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dans les cinémas UGC avec Programme SAISON 2015-16 Viva l’opéra ! continue son chemin en réunissant un public de plus en plus large – qui pour les uns découvre l’opéra, pour les autres approfondit cette rencontre avec un univers qu’il ne connaissait pas, pour d’autres encore entretient sa passion en se régalant de productions que le cinéma lui apporte sur un écran depuis le monde entier. “VIVA L’OPÉRA SAISON 6” Alain Duault, France 3, Radio Classique, Opera Online Directeur artistique de Viva l’Opéra ! Pour sa sixième saison, Viva l’opéra ! vous offre des rendez-vous exceptionnels, soit avec des opéras que vous connaissez mais dans des présentations renouvelées et des distributions superlatives, soit quelques découvertes mais de compositeurs dont vous savez qu’ils ne vous décevront pas. Ce qui demeure, c’est notre principe éditorial : celui d’un festival international qui vous permet de goûter le meilleur par les meilleurs et d’être cette saison aux premières loges des Opéras de Munich, Zürich, Liège, Monte-Carlo, Parme, Barcelone, Lyon, le Bolchoï ou le Festival de Salzbourg – sans oublier notre partenaire privilégié, l’Opéra de Paris au moment où son nouveau directeur, Stéphane Lissner, y propose une des plus belles saisons que cette maison ait connue depuis plusieurs décennies. Comme chaque année, j’ai cherché pour vous l’exceptionnel, c’est-à-dire la réunion des artistes les plus prestigieux en même temps que des présentations visuelles qui, sans provocation inutile, redynamisent les œuvres et les rendent toujours plus vivantes. Les compositeurs s’imposent avec évidence : Mozart, Bellini, Verdi, Puccini, Tchaïkovski, Wagner, Richard Strauss, Offenbach. Les chefs d’orchestre affichent un renouvellement assis sur la qualité, des français Alain Altinoglu, Bertrand de Billy ou Sébastien Rouland aux italiens Paolo Arrivabeni, Daniele Callegari, Donato Renzetti, Renato Palumbo ou de l’allemand Christian Thielemann à l’autrichien Franz Welser-Möst jusqu’au russe Alexander Vedernikov. Les metteurs en scène offrent des approches différentes des œuvres, de Claire Servais à Sven-Eric Bechtolf, de Florentine Klepper à Dmitri Tcherniakov, de Laurent Pelly à Andreas Homoki ou de Jean-Louis Grinda à Claus Guth ou encore de Joseph Franconi Lee à Kevin Newbury. Et, bien sûr, j’ai voulu vous permettre de retrouver les voix et les artistes que vous aimez, Renée Fleming, Ruggero Raimondi, Leo Nucci, Bryn Terfel, Ludovic Tézier, Thomas Hampson, Laurent Naouri, Erwin Schrott, Gregory Kunde, Ramón Vargas – et aussi de découvrir celles et ceux que vous allez aimer, Sondra Radvanovsky, Anja Kampe, Barbara Haveman, Ekaterina Gubanova, Tatiana Monogarova, Christopher Maltman… Sans oublier les Jonas Kaufmann, Anna Netrebko, Sonya Yoncheva, Olga Peretyatko, Marcelo Álvarez, Sophie Koch ou Michael Fabiano que nous entendrons en direct de l’Opéra de Paris. Autant dire que nous allons vivre et partager d’intenses moments de bonheur : notre époque en a besoin ! “VIVA L’OPÉRA SAISON 6, AVEC L’OPÉRA NATIONAL DE PARIS” Stéphane Lissner, Directeur de l’Opéra national de Paris La perspective de vous proposer plusieurs des grands moments de notre programmation me réjouit à bien des égards. L’Opéra national de Paris doit s’ouvrir à tous les publics. J’en fais l’un des principaux objectifs de mon mandat. Les artistes majeurs qui se succèderont sur les scènes de Garnier et de Bastille, les extraordinaires Étoiles et danseurs qui font la gloire internationale du Ballet de l’Opéra, nous tenons à les rapprocher de tous ceux qui n’ont pas la possibilité de se rendre dans nos salles. Si l’expérience de la découverte d’un spectacle dans un théâtre demeure unique, indépassable, il faut le dire, beaucoup de choses ont changé au niveau de la captation des spectacles depuis quelques années. Réalisateurs, producteurs, diffuseurs ont compris que la projection d’un spectacle filmé dans une salle de cinéma est un événement en soi qui demande une exigence artistique spécifique. Nous allons accorder une grande attention à ces retransmissions afin que ce que vous pourrez découvrir sur les écrans des salles UGC reflète au mieux les ambitions des artistes associés à nos productions. Celles-ci mobilisent non seulement des artistes parmi les plus recherchés au niveau international, tels que Jonas Kaufmann, Sophie Koch, Anna Netrebko, Bryn Terfel, Ludovic Tézier ou Sonya Yoncheva, des metteurs en scène qui vous proposeront des visions originales sur de grandes œuvres du répertoire, mais aussi les talents de toutes les équipes techniques de l’Opéra. Assister à une retransmission en direct d’un spectacle dans un cinéma UGC, c’est pouvoir, grâce aux plans rapprochés, aux gros plans, non seulement vivre l’émotion qui saisit un chanteur ou un danseur, c’est découvrir aussi la qualité extraordinaire du travail des ateliers de décors et de costumes de la première institution lyrique de notre pays et l’une des plus importantes au monde. La programmation qu’UGC et l’Opéra de Paris vous propose cette saison reflète l’esprit que Philippe Jordan, le Directeur musical, et Benjamin Millepied, le nouveau Directeur de la Danse, et moi avons souhaité placer dans toute la programmation de notre première saison : l’aventure, l’audace et l’excellence. Si je devais retenir une soirée parmi les cinq retransmissions en direct que vous pourrez découvrir au cours des prochains mois, ce serait peut-être la soirée Tchaïkovski du mois de mars 2016. Le dernier opéra du grand compositeur russe et l’un de ses plus célèbres ballets, créés le même soir en 1892 au Théâtre Mariinski de Saint-Pétersbourg. Pour la première fois depuis leur création, nous réunissons ces deux œuvres dans la même soirée. Chanteurs d’exception, Étoiles, Premiers danseurs et Corps de ballet dans une mise en scène de Dmitri Tcherniakov et sous la direction d’Alain Altinoglu, créeront un événement unique qui répond pleinement à mon vœu d’associer, comme rarement dans l’histoire de l’Opéra de Paris, les mondes du lyrique et du ballet. Venez vivre avec nous, à quelque endroit que vous vous trouviez, les soirées exceptionnelles que nous préparons. Partagez avec nous, malgré la distance avec le Palais Garnier ou l’Opéra Bastille, des émotions que seuls la musique, le chant et la danse peuvent faire naître. PROGRAMME Saison 2015-16 TOSCA LE TROUVÈRE GIACOMO PUCCINI GIUSEPPE VERDI JEROME ROBBINS, BENJAMIN MILLEPIED, GEORGE BALANCHINE (BALLET) EN DIRECT ERNANI GIUSEPPE VERDI EN DIRECT LES NOCES DE FIGARO WOLFGANG AMADEUS MOZART PIOTR ILITCH TCHAÏKOVSKI IOLANTA (OPÉRA) / CASSE-NOISETTE (BALLET) ARABELLA PIOTR ILITCH TCHAÏKOVSKI RICHARD STRAUSS LA VIE PARISIENNE JACQUES OFFENBACH LA DAMNATION DE FAUST HECTOR BERLIOZ EUGÈNE