N" 6. - Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc
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.. 28 FEVRIER 1938 N" 6. (2"" Année) (Voir article page 3). 2 TANGER-RIVIERA CONTINENTAL HûTEL - The most home likc and comfortable British Hotel in Tangier. Unique situation overlooking beautiful Tangier Bay and Straits of Gibraltar - Situated on the threshold of the Moo· rish Native Quarter of {( El Kasbah» - Hot and colcl running water in aIl bedrooms - Central heating -Garage - Superb terrace and shady gardens commanding unrivalled views. - Terms 12j.- Special reductions for long stays. HOTEL EL MINZAH. --- Each room with private bath. - Magnificent view. - Reputed Restaurant. American-Bar. - Fine Patio. -- Beauliful garden. Tennis-courts. -- Pension rate from 16/-. VILLA DE FRANCE. All modern comfort Splendid garden and terrace with magnificent view on the straits of Gibraltar and old Moorish town Tennis-courts. -- Pension rate 14/-. HOTEL TANGERIA. Wonderful situation on the beachof the Bay of Tangier. 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Tangier enchants aIl those who approach her. Europe. only a stride accross the bay. is easily fOi' gotten as one enters this fairy-like world. Here the traveller discovers an irresistible and endless cÏ1arm. The magnificence of her mantime pomp. the variable mlours of the Mediterranean over which she dominates. have endowcd her withunequalled character. Bathed by the sea and blessed by the sun. this mountain oaSIS has cloaked itself with rich gardens and woodlands wherein sparkling fountains and waterfalls rival each other in refreshing the traveller. Is it because of the softness of her climate and her eternal azur skies that the traveller breathes hcre more freely ? The great bay of intense blue and the city rising from the billside give one a feeling of new -found liberties. of an escape from reality. There is a different intensity of life in the mixture of races. where negroes sudanese. bcdouins and haHbreeds meet to barter. This rythm of another world overwhealms the European. Tangier. epitome of the ancien world threshold of Orient and inviolate refuge of the pasto allows the in·truder to forget that life he has left behind him. The new port shelters the great vessds which cali here on their passage from one sea to another. The grey breakwater describes a gigantic figure 6 in the affluent bay. whose colours rival even the most subtile palette. 1 1 t t Le Directeur: Th. de CHABOT DIRECTION et REDACTION 3, Rue GoiJart, Tanger. - Tél. 14-02 28 FEVRIER H138. N" 6 Parait à la fin de chaque mois. ~u/ddfi4ue ABONNEMENT (12 Numéros) Tanger : 28 francs Hors-Tanger: 30 francs Prix de ce Numéro : 2 fr. 5'0 CETTE REVUE EST DIFFUSEE DANS LE MONDE ENTIER PAR LES SOINS DE L'OFFICE DU TOURISME DE LA ZONE DE TANGER Deux hommes, un Flamand et un Breton, M. Eric de Bisscbop, ancien officier de marine, et son camarade, M. T atibouët, viennent d'arriver à Tanger, après avoir traversé le Pacifique et l'Atlantique sur une frêle doublepirogue en bois, le « Kaimiloa »... (Les journaux du monde entier). ••• Après avoir traversé le vaste Pacifique, des HawaÏs aux Fidjis. et des Fidjis aux îlots du Détroit dé' Torrès; après avoir longé la mer d'Arafura, navigué au long des cônes volcaniques de Timor. Bali, Java. bondi au travers de l'Océan Indien, bravé les traîtrises du Cap des Tempêtes et ses icebergs. et regrimpé du Sud au Nord le farouche Atlantique... vQici JepelÎt « KAIMILO.t\», <:fouble pIrogue polynésienne de la légende. au repos dans le calme de la célèbre Tanger! Les Anglais, qui C()mprennent les choses de la mer. ont depuis si longtemps compris la nature du charque leur langue s'est apprise à ne plus en parler que comme des «êtres» appartenant à la granpe famille... féminine ... me des bateaux qui y vivent. Ont-ils tort ? , Que n.on ! regard~z le « Kaimiloa »... Ne vous paraît-clle pas, cette double 'piro~ue, avoir les petites preoccupatlons de ce Siexe chal'p!ant ? Voyez ! comme elle semble heureuse de laIsser. quelque peu deviner à la ronde... l'harmonie de sa ligne,' l'élégance de ses formes. Voyez! comme elle. se h~tl', à peine de retour du Grand Bal des Océans, encore essoufflée de ses dans@s échevelées, de réparer le dé~ordre de sa toilette ... Un peu de rouge par ti, un peu de noir par là... elle se refait une beauté ! TANGER, porte dl' la Méditerranée Occidentale. avec son port de mer bleue, a tbut l'attrait necessatre pour s'imposer comme :port d'escale aux navires de plaisance... Allons, vous toutes, élégantes amies du « Kaimiloa », yachts du monde entier. qu'importe vos silhouettes, vos tailles. VclS toilettes, et les couleurs de v(),~re panache... Accourez à Tanger. .. Reposez-vous ICl : vous ne pourrez mieuJj::';..~}).QisiL.p()~r.y refaireurl.brÎ11 de J.11aquillage.. q~eJ(?J)..9Jlçl§i'r.;>intime de cette jolie rade ensoleillée... Eric de BISCHOP. 4 TANGER·RIVIERA MA~SO[N] [O[E [FRA[N]C[E ~ a2a-~ ~2a Parmi tous les progrès que « Tanger-la-Bleue » doit il un régime stable, il en est un qui nous intéresse tout particulièrement : c'est celui de l'habitation. Le Tan gérois d'aujourd'hui est infiniment mieux logé que ne r étaient les « Vieux Marocains » de l'époque héroïque. et que ne le sont encore beaucoup de citadins des métropoles européennes. figées dans les étroites formules du passé. Ici l'urbanisme, parti de zéro. a procédé par bonds, empruntant ses lignes et ses méthodes aux sources d'inspiration les meilleures. Pour bâtir une cité. le bled vaUl mieux que les îlots insalubres. Il n'est, pour mesurer le chemin parcouru dans c<' domaine, que de suivre révolution de l'habitat d'une grande administration dans cette ville chérifienne. Voyons. par exemple, l'histoire de l'installation J Tanger de la firme France. de Versailles obtint de celle de Marrakech le droit pour ses agents d'avoir un domicile fixe dans les ports de Li côte barbaresque. Le traité de paix et d' amitié, sign~ par le Comte de Breugnon, au nom de Louis XV, sti1- ule. en effet (art. Il) que «( L'Empereur de France (sic). peut établir> dans rEm« pire du Maroc, la quanité de consuls qu'il coudra. « pour y représenter sa personne dans les ports dudit « Empire, y assister les négociants. les capitaines et « matelots.. , » La France n'usa tout d'abord de cette licence qu'avec mesure, et dle n'envoya au Maroc. à la fin du XVIIIllw siècle, que des consuls chargés principalement d'entretenir des relations commerciales avec Marseille. C'est dans ces conditions que le père d'André Chénier résidait à Rabat-Salé, où il fut plus heureux dans ses interventions auprès du Sultan du Maroc qu'à Paris auprès de Robespierre. C'est seulement en 1767 que l'ambassadeur de la Cour En 1923, lE Consulat Général de France prenait possession de ce hel édifice. - (MM, Raulin et Duché. architectes), TANGER·RIVIERA Pendant la période révolutionnaire et sous l'Empire. les rélations entre te Maroc ct la France sont peu actives . la politique continentale absorbe les chancelleries. Le gouvernement de Louis XVIII renou'? ces relations. en confiant au consul général Sourdeau le soin de negocier avec le Sultan Abder-Rahman raccord du 17 Mai 1824. C'est à partir de cette époque qu'? la France marque sa présence à Tanger. Le premier immeuble qu'elle occupe. est ce bâtiment à cours intérieures de la rue des Siaghines, connu sous le nom de Dar-en-Niaba. où sont installés aujourd'hui la recette municipale et l'Office du Tourisme. Un touriste de marque s'y reposa quelques jours. au terme d'un itinéraire de seize mois. qui devait lui conférer une gloire immortelle. Ce sou- 5 Le 17 Août 1863, la Légation de France. qUI est dirigée par un ministre résidant, M. Béclard, conclut avec le gouvernement marocain un accord relatif à l'exercice du droit de protection. auquel les autres puissances représentées à Tanger ne tarderont pas à adhérer. La France envoie ensuite deux ministres plénipotentiaires. le Baron Aymé d'Aquin (26 Mars 1864). et M. Tissot (22 Avril 1871). A partir du règne du Moulay Hassan, qUi marqu(: un raffermissement de la puissance chérifienne, la France est représentée à Tanger par des envoyés extraordinaires et ministres plénipotentiaires, Ce sont : MM. Le Sourd (1876), de Vernouillet (1877-1881), I!ordonnance al'chitectumle est du plus bel effet. venir pourrait"semble-t-il, être ray pe1épar une inscription de ce genre : « C'est ici que, le 7 septembre 1828, René Caillié, premier explorateur du Soudan et du Maroc, venant de Tombouctou, fut accueilli par le vice-consul de France Delaporte ». ** Le gouvernement de Louis-Philippe envoie au Mdroé le Marquis de Châteaugirod (4 Mars 1839), et le èôn.sul général de Château (17 Février 1846). La èonvention conclue à Tanger le 10 Septembre 1844, pour régler et terminer les différends survenus entre la France et le Maroc, pone, à côté du cachet diiplénipotentiaire marocain, les signatures du consul général Antoine Doré de Nion et du Comte Decazes, Duc de Glücksberg . ..,Sous leSécond Empire, la France est représentée. ~ Tanger par rcconsul général Devoize (1852-1855 \, et par'ie Vicomtë de Castillon (1855-1862). Ordega (1881-1884), Féraud (1884-1888), Patenôtr;> (1888-1891), le Comte d'Aubigny, négociateur de l'accord commercial franco-marocain du 24 Octobre 1892. connu sous le nom d'.lccord d'Aubigny (1891-1894). Baylin de Monbel (1894-1899), Révoil (1900-19011, Saint-René Taillandier ( 1901-1906), qui a, comme collaborateurs. le Comte de Saint-Aulaire et le Comte de Chérisey. C'est dans ce temps que les représentants de la République, qui avaient quitté le logis portugais de la rue des Siaghines pour occuper un immeuble à terrasses, dont il ne reste plus aujourd'hui