médecine - Université de Montpellier

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médecine - Université de Montpellier
n°3
MAI 2015 //
LE MAGAZINE D’INFORMATION DE L’UM
MÉDECINE
FAIT SA RÉVOLUTION !
À Nîmes,
des patients-robots
Des crocodiles inconnus
découverts en Amazonie
4 LE DOSSIER
// Fusion, ça avance !
6 PANORAMA
// Un nouvel écrin
pour la médecine
// IDEX : Live +
toujours dans la course !
9
RENCONTRE
et Jacques Mercier
10 VIE DE L’UM
14 EN BREF
Le mois d’avril a par ailleurs été marqué par un
moment symbolique fort avec la pose de la première
pierre de la nouvelle faculté de médecine. Symbole
de la synergie qui existe entre l’université et ses partenaires, au premier rang desquels le conseil régional, la concrétisation de cet ambitieux projet démontre aussi la capacité de l’UM à répondre aux nouveaux défis
d’une discipline constitutive de son identité et source de rayonnement pour notre
ville depuis le XIIIe siècle.
À l’échelle du site académique, le temps fort de ce mois d’avril a été la présentation du projet Live + le 22 avril à Paris devant un jury d’experts international, dans
le cadre de la nouvelle vague d’attribution du label IDEX-ISITE. A l’issue de cette audition, le projet porté par la COMUE Languedoc-Roussillon universités a fait l’objet
d’une présélection accompagnée d’une série de recommandations. Nos regards se
portent à présent vers la prochaine étape, en janvier prochain, date à laquelle notre
candidature sera à nouveau évaluée. Il convient donc de rester confiant et d’affiner
les concours du projet en tenant compte des recommandations émises par le jury.
Je vous laisse à présent découvrir ce 3e numéro de Forum et vous donne rendez-vous le 2 juin pour la journée des personnels, moment convivial qui sera l’occasion pour notre nouvelle communauté de célébrer le retour des beaux jours.
édito
// Jean-Patrick Respaut
E
n ce printemps, la structuration de l’université se
poursuit avec l’adoption par le conseil d’administration des statuts des services communs, ouvrant
la voie à la désignation de leurs directeurs. Il s’agit
d’une étape clé et du point final d’un travail d’envergure initié en 2013 pour construire l’architecture administrative de l’UM. D’autres dossiers avancent et notamment celui des affectations des chefs de service et
des chefs de bureau. Il en est de même de ceux relatifs
à la politique indemnitaire, au régime des horaires et
congés ainsi qu’au cadre applicable aux personnels
contractuels. Des propositions vont être faites aux
partenaires sociaux dans les prochains jours.
Bonne lecture à tous !
Philippe Augé, Président de l’Université de Montpellier
Forum - magazine d’information de l’Université de Montpellier
163 rue Auguste Broussonnet - 34 090 Montpellier
Directeur de publication // Philippe Augé
Réalisation // Service communication - [email protected]
Rédacteur en chef // Romain Le Roux
Ont collaboré à ce numéro // Aline Périault et Philippe Raymond
Conception graphique et mise en page // Caroline Macker, Thierry Vicente et Bertrand Benet
Impression // Point trait - 30 260 Orthoux-Sérignac-Quilhan
Image 1ère de couverture // Vue de l’atrium de la nouvelle Faculté de médecine. Crédit photo cabinet de François Fontès
Image 4e de couverture // Vue de l’entrée de la nouvelle Faculté de médecine. Crédit photo cabinet de François Fontès
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4
le Dossier
FUSION
LES STATUTS DE 5 SERVICES COMMUNS ADOPTÉS
ÇA AVANCE !
Après avoir été soumis à l’avis du comité technique le 12 mai, les statuts des services communs ont été présentés
au conseil d’administration du 18 mai. À leur tête, 5 directeurs nommés du fait de leur fonction passée au sein
des universités Montpellier 1 et Montpellier 2 :
• François Mirabel : directeur par intérim du service commun universitaire d’information, d’orientation et d’insertion professionnelle
• Laurence Weil : directrice par intérim du service commun de formation continue
• Sandrine Gropp : directrice du service commun de documentation
• Pierre Dujols : directeur par intérim du service commun universitaire de médecine préventive et promotion de la santé
• Jean-Yves Cassan : directeur par intérim du service commun des activités physiques et sportives
Morgane Leroux, directrice de la mission fusion, explique le rôle de cette structure et revient
sur l’avancée du processus de fusion.
Présentez-nous la fonction et les champs
d’intervention de la direction mission fusion ?
