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Rapport d’activité 2011 Belron D’Ieteren Auto Rigueur et service exceptionnels : la meilleure réponse à un marché difficile Leadership renouvelé dans l’année de tous les records 2011.dieteren.com/fr 2011.dieteren.com/fr www.dieteren.com D’Ieteren Rapport d’activite 2011 Imaginer demain CA LEN DRIER FIN A N CIER SOMMAIRE Déclaration intermédiaire de la direction (après bourse) 10 mai 2012 Assemblée Générale des actionnaires 31 mai 2012 Cotation ex-coupon (ex date) 4 juin 2012 Mise en paiement du dividende (payment date) 7 juin 2012 Résultats semestriels 2012 (après bourse) 28 août 2012 Réunion analystes & conférence de presse HY 2012 29 août 2012 Déclaration intermédiaire de la direction (après bourse) 8 novembre 2012 RELATION S PRESSE ET IN V E S TIS S E UR S GROUPE D’ IETEREN Vincent Joye s.a. D’Ieteren n.v. rue du Mail, 50 B-1050 Bruxelles - Belgique Tel. : + 32 2 536 54 39 - Fax : + 32 2 536 91 39 Courriel : [email protected] Site internet : www.dieteren.com 8 TVA BE 0403.448.140 - RPM Bruxelles Les informations sur le groupe (communiqués de presse, rapports annuels, calendrier financier, cours de l’action, informations statistiques, documents sociaux,…) sont disponibles, pour la plupart en trois langues (français, néerlandais et anglais), sur son site internet www.dieteren.com ou sur simple demande. Dit verslag is ook beschikbaar in het Nederlands. This Report is also available in English. Conception et realisation : Comfi (www. co mfi. b e) D’Ieteren en bref Message aux actionnaires Chiffres clés Questions au CEO Faits marquants 2011 1 2 4 8 12 Responsabilite d’entreprise D’Ieteren Auto Belron Christos, Damien, Denis, Fabrice, Francisco, Greet, JeanMarc, Jessica, Kieran, Marc, Noémie, Olivier, Pantelis, PaulOlivier et Simon. Nous souhaitons remercier particulièrement Romane, qui nous a inspiré et dont les photos ont servi de fil rouge à ce rapport annuel. Photograp hies : David Plas, Studio Dann et photothèques Volkswagen, Audi, Škoda, Seat, Bentley, Lamborghini, Porsche, Yamaha, Belron, GettyImages. 16 19 23 24 impression : dereu me printing Les marques principales du groupe Belron® : Belron®, the Belron® Device, Autoglass®, Carglass®, Glass Medic®, Lebeau Vitres d’autos®, Duro®, Speedy Glass®, Apple Auto Glass®, Safelite® Auto Glass, O’Brien® et Smith&Smith® sont des marques ou des marques déposées de Belron S.A. et de ses filiales. belron Belron en 2011 Message du CEO Chiffres clés 28 D’Ieteren auto D’Ieteren Auto en 2011 Message du CEO Chiffres clés Nouveaux modèles 16 lE gROUPE Ce rapport n’aurait pu être réalisé sans les témoignages de collaborateurs de D’Ieteren et de personnes externes. Un grand merci à Brad, Bernard, 28 31 35 Infor mation a propos des previsions 36 38 43 36 Ce rapport annuel contient des informations prévisionnelles impliquant des risques et des incertitudes, en particulier des déclarations portant sur les plans, les objectifs, les attentes et les intentions de D’Ieteren. Il est porté à l’attention du lecteur que ces déclarations peuvent comporter des risques connus ou inconnus et être sujettes à des incertitudes importantes sur les plans opérationnel, économique et concurrentiel, dont beaucoup sont en dehors du contrôle de D’Ieteren. Au cas où certains de ces risques et incertitudes viendraient à se matérialiser, ou au cas où les hypothèses retenues s’avéreraient être incorrectes, les résultats réels pourraient dévier significativement de ceux anticipés, attendus, projetés ou estimés. Dans ce contexte, D’Ieteren décline toute responsabilité quant à l’exactitude des informations prévisionnelles fournies. D’Ieteren Rapport d’activité 2011 p. 1 D’IETEREN EN BREF Un groupe familial, coté en bourse… Flottant Euronext Bruxelles Famille D’