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N° 97 Novembre 2007 1,90€ Le premier mercredi du mois Mensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin Le dossier PRIX DE L’IMMOBILIER Le Haut-Doubs toujours au top Industrie p. 23 Frasne : l’entreprise CG Tec s’ouvre sur le monde Avec 15% de croissance par an et des marchés partout dans le monde, cette société de plasturgie est une des rares en Europe à maîtriser ce savoir-faire spécifique. Métabief p. 18 100 000 euros pour un pagotin ! Pontarlier, une des villes les plus chères du département Lire en p. 11 à 17 Ces constructions faites pour de la résidence secondaire sont désormais acquises en tant que résidences principales par des frontaliers. Une conséquence du boom de l’immobilier. L’événement Qui pour battre Patrick Genre ? À quatre mois des municipales, les têtes de liste commencent à se déclarer. Le maire de Pontarlier s’aligne pour un nouveau mandat. Ses adversaires se préparent. p. 4 et 5 Ouvert les dimanches 18 et 25 novembre de 10h à 12h et de 14h à 19h ESPACE VALENTIN CENTRE BESANÇON (FACE À CARREFOUR) 03 81 80 85 00 Rédaction et publicité : “Les Éditions de la Presse Pontissalienne” - B.P. 83 143 - 5 bis, Grande rue - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 Retour sur info 2 Éditorial Fidèle Le suspense n’était pas digne d’un film hitchcockien, loin de là. L’annonce de la candidature de Patrick Genre à sa propre succession n’est pas un scoop. Pouvait-il annoncer autre chose ? Certainement pas. Car Patrick Genre a fait d’une vertu politique qui devrait animer tout élu, sa principale “force de vente” : la fidélité. Lors de la campagne qui s’annonce, le maire de Pontarlier pourra mettre en avant cet argument de poids qui fera sans doute pencher la balance en sa faveur. Il est fidèle aux Pontissaliens et aux habitants de la C.C.L. Huit ans après avoir accédé aux commandes de la mairie suite à la démission de son prédécesseur empêtré dans les travers de la mauvaise vie politique, Patrick Genre a su prendre l’exact contre-pied d’un André Cuinet “politicard”. Il a voulu garder toute son indépendance, refusant d’être prisonnier de quelque carcan politique que ce soit, ne souhaitant rendre de compte à quelque parti politique que ce soit et restant sourds aux sirènes du facile cumul de mandat qui pourtant lui tendait les bras. Il l’avait dit en novembre 1999 et le répète huit ans après : la ville, rien d’autre que la ville (et sa communauté de communes). Face à lui, ses adversaires tentent de trouver une parade. Difficile. Car la gauche pontissalienne n’est plus ce qu’elle était. Liliane Lucchesi n’est pas audible, alors on prend un joker en la personne de Jean-Yves Bouveret. Saura-t-il mieux faire passer un message que l’opposition, confuse jusqu’ici, n’a pas réussi à véhiculer auprès de la population pontissalienne ? Difficulté supplémentaire : les Verts, qui ont choisi d’aller seuls au combat, ne vont pas faciliter les choses pour la gauche. Mais pour conforter la confiance des Pontissaliens, la fidélité ne suffit pas. Patrick Genre, après huit ans, sera jugé sur un bilan autant que sur son programme. Et sur certains dossiersclés comme la R.N. 57 ou la préservation du tissu industriel local, ou d’autres sujets sur lesquels, faute d’une autorité suffisante, il n’a pas su trancher (le dossier des cinémas par exemple), il sera aussi jugé sur les faits. Là, l’élection de mars 2008 n’est peutêtre pas complètement jouée d’avance. I Jean-François Hauser est éditée par “Les Éditions de la Presse Pontissalienne”, S.A.R.L. de presse Directeur de la publication : Thomas COMTE Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur commercial : Éric TOURNOUX Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1298-0609 Dépôt légal : Novembre 2007 Commission paritaire n° 0212 I 79291 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, Anim’15, Marion Blondeau, C.A.P. Rugby, C.D.T., C.P.E.V., Michel Chauffaud, Christophe Corne, Orchestre symphonique, Marylène Rickewaert. La Presse Pontissalienne 5 bis, Grande rue - B.P. 83 143 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : [email protected] L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité pontissalienne. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Plus de hangar dans la tourbière du Moutat n compromis a finalement été défini autour de cette affaire qui traîne depuis bientôt deux ans. “La commune de Mouthe s’est engagée à retirer le permis de construire du hangar communal qu’elle prévoyait de construire sur cette zone humide. Dans le cadre de la révision de son P.L.U., elle va également procéder au déclassement de ce secteur qui était susceptible d’accueillir une zone artisanale comme le prévoyait l’ancien P.O.S. de 1995. Plus aucun permis de construire ne sera donc délivré et la parcelle intégrera le zonage Natura 2000 “Tourbières et ruisseaux de Mouthe, Sources du Doubs.” Cette modification implique de solliciter officiellement le préfet et la D.I.R.E.N.”, explique un des responsables de la Commission de Protection des Eaux (C.P.E.) qui avait porté cette affaire au Tribunal Administratif avec l’association Source du Doubs, créée pour l’occasion. U Dans ces circonstances, les deux structures ont accepté de retirer leur recours. Le tribunal administratif a validé ce désistement par ordonnance du 13 septembre 2007. Le projet du hangar n’est pas abandonné. Il pourra être construit sur une nouvelle zone d’activité intercommunale en cours d’élaboration au lieudit “Les Meix de la Chaux” situé à la sortie du bourg en direction de Petite Chaux. Cette zone fera d’ailleurs l’objet d’une charte paysagère pilotée par la commune en collaboration avec le Parc Naturel du Haut-Jura, afin de réaliser la meilleure intégration paysagère possible et afin de traiter au mieux les effluents. Ce compromis gagnantgagnant permet de préserver la grande tourbière de la Source du Doubs dans son intégralité. “On est un peu déçu que le Parc du Haut-Jura soit resté muet sur ce dossier”, conclut néanmoins la C.P.E. I La société “Demeures et villas du Canada” mise en liquidation l y a deux mois, nous révélions l’affaire de cet importateur de chalets canadiens, Hervé Dagna, installé dans le HautDoubs à Saint-Point-Lac. Impliqué dans plusieurs affaires judiciaires pour cause de malfaçons ou de non-respect du contrat de vente de matériel, il poursuivait toujours son activité. Depuis la I révélation de ce dossier, de nombreuses victimes se sont fait connaître. Dans le Haut-Doubs mais aussi dans d’autres régions françaises. Tandis que l’importateur de chalets canadiens installé à Saint-Point-Lac doit répondre de ces démêlés judiciaires, le tribunal de commerce a prononcé la mise en liquida- tion de la société d’Hervé Dagna le 8 octobre dernier. Résultat : toutes les créances extérieures de M. Dagna ne peuvent plus être réclamées. Si aucun plan de reprise n’est validé, la justice procédera à la vente des actifs de M. Dagna et en l’occurrence, si ces actifs sont nuls, tous ses clients floués ne reverront jamais leur argent. Cependant, tout n’est peut-être pas perdu pour ces infortunés clients qui se comptent aujourd’hui par dizaines. Selon un avocat bisontin spécialiste des questions immobilières, le salut viendra peut-être des banques. “À partir du moment où M. Dagna s’est engagé sur la base de plans, il était censé mettre en place un contrat de construction de maison individuelle. C’est un outil qui date d’une loi de 1990 et qui protège le client de ce genre de problèmes. Normalement, tout constructeur est censé le proposer à ses clients. Et s’il ne le propose pas, les banques sont censées l’exiger avant tout accord de prêt immobilier. Nous nous retournerons donc contre les banques” affirme cet avocat qui gère le dossier de plusieurs personnes qui se sont fait flouer par Hervé Dagna. Malgré la récente liquidation judiciaire de l’entreprise de M. Dagna, les victimes pourront peut-être revoir leur argent. I Le commerce du centreville sous la même bannière a fusion de Commerce Pontarlier Centre et du Groupement des commerçants du Faubourg Saint-Pierre a été entérinée le 11 octobre en assemblée générale. Un chantier en cours depuis cinq ans. Ce rapprochement donne naissance à une nouvelle structure qui conserve la dénomination Commerce Pontarlier Centre et adopte un nouveau logo. “On avait pensé à “Commerce Cœur de Ville” mais ce nom était déjà pris”, explique Sylvie Trouttet qui s’est vue attribuer la présidence. Elle sera épaulée par l’ancien président du groupement, Daniel Laurence, et deux autres vice-présidents, François Chauvin et Cathy Demuth. Le comité de cette nouvelle structure est d’ailleurs très élargi. Il compte 21 membres répartis en 4 commissions : animations, carte Altitude, réunions en mairie et Internet. Les cotisations restent inchangées à 28 euros. Côté adhérents : 17 commerçants “Saint-Pierre” rejoignent ainsi les 102 de C.P.C. Deux commerçants du Faubourg n’ont pas souhaité entrer dans la fusion. “Ce regroupement ne remet pas en cause l’avenir des L trois animations traditionnelles du Faubourg. On poursuit également les actions menées en commun depuis trois ans. À savoir la Quinzaine commerciale et les décorations de Noël.” L’association participera à la prochaine campagne publicitaire qui sera lancée à l’échelle du bassin commercial avec les zones des Grands-Planchants, Doubs et Houtaud. “Il s’agit de promouvoir la zone de chalandise pontissalienne en direction des grandes villes voisines comme Besançon ou Dijon. L’opération est organisée avec le soutien de la Ville de Pontarlier et de la C.C.L.” I PUBLI-INFORMATION Un projet immobilier sans souci, c’est possible ! Patrick Goursolle a vendu ses agences Century 21 pour se consacrer exclusivement à la promotion immobilière par l’intermédiaire de sa société Goursolle Immo. Associé à deux entreprises que sont le cabinet d’architecte Cretin et l’entreprise de maçonnerie générale Natale, il donne vie à vos projets de construction. Vue du Carré Royal (du T2 au T5) rue de Besançon à Pontarlier. Patrick Goursolle : “J’avais envie de me consacrer exclusivement à la promotion.” n décembre, l’entreprise Goursolle Immo s’installera dans ses nouveaux locaux, 9 rue de Besançon à Doubs. Patrick Goursolle, le porteur du projet City Cap Affaire, a conçu cet espace comme “une maison du bâtiment” dans laquelle seront regroupés notamment tous les interlocuteurs auxquels doit faire appel un particulier qui souhaite acheter un appartement, construire une maison individuelle ou faire de la rénovation. Pour cela, il a regroupé sous un même toit deux sociétés pontissaliennes avec lesquelles il collabore étroitement et de façon exclusive : le cabinet d’architecture Guy Cretin et l’entreprise de maçonnerie générale Natale. De son côté, Patrick Goursolle fait de la promotion immobilière sur l’ensemble du HautDoubs en s’appuyant sur les compétences de ces deux sociétés. Il aménage des lotissements, réalise et commercialise des petits collectifs d’une vingtaine de logements tout au plus. Goursolle Immo construit également plus de tion des projets. C’est en cela que le service 2 500 m2 de surface commerciale neuve aux- qu’il propose à la clientèle est différent de quels va venir se greffer un projet aux Épi- ceux que l’on trouve sur le marché. “Dans les nettes. “Nous avons déjà viabilisé plus de 150 appartements qu’on construit, on laisse le choix au futur acquéreur d’aménager son parcelles et conduit plus d’une cenappartement et de choisir sa décotaine de projets en neuf et en rénovation sur la bande frontalière. Des “On réalise ration. En maison individuelle également, nous n’avons pas de maison communes ont désigné Goursolle Immo comme aménageur de leur la maison de type. On réalise la maison de vos en respectant votre cahier territoire” dit-il. vos envies.” envies, des charges et votre budget. VraiPatrick Goursolle est d’un tempément, tout est possible. On peut interrament plutôt discret. Il n’est pas du style à étaler ses références qui sont pour- venir sur de la rénovation et travailler avec tant un gage de crédibilité et de sérieux. En un futur propriétaire sur des produits qui vont revanche, cet entrepreneur avance sur tous lui permettre de faire de la défiscalisation. les fronts. Grâce à cette association de com- Nous mettons pour cela nos services juridiques pétences, il apporte la souplesse dans la ges- à sa disposition pour envisager le meilleur E Villas jumelées à Oye-et-Pallet. scénario.” Tout au long de la procédure, de la première rencontre à la remise des clefs, la société Goursolle Immo est à la disposition de ses interlocuteurs. “C’est du sans-souci” estime le promoteur qui intervient enfin comme partenaire conseil auprès des personnes qui ont un projet immobilier. Patrick Goursolle prend un nouvel élan dans sa carrière en centrant son activité exclusivement sur la promotion immobilière. L’homme, qui à l’origine était chauffeur routier et ouvrier du bâtiment, aime relever les défis. Il s’est reconverti, il y a une quinzaine d’années dans l’immobilier en devenant conseiller à l’agence Century 21 de Pontarlier. Rapidement, il est passé responsable d’agence et ensuite propriétaire de cinq enseignes sur le Haut-Doubs. “J’ai vendu l’ensemble de mes agences Century 21 à mes collaborateurs pour me consacrer à la société Goursolle Immo que j’ai créée il y a une douzaine d’années. J’avais envie de me consacrer exclusivement à la promotion et plus du tout à la transaction” expliquet-il. C’est une manière plus créative d’appréhender l’immobilier. À partir de décembre, la société Goursolle Immo vous accueillera dans ses nouveaux locaux où elle pourra vous présenter dans des conditions idéales tous ses programmes immobiliers, pour mieux vous servir. I “Le cœur de ville” situé au centre-ville de Pontarlier, proche de la porte Saint-Pierre (appartements de type T4 T5 en duplex avec terrasse). 4 L’ÉVÉNEMENT MUNICIPALES 2008 : qui pour battre Patrick Genre ? Début novembre, à quatre mois du scrutin, trois têtes de listes s’étaient déclarées : Patrick Genre, candidat à sa propre succession, Jean-Yves Bouveret pour la gauche et, petite surprise, les Verts avec François Mandil. Rien n’a encore filtré du côté du Modem où l’on envisageait une éventuelle candidature au moment du centriste Pierre Simon. La campagne n’est pas encore lancée, les listes comme les programmes sont encore en cours d’élaboration. Mais une candidature officielle, c’est déjà une motivation, une ligne de conduite, un projet politique, autant d’angles qui méritent d’être présentés simultanément. Avantgoût de campagne. LE MAIRE ACTUEL Dans la continuité Patrick Genre, candidat pour un nouveau mandat Après s’être donné le temps de la réflexion, le maire de Pontarlier se sent de nouveau prêt à rempiler en s’engageant à 100 % pour la ville, sans autre ambition politique. Patrick Genre veut poursuivre son action municipale en conservant le même cap. i tout le monde le pressentait, enco- incluant des personnes venues d’horizons re fallait-il que le principal intéres- variés et partageant les mêmes convicsé le confirme officiellement. “Je suis tions. “L’équipe 2001 était composée à 50 % candidat à un nouveau mandat”, d’encartés et 50 % de la société civile. On annonçait-t-il le 24 octobre dernier aux fonctionnera dans la même logique en prireprésentants de la presse. “Il s’agit d’une vilégiant bien sûr la compétence. J’aurai décision mûrement réfléchie d’abord au un rôle d’arbitre dans un cadre que j’ai niveau personnel et familial, puis profes- fixé.” sionnel. Mon envie est vraiment décuplée Un cadre qui mettra l’accent sur une priode poursuivre l’ensemble des opérations rité absolue : l’économie. Un axe moteur qui ne fonctionnera “que si on arrive à initiées depuis bientôt huit ans.” Puis, fidèle à ses motivations, il confirme désenclaver le Haut-Doubs.” Maintien du sa volonté de se mettre au service des Pon- T.G.V., pression pour accélérer les projets tissaliens de la ville et du Haut-Doubs en sur la R.N. 57, aménagement des Gravilliers, équilibre commercial se consacrant uniquement à ses entre centre-ville et périphérie, mandats locaux. “Un engagement que je tiendrai. On peut Une priorité on est bien là dans la continuité. tout aussi bien travailler en équiabsolue : Sur le volet social et des perpe que de tout concentrer sur sonnes qui souffrent, il veut avanune seule personne. Je cite par exemple, l’attribution des 9 mil- l’économie. cer, s’engager dans une politique de soutien encore plus efficace. lions d’euros pour l’hôpital obtenus avec le député Jean-Marie Binétruy.” L’évolution de l’urbanisation s’appuiera Sous son mandat, Pontarlier n’aura donc sur la révision du P.L.U. qui prendra en pas de député-maire. Une double casquette compte la nécessaire réhabilitation de cerqu’il ne convoite pas et lui laisse une liber- tains quartiers. Bref, une ligne de conduité d’expression qui n’est pas pour lui déplai- te sans changements radicaux, ni projets re. “Je tiens à poursuivre le travail de proxi- irréalistes selon le candidat. “On propomité et de présence sur le terrain en étant sera un programme pluriannuel d’invesaux côtés des Pontissaliens, des associa- tissement qui servira de feuille de route.” tions, des commerçants. Et cela mérite un Peu de regrets sur le mandat accompli si engagement à 100 % pour la ville” argu- ce n’est de ne pas avoir encore pu réalimente-t-il. Il souhaite également mener ser le centre aquatique. “Mais l’horloge à terme les projets et restructuration por- des projets n’avance pas toujours à la vitestés par la municipalité actuelle sur le plan se des idées” commente M. Genre. Sur le urbain, économique, commercial, tout com- plan personnel, il tient à conserver son me en termes de dynamisation de la vie emploi de responsable du centre postal. “Cela m’apporte un équilibre entre la vie locale. Voilà pour les motivations. À l’image des autres têtes de liste, il tra- familiale, la vie professionnelle et la vie vaille à la formation de son équipe. Là publique.” aussi, une volonté d’avoir un groupe ouvert F.C. S L’ÉVÉNEMENT À GAUCHE 5 Une autre vision de la ville Jean-Yves Bouveret pour conduire la liste de gauche La désignation du conseiller de l’opposition n’a suscité aucun blocage. Conscient que la partie ne sera pas facile, le candidat s’attache à former une équipe capable de mener un programme conforme aux valeurs de la gauche. n a choisi d’annoncer très tôt la couleur pour créer une dynamique qui va nous permettre d’élargir le rayon de recrutement”, explique Jean-Yves Bouveret. Les dissensions au sein du P.S. local qui avaient été préjudiciables en 2001 à la formation d’une liste cohérente ne semblent plus à l’ordre du jour. Le résultat de cette stratégie, on “O LES VERTS le connaît, s’était traduit par une véritable débâcle électorale avec seulement un quart des voix. Le Haut-Doubs n’a jamais été un bastion fort de la gauche. Chaque victoire des socialistes à Pontarlier résultait souvent de profondes divergences au sein d’une majorité de droite comme cela s’est encore produit lors des dernières cantonales. Dans ces circonstances, autant mettre tous les atouts de son côté et parler le même langage, défendre le même projet. La candidature de Jean-Yves Bouveret a été validée depuis plus d’un mois par les instances locales du P.S. Pour ce responsable du centre d’exploitation du parc de l’Équipement, il ne s’agit pas de se positionner en réaction par rapport à la majorité sortante mais de se projeter dans Un choix idéologique Une troisième liste autour de l’écologie citoyenne L’idée de s’associer avec la gauche n’a pas vraiment fait débat. Les Verts du Haut-Doubs s’impliquent dans la constitution d’une liste associative et citoyenne privilégiant une politique de développement écologique sur Pontarlier. est désormais confirmé, l’électorat pontissalien aura le choix entre au moins trois listes au premier tour des municipales. François Mandil, le porte-parole des Verts du Haut-Doubs, devrait légitimement se voir attribuer cette responsabilité. Ancien militant au M.J.S., adhérent aux Verts depuis 2000, ce guide au château de Joux s’est déjà présenté aux dernières législatives réalisant obtenant 3,75 % des voix, un score plutôt honorable vu la déconfiture enregistrée par son parti lors de ce scrutin. D’emblée, il tient à préciser. “Il ne s’agira pas de la liste des Verts. Mais bien d’une association citoyenne soutenue par les Verts, donc ouverte aux sympathisants proches de l’écologie sans être forcément encartés.” La rupture avec la gauche relève de considérations nationales et locales. En juin 2007, le parti des Verts s’est prononcé en faveur d’une autonomie totale, estimant qu’il n’avait plus de partenaires privilégiés et notamment le P.S. “On revendique l’autonomie et l’envie de faire comprendre que l’écologie est une idéologie à part entière qui n’a rien à voir avec le libéralisme ou le socialisme.” Le “futur” candidat reconnaît que certaines ententes P.S.-Verts fonctionnent bien à l’exemple du modèle bisontin. “Tout dépend des endroits. Sur Pontarlier, après plusieurs contacts, on n’a pas senti une ligne commune, d’où le choix d’y aller seuls.” Une volonté d’indépendance qu’il juge susceptible d’évoluer en fonction des résultats obtenus au soir du 1er tour. Pour l’heure, le groupe de travail formé en vue des municipales prépare son programme de campagne et complète une liste déjà bien avancée. 20 à 25 personnes sont prêtes à s’investir. “Une liste évidemment paritaire et assez jeune puisque la moyenne d’âge avoisine la trentaine. Sans aller plus loin, on peut déjà annoncer qu’il y aura des surprises dans sa composition.” Le détail des actions n’est pas encore finalisé. Mais globalement, l’objectif consistera à faire de Pontarlier une ville modèle en terme de développement écologique raisonné. “Beaucoup de choses peuvent être améliorées sur le plan de la politique des transports si l’on veut se démar- l’action. “J’estime qu’il n’y a pas qu’une seule manière de gérer la Ville ou de contribuer au rayonnement de la capitale du Haut-Doubs. Le simple exemple du dossier des tours Berlioz qui n’est qu’une reprise des idées de la gauche légitime notre candidature.” Sur la question du désenclavement de la ville, il ne partage pas le même point de vue que Patrick Genre qui en a fait une de ses priorités. “Si l’on pense à ce qui s’est dit au Grenelle de l’Environnement, le ferroutage, les transports en commun sont peut-être des réponses plus pertinentes que d’investir beaucoup d’argent dans la R.N. 57 ou dans la déviation de Pontarlier.” Même discours sur l’environnement où selon lui, on devrait s’attaquer d’abord aux causes plutôt qu’aux conséquences. “À quoi bon monter l’eau au Larmont ou investir dans une Jean-Yves Bouveret s’attache à constituer une liste ouverte aux sensibilités de gauche, en privilégiant les compétences plutôt que la couleur politique. station d’épuration aux à l’extérieur avec les conséÉtraches alors qu’il existe des quences induites sur les effecalternatives plus respectueuses tifs scolaires” argue le futur et moins onéreuses.” Les pro- candidat. jets lancés dans l’aménage- Ces quelques exemples donnent le ton d’un proment du centre-ville le laissent assez dubi- Il n’y a pas gramme en cours d’élaboration. Le tatif sur la place accordée aux piétons qu’une seule candidat P.S. travaille à la formation et aux transports en commun. “On peut manière de d’une liste ouverte aux sensibilités de aller vers un mieux être collectif dans le gérer la Ville. gauche, qu’elles soient encartées ou partage de la ville.” Il conteste également cette pas, syndicalistes ou implipolitique de vouloir toujours quées dans la vie associative. déléguer aux promoteurs le “On veut lui donner du sérieux, développement du parc immo- de la consistance et des idées bilier. “Il ne faut pas s’étonner fortes en privilégiant les comque la population stagne et que pétences et non pas la couleur les Pontissaliens partent vivre politique.” L’Atelier des couleurs : de la déco à l’objet C’ Le magasin de la rue des Granges est réputé pour l’originalité des objets qu’il commercialise. Des objets utiles ou ludiques redessinés par des designers que l’on a plaisir à découvrir et à offrir. Après une candidature aux législatives, François Mandil est prêt à défendre les valeurs du développement écologique raisonné dans le cadre des municipales de mars prochain. quer du tout automobile”, précise François Mandil, un peu surpris de voir le maire actuel annoncer de possibles aménagements sur la R.N. 57 au moment même où les conclusions du Grenelle de l’Environnement prônent des actions en faveur une diminution du trafic routier. Les mêmes manques sont constatés sur l’utilisation des énergies renouvelables dans le chauffage des bâtiments municipaux. “L’écologie peut aussi rimer avec économie. On juge inopportun de poursuivre l’étalement urbain et l’extension des zones commerciales. Nous défendrons une politique de construction de logements sociaux en H.Q.E. pour faciliter le maintien de la population contrainte d’aller vivre à l’extérieur, ce qui n’est pas une solution écologique satisfaisante.” Réduire les déchets, appréhender le sport, la culture pas seulement sous l’angle du rayonnement ou de la performance feront aussi partie des propositions défendues par cette liste. Enfin, point sensiblement proche des idées de la gauche, les Verts et leurs sympathisants, ou l’inverse, militeront en faveur d’une démocratie locale participative où rien n’est imposé par avance mais instauré progressivement dans la concertation et le débat. ousser la porte de l’Atelier des couleurs, c’est faire un pas dans un univers insolite et coloré, un peu comme Alice au pays des merveilles. Sauf que dans ce magasin, ce ne sont pas les cartes qui ont une apparence humaine, mais des ustensiles de cuisine comme ces râpes qui servent de robe à des fées, des grille-pain aux teintes rieuses à vous mettre de bonne humeur le matin, ou des portemanteaux dont les extrémités roulent de grands yeux sympathiques. L’Atelier des couleurs s’aventure sur le chemin de l’originalité, toujours à la recherche de nouveaux designers pour surprendre sa clientèle avec des objets utiles, décoratifs ou ludiques qui sont autant d’idées cadeaux à tous les prix. P Marie vous invite à découvrir un univers enchanté fait d’étonnants objets. Le magasin a cette particularité de s’adresser à tous les publics de 7 à 77 ans. Il commercialise des objets à destination des plus petits édités par des marques comme Lilipucien, Sigikid, ou Petit pan. Voitures, peluches, vaisselle, mobilier, chaise modulable “tripp trapp”, luminaires etc., sont des éléments de cet univers poétique. Les objets de créateurs comme Philippe Ferreux et ses porte-photos aimantés, ou Céline Wright et ses vases étonnants sont également disponibles. Ce magasin est également le seul à Besançon à commercialiser la marque Pylônes qui donne de la couleur et une âme à des ustensiles de cuisine en les redessinant. L’Atelier des couleurs, c’est aussi un espace décoration qui est une extension du magasin Tissdécor situé rue Pergaud à Besançon, spécialisé dans ce domaine. On y trouve des peintures de la marque Farrow and Ball et des papiers peints aux motifs originaux ainsi que la marque Designers Guild. Pour vous guider dans vos choix, Marie Lauzet répond à vos questions et vous accueille depuis 3 ans, dans cet univers coloré . 