Delphine Lecarpentier,
Morgane Leroux
et Amandine Danis
L’ÉQUIPE
DE LA MISSION
FUSION
// Directrice
Morgane Leroux
// Assistante de direction
Mathilde Blanchet
// Conseiller en parcours
professionnel
Christiane Johera
// Chef de projet « coordi-
nation et de l’accompagnement professionnel »
Delphine Lecarpentier
// Chef de projet « coordi-
nation et suivi des projets
fusion » et « coordination
et accompagnement de
l’implantation des directions
et services communs »
Amandine Danis
La direction se compose de trois chefs de projets et
d’un conseiller en parcours professionnel. Le conseiller en parcours professionnel intervient sur l’accompagnement individuel des agents qui souhaitent
faire le point sur leur carrière ou envisagent une évolution professionnelle. Le chef de projet « accompagnement des personnels » assure un suivi plus global
du processus de mobilité sur la période de transition. Les deux autres champs d’activité de la direction concernent l’implantation et le suivi des projets
fusion. Nous occupons une position transversale,
à l’interface de plusieurs directions, ce qui permet
d’avoir une vision de l’ensemble des problématiques
et de jouer un rôle d’appui et de conseil auprès des
directeurs, tout en veillant à ne pas empiéter sur le
périmètre de leur direction. La mission fusion intervient en amont et fait le pont entre les besoins qui
émergent et la mise en place de solutions par la direction compétente. Nous sommes en quelque sorte
une porte d’entrée et un interlocuteur, à la fois pour
les directeurs et pour les agents, qui peuvent nous
solliciter pour toute question relative au calendrier
ou à d’autres aspects de la fusion. La fusion est un
processus complexe pour les personnels. Notre rôle
consiste à fluidifier ce processus.
Quelles vont être les chantiers prioritaires dans
les mois à venir ?
Sur le volet de l’implantation, le gros effort concerne
actuellement les travaux et en particulier la réno-
vation du bâtiment 7 du campus Triolet. C’est une
étape lourde qui impacte de nombreux agents mais
qui est nécessaire car elle vise à améliorer le confort
de travail des agents, avec une densité d’occupation
revue à la baisse. La mobilité des agents s’organise
également : les chefs de service ont été pré-affectés
et seront officiellement affectés lors de la CPE de la
fin du mois de mai.
La prochaine étape, en cours actuellement, est relative à la pré-affectation des chefs de bureau et des
gestionnaires. Suivra enfin le mouvement général
aux mois de juin et juillet. Il est important de rappeler que, même après leur affectation par la CPE,
les agents auront la possibilité d’exercer leur « droit
au remord », c’est-à-dire de candidater sur un autre
poste.
ENTRETIENS PROFESSIONNELS
En raison de la fusion, la campagne d’entretiens professionnels et de formation se déroulera cette année en deux temps :
• d’avril à juin 2015 pour les personnels des UFR, instituts, écoles et structures de recherche
• de septembre à novembre 2015 pour les personnels des services centraux et communs
La démarche « fiche de poste / entretiens professionnels et de formation » vise à réaliser un bilan de l’année écoulée au
regard des missions de l’agent et à faire le point sur les objectifs de l’année à venir. Réalisé par le supérieur hiérarchique,
l’entretien professionnel est pris en compte notamment pour les avancements et les réductions d’échelons.
Concernant l’accompagnement à la transition, quels
dispositifs ont été mis en place ?
La mission fusion collabore avec un pôle de spécialistes issus de la DRH, de la médecine préventive et
de la direction vie des campus. Notre rôle est d’orienter les agents qui en ressentent le besoin vers des
personnes ressources en matière de prise en charge
des risques psycho-sociaux, de la cellule d’écoute à
l’assistante sociale en passant par la médecine du
travail. Tous les échanges s’effectuent selon un principe d’anonymat et de confidentialité.
Ce dispositif couvre la période de transition et sera
complété par d’autres mesures d’accompagnement
à partir de septembre.
LE POINT SUR LES TRAVAUX DU CAMPUS TRIOLET
Le bâtiment administratif du campus Triolet (bâtiment 7) fait actuellement l’objet de travaux de rénovation, qui répondent à la nécessité
d’un redécoupage des espaces de travail afin d’accueillir, à partir de septembre, plusieurs directions de l’UM*. Cette remise à neuf a fait
l’objet d’une concertation avec les directions concernées afin de recenser les besoins et d’intégrer leurs demandes à la conduite des
travaux. Elle vise également à harmoniser les conditions de travail des agents, avec une densité d’occupation revue à la baisse.
Cloisonnement des open-space et aménagement des postes de travail (informatique notamment) constituent l’essentiel d’un chantier
réalisé en deux temps. Une première phase concerne l’aile gauche du bâtiment, dont la rénovation s’achèvera à la mi-juin. À la mi-juillet
débuteront les travaux de l’aile droite, qui devraient se poursuivre jusqu’au début de l’automne.
*direction des formations et des enseignements, direction de l’innovation et des partenariats, direction de la recherche et des études doctorales, agence comptable, une partie
de la direction des ressources humaines, une partie de la direction du patrimoine immobilier, une partie de la direction de la logistique
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6
panorama
EN 2017,
UN NOUVEL ÉCRIN POUR
LA MÉDECINE
Dans deux ans, le site Arnaud de Villeneuve accueillera la nouvelle Faculté de médecine, annoncée comme la
plus moderne de France. Moderne par son architecture, elle le sera également par son approche pédagogique
combinant technologies de pointe et dimension humaine de la pratique médicale.
