la segunda república (1931-1936)

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la segunda república (1931-1936)
FICHE DE LECTURE EXPOSITION:
“IL ETAIT UNE FOIS LA REPUBLIQUE ESPAGNOLE”
I)
La Seconde République espagnole
Quand commence et quand finit la Seconde République espagnole ?
En quoi la Seconde République espagnole
République Française?
ressemble-t-elle à la Troisième
II) La guerre civile
Relevez les dates clés et les événements majeurs de la guerre civile espagnole:
Analysez la dimension internationale de la guerre civile.
Comment civils et militaires ont-ils vécu la guerre civile dans le camp républicain?
Quelles œuvres littéraires ou artistiques incarnent aujourd’hui la mémoire de la
guerre civile espagnole ou « guerre d’Espagne » ?
En connaissez-vous d’autres qui n’apparaissent pas dans cette exposition ?
III) L’exode des républicains
Quand commence l’exode des premiers républicains espagnols en France?
Quelle est la « sociologie » de l’exode de 1939 ?
Combien sont-ils à passer la frontière au début de l’année 1939 ?
Quel est alors le contexte historique français et international ?
Que peut-on dire des conditions de l’accueil des réfugiés espagnols en France et
comment l’expliquer ?
IV) Les républicains espagnols dans la seconde guerre
mondiale
Quelle a été la conséquence du conflit pour les espagnols réfugiés en France ?
Quel a été leur rôle dans la seconde guerre mondiale ?
V)
L’exil des républicains espagnols en Midi Pyrénées
Combien de temps dure l’exil des républicains après La seconde guerre mondiale et
comment expliquer la longévité de cet exil ?
Relevez le nom et la tendance politique des associations représentant les
républicains espagnols
Quel a été le rôle économique, politique et culturel des Républicains espagnols en
Midi Pyrénées ?
Quels ont été les facteurs d’intégration des républicains espagnols en Midi
Pyrénées ?
Quels sont les lieux et les faits emblématiques de l’exil des républicains espagnols
en Midi Pyrénées ?
En Ariège:
Dans les Hautes Pyrénées:
Dans la Haute Garonne:
Dans le Gers:
Dans le Lot:
Dans le Tarn et Garonne :
Dans l’Aveyron :
Dans le Tarn :
VI) Les mots de la guerre d’Espagne et de l’exil des
Républicains espagnols
Etes vous capable de définir les notions suivantes ?
Alzamiento :
Milices :
Collectivisations :
Brigades internationales :
Retirada :
Camps de concentration :
C.T.E :
G.T.E :
Organisation Todt :
S.T.O :
U.N.E :
Rotspanier :
Maquis :
Guerrilleros :
Reconquista :
Ateneo :
Transition :
VII) Les hommes et les femmes de la guerre civile
et de l’Odyssée républicaine :
Êtes vous capable de donner des informations sur les personnes suivantes ?
Manuel Azaña :
Francisco Largo Caballero:
Buenaventura Durruti :
Dolorès Ibarruri :
Antonio Machado :
Lluis Companys :
Rodolfo Llopis :
Federica Montseny :
Commandant Robert :
Commandant Tostado :
Jacques Pi Teixedor :
VIII) Evaluation personnelle :
Quel est selon vous l’intérêt d’une telle exposition ?
Existe-t-il des traces de cet exil Républicain aujourd’hui autour de vous ?
Connaissez-vous d’autres cas de réfugiés politiques en France et à Albi
De la République (1931)
à la Guerre civile (1936-1939)
Les déportés espagnols ont traversé deux périodes qui ont conditionné
leur engagement personnel, social et politique : la République et la Guerre
civile. Ces deux événements sont des composantes essentielles de leur
trajectoire vers les camps de la mort, de leur situation dans le système
concentrationnaire et du retour à la liberté pour les survivants.
