N°180 - Association Royale des Marches Folkloriques de l`Entre
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N°180 - Association Royale des Marches Folkloriques de l`Entre
Bulletin trimestriel • 46e année No 180 • Juin 2006 Editorial par Michel PIERARD, Président Le Marcheur de l'Entre-Sambre-et-Meuse : Revue trimestrielle éditée par l'Association des Marches Folkloriques de l'Entre-Sambre-et-Meuse (association reconnue par le Ministère de la Communauté Française sous le N° 21/252/1). Internet : www.amfesm.be Abonnement 2006 : 7€ au délégué de votre Compagnie ou au compte 000-0384902-06 de l'AMFESM à Gerpinnes Réclamations et changements d'adresse : André SAINTHUILE Rue de la Paix 4A B-6200 CHATELET Tél. et fax 071 39 23 91 Editeur responsable : Michel PIERARD Rue du Calvaire 27 B-6120 HAM-SUR-HEURE Tél. 071 21 64 21 Textes et photos : A envoyer à : Marc BLAIMONT Rue de la Damejelle 19 B-5150 FLOREFFE Tél. et fax 081 44 58 52 Imprimerie GUILLAUME Rue de Moncheret 28 B-6280 ACOZ Tél. 071 50 10 43 Fax 071 50 46 73 Le contenu et photos se rapportant aux articles n'engagent que leurs auteurs. Parution : Mars • Juin Septembre • Décembre Composition et impression : Imprimerie Guillaume s.a. B-6280 ACOZ Les thèmes traités dans nos derniers bulletins nous ont permis de découvrir l’histoire des différents pelotons rencontrés le plus fréquemment dans nos Marches. Ce numéro sera consacré à l’histoire des mousquetaires, groupe actuellement fort peu représenté dans nos défilés. «A nous Mousquetaires» s’écrient néanmoins saint Laurent, saint Feuillen, saint Roch et même sainte Marie-Madeleine… Et les mousquetaires sont accourus. A trois,… à quatre selon Alexandre Dumas… et ensuite, toute la compagnie qui bivouaquait dans les environs. Réflexe militaire diront certains mais pour l’Abbé Max Vilain, c’est l’amitié qui s’exprime dans cette expression «Un pour Tous et Tous pour Un» (voir texte page 6). Oui, merveilleuse amitié qui soude les membres d’un groupe et les soldats de nos Marches, une amitié que nous retrouvons dans les textes et photographies du dernier ouvrage traitant de nos défilés : «Processions de Foi, les Marches de l’Entre-Sambre-et-Meuse» Photos d’Alain Schroeder - Textes de Gérard Derèze et de Roger Foulon : «Il y a le plaisir de faire partie d’un ensemble d’êtres aimant les mêmes choses, participant aux mêmes rites, se passionnant pour des centres d’intérêt identiques, bref, constituant une espèce de fratrie. L’appartenance à une compagnie crée vite des liens plus qu’amicaux… Car souvent, au-delà des moments de la Marche, la solidarité se manifeste de diverses manières entre tous les composants des pelotons : témoignages de sympathie lors de mariages, décès, etc…» Pour terminer cet éditorial, je vous invite à participer aux festivités organisées le samedi 14 octobre 2006 à Gerpinnes dans le cadre du 20e anniversaire du Musée des Marches. Sachez dès à présent qu’une Compagnie regroupant les drapeaux des sociétés affiliées sera formée pour l’occasion et que vous trouverez un programme plus détaillé de la manifestation à la page 21. Nous espérons vous y voir participer nombreux et pouvoir vous y accueillir avec enthousiasme. ■ Photo de couverture : Les Mousquetaires de la Marche Saint-Laurent de Sart-Saint-Laurent - (Alain SCHROEDER - Editions Reporters) 1 Calendrier 2006 de l JUILLET 16 juillet Fraire - Fraire Jeunes - Fraire Zouaves M 10 h 00 D 14 h 00 R 19 h 00 16 juillet Oret M 09 h 30 R 19 h 45 D 11 h 30 R 18 h 30 D 05 h 00 R 12 h 30 D 15 h 00 R 18 h 00 D 15 h 30 R 17 h 00 D 11 h 00 R 14 h 15 D 10 h 45 R 13 h 00 D 15 h 00 R 17 h 30 Villers-Poterie M 09 h 15 (lundi) D 15 h 00 R 18 h 00 D 09 h 00 R 12 h 00 Saint-Martin * Bataillon carré - quartier des Nations à 17 h 30 Chastrès M 09 h 30 D 10 h 30 R 18 h 30 Saint-Roch * Rentrée de la procession à 18 h 30 D 10 h 30 R 12 h 00 D 15 h 00 R 16 h 00 23 juillet Jumet Grognards M 10 h 00 (lundi) 30 juillet Hanzinelle M 10 h 00 30 juillet Marbaix-la-Tour M 10 h 45 30 juillet Silenrieux M 10 h 00 6 août 6 août 6 août 13 août 15 août 15 août 15 août 15 août 15 août 20 août 2 Sainte-Remfroid * Rentrée D 10 h 30 23 juillet Berzée M 10 h 00 AOUT Saint-Ghislain * Bataillon carré à 20 h 00 Hemptinne M 09 h 45 Sart-Eustache M 10 h 00 Vogenée M 10 h 30 Cerfontaine - Cerfontaine Jeunes M 10 h 00 D 11 h 00 R 12 h 30 Le Roux M 09 h 45 Mariembourg M 09 h 30 Sart-Saint-Laurent M 09 h 00 D 10 h 00 Acoz M 09 h 30 (lundi) D 11 h 00 R 12 h 30 R 20 h 00 Sainte-Marguerite * Bataillon carré - place communale à 10 h 30 Sainte-Marie-Madeleine * Terre «Al danse» à 09 h 30 Saint-Christophe * Bataillon carré à 18 h 30 Saint-Christophe * Lundi 31/07 à 21 h 00 : danse Marie Dandouille Sainte-Anne * Rentrée à 14 h 15 Saint-Walhère * Chapelle Saint-Walhère à 11 h 45 Saint-Roch * Bataillon carré - place communale à 20 h 00 Saint-André * Bataillon carré à 18 h 30 Saint-Lambert * Rentrée des Compagnies et Escadrons à 20 h 00 Sainte-Gertrude * Bataillon carré à 17 h 00 Notre-Dame de la Brouffe * Bataillon carré à 17 h 30 Saint-Laurent * Vénération de la fontaine à 11 h 45 Saint-Roch et Saint-Frégo * Château d’Acoz à 18 h 00 ’AMFESM (2ème partie) 20 août 20 août 20 août 20 août 20 août 27 août 27 août 27 août 27 août SEPT. 3 sept. 3 sept. 10 sept. 10 sept. 17 sept. OCT. 1 oct. 15 oct. Bambois M 10 h 00 Beignée M 08 h 30 Floreffe M 10 h 30 Ham-sur-Heure M 09 h 30 Lausprelle M 10 h 00 (lundi) Biesme M 09 h 30 R 19 h 00 D 12 h 00 R 17 h 15 D 09 h 30 R 11 h 00 D 12 h 00 R 17 h 15 D 09 h 15 R 12 h 30 D 10 h 30 R 19 h 30 Saint-Martin * Bataillon carré à Nefzée à 17 h 30 D 10 h 45 R 12 h 30 Saint-Louis NC D 14 h 00 R 19 h 00 NC NC Châtelineau - Châtelineau Jeunes M 09 h 00 D 10 h 00 R 11 h 30 Marcinelle M 09 h 30 Yves-Gomezée M 10 h 00 Gerpinnes Jeunes NC Loverval - Loverval Jeunes M 10 h 00 D 11 h 00 Pontaury M 10 h 00 D 11 h 00 Presles - Presles Jeunes M 09 h 30 D 10 h 30 Névremont M 09 h 00 Aisemont M 08 h 00 Villers-Poterie M 08 h 00 Saint-Barthélemy * Bataillon carré - terrain de football à 15 h 00 D 09 h 00 R 18 h 15 R 18 h 30 R 19 h 00 D 10 h 00 R 12 h 30 D 08 h 45 R 19 h 15 