C’est un nouveau chapitre qui débute dans une histoire vieille de
8 siècles. Le 8 avril, acteurs politiques et représentants de l’université étaient réunis pour le coup d’envoi d’un chantier très attendu,
celui de la nouvelle Faculté de médecine. Une grande partie de
l’institution va donc quitter son berceau historique du centre-ville
pour s’installer sur le site Arnaud de Villeneuve, dans le quartier
des hôpitaux. Un signe fort de la volonté de renforcer les liens
entre enseignement, pratique mais aussi innovation au contact des
laboratoires hospitaliers et de recherche en santé. Le président
Philippe Augé notait à cette occasion le paradoxe, pour une ville à
la tradition universitaire plusieurs fois centenaire, de voir émerger
coup sur coup « la plus jeune université de France et la plus récente
faculté de médecine ». Conçu pour anticiper les nouveaux défis de
la médecine, le bâtiment de 12 000 m2 accueillera une plateforme
d’apprentissage par simulation des gestes individuels et collectifs
(bloc opératoire, salle de réanimation) et hébergera des équipes du
LIRMM qui plancheront sur la robotique médicale. High-tech, oui,
mais pas que. La nouvelle faculté entend donner toute sa place à la
dimension humaine de la pratique médicale, avec un étage dédié à
la mise en situation, notamment par le biais d’ateliers théâtre. Leur
rôle : préparer les futurs praticiens à la relation patient/médecin
et à ses moments difficiles, comme l’annonce d’un diagnostic. Une
nécessité comme l’a rappelé le doyen Jacques Bringer : « la médecine d’aujourd’hui est semi-industrielle, robotisée, numérisée… C’est
nécessaire, mais ce n’est pas suffisant ».
FINANCEMENTS : UN EFFORT COLLECTIF
Financée dans le cadre de l’opération campus et du contrat de plan état-région,
la prise en charge financière du projet est assurée par le conseil régional
à hauteur de 40,6 millions d’euros (incluant les travaux et le 1 % artistique),
auxquels s’ajoute le coût des études préalables assurées par l’État (200 000 euros).
Le Centre hospitalier régional universitaire de Montpellier apportera quant
à lui un co-financement de 460 000 euros pour la réalisation de la plate-forme
mutualisée de formation médicale.
Philippe Augé, président de l’UM, Pierre de Bousquet, préfet de la région
Crédits images de cette page : cabinet de François Fontès
François Fontès, architecte, présente le projet
imaginé par son cabinet pour la nouvelle
Faculté de médecine
« Elle doit par son essence perpétuer l’identité et le souvenir fécond
de son histoire afin de porter dans le futur l’image renouvelée de son
excellence. ‘’L’esprit de la modernité naît dans l’âme du passé’’ disait
Paul Valéry. Au-delà des principes nécessaires de rationalité qui ont
conduit au choix du site et d’un programme ambitieux et novateur,
l’image symbolique de la nouvelle faculté est essentielle. Elle doit
dans la modernité évoquer son histoire et son rayonnement, mais
aussi l’essence d’une science de l’humain. Elle nous conduit vers une
architecture organique qui, à la manière d’un organisme vivant, dialogue avec son contexte géographique, historique, culturel et met en
scène l’expression foisonnante de la vie. Le contexte géographique,
c’est la Méditerranée d’abord riche de son ‘’génie du lieu’’ de son
dialogue ancestral avec la lumière et la nature. [...]
La façade principale sur la place affirme la monumentalité de l’institution par une forêt de poteaux élancés laissant percevoir le hall
d’entrée et la nef centrale. La toiture qu’ils portent est percée de
trous multiformes qui font éclater la lumière sur le sol et les parois...
La vision de la faculté de médecine côté sud-ouest est rythmée par
un jeu de transparence entre colonnes en pierre et façades vitrées. La
pierre monumentale reflète la structure et inscrit le bâtiment dans son
contexte, créant ainsi un paysage associant le minéral et le végétal. La
faculté de médecine a une architecture à la fois organique, minérale et
contextuelle. Ainsi entre tradition et modernité, le cycle s’accomplit ».
Languedoc-Roussillon, Jacques Bringer, doyen de la Faculté de médecine
et Philippe Saurel, maire de Montpellier réunis autour de Damien Alary,
président du conseil régional.
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rencontre
IDEX
Le projet porté par
la COMUE Languedoc-Roussillon Universités a été
présélectionné à l’issue
d’une audition par un jury
international à Paris, le
22 avril. Prochaine étape
à la fin de l’année pour
un nouvel examen de la
candidature du site.
LIVE + TOUJOURS
DANS LA COURSE !
LES PRÉSÉLECTIONNÉS
Avant une nouvelle audition des projets,
qui scellera en janvier prochain la 3 e vague
d’attribution du label IDEX, 8 sites français
ont été retenus : Languedoc-Roussillon
Universités, Université Côte d’Azur, Lorraine,
Grenoble, Clermont Auvergne, Lille, Bourgogne
Franche-Comté, Paris-Est.
LES ÉTAPES À VENIR
DE LA PHASE DE SÉLECTION
Mise en ligne des informations pour
la constitution du dossier : à partir de la mi-juin
Dépôt du dossier : deuxième quinzaine
d’octobre
Audition : semaine du 18 janvier 2016
Ils étaient vingt, ils ne sont désormais plus que huit, huit projets encore en lice
pour l’obtention du label IDEX / ISITE, qui vise à favoriser l’émergence, en France,
de pôles pluridisciplinaires d’enseignement supérieur et de recherche de niveau
mondial. Parmi les candidatures retenues figure Live +, le projet qui fédère à
l’échelle de la région 25 acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche.