que le nom d'une rue, émi· grèrent hors des Trois-Portes. C'est que l'Etat français était devenu propriétaire d'une belle villa appartenant à un Anglais, M. V arley, issu d'un premier mariage de Mme Perdicaris. Le parc qUI entourait le nouvel hôtel diplomatique devait s'accroître d'un terrain limitrophe, cédé par M. Bonnet. A la même époque, M. Benchimol, tenté par la pros· 6 TANGER·RIVIERA péri té de la Villa de France. édifiait au fond d'un jardin. sis en face du Marché au charbon, une mai· son carrée à usage d'hôtellerie, dont le faîte menaçait la vue. célèbre sur le Détroit. qu'on découvrait de b terrasse de M. Adolphe Davin. Celui-ci ayant réussi c(pendant à imposer sa loi à la maison rivale, M. Benchi mol renonçait à l'exploitation de cet immeuble el le louait à la Légation de France, qui y installait ses bureaux. Le chef de mission et son état-major. les archives. le bureau du chiffre. le drogmanat occupaient M. de Carbonnel prend congé de collègues également sur leur départ. en constatant avec un demi-sourire « que la mer ne fut pas toujours aussi belle ». L'ère des Capitulations, du Conseil Sanitaire et de la Commission d'Hygiène est close. Nous entrons dans la période du régime spécial de Tanger. L'administration internationale, le tribunal mixte, la Mendoubia vont soustraire au nouveau Consulat Général une part de? son activité et de sa clientèle. Aussi bien. l'immeuble Benchimol a subi de graves Cette magnifique salle, au premier étage, permet d'y recevoir des centaines de persolmes. le premier étage du logis, tandis que le rez-de-chaussée était réservé au consulat, à la chancellerie et au tribunal. C'est de cette maison à balustres que M. Regnault. secondé par MM. de Billy et de Beaumarchais, s'est rendu par petites journées à Fès. pour y signer, le 30 I\1.ars 1912. le Traité de Protectorat de la France sur le Maroc. ** Après rétablissement du Protectorat français, la Légation de France devient Agence et Consulat Général de France. Il n'empêche que, dans le langage courant, la Mai· son de France est encore la Légation, le ministre est toujours « le Bachadour », et les moghazenis. même démontés. seront longtemps des cavaliers. Il est vrai que la même résidence et les mêmes bureaux sont occupés par des diplomates dont le souvenir est dans toutes les mémoires : MM. Couget, Chev an·· dier de Valdrôme. Boissonnas, François de Carbonnel. La Convention organisant le Statut de Tanger l'Si signée à Paris le 18 Décembre 1923. Un mois plus tard. la dernière équipe de ce qui fut l'Agence de Franc\' essaime aux quatre vents du Quai d'Orsay. transformations. Une voie nouvellement percée. dite d.? l'Amérique du Sud, joignant la rue de Hollande à celle du Statut. a privé la Maison de France de son escalier monumental -- dispositif photogénique pour grands manages et l'a séparée de sa parure de tilleuls et d'eucalyptus, de néfliers et de figuiers. Ces beaux arbres n'ont pas tardé à être abattus, pour faire place à un ter· rain vague, où se reposent les méharis. L'Etat français décide alors de transporter les bureaux du Consulat Général dans un vaste édifice, plus digne de la Nation protectrice, qui sera construit dans son propre domaine, à proximité de la résidence du chef de poste. La Place de France. malvenue et livrée dès le début du Statut aux caprices de bâtisseurs. sans esthé· tique. y gagnera du moins un monument aux nobles proportions, qui offre aux touristes venant de Rabat ou de Tétouan un symbole d'ordre et d'harmonie. Quant à la maisn à balustres. passée aux mains du nouveau propriétaire de la Villa de France. elle abriter.1 pendant quelque temps les Services de la Conservation Foncière. pour servir enfin d'annexe. sous le nom d'Hôtel Consulat, à r ancien établissement concurrent. C'est ainsi que s'achève. sous le signe de la « Rentistica », une vieille querelle de mur mitoyen. L'étage qui offensait TANGER-RIVIERA la vue de la Villa de France est supprimé. Les méharis ne s'agenouillent plus dans ce qui fut un terrain vague, aujourd'hui clôturé. Un barman attentif sen des breu-vages savants à des consommateurs satisfaits, et unit le gin à l'angostura dans cette salle où fut rendue la jus tice et où furent consacrés des mariages. La cave où se pendit l'assassin de M. Cbevandier de Valdrôme. dispense la douceur du chauffage central à une clientèl~ de choix. 7 lignes pures. Au rez-de-chaussée, une double série de trois n~gards à ferronneries encadre un large perron ou deux piliers en grès de Salé marquent le seuil d'un vestibule ouvert. Au premier étage. neuf pleins cintres. séparés par des colonnes d" marbre jumelées. découpent leur dessin classique sur le fond. badigeonné en rouge pompéïen. d'une longue galerie abritée. L'édifice est couronné par une lanterne couverte en tuiles de Fez. qui complète l'équilibre de cet ensemble. Les façades latérales et postérieure ne sont pas moins ** Les plans du nouvel immeuble consulaire. conçus remarquables, avec leurs terrasses, leurs retraits et leurs par MM. Raulin et Duché, furent approuvés sous le profils en harmonie avec le décor des jardins. consulat de M. Feit ct exécutés sous celui de M. de WiA l'intérieur. tout est spacieux, adéquat. magnifique. tasse. par MM. Desforges et Rousseau. Le problème 1 Les services de la chancellerie som installés de plainrésoudre pour les architectes consistait à concilier les pied, Un escalier de belle venue débouche sur le hall imcommodités d'une grande administration, dotée de ser- mense du premier étage. Le cabinet du ministre, les vices multiples, avec les exigences d'un urbanisme en buraux du consul-adjoint, du chancelier, de l'attaché plein essor. Une autre difficulté résidait dans l'obliga- militaire, le service des archives sont répartis autour de tion d'utiliser les fondations d'un premier projet. qui cette salle des fêtes, qui peut facilement contenir cinq avait été abandonné au début de la grande guerre sans cents personnes, laisser la moindre trace dans les cartons officiels. La Pour la décoration intérieure, il a été fait un emploi configuration de cette substructure imposait l'orientation judicieux des zelliges aux brillants émaux, des fers forde la façade principale hors de l'axe du Boulevard Pas- gés, des plâtres sculptés, des marbres et des bois exoteur. tiques, em,pruntant leurs ornements à des motifs arabes. MM. Raulin et Duché se sont adaptés avec un rar:.. bonheur à ces différentes données, en tirant parti de la Telle est la Maison de France de nos jours, cadre neuf déclivité du terrain, qui tient lieu ici de soubassement où se perpétuent d'anciennes traditions d'honneur et et semble exhausser le plan horizontal de cette construcde courtoisie maintenues très haut par les deux dertion, à la manière de ces élégants pavillons Louis XVI niers titulaires de ce poste, nommés l'un et l'autre il posés sur une terrasse comme sur un socle. Et nous penTanger avec le grade de ministre plénipotentiaire. sons aussi à la perspective fuyante du chef-d'œuvre Tel est ce noble logis, vêtu de fleurs, où M, A vonde· architectural de la même époque, le Grand Théâtre Froment, poursuivant une politique de clarté, de presde Bordeaux, dont l'audace plaît davantage que la froide tige et d'union qui lui a conquis tous les cœurs, accueille ordonnance de l'église de la Madeleine, à l'embouchure chacun selon ses œuvres et groupe autour de lui toutes de la rue Royale, les bonnes volontés. La Maison de France, qui fut terminée vers la fin P.-L. CHESNEAU. de 1928, reflète dans un miroir d'eau sa façade aux Le bureau de M. le Ministre de F'rance. (Les boiseries et le mobilier de salon furent Exécutés par M. Adrien Guérin. ébéniste à Tanger. rue Dickens). 8 TANGER-RIVIERA THE ~AVES OF In wriling a short article on the antiquities in the zone of Tangier it seems more sensible to write about that part with which our recent wol'k has most familiarized us. And in order to spare the l'eader many technical archaeological terms 1 propose to give a brief history of the Cave;;; of Hercules in simple language. A cave in which was found a large prehistoric HER~ULES straits vhich probably were bridged by land long ago. But these men represented the New Stone age. Thei,culture was higher although that culture was measured only in terms of fashioning rude flint, stone and bone instruments and making crude pottery. We can imagine these men of the New Stone age occupying the numerous small natural caves of the pro montory and foming a sort of community. The caves protected against wind, rain and sun, We1'9 cool in summer and warm in winter and with their difficult approach and narrow entrances were easy to défend. Two of these caves have been carefully excavated by the Rev. Henri Koehler and by the American Consul and the writer and they tell us much of the life of these people. pot. It would seem, some hundreds of thousands of yeal's ago, Ihat the Atlantic Ocean extended far inland on the western coast of the Tangier zone. Thenthe present beach, the aviation field and the wide marsh near the International Bridge were submerged and such hills, ridges and plateau as Diibila, Briedj, the Rocks and Sharf-el-Akab were small islands. Somewhere in the Tertiary geological period apparently there was a localized upheaval of some sort and a great mass of the ocean bed was thrown up to form the promontory of the Caves of Hercules. The sands hardened to form a tough, granular sandstone which still encloses many shells and other preserved forms of sea life. In some curious way a goodly number of large mammals were caught in this upheaval and their fossilized bones (l) are still to be seen in veins of more or less loosely cemented sandstone lying between masses of the