D 08 h 30 R 17 h 30 Saint-Roch * Rentrée au château à 17 h 15 Saint-Roch * Messe à la chapelle Saint-Roch à 10 h 30 Saint-Roch * Retraite aux flambeaux à 21 h 30 Saint-Roch et Saint-Frégo * Place de Lausprelle à 13 h 30 Notre-Dame de Rome * Bataillon carré à 18 h 30 Saint-Laurent * Bataillon carré - place Saint-Laurent à 19 h 30 Saint-Pierre des Jeunes Saint-Hubert * Bataillon carré - rue de la Joncquière à 15 h 15 Saint-Antoine * Bataillon carré - rue des Carrières à 16 h 30 Saint-Remy * Bataillon carré au château à 11 h 30 Saint-Remy * Bataillon carré - ferme du Benoît à 15 h 00 Notre-Dame * Bivouac - rue Inzebamonts à 17 h 00 Tour Sainte-Rolende des Marcheurs NC : non communiqué • M : messe • D : départ • R : rentrée • * point fort 3 A nous, Mousquetaires ! Travail collectif De tous temps, les empereurs - rois princes… se sont entourés d'une «Garde personnelle» qui les protège dans leurs résidences, lors de leurs déplacements, et sur les champs de bataille. En France, il s'agit de «la Maison Militaire du Roy», un corps puissant composé de fils des plus illustres familles de la noblesse. l'âge de seize ans, l'escorte royale dont les mousquetaires représentent l'élite depuis 1622. En effet, c'est en 1622 que le roi Louis XIII décide de créer un corps de cavalerie distinct, équipé du mousquet à mèche en lieu et place de la carabine (1). Ces jeunes nobles sont entraînés au combat et doivent devenir des experts en escrime, en tir de précision, en équitation, pour espérer rejoindre, dès Une épée et deux pistolets complètent l'armement des premiers mousquetaires qui portent une cape bleue agrémentée d'une croix argentée et qui chaussent des bottes très particulières en cuir naturel, tombant en entonnoir. En 1634, Louis XIII se proclame leur capitaine. Précisons : «Capitaine de la Compagnie des Mousquetaires du Roy», car il existe depuis 1626, les Mousquetaires du Cardinal qui protègent le Cardinal de Richelieu, conseiller du roi, confident de la reine mère Marie de Médicis, et perpétuelle- 4 «escadrons» (à cheval). Louis XIV aime les passer en revue, tantôt à pied, tantôt à cheval. Chaque compagnie possède un porte-drapeau (à pied) et un porte-étendard (à cheval), les 250 hommes sont répartis en deux groupes : 100 gardes à cheval qui accompagnent le roi et 150 combattants à pied auxquels s'ajoutent les surnuméraires qui complètent leur instruction. Ils sont entraînés par cinq tambours et un fifre, plus tard par six tambours et quatre hautbois (3). Leur ardeur, leur grande mobilité et les feux nourris de leurs mousquets influencent souvent l'issue des combats. Leur apport est surtout décisif lors de la Bataille des Dunes, en 1658, près de Dunkerque, et permet à Monsieur de Turenne de battre le Grand Condé, alors révolté contre son roi et qui commande l'armée espagnole. On prétend que Louis XIV racontait souvent cette action avec un plaisir infini. Au terme des Guerres de Hollande, la France parvient à conquérir la Franche-Comté et de nombreuses places fortes dont Valenciennes, Condé, Saint-Omer, Ypres… mais c'est au siège de Maastricht, en 1673, que le très célèbre comte de d'Artagnan se fait tuer. Louis XIV écrit «J'ai perdu Aux Mascarades Pantalons blancs pour Marcheurs Polyester 1er choix - Enfants et adultes 20 € Pantalons et gants blancs • Plumets • Képis • Bérets Costumes complets pour tous les Marcheurs (sur commande) Jupes et tissus pour cantinières • Imperméables transparents Galons • Dentelles • Flambeaux... • Verres en étain (2 cl) pour cantinières FUSILS ET TROMBLONS POUR ENFANTS — Ouvert de 14 à 18h30 le samedi de 10 à 15h • Fermé le mardi et dimanche — Sur les Marchés 188 • 5621 HANZINNE • Tél./fax 071 503 973 • [email protected] 5 ▲ ment menacé par les «Grands Vassaux» qui sont jaloux de son pouvoir et opposés à sa politique. Les deux corps se distinguent par la couleur de la cape : bleue pour les mousquetaires du Roi, rouge pour ceux du Cardinal, et ce n'est qu'en 1660, un an avant sa mort, que le cardinal Mazarin, successeur de Richelieu, conseiller de Louis XIV, renonce à «sa Garde» qui devient dès lors, «la 2e Compagnie des Mousquetaires du Roy» et dont les membres ne sont pas issus obligatoirement de la noblesse (2). Outre le recrutement et dans le cadre de «l'Etiquette» imposée par le Roi-Soleil, les deux compagnies se différencient par la couleur de la robe des chevaux : blanche ou grise pour les montures de la 1ère Compagnie, noire pour celles de la Seconde, d'où la distinction entre «les Mousquetaires gris» et les «Mousquetaires noirs». Qu'ils soient «les Gris» ou «les Noirs», les mousquetaires sont des cavaliers d'exception mais qui doivent souvent combattre à pied, comme au siège de Valenciennes en 1667, par exemple. D'ailleurs, les mousquetaires constituent un corps à la fois de cavalerie et d'infanterie. Les exercices et les revues se font de deux manières : tantôt en «bataillons» (à pied), tantôt en ▲ d'Artagnan, en qui j'avais la plus grande confiance et qui m'était bon en tout.» Cet hommage du Roi-Soleil à son capitaine, pourrait s'adresser à tous les mousquetaires qu'a comptés la Maison Militaire du Roy, car jusqu'à leur dissolution en 1775 pour raison financière, les mousquetaires ont représenté la fidélité, la bravoure et le panache français. C'est au nom de ces valeurs, que lors de la première Restauration en 1814, le roi Louis XVIII veut recréer les deux compagnies de mousquetaires. Ainsi, le général d'empire Etienne Champion, comte de Nansouty qui se rallie aux Bourbons, devient capitaine de la 1ère Compagnie des Mousquetaires, tout comme le marquis de Lauriston qui commanda la fameuse artillerie de la Garde à Wagram. Quant au général Lagrange, le héros d'Essling, il reçoit la 2e Compagnie, celle des Mousquetaires noirs. Cette expérience se terminera en 1815. (1) (2) (3) C'était les Carabins, des gentilshommes qui assuraient la protection rapprochée de son père, le roi Henri IV. C'est dans cette Compagnie que le d'Artagnan historique, de son vrai nom Charles de BatzCastelmore, était le capitaine-lieutenant. Certains folkloristes y voient la préfiguration de nos