En vue de la sélection définitive des lauréats, début 2016, le jury a adressé à
chaque candidature une recommandation visant à l’orienter vers un format IDEX
(Initiative d’Excellence) ou ISITE (Initiative Sciences Innovation Territoire Economie). Pour la candidature du projet Live +, le jury préconise le format ISITE, qui se
distingue de l’IDEX non par le degré d’ambition ou le niveau d’exigence mais par
l’impact scientifique global. Le comité de pilotage du projet Live + doit désormais
décider de la marche à suivre : poursuivre sur ISITE ou maintenir la position en
IDEX.
SYNERGIES
« Nous pensons être au format IDEX » estime François Pierrot, vice-président de
l’UM délégué à la valorisation et aux partenariats industriels, coordinateur du
projet. Il est vrai que les atouts ne manquent pas : 1er site français dans le secteur
agro-environnement-biodiversité, le Languedoc-Roussillon se situe également
au 4e rang en biologie-santé, en 3e position dans le domaine des lettres, arts et
langues et en 6e position pour la chimie. Live + s’appuie de plus sur des synergies
étroites entre toutes les disciplines scientifiques, fort de la complémentarité des
25 partenaires et près de 200 entreprises associées au projet. Une coopération
que le site entend valoriser autour d’enjeux vitaux à l’échelle mondiale, notamment sur les thématiques de la sécurité alimentaire, de la santé et de l’environnement. Pour François Pierrot, l’objectif de ce projet peut se résumer ainsi : « être
sur le front des connaissances, offrir des formations plus riches et avoir le maximum
d’impact sur la société et l’économie. L’analyse fine des commentaires du jury nous
poussera probablement à envisager des améliorations de notre dossier pour la phase
de sélection, en particulier sur le volet relatif à la gouvernance ».
9
JACQUES MERCIER
ET JEAN-PATRICK RESPAUT
A l’UM, Jacques Mercier et Jean-Patrick Respaut coordonnent la
politique de l’université dans ses deux champs d’activités phares :
la recherche et la formation. Ils éclairent pour Forum les enjeux
de la fusion et le rôle social de l’institution.
Pourriez-vous revenir en quelques mots sur votre
parcours universitaire ?
Jacques Mercier
vice-président
chargé de la recherche
Jean-Patrick Respaut
vice-président chargé
de la formation
et de la vie universitaire
Jacques Mercier : J’ai réalisé tout mon cursus à
Montpellier où j’ai été étudiant, puis assistant en
physiologie, maître de conférences et professeur
des universités à partir de 1998, tout en menant une
activité de praticien hospitalier. À mon retour de
post-doc à l’université de Berkeley, j’ai pris la direction d’une équipe de recherche qui est aujourd’hui
une unité Université de Montpellier/INSERM/CNRS
regroupant une centaine de personnes 1. Mon rôle
dans la vie de l’Université a débuté en tant qu’élu
puis vice-président du Conseil scientifique 2 de l’UM1.
Attaché au projet de fusion, j’ai accepté de continuer
comme vice-président recherche de l’UM.
Jean-Patrick Respaut : Ma carrière s’est partagée
entre une activité de recherche en géochimie isotopique et une implication de plus en plus marquée,
dans le cadre de la formation universitaire notamment, à la Faculté des sciences. J’y ai assumé la responsabilité des masters en tant que directeur adjoint.
Ce parcours m’a mené à la vice-présidence du CEVU 3
de l’UM2 et aujourd’hui à la vice-présidence de la
Commission Formation et vie universitaire de l’UM.
Sur quels aspects doit porter l’effort de l’université
naissante dans vos domaines respectifs ?
J-P R : L’UM1 et l’UM2 connaissaient des modes de
fonctionnement différents. Il faut aujourd’hui amener cohérence et homogénéité. Avec 17 composantes et des domaines de formation très variés,
le défi est de faire en sorte que ces disciplines apprennent à se connaître. La fusion ne pourra être
gagnée qu’à partir du moment où les personnels
pourront se l’approprier. Si l’on y parvient d’ici 2 ans,
1
2
3
nous aurons fait un grand pas dans la mise en place
de cette grande université.
JM : Ce qui vaut pour la formation vaut pour la recherche. Homogénéiser c’est avant tout identifier les
pratiques qui ont fait leurs preuves et les généraliser. Si l’on peut profiter de la fusion pour améliorer
une procédure, il ne faut pas s’en priver. Pour la recherche, la création des départements scientifiques
est un enjeu fort. Il faut faire en sorte que ceux-ci
cohabitent avec les composantes. Ce travail a déjà
débuté de telle sorte que les départements scientifiques seront en place en septembre 2015.
En quoi la recherche et la formation constituent-ils
des leviers de croissance ?
JM : Notre région connaît des difficultés au niveau
de l’emploi et manque de grandes entreprises.
À contrario, il existe une recherche d’excellence
proactive dont découle la création de nombreuses
start-ups. Celles-ci peinent encore à atteindre le statut de grande entreprise, mais l’innovation est là. Il
faut renforcer les liens avec les industriels, avec qui
nous partageons de plus en plus de laboratoires.
Par ailleurs, le docteur devant s’ouvrir sur le monde
de l’entreprise, nous proposerons des formations
en entreprise pour nos doctorants. Enfin, la fusion
a rendu possible une transdisciplinarité qui va permettre d’explorer de nouvelles voies et de créer de
nouveaux métiers.