stonified ocean bed. Towards the close of the quarlenary Period the zone was occupied by prehistoric men. These may have COmE) from the French zone, descendents of the earlier Paleolithic men, traces of whom abound in the south. They may on the other hand, have crossed from Spain by the Intrance to the Cave of Hercules. We found large quantities of mussel shells both inside and outside. These men depended much on mussels for food usually tossing the empty shells outside the entrance. But they hunted and fished as weIl. Fishbones and animal bones from hare to boar are also to be found. The bones of domestic animaIs indicale that they haà begun to keep small herds. The business of a livelyhood was as usual divided. The woman managed the home, cared for the children, prepared the food, hunted mussels, prepared skins for clothing, ground grain on flat stone slabs, tended the fire on rude stone hearths and made crude pottery out of local clay, imprinting a primitive design (2) wilh a bH of shell or bone. 9 TANGER-RIVIERA Bone Awls and Needlê. f'rv~ Cr:"! tr-orn H The men fished when they could get out of doing anythinq more strenuous. Their hooks were the crudest afiairs of bone and probably. too. they speared fish with wooden spears. flint-tipped or scraped to a point with a flint sidescrqper and roasled to harden the wood. They hunted with simila.r spears and probably with bo\Vs and arro\Vs tipped with small flint points. They did not have the aversion of the arabs to forests which in those days covered the hills and ridges. Although elephants were then plentiful (3) as weIl as panthers and lions these people probably avoided them. Nowhere do we find implements fashioned to cope with big game. The Neolithic man was nqt the hunter that his distant Paleolithic ancestor was. The making of flinl instruments was a great art and probably had its specialists. Flint was found only in special spots and there were set up small « ateliers ». The instruments although cruder than those found in Europe nevertheless answered their purpose. One feature was the use of « instrumenls of fortune>. That is to say the neolithic man when he made 01' found a chip of stone or flint that would serve as an instrument, often used it iust as it was without any further trimming. The Neolithic man having learnt to hait his flint blades to a wooden handle did not need to dull one edge to protect his finger as did the Paleolithic relalive. The following list of implements found gives an idea both of the craft and of the occupations of the Neolithic Man of the Caves of Hercules... "es Or r'': u le5 ART IMPLEMENTS Bits of shell and bone for designs on potery and orno:ments. INDUSTRIAL IMPLEMENTS Pointe : Point. Removing and preparing skins. Scraping and trimming wooden. implements and weapons and skins. Grattoir : Planing too1. Racloir : Scraper. Couteau : Knife. Cutting meat. hide. wood. plants. etc.... etc... Combinations of aIl four. Perçoir : Drill. borer. Piercing skins. shells. bone. Percuteur : Hammer-stone. Flaking flints. Enclume : Stone anvil. For working flints. Hache polie (4) : Polished stone hatchets. Breaking marrow bones. etc... Poinçon : Bone aw1. Bone needle. Piercing and sewing skins. IMPLEMENTS OF W AR AND CHASE Pointe à cran : Shouldered Point. Arrowhead. Pointe pedunculée : Pedunculated Point Arrowhead or Spearhead. Pointe de Sagaie : Large iavelin point. While men and woman worked the children ran naked about the caves playing with small round flat stones and smoothed bits of sheH which they brought in quantities. There must have been a sort of religion even in those 10 TANGER-RIVIERA rmplemenrs or l nd us t r y. Pc('çoiy' G"ttroir 1-:=:'----\~Pe"un(u.ldt(Q He4d fbr11" Prot\1 me C~'''; vi Hercu Je<>. lm pie ments of the Chdse days., The. Caverne des Idoles of the Père Koehler reveals many little stone objects which could never have served for instruments and which suggest a form of phallic worship. A skeleton which we recently found gives an indication of the appearance of the Neolithic man. Apparently he was morter in the leg and longer in the arm. A very 10nq, low, large skull with moderately prominent brow ridge and well developed lower jaw, was equipped with a perfect set of strong yellowed teeth uniformly and considerably ground down. We do not know when this race commenced to occupy the Caves of Hercules, possibly live or ten thousand years ago. but about the year 500 B.C. a new event occured. l'his event which had such a far-reaching effect on the àlÎd~{ c) r. lives of these primitive people will be dealt with in die second part of this article in the next issue. Doctor J. Ralph NAHON. (l) In the Museum of Antiquities, Rabat, is a fossilized ~'s: skull removed from the Caverne des Idoles by the Père KooIiIJer. And the writer detached the elbow-joint of sorne large bovid from a nearby vein of fossils. (2) See illustration. (3) The writer found a fossilized Elephant bone in ~. at the Lotissement Paquet near Rue San Francisco. (4) We have found small polished stone hatchets of vôleaJllk stone which must have been imported from southern regions. "ftl:e material is not indigenous to this zone. TANGER-RIVIERA LA 1 LEGION M. PIERRE LE FUR Administrateur de la Zone Internationale de Tanger. Offcier de la Légion d'Honneur. - (D'après un portrait par Appe.rley). Au titre du Ministère des Affaires Etrangères, ont été promus ou nommés dans l'ordre de la Légion d'Hon:neœ:', au grade de Commandeur: M. Cordier, Premier Président de la Cour d'Appel de Rabat; Au grade d'Officier: MM. Pierre Le Fur, Administrateur de la Zone Internationale de Tanger; M. Pierre Mas. diœcleur général des Grands Quotidiens du Maroc; M. Dessoubry, directeur général de la Banque d'Etat du Maroc. Au grade de Chevalier : M. Georges Hutin, Chef du Secrétariat particulier du Résident Général de France au Maroc: M. Jean Tarrit, sculpteur à Tanger. Tanger-Riviera » est heureux de leur présenter ses b:ès vives félicitations. Pour qui a suivi. depuis plus de vingt ans, dans ses hauls postes administratifs, pour qui a observé la belb sérénité, le tact et la pondération, les décisions toujours sûre,;; de M. Pierre Le Fur, Administrateur de notre Zone depuis dix ans, sa promotion au grade d'officier apparaît comme une consécration officielle, dont nous nou.:; réjouissons très vivement. Car M. Le Fur a non seulement le grand mérite de s'altacher de tout son cœur et de toute son inteliigence à l'harmonieux développement de notre belle cité chéri· fienne, il a su encore utiliser pour cette tâche toutes le; bonnes volontés que le régime international mettait à sa disposition. Il n'a pas cessé, pendant près de dix ans, de se comporter en chef bienveillant, en animaleur résolu. TANGER-RIVIERA 12 en pilote habile, prêchant d'exemple, payant parfois de sa personne et ne ménageant point sa peine. Toujours respectueux de la dignité humaine, il a su rendre l'au'orité bienfaisante aux yeux des plus humbles, et forcer j'estime de tous ses administrés, sans distinction d'origine. Dans main les circonstances, il a agi comme un arbitre, comme un pacificateur, n'essayant jamais de diviser pour régner. C'est que ce sportif, formé aux saines méthodes de notre administration coloniale et marocaine, joue touiours le franc ieu dans l'intérêt du bien public. Toutes les colonies de Tanger savent ce qu'elles doi"lent à M. Le Fur, qui a déjà recueilli les marques de sympathie les plus flatteuses. Nous sommes assurés d'interpréter le sentiment unanime des Français de Tanger et de tous nos lecteurs, en lui renouvelant l'expression respectueuse de nos sincères félicitations. ** Le Quai d'Orsay a voulu récompenser, en M. Jean Tarrit un artiste d'une grande probité, qui travaille depuis de longues années dans le silence de son ateliei.' ~angérois, d'où tant de figures nobles ou touchantes ont pris le chemin de la Renommée. Parli d'un métier villageois, Jean son habileté manuelle et par une à l'exécution originale de l'œuvre ]a lignée des bons artisans de nos Tarrit s'est élevé, par intense contemplation, d'art. Il appartient à cathédrales gothiques. Ses réalisations glorifient la souffrance (Aveugle, Fontaine votive du Consulat), l'effort (Porteur d'eau, Fanlasia), ou fixent des types indigènes. Son art est rude, précis, traditionnel. Lorsqu'il veut traduire dans la sculpture les fastes d'une grande existence, son inspiration est à la mesure de son ciseau, que solliciten'l les larges surfaces \Projet de monument du Maréchal Lyautey). A Tous ceux qui connaissent Tarrit sa main loyale, son regard ouvert son cœur d'or, se réjouiront avec nous de cette croix qui vient couronner un bel œuvre. ** M. Pierre Mas, directeur général des Grands Quotidiens du Maroc, est un grand ami de Tanger. {( Le Petit Marocain » en particulier, et ({ La Vigie Marocaine », admirablement outillés, consacrent chaque JOU! à Tanger d'excellentes chroniques. Nous sommes heureux de renouveler à M. Pierre Mas, avec nos félicitations très vives, l'expression de notre cordial et fidèle souvenir. ** J M. Dessoubry, Directeur Général de la Banque d'Etat du Maroc depuis 1927, avait consacré au préalable vingtdeux ans de son activité à la Banque de Paris et des Pays-Bas, où il était sous-directeur, lorsqu'il fut appelé aux fonclions qu'il occup~ dans l'Etat chérifien. M. Dessoubry, qui est dans la réserve capitaine d'étatmaior, réunit de beaux services de guerre, qui lui ont valu la Croix de Guerre française et la Croix de Guerre belge. Il était Chevalier de la Légion d'Honneur au titre militaire. ** Enfin, il nous est agréable de féliciter pour sa nomination au grade de Chevalier, au titre de l'Education Physique, notre ami M. Georges Hutin, chef du Secrétariat Particulier de M. le Résident Général Noguès, vice-président de la L.M.F.A. M. Georges Hutin est depuis de longues années l'une des chevilles ouvrières de l'essor du football et de l'athlétisme marocain. Nous le prions de croire à la véritable satisfaction que nous éprouvons de voir son dévouement récompensé comme il convenait. DISTINGUISDED We have had in our midst for some time past a Genlleman of world-wide reputation, especially in the realm of Egyptology, in the person of Mr. P. E. Newberry, M. A. O. B. E. Fellow of King's College, London. He became interested in the study of Egyptology at a very early age, and when only 21 he was put in charge of the Archaeological survey of Egypt undertaken by the Egypt Exploration Fund.