt a toujours suscité dans
l’imaginaire crainte et fascination. Elle a joué, et continue à jouer
un rôle essentiel dans la vie des populations comtoises. Combustible indispensable pour les industries, matériau de construction, matière première
pour tous les usages domestiques, la
forêt a toujours été l’objet d’enjeux
économiques importants.
Aujourd’hui, la Franche-Comté possède une des plus belles couvertures
forestières de France. Le bois, ce
L
matériau noble, fait un retour en force et plus que jamais la forêt constitue une réserve d’air pur, de fraîcheur
et de verdure à laquelle aspirent les
urbains.
L’ouvrage s’efforce avec les mots comme avec les images de présenter les
liens étroits que les Comtois ont toujours entretenus avec leur forêt.
“La forêt en Franche-Comté”, un
ouvrage né de la rencontre d’un historien - Michel Vernus -, d’un journaliste - Daniel Greusard - et d’un
bûcheron - Jean Goby. I
L’ouvrage
est édité par
Alan Sutton.
23 et 24 novembre
la Banque
Alimentaire
compte sur vous
our la vingtième année
consécutive, la Banque Alimentaire du Doubs organise le vendredi 23 et le samedi
24 novembre sa collecte de produits alimentaires dans les grandes
surfaces. Elle aimerait que cet
anniversaire soit marqué par une
moisson record. Le but de la collecte est bien précis : pallier le
manque de produits frais par la
fourniture de produits de longue
conservation utilisables tout au
long de l’année. Sont donc demandés : les produits secs (huile, café,
sucre, confiture, chocolat…), des
conserves en boîte (légumes, poissons, plats cuisinés, fruits…).
Deux jours de collecte dans une
centaine de grandes surfaces du
Doubs nécessitent une organisation rigoureuse et une participation massive de bénévoles, sans
lesquels rien ne serait possible.
Ils étaient 2 000 l’an dernier, il en
faudrait davantage encore. Offrir
un peu de son temps c’est une
autre bonne manière de manifester sa solidarité. I
P
Pour tout renseignement :
03 81 80 96 06.
9, 10 et 11 novembre
60 ans d’Harmonie
t mille et une bonnes raisons d’assister au spectacle présenté par
l’Harmonie et ses formations périphériques les 9, 10 et 11 novembre à
l’Espace Pourny.
Autour de l’orchestre dirigé par Patrick
Hérard, les Vieux de l’Hôp seront bien
sûr de la partie tout comme une formation surprise. Circonstances obligent, ce concert habituel du 11 novembre
se décline donc sur trois représentations de manière à pouvoir être vu par
le plus grand nombre.
En première partie, le public ne manquera pas d’apprécier la prestation de
Michel Larose accompagné de son inséparable orgue de Barbarie. Avec sa
gouaille toute parisienne, l’invité d’honneur aura toute sa place dans ce spec-
E
Espace Pourny
Entrée libre
Réservation des places à l’office
du tourisme.
Début de la représentation :
vendredi 9 et samedi 10 :
20 h 30, dimanche 11 : 17 heures
Deux événements
Pierre Amoyal en concert
endez-vous le jeudi 15 novembre
à 20 h 30 à la salle des Capucins.
Cet événement est organisé par
Les Amis de l’Orchestre Symphonique.
Une nouvelle association, présidée par
René Émilli, qui a pour vocation de soutenir l’orchestre pontissalien et de promouvoir la musique classique en contribuant au financement de solistes réputés,
en organisant des soirées musicales.
D’autres artistes se produiront aux côtés
du violoniste Pierre Amoyal : Marc Pan-
R
Pontarlier et sa région
en photos
tacle qui passera en revue les grands
événements ayant marqué ces 60 dernières années sur le plan musical, culturel, cinématographique, technologique…
Des airs de la môme Piaf, à West Side
Story en passant par Walt Disney, le
voyage s’achèvera en apothéose autour
de l’A 380. I
tillon piano, Yuko Shimizu alto, Stella
Mendoca, soprano et Benjamin Gallinet,
piano. En solo ou en duo, ils interpréteront des œuvres de Schubert, Beethoven, Bellini, Verdi, Puccini ou encore
César Franck. I
Jeudi 15 novembre à 20 h 30
Salle des Capucins
Entrée libre
Réservation des places
à l’office du tourisme
En vente en Tabac-Presse
et Office du tourisme
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Le portrait
PONTARLIER
43
Curieux et fouilleur
Michel Sobritz,
cheville ouvrière de l’archéologie locale
À 81 ans, s’il ne passe plus la Chaux d’Arlier au peigne fin dans l’espoir de découvrir des sites préhistoriques, l‘ancien égoutier de la ville garde intacte ce goût de la
fouille qui a marqué toute son existence.
nstinctivement, Michel
Sobritz s’apparente volontiers à la taupe, animal qui
reste selon lui est l’auxiliaire le
plus utile de l’archéologue. “La
prospection des taupinières a
permis d’exhumer un nombre
impressionnant de sites” affirme-t-il. Localement, nul autre
que lui n’a peut-être autant
exploré ce mode de prospection
atypique. Il n’a jamais compté
les kilomètres parcourus entre
la Chaux d’Arçon et La Rivière-Drugeon à chercher des
rognons de silex dans les mottes
de terre.