84, rue des Granges Besançon Tél. 03 81 82 61 10 Pontarlier PONTARLIER 7 Artisanat Derrière la place Saint-Pierre, la fantaisie Marie-Noëlle Vicérial fabrique elle-même ses bijoux dans son atelier, dont elle vient d’ouvrir l’annexe à d’autres artisans. atelier de Marie-Noëlle Vicérial est comme hors du temps. Pour le trouver, il faut quitter l’agitation de la rue pontissalienne à hauteur du numéro 1 de la place Saint-Pierre, et s’engouffrer dans un passage qui mène à un patio. C’est là, “Bijoux Manoel”, au rez-dechaussée de l’ancienne maison du docteur Grenier. Un endroit tranquille où les créations de l’artisane guident le regard du visiteur. Tous les bijoux qui habillent les présentoirs sont passés entre les mains de L’ Marie-Noëlle Vicérial qui les a façonnés au gré du temps et de son imagination. Pendentifs, entrepages (sorte de marque-page original) né d’une “complicité créative” entre elle et sa fille Jeanne, collier, bague, broche à pull, le savoir-faire se révèle à travers une multitude d’objets de parure. Et puis il y a les épingles à cheveux, les peignes de nos grandsmères, qui maintiennent avec élégance les cheveux en chignon. Marie-Noëlle Vicérial a “revu et corrigé cet objet” pour lui donner toutes les formes. C’est Aujourd’hui, Marie-Noëlle Vicéun des produits-phares de son rial transmet son savoir. Jeanatelier autour duquel elle a François son mari, l’a rejoint poussé la démarche jusqu’à à l’atelier. “C’est lui le matheux apprendre ou réapprendre à de l’équipe.” Et puis il y a son ses clientes la façon dont il fils, Louis, qui termine son s’utilise. “C’est très pédago- apprentissage à ses côtés et gique. C’est un outil pour signer qui vient de créer son propre sa coiffure” affirme Marie-Noël- atelier, “Pourquoi pas.” le Vicérial. Un tour de main, Cette Pontissalienne élargit aussi son horizon “une idée de femme “C’est un outil artistique. Elle a pour les femmes.” repris l’espace qui Tous les bijoux fantaisie sont réalisés pour signer sa jouxte son magasin, où était implantée à base de cuivre et coiffure.” “La saison des de laiton, bruts ou cuirs”. Marie-Noëlpatinés. “L’état brut est presque devenu une priori- le Vicérial fait vivre cet espaté dans mon travail.” La ce en y accueillant des créarecherche de l’effet matière teurs à la recherche d’un lieu tranche avec la brillance du pour exposer leurs objets. La prochaine rencontre aura lieu bijou doré ou argenté. Après 12 ans d’expérience et les 8 et 9 décembre avec Isade nombreuses expositions, belle Charnaux qui crée des dont une récemment à Chartres mobiles. dans le cadre du salon national de l’artisanat, Marie-NoëlRenseignements : le Vicérial évolue dans son 03 81 39 78 60 approche du métal qu’elle modèle. “J’ai toujours été briInternet : coleuse. J’ai toujours touché au www.bijoux-manoel.com bijou fantaisie, manié le chalumeau. Ensuite, c’est une histoire de création. Ici, rien ne se jette. On ne fonctionne qu’avec notre inspiration. Nous ne nous ISTOIRE Déportée préoccupons ni des strass, ni de la mode, ni des couleurs.” C’est sans doute ce qui donne son authenticité à “Bijoux Manoel.” H Marie-Noëlle Vicérial est connue pour ses épingles à cheveux originales. à Ravensbrück Fernande Clerc, une femme dans la Résistance L’ouverture du collège Lucie Aubrac remet sur le devant de la scène l’histoire de ces femmes qui ont œuvré contre les dictatures. La Pontissalienne Fernande Clerc est de celles-là. Hommage à une héroïne. écédée en 2003 dans sa 89ème année, cette personnalité pontissalienne a beaucoup œuvré pour le monument aux Déportés situé devant le Grand Cours. Née Ugolini en 1914 à Urbino en Italie, elle a grandi dans une famille ouvrière et communiste qui a fui le régime fasciste pour s’installer à Pontarlier en 1926. Sitôt arrivée, elle travaille chez Dubied puis entre à la chocolaterie à l’âge de 15 ans. C’est là qu’elle rencontre Jean-Pierre Clerc qui l’épousera en 1936. En novembre 1941, son mari devient, sous le nom de Léon, le chef d’un réseau de résistance qu’elle rejoint en 1943. Dès lors, elle mène la vie dangereuse d’une convoyeuse. Agissant sous le nom de Ginette, elle effectue régulièrement des allers et retours entre Paris et le Nord Franche-Comté transportant dans ses valises journaux, tracts et tickets de ravitaillement. Entre deux missions, elle rentre à Pontarlier s’occuper de son jeune fils et de ses parents. Elle est arrêtée par la gendarmerie allemande le 6 mars 1944, soit le jour même où elle s’apprête à déménager provisoirement sur Paris. Commence alors une longue descente aux enfers. De séances d’interrogatoires en nuits d’iso- D lement, elle finit par embarquer gare de l’Est direction l’Allemagne. Elle passera 14 mois en déportation, internée dans les camps de Sarrebrück, Ravensbrück puis à Schieben dans un commando de travailleuses dépendant de Buchenwald. Elle supporte sans défaillir les atrocités, les humiliations, les privations, dans l’espoir de revoir sa famille. Son jeune fils l’aide à surmonter toutes les épreuves. “Le matin du 21 avril 1945, l’armée soviétique qui dirige l’offensive sur Berlin nous ouvre les portes du camp. Enfin, nous retrouvons la liberté”, écrira-t-elle dans ses notes personnelles. Une liberté doublée de l’immense bonheur de retrouver les siens en rejoignant finalement Pontarlier le 19 mai 1945. “La Fernande”, comme beaucoup l’appelaient à Pontarlier, aura deux autres enfants. Cette figure locale sera de toutes les manifestations patriotiques, militant sans relâche contre l’oubli au sein de la Fédération nationale des déportés et résistants. Titulaire de la croix du combattant volontaire de la Résistance, de la médaille militaire, elle fut distinguée en 1983 dans l’ordre de la Légion d’honneur. Aînée d’une famille italienne de six enfants, Fernande Clerc est arrivée à Pontarlier à l’âge de 12 ans. Pontarlier 8 En bref… Bannans Vendredi 9 novembre à 9 h 30 à la salle des fêtes de Bannans (salle des fêtes). La Compagnie Bacchus présente “Monsieur Truc et Mademoiselle Chose”, spectacle musical et burlesque qui fascine petits et grands. Un décor fabuleux pour une création drôle et émouvante… Spectacle tout public à partir de 3 ans. Entrée + de 18 ans : 5 euros. Bourse L’A.S. Mouthe organise une bourse aux skis le 10 novembre à la salle polyvalente. Participation à la bourse : 1 euro par déposant. Dépôt de matériel vendredi 9 de 18 heures à 20 heures et samedi 10 de 8 heures à 9 h 45. Début des ventes : samedi 10 à 10 heures. Récupération du matériel samedi 10 à partir de 16 heures. HÔTELLERIE Les échos de la profession Un Relais et Châteaux dans la maison Chevalier ? Bertrand Vieille, propriétaire de l’hôtel Saint-Pierre à Pontarlier, a investi pour mettre aux normes sont établissement de 12 chambres. Pendant ce temps, un investisseur propose de transformer la maison Chevalier en Relais et Châteaux. vec la fermeture de l’hôtel de la Poste il y a quelques semaines, l’offre hôtelière se réduit un peu plus au centre-ville de Pontarlier. Découragés par une législation draconienne qui impose de coûteuses mises aux normes, certains gérants proches de la retraite préfèrent cesser leur activité et vendre leur bien à un promoteur immobilier qui le transformera en appartements plutôt que d’investir dans un programme de rénovation. Bertrand Vieille, propriétaire de l’hôtel Saint-Pierre, a pris A le risque au contraire de moderniser son établissement. Il n’avait pas le choix : soit il faisait les travaux, soit les autorités compétentes l’obligeaient à fermer. L’entrepreneur a donc investi 200 000 euros. “Nous avons mis des détecteurs de fumée, des portes coupe-feu ont été installées, toutes les parties communes ont été démolies avant d’être réagencées. Nous avons aménagé un ascenseur et créé une surface de 40 m2 pour accueillir la clientèle” détaille Bertrand Vieille. Les travaux de modernisation ont duré plus d’un an et demi. La Poste Nouveaux horaires au bureau de Poste du “terrain” de Levier. Le bureau de poste de Levier est ouvert du lundi au vendredi : de 9 heures à 12 heures et de 14 h 30 à 17 h 30 et le samedi de 9 heures à 12 heures. Le bureau de poste de Goux-les-Usiers est ouvert du lundi au vendredi de 14 heures à 18 heures. Le bureau de poste de Sombacour est ouvert du lundi au samedi de 9 h à 12 h. 21/09/07 – Pierre de Henri MAMET, agriculteur et de Emmanuelle FAIVRE-ROUSSEL, psychologue. 21/09/07 – Paul de Thomas LAMADON, ingénieur en mécanique et de Patricia CAZANAVE, assistante commerciale export. 21/09/07 – Lila de Emmanuel FRITSCH, plâtrier et de Emily MAIRE, assistante commerciale. 22/09/07 – Sacha de Jean-François GUILLOMET, infirmier et de Soazic LE SOLLIEC, infirmière. 22/09/07 – Sacha de Ivo GARNIER, facteur d'orgue et de Rosalie CHOPARD-LALLIER, sans profession. 22/09/07 – Timoté de Grégory DUDOUIT, militaire et de Karine PLESSIS, militaire. 22/09/07 – Lucas de Rodolphe CUPILLARD, commercial et de Virginie REYMOND, secrétaire. 22/09/07 – Mathéo de Rodolphe ARBEY, agent des collectivités locales et de Isabelle LAROUSSE, assistante maternelle. 22/09/07 – Victorine de Yannick GAUDRON, directeur de développement et de Alexandra JODON, assistante de direction. 23/09/07 – Lucas de Daniel LEFEVRE, manutentionnaire et de Rebecca SIREDEY, vendeuse en produits frais. 22/09/07 – Louann de Xavier PERRENOUD, responsable d'atelier et de Emilie CHAVERON, coiffeuse. 22/09/07 – Noé de Emmanuel NICOD, dessinateur et de Nathalie BONNET, esthéticienne. 23/09/07 – Betül de Tuncay YILMAZ, carrossier et de Nevim COSGUN, comptable. 23/09/07 – Léa de Anthony DECHASSE, déclarant en douane et de Nathalie FAGOT, directrice d'agence. 24/09/07 – Adrien de Martial BERTIN, dessinateur bois et de Sylvia BILLOD-LAILLET, vendeuse en jardinerie. 24/09/07 – Noëlyne de Johan MEUNIER, régleur et de Emilie BURGUNDER, sans profession. 24/09/07 – Nathan de Philippe PASSAS, préparateur de commande et de Stéphanie PEQUIGNOT, assistante maternelle. 24/09/07 – Marion de Antonio GERALDES, charpentier et de Hélène DIOT, sans profession. 24/09/07 – Elsa de Sébastien CROFF, boulanger pâtissier et de Emilie BOURGEOIS, employée de banque. 24/09/07 – Ezie de Florent HENRIET, agriculteur et de Solène RAMAGE, ouvrière. 25/09/07 – Vinka de Cyprien CHAGROT, technicien et de Emilie BILLOD-MOREL, vendeuse. 25/09/07 – Lilou de Cédric RODRIGUES, sapeur pompier et de Emmanuelle VUILLET, horlogère. CONFÉRENCE L’hôtel Saint-Pierre est entièrement rénové. 23/09/07 – Jade de Jérome HUGUENIN, cuisinier et de Pascale PAGET, aide-soignante. 26/09/07 – Antoine de Sylvain HACQUARD, régleur sur commande numérique et de Carole MAGNINFEYSOT, auxiliaire puéricultrice. 26/09/07 – Eloïse de Didier GAGNEUR, routier et de Claudette PECQUEUX, aide à domicilie. 26/09/07 – Loris de Thomas BEAZCUA, fromager et de Marie SEINERA, sans profession. 27/09/07 – Eva de Fabien COSTE, chef d'entreprise et de Manuela SAEZ, professeur des écoles. 27/09/07 – Mélanie de Sébastien JACQUE, régleur et de Céline COYER, employée. 28/09/07 – Olivier de Gaël MINA, technicien de maintenance et de Jessica LEVÊQUE, assistante de production. 28/09/07 – Cyprien de Renaud CUENOT, ingénieur et de Carole MAZO, sage femme. 29/09/07 – Perrine de Emmanuel DAUPHIN, chauffeur et de Laetitia HUOT-MARCHAND, aide médicopsychologique. 29/09/07 – Fanny de Laurent WAFLART, ouvrier et de Aline SANDOZ, sans profession. 27/09/07 – Enzo de Vincent QUARTENOUD, maçon et de Céline THEOPHILE, sans profession. 30/09/07 – Kenzo de Manuel DUARTE CARNEIRO, ingénieur et de Barbara THOMAS, opératrice. 30/09/07 – Adam de Manuel BARDOU, horloger et de Cécile BOSUET, sans profession. 01/10/07 – Mathéo de Hervé BULLE, menuisier et de Cindy COLAS, sans profession. 01/10/07 – Nathan de Fabrice MONNIN, mécanicien et de Virginie DELACROIX, sans profession. 01/10/07 – Léo de Mickaël PESEUX, technicien et de Carole FUMEY, employée commerciale. 29/09/07 – Ange de Charles VANDEVOORDE, agent territorial et de Sophie NICOD, sans profession. 03/10/07 – Joseph de Stéphane BINETRUY, mécanicien et de Mathilde MICHEL, rédactrice. 03/10/07 – Ilan de Stéphane THOMAS, régleur et de Amandine GRINER, vendeuse. 02/10/07 – Hugo de Christophe LAMBERT, chauffeur routier et de Séverine JACQUIN, documentaliste. 03/10/07 – Ivanoé de Fabrice JEANNINGROS, chauffeur travaux publics et de Marie SANCEY-RICHARD, secrétaire. 03/10/07 – Maëlys de Julien COUTAREL, paysagiste et de Caroline SARREY, opératrice en horlogerie. 03/10/07 – Emma de Bertrand RICHARD, agriculteur et de Angéline VUILLEMIN, secrétaire commerciale. 04/10/07 – Alicia de Delphine LACOMBE, sans professon. 05/10/07 – Laïs de Thierry GOSSELIN, salarié agricole et de Guillemette CHAMP, animatrice socio-culturelle. 05/10/07 – Romane de Philippe ODOBEZ, électricien et de Stéfanie PLOQUIN, coiffeuse. 06/10/07 – Ipek de Mustafa ULU, décolleteur et de Ummu ECE, sans profession. 06/10/07 – Mehdi de Benoît BLUGEOT, artisan maçon et de Lucie JACQUES, secrétaire médicale. 06/10/07 – Max de Alain BUTTET, vendeur et de Stéphanie VAUTHIER, comptable. 06/10/07 – Nathan de Paul GASPAR, employé de commerce et de Benedicte BOILLIN, professeur des écoles. 06/10/07 – Lucas de Jean HOARAU, ouvrier en scierie et de Nathalie DUBOIS-DUNILAC, monitrice de formation. 06/10/07 – Arthur de Frédéric GUYON, artisan et de Stéphanie GOBET, assistante sociale. 07/10/07 – Ryan de Raphaël MASOVÉ, sans profession et de Jessica BAUD, aide à domicile. 07/10/07 – Madisson de Arnaud CHAIGNEAU, responsable salon de thé et de Sarah LEFÉVRE, sans profession. 07/10/07 – Alixe de Sylvain QUONIAM, magasinier et de Alexandra MAGRO, sans profession. 07/10/07 – Clémence de Thierry VALLET, carrossier et de Colette ROHAUT, assistante de direction. 08/10/07 – Yigit-Kadir de Emrah EKINCI, charpentier et de Dilek ARSLAN, hôtesse de caisse. 09/10/07 – Solène de Frédéric PARRIAUX, serveur et de Magalie KOHLER, ouvrière. 09/10/07 – Axelle de Frédérik PUJOL, maçon et de Flavie LEPONT, sans profession. 09/10/07 – Ryan de Laurent SIMON, chauffeur et de Rachel LAMBERT, infirmière. 09/10/07 – Pablo-Joshua de Laurent TEBERNE, technicien et de Maryline DROMARD, coiffeuse. 10/10/07 – Noé de Claude BOURGEOIS, agriculteur et de Claire SION, infirmière. 10/10/07 – Hugo de Jocelyn MONNOT, charpentier et de Sandra TRICAUD, sans profession. 10/10/07 – Océane de Samuel GUINCHARD, régleur et de Isabelle CLERC, ouvrière. 10/10/07 – Virgile de Sylvain ROCHET, gérant d'entreprise et de Rozenn HASCOËT, adjointe de direction. 11/10/07 – Ethan de Patrice MARGUET, monteur en ventilation et de Anne MOREL, contrôleuse qualité. 12/10/07 – Juliette de Rémy MOURLOT, rectifieur et de Isabelle VIEILLE-MECET, éducateur sportif. les hôteliers de Pontarlier. En effet, il y a un projet de Relais et château au centre-ville. Un investisseur a fait une proposition à la ville pour rénover la maison Chevalier pour la transformer en hôtel de luxe. La ville, qui a refusé de confirmer cette information, ne serait pour l’instant pas prête à se séparer de ce bien pour lequel elle a d’autres projets d’intérêt collectif. T.C. Salle Morand La mondialisation fait débat à Pontarlier La section locale du parti socialiste organise une conférence-débat sur la mondialisation avec deux invités, dont un représentant d’Attac et Gérard Magnin, d’Énergie-Cité. a mondialisation est-elle une menace pour notre planète ?” Cette question sera débat“L tue le 14 novembre à 20 heures à la salle État-civil d’octobre NAISSANCES L’investissement est lourd pour cet hôtel deux étoiles qui compte douze chambres. “Si nous n’avions pas l’activité bar et brasserie à côté, l’opération serait impossible à rentabiliser” reconnaît-il. Cependant, la démarche n’est pas vaine. Bertrand Vieille évalue entre 10 et 15 % l’augmentation de son activité depuis qu’il a réalisé les travaux. L’hôtel Saint-Pierre tire son épingle du jeu dans un secteur où l’activité a tendance a se déplacer dans les zones commerciales où s’implantent les grandes chaînes hôtelières. “Mais je pense qu’il y aura toujours une place pour l’hôtellerie de centre-ville.” D’ailleurs, une information intéressera Morand de Pontarlier lors d’une soirée organisée par les représentants de la 5 ème circonscription du parti socialiste. Marcel Ferréol et Jean-Yves Bouveret, le candidat de la gauche aux élections municipales pontissaliennes, vont animer ce débat en préambule duquel seront exposés deux points de vue à partir desquels le débat sera engagé. Gérard 12/10/07 – Camelia de Didier ROY, ouvrier et de Carole ROLET, ouvrière. 12/10/07 – Elisa de Hervé AVRIL, ingénieur et de Caroline FRIGANT, sans profession. 12/10/07 – Zïa de Robert GOFFREDO, chef geotechnicien et de Gaëlle LEHMANN, déléguée à la tutelle. 13/10/07 – Ambre de Dominique MARTIN, médecin et de Christelle GRANDVOINNET, pédopsychiatre. 13/10/07 – Théo de Florent LLASERA BALLESTER, conducteur de travaux publics et de Marie DESTAING, psychologue. 13/10/07 – Martin de Thierry JEANNIN, ouvrier et de Céline PETETIN, infirmière. 15/10/07 – Romain de Olivier CHARLES, routier et de Estelle GUILLEMET, serveuse. 15/10/07 – Camille de Eric DEVAUX, menuisier ébéniste et de Clara ESCUDERO, contrôleuse. 16/10/07 – Kenza de Mickaël MACHABERT, intérimaire et de Romy PRUDHON, ouvrière. 16/10/07 – Fantine de Eric KOZAK, militaire et de Isabelle CROS, secrétaire comptable. 16/10/07 – Maëly de Eddy RASPAOLO, responsable technique et de Sylvie BARTIAL, employée commerciale. 17/10/07 – Loïc de Joël VUILLOT, décolleteur et de Nathalie CHARREL, attachée commerciale. 17/10/07 – Lou de Fabien MARSAUD, employé d'entreprise et de Sandrine HUGON, aide-soignante. 17/10/07 – Mathilde de François AUSSIBAL, angleur et de Emmanuelle CHAREPNTIER, secrétaire. 18/10/07 – Ninon de Arnaud BOURGEOIS, maçon et de Anne-Sophie REGNIER, auxiliaire de vie scolaire. 19/10/07 – Pierre de Sébastien BETTINELLI, mécanicien agricole et de Magali BOILLOT, vendeuse. 19/10/07 – Lia de Bruno DUQUET, employé travaux publics et de Nataliya VIKHOT, sans profession. 20/10/07 – Nathan de Christophe MOREAU, cadre infirmier et de Sylvie BOURI, sage femme. 20/10/07 – Enzo de Omer KABADAYI, ouvrier scierie et Virginie PERREY, sans profession. 20/10/07 – Tuiakana de Malamatagata MOALA, militaire et de Alikifiaha POLUTELE, sans profession. 21/10/07 – Vincent de Gérald FRANCOIS, chauffeur et de Francine LAMY, éducatrice spécialisée. 21/10/07 – Lola de Franck VUILLEMOT, monteur sanitaire et de Sabrina BERNARD, secrétaire comptable. 22/10/07 – Claire de Laurent DESTAING, cuisinier et de Aline MICHEL-NOEL, femme de ménage. 22/10/07 – Maxime de Jérémy BRAND, agent de sécurité et de Fanny GONTAL, infirmière. 23/10/07 – Kyara de Yann GRIFFOND, exploitant forestier et de Annick GALY, opératrice en horlogerie. 23/10/07 – Ivanna de David CHEVAL, chauffagiste et de Elodie MOSIMANN, esthéticienne. Magnin, de l’association européenne Énergie-Cité, reviendra sur les bénéfices qu’il y a à tirer de la mondialisation. À l’inverse, Mathieu Cassez, président de l’antenne locale d’Attac, exposera un point de vue différent sur les dangers de la mondialisation. Il y aura donc deux attitudes : l’une protectionniste et l’autre plus ouverte aux possibilités qui existent pour tirer son épingle du jeu. “L’objectif pour nous est de faire se rencontrer des gens et les faire discuter entre eux sur un sujet fort” explique Benoît Marmier, responsable local du P.S. Il ajoute : “Nous sommes soumis tous les jours à la mondialisation. C’est un sujet auquel on ne peut plus échapper même ici dans le Haut-Doubs.” À chacun son point de vue. 25/10/07 – Victorin de Hervé MARGUET, artisan et de Christelle DEJEUX, assistante maternelle. 24/10/07 – Aleyna de Aurélie PARROD, sans profession. 24/10/07 – Lucien de Sébastien BAVEREL, imprimeur et de Nadine GARNACHE-BARTHOD, aide-soignante. 24/10/07 – Noémie de Christian BRUTILLOT, technicien de maintenance et de Véronique FOHANNO, sans profession. 24/10/07 – Axel de Arnaud BUGADA, commercial et de Sandra BARRIOD, professeur des écoles. 25/10/07 – Louis de Denis CHAMBLAY, adjoint responsable d'atelier et de Stéphanie PEREIRA, comptable. 25/10/07 – Mila de Vincent DESMARES, vendeur et de Tatiana LERESCHE, éducatrice. 26/10/07 – Shana de Christophe FERRER, menuisier et de Audrey BERTRAND-DRIRA, vendeuse. MARIAGES 29/09/07 – Daniel MATEUS, ouvrier de production et Blenda CERATO, vendeuse 06/10/07 – Damien MAIROT, ouvrier et Aurore LAITHIER, infirmière. 09/10/07 – Hamed DAMIM, fonctionnaire de la police aux frontières et Jamila MOUMOU, sans profession. 09/10/07 – Patrick WATIN, ouvrier et Françoise GIRARD, ouvrière. 18/10/07 – Damien GAUDET, infirmier et Alexandra PERREY, infirmière. 17/10/07 – Cevdet YUKSELER, chef de projet informatique et Laurence YAKLAV, chargée de clientèle. 27/10/07 – Philippe GAIFFE, typographiste et Caroline BERGUER, infirmière. DECÈS 23/09/07 – Vincent TREAND, 81 ans, retraité boulanger, domicilié à Vaux-Et-Chantegrue (Doubs), époux de Renée MULLER. 22/09/07 – Marguerite BEZ, 95 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Robert GRESARD. 30/09/07 – Gérard PARRIAUX, 73 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de Yvette JEANGUILLAUME. 03/10/07 – Colette DUBOIS, 86 ans, retraitée, domiciliée à Morteau (Doubs) veuve de Marcel ALBINI. 05/10/07 – André PETETIN, 85 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de Andrée MEILLOT. 05/10/07 – Lucienne FLEUREAU, 87 ans, retraitée, domiciliée à la Rivière Drugeon (Doubs) veuve de Pier- re CHABOD. 05/10/07 – Madeleine GAIFFE, 83 ans, retraitée, domiciliée à Les Fins (Doubs) veuve de Paul AMIOT. 06/10/07 – Robert JOLY, 86 ans, retraité, domicilié à Le Russey (Doubs), époux de Renée MAITRE. 07/10/07 – Jean BESANÇON, 73 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Bernadette CHEVENEMENT. 07/10/07 – Pierre PARRAUD, 86 ans, retraité, domicilié à Molpré (Jura), époux de Odette CART-GRANDJEAN. 10/10/07 – Georges CUPILLARD, 71 ans, retraité, domicilié à Grand'Combe Chateleu (Doubs), époux de Michèle BARTHOD-MALAT. 10/10/07 – Pierre FANTOLI, 86 ans, directeur d'école retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), veuf de Yvonne COURVOISIER. 10/10/07 – Elisabeth JAN, 82 ans, retraitée, domiciliée à Remoray-Boujeons (Doubs), épouse de Just VUILLAUME. 10/10/07 – Marie ROLIN, 87 ans, sans profession, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Paul DORNIER. 12/10/07 – Michel SOBRISTZ, 85 ans, retraité, domicilié à Montperreux (Doubs), veuf de Simone GAGELIN. 13/10/07 – Simone VUILLET, 79 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs). 17/10/07 – Gérard BERNARDET, 70 ans, routier retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Renée BOLE-BESANCON. 18/10/07 – Jean MARGUIER, 86 ans, retraité, domicilié à Septfontaines (Doubs), époux de Madeleine RAGUIN. 18/10/07 – Louise PARRIAUX, 83 ans, retraitée, domiciliée à La Rivière-Drugeon (Doubs), épouse de René COMTE. 18/10/07 – Giacinto GRIMANI, 57 ans, architecte, domicilié à Pontarlier (Doubs). 20/10/07 – Gabriel LAURENCE, 96 ans, commerçant retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Geneviève SAILLARD. 21/10/07 – Auguste GARNIER, 87 ans, ouvrier retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), veuf de Angèle NOBLE. 21/10/07 – Alice GRANDJACQUET, 60 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), célibataire. 22/10/07 – Daniel NARDUZZI, 54 ans, employé municipal retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs). 