La Deuxième République :
Le 14 avril 1931, l'Espagne inaugure une Deuxième République. Le roi
Alphonse XIII quitte le pays sans abdiquer. L'année précédente, le général
dictateur Miguel Primo de Rivera avait aussi abandonné le territoire. Les haines
et les rivalités ne font que s'exacerber. Les élections législatives de juin 1931
confirment le succès des Républicains. Une majorité de gauche entre à
l’assemblée nationale des Cortes. Manuel Azaña, président du Conseil, réforme
l’armée, prépare la séparation des Églises et de l’État, nationalise les édifices
religieux et proclame :
«L’Espagne a cessé d’être
Une
réforme
catholique».
agraire est lancée, le suffrage
universel est étendu aux soldats
et aux femmes qui ont pour
figures de proue Federica
Montseny, anarchiste, et La
Pasionaria,
communiste.
La
droite réagit et remporte les
élections législatives de 1933.
Après une période d’instabilité et
de violences, le Frente popular
gagne les législatives du 16
février 1936. Le 17 juillet 1936,
la garnison de Melilla se soulève
sous le commandement du
général Franco. Le 18 juillet, la
Guerre civile est déclenchée.
La Guerre civile :
Le conflit marque le prélude direct de la Deuxième Guerre mondiale. En
Europe, il est un enjeu de la lutte entre démocrates et fascistes.
L’internationalisation du conflit est manifeste: Brigades
Internationales aux côtés des Républicains, forces militaires allemandes
et italiennes aux côtés de Franco et inaugurant les bombardements sur les
populations civiles (Guernica et Barcelone). La non intervention des
démocraties européennes, les divisions à l’intérieur du camp républicain
influeront également sur le conflit perdu le 28 mars 1939, avec la chute de
Madrid. La célèbre bataille de l’Èbre a duré 114 jours et fait 100 000 victimes.
Le conflit totalise environ 400 000 morts (pour 26 millions d’habitants). La
répression qui suit fait des centaines de milliers de victimes.
La Retirada et les camps français
La guerre est perdue pour la République ! La Retirada, la retraite,
s’écoule sur les routes fin janvier et début février 1939. 450 000 femmes,
enfants, vieillards, invalides suivis par les soldats de l’armée républicaine, fuient
vers la France et passent la frontière dans le département des PyrénéesOrientales. Ils arrivent dans un pays très divisé. Une partie de la population,
minoritaire, entend accueillir « les combattants de la liberté », une autre partie,
majoritaire, fustige « les Rouges ». La crainte s’installe et la machine d’État
applique le droit d’asile dans des conditions désastreuses en concentrant les
réfugiés dans des camps disséminés à travers le Sud-Ouest :sur les plages
d’Argelès-sur-Mer et de Saint-Cyprien, ainsi qu’au Barcarès, dans les PyrénéesOrientales ; à Agde, dans l’Hérault ; au Vernet, dans l’Ariège ; à Bram, dans
l’Aude ; à Septfonds, dans le Tarn-et- Garonne ;à Gurs, dans les BassesPyrénées. Les Républicains espagnols sont ainsi les premiers étrangers auxquels
est appliqué sur une grande échelle le décret du 12 novembre 1938 prévoyant
l'internement des étrangers dits « indésirables ». La punition est double : après
le temps de la défaite, vient celui de l’humiliation derrière des barbelés
surveillés par des éléments de l’armée française (gendarmes et tirailleurs
sénégalais), dans des conditions d’hygiène très précaires. Certains rentreront en
Espagne, d’autres émigreront en Amérique latine, des civils seront répartis en
France, d’autres s’enrôleront dans l’armée, notamment dans les Compagnies de
Travailleurs
Étrangers (CTE) envoyées sur le front pour des travaux de défense.
Beaucoup mourront durant l’offensive allemande de mai juin 1940. Plusieurs
milliers seront faits prisonniers, enfermés dans des stalags, dernière étape
avant les camps de la mort.
