févriEr - Salon des Vins de Loire
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févriEr - Salon des Vins de Loire
Parc des Expositions angers france Révéler l’exception d’un terroir lun/mar/mer février cahier des nouveautés tendance Cap sur le développement durable Les vignerons de Loire s’engagent en matière de développement durable. Travail des sols, labours à cheval, investissements dans les vignes et les caves, zoom sur les moyens respectueux de l’environnement, du terroir et de l’humain. Pour Alain Cailbourdin, vigneron du domaine Cailbourdin, le respect de l’environnement relève d’une philosophie. « Initié il y a 5 ans et après s’être battu avec ferveur, un collectif de vignerons a mis en place une usine de traitement des eaux usées des caves sur l’ensemble du vignoble de Pouilly. » Un projet d’envergure qui a vu le jour en 2013 et qui a permis de traiter 9000 mètres cubes d’eau issue des caves. Un engagement collectif qui va de paire avec une implication personnelle. « Depuis 2013, je suis membre de la charte Terra Vitis. Cet agrément n’a rien changé à nos méthodes de travail. Nous n’employons plus d’insecticides depuis 5 ans déjà pour favoriser et protéger l’écosystème. Mais c’était une manière pour moi de prouver et d’attester à nos clients la qualité de nos vins et nos process de travail. » Une charte que le vigneron juge plus pertinente au niveau du développement durable que le bio. « Elle s’intéresse à la façon dont l’ensemble des déchets est traité de même qu’aux conditions de travail de nos employés. En bref, une charte qui allie l’écologie à l’humain. » Travailler de façon respectueuse de l’environnement, tel est le credo d’André Michon, vigneron au sein du domaine Saint Nicolas en Vendée. « Depuis 4 ans, nous effectuons des labours au cheval de jeunes vignes palissées. Une démarche cohérente puisque notre vignoble est en biodynamie. Nous faisons appel à un agriculteur en prestation de services pour le binage et le décavaillonnage. » L’avantage ? « Pas de tassement des sols et par conséquent des raisins de meilleure qualité », insiste ce dernier. Pour d’autres tels Christelle Charbonnier et son mari, qui travaillent en lutte raisonnée sur le domaine la Maison Darragon à Vouvray, une production de qualité est indissociable d’investissements. « Pour les vendanges 2013, nous avons refait un chai en thermo-régulation, doté d’une meilleure isolation pour des économies d’énergie. » Le développement durable, la maison Joseph Mellot à Sancerre, certifiée Iso 14001 depuis 2004 en a fait sa priorité. « Nous avons souhaité réduire les émissions de CO2 sur notre domaine et nous avons obtenu la qualification agriculture raisonnée. Nous récupérons les eaux de pluie, nous n’utilisons pas d’engrais chimiques et nous implantons des haies pour maintenir la biodiversité », souligne la responsable du domaine Catherine Corbeau-Mellot. En bref, un véritable engagement au quotidien. 02 En savoir plus • Domaine A.Caïlbourdin - GP G 71 - www.domaine-cailbourdin.com • Maison Darragon - GP G 78 - www.vindevouvray.com • Domaine Saint Nicolas - GP H-I 134 - www.domainesaintnicolas.com • Maison Joseph Mellot - GP G-H 89 - www.josephmellot.com Les vins ligériens à la conquête des États-Unis Les États-Unis, premier marché de consommation de vin au monde en volume, est, en 2013, le premier marché ligérien en volume et en valeur. Zoom sur des exposants pour qui les USA sont un marché en croissance. Rien de mieux pour partir à la conquête des États-Unis que de s’installer sur place. C’est ce qu’a réalisé Philippe Chainier, directeur commercial export de la maison SAS/Paul Buisse SA. « Nous sommes présents sur l’ouest des Etats-Unis depuis plus de 30 ans. La consommation de vins progresse rapidement