ONÉGUINE EN DIRECT DON GIOVANNI WOLFGANG AMADEUS MOZART RIGOLETTO GIUSEPPE VERDI EN DIRECT LES BALLETS RUSSES I DUE FOSCARI (BALLET) GIUSEPPE VERDI LE VAISSEAU FANTÔME NORMA RICHARD WAGNER EN DIRECT VINCENZO BELLINI Info et résa sur vivalopera.fr EN DIRECT En direct de l’Opéra Bastille ou du Palais Garnier Productions de l’Opéra national de Paris OPÉRA ROYAL DE WALLONIE - LIÈGE TOSCA Giacomo Puccini DÉSIR, POUVOIR, PASSION JEUDIS 10 ET 17 SEPTEMBRE 2015 Bouleversante d’intensité théâtrale, à partir de la pièce écrite par Victorien Sardou pour Sarah Bernhardt, Tosca est une œuvre portée par une musique à la fois moderne et populaire et à l’impact directement physique. La puissance LIVRET LUIGI ILLICA ET GIUSEPPE GIACOSA D’APRÈS VICTORIEN SARDOU nerveux de l’affrontement du 2 acte entre Tosca et Scarpia, le recueillement sublime de La Prière avec laquelle Tosca résume sa vie, vissi d’arte, vissi d’amore (J’ai vécu d’art, j’ai vécu d’amour), la violence du meurtre de Scarpia, la poésie du réveil de Rome avec toutes ces cloches qui se répondent, la nostalgie douloureuse de l’air de Mario noué à la clarinette, E lucevan le stelle : il n’est pas un moment qui n’agrippe l’oreille et le cœur. Quelques interprètes ont marqué ces rôles superlatifs : c’est le cas de Ruggero Raimondi, l’immense baryton-basse italien qui incarne Scarpia avec une intensité ardente et cruelle qui fait presque peur ! Avec la soprano néerlandaise Barbara Haveman, à la sensualité rayonnante en Tosca, dans une mise en scène simple et raffinée de Claire Servais, vous ne pourrez échapper aux sortilèges de cette musique envoûtante et tragique. République, activement recherché par Scarpia, le redoutable chef de la police qui traque tous les partisans de la liberté. Le geste de contrastes du Te Deum qui clôt le 1er acte, le tissage ème À Rome en 1800 le peintre Mario Cavaradossi vient en aide à un prisonnier politique en fuite, Angelotti, ancien consul de la DIRECTION MUSICALE Paolo Arrivabeni MISE EN SCÈNE Claire Servais DISTRIBUTION Floria Tosca : Barbara Haveman Mario Cavaradossi : Marc Laho Scarpia : Ruggero Raimondi Cesare Angelotti : Roger Joakim Spoletta : Giovanni Iovino Sciarrone : Marc Tisson Sacristan : Laurent Kubla Jailer : Pierre Gathier généreux de Cavaradossi va avoir de terribles conséquences. Scarpia, faux dévot sans scrupule, convoite depuis longtemps la maîtresse du peintre, la belle cantatrice Floria Tosca. Quoi de plus facile pour cet habile manipulateur que d’utiliser la jalousie de l’ombrageuse Tosca pour reprendre Angelotti, perdre Cavaradossi et posséder enfin sa maîtresse ? Tosca sera le jouet des désirs et de la cruauté de l’implacable Scarpia jusqu’à l’instant où elle aura le courage de le poignarder pour se soustraire à un odieux marchandage. Quand Tosca croit pouvoir s’échapper avec Mario de cet univers de terreur, la mort les rattrape de la manière la plus cruelle. DURÉE DU SPECTACLE (durée indicative) 2h32 / 3 actes dont 1 entracte de 20 min OPÉRA PRÉSENTÉ PAR ALAIN DUAULT OUVERTURE DES PORTES À 18H45 FERMETURE DES PORTES À 19h15 REPRÉSENTATION À 19H30 en direct du Palais Garnier JEUDI 1ER OCTOBRE 2015 BALLET DE L’OPÉRA NATIONAL DE PARIS OPUS 19 / THE DREAMER JEROME ROBBINS, BENJAMIN MILLEPIED, GEORGE BALANCHINE MUSIQUE Serguei Prokofiev (Concerto pour violon n°1 en ré majeur) CHORÉGRAPHIE Jerome Robbins CRÉATION MUSIQUE Nico Muhly CHORÉGRAPHIE Benjamin Millepied SCÉNOGRAPHIE United Visual Artists LUMIÈRES Lucy Carter THÈME ET VARIATIONS MUSIQUE Piotr Ilitch Tchaïkovski Avec George Balanchine et Jerome Robbins, c’est à ses maîtres que Benjamin Millepied a souhaité rendre hommage : hommage à deux très grands chorégraphes, tous deux d’origine russe, qui ont emmené l’école américaine et la danse en général vers des sommets rarement atteints. Avec Opus 19 / The Dreamer, le répertoire du Ballet de l’Opéra s’enrichit d’une pièce d’une grande élégance sur le Concerto pour violon n°1 de Serguei Prokofiev. Le rêve éveillé d’un jeune homme et son contrepoint irréel imaginé par Jerome Robbins en 1979. Comme en regard, la reprise de Thème et Variations de George Balanchine, sur la musique de Piotr Ilitch Tchaïkovski, montre une autre facette de la danse outre-Atlantique. Ce ballet de groupe classique et virtuose, l’un des plus difficiles du répertoire, se veut aussi un hommage au Ballet impérial de l’ancienne Russie et à son maître le plus célèbre : Marius Petipa. Entre ces deux chefs-d’oeuvre, Benjamin Millepied a conçu un ballet présentant à la fois la compagnie et son projet pour la danse à l’Opéra de Paris. Fruit d’une collaboration artistique avec le compositeur Nico Muhly, cette création très contemporaine veut aussi montrer l’excellence de la technique classique et son importance pour la danse aujourd’hui. CHORÉGRAPHIE George Balanchine Les Étoiles, les Premiers Danseurs et le Corps de Ballet DIRECTION MUSICALE Maxime Pascal Orchestre de l’Opéra national de Paris DURÉE DU SPECTACLE (durée indicative) 2h05 dont 2 entractes de 20 min OUVERTURE DES PORTES À 19h45 FERMETURE DES PORTES À 20h15 REPRÉSENTATION À 20h30 OPÉRA DE ZÜRICH LES NOCES DE FIGARO Wolfgang Amadeus Mozart MARIONS-LES ! Une folle journée : c’est le sous-titre et c’est l’esprit de cet opéra où le désir circule comme un furet (il est passé par ici, il repassera par là) entre Cherubino, qui le découvre en se troublant, Susanna, qui l’éprouve en le consommant, la Comtesse, qui en rêve encore en s’en souvenant, le Comte, qui n’y renonce pas même en s’y brûlant, Figaro, qui l’utilise en improvisant, et jusqu’à Barbarina, qui l’effleure déjà en tremblant. Tout file à toute allure, tout est ambigu, l’amour passe et miroite, un doigt de mélancolie se glisse, personne n’en sort indemne, rien ne pèse, tout virevolte : ces Noces de Figaro sont un chef-d’oeuvre de vivacité viennoise, avec ce que cela implique de légèreté un peu douloureuse et de fêlure à peine perceptible derrière le sourire. Espièglerie et grâce sont de la partie dans ce chassé-croisé qui reflète les différents âges de l’amour avec une gaieté qui masque une lucidité parfois cruelle : on croit parfois que ce n’est qu’une farce alors que c’est bien un théâtre subtil dont la musique exprime l’évidence. Cette belle production zürichoise montre bien ce manège, le fait entendre et vous y emporte. JEUDIS 8 ET 15 OCTOBRE 2015 LIVRET LORENZO DA PONTE Figaro et Susanna, respectivement valet et camériste du Comte et de la Comtesse Almaviva, préparent leurs noces. Mais leur joie risque d’être ternie par les audaces du Comte, prêt à tout DIRECTION MUSICALE Franz Welser-Möst MISE EN SCÈNE Sven-Eric Bechtolf DISTRIBUTION Figaro : Erwin Schrott Susanna : Martina Janková Il Conte di Almaviva : Michael Volle La Contessa di Almaviva : Malin Hartelius Cherubino : Judith Schmidt Marcellina : Iréne Friedli Bartolo : Carlos Chausson Basilio : Martin Zysset Barbarina : Eva Liebau pour séduire la future mariée. Aidés de la Comtesse, elle-même délaissée par son époux volage, Figaro et Susanna devront faire preuve d’imagination pour déjouer les pièges d’Almaviva, éviter les chausse-trapes sournoises des Marcellina, Bartolo et autre Basilio, et utiliser au mieux les maladresses de Cherubino, jeune page enflammé. Rythmée par d’incroyables quiproquos, qui glissent en clin d’œil vers d’indicibles instants de mélancolie, la Folle Journée verra s’abattre les masques un à un et mettre à nu la vérité des cœurs. DURÉE DU SPECTACLE (durée indicative) 3h40 / 4 actes dont 1 entracte de 20 min OPÉRA PRÉSENTÉ PAR ALAIN DUAULT OUVERTURE DES PORTES À 18H45 FERMETURE DES PORTES À 19h15 REPRÉSENTATION À 19H30 FESTIVAL DE SALZBOURG ARABELLA Richard Strauss LE RÊVE DE L’HOMME IDÉAL Sous-titrée « comédie lyrique », l’histoire que déploie cet opéra si raffiné est à la fois douce-amère et discrètement émouvante par sa subtilité tendre, son ambiguïté, sa frivolité typiquement viennoise. Arabella est la fille ainée d’un aristocrate ruiné qui ne peut assurer que sa dot, mais pas celle de sa cadette, Zdenka, qu’il fait donc passer pour un garçon, Zdenko. Mais le faux petit-frère est secrètement amoureux d’un des soupirants de sa sœur, qui, elle, ne rêve que d’un improbable homme parfait. C’est alors qu’arrive Mandryka… Mais si celui-ci semble le bon, un inattendu coup de théâtre vient semer le trouble. Pour porter ce joli canevas imaginé par le grand poète viennois Hugo von Hofmannsthal, Richard Strauss a su inventer une musique d’un lyrisme confondant et sans cesse renouvelé : chaque scène semble fluide, le chant souple, l’orchestre gonflé de tant de saveurs et de parfums enivrants. Et, dans cette mise en scène exquise filmée à Salzbourg, avec la pâte sonore onctueuse de l’orchestre de la Staatskapelle de Dresde dirigé par l’immense Christian Thielemann, il y a une reine, Renée Fleming, qui y est une Arabella si superlative, timbre de miel, séduction ambrée des phrasés, aigus comme des fleurs qui s’ouvrent, charme absolu, qu’on se dit que Strauss a écrit le rôle pour elle ! JEUDIS 19 ET 26 NOVEMBRE 2015 LIVRET HUGO VON HOFMANNSTHAL Le Comte Waldner, joueur impénitent, a ruiné sa famille. Il ne lui reste plus que l’espoir d’un riche mariage pour sa fille Arabella, tandis que sa deuxième fille Zdenka doit rester déguisée en garçon DIRECTION MUSICALE pour ne pas occasionner de frais inconsidérés à ses parents. La Christian Thielemann fière Arabella compte sur la venue d’un riche prétendant alors MISE EN SCÈNE que la tendre Zdenka aime en secret un des prétendants de sa Florentine Klepper sœur. La situation rendue encore plus complexe par le jeu du travestissement, finira par connaître un heureux dénouement. DISTRIBUTION Arabella : Renée Fleming Mandryka : Thomas Hampson Zdenka : Hanna-Elisabeth Müller Matteo : Daniel Behle Graf Waldner : Albert Dohmen Adelaide Waldner : Gabreila Beňačková Les deux jeunes filles pourront se métamorphoser en femmes amoureuses et comblées pour échapper aux faux-semblants d’une société corrompue et décadente. DURÉE DU SPECTACLE (durée indicative) 3h15 / 3 actes dont 1 entracte de 20 min OPÉRA PRÉSENTÉ PAR ALAIN DUAULT OUVERTURE DES PORTES À 18H45 FERMETURE DES PORTES À 19h15 REPRÉSENTATION À 19H30 OPÉRA NATIONAL DE LYON LA VIE PARISIENNE Jacques Offenbach ÇA C’EST PARIS ! Quintessence de l’univers offenbachien, La Vie parisienne, aussi pétillante que le champagne qui enchante ce fameux « gai Paris » entrainé dans un tourbillon de fêtes et de plaisirs, est en fait une satire d’une société vouée au paraître et à l’éphémère, jetant un éclairage désopilant sur un certain art de bien vivre dans la capitale où l’on attend les touristes du monde entier. L’éblouissante mise en scène de Laurent Pelly, filmée à l’Opéra de Lyon, semble conférer une dimension quasi éternelle, en tout cas particulièrement actuelle, à cette pièce virevoltante créée pour l’Exposition Universelle de 1867 mais qui semble tout à fait à son aise dans l’univers d’aujourd’hui : on y suit, en se délectant de tous les anachronismes les plus drôles, une intrigue qui n’est que prétexte à empiler des « numéros » tous plus étourdissants les uns que les autres, des fameux couplets du Brésilien à ceux d’un Baron qui veut « s’en fourrer jusque là », ou courant d’une table d’hôtes emportée dans un incroyable délire à un souper foldingue dans un restaurant à la mode. Mais la réussite du spectacle tient aussi à l’extraordinaire esprit de troupe de tous les artistes réunis ici, avec un Laurent Naouri parfaitement déjanté en Baron de Gondremarck, mais tous sont à leur meilleur et jouent avec un tel entrain qu’on en oublierait qu’ils chantent – et qu’ils chantent fort bien ! Du plaisir, rien que du plaisir pour se souhaiter de bonnes fêtes ! JEUDIS 3 ET 10 DÉCEMBRE 2015 LIVRET HENRY MEILHAC ET LUDOVIC HALÉVY Bobinet et Raoul de Gardefeu, jeunes dandys désœuvrés se désolent de la perte de Metella, une demi-mondaine dont ils sont tous les deux amoureux. Pour se venger de sa trahison, ils DIRECTION MUSICALE décident d’abandonner le demi-monde pour « repeupler les salons Sébastien Rouland du Faubourg Saint-Germain ». Gardefeu se fait passer pour un MISE EN SCÈNE guide du Grand-Hôtel et prend en mains un couple d’aristocrates Laurent Pelly suédois, le baron et la baronne de Gondremarck, venus se griser de plaisirs à Paris, mais aussi un riche Brésilien, attiré par la DISTRIBUTION Bobinet : Marc Callahan Raoul de Gardefeu : Jean-Sébastien Bou Metella : Maria Riccarda Wesseling Le Baron de Gondremark : Laurent Naouri La Baronne : Michelle Canninnioni Gabrielle : Marie Devellereau Frick : Jean-Paul Fouchécourt Le Brésilien : Jesus Garcia Prosper : Christophe Mortagne Pauline : Brigitte Hool Urbain : Jean-Louis Meunier Léonie : Claire Delgado-Boge DURÉE DU SPECTACLE (durée indicative) 2h43 / 4 actes dont 1 entracte de 20 min promesse des excès de la fête parisienne. Une fausse réception organisée pour ces touristes trop crédules mêlera monde et demi-monde, aristocrates bernés et domestiques déguisés. Quand les masques tomberont dissipant illusions et malentendus, tous finiront par se réconcilier en célébrant Paris et ses « flacons qui pétillent ». OPÉRA PRÉSENTÉ PAR ALAIN DUAULT OUVERTURE DES PORTES À 18H45 FERMETURE DES PORTES À 19h15 REPRÉSENTATION À 19H30 en direct de l’Opéra Bastille LA DAMNATION DE FAUST Hector Berlioz JEUDI 17 DÉCEMBRE 2015 « Le merveilleux livre me fascina de prime abord ; je ne le quittais plus ; je le lisais sans cesse, à table, au théâtre, dans les rues, partout. » C’est ainsi que Goethe, dont le compositeur découvrit le Premier Faust en 