La déportation systématique des Républicains espagnols vers les camps
de la mort est décidée au plus haut niveau. Les nazis sélectionnent les anciens
«combattants rouges d’Espagne » parmi les détenus dans les stalags. Ils n’ont
pas oublié leur engagement direct sur les fronts espagnols et contre les
populations. Les Républicains espagnols sont des « ennemis du Reich». Un
premier convoi est constitué le 4 août 1940, il arrive le 6 août à Mauthausen.
Les Républicains sont classés parmi les « apatrides ». Un triangle bleu marqué
d’un « S » est cousu à leur costume rayé. Ils sont considérés comme des «Rot
Spanier» («Rouges espagnols»). Dans un premier temps, ils sont envoyés
systématiquement à Mauthausen. Entre 1940 et 1945, plus de 12 000
Républicains espagnols ont connu l’enfer d’un système concentrationnaire
conçu pour le travail forcé et pour l’extermination.
Beaucoup d´autres espagnols, environ 35000, ont été aussi soumis au
travail forcé de l´organisation Todt, dépendant directement de Hitler, chargée
de la construction des infrastructures militaires allemandes.
Et ils ont été présents sur le front de guerre aux premiers jours de
l’invasion ainsi que dans la Résistance, les Républicains espagnols ont joué un
rôle considérable dans la libération de nombreuses villes françaises. Par
exemple, en août 1944, la compagnie la Nueve de la Division Leclerc entre la
première dans Paris et occupe l’Hôtel-de-Ville.
CHRONOLOGIE
1931:
1932 :
1933 :
19341935 :
1936 :
1937 :
1938 :
1939 :
•
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•
12 avril: Victoire des Républicains aux élections municipales.
14 avril: Proclamation de la II République. Alphonse XIII quitte le pays.
9 décembre: Constitution de la II République : Vote des femmes, séparation
de l´Ëglise et de l´ Ëtat.
• 9 septembre: Autonomie de la Catalogne.
Gouvernement de Manuel Azaña (1931-1933) ou bienio reformador.
• Victoire électorale des droites
• 29 décembre: Création de la Phalange par J. Antonio Primo de Rivera.
• Gouvernement des droites.
• Octobre décembre : Soulèvement ouvrier dans les Asturies violemment
réprimé par l´armée. Troubles grandissants jusqu´en janvier 1936.
• Janvier : Dissolution du Parlement
• 6 février : Victoire du Frente popular.
• 17-18 juillet: Soulèvements militaires au Maroc et en Espagne qui marquent
le début de la guerre civile.
• Septembre: Largo Caballero chef du gouvernement républicain. Prise de
Tolède par Franco.
• Octobre: Installation de la Junte militaire à Burgos. Le général Franco est
nommé à la tête du gouvernement et devient Generalísimo.
• Novembre. Proclamation de l´autonomie basque ; arrivée des Brigades
Internationales créées par le Komintern. Bataille de Madrid.
• Avril. Création du Mouvement National qui unifie les monarchistes, les
traditionalistes et la Phalange.
• 25 avril: Bombardement de Guernica par la Légion Condor.
• 3-6 mai: Affrontements à Barcelone.
• Octobre: Le gouvernement républicain s´installe à Barcelone.
• Février: Bataille de Teruel, défaite des républicains.
• Juillet: Bataille de l´Èbre (offensive républicaine)
• Août: Nouvelle crise politique au sein du gouvernement républicain.
• Novembre : Défaite de l´Èbre et départ des Brigades Internationales.
• Décembre: Offensive nationaliste en Catalogne.
• 26 janvier: Prise de Barcelone par les nationalistes.
• Février: Exode des républicains en France.
• Mars: Coup d´état à Madrid de certains républicains contre le gouvernement
légal pour négocier avec Franco ; fuite de Negrín, chef du gouvernement
républicain, à Paris, « journées de mars » à Madrid.
• 27 mars : Reddition des armées républicaines.
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1 avril: Franco déclare la fin des hostilités.
Mai: «Sinaía», premier bateau pour le Mexique.
Août: «Winnipeg», dernier bateau pour le Chili.