·· A few years later he undertook the survey of the Necropolis of Thebes. As a resuIt of these and similar activities, he was appointed Brunner Professor of Egyptilogy in Liverpool University in 1906, a post which he held until 1919. In 1923 he was elected President of the Archaeological Section of the British Association, and became Vice-President of the Royal Anthropological Institute in 1926. From 1929 to 1933 he was Professor of Ancienl Egyptian History and Archaeology in the University of Egypt Caire. i VISITOR During the War his qualities of oranisation and administration were utilized by the British Government in the post of Assistant Secretary in the Ministry of National Service. He has published many works ând monographs on the subject which he had made his own-perhaps the most important, being Beni Hassan ({ Scarabs » (on which he is the recognized world authority) and ({ The Floral Wreaths » in Havard Carter's {( Tutankamen ». In addition to Egyptology he is greatly interested in bo· tany, and il is in connection with this science that he îs visiting Morocco. He has just returned from an excursion through and beyonf the High Atlas, where he has made an interesting collection of plants. li<- wish him an enioyable time during the remainderof his stay in Tangier and hope that the attrac'lion of Morocca will impel him to make frequent visits in future. , Il TANGER·RIVIERA r, ]f,A NAISSANCE D'ORANGE D'UNE PRINCESSE A l'occasion de la naissance de la Princesse des Pays-Bas, fille de Son Altesse Hoyale la Princess'2 Juli~ma, et du Prince Bernhàrd, ",M. Gerth van Wijk, Ministre ries Pays-BaS, offrait, le l"" février dernier dans sa résidence, à ses compatriotes, une réception parfaitement réussie, pour célétrer ce fait joyeux que les Hollandais attendaient aVêc Une impatience de jour en jour croissante. Da:n.S une belle allocution patriotique, SOil . E*céllênœ dit ,la gi'ande importance pOlU' les Pays~Bas de la naissance d'une héri· tière au trône de la Maison Royale, soulignant la vive sympathie dont celle-ci esL entourée sans cesse parmi toutes les classes de la population néerlandaise. Au nom de la colonie hollandaise d,: Tanger, Un télégramme de respectueuses fé,licitations et de prOJ'ond attachement, fut, adressé àU jeune couple royal et à Sa MaJ{,8té la Reine Wilhelmine. ~~; Le cOlilmanctant du cuirassé Hertog He'ndisc ", capitaine de frégate Brueninc\:. {{ncrait son navire dans la soirée du 3'. j::mvier, dàns notre rade. dans le but df' donner à la colonie néerlandaise de notre ville, la possibilité de fêter, le jour-même, la naissance de la jeune Prince;:;se, à boret cre son bateau, territoIre néerlancais; geste charmant qui fut hautement apprécié par les nombreux présents. Nous avons remarqué : S. E. le Ministre et Mlle Gerth van Wijk; le Consul Jonkheer de Testa, Mme et Mlle; S. E. le Mil'istre de Belgique et Mme Jans:.;,:n, hollanclaise d'origine; Mme Rafferty, née van Lennep, également d'origine néerlandaise; 'lr ('ommandant du torpilleur frar:çais " cli· m.oun ". avec son état-major; le Capitaine (je frégate .Fontana, commandant du torpilleur italien " Da Recco ", avec ses offl·· ciers. Cette belle. fète, arrangée à l'improvist,', prenait fin à une heure tardive. J"E CROISEUR ROYAL HOLLANDAIS " JAVA n, FETE A TANGER, Le séjour dans notre rade du beau croiseur de la Marine Royale Néerlandaise, le Ja va lournissnit l'occasion pour di verses réjouissances dans la petite colonk r.ollandaise. Le 12 février dernier, le Mmistre de" Pays-Bas réunissait le Commandant du na·· . vire, le Capitaine de frégate L . .F. Klaasser, H"ec ses officiel'" et quelqu'èS 2.'11i5. parny ; !t'squels l'état-major des navires de guen',! r.ncrés dans notre baie, pour le cocktail tra· ditionnel. Il va sans dire que les marins. hollan('alS profitaient, le soir-même, de l'occasion qui leur était donnée par le " Hunt-Ball au Minzah-Hôtel, pour y serrer les lien:; (l'amitié' avec notre belle jeunesse féminine. . Dimanche Goir. le Commandant du Ja· va ", recevait à son bŒ'd quelques person·nalités pour le dîner, des inieux réussis. où l'on put apprécier l'art culinaire néerlandais. L'àprès-midi, M. Gerth van Wijk et 'in charmante fille, firént admirer aux officiers les environs pittoresques de notre ville. après quoi le Consul, M. le Jonkheer de Testa et Madame, Ipur offrirent un thé au Minza )). Le lundi 14 février, était choisi par les . officiers du " Java " pour un the à bord. La colonie hollandaise, le corps diplomatique ainsi que quelques membres de 18 société tangéroise s'y rendirent pour y passer quelques heures agréables. Le soir, le Ministre des Pays-Bas donnait, à sa résidence, un dîner officiel : parmi les invités étrangers, nous a.vons remarqué S. E. le Ministre de .France et Madame .Avonde-.Froment; M. et Mme Rafferty, etc .. Tard dans la soirée, le " Java. " nons quittai:; pour retourner en Hollande. fi IL BALLO DELLA G.I.L.E. A PALAZZO LITTORIO. Palazzo Littorio ha riaperto le sue por';e ugli amanti della danza con il " Balb d'Apertura organizzato dalla G.I.L.E, ballo che ha avuto luogo sabato 29 gennaio nel suo fastoso salone. Grande era l'attesa, che sicuramente non è andata deluza; anzi si pub dire che questo Ballo ct' Apertura abbia voluto perfulo sorpassare la fama che i balli c'l Palazzo Littorio degli anni passati si erano fatta. Le coppie che alle 4 deI mattino balla- 13 vano ancora erano evidentemente convinte della piena liuscita della festa. convinzione che forse le avrebbe incitate a danzare ma.gari fino al levar deI sole. Si puo parlare, senza timore di esagerare, di successo grandissimo; bastava essere un po indiscreti e allungare le oreccchie cu" riosamente pel' sen tire i commenti entu,iastici dei presenti circa il ballo. Affiamento, vivacità, brio sono le doti della serala. che si è protratta per più di sel ore. senza che si avesse, da parte dei ball,,rini. .alcun cenno di noia di stanchezza. Il ballo è stato onorato dalla presenza di S. E. il Ministro con la sua gentile Signora. Erano intervenute tutte le autor!tà della colonia e tutti i funzionarl : numerose pure crano le rappresentanze· del!~ colonie straniere. l connazionali, naturalmente, erano accorsi in massa. quasi come per dimostrare in quanta considerazionp e Qua!e ottima lama godani i balli di Palazz,) Littorio. l cotillons, originali e molto graziosi. sono andati a ruba . rumorose trombette e cappellini bislacchi davano una gaiezza gio· vanile alle barbe più serie. Altra cosa Ché. mi si passi l'espressione. è andata a ruba è stato il buffet; pat'eva quasi di assistère a un vero e proprio assedio; ci poveri difen,·uri, da dietro il bancone, erano obbligati. per soddisfare le richieste, a una rapidità fulminea nel passare bicchieri. bottiglie. sandwiches. E dobbiamo forse dimenticare> le due ottime orchestrine, di cui una argent ina, che, suonando a turno, riempivan'.} sempre di note il salone 12 invitavano i balierini a una instancabile attività? Insomma; facendo il totale, l'aggettiv() che predomina. parlando deI ballo, sulle bocche dei presenti 12 nelle nostre l'igh!!. è l'aggettivo ottimo". Con cio eleviarn'} un plauso àl " Ballo d'Apertura ", aSp€tt8ndo di dare l'annuncio della prossima serata, che, potete crederlo, vista il suecess:J della prima, non tarderà a venire, ed Ul1 pl~ inoltre ai dirigenti della G.I.L.E. con a cape il Segretario deI .Fascio cav. Onetti, che hanno visto 18. loro faLiea orgaLizativa premiata da un brWante successo. G. O. LE BAL DE I.A CROIX-ROUGE FRANÇAISE. :!\fous avons à parler d'une féérie. C'est. pour le chroniqueur mondain. un charme très grand que de visiter ainsi. l~ nuit, les aristocraties de vingt pays, réunies en un seul lieu. C'est un événement que ne peuvent, généralement, s'of.frir que les grand,'s capitales du mondi) , celles où il y a -:les cours. 0:: des ambassades. Effectivement, on se fût cru, ce 5 février au soir, dans quelque ambassade. Le c2dre du "Minzah ", au jour, e~t simple.. ment confortable. Il a pris, c~ soir, pat' je ne sais quel sortilège, des apparences n:erveilleuses dont le souvenir ne s'effacera qu'à regret. Ayant traversé le patio peu éclairé. cumn1f' mystérieux à desséin, entre les co le.nnes du port.ique et les parois carrelées aux azulejos, tout comme cela devait être jadis, à l'Alhambra de Grenade, ou à l'Alcazar de Séville, on se trouva au seuil 14 (\'l1n salon mondé de lumières. D'emblée. l'arrivant y sentit le " grand air " am·· biant. si cher à tout celui qui aime en l'ne entouré. Nous apprenclrons que, déjà, plus d'è quatre cents personnes sont là... Telles des chrysa'i(~e:; au pre;"iel' printemps, les femmes de Tanger avaient. au vestiaire. laissé leur première envele,ppe. Nous les verrons HU saJon telles qu'ellcs vE'ulent nous apparaitre. Jolies. toujours. elles veulent, ce so·r. étre plus belles ql.''C jamais. Vraiment, toutes le sent. Robes de gaze, fines del1telles ou riches bro· cards tissés d'or ct d'arg'ent; décolletés marmoréens; soies, velours. bij0ux, peries fmes, châles magnifiques; toute la gamme de teintes; pèle-méle de fteurs, bouquet tie roses, de bleus, ô'émeraudes, tango, orchidée, s}mphonies de blanc; têtes blonde:, et angéliques aux yeux bleus nordiques; têtes brunes aux yeux qui brillent comme ((es phares; Paris, Londres, Stockholm, Séville, Madrid, Lisbol'.ne, Rome et Venise: races pures, les êlites de chaque nation; des uniformes aussi. français, italiens, diH'rs; des fracs ct des s1ll0kings; bouton·· nières décorées des grands dignitaires", une ir.ternationale dont le bon ton, la cordialité, ces deux caractéristiques essentielle;; de l'éducation acquise par les traditions familiales. sont les principes, égaux pour l'univers entier. Riche de nos souvenirs, encore très récents, des grandes fêtes à la Résiden~e de Rabat, sur la Côte d'Azur, à Cannes, à Nice, à Monte-Carlo, nous comparons ce qui, dans le grand monde, se fait ailburs, 2,vec ce que. ce soir nous avons sous les ~ieux, Et, Tangérois, notre fierté est entho\!