La DR : une île magique
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La DR : une île magique
Voyageur Traveller CANADIEN DU MONDE CANADIAN WORLD Hiver / Winter 2005-06 Vol 4 / No 2 Dans ce numéro / In This Issue Afrique du nord / North Africa Égypte / Egypt Les Antilles / The Caribbean Republica Dominicana Europe Les Alpes suisses / The Swiss Alps Asie / Asia Singapour / Singapore 3 Nouvelles de Voyages Voyageur Canadien du Monde Un mot des rédacteurs Publié par / Published by L es rédacteurs et le personnel du magazine Voyageur canadien du monde et de sa publication apparentée, Nouvelles de voyages, tiennent à souhaiter leurs meilleurs vœux pour l’année 2006 à tous leurs lecteurs, collaborateurs ainsi qu'à tous les annonceurs et agences de voyages participants. Nous espérons que vous apprécierez cette publication et vous invitons à visiter notre site Web: www.canadianworldtraveller.com, où vous trouverez nombre d’articles et de l’information sur l’art de voyager. Table des Matières Travel Times Canadian World Traveller Page Égypte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 République dominicaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 Suisse. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23 Singapour . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26 Voyageur Canadien du Monde Canadian World Traveller 4055, rue Ste-Catherine O, Suite 158 Westmount, Qc Canada H3Z 3J8 Tél.: (514) 667-2293 Web: www.canadianworldtraveller.com Couriel/Email: [email protected] Éditeur/Publisher Rédacteur en chef/Editor Graphiste/Graphic Artist Publicité/Advertising Marketing Distribution Écotourisme/Ecotourism Collaborateurs/Contributors Traduction/Translation Michael Morcos Greg James Al Cheong Bill Lowson Tania Tassone Royce Dillon Dave Taylor Habeeb Salloum Lise Giguère Ron Paquet Luxtrad Inc Lise Lafrance Imprimé au Canada / Printed in Canada Avertissement : Voyageur canadien du monde a tout mis en œuvre pour s'assurer que l'information contenue dans la présente publication soit aussi précise que possible. Toutefois, nous ne nous rendons pas responsables de tout préjudice, perte ou inconvénient pouvant résulter de l'information contenue dans la présente publication ou de tout renseignement fourni pas nos annonceurs. A word from the editors T he editors and staff of Canadian World Traveller Magazine and its sister publication Travel Times, would like to wish our readers, contributors, participating travel agencies and advertisers all the very best in 2006. We hope you enjoy this issue and invite you to visit our website at www.canadianworldtraveller.com, where you will find a wealth of other articles and information relevant to the independent Canadian world traveller. Table of Contents Page Egypt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 Dominican Republic . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 Switzerland. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23 Singapore . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26 Disclaimer: Canadian World Traveller has made every effort to verify that the information provided in this publication is as accurate as possible. However, we accept no responsibility for any loss, injury, or inconvenience sustained by anyone resulting from the information contained herein nor for any information provided by our advertisers. Nouvelles de Voyages / Voyageur Canadien du Monde - Hiver 2005-06 Travel Times / Canadian World Traveller - Winter 2005-06 4 L’Égypte d’hier à aujourd’hui Par Michael Morcos À notre arrivée à l'aéroport international du Caire à trois heures du matin, nous nous rendîmes en voiture à notre hôtel qui donnait sur le Nil, ce fleuve légendaire. Au fil des ans, la population de cette capitale mythique a atteint plus de 18 millions d'habitants, ce qui en fait la plus grande ville d'Afrique. Aujourd'hui, dans cette ville dynamique qui ne cesse de prendre de l'expansion, les nouveaux édifices rivalisent avec les monuments historiques. À l'heure actuelle, la région métropolitaine du Caire s'étend à perte de vue sur les deux rives du Nil. Cela dit, puisque j'avais amené du Canada ma femme ainsi que mon garçon et ma fille, tous deux adolescents, pour leur faire découvrir tous les aspects de l'Égypte, ma terre natale, nous quittâmes cette ville grouillante le lendemain pour partir à la découverte des sites archéologiques anciens de Saqqarah et de Gizeh, situés sur la rive ouest du Nil. Voir L’Égypte: d’hier à aujourd’hui en page 5 Egypt Then and Now By Michael Morcos O n our arrival at Cairo's International Airport at 3 a.m., we drove to our hotel, which overlooked the legendary Nile River. Over the years, this fabled capital city had grown in population to over 18 million inhabitants, becoming the largest city in Africa. Today, new buildings vie for space with historic monuments in this ever-expanding, dynamic city. Greater Cairo now stretches out on both banks of the Nile as far as the eye can see. But I had brought my wife and teenaged son and daughter from Canada to experience all of Egypt, the land of my birth, so we left this teeming city the next day to visit the ancient archaeological sites of Saqqara and Giza, located on the West Bank of the Nile. Photos: Michael Morcos See Egypt Then and Now on page 5 Nouvelles de Voyages / Voyageur Canadien du Monde - Hiver 2005-06 Travel Times / Canadian World Traveller - Winter 2005-06 L’Égypte: d’hier à aujourd’hui 5 suite de la page 4 Saqqarah L'impressionnante pyramide à degrés érodée par le vent située à Saqqarah fut construite pour le roi Djoser (IIIe dynastie). Il s'agit de la première structure monumentale en pierre connue dans le monde entier. Comme son nom l'indique, cette pyramide est formée d'une série de six niveaux de pierres, dont la taille diminue en fonction de la hauteur, qui atteint 60 mètres. Aux environs, les fermiers et les bergers locaux labouraient leur terre, aidés de leurs bœufs, de leurs buffles et de leurs ânes, et ne semblaient pas être conscients du cadre historique qui les entourait. Le plateau de Gizeh Par la suite, nous parcourûmes une courte distance au nord de Gizeh pour voir les grandes pyramides et le mystérieux Sphinx. L'impressionnante pyramide de Kheops (vers 2585-2560 av. J.C.), qui atteint 137,2 mètres de hauteur, est la plus grande des trois grandes pyramides du plateau. La pyramide de Khephren (vers 2555-2532 av. J.-C.) mesure 136,5 mètres de hauteur. Près de son sommet, on peut voir certaines des dalles de calcaire qui recouvraient jadis l'ensemble de la structure. La pyramide de Mykérinos (vers 2532-2510 av. J.-C.) complète ce trio à couper le souffle. C'est en faisant l'ascension de ces pyramides qu'il est possible de mesurer l'immensité de ses pierres et de sa structure. Quel exploit d'ingénierie ce dut être à l'époque, et il en serait de même encore aujourd'hui! Après une visite des pyramides, nous nous rendîmes au Sphinx, monument connu aux quatre coins de la planète. Personne ne peut dire son âge véritable, mais avec ses pattes tendues qui enveloppent ses visiteurs et sa tête majestueuse qui surplombe la scène, l'effet est des plus époustouflant. Egypt Then and Now Continued from page 4 Saqqara The impressive, wind-eroded Step Pyramid, located in Saqqara, was built for King Djoser (Dynasty 3). This is the first known monumental structure made of stone anywhere in the world. As its name suggests, the pyramid is formed by a series of six levels of stone, decreasing in size as they ascend to about 60 meters in height. In its vicinity, local farmers and shepherds worked the land with their oxen, buffalos and donkeys, seemingly oblivious of their historic surroundings. The Giza Plateau De retour au Caire La journée de notre retour au Caire fut fort occupée. Par un temps très chaud et très humide, nous visitâmes le musée du Caire et son impressionnante exposition sur le roi Thot. Après une baignade rafraîchissante dans la piscine de l'hôtel, histoire de nous débarrasser de la sueur accumulée au cours de la journée, nous visitâmes le plus récent centre commercial du Caire, qui est comparable à n'importe quel centre commercial d'Amérique du Nord. Heureusement, il y avait l'air conditionné! Ce centre d'achat immense et bien éclairé était bondé, mais la plupart des articles qu'on y vendait étaient très dispendieux. Nous nous sommes même demandé comment la population locale pouvait y faire ses achats! Voir L’Égypte: d’hier à aujourd’hui en page 6 We then travelled a short distance north to the Giza to see he Great Pyramids and the mysterious Sphinx. The spectacular Pyramid of Khufu (c.2585-2560 B.C.) is the largest of the three principal pyramids on the Plateau. It reaches 137.2 meters in height. The Pyramid of Khafre (c.2555-2532 B.C.) is 136.5 meters in height. Near its summit, it still retains some of its original smooth limestone veneer that once clad the entire structure. The Pyramid of Menkaure (c.2532-2510 B.C.) completes this astounding trio. Climbing these pyramids, one realises how huge the stones and the actual structures are. What a feat of engineering it must have been then, as it would be even today! After walking around the pyramids, we approached the world-famous Sphinx. No one knows its true age, but when the legs of the Sphinx reach out to envelope its visitors, while its majestic head towers above, the effect is quite breathtaking. Back to Cairo We had a busy day back in Cairo. It was very hot and humid in the city when we visited the Cairo Museum with its impressive King Tut exhibit. After a refreshing dip in the hotel's pool to wash away our accumulated sweat, we visited Cairo's newest shopping mall, which matches any North American mall. Thankfully it was airconditioned! It was big, brightly lit, and crowded with shoppers, but the mostly imported merchandise on display was quite expensive. We wondered how the locals could afford to shop there! Nouvelles de Voyages / Voyageur Canadien du Monde - Hiver 2005-06 See Egypt Then and Now on page 6 Travel Times / Canadian World Traveller - Winter 2005-06 6 L’Égypte: d’hier à aujourd’hui suite de la page 5 Mosquée de Méhémet-Ali Le jour suivant, nous visitâmes la mosquée flamboyante de Méhémet-Ali (aussi connue sous le nom de mosquée d'albâtre), dont la construction, qui commença en 1830, s'acheva en 1857. Méhémet-Ali Pasha s'est inspiré du style ottoman pour sa construction. De la cour ornée d'arcades, la vue que nous avions des pyramides de Gizeh surplombant la ville était magnifique. De plus, le poste d'observation de la mosquée situé sur son dôme de style ottoman, qui culmine à 50 mètres, offre une vue panoramique spectaculaire de 360° sur le Caire. Bazar Khân al-Khalili Nous dînâmes dans un café ayant pignon sur rue et dont les plats étaient savoureux et abordables. Un repas pour quatre ne nous a coûté que cinq dollars! Après le dîner, nous flânâmes dans le bazar Khân al-Khalili, l'un des bazars les plus intéressants non seulement en Égypte, mais aussi au Moyen-Orient. Il fut nommé en l'honneur du prince Jaharkas Al Khalili, l'un des puissants princes mamelouks qui régnaient au 14e siècle. Ce bazar est célèbre pour ses souvenirs d'Orient originaux, ses objets d'artisanat traditionnels faits à la main et ses vendeurs divertissants. L'atmosphère médiévale qui y règne et ses rues formant un vrai dédale nous ont permis d'avoir une bonne idée de l'aspect que pouvaient avoir jadis les marchés médiévaux. Egypt Then and Now Continued from page 5 Mohammad Ali Mosque The next day, we visited the ornate Mohammad Ali Mosque (also known as the Alabaster Mosque), which was begun in 1830 and finished in 1857. Mohammad Ali Pasha, built it in the Ottoman