LA SEGUNDA REPÚBLICA (1931-1936)
Nacimiento de la Segunda República
Elecciones municipales del 12 de abril de 1931
Votó el 66,9% de la población y la coalición republicana de Pacto de San
Sebastián obtuvo el triunfo el 41 de las 50 grandes ciudades españolas. El 13 de
abril el rey se exilia y el día 14 se proclama la REPÚBLICA.
1. Gobierno provisional
Como había que convocar cortes constituyentes para elaborar una nueva
Constitución se forma un Gobierno Provisional que, sin embargo, empieza a realizar
importantes reformas.
- Educación: Construcción de escuelas. Oposiciones a magisterio. Bibliotecas
rurales.
- Laborales: Jornada laboral de 8 horas en el campo. Obligación de contratar a
los jornaleros en el término municipal. Fijación de salarios mínimos. Obligación de los
propietarios de cultivar las tierras (decreto de laboreo forzoso).
- Ejército: Ley Azaña del 31 Cierre de la Academia Militar de Zaragoza.
Supresión de los ascensos por méritos que no fuesen debidos a la antigüedad.
- Extremismos: Quema de conventos (anticlericalismo).Huelgas. Proclamación
ilegal de la República Catalana.
2. Constitución de 1931
Elecciones a cortes constituyentes de 28 de junio de 1931Resultado: mayoría
de diputados republicanos (coalición republicano socialista). Constitución de 1931
(9-XII)
República democrática de trabajadores.
Estado integral compatible con las autonomías.
Educación: generalización del derecho y responsabilidad del estado; eliminación
de la religión de los programas docentes.
Aconfesionalidad: disolución de las órdenes religiosas.
Libertad de expresión.
Voto femenino y derecho de las mujeres a los cargos públicos. Divorcio y
matrimonio civil.
Protección laboral. Seguros de desempleo y enfermedad.
Sometimiento de la propiedad privada a la utilidad social.
Niceto Alcalá Zamora, presidente; Manuel Azaña, jefe de gobierno.
3. El gobierno reformista de Azaña
- Gobierno radical socialista
Coalición de socialistas, republicanos radicales socialistas y acción republicana
(azañistas). Gobierno reformista. Apoyo de los regionalistas catalanes y gallegos.
Oposición moderada de Lerroux.
- Tareas reformistas
Ley de base de la Reforma Agraria. Ley del Divorcio y del Matrimonio Civil.
Ley de Congregaciones Religiosas. Ley de Orden Público
Estatuto de autonomía de Cataluña de 1932:
- Gobierno autónomo (Generalitat) con Macià de presidente
- Parlamento de Cataluña..Consejo o poder ejecutivo.
- Policía.
- Cooficialidad del castellano y del catalán.
- Acosos
Acoso de los intelectuales y militares, contrarios al Estatuto de autonomía de
Cataluña.
Los jornaleros y el reparto de tierras. Sucesos de Castilblanco (Badajoz) y
Arnedo (Logroño).
Huelga de Sallent (Barcelona). Se suprime la propiedad privada y el dinero.
Tensión en los cuarteles.
- Ley de defensa de la República: Ley de excepción que permitía al
gobierno anular las garantías constitucionales para defender la República. Creación de
la Guardia de Asalto.
4. El problema agrario
- Atraso económico y social
España era un país atrasado económicamente y con profundas diferencias de
clase. No existía clase media. Tenía una población de 23.565.867 eminentemente
rural.10.000 familias poseían más de la mitad de la tierra (latifundios y jornaleros).
Revueltas campesinas.
- La reforma agraria
Problema más importante de la II República. Experimento fallido. Fue la que
más problemas ocasionó al gobierno reformista y lo que más contribuyó a su caída.
Impaciencia de los campesinos (Casas Viejas) y oposición de los propietarios
grandes (derecha agraria) y medios (socialización, destrucción de máquinas y quema
de cosechas).
- Decretos previos
Decreto de Términos Municipales. Decreto sobre Laboreo Forzoso.