22/10/07 – Maurice BOURDIN, 83 ans, retraité, domicilié à Les Granges-Narboz (Doubs), époux de Gisèle RONDOT. Pontarlier PONTARLIER 9 260 licenciés Le C.A.P. Rugby sur la rampe de décollage Zoom Un anniversaire, un livre Deux anciens joueurs du C.A.P., Daniel Lonchampt et Maurice Carrez ont retracé l’histoire du club dans un ouvrage édité aux Presses du Belvédère : “C.A.P. Rugby, une société sportive au cœur de sa ville.” Comment, si loin du berceau de l’Ovalie, ce sport a pris racine dans le Haut-Doubs en 1927 ? Le récit complet d’une belle aventure humaine et sportive qui a fédéré des générations de joueurs, dirigeants, bénévoles, supporters et sponsors. Le club qui fête cette année son 80ème anniversaire entame la saison avec de nouvelles ambitions. Effet Coupe du Monde chez les jeunes, effort de recrutement, budget plus musclé, toutes les conditions sont réunies. impact de la Coupe du Mode est indéniable, c’est 50 % d’inscriptions supplémentaires à l’école de rugby. Ça nous permet par exemple de former deux équipes cadet. Je ne pense pas qu’il s’agisse d’un feu de paille. On voit maintenant des enfants qui jouent au ballon ovale dans les cours de récréation. Les valeurs éducatives de ce sport : solidarité, respect, fair-play confortés par l’impression de puissance que “L’ dégage le rugby moderne plaisent aux parents, aux jeunes. Elles intéressent également les annonceurs”, explique Daniel Jacquin, chargé de communication au club. Des moins de 9 ans jusqu’aux juniors, ils sont prêts de 170, soit 16 équipes à défendre les couleurs du C.A.P. La formation reste une préoccupation permanente. L’école de rugby est labellisée par la F.F.R. depuis l’an dernier. C’est l’une des pre- mières à avoir obtenu cette certification. Les résultats de cette dynamique sont là avec des cadets champions du 1/4 Nord Nouvelles recrues, nouvelles ambitions et même un nouveau capitaine en la personne de Cyril Mattera, promu cette année pour emmener l’équipe première vers l’accession en Fédérale 2. Est de l’Hexagone. L’équipe première n’a pas réalisé une saison qui restera dans les annales. Des faiblesses récurrentes en 1ère et 3ème ligne, un banc pas assez étoffé, difficile dans ces conditions d’évoluer au meilleur niveau. “On disposait de bons joueurs à chaque poste mais sans avoir l’effectif pour les suppléer en cas de blessure.” Face à ces carences, les dirigeants ont choisi d’investir dans 11 nouvelles recrues. Pas question de dépenser des sommes folles ni d’embaucher des professionnels. “On a privilégié un recrutement régional qui s’inscrit dans une volonté d’intégration des joueurs.” À cela s’ajoute le renfort de quelques juniors. Le groupe senior compte maintenant 70 éléments et peut légitimement envisager une accession en Fédérale 2, niveau “naturel” où il a longtemps évolué. Viser plus haut impliquerait une tout autre organisation avec des moyens financiers et des joueurs qui ne correspondent pas forcément à l’état d’esprit d’un bon club régional. “Pour monter, il faudra terminer en tête ou finir parmi les quatre premiers qui disputeront les phases éliminatoires.” La mayonnaise entre les nouveaux et les anciens semble avoir bien pris. Sous la houlette des entraîneurs François Querry, Frédéric Simon et Jean-Jacques Abbamonte, l’équipe a déjà remporté deux victoires contre une défaite et figure en haut de classement. Fidèle à sa réputation d’antan, le C.A.P. impose de nouveau son style tout en puissance avec le souci de produire du jeu. Le club présidé depuis trois ans par Raymond Perrin gère un budget d’environ 200 000 euros. “On va renouveler l’opération calendrier en mettant l’accent sur des expressions de joueurs saisies au cours des matches. Ce support sera publié en fin de saison.” Le rugby pontissalien, on l’oublie parfois, se conjugue aussi au féminin. Le groupe rassemble une vingtaine de joueuses qui évoluent en 3ème Division NordEst. En bref… Erratum Confusion autour des Verrières. Dans la dernière édition de La Presse Pontissalienne, nous avons publié un article sur le développement économique des Verrières. Il s’agit bien des Verrières en Suisse et non pas des Verrières-de-Joux en France. Nuance. Chaux-Neuve Les 19 et 20 janvier 2008, c’est à Chaux-Neuve que reviendra une nouvelle fois l’honneur d’accueillir la seule Coupe du monde française de Combiné nordique. À l’occasion de deux épreuves du circuit B, le village du Haut-Doubs qui a révélé au monde les stars jurassiennes Fabrice Guy, Sylvain Guillaume et Jason LamyChappuis, vivra pour la neuvième fois au rythme de la Coupe du monde de Combiné nordique. Expérience La Maison transfrontalière européenne et le G.R.E.T.A. organisent une conférence sur la Validation des acquis d’expérience (V.A.E.), jeudi 15 novembre de 18 heures à 20 heures dans les locaux du C.E.R.F.A., 48 rue de Besançon à Pontarlier. Cette conférence s’adresse à toute personne ayant travaillé plusieurs années en France ou en Suisse et qui désire transformer une expérience professionnelle en diplôme sans avoir à tout réapprendre : elle peut suivre une V.A.E. (Validation des acquis d’expérience). Entrée gratuite. Renseignements au 03 81 39 93 02. Pontarlier et environs 10 TOURISME ÉCONOMIE Une reconnaissance internationale Le château de Joux : symbole des luttes pour la liberté Les Cuisines Delacroix Pas toujours perceptible localement, la dynamique engagée autour de la Route des abolitions de l’esclavage monte en puissance. De quoi imaginer un tout autre rayonnement de son site phare : le fort de Joux. L’aventure industrielle Delacroix rebondit de nouveau. Un nouvel actionnaire vient de prendre les commandes du cuisiniste pontissalien. e devoir de mémoire, la traite négrière, la “question noire” reviennent régulièrement dans l’actualité des communautés noires et en Afrique, en Amérique du Sud, en Amérique Centrale. “L’impact de Toussaint Louverture intéresse de plus en plus ces différents pays. Il est porteur d’une triple symbolique. Il fut à l’origine de la première et unique insurrection indigène qui va amorcer le processus de la décolonisation. C’est lui qui initie l’abolition de l’esclavage. Enfin, il représente l’incarnation du premier pouvoir indigène qu’on retrouvera seulement 200 ans plus tard au Venezuela, au Brésil ou en Bolivie. En ayant été sa dernière demeure, le château de Joux peut être ainsi considéré sentimentalement ou émotionnellement comme un patrimoine de l’huma- L nité”, explique Philippe Pichot du Pays du Haut-Doubs et coordinateur du projet “Routes des abolitions de l’esclavage”. Le château s’affirme peu à peu comme un des hauts-lieux de mémoire. Preuve de cette reconnaissance, une vingtaine de délégations diplomatiques ont déjà fait le déplacement à Joux. Le fort a également accueilli entre 150 et 200 journalistes que ce soit en presse écrite, radio, télé. Lors du dernier accueil média international organisé du 17 au 19 octobre sur les quatre sites de la Route des abolitions de l’esclavage, ils étaient 25 et parmi eux, quelques-uns travaillant pour les plus gros quotidiens d’Amérique du Sud, Centrale et d’Afrique. “On commence à récolter le fruit d’un gros travail de fond entrepris autour de cette thématique des libertés. Le changent de main Derrière la forteresse se précisent les contours d’un fameux challenge touristique et pédagogique. concept est acquis, le réseau se développe maintenant bien au-delà du cliché des ambassadeurs en visite dans le Haut-Doubs.” L’étape suivante consistera à structurer les flux générés par ce rayonnement médiatique. Mais difficile de passer du qualitatif au quantitatif tant que les travaux ne sont pas terminés et qu’un mode d’exploitation du château soit défini. Philippe Pichot estime que “quand le casernement Joffre abritera le Mémorial Toussaint Louverture, il sera alors possible d’accueillir des visiteurs.” Le potentiel “forteresse médiévale” du château a encore une petite marge de progression. Mais probablement pas de là à augmenter de façon significative la fréquentation. D’où l’intérêt d’exploiter de nouvelles pistes. “Je suis convaincu que le Un nouvel espace occasions Le garage G.T Cuynet Automobiles, concessionnaire Audi-Volkswagen, modernise son département occasions en offrant des conditions d’accueil et des services haut de gamme. T Cuynet Automobiles et son centre occasions dispose depuis septembre de la licence Volkswagen Occasion. Une évolution qui se traduit par une série de GT Cuynet Automobiles vous accueille dans son garanties supplémentaires. Cette exigence se nouveau centre occasion couvert et chauffé reflète dans l’aménagement des locaux dédiés aux véhicules d’occasion. GT Cuynet Auto- la prospection au sein du groupe Cuynet mobiles possède un espace occasions à part Automobiles, soit un parc d’environ 150 V.O. entière, comprenant notamment un hall cou- Ce service de recherche personnalisé peut vert et chauffé. « 45 véhicules toutes marques s’étendre au réseau national Volkswagen sont disponibles en permanence. Chaque France, voire international sur le marché allemodèle est préparé avant sa mise en vente. mand. La force d’un réseau, la légitimité d’une On fonctionne dans une logique de prêt à par- licence gage de confiance, c’est là tout l’intir », note Fabrice Ligier, chef des ventes au térêt de s’adresser à un professionnel de l’ausein de la société. Si l’offre exposée ne répond tomobile qui s’est donné les moyens d’être pas à vos besoins, les deux vendeurs affinent également un expert en occasion. G château est en phase d’un nouveau devenir dont l’ampleur pourrait être comparable au rayonnement du Haut-Doubs à l’époque de l’absinthe. On dispose d’un outil de promotion fantastique. La thématique des luttes pour les libertés est accessible à toutes les cultures. C’est un produit touristique, pédagogique, universel, à valoriser à travers ce vecteur qu’est le château de Joux.” L’autre challenge, et Philippe Pichot en est bien conscient, sera d’interpeller les locaux sur ces perspectives. “Le château apparaît plutôt comme un patrimoine lourd à entretenir financièrement. Derrière cette impression justifiée, il y a aussi matière à une ouverture internationale dont les retombées profiteront au tissu économique local.” ALFA ROMEO AUDI AUDI AUDI AUDI BMW BMW CITROEN HYUNDAI NISSAN PEUGEOT PEUGEOT PEUGEOT RENAULT RENAULT SEAT VOLKSWAGEN VOLKSWAGEN VOLKSWAGEN VOLKSWAGEN aurent Pourchet vient de prendre la présidence de la société Delacroix. Dans le cadre du développement de la S.A.R.L. Le Vitiau (actuelle propriétaire des anciens bâtiments Sbarro) de laquelle il est actionnaire, le responsable de l’entreprise A.J. Développement a acquis les participations de MarieChristine Delacroix dans la société Delacroix. Suite à une augmentation de capital, il devient actionnaire majoritaire de l’enseigne spécialisée dans la fabrication de cuisines. “Nous avons un projet global de réinvestissement pour cette société” explique Laurent Pourchet. Il ajoute : “L’objectif est de continuer à développer l’activité cuisine et d’autres activités qui touchent à l’ameublement de la maison.” Le porteur de projet a donc l’intention de donner du souffle à cette société qui connaissait un long déclin depuis plusieurs années. Au bord de la liquidation en 2003, l’entreprise qui accusait un passif de 2 millions d’euros a alors été reprise par Laurent Gilardini en janvier 2005 qui s’était fixé comme objectif de remettre cette société “en ordre de marche.” L € € A3 SPORTBACK TDI 105 DPF AMBITION...............................25500 € A4 AVANT 2.0 140 QUATTRO DPF ................................27500 € A4 AMBIENT TDi 116 DPF ........................................................23500 € 320d preference bv6..................................................17900 € X5 PACK LUXE 3.0D .................................................34900 € C5 EXCLUSIVE HDi 138 .............................................13500 € Tucson pack confort ordi ............................................17900 € PATHFINDER CONFORT 2.5 DCI 174 ......................................30900 € 307XS HDi 90 .............................................................................10700 € 206 xline clim 1.4 HDi....................................................................9900 € 206 QuickSilver hdi 90 3 p. ............................................7900 € MEGANE CONFORT EXPRESSION 1.9 Dci 120 ....................11490 € KANGOO PRIVILEGE Dci 80 ........................................................8490 € IBIZA FRESH 1.4L 16V 75 ch .......................................................9900 € TOURAN sport Tdi 105 ..............................................18900 € GOLF PLUS SPORT 2.0 Tdi 140 ...................................19900 € POLO CONFORT1.4 16s 100.......................................11900 € POLO CUP Tdi 80 ....................................................................13 300 € 156 SW JTD 115 ......................................................14500 A6 AMBITION LUXE TDi ............................................................20990 ZAC des Grands Planchants PONTARLIER - 03 81 39 17 13 LE DOSSIER 11 PRIX DE L’IMMOBILIER : le Haut-Doubs toujours au top ÉTAT DES LIEUX Métabief le plus cher Jusqu’ou ira la hausse des prix ? L’étude du marché de l’immobilier réalisée par les notaires du Doubs sur la période 2006-2007 confirme une hausse spectaculaire des prix sur le Haut-Doubs. immobilier, c’est un peu saut par des investisseurs en comme la météo, les pré- quête d’un lopin de terre pour visions ne sont pas tou- s’installer. jours conformes à la réa- Le revers de cette situation qui lité. Les observateurs du donne une image somme toumarché qui annonçaient il y a te prospère au Haut-Doubs trois ans un tassement des prix, (bien que la cohérence esthéy compris dans le Haut-Doubs, tique des lotissements soit souse sont trompés. Les années se vent discutable) est que les suivent et se ressemblent. +10, revenus les plus modestes décro+ 20, + 30, + 40 %, les tarifs chent. Presque impossible s’envolent dans des proportions aujourd’hui pour un jeune inattendues. Qu’il s’agisse d’un couple de “smicards” (et oui, il appartement, d’un terrain y en a encore !) d’accéder à la constructible, d’une maison propriété. Selon la chambre des notaires du neuve, partout les “Ce qui va Doubs qui vient de prix flambent avec rendre un rapport frénésie. limiter la sur l’évolution du Tant que la hausse de l’immoest absorbée par les hausse des marché bilier, “le profil des acquéreurs, il n’y a pas de raison que cela prix, c’est le acquéreurs actuellement, ce sont des s’arrête, dans le Haut-Doubs plus montant de la couples dont un des conjoints au moins qu’ailleurs où la proximité de la fron- mensualité.” est frontalier.” Le jeu des monnaies tière suisse favorise l’inflation. La bulle immobi- conforte le pouvoir d’achat de lière est gonflée par la crois- ceux qui vont gagner leur croûsance de l’économie helvétique. te de l’autre côté de la frontièPour forcer le trait, eux ont les re. Mais le système atteint ses emplois, nous fournissons la limites. Les frontaliers ne sont main-d’œuvre et les logements pas d’intarissables vaches à pour l’héberger. Les pro- lait. Les prix se stabiliseront grammes de construction se peut-être quand cette populamultiplient sur l’ensemble de tion aura atteint son plafond la bande frontalière pris d’as- d’endettement. C’est en tout L’ cas ce que supposent les notaires qui remarquent que la durée des prêts s’étend désormais sur 25 ou 30 ans. “Ce qui va limiter la hausse des prix, c’est le montant de la mensualité du prêt sur 30 ans à partir du moment où celle-ci va devenir dissuasive” estime Benoît Douge, notaire qui collabore à l’observatoire de l’immobilier auteur de cette étude. À l’inverse, dans des bourgs comme Maîche où la pression est moins forte qu’à Morteau, les investisseurs achètent des maisons pour en faire des appartements. Ces zones deviennent ainsi des secteurs propices à l’épargne immobilière. Mais il reste des zones où la flambée se poursuit : Métabief par exemple, commune la plus chère du département (voir pages suivantes). L’autre élément qui pourrait aboutir à un tassement des prix, ce sont les prêts en devises dont les taux sont moins intéressants. L’écart se ressert avec les prêts en euros. Le taux est de 3,5 % pour un prêt en devises actuellement et de 4,5 % pour un emprunt en euros. Enfin, l’évolution à la baisse du franc suisse pourrait devenir un frein à l’essor continu du marché de l’immobilier. Pour les acquéreurs d’un bien immobilier, la durée des prêts s’étend désormais sur 25 ou 30 ans. Mais en attendant, aucun de ces paramètres n’est venu interférer la hausse conjoncturelle, même si en effet des programmes d’appartements neufs ont du mal à trouver des acquéreurs à 2 700 euros le m2 dans certaines parties du HautDoubs. Peut-être vient-on d’atteindre une limite, psychologique autant que financière, au-delà de laquelle les acheteurs sont moins disposés à aller. Le Haut-Doubs est le “Monsieur plus” de l’immobilier. Plus de constructions, plus de hausse des prix. Avec l’agglomération bisontine, cette région est la plus dynamique du département comme le révèle l’étude réalisée par la chambre des notaires du Doubs qui porte sur une analyse globale du marché sur la période allant du 1er juillet 2006 au 30 juin 2007. Se loger dans ce périmètre nécessite des moyens financiers importants. Cela conduit souvent à un endettement qui s’étale sur trente ans. Mais cette frénésie a ses revers. Souvent, dans les lotissements, les acquéreurs se plaignent de malfaçons dans les maisons, ou s’insurgent contre la défaillance du constructeur. Cela fait aussi partie de la réalité de ce marché où les entreprises artisanales ne peuvent plus faire face à la demande. 12 LE DOSSIER HAUT-DOUBS PONTISSALIEN Prix médian du terrain : 85 euros le mètre carré Les prix sont dans le rouge La zone urbaine de Pontarlier s’affiche parmi les secteurs où l’immobilier est le plus cher du département. L’inflation est plus importante encore à Métabief. envolée des prix se poursuit ment dans une maison individuelle sur la zone urbaine de Pon- neuve ou à rénover. tarlier comme sur le secteur Là encore, le prix du terrain au mètre du Mont d’Or et des deux lacs. carré loti atteint des sommets en ce La croissance est à deux chiffres moment sur la capitale du Hautencouragée par l’effervescence de Doubs et sa périphérie. Le prix médian l’économie suisse qui attire désor- est de 85 euros le mètre carré. Il faut mais une main-d’œuvre qui n’hésite débourser 71 000 euros pour une parplus à se déraciner de sa région d’ori- celle de 860 m2. “L’évolution sur 12 gine, du Nord comme du Bordelais, mois est de + 30 %” poursuit Sanpour s’installer dans le Haut-Doubs. drine Roux-Foin. Résultat, pour se loger aujourd’hui L’augmentation continue puisque sur la bande frontalière, il faut payer dans la plupart des nouveaux prole prix fort. grammes immobiliers, le Pour un appartement prix au m 2 avoisine les Pas de ancien, dans la zone urbai120 euros. “La caractérisne de Pontarlier, le prix de lotissements tique de la zone de Ponvente médian est de tarlier est qu’il n’y a pas de 1 780 euros le m2, un chiffre communaux. lotissements communaux. Ce sont essentiellement des supérieur à celui de Besançon (1 741 euros) ! “La progression programmes privés” où les prix sont est de 10 % en un an” remarque San- au minimum ceux du marché. Les drine Roux-Foin, notaire à Pontar- communes, dans la conduite de leurs lier qui a collaboré à la récente étu- projets immobiliers, ne sont pas dans de rendue par l’observatoire de la même logique de rentabilité et l’immobilier de la chambre des cherchent au contraire à rendre l’acnotaires du Doubs. Le volume des cession à la propriété possible à tous. ventes reste constant. La demande Le seul type de biens qui semble éparporte surtout sur les logements de gné dans cette région par la hausse trois et quatre pièces. Au-delà, les des tarifs est la maison individuelle acquéreurs privilégient l’investisse- ancienne. Dans la zone urbaine, le L’ prix médian est de 206 850 euros, un chiffre tout de même de 43 000 euros supérieurs à la moyenne départementale. “L’augmentation n’est que de 4 %. C’est la première année qu’elle n’est qu’à un seul chiffre. Avant, la progression était de 12 %” remarque Sandrine Roux-Foin. Seules les maisons qui disposent d’un véritable intérêt et d’une bonne situation géographique échappent à ce tassement des prix. L’exigence de plus en plus forte des acquéreurs fait aussi partie des réalités de ce marché. “Finalement, en comparant les budgets, l’investisseur va là encore préférer construire ou alors s’installer en périphérie sur les communes de Frasne et Levier où les prix sont moins élevés.” Donc, plus on s’éloigne de la bande frontalière et moins la pression est forte. L’inverse est vrai aussi : plus on s’y enfonce et plus l’immobilier est cher. Exemple à Métabief, la commune la plus coûteuse du Doubs avec un prix médian pour un appartement ancien de 2 091 euros au mètre carré, “après une hausse annuelle de 19 %” indique l’observatoire. La station de ski surfe sur les sommets du marché ! La situation est ahurissante parfois. Les pagotins, ces petites maisons, des résidences secondaires à l’origine, typiques de l’urbanisation de Métabief à la belle époque de la station, se vendent désormais en rési- PUBLI-INFORMATION dence principale pour des prix se situant entre 90 000 et 120 000 euros. Et la surface n’est que de 50 m2 ! Le studio dans ce village se négocie aux alentours de 75 000 euros. Un petit délire… Côté terrains à bâtir, un budget de 64 800 euros est nécessaire pour acquérir dans ce secteur une parcel- le de 920 m2. Des prix qui auraient même légèrement baissé de - 5 % à Métabief. Ce recul serait lié à l’émergence de lotissements communaux. Mais rappelons qu’en trois ans, l’inflation a été de 79 %. À quand la pause ? I T.C. ZOOM Plastimatic mise sur la cellulose Basée à Vuillafans, cette entreprise se diversifie dans l’isolation Thermofloc conçue à partir de fibre de cellulose. Un isolant naturel thermique et phonique qui respecte la santé et l’environnement. isolation fait partie intégrante de tout projet tionnelles diminuent la consommation d’énergie de de construction ou de rénovation. On trou- manière notable. L’utilisation de ce matériau est déjà ve aujourd’hui sur le marché de multiples très répandue dans les pays sensibles à l’environproduits qui peuvent se révéler nocifs ou nement comme en Allemagne - Autriche et Pays toxiques. Il existe pourtant des isolants écologiques Nordiques où les isolations allergéniques ont supoffrant des propriétés aussi performantes sinon planté les laines minérales dans les constructions neuves, qu’elles soient publiques ou privées. “Thermeilleures sans en avoir les inconvénients. Autant de bonnes raisons qui ont conduit mofloc permet d’obtenir une isolation Plastimatic à se diversifier dans l’isolaen hiver comme en été, ce qui Une isolation optimale réduit d’autant la facture de chauffage tion Thermofloc. “On détient l’exclusioptimale en vité de ce produit sur le Doubs”, explique ou de climatisation.” Jean-Paul Vannier qui dirige cette entrehiver comme Thermofloc s’applique aussi bien dans prise spécialisée depuis 13 ans dans la les constructions neuves que dans les en été. rénovations pour l’isolation des toitures, vente et l’installation de menuiseries isodes murs extérieurs ou encore des lantes auprès de particuliers. L’isolation Thermofloc est en ouate de cellulose. Ce combles. Ce produit dispose d'un agrément techproduit naturel fait appel à un procédé de fabrica- nique européen validé par le CSTB.. Sa mise en tion qui participe à la préservation des ressources et œuvre s’effectue nécessairement par un applicateur à la réduction des gaz à effet de serre ainsi que les professionnel agréé sous licence Thermofloc. “On émissions de CO2. Il est conçu à base de papier jour- le pose grâce à une machine de soufflage en procénal recyclé et de sels de Bore, répulsifs aux rongeurs. dant aux dosages adéquats”, explique Jean-Paul Thermofloc est protégé contre les risques d’incen- Vannier. Ce matériau ouvre droit à un crédit d’imdie et les parasites. Ses propriétés isolantes excep- pôts en rénovation.G L’ PLASTIMATIC 1 780 euros en moyenne par m2 pour acheter un appartement ancien à Pontarlier. 20, rue Carnot 25840 VUILLAFANS 03 81 62 06 06 La solution Thermofloc : 6 avantages majeurs - Chaleur agréable : Thermofloc garde le froid à l’extérieur et maintient une chaleur agréable dans toute la maison. - Bien-être : Thermofloc crée un climat intérieur sain et équilibré sans poussières minérales ni fibres de verre. Il ne contient pas de formaldéhydes nocifs à la santé. - Respirabilité. Ouvert à la diffusion de la vapeur d'eau et hydrophile, une isolation Thermofloc évite donc les problèmes d'humidité et de moisissures dans la maison. - Rentabilité. Grâce à l’isolation thermique Thermofloc, vous consommerez moins d'énergie. Un bâtiment isolé en ouate de cellulose est plus chaud de 4 °C qu’un bâtiment isolé en laine de verre après une période de 9 heures sans chauffage. Les coûts d’isolation sont largement compensés par les économies générées. L’intégration de Thermofloc s’effectue à l’aide d’une machine à souffler spécialement équipée à cet effet. - Double effet environnemental. Grâce à son procédé de fabrication à base de recyclage, une isolation Thermofloc préserve les ressources naturelles tout en générant moins de pollution. L’isolation Thermofloc s’applique dans le neuf comme dans la rénovation pour l’isolation des toitures, des murs extérieurs et des combles. LE DOSSIER 13 Repères L’immobilier… en chiffres Voici les principaux résultats chiffrés de l’étude rendue par la chambre des notaires du Doubs. Maisons anciennes Les prix pour les appartements neufs marquent le pas our les appartements neufs, “le prix au m 2 médian dans le Doubs s’élève à 2 456 euros en 2007” stipule le rapport de la Chambre des Notaires du Doubs. La croissance annuelle ralentit donc, passant P de 15 % en 2006 à 8 %. D’après cet organisme, “les ventes d’appartements neufs sont principalement localisées à Besançon où le prix au m2 médian est de 2 546 euros, en hausse de 6 % en un an.” I 14 LE DOSSIER Terrain à bâtir : Besançon et le Haut-Doubs en tête de file Les prix au m2 médians et les évolutions annuelles en 2007 e rapport de la Chambre des Notaires du Doubs indique que sur l’ensemble du département le prix médian d’une parcelle de 960 m 2 est de 44 900 euros en 2007. “Parmi les départements limitrophes, seul le Territoire-de-Belfort affiche un prix médian plus élevé que dans le Doubs L avec 48 600 euros.” Par contre, “le budget médian pour une parcelle sur Besançon est de 71 100 euros contre 29 700 euros dans la région de Baume-les-Dames.” En revanche, la périphérie de Besançon est plus accessible aux acquéreurs puisque le tarif se situe aux environs de 50 000 euros. I MAISON TÉMOIN à Montbéliard à découvrir prochainement Le Mont-Chevis I 25200 Montbeliard I Tél 03 81 717 717 I [email protected] I www.moyse.fr LE DOSSIER 15 SUISSE VOISINE Effet des bilatérales Le boom de l’achat helvétique n’aura pas lieu En 2002, l’introduction des accords de libre circulation des personnes entre la Suisse et l’Union Européenne a fait prédire à certains une arrivée massive de Suisses se domiciliant en France. Quelques démarches auprès d’agences immobilières de la bande frontalière suffisent pour démentir ces prédictions. a clientèle suisse est marginale pour les agences de Métabief et des environs, et concerne majoritairement des personnes ou des mariages bi-nationaux. Elles enregistrent quelques demandes pour de l’habitation secondaire mais quasi aucune en logement principal. “C’est désormais presque moins cher d’acheter en Suisse” avance Éric Meuterlos de Century 21 à Métabief, qui pointe l’envolée des prix depuis 2003 dans la région. Mais le prix ne peut constituer la seule raison. L’accès à la propriété reste difficile en Suisse, les banques exigent aujourd’hui un apport de fonds propres, alors qu’avant, il était possible d’acheter un bien sans aucun apport mais en s’endettant sur deux générations. Dans une étude prospective, Acanthe, une agence d’exper- L tise immobilière genevoise tion des accords bilatéraux : annonçait dès le début des les droits français, suisse et années 2000 que “de nom- européen. Observateur averbreuses rigidités économiques, ti, ce Français établi depuis politiques, sociales, culturelles, trente ans en Suisse, ayant géographiques et identitaires géré un cabinet spécialisé dans relativisent les probabilités d’un le financement immobilier à déplacement de cette popula- Neuchâtel, assure que certains tion.” Comme le souligne Éric cas de successions sont de vrais casse-têtes, des Meuterlos, les juristes spécialisés Suisses n’ont aucun intérêt à acheter une L’incertitude peinant à déterminer quel droit s’aprésidence dans nos de l’emploi plique. régions, au climat lui, l’incertiidentique voire plus pousse à la Selon tude du marché de rude que celui de l’arc lémanique. Et prudence. l’emploi tant pour les ménages suisses que la pénibilité des trafrançais les enjoint jets en tant que frontalier en fait reculer plus d’un. à la prudence. Il n’existe plus Autre frein, le dédale juridique de garantie d’avoir un revenu qu’ont fait naître les accords constant jusqu’à l’âge de la bilatéraux. Comme le rappel- retraite. Les comportements le Marceau Kaub, vice-prési- vont alors limiter les prises de dent de l’Assemblée des Fran- risques, et freiner les invesçais de Suisse, trois législations tissements transnationaux. cohabitent depuis l’introduc- Hormis les cas fortunés, les Marion… La route vers de nouveaux podiums ! oirée « classe » dans l’espace mercedes, où Didier DUBOIS PDG remettait les clés d’une A180 à Marion BLONDEAU, championne du monde juniors au onze médailles. Sur le massif jurassien les « pros » du déneigement ouvrent désormais les pistes du succès pour la jeune biathlète. Chez CASSANI-DUBOIS on a sablé le champagne pour fêter l’évenement S ! n o i r a M z e l l A Cassani Dubois 12 r Donnet Zedel 25300 PONTARLIER Tél. 03 81 39 82 00 Français établis en Suisse de longue date sont peu nombreux à investir dans le pays. Ils achètent plutôt en France, comme solution de repli pour passer leur retraite. Si les accords de libre circulation des personnes entre la Suisse et l’Europe ont eu des effets sur l’immobilier, ils concernent le secteur locatif suisse au vu de l’afflux de travailleurs européens cherchant à se loger, et le marché français aux abords de Genève. I A.C. Contrairement à Métabief, Les Longevilles-Mont d’Or n’ont pas encore connu de frénésie immobilière. M ÉTABIEF, LES LONGEVILLES Pourquoi tant de différences ? Deux communes, deux situations diamétralement opposées Métabief et les Longevilles-Mont d’Or, deux communes limitrophes, presque mitoyennes aux paysages radicalement différents. D’un côté, des maisons neuves qui ne cessent de sortir de terre, et de l’autre, un village quasi inchangé. Ces différences sont-elles dues au hasard ou à une volonté délibérée des municipalités ? ur 577 hectares, deux fois moins que les 13 km2 des Longevilles-Mont d’Or, Métabief accueille plus du double de population, soit 907 habitants, avec un bond de 40 % en 15 ans selon le recensement de 2005. Des situations opposées et pourtant interdépendantes. Quand Métabief cherche à maîtriser l’expansion de son parc immobilier et à freiner la spéculation, les Longevilles-Mont d’Or