surtout sur les blancs, avec des appellations porteuses telles que Sancerre et Vouvray. Les vins effervescents, les rosés secs et ceux d’Anjou connaissent également une belle cote de popularité. Nos vins sont présents en restauration, chez les cavistes et dans des chaînes de supermarchés. » Un véritable travail mené au quotidien. « Il faut trouver les bons interlocuteurs, car il existe une forte concurrence avec les producteurs locaux de Washington, de Californie. D’où la nécessité d’innover, proposer des packagings intéressants, séduire le client, trouver les justes tarifs. » En matière de conquête américaine, le domaine de la Chanteleuserie en connaît un rayon. « Le marché existe depuis plus de 30 ans. Nous avons la chance d’avoir un excellent importateur qui nous distribue », explique Thierry Boucard, vigneron. Le principe ? « Les personnes viennent elles-mêmes sur le domaine faire leurs assemblages. Nous proposons ainsi deux cuvées en rouge et une en rosé. Le marché du rosé est récent, nous l’avons commencé en 2013. » Et au domaine, le relationnel est très important. « Deux fois par an, en janvier et mars, des distributeurs sont invités sur le domaine pour déguster. De même nous recevons des clients américains désireux de visiter le domaine et de comprendre la fabrication de nos vins. » Au domaine Claude Riffaut, le marché USA représente environ 25 % des ventes. « Par contre, nous n’avons pas de gamme, ni de cuvée ou d’étiquette spécifique pour ce marché », souligne Stéphane Riffaut, vigneron. « Notre gamme est la même quels que soient nos clients France ou export. Nos vins sont distribués dans environ 25 états essentiellement sur la côte Est et la côte Ouest mais aussi sur des états du Middle West (Colorado, Texas, Arizona...). L’unique stratégie commerciale repose sur la qualité intrinsèque de nos vin », conclut ce dernier En savoir plus • Pierre Chainier SAS/Paul Buisse SA - GP I-J 163 - www.pierrechainier.com • Domaine de la Chanteleuserie - GP G 101 - www.vin-bourgueil-boucard.com • Domaine Claude Riffault - AMP E 34 - www.clauderiffault.com innovation Quand les metteurs en marché se réinventent Packagings originaux, séries limitées, cuvée confidentielle, restructuration de gammes… les metteurs en marché rivalisent d’ingéniosité pour se différencier. Jouer l’originalité avec une cuvée de niche Parier sur une boutique virtuelle Miser sur des séries limitées Pour Anne de Choulot, productrice au Château de Thauvenay, l’innovation passe par la mise en place d’une boutique virtuelle. « Nous avons mis en place cette année par le biais de notre site, une boutique en ligne. L’objectif c’est de vendre aux particuliers. Nous sommes un peu excentrés par rapport à Sancerre et nous souhaitons assurer un maximum de visibilité pour faire connaître nos produits. En plus, la livraison est gratuite ! » Un site vitrine qui permet de mettre en valeur les gammes phares du domaine : « celle étiquetée Château de Thauvenay les vieilles vignes et vignes du Baron ». Avec une ambition pour 2014 :« Développer la vente en ligne à l’export », conclut Anne de Choulot. GP K 202 http://chateaudethauvenay.com Au Cellier du Beaujardin, l’atypicité se situe du côté des cépages. « Nous présentons une cuvée 100 % malvoisie nommée la Catherinette. Il s’agit d’un cépage qui existe à l’est de la Touraine et qui produit un vin blanc demi-sec fruité avec des arômes atypiques. C’est une petite production de 3000 à 4000 bouteilles qui s’adresse aux amateurs de vins rares et qui apporte une touche d’originalité à notre domaine », souligne Gilles Bac, vigneron. GP M 274 www.vin-touraine-cellierdubeaujardin.com Pour Stefan Raoult, directeur commercial au sein des vignobles Mercier en Vendée, la stratégie d’innovation vise « à valoriser l’image et la notoriété des vignobles Mercier ». Dans ce cadre deux nouvelles cuvées vont être mises en place à destination du CHR. « Ce sont des cuvées parcellaires pour les grands domaines du Val de Loire et du Bordelais. Il s’agit de séries limitées, plutôt haut de gamme, de 100 bouteilles dotées d’un emballage boîte à chaussures pour mettre en avant le savoir-faire de notre domaine. Notre ambition, c’est de faire parler de nous auprès des cavistes. Nous complétons notre gamme addict de blancs originaux par un addict en rosé gourmand, symbole de plaisir, axé sur le fruit. » Toujours dans un souci d’image, les vignobles ont créé cette année un BIB GD de 3 litres « pour répondre aux attentes des clients. Le 3 litres a une image plus qualitative et pratique que le 5 litres et il est plus intéressant financièrement ! » Vignobles Mercier - AMP D 27 www.mercier-vins.com Affirmer son identité « Nous avons retravaillé toutes nos gammes en 2013 en élaborant des packagings originaux et en misant sur des étiquettes innovantes. C’était un peu chaotique, les blancs, les rouges et les bulles étaient mélangés. Notre ambition, c’était de trouver une marque qui nous soit propre », confie Inès Racault, vigneronne au domaine des Bleuces. « Nous avons créé trois gammes, Clos des Bates, Passion des Bleuces, Div Ines Sens. » L’ambition d’Inès ?« Donner une identité au domaine. » Domaine des Bleuces - GP I 145 www.domainedesbleuces.com 03 tendance Quand les metteurs en marché créent le « buzz » Facebook, twitter, QR codes… De plus en plus de viticulteurs se mettent à la page des nouvelles technologies, partant à l’assaut des réseaux sociaux pour séduire les clients. « Au domaine de la Noblaie, nous utilisons facebook depuis 2010 pour communiquer de façon simple, rapide et performante sur nos événements, actualités, presse récompenses », souligne Elodie Peyrussie. Assurer une visibilité permanente, tel est l’objectif d’Elodie, mais aussi de Laura au domaine de Montcy. « Inscrits depuis 2008 sur facebook, nous parvenons à créer du buzz autour de nos gammes et des évènements que nous organisons, et ce jusqu’à Singapour…Je poste des images, je communique sur les nouveautés et grâce à cela, nous nous assurons une visibilité dans le monde entier. Cela nous permet de réaliser des ventes à l’export. » Une visibilité que confirme Sabine Guilbaud, en charge du développement des ventes au domaine Clair Moreau : « J’ai créé une page facebook avec comme ambition d’attirer l’attention sur le domaine pour promouvoir notre gamme de vins, mais aussi nos activités oenotouristiques. L’idée est aussi de créer un réseau avec les clients, sympathisants du domaine, mais aussi les établissements avec qui nous sommes partenaires (Interloire, Office de tourisme de Nantes, Chambre Agri, Vignerons Indépendants...) et nos clients professionnels (cavistes, restaurateurs...). » Côté impact, tous sont unanimes : il reste difficilement quantifiable : « Cela permet de fidéliser la clientèle des réseaux sociaux en leur rappelant régulièrement que le domaine existe et bouge. Certains professionnels français ou même étrangers relaient également nos infos ce qui rend le domaine plus concret aux yeux des consommateurs qui ne viendront sans doute jamais le visiter », souligne Elodie Peyrussie. Même constat du côté de Sabine Guilbaud :« L’impact reste dur à mesurer. Je pense qu’il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’un outil de communication parmi d’autres. Honnêtement, je n’ai pas encore eu de clients de passage au domaine grâce à notre visibilité sur facebook. Mais, il est tout de même incontournable de montrer que nous sommes actifs par ce biais »,conclut celle-ci. D’autres, à l’instar de Lionel Gosseaume, misent