batteries de Marche. B U R E A U D E Bibliographie : • Ancêtres des gardes gouvernementales et de la garde impériale par le Cdt Bucquoy. • Journal Historique des deux Compagnies des Mousquetaires du Roi et Institution des deux Compagnies des Mousquetaires du Roi, par Simon Lamoral Le Pipre de Neuville. • Mémoires de Monsieur d'Artagnan par Courtilz de Sandras - Texte présenté et annoté par Gilbert Sigaux - Le Mercure de France. • Merci à Marine Vandersmissen, membre de la Jeune Marche de Beignée, pour ses nombreuses recherches sur Internet. Un pour tous ! Tous pour un ! Quelle force anime les Mousquetaires, selon Alexandre Dumas ? Une superbe amitié ! répond l'Abbé Max Vilain (*) Merveilleux Dumas ! Qui n'a lu avec passion l'histoire de ces «Trois Mousquetaires» qui étaient quatre ? Quatre hommes dévoués les uns aux autres depuis la bourse jusqu'à la vie, quatre hommes se soutenant toujours, ne reculant jamais… Force unique quatre fois multipliée avec laquelle d'Artagnan ne doutait pas que, comme avec le levier que cherchait Archimède, on ne parvînt à soulever le monde. C O U RTA G E COLLIN-PAREZ ASSURANCES - PRETS - PLACEMENTS Rue Marin 3 • B-6200 CHATELET Tél. et fax 071 387 654 6 Dans «Vingt ans après», l'auteur ne dissimule pas que, séparé des trois autres, d'Artagnan a perdu «sa jeunesse et sa poésie». Le beau lieutenant des mousquetaires est devenu «un véritable troupier». Mais il reconstitue l'équipe pour de nouvelles aventures. Chacun, au contact de ses amis, ressuscite à sa manière et fait reculer superbement la marche des années. Puis, dans «Le Vicomte de Bragelonne ou dix ans plus tard», Athos et d'Artagnan se rejoignent encore dans une expédition périlleuse. • C'était la jeunesse, dit Athos, la généreuse saison. Représentation d’un mousquet à mèche LOCATION DE COSTUMES MILITAIRES A la fin du dernier gros volume, d'Artagnan n'expire qu'après un au revoir lancé aux trois autres, morts ou vivants. Oui, splendide histoire, merveilles de l'amitié. (*) L'Abbé Max Vilain est membre des Artistes de Thudinie. «Superbe amitié» est extrait de «Ces billets du matin» - Editions de La Dryade - 1987. Le saviez-vous ? Les armées du roi Louis XIII chantaient déjà «Auprès de ma blonde». «Le Pas Ordinaire» du Premier Empire, également appelé «Au Champ d’Honneur», s’inspire de «la Marche Tactique», qui fut composée en 1756 par le Chevalier De Liron, Mousquetaire du Roi. Dessin d’un «mousquet à mèche» avec Ets Simons-Tenret Rue E. Jacques 1 B-6280 GERPINNES Tél. et fax 071 501 372 Magasin ouvert de 9 à 12h et de 13 à 18h30 Le samedi jusqu’à 15h30 - Fermé le dimanche 7 ▲ • Athos, voulez-vous que je vous dise ?… Du temps passé… je ne regrette absolument rien, rien que notre amitié… • Ne regrettez pas notre amitié; elle ne mourra qu'avec nous. ▲ Pendant tout le 17e siècle, les armuriers vont alléger ce mousquet et essayer de remplacer la mèche par un autre système. Ce sera le rouet avec la mise à feu se faisant par frottement. Ensuite, on aura le «mousquet à silex» ou fusil à pierre. Pourquoi des Mousquetaires dans nos Marches ? Dans son livre «El tour dèl Mad’lène», Robert Arcq écrit : «Les goûts littéraires de l’époque influencent aussi le choix des uniformes. En 1885, au moment où, grâce aux colporteurs, les romans de cape et d’é- pée mis à l’honneur par Alexandre Dumas recueillent un succès grandissant dans les couches populaires, un groupe de Mousquetaires se crée au Fond Eliaers et un autre à la Coupe». Maurice Des Ombiaux s’est beaucoup intéressé aux Marcheurs thudiniens. Dans son roman «Le Coq d’Aousse», il raconte comment le marquis, châtelain du Fostiau, soignait sa popularité : «Pour la procession semi-religieuse et semi-militaire qui s’y déroulait à l’époque des pommiers en fleurs, il équipait une escouade de mousquetaires composée des fils de ses principaux fermiers et comman- ARMURERIE Henri LOCATION DE FUSILS DE MARCHE ET TROMBLONS FUSILS DE MARCHE - TROMBLONS - AMORCES ET POUDRE COMPAGNIES : COMMANDEZ VOS POUDRES Rue de Philippeville 104 • 6120 NALINNES Tél. 071 215 033 • Fax 071 220 665 (1km après le rond-point du Bultia - direction Philippeville) Baïonnettes Sabres • Briquets — Fabrications de : Tromblons • Fusils • Haches pour sapeurs — 8 dée par l’intendant. Maulord accompagnait les cavaliers emplumés dont la grande pèlerine en velours violet traînait sur la croupe du cheval, en veste rouge de piqueur et jouant du cor. Le contingent du Fostiau était le plus beau de la procession. Le cor de Maulord qui sonnait lorsqu’aux reposoirs le saint sacrement était présenté à la foule, plongeait les auditeurs dans une sorte d’extase». A Sart-Saint-Laurent, en vue de préparer la Septennale de 1921, une bande de copains se rendent chez différents costumiers dont le célèbre «Grenadier de Givet», qui possède une vaste panoplie d'uniformes d'époque. Rien ne leur convient. En visitant un dernier «louageur» du côté de Tournai, ils découvrent des habits de velours et de dentelles. C'est le coup de cœur. «Un pour tous, tous pour un !» traduit parfaitement l'esprit du groupe. Nous serons Mousquetaires ! Ils reçoivent leur premier drapeau en 1956, un drapeau réalisé par les Carmélites de Floreffe et qui sera remplacé en 1984 ; de même ils confectionnent de nouveaux costumes magnifiques, aux soubrevestes bleues (casaques sans manches), qui apportent une touche de couleur supplémentaire à la palette déjà constituée par les autres pelotons sartois. ■ Confection sur mesures de costumes militaires 0498 26 96 72 9 Le peloton des Voltigeurs du 1er Empire de la Marche Notre-Dame de Walcourt fête ses quarante ans ! Le Comité Quarante ans, c’est l’âge de la maturité et de la pleine possession de ses moyens. C’est aussi la période des premiers bilans sur sa vie passée et des questions existentielles. C’est enfin le moment propice pour élaborer encore des projets importants pour l’avenir… Dans cet article, nous ne reviendrons pas sur le rôle des Voltigeurs dans les armées de Napoléon puisque celui-ci a été largement développé dans le numéro 171 du «Marcheur» de mars 2004. Les origines, l’évolution et la situation actuelle de notre groupe, ainsi que le programme du quarantième anniversaire seront davantage l’objet de notre propos. 