1828, rejoignit Virgile et Shakespeare pour former la Trinité berliozienne. Sans reprendre haleine, il mit en musique les fragments DISTRIBUTION versifiés de la traduction en prose de Gérard de Nerval, qu’il Marguerite : Sophie Koch publia sous le titre de Huit scènes de Faust. Et lorsqu’il décida, Faust : dix-huit ans plus tard, de reprendre et de développer ce Jonas Kaufmann matériau dans La Damnation de Faust au cours d’un voyage Méphistophélès : en Autriche, en Hongrie, en Bohême et en Silésie, une même Bryn Terfel fièvre s’empara de lui. « Une fois lancé, je fis les vers qui me Brander : Edwin Crossley-Mercer manquaient au fur et à mesure que me venaient les idées Voix Céleste : musicales. Je composais la partition quand je pouvais et où Sophie Claisse je pouvais ; en voiture, en chemin de fer, sur les bateaux à Maîtrise des Hauts-de-Seine vapeur ». Comme porté par « le désir d’un coeur trop vaste Chœurs d’enfants de et d’une âme altérée d’un bonheur qui la fuit », Berlioz se l’Opéra national de Paris confond avec sa création : car cette voix invoquant la « nature immense, impénétrable et fière » est absolument la sienne, DURÉE dont l’ampleur inouie excède les formes traditionnelles, entre DU SPECTACLE rêve d’opéra et de symphonie. Révéler la théâtralité de cette (durée indicative) 2h50 / 4 parties « légende dramatique » est un défi constant, que le metteur en dont 1 entracte de 30 min scène Alvis Hermanis a accepté de relever. Dirigé par Philippe Jordan, ce premier volet d’un cycle Berlioz qui se poursuivra sur plusieurs saisons, marque le retour de Jonas Kaufmann et Bryn Terfel à l’Opéra national de Paris. POÈME HECTOR BERLIOZ, ALMIRE GANDONNIÈRE D’APRÈS JOHANN WOLFGANG VON GOETHE TRADUIT PAR GÉRARD DE NERVAL MUSIQUE Hector Berlioz DIRECTION MUSICALE Philippe Jordan MISE EN SCÈNE ET DÉCORS Alvis Hermanis COSTUMES Christine Neumeister LUMIÈRES Gleb Filshtinsky VIDÉO Katrina Neiburga CHORÉGRAPHIE Alla Sigalova CHEF DES CHŒURS José Luis Basso Orchestre et Chœurs de l’Opéra national de Paris OPÉRA PRÉSENTÉ PAR ALAIN DUAULT OUVERTURE DES PORTES À 18H45 FERMETURE DES PORTES À 19h15 REPRÉSENTATION À 19H30 JEUDI 14 JANVIER 2016 LE SPECTRE DE LA ROSE LES BALLETS RUSSES MUSIQUE L’invitation à la Valse de Carl Maria von Weber PETROUCHKA MUSIQUE Igor Stravinsky CHORÉGRAPHIE ORCHESTRATION Hector Berlioz D’après Mikhaïl Fokine, réglée par Patrice Bart CHORÉGRAPHIE DÉCORS ET DÉCORS ET COSTUMES Les Étoiles, les Premiers Danseurs et le Corps de Ballet Orchestre de l’Opéra national de Paris COSTUMES Mikhaïl Fokine, réglée par Pierre Lacotte D’après Alexandre Benois D’après Léon Bakst L’APRÈS-MIDI D’UN FAUNE MUSIQUE Prélude à l’Après-midi d’un faune de Claude Debussy CHORÉGRAPHIE Vaslav Nijinski, réglée par Ghislaine Thesmar DÉCORS ET COSTUMES Au début du siècle dernier, les Ballets Russes de Serge Diaghilev bousculaient les conventions et ouvraient grand la porte à la modernité, initiant la collaboration entre peintres, musiciens et chorégraphes d’avant-garde. Voici réunie l’élite artistique de l’époque en une affiche vertigineuse : Debussy, Stravinsky, Falla, Picasso, Bakst, Massine, Nijinski, Fokine... Pour autant, cet hommage réunit des œuvres de périodes différentes et révèle une diversité d’inspiration insoupçonnée, du romantisme épanoui du Spectre de la Rose et de l’érotisme fauve de l’Après-midi d’un faune à la fête tragique de Petrouchka et à l’évocation espagnole du Tricorne. Ces célèbres ouvrages, présentés dans leur insurpassable chorégraphie d’origine, témoignent de ce que fut et demeure cette audacieuse aventure artistique. DIRECTION MUSICALE Vello Pähn DURÉE DU SPECTACLE (durée indicative) 2h05 dont 1 entracte de 20 min Léon Bakst LE TRICORNE MUSIQUE El sombrero de tres picos de Manuel de Falla CHORÉGRAPHIE Léonide Massine, réglée par Suzanne Della Pietra DÉCORS ET COSTUMES Pablo Picasso OUVERTURE DES PORTES À 18H45 FERMETURE DES PORTES À 19h15 REPRÉSENTATION À 19H30 OPÉRA DE ZÜRICH LE VAISSEAU FANTÔME Richard Wagner AMOUR AMER Opéra à la séduction délibérément romantique, ce Vaisseau fantôme fait entendre la première manière de Wagner, encore sous l’influence de Weber ou Bellini mais déjà maître d’un style et d’une matière sonore inouïe avant lui. L’histoire, tirée du grand poète romantique Heine, hausse la légende à ce niveau où les rêves devancent le réel et semblent l’inventer. Car n’est-ce pas la rêverie de Senta, jeune fille pure et romanesque, qui suscite l’apparition du Hollandais ? Grande histoire d’amour et de vent, cet opéra va chercher dans un orchestre impétueux le dessin que les chœurs enflammés et la tempête vocale colorent pour lui donner toute sa vérité. Dans cette production originale, située dans le vaste bureau d’une compagnie maritime, le réel est très présent mais, peu à peu, le rêve et la légende y tracent des signes, de la mer qui gonfle le tableau jusqu’au vaisseau qui s’approche ou jusqu’à l’irruption inattendue d’un indigène sorti de l’inconscient du capitaine Daland. Surtout, ce Vaisseau fantôme trouve sa chair dans l’interprétation vocale grandiose de Bryn Terfel en Hollandais tourmenté et inquiétant, dans celle d’Anja Kampe, Senta magnétique et irrésistible de passion, ou dans celle, toujours puissante, de Matti Salminen en Daland, le tout porté par la baguette ardente du brillant jeune chef français Alain Altinoglu. JEUDIS 21 ET 28 JANVIER 2016 LIVRET LIVRET DE RICHARD WAGNER, D’APRÈS HEINRICH HEINE Tous les sept ans, le Hollandais maudit, condamné à errer éternellement sur les océans pour avoir défié Dieu, peut revenir à terre afin de tenter d’obtenir son salut. Seule la fidélité absolue d’une femme, prête à se sacrifier pour lui, mettra DIRECTION MUSICALE Alain Altinoglu fin à sa damnation. Intéressé par le trésor de cet étrange marin – qui se garde de révéler sa malédiction – le marchand norvégien Daland joue les entremetteurs et lui propose MISE EN SCÈNE la main de sa fille Senta. Promise à Erik, Senta est néanmoins Andreas Homoki depuis toujours fascinée par la légende du Hollandais volant, et DISTRIBUTION Le Hollandais : Bryn Terfel Daland : Matti Salminen Senta : Anja Kampe Erik : Marco Jentzsch Mary : Liliana Nikiteanu Le timonier de Daland : Fabio Trümpy Le valet de Daland : Nelson Egede DURÉE DU SPECTACLE (durée indicative) 2h24 / 3 actes sans entracte lorsque son père le lui présente, elle jure immédiatement à cet homme mystérieux de lui appartenir à jamais. Mais les reproches amers d’Erik à Senta auront raison de ce lien noué entre Senta et le Hollandais. Persuadé de la trahison de la jeune femme, le Hollandais lui révèle son triste destin et embarque à bord de son vaisseau fantôme, privé de rédemption. Désemparée et tout entière à lui, Senta se jette dans l’océan et offre ainsi au Hollandais l’ultime