espèrent dégager du terrain constructible pour répondre à une forte demande et dynamiser le village. Métabief a connu une expansion forte due au tourisme et à l’essor de l’économie suisse, passant de 120 habitants dans les années soixante-dix à presque 1 000 aujourd’hui, sans compter 2 000 logements saisonniers. Une croissance qui interpelle les habitants. Au conseil municipal de Métabief du 15 octobre dernier une conseillère exprime “son inquiétude devant la quantité de lots nouveaux qui se construisent S et demande quand cela s’arrê- cupation des Sols est infructera.” Sur les lots existants et tueuse. Les terrains construcappartenants à des privés, la tibles appartiennent à des pricommune n’a aucun contrôle. vés qui ne désirent pas vendre. Au cours de ce même conseil La commune lance alors un municipal, le maire, Gérard remembrement pour contourDèque, propose que “devant la ner ces refus. Elle parvient à montée des prix de l’immobi- dégager une belle superficie à lier, la commune reprenne l’ini- proximité du centre historique du village. Aléas tiative de lotir et de des législations, la vendre à prix coûtant.” Aux loi sur les zones Une démarche récenchange et te, matérialisée par communes humides le futur lotissement la demande d’un nouveau plan local d’ur- environnantes communal devient inconstructible. banisme (P.L.U.), laissé en suspens de prendre le Quatorze ans après les premières jusqu’aux élections relais. démarches, les municipales de 2008. Longevilles-Mont “C’est désormais aux communes environnantes de d’Or attendent sous peu l’abouprendre le relais pour répondre tissement du nouveau P.L.U. à la demande” explique le mai- qui leur permettra enfin de bâtir. Ces lenteurs ont pourre. Une requête que les Longe- tant eu des effets positifs, villes-Mont d’Or ont entendue presque toutes les anciennes de longue date. Alfred Lan- fermes du village ont été rénoquetin, maire depuis 1989 et vées. “Nous arriverons après dans son dernier mandat, relè- les autres, mais mieux” sourit ve les efforts fournis par la le maire. I municipalité. En 1993, une première révision de Plan d’OcA.C. 16 LE DOSSIER R ÉFORME DU PERMIS DE CONSTRUIRE Depuis le 1er octobre Les constructeurs auront plus de responsabilités La réforme du permis de construire impose de la rigueur à l’administration, mais augmente dans le même temps la responsabilité des porteurs de projets, qu’il s’agisse d’un particulier ou d’un constructeur. e nouveau permis de construi- de construire fluctuer au gré des pièces re est entré en vigueur le manquantes à leur dossier. “Il n’y 1er octobre. Jean-Louis Borloo, aura plus de délais élastiques” indique ministre de l’Écologie, de l’Amé- François Nectoux, vice-président de nagement du territoire et du Déve- l’ordre des architectes. Il ajoute : “Cetloppement durable l’a voulu “plus te fois-ci, l’administration a un mois clair, plus sûr, plus proche des usa- pour identifier les pièces manquantes gers.” La réforme garantit en effet des au dossier et l’indiquer au porteur de projet. Passé ce délai, ces délais d’instruction, “les procédures sont simpli“Les travaux pièces pourront être demandées mais en aucun cas fiées, les responsabilités clarifiées. De fait, les en conformité l’instruction pourra être retardée.” L’administrasources de contentieux sont avec le tion dispose donc de deux elles aussi limitées” indique mois pour traiter les dosla Direction Départepermis.” siers concernant les maimentale de l’Équipement. sons individuelles et de Bref, les obligations auxquelles doivent répondre l’adminis- trois pour les autres constructions. tration comme les porteurs de projet L’objectif est que l’usager sache si le permis lui est accordé ou non au teront été redéfinies. La mesure est donc plutôt bienvenue me d’un délai de trois mois. pour les usagers qui pouvaient voir Si les services compétents de l’État le délai d’instruction de leur permis vont faire preuve d’un côté d’une L rigueur plus soutenue, ils dégagent, de l’autre une partie de leur responsabilité sur les porteurs de projets. Jusqu’à présent, c’était l’administration qui délivrait le certificat de conformité du bâtiment par rapport au permis déposé. “Désormais, c’est de la responsabilité du porteur de projet, qu’il s’agisse d’un constructeur, d’un architecte ou d’un particulier d’attester qu’il a réalisé les travaux en conformité avec le permis” poursuit François Nectoux. Résultat, jusqu’à présent, si en cas de contentieux avec un tiers l’intéressé pouvait toujours se retourner contre l’administration et brandir son certificat de conformité, il ne pourra plus le faire. Chaque personne devra assumer le risque et les conséquences de n’avoir pas respecté à la lettre son permis de construire. Un voisin procédurier saura vous le rappeler. I Les particuliers sont désormais responsables des travaux réalisés. ACHAT - VENTE - GESTION - LOCATION "Vous aurez toujours une bonne raison de nous préférer" F3 RECENT AVEC UNE CUISINE AMENAGEE, UN SEJOUR, DEUX CHAMBRES, BALCON ET CAVE CHAUFFAGE COLLECTIF AU FUEL LIBRE MI JANVIER 2008 Loyer CC : 645,00 € / mois Honoraires : 426,00 € Loyer CC : 375,00 € / mois Honoraires : 306,00 € Appartement F3 de 70m2 en RDC, terrasse, cellier, libre le 15 décembre RRéférence 5110 Référence 5064 Référence 1716 GRAND APPARTEMENT AVEC SITUATION EXCEPTIONNELLE CAVE ET JARDIN ARBORE PRIVATIF DE 300 M2 MAISON DE PLAIN PIED SECTEUR CALME DE TYPE F6 Appartement de type F4 ensoleillé avec cuisine équipée ouverte sur salon séjour, 3 chambres, cave et garage dans copropriété ; secteur calme 373 000 € 311 500 € 175 000 € Loyer CC : 520,00 € / mois Loyer CC : 290,00 € / mois G METABIEF G CHAUX NEUVE G JOUGNE UN CADRE SUPERBE POUR CETTE FERME DE VILLAGE COMPOSEE DE 9 PIECES, SEJOUR AVEC CHEMINEE, 200 M2 HAB.ENV., GRANGE. 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Tout comme Besançon qui “bénéficie” de son statut de capitale régionale. HAUT-DOUBS HORLOGER Plus de disparités Morteau et Maîche : deux marchés différents 30 kilomètres séparent les deux communes et pourtant le marché de l’immobilier est radicalement différent entre ces deux secteurs où les prix du terrain à bâtir varient parfois du simple au double. Explications. n assiste entre Morteau et Maîche, au même phénomène qu’entre Besançon et sa périphérie. Les acquéreurs s’éloignent des secteurs où les prix de l’immobilier sont trop élevés pour trouver meilleur marché ailleurs. Les tarifs sont tels aujourd’hui sur Morteau et O Villers-le-Lac que les particuliers qui cherchent à accéder à la propriété vont chasser sur les terres maîchoises, où les tarifs sont plus raisonnables. Cette migration a un impact inévitable sur Maîche et sa périphérie. En un an, le prix médian pour une maison ancienne a fait un bond de 22 % pour se placer à 155 425 euros. Malgré tout, Maîche est encore loin derrière Morteau, puisqu’au pays de la saucisse le prix médian pour ce type de bien est de 200 000 euros et la progression est de 13 %. “Il y a vraiment deux marchés différents entre Maîche et Morteau” remarque Benoît Douge, À Maîche, plus de 120 nouvelles maisons sont sorties de terre depuis 2002 dans le quartier du Rond Buisson. BESANÇON Les lotissements à Morteau sont surtout privés. Ici les Champs Caresses. notaire à Maîche qui a collaboré à la essentiellement communaux avec une réalisation de l’étude rendue récem- inflation des prix maîtrisée. Alors que ment par l’observatoire de l’immobi- sur Morteau les lotissements sont surlier de la chambre des notaires du tout privés. Les prix à Maîche sont telDoubs. “Je pense que nous n’avons lement hors du marché que l’on voit pas le même public de frontaliers dans des particuliers acheter une parcelle chacun de ces deux secteurs. Il y a plus pour faire du locatif” poursuit Benoît de frontaliers à fort pouvoir d’achat Douge. Mais quand l’offre va se tarir sur Villers-le-Lac et Morteau. Ce sont en lotissement communal, ce qui est des horlogers, des cadres qui tra- le cas actuellement sur Maîche, il est certain que les prix vont vaillent dans les entre“pour atteindre les prises de La Chaux-de“Les prix à grimper 50 euros probablement.” Fonds et du Locle. Il y a sans doute davantage Maîche sont Les disparités se confirment dans les programmes d’ouvriers dans le pays neufs. À Morteau, le prix maîchois. La hiérarchie hors du médian au mètre carré est des prix de l’immobilier marché.” de 2 206 euros, alors qu’il entre Métabief, Pontary a deux ans encore, il se lier, Morteau et Maîche, on la retrouve dans le pouvoir d’achat situait aux alentours de 1 777 euros. Des tarifs qui restent toutefois infédes travailleurs frontaliers.” L’écart entre les deux communes du rieurs à ceux du département où le Haut-Doubs est remarquable égale- prix médian en 2007 est de 2 456 euros. ment dans le prix des terrains à bâtir. Sur ce point, Maîche stagne à Le mètre carré dans le fief de Jose- 1 211 euros sachant que les prix ont ph Parrenin se négocie aux alentours progressé de 30 % ces dernières années. de 35 euros. Alors que sur le terri- Compte tenu de la réalité du marché toire d’Annie Genevard, les tarifs maîchois, les investisseurs sont à l’afavoisinent en moyenne les 68 euros fût de biens comme des maisons le mètre carré loti. La différence ? anciennes suffisamment grandes pour “La particularité du plateau maî- les transformer en appartements à chois est que les lotissements sont louer. I La ville la plus chère de Franche-Comté Les prix s’essoufflent sur le marché bisontin Dans son dernier rapport, l’observatoire de l’immobilier de la chambre des notaires du Doubs remarque que l’inflation des prix se stabilise… Sans pour autant que ça baisse. près une période de réelle euphorie et une croissance à deux chiffres (15 % par an en moyenne depuis 2003), la hausse des prix sur le marché de l’immobilier commence à ralentir. Le fléchissement s’est amorcé courant 2006. Depuis, l’inflation se situe aux environs de 8 %. Cependant, la chambre des notaires du Doubs qui chaque année rend ses conclusions sur l’analyse du marché dans le cadre de l’observatoire de l’immobilier, remarque que sur Besançon, “la croissance reste soutenue” en ce qui concerne les appartements anciens. Le cœur historique de la capitale régionale est toujours pri- A sé des acquéreurs. Aussi il faut être prêt à débourser jusqu’à 3 000 euros/m2 avec parfois des travaux de rénovation à prévoir, pour devenir propriétaire dans la Boucle ! “Besançon est la ville la plus chère de Franche-Comté avec 1 741 euros le m2 en 2007 (prix médian)” remarque la chambre des notaires. Par comparaison, à Vesoul, Belfort et Lons-le-Saunier, le prix au m2 médian “reste inférieur à 1 500 euros.” Cependant, “Vesoul se distingue par une accélération de la croissance des prix qui passe de + 8 % en 2006 à + 15 % en 2007.” Cette ville de Haute-Saône comble donc petit à petit son retard. En revanche, “pour Lons-leSaunier et Belfort, on note un ralentissement de la progression de 4 points pour Lons-leSaunier et de 2 points pour Belfort.” Dans le neuf cette fois-ci, c’est encore à Besançon que les tarifs sont les plus élevés, mais une fois de plus, le début d’année 2007 confirme la tendance : la croissance s’essouffle. Dans la capitale régionale, “le prix médian au m 2 est de 2 546 euros” actuellement, soit une hausse de 6 % par an. “Les ventes d’appartements neufs à Besançon concernent pour 38 % des 3 pièces, à un prix médian au m2 de 2 487 euros, 32 % des 2 pièces (2 621 euros/m2) et 17 % des 4 quatre pièces (2 522 euros/m2). Les autres catégories d’appartements restent peu représentées” indique le rapport de l’observatoire de l’immobilier. Il semblerait donc que le marché de l’immobilier ait atteint sa maturité à Besançon et sa proche couronne. À l’exception de biens qui présentent une valeur architecturale et un emplacement géographique intéressant avec en prime des agréments, tous les logements ne se vendent plus à n’importe quel prix comme cela a pu être le cas il y a encore deux ans. Des quartiers comme Bregille et Saint-Ferjeux, ainsi que des villages comme Auxon-Dessus où l’arrivée du T.G.V. impacte sur le prix du foncier (jusqu’à 150 euros le m 2 de foncier constructible), les prix “plafond” sont atteints. L’inflation À Besançon, la Boucle est encore une valeur sûre. est sans doute enrayée par l’augmentation progressive des taux d’intérêt qui restent bas mais moins incitatifs qu’en 2005. Désormais, les acquéreurs qui sont prêts à s’endetter sur une période de trente ans pour investir ne sont plus disposés à acheter n’importe quoi. La demande est toujours forte, mais l’exigence des acquéreurs l’est tout autant, lorsqu’il faut débourser 220 000 à 260 000 euros pour acheter une maison en périphérie de Besan- çon. Ce n’est pas un hasard si la durée de vente d’un bien a tendance à s’allonger. Elle s’explique par le décalage sur une perception différente du marché suivant, que l’on soit propriétaire, vendeur ou acquéreur. La belle plus-value pour les cédants qui surévaluent leur bien d’environ 10 % est rare à une époque où le marché va continuer à se tasser pour atteindre une croissance de 3 % tout au plus sur le marché bisontin. I Mouthe - région des lacs 18 En bref… Calendrier La photographe d’Oye-et-Pallet Dominique Moreau sort un calendrier 2008 de ses images sur le thème d’une balade sur les crêtes du Jura franco-suisse. Renseignements sur ce bel ouvrage au 03 81 69 69 71. 3 02 ou au 03 81 68 55 19. Peinture Les 8 et 9 décembre à Pontarlier, exposition de l’Atelier du Muguet. Association “Artaide”. Huiles, aquarelles, pastels et dessins. De 9 heures à 19 h 30 le samedi, de 9 heures à 18 heures le dimanche. Chapelle des Annonciades. Entrée libre. M ÉTABIEF De 80 000 à 120 000 euros Les pagotins se vendent à prix d’or Ces résidences secondaires symboles d’une époque où le tourisme était florissant à Métabief, se vendent désormais pour de la résidence principale à de nouveaux travailleurs frontaliers. M étabief. “Vend chalet type pagotin individuel sur 239 m2 de terrain comprenant une pièce de vie avec un coin repas, une cuisine équipée, salle de bain, mezzanine. Prix : 99 000 euros.” L’annonce paraît sur le site Internet d’une des agences immobilières qui proposent plusieurs biens similaires à des coûts désormais exorbitants. Car ces maisons d’une pièce dont la surface au sol ne Bus Les usagers du réseau pontabus disposent désormais d’un nouveau service de bus à 7h35 au départ du lycée Toussaint-Louverture et à destination du collège LucieAubrac de Doubs. Un service de retour est possible depuis le collège à 11h10. Renseignements au 03 81 39 37 87. dépasse pas les 35 m2, se vendent à prix d’or dans la station de ski du Haut-Doubs. Elles furent construites en masse au pied des pistes dans les années soixante-dix, pour de la résidence secondaire alors que Métabief connaissait son heure de gloire. La commune compte 650 de ces drôles de petites maisons qui sont aujourd’hui moins prisées par des touristes qui ont décidé de s’offrir un pied-à-terre dans le HautDoubs que par des nouveaux travailleurs frontaliers fraîchement débarqués d’une autre région, en quête d’un toit pour poser leurs valises. Certains font de ces pagotins leur résidence principale, préférant à surface quasi égale, l’indépendance de la maison individuelle au studio en copropriété. Pourtant, ces constructions ont quarante ans d’existence. Toutes ne sont pas rénovées. SKI DE FOND Les pagotins les plus rénovés se vendent le plus cher. Pour celles qui ont été modi- a pas eu d’investissement à l’exfiées, mises au goût du jour, ception du nouveau télésiège. agrémentées d’une véranda, Le tourisme est une économie qui ont un accès voiture (ce qui va dégringoler s’il n’y a pas n’est pas le cas de toutes), alors une véritable volonté de dynales prix de vente peuvent miser la station. C’est pour cela atteindre les 120 000 euros. aussi que des propriétaires déci“Ce sont celles qui se vendent dent de vendre leur résidence.” le mieux. Les maisons les mieux L’association qui regroupe 300 aménagées sont acquises par personnes environ est “toujours des jeunes couples qui cher- en conflit” avec la communauté de communes du chent à investir” indique l’agence “Nous ne Mont d’Or et des Deux Lacs qui locale Century 21. sommes depuis l’année 2000 “C’est un phénomèdoit réhabiliter les ne observe Yves Fulbat, président de toujours pas réseaux d’eau. “Nous sommes toujours l’association des proen réseau ne pas en réseau sépapriétaires de chalets de Gais-Loisirs et du séparatif.” ratif” regrette Yves Fulbat qui estime Crêt de la Chapelle à Métabief. Les plus nus, les qu’actuellement, 5 à 10% du plus simples des chalets se ven- parc de pagotins est utilisé dent 100 000 euros. Souvent, pour de la résidence principales propriétaires décident de se le. Si ailleurs dans le déparséparer de leur bien dans le tement les observateurs du marché de l’immobilier remarcadre d’une succession.” Le tourisme, moins attractif quent que tous les biens ne se pour la région, autant que le vendent plus à n’importe quel dynamisme économique de la prix, Métabief est encore touSuisse, est la deuxième raison ché par une fièvre frénétique qu’il avance pour expliquer la qui prouve le contraire. situation. “Depuis 1986, il n’y T.C. Nouvelles technologies Informer vite et mieux sur l’état des pistes La promotion des activités nordiques dans le Haut-Doubs passe à la vitesse Internet avec la mise en place d’un bulletin d’enneigement accessible sur le web. Zoom aute d’un moyen d’in- le président d’Haut-Doubs Norformation perfor- dique qui chapeaute les huit mant, beaucoup de principaux sites nordiques dont skieurs sont restés la gestion est assurée par le sur l’impression d’un hiver 2006- biais des communautés de com2007 sans neige alors que cer- munes concernées. tains sites tels le Pré Poncet ont Cet objectif impliquait de probénéficié de 75 jours propices à poser au public un outil prala pratique”, indique Thomas tique, fiable, facilement accesCantagrill, chargé de mission sible qui compléterait le traditionnel “Allô neige”. “Le à Haut-Doubs Nordique. Cette lacune n’aurait pas suf- bulletin neige est maintenant fi à inverser le bilan d’une sai- disponible sur le site du Comison très difficile, affichant une té Départemental du Tourisme perte de 55 % de chiffre d’af- (www.doubs.com). Il sera actifaires par rapport à l’hiver pré- vé dès l’ouverture des premières pistes et réactualisé cédent, il est vrai parquotidiennement”, ticulièrement gâté en Sur le site confie Thomas Canneige. Sur le terrain tagrill. des nouvelles techdu Comité Au rayon des nounologies, le nordique de la saison accuse un retard cerDépartemental veautés 2007-2008 figure tain sur l’alpin. Les trois stations phares du Tourisme. également l’instauration d’un balisadu massif jurassien ge unique pour les proposent par exemple aux internautes des pistes raquettes. Un travail réawebcams permettant de visua- lisé en partenariat avec l’Esliser en temps réel et d’un simple pace Nordique Jurassien avec clic les conditions climatiques le soutien du Conseil général, et d’apprécier ainsi l’épaisseur de l’État et du Commissariat de massif. “Il s’agit d’établir du manteau neigeux. Aujourd’hui, ces dispositifs ne une charte homogène et comnécessitent plus de gros inves- mune. Cela prendra plusieurs tissements financiers ni des années mais c’est devenu nécesmoyens techniques démesurés. saire”, reprend Jean-Pierre “On se devait d’être plus réac- Gurtner. tif”, juge Jean-Pierre Gurtner, La question d’un accès payant “F Une stabilité des tarifs Carte Massif du Jura : 63 euros jusqu’au 21 décembre et 73 euros au-delà Carte Haut-Doubs Nordique : 50 euros Carte jeune (6 à 16 ans) : 28 euros aux pistes n’est toujours pas d’actualité sur les sites du Doubs tout comme une extension du réseau existant. “L’offre est assez importante. Elle comprend 55 itinéraires soit 260 km de pistes balisées. On cherche maintenant à structurer et promouvoir cette pratique en plein essor”, confie Thomas Cantagrill. Plusieurs améliorations sont à signaler au niveau des sites nordiques. Au Pré Poncet, le bâtiment abritant une salle hors sac et un local réservé aux engins de damage est terminé. Idem pour le parking agrandi et qui intègre maintenant un espace réservé aux autocars. Une passerelle permet aux skieurs de rejoindre le réseau qui part du côté de Châtelblanc sans avoir à déchausser. Sur le site de la Coupe aux Fourgs, le nouveau chalet d’accueil prend forme. CAPTAIN OLIVER 17 Route de Besançon - Zone commerciale d'Hyper U A côté de la Foire Fouille • Tél. 03 81 39 43 69 Mouthe - régions des lacs 20 C HAPELLE-DES-BOIS Première année senior Marion Blondeau affûte ses ambitions De retour de blessure, la jeune biathlète débutera la saison avec quelques mois de préparation en moins. Après l’euphorie des années juniors, elle entame sans pression un nouveau challenge ciblé sur les jeux olympiques de Vancouver en 2010. a Presse Pontissalienne : Vous vous êtes blessée dans quelles circonstances ? Marion Blondeau : C’est l’accident bête par excellence. Je suis tombée en sautant d’un muret. Résultat : une fracture de l’os du talon qui m’a immobilisée pendant deux mois. L L.P.P. : Cela signifie aucune préparation estivale ? M.B. : On m’a posé une attelle qui me permettait juste de faire un peu de renforcement musculaire. J’en ai profité pour prendre des vacances en Bretagne. L.P.P. : Un été très tranquille somme toute ? M.B. : Pas tout à fait puisqu’en juillet, j’ai effectué mes classes chez les chasseurs alpins. On a ensuite défilé sur les ChampsL.P.P. : Les premières compétitions, Élysées pour le 14 juillet. c’est pour quand ? M.B. : Ça commence à partir du L.P.P. : Un grand moment ? M.B. : (Hésitation puis sourire) 1er décembre. Disons un souvenir vécu en compagnie d’autres athlètes de haut L.P.P. : Et vous envisagez de disputer niveau comme Raphaël Poirée la Coupe du Monde en globalité ? et Florence Baverel. M.B. : Non, même si je pourrais le faire car j’ai déjà les quotas L.P.P. : Le plus dur est fait sur le plan requis. À cause du manque de militaire ? préparation, je préfère débuter M.B. : Je viens tout juste de gra- chez les seniors en participant der en passant 1ère classe. En à la Coupe d’Europe. Je ferai contrepartie de mon engage- peut-être quelques épreuves de ment, je participerai aux pro- Coupe du Monde en fin de saichains championnats du Mon- son. de militaire. Comme j’ai trois mois de retard à rattraper, je L.P.P. : Qui supervise vos entraînene rejoindrai pas tout de suite ments ? le groupe de l’équipe de Fran- M.B. : Comme toujours, je trace de biathlon. Je reprends l’en- vaille avec Stéphane Bouthiaux, traînement à Chamonix avec mon entraîneur référence qui les militaires. me suit depuis plusieurs années. En équipe de France, je suis épaulé par Lionel Laurent, le préparateur physique et JeanPaul Giachinno, spécialiste du tir. mise sur un piédestal. Ça perturbe les relations avec l’entourage, les amis, alors je ne pense pas avoir fondamentalement changé. L.P.P. : Après tant de titres en junior (11 médailles aux championnats du Monde), ce n’est pas trop difficile de repartir avec des ambitions plus modestes ? M.B. : C’est vrai que j’ai vécu une année junior assez euphorique sur le plan sportif. Ça n’a pas toujours été facile de supporter la pression. J’ai le goût de la victoire mais je ne supporte pas forcément d’être L.P.P. : Les grands titres, c’est donc pour plus tard ? M.B. : 2007 sera une année de transition. Le prochain objectif d’envergure, c’est les J.O. de Vancouver. Dans l’immédiat, je vais essayer d’engranger suffisamment de points pour pouvoir disputer la Coupe du Monde l’an prochain. L.P.P. : Une biathlète de haut niveau peut-elle concilier le sport et les études ? M.B. : Après le Bac, j’ai fait une pause pendant deux ans. Puis j’ai commencé et arrêté une formation dans la diététique. Ce n’est pas évident de mener tout de front sachant qu’on est prise à 100 % par le sport pendant 5 mois de l’année. Ça ne me déplairait pourtant pas de reprendre des études. Et si c’était le cas, j’opterais pour le métier de manipulatrice radio. I Propos recueillis par F.C. MAISON GRÉSARD MALBUISSON - LAC SAINT-POINT ARTISAN, FABRICANT DE CHARCUTERIE ET DE SALAISONS FUMÉES Dans notre magasin, retrouvez : Marion Blondeau débutera sa saison avec quelques mois de retard sur sa préparation. Sa blessure au talon l’a immobilisée pendant deux mois. PRODUITS RÉGIONAUX BOISSELLERIE LES LONGEVILLES-MONT D’OR Nouvelle adresse La crêpe est une affaire de goût SOUVENIRS IDÉES CADEAUX CORBEILLES GOURMANDES Véronique Papon vient d’ouvrir une crêperie dans l’ancienne étable de son habitation. L’endroit est convivial et les crêpes gourmandes. ous avez d’l’a pâte, vous avez du suc’ ! oignons” explique Véronique Papon, la maîAvec la pâte vous faites une crêpe et tresse de maison qui a créé cette affaire avec vous mettez du suc’ dessus.” Si la son compagnon Patrice Martin. Les crêpes aux réplique des Bronzés est culte, la crêpe à laquel- noix de Saint-Jacques ou à l’andouillette figule elle fait référence l’est tout autant ! Cette rent aussi au menu. Côté dessert sucré, les gourmands gourmandise est un classique des crêse régaleront avec des crêpes au miel, peries. Rien d’anormal donc à ce qu’elFromage, au sucre, à la confiture, avec des le figure à la carte des “Tables à crêpes”, un nouvel établissement qui charcuterie, pommes cuites ou accompagnées de boules de glace. La crêperie propovient d’ouvrir ses portes aux Longevilles-Mont-d’Or. jambon, lard se des formules à 9,50 euros ou à 13 euros. “On peut bien manger, rapiSauf que derrière les fourneaux, à la différence du film, il n’y a pas de Gigi et oignons. dement et pour un petit budget”, le tout servi dans un cadre chaleureux. désemparée, exaspérée par des clients qui lui réclament des crêpes aux sucres à lon- “Les tables à crêpes” est ouvert le vendredi gueur de journée, mais une femme énergique soir, le samedi et le dimanche le midi et le soir, qui propose un vrai repas autour de la crêpe. et toute la semaine non-stop pendant les À la carte, on trouve des crêpes salées “sur les- vacances scolaires. I quelles nous mettons des produits du HautDoubs, comme du fromage, de la charcuterie, Renseignements : 03 81 49 98 17 de la saucisse, du jambon, du lard ou des “V 25160 MALBUISSON - LAC SAINT POINT Tél. : 03 81 69 31 26 - Fax : 03 81 69 39 13 Mouthe - région des lacs MONTPERREUX Une galère administrative M ÉTABIEF 21 Objectif : 1 000 visiteurs Une traversée du lac nouvelle Musée de la meunerie : formule pour Christophe Corne ouverture reportée à Noël Après bien des difficultés pour obtenir les autorisations nécessaires, le nageur en eau froide renouvelle son exploit le deux décembre prochain. Rendez-vous le L e plongeon en hélicoptère, la Ligue contre le Cancer, l’arrivée sur la plage de Malbuisson, tous les ingrédients et partenariats qui pimentaient les dernières traversées hivernales effectuées par le maîtrenageur de Montperreux sont tombés à l’eau. La faute à qui ? À un système qui ne veut plus prendre le risque de couvrir un tel défi. “Chaque année, ça devient de plus en plus dur sur le plan des autorisations. Personne ne peut m’empêcher de le faire à titre personnel. On peut tout à fait me l’interdire dans le cadre d’une manifestation publique”, explique-t-il avec une pointe d’amertume dans la voix. De là à tout laisser tomber, pas question. Malbuisson n’en veut pas, que nenni, Montperreux met sa plage à disposition d’une traversée qui partira de PortTiti. Reste ensuite à trouver une salle où se restaurent les supporteurs de Christophe venus l’applaudir à sa sortie de l’eau et qui, par la même occasion, achètent les tickets repas. 