Jurados Mixtos de Trabajo Rural, Propiedad Rústica e Industrias Agrícolas.
Seguro de Accidentes de Trabajo y jornada laboral de 8 horas.
- Aplicación de la reforma agraria
Tenía por finalidad aminorar el paro en el campo asentando a jornaleros en
tierras expropiadas a los absentistas.
La tierra se repartiría individual o colectivamente (cooperativa).
Se otorgarán créditos para modernizar las explotaciones.
Se creó el IRA (Instituto de Reforma Agraria).
Proyecto aprobado el 24/VIII/1932.
- Expropiaciones:
Sin indemnización a quienes habían apoyado a Sanjurjo.
Con indemnización, las tierra sin cultivar o mal cultivadas, regables o no, que
ocupasen más de la sexta parte de un municipio, fuesen de un solo propietario o el
dueño las tuviese siempre arrendadas. Los campesinos no podrían vender ni arrendar
ni hipotecar las tierras que se les dieran. El IRA indemnizaría a los propietarios y daría
créditos a los campesinos.
5. Crisis de la república de izquierdas
- La “Sanjurjada”
- Casas Viejas y el desprestigio del gobierno Reacción desproporcionada
de la Guardia Civil y de la Guardia de Asalto.
Fin de la República de Izquierdas: oposición al gobierno
La CEDA de Gil Robles. / La falange./ El anarquismo CNT-FAI. Abstención de
la izquierda en las elecciones de noviembre de 1933.
6. El bienio negro. La República de derechas
- Partidos de derechas: CEDA (Gil Robles), Falange Española y de las
JONS (José Antonio Primo de Rivera y Onésimo Redondo), Renovación Española
(Calvo Sotelo) y Comunión Tradicionalista (carlista).
- Centro: Radicales de Lerroux
- Partidos de izquierdas: CNT y FAI (anarquistas) y UGT (moderados de
Indalecio Prieto y radicales de Largo Caballero).
- Etapas.
Radical: Gobierno de radicales (centro de Lerroux), con el apoyo de la CEDA.
Primeras medidas contrarreformistas.
Etapa radical-cedista: (1933-4). Revolución de Octubre de 1934.
Descomposición: Nuevas elecciones. Dos Españas enfrentadas.
7. La política contrarreformista
Nuevo parlamento, más representación de la Iglesia, ejército y grupos
poderosos.
Ley de Reforma de la Reforma Agraria (1934)
− Modificación de la Ley de Términos Municipales.
− Amnistía a los golpistas del 32 (Sanjurjo) y devolución de tierras
expropiadas.
− Disminución de los jornales.
− Modificación de los jurados mixtos a favor de los propietarios.
Huelga general de Junio de 1934.
Represión y desmantelamientos de los sindicatos.
Política militar
Ley de Amnistía para los sublevados con Sanjurjo en 1932. Gil Robles, ministro
de guerra (1935) se rodea de africanistas y destituye a los militares con fidelidad a la
República. Su política militar es uno de los antecedentes del golpe de 18 de julio de
1936.
8. Revolución de Octubre de 1934
Sublevación promovida por los socialistas el día 5 de octubre, tras la entrada de
tres ministros cedistas en el gobierno de Lerroux. Huelgas y enfrentamientos en
Madrid, Cataluña, País Vasco y Sevilla, pero especialmente en Asturias.
Los socialistas son conscientes de que atentan contra la legalidad. Pretenden la
toma del poder por la clase obrera según el modelo de la revolución bolchevique.
Quieren la supresión de la Guardia Civil, la reorganización del ejército y la
nacionalización de la tierra.
Companys proclama el Estado Catalán dentro de la República Federal Española.
Asturias
Se produce una verdadera revolución social. La Alianza Obrera establece un
verdadero orden revolucionario con un sistema de abastecimiento, sanidad, orden
público, servicios médicos, etc., alternativos.