geste salvateur. OPÉRA PRÉSENTÉ PAR ALAIN DUAULT OUVERTURE DES PORTES À 18H45 FERMETURE DES PORTES À 19h15 REPRÉSENTATION À 19H30 en direct de l’Opéra Bastille LE TROUVÈRE Giuseppe Verdi JEUDI 11 FÉVRIER 2016 LIVRET SALVATORE CAMMARANO D’APRÈS LA PIÈCE DE ANTONIO GARCÍA GUTIÉRREZ MUSIQUE Giuseppe Verdi DIRECTION MUSICALE Daniele Callegari MISE EN SCÈNE Alex Ollé DÉCORS Alfons Flores COSTUMES Lluc Castells LUMIÈRES Urs Schönebaum CHEF DES CHŒURS José Luis Basso Orchestre et Chœurs de l’Opéra national de Paris DISTRIBUTION Il Conte di Luna : Ludovic Tézier Leonora : Anna Netrebko Azucena : Ekaterina Semenchuk Manrico : Marcelo Álvarez Ferrando : Roberto Tagliavini Ines : Marion Lebègue Ruiz : Oleksiy Palchykov DURÉE DU SPECTACLE (durée indicative) 2h55 / 4 parties dont 1 entracte de 30 min Dans la foulée de Rigoletto, Verdi n’aspirait qu’à faire du nouveau. Mais il avait beau trépigner d’impatience, voire même de colère, le projet d’adapter El Trovador, pièce du dramaturge espagnol Antonio García Gutiérrez, ne suscitait de la part de Salvatore Cammarano, son librettiste, qu’un enthousiasme modéré. Conséquence d’une intrigue rocambolesque entre toutes, ou de la maladie qui allait finir par l’emporter, laissant le livret inachevé ? Face aux injonctions du bouillonnant musicien, le poète, auquel Donizetti n’est pas sans devoir une part du succès de Lucia di Lammermoor, ne céda pas. Et c’est bien là le paradoxe de Trouvère, qui passe aux yeux de ses détracteurs pour le comble du mélodrame, mais dont les contraintes formelles imposées par la plume de Cammarano attisèrent la flamme du compositeur. Plus que des personnages – seule Azucena la Gitane, qui détient le secret qui les anéantira tous, fait peutêtre exception –, les airs dessinent des figures consumées par des passions confinant à l’abstraction. Du second rôle que Verdi lui destinait initialement, Leonora accède ainsi au statut d’héroine sacrificielle, dont la cavatine du quatrième acte, « D’amor sull’ali rosee », est moins un adieu qu’une assomption. Anna Netrebko porte cette cantilène extatique à incandescence, entourée d’Ekaterina Semenchuk, Marcelo Álvarez et Ludovic Tézier, dans une nouvelle mise en scène d’Alex Ollé. OPÉRA PRÉSENTÉ PAR ALAIN DUAULT OUVERTURE DES PORTES À 18H45 FERMETURE DES PORTES À 19h15 REPRÉSENTATION À 19H30 OPÉRA DE MONTE-CARLO ERNANI Giuseppe Verdi UN BANDIT D’HONNEUR Au soir du 9 mars 1844, deux ans jour pour jour après le triomphe de Nabucco à la Scala de Milan, les vénitiens acclament le premier opéra que Verdi a composé pour la Fenice. L’énorme succès d’Ernani confirme définitivement la position de ce jeune Verdi au sommet de la vie lyrique italienne. Il est vrai que cette adaptation du fameux drame de Victor Hugo, déclencheur en France de la révolution romantique, contient ce que souhaite alors Verdi : « Beaucoup de feu, énormément d’action et de la concision ». L’intrigue se noue autour d’une femme, Elvira, héroïne fragile convoitée par trois hommes, Ernani, ténor plein d’ardeur romantique, Don Carlo, roi d’Espagne, baryton aux accents ambigus et désenchantés, et Silva, oncle abusif, basse aux résonances amples. L’exceptionnelle invention mélodique, les rythmes ardents et les couleurs dramatiques de l’orchestration concourent à la puissance de cet opéra flamboyant qui se déploie avec la fougue et le panache d’un roman de cape et d’épée. Inscrit dans un magnifique décor miroitant et des costumes somptueux, ce spectacle, filmé à l’Opéra de Monte-Carlo, bénéficie d’une distribution de haut vol, avec le grand Ludovic Tézier mais aussi Ramón Vargas ou Svetla Vassilieva, sous la direction incandescente de Daniele Callegari. JEUDIS 18 ET 25 FÉVRIER 2016 LIVRET FRANCESCO MARIA PIAVE TIRÉ DU DRAME ROMANTIQUE DE VICTOR HUGO HERNANI DIRECTION MUSICALE Daniele Callegari MISE EN SCÈNE Jean-Louis Grinda DISTRIBUTION Ernani : Ramón Vargas Don Carlo : Ludovic Tézier Don Ruy Gomez de Silva : Alexander Vinogradov Elvira : Svetla Vassilieva Giovanna : Karine Ohanyan Don Riccardo : Maurizio Pace Jago : Gabriele Ribis DURÉE DU SPECTACLE (durée indicative) 2h33 / 4 actes dont 1 entracte de 20 min Après l’assassinat de son père, Don Juan d’Aragon est devenu Ernani, chef d’une troupe de rebelles montagnards. Proscrit et pourchassé par les émissaires de Don Carlo, roi de Castille, il aime d’un amour partagé mais impossible, Elvira, qui doit épouser un vieux parent, Ruy Gomez de Silva. La jeune fille est également confrontée aux avances de Don Carlo qui doit devenir empereur sous le nom de Charles Quint. Ernani décide d’enlever sa bien-aimée au moment où Don Carlo lui dévoile son amour. Les trois protagonistes sont surpris par Silva qui doit s’incliner devant son roi tandis qu’Ernani peut prendre la fuite. Mais le jeune homme revient dans le château de Silva le jour même de ses noces avec Elvira. Silva, fidèle aux lois de l’hospitalité, refuse de livrer son rival proscrit à Don Carlo qui emmène avec lui Elvira comme gage de la loyauté de Silva. Ernani conclut alors un pacte avec Silva : ils combattront le roi pour sauver l’honneur d’Elvira, puis dès que le vieillard le décidera, il fera résonner son cor qu’il lui confie pour signifier à Ernani le moment de mourir. Don Carlo devenu l’empereur Charles Quint accorde sa clémence aux conjurés et consent aux noces d’Ernani et Elvira. Mais au milieu des réjouissances retentit le son du cor. Silva inflexible exige son dû : la vie d’Ernani, qui respecte sa parole en se poignardant sous le regard jubilatoire du vieillard. OPÉRA PRÉSENTÉ PAR ALAIN DUAULT OUVERTURE DES PORTES À 18H45 FERMETURE DES PORTES À 19h15 REPRÉSENTATION À 19H30 OPÉRA NATIONAL DE PARIS EUGÈNE ONÉGUINE Piotr Ilitch Tchaïkovski LE ROMANTISME SLAVE La première impression qu’on éprouve en écoutant Eugène Onéguine, c’est que le chant semble couler des mots, dans un récit musical qui n’est que lumière et fluidité. D’ailleurs, en raison de son intimité feutrée, Tchaïkovski a baptisé Eugène Onéguine « scènes lyriques » plutôt qu’opéra : on a vraiment le sentiment d’entrer dans la vérité frémissante de chacun des personnages, de partager leurs tourments, leur désarroi, leur fraicheur aussi et leur spontanéité, l’élan amoureux de Tatiana, le désespoir de Lensky, la tendresse du prince Grémine... Assurément Pouchkine ne pouvait rêver d’une traduction plus fine, plus pénétrante de la psychologie de ses héros ! Avec ses thèmes entrelacés qui se sourient, qui se répondent et génèrent cette tension immédiate dont Tchaïkovski a le secret, Eugène Onéguine, d’une beauté brûlante et contenue, est en quelque sorte le soleil noir de l’opéra russe. Ce spectacle, en provenance du Bolchoï, mis en scène par le fameux Dmitri Tcherniakov, offre une suite d’images fortes ou amères, désabusées ou désespérées, mais