2 décembre à Chaon pour un exploit frigorifiant. Là où les collectivités hésitent, le tissu associatif prend le relais. Christophe se voit ainsi octroyer la salle du Temps Libre par le biais de l’association des commerçants de Malbuisson. “On a servi 250 repas l’an dernier. J’espère qu’on fera aussi bien sinon mieux.” Car et c’est le sens même de son action, il tient à œuvrer au service d’une cause utile, en l’occurrence l’association “Nausicaa combat sa leucémie”. “L’objectif est de récolter des fonds qui en vue d’améliorer le confort des enfants hospitalisés dans le service du professeur Plouvier au C.H.U. Il faudra patienter encore un peu avant de visiter ce site encore en état de fonctionnement. L’équipe des guides est opérationnelle. Quelques formalités administratives expliquent ce retard. “O de Besançon.” Autre innovation, sachant que 5 km séparent Chaon de la salle du Temps Libre, Christophe a décidé de parcourir la distance en courant. “Ce type d’effort correspond à une phase de réchauffement actif plus efficace qu’une douche chaude.” Après un bon quart d’heure à nager dans une eau à 3 ou 5 °C, il aura effectivement grand besoin de retrouver une température corporelle plus élevée. D’où l’intérêt de l’accompagner dans son défi par de chaleureux et nombreux applaudissements. I n espérait la Toussaint mais ce sera plutôt pour Noël. On a encore quelques points à régler avec l’U.R.S.S.A.F. C’est une question de semaines et autant que tout soit en ordre”, annonce sans trop de dépit Alain Arrigoni, le président du Moulin des Chats Gris. Mise en place à la demande de la municipalité propriétaire des lieux, cette association constituée en juillet dernier assurera l’exploitation touristique du site. Cette équipe n’a rien à voir avec la précédente association, elle est composée de membres soucieux de valoriser le patrimoine de Métabief. Dans un premier temps, un gros travail de nettoyage des locaux a été réalisé avec les mises aux normes qui s’imposaient. “La commune s’est beaucoup investie dans les travaux à l’intérieur comme à l’extérieur. Le réaménagement des abords mérite d’être signalé. Cette opération valorise la chu- environ 3 000 visiteurs, hélas te d’eau située en contrebas du ça ne suffisait pas à couvrir les barrage.” Question cruciale, charges de fonctionnement. quel mode de fonctionnement “On a des ambitions plus limiadopter ? Là aussi, plus ques- tées. Il nous faudrait 1 000 visition de repartir avec un ou deux teurs pour parvenir à équilibrer un budget qui permanents. Le prinbénéficie d’une subcipe retenu consiste à associer au projet Plus question vention communale.” de la mise des adolescents de de repartir Au-delà en route du musée, la communauté de communes Mont avec un ou figurent en projet la création d’un noud’Or-Deux Lacs qui veau site Internet et interviendront sous deux la réalisation de la responsabilité d’un adulte salarié à permanents. vidéo. “Les adolescents prendront une temps partiel. “On a formé sept jeunes. Trois adultes part active dans ces actions. À bénévoles interviendront éga- plus long terme, il n’est pas lement pour assurer les visites. exclu d’élargir le circuit de visiAu départ, on ouvrira le musée te à la chute d’eau et au barseulement pendant les vacances rage, deux éléments inscrits à scolaires et sur réservation en l’inventaire des monuments historiques. Cela implique bien dehors de ces périodes.” Cette stratégie basée sur la sûr d’autres aménagements. disponibilité des jeunes relève Ces perspectives prouvent ausaussi de considérations éco- si qu’on est loin d’avoir explonomiques. Au plus fort de son ré toutes les potentialités de cet attractivité, le musée accueillait ancien moulin.” I GRÉSARD MALBUISSON B O U C H E R I E , C H A R C U T E R I E E T F U M É S D E M O N TA G N E Votre spécialiste en gibier Cerf, Chevreuil, Sanglier, Lièvre … Rayon vente au magasin 8 à Huit 25160 MALBUISSON - LAC SAINT POINT Tél. : 03 81 69 31 26 Fax : 03 81 69 39 13 Frasne - Levier 22 E NVIRONNEMENT FRASNE 37 communes Les décharges communales rayées du paysage Du 16 mars au 15 août 2008 Paris-Pékin à vélo Michel Chauffaud, l’ancien directeur de l’école de Frasne, participera à la croisière verte. Le syndicat mixte de collecte des ordures ménagères (S.M.C.O.M.) a terminé son fastidieux programme de Une expédition de 12 000 km qui s’achèvera réhabilitation des anciennes décharges communales. à Pékin à la veille de l’ouverture des J.O. Une opération lancée il y a huit ans. L e lieu choisi pour marquer la fin officielle du programme de réhabilitation des décharges situées sur le territoire du S.M.C.O.M. - 37 communes réparties sur trois communautés de communes : C.C.A. 800, C.F.D. et canton de Montbenoît - n’était pas innocent. Sur la commune de Biansles-Usiers, le Creux de Rénale était en effet un de ces gouffres qui a servi, durant des décennies, de décharge aux habitants de la commune. Comme le Creux de Rénale, il existait dans le Haut-Doubs des dizaines de ces décharges devenues sauvages depuis leur interdiction totale. Depuis 1999, le S.M.C.O.M. a entrepris un énorme chantier, divisé en trois volets : la mise en place de la collecte sélective des déchets, la création de cinq déchetteries (Frasne, Levier, Saint-Gorgon-Main, Gilley et Maisons-du-Bois) et la fermeture et réhabilitation des 27 anciennes décharges communales que comptait ce territoire. Le 10 novembre au Creux de Rénale, les élus concernés s’apprêtent à célébrer la fin du programme de réhabilitation. “On a commencé en 2005 avec les décharges de Frasne, Levier et La Rivière-Drugeon, puis on a poursuivi en 2006 sur une quinzaine d’autres sites et terminé le programme cette année. Tout est désormais réglé, si ce n’est encore une toute petite remise en état de l’ancienne décharge de Goux-lesUsiers. C’est l’aboutissement d’un objectif fixé en 1999 et de quatre ans d’études et de travaux” se félicite le président du S.M.C.O.M., Claude Dussouillez. Une façon aussi de claquer le bec des associations écologistes qui ont souvent pointé du doigt la question des décharges sauvages sur ce territoire. L’opération, déduction faite des subventions, aura coûté 196 808 euros. “Nous avons intégralement financé cela sur le budget général des communautés de communes et des communes. En termes de redevance ordures ménagères, cela ne coûtera pas un sou de plus aux contribuables” ajoute le président. Les collectivités publiques ont reçu en outre une aide d’environ 40 000 euros émanant de la société Sita Grand Est. J.-F.H. y a-t-il pas plus Hendaye. Il fait également parnoble objectif que tie des “100 cols” réunissant les de se rendre aux cyclotouristes ayant franchi Jeux Olympiques par la seu- plus d’une centaine de grands le pratique musculaire”, jus- cols au cours d’épreuves homotifie ainsi ce sportif invétéré loguées. Une copieuse carte de qui coule une retraite active visite qui lui a permis d’être à Arc-sur-Tille en Côte-d’Or. retenu parmi les 100 coureurs Sportif, cet instituteur l’a tou- français et étrangers qui s’élanjours été. Quand il était en ceront dans cette formidable poste à Cuvier et Censeau, de aventure de la croisière verte. 1965 à 1993, il s’occupait acti- Un périple de 12 000 km divisé en 120 étapes avec vement de l’équipe de basket féminine 120 étapes 20 jours de repos. L’itinéraire traversera 12 de Cuvier. En dehors des parquets qu’il a avec 20 jours pays. Après le départ sous la Tour Eiffel le longtemps fréquende repos. 16 mars, il longera tés, il mettait ses toute la vallée du compétences d’initiateur de ski de fond au ser- Danube, puis la Volga. Il resvice de foyer de Nozeroy. “Le tera à franchir les montagnes ski de fond reste mon sport pré- du Kirghizistan avant d’arriféré”, confirme celui qui a dis- ver en Chine pour une arrivée puté plusieurs Transju et Vasa- à l’opéra de Pékin le 15 août. “On roulera par peloton de 20 loppet. Le vélo, il en connaît aussi un coureurs accompagnés d’un rayon puisqu’il roule depuis véhicule d’assistance. Il ne s’agit une bonne trentaine d’années. pas d’établir un record chroAncien membre du club cyclo- nométré. Cette croisière verte, tourisme de Pontarlier, il a par- c’est pour moi une chance excepticipé à toutes les grandes clas- tionnelle à saisir. Je ne me serais siques en la matière : jamais aventuré seul dans un Strasbourg-Brest, Strasbourg- tel challenge.” “N’ Ancien membre du club cyclotouriste de Pontarlier, Michel Chauffaud a terminé sa carrière d’enseignant au poste de directeur de l’école de Frasne où il a officié de 1993 à 1997. L’expédition a reçu le patronage du Comité National Olympique et Sportif Français, du ministère de la Jeunesse, des Sports et de la vie associative. Au-delà du défi personnel, l’objectif est de promouvoir les valeurs intrinsèques du cyclotourisme, de l’olympisme et de l’éducation par le sport. Au fil des étapes, le peloton testera tous les modes d’hébergement possibles : hôtel, bivouac, auberge de jeunesse sans oublier les yourtes au Kazakhstan. Qu’en est-il de la préparation à ce type d’exploit ? “On nous a surtout conseillé de ne pas arriver en état de sur-entraînement. Cet hiver, j’ai prévu d’effectuer quelques séjours ski entre le Haut-Doubs et le secteur de Nozeroy. J’ai vécu ici depuis 1958 et ce pays reste mon biotope naturel”, sourit Michel. Pour l’heure, il cherche quelques sponsors prêts à l’aider à boucler un budget d’environ 10 000 euros. “La F.F.C.T. prospecte aussi dans ce sens.” Pour la petite histoire, aucun participant ne sera privilégié sur le plan matériel. Tous rouleront sur le même modèle de vélo, conçu spécifiquement pour l’occasion. Au niveau réparation et pièces de rechange, évidemment c’est beaucoup plus pratique. F.C. DISCO Vacances PRÉSENTENT Julien C LE RC “INTIM ES” PONTARLIER Mardi 11 décembre 2007 20h30 - Espace Pourny Carré d’or 40€+1€ 45€+1€ Frasne - Levier FRASNE 23 Le directeur de CG Tec Denis Chouffot : “Les besoins sont partout sur la planète” La société CG Tec est spécialisée dans l’injection plastique de très petites pièces (jusqu’à un milligramme). Son savoir-faire à forte valeur ajoutée lui ouvre des perspectives commerciales à l’échelle mondiale. a Presse Pontissalienne : Qu’en est-il de votre projet de construction d’un bâtiment à Frasne ? Denis Chouffot : Nous disposons de 900 m2 actuellement, et nous aurions besoin de 1 500 m2 bien agencés. Ces locaux ne sont pas conçus pour notre activité. Nous avons eu un premier rendez-vous avec la municipalité qui nous a fait part de son intérêt pour nous accompagner dans ce projet. L’objectif pour nous est d’être installés en 2009 dans des locaux qui nous permettront de continuer à grandir. L duits très particuliers, nous ne trouvons pas les personnes adaptées à notre métier. Aussi, sur la base d’un savoir-faire de plasturgiste connu, nous devons développer nos propres méthodes de travail à tous les niveaux pour adapter le métier à nos besoins. Il y a de la technique à maîtriser mais également un tour de main. Pour comprendre la spécificité du métier et acquérir à cette sensibilité, il faut du temps. L.P.P. : En 1999, CG Tec exportait 95 % de sa production. Qu’en est-il aujour“12 millions d’hui ? D.C. : L’export représente L.P.P. : Combien de personnes employez-vous actuellement ? de voitures désormais 55 % de l’actiD.C. : Nous sommes une vité. À l’époque, nous ne roulent travaillions pas avec la trentaine de salariés. Le France car notre savoir-faichiffre d’affaires est de 3 millions d’euros. Notre chaque année re était surtout basé sur de l’ingeneering. Ce travail de croissance est de 10 à 15 % avec une fond sur le développement par an que nous sommes contraints de limiter pour pièce CG Tec.” des produits, nous a amené des marchés de producdes raisons de formation tion. Aujourd’hui, notre entreprise a du personnel. atteint une taille qui donne confianL.P.P. : Quel est le problème avec la forma- ce aux donneurs d’ordre européens. CG Tec a reçu la certification TS tion du personnel ? D.C. : Comme nous fabriquons des pro- 16 949 qui valide un modèle d’orga- nisation. C’est la plus haute certification au monde. C’est un gage de qualité. Les donneurs d’ordres ont besoin d’être rassurés par la technique développée par l’entreprise, mais aussi par son organisation sans faille. La norme nous a fait franchir le pas entre l’artisan et l’industrie. L.P.P. : Vous avez mis une force de vente à l’étranger, mais où ? D.C. : Nous avons en effet une représentation en Suède, en Allemagne et aux États-Unis, un pays où nous avons décroché notre premier contrat il y a deux mois. Nous collaborons aux États-Unis pour un équipementier automobile. En Allemagne, nous collaborons également pour l’industrie automobile et médicale. L.P.P. : Le marché de l’automobile est instable pour les équipementiers automobiles. Comment le ressentez-vous ? D.C. : Le marché de l’automobile est souvent décrié par les équipementiers qui sont sur des marchés plus standards. CG Tec prend des petits marchés mais dans lesquels il y a un fort savoir-faire et une forte valeur ajoutée. Aujourd’hui, l’industrie auto- Denis Chouffot : “Il y a dans le monde une dynamique de croissance génératrice d’un état d’esprit positif.” mobile représente 45 % de notre chiffre d’affaires. Pour l’anecdote, 12 millions de voitures roulent chaque année avec une pièce CG Tec à l’intérieur. 30 % de nos pièces proviennent du secteur de l’électricité et de l’électronique, et 15 % sont issus du médical, un domaine qui est appelé à grandir. L.P.P. : Et l’horlogerie suisse ? D.C. :L’horlogerie ! Nous n’avons pas réussi à entrer dans une phase de production sur ce marché. Alors que quelques pièces plastiques peuvent être fabriquées pour cette industrie spécifique. ger ? D.C. : Pourquoi pas en Asie et sur le continent américain. L’économie est mondialisée, nous livrons une dizaine de pays dont l’Inde et la Malaisie. On voit bien que les besoins sont partout sur la planète alors que nous ne sommes qu’au début de la miniaturisation. Nous pourrons aller beaucoup plus loin sur des marchés différents. L.P.P. : Le monde économique bouge en votre faveur ? D.C. : Il y a une dynamique de croissance génératrice d’un état d’esprit positif ailleurs dans le monde qu’on a du mal à ressentir ici malheureuL.P.P. : Vous avez développé une force de sement. vente, mais envisagez-vous à terme d’imPropos recueillis planter des sites de production à l’étranpar T.C. Jura voisin 24 LES ROUSSES 17 millions d’euros Un ambitieux projet de parc polaire On n’en est encore qu’au stade des études. Cette idée lancée en 2003 par Jean-Christophe Victor, le fils de Paul-Émile, s’inscrit dans un contexte très porteur. Les scientifiques et spécialistes y croient, les élus se donnent le temps de la réflexion financière. es volcans ont leur Vulcania en Auvergne, les océans leur Océanopolis à Brest et pourquoi pas un parc dédié aux milieux polaires Ce projet d’envergure répond à l’impossibilité d’agrandir dans le Jura ? La question du réchaufle Centre Paul-Émile Victor à Prémanon. fement climatique et de la fonte de la calotte polaire est au cœur de l’ac- polaires et qui sont dispersées un peu coût s’élèverait autour de 17 millions tualité. Le Jura est la patrie de Paul- partout en France. Il n’y a plus de d’euros pour une projection à 100 000 Émile Victor, le plus symbolique explo- disponibilité foncière pour envisager visiteurs par an. Un lieu a même été rateur du Grand Nord dont on célèbre une extension sur Prémanon”, indique pressenti. Il s’agit du fort des Rousses, d’ailleurs le 100ème anniversaire de sa Stéphane Niveau, le directeur du loué à l’affineur Arnaud qui y a aménaissance en 2007. Ce département C.P.E.V. (Centre Paul-Émile Victor). nagé une partie de ses caves. “La communauté de communes n’a pas abrite également à Prémanon le seul Que faire ? site consacré au polaire à destina- Fort de ce constat, Jean-Christophe l’envergure de prendre à sa charge Victor, l’un des fils du célèbre explo- une telle maîtrise d’ouvrage. C’est tion du grand public. Autant d’arguments qui valident l’in- rateur, a suggéré l’idée d’un parc pourquoi elle a été proposée au Conseil térêt d’un Parc polaire sur le secteur polaire scientifique sur le secteur des général”, poursuit Laurent Richard. du Haut Jura qui s’avère le plus per- Rousses. “Une première étude de fai- Avant d’assumer le pilotage du dostinent avec ses ambiances nordiques sabilité a été réalisée en 2006 pour sier, le Département s’est récemment définir le contenu, les aspects prononcé pour lancer une étude comet son potentiel touristique. Une marketing et financiers. Cet- plémentaire. “On a besoin d’avoir Paul-Émile Victor fut à l’orite étude était portée par la plus de lisibilité sur la faisabilité écogine du centre qui porte son nom à Prémanon et qui exis- projection communauté de communes nomique. De vérifier la fréquentation. de la station des Rousses avec D’analyser le statut juridique, le mode te depuis 1989. Cette structure se veut être à l’interfa- à 100 000 le soutien du Conseil général, de gestion, les coûts de fonctionnece entre les laboratoires de visiteurs du Conseil régional et de l’É- ment. La question de l’emplacement tat” précise Laurent Richard, n’est pas actée. Le Fort semble être recherche et le public. Aménagée sur 300 m2, elle arrive par an. le directeur de la communauté une hypothèse intéressante mais on de communes. peut aussi envisager une construcaujourd’hui à saturation. “Avec 20 000 visiteurs par an, on est Dans les grandes lignes, ce parc s’éten- tion aux alentours”, précise le cabiau maximum de la capacité d’accueil. drait sur 3 000 m2. Son contenu s’ar- net de Gérard Bailly, le président du De plus, on n’a pas la place d’expo- ticulerait autour de trois axes : le Conseil général du Jura. I ser toutes les collections d’objets, de milieu naturel, les hommes et le volet documents relatifs aux expéditions exploration-aspects scientifiques. Son F.C. L Le futur parc polaire prendrait place dans le fort des Rousses. t e j o r p e r t o v Donnez vie à e s s e r d a e l u e Une s e l l i V e r t Cen G e r t â é h T e Fac 9, rue de la Halle PONTARLIER - Tél. 03 81 39 14 06 Politique 26 POLITIQUE 9 et 16 mars 2008 Sous les municipales… les cantonales Mars 2008, c’est le grand rendez-vous des municipales. Mais un autre scrutin est tout aussi important pour les rapports de force gauche-droite : les cantonales. En théorie, le département du Doubs pourrait rebasculer à droite. es 9 et 16 mars prochains, dates probables des élections municipales et cantonales, 17 des 35 cantons du L Doubs sont renouvelables. Dans le Haut-Doubs, trois cantons sont renouvelables : Maîche, Levier et Amancey. Dans ces trois secteurs, les conseillers généraux en place brigueront un nouveau mandat : Patrick Ronot à Aman- Les cantons renouvelables en mars prochain. cey, Jean-Pierre Gurtner à Levier et Christine Bouquin à Maîche. La majorité actuelle de gauche dévoilera ses candidats “d’ici la fin du mois de novembre” selon Benoît Marmier, responsable du P.S. dans le Haut-Doubs. La droite, naturellement, tentera de récupérer de nouveaux cantons pour retrouver la majorité perdue en 2004. L’U.M.P. désigne ses candidats le 8 novembre prochain mais d’ores et déjà, on sait que Patrick Ronot à Amancey et Jean-Pierre Gurtner à Levier solliciteront un nouveau mandat. Sur le canton de Maîche, Christine Bouquin tentera de conserver son siège acquis en 2001 aux dépens du maire de Maîche Joseph Parrenin. À gauche, on misera plus sur les cantons urbains, de Besançon notamment, pour conserver la majorité au Conseil général, voire la renforcer. Sur le canton de Planoise où la conseillère générale actuelle ne se représente pas, la candidature de gauche devrait se disputer entre Barbara Romagnan, candidate malheureuse aux législatives de 2007 et Danièle Poissenot, conseillère municipale de Besançon. À Besançon-Est, le canton du député Jacques Grosperrin, une discussion avec les Verts était en cours. À droite, M. Grosperrin a réaffirmé sa Sur cette carte, on constate bien que la montée en puissance de la gauche dans le département est régulière depuis 25 ans. volonté de conserver son siège de conseiller général. Face à lui, ce sera donc soit un Vert, soit les socialistes Patrick Bontemps ou Emmanuel Dumont. Dans le Haut-Doubs, sur le canton d’Amancey, la candidature du maire d’Amancey, Philippe Maréchal, est évoquée. Actuellement, la gauche détient 19 cantons sur les 35 que compte le Conseil général. Si elle veut conserver la majorité au Département, elle ne doit donc pas perdre plus d’un siège. Dans le jeu, les autres partis, naturellement, aligneront également leurs candidats. Nouveauté en matière de scrutin : il sera désormais obligatoire pour chaque candidat d’avoir un suppléant du sexe opposé. Histoire d’éviter les cantonales partielles lorsqu’un conseiller général laisse son siège vacant. J.-F.-H. Économie 28 PONTARLIER Filière viande L’abattoir de Pontarlier arrive à l’équilibre Plusieurs fois agrandi depuis sa construction en 1998, l’abattoir de Pontarlier, multi-espèces, dispose aujourd’hui d’un agrément européen pour 1 500 tonnes. C’est l’outil de proximité par excellence avec ses avantages et ses limites. équipement pontissalien a commencé à fonctionner avec une autorisation de tonnage de 750 tonnes qui s’est très vite avérée insuffisante. Une première mise aux normes en 2001 a permis de porter cette capacité à 1 000 tonnes. “En 2005-2006, on a procédé à une seconde extension. Elle comprenait l’agrandissement des stabulations, la mise aux normes de la station de pré- L’ traitement des eaux, un atelier de découpe pour les abattages familiaux et la création d’un local de dévertébration en lien avec les conformités E.S.B. On en a profité également pour améliorer l’environnement de travail et de sécurité du personnel. Depuis ces travaux, le site est agréé pour 1 500 tonnes de capacité”, indique Jean-Claude Bousset, le directeur de la Société d’abattage pontissa- L’abattoir pontissalien dispose d’une autorisation de 1 500 tonnes. lienne qui exploite cette structure. Son propriétaire est le Syndicat mixte de réalisation de l’abattoir du Haut-Doubs qui réunit les 78 communes du Pays du Haut-Doubs. L’exploitant emploie 5 salariés et réalise un chiffre d’affaires d’environ 500 000 euros. L’activité annuelle à longtemps progressé jusqu’à atteindre 1 250 tonnes à l’époque où la Les gros bovins représentent 45 % société Nicolas qui, ne pouvant utiliser l’ancien abattoir de des volumes traités sur le site de Pontarlier. Champagnole faute d’un agrément européen, venait abattre d’espèces reflète assez bien les ve de l’abattage familial. “On Bénéficiant de l’agrément porc une partie de ses bêtes à Pon- caractéristiques de l’élevage est un abattoir de proximité, label rouge défini dans le cadre tarlier. Ce grossiste en viande du Haut-Doubs : 50 % porcin, de service qui réalise ce que les de l’I.G.P. saucisse de Morteau, 45 % gros bovin, 4 % grosses unités ne peuvent pas l’installation pontissalienne est ensuite parti sur l’abattoir de Beaune et “On se veau et 1 % ovin et faire. Ce n’est pas tout à fait la est également habilitée à même logique mais on se com- abattre des veaux de lait et des équidé. le tonnage du site pontissalien est redescen- rapproche À la différence des plète. Sur le plan financier, des animaux issus de l’agricultuautres abattoirs com- exercices sont plus durs que re biologique. L’aménagement du aux alentours de 1 000 tonnes. “En 2006, gentiment tois, celui de Pontar- d’autres et globalement on équi- d’un atelier de découpe réserne fonctionne pas libre. Pour une structure com- vé aux bouchers est prévu en on a traité 1 070 tonnes. des 1 100 lier avec un ou plusieurs me la nôtre avec ses annuités, 2008. “On projette également, Et aujourd’hui, on se rapproche gentiment tonnes.” gros opérateurs. Il ses coûts d’entretien et ses toujours dans cette notion de travaille avec une charges salariales, le point mort service, d’effectuer des livraides 1 100 tonnes”, annonce le directeur sans pour clientèle de bouchers-salai- se situe à 950 tonnes. Au-des- sons de carcasses à destination sonniers locaux qui apportent sous, la situation deviendrait des professionnels ou des parautant pavoiser. ticuliers.” I La répartition par catégorie 60 % du tonnage. Le reste relè- problématique.” Montbenoît et le Saugeais MONTFLOVIN Énergie propre Le petit éolien : une solution qui répond aux usages domestiques Thème d’actualité s’il en est, l’éolien ne se limite pas seulement à la construction de grandes fermes éoliennes. Ici où là, quelques particuliers ont investi dans de petites installations. Et ça fonctionne plutôt bien. riginaire du Nord, Laurent Vandewalle habite depuis 13 ans dans une superbe ferme restaurée située au lieu-dit Les Érillons sur la commune de Montflovin. “Ça fait plusieurs années que je réfléchis aux énergies renouvelables. Non pas à des fins commerciales mais dans l’idée de couvrir une partie de ma consommation électrique. J’ai écarté le photovoltaïque. L’investissement de départ me semblait trop lourd. J’envisageais également de bricoler ma propre éolienne”, explique cet ancien garagiste. Se pose alors la question du stockage et de la fiabilité de l’équipement. L’opportunité des crédits d’impôts va finalement le décider à contacter l’A.D.E.M.E. (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie) qui va l’orienter vers E.N.R. 25, une société bisontine qui distribue, entre autres, les produits du fabricant France Éoliennes. Après études, les conditions s’avèrent particulièrement favorables. Pas de souci de voisinage, un O site ouvert aux vents dominants et notamment la bise. Tous les paramètres sont ici supérieurs aux coefficients standards se référant à la puissance des vents “disponibles” et à leurs régularités. Sur les conseils d’Alexis Jacob, le gérant d’E.N.R. 25, Laurent Vandewalle opte pour un aérogénérateur de 3 kW installé sur un mât de 12 mètres. Un détail qui a son importance car jusqu’à cette hauteur pas besoin de dépôt de permis de construire. “J’ai réalisé moi-même tous les travaux de génie civil.” Tout compris, cela lui revient à 15 000 euros dont 12 000 euros pour la partie éolienne qui bénéficie des 50 % de crédit d’impôt. L’énergie produite est stockée en batterie. Il dispose environ de 200 heures d’autonomie. Toute la gestion se fait automatiquement. Quand le niveau de stockage descend sous le seuil des 50 %, un sélecteur de source bascule l’alimentation sur le réseau de distribution E.D.F. “On ne fait pas ça dans l’objec- tif de ne plus payer d’électricité”, poursuit l’intéressé. Pour éviter de décharger trop vite les batteries, il a préféré déconnecter du circuit éolien les appareils à forte puissance comme le chauffe-eau et les machines à bois. Toujours selon les estimations, il devrait réaliser une économie d’environ 40 % sur sa facture d’électricité. Le retour sur investissement est évalué pour son cas à 11 ans. Autre exemple au Russey, chez Michel Clot, qui a lui aussi opté pour une petite éolienne de taille similaire mais d’une puissance de 2 kW. Habitant au centre du bourg, il a pris soin d’avertir tous ses voisins et la municipalité avant d’installer l’engin à l’angle de son jardin. “Réglementairement, rien ne m’y