J-P R : Sur une classe d’âge seuls 5 % intègreront un
doctorat, d’où l’accent mis sur la professionnalisation, avec des formations orientées vers le marché
du travail. Les relations université-entreprises ont
évolué vers un rapprochement, soulignant un changement de mentalité. Il y a par ailleurs de plus en
plus d’intérêt pour la formation par apprentissage,
qui se décline désormais à niveau licence, master et
même pour les diplômes d’ingénieur. Une multiplicité d’approches émergent, je pense à la formation
tout au long de la vie, à la VAE, autant de moyens de
faire évoluer les compétences des actifs et d’étendre
le rôle de l’université dans la société.
U1046 – Physiologie et médecine expérimentale du cœur et des muscles UM /INSERM/CNRS
Aujourd’hui commission de la recherche
Conseil des études et de la vie universitaire (ex CFVU)
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vie de l’UM
L’IES DÉVOILE
LES OBJETS DE DEMAIN
Elle a détrôné la fée électricité : l’électronique est au centre de nos sociétés. Physiciens,
médecins, urbanistes ou encore gestionnaires publics, nul ne peut plus se passer de ses
applications. L’électronique ? « La discipline qui permet de transformer le monde physique en
informations exploitables » dit Alain Foucaran, directeur de l’IES.
IMMERSION DANS L’ÉLECTRONIQUE DU FUTUR
Sur le campus Saint Priest de Montpellier, le tout nouveau Centre de Recherche en Science
et Technologie de l’Information abrite 220 collaborateurs de l’IES. Le 9 avril, il ouvrait ses
portes pour une immersion dans l’électronique du futur. Au programme, lasers ou robots,
drones ou satellites. Mais aussi les innovations moins spectaculaires qui sont au cœur de
la ville intelligente. « L’eau, l’énergie, la sécurité, la santé, l’environnement… autant de défis que
Le 9 avril, l’Institut
d’Électronique
et des Systèmes (IES)
ouvrait ses portes.
L’occasion pour le
grand public de
découvrir les objets
intelligents qui
préfigurent le monde
de demain.
les applications de l’électronique permettent
de relever dans nos cités modernes ».
Autre défi majeur : le traitement de l’information. Alain Foucaran en dresse un saisissant tableau. « En 2003, l’humanité avait
fini de scanner les documents produits tout au
long de son histoire. Une énorme masse d’informations… dont l’équivalent a été généré au
cours de la seule année 2011. Aujourd’hui, il
ne faut que 48 heures pour produire la même
quantité de données ».
En 2017, 80 milliards d’« objets communicants » peupleront la planète. A l’IES, on
travaille à les miniaturiser et à les fiabiliser.
Mais aussi à les rendre autonomes. C’est
l’ultime challenge : celui de donner l’énergie nécessaire à ces serviteurs discrets et
omniprésents.
UN LABEL D’EXCELLENCE
POUR LA RECHERCHE
LES SERVICES JURIDIQUES
RASSEMBLÉS
Le 7 mars 2015, l’Université de Montpellier est devenue la
première université française – et la 2e institution avec l’INRA –
à recevoir le label européen « HR excellence in research ».
Délivrée par la Commission européenne, cette distinction
récompense l’UM pour sa stratégie de ressources humaines pour la
recherche (HRS4R), qui correspond à son engagement à faire évoluer ses pratiques et à se rapprocher au plus près des 40 critères de la Charte européenne
du chercheur et du code de recrutement, qui visent à faciliter les carrières des
chercheurs et à promouvoir la généralisation des bonnes pratiques sur le recrutement, les conditions d’emploi et la mobilité des métiers de la recherche
en Europe. L’obtention de ce label représente un atout pour l’obtention de
financements dans le cadre du programme européen Horizon 2020.
En savoir plus : www.umontpellier.fr/recherche
Ils sont un maillon essentiel de la machine universitaire et jouent un rôle de
plus en plus incontournable dans le fonctionnement de l’institution. « Ils »
ce sont les services juridiques, dont le grand rassemblement annuel s’est
tenu le 1er avril à Montpellier. Rôle central au regard des multiples réformes
qu’a connu l’université ces dix dernières années, rôle central aussi face à ce
que Philippe Augé qualifiait en ouverture du colloque de « judiciarisation
croissante » de l’université, avec une multiplication des recours. Le colloque
JuriSup a été l’occasion de dresser un état des lieux des défis juridiques
actuels et à venir de l’université. Au programme : l’émergence de nouvelles
entités comme les Communautés d’universités et d’établissements (COMUE)
ou la question du rôle de l’université dans le développement économique
et social de son territoire. Le réseau JuriSup fédère plus de 130 universités
à travers la France.
Médecine
A NÎMES, L’APPRENTISSAGE
PAR LA SIMULATION
Grâce au soutien de l’Agence
régionale de santé, du CHU de Nîmes
et de partenaires privés, la Faculté
de médecine s’enrichit d’une
plateforme pédagogique à la pointe
de l’innovation.