sur l’originalité via des étiquettes numériques,« l’objectif étant de se faire remarquer. Notre gamme Climats (numéro 1 et 2) repose sur une identification parcellaire. Et pour les repérer via googlemap, nous avons ajouté les coordonnées GPS sur les étiquettes des bouteilles ». L’objectif pour 2014 ? « Travailler un grand vin blanc d’exception et mettre en place d’ici trois ans, un packaging étonnant et surprenant en termes graphiques. » 04 En savoir plus • Domaine Clair Moreau - GP L 251-C - 02 40 06 61 42 - www.clairmoreau.fr • Domaine de la Noblaie - GP J-K 190 - 02 47 93 10 96 -www.lanoblaie.fr • Domaine Lionel Gosseaume - GP H 118 - 02 54 71 55 02 - www.lionelgosseaume.fr/vins-touraine • Domaine de Montcy - GP L-M 255 - 02 5444 2000 Les rosés du Val de Loire emballent les consommateurs Le Val de Loire voit la vie en rose. Les rosés représentent 36 % des ventes des vins de Loire en grande distribution et connaissent un boom spectaculaire. Preuve en est avec une progression de 27 % pour le rosé d’Anjou, deuxième rosé de l’Hexagone, et de 10 % pour le cabernet et le rosé de Loire (Campagne 2013). Zoom sur des exposants tout en rose. Synonyme de convivialité, les rosés du Val de Loire séduisent de plus en plus les consommateurs. « C’est un segment important pour nous », souligne Elodie Rumé-Durocher responsable marketing au sein d’Alliance Loire. « Nous avons lancé une nouvelle gamme, en retravaillant les teintes pour tendre vers le côté clair des rosés de Provence et le packaging en fonction des attentes des consommateurs ». Il s’agit de « Villa Lorane », une même signature pour quatre AOC : rosé d’Anjou, cabernet d’Anjou, cabernet de Saumur et rosé de Loire. L’objectif de cette nouvelle présentation ? « Mettre en avant l’appellation, attirer le regard du client par le biais d’un bandeau vantant les qualités d’un rosé frais, sans acidité, gourmand avec des arômes de fraise, de pamplemousse ou de cerise en fonction des cépages ». Succès garanti. « Les premiers retours commerciaux sont positifs. Le vin est apprécié, de même que notre packaging. » Même constat du côté de la cave des vins de Sancerre : « Les rosés représentent 15 % de nos productions », explique le directeur Fabrice Robineau. « Depuis quelques années, nous assistons au boom du rosé ». La clé de ce succès ? La qualité des vins et une certaine montée en gamme. « Les rosés de Sancerre, plus structurés que ceux de Provence en raison du cépage pinot sont excellents, mais ils sont un peu plus chers, en moyenne 7 e. » Pour se démarquer, la cave coopérative propose, cette année, sur le Salon des Vins de Loire, un nouvel habillage, pour une cuvée enjouée et festive. Pour Fabrice Gendrot, directeur commercial chez Vini Be Good présent sur le Salon, le rosé de Loire « est associé à une image luxueuse avec aujourd’hui, des rosés d’Anjou et de Touraine très qualitatifs ». Tendre, de qualité et raffiné, le rosé du Val de Loire est assurément une couleur montante. En savoir plus • Alliance Loire - GP G-H 88 - www.allianceloire.com • Cave des Vins de Sancerre - GP G-H 82 - www.vins-sancerre.com • Vini Be Good - GP L-M 255 - vinibegood.com innovation Des petites appellations qui ont tout des grandes Elles montent et gagnent en notoriété, ces petites appellations qui grignotent des parts de marché et misent sur leur typicité et leur originalité pour séduire les consommateurs. Campagnes de promotion, stratégie commerciale à l’export, autant de démarches engagées pour faire parler d’elles. Châteaumeillant, Quincy, Reuilly, Côtes du Forez, Côte Roannaise, Saint-Pourçain, Côtes d’Auvergne, zoom sur ces appellations qui ont tout des grandes. Châteaumeillant tisse sa toile d’opérateurs Au sein du domaine de Chaillot, Pierre Picot, ancien