Recuperación de Asturias
Franco y las tropas de legionarios y regulares: 1.000 muertos, 3.000 heridos y
30.000 encarcelados.
Represión económica.
9. La crisis de la República de derechas
Caída del gobierno de derechas: Tras la revolución de octubre, la República
sale debilitada; predominan los extremismos. La CEDA sale fortalecida, logra cinco
carteras y se aceleran las medidas contrarreformistas. El escándalo del estraperlo
(concesión de licencia de juego con soborno) afecta a miembros lerrouxistas del
gobierno.
Gil Robles pretende la presidencia del gobierno, pero Alcalá Zamora, temiendo
una dictadura de derechas, encarga el gobierno a un centrista. Gil Robles sopesa la
posibilidad de un golpe de estado, pero varios generales lo disuaden. El presidente de
la República disuelve las Cortes y convoca nuevas elecciones.
Formación del Frente Popular
Agrupamiento electoral de la izquierda, firmado por Azaña, Prieto el 15/01/ 36.
Organizaciones integrantes: Izquierda Republicana, PSOE, UGT, Juventudes
socialistas, Partido comunista, Esquerra republicana, POUM (Partido Obrero de
Unificación Marxista), ORGA (autonomistas gallegos), etc. Los anarquistas no hacen
campaña a favor de la abstención.
10. El triunfo del frente popular
El triunfo electoral del Frente Popular
Frente popular: 4.654.116 votos: 278 escaños.
Derechas: 4.503.524 votos: 131 escaños.
El voto de la derecha se concentra en la España rural interior. El voto de
izquierdas tiene lugar especialmente en las grandes ciudades, zonas mineras y
latifundios. Las Cortes destituyeron a Alcalá Zamora y nombran presidente de la
República a Azaña.
Activación de la reforma y violencia
− Se abren las cárceles (presos de 1934).
− El estado de las autonomías.
− Aceleración de la Reforma Agraria.
− Luchas en la calle entre milicias derechistas e izquierdistas.
11. Las conspiraciones
Conspiración civil y religiosa
Las organizaciones de derechas se arman: Falange y carlistas (requetés). Calvo
Sotelo, líder del Bloque Nacional (integrado también por los cedistas) protagoniza una
gran violencia verbal en el Parlamento.
La Iglesia, aterrorizada por el anticlericalismo y determinadas medidas
adoptadas por el gobierno como el cierre de colegios religiosos, ampliación de la
enseñanza pública y la coeducación, predica una cruzada contra el comunismo ateo.
Conspiraciones militares
Los africanistas: Sanjurjo, Mola, Goded, Varela y Franco. Son militares sin
ideología clara. Pretenden restablecer el orden social tradicional con el apoyo de
organizaciones civiles de extrema derecha. El pronunciamiento no se resuelve en unos
días porque el ejército está dividido.
LA SUBLEVACIÓN MILITAR DEL 17 DE JULIO DE 1936
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•
Asesinato de Calvo Sotelo (Bloque Nacional), el 13-VII-1936.
Sublevación de la guarnición de Melilla el 17-VII-1936.
Hubo una guerra civil porque a diferencia de otros pronunciamientos, los
ciudadanos no fueron espectadores del golpe y el golpe militar fue un fracaso:
Reacción de buena parte de la sociedad en defensa de la República.El golpe
militar fue un fracaso y no triunfó en las principales ciudades; una parte importante del
ejército se mantuvo fiel a la República.
La intervención internacional fue decisiva en la duración porque en España
se experimentaron las armas y las tácticas de las potencias que se disputaban Europa,
dictaduras fascistas, de un lado, y democracias liberales y comunistas, de otro.
Franco imprimió un ritmo lento a las operaciones para hacer limpieza del
adversario.
La guerra entre las dos Españas:
• Glorioso Alzamiento Nacional y Cruzada de Liberación
• Defensa frente al fascismo de una república democrática.
Las fuerzas militares de los dos bandos
• Zona republicana: más recursos industriales y bocas que alimentar.
• Zona rebelde: más recursos agrícolas.