style. From the arcaded courtyard, we had a magnificent view across the city to the pyramids at Giza. In addition, the lookout from its Ottoman style dome, which soars to 50 metres, offers a dramatic, 360-degree panoramic view of Cairo. Khan El Khalili Bazaar We lunched at a street café, which featured great cheap food. It cost us just five Canadian dollars for our family of four! After lunch, we wandered through the Khan El Khalili Bazaar, one of the most interesting bazaars, not only in Egypt but also in the entire Middle East. It was named after Prince Jaharkas Al Khalili, who was one of the powerful Mamluke princes in the 14th century. It is famous for its unusual oriental souvenirs, typical handmade crafts and entertaining vendors. The Medieval atmospheres of this traditional market, together with the labyrinth layout of its streets, gave us a glimpse into what medieval markets were like. Aswan Cette nuit-là, nous montâmes à bord d'un train de nuit pour effectuer le voyage de 926 kilomètres le long du Nil pour nous rendre à Assouan, au sud. Ce fut un trajet plaisant, avec le confort de l'air conditionné, de repas servis à bord, accompagnés de la bière ou du vin de notre choix, et de couchettes confortables. À notre arrivée le lendemain matin, le thermomètre indiquait déjà 35 °C et la température grimpa à 43 °C en après-midi! Nous fîmes donc une croisière rafraîchissante en felouque, le gracieux voilier égyptien traditionnel que l'on retrouve partout sur le Nil. Le soir tombé, nous visitâmes un souk local (marché extérieur) qui sentait mauvais et qui était bruyant et sale, ce qui ne nous a pas empêchés d'adorer l'endroit pour son authenticité! Au fait, nous nous demandons toujours quelle était cette viande qui était suspendue à des crochets, n'ayant pas osé le demander! Le lendemain matin, nous visitâmes le Haut barrage d'Assouan, qui contrôle le débit de l'eau afin d'éviter les inondations le long d'une grande section du Nil. Cet immense barrage That night, we boarded a night train for the 926 km journey south along the Nile to Aswan. It was a pleasant, air-conditioned ride, with onboard meals served with our choice of beer and wine, and comfortable sleeping berths. When we arrived the next morning, it was already 35 degrees Celsius, which climbed to 43 degrees in the afternoon! We took a refreshing boat ride on a Felucca, the traditional Egyptian graceful sailboat found all along the Nile. That night, we visited a local Souk (outdoor marketplace), which was smelly, noisy and dirty… but we loved it for its authenticity! And what was that meat hanging from those hooks? We didn't dare to ask! Next morning, we visited the Aswan High Dam, which controls the flow of water to avoid flooding along a great part of the Nile. This huge, rock-filled dam created one of the world's largest reservoirs, Lake Nasser. The dam, known as Saad el Aali in Arabic, was completed in 1970 after 18 years of work. Defying the hot, hot weather we experienced in Aswan, we toured the Philae Temple, which has the last known hieroglyphic inscriptions in Egypt, dating from 394 AD. The hieroglyphs are crude in execution but are clear enough to read. Voir L’Égypte: d’hier à aujourd’hui en page 7 See Egypt Then and Now on page 7 Assouan Nouvelles de Voyages / Voyageur Canadien du Monde - Hiver 2005-06 Travel Times / Canadian World Traveller - Winter 2005-06 L’Égypte: d’hier à aujourd’hui 7 suite de la page 6 fait de pierre a créé un des plus grands réservoirs au monde, le lac Nasser. La construction du barrage, connu en arabe sous le nom de Saad el Aali, s'est terminée en 1970, après 18 années de travaux. Bravant les très chaudes températures que nous avons connues à Assouan, nous visitâmes le temple Philaé, qui renferme les dernières inscriptions hiéroglyphiques connues en Égypte, qui datent de 394 ans apr. J.-C. Ces hiéroglyphes, qui sont rudimentaires sur le plan de la forme, sont suffisamment clairs pour être lisibles. Croisière sur le Nil Après le dîner, nous montâmes à bord d'un bateau pour effectuer une croisière sur le Nil vers le nord en direction de Louxor. Nous fîmes notre première halte à Kom Ombo, emplacement d'un temple ptolémaïque construit au début du deuxième siècle av. J.-C. pour rendre hommage au dieu Sobek, le dieu à tête de crocodile, ainsi qu'au dieu faucon Horus (Horus l'Aîné). Ce site était bondé de touristes puisqu'il s'agit d'un arrêt populaire pour un grand nombre de bateaux effectuant des croisières sur le Nil. Nous continuâmes notre croisière sur le Nil jusqu'à Edfou (là où nous jetâmes l'ancre pour la nuit). Le temple d'Horus qui s'y trouve possède un immense pylône à l'entrée couvert de gravures (relief en creux). Ce temple ptolémaïque fut construit entre 237 et 57 av. J.-C. Toutefois, l'événement marquant de notre arrêt fut de voir les membres d'un groupe réuni pour un mariage local déambuler dans les rues de la ville, accompagnés de musiciens locaux. À un certain moment, le groupe s'est arrêté au milieu de la rue principale de la ville pour célébrer. Le matin suivant, nous continuâmes notre croisière vers Louxor en passant par les écluses d'Isna. Le paysage qui longe cette partie du Nil est incroyable. Une végétation luxuriante embrasse les rives du Nil tandis que les dunes du désert du Sahara surgissent juste derrière. Le long de ses rives, des enfants de l'endroit nageaient et saluaient les bateaux qui passaient et des vaches paissaient sous les yeux attentifs de leurs maîtres. Louxor À Louxor, nous quittâmes notre bateau tôt le matin pour visiter l'incomparable et presque invraisemblable vallée des Rois. Au nombre des attraits à ne pas manquer, on compte l'avenue des Sphinx, ses sentinelles de pierre aux corps de lions surmontés de la tête de Nectanebo Ier (380-363 av. J.-C.); le temple de Louxor Voir L’Égypte: d’hier à aujourd’hui en page 8 Egypt Then and Now Continued from page 6 A Cruise Down the Nile After lunch, we boarded our boat for a cruise down the Nile north to Luxor. Our first stop was at Kom Ombo, This is the site of a Ptolemaic temple, built in the early second century B.C. to pay homage to the crocodile-headed god Sobek and the falcon god Haroeris (Horus the Elder). Being a popular stop for many of the Nile's cruise boats, the site was crowded with tourists. We continued down the Nile to Edfu (our mooring for the night). Its Temple of Horus has a massive entrance pylon covered with sunk-relief carvings. This Ptolemaic temple was constructed between 237 and 57 B.C. But the highlight of our stop was witnessing a local wedding party proceeding along the streets of the town, accompanied by local musicians. At one point, the party stopped in the middle of the main street of the town to celebrate. The next morning, we continued on our cruise to Luxor through the locks at Esna. The scenery along this section on the Nile was incredible. Lush vegetation hugged its banks while sand dudes of the Sahara Desert encroached right behind it. Along the banks, local kids swam and waved at the passing boats and cows grazed under the watchful eyes of their owners. Luxor At Luxor, we left our boat early in the morning to visit the incomparable and almost overwhelming Valley of the Kings. Among the must-sees are the Avenue of the Sphinxes, its stone sentinels combining the bodies of lions with the head of Nectanebo I (380-363 B.C.); Luxor Temple itself and its principal entrance, the Pylon of Ramesses II (c.1279-1213 B.C.), which is flanked by two seated statues of the king; and the impressive Court of Ramesses II (c.1279-1213 B.C.) with its colonnade of closed papyrus-bud columns. We also visited the Temples of Thebes with its sphinxes that combine the bodies of lions with the heads of rams; The Temple of Amun at Karnak and its colossal columns; and The Great Hypostyle Hall of Karnak Temple, which was begun during the reign of King Sety I (c.1290-1279 B.C.) and was finally completed by his son, Ramesses II (c.1279-1213 B.C.). What a day it had been! We had absorbed thousands of years of history in just a few days. That night, we had drinks with the friends we had met on the boat who hailed from around the world and said our fond farewells. See Egypt Then and Now on page 8 Nouvelles de Voyages / Voyageur Canadien du Monde - Hiver 2005-06 Travel Times / Canadian World Traveller - Winter 2005-06 L’Égypte: d’hier à aujourd’hui 9 suite de la page 7 même et son entrée principale, le pylône de Ramsès II (vers 12791213 av. J.-C.), flanqué de deux statues du roi assis de chaque côté; et l'impressionnante cour de Ramsès II (vers1279-1213 av. J.-C.) avec sa colonnade de colonnes fermées imitant le papyrus. Nous visitâmes également les temples de Thèbes ainsi que ses sphinx aux corps de lions surmontés de têtes de béliers; le temple d'Amon à Karnak et ses colonnes gigantesques; le hall de la grande salle hypostyle du temple de Karnak, dont la construction, qui commença au cours du règne du roi Séti Ier (vers 1290-1279 av. J.-C.), fut complétée par le fils de ce dernier, Ramsès II (vers 1279-1213 av. J.-C.). Quelle journée! Nous venions donc d'absorber des milliers d'années d'histoire en seulement quelques jours. Cette nuit-là, nous prîmes quelques verres avec des amis provenant des quatre coins de la planète que nous avions rencontrés sur le bateau et nous fîmes nos tendres adieux. Sham el-Sheikh Le lendemain, nous prîmes un vol en partance de l'aéroport de Louxor pour traverser la mer Rouge en direction de Sham elSheikh, la station balnéaire d'Égypte la plus célèbre et la plus visitée de la péninsule du Sinaï. Quel changement de rythme! Après un peu plus d'une heure, nous étions déjà en train de réserver une chambre dans un hôtel de villégiature possédant sept piscines et une plage magnifique pour un séjour de trois jours de repos et de relaxation bien méritée où l'on comptait bien se faire plaisir. Toutefois, vu mon enthousiasme à l'idée de pouvoir faire de la plongée en apnée dans les eaux cristallines de la mer Rouge, au milieu de bancs de poissons tropicaux colorés, je me suis éraflé les jambes contre des coraux pointus! Ce la dit, même une telle mésaventure n'aurait pu gâcher cette expérience formidable. La prochaine étape de notre voyage consistait à nous rendre au Caire en autocar afin de prendre un train à destination d'Alexandrie, la deuxième ville en importance d'Égypte. Aventure dans le désert Le voyage en autocar du Sinaï vers le Caire s'est avéré toute une aventure! La police a stoppé l'autocar à deux reprises pour effectuer des contrôles de sécurité avant de lui permettre d'emprunter le tunnel sous la mer Rouge qui mène vers l'Afrique continentale. Le premier contrôle consistait à contrôler les passeports et les pièces d'identité alors que le second visait à s'assurer, à l'aide de chiens spécialement entraînés à cette fin, que les bagages des passagers ne contenaient aucun explosif. Cela dit, le voyage en autocar fut intéressant pour une autre raison inattendue. En effet, le long de la route, nous avons pu entrevoir à quelques reprises des chameaux sauvages ainsi que des pompes à pétrole dans le paysage désertique. Ces observations fortuites étaient les bienvenues et constituaient pour nous des distractions vu les très mauvais films en langue arabe présentés dans l'autocar! Alexandrie Après avoir effectué un transfert au Caire pour monter à bord d'un train, nous étions enfin en route vers Alexandrie. Aux environs de 330 av. J.