président du syndicat de Châteaumeillant ne ménage pas ses efforts pour défendre les couleurs de l’appellation. « Depuis 2010, date du passage en AOC, nous avons essayé modestement de faire connaître l’appellation fort d’un groupement de 6 opérateurs, ce qui a contribué à faire monter en notoriété des noms de domaines. » L’objectif ? « Ne pas agrandir l’appellation qui s’étend sur une centaine d’hectares, mais augmenter le nombre de metteurs en marché. » Pour attirer du monde, Pierre Picot a mis en œuvre une stratégie originale et innovante : « Mon ambition, c’est de permettre à des gens qui aiment le vin de concilier des investissements modérés et d’avoir des petites surfaces, en bref de produire du vin de qualité et de le vendre. » Il a donc constitué une CUMA (coopérative d’utilisation de matériel agricole) avec 6 personnes qui ont fait l’acquisition d’un demi-hectare de terrain. « À plusieurs, nous pouvons faire parler plus vite de l’appellation et asseoir ainsi sa notoriété, qui souffre d’un déficit de reconnaissance dans le monde du vin. » Fort de ce système, Pierre Picot compte bien attirer davantage d’opérateurs et fidéliser sa clientèle. Un pari relevé avec brio « puisqu’en 3 ans, nous sommes passés de 7 opérateurs à 20 ». Marchant sur les traces de Pierre Picot, Nicolas Lecomte croit fortement au potentiel et à l’attractivité de cette appellation. Vigneron à Quincy depuis 1995, il souhaitait enrichir sa gamme uniquement constituée de vins blancs. En 2010, « nous avons acheté 2,5 hectares de vignes à Châteaumeillant pour proposer à nos clients du rouge et du rosé. Notre choix s’est porté sur l’appellation ». Un coup de foudre gustatif ! « Les rouges et gris sont excellents. Et l’appellation bénéficie d’un fort potentiel de développement. » Domaine de Chaillot - AMP C 10 http://domaine.du.chaillot.free.fr Domaine Lecomte - GP J 180 www.domaine-lecomte.com Reuilly joue l’originalité avec son Pinot gris Reconnue depuis 1937, l’appellation Reuilly ne cesse de gagner en notoriété. « Il s’agit d’une petite appellation, qui compte 240 hectares de vignes. Nous nous identifions comme un vin de niche et de connaisseurs, d’amateurs du terroir», précise Michel Cordaillat, président du syndicat viticole. Outre les cépages Sauvignon et Pinot noir, l’appellation se distingue par sa spécificité qui lui confère son identité : le Pinot gris, qui produit un rosé très élégant.« C’est le cépage le plus planté cette année sur l’appellation, notre touche d’originalité. » Une typicité qui plaît car l’appellation compte partir dans les années qui viennent à la conquête du marché asiatique, « marché d’avenir », souligne le président. Domaine Cordaillat - LIA F 54 www.domaine-cordaillat.fr Quincy part aux États-Unis Yves Lestourgie, président du syndicat de Quincy, déploie la même énergie afin de faire reconnaître les vins de l’appellation en France et à l’export. « Il représente 1/5e de l’appellation. Nous souhaitons amplifier notre présence sur les États-Unis qui sont devenus notre premier marché export. » Fort de ces objectifs, le syndicat a décidé de lancer, avec le BIVC*, un programme de trois ans sur le pays à destination des prescripteurs. « Nous réfléchissons à la mise en place d’un évènement comme partenaire pour fêter les 300 ans de l’Hermione, la frégate de La Fayette. » De plus, « dans le cadre du 80e anniversaire de l’appellation (Quincy est la plus ancienne AOC de la Loire), nous organiserons en 2016 diverses manifestations ». * Bureau Interprofessionnel des Vins du Centre. Domaine de Chevilly - LIA F 54 www.vins-quincy-reuilly.com/nos-vignerons Affirmer leur ancrage à la Loire Au domaine des Pothiers, Romain Paire raconte comment les vignerons se démènent pour promouvoir les petites