1. Origines et évolution des Voltigeurs du 1er Empire de la Marche de Walcourt En 1926, il existe déjà un peloton de Voltigeurs dans la Marche de Walcourt et le capitaine s’appelle Octave Paquet ; le groupe est équipé avec des surplus de l’armée belge ou de la gendarmerie. En 1935, il est toujours présent et son officier est Jules Baivier. En 1946, nous retrouvons ce peloton avec Omer Canard en qualité de capitaine et Augustin Lambert comme sergent. Les années passent et jusqu’en 1958, les Voltigeurs comptent dans la Marche, avec à leur tête, le capitaine Aimé Dauphin ; mais après cette date, plus aucune trace. Il faut donc chercher ailleurs les origines de notre groupement. A la Trinité 1963, une innovation apparaît chez les Grenadiers qui se divisent en deux demi-pelotons : le premier portera des uniformes du 1er Empire tandis que le deuxième gardera ses costumes traditionnels de grenadiers belges de la fin du 19e siècle. En 1966, les Sapeurs et les membres de la Dernière Guérite (les futurs Gendarmes d’Elite) adoptent égale- FABRICATION D’ARMES D’EMPIRE — PIÈCES D’ÉPOQUE — RESTAURATION D’ARMES ANCIENNES Gustave VASSAUX Rue Commune Estienne 2 • B-6230 THIMEON (Pont-à-Celles) Tél. 071 352 384 10 ment l’uniforme du 1er Empire et cette décision va impliquer la confection de costumes sur mesures. Par conséquent, la composition de ces pelotons devient «figée» puisque le soldat ne sait plus changer d’uniforme au gré de sa fantaisie ou selon les officiers élus lors du «passage des places». La même année, le Comité de la Marche décide que le deuxième peloton des Grenadiers ( avec les costumes traditionnels) restera «un groupe ouvert à tous», ce qui implique une location de costumes aux mesures de chacun de ses membres. Etant donné que tous les autres groupes de Walcourt sont passés «sous le régime» du 1er Empire (sauf les Zouaves bien entendu), notre peloton doit adopter, lui aussi, un uniforme de cette époque. En outre, il est impératif que celui-ci soit disponible chez un loueur de costumes. • le samedi de la Trinité 1986, bénédiction par Monsieur le Doyen Bayet du premier drapeau des Voltigeurs du 1er Empire. Il s’agit en fait, de l’étendard du 4e Régiment d’infanterie de Ligne puisque les voltigeurs des armées napoléoniennes ne possédaient pas de drapeau. • En 1991, 25e anniversaire du peloton. A cette occasion, chaque membre reçoit un écusson commémoratif et le Comité décide de confectionner une quinzaine de costumes. • Trinité 1993. Nous recevons les 16 nouveaux uniformes qui appartiennent désormais au peloton. • Fin octobre 1997, les Voltigeurs accompagnent la Marche de Walcourt à Palavas-les-Flots (sud-est de la France). • 08 octobre 1999, décès d’Edgard Colard, sergent et secrétaire de 1971 à 1987. • 20 mai 2002, décès de Jean-Marc Dubois, capitaine de 1966 à 1987. armurerie benoît calet Diplômé de l’Ecole d’Armurerie de Liège Rue St-Donat 28 • Zoning Industriel • B-5640 METTET Tél. 071 77 06 29 • Fax 071 77 02 92 Compagnies : E-mail : [email protected] commandez Ouvert du mardi au samedi de 15h à 18h30. vos poudres Vente de poudre, amorces, fusils, tromblons et pistolets 11 ▲ Ce sera donc un uniforme dit de voltigeur et Jean-Marc Dubois devient le capitaine de cette nouvelle phalange. Jean-Marie Journiac en sera le sergent de 1966 à 1970. Edgard Colard lui succédera et assumera cette fonction jusqu’en 1987. Voici quelques faits marquants qui ont jalonné l’existence de notre peloton de 1966 à ce jour : ▲ • Trinité 2002, réception de six nouveaux costumes, ce qui porte le total à 22. • 07 septembre 2002, notre cantinière Cindy Romain épouse Denis Buchet, voltigeur et fils du capitaine actuel. • Trinité 2004, les soldats à la Garde du drapeau et le sergent reçoivent un véritable briquet. • Fin juillet 2004, décès d’André Dauphin, trésorier de 1967 à 1987. • 24 avril 2005, décès de Noël Squevin, lieutenant porte-drapeau et armurier de notre peloton. Notre peloton, quelques lignes : aujourd’hui, Réalisation de nouveaux équipements pour la Trinité 2006. En 2005, notre dynamique président et capitaine, Luc Buchet, nous dévoile son projet de faire confectionner cinq répliques de costumes de voltigeurs de 1811. Les membres du Comité, ayant donné leur accord, se mettent en quête d’informations précises et surtout de planches ou de dessins de ces uniformes. en • Effectif le dimanche de la Trinité : plus ou moins 70 hommes. • Capitaine : Luc Buchet. • Cantinière : Cindy Romain. • Lieutenant porte-drapeau : Jean-Pol Servotte. • Sergent : Paul-Joseph Leurquin. • Caporaux : Philippe Collet, Denis Buchet, Philippe De Paepe et Michel Mirgaux. • Armurier : Philippe Collet. Toutes les plus grandes marques d’accessoires Route de Couvin 9 - N.5 • www.princecaravaning.be • [email protected] UN PROFESSIONNEL POUR VOS LOISIRS 12 Nous pouvons dire dès à présent que leur coupe est en bonne voie et qu’ils sortiront cette année, à la Trinité. Nos efforts seront donc largement récompensés. Notre cantinière, quant à elle, aura toutes les raisons d’être heureuse car une nouvelle tenue lui sera confectionnée pour la même date. 2. Programme des manifestations propres au quarantième anniversaire du peloton : Le samedi 10 juin 2006, veille de la Trinité, à 18 heures, bénédiction des nouveaux uniformes sur la Place des Marcheurs, lors de la remise officielle des médailles et des galons d’ancienneté. Le dimanche 11 juin 2006, jour de la Trinité, après la rentrée de la procession, salve à la tribune d’honneur. Le dimanche 3 septembre 2006, fête communale à Walcourt, défilé des Voltigeurs dans les rues de la localité. Le Comité a choisi la date de la fête de septembre de façon à apporter une animation supplémentaire au sein de notre petite ville, selon l’horaire suivant : • 09 h 00 : rassemblement du peloton (endroit à déterminer) et départ avec les tambours. • 09 h 45 : prise du drapeau sur la Place de l’Hôtel de ville. • 10 h 15 : participation à l’office religieux, ensuite salves aux Monuments aux Morts des