obligeait. C’est juste une question de respect.” L’éolienne couvre ici uniquement la consommation en termes d’éclairage. Four, machine à laver et autres appareils domestiques sont indépendants. Mise en service depuis le 23 septembre, l’installation fonctionne sans À la ferme des Érillons sur la commune de Montflovin, Laurent Vandewalle a investi dans une éolienne de 3 kWh. problème. Michel a observé qu’en trois jours de vent régulier, le niveau de charge des batteries passait de 55 % à 95 %. I MONTBENOÎT 29 Trois questions à Alexis Jacob, gérant d’E.N.R. 25 a Presse Pontissalienne : Comment se développe le petit éolien sur le Doubs ? Alexis Jacob : Ça reste encore assez marginal. On a équipé quelques particuliers. Le mouvement tend à s’accélérer gentiment, dirons-nous. L L.P.P. : Y a-t-il un marché à développer sur le Haut-Doubs ? A.J.: Le potentiel sur ce secteur est important car les conditions s’y prêtent. Le petit éolien est une solution alternative qui peut couvrir les besoins de particuliers et d’agriculteurs. L.P.P. : Qu’est ce qui pourrait favoriser son essor ? A.J.: Le petit éolien correspond à des installations d’une puissance inférieure ou égale à 30 kW. Son exploitation à des fins commerciales, c’est-à-dire en revendant le courant à un distributeur, est très peu développée. Le prix du rachat de l’éolien reste très inférieur à celui du photovoltaïque : 0,084 euro/KWh contre 0,55 euro/KWh. Avec un prix plus attractif, l’amortissement serait plus rapide. On est également confronté à un gros problème réglementaire. Pour revendre de l’électricité éolienne, il faut dorénavant être obligatoirement situé dans une Zone de Développement Éolien (Z.D.E.). On œuvre pour que le petit éolien ne soit plus soumis à Z.D.E. Des pétitions circulent dans ce sens. Cette demande sera étudiée dans le cadre du Grenelle de l’environnement. La réponse devrait être annoncée en décembre. I Toujours pas d’accord La famille Barrand campe sous le porche de l’abbaye Les époux Barrand, poursuivis par la mairie de Montbenoît qui souhaite récupérer un chemin que la justice a déclaré communal, ont entamé une grève de la faim. Les premières tentatives de conciliation ont échoué. e conflit abracadabrantesque qui oppose un citoyen de Montbenoît, Jean-Marie Barrand, au maire de la commune, a franchi un nouveau cap fin octobre. L’un réclamant à l’autre une parcelle de terrain dont chacun pense être le vrai propriétaire. La bataille dure depuis plusieurs années et au jeu des procédures judiciaires, c’est pour l’instant la commune de Montbenoît qui a le dernier mot. Jean-Marie Barrand, qui ne doute pas de son bon droit, a toujours crié à l’injustice allant jusqu’à brocarder des pancartes sur sa maison dénonçant les manipulations dont il se pense victime. Mais le maire de Montbenoît a vraisemblablement décidé d’aller lui aussi jusqu’au bout de sa démarche. Et il fait appliquer à la lettre les jugements rendus dans l’affaire. M. Barrand a notamment dû rendre accessible un chemin qui a été jugé communal. À chaque jour de retard, il écope de pénalités financières qui s’élèvent maintenant à plusieurs dizaines de milliers d’euros. L’histoire qui a dégénéré ne fait pas les affaires de la famille Barrand qui se voit depuis le début du mois, acculé par les huissiers : voitures gagées, comptes en banque vidés et saisie-arrêt sur les salaires… Rien n’est désormais épargné L 1390 € SONY BRAVIA +4 €Ecop TV Sony 102 cm KDL-40S 3000 + Résolution WXGA 1366 x 768 Contraste dynamique 8000:1 1 HDMI supplémentaire (soit 3 dont 1 latérale) 2 HDMI-CEC 2 Péritels / 1 YUV / 1PC 129 € LECTEUR DVD +1 €Ecop DVP-NS 78H HDMI = 1524 € 1334 € Livré/installé LINUESA 7 rue des Lavaux PONTARLIER Tél. 03 81 39 23 44 • Fax : 03 81 39 03 86 aux Barrand. Cet acharnement n’a pas laissé indifférent quelques habitants du Haut-Doubs qui ont constitué un comité de soutien à la famille Barrand. Ils organisaient samedi 27 octobre un rassemblement devant la mairie de Montbenoît. Le comité a également recueilli plusieurs dizaines de pétitions de soutien aux époux Barrand. “Nous n’avons pas à nous immiscer dans ces affaires judiciaires mais nous considérons que le maire a un peu trop harcelé notre ami Jean-Marie” commente Françoise Jacquet, membre de ce collectif d’une douzaine de personnes. Ce que souhaite ce collectif, c’est “que désormais le préfet prenne les choses en main pour rétablir le dialogue” entre deux parties qui ont visiblement décidé d’aller jusqu’au bout du bout. Une tentative de conciliation s’est tenue à la sous-préfecture de Pontarlier le 30 octobre. L’entrevue qui réunissait le maire Frédéric Bourdin, JeanMarie Barrand et le sous-préfet Francis Bianchi, après une heure de palabres, n’a abouti à rien, chacun campant sur ses positions. Fin octobre, les époux Barrand poursuivaient donc leur grève de la faim sous le porche de l’abbaye de Montbenoît. I Jean-Marie Barrand et son épouse campent sous le porche de l’abbaye. Valdahon - Vercel 30 FILIÈRE VIANDE Les éleveurs de la Chevillotte Franche-Comté Élevage reprend l’abattoir de Besançon La société Franche-Comté Élevage qui assure déjà l’exploitation de l’abattoir de Valdahon, a repris le site de Besançon. Le sauvetage de l’abattoir bisontin apparaissait comme une impérieuse nécessité. L’union sacrée a prévalu dans le montage du plan de reprise. e sauvetage de l’abattoir de Besançon dont le placement en redressement judiciaire avait été prononcé par le tribunal de commerce était justifié par de multiples enjeux. 150 emplois directs et indirects sont tributaires de l’activité. Sans ce “service public”, difficile de faire face à des situa- L VALDAHON tions d’urgence et aux besoins des abattages rituels. Même constat pour les abattages familiaux ou les filières courtes. À ces considérations économiques s’ajoute un enjeu stratégique sanitaire important en cas d’épizooties. L’évolution des réglementations relatives au bien-être animal, de plus en plus drastiques sur les condi- tions de transport, milite en faveur d’unités locales. Dernier point évoqué, le maintien d’un abattoir d’envergure régionale peut amorcer la structuration d’une filière viande bovine montbéliarde. Autant d’arguments qui justifient pourquoi collectivités et entreprises se sont mobilisées en lien avec les services de l’É- tat dans la mise en œuvre de ne d’Abattage (5 %), la société ce plan de reprise. Il compor- d’exploitation du magasin Super te deux volets : restructura- U de Besançon-Amitié (5 %), tion-mise aux normes de l’abat- La S.A.R.L. Viande Directe Services (5 %)… “De par toir et la reprise de notre fonctionnel’activité. Arriver à ment coopératif au L’exploitation est reprisein de Franchese par Franche-Comté 11 000 Comté Élevage, on Élevage sous le nom “la Société Bisontine tonnes d’ici se sentait impliqué dans le projet bisond’Abattage”. Avec l’actrois ans. tin. Mais on a très tionnaire majoritaire, vite compris qu’il falcette nouvelle structure comprend divers opérateurs lait avoir des partenaires. On et notamment la S.A. Belot va spécialiser l’abattoir de frères (30 %), la Société Vitréen- Besançon en bovin, en privilé- giant un positionnement en grandes et moyennes surfaces. De cette manière, il n’y aura pas de chevauchement avec les marchés rattachés aux petits abattoirs loco-régionaux comme Pontarlier ou Champagnole. En restant à 6 500 tonnes, c’est clair qu’on ne pourra rien équilibrer. On se fixe comme objectif d’arriver à 11 000 tonnes d’ici trois ans”, estime Claude Jacquin, le président de Franche-Comté Élevage. I F.C. 157 000 porcs en 2006 L’abattoir de Valdahon a doublé son activité L’abattoir de Valdahon est le seul outil franc-comtois qui fonctionne pratiquement à saturation. Une réussite liée à un concept innovant et une dynamique commerciale complémentaire. Des travaux vont es exemples d’abattoirs uniquement porcins sont très rares. Valdahon fait un peu figure d’exception. “Il a été conçu au départ pour accompagner le développement des salaisonniers régionaux”, rappelle Philippe Pierrat, le directeur de Franche-Comté Élevage qui dirige aussi la nouvelle société d’abattage bisontin. Depuis l’ouverture en 1996, le tonnage a plus que doublé, passant de 6 500 tonnes à 15 000 tonnes, soit 157 000 porcs abattus en 2006. C’est le seul site franc-comtois qui a réussi à développer ces volumes. “Tout repose sur le dynamisme de l’opérateur.” C’est-à-dire FrancheComté Élevage, une coopérative d’élevage qui réunit 2 700 adhérents en bovin et 60 en porcins. “Dans sa configuration actuelle, l’outil est pratiquement saturé. Même s’il dispose d’une autorisation de 18 000 tonnes, on ne peut plus guère augmenter la capacité d’abattage. Ce qui n’est d’ailleurs pas une priorité. On ne court pas après des volumes supplémentaires. Aujourd’hui, l’objectif est atteint”, considère L le directeur. L’abattoir de Valdahon emploie une soixantaine de salariés permanents auxquels s’ajoute une quinzaine d’intérimaires suivant les pics d’activités. 95 % de la production est commercialisée par la S.A. Éleveurs de la Chevillotte, autre filiale de la coopérative. Une partie des carcasses est vendue auprès des salaisonniers régionaux. Elles servent à la fabrication des saucisses de Morteau, de Montbéliard et autres spécialités comtoises à base de porcs. D’ici deux ans, tous les producteurs de la filière I.G.P. seront obligés d’abattre sur la zone. Cette perspective est susceptible de consolider encore les tonnages valdahonnais. “Par rapport à l’I.G.P., on note qu’un plus gros pourcentage de carcasse part dans la fabrication de la Morteau.” L’activité à destination des salaisonniers comtois fonctionne seulement une partie de l’année. Tout le reste de la production part en grande et moyenne surface par le biais des grossistes. La zone de distribution s’étend sur l’ensemble du territoire national. Les approvisionne- Depuis l’ouverture en 1996, la production a plus que doublé. ments relèvent prioritairement des adhérents qui contribuent à hauteur de 40 % des volumes. “On complète en se fournissant auprès d’autres opérateurs régionaux et extra régionaux.” Comme partout ailleurs, la maintenance et la mise aux normes de l’outil s’avèrent coûteuses. Le montant des investissements de rénovation et de modernisation programmés en 2007 s’élève à 790 000 euros. “On va entreprendre une mise aux normes environnement qui rentre dans l’amélioration de la station de prétraitement des effluents qui fonctionne avec la station d’épuration de Valdahon.” I “L’objectif est d’équilibrer les comptes d’ici 3 ou 4 ans”, annonce Christophe Jacquin, le président de Franche-Comté-Élevage, actionnaire majoritaire dans la Société Bisontine d’Abattage chargée de l’exploitation du site. La page de l’artisan C HAPELLE-D’H UIN 31 Double activité Selles de cheval et sangles à Mont d’Or Installée au Souillot, sur la commune de Chapelle-d’Huin, Céline Descourvières partage son temps entre son atelier de bourrellerie et les forêts du Haut-Doubs où elle lève des sangles. Une vie à double facette qu’elle ne changerait pour rien au monde. ne enfance à courir les bois auprès d’un père bûcheron-débardeur, ça peut laisser des traces, surtout quand on apprécie la vie au grand air. Qui plus est quand on a du mal à supporter un patron sur le dos. Passionnée de cheval, Céline Descourvières s’oriente d’abord vers une formation correspondante à l’école d’agriculture de Levier. Elle suit un B.T.A. agricole en filière équine. Le cursus comprend entre autres des séances d’initiation au travail du cuir. Emballée par ce métier, elle intègre ensuite l’école Boudard à Grand-Charmont, spécialisée dans la sellerie-maroquinerie. Sa voie semble donc toute tracée. Elle décroche une place chez Hermès à Étupes où elle travaille plusieurs années. Les sapins finissent par lui manquer d’autant plus que la ville, l’usine, ce n’est vraiment pas son truc. De retour dans le Haut- U Doubs, elle élargit encore son expérience en travaillant dans plusieurs sociétés de bracelets de montre ou de sellerie automobile. Elle s’installe finalement à son compte en selleriebourrellerie le 1er janvier 2005. Elle fabrique et répare brides, licols, harnais, selles à destination de particuliers et de centres équestres. Même si elle envisage d’élargir sa clientèle aux producteurs laitiers avec tout le potentiel bovin que cela sous-entend, l’activité ne suffirait pas à la faire vivre. D’où la nécessité d’avoir une autre source de revenus et pourquoi pas en lien avec le milieu forestier qu’elle connaît assez bien. Entre le bûcheronnage et le levage de sangles, le choix est vite fait. Non pas qu’elle soit d’une faible constitution pour manier occasionnellement la tronçonneuse, elle se sent infiniment plus performante dans le second registre. L’équi- pement se résume à une cuillère servant à lever les sangles et une plumette utilisée préalablement afin d’écorcer les grumes. Trouver des chantiers d’exploitation n’était pas un obstacle pour cette fille de bûcheron. L’intégration d’une femme dans ce milieu très masculin s’est opérée sans souci majeur. Passé l’effet de surprise, Céline a vite été accepté. “Le fait de savoir comment fonctionne un chantier facilite les choses.” Consciente du danger et de l’intérêt économique des bûcherons à abattre vite, elle perturbe le moins possible l’avancée des travaux, quitte à se retirer sans qu’on lui demande quand la situation l’impose. À partir de là, la féminité peut aussi être un avantage. Céline n’a pas eu besoin d’investir dans un tourne-bois, les rudes hommes des bois se chargent volontiers de faire pivoter les CONTACT 21 rue de la Préfecture BESANCON Tél : 03 81 21 35 35 PETITES ANNONCES //....ARTISANS CHERCHENT REPRENEURS....// - Fonds de carrosserie automobile dans le Haut-Doubs, pas de salariés, dernier CA : 83K€ - 1 cabine, des postes à souder, 1 socle marbre… Prix à déterminer, vente du matériel en priorité - 25/071/021 - Atelier de couture, retouches de vêtements à domicile, clientèle secteur Valdahon, Morteau et Pontarlier, pas de salarié, CA HT : 12K€ (25% du CA réalisé pour un magasin) - 25/071/059 - Entreprise en chauffage-sanitaire-zinguerie dans le Haut-Doubs - 3 salariés, atelier de 250 m2 dispo, clientèle fidèle, dernier CA : 532K€, TB rentabilité, Accompagnement garanti par l’artisan -25/061/054 //....ARTISANS CHERCHENT APPRENTIS....// - CAP électicité bâtiment à Pontarlier et Jougne - CAP ou BEP chauffagiste à Arçon, Oye-et-Pallet, les Combes, Pierrefontaine-les-Varans - CAP charpentier à Bolandoz et Ouhans - CAP ou BEP cuisinier à Pontarlier, Malbuisson, Morteau, Charquemont, Bonnétage, Loray - CAP boulanger à Pontarlier, Pont-les-Moulins, Mouthe et BP boulanger à Pontarlier - CAP mécanique auto à Vercel, la Rivière Drugeon, Damprichard, le Russey et MC à Montbenoît - BP esthétique à Valdahon //....ARTISANS CHERCHENT SALARIES....// - 1 mécanicien auto à Labergement Sainte Marie. - 1 plombier chauffagiste autonome et expérimenté à Oye-et-Pallet. - 1 technico-commercial dans l’agencement de cuisines aux Fontenelles. Vous souhaitez vendre ou acheter une entreprise ? Vous recherchez un apprenti ou un employeur ? Consulter et déposez vos offres sur www.artisan-comtois.com F.C. Entre les sangles à la belle saison et le travail du cuir en hiver, Céline a trouvé un compromis qui lui convient. CREER OU REPRENDRE UNE ENTREPRISE ARTISANALE Vous avez un projet ? Parlez-en à un conseiller de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat. Nos spécialistes de la petite entreprise répondent à toutes vos questions. - La CMA accompagne les artisans à toute les étapes de la vie de leur entreprise (création ou reprise, développement, transmission) troncs pour qu’elle puisse poursuivre son travail. Elle lève en moyenne entre 80 000 et 100 000 mètres de sangles par an, vendus en totalité à la fromagerie des Longevilles-Mont d’Or. Céline effectue une livraison par semaine dans cet atelier à mont d’or disposant d’une sécherie. Le prix de vente des sangles fraîches varie dans une fourchette de 30 à 35 centimes d’euro/mètre. Céline admet bénéficier d’avantages que d’autres sangliers n’ont pas forcément. L’importation massive de sangles polonaises ne la pénalise pas plus que ça dans ses affaires. Cette activité complémentaire a largement pris le pas sur la sellerie-bourrellerie. “Aujourd’hui, ça représente 95 % de mon travail.” Elle officie à l’atelier en hiver ou quand les conditions climatiques l’empêchent de sortir. I L’ARTISANAT A LA RADIO Séances d’information gratuites : Lundi 12 novembre de 9 à 12 h à Besançon Vendredi 30 novembre de 13h30 à 16h30 à Besançon - Stages de préparation à l’installation (5 jours de formation obligatoire - Coût : 265 €) - Du 3 au 7 décembre ou du 17 au 21 décembre à Besançon - Permanences conseils (gratuites sur rendez-vous) - Besançon ts les jours sur rendez-vous et au téléphone - Notaire le lundi 12 novembre - Pontarlier : jeudis 18 novembre et 13 décembre de 9 à 12h - Morteau : mardis 6 novembre et 4 décembre de 9 à 12h IMMATRICULATIONS AOÛT extrait du Répertoire des Métiers - Haut-Doubs AMANCEY - SARL F.M.J. - FROMAGERIE DU MASSIF JURASSIEN - Gérant : PERRIN Jean-Luc - Affinage, conditionnement de produits laitiers et de produits alimentaires intermédiaires Zone Artisanale - CLERON LEVIER - SARL S.P.T.P. STE PETITE - TRAVAUX PUBLICS - Gérant : PETITE Anthony - Tous travaux publics : terrassement, voirie, réseaux divers, démolition, aménagements extérieurs Rue du Moulin - FRASNE MAICHE - SARL MAINIER OPTIQUE - Gérant : MAINIER Olivier - Fabrication de pièces détachées de lunettes - 9 Rue Montalembert - MAICHE - SARL MOTEURS LOISIRS - Gérant : GUENOT Robert - Réparation cycles motos quads motocultures - 6 Rue de l'Europe - MAICHE - BOULANGERIE PATISSERIE - PERTAT David - Boulangerie pâtisserie - 9 Rue de Montalembert - MAICHE MORTEAU - LNB REPASSAGE - NELATON-BARBIER Louise - Repassage, petite couture - 42 Val Vert - LES FINS - PIZZ' ACRO - GAGNOR Julien - Piz- zas à emporter (en non sédentaire) - 8 Rue Fauche - MORTEAU - EURL "EVOC" - Gérant : DUBOIS Jean-Luc - Fabrication et pose de charpentes, fabrication et tous travaux de menuiserie intérieure et extérieure travaux de zinguerie et de couverture Champagne Dessus - LES GRAS MOUTHE - LA FERME COMTOISE - CORDIER Roger - Affineur de fromages - 72 Grande Rue - REMORAY BOUJEONS - FAIVRE RESTAURATION INTERIEURE - FAIVRE Thierry - Menuiserie petite maçonnerie - 2 Rue du Tilleul REMORAY BOUJEONS - SARL LES CLARINES - Gérants : BLERY Philippe et DECAMP Frédéric Plats à emporter - 58 Gde Rue MOUTHE - SARL LCJ PRESTATIONS - Gérant : JACQUIN Claude - Terrassement, entretien hivernal et estival et création de toutes voiries et chemins publics et privés, travaux publics et privés - Les Meix - ROCHEJEAN PONTARLIER - GABRIEL Valentin - Plomberie chauffage - 3 B Rue Gustave Courbet PONTARLIER - SARL AU FOURNIL DU LAC - Gérant : ROY Philippe – Boulangerie, pâtisse- rie, confiserie, chocolaterie - 17 Rue de la Forge - OYE ET PALLET - SARL CHEZ LES FILLES PONTARLIER Gérantes : NGUEBOU Elisabeth et PORTIER Armelle - Coiffure hommes et femmes - 36 R Sarrons - PONTARLIER - SARL MG CHAUFFAGE SANITAIRE Gérants : GERBER Christophe et MAROTTA Jimmy – Installation, maintenance, entretien, dépannage tous types de chaudières, sanitaires, chauffages utilisant tous types d'énergies - 38 Rue des Agettes - LES HOPITAUX VIEUX - GARAGE KARA - KARAHASANOVIC Izet - Mécanique et électricité automobile - 2 B Rue de Besançon - DOUBS - BOUCHEZ-BRIOT Lise - Styliste ongulaire sédentaire et non sédentaire - 13 C Rue du Moulin Parnet - PONTARLIER - EURL AROBAZ INFORMATIQUE AFYLE - Gérant : WALCZAK Benjamin Maintenance de matériels informatiques - 8 Place Crétin - PONTARLIER VERCEL VILLEDIEU LE CAMP BOLARD SEBASTIEN PLATRERIE PEINTURE - BOLARD Sébastien – Plaquiste, peinture, plâtrier - 8 Lot les Grands Champs - FALLERANS “ Ecoutez, c’est trouvé” du lundi au vendredi à 15h50 “Artisans comtois” tous les samedis et dimanches à 8h10 “L’Artisanat” du 19 au 23 novembre : Fabien Hiron, cartes postales en bois à Port-Lesney Lundi : 8h30 - mardi : 16h30 mercredi : 6h30 et 13h30 vendredi : 6h30 et 19h30 “Artisans près de chez vous” du lundi au vendredi à 11h55 et le samedi à 8h45 Témoignage U N GRAND RÉSISTANT 33 Au collège de Doubs Raymond Aubrac : “Il faut toujours essayer de s’élever contre l’injustice” Présent lors de l’inauguration du collège Lucie Aubrac à Doubs le 4 octobre dernier, ce grand résistant était tout à la fois ravi de retrouver sa Franche-Comté natale et ému de constater à quel point les valeurs de la Résistance restent d’actualité auprès des jeunes. Un bel hommage à la mémoire de son épouse Lucie Aubrac qui a tant œuvré dans cette pédagogie du souvenir. a Presse Pontissalienne : Cette journée d’inauguration était l’occasion de renouer avec vos racines comtoises ? Raymond Aubrac : Effectivement, je suis toujours heureux de venir en Franche-Comté même si je me sens plus d’affinités avec la région bour- L De la résistance contre l’envahisseur allemand aux sanspapier, Raymond Aubrac a fait de son existence un combat permanent contre toute forme d’injustice. P A Y E Z E N 2 0 D D U U FF A A B B RR II C C A A N N TT guignonne. Je suis né à Vesoul le jour de l’assassinat de Jean Jaurès, le 31 juillet 1914. Quand j’avais 10 ans, mes parents sont venus s’installer à Dijon où j’ai vécu jusqu’en 1934. J’ai quand même gardé le contact avec Vesoul dont je suis d’ailleurs l’un des citoyens d’hon- M O I La lampe Bonen Maxi 359€ Le tapis Contraste 465€ un cadre numérique € 1 pour * de plus le 3 places fixes + la chaise longue en cuir* Les 2 canapés dont éco-participation 0,10€ 2490 € *Pour tout achat du salon présenté au prix indiqué sur ce dépliant. Achat d'un cadre photo numérique au prix de 79 €. Remise sur facture du total de votre achat de 78 €. Soit l'équivalent d'1€ de plus. Réf. 1713 *Revêtement en cuir de vachette fleur corrigée et pigmentée, tannage au chrome, Cat 1 coloris 230 noir/ coloris 3 blanc. Dos : refente de cuir. Structure mixte, bois massif renforcé par panneaux de particules. Suspensions sangles élastiques. Coussins d’assise en mousse polyuréthane densité 30kg/m3 et recouvert fibres ouatées 100 % polyester. Dossier mousse de polyuréthane HR 18 kg/m3 et recouvert fibres ouate 100 % polyester. Dimensions : canapé 3 places L 200 x H 88 x P 96 cm. 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Certains pas prévu de venir à Doubs. ne manquent pas de nous rappeler L.P.P. : Qu’est-ce qui vous a convain- que leur grand-père ou leur arrièregrand-père qu’ils n’ont pas forcécu ? R.A. : Après le décès de Lucie en ment connus ont aussi participé à la mars, j’ai reçu une avalanche de guerre. Dans ces moments-là, on lettres. Un grand nombre de muni- comprend pourquoi la Résistance cipalités me demandaient l’autori- fait partie intégrante de l’histoire de sation de baptiser une rue, un squa- France. re, un bâtiment public en son nom. Naturellement, je répondais oui. Et L.P.P. : En quoi selon vous les valeurs très vite, je me suis trouvé confron- de la résistance restent d’actualité ? té à l’impossibilité d’assumer toutes R.A. : Elles répondent à une curioces invitations. Quand le Conseil sité légitime et historique de tout un général du Doubs m’a contacté, j’ai chacun. À travers les programmes d’abord refusé. Puis j’ai découvert scolaires ou les témoignages des le travail de Nacera Kainou, l’artis- résistants, on essaie d’intégrer le sens te qui a réalisé le buste de Lucie ins- de ces valeurs dans l’éducation des tallé dans le hall d’accueil du collè- jeunes. Dans la vie, on doit tous ge. La ressemblance dans l’expression prendre un jour ou l’autre des décidu regard m’a causé un vrai choc. sions importantes. Choisir un métier, J’ai demandé l’avis à une de mes se mettre en ménage, fonder une filles qui m’a confirmé cette boule- famille, acheter un logement, une versante similitude. À ce moment- maison. On se détermine en se réfélà, j’ai changé d’avis. rant à un contexte, un vécu, des valeurs. En dehors du travail de L.P.P. : Et vous ne le regrettez pas ? mémoire, on n’a jamais eu d’autres R.A. : Non, c’est toujours émouvant ambitions que d’essayer d’apporter d’assister à ce type de cérémonie. une petite brique à la construction J’ai éprouvé un sentiment mêlé de des jeunes et de répondre à leur curiotristesse et de réconfort. Le souve- sité. nir de la disparition de Lucie est encore vivace. Quelque chose m’a L.P.P. : Êtes-vous resté foncièrement beaucoup impressionné le jour de résistant devant toute forme d’injuscette inauguration. J’ai vu le prési- tice ? dent du Conseil général du Doubs R.A. : Certaines causes m’ont beautransmettre le collège aux jeunes col- coup révolté et me révoltent encolégiens. Cette transmission émi- re. Je suis toujours un fervent partinemment symbolique m’en a rap- san de la solution pacifique dans le pelé une autre. Lucie a consacré les conflit du Proche-Orient. J’ai égadernières décennies de son existen- lement milité pour les sans-papier. ce à transmettre les valeurs de la Résistance qui sont aussi celles de la République. Elle visitait chaque L.P.P. : Considérez-vous néanmoins année près d’une centaine d’éta- qu’on vit dans une société assez libre ? blissements. Au cours de ses péré- R.A. : On se rapproche de celle qu’on grinations, j’estime qu’elle a dû ren- a rêvée à l’époque de la Résistance. contrer plus de 100 000 jeunes. On voulait plus de bonheur, plus de Je me souviens de son dernier dépla- justice. Quelques réformes ont été cement. C’était à Mont-de-Marsan faites dans ce sens, certaines manet ce jour-là, elle s’était exprimée quent encore à l’appel. Quand je rendevant 1 500 collégiens. Elle débu- contre des jeunes, je tiens toujours tait toujours ces interventions pas le même discours. Il faut toujours une sorte d’exposé général avant de essayer de s’élever contre l’injustise livrer aux questions des jeunes. ce et participer à la corriger. Cet idéal, Il est nécessaire de bien leur expli- c’est le combat de toute une vie. I quer le contexte car la France était bien différente à cette époque et la Propos recueillis Résistance relève d’une organisapar F.C. Bio expresse 1944-1945 : Nommé commissaire de la République dans les Raymond Samuel né le 31 juillet Bouches-du-Rhône 1914 à Vesoul. 