C’est un nouveau pas dans la modernisation des installations pédagogiques du site nîmois
de la Faculté de médecine. Un pas de géant. Le 20 mars dernier, le CHU de Nîmes, la Faculté de médecine et l’Université de Montpellier ont dévoilé une toute nouvelle plateforme de
simulation médicale, baptisée SimHU Nîmes, à l’occasion de la signature d’une convention
de partenariat. Désormais, les futurs médecins pourront s’entraîner, dans les conditions du
réel mais sans les risques du réel, à la pratique des gestes qui sauvent. Un accouchement
compliqué, un arrêt cardiaque au cours d’une opération, voici les situations auxquelles les
étudiants pourront se retrouver confrontés grâce à des robots-patients ultra-réalistes, lointains descendants du mannequin de secourisme. « Jamais la première fois sur un patient »,
telle pourrait être la devise de SimHU Nîmes qui intègre l’ensemble des disciplines enseignées par la faculté (anesthésie-réanimation, chirurgie digestive, gynécologie-obstétrique,
urgences, ORL, orthopédie, pédiatrie, urologie) sans oublier la dimension relationnelle, reproduite grâce à l’intervention d’acteurs – en chair et en os cette fois – dans le rôle du patient…
DES CROCODILES FOSSILES
DÉCOUVERTS EN AMAZONIE
Reconstitution
du Gnatusuchus
pebasensis
Une équipe de paléontologues impliquant l’Institut des sciences de l’évolution
de Montpellier a mis au jour au Pérou un important gisement de fossiles de crocodiles.
À quoi pouvait bien ressembler la biodiversité amazonienne il y a quelque 13 millions d’années ? Pour en
avoir un petit aperçu, une équipe internationale de
chercheurs prospecte depuis des années les sols péruviens. Ces derniers ont découvert un extraordinaire
gisement de fossiles près d’Iquitos, dans le Nord-Est
du pays. Il recèle les restes de 7 espèces de crocodiles, dont certaines étaient jusqu’à présent inconnues de la science. « Un véritable tour de force au vu des
conditions de terrains particulièrement difficiles », souligne Pierre-Olivier Antoine, paléontologue à l’Isem
qui a participé à cette extraordinaire découverte.
Parmi ces étranges reptiles, Gnatusuchus pebasensis, un petit caïman à bec-de-canard doté
de dents globuleuses. Il utilisait probablement sa
gueule ouverte pour remuer le fond boueux des
points d’eau et y dénicher palourdes et autres coquillages. « Quand on a analysé son crâne et ses mâchoires
et déduit qu’il croquait des coquillages en s’aidant de
mouvements latéraux de tête à la façon des ornithorynques, on a tout de suite réalisé qu’il s’agissait d’un
animal exceptionnel », explique Rodolfo Salas-Gismondi, directeur du département de paléontologie
du Muséum d’Histoire Naturelle de Lima et doctorant à l’Isem.
Une telle découverte pourrait apporter un nouvel éclairage sur l’origine de la biodiversité. « Nous
commençons seulement à gratter la surface d’une histoire extrêmement complexe et fascinante », soulignent
les paléontologues.
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© K. Montalbán
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vie de l’UM
VOUS AVEZ DIT
MOOC ?
Christophe Fournier dirige le MOOC Management
de la force de vente, lancé le 2 avril par l’IAE. Il explique
pour Forum l’intérêt de ce cours en ligne et les principes
de cette forme pédagogique émergente.
Pourriez-vous nous présenter ce qu’est un MOOC ?
MOOC signifie massive open online courses, c’està-dire un cours en ligne ouvert à tous et massif car
il n’y a pas de limites au nombre d’inscrits. Nous en
avons pour l’heure 6 700 pour le nouveau MOOC et
certains MOOC américains peuvent dépasser les
100 000 inscrits.
Pourquoi un cours sur cette thématique ?
D’abord parce qu’il existe une vraie demande : il
manque environ 200 000 commerciaux en France.
D’autre part, les commerciaux ont une très mauvaise image. Conséquence : les étudiants veulent
tous faire du marketing et non de la vente. On a
ainsi du mal à donner à cette profession ses lettres
de noblesses universitaires. Un certain nombre de
formations existent, qui se basent sur des connais-
LES FORMATIONS COURTES DE L’IAE
sances pratiques mais proposent peu de réflexion
sur l’articulation entre pratiques managériales et
fondamentaux théoriques : dimensions comportementales, théories de la motivation...
A qui s’adresse ce MOOC et quel bénéfice les participants peuvent-ils en tirer ?
En plus des étudiants, le MOOC vise les commerciaux
désirant évoluer sur le management, ou les managers déjà en poste – souvent autodidactes – qui souhaiteraient étoffer leurs connaissances. Mais la formation s’adresse aussi à des personnes souhaitant
acquérir une double compétence, par exemple des
ingénieurs, des scientifiques qui seront amenés à diriger des équipes, à faire face à des acheteurs... Les
bénéfices tiennent à l’acquisition de savoirs clairs,
issus de la recherche théorique mais présentés de
façon ludique, concrète
et condensée (le cours
se déroule sur une durée de 6 semaines).