Deux Guerres. • 12 h 00 : réception à la salle paroissiale des Autorités, des Comités des autres pelotons et des Compagnies 14 cars de 8 à 88 places Rue Ste-Geneviève 23 B-6460 CHIMAY Tél. 060 21 13 31 Fax 060 21 28 95 E-mail : [email protected] 13 ▲ Trinité 1999 : «Les voltigeurs du 1er Empire de la Marche Notre-Dame de Walcourt montent la grand-place pour se rendre à la prise des drapeaux». Photo Paul-Joseph LEURQUIN. ▲ étrangères ainsi que des représentants de l’Association des Marches Folkloriques de l’Entre-Sambre-etMeuse. Vin d’honneur et repas. • Défilé dans les rues de Walcourt avec salve au home Frère Hugo. • 18 h 00 : retour à la salle paroissiale et fin de la prestation. D’autres projets seront mis en œuvre mais il est encore trop tôt pour les divulguer. Personnes de contact pour les Voltigeurs : • BUCHET LUC Rue Toffette, 7 5650 Walcourt. Tél. 071 611 069 • LEURQUIN PAUL-JOSEPH Domaine de la Maladrerie, 11 5650 Walcourt. Tél. 071 612 575 Site internet du groupe : http://www.voltigeurs.be. ■ MUSEE DES MARCHES FOLKLORIQUES DE L’ENTRE-SAMBRE-ET-MEUSE — Association sans but lucratif — Rue de la Régence 6 - B-6280 GERPINNES - Belgique Ouvert tous les samedis et dimanches. A partir du 1er week-end de mai jusqu’au dernier week-end de septembre. Fermé en juillet. Visites sur rendez-vous : J.-P. LAMORT Tél. 071 50 26 52 - GSM 0475 503 492 E-mail : [email protected] www.museedesmarches.be André Dal Cero Rue des Français 149 B-6200 CHATELET Tél. et fax 071 387 197 après 17 heures 14 Location Vente Réparations Tromblons et fusils de Marche Mariage du sergent zouave Fabrice Dohet de la Marche Notre-Dame de Bon Secours de Nalinnes avec Muriel Paquet, à Cour-sur-Heure le 12 mars 2005. Mickaël Bouillon, porte-drapeau des grenadiers de la Compagnie «Les Amis Réunis» de la Marche Saint-Pierre de Morialmé, a épousé Emmanuelle Constant, cantinière des sapeurs de la Marche Notre-Dame du Mont-Carmel de Saint-Aubin, le 20 août 2005. 15 André COLLARD Ancien officier et grenadier de la Marche Royale Saint-Pierre de Villers-Deux-Eglises décédé le 27 mars 2006 à l’âge de 53 ans Paul JAMME Ancien sapeur, capitaine des grenadiers et officier porte-drapeau au sein de la Marche Royale Saint-Pierre de Villers-Deux-Eglises décédé le 6 mai 2006 à l’âge de 53 ans Richard BLONDEAUX Ancien grenadier de la Marche Royale Saint-Pierre de Villers-Deux-Eglises décédé le 7 novembre 2004 à l’âge de 78 ans Alfred DUCOFFRE Ancien grenadier de la Marche Royale Saint-Pierre de Villers-Deux-Eglises décédé le 17 avril 2006 à l’âge de 91 ans 16 16 Louis DEBAUQUE Grenadier et sapeur de la Compagnie Royale «Les Patriotes» de la Marche Saint-Pierre de Morialmé décédé le 16 mars 2006 à l’âge de 82 ans Fabrice GIJPEN 1 tambour de la Marche Saint-Martin de Biesme, tromblon de la Marche Sainte-Rolende d’Hymiée décédé le 28 mars 2006 à l’âge de 40 ans er Francis SAINTHUILE Musicien dans plusieurs fanfares des Marches Folkloriques de l’Entre-Sambre-et-Meuse décédé le 18 mars 2005 à l’âge de 59 ans Jean VASPAL Soldat de la dernière guérite de la Marche Saint-Pierre de Thy-le-Bauduin décédé le 19 septembre 2005 à l’âge de 65 ans 17 Albert RODRIGUEZ Sapeur de la Marche Saint-Eloi de Laneffe décédé en 2006 à l’âge de 72 ans POMPES FUNEBRES DONATI SPRL Téléphone 071 501 606 2 FUNÉRARIUMS Salons mortuaires à la disposition des familles Rue de Villers 47 • B-6010 COUILLET Avenue Albert 1er 25 • B-6280 GERPINNES TOUTES FORMALITES • INCINERATION A notre grand regret, suite à une décision prise en assemblée générale à Thuillies le 2 avril 2004 et rappelée dans le «Marcheur» n° 172 de juin 2004, les hommages et discours funèbres ne sont plus publiés dans la revue. Il est cependant possible de consulter ces textes sur notre site «Internet» mais il demeure bien évident que la chronique nécrologique habituelle, comportant une photo du défunt suivie de son identité, est maintenue. Site internet : www.amfesm.be CHAUFFAGE ET SANITAIRE • Installation • Entretien • Dépannage 18 (Rubrique nécrologique) André LOOZE Reconnu par le Ministère de la Région Wallonne Rue de Dinant 41 B-6280 GOUGNIES (Gerpinnes) Tél. 071 502 438 A l’occasion du 60e anniversaire de la Marche de la Grande Terre par Marcel NIHOUL (*) «Li Quartier del’ Grand’ Terre» Edmond Leclercq a écrit cette chanson dans les années 1950, sur l’air de «Elle est toujours derrière». La chanson était «vindue au profit del ducasse eyet del marche». Voici les couplets et refrains qui parlent de la Marche Notre-Dame de Rome de Châtelineau, dans le respect de l’orthographe de l’auteur. 4e couplet : L’dimègne matin tous contint tous joyeux Vos pouvès vèye passé nos p’tits marcheux Musique en tête eyet drapeaux au vent Y vont au monument. Refrain : Ca c’est l’marche del’ grand’terre Grand’terre Grand’terre Les habitants du quartier d’es sont fiers Di leu marche del’grand’terre. 5e couplet : Y faut les virs à l’rintrée au gnu Vos pouvès dire qui gna né yin qu’a bu Y sont trop fiers di ièss didins les rangs Padris leu commandants. Refrain : C’tenn’belle marche à l’grand’terre Grand’terre Grand’terre Leu rinommée pass au d’la des frontières Li marche del’grand’terre. (*) Marcel Nihoul publie cette chanson en entier, dans l’annuaire 2004 de la Société d’Histoire «Le Vieux Châtelet» - rue des Campagnes 85 – à 6200 Châtelet. Tél. 071.382.712 19 NOUVEAU LIVRE NOUVEAU LIVRE En librairie dès le au prix de 44 € NOUVEAU LIVRE NOUVEAU 31 mai Edition de luxe 204 pages 30 x 30 cm Photographies d’Alain Schroeder Textes de Roger Foulon et Gérard Derèze Pendant deux ans, Alain Schroeder a sillonné les routes de l’Entre-Sambre-et-Meuse et suivi les Marcheurs au son des fifres et des tambours. Ce livre de collection regroupe pas moins de cent vingt clichés de ces instants uniques d’émotion et de poésie. Le livre est en vente au prix de 44 € en librairie et chez : > le louageur : Ets Simons-Tenret > l’armurier Henri Colonval Rue E. Jacques, 1 6280 Gerpinnes Rue de Philippeville, 104 6120 Nalinnes > l’armurier André Dal Cero > le louageur : Maison Leclercq > l’armurier Benoit Calet > Aux Mascarades Rue des Français, 149 6200 Châtelet Rue des écoles, 14 5651 Tarcienne Rue St-Donat, 18 5640 Mettet Sur les Marchés, 188 5621 Hanzinne Ou par virement bancaire : Montant à verser au compte 210-0967921-10 des éditions Reporters avec la communication “Les Marches”. 