· siaste : notre ville, désormais, peut n~fair,: son slogan, elle peut dire : " Son climal; sans égal, ses sport., élégants. ses monda· rütés ". Avec son extrême amabilité coutumière. Mme Avonde-Fromcnt, présidente du Co· mité de la Croix-Rouge, accueillait les arrivants. A ses côtés, le Colonel F'eldmuller, plésident; Mme Le Fur, vice-présidente; M. et Mme Servant: Mme Fumey; M. ...t Mme François Blanc et quatre jeunes commissaires : M" Raïda, MM. Boscheron, Perlin et Mollo. On peut évaluer à plus de quatre cents pf'rSOnlles la belle et très flégant,~ assistanle .à cette magnifique soirée. Nous avons noté 13 présence cl,] M. le M: r.îstre Avondc-Froment; M. le Ministre des Etats-Unis et Mme Blake; M. le Ministre; d'Espagne et Mme Prieto dei Rio; M. le Ministre de Belgique et Mme Janssens: Mme de Rossi dei Lion Nero; M. le Consul gérant le Consu'at général britannique et Mme Hoyland; le Ministre des PaysBas et Mlle Gerth van Wijk; M. le Consul des U.S.A. et Mme Doolittle; M. le Secrét&ire d'Ambassade Cottafavi; M. Da Costa; M. le Consul de France et Mme Chesneau' M. le Vice-Consul de France et Mme Fourgeot; M. le Capitaine et Mme Luizet; M. l'Administrateur de la Zone et Mme Le Fur; M. et Mme Goligher; M. et Mme Marcheggiano; Leun Excellences les Khalifats de Son Excellence le Mendoub; M. k Contrôleur des Autorités Chérifiennes et Mme Truchet; M. 1'] Vice·Consul de S. M. Britannique et Mme Meade; M. le ViceConsul d'Espagne et Mme Gomez y Go- TANGER·RIVIERA mez Alegre; M. le Consul cie Suèrle et Mme Froberg; M. le Vice-Consul de Portugal et Mme Marrache; M. Augusto Hassan; M. e~ Mme de Essaguy; M. Usannaz; Docteur '!t Mme Bevilacqua; le Colonel et Mme Ellb; M. et Mme Kirby Green; le Colonel et Mme Palazon; Mme Buzenet; Mme d'Aubrée; M. et Mme Verliac; M. et Mme Treille; M. et 1\1'me Raïda; M. et Mme Estrouque; Mlle Francez; Docteur crambes; M. et Mme Fenouillet; M. et Mme Duché; Baron et Ba.. ronne d'Entraygues; M. et Mme Rodière; M. 8('aron; M. et Mme Fayard; M., Mme et Mlle Ployé; Mme et Mlle Modéna; M. et Mme Frédiani; le Capitaine de Corvette KerdOl~cuf, commandant le torpilleur " Basoue ", et deux officicr.3 de son Etat-Major; Ic Commandant du torpilleur italien Da Becco ,,; 12 Baron La Faso. directeur d.; la Vedetta di Tangeri ,,; le Colonel Méal'n; M. de Pierrefeu; M. Eric de Bisschop; M. et Mme Burgess; Colonel et Mm2 Lamb; M. et Mme Gracy; le Capitaine Girard; Lieutenant et Mme Bouchardon; Lieutenam et Mme Artous; Docteur Bailly; Mme Many; Mme Ar:1aud; M. Accarias; M. et Mme Garnier; M. et Mme Rawlin; Mme Sucaze; Mlle Bedaton; le Général, Mme et Mlle Kéressélidzé; Mme et MEe Benoist: Je peintre Akerblad, M. Jenkins; Docteur Adamoff; Me Palma: M. Vic; M. Angélini; M. Maria; Mlles Le Fur; M. J. Coriat; M. et Mme Goyet; Docteur Marquès; M. le Président et Mme Rafferty; M. le Procureur La Guardia; Mlle Lafont; Maitre Pauthe; M. Came; MM. Gruget, Pons, Dupont; Hoyland; M. Salvador Hassan; M. A Hassan; M. et Mme Duché; M. Verliac; M .. Mme et Mlles Avarne; Colonel WhitakG; M. Malek; M. Lasry; M. Ullmann, M. et Mme Buckingham; M. Lcscure; Mlle de Gonta Colaço; Mme Corina Freire; Mme Bonnet-Mathews; M. Lucien Bonnet; Mlle Jacquelinr; Bonnet; Ml' et Mrs Burgess; Mme et 1\'!lle de Vernisy; Mme JEan Buzenet; Mlles Buzenet; M. de Chabot, etc... , etc... Le résultat financier de la soirée a été e}:cellent. Elle a rapporté à l'Œuvre de 1& Croix-Rouge une somme rondelette, sensIblement plus forte que l'année précé(lente. L'honneur en revitnt surtout à l'excelknte organisation, au dévouement de M,hre Avonde-Froment et des membres du Comité, que nous sommes heureux de féliciter. 'l'ANGlER-HUNT BALL La Société du "Tangier-Hunt.. a donné, k 12 février, son bal annuel, dans les salons du Minzah. Plus de deux cent cinquante personnes S'y rendirent, et toute la meilleure société de Tanger était présente. Ml' Burgess, chargé de l'organisation de la soirée, fut, comme toujours, à la hauteur de sa tâche. Tout était parfait, charmant et... succulent ! Ceci pour le buffet, extraordinairement bien fourni. L'em;placement de l'orchestre, judicieusement choisi, les airs de danse qu'on fit verir d'Angleterre, la délicieuse petite gigu'~ jouée avec brio vers les 2 heures du matin. la décoration de la salle, originale et gaie, avec ses longues bandes de satin rouge; tout cela nous le devons à cet infatigable Ml' Burgess! Il régnait ::ne atmosphère de joie et de " fête où l'on s'amuse n, rarement égalé0 à Tanger. Les dames et leurs toilettes parfois somptueuses, furent, cette fois, handicapées - pour parlel' en termes équestres çar les habits rouges et verts, couleurs de la chasse, qu'arboraient certains Nemrod", sans parler des officiErS de marine, éblouisEants dans leurs uniformes noir et or. Voici, en habit vert, le Master du Tan· gier-Hunt : le Colonel Durand; le Général Benyon et la Générale, notre intrépide amazone. A leurs côtés, Ml' Burgess, frac rouge, et Mme, qui porte avec sa grâce n;ajestueuse une robe blanche moulante; Ml' et M1's Kirby Green; Ml' Sinclair, redingote verte; Mme Grucy au frais souri:'e; Ml' et Mrs Hoyland; Mme Mériman l;orte une splendide robe noire en tissu mat; l'aimable Mme Avonde-Froment; Ml' Van Wijk et sa fille, en une délicate robe de dentelle rose; le Commandant et les officiers hollandais. Une table sympathiqw; et bien française, celle de Mme Le Fur. a.ccompagnée de Mlle Annie, drapée d", velours bleu, qui fait ressortir la blonde Ut' lumineuse de ses cheveux; Mme de Vernisy et sa fille, bien jolie dans sa robe blanche; M. Arnavon et Mlle Charles-Roux, portant l'l1e belle robe de satin gris perle, de coupe fort originale; Mme Rossi deI Lion Nero, Colonel Ellis, Mme Ellis et Miss Deane, minces et élégantes dans des robes à grandes fteurs du plus joli effet; M. le Consul Chesneau et Mlle Clothilde Chesneau; M. et Mme Goligher; le Ministre de Belgique M. Janssen et Mme, admirable dans sa toile tte de tulle blanc, et sa fille, drapée d'arachnéens voiles roses; M. le Vice-Consul de France et Mme Fourgeot; M. le Consul c"Italie M. Cottafavi; le Commandant du , Da Recco " et ses officiers; le Commandant du .' Basque .. et quelques officier,;; le Commandant du " Pigaletta .. et se:; officiers; notre bon confrère M. Castle, directeur de la " Tangier-Gazette H; M. le Consul Garcia de Liera; Colonel Lamb: IV[ Froberg, Consul de Suède et Mme, beauté au charme scandinave rehaussée par la blanche simplicité de sa belle robe neigeuse, à ses côtés, ses deux cousins et une d::;me suédoise, écuyère de renom, la Baronne de Leuhusen. M. d'Aubrée et Mme, la grande aviatrice. Est-ce du ciel qu'elle l~OUS rapporte ce sourire lumineux? Mm.,. en tout cas, sa toilette vient de Paris . Corsage or, voilé de gaze blanche se;méc d'argent, jupe du même style; Mme Avarne Cl, ses deux filles, l'ainée en velours vert pâle, est très gracieuse; M. et Mme Marcheggiano et leur fille, qu'on aurait pu surnommer ce soir " la fiancée rose, aux yeux rêveurs H; le Docteur Bevilacqua" sa fleurit les tables fleurit les jardins fleurit les femmes • 54, Rue du Statut Tél. 17.09 TANGER-RIVIERA fllle, jupe satin blaHc et tunique à ft~ur'. très chic; Ml' Whitaker et Mme, dont la jlpe velours noir et le corsage argent font paraître plus séducteur le mauve ètrangQ de ces beaux yeux:! M. d'Entraigues et Mme, en robe noire, aussi élégamment portée que faite; Mlle Waller, éblouissame de fraicheur; M. le Vice-Consul Marraché; M. José de Essagu~; Docteur Ralph Nal1On; Docteur Adamoff; Ml' Cook-Kingsmill, Mme Cook, ses filles et Mme MeriJ::1an, forment un groupe plein de grâce et de jeunesse. Mlle Bedaton, vous avez un goût exquis ! cette tunique de tulle V2rt0, :"ur un fourreau très décolleté, des rose" d:ins les manches, même ton, c'est délicieux 1 M le Procureur Rafferty et Mm~; Mme Benoist et sa fille, dont la robe noire fait ressortir sa ligne élégante; M. de Chabot. notre directeur; M. et Mme Akerblad eleur belle-sœur, portant une adorable robe Qi~ cloqué rose; Mlle Fesser, en rose vif; M. La Faso, directeur de " La Vedetta d.i Tangel'l ,,; la toute jolie Mlle Raïda e~ son frère; M. Perrin; MM. Hassan et Benasul:,.; M. Abrines; Docteur Dunlop; if; Comm&ndant Truchet et sa femme, si distinguée; le Général et Mme Kéressélidzé; M. le Ministre et Mme Blake; M. le Consul et Mme Doolittle; M. le Consul Hoyland et Mrs Hoyland; M. Jenkins, etc... etc. La soirée se pro~ongea assez tard et, comme la tradition. l'exige, le matin retrouva la plupart dèS danseurs chez Fred- dy's. Félicitons encore vivement le "TangierHunt n, et spécialement Mr Burgess, pour n:tte soirée vraiment très réussie. Qui a dit que l'on ne s'amuse plus à Tanger? Une charmante Française nous disait dernièrement : " Toutes ces cocktailsparties, ces thés, ces bals... on ne sait plus où donner de la tête 1... Parlez-nous de la sauvage Afrique !" - Maryam Kéressélidzé. 