Outre le MOOC Management de la force de vente, l’IAE propose des formations courtes (de 7 à 21h) à destination
des commerciaux souhaitant évoluer vers des postes d’encadrement :
Animation d’équipes commerciales - 21 heures sur 3 jours
Temps et management - 7 heures sur une journée
ŒNOLOGIE ET INNOVATION
LE CREAM DANS LA LUMIÈRE
Capsule à vis ou bouchon de liège ? Loin d’être tranché, le débat n’a pas fini
d’agiter le milieu des professionnels du vin. C’est pour aider à y voir plus clair
que la chaire de recherche et de formation Œnofutur, dirigée par Cédric
Saucier, avait convié les professionnels du secteur le 17 avril pour une
conférence sur le sujet à la Faculté de pharmacie. Conséquence sur
le vieillissement du vin, avantages et inconvénients de l’une ou l’autre
des techniques sur sa conservation ou encore dernières avancées de
la recherche ont été passés en revue tout au long de la journée. Créée dans
le cadre de la Fondation Entreprendre, la chaire Œnofutur vise à renforcer
les liens entre l’université, les entreprises du secteur viti-vinicole,
les étudiants et les chercheurs du Centre pour la formation et la recherche
en œnologie de la Faculté de pharmacie.
Dynamisme de la recherche, excellence de l’enseignement.
Telle peut être résumée l’actualité du CREAM, le centre
de recherches et d’études administratives de Montpellier
dirigé par Guylain Clamour à la Faculté de Droit. Recherche
tout d’abord avec la parution aux éditions du CREAM d’un
nouvel ouvrage consacré à « La liaison du contentieux »,
fruit d’une collaboration entre chercheurs de la faculté et
magistrats sur une question au cœur de l’action des juridictions
administratives. Enseignement ensuite avec la distinction par le magazine l’Étudiant du M2 contrats publics et partenariats. Le diplôme rattaché au CREAM
figure dans la liste des meilleurs masters en droit de France, établie selon 3
critères : sélectivité, qualité de l’insertion et suivi des diplômés.
Activités physiques adaptées
LE SPORT AUTREMENT
JAPA, 13E !
Le 9 avril s’est tenue la 13 e journée des activités
physiques adaptées, ponctuée de conférences et
d’ateliers à l’UFR STAPS. Thème de cette édition :
« Innovations technologiques et activités
physiques adaptées ». Comme à l’accoutumée,
l’organisation de la « JAPA » a été assurée par les
étudiants en master 2 de la filière. En clôture de
la journée, une cérémonie solennelle de remise
de diplômes a mis à l’honneur la promotion
2013/2014.
HANDBALL ADAPTÉ
L’équipe de handball adapté du CHU
de Montpellier a remporté en février le challenge
FFSA interrégional. Les Aigles de Sportminedor
– c’est leur nom – ont ainsi décroché leur ticket
pour la finale nationale en décembre prochain.
Mais l’essentiel était ailleurs : pratiquer une
activité sportive était déjà une victoire pour
cette équipe composée de personnes présentant
des troubles du comportement. 8 stagiaires
de la filière APA se sont mobilisés pour entrainer
des « Aigles » qui se sont vus pousser des ailes...
Remise de diplômes, journée d’étude...
En avril les activités physiques adaptées
(ou APA) ont occupé le devant de la scène
à l’UFR STAPS. Mais de quoi parle-t-on ?
Loin de se résumer à la seule pratique sportive, les APA proposent une réflexion
sur la finalité de l’activité physique dans des situations spécifiques très diverses.
« Un handicap peut-être physique mais aussi mental, social et concerner aussi bien
des enfants que des personnes âgées » rappelle Guillaume Tallon, post-doctorant
au centre de recherche Euromov et spécialiste des APA. Un public très large
donc et des bénéfices qui le sont tout autant : « pour un diabétique par exemple,
les APA vont pouvoir conduire à une meilleure régulation du taux d’insuline. Chez une
personne âgée, l’activité physique aura pour incidence de réduire la peur de chuter.
Et pour des personnes isolées, elle peut aider à se réinsérer dans la vie de la communauté » poursuit Guillaume Tallon.
DES JEUX VIDÉO POUR LA SANTÉ
Embrassant les dimensions biologiques, psychologiques et sociales de la pratique sportive, les APA utilisent une multitude d’approches, dont certaines à la
pointe de l’innovation. Parmi elles, la mise au point de physio-games thérapeutiques, des jeux vidéo « sérieux » centrés sur l’activité physique, comme ceux
développés par la start-up NaturalPad, incubée à EuroMov. L’intérêt de ces jeux ?
Travailler sur l’aspect rééducatif tout en conservant un côté ludique qui adoucit
la perception du temps passé à l’effort. Pour le jeune chercheur, bientôt embauché par la société pour superviser la validation clinique de sa plateforme MediMoov, ces jeux apportent de réels avantages, « notamment chez les personnes
âgées pour qui les bénéfices sur l’autonomie fonctionnelle ont été démontrés ».
F O R U M / / U NI VERSI T É DE MONT PEL L I ER / / MAI 2 01 5
en bref...
Le service commun de médecine préventive
et de promotion de la santé organise le 21 mai
un atelier de cuisine animé par Mme Escoffier,
diététicienne-nutritionniste au SCMPPS.
Partager un moment convivial, échanger des
astuces pratiques et nutritionnelles en dégustant
un plat préparé en un temps record, et ce avec
un minimum de matériel pendant la pause
méridienne, tel est le programme alléchant
de cet atelier à consommer sans modération…
NAVETTE TRIOLET-CENTRE-VILLE
Afin de faciliter les trajets professionnels des agents de l’UM, une navette a été mise
en place entre les sites nord (Triolet) et centre-ville (Institut de Botanique), tous
les jours entre 8h30 et 17h45 (coupure entre midi et 14h). Les départs s’effectuent
toutes les demi-heures environ du bâtiment 7 (campus Triolet) et du parking B de
l’institut de Botanique.