appellations comme Côte Roannaise, Côtes du Forez, Saint-Pourçain et Côtes d’Auvergne qui souffrent du déficit d’image. « Nous sommes les premiers vignobles de la Loire. Nous avons donc créé une association en 2013 et une campagne : “Ici commence la Loire”. » La seconde dégustation aura lieu, le 24 mars à la Cartonnerie, à Paris. Domaine des Pothiers - GP J 174 www.domainedespothiers.com 05 innovation Les vins de Loire misent sur le haut de gamme pour le CHR À la carte dans 60 % des restaurants, les vins du Val de Loire sont plus particulièrement présents sur les tables des régions Bretagne, Pays-de-la-Loire et Centre. Plus spécifiquement, ils ont leur carte à jouer dans les bars à vins, un secteur en plein développement en France. Zoom sur des vignerons qui n’hésitent pas à créer des gammes spécifiques pour ce circuit. Des cuvées haut de gamme pour se valoriser 06 Une occasion de se diversifier Pour le domaine Pierre Prieur et Fils, le CHR représente une belle opportunité de se diversifier et constitue un débouché intéressant. « Nous développons de nouvelles gammes pour ce circuit : “Sancerre domaine de Saint Pierre”, “Maréchal Prieur en blanc et rouge” et deux autres cuvées en petites quantités (entre 2500 et 4000 bouteilles), “les Coinches” depuis 2009 et “les Monts damnés” depuis 2010 », soulignent Bruno et Thierry Prieur. « Il s’agit de cuvées issues de sols différents, plus élaborées et reflétant davantage l’essence du terroir. C’est une occasion de se démarquer. » Pierre Prieur et Fils - GP J 192 www.prieur-pierre-sancerre.com Des cuvées privilèges © M. Chevalier Au domaine Berthier, une nouvelle gamme a été élaborée en septembre 2013 pour le CHR. « Nous proposons deux rouges “Sancerre” et un blanc “Coteaux du Giennois”. Notre objectif est de proposer des cuvées haut de gamme que nous cherchons à valoriser. Nous avons isolé les terroirs pour proposer des vins différents et typiques qui séduisent les cavistes ainsi que les chefs des restaurants étoilés. Nous observons que ces cuvées spécifiques possèdent également un gros potentiel à l’export », commente Clément Berthier. Domaine Berthier - GP J 182 www.vignoblesberthier.fr Au domaine Coirier, le CHR représente 60 % des ventes. « Nous travaillons des gammes spécifiques pour ce secteur, comme “Origine” ainsi que des cuvées spéciales telles que “Blanc Petite Groie” et “Rouge Mélusine”. Il s’agit d’une sélection de parcelles avec un choix particulier de vinification et d’assemblages. Ces cuvées privilèges, haut de gamme, sont le fruit d’un élevage local dans des fûts de bois », commente Mathieu Coirier. Domaine Coirier-Pissotte - AMP E 32 www.pissotte.com innovation Le crémant de Loire fait pétiller la qualité Depuis plusieurs années, le crémant de Loire séduit par sa finesse et sa qualité, fruit d’un savoir-faire des vignerons, qui lui redonnent ses lettres de noblesse. Aujourd’hui, le crémant de Loire confirme sa progression en GD (+ 13% en volume et + 12,6% en valeur) sur un an* et sa montée en gamme auprès des consommateurs qui le plébiscitent. *Campagne 2013 Un crémant pour les épicuriens En matière d’innovation, Ackerman ne manque pas d’inspiration et de projets pour donner au crémant une image de luxe. « Après le lancement en 2013 d’une cuvée 1811 sur le segment populaire premium, nous lançons en 2014, un crémant de Loire boisé avec 24 mois d’élevage. Il s’agit d’une cuvée tendance assez rare, cohérente avec la tradition d’innovation que nous mettons en œuvre », commente Serge Dubreuil, directeur marketing. Le plus de cette cuvée ? « Un assemblage de chenin destiné à un public épicurien. » Une sorte de Saint-Graal des Bulles ! « Le crémant bénéficie des efforts des Interprofessions et de ce fait, d’une notoriété croissante », conclue