15 llE.ra, à 22 heures. [lU Théâtre Cervantès, " Soiree Scoute ". 1111? DISTINCTIONS ;- La grande soirée de gala donnée le 12 février par la Société de gymnastique " La Française n, a été couronnée de succès. Cette magnifique manifestation du muscle et de l'art fut honcrée de la présence de Mffile Avonde-Froment, qui, en l'absence de M. le Ministre de France en voyage al.. Protectorat, avait tenu à venir félici~l' la pléiade des jeunes athlètes de La Française " ; M. le Consul de France et Mme Chesneau; M. le Vice-Consul de Franc". Fourgeot; M. Le l"ur, Administrateur de la Zone; S. E. Si. Bousaïn, second kalifll.t de Son Excellence le Mendoub. Une salle archicomble ;;ouligna par def ~lpplaudissements nourris chaque numéro du progranune, très bien composé. Il faut en louer sans résH've les dévoués organisateurs et les sympathiques gymnastes et artistes amateurs. Le samedi suivant, 19 février, « La Française n donnait au "Valentina" son bal annuel. Ce fut aussi un très beau succès. Le Groupe H des Ecla'ireurs de France doneura, le samedi 5 mars, au Rif-Hôtel. Ul:. Grand Bal Paré (non masqué), à 21 l,eures 30. Le samedi 12 mars, le même groupe, don·- Ancien Interne de l'Hôpital Saint-Lazare et de J'Institut du Cancer de la Faculté de Médecine de Paris Boulevard Pasteur (angle de la Rue Goya). --:;'T~ M. Wallerand, ancien capitaine, chef d.~ musique au 3"'" Etl'anger à Fez, retraité à Tgnger, professeur de musique à notre Conservatoire, est promu Officier de l'Instruction Publique. "Tanger-Riviera le prie d~ recevoir ses compliments. * Pélissa, :! M. Jacques rédacteur en chef ce " La Dépêche Marocaine ", est fait Of· flCier du Nicham Iftlkhar. Nous saisissons cette occasion pour exprimer à notre 'lxcellent confrère et ami, nos félicit:J.tions très vives et la joie que I:OUS avons de le voir récompensé par l'ar.· tribution d'une haute dignité dans l'ordre btylical tunisien. Médecine générale. - Maladies de la peau et du cuir chevelu. Consultations de 8 à 9 h. et sur rendez-vous Téléphone : 22.86 Docteur ADAMOFF, l\ncien Médecin des Colonies Françaises, Médecine générale, maladies coloniales, 3, Rue Goffart. - Tél. 13-65. - TANGER. (Consultations : 8 à 10 h. - 13 à 17 h.) 'f: M. Henri Duché, distingué et talen· tueux architecte, associé de M. RauIin, est fait Officier de l'Instruction Publique. Un grand nombre d'édifices publics, immeubles locatifs, villas, parmi les plus remarquables de Tanger, portent la signature de MM. Raulin et Duché. *:k ~!; Est, également fai:; Officier de l'lnstrucLion Publique, M. Charles Le Bot, depuis cie très longues années professeur de français à Tanger. Nous notons également avec joie, parmi les promus à la distinction d'Officier d'Académie, le nom sympathique de Mlle de Vilatte, qui dirigea, pendant de longues années, l'école des jeunes mauresques à l'école des tapis installée dans le Palais de la Kasbah. NOS HOTES. SOIREE ET BAL DE « LA FRANÇA1SE n. DocteUl' André CLARY Nous avons reçu, avec un grand plaisir visite de M. Maurice Larronde, ConsE,iller du Commerce Extérieur, ancien Trésorier-Membre de la Chambre d'Agricultt.:.re de la Gironde, Viticulteur à Soussa'.ls et Margaux, dans le Haut-Médoc, Membre pensionné du Syndicat de la Pœsse Coloniale française. M. Maurice Larronde effectue actuellement une croisière d'agrément à bord du :l'acht " Fleur de Mai " mouillé dans notr'~ port. Il nous a déclaré être enchanté d..; climat et du site de notre ville, qui l'OEt littéralement conquis, au point qu'il se propose cie nous honorer à nouveau d'm: séjour parmi nous. Nous sommes hèl..leUX de souhaiter la plus cordiale bienvenue à M. Maurice Larronde, et souhaitons le' voir demeurer pa,'·· mi nous le plus longtemps possible. b A LA GALERIE D'ART. Nous apprenons avec plaisir que la d'3licate artiste suédoise, Mlle Elsa de Tornerhie]m exposera dans la première semaine de mars, à 1':>, Galerie d'Art (M. Marcel Lévy), rue du Statut, une collection rie gouaches. Fantaisies charmantes, ses œuvres sont de ravissants petits tableautins qui feront la joie des amateurs des choses d'ar~. 'Le Comité-Directeur pour 1938-1940) Au cours de diven:es réunions préparato:l'es pour la désignation des membres du Comité-Directeur de J'Office du Tourisme. ce del1iÎer a été· fi',;é COmIlle Suit, pour la périod~ de 1918-1940 : Président : M. B. Mariani; Membres : MM. Ellis, Palma et Saurir vice-présidents de l'Asseh1blée :Cégislativ<'), Délégué landez; d,~ l'Adm;nistration : M. J. Her- Président de M. Marchena; la Commission d'Etudes Président de la Commission des Fêtes : M. P. Thiébault; .r Suppléaat . M S. Souvorine; Président de la Commission cité' M. Pierre André; de Publi- Suppléant : M. Paul Sf-rvant. Les membres indigènes qui feront également partie de J'Office du Tourisme, n'ont pas encore été désig:-tés par S. E. le Menc'oub. 8t. ANDREW'S CHURCH, TANGIER. (Church of England) Services from Novpmber 10 th to East':!' Day, 1938. Every Sunday. - 8.15 a.m. Holy Communion. - 11 a.m. Morning Prayer On the first, third and fifth Sunday in the month, Holy Communion will also be relebrated after Morning Prayer On Saint's Days. Services will he held as announced. Chaplain : The Rey. Dallas Ennis. -Churchwardens : Chaplain's Wal'den, Major E. J. Leggett; Pecple's Warde,;, Geoffrey Meade. Esq.; Consu!ar Warden. Lt. Cot Ulis. 16 TANGER·RIVIERA Polo players were able to get their game on Tuesday. Four Chukkers were played. Players were Colonel Durand, Messrs Sinclair, Kirby Green, Benasuli and Jenkins, Colonel Ellis and Colonel Lumb. Polo is being played regularly now two or three ti.:ne~l a week. Le ieu de Polo exige, du cavalier et de sa monture, diverses qualités. Pour les acquérir, Tanger possède une Ecole de Haute Equilation, au Souani. Elle est dirigée, avec une grande competence, par le Général Kéressélidzé, que seconde brillammen'! sa fille, notre collaboratrice, MIl<' Maryam Kéressélidzé. La voici, sur un de ses chevaux, un pur-sang anglais, saluant avec grâce les lecteurs de « Tanger-Riviera ». 17 TANGER-RIVIERA faisa~t1 l Et voici la même cavalière. faire un saut d'obstacle à un magmfique cheval arabe. Partir au trot. prendre le galop. saU·· ter un obstacle. faire brusquemment volte-face. saisir une lance piquée en terre. sauter un second obstacle. lance en avant. enlever au passage, dé la pointe. un objet moins gros quo h.: tête d'un homme, voilà un exercke que réussissent impeccablement les jeunes et gracieuses élèves du Général Kéressélidzé. Notre photo montre. en plein élan, Mil,. Benoist. Et voici une autre jolie cavalière, Mil' Morvethe Cook-Kingsmill. dans un saut d'obstacle. et... » TANGER-RIVIERA 18 I ···dans un autre exercice de haute équitalion. AUTOlVlOBILE-CLUB MAROCAIN. (Section de Tang'cr) Sont actuellement membres actifs du Ct·rcle de l'Automob;!e-Club Marocain. sut,ion de Tanger : Docteur Adamoff. M. Alba Bonifaz. M. Amardeil. M. Angélini. M. Arnavon. M. Avonae-Froment. M. Azagury. M. Barjora cie Freitas. M. Bedaton. B. Benasuli. M. Rfndelac, M. Bendlaa, Docteur Bernard. M. Bernex. M. Bock. M. Bonnet Lucien. M. Bonnet Emile, Comte de Bourbon-Chalus, M. Bourgès M. Brodier, Docteur Bran. M. Burnier, M. Braunschvig, M. Buzenet .1ean, M. Buzenet Pené, Docteu: CabaniÉ M. de Chabot, M. Chenay, M. Cirrito. M. Coriat, Docteur Crambes, Docteur Decror. 111. Defaye, M. Delmar. M. Depis, M. Drou11in. M. DusE:aud, Colonel Ellis, M. Sabatll'; ci'Espeyran, M. Doollttle. M. Ettori, Colmv' Peldmuller. M. Floraud, M. Galesne. M. G~ libert. M. Gargallo. M. Gosling. M. Goye:. lV1. Gracy. M. de la Grange. M. Guéri;. M Hassan Haim, M. Hassan Auguste. M. Rasmn Joseph, M. Her:mcia. M. Jayet. 1\1. Kanoui. M. Keeling, M. Lacy. M. Le Fur. M. Leplay, M. Lescure, M. Maure. M. M:'riani. M. Mouren. M. Moxon. M. Ochoa. 1\;1. de Penanros, M, Poiret, M. Porte. M Deydier de Pierrefeu. M. Quintran. M. R'· verdin. M. Ruiz Orsatl. M. Ruiz. M. S·lb8!:. M. Llodra. M. Salas. Mo' Samln. M. Ser· \ant. M. stevens, M. Thiéba1) t ;\1. ThL,· ,'elin. M. Treille, M. Verliac. M. Watkiu,. M. Weston. SIR MALCOLM CAMPBELL A TANGER Le célèbre champion automobiliste Sir Malcolm Campbell est actuellement l'hôt) Maroc. en compagnie d'un de ses amü;, le; Colonel Deprice. Il était reçu à m descente de bateau. rar M. Thiébault, représentant l'Office du 'j <,urisme, MM. St:wens et Laycet, de l'AuLe'mobile-Club Marocain. Sir Malcolm Campbell emportera de Tang€!' ur agréable sOllvenir. En effet, l'Offlce du Tourisme et l'Automobile-Club lui ont offert un joli présent : un coffret en Lois de tlmya ciré, avec inCrustations d'argent : la date en arabe et en anglais, e'" les armés de l'Automobile-Club Marocain. Ce joli objet fut exécuté dans les ateliers . le l'Ecole ProfessioEnellc de Tanger; que clirige M. Le GosIer, sous la surveillance technique de M. Hassan ben Abd el Mjird. Rappelons que Sir Malcolm Campbell était rH'ordman de vitesse en automobil~, dejJl:is le 3 septembre 1935, avec 484 km. 619 il l'heure. Ce 1 ecord vient cl'ètre battu tout récemrrent.. le 19 novembre 1937, par G. E. T. Eyswn. qui atteignit la vitesse fantastique cle 502 km. 430. ce qui reprÉsente 140 mètr',~ à la seconde. (lU JOCKEY-CLUB nl<: TANGER. Un nouveau club sportif est en voie de créatiion entre les fervents du sport éques tJ e. il prp.