44€ (frais de port en Belgique inclus) Infos : Alain Schroeder [email protected] 0476 52 15 04 20 NOUVEAU LIVRE NOUVEAU LIVRE NOUVEAU LIVRE NOUVEAU Mariage d’Alexandre Maître, adjudant de la Marche N-D de Bon Secours de Nalinnes avec Marianne Bary, à Cerfontaine le 18 juin 2005. MOURIALME R. s.a. ENTREPRISE DE TOITURES • ZINGUERIES & CHARPENTES Charpentes traditionnelles et fermettes préfabriquées Tous recouvrements ardoises ou tuiles avec isolation tous types Neuf ou restauration • Plates-formes • Petites maçonneries Agréée à la prime pour rénovation • Service dépannage • Devis gratuit Depuis 1976 Rue des Bruyères 42 • B-5640 BIESME Tél. et fax 071 728 510 21 Morialmé : du «Comité Saint-Pierre 2004» à «MORIALMEMOIRE» par Raymond REMAN (*) 2004 : 150e anniversaire de notre Marche Saint-Pierre 2005 : 175e anniversaire de la Belgique Le «Comité 2004» a rempli ses missions et sera prochainement appelé à transmettre ses compétences à une structure plus élargie qui pourrait s’appeler, et pourquoi pas,… «MORIALMEMOIRE». Mais revivons quelques instants encore, les festivités des 17 et 18 septembre 2005 auxquelles ont pris part tous nos Marcheurs, la fanfare, les enfants et les enseignants, ainsi que de nombreux animateurs qui ont équipé des chars de circonstance ou qui ont mis sur pied des groupes folkloriques. Monsieur le Bourgmestre Pierre Helson, revêtu d’un costume 1900 et coiffé d’un imposant bicorne au non moins imposant panache, et Madame l’Echevine Nicole Delhez, elle aussi très «Belle Epoque» ont tenu à participer activement à toutes les manifestations tant académiques que purement récréatives. Le samedi fut consacré au souvenir. Commandés par les Adjudants de compagnie, Jacques Mahieu et Robert Mouchet, accompagnés des drapeaux patriotiques et des sociétés locales, les Marcheurs se sont rendus au cimetière pour rendre un hommage aux victimes des deux guerres : dépôt de fleurs, exécution de la Brabançonne et de la Marseillaise, discours maïoral (voir page 24), plantation de l’Arbre du Souvenir, et une décharge pour clôturer cette première partie. Après un défilé dans le «bas du village», une même cérémonie se déroula devant les plaques commémoratives à la Maison Communale et au monument «Aux Marcheurs». Plus d'un siècle au service des Marcheurs COSTUMES MILITAIRES LECLERCQ MAISON Rue des Ecoles 14 • B-5651 TARCIENNE Tél. 071 213 824 • Fax 071 218 197 22 Les Patriotes ont sorti leurs drapeaux chars, ambiance chaleureuse et amicale,…et plus de 400 personnes pour danser la traditionnelle «Danse des Sept Sauts» si chère aux Morialmétois. Un feu d’artifice, offert par le «Comité Saint-Pierre 2004», remerciait la population pour son soutien total aux jubilés de la Saint-Pierre 2004 et de la Belgique en 2005. L’après-midi fut consacré à l’animation du village : arguèdennes, danses, (*) Rédacteur et éditeur du «Patriote Morialmétois» - rue Royale 134 – à 5621 Morialmé. Le lendemain, dimanche, les Marcheurs et les paroissiens ont assisté à une messe en plein air, célébrée par Monsieur le Curé Moke : les drapeaux occupaient une place d’honneur et la chorale interpréta quelques chansons wallonnes. Après la messe, la Compagnie se rendit sur la place pour tirer une salve d’honneur. 23 ▲ Ensuite, ce fut la visite du «haut du village». ▲ Discours du Bourgmestre Pierre Helson, lors de la plantation de l’Arbre du 175e anniversaire Madame et Messieurs les Echevins, Monsieur le Secrétaire Communal, Monsieur le Curé, Mesdames et Messieurs de Morialmé et d’ailleurs qui nous faites l’honneur de votre participation et de votre présence à cette fête commémorative du 175e anniversaire de la Belgique. C’est avec beaucoup de reconnaissance et de gratitude que nous vous invitons à assister à la plantation de l’Arbre du Souvenir, geste qui constitue une tradition à Morialmé lors de chaque grande fête jubilaire remémorant la création de la Belgique. Ce geste symbolique consiste à matérialiser de façon durable l’attachement qu’ont les enfants de Morialmé aux valeurs de la démocratie ainsi que de la fidélité qu’ils témoignent à leur patrie. Placé dans ce cimetière, aux côtés de son prédécesseur planté lors des manifestations du 150e anniversaire, il évoquera pour de nombreuses années, la volonté de tout un village de s’inscrire dans la démarche du souvenir. Prélevé dans une forêt toute proche, ce jeune chêne se nourrira désormais de la terre qui abrite nos défunts et nos ancêtres et puisera sa substance vitale dans le sol que le village réserve au repos de ses enfants. Nombreuse assistance à la grand-messe au Sacré-Cœur. Symbole de vigueur, de longévité et de robustesse, ce chêne rappellera l’attachement qu’a manifesté toute une génération à l’égard de son pays. Souhaitons-lui longue vie, comme nous la souhaitons à la Belgique. Souvenons-nous des luttes et des combats qu’ont menés tant et tant de nos aïeux pour vaincre le joug opprimant de l’occupant ou de l’envahisseur. Confions à cet arbre symbolique le souvenir de toutes les vies sacrifiées à l’instauration et à la défense de notre démocratie. Souvenons-nous que notre bien-être actuel est le résultat de sacrifices chèrement consentis par nos ancêtres et nos parents. Que ce chêne nous rappelle que notre Belgique fut et reste, à la face du monde, un exemple de démocratie et de «MèrePatrie», un pays où il fait bon vivre et dans lequel se conjuguent encore au présent et au futur, les verbes «croire», «espérer» et «fraterniser». Dans cette enceinte consentie au recueillement, nous invitons Monsieur le Curé à bénir ce jeune chêne avant de le laisser puiser en paix, la force nécessaire à sa croissance pour que, durant de nombreuses décennies, il témoigne que ce jour nous avons honoré le pays que nous chérissons. Longue vie à cet arbre et longue vie à notre patrie ! Vive la Belgique ! ■ Walcourt : Septante Trinités pour Paul Cambier En prélude à la