toujours d’une grande beauté dans un décor et une atmosphère qui évoquent très souvent Tchékhov : les caractères des personnages s’y révèlent et s’y exacerbent dans un huis-clos, portés par des interprètes engagés, en particulier la Tatiana solaire et vulnérable de Tatiana Monogarova. Un spectacle rare. JEUDIS 3 ET 10 MARS 2016 LIVRET PIOTR ILITCH TCHAÏKOVSKI ET KONSTANTIN SHILOVSKY DIRECTION MUSICALE Alexander Vedernikov MISE EN SCÈNE Dmitri Tcherniakov DISTRIBUTION Eugène Onéguine : Mariusz Kwiecień Tatiana : Tatiana Monogarova Prince Grémine : Anatoly Kocherga Madame Larina : Makvala Kasrashvili Olga : Margarita Mamsirova Vladimir Lensky : Andrey Dunaev L’infirmière : Emma Sarkisyan Zaretsky : Valery Gilmanov Olga et Tatiana sont les filles de Madame Larina : la première est rieuse et amoureuse du poète Lensky, la seconde rêveuse et mélancolique. Lorsque se présente Eugène Onéguine, un ami de Lensky, Tatiana s’éprend instantanément de cet être froid – qui répond à sa passion avec mépris. Dénué, semble-t-il, de tout sentiment, Onéguine pousse le cynisme jusqu’à courtiser Olga lors d’un bal : la situation ne fait qu’accentuer la douleur de Tatiana et suscite une terrible crise de jalousie de Lensky, qui provoque son ami Onéguine en duel ; mais c’est lui, Lensky, qui périra lors de ce duel. De longues années s’écoulent. Eugène Onéguine a compris bien tard l’amour qu’il éprouvait pour Tatiana, mariée désormais au Prince Grémine. Alors qu’Onéguine confesse à Tatiana sa passion et ses regrets de n’avoir su répondre à son amour d’autrefois, celle-ci le repousse et l’éconduit à son tour, fidèle à son devoir d’épouse. Entre rage et douleur, Onéguine demeure seul et maudit le ciel. DURÉE DU SPECTACLE (durée indicative) 2h32 / 3 actes sans entracte OPÉRA PRÉSENTÉ PAR ALAIN DUAULT OUVERTURE DES PORTES À 18H45 FERMETURE DES PORTES À 19h15 REPRÉSENTATION À 19H30 en direct du Palais Garnier JEUDI 17 MARS 2016 OPÉRA - BALLET DE L’OPÉRA NATIONAL DE PARIS IOLANTA IOLANTA / CASSENOISETTE Piotr Ilitch Tchaïkovski LIVRET Modeste Tchaïkovski d’après Henrik Hertz, La Fille du roi René MUSIQUE DISTRIBUTION Alain Altinoglu Roi René : Alexander Tsymbalyuk Iolanta : Sonya Yoncheva Vaudémont : Arnold Rutkowski Robert : Andrei Zhilikhovsky Ibn Hakia : Vito Priante Alméric : Roman Shulakov Piotr Ilitch Tchaïkovski DIRECTION MUSICALE MISE EN SCÈNE Dmitri Tcherniakov COSTUMES Dmitri Tcherniakov Elena Zaitseva LUMIÈRES Gleb Filshtinsky CHORÉGRAPHIE CASSE-NOISETTE Sidi Larbi Cherkaoui, Edouard Lock, Benjamin Millepied, Arthur Pita, Liam Scarlett LIVRET Marius Petipa d’après E.T.A. Hoffmann CHEF DES CHŒURS Les Étoiles, les Premiers Danseurs et le Corps de Ballet Avec la participation des élèves de l’école de Danse Maîtrise des Hauts-de-Seine / Choeur d’enfants de l’Opéra national de Paris José Luis Basso Orchestre et Chœurs de l’Opéra national de Paris DURÉE DU SPECTACLE (durée indicative) 3h45 / 3 actes dont 1 entracte de 30 min Confié au metteur en scène Dmitri Tcherniakov, ce programme exceptionnel associe tous les talents de l’Opéra de Paris et propose dans une même soirée un opéra et un ballet : Iolanta et Casse-Noisette, initialement prévus par Piotr Ilitch Tchaïkovski pour être présentés ensemble. Créés en 1892 au Théâtre Mariinski de Saint-Pétersbourg, ils furent ensuite donnés séparément. Tchaïkovski s’était inspiré d’une pièce du Danois Henrik Hertz pour son opéra relatant l’histoire romanesque de Iolanta, fille aveugle du roi René. Protégée par son père dans son château provençal, la princesse recouvrera finalement la vue avant ses noces avec le chevalier Vaudémont. Casse-Noisette s’inspire quant à lui d’un conte d’Hoffmann adapté par Alexandre Dumas. Ce « ballet-féerie » nous conte les aventures de la jeune Clara un soir de Noël, où le casse-noisette qu’on lui a offert l’entraîne dans un monde onirique. Cinq chorégraphes ont été invités par Dmitri Tcherniakov à concevoir ce nouveau ballet : la scène initiale de la soirée de Noël a été confiée à Arthur Pita. Sidi Larbi Cherkaoui s’empare de la scène de la nuit et de ses mystérieuses transformations. Le Britannique Liam Scarlett aborde La Valse des flocons et Le Royaume des Délices avec son langage classique, tandis que le Québécois Edouard Lock conçoit Les Divertissements. Benjamin Millepied termine ce programme enchanteur avec La Valse des fleurs et le fameux pas de deux qu’il a lui-même dansé dans la version de George Balanchine. OPÉRA PRÉSENTÉ PAR ALAIN DUAULT OUVERTURE DES PORTES À 18H15 FERMETURE DES PORTES À 18h45 REPRÉSENTATION À 19H00 FESTIVAL DE SALZBOURG DON GIOVANNI Wolfgang Amadeus Mozart GRAND SEIGNEUR, MÉCHANT HOMME Wagner l’appelait « l’opéra des opéras » : il est vrai que Don Giovanni de Mozart est sans doute un des plus grands chefs-d’œuvre de tout l’art lyrique, à la fois œuvre subtile, raffinée et sorte d’ouragan qui emporte tout. Parce que le personnage central, Don Giovanni est une figure unique, mythique, au sens propre sur-réaliste. L’histoire de Don Juan vient de loin, de nombreux auteurs ont déjà utilisé ce mythe du séducteur. Mais Mozart va plus loin grâce à la musique qui donne sa force incroyable à ce Don Giovanni. Mais ce qu’on peut suivre dans cette mise en scène filmée à Salzbourg et signée Claus Guth (qui avait réalisé le Cosi fan tutte que j’avais proposé lors de notre saison 2013-14), c’est la course éperdue d’un personnage qui est tout entier habité par le désir, comme une soif qui ne s’étanche pas, mais aussi par l’imminence de sa mort. Et s’il tente, quels que soient les dégâts que cela peut occasionner, d’étancher son désir en séduisant toutes les femmes qui passent sur son chemin, il va aussi sur ce chemin rencontrer quelque chose qui le dépasse et qui le détruira. La vision terrible que propose ce spectacle bénéficie d’abord d’un astucieux décor qui donne véritablement l’impression de marcher dans une forêt poétique où tout peut arriver. Tout cela est porté par des acteurs-chanteurs totalement engagés dans leurs rôles et le résultat, confondant de vérité, fait de ce spectacle un moment de théâtre absolument exceptionnel. JEUDIS 14 ET 21 AVRIL 2016 LIVRET LORENZO DA PONTE Séducteur blasphémateur, Don Giovanni avance masqué pour séduire Donna Anna, par ailleurs fiancée à Don Ottavio. Anna le repousse et reçoit la protection du Commandeur, son père. DIRECTION MUSICALE Au cours d’un duel nocturne, Don Giovanni blesse à mort le Bertrand de Billy vieil homme, avant de s’en aller, sans le moindre remords, vers MISE EN SCÈNE d’autres proies, toujours flanqué de son valet Leporello, complice Claus Guth récalcitrant de ses audaces. Donna Elvira et Zerlina seront les autres victimes criantes du libertin. Après avoir perpétuellement DISTRIBUTION Don Giovanni : Christopher Maltman Le