1948 : il crée l’entreprise Berim Profession : Ingénieur Ponts En 2003, il participe à l’appel et Chaussées “Une autre voix juive” pour une En 1943, Raymond Aubrac fait paix juste et durable au Prochepartie de l’État-major de l’Armée Orient. Secrète (A.S.) sous l’autorité du général Delestraint. Il sera plu- Distinctions : sieurs fois arrêté par la Gestapo - Grand-Officier de la Légion lyonnaise et notamment le 21 juin d’honneur 1943 avec Jean Moulin. Quelques - Croix de guerre 1939-1945 mois plus tard, son épouse Lucie - Médaille de la Résistance avec Aubrac monte une spectaculai- rosette re opération d’évasion pour le - Chevalier du Mérite Social libérer lui et 13 résistants. La page du frontalier 34 N EUCHÂTEL Johnson & Johnson “On se concentre sur les produits à fort contenu technologique” Avec 11 sociétés et près de 1 000 collaborateurs, Johnson & Johnson Neuchâtel a le vent en poupe. Un dynamisme commenté et expliqué par André Haermmerli, directeur général du groupe depuis 2001. a Presse Pontissalienne : Êtesvous concernés par les restructurations annoncées au sein du groupe Johnson & Johnson ? André Haermmerli : Dans le monde, Johnson & Johnson c’est une centaine de sociétés réparties dans six pays. L’activité se décline dans trois secteurs : pharmacie, cosmétique-paramédical et médical diagnostic. Les restructurations se rapportent à la branche pharmaceutique et non pas au domaine médical-diagnostic auquel nous sommes rattachés ici, à Neuchâtel. On n’est donc pas touché directement. L implant médical. C’est donc ce produit conçu à la base par des cadres de l’horlogerie qui a servi d’étincelle à l’implantation du groupe américain sur le canton neuchâtelois. L.P.P. : Une implantation favorisée également par des incitations fiscales ? A.H. : C’est clair. La mutation de l’horlogerie vers le médical est aussi le résultat d’une volonté politique s’appuyant sur l’arrêté Bonny qui définit depuis les années soixante-dix les régions de redéploiement industriel. Cet outil comporte tout un panel de mesures L.P.P. : Sur le canton, les “On a passé le assujetties d’aides. entreprises ou les Il était déjà en cap du groupes orientés dans vigueur lors du le médical ont souvent de Médos et milliard de rachat des origines horlogères, les exonérations fisest-ce le cas pour John- francs suisses.” cales proposées ont son & Johnson Neuchâcontribué à l’arrivée tel ? de Johnson & Johnson. A.H. : L’arrivée du groupe ici remonte à 1991 avec le rachat L.P.P. : Cette disposition empêche de Médos. Cette petite entre- donc toute idée de regroupement prise avait été fondée quatre au sein d’une seule enseigne ? ans plus tôt en pleine crise hor- A.H. : Effectivement. Le nombre logère par des ingénieurs qui de sociétés est lié à l’arrêté travaillaient auparavant chez Bonny. On bénéficie des aides Tissot. Ils ont mis au point un à chaque nouvelle création. Sinon, rien n’empêcherait de tout rassembler. L.P.P. : Comment se traduit le développement de Johnson & Johnson sur le canton ? A.H. : On a passé le cap du milliard de francs suisses de vente en sachant qu’on ne dispose pas d’un service de commercialisation sur Neuchâtel. Pour faire simple, on facture nos produits à d’autres sites Johnson & Johnson chargés de la distribution. Au cours des cinq dernières années, on a enregistré une croissance moyenne des ventes de 50 % et l’effectif a suivi sensiblement la même évolution. L.P.P. : Que représente la maind’œuvre frontalière dans vos effectifs ? A.H. : 35 % des 1 000 salariés sont des travailleurs frontaliers. Ce taux change suivant les sites. Il varie de 7 % à Neuchâtel à 47 % au Locle. Comme dans la plupart des entreprises suisses, on peut noter que le personnel est très cosmopolite puisqu’on compte une trentaine de nationalités dans l’organisation. Directeur Général de Johnson & Johnson depuis 2001, André Haermmerli a tout du patron épanoui. On le serait à moins au vu du développement du groupe depuis cinq ans. L.P.P. : Privilégiez-vous comme d’autres le recours à l’intérim ? A.H. : Non. On propose en majorité des emplois à long terme. Si un collaborateur ne se révèle pas performant et ne fait aucun effort pour s’intégrer, c’est encore assez facile de le licencier. Cette flexibilité participe aussi à notre dynamisme. On a également la chance en Suisse d’évoluer dans un climat social relativement serein. Le dialogue entre le patron et ses salariés me semble beaucoup plus paisible qu’en France. L.P.P. : Quels sont les événements marquants au sein de Johnson & Johnson Neuchâtel en 2007 ? A.H. : J’en retiendrai deux. La société Optec Médical a récemment obtenu l’autorisation de commercialiser son anneau gastrique sur le marché américain. D’autre part, le lance- ment de la société Ethicon Women’s Health se passe plutôt bien. Installée à Neuchâtel, cette entreprise est spécialisée dans le domaine du traitement de l’incontinence sans stress. Elle a démarré avec une soixantaine de collaborateurs avec l’objectif d’arriver à 110 à l’horizon 2013. Propos recueillis par F.C. La page du frontalier POLITIQUE 35 Quelles conséquences pour l’Europe ? La Suisse se replie sur elle-même Avant le second tour qui donnera le visage définitif de la Suisse le 11 novembre, la première leçon à tirer des récentes élections fédérales est une volonté de la Suisse d’un repli sur soi. La droite populiste a conforté ses positions. e 21 octobre dernier, près d’un Suisse sur trois a choisi de voter pour le parti qui avait fait de la lutte contre l’immigration un de ses principaux thèmes de campagne. L’U.D.C. a en effet obtenu près de 30 % (28,8 %) des voix aux élections fédérales du 21 octobre. Sur la bande frontalière, du Jura suisse au canton de Vaud, la vic- L toire de l’U.D.C. est également nette. Le parti de Christoph Blocher devient la première force politique dans le canton de Vaud par exemple. À sa création, l’U.D.C., comme son nom d’union démocratique du centre l’indique, était plutôt un parti modéré, séduisant la petite bourgeoisie et le monde rural. L’arrivée de Christoph Blocher Zoom Les élections suisses, comment ça marche ? omme dans le système français avec l’Assemblée Nationale et le Sénat, le parlement suisse dispose de deux chambres : le conseil national de 200 membres dans lequel chaque canton envoie un nombre de représentants proportionnel à sa taille et le conseil des États dans lequel siègent deux conseillers par canton, soit 46 membres au total. L’élection au conseil national se fait en un tour, à la proportionnelle. L’élection au conseil des États se fait au système majoritaire à deux tours. Le second tour aura donc lieu le 11 novembre. Le parlement suisse est renouvelé intégralement tous les quatre ans. C à sa tête marque alors une radi- sur soi quand tout va bien. Le calisation du parti qui prend moment où la porte de l’Eurode nettes tendances populistes. pe a été le plus ouverte par la Un des pendants de cette radi- Suisse, c’est quand la Suisse calisation, outre le rejet de tout n’allait pas bien économiquece qui vient de l’étranger, est ment” poursuit cet observateur. notamment son refus radical Alors les relations francod’intégration à l’Union Euro- suisses sont-elles menacées sur le plan des échanges écopéenne. “La suppression de tout projet nomiques, et des flux de trad’adhésion à l’U.E. se confir- vailleurs facilités par les accords me. Cette question ne concer- bilatéraux ? “La voie bilatéranera donc pas la législature à le prise par la Suisse ne devrait venir, ni même la suivante” pas être remise en question, note Stéphane Devaux, jour- l’interdépendance entre France et Suisse notamnaliste politique à “La voie ment est trop forte” Neuchâtel. Parapense Stéphane doxalement, l’Union Européenne est le pre- bilatérale ne Devaux. débat sera néanmier marché pour devrait pas Le moins rouvert l’an l’économie suisse. Les Suisses s’en tiendront être remise prochain au moment où deux nouveaux donc aux accords bilatéraux qu’ils ont su en question.” pays - Roumanie et Bulgarie - feront leur négocier avec une entrée dans l’Union Euroincroyable dextérité. Le repli sur soi de la Suisse péenne. Les Suisses pourront intervient dans un contexte où alors demander de réexamison économie ne s’est jamais ner le contenu des accords bilaaussi bien portée. “C’est un téraux. réflexe de pays riche de se replier À moins d’une plus forte pous- Les accords bilatéraux et la libre circulation des travailleurs ne devraient pas être remis en question. En revanche, l’adhésion à l’Union Européenne n’est pas pour demain. sée encore de la droite populiste dans les prochains scrutins, le risque est infime que le travailleur frontalier soit considéré comme le bouc émissaire de tous les maux du pays. Même lorsque certains habitants suisses - c’est arrivé au Locle fin octobre - manifestent contre le trafic incessant de voitures dans la localité aux heures de pointe des frontaliers. Une manière de faire porter le chapeau à ce public dans un contexte où les projets routiers (déviation de certaines villes) sont ralentis à cause d’une baisse des financements fédéraux. J.-F.H. L’ACTU DU MOIS LE LICENCIEMENT DU FRONTALIER À l’origine du licenciement ordinaire, par opposition au mode de résiliation « extraordinaire » comme le licenciement immédiat pour justes motifs, peut se trouver un motif économique mais également personnel, la faute n’étant pas un élément obligatoire. Des dispositions légales règlent la procédure tant sur la forme que sur le fond. L a notification de la résiliation du contrat de travail à l’initiative de l’employeur n’est subordonnée, légalement, au respect d’aucune forme particulière. La notification peut donc se faire oralement, par lettre simple, remise en mains propres ou lettre recommandée. Cependant, le congé est généralement donné (ou confirmé) par écrit pour éviter toute contestation et ce, d’autant plus qu’il est primordial de pouvoir déterminer avec exactitude le jour de réception du congé donné. En effet, le moment qui permet de déterminer la durée du délai de congé est celui où le congé est reçu. Ainsi, par exemple, un licenciement reçu par un employé le 30 octobre fait courir le préavis le 1er du mois suivant soit le 1er novembre alors qu’un licenciement reçu le 1er novembre ne fera courir le préavis que le 1er décembre. Les délais de congés légaux sont après le temps d’essai : - d’un mois pour la fin d’un mois pendant la première année de service ; - de deux mois pour la fin d’un mois de la deuxième à la neuvième année de service ; - de trois mois pour la fin d’un mois dès la Hasna CHARID Juriste Groupement Transfrontalier Européen Antennes de Morteau et Pontarlier dixième année de service. Ces délais peuvent toutefois être modifiés par contrat de travail ou convention collective. Par ailleurs, il existe des cas où le licenciement du salarié est impossible. Ce sont des périodes dites de protection qui sont exhaustivement énumérées par la loi mais qui ne vont s’appliquer qu’une fois le temps d’essai réalisé. Il s’agit entre autres des périodes d’incapacité de travail totale ou partielle résultant d’une maladie ou d’un accident. La protection s’étend sur une période différente selon l’ancienneté du travailleur : - 30 jours au cours de la première année de service ; - 90 jours de la deuxième à la cinquième année de service ; - 180 jours à partir de la sixième année de service. Il faut également préciser que la femme enceinte est protégée puisque l’employeur ne peut pas la licencier pendant toute la durée de sa grossesse et au cours des seize semaines qui suivent l’accouchement. En revanche, le contrat de travail peut avoir été rompu de manière valable et qu’une période de protection naisse par la suite pendant le délai de congé. Dans ce cas, le préavis sera suspendu du temps de la maladie par exemple et au maximum du temps de la période de protection dont peut bénéficier le salarié en fonction de son ancienneté. Économie 36 I NDUSTRIE Pour Raphaël Silvant, le président de l’association “Luxe and tech”, “il y a urgence à réagir.” Résister face à la Suisse Le pôle “Luxe and tech” refuse la fatalité 32 industriels du Haut-Doubs réunis sous la bannière du luxe commencent à organiser la riposte face à une industrie suisse toujours plus gourmande en termes de main-d’œuvre française. à des clients prestigieux comme Cartier ou Hermès, ces marques qui elles-mêmes ont des ateliers en Suisse, véritables aspirateurs à main-d’œuvre française ! Si bien qu’actuellement, les entreprises françaises installées sur la bande frontalière deviennent de véritables instituts de formation pour les entreprises suisses. Sur les 150 personnes employées dans le groupe Silvant, l’effectif diminue chaque année de 10 %, “du personnel qu’on arrive tant bien que mal à remplacer” constate le P.D.G. Le paradoxe de cette situation ubuesque, c’est que “la plupart de ces entreprises suisses sont nos clientes” ajoute M. Silvant. BMW D sions de prospection communes, péenne qui ont totalement libéla mise en place d’une veille stra- ralisé le marché de la maintégique pour savoir qui sont nos d’œuvre. “Cela, on ne l’a pas vu concurrents, où ils se trouvent, venir alors qu’il y a encore quatre la mise en place de ponts entre ans, la Suisse manquait de trala recherche et les entreprises et vail, ajoute Robert Jeambrun. le développement de la concep- La Suisse a très bien négocié ces accords.” Logiquement, 80 partion et du design.” Ce bel enthousiasme, né d’une lementaires suisses ont su avoir heureuse initiative collective, plus de poids qu’un seul comest néanmoins terni par la missaire européen chargé de conjoncture actuelle même si, défendre les intérêts de tous les reconnaît Raphaël Silvant, “il États-membres de l’Union. La mine des indusest toujours mieux de travailler à côté du Un ingénieur triels se durcit. “La situation est critique, bon élève que du maude 27 ans elle est grave reconvais.” Il n’empêche, la naît Raphaël SilSuisse continue à débauché vant. Il faut que les embarrasser nos politiques nous industriels qui soulipour aident. Faut-il gnent “le succès incontesté de la locomotive 80 000 euros accepter que des milliers d’emplois soient suisse qui a su créer amenés à dispaun label de provepar an ! raître dans dix nance.” Mais derrière le sourire de façade, il y a ans ?” s’interroge le président l’éternel problème : l’hémorra- de “Luxe and tech”. Et Robert gie de la main-d’œuvre quali- Jeambrun de citer l’exemple de fiée (ou non) vers les contrées ces entreprises suisses qui n’arsuisses. C’est pourquoi, “l’asso- rivent même plus à trouver un ciation Luxe and tech peut être régleur pour des salaires qui une réponse à cette probléma- dépassent les 7 000 F.S. Ou de tique” se convainc M. Silvant. cet ingénieur français de 27 ans, Robert Jeambrun, autre indus- qui se prévaut d’une année seutriel membre de l’association lement de pratique en France, ajoute : “La Suisse amène du récemment débauché en Suistravail à nos entreprises, du pou- se pour un salaire de voir d’achat pour les frontaliers, 80 000 euros par an ! il ne faut pas tout voir en néga- Le pire, c’est que la plus grantif. Mais le gros problème, c’est de partie du chiffre d’affaires vrai, c’est ce phénomène d’aspi- des entreprises regroupées dans ration des jeunes. Et le mouve- le pôle luxe provient de l’inment évolue plus vite que ce que dustrie du luxe français, grâce l’on peut réagir” déplore-t-il. Une fois de plus, les industriels pointent du doigt le coupable : les accords bilatéraux signés entre la Suisse et l’Union Euro- Et encore, actuellement, sur 25 millions de boîtes de montre exportées par la Suisse, seules 6 millions sont entièrement fabriqués en Suisse. Avec le renforcement annoncé du label swiss made qui prévoit que la quasi-totalité des composants devront sortir des ateliers suisses, “il faudra quatre fois plus de monde. Ce sera impossible” constatent les industriels. D’où la main tendue proposée par les entreprises du Pays Horloger qui verraient évidemment d’un bon œil l’idée, encore floue pour l’instant, d’étendre le périmètre du swiss made au Pays Horloger. “Et pourquoi ne remettrions-nous pas en place un vrai made in France ?” rétorque Syl- 320 i PACK LUXE vain Compagnon de l’agence Développement 25. Finalement, la vocation de l’association “Luxe and tech” n’est pas de prétendre au swiss made, idée inaccessible aujourd’hui, mais plutôt d’affirmer haut et fort que, non loin de la Suisse, il existe un petit territoire où le savoir-faire français de précision est encore détenu par des centaines de travailleurs qui n’ont pas encore quitté le territoire national pour les cieux helvétiques. Mais tous ont bien conscience que ce message doit être entendu rapidement. Car il y a urgence. I J.-F.H. 320 TD COMPACT ( jantes alu, clim auto, rég, vitesse ANTHRACITE / CUIR NOIR (clim, jantes alu) NOIR / TISSU NOIR Avril 03 Prix : 16500 € Aout 04 Prix : 15500 € 120 D SPORT 330 XD SPORT BVA ( xénon, jantes 17', sièges sport ) ANTHRACITE / TISSU NOIR (gps, jantes 17’, clim auto, alarme ) BLEU FONCE / CUIR GRIS Avril 06 Prix : 32900 € Aout 06 Prix : 26500 € X3 2,0D CONFORT (clim auto, jantes alu, Rég. Vitesse) GRIS MOYEN / TISSU NOIR AUTRES MARQUES e “l’ambition d’une poignée d’hommes qui tiennent à développer une filière régionale”, comme le présente l’industriel de Damprichard Raphaël Silvant, est né le pôle “Luxe and tech”, un réseau de 32 entreprises toutes installées dans un rayon de 30 km, entre le Val de Morteau et le Plateau de Maîche. Horlogerie, maroquinerie, bijouterie, joaillerie, instruments d’écriture, toutes ces entreprises travaillent pour l’industrie haut de gamme. À elles toutes, ces sociétés emploient 1 450 salariés et réalisent un chiffre d’affaires cumulé de 200 millions d’euros. Début octobre, le pôle luxe tirait un premier bilan de sa jeune existence. Disposant d’un budget annuel de 200 000 euros, l’association “pôle luxe” poursuit l’objectif qu’elle s’est fixé à sa création en 2006 : faire travailler ensemble toutes ses entreprises adhérentes, mutualiser leurs moyens et leurs compétences pour proposer aux donneurs d’ordres “une réponse globale et innovante à tous les projets industriels liés au luxe.” Voilà pour le postulat de départ. Seulement, tout irait pour le mieux si ces entreprises adossées à la frontière suisse ne vivaient pas dans l’ombre du géant économique suisse. C’est pourquoi, ces entreprises veulent se faire entendre, l’organisation du pôle luxe va dans ce sens. Mais au-delà de la création d’une identité visuelle commune, d’affiches, d’un logo, d’un site Internet, du recrutement de deux salariés permanents, que doit faire l’association pour représenter au mieux les intérêts de ses adhérents ? “Nous venons de voter quatre propositions d’actions répond Raphaël Silvant : l’organisation de mis- Octobre 06 Prix : 32900 €€ ESPACE IV DCi 150 ch PRIVILEGE (Clim auto, jantes alu, xénon) BLEU CIEL / ALCANTARA GRIS Février 04 SLK 200 K ALFA 147 JTD 120 ch DISTINCTIVE 5P. ( clim, jantes alu, lecteur cd ) GRIS CLAIR / CUIR ROUGE-NOIR Juin 01 Prix : 14500 euros Les produits fabriqués dans les ateliers des entreprises françaises regroupées dans le pôle luxe travaillent surtout pour l’industrie française du luxe, dont les grandes marques ont aussi des ateliers en Suisse, à quelques kilomètres du Pays Horloger. Paradoxe. ( pack ti, clim auto ) NOIR / TISSU NOIR Octobre 06 Prix : 18 900 euros 607 2.2 PACK MODUS DCI 80 ch LUXE DYNAMIQUE ( clim ) Prix : 17900 euros ( clim auto, jantes alu, sièges élec. ) VERT FONCE / CUIR BEIGE BLEU FONCE / TISSU GRIS Mai 03 Novembre 04 8900 euros Prix : 10900 € Patrick METZ s.a. ZAC de le Justice - 90000 BELFORT Tél. 03.84.57.38.70 ZAC de Valentin - 25000 BESANCON Tél. 03.81.47.97.97 www.patrickmetz-sa.fr Les commerçants de la carte Altitude communiquent… Hôtel-restaurant “le Morteau” R epris en 2003 par Stéphane Bazile, cet établissement fait partie du réseau des Tables Régionales de France. Son credo : promouvoir une cuisine de terroir agrémentée d’une touche d’inventivité. “On cherche constamment à apporter de la diversité au gré des saisons et en privilégiant des produits locaux”, note Stéphane qui officie aux fourneaux de cet hôtel-restaurant où travaille une équipe de cinq personnes. Une carte chasse à l’automne, des fondues, des boîtes chaudes de mont d’or ou encore des raclettes en hiver, la palette régionale se retrouve aussi dans les plats du jour. “On fonctionne toujours sur deux menus en proposant par exemple une viande et un poisson.” 26, rue Jeanne d’Arc PONTARLIER Tél. : 03 81 39 14 83 Le restaurant s’est d’ailleurs fait une belle réputation avec les truites de Bonnevaux-le-Prieuré. Autre exemple de l’esprit qui anime la maison, la carte des vins se décline en service au verre ou au pichet avec des produits en provenance de petits producteurs. Le Morteau est fermé le vendredi soir et le dimanche soir hors saison sauf en cas de réservation. Maroquinerie Colin pécialiste en maroquinerie depuis de nombreuses années et après rénovation du magasin, Yvette COLIN vous conseillera dans une nouvelle ambiance. S Des marques de référence : sacs cuir et fantaisie : MAC DOUGLAS – TEXIER – ARTHUR et ASTON – KIPLING – FUSHIA – DDP – ROXY – EASTPAK G G Parapluies et suivi des réparations : COUP de FOUDRE – VAUX Bagages : DELSEY – JAGUAR KIPLING – EASTPAK. G Gants, ballerines et foulards : AGNELLE – GLOVE STORY ISOTONER. G Bientôt les fêtes de fin d’année ! Pour vos idées cadeaux, venez découvrir ce large choix tous budgets. N’oubliez pas votre carte Altitude. 21, rue de la République PONTARLIER - Tél. : 03 81 39 17 56 Les Stocks Américains Salon de coiffure Why Not Les Stocks de Pontarlier en bref, G Ouverture le 20 juillet 1991 G Marques de chaussures : Caterpillar, Art, Levi’s, Converse, Doc Martens, Rocket Dog, Fée Céleste. G NOUVEAU : Site Internet avec liens G Laurence, Marie et leur bonne humeur avec nos marques, les magasins du grous’occupent du magasin depuis 4 ans. pe, les promos en cours, etc. G Marques des vêtements homme : Marl- sur www.stocks25.com boro Classics, Levi’s, Blend, Liber- G Notre principale mission est d’adapto, Kaporal, Schott. ter la sélection des collections en s’améliorant sans cesse pour que notre sloG Marques de vêtements femme : Roxy, ZLK, Lola Espelleta, Blend gan “Si c’est bien, c’est Stocks Américains” soit encore d’actualité She, Loïs, Levi’s, Kaporal… pour les 10 années à venir. e salon Why Not a ouvert ses portes le 1er septembre 2005. Avec son équipe de 4 personnes (2 garçons, 2 filles), il vous L propose ses services tech- G Mèches - Permanentes... niques & artistiques en G Partenaire Hairdreams : fonction de votre person- extensions de cheveux nalité et des tendances : 100% naturels G Coupes Mode - Couleurs G Sièges relaxants et massages du cuir chevelu. G Vente de produits solaires pour les cheveux et le cuir chevelu. Pour l'achat de 2 produits solaires, un linge de plage est offert. Wella - Système Professionnel - Redken Horaires d'ouverture Mardi & mercredi 64, rue de la République - Pontarlier - Tél. : 03 81 46 52 48 14, rue Sainte-Anne - Pontarlier - 03 81 46 59 74 Liste des commerçants adhérents à la Carte Altitude A Fleur de Peau 79 A l’Arrière des taxis 70 Ambiance et Styles 89 Au Bon Echanson 66 Aux Petits Gourmands 8 Au Pot Cassé 2 Authentic Boarder 11 Bijouterie Bolle Reddat 63 Bijouterie Vuillemin 34 Boucherie Bonnet 85 Boulangerie Pfaadt 23-25 Chabloz Fleurs 29 Chewingum 3, Clin d’Oeil 54 Coiffure Martine 12 Comté Marcel Petite 7 Confiserie Petite 95 Cycles Pernet 23 Dany Boutique 15 De Neuville 83 Détournements majeurs 13 Envie de Séduire 6 Rue de la République Rue de la République Rue de la République Rue de la République Rue de la Gare Rue Vannolles Rue Sainte Anne Rue de la République Rue de la République Rue de la République Pl. Saint Pierre Rue de la République Place Ste Benigne Rue de la République Rue Du Docteur Grenier Rue Ste Anne Rue de la République Rue de la République Place Saint Pierre Rue de la République Place St Pierre Rue du Dr Grenier Espace Beauté Alizée Fantasia Fémina Floralies Franca Boutique Fox’Trott Hôtel de Morteau Impulsion Institut Caline Jean Balthazar Joueclub Jules et Julie Ki-Lin Spa L’Atelier du cheveu La Boutique Fleurie La Coifferie Le Travail en Couleur Librairie l’Intranquille Librairie Rousseau Lin et l’autre Maroquinerie Colin Maroquinerie Le lézard 72 11 72 9 42 64 26 7 9 4 81 51 38 6 5 12 7 10 20 Rue de la République Place St Pierre Rue de la République Place St Pierre Rue de la République Rue de la République Rue Jeanne D'Arc Rue Vannolles Rue du Bastion Rue de la Gare Rue de la République Rue de la République Rue de Besançon (carré St Pierre) Rue de Salins Rue Vannolles Rue de Salins Rue de la Gare Rue Tissot Rue de La République 7 place Saint-Pierre 21 Rue de la République 68 Rue de la République Milk Mixteen Nouvelle Vague Optique Gresset Parfumerie Anne Charlotte Pensée de Violette Photos Gulot Camara Pierre Paul Jacques Pizzeria La Belle Napoli Playtime Prêt à Porter Huguenin Rêve Bleu Salon Mod Styl Salon Why Not Simplement Chocolat So-Da Sport 2000 Stocks Americains Sport Aventures Torréfaction Querry Un Monde à Part Valériane Virgo Music 09h00 - 12h00 et 14h - 18h30 Jeudi 09h00 - 21h00 Vendredi 09h00 - 19h00 Samedi 08h00 - 16h00 4 7 22 16 45 8 67 1 35 8 13 8 14 14 79 8 13 66 13 6 7 12 38 Rue de la gare Place St Pierre Rue de la République Rue de la République Rue de la République Rue Tissot Rue de la république Place Saint Pierre Rue Montrieux Rue Vannolles Rue de la Gare Rue de la Halle Rue Tissot Rue Sainte Anne Rue de la République Rue Vannolles Rue Sainte Anne Rue de la République Rue de la République Rue Sainte Anne Rue du Bastion Rue du Vieux Château Rue de la République 38 Économie - commerce PONTARLIER Ouverture le 8 novembre Dépaysez votre intérieur articles de décoration de salon, salle à manger, chambre en tek, bambou, palissandre… “On se situe dans le moyen de gamme. Il s’agit toujours de produits artisanaux en bois massif.” Examiné en juillet par la À la différence d’une franchiC.D.E.C., son dossier a obte- se, une concession comme Capnu cinq voix sur six. Seule la tain Oliver s’appuie sur une Ville de Pontarlier a voté néga- centrale de référencement, ce tivement. “Captain qui permet de proOliver se distingue des prix très “On mise sur poser par un positionneattractifs. Question ment très original incontournable, le style avec des produits cette installation d’ameublement et de dans le Hautethniquedécoration venus du Doubs prend-t-elle exotique.” en compte la clienmonde entier. Ici, on mise sur le style ethtèle Suisse ? A prionique-exotique.” ri, pas plus que ça. “Les préviUne invitation au voyage, sions sont d’abord basées sur agréablement mise en ambian- des critères de fréquentation ce sur les 500 m2 de surface nationale. La Suisse c’est plud’exposition dédiés à ce nou- tôt la cerise sur le gâteau”, veau magasin qui ouvre ses conclut Christophe Leguin qui portes le 8 novembre. Captain dirigera une équipe de quatre Oliver, c’est des meubles et des salariés. Captain Oliver s’installe sur la zone commerciale de Doubs. Cette enseigne est spécialisée dans l’ameublement exotique et la décoration qui va avec. À des tarifs plutôt compétitifs. e créneau n’était pas encore représenté sur la place pontissalienne”, estime Christophe Leguin, le concessionnaire de cette enseigne qui compte une quinzaine d’implantations en France, dont quatre réalisées au cours du dernier trimestre 2007. Il n’en fallait pas plus pour motiver cet ancien vendeur salarié à se lancer dans l’aven- “C Christophe Leguin et l’équipe de Captain Oliver. ture. Après le feu vert de Captain Oliver, on s’en doute intéressé par une extension de son réseau en zone frontalière, il lui restait à trouver un emplacement et obtenir l’accord de la C.D.E.C. Le futur concessionnaire a saisi l’opportunité d’un local disponible sur la zone d’Hyper U. Un choix conforté par l’absence d’autre enseigne d’ameublement. Bijouterie Bolle-Reddat : à la rencontre de l’élégance nseigne emblématique de la rue de la République à Pontarlier, la bijouterie Bolle-Reddat vient de changer de propriétaire. Depuis le 6 novembre, Adeline et Laurent Lambert animent ce magasin. Ils y ont apporté l’élégance de leur propre style, tout en préservant les valeurs qui ont fait la renommée de cette bijouterie-joaillerie de caractère. “Nous avons gardé le meilleur du professionnalisme, du service et du sérieux de cet établissement généraliste ainsi que ses marques phares comme Festina et Lotus. En revanche, nous avons étoffé le nombre de marques présentes en vitrine” explique le couple. La montre est un accessoire de mode qui relève la personnalité