Trinité, la saperie de la Marche Notre-Dame de Walcourt avait rendu un hommage particulier et mérité envers Paul Cambier qui fête ses 70 années de Marche. C’est vers 13 h. que le groupe complet de sapeurs escorté par la batterie est allé quérir le jubilaire en son domicile et le ramener sous chapiteau dressé non loin du centre culturel. C’est là que plusieurs allocutions ont été prononcées notamment par Clément Lorge et Roger Golard, anciens présidents de la Marche et par Benoît Lorge, président de la saperie. Tous trois ont mis l’accent sur le dynamisme, le potentiel, le pouvoir mais aussi le dévouement à la Marche de Paul Cambier. Après l’interprétation de «la ballade du sapeur», Madame Cambier a été fleurie tandis que le jubilaire se voyait offrir de magnifiques cadeaux dont une plaque lui rappelant de bons moments passés au sein de ce peloton. A noter la présence à cette petite réception des anciens présidents de la Marche et du doyen Jean-Claude Pivetta. Tout un cheminement • C’est à l’âge de huit ans que Paul Cambier entre à la Marche NotreDame de Walcourt en qualité de petit grenadier. • En 1945, après la guerre, il rentre comme sapeur. • 1967 : il est «propulsé» président et c’est dans ces années-là que la Marche effectue ses plus belles sorties notamment à Maastricht, Palavas, Saint-Sulpice et ... Il le restera 17 années. • 1975 : il redevient caporal dans la saperie. • 1993 : il rentre dans les rangs de la troupe en qualité de simple soldat. • Signalons que c’est lui qui, en son temps, a mis au point le projet de règlement communal qui régit encore maintenant les relations internes entre les divers pelotons de la Marche. ■ 25 Vingt ans ! Ça se fête par Erik VANDELOISE Inauguré le 26 octobre 1986 en présence de nombreux Marcheurs, notre musée fêtera cette année ses vingt ans. Afin de célébrer avec vous cet anniversaire, nous vous convions d'ores et déjà à bloquer la date du samedi 14 octobre 2006 dans vos agendas ! En effet, à cette date nous organiserons une série de manifestations qui permettront de clôturer ensemble la saison 2006 avant le Tour Sainte-Rolende. Cette journée s'articulera autour des trois axes détaillés ci-dessous. Une exposition d'aquarelles L'exposition «Les églises à l'église» qui se tiendra dans l'église Saint-Michel de Gerpinnes, rassemble les septante-etune paroisses des Marches affiliées à l'Association. Ces aquarelles ont été réalisées par les élèves de la section artistique de l'Athénée Royal de Florennes. Ces jeunes ont consacré une bonne partie de l'année scolaire des cours d'art plastique à réaliser ces oeuvres. Un défilé des Compagnies de l'Association Comme lors de tout anniversaire, les tambours et les fifres résonneront, à Gerpinnes, tout l'après-midi. Les Compagnies affiliées sont invitées à envoyer leur drapeau et son escorte afin de venir grossir les rangs de la Compagnie de l'Association. Un concert d'Empire Nous terminerons la journée par un concert réunissant exceptionnellement, au sein d'une formation unique, les musiciens de la Fanfare Royale d'Acoz, de la Fanfare Royale l'Avenir d'Hanzinne, de l'Harmonie Royale Saint-Michel de Gerpinnes et de l'Harmonie Royale Sainte-Marguerite de Berzée. Pas moins de 140 musiciens seront réunis dans l'église Saint-Michel pour le concert de clôture de cette journée anniversaire. SOCIETE ANONYME Rue de Moncheret 28 • B-6280 ACOZ (Gerpinnes) Tél. 071 501 043 • Fax 071 504 673 E-mail : [email protected] 26 En outre, une fois n'est pas coutume, c'est le jubilaire qui offre les cadeaux ! En effet, le concert comme l'exposition d'aquarelles seront accessibles gratuitement ! Venez nombreux fêter, avec nous, notre musée et notre folklore. Le programme détaillé des festivités sera publié dans la prochaine revue «Le Marcheur» et, dans le courant du mois de juillet, sur le site internet du musée (www.museedesmarches.be). Pour tout renseignement: Erik Vandeloise - 0496-047110 [email protected] ■ HALLOINT Route de Philippeville 314 • B-6001 MARCINELLE Tél. 071 470 929 Spécialiste du vêtement de travail Pantalon de Marcheur à partir de 15 € 27 Respectons les traditions de chaque folklore... ou bien ? par Léon GERARDS Le folklore et les traditions populaires puisent leurs racines dans la nuit des temps. Si certains rituels ont changé à travers les siècles, les grands principes qui marquent leurs caractères spécifiques restent et chaque manifestation garde son âme et sa place selon sa tradition. A l’approche du printemps, les carnavals, les cavalcades et les grands feux nous offrent l’occasion de vivre un merveilleux folklore avec l’espoir de retrouver bien vite des jours ensoleillés. Le temps des grands feux nous permet de prendre plaisir aux déguisements et d’entraîner les villageois dans une liesse populaire où l’on danse autour du bûcher ; on martèle le sol afin d’éveiller la terre engourdie. Si les carnavals gardent une renommée internationale comme à Binche, à Rio, à Venise,… c’est qu’ils perpétuent leurs propres traditions au fil du temps. Que des groupes de musiciens accompagnent les cortèges, marquent le pas au son de musiques endiablées et de circonstance, est tout à fait dans la ligne des traditions. 28 Où les choses prennent une allure de «fourre-tout» et de «n’importe quoi», c’est quand on anime un grand feu avec des tambours et fifres de Marche précédés d’un tambour-major. Plus grave encore quand on retrouve dans ce genre de manifestation, des officiers qui lors du cassage du verre ont fait le SERMENT de respecter les traditions de nos Marches. C’est avec beaucoup d’acharnement que certains courageux font en sorte que notre beau folklore soit reconnu et respecté. Tout mélanger ou faire une «soupe aux traditions» dénature notre folklore et met sa pérennité en péril. Entendre, autour du grand feu, les mêmes airs que lors de nos Marches d’Entre-Sambre-et-Meuse est un pas à ne pas franchir. C’est choquant ! Surtout quand on réclame de l’UNESCO, la reconnaissance d’appartenir au «Patrimoine immatériel de l’Humanité». Si les grands feux sont une chose, les Marches Folkloriques de l’EntreSambre-et-Meuse en sont une autre. Jamais personne n’applaudira la présence de majorettes, de masqués, ou de gilles dans les rangs de nos Marches. Personne ! Et surtout pas un «VRAI MARCHEUR» ! Et ce «Vrai Marcheur» ne peut apprécier la présence de tambours de Marche lors d’un grand feu. Chaque folklore réclame, pour sa survie, le respect de ses propres traditions. ■ Grand Feu de Bouge (photo J. Collet, Namur). 