Commandeur : Anatoly Kocherga Donna Anna : Annette Dasch Don Ottavio : Matthew Polenzani Donna Elvira : Dorothea Röschmann Leporello : Erwin Schrott Zerlina : Ekaterina Siurina Masetto : Alex Esposito glissé entre les mailles des filets – et s’en être délecté avec concupiscence – Don Giovanni ira brûler dans les flammes de l’enfer, entrainé par le spectre du Commandeur venu venger sa fille et rétablir l’ordre des choses. DURÉE DU SPECTACLE (durée indicative) 3h24 / 2 actes dont 1 entracte de 20 min OPÉRA PRÉSENTÉ PAR ALAIN DUAULT OUVERTURE DES PORTES À 18H45 FERMETURE DES PORTES À 19h15 REPRÉSENTATION À 19H30 en direct de l’Opéra Bastille RIGOLETTO Giuseppe Verdi MARDI 26 AVRIL 2016 LIVRET FRANCESCO MARIA PIAVE D’APRÈS VICTOR HUGO, LE ROI S’AMUSE MUSIQUE Giuseppe Verdi DIRECTION MUSICALE Nicola Luisotti MISE EN SCÈNE Claus Guth DÉCORS ET COSTUMES Christian Schmidt LUMIÈRES Olaf Winter DRAMATURGIE Konrad Kuhn CHEF DES CHOEURS José Luis Basso Orchestre et Choeurs de l’Opéra national de Paris DISTRIBUTION Il Duca di Mantova : Michael Fabiano Rigoletto : Quinn Kelsey Gilda : Olga Peretyatko Sparafucile : Rafal Siwek Maddalena : Vesselina Kasarova Giovanna : Isabelle Druet Il Conte di Monterone : Mikhail Kolelishvili Marullo : Michal Partyka Matteo Borsa : Christophe Berry Il Conte di Ceprano : Tiago Matos La Contessa : Andreea Soare DURÉE DU SPECTACLE (durée indicative) 2h35 / 3 actes dont 1 entracte de 20 min « Oh ! Le Roi s’amuse est le plus grand sujet, et peut-être le plus grand drame des temps modernes. C’est une création digne de Shakespeare ! » Quelques mois avant d’adresser ces mots à Francesco Maria Piave pour le presser de « mettre Venise sens dessus dessous et faire en sorte que la Censure autorise ce sujet » – ce qui n’alla pas sans mal, la moralité ne tardant pas à s’en offusquer –, Verdi travaillait à une adaptation du Roi Lear. Et sans doute est-ce imprégné de la pièce de Shakespeare, son maître vénéré, qu’il lut le drame de Victor Hugo, sentant « comme un éclair, une inspiration » en trouvant sous la plume du Français, à laquelle il devait d’ailleurs le plus grand triomphe de ses « années de galère » avec Ernani, un équivalent au triangle formé par le Roi, sa fille et le fou. Entre le duc, futile, licencieux, et Gilda, victime de l’ignorance dans laquelle elle est retenue prisonnière, se dresse la figure à deux visages du bouffon bossu et du père obsédé par la malédiction. Monstrueux et déchirant, grotesque et sublime, le rôle-titre atteint son apogée dans l’air « Cortigiani, vil razza dannata », dont le mouvement descendant, de l’explosion de rage à l’imploration, affirme la capacité du compositeur à plier une forme héritée du bel canto à la vérité du théâtre. Placée sous la direction de Nicola Luisotti, cette nouvelle production de Rigoletto marque la première collaboration du metteur en scène Claus Guth avec l’Opéra de Paris. OPÉRA PRÉSENTÉ PAR ALAIN DUAULT OUVERTURE DES PORTES À 18H45 FERMETURE DES PORTES À 19h15 REPRÉSENTATION À 19H30 THÉÂTRE REGIO DI PARMA I DUE FOSCARI Giuseppe Verdi MORT À VENISE 1844, Verdi a 31 ans. Le triomphe de Nabucco en 1842 a fait de lui une vedette dont les ouvrages sont réclamés partout. Après avoir songé à donner à la Fenice ce nouvel opéra, tiré d’une pièce de Byron, dans laquelle Verdi voyait « un beau sujet, sensible et pathétique », il a sans doute compris que la peinture cruelle des doges vénitiens risquait de provoquer quelques grincements dans une ville où vivaient encore leurs descendants : c’est donc à Rome que sera créé I Due Foscari, avec un grand succès. Drame politique et familial où se mêlent vengeance et grands élans patriotiques, esprit de sacrifice et amours contrariés par la raison d’État, méditation amère sur le pouvoir et sa vanité, sur la solitude aussi qu’il induit (thème qui se retrouvera plus tard dans Don Carlos ou Simon Boccanegra), I Due Foscari est un ouvrage dont la richesse orchestrale comme l’intensité dramatique des chœurs séduisent d’emblée : c’est du pur Verdi, brûlant, coloré, avec des caractérisations très affirmées – la bravoure et la fragilité pour Jacopo Foscari, le ténor (dont les interventions sont ourlées d’une clarinette qui dit cette fragilité émouvante), l’ardeur amoureuse et la fureur vengeresse pour Lucrezia, la soprano aux aigus dardés, le doute et la mélancolie douloureuse pour Francesco Foscari, le baryton qui est le personnage central de l’œuvre. Et quand, ici, ce rôle est tenu par son plus grand interprète au monde, Léo Nucci, on sait que cette redécouverte est servie à son meilleur ! JEUDIS 12 ET 19 MAI 2016 LIVRET FRANCESCO MARIA PIAVE D’APRÈS THE TWO FOSCARI DE LORD BYRON DIRECTION MUSICALE Donato Renzetti MISE EN SCÈNE Joseph Franconi Lee DISTRIBUTION Francesco Foscari : Leo Nucci Jacopo Foscari : Roberto de Biasio Lucrezia Contarini : Tatiana Serjan Jacopo Loredano : Roberto Tagliavini Barbarigo : Gregory Bonfatti Pisana : Marcella Polidori Fante : Mauro Buffoli Serviteur du Doge : Alessandro Bianchini Jacopo Foscari, fils du doge de Venise Francesco Foscari, doit être jugé par le Conseil des Dix pour un crime dont il se dit innocent. L’ennemi juré de la famille Foscari, le vindicatif Jacopo Loredano, obtient traîtreusement sa condamnation à l’exil. Malgré les supplications de Lucrezia, la femme de Jacopo, le malheureux père est obligé de signer l’arrêt de bannissement de son fils tout en étant convaincu de son innocence. Le jeune homme meurt de désespoir juste avant que le meurtrier véritable ne se soit dénoncé. Loredano obtient la destitution de Francesco Foscari qui s’effondre, sans vie. DURÉE DU SPECTACLE (durée indicative) 2h22 / 3 actes dont 1 entracte de 20 min OPÉRA PRÉSENTÉ PAR ALAIN DUAULT OUVERTURE DES PORTES À 18H45 FERMETURE DES PORTES À 19h15 REPRÉSENTATION À 19H30 GRAND THÉÂTRE DU LICEU DE BARCELONE NORMA Vincenzo Bellini CASTA DIVA « Norma doit être chantée et jouée avec fanatisme » disait Lilli Lehmann à la fin du XIXème siècle : car Norma est un personnage hors norme, riche, sculptural et au moins aussi écrasant que les rôles de tragédienne les plus lourds. À une époque où le bel canto se régale de comédies et de virtuosité, Vincenzo Bellini frappe un grand coup avec sa Norma. Son génie dramatique donne vie à une figure qui semble ressusciter les vestales de l’Antiquité, tandis que son incomparable muse mélodique pare chœurs et cantilènes de la plus exquise liqueur. Pour autant, les subtiles arabesques vocales peuvent laisser la place à de foudroyantes imprécations lorsque s’élève la voix de Norma : c’est que son personnage porte les deux actes du drame sur ses épaules et l’irradie en permanence de ses éclats, à la manière d’une Médée déchirée entre l’amour et le devoir. Égérie de l’opéra romantique italien et sorte de forteresse