Le résultat de ses investigations
a permis d’identifier une dizaine de sites mésolithiques abritant des débris d’activité humaine. “En analysant l’origine de
ces silex, on sait maintenant que
des chasseurs-cueilleurs venus
de Suisse, du Jura ou de la Hau-
I
te-Saône séjournaient temporairement sur la région il y a
plus de 10 000 ans.”
L’affinité avec l’efficace tunnelier de nos campagnes se retrouve aussi dans le parcours professionnel de ce Pontissalien
pur souche. Certificat d’étude
en poche, il travaille d’abord
comme ouvrier agricole. Le commis de culture s’engage dans
l’armée. Rattaché au service des
transmissions, il sera militaire
pendant cinq ans dont deux en
Indochine.
De retour à Pontarlier, il s’éprouve aux joies du métier de terrassier dans le bâtiment. Premier contact avec les pierres
locales. Il opte ensuite pour un
emploi de cantonnier puis d’égoutier à la Ville. “Les égouts de
Pontarlier, c’était mon domaine privé”, sourit ce spécialiste
du curage du réseau pontissa-
lien qu’il connaît comme sa
poche. Un boulot difficile effectué dans une ambiance pas toujours agréable au nez et qui suppose de ne pas avoir la phobie
des rats. Ces animaux sont plus
propres qu’ils n’y paraissent et
plutôt pacifiques pour peu qu’on
ne les agresse pas. “Je me suis
retrouvé bloqué dans une canalisation étroite face à des rats.
Sachant qu’il ne faut surtout
pas les taper, j’ai attendu qu’ils
me passent sur le dos.” Frisson.
Sa vocation d’archéologue amateur se révèle dans des circonstances assez saugrenues.
Parti observé des traces de lièvre
dans la neige du côté de la ferme de Cottaroz, Michel Sobritz
tombe par hasard sur un monticule qui n’avait rien de naturel. “C’était dans les années
soixante-dix à l’époque où l’équipe de Pierre Bichet fouillait des
tumuli. Avec l’accord de l’agriculteur, je suis revenu explorer
ce monticule au printemps. J’ai
mis à jour un bracelet en lignite et d’autres objets que j’ai immédiatement présentés à Bichet. Il
était très en colère et voulait
même porter plainte. Finalement, après en avoir parlé au
professeur Millotte, le respon-
sable départemental des fouilles
archéologiques, celui-ci lui a
suggéré de me prendre dans
l’équipe.”
À défaut d’une formation universitaire, Michel Sobritz présente deux qualités indispensables chez l’archéologue : la
patience et la curiosité. Il
apprend les fondements sur les
conseils de celui qu’il considère comme son “professeur”, Henri Scheidegger, autre Pontissalien qui supervisait les fouilles
sur le terrain. L’engouement
autour des tumuli de l’Arlier a
ensuite perdu de sa vitalité.
Michel Sobritz a continué avec
quelques autres passionnés tels
que Marcel Dichamp. Ses compétences acquises en archéologie lui ouvrent de nouvelles perspectives professionnelles.
En 1979, l’égoutier sort de son
trou et intègre l’effectif du musée
municipal. Il s’occupe notamment du volet consacré aux
tumuli, endossant au besoin le
rôle d’animateur à destination
des scolaires en visite sur les
lieux. Après les sites mésolithiques, il poursuit ses investigations sur le terrain et participera activement à l’exhumation
du cimetière mérovingien à
À 81 ans Michel Sobritz reste l’une des personnes
qui connaît le mieux les secrets du sous-sol local…
y compris dans les égouts pontissaliens.
Doubs. “Il contenait 650 tombes
et plus de 1 000 pièces. C’est l’un
des sites les plus importants de
Franche-Comté. Sa singularité
réside justement dans la présence de ces nombreux objets qui
accompagnaient chaque sépulture, une anomalie au moment
où la christianisation interdisait de telles pratiques. Cela
prouve que les personnes enterrées à cet endroit étaient des
païens. Dernièrement, un ami
a découvert le long du Drugeon
des traces d’un habitat mérovingien qui pourrait correspondre
avec le cimetière de Doubs.”
Des souvenirs, il en a amassé à
la pelle au fil de ces multiples
pérégrinations. Il n’oubliera
jamais la découverte de l’épée
en bronze extraite d’un tumulus vers Dompierre-les-Tilleuls.
Sa santé ne lui permet plus
désormais de concrétiser cette
passion. “Il reste certainement
plein de choses à découvrir dans
le secteur. Hélas, les moyens mis
à disposition des services archéologiques sont ridicules. Les réglementations ont changé, les
méthodes aussi. C’est devenu
très complexe d’effectuer des
fouilles. Sans compter aussi le
tort que peuvent causer des amateurs peu scrupuleux. Ils travaillent au détecteur de métaux
dans le seul but de s’accaparer
des objets qui ne finiront jamais
dans un musée” déplore le passionné. I
F.C.
AU
E
V
U
Jeudi 29 novembre 2007 à 20h30
NO
E
L
C
A
T
Espace Pourny - PONTARLIER
C
E
SP
Marcel Pagnol a sa TRILOGIE,
LA MADELEINE PROUST aussi
Les meilleurs moments des spectacles de la MADELEINE PROUST. Une mise en scène
originale et poétique qui engendre rire et bonne humeur, un remède parfait pour oublier le quotidien.
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