-ud le tit"e de .. Jockey-Club Sen siège social Et~ra lieu à l'Hôtel El Ivünzah. BRITISH SPORTS CLUB AlI people who want to play Tennis ;n T&ngiel', especially visitors, should kn0w that the British sports Club Souani, has tv:o good hard tennis conrts and a Tenni,; lêl'ofession::..l. Thes,' hIe j'he Tennis Courts 1 en which the Gib!'altar and Fez ChampiolJ', played a Îew months argo, in a very successful Annuw Tournament The Gibralfar payers p;aised the surface of the courts as they played true, the marking lines of the court:; being white washei dir~ctjy on the wrface so that there are no raised edgo:; te make the ball bounce off at an angle. 2,<; often happens if the lines are marked by wood or metal :trips. For Non-Membrrs the charg,) for daily playing is ?Ts 5.- and the Professionul charges Frs 5.- p(.r hour cr part af an hour for his services. Ball boys are Frs 1.50 pel person pel day. The Club house has a Changing room and shower bath, and supplies drinks and halls at very moderate pliees. The Annual membership for men is;€ 2.2s.0d; wives membres are cha1'ged hallf tUs priee. The subscription for six mont~; i<: 248.0d. and for three months 12s.6d. ' ot The Courts dry quickly after 1'ain and the surroundings are pleasant. The large green football field and the field beyond, belong to the British Consulate General. AIl players will be welcomed daily, weekly or longer, as they will be careful not to drive their cars into the ffower beds. Applications for membership should be macle to the Hon. Sec1'etary, British Sport.-; Club, Box 72, B. P. O. or by Telephone to Number 1876 in the mo1'nings before 12 c;clock; or to number 1520 in the afterl'oon. TANGER·RIVIERA MARDI-GRAS Demain, l or mars, c'est Mardi-Gras _ nem historique. Il convient mal à l'époque que nous vivons. Appelons-le « veille de carême de l'inéluctable carême, inscrit au calendrier de tout le monde pal' la ioree des choses, époque de pénitence... Ne mettons pas de crêpe à notre chareau, ne perdons pas la bonne humeur. La tristesse ne sied pas aux hommes de bonne compagnie. Des crêpes ? MangeonsI:'n, en signe de concorde, en souvenir de Cérès, déesse des moissons qui s'annoncent, parait-il, si belles dans tout le Maroc. Parlons d'elles, de ces galettes sacrées cousines germaines du pain d'azyme, car elles ont le pouvoir de donner à ceux qui en consommeront aujourd'hui, du bonheur eL du bien-être... quand même ! Elles propagent, le sourire aux lèvres et la bonne humeur, autrement dit : le bonheur. Abstraction protêiforme, il ne sau·· rait être défini autrement. Capricieux, il ne se révèle parfois qu'à l'instant de nous quitter. Il dêbute rarement par une flamme éblouissante comme l'amour au printemps. mais s'insinue et mystérieusement nous enveloppe, ainsi que l'amitié et la bonne t::ntente des frères. Il se pose où il veut et choisit son heure. Ni l'enfance, ni l'âge mur, ni la vieillesse, ne sont son domaine exclusif. Il vous rencontre à son gré. Mais alors, dès que vous avez compris sa présence, il convient de prendre soin de lui, l'entourer d'attentions, moyennant quoi p~mt être, vous accompagnera-t-il longtemps. H, Un dicton populaire affirme que " l'ar-' gent " lui est indifférent. A l'époque l'O' n.antique, il lui suffisait d'une mansardE:. Bien mieux, à relire Murger ou Xavier de Maistre, il s'y complaisait, la choisissait, cn faisait son foyer de prédilection. Le, roulades de Mimi Pinson y répondaient aux cris des moineaux dans les arbres et aux modulations des chats le long des gouttières. La lune, suspendue en faucille dans lespace azuré, l'enchantait. A défaut d'um~ mansarde, une chaumière et un cœur lui convenaient. Comme jadis Eros devant la lampe de Psyché, le Bonheur prenait son \ 01 aussitôt qu'en lui montrait une pièCe' de cent sous. bn Aujourd'hui, le Bonheur. il est vrai, :) changé de goûts. On le croit au fond d'un verre empli de grisant cocktail. Il est SO)1· mis, peut-être malgré lui, à l'index fatidique qui régit le prix de l'essence, de 1 électricité, des pneùs et du mate'" à expl<! sion, et s'accommode, en surface tout an moins, d'un portefeuille bien garni,' mieux (,ue du morceau de ciel enca(;ré par l'étroit" l1'ansarde d'antan. Et les crêpes du Mardi-Gras ne porte· l'ont bonheur qu'à ceux qui l'ont ùéjà, c'està-dire à ceux qui sauront se content,'" dE' ce qu'ils vont avoir, en l'accommodant df; cette bonne humeur indispensable à t('\iS pour les jours qui nous viennent. LE VERGER bu VOISIN Notre bon confrère a:1glais TangierGazette ", a une charmante rubrique de " Jokes H, anecdotes narrées avec ce flegmf: ar-istocratique qui caractérise nos amis bri .. tanniques. Sous le titre " Pauvre Tanger, elle n'e30 ras éligible H, notre confrère raconte qU'Ul' sénateur américaia a fait un classement des cités de son Etat sous diverses conditions. Celle qui arrive en tête et mérite les deux fleurons " G. G. " (general good.. ness perfection générale), réunit tous les mérites, parmi lesquels figurent : eau municipale, électricité municipale. Ce som les bons points. La possession d'un " cimetière municipal " donne à une ville " un mauvais point ". Les villes G. G. ont plus de bureaux de tabacs que de bars, suivant le princip:' qu'un petit vice est meilleur qU'un grand. Et notre confrère d'ajouter : " Evidently Tangier is out of ;11e G. G. class "... POUR UN ,( PARC DU SILENCE " A l'époque où M. Eric LD,bonnc était Secrétaire Général du Protectorat, il fut question de créer, quelque part sur l'oued Nefifik, une sorte de Parc National où les gens iraient faire l.ne cure de silence. Depuis, on n'en a plus entei~du parler. et il semble que le projet dort dans ses 19 cartons ou qu'il est, peut-être bien, tombé clans l'oued. Dans notre SileEC]eUS~ zone intenmtionale, nous sommes bien placés pour 1'1"j:l'endn' le projet. Hous avons lm endrOlt le Cap Spartel. ioéal Ce ",erait, en effet, réaliser l'idé:? que M. Georges Duhamel avait exprimée dans Querelle:; de famille où il propose création d'un Par:: du silence '. Le Parc dèl Silence du Cap Spartel ! Dans cette contrée au nom si connu. ou fieurit, pendant un quart de l'année, une fuêt de mimosas jaunes, nous serons à l'abri des bruits de la ville, pour n'écouter que ceux qui révèlent et embellissent \ ie frémissement des feuilles, murLlures des vagues, appeL des ~rives', voL (. Insee les. voix hm:1aines. aoux sons d': ::ùte en roseau du petit pàtre en haillon.,;, et le craquement joli des dents des brebIS qui brout"nt dans la chlirière. Ces bruitslà sont. d::s amis, db confidents, des soutiens. Ils adoucissent nos peines, stimulent nos enthousiasmes. Nous abandonnerons. au bord de la grand'route, nos aucos et nos klaxons. êL nous irons ù pied vers !eLi chuchotements de la forêt où ser·mt proscrits les bruit; qui ne font que du bruit et ne se prolon[;<nt ni en rêve ni lm poésie: ces nouveaux liches, arrogants, :rritants, indiscrets, en\"t\hisseurs de l'atme,~phère. Nous irons au Cap Spartel pour 11ne cure de silence, et ies touristes y viendront peut-être, par snobisme d'abord, rOUI' pouvoir dire. à la Potinière de Deauville Oui. ma ehère, pendant un mois jc n'ai entendu ni moteur, ni sirène d'usine, ni disque, ni hauL parleur; j'ai vécu en Paul, sans même, avoir de Virginie ! ... " Séparés pour un temps des voix claque~(,rmantes qui nous obsèdent en ville, nous écouterons, dans une accalmie soudaine, (vec ravissement, de;,; chants d'alouette auuecsus de la brume nacrée qui s'élève sûr les roch2rs en bas, dès qu'arrive le 30ir, [1 ces chants-là qUI nous sont encore si familiers, identiques depuis que le monde l'st monde, nous l'aiJpelleront qu'il est de~ p~aisil's éternels et immuables auxquels nous revenons toujours pour y trouver le seul, le vrai bonheur, celui que seule peut nous fournir... la nature. A tille seule conditlOn : c'est de n'y point rencontrer d'autres hommes. POURQUOI " TUTTI FRUTTI ,,'? On nous demande pourquoi, à cette cl1rorique, nous avons donné ce titre et non pas, par exemple " Les Echos ". Nous l'avons fait en souvenir pieux pour A urélien Scholl. Il J'employait, entre amis. en parlant de ses propres chroniques. Sans doute aimait-il ce terme autant qu'il aimait la boisson capiteuse " tous fruits ft l'eau-de-vie qu'il consommait à forte dose au Café Cardinal, nommée " Tutti frutti "... Ce mot, aujourd'hui encore, est très employé sur la Côte d'Azur. Aurélien Scholl l'(~stera le prototype, "e modèle du chroniqueur. Sans médire de ce genre auquel Procope sc livr:l, qui séduisit Cicéron et intéressa Voltaire, quoiqu'il n'aimât exclusivement que les siennes. on doit admettre que 20 La. Chronique " a, aujourd'hui encore, s;\ clientèle, Les journaux, a\!trefois, étaient surtoUl anecdotiques La chronique, c'était aloI'; 1art charmant et moqueur de pelTIer d," tom 8 propos de rien et de rien à propos de tout, Ainsi ce genr: exigeait alors une surte de génie ", puisque, selon Galsworth'~. le génie consiste à faire beaucoup avec peu, "t le t:o.lent, le simple et probe talent se cassait-là les jambes puisqu'il fallait c~es ailes. Certes, dans cettè façon de considérer les événements. le point de Vèle de Sirius ll'ncontrait souvent celui du guéridon Où l'on prenait l'absinthe, ou bien le tutti frutti ", tandis que sur le boulevard pari2ien passr.ient les femmes de Manet et les cochers de l'Urbaine. C'était la philosophie du tout s'arrange ", mais aussi la cor> viction que le plus grave péché contrc lesprit restait d'être ennuyeux et que ], premier devoir était l'amabilité. On souriait donc sans cesse,dissimulallt l'ne profonde érudition sous le paradoxe ct la facilité, écrivant comme un jonghmr, réa, gissant comme un poète. Car il fallait nous parlons de l'époque Aurélien-Scholl fréquenter les meilleurs csprits pur passe:' dl' particulier au général, puis à l'univel" sel, et être né poète afin d'exprimer avec la mème grâce ce (ue séggêrait une cri,,'.; ministérielle, un sourire de femme, la 1'01)'0 .dFjour et de déshormeUl' d'une nuit. On se voulait frivole, se présentait sce;), tique, mais cette fnvolité voilait une juste et amère conmüssance de l'humanité. Ce scepticisme :5ervait dE' masque a des émo, tiens profondes ct spontanées. Ces hommes à la boutonnière fleu.dt~. fiers de leur collectlOn de cannes. disposé) à se faire tuer p0ur un bon mot. s'"r. plIaient - l'ironie alJ.