Los recursos financieros quedaron en manos de la República (el oro con que
compraron armamento a la URSS). / Más hombres del lado rebelde, a los que se
sumaban la Legión, Regulares, falangistas y requetés.
Falta de oficiales en la República. El gobierno ordenó, además, a los soldados
que desobedecieran a sus mandos para que no fuera secundado el golpe.
Lealtad geográfica:El País Vasco y Cataluña apoyaron la República. Para la
mayor parte de los ciudadanos la participación en uno u otro bando fue una cuestión
geográfica (lealtad geográfica).
FASES DE LA GUERRA CIVIL
I. Objetivo Madrid (otoño de 1936)
No triunfa el golpe y los sublevados determinan tomar Madrid desde el Norte y
el Sur. Las tropas de Mola son rechazadas en Gredos, Guadarrama, Navacerrada y
Somosierra.
Franco tarda en pasar el Estrecho. Desde Jerez y Sevilla se dirige hacia
Extremadura --Mérida y Badajoz--. Enlaza con Mola, que había conquistado Irún y San
Sebastián y aislado la zona republicana del norte, pero aplaza la marcha hacia Madrid
deteniéndose en Toledo para conquistar el Alcázar.
La batalla de Madrid. Madrid se había reforzado con milicias de otros puntos del
país y brigadas internacionales. Se forma la JUNTA DE DEFENSA presidida por el
general Miaja y el gobierno se desplaza a Valencia. El frente se estabiliza y comienza
la lucha de trincheras. Los rebeldes unifican el mando bajo Franco.
II. Batallas en torno a Madrid (1937)
La batalla de Jarama. Febrero de 1937. Franco decide bordear Madrid y atacar
por el sur. Doce días de combates y 20.000 bajas por cada bando sin solución clara.
Espectaculares combates aéreos sobre Madrid entre aviones alemanes y soviéticos.
La batalla de Guadalajara. Un nuevo intento de bordear Madrid en el que
intervinieron tropas italianas (Corpo di truppe volontarie), que tras romper el frente
republicano huyeron a la desbandada en el contraataque organizado por el general
Rojo.
III. La guerra del Norte
Brunete. Viendo que Madrid no podía ser tomado, los nacionales desplazan su
ofensiva hacia el norte, que concentraba los recursos mineros. Bilbao cayó en junio de
1937 tras el bombardeo de Guernica. El siguiente objetivo era Santander. Negrín, para
contrarrestar la ofensiva, ordena atacar Brunete, en las cercanías de Madrid, en el mes
de julio. La batalla terminó en tablas y en el mes siguiente era tomado Santander por
los franquistas.
Belchite. El general Miaja, para paralizar la ofensiva nacionalista sobre Asturias y
conquistar Zaragoza, ordenó atacar Belchite. No consiguió ninguno de sus objetivos.
Había desaparecido el frente del norte.
IV. El frente del Este y el final de la guerra (1938-1939)
La batalla de Teruel. Esta batalla se hizo famosa por sus duras condiciones
climáticas, de hasta -25º. La ofensiva republicana sobre Teruel de enero de 1938 tuvo
por finalidad impedir que el ejército nacional, que había concluido la ofensiva del norte,
fuera desplazado a Madrid. Franco consiguió recuperar Teruel en una dura
contraofensiva y poco después alcanzar el Mediterráneo (Vinaroz) y progresar por la
carretera Teruel-Sagunto hasta Castellón.
La batalla del Ebro. La mayor ofensiva republicana de toda la Guerra Civil. Fue un
intento de envolver al ejército nacional atravesando el Ebro por detrás de sus tropas.
Tras la fallida ofensiva, Franco tomó Cataluña en dos meses y abolió su Estatuto de
Autonomía (enero de 1939).
Caída de Madrid (1939) En enero y febrero, Negrín, presidente del gobierno, y
Azaña, presidente de la República, se exilian. El coronel Casado y Miaja forman un
Consejo de Defensa, distanciándose de los comunistas, para negociar. Franco exigió
una rendición incondicional y entró en Madrid el 28-III-1939.