imprenable, Norma est considérée comme le rôle des rôles par tout grand soprano. C’est pourquoi c’est toujours l’interprète du rôletitre qui fait l’intérêt d’une représentation de Norma : après les Pasta, Grisi ou Malibran du XIXème siècle, c’est Maria Callas qui a donné au XXème siècle ses lettres de noblesse à ce rôle écrasant. En ce début du XXIème siècle, une soprano américaine reprend le flambeau, Sondra Radvanovsky : c’est pour vous la faire entendre dans ce rôle que j’ai choisi de vous proposer cette représentation filmée à Barcelone. JEUDIS 9 ET 16 JUIN 2016 LIVRET FELICE ROMANI D’APRÈS LA PIÈCE D’ALEXANDRE SOUMET DIRECTION MUSICALE Renato Palumbo Norma a eu deux enfants de son amant Pollione, proconsul romain en Gaule. Mais ce dernier l’a déjà oubliée et ne songe désormais qu’à la jeune novice Adalgisa, qu’il rêve d’emmener à Rome. Venue demander conseil à Norma, Adalgisa dévoile à la prêtresse le nom de son amant : effroi d’Adalgisa qui découvre, horrifiée, le mensonge de Pollione, et stupeur de Norma, qui ne contient MISE EN SCÈNE plus sa rage : pourra-t-elle vivre ? Devra-t-elle tuer ou épargner Kevin Newbury les fils de Pollione ? En renonçant à Pollione, Adalgisa croit pouvoir DISTRIBUTION Pollione : Gregory Kunde Oroveso : Raymond Aceto Norma : Sondra Radvanovsky Adalgisa : Ekaterina Gubanova Clotilde : Anna Puche Flavio : Francisco Vas panser le mal, mais rien n’y fera ; après avoir accusé et menacé de mort le père de ses enfants, Norma se sacrifiera elle-même en montant au bûcher, suivie d’un Pollione conscient de ses actes et subitement atteint par la grâce. DURÉE DU SPECTACLE (durée indicative) 3h14 / 2 actes dont 1 entracte de 20 min OPÉRA PRÉSENTÉ PAR ALAIN DUAULT OUVERTURE DES PORTES À 18H45 FERMETURE DES PORTES À 19h15 REPRÉSENTATION À 19H30 UGC NORMANDIE UGC MONTPARNASSE UGC GOBELINS UGC CINÉ CITÉ PARIS 19 UGC DANTON UGC CINÉ CITÉ BERCY UGC CINÉ CITÉ LA DÉFENSE 10/09/2015 TOSCA 17/09/2015 TOSCA PROGRAMMATION 01/10/2015 JEROME ROBBINS, BENJAMIN MILLEPIED, GEORGE BALANCHINE EN DIRECT 01/10/2015 JEROME ROBBINS, BENJAMIN MILLEPIED, GEORGE BALANCHINE EN DIRECT 08/10/2015 LES NOCES DE FIGARO 15/10/2015 LES NOCES DE FIGARO 19/11/2015 ARABELLA 26/11/2015 ARABELLA Paris 03/12/2015 LA VIE PARISIENNE 10/12/2015 LA VIE PARISIENNE 17/12/2015 LA DAMNATION DE FAUST EN DIRECT En direct de l’Opéra Bastille ou du Palais Garnier Liste indicative - Programmation susceptible d’être modifiée EN DIRECT 17/12/2015 LA DAMNATION DE FAUST 14/01/2016 LES BALLETS RUSSES 14/01/2016 LES BALLETS RUSSES 21/01/2016 LE VAISSEAU FANTÔME 28/01/2016 LE VAISSEAU FANTÔME 11/02/2016 LE TROUVÈRE 11/02/2016 LE TROUVÈRE EN DIRECT EN DIRECT 18/02/2016 ERNANI 25/02/2016 ERNANI 03/03/2016 EUGÈNE ONÉGUINE 10/03/2016 EUGÈNE ONÉGUINE 17/03/2016 IOLANTA / CASSE-NOISETTE EN DIRECT 17/03/2016 IOLANTA / CASSE-NOISETTE 14/04/2016 DON GIOVANNI 21/04/2016 DON GIOVANNI 26/04/2016 RIGOLETTO 26/04/2016 RIGOLETTO EN DIRECT EN DIRECT 12/05/2016 I DUE FOSCARI 19/05/2016 I DUE FOSCARI 09/06/2016 NORMA 16/06/2016 NORMA EN DIRECT EN DIRECT UGC CINÉ CITÉ CRÉTEIL UGC CINÉ CITÉ ROSNY UGC CINÉ CITÉ CERGY LE HAUT UGC CINÉ CITÉ SQY OUEST UGC VÉLIZY UGC ENGHIEN UGC CINÉ CITÉ NOISY UGC CINÉ CITÉ O’PARINOR 10/09/2015 TOSCA 17/09/2015 TOSCA PROGRAMMATION 01/10/2015 JEROME ROBBINS, BENJAMIN MILLEPIED, GEORGE BALANCHINE EN DIRECT 01/10/2015 JEROME ROBBINS, BENJAMIN MILLEPIED, GEORGE BALANCHINE EN DIRECT 08/10/2015 LES NOCES DE FIGARO 15/10/2015 LES NOCES DE FIGARO 19/11/2015 ARABELLA 26/11/2015 ARABELLA Région Parisienne 03/12/2015 LA VIE PARISIENNE 10/12/2015 LA VIE PARISIENNE 17/12/2015 LA DAMNATION DE FAUST EN DIRECT En direct de l’Opéra Bastille ou du Palais Garnier Liste indicative - Programmation susceptible d’être modifiée EN DIRECT 17/12/2015 LA DAMNATION DE FAUST 14/01/2016 LES BALLETS RUSSES 14/01/2016 LES BALLETS RUSSES 21/01/2016 LE VAISSEAU FANTÔME 28/01/2016 LE VAISSEAU FANTÔME 11/02/2016 LE TROUVÈRE 11/02/2016 LE TROUVÈRE EN DIRECT EN DIRECT 18/02/2016 ERNANI 25/02/2016 ERNANI 03/03/2016 EUGÈNE ONÉGUINE 10/03/2016 EUGÈNE ONÉGUINE 17/03/2016 IOLANTA / CASSE-NOISETTE EN DIRECT 17/03/2016 IOLANTA / CASSE-NOISETTE 14/04/2016 DON GIOVANNI 21/04/2016 DON GIOVANNI 26/04/2016 RIGOLETTO 26/04/2016 RIGOLETTO EN DIRECT EN DIRECT 12/05/2016 I DUE FOSCARI 19/05/2016 I DUE FOSCARI 09/06/2016 NORMA 16/06/2016 NORMA EN DIRECT EN DIRECT PROGRAMMATION Province EN DIRECT En direct de l’Opéra Bastille ou du Palais Garnier Liste indicative - Programmation susceptible d’être modifiée UGC TOULOUSE UGC CINÉ CITÉ ATLANTIS UGC CINÉ CITÉ BORDEAUX UGC CINÉ CITÉ LUDRES UGC CINÉ CITÉ INTERNATIONALE (LYON) UGC CINÉ CITÉ ROUEN UGC CINÉ CITÉ STRASBOURG UGC CINÉ CITÉ LILLE UGC CINÉ CITÉ MONDEVILLE UGC CINÉ CITÉ CONFLUENCE (LYON) UGC NANCY SAINT-JEAN UGC CINÉ CITÉ VILLENEUVE D’ASCQ 10/09/2015 TOSCA 17/09/2015 TOSCA 01/10/2015 JEROME ROBBINS, BENJAMIN MILLEPIED, GEORGE BALANCHINE EN DIRECT 01/10/2015 JEROME ROBBINS, BENJAMIN MILLEPIED, GEORGE BALANCHINE EN DIRECT 08/10/2015 LES NOCES DE FIGARO 15/10/2015 LES NOCES DE FIGARO 19/11/2015 ARABELLA 26/11/2015 ARABELLA 03/12/2015 LA VIE PARISIENNE 10/12/2015 LA VIE PARISIENNE 17/12/2015 LA DAMNATION DE FAUST EN DIRECT 17/12/2015 LA DAMNATION DE FAUST 14/01/2016 LES BALLETS RUSSES 14/01/2016 LES BALLETS RUSSES 21/01/2016 LE VAISSEAU FANTÔME 28/01/2016 LE VAISSEAU FANTÔME 11/02/2016 LE TROUVÈRE 11/02/2016 LE TROUVÈRE EN DIRECT EN DIRECT 18/02/2016 ERNANI 25/02/2016 ERNANI 03/03/2016 EUGÈNE ONÉGUINE 10/03/2016 EUGÈNE ONÉGUINE 17/03/2016 IOLANTA / CASSE-NOISETTE EN DIRECT 17/03/2016 IOLANTA / CASSE-NOISETTE 14/04/2016 DON GIOVANNI 21/04/2016 DON GIOVANNI 26/04/2016 RIGOLETTO 26/04/2016 RIGOLETTO EN DIRECT EN DIRECT 12/05/2016 I DUE FOSCARI 19/05/2016 I DUE FOSCARI 09/06/2016 NORMA 16/06/2016 NORMA EN DIRECT EN DIRECT TARIFS Saison 2015-16 MOINS DE 26 ANS CLUB VIVA L’OPÉRA ! 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Notes dans les cinémas UGC avec Edito Stéphane Lissner © Amelia Bauer_Burned over #1 2012 Tosca © ORW_Croisier Les Noces de Figaro © Suzanne_Schwiertz_Opernhaus_Zurich Arabella © Unitel_Roman Zach-Kiesling La Vie parisienne © Eric Mahoudeau Le Vaisseau fantôme © T&T Fotografie_Toni Suter & Tanja Dorendorf Ernani © 2015_Opéra de Monte-Carlo Eugène Onéguine © Damir Yusupov Don Giovanni © Monika Rittershaus I Due Foscari © Roberto Ricci_Teatro Regio di Parma Norma © Cory Weaver_San Francisco Opera Mécène des retransmissions audiovisuelles de l’Opéra national de Paris UGC remercie Opera Online pour les résumés des opéras présentés dans ce programme. (Sauf pour les oeuvres de l’Opéra national de Paris) Remerciements à Alain Duault pour sa direction artistique pour les titres de la saison Viva l’Opéra ! Rejoignez-nous sur Facebook Info et résa sur vivalopera.fr