~~ lèvres et la tendressf~ àu cœur... N'oublions pas qu'ils mouraier: .. pauvres POUl' avoir trop prêté ct qu'Aurelien Scholl, retiré àu journalisme, ne rcprenait sa plume, jadis provocante, qu~ pour s'apitoyer sur le sort des animaux martyrs. Aujourd'hui, la hantise de savoir a ren:.placé le goût de la connaissance. La grande jnformation renseigne et nul n'enseigne. Aujourd'hui, un CCI cle n'est plus un el', droit pour converse:. mais pour faire un bridge silencieux. Pour que la soci'Sté subsiste... on prenrl cle:~: tran3ports en C')ffiffiun... L'esprit de finesse est donc <,lIé retrou,,·:r les vieil1':s lunes. les tlicorne~. If; bais,,' l~lain et les propos fleuris. Cette finess 2 :se perd, dont Choi3eul assurait qJ'elle esc 13 \érité dite quelquefois avec force~t tt,ujours avec grace ". Qu'i! nous soit p,,:rmis d'en garder. tout ~ L moins. l'enseigne. Elle nous obligera Je penser qu~lques fois à ce qui nOl!S manque Je plus. TANGER-RIVIERA L'argent du pays, que les Marocains g,~l'" (E'nt ordinairement dans leur ceinture. S2 compOSE de petites pièces rondes assez in formes appelées rrhani elles valeni. chacune quinze flouss le flouss esc un liard, dont trois form:mt le ~T0S sou. ou mouzourah·, qui vaut deux cuartf'i, d.' Gibraltar En somme, le fjouss c'est bien peu de chose. Il n'y a pas de quoi c'tl e ner ct 'roll posséder, mêmE' bea'"coup... EL lVIOGREB EL AK8A. Nous avons r?çu ties nouvE'lles de MauRomberg. Le célèbre peintre est UL l'jeux Tangérois Il déb"rqua dans notl'<' 1'ort, la première foi3, en octobre 1887. pour "" ren<3re à Moknès, où i! passa l'hi~ 'H' chez son ami Linarès, qui 1 était dej:uis 1875. Depuis, le grand artjste' vena;t. régulièrement à Tanger et y faisait de longs séjcul's. QueJql:es-un'5 de nos eond· toyens sent hcureux de posséder une ou aeux de ses aquarellES et en son", justemenc fers. Maurice Romberg prépare actuellement Il, livre illustré la réédition de El Mog'l1r~b el Aksa d'Edmond Ricard, li VI' , relataLt une mi~sio~l belge au Maroc, en 1888, qui offrit au Sultan Moulay Hassan un petit chemin de fer... :'iœ Ce livre paru en 1889, était orné d'urw '!ingtaine d'illustrations en noir. Maurici.' Hcmberg, estimant que le Mal'Oc n~ pouvait être fait qu'en couleurs. avait orné son vol<lmc d'; cent aquarc1Jes. C'est ce volume, dont la plupart des originaux do"~ tt~nt de plUSieurs lustres. qui va être édi:.c en grand ]uxp, à cent ·cinquante c).:en'plaires. Le3 aquarelles doneEront . le voy lige en ca cùravane avec camj:emerlt, etc.... la réception de l'ambassade par Moulay Hassan (j'original est au Musée de la BibliothèqU'? Cénérale du Protect.orat à Rabat), toute.; le:' portes de Meknès, des vues de Fez, etc ... AIMEZ- VOUS LA LECTURE? Vous aimez la lecture. mais peut-être n'avez-vou3 pas la facilité de renouvele: wu vent 70tre bibliothèque. ou de la rendre assez importante pour qu'elle reste touj0urs intéressante. Dans ce cas, pourquoi ne vous abonnezvous pas à la Bibliothèque du Foyer Fran, çais ? CREMERIE-RESTAURANT AU POUSSIN BLEU 34. Boulevard Pasteur (Téléphone 19-34) LE " FLOUSS " MAROCAIN Savez-vous 1'origi;.1e du mot " flouss mot qui est encore. comme on dit. su,' toutes les lèvres mais qui n'est pas " dans toutes les bourses " ? Dan" " Le Tour du Monde de 1860, nous tro'1vŒ1S ;,me relaticn de vo"age à Tanger, signée F. Schickler. Nous en déta('hons cc passage : LA SEULE A TANGER où. à peu de frais. on déjeune ou dîne « à la Parisienne ». Spécialité de vrai Yoqhourt naturel. Peut-être ignorez-vous encore, comme beauLOUP de Tangérois, que le Foyer Français. confortablement insLallé rue Jeanne-d'Arc. (entre le boulevard Antée et le Lycée Re",naulO, possède plus de 3.000 volumes com .. j:renant des œuvres scientifiques, littéraires, des romans, etc.~.. que le modeste tarif de ~on abonnement met à la portée de tous les amis de la lecture. Le r:ouvel agencement du Foyer Françasi pc'rmet à ses abonnés de s'attarder dan.; ra belle salle de lecture, pour y compulf.er les ouvrages dans lesquels on ne désir'? prendre que quelquer; renseignen~ents. Ajoutons que cette bibliothèque s'enl'lchit périodiquement de nouveautés, dont 'il chiffre augmeèlte avec le nombre des aOOIll'és~ Afin de faciliter l'accès de ce Temple cir l'esprit ", M. Zigliarra, le bibliophile a qui en est confié la garde, s'y êrouve cnaoue jour de la semaiLe : de 15 à 17 heures, les lundis, mardis, jeudis et vendredis; dl; 17 à 19 heures, les mercrBdis et samedis. CANDIDE A TANGER Je montais la pittoresque et étroit,' rue pavée qui, prolongeant un Bzœlier, COlJc1ulL du ]1aut pc,rt, c1omil"é par l'Ave.. nue j'Espagne, ':ers le Petit Socco, 10l'sq"e mon attention fut attirée pT une troupe élégante de cinq ou six hommes en smo· king blanc, accompagnés de jolies femmps en robes de soirée. Je cherchais la poste anglaise qui, seul!', à cette heure tardive. pouvait me prendre un télégrnnme, maü. décidément intére3sé par cette rencontre inopinée, je songeai à retrouver mes gens~ Ils étaient entrés chez .Fl'eùdy. D'cliC l'.uilique é·t ablisrement dè Il uit où l'arL,tocratie du lieu ou de p2ssage puisse fréquenter ft Tanger "... Ce passage est tiré d'un récent reportag!: pour Candide ", de M. J~an Vertet, dou: en sait la distinction et la compétence en :<c matière. Félicitons M. Freddy d'une si belle renommée, du reste très méritée. Toutefois, nous ferons remarquer à notre bo"~ confrère parisien, que la Poste Chérifienne ciè Tanger, accepte les télégrammes, à toutc~ heure, de nuit comme de jour ! Cie (h~ N avig'ati(m pàqtl(~t • Pour MÀRSEILLE ...:.- (]}épart à 7 heures) Djenné " 6 Mars " Koutoubia " , 8 Mars Chelia " ......... 13 Mars " Djenné " , , ,.... 20 Mars " Maréchal-Lyautey " , 22 Mars l'our CASABLANCf\ - (Départ à 16 h. 30) Chelia " 7 Mars Djenné " .......... 14 Mars " Koutollbia " ,~ , 21 Mars " Djenné ,. . , 28 Mar;, Pour CASABLANCA et DAKAR " Maréch~I-Lyautey " '" iViars " Médie II " . ~ ~ , 18 Mars Pour ORAN et MARSEILLE Oued-Sebou . . . . . . . . . . . . . . .. 10 Mli;·ê' " Asni » ~ , û:M:a:;,s Pour CASAJ;lLA~Ci~~ Mf\ZAGAN, SAFFI, MOGADOR, AGDIR " ;\sni)~ , ,..... 14 Mars « Oued-Sebou)' ,..... 28 ~l'S (Pour . tous . re~~eign~ments, s'adreSSer ~ MM. l'À VIET et Bli:NDELAC, agents de ia Cil.' PAQUET à Tanger). TANGER·RIVIERA Edwards STORES TANGER, C'EST LE VRAI PARADIS SUR TERRE. En hiver, vous vous promènerez au soleil. sans pardessus ni man· teau. AIMEZ-VOUS LE CINEMA? Il y a, à Tanger, cinq cinémas, donnant les meilleurs films qui existent dans le monde. Et une place la meilleure aux fauteuils de balcon, coûte, au plus cher, 4 francs. AIMEZ-VOUS LE GIBIER? La chasse au Maroc, est un sport qui « paie". Le gibier est très abondant. Au Marché, le dernier cours du perdreau est de 4 à 5 francs la pièce, celui du lièvre de 6 à 7 fr. ETES-VOUS TRES SPORT? Vous pratiquerez à Tanger : le golf, le polo, le yachting, le rowing, le tennis, la chasse, le pigsticking, le golf, la natation, etc.... etc... bref tous les sports élégants. La pelote basque vOus passionnera. Garale Delmar Tous les jours, gandes parties dePelole Basque. Le plus passionnant des sports, avec « PariMutuel ". Loges réservées pour les principaux hôtels, où tous renseignements seront fournis. VOUS ETES, EN EUROPE, ECRASE D'IMPOTS? Si vous vous fixez à Tanger, vous ne paierez pas un sou de contributions. Si vous venez en touriste, vous n'aurez pas de taxe de séjour à payer. Entretien . Graissage - Remisage Stock DUNLOP GROCERIES. WINES Toilet Requisites ELISABETH ARDEN Beauty Specialities Telephone: 12.32 FAITES-VOUS DE L'AUTO? Vous paierez l'essence, à Tanger, 1 fr. 45 le litre. Et vous ferez au Maroc, des randonnées inoubliables. VOUS CRAIGNEZ LE BROUILLARD ? Vous aurez, à Tanger, un paquet de vinqt excellentes cigarettes pour 1 fr. 25. Il est inconnu à Tanger. La température moyenne, en hiver, est de 13°, minima 5 degrés. Et, pour 1 fr. 50, vous aurez' douze boîtes d'allumettes suédoises. 1h,a"" 1j .eltie~"" à PARADIS POUR LES JEUNES, TAILLEUR POUR DAMES ET HOMMES EDEN POUR LES RETRAITES. Diplômé pour la Coupe r Académie de Barcelone Tanger vous attend. 3D, Paseo Cenarro .-- TANGER Un bureau de tabacs bien achalandé, le plus central; journaux et périodiques : HAMED BEN HADJ ABDELMALEK face au Consulat de France, est . ouvert jusqu'à minuit. ~~._----------' • 64, Rue du Statut MONSIEUR, MADAME... FUMEZ-VOUS? Paseo Cenarro' 40-42 STATION SERVICE 21 EXPOSITION PERMANENTE DE PEINTURE SCULPTURES TAPIS TISSUS MAROCAINS aux GALERIES O\(RT Marcel LEVY 83, El Minza-Hôtel Tanger TANGER-RIVIERA 22 .~~ 'EL lUINZAH HOTEL Lord Robert Crichton SuaIt, Capt.'?~ Mrs W. M. Hannay, Ml'. et Mrs. C. Waugl1, J. E. James, Ch. Ramsay, M. et Mme R. liUiz, J. Bruhl, A. Oldenburg, Mme A. CrolIk, J. Vergue, A. Bruhl, Mrs. M. D. Phelpe, Miss H. M. Bickham, Rev. A. Dallas . Ennis, Col. W. Abbey, Cap, R. Gordon Cannirig. Ml'. I. Vandeleur, A. Cottafavi, -8. MentM.i. F. Villiers, 1. Tolédano, J. Coriat y Coriat, D. J. Lascaris, M. J. Cohen, C. Gasparini, P. Fayolle, E. Landau, M. Goldschmidt, :2. Pernoel, The Right Hon. Lord Stalbridge. The Dowager Lady James Douglas, Lady Sybil Anne Phips, Ml'. et Mrs J. Walsli, M. et Mme J. GomeZ-Mercado, M. et Mme .:Ft. Ruiz, Miss W. Hudson, Miss N. Hunter. :Miss K. Taylor, Miss H. Davies, Major ::J. J. Orrell, MM. A. F. Fawcuss, T. Jansen H. 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