Serge Dubreuil. Ackerman - GP H-I 129 www.ackerman.fr Une spécialité du terroir Au château de l’Aulée, le crémant, « c’est une spécialité du terroir. Il représente 80 % de notre production », souligne le vigneron Arnaud Henrion. « En 10 ans, nous sommes passés de trois cuvées différentes de bulles à neuf cuvées, comprenant des rosés pétillants. En janvier 2012, le château a même sorti une cuvée spéciale, nommée 1856, élaborée en barriques, non dosée, fruit de cinq années d’élaboration. » Parmi les autres innovations, un crémant assemblage chenin cabernet franc, « qui plaît beaucoup ». « L’augmentation de nos ventes témoigne de l’engouement pour les crémants de Loire, produits avec un bon rapport qualité/prix. » Des produits à découvrir sur le Salon des Vins de Loire. Château de l’Aulée - GP G 95 www.laulee.com Une appellation à l’image qualitative Un vin de fête, fruité et fin Depuis une dizaine d’années, le domaine du Fondis a complété sa gamme de vins rouges en proposant du crémant brut de Loire. « Nous en vendons 3 000 à 4 000 bouteilles par an », expliquent les vignerons Laurent et Géraldine Jamet. « Le crémant a pris un essor pour les anniversaires et les fêtes de fin d’année et se substitue désormais, au champagne, grâce à son bon rapport qualité/prix. L’appellation crémant jouit depuis cinq à six ans d’une image qualitative. Nous essayons de la valoriser en proposant des dégustations à la propriété et des visites de vignes pour fidéliser notre clientèle. Mieux vaut un petit crémant qu’un mauvais champagne », s’enthousiasme Géraldine Jamet, qui présentera l’ensemble de la gamme, aujourd’hui consolidée, sur le Salon des Vins de Loire. Domaine le Fondis - AMP D 29 www.domainedufondis.net Depuis 19 ans, le domaine de Terrebrune chouchoute ses deux gammes de crémants : un blanc et un rosé. « Des crémants de fête, fruités, assemblage de chardonnay, grolleau gris et cabernet, à savourer à l’apéritif », souligne Patrice Laurendeau, viti-négociant et président de la fédération viticole de l’Anjou depuis 2004. Mais le crémant favorise les audaces et les bulles libèrent l’imagination. « En 2011, nous avons élaboré une cuvée spéciale, 100 % chenin avec un habillage spécial », confie Patrice Laurendeau. « Il s’agit d’un crémant de garde, plus charpenté que nous souhaitions valoriser. » Le succès est aujourd’hui au rendez-vous. « Tous les ans, nous augmentons nos productions et nos ventes. Le crémant doit rester un vin de fête avec beaucoup de fruit et de finesse. C’est là toute son élégance. » Deux gammes à déguster sur le Salon des Vins de Loire. Domaine de Terrebrune - GP H 104 www.domainedeterrebrune.fr 07 Organisation & Partenaires Organisateur : Angers Expo Congrès Comité d’organisation : Pierre Aguilas, président. InterLoire Bureau Interprofessionnel des Vins du Centre-Loire (BIVC) SPPL (Service de promotion des produits agroalimentaires des Pays de la Loire) Centreco-Centrexport (Développement et promotion économique de la région Centre) Crinao (Comité régional de l’Institut national des appellations d’origine) FranceAgriMer Association des Sommeliers du Val de Loire Fédérations et Syndicats viticoles Union des Œnologues de France (région Val de Loire) Groupe ESA Contacts Salon Christian Groll – Sophie Fougeray Salon des Vins de Loire Parc des Expositions d’Angers 49044 Angers Cedex 1 – France Tél. : + 33 (0)2 41 93 40 40 – Fax : + 33 (0)2 41 93 40 50 [email protected] www.salondesvinsdeloire.com Contacts presse Marie Gaudel : + 33 (0)6 85 02 15 20 Amélie Bluma : + 33 (0)6 74 78 57 75 Laura Blouin : + 33 (0)6 81 05 03 49 Clair de Lune 3, Grande Rue des Feuillants – 69001 Lyon – France Tél. : + 33 (0)4 72 07 31 90 – Fax : + 33 (0)4 72 07 31 91 [email protected] – www.clairdelune.fr