10
// vendredi 29 mai
// 9h-18h30 : présentation des projets scientifiques
devant les jurys, sur le campus Triolet (bâtiment 1 et 2)
// 16h10 : conférence Michel Siffre, institut de Biologie
SORTIES NATURES
ET LOISIRS AU QUOTIDIEN
L’APUM propose aussi toute l’année de multiples
activités, à midi ou en soirée : cours de danse rock,
salsa, zumba, taï-chi, qi gong, fitness, cours de
cuisine ainsi qu’un week-end au ski tous les ans...
Une manière de découvrir sous un autre jour ses
collègues de travail !
C’est bientôt...
// le 11 juin 2015 // cours de cuisine, thème : le chocolat
// week-end du 27 au 28 juin // sortie familiale en car à PortAventura (Espagne)
Renseignements à l’adresse (provisoire) : [email protected]
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FAITES DE LA SCIENCE
Finale nationale :
concours de projets scientifiques
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Pour ses 10 ans, Faites de la science s’installe au campus
Triolet le 29 mai pour une finale nationale très attendue.
L’idée de ce concours scientifique : mettre à l’épreuve
l’inventivité des collégiens et lycéens de France à travers
l’élaboration de projets scientifiques. Issus des sélections
régionales, les finalistes devraient réserver quelques
surprises aux spectateurs. Avant la remise des prix,
le scientifique et aventurier Miche Siffre viendra prononcer
une conférence grand public à l’institut de Biologie
(boulevard Henri IV).
Le CAS-UM2 devient l’APUM ! Suite à la fusion, l’association des personnels de l’UM2 (CAS UM2) a donné naissance
à l’association des personnels de l’UM (APUM). L’APUM est une association loi 1901 animée par un ensemble de bénévoles.
Tous les personnels de l’Université de Montpellier sont membres de droit.
L’association a pour mission de gérer le restaurant
administratif du site Triolet.
Ouvert du lundi au vendredi de 11h30 à 14h00.
10
(collégiens et lycéens)
L’APUM, UNE ASSO POUR LES PERSONNELS DE L’UM
RESTAURATION
institut de Biologie
29 MAI
DE 9H À 15H
// tous les jours de 8h30 à 12h et de 14h à 17h45
// du bâtiment 7 (campus Triolet) et du parking B de l’institut de Botanique
// plus d’informations : direction de la logistique - 04 67 14 41 77
Localisé dans le bâtiment 2 du site
Triolet, le Centre de Loisirs Educatifs,
ou CLE, accueille les enfants de 3 à 14
ans tous les mercredis (à la journée
avec repas ou à la demi-journée) de 9h
à 18h30. Pendant les vacances scolaires,
le centre ouvre ses portes tous les jours.
CONFÉRENCE MICHEL SIFFRE
Cha
rac
ter
// jeudi 21 mai // de 12h15 à 13h
// SCMPPS, antenne Montpellier centre-ville
// institut de Biologie - 4, bd Henri IV
// inscriptions au 04 34 43 30 70 (places limitées)
UN CENTRE DE LOISIRS
POUR LES PETITS
29 MAI
16H10
FAITES DE LA SCIENCE, 10E !
ATELIER CUISINE
Cha
rac
ter
14
campus Triolet
bâtiment 1 et 2
31 MAI
9H
MONTPELLIER REINE
course caritative
contre le cancer du sein
FLORAISON INATTENDUE
AU JARDIN DES PLANTES
Une vieille dame dans la fleur de l’âge est venue égayer l’entrée du Jardin des
plantes en ce début de printemps. Originaire d’Australie, Doryanthes palmeri Hill
(ou Spear lily) ne connait que de très rares floraisons. C’est d’ailleurs une première
pour ce spécimen de la famille des amaryllidacées accueilli depuis quarante ans
au Jardin des plantes ! Un bon présage pour les beaux jours ? En tout cas une
excellente raison de redécouvrir un Jardin des plantes enfin paré aux couleurs
du printemps.
LA CARTE MULTISERVICES
BIENTÔT HORS-SERVICE
Plus que quelques semaines pour obtenir le remboursement du solde de votre carte professionnelle
multiservices. C’est en effet une nouvelle carte – Izly –
qui prendra le relais à partir de septembre. Les agents de
l’UM ont jusqu’au 28 juillet pour obtenir le solde restant sur leur carte, via les bornes
de chargement disponibles dans les restaurants du CROUS.
jardin du Peyrou
Montpellier
2 JUIN
8H30 -16H30
FÊTE DES PERSONNELS
Sports, détente, culture
et déjeuner festif
CSU La motte rouge
gratuit sur inscription :
[email protected]
5 JUIN
DE 9H À 12H
ET DE 14H À 16H
JOURNÉE DE DÉPISTAGE
DES TUMEURS CUTANÉES
SCMPPS - antenne Triolet
sur rendez-vous : 04 67 14 30 73
ou 04 67 14 30 72
// jusqu’au 28 juillet // plus d’informations : www.crous-montpellier.fr
F O R U M / / U NI VERSI T É DE MONT PEL L I ER / / MAI 2 01 5
UNIVERSITÉ DE MONTPELLIER
www.umontpellier.fr