INTERVENCIÓN EXTRANJERA: PROLONGACIÓN DE LA AGONÍA
Sin la masiva ayuda exterior la Guerra Civil no hubiera durado más de seis
meses, por la escasez de medios.
El Comité de No Intervención. Francia en Inglaterra, junto con otros 30 países
democráticos, crearon un Comité de No Intervención, que se comprometió a velar por
la neutralidad. No se respetó.
Ayuda extranjera. A la España republicana: URSS, Francia y Méjico. La
ayuda soviética fue pagada con 510 toneladas de oro. Las Brigadas
Internacionales fueron la ayuda humana (60.000 hombres de 30 países) canalizada
por los partidos comunistas.
A la España rebelde: Alemania (Legión Cóndor), Italia (Corpo di Truppe
Volontarie), Portugal (los Viriatos), Irlanda (Legión San Patricio). EEUU se declaró
neutral, aunque adoptó una postura de embargo moral a la República. El Vaticano
(Pío XI) fue un firme defensor de Franco y su régimen dictatorial, al que ya reconoció
en agosto de 1937.
ESPAÑA REPUBLICANA: GUERRA Y REVOLUCIÓN SOCIAL
ORGANIZACIÓN. El bando republicano tardó más a organizarse por el poder de los
partidos, sindicatos y milicia, que dificultaron la unidad de mando. La presencia de los
rebeldes a las puertas de Madrid hizo preciso un gobierno de concentración que
presidió largo caballero rodeado de ministros socialistas, liberales, comunistas y
anarquistas.
CUESTIÓN PLANTEADA ¿era más importante hacer la revolución o ganar la
guerra? Anarquistas y poum consideraban prioritaria la revolución y comenzaron la
colectivización y toma de ayuntamientos.
EL GOBIERNO DE NEGRÍN con predominio de comunistas y socialistas
moderados (Prieto), sucedió al de largo caballero (mayo de 1937), que había
incluido anarquistas en su gobierno. pensó que había que resistir a toda costa
porque se avecinaba la ii guerra mundial y las potencias democráticas salvarían la
república.
ESPAÑA NACIONAL: GUERRA Y CONTRARREVOLUCIÓN
Sólo se veía una salida a la Guerra Civil: una dictadura basada en el ejército,
la Iglesia y la Falange.
El ejército recupera protagonismo bajo la dirección de los africanistas.
La Iglesia recupera sus privilegios. Se declara a la guerra CRUZADA
NACIONAL y a Franco, caudillo de España por la gracia de Dios.
La Falange. A partir de este momento se crea un partido único, el
Movimiento, del que Franco fue nombrado Jefe Nacional. El alma de este partido
fue la Falange Española Tradicionalista y de las JONS. Fueron eliminadas todas
las libertades –de asociación, de expresión...--, la ley de divorcio, la reforma agraria, y
toda la legislación sociolaboral de la República. En 1938 se promulgó el Fuero del
Trabajo que plasmaba los ideales paternalistas de José Antonio Primo de Rivera.
España era un estado nacionalsindicalista cuyas tres células básicas eran la familia, el
municipio y el sindicato.
BREVE CRONOLOGÍA GENERAL
1930
1931
1932-1933
1933-1936
Bienio
Negro
1936
Agosto. Pacto de San Sebastián.
Diciembre. Sublevación de Jaca.
Abril. Elecciones municipales, proclamación de la II República,
formación del Gobierno Provisional.
Junio. Elecciones a cortes constituyentes.
Diciembre. Constitución de 1931.
Gobierno de Azaña (radical-socialista)
1933-1934. Etapa radical (Lerroux).
1934-1935. Etapa radical-cedista.
1935-1936. Etapa de descomposición.
15 enero. Pacto del Frente Popular.
16 febrero. Elecciones generales.
17 julio. Comienzo de la Guerra Civil