29 NOTRE PAGE DIALECTALE AVEC «Li Gros Pîrlot d’Bieume» par Marc REMY (*) C’ astèt in-ome come in-ârbe ; ôssi laudje qui wôt, èt i vos pèsèt pou l’ mwins dins lès cint èt vint’, cint èt trint’ kilos. I vos-avèt in vinte come ène tone. Sès massales lî r’tchèyént su sès spales pa d’zeûs l’ colé di s’ casaque come lès baloufes d’ in coq. Pa momints, roudje come ène pivône, à d’s ôtes, violèt come ène barète d’ èvêque, on pinsèt toudi qu’i alèt tchèye dins-ène astaûrdjîye. Et à cause di tout çà, gn’ avèt longtimps qui l’ gros n’ s’ abachèt pus pou ranuker lès scorions di sès solés ; c’astèt Maria, s’ pôve feume, qui d’ vèt s’asgriniyî pou fér ç’ bèsogne-là. Nos’ t-ome astèt ène miète arivè come li Toine da Arthur Masson ; i astèt v’nu au monde pou ièsse gros, èt d’ qué grocheû, Maria toudi !!! Pourtant, i travayèt deûr. A l’ câriêre Puissant à Gougnée, après awè boutè dès années au roc’tadje, on l’ a mètu au vagonadje su l’ mote. Là i couplèt l’ roussia d’ Préye, vos savoz bén, l’ çia qu’a ieû l’ djambe dju, apiçîye pa d’ zous ène bèrote pa in djoû d’ grand vint. Rarivè à s’ maujone, li gros ni d’mèrèt nén dayeûr à rén. A pwin.ne avèt-i fini d’ bwâre li cafeu, qu’ i broquèt au djardin à l’ bone saison ou dins s’ tchèri à l’ ivièr. Si «gymnastique», come dirént lès méd’cins d’ asteûr, ç’ astèt d’ fouyî ou d’ awer ou d’ soyî ou di skèter dès sokias. 30 Jamais, qui dj’ vos dis, vos n’ èl vèyîz à djoke. Siya, l’ dîmègne après mèsse, i djouwèt bén ène paûrt aux caûtes, mais jamais i n’ s’y amusèt pus qui d’ raison. Li pus grand d’ sès amusemints, ç’ astèt d’ mârchî. Pou rén-au monde, vos n’ aurîz seû li fér manquer li toûr di Sainte-Rolende, li lindi dè l’ Pintecousse, à Djèrpènes, nén pus d’ ayeûr qui tous lès ôtes pitits toûrs d’ ocâsion. Falèt l’ vèye cès djoûs-là, kimpè come Artaban au mitan dè l’ daîrin.ne guilite ; vos n’ aurîz jamais seû dîre qui ç’astèt là in câriotî. Li blanc plumèt qui volèt au vint, lès èpaulètes èt l’ fourajère bén staûréyes dissus sès spales èt si stomac, lès boutons dè l’ tunique richurès au «sidol» qui r’ glatichént au solia come si z’ avént stî enor, lès blancs pantalons bén ristindus èt qui r’ tchèyént su sès solés sins fér in faûs pli ; vraim i n t ç’astèt in bia sôdâr. Gn’ avèt qu’ène afère qui n’alèt nén trop bén dins l’ tablâu : li çinturon ni vlèt nén d’ mèrer à s’ place èt i barlokèt bén bas su l’ vinte au gros. Pon d’ avance dè l’ rimonter, au d’ dibout di saquants mètes, li blouke astèt r’ tcheûde à wôteû dè l’ brayète èt, nén pus qu’ sès solés, li gros n’ plèt pus vèye sès cârtouchiêres. A chaque dèchârge, i d’ vèt télemint tchic’ter pou r’ trouver sès bèwotes èt sès capsules, qu’ i astèt toudi l’ daîrin près’ pou tirer. Nén question d’ l’ èburtaker cor-ène miète di pus avou in fanion d’ sèrdjant èt co mwins’ avou in sâbe d’ ofiçier ; i n’aurèt jamais rèchu. C’ èst maleûreûs à dîre, mais c’èst’ à caûse di s’ vinte, qui l’ gros n’a jamais pu ièsse qu’ in simpe sôdâr. Ca l’ jin.nèt ène miète, ç’ t’ afère-là ; au djoû d’ audjoûrdu, on dirèt qu’i fièt dès «complexes». Si sès camarâdes n’avènt nén à s’ jîn.ner pou lî dîre «gros», i n’astèt nén quèstion pou in ètranger d’è dîre ostant ; i n’ soufrichèt nén ène parèye «injure». A ç’momint-là, come tout bon coq, i r’drèssèt s’ crès’ èt sès spourons èt tout d’ chûte i rataquèt. V’ çi çu qui s’a passé in lindi d’ Pintecousse dins lès près d’ Vilè, ène «spectatrice» euchant piquè nosse gros au point sensible. C’ djoû-là, c’astèt aviê lès années trinte à trinte-cénq, si dj’ téns bén, li peloton d’ Bieume fièt s’n-intréye dins lès prés dè l’ cinse, asto du calvaire. Come d’ abitude, li gros, au mitan dè l’ daîrin.ne guilite, tinèt tout l’ tchi- min ; sès camarâdes di gâuche èt d’ drwète li chuyént d’ ène diméye longueû en routant dins lès-ôrbêres. A l’ coupète di l’ uréye, i gn’ avèt ène masse di djins aspoyis aux fils di pature pou r’waîti passer lès compagnies. Et dins cès djins-là, gn’avèt ène grosse coumére ôssi laudje qui no gros Pîrlot, c’est tout dîre. Ni v’ là-t-i nén qui, come i passe divant lèye, èle l’ mousse dou dwègt en criyant bén fwârt pou qu’ tout l’ vijenadje l’ ètinde : «Hî, waîte-on pau l’ qué ! Comint è-st-i possible di fér in simpe sôdâr avou in parèy-ome ?» Ca a fait au gros l’ min.ne èfèt qu’ in tayan à l’ panse d’ ène vatche. Sinsarêter d’ mârchî, i vos fait in quârt di tour à drwète èt i vos li lache sins rîre : «Simpe sôdâr, simpe sôdâr, èn’ n’asse dèdjà vèyu dès» doubes «, sacrè non d’in Godome ?». Et come li feume asséz grosse astèt abiyîe asséz coûte, èt qu’èle ofrèt à l’ coupète di l’ uréye, in tablaû ène miète sibarant pou ç’ timps-là, i y avèt co dit d’ aller catchi çu qu’èle moustrèt d’ trop, vos vèyoz ç’ qui dj’ vous dîre. Jin.née qu’èle astèt l’ feume ! Co pus onteûse qui li r’naud dè l’ faûve, èle n’a nén d’mandè s’ rèstan pou spiter padrî lès ôtes, sins mouf’ter èco. P.S. : Pou lès çias qu’ ça intèrèsse, li gros Pîrlot dimèrèt dins l’ prumère maujone pa d’ zous l’ passadje à nivaû dè l’ Vègne, su l’ tchimin d’ l’ Agrape. (*) Marc Remy, li fi dau Tchîpiyeû. Ce texte émane de Madame Colette Bouton, demeurant rue de la Giguellerie 13 à Mettet (Saint-Gérard), et nous a été transmis par Monsieur le Bourgmestre Roland Marchal. ■ 31 La relève par Vincianne BERTRAND Vincianne Bertrand, cantinière des sapeurs de la Marche Saint-Oger d’Hanzinne, avec sa fille Lindsey, lors de la Pentecôte 1987. Quelques années sont passées depuis cette photo ! Lindsey Toisoul, cantinière des sapeurs à Hanzinne, lors de la Pentecôte 2005. Et oui cette fois, la relève est assurée, c’est avec beaucoup de joie et de fierté que je te remets mon tonneau. Bonne route ma chérie. Maman 32
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