-C., Alexandre le Grand a ordonné à l'architecte grec Dinocrate la construction de cette ville portuaire méditerranéenne. Alexandrie a rapidement prospéré et est devenue une importante métropole culturelle, intellectuelle et économique, ce qui est toujours visible aujourd'hui. Egypt Then and Now Continued from page 7 Sham el-Sheikh The next day we toke a flight from Luxor's airport across the Red Sea to Sham el-Sheikh, Egypt's best known and most visited beach resort on the Sinai Peninsula. Talk about a change of pace! In just over an hour we were checking into a resort hotel with seven pools and a fabulous beach for three days of pampered and well-earned rest and relaxation. However, in my exuberance at being able to snorkel in the crystal-clear waters of the Red Sea, surrounded by colourful schools of tropical fish, I managed to badly scrape my legs on the sharp coral rocks! Even this mishap couldn't spoil what was a great experience. Our next leg of our journey would take us by bus to Cairo to catch a train to Alexandria, Egypt's second largest city. A Desert Adventure The bus ride back to Cairo from the Sinai proved to be quite an adventure! The police stopped the bus twice for security checks, the first time for passports and IDs and the second to check our baggage for explosives with trained sniffing dogs, before allowing the bus to enter the tunnel under the Red Sea that would take it back to the African mainland. However, the bus ride proved interesting in another unexpected way. Along the route, we occasionally caught sight of wild camels and oil pumps in the desolate desert landscape. These chance sightings proved to be welcome distractions from the very bad Arab language movies that were being shown on the bus! Alexandria After our transfer to a train in Cairo, we finally were on our way to Alexandria. Around 330 B.C., Alexander the Great ordered the Greek architect Dinocrates to build this Mediterranean port city. It quickly flourished into a prominent cultural, intellectual, political, and economic metropolis, the remains of which are evident even to this very day. Voir L’Égypte: d’hier à aujourd’hui en page 10 Nouvelles de Voyages / Voyageur Canadien du Monde - Hiver 2005-06 See Egypt Then and Now on page 10 Travel Times / Canadian World Traveller - Winter 2005-06 10 L’Égypte: d’hier à aujourd’hui suite de la page 9 Nous logions aux étages supérieurs d'un immeuble au bord de la mer. Les brises fraîches de la mer Méditerranée soufflaient constamment dans notre chambre et la vue sur la mer et le pont construit sur la petite anse, en face de notre hôtel, était spectaculaire, surtout la nuit lorsque le pont était illuminé. Nous visitâmes la bibliothèque d'Alexandrie, un superbe immeuble récent inauguré en 2001 dans le secteur riverain de la ville. Cette bibliothèque commémore la bibliothèque originelle d'Alexandrie, qui fut détruite au cours de l'Antiquité, en plus d'être la quatrième bibliothèque en importance au monde à l'heure actuelle. Nous passâmes également un après-midi reposant dans les grands jardins du palais Montaza, jadis les jardins privés du roi Farouk, le dernier roi d'Égypte. Aujourd'hui, ces jardins sont devenus un beau parc public rempli de palmiers, de pins et de fleurs et abritent de chics hôtels. Ce soir-là, nous soupâmes dans un restaurant grec au bord de la mer, souper qui consistait de poissons frais du jour apprêtés selon nos préférences. Quel repas méditerranéen fantastique! Nous nous rendîmes ensuite, à onze heures, dans la zone commerciale de la ville pour y apercevoir une foule dense occupant l'endroit à perte de vue! Egypt Then and Now Continued from page 9 Baignade matinale Le matin suivant, je me levai tôt pour aller nager dans les eaux claires et chaudes de la Méditerranée. Les vagues étaient plutôt puissantes, quoique vivifiantes. Je profitai de ce moment de baignade en solitaire car je savais que la foule ne tarderait pas à arriver pour s'approprier la plage. Je savais aussi que c'était la fin de notre séjour de rêve dans ce joyau de la Méditerranée et qu'il était temps de retourner au Caire pour passer quelques jours avec des amis et des membres de la famille et pour dénicher des souvenirs à rapporter au Canada. Alors que nous montions à bord de l'avion qui allait nous ramener à Montréal, le teint basané, les cheveux pâlis par le soleil et des souvenirs mémorables pleins la tête, nous étions tous d'accord pour dire que notre voyage en famille dans l'Égypte ancienne et moderne avait été un véritable succès sur toute la ligne. Our accommodations were on one of the upper floors of a beachfront apartment. The cool breezes of the Mediterranean Sea constantly wafted into our room and the view of the sea and the bridge that was built across the small cove in front of the hotel was spectacular, especially when the bridge was illuminated at night. We visited the Bibliotheca Alexandrina, a stunning new building inaugurated in 2001 on the city's waterfront. It is both a commemoration of the original Library of Alexandria that was lost in antiquity and the world's fourth largest present-day library. We also spent a relaxing afternoon at the extensive Montazah Palace Gardens, which were once the private royal gardens of King Faruk, the last king of Egypt. Today it's a beautiful public park full of palm trees, pines and flowers and the site of exclusive hotels. That night, we had supper at a seaside Greek restaurant that consisted of fish caught on the very same day and cooked to our liking. What a truly fantastic Mediterranean meal! We then went to the shopping area of the city at 11 p.m. and found it packed shoulder to shoulder for miles! An Early Morning Dip The next morning, I got up early and went for a swim in the warm, clear waters of the Mediterranean. The waves were quite strong but invigorating. I was enjoying my temporary solitary swim, as I knew the crowds would soon arrive to claim the beach. I knew that our idyllic sojourn in this pearl of the Mediterranean was ending and it was time for us to return to Cairo to spend a couple of days with family and friends who lived there and shop for souvenirs to bring back to Canada. As we got on to our return flight to Montreal with our dark tans, sun-bleached hair and a lifetime of memories we all agreed that our family tour of ancient and modern Egypt had been a smashing success in every way. Pour un supplément d'information : For More Info: Office du tourisme égyptien Tél. : (514) 861-4420 Télec. : (514) 861-8071 Courriel : [email protected] Site Web : www.egypttourism.org Egyptian Tourist Authority in Canada Tel.: (514) 861-4420 Fax: (514) 861-8071 Email: [email protected] Website: www.egypttourism.org Nouvelles de Voyages / Voyageur Canadien du Monde - Hiver 2005-06 Travel Times / Canadian World Traveller - Winter 2005-06 11 République dominicaine Moments magiques sur une île magique Dominican Republic Magic Moments on a Magical Isle By Greg James A lors que mon vol matinal me conduisait de plus en plus près de ma destination, les nuages s'écartaient pour faire place à une série de petits îlots de sable d'un blanc pur qui s'étalait sous nos yeux. Des anneaux d'eau bleue turquoise encerclaient ces petits points de terre inhabitée. Des vagues écumantes venaient balayer avec un rythme régulier leurs plages blanchies par le soleil. À cet instant, je fus frappé par la beauté étrange de leur isolement dans cet océan azur qui semblait sans fin - cette couleur incroyable que prend l'Atlantique Nord lorsqu'il rencontre les eaux chaudes de l'attrayante mer des Caraïbes. Or, il ne s'agissait que d'un bref aperçu terriblement attrayant de ce que j'étais sur le point de vivre en République dominicaine. L’arrivée Je pouvais déjà sentir le stress d'habiter une grande ville d'Amérique du Nord s'estomper alors que l'avion d'Air Canada commençait sa longue descente au-dessus des eaux miroitantes de la côte Nord de la RD, étendue connue sous le nom de côte d'Ambre, pour ensuite atterrir en douceur à l'aéroport de Puerto Plata. Le vol en provenance de l'aéroport international Pearson de Toronto n'avait duré que quatre heures, mais la vue de mon hublot de la végétation tropicale verdoyante et des toits soigneusement recouverts de chaume m'indiquait que j'étais vraiment sur le point d'entrer dans un nouveau monde empreint de magie. Accueil à Puerto Plata À notre arrivée à l'aéroport, nous fûmes accueillis par nos hôtes du ministère du Tourisme, Carlos et Prudy, deux personnes charmantes et bien informées qui avaient pour mission de nous faire découvrir ce que la République dominicaine a de mieux offrir aux milliers de touristes qui visitent l'île chaque année. Je fus A s my early morning flight took me closer and closer to my destination, the clouds parted to reveal a series of little islets of pure white sand stretching out below us. Rings of shallow turquoise water encircled these tiny specks of uninhabited land. White-capped waves rhythmically washed their sun-bleached shores. At that moment, I was struck by the strange beauty of their isolation in this seemingly endless sea of azure – the incredible colour the North Atlantic Ocean becomes as it merges with the warm waters of the beckoning Caribbean Sea. But this was just a small tantalizing preview of what I was about to experience in the Dominican Republic. The Arrival I could already feel the stress of living in a large North American city melting away as my Air Canada plane started its long descent way out over the shimmering waters of the DR's North Coast, the stretch known as the Amber Coast, to gently touchdown at Puerto Plata's international airport. The flight from Toronto's Pearson Airport had only taken four hours, but the view from my window of the verdant tropical vegetation and neatly thatched roofs attested to the fact that I was indeed about to step out into a magical new world. A Puerto Plata Welcome We were met at the airport by our affable and very knowledgeable Ministry of Tourism hosts Carlos and Prudy, whose mission was to show us the best that Dominican Republic has to offer the thousands of tourists who visit the island each year. I was immediately struck by the genuine friendliness that they showed us on that very first meeting. I would later discover that this was a natural trait of the inhabitants of the DR, who greeted us with disarming smiles and a ready willingness to help wherever we went on our far too brief weeklong stay. Voir La DR : une île magique en page 12 Nouvelles de Voyages / Voyageur Canadien du Monde - Hiver 2005-06 See The DR: A Magical Isle on page 12 Travel Times / Canadian World Traveller - Winter 2005-06 Photos: Sophy Khwaja/Air Canada Vacations/Greg James Par Greg James 12 La DR : une île magique suite de la page 11 immédiatement frappé par la gentillesse sincère qu'ils nous témoignèrent lors de cette toute première rencontre. Plus tard, j'allais découvrir que ce trait naturel était propre à tous les habitants de la RD, qui nous ont accueillis avec des sourires désarmants et le désir constant de nous aider, et ce, peu importe où nous étions au cours de notre séjour d'une semaine, séjour beaucoup trop court à notre avis. Repas magiques Cuisine française et japonaise accompagnée de l'el Presidente Les délices culinaires qui nous attendaient au Breezes Puerto Plata Beach Resort comprenaient un délicieux dîner-buffet de bienvenue, abondamment arrosé de l'excellente bière locale Presidente, un souper trois services composé de plats et de vin français au restaurant à la carte de l'hôtel, le Paris, ainsi qu'un souper japonais authentique, préparé à notre table lors de la deuxième soirée de notre séjour. Des flamants et du café Au nombre des excellents repas que nous prîmes en RD, il ne faut pas oublier notre dîner à l'élégant hôtel cinq étoiles, l'Iberostar Costa Dorado, dans la banlieue de Puerto Plata. Le hall de réception et les salles à manger de style colonial à claire-voie de l'établissement