de celui ou de celle qui la porte quel que soit son âge. Aussi des garde-temps et des bijoux griffés Esprit, Kenzo, Dolce Gabbana, Hugo Boss ou Cacharel ont rejoint des gammes plus traditionnelles. Les montres Michel Herbelin sont également commercialisées dans cet espace qui a enfin l’exclusivité régionale de la distribution de la marque suisse Edox (montres à complications issues de la haute horlogerie helvétique). E Ex-représentant spécialisé dans les bijoux et les diamants, Laurent Lambert, héritier de quatre générations d’horlogers du Val de Morteau, va apporter ses connaissances dans ce domaine spécifique. “Nous proposons une sélection des plus belles pierres et pour tous les budgets.” Le jeune couple trentenaire a déjà dix ans d’expérience dans la bijouterie-joaillerie. Originaires tous les deux du HautDoubs, Adeline et Laurent Lambert ont suivi une partie de leur scolarité à Pontarlier avant de partir à Bruyères dans les Vosges pour reprendre une bijouterie. C’était en 1997. Leur histoire aurait pu se poursuivre là-bas. Mais l’opportunité de reprendre l’enseigne Bolle-Reddat les a décidés à revenir dans la région où ils ont leurs attaches. Pour eux, c’est un nouveau pari qu’ils relèvent avec enthousiasme, fidèles à cette devise qu’ils adressent à leur clientèle : “Venez, rêvez et osez.” Juste pour le plaisir. BIJOUTERIE BOLLE-REDDAT 63, rue de la République Ouverture du mardi au vendredi de 10 h à 12 h et 14 h à 19 h Samedi de 9 h à 18 h Laurent et Adeline Lambert, héritiers d’une tradition horlogère de quatre générations. Économie É NERGIE 39 Les micro-centrales électriques De l’eau naît la lumière Les projets de micro-centrales électriques se multiplient dans notre région. Car en matière d’énergies renouvelables, il n’y a pas que l’éolien ! L’hydroélectrique représente en effet plus de 90 % de ces fameuses énergies propres. u fil du Doubs, entre Pontde-Roide et Dole, 28 centrales hydroélectriques en activité ont été recensées. Sur la Loue, entre sa source dans le canton de Montbenoît et Champagne-sur-Loue, une dizaine de centrales fonctionnent. Appartenant pour la plupart à des privés (les autres sont la propriété d’E.D.F.), ces centrales produisent de l’électricité, revendue ensuite à E.D.F. qui intègre l’énergie ainsi produite au fil de l’eau dans son A Repère Pour définir la puissance d’une centrale électrique, on utilise une unité de mesure qui est le kilowatt-heure. Le kilowatt-heure (ou kWh) est une unité de quantité d’énergie. Kilowatt-heure (kWh) signifie “1 000 watts pendant une heure”. C’est, par exemple, l’énergie électrique consommée par dix ampoules de 100 Watts allumées pendant une heure. réseau. Les barrages les plus connus, car les plus hauts, dans le Haut-Doubs, sont ceux du Refrain ou du Chatelot, gérés par E.D.F. Mais les particuliers sont nombreux à s’intéresser à cette source propre d’énergie. Plusieurs projets de réhabilitation sont actuellement à l’étude dans le Doubs, notamment dans le secteur de Besançon : la Malate, Avilley… D’autres fonctionnent déjà, c’est le cas notamment à Rosureux au fil du Dessoubre. En France, E.D.F. a toujours le monopole de la distribution d’électricité, mais pas de la production. Ainsi, environ 2 000 centrales électriques privées sont réparties au fil des cours d’eau français. La plupart du temps, ces installations fonctionnent sur des anciens sites industriels (forges, moulins ou scieries), équipées de turbines. Sur le plan national, 86 % de l’électricité est d’origine nucléaire. Le reste est constitué d’énergies dites renouvelables et ne produisant aucun déchet (éolien, photovoltaïque, hydroélectricité). Et sur ces 14 % restant, l’hy- droélectricité représente la grande majorité. Les centrales des particuliers ont des puissances oscillant entre 50 kW et 6 mégawatts. Multipliée par un certain nombre de fonctionnement d’heures par an, on obtient l’énergie produite. Le Franc-Comtois Philippe Grammont possède deux centrales, l’une au barrage de Blye, dans le Jura, à proximité de Chalain, l’autre sur la Bienne, toujours dans le Jura. Il est un des principaux producteurs privés de la région. À elles deux, ses deux centrales totalisent une production de 16 millions de kWh, ce qui correspond à la consommation en électricité de 15 000 foyers. “C’est l’équivalent de 12 000 tonnes de CO2 évitées par an, ou 1 400 tonnes de pétrole, ou 6 000 tonnes de charbon” illustre Philippe Grammont. La centrale du barrage de Blye est équipée de quatre groupes, chacun de 4 mégawatts de puissance installée. Comme tous les propriétaires de centrales hydroélectriques, Philippe Grammont revend son électricité à E.D.F. À raison de Philippe Grammont est vice-président du syndicat E.A.F. 2,5 centimes d’euro du kWh entre avril et octobre et 8 centimes de novembre à mars, l’affaire est plutôt juteuse. Mais produire de l’électricité ne s’improvise pas. “On a vu quelques promoteurs immobiliers se lancer dans l’hydroélectricité croyant faire de l’or et ont fini par tout perdre” commente un spécialiste de la question. Philippe Grammont emploie trois salariés chargés de la maintenance de ses deux sites jurassiens. Il gère également une société spécialisée dans la maintenance pour les petits producteurs privés, avec cinq autres salariés. “Les gens croient à tort que c’est une rente. Mais posséder une centrale, c’est de nombreuses contraintes techniques, un énorme entretien” commen- te M. Grammont. Une directive européenne impose à la France de produire d’ici 2010, 21 % d’énergies renouvelables. On en est encore loin. Seulement, déplorent la plupart des propriétaires de centrales, “on ne sent pas vraiment de volonté politique qui encourage le développement de l’hydroélectricité.” J.-F.H. La situation française La part de l’hydroélectrique dans les énergies renouvelables Hydroélectricité Éolien terrestre Biomasse Déchets (biogaz, incinération) Phtovoltaïque Total Production 66 TWh, ............. soit 93,75 % 0,6 TWh, ............ soit 0,6 % 1,7 TWh, ............ soit 2,41 % 2,1 TWh, ............ soit 2,98 % 0,01 TWh, .......... soit 0,1 % 70,4 TWh * TWh = Térawatt-heure = 1 milliard de kWh Agenda 40 SPECTACLE Le 29 novembre à Pontarlier CONCERT Mardi 11 décembre La Madeleine, la trilogie Julien Clerc, en toute intimité Une allure de jeune premier et pourtant, presque quarante ans de carrière. De “La Cavalerie” à “Double Enfance”, le répertoire de Julien Clerc est une série impressionnante de tubes. À déguster le 11 décembre en toute intimité… Marcel Pagnol a sa trilogie, la Madeleine Proust a désormais la sienne. La célèbre paysanne de Derrièreles-Gras a concocté un savoureux spectacle mêlant les meilleurs extraits de ses trois créations. ous avez aimé le 1, “la Madeleine Proust en forme”, vous avez adoré le 2, “la Madeleine Proust à Paris”, vous avez été ému par le 3, “la Madeleine Proust fait le tour du monde”, vous vous régalerez avec ce meilleur de la Madeleine en un spectacle, “la Madeleine, la trilogie”. La truculente paysanne du Haut-Doubs remonte sur les planches pour donner le meilleur d’elle-même. Depuis 20 ans, Lola Sémonin fait évoluer la Madeleine Proust parallèlement à sa propre évolution d’être humain et d’artiste. Ainsi ce personnage est devenu un véritable concept artistique. La truculente La trilogie reprend donc des extraits des trois specpaysanne tacles et met en valeur l’hiset l’évolution de la remonte sur torique Madeleine Proust dans son d’esprit. les planches. ouverture De la vieille dame qui n’a jamais franchi les portes de son hameau jusqu’à la Madeleine “chébran” qui découvre New-York et l’Inde, le personnage incarné depuis 25 ans par Lola Sémonin n’a pas pris une ride. Au contraire, elle a rajeuni. Grâce à l’écriture subtile et efficace de son auteur, qui cherche à faire rire de tout, la Madeleine défie les a priori et les clichés. Elle est désormais le porte-parole d’un espoir, une voix de tolérance et d’ouverture au monde. n 1968, Julien Clerc enregistre son premier 45 tours avec en titre-phare, “La Cavalerie”. La France commence alors à s’intéresser à ce chanteur au charme décapant et aux paroles étranges. L’année suivante, Julien Clerc découvre la scène du mythique Olympia sous la houlette et le parrainage de “Monsieur 100 000 Volts” en personne, Gilbert Bécaud. Cette même année, Julien Clerc joue et chante le rôle phare de “Hair”, la comédie musicale. Parfum de scandale pour 30 secondes de nudité collective en fin de spectacle : neuf mois de triomphe pour un Julien que toutes ces démonstrations amusent sans l’enthousiasmer. Parution parallèle de son quatrième 45 tours, “La Californie”. Puis les tubes s’enchaîneront tout au long des années soixante-dix, quatre-vingt et quatre-vingt-dix : “Si On Chantait” en 1972, “Ma Préférence” en 1978, “Femmes Je Vous Aime” en 1982, “Cœur De Rocker” l’année suivante. Puis le portrait haut en couleurs de “Mélissa, métisse d’Ibiza” en 1984, “La Fille Aux Bas Nylon”. “Fais-Moi Une Place” en 1989. E V Après 25 ans de vie, le personnage de la Madeleine a mûri, il s’est ouvert au monde. Mais est toujours aussi attachant. Au final de ce spectacle en forme de “best-of”, dans une scénographie poétique, la Madeleine Proust disparaît et fait place à celle qui l’a créée et interprétée. Lola Sémonin apparaît alors, rayonnante. La boucle est bouclée. Madeleine Proust, la trilogie Vendredi 16 novembre à 20 h 30 Salle des Fêtes de Villers-le-Lac Jeudi 29 novembre 2007 à 20 h 30 Espace Pourny à Pontarlier “Si j’étais elle” au début des années 2000. La carrière du chanteur est d’une extraordinaire régularité au top. Après une tournée à l’étranger entre l’Amérique du Nord (Canada, États-Unis…), l’Europe (Royaume-Uni, Allemagne…), ou encore quelques destinations plus exotiques (Île Maurice, Île de la Réunion…), Julien Clerc a entamé cette année une nouvelle tournée en France, Suisse et Belgique, avec un spectacle en acoustique qui s’intitule Julien Clerc “Intimes”… “L’ambiance musicale est un écrin pour la voix. Nous sommes trois sur scène et c’est très intime. Les chansons sont mieux mises en valeur avec leur côté intemporel. Je me recentre sur mon outil vocal comme un artisan, j’essaie de me concentrer sur l’essentiel : une bonne mélodie, de bonnes paroles et le fait de bien les chanter. C’est ça finalement, le métier de chanteur” commente Julien Clerc. Un métier à redécouvrir sur les planches de la salle Pourny. Julien Clerc “Intimes” mardi 11 décembre à 20 h 30 Espace Pourny Pontarlier Renseignements au 03 81 44 29 78 Julien Clerc a préparé un spectacle très intime pour sa nouvelle tournée. DISCO Vacances PRÉSENTENT N ICOLAS CANTE LOU P PONTARLIER Mercredi 2 avril 2008 20h30 - Espace Pourny 40€+1€ Carré d’or 45€+1€ Agenda FRASNE 41 PONTARLIER 50 exposants Exposition Hymne pictural à la vie Le marché de Noël prend de l’embonpoint M La seconde édition du marché de Noël de Frasne est organisée le 1er et 2 décembre à la salle polyvalente. Le marché s’articule cette année autour du thème du vin. Plusieurs stands honoreront comme il se doit les produits de la vigne. Autant de suggestions à accorder aux spécialités régionales d’ici et d’ailleurs qui ne manqueront pas d’éveiller les papilles gustatives. Les préparatifs de Noël s’accompagnent forcément de décorations, d’idées cadeaux originales conçues par des artisans, des artistes. “On a travaillé dans ce sens en proposant le plus de divera version réduite inaugurée l’hiver dernier sité possible dans la sélection des exposants.” s’était soldée par un succès inattendu. De Quand les grands font des emplettes, comment quoi réjouir les membres de la Courte Échel- occuper les enfants ? En les invitant à particile, association créée spécifiquement pour l’oc- per à des jeux et d’autres activités divertissantes dans un espace qui leur sera dédié. Rien casion. “On a décidé d’étoffer la formule sur deux jours”, confie Colette Girard, Le plus de de mieux pour patienter en attendant l’arrivée d’un personnage à barbe blanche secrétaire de la structure organisatrice. diversité et manteau rouge. La Courte Échelle porte bien son nom. Les bénéfices de ce La manifestation débutera le samedi soir par une fondue préparée et servie possible. marché de Noël seront reversés à des associations à caractère humanitaire par le comité des fêtes de Frasne. Comté de la fruitière locale et animation musicale situées sur la communauté de communes Frassont au menu. Dimanche, toujours au même ne-Drugeon. On l’oublie parfois, Noël reste ausendroit, place aux réjouissances de Noël. Une si un grand moment de partage qu’on soit riche cinquantaine d’exposants feront le déplacement. ou pauvre, en bonne ou mauvaise santé. L FESTIVAL arylène Ryckewaert présente une sélection de ses œuvres à l’annexe des Annonciades du jusqu’au 11 novembre. Installée aux Grangettes depuis 25 ans, cette artiste formée aux beaux-Arts de Dunkerque a travaillé plusieurs années sur Paris aux côtés notamment de Robert Lapoujade, peintre et cinéaste connu pour ses œuvres engagées. Parallèlement à l’animation de différents ateliers artistiques, elle exerce sa passion dans un petit atelier aménagé à domicile. Peu attirée par le figuratif, elle évolue plutôt dans l’expressionnisme abstrait et peint souvent des visages, des personnages. “Je m’intéresse beaucoup aux relations humaines” dit-elle. Son art est l’aboutissement d’une réflexion sur la vie, sa complexité et ses émotions. Elle s’affirme dans un style qui révèle une grande maîtrise des couleurs. Tout en nuances et harmonie, cette profusion de tonalités donne force et expression à chacune de ses peintures. L’artiste nous transmet une quête incessante, un retour à l’essentiel où la complexité troublante se dévoile au fil des toiles. N’ayant pas le souci de peindre pour gagner sa vie, Marylène Ryckewaert garde intacte sa créativité artistique. Elle reste Les œuvres de Marylène Ryckewaert, c’est l’aboutissement d’une réflexion sur la vie. FESTIVAL PAROLES EN MARGE Du 14 au 18 novembre “Paroles en marge”, paroles en marche Organisé par l’association Théâtr’Ouvert de Pontarlier, le festival “Paroles en marge” donne leur place à toutes les formes de théâtre, pour tous les publics. utre chose. Montrer autre de Théâtre Ouvert. chose, dire que la création Le festival Paroles en marge est celui existe hors des grandes struc- de paroles en marche. La parole des tures, des sponsors, que des troupes artistes, des poètes, que l’on n’écoute plus, ou d’une oreille amude toute la France vivent et sée, la télévision ayant rencréent un théâtre vif et dru, Un festival du toute chose dérisoire. varié, riche et profond. Pontarlier n’est pas une petite vil- populaire, Profondément ancré dans sa cité, Théâtr’Ouvert offre à le et, comme partout en France, elle doit garder conscience ouvert et tous la possibilité de pratiquer le théâtre, donne à voir que la culture est un lien essentiel, social, humain qui curieux. plusieurs créations tous les ans, des projets citoyens pour unit et délie les langues, libère les esprits et les cœurs. Être tous les publics, propose des tarifs ensemble. S’interroger, s’émouvoir. très économiques pour ses spectacles Notre credo. Depuis toujours” pré- et son festival. sente Rodrigue Simon, le président Treizième festival Paroles en marge sincère et fidèle à ses convictions. “Chaque tableau est un moment de vie : une joie, une fièvre, une chaleur humaine, une perte, cela figuré par une densité de formes qui s’agitent et explosent, de la réalité à l’imaginaire.” Un regard très intérieur sur l’existence, transposé en création picturale de façon dynamique et très subtile. À voir. ”A “Le Tour”, par la Compagnie Le Troupô. cette année, treizième déclaration d’amour, treizième fois que l’association offre à sa ville un festival de théâtre innovant, créatif et poétique. Un chiffre porte-bonheur ! “Nos moyens restent modestes. Mais notre force réside en notre conviction et en notre public” ajoute le président. Cette année encore, le menu est alléchant : un spectacle pour les enfants, un one-man-show qui dépote, un chef- d'œuvre d’humanisme de Jean-Claude Grumberg, une superbe création salinoise et un bouquet final burlesque et tendre de la compagnie du Troupô. Sans oublier la traditionnelle exposition d’œuvres des établissements scolaires et des institutions environnantes sur le thème de Masques et Totems. L’enfance, le burlesque du quotidien, la haine de l’autre, la Shoah, l’im- Du 14 au 18 novembre Théâtre Bernard Blier à Pontarlier Le programme Mercredi 14 à 15 heures : “L’oiseau du bonheur”, Le Mime Malou, Conte musical - Durée 45 minutes À 19 heures : “De vous à moi”, oneman-show écrit et interprété par Florent Brischoux Vendredi 16 à 20 h 30 : “L’Atelier” de Jean-Claude Grumberg, par la Compagnie Théâtr’Ouvert Samedi 17 à 20 h 30 : “Les Premiers Hommes”, création, par la Compagnie Théâtre des Valises Dimanche 18 à 18 heures : “Le Tour”, par la Compagnie Le Troupô Renseignements et réservations : Théâtr’Ouvert au 03 81 39 64 51 ou au 06 73 06 75 40 migration, le rêve, la culture populaire, la poésie et le rire, toujours le rire. Voilà le programme cette année, pour que les paroles en marge reviennent au cœur de notre cité. Un festival populaire, ouvert et curieux. De la vraie vie avec des vrais gens. Agenda 42 LIVRE Éditions Alan Sutton La forêt en Franche-Comté ieu de mystères et de refuge, la forêt a toujours suscité dans l’imaginaire crainte et fascination. Elle a joué, et continue à jouer un rôle essentiel dans la vie des populations comtoises. Combustible indispensable pour les industries, matériau de construction, matière première pour tous les usages domestiques, la forêt a toujours été l’objet d’enjeux économiques importants. Aujourd’hui, la Franche-Comté possède une des plus belles couvertures forestières de France. Le bois, ce L matériau noble, fait un retour en force et plus que jamais la forêt constitue une réserve d’air pur, de fraîcheur et de verdure à laquelle aspirent les urbains. L’ouvrage s’efforce avec les mots comme avec les images de présenter les liens étroits que les Comtois ont toujours entretenus avec leur forêt. “La forêt en Franche-Comté”, un ouvrage né de la rencontre d’un historien - Michel Vernus -, d’un journaliste - Daniel Greusard - et d’un bûcheron - Jean Goby. I L’ouvrage est édité par Alan Sutton. 23 et 24 novembre la Banque Alimentaire compte sur vous our la vingtième année consécutive, la Banque Alimentaire du Doubs organise le vendredi 23 et le samedi 24 novembre sa collecte de produits alimentaires dans les grandes surfaces. Elle aimerait que cet anniversaire soit marqué par une moisson record. Le but de la collecte est bien précis : pallier le manque de produits frais par la fourniture de produits de longue conservation utilisables tout au long de l’année. Sont donc demandés : les produits secs (huile, café, sucre, confiture, chocolat…), des conserves en boîte (légumes, poissons, plats cuisinés, fruits…). Deux jours de collecte dans une centaine de grandes surfaces du Doubs nécessitent une organisation rigoureuse et une participation massive de bénévoles, sans lesquels rien ne serait possible. Ils étaient 2 000 l’an dernier, il en faudrait davantage encore. Offrir un peu de son temps c’est une autre bonne manière de manifester sa solidarité. I P Pour tout renseignement : 03 81 80 96 06. 9, 10 et 11 novembre 60 ans d’Harmonie t mille et une bonnes raisons d’assister au spectacle présenté par l’Harmonie et ses formations périphériques les 9, 10 et 11 novembre à l’Espace Pourny. Autour de l’orchestre dirigé par Patrick Hérard, les Vieux de l’Hôp seront bien sûr de la partie tout comme une formation surprise. Circonstances obligent, ce concert habituel du 11 novembre se décline donc sur trois représentations de manière à pouvoir être vu par le plus grand nombre. En première partie, le public ne manquera pas d’apprécier la prestation de Michel Larose accompagné de son inséparable orgue de Barbarie. Avec sa gouaille toute parisienne, l’invité d’honneur aura toute sa place dans ce spec- E Espace Pourny Entrée libre Réservation des places à l’office du tourisme. Début de la représentation : vendredi 9 et samedi 10 : 20 h 30, dimanche 11 : 17 heures Deux événements Pierre Amoyal en concert endez-vous le jeudi 15 novembre à 20 h 30 à la salle des Capucins. Cet événement est organisé par Les Amis de l’Orchestre Symphonique. Une nouvelle association, présidée par René Émilli, qui a pour vocation de soutenir l’orchestre pontissalien et de promouvoir la musique classique en contribuant au financement de solistes réputés, en organisant des soirées musicales. D’autres artistes se produiront aux côtés du violoniste Pierre Amoyal : Marc Pan- R Pontarlier et sa région en photos tacle qui passera en revue les grands événements ayant marqué ces 60 dernières années sur le plan musical, culturel, cinématographique, technologique… Des airs de la môme Piaf, à West Side Story en passant par Walt Disney, le voyage s’achèvera en apothéose autour de l’A 380. I tillon piano, Yuko Shimizu alto, Stella Mendoca, soprano et Benjamin Gallinet, piano. En solo ou en duo, ils interpréteront des œuvres de Schubert, Beethoven, Bellini, Verdi, Puccini ou encore César Franck. I Jeudi 15 novembre à 20 h 30 Salle des Capucins Entrée libre Réservation des places à l’office du tourisme En vente en Tabac-Presse et Office du tourisme Retrouvez dans ce livre plus de 100 photos originales de votre région Pour les fêtes de fin d’année , offrez un cadeau inédit ! Possibilité d’envoi en France métropolitaine - Coût 24 euros - Frais de port inclus Chèque à adresser à Publipresse : BP 83 143 - 5 bis Grande Rue - 25503 MORTEAU Cedex En vente 19,90 euros Le portrait PONTARLIER 43 Curieux et fouilleur Michel Sobritz, cheville ouvrière de l’archéologie locale À 81 ans, s’il ne passe plus la Chaux d’Arlier au peigne fin dans l’espoir de découvrir des sites préhistoriques, l‘ancien égoutier de la ville garde intacte ce goût de la fouille qui a marqué toute son existence. nstinctivement, Michel Sobritz s’apparente volontiers à la taupe, animal qui reste selon lui est l’auxiliaire le plus utile de l’archéologue. “La prospection des taupinières a permis d’exhumer un nombre impressionnant de sites” affirme-t-il. Localement, nul autre que lui n’a peut-être autant exploré ce mode de prospection atypique. Il n’a jamais compté les kilomètres parcourus entre la Chaux d’Arçon et La Rivière-Drugeon à chercher des rognons de silex dans les mottes de terre. Le résultat de ses investigations a permis d’identifier une dizaine de sites mésolithiques abritant des débris d’activité humaine. “En analysant l’origine de ces silex, on sait maintenant que des chasseurs-cueilleurs venus de Suisse, du Jura ou de la Hau- I te-Saône séjournaient temporairement sur la région il y a plus de 10 000 ans.” L’affinité avec l’efficace tunnelier de nos campagnes se retrouve aussi dans le parcours professionnel de ce Pontissalien pur souche. Certificat d’étude en poche, il travaille d’abord comme ouvrier agricole. Le commis de culture s’engage dans l’armée. Rattaché au service des transmissions, il sera militaire pendant cinq ans dont deux en Indochine. De retour à Pontarlier, il s’éprouve aux joies du métier de terrassier dans le bâtiment. Premier contact avec les pierres locales. Il opte ensuite pour un emploi de cantonnier puis d’égoutier à la Ville. “Les égouts de Pontarlier, c’était mon domaine privé”, sourit ce spécialiste du curage du réseau pontissa- lien qu’il connaît comme sa poche. Un boulot difficile effectué dans une ambiance pas toujours agréable au nez et qui suppose de ne pas avoir la phobie des rats. Ces animaux sont plus propres qu’ils n’y paraissent et plutôt pacifiques pour peu qu’on ne les agresse pas. “Je me suis retrouvé bloqué dans une canalisation étroite face à des rats. Sachant qu’il ne faut surtout pas les taper, j’ai attendu qu’ils me passent sur le dos.” Frisson. Sa vocation d’archéologue amateur se révèle dans des circonstances assez saugrenues. Parti observé des traces de lièvre dans la neige du côté de la ferme de Cottaroz, Michel Sobritz tombe par hasard sur un monticule qui n’avait rien de naturel. “C’était dans les années soixante-dix à l’époque où l’équipe de Pierre Bichet fouillait des tumuli. Avec l’accord de l’agriculteur, je suis revenu explorer ce monticule au printemps. J’ai mis à jour un bracelet en lignite et d’autres objets que j’ai immédiatement présentés à Bichet. Il était très en colère et voulait même porter plainte. Finalement, après en avoir parlé au professeur Millotte, le respon- sable départemental des fouilles archéologiques, celui-ci lui a suggéré de me prendre dans l’équipe.” À défaut d’une formation universitaire, Michel Sobritz présente deux qualités indispensables chez l’archéologue : la patience et la curiosité. Il apprend les fondements sur les conseils de celui qu’il considère comme son “professeur”, Henri Scheidegger, autre Pontissalien qui supervisait les fouilles sur le terrain. L’engouement autour des tumuli de l’Arlier a ensuite perdu de sa vitalité. Michel Sobritz a continué avec quelques autres passionnés tels que Marcel Dichamp. Ses compétences acquises en archéologie lui ouvrent de nouvelles perspectives professionnelles. En 1979, l’égoutier sort de son trou et intègre l’effectif du musée municipal. Il s’occupe notamment du volet consacré aux tumuli, endossant au besoin le rôle d’animateur à destination des scolaires en visite sur les lieux. Après les sites mésolithiques, il poursuit ses investigations sur le terrain et participera activement à l’exhumation du cimetière mérovingien à À 81 ans Michel Sobritz reste l’une des personnes qui connaît le mieux les secrets du sous-sol local… y compris dans les égouts pontissaliens. Doubs. “Il contenait 650 tombes et plus de 1 000 pièces. C’est l’un des sites les plus importants de Franche-Comté. Sa singularité réside justement dans la présence de ces nombreux objets qui accompagnaient chaque sépulture, une anomalie au moment où la christianisation interdisait de telles pratiques. Cela prouve que les personnes enterrées à cet endroit étaient des païens. Dernièrement, un ami a découvert le long du Drugeon des traces d’un habitat mérovingien qui pourrait correspondre avec le cimetière de Doubs.” Des souvenirs, il en a amassé à la pelle au fil de ces multiples pérégrinations. Il n’oubliera jamais la découverte de l’épée en bronze extraite d’un tumulus vers Dompierre-les-Tilleuls. Sa santé ne lui permet plus désormais de concrétiser cette passion. “Il reste certainement plein de choses à découvrir dans le secteur. Hélas, les moyens mis à disposition des services archéologiques sont ridicules. Les réglementations ont changé, les méthodes aussi. C’est devenu très complexe d’effectuer des fouilles. Sans compter aussi le tort que peuvent causer des amateurs peu scrupuleux. Ils travaillent au détecteur de métaux dans le seul but de s’accaparer des objets qui ne finiront jamais dans un musée” déplore le passionné. I F.C. AU E V U Jeudi 29 novembre 2007 à 20h30 NO E L C A T Espace Pourny - PONTARLIER C E SP Marcel Pagnol a sa TRILOGIE, LA MADELEINE PROUST aussi Les meilleurs moments des spectacles de la MADELEINE PROUST. Une mise en scène originale et poétique qui engendre rire et bonne humeur, un remède parfait pour oublier le quotidien. Points de vente : Virgo Music - 03 81 46 54 69, Presse Robbe - 03 81 39 15 53, Réseau FNAC, TICKETNET, magasins Carrefour, Leclerc, Géant, Hyper U