étaient bordés par les luxuriants jardins et les étangs tropicaux de l'hôtel, qui abritaient des poissons rouges, des tortues et des flamants! Une fois de plus, nous pûmes voir les sourires légendaires des Dominicains et bénéficier de l'hospitalité courtoise de nos hôtes qui, même en nous resservant une tasse du riche mélange de café du pays, parvenaient à nous faire sentir comme des invités de marque! Comida Criolla à Santo Domingo Vu l'heure tardive à laquelle nous arrivâmes dans la capitale, nous nous rendîmes directement dans un restaurant pittoresque à deux étages situé dans la partie coloniale de la ville où l'on nous servit un repas de Comida Criolla formidable et authentique (cuisine créole dominicaine) préparé par nul autre que le maître d'hôtel. Le restaurant offrait plusieurs spécialités de fruits de mer et ses murs étaient couverts d'œuvres d'art locales originales, du plancher jusqu'au plafond très élevé. Haricots et merengue Le dîner au restaurant El Conuco (www.elconuco.com.do), dont la traduction approximative est " la campagne ", fut un vrai régal. Les visiteurs qui se rendent à Santo Domingo ne voudront pas The DR: A Magical Isle Continued from page 11 Magical Meals French & Japanese Cuisine with El Presidente The culinary delights awaiting us at the Hotel Breezes Puerto Plata Beach Resort included a tasty welcoming buffet lunch, accompanied by copious amounts of the excellent local Presidente beer; a three-course dinner of fine French cuisine and wine at the hotel's à la carte Restaurant Paris; and an authentic Japanese dinner, prepared at tableside on the second night of our stay. Flamingos with Coffee Another exceptional meal was our lunch at the elegant, fivestar Iberostar Costa Dorado Hotel on the outskirts of Puerto Plata. Its open-sided colonial-style reception hall and dining areas are bordered by the hotel's lush tropical gardens and ponds, which feature goldfish, turtles and flamingos! Here again we encountered those legendary DR smiles and gracious hospitality of our hosts and hostesses. Even while simply pouring us another cup of one of the country's rich blends of coffee, they made us feel like most honoured guests! Comida Criolla in Santo Domingo Due to our late arrival in the capital, we drove directly to a quaint two-storied restaurant in the old colonial part of town where we were served a dinner of wonderful authentic comida criolla (Dominican Creole cuisine) by the maître d' himself. The restaurant featured several seafood specialities and walls adorned all the way to its high ceilings with local original works of art. Voir La DR : une île magique en page 13 V enez ressentir la joie de vivre de Montréal à l'intérieur des murs historiques du Fort Ste-Hélène! Célébrez avec nous nos 30 années dans l'industrie québecoise du divertissement en assistant à une toute nouvelle production. Redécouvrez la fierté du patrimoine montréalais et savourez un bon repas en bonne compagnie. See The DR: A Magical Isle on page 13 C ome and experience Montréal's joie de vivre within the historic walls of Fort Ste-Hélène! Celebrate with us our 30 years on the Québec entertainment scene with an all new production. Rediscover Montréal's proud heritage, and enjoy good food in fine company. Réservations: 1-800-713-0111, (514) 879-1141, [email protected] www.festin.com La DR : une île magique The DR: A Magical Isle suite de la page 12 Continued from page 12 manquer ce mélange composé des meilleurs plats dominicains, les plus authentiques de la capitale, d'un décor rural charmant et de serveurs costumés qui iront même jusqu'à danser un superbe merengue avec vous. La spécialité de l'endroit est le drapeau dominicain, un plat traditionnel dont les diverses couleurs proviennent de la disposition ingénieuse de portions de riz, de haricots, de viande, de bananes frites et de salade. Beans & Merengue Champagne & Gazebo Dining Un somptueux repas nous attendait à l'hôtel cinq étoiles Occidental Embajador à Santo Domingo. À notre arrivée, on nous servit du champagne dans les jardins tropicaux de l'hôtel. On nous présenta ensuite un excellent repas cinq services accompagné de vins raffinés, servis de façon irréprochable par des serveurs presque aussi nombreux que les invités. Le souper se déroula sur un long belvédère privé à proximité des jardins luxuriants de l'hôtel. Quelle expérience romantique! Omelette à la carte Ma chambre au Sol Melia Santo Domingo donnait sur la très animée Malecon Avenue de Santo Domingo, avenue qui longe tout le front de mer de la ville. Les commodités de l'hôtel, y compris le casino attenant, étaient de premier ordre; même les serviettes de bain de luxe étaient changées deux fois par jour! Les déjeuners servis à cet hôtel cinq étoiles étaient extraordinaires. J'y choisis l'omelette. Parmi un large éventail d'ingrédients, il était possible d'y faire sa propre sélection, de la déposer dans un bol et de la remettre au chef qui ajoutait les ingrédients finement hachés aux œufs et préparait sous nos yeux une omelette digne d'un roi! 13 Lunch was a special treat at Restaurant El Conuco (www.elconuco.com.do), which roughly translates as "the countryside". Visitors to Santo Domingo will not want to miss this combination of the best-tasting and most authentic Dominican dishes in the capital; a charming rural-style decor; and waiters in costume who will even dance a wicked merengue with you. A specialty here is the DR flag, a traditional platter whose various colours derive from artfully arranged portions of white rice, beans, meat, fried bananas and salad. Champagne & Gazebo Dining A sumptuous dinner awaited us at the five-star Occidental Embajador Hotel in Santo Domingo. On arrival, we were served champagne in the hotel's inner tropical gardens. Next came a delectable five-course meal accompanied by fine wines, impeccably served by waiters who almost matched the guests in number. The setting was a private elongated gazebo located next to the lush gardens of the hotel. What a romantic experience! Omelette à la Carte My room at Sol Meliá Santo Domingo overlooked Santo Domingo's busy Malecon Avenue, which runs all along the city's waterfront. The hotel's amenities, including its adjoining casino, were second to none – even the luxurious bath towels are changed twice a day! Breakfast at this five-star Hotel was extraordinary. I had the omelette. You choose from a smorgasbord of ingredients, place them in a bowl and hand it to the chef who combines the finely-chopped ingredients with eggs and cooks you an omelette fit for a king, right in front of your eyes! Paella & Lobster Tails Back in Puerto Plata, we checked into the Canadian-owned Sun Village Resort & Spa conveniently located just next door to Ocean World. The hotel is built on beautifully landscaped descending terraces with seven pools (one with a waterfall!) on its different levels. We were immediately ushered into a private dining room where we dined on a wonderful Mexican-styled lunch, including a flavourful paella and succulent lobster tails. That night, we were wined and dined in the Hotel's five-star Citrus Restaurant, which features world-fusion cuisine and an impressive wine list, then danced the night away at the best disco I had visited on my trip to the DR. Magical Places A Room with a View Paella et queues de homard De retour à Puerto Plata, nous nous inscrivîmes au Sun Village Resort & Spa, hôtel appartenant à des Canadiens commodément situé à côté de Ocean World. Cet hôtel est construit sur des terrasses en pente merveilleusement aménagées et dotées de sept piscines (dont l'une avec des chutes!) sur ses différents niveaux. On nous conduisit immédiatement dans une salle à manger privée où nous prîmes un repas mexicain merveilleux qui comprenait une paella savoureuse et d'excellentes queues de homard. Ce soir-là, nous furent traités aux petits oignons au Citrus, le restaurant cinq étoiles de l'hôtel qui offre une cuisine fusion et une carte des vins impressionnante et nous dansâmes toute la nuit dans la meilleure disco que j'ai visitée au cours de mon voyage en RD. At the Hotel Breezes Puerto Plata Beach Resort, my air-conditioned hotel room featured a spacious private balcony with a stunning view of the surrounding landscape and the mountains on the horizon. The hotel's first-class facilities include a horseshoeshaped pool and swim-up bar and a long undulating beachfront. Cocktails Anyone? Every island in the Caribbean claims it produces the best rum in the world and the DR is no exception. However, on touring the fascinating Brugal & Co. rum bottling and distribution facilities in Puerto Plata, I discovered that there is a long proud family tradition behind the Brugal name, dating back to 1888. The tour included a complimentary rum cocktail and an opportunity to buy any of the over ten different Brugal rum products at a quarter of the price one pays in Canada. Voir La DR : une île magique en page 14 Nouvelles de Voyages / Voyageur Canadien du Monde - Hiver 2005-06 See The DR: A Magical Isle on page 14 Travel Times / Canadian World Traveller - Winter 2005-06 14 La DR : une île magique suite de la page 13 Endroits magiques Chambre avec vue À l'hôtel Breezes Puerto Plata Beach Resort, ma chambre d'hôtel climatisée était dotée d'un vaste balcon privé qui offrait une vue superbe sur le paysage environnant et les montagnes à l'horizon. Les installations de première classe de l'hôtel comprenaient une piscine en forme de fer à cheval, un bar à même la piscine ainsi qu'une longue plage vallonnée. Prêt pour un cocktail? Toutes les îles des Caraïbes prétendent produire le meilleur rhum au monde et la République dominicaine ne fait pas exception. Toutefois, en visitant les installations fascinantes de distribution et d'embouteillage de rhum de la distillerie Brugal & Co. à Puerto Plata, j'ai pu découvrir que derrière le nom Brugal se cachait une longue et fière tradition familiale qui remonte à 1888. Cette visite comprenait un cocktail au rhum gratuit et l'occasion d'acheter un des rhums Brugal à un quart du prix payé au Canada choisi parmi une sélection comptant plus d'une dizaine de produits. Un monument vivant La forteresse coloniale San Felipe à Puerto Plata fut construite en 1541 pour permettre aux habitants de résister à d'éventuels raids de pirates. Le moment marquant de cette visite fut le récit coloré de l'histoire de la forteresse donné par notre guide touristique octogénaire et pratiquement aveugle, " Blackie ", qui ne manqua pas de charmer les femmes présentes grâce à son interprétation sentimentale d'une chanson d'amour locale. Voir La DR : une île magique en page 15 The DR: A Magical Isle Continued from page 13 A Living Monument The colonial fortress of San Felipe in Puerto Plata was built in 1541 as a defence against possible pirate attacks. The highlight was a vivid recounting of the history of the fortress by our nearly blind, eighty-something-year-old tour guide called "Blackie", who also charmed the female tourists with his soulful rendition of a local love song. Historic Puerto Plata On walking along its narrow streets lined with charming, colonial-style, two-storied buildings, many of which now house shops, we were approached several times by young boys selling CDs of See The DR: A Magical Isle on page 15 SVP Contactez votre agent de voyages pour plus de détails La DR : une île magique 15 The DR: A Magical Isle suite de la page 14 Continued from page 14 Centre historique de Puerto Plata the local quick-paced merengue music. I was so impressed by the sales pitches of these budding entrepreneurs, that I eventually bought a CD from a particularly persistent, yet always courteous young salesman. What also impressed me about the DR was that, unlike on other Caribbean islands, these obviously under-privileged kids had not turned to crime, but were intent on making an honest living. En déambulant dans les rues étroites de ce centre historique bordées d'édifices charmants à deux étages de style colonial – dont un grand nombre abritent maintenant des magasins – nous fûmes approchés à plusieurs reprises par de jeunes garçons qui tentaient de nous vendre des CD de musique merengue locale au rythme endiablé. J'étais à tel point impressionné par le baratin de vente de ces aspirants-entrepreneurs que j'ai fini par acheter un CD d'un jeune vendeur plutôt tenace, quoique toujours courtois. Ce qui me frappa également en RD est que, contrairement à d'autres îles des Caraïbes, ces enfants, qui étaient de toute évidence défavorisés, avaient l'intention de gagner leur vie de façon honnête plutôt que de se tourner vers le crime. Spas dans les récifs de corail À Sosua, nous visitâmes les fascinants hôtels voisins, soit le Casa Marina Beach Resort et le Casa Marina Reef Resort. Alors que le Casa Marina Beach Resort possède une belle plage de sable doré et des vagues déferlantes, le Casa Marina Reef Resort est tout à fait ce que son nom laisse présager : un complexe bâti sur des récifs coralliens! Ce qui rend cet endroit unique, ce sont les chemins de sable tracés entre les affleurements de coraux qui mènent vers une série de spas extérieurs creusés à même les formations de corail. À la tombée du jour, nous pûmes voir le soleil plonger dans l'océan, allongés dans un de ces spas au bord de la mer tout en sirotant un cocktail avant le souper, une expérience unique! Santo Domingo Santo Domingo, capitale historique quoique ultramoderne de la RD, se situe sur le littoral marin de la mer des Caraïbes. De Samaná à Santo Domingo, le trajet à travers quelques-unes des riches régions agricoles et des villes marchandes animées de la RD est intéressant. Au fur et à mesure que nous approchions de Santo Domingo, nous laissions derrière nous les villes assombries et les chaussées cahoteuses. Nous filions désormais sur une route moderne à plusieurs voies et bien éclairée où défilaient sous nos yeux des tours de bureaux élevées et des complexes d'habitations collectives très chics. La zone coloniale de la vieille ville a été déclarée joyau du patrimoine mondial par l'UNESCO. Au nombre des attraits de la ville à ne pas manquer, on compte l'Alcazar de Colón (résidence du fils de Christophe Colomb), la première cathédrale du Nouveau Voir La DR : une île magique en page 18 Coral Reef Jacuzzis In Sosua, we visited the fascinating neighbouring hotels of Casa Marina Beach and Reef Resorts. While the Casa Marina Beach Resort features a great beach with golden sand and rolling surf, the Casa Marina Reef Resort is exactly what it says – a resort built on coral reefs! The unique thing is that there are sandy paths between the coral outcroppings that lead to a string of outdoor jacuzzis carved into the coral formations. As the sun set, it was indeed a unique experience to watch it sink into the ocean while soaking in one of the seaside jacuzzis and enjoying a pre-dinner cocktail. Santo Domingo DR's historic yet ultramodern capital city Santo Domingo is located on its Caribbean seacoast. From Samaná, it's an interesting ride through some of the DR's rich agricultural areas and lively market towns. As we approached the city, gone were the darkened towns and uneven roadways. We now sped along a multi-lane, modern, brightly-lit highway past high-rise office towers and chic apartment complexes. The city's historic Zona Colonial was recognized by UNESCO as a world heritage site. Highlights include the Alcazar de Colon (home of the son of Christopher Columbus); the first cathedral in the New World; and the well-preserved ruins of the first hospital in the Americas. We also visited a cigar factory right in the centre of town and received complimentary samples of the DR's worldfamous, hand-rolled cigars at the end of our visit. If time permits, you should visit the monumental Columbus Lighthouse which houses the true remains of the Great Discoverer. The lights on the roof of this huge building form a cross-shaped pattern in the sky, but are only turned on for special occasions to conserve electricity. I later learned that all of the major establishments in the DR switch to their own generators during power outages. See The DR: A Magical Isle on page 18 Nouvelles de Voyages / Voyageur Canadien du Monde - Hiver 2005-06 Travel Times / Canadian World Traveller - Winter 2005-06 SVP Contactez votre agent de Nouvelles de Voyages / Voyageur Canadien du Monde - Hiver 2005-06 e voyages pour plus de détails Travel Times / Canadian World Traveller - Winter 2005-06 18 La DR : une île magique suite de la page 15 Monde ainsi que les ruines bien conservées du premier hôpital des Amériques. Nous visitâmes également une usine de cigares située en plein coeur de la ville, visite au terme de laquelle nous reçûmes des échantillons gratuits de cigares roulés à la main de la RD de renommée mondiale. Si le temps le permet, la visite de l'immense phare de Colomb qui contient la vraie dépouille du grand explorateur en vaut la peine. Les lumières sur le toit de cet immense édifice forment une croix dans le ciel. Ces lumières ne sont allumées qu'à des occasions spéciales par souci d'économie. J'appris plus tard que tous les établissements importants de la RD mettaient en marche leur propre génératrice en cas de pannes d'électricité. Pèlerinage à Vega Au cours de notre voyage vers le nord pour retourner à Puerto Plata, nous interrompîmes notre périple pour faire une halte à Santo Cerro de Vega (montagne sacrée), village fondé en 1495 par Colomb qui constitue l'une des premières colonies du Nouveau Monde. Au cours de notre brève visite, les villageois et les citadins du village et des environs se sont rassemblés sur ce versant de la colline pour rendre hommage à La Virgen de las Mercedes (la Vierge Marie) qui, en plus d'être considérée par plusieurs comme la sainte patronne de la République dominicaine, aurait fait une apparition miraculeuse dans la première colonie de la vieille ville de La Vega. La remarquable église de la Concepción de la Vega actuelle fut édifiée en 1992 pour célébrer le 500e anniversaire de la découverte de l'Amérique. Or, le jour de notre visite, les pèlerins, arrivés en motocyclette, en voitures, en Jeep et à pied, semblaient plutôt résolus à tenir une grande fête improvisée dans les rues du village. Fasciné par la foule fourmillante et animée, j'achetai volontiers une médaille de la Vierge ainsi qu'une noix de coco fraîche à un des nombreux vendeurs colorés qui annonçaient à grands cris leurs marchandises le long de la grande route sinueuse du village à flanc de coteau. Ce fut une expérience vraiment unique et mémorable où les touristes et les pèlerins ne faisaient plus qu'un! The DR: A Magical Isle Continued from page 15 Pilgrimage to Vega On the way back north to Puerto Plata, we interrupted our journey to stop at Santo Cerro de Vega (Holy Mount), which was founded in 1495 by Columbus and is one of the oldest settlements in the New World. During our brief visit, villagers and city folk from near and far converged on this hillside town to pay homage to La Virgen de las Mercedes (the Virgin Mary), who is not only considered by many to be the Patron Saint of the Dominican Republic, but said to have made a miraculous apparition at the original settlement of Old La Vega. The present-day town's remarkable Concepción de la Vega Church was constructed in 1992 to commemorate the 500th anniversary of the discovery of America. But on the day we visited, the pilgrims who arrived on motorcycles, in cars, in Jeeps and on foot seemed more intent on having a giant, wonderfully disorganized street party. Mesmerized by the fast-moving, animated crowd, I happily purchased a medallion of the Virgin and a fresh water coconut from the many colourful venders who hawked their wares along the undulating hillside main road of the town. This was a truly unique, memorable experience where tourist and pilgrim became one! Magical Experiences A Cable Car Ride We took an exciting ride by cable car to the top of the nature reserve of Mt. Isabel de Torres, which afforded a bird's-eye, panoramic view of all of Puerto Plata. Atop is a scaled-down version of Rio's famous statue of Christ the Redeemer, a gift from the Brazilian government to the DR on the inauguration of the cable ride. Cabarete by Night Expériences magiques Promenade en téléphérique Nous fîmes un trajet excitant en téléphérique jusqu'au sommet de la réserve naturelle du mont Isabel de Torres, d'où nous avions une vue plongeante et panoramique sur toute la ville de Puerto Plata. Au sommet, on peut y voir une version réduite de la célèbre statue du Christ rédempteur, cadeau offert par le gouvernement brésilien à la RD lors de l'inauguration du téléphérique. The town of Cabarete boasts a unique long row of restaurants, pubs and nightclubs lining its main road. What makes them unique is that these establishments all back onto the beach. At night, the beach is illuminated by strings of coloured lights hung between the trees, creating a veritable fairyland. We sat at one of the many tables randomly placed on the beach and danced on the sand to the strains of the music emanating from one of the seaside terraces. A truly magical experience! Voir Les croisières Silversea en page 20 Nouvelles de Voyages / Voyageur Canadien du Monde - Hiver 2005-06 See Silversea Cruises on page 20 Travel Times / Canadian World Traveller - Winter 2005-06 20 La DR : une île magique suite de la page 18 The DR: A Magical Isle Continued from page 18 Cabarete la nuit A Catamaran Ride La ville de Cabarete est caractérisée par une enfilade unique de restaurants, de pubs et de boîtes de nuit qui bordent la rue principale. Ce qui les rend uniques, c'est le fait que l'arrière de tous ces établissements donne sur la plage qui, la nuit tombée, est illuminée par des cascades de lumières colorées accrochées aux arbres, ce qui donne un effet des plus magique! Nous prîmes donc place à l'une des nombreuses tables disposées au hasard sur la plage et nous dansâmes sur le sable au son de la musique qui provenait en sourdine d'une des terrasses au bord de la mer. Une expérience tout à fait magique! We boarded one of two catamarans anchored on the beach at Playa Dorado for an invigorating sailing tour to Sosua Beach. Unfortunately, some of the passengers got seasick, but for most of us it was a thrilling experience culminating in a half hour of snorkelling for those who chose to do so. The schools of brightly coloured tropical fish and exotic sea urchins swam about or moved languidly against the intriguing background of coral that rose and fell like some alien landscape in the crystal-clear tepid water. Croisière en catamaran Nous montâmes à bord d'un des deux catamarans arrimés sur la plage à Playa Dorado pour faire une croisière vivifiante vers la plage de Sosua. Malheureusement, quelques-uns des passagers eurent le mal de mer, mais pour la plupart d'entre nous, ce fut une expérience palpitante qui se termina, pour ceux qui le désiraient, par trente minutes de plongée en apnée. Des bancs de poissons tropicaux aux couleurs éclatantes et des oursins de mer exotiques nageaient autour de nous ou se mouvaient avec langueur près du décor fascinant constitué de coraux qui se dressait devant nous, paysage étrange dans ces eaux tièdes et claires comme le cristal. Palmiers et chevaux À Samaná, nous restâmes à l'hôtel Casa Marina Bay, où je pouvais, à mon réveil dans ma suite de style bungalow, apercevoir de ma terrasse privée une scène à couper le souffle. Des rayons de soleil doré filtraient à travers d'innombrables palmiers majestueux qui poussaient dans une zone de verdure aménagée qui me séparait de l'océan. J'aperçus un couple de cavaliers qui disparut aussitôt, un peu plus loin sur la plage. Une expérience quasi paradisiaque! Baignade avec les requins L'incroyable complexe Ocean World de Puerto Plata (www.oceanworld.net) est le plus grand parc aquatique entièrement interactif au monde où il est possible de nager avec des dauphins, des otaries et des requins! Plages magiques Playa Grande Playa Grande, située à environ 120 km à l'est de Puerto Plata, est une plage vierge de sable blanc fin tout à fait incroyable. Nous pouvions l'apercevoir du point d'observation situé sur le magnifique 18 trous de Playa Grande, aménagé par Robert Trent Palm Trees & Horses In Samaná, we stayed at the Hotel Casa Marina Bay, where I awoke in my bungalow-type suite to view an impressive scene from its private terrace. Rays of golden sunshine filtered through the scores of majestic palm trees that grew in the swatch of landscaped greenery lying between the beach and me. A pair of horseback riders came into view and then disappeared further along the beach. This was indeed close to paradise! Swim with the Sharks Puerto Plata's amazing Ocean World (www.oceanworld.net) is the world's first fully-interactive ocean park, where you can swim with the dolphins, the sea lions – and the sharks. Magical Beaches Playa Grande Playa Grande, located approximately 120 km east of Puerto Plata, is a spectacularly unspoiled white powder-sand beach. We viewed it from the vantage point of the magnificent, Robert Trent Jones - designed, 18-hole Playa Grande Golf Course. We toured this cliff-top course in a cavalcade of golf carts, marvelling at the unbelievable views of the deep blue Atlantic Ocean and rugged coral formations below us. Voir La DR : une île magique en page 21 See The DR: A Magical Isle on page 21 Armor Manoir Sherbrooke 157, rue Sherbrooke Est / East Montréal, Québec H2X 1C7 Tél.: 514-845-0915 / 514-285-0895 Sans frais / Toll-free: 1-800-203-5485 Fax: 514-284-1126 www.armormanoir.com Nouvelles de Voyages / Voyageur Canadien du Monde - Hiver 2005-06 Travel Times / Canadian World Traveller - Winter 2005-06 La DR : une île magique suite de la page 20 Jones. Pour visiter ce terrain de golf situé au sommet d'une falaise, nous prîmes place dans un cortège de chariots de golf, émerveillés par la vue spectaculaire de l'Océan atlantique et des formations de corail accidentées qui s'étalaient sous nos yeux. Playa Bonita Las Terrenas est situé sur la côte Nord de la péninsule de Samaná. Après un voyage cahoteux du centre de la ville jusqu'au bord de la mer (les dos d'âne étant en fait des troncs de palmiers jonchant la route de sable!), nous fumes récompensés par la vue de la Playa Bonita - la plage la plus magnifique de la RD s'étirait devant nous sur plus de 8,5 km. Le fin sable blanc et les vagues déferlant en rouleaux parfaits de cette plage vierge et étonnamment déserte nous attirèrent donc jusqu'au bord de l'eau. Une fois de plus, sans crier gare, une averse tropicale s'abattit sur nous. Nous nous réfugiâmes donc dans un bar de la plage situé à quelques pas de l'océan. Nous nous installâmes à une table pour y siroter cocktails et bières jusqu'à ce que notre intrépide coordonnatrice Noemi persuade quelques-uns d'entre nous d'aller nager, malgré la pluie qui continuait à tomber doucement. Alors que nous nous élancions dans l'océan, les vagues douces et salées caressaient nos corps tandis que l'eau douce de la pluie rinçait nos visages tournés vers le ciel. Nous entamâmes alors, presque à l'unisson, le gai refrain " I'm SWIMMING in the rain ". Quelle expérience incroyable! The DR: A Magical Isle 21 Continued from page 20 Playa Bonita Las Terrenas is located on the Samaná Peninsula's north coast. After a bumpy ride from the centre of the town to the beachfront (the speed bumps were actually trunks of palm trees laid across the sand road!), we were rewarded with the sight of Playa Bonita over 8.5 km of the prettiest beach in the DR. The sugary white sands and perfect rolling waves of this unspoiled and surprisingly deserted beach beckoned us to the water's edge. But there was a sudden tropical downpour, so we took shelter at a beach bar located just steps from the ocean. Here we sat enjoying cocktails and beer until our intrepid coordinator Noemi inveigled some of us to go swimming, even though it was still raining softly. As we ran into the ocean, the warm salty waves caressed our bodies while the fresh rain water washed our upturned faces. We almost simultaneously broke into the hilarious refrain "I'm SWIMMING in the rain". What an incredible experience! Cayo Levantado Un court trajet en bateau au large de la côte Nord de la péninsule de Samaná vous conduira sur la très petite île de Cayo Levantado (l'île du Bacardi). Il ne faut pas manquer ses magnifiques plages de sable blanc et ses vues incroyables sur le littoral. Lors de notre passage, nous eûmes la chance de voir un spectacle fascinant : un arc-en-ciel s'étirait au-dessus des palmiers oscillants et des pêcheurs locaux de l'île (certains d'entre eux n'étant encore que des enfants) tiraient leur prise pendant que leur silhouette se profilait sur un coucher de soleil doré. Adieu Puerto Plata Au cours du dernier après-midi de mon voyage, je descendis nonchalamment les terrasses en pente du Sun Village Resort & Spa pour arriver sur la portion de la plage Cofresi de l'hôtel. Je fus heureux de voir les résidents locaux partager cette plage avec les touristes. Je plongeai dans les vagues et profitai de ce qui était ma dernière partie de plaisir sur l'une des plages légendaires de la République dominicaine. Avant même que je puisse m'en rendre compte, ma semaine en République dominicaine se termina lorsque la sonnerie du téléphone retentit à sept heures du matin pour me tirer de mon sommeil. Je fis mes bagages et je remplis ma mémoire d'une multitude de moments magiques pour ensuite me rendre au lobby de l'hôtel pour y déjeuner rapidement et régler la note de mon séjour. Au moment même où je rédige cet article et où je dois encore affronter un autre hiver canadien, mes pensées vont inévitablement aux habitants et aux endroits merveilleux de la République dominicaine… ce pays magique! Cayo Levantado A short boat ride off the north coast of the Samaná Peninsula takes you to the tiny island of Cayo Levantado (Bacardi Island). Its beautiful white-sand beaches and stunning views of the coast line should not be missed. While there, we were treated to the intriguing sights of a rainbow arcing over the island's swaying palm trees and local fishermen (some of them mere boys) hauling in their catch while silhouetted against a golden sunset. Farewell to Puerto Plata On the last afternoon of my trip, I wandered down the descending terraces of the Sun Village Resort & Spa to arrive on its stretch of Cofresi Beach. I was pleased to see local residents happily sharing the beach with the tourists. I plunged into the waves and enjoyed what was for me my last frolic on one of the Dominican Republic's fabled beaches. Before I realized it, my week in the Dominican Republic had come to an end with my requested 7:00 am wake-up call. I packed my bags and my memories of many magical moments and headed for the hotel lobby to have a quick breakfast and to check out. As I write this article and face yet another Canadian Winter, my thoughts inevitably turn to the wonderful places and people of the magical Dominican Republic! Pour un supplément d'information : For More Info: Vacances Air Canada (www.aircanadavacations.com) Air Canada Vacations (www.aircanadavacations.com) Bureau du tourisme de la République dominicaine (www.dominicana.com.do ou www.dominicanrepublic.com) Dominican Republic Tourist Board (www.dominicana.com.do or www.dominicanrepublic.com) Nouvelles de Voyages / Voyageur Canadien du Monde - Hiver 2005-06 Travel Times / Canadian World Traveller - Winter 2005-06 Saas-Fee Le refuge alpin de la Suisse Texte et photo par Dave Taylor [email protected] 23 Saas-Fee Switzerland’s Alpine Hideaway L a Suisse semble être passée maître dans l'art de rendre les montagnes agréables, ce qui est tout un exploit lorsqu'il s'agit des superbes montages des Alpes. Au fil des ans, ma femme et moi avons visité les Alpes suisses à plusieurs reprises mais un seul endroit demeure notre lieu de prédilection : Saas-Fee. Voir Saas-Fee : une refuge alpin en page 24 Text and photos by Dave Taylor [email protected] S witzerland seems to have mastered the art of making mountains seem comfortable, no small feat when the mountains are the formidable Alps. Over the years my wife and I have visited the Swiss Alps several times but one place in particular remains a favourite: Saas-Fee. See Saas-Fee: Alpine Hideaway on page 24 Nouvelles de Voyages / Voyageur Canadien du Monde - Hiver 2005-06 Travel Times / Canadian World Traveller - Winter 2005-06 24 Saas-Fee: un refuge alpin suite de la page 23 Zermatt - La porte des Alpes Saas-Fee est quelque peu à l'écart des circuits touristiques traditionnels puisqu'elle est éclipsée par la ville voisine, Zermatt. En effet, il est plus facile de se rendre à Zermatt, qui est le point de départ pour observer la montagne la plus célèbre de la Suisse, le Matterhorn, ou pour faire son ascension. Il est possible de se rendre à Zermatt en train mais il faut prendre l'autocar ou la voiture pour se rendre à Saas-Fee. Un refuge alpin sans voitures Saas-Fee vaut le déplacement. Le voyage en autocar est spectaculaire et très agréable (vous pourrez même apercevoir le Matterhorn au loin). Dès votre arrivée à Saas-Fee, vous pourrez constater que la ville est interdite à la circulation. C'est donc une voiturette électrique qui viendra vous chercher pour vous amener à votre hôtel. Nous sommes restés à l'hôtel Walliserhof. Cet hôtel, aux allures de chalet, offre aux invités une touche d'élégance dans un décor paisible. Dès notre arrivée à notre chambre, ma femme et moi nous sommes empressés de nous rendre sur le balcon pour apprécier le paysage. Un mur de montagnes couvertes de glaciers couvrait l'horizon. Le « Fairy Glacier » Saas-fee est située à 1800 mètres au-dessus du niveau de la mer. Les montagnes qui entourent la ville sont à cheval sur la frontière italienne. Elles forment une sorte de fer à cheval qui encercle la ville et dont treize des sommets culminent à plus de 4000 mètres. Plusieurs glaciers sont visibles, y compris le Fee : une refuge alpin en page 25 Voir Saas-F Saas-Fee: Alpine Hideaway Continued from page 23 Zermatt - Gateway to the Alps Saas-Fee is a little off the usual tourist beaten path. It is overshadowed by its neigbour city Zermatt. Zermatt is more readily accessible and is the starting point for viewing or climbing Switzerland's most famous mountain the Matterhorn. You can take a train to Zermatt but you need to take a bus or car to reach Saas-Fee. A Car-free Mountain Retreat Saas-Fee is worth the extra effort. The bus ride is spectacular and very comfortable (you even get a distant view of the Matterhorn). Upon arriving at Saas-Fee you immediately notice that there are no cars allowed in the town. An electric golf cart picks you up and transports you to your hotel. We stayed at the Hotel Walliserhof. This is a chalet-style hotel that offers guests a taste of quiet elegance. The first thing my wife and I did upon checking into our room was to go the balcony and take in the scenery. A wall of mountains literally dripping with glaciers spanned the horizon. The Fairy Glacier Saas-fee is 1800 meters above sea level. The mountains around it sit astride the Italian border. They form a rough horseshoe around the town with 13 of the peaks rising above 4000 meters. Several glaciers are visible including the Feegletscher Fairy Glacier. Because of its location the valley gets 300 sunny days a year. The mountains block the inclement weather. The Alpin Express We walked through the town, pass the schoolyard where students in uniform played soccer and caught the gondola to the top. Fee: Alpine Hideaway on page 25 See Saas-F Are you a gambler? Leaving without travel insurance is the worst gamble of your life. For worry free travel, make sure you are well protected. We have access to all the best companies. Call Suzanne Langlois! Nouvelles de Voyages / Voyageur Canadien du Monde - Hiver 2005-06 Tel: (514) 932-8660 ext. 230 Fax: (514) 932-7747 Toll Free: 1-877-464-4589 E-m mail: [email protected] Travel Times / Canadian World Traveller - Winter 2005-06 Saas-Fee: un refuge alpin Saas-Fee: Alpine Hideaway suite de la page 24 Continued from page 24 Feegletscher - le « Fairy Glacier ». En raison de son emplacement, la vallée bénéficie de 300 jours d'ensoleillement par année, les montagnes faisant obstacle aux conditions météorologiques peu clémentes. It holds 80 people but as this was the beginning of August few people shared the ride up. The gondola did not quite take us to the top. Next there was a train to catch. The Alpin Express is the highest underground funicular system in the world. It takes you to top of the Mittelallalin (3500m). There the last skiers of the season had just finished their runs and we dined in a rotating restaurant taking in the view between bites. Life doesn't get much better! The glaciers here are being studied with intensity few other sites in the world receive. They are melting and shrinking. Do they hold clues that will help scientists understand Global Warming? Certainly proponents of the theory often cite what is happening to them here. « Alpin Express » Nous avons traversé la ville à pied, nous sommes passés près de la cour d'école où les élèves en uniforme jouaient au soccer et nous sommes montés à bord d'une cabine téléphérique pour nous rendre au sommet. Chaque cabine peut transporter 80 personnes mais puisque nous étions au début du mois d'août, peu de personnes nous accompagnaient pour effectuer le trajet vers le sommet. La cabine ne nous y a pas conduits tout à fait car nous avons dû prendre un train pour y arriver. L'Alpin Express est le système funiculaire souterrain le plus élevé au monde. Il conduit au sommet du Mittelallalin (3500 m). À cet endroit, les derniers skieurs de la saison venaient de terminer leurs descentes. Nous avons dîné dans un restaurant tournant tout en appréciant le paysage entre deux bouchées. Que demander de plus! Les glaciers de la région sont étudiés avec une attention dont peu d'autres sites au monde peuvent se targuer de recevoir. Ils fondent et leur taille diminue. Cachent-ils des indices qui permettront aux scientifiques de comprendre le réchauffement de la planète? Certains tenants de cette théorie citent souvent en exemple la situation de ces glaciers. 25 Une randonnée vivifiante Ce soir-là, nous avons profité du souper et un peu de la vie nocturne, ce qui ne nous a pas empêchés de nous lever tôt le lendemain pour monter à bord d'une cabine téléphérique pour nous rendre vers un autre sommet. Nous n'avons fait qu'un aller simple car nous étions résolus à effectuer la descente à pied. An Invigorating Hike La tante de ma femme nous a indiqué que pour se lancer dans une telle aventure, il était plus judicieux de faire l'ascension de la montagne à pied en premier lieu, histoire de se dégourdir les jambes. Bien entendu, la descente met les muscles de ceux qui ne sont pas habitués à un tel exercice à rude épreuve, mais il y a beaucoup d'autres raisons pour prendre des pauses fréquentes, notamment les troupeaux de vaches suisses portant leur fameuse cloche qui se fondent dans le paysage, les marmottes alpines amicales près de qui l'on peut s'asseoir et, lorsqu'une pause est de mise, les restaurants alpins. Comme je le disais, les Alpes… rien de plus agréable. That evening we enjoyed the dining and a bit of the night life but next morning we were up early and caught another, smaller gondola to another peak. This would be a one-way ride because we were bound and determined to hike down. My wife's Aunt advised us that if you are going to do this you are wise to walk up the mountain first in order to stretch your legs. Certainly walking down put strain on muscles not used to going down hill but there were many reasons to take frequent rest breaks. There were the Swiss cattle complete with Swiss bells posing against the scenery, friendly Alpine marmots to sit with and when you needed a break an alpine restaurant. Like I said, all very comfortable. Pour un supplément d'information : For More Info: Suisse Tourisme Tél. : (sans frais) 011800-100-200-30 Télec. : 416-695-2774 Courriel : [email protected] Site Web : www.MySwitzerland.com Switzerland Tourism Tel.: (Toll Free) 011800-100-200-30 Fax: 416-695-2774 Email: [email protected] Website: www.MySwitzerland.com Êtes-vvous un casse-ccou? Voyager sans assurance, c’est prendre un risque inutile. Voyager en toute tranquillité avec l’assurance voyage. Nous avons accès à toutes les meilleures compagnies. Appelez Suzanne Langlois: Nouvelles de Voyages / Voyageur Canadien du Monde - Hiver 2005-06 Tél: (514) 932-8660 Local 230 Fax: (514) 932-7747 Sans frais: 1-877-464-4589 Courriel: [email protected] Travel Times / Canadian World Traveller - Winter 2005-06 26 Singapore Connaître Singapour, c’est connaître sa mixité ethnique Singapore To know Singapore is to know its ethnic mix By Habeeb Salloum [email protected] M on conducteur de taxi d'origine chinoise ne tarit pas d'éloges quand il parle de cette minuscule cité-état. "Vivre à Singapour est possible et agréable parce que nous avons appris à vivre ensemble. Voilà comment toutes les nations du monde devraient s'entendre entre elles. Nous avons accordé l'égalité à chaque race et à chaque religion. Nos écoles sont mixtes et tous les étudiants doivent apprendre l'anglais en plus de leur langue maternelle. Je peux vraiment dire que nous avons une société multiculturelle fonctionnelle. Cette société et notre bon gouvernement ont fait de nous une nation prospère." J'ai été étonné d'entendre de la bouche du conducteur qu'il était favorable à son gouvernement. La plupart des conducteurs de taxi que j'ai rencontrés dans le monde entier n'ont habituellement rien de bon à dire à ce sujet. Cependant, l'évolution de Singapour en une période aussi courte que trois décennies a satisfait la grande majorité de ses citoyens. En effet, en si peu de temps, on a pu voir un pays du tiers monde s'ériger en une des nations les plus avancées du globe. Singapour moderne Il faut remonter à la présidence de Lee Kuan Yew, fondateur du Singapour moderne. Chinois de troisième génération, formé en droit à l'université de Cambridge, il dirige Singapour de 1959 à 1990. C'est sous sa gouverne que la cité-état devient indépendante en 1965. À la tête d'un régime fort et autoritaire, on l'a vu diriger un centre urbain très pauvre qui s'est transformé en une nation très prospère. M y Chinese taxi driver had nothing but praise for his tiny city-state. "Singapore works because we have learned how to live together. It's how the nations of the world should get along." He continued, "We have given every race and religion equality. Our schools are mixed, but all students, besides their mother tongue, must learn English." Persisting, he went on, "I can truly say we have a functional multi-cultural society. This and good government have made us a wealthy nation." I was surprised that the driver was so supportive of his government. Most taxi drivers throughout the world, who I have encountered, usually have nothing good to say about their rulers. However, the evolution of Singapore in some three decades from a third world country to one of the most advanced nations on the globe, has satisfied the vast majority of its citizens. Modern Singapore This all goes back to Lee Kuan Yew, the architect of modern Singapore. A Cambridge-educated third generation Straits-born Chinese, he led Singapore from before independence in 1965 until 1990. With a firm hand he transformed his state from a poverty-stricken urban centre to a booming nation. As a whole, Singapore is a Chinese town with a strong Western face, mellowed by other influences. Its architecture is an eclectic mix of colonial Chinese, Malay, Indian and Arab. Four Official Languages In communication and speech, it is the same potpourri. The state has four official languages: Bahasa Malaysia, the national Voir Connaître Singapour en page 27 Nouvelles de Voyages / Voyageur Canadien du Monde - Hiver 2005-06 See Getting to know Singapore on page 27 Travel Times / Canadian World Traveller - Winter 2005-06 Photos: Singapore Tourism Board Par Habeeb Salloum [email protected] Connaître Singapour 27 suite de la page 26 Dans l'ensemble, Singapour est une ville chinoise avec un visage occidental fort, que d'autres influences viennent adoucir. Son architecture démographique est un mélange éclectique de chinois coloniaux, de malais, d'indiens et d'arabes. Quatre langues officielles En ce qui a trait à la communication orale, c'est le même potpourri. À Singapour, on parle quatre langues officielles : le malais, le mandarin, le tamoul et l'anglais qui est la langue des affaires et de l'administration. Sur une population de 3 millions d'habitants, 77% parlent chinois, 14% malais, 7% hindi, 2% anglais (Eurasiens). Cependant, l'anglais unit tous les singapouriens. Le pays est un mélange des grandes cultures asiatiques mais il y a peu de frictions entre les différentes races et religions qui coexistent dans l'île-état. Selon Ling, un chinois de nos connaissances, temples bouddhistes et indous, églises chrétiennes, mosquées et reliques du passé colonial des Anglais se côtoient dans un respect total, dans une atmosphère de vivre et laisser vivre. Village malais J'ai décidé de visiter certains endroits culturels et religieux de Singapour. Notre premier arrêt fut le Village malais, reflet d'un groupe qui s'est établi à Singapour à ses tous débuts. Ici, nous avons pu observer le mode de vie d'une communauté malaise typique d'autrefois dont le riche héritage culturel est exhibé dans les musées et les magasins du village. Il est possible de goûter à leur cuisine particulière dans de petits restaurants. Le soir, on peut regarder les malais danser, les écouter chanter et jouer de la musique traditionnelle. Notre attention fut attirée par une aire de restauration comptant plusieurs petits restaurants. C'était le mois du ramadan, la période pendant laquelle les musulmans doivent jeûner toute la journée et presque tous les malais sont musulmans. Nous avons pu observer la tolérance des gens de Singapour : personne n'incommodait les non musulmans qui ne jeûnaient pas. Nous avons même vu des malais leur servir à manger. Rue Arab Notre prochain arrêt, sur la rue Arab, était le secteur cédé aux arabes par Sir Stamford Raffles, fondateur de Singapour. Les arabes furent parmi les premiers étrangers à venir s'établir dans la péninsule malaise, bien avant les européens. Avec les musulmans indiens, les arabes ont implanté la foi islamique et ont converti les malais. Aujourd'hui, la rue Arab est un marché coloré, offrant des textiles soyeux ou des saris multicolores ou encore des paniers faits main, mais on n'y rencontre aucun arabe dans ses boutiques car elles appartiennent à des chinois et des indiens. Il ne reste qu'une mosquée impressionnante, maintenant fréquentée par des musulmans venant du sous-continent indien. En tant que minorité, les arabes, plus que d'autres, démontrent une grande facilité d'adaptation et d'intégration. Quand j'ai demandé à un marchand "Y a il des arabes sur cette rue ?" il a souri, tout en me répondant : "Si nous sommes chanceux, nous en verrons peut-être un ou deux cette année." Getting to know Singapore Continued from page 26 tongue, Mandarin, Tamil and English which is the language of business and administration. Even though 77% of the 3 million population are Chinese, 14% Malay, 7% Indian, 2% Eurasians and others, English unites them all. The country is a mixture of the great Asian cultures but there is little friction between the races and religions. Buddhist and Hindu temples, Christian churches, Muslim mosques, and relics from the British colonial past, all are respected in a live and let live atmosphere. Malay Village With Ling, a Chinese acquaintance, I decided to visit some of the sites which the cultural groups and religions of Singapore call their own. Our first stop was the Malay Village – a reflection of the people who first settled in Singapore. Here, we experienced a slice of life in a once typical Malay community. The rich cultural heritage of the Malays is exhibited in the Village's museums and shops, and their cuisine is available in all of the restaurants and snack bars. Nightly, there are cultural shows in the Village, featuring Malay dancing, music and singing. What caught our attention was an open food court, full of diners. It was the month of Ramadan when Muslims must fast all day, and almost all Malays are Muslims. It speaks well of Singaporean tolerance that no one was bothering the non-Muslims who were not fasting – the Malays were even serving them. Arab Street Our next stop, Arab Street, was the area allotted to the Arabs by Sir Stamford Raffles, founder of Singapore. The Arabs were among the first foreigners to arrive in the Malay Peninsula, many years before the Europeans. They, along with the Indian Muslims, brought along the Islamic faith and converted the Malays to their belief. Today, Arab Street is a colourful marketplace, offering in its shops multicoloured textiles, handmade baskets and saris, coming in many hues, but no Arabs. Chinese and Indians own the shops. Only an impressive mosque remains, now frequented by Muslims from the Indian sub-continent. As minorities, the Arabs, more than any other people, quickly assimilate. When I asked a merchant "Are there any Arabs on Arab Street?" he smiled, replying, "If we're lucky we might see one or two during the year." Voir Connaître Singapour en page 28 Nouvelles de Voyages / Voyageur Canadien du Monde - Hiver 2005-06 See Getting to know Singapore on page 28 Travel Times / Canadian World Traveller - Winter 2005-06 28 Connaître Singapour suite de la page 27 « Little India » De la rue Arab, on arrive rapidement au quartier Little India arrêt incontournable de tous les excursionnistes. À la différence de la rue Arab, l'endroit est vibrant et vivant et les indous sont omniprésents. Les femmes vêtues de saris attrayants et les sikhs portant leurs turbans fixent la couleur de l'Inde à Singapour. Mets épicés, soies miroitantes, guirlandes des temples et temples indous font de ces quelques rues une copie conforme du souscontinent indien. Singapour colonial Un peu plus loin, en suivant la Rivière Singapour, se trouve le Singapour colonial -relatant l'histoire de Singapour qui existe, naturellement, grâce à l'empire britannique. Ici, les vieilles structures et les églises datant du temps où les Anglais étaient maîtres des lieux sont rénovées et préservées car elles sont riches de l'histoire du pays. À la différence d'autres colonies qui se sont débarrassés du joug colonial et se sont créé de nouveaux héros issus du passé, Singapour considère Sir Stamford Raffles en tant que fondateur de leur cité-état. Partout dans la ville, nombre de statues, édifices et rues portent son nom. De cette ère coloniale, instaurée par ce gouverneur colonial britannique, existe toujours l'impressionnante Chambre du Parlement, la Cour suprême, l'Hôtel de ville, le Victoria Theatre, le Club de cricket, la cathédrale St Andrew et nombre d'autres édifices complètement rénovés. Cependant, plus que des structures architecturales, les britanniques ont institué à leur manière des lois, un système d'éducation, une façon de gouverner et, surtout, ils ont légué une langue, langue dont les singapouriens sont fiers. Les chinois et Chinatown Dans la cité de Singapour d'aujourd'hui, les chinois se distinguent de tous les groupes ethniques. Le Chinatown où se sont établis leurs ancêtres est le quartier le plus intéressant à visiter. Pendant notre promenade dans cette partie de la ville, Ling nous parle de ses compatriotes avec grand enthousiaste. "Nos ancêtres sont venus ici en tant que coolies et ils ont établi les bases du Singapour moderne. Allez voir toute notre histoire présentée en un diaporama, Images of Singapore, au musée de l'île de Sentosa ! De la sueur et des larmes jusqu'à notre grande prospérité, c'est grâce aux chinois que ce pays s'appelle maintenant la Suisse asiatique." Voir Connaître Singapour en page 30 Getting to know Singapore Continued from page 27 Little India From Arab Street, it was only a short walk to Little India – a stop on every city tour. Unlike Arab Street, it is vibrant and alive with Indians. Women in attractive saris and turbaned Sikhs implant the colour of India on Singapore. Spicy foods, glittering silks, temple garlands and Hindu temples make these few blocks of the city a replica of the Indian sub-continent. Colonial Singapore Further down, edging the Singapore River is Colonial Singapore – telling well the story of how Singapore owes its existence to the British. Here one finds their governing structures and churches being renovated and preserved as a rich part of the country's history. Unlike other colonies who threw off the colonial yoke and created new heroes from their nation's past, Singapore considers Raffles as the founder of their city-state. Statues, buildings and streets carrying his name proliferate the city. From that colonial era, begun by this British colonial governor, there remains the impressive Parliament House, Supreme Court, City Hall, Victoria Theatre, Cricket Club, St. Andrew's Cathedral and many other totally renovated structures. However, more than in their structures, the British left their laws, educational system, organization and, above all, their language. It is a legacy of which Singaporeans are proud. The Chinese & Chinatown On the other hand, overshadowing all of the ethnic groups and their remaining influences in today's Singapore are the Chinese and Chinatown – the original home of their ancestors. During our walk through this part of town, Ling was enthusiastic as he spoke about his people, "Our forefathers were brought here as coolies and they built the bases on which modern Singapore stands. You should see our history exhibited in the Images of Singapore Museum on Sentosa Island! From sweat and tears to our thriving state, it is due to the Chinese that this country is now called 'the Switzerland of the East'." See Getting to know Singapore on page 30 Nouvelles de Voyages / Voyageur Canadien du Monde - Hiver 2005-06 Travel Times / Canadian World Traveller - Winter 2005-06 Tune in to The Chris Robinson Travel Show on Votre v oyage vous f era c hanger d e fuseau h oraire? Pourquoi mettre plusieurs jours à vous remettre du décalage horaire quand vous pouvez arriver plus frais et dispos grâce à NO-JJET-LLAGMD, un médicament homéopathique fabriqué en NouvelleZélande et dont l'efficacité a été prouvée en essais cliniques. with Hosts Olga & Laurie Saturday Mornings 11:00 am - 12:00 pm Every Saturday morning, L&O speak to Travel Industry representatives with great tips and ideas for you. Listeners are free to call with their travel questions, concerns and suggestions as well. 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Vous savez, Chinatown est aujourd'hui une attraction touristique célèbre." Cependant, quoi qu'une grande partie du quartier ait été reconstituée, ses anciens habitants vivent ailleurs. Comme la majeure partie de la classe ouvrière de la ville, ils ont été re-localisés dans de nouveaux complexes d'appartements où l'on retrouve tous les agréments de la vie moderne : proximité du lieu de travail, hôpitaux, écoles, magasins et centres de sport. Mais le goût et les traditions de la vieille ville demeurent. L'odeur d'encens s'échappant des vieux temples, les calligraphes, les herboristes et les artisans du coin façonnant des sabots, des cerfs-volants et des cachets traditionnels pour estampiller des documents sont toujours là - le secteur est maintenant un lieu incontournable pour les touristes. Importante zone ethnique, Chinatown est aujourd'hui le coeur historique de Singapour - une ville que les Malais, les Arabes, les Indous et les Anglais ont contribué à construire, tous ensemble. Écoutons Ling parler : "Je pense que nous avons sous les yeux un modèle parfait de ce que le monde devrait être à l'avenir." Pour un supplément d'information : Singapore Tourism Board Tourism Court, 1 Orchard Spring Lane, Singapore 247729 Tél. : (65) 6736 6622 Télec. : (65) 6734 7223 Site Web : www.visitsingapore.com/mice (ce site est entièrement traduit en français) Courriel : [email protected] Singapore Tourism Board 590 Fifth Avenue, 12th Floor, New York, NY 10036 Tél. : 212-302-4861 Télec. : 212-302-4801 Site Web: www.singapore-usa.com Courriel : [email protected] Getting to know Singapore Continued from page 28 Ling's words had an historic ring. When Raffles established Singapore, in addition to others, he brought labourers from China and Chinese merchants from Malacca, in today's Malaysia, to work as traders. The vast majority of Singaporeans can trace their lineage to either one of these two groups. As we strolled amidst the picturesque shops and restaurants brimming with life, Ling gestured, "See all these beautifully renovated buildings with new terra cotta roofs! The old slums have been reincarnated into works of art. You know! Chinatown is today a famous tourist site." Yet, even though much of Chinatown has been restored, its former inhabitants live somewhere else. Like most of the working class in the city, they have been relocated to new apartment complexes where all the amenities of life are found – from workplace to hospitals, schools, shops and sport facilities. However, the tastes and traditions of the old town remain. The odour of incense streaming from old temples, calligraphers, herbalists, and local craftsmen fashioning clogs, kites, and traditional seals for stamping documents are all still there – the area now a Mecca for tourists. The most important of the ethnic districts, Chinatown today is the historic heart of Singapore – a city which also, Malays, Arabs, Indians and British helped to build. In Ling's words, "I think we have a working model of how the world should be in the future." For More Information: Singapore Tourism Board Tourism Court, 1 Orchard Spring Lane, Singapore 247729 Tel: (65) 6736 6622 Fax: (65) 6734 7223 Website: www.visitsingapore.com/mice Email: [email protected] Singapore Tourism Board 590 Fifth Avenue, 12th Floor, New York, NY 10036 Tel: 212-302-4861 Fax: 212-302-4801 Website: www.singapore-usa.com Email: [email protected] Nouvelles de Voyages / Voyageur Canadien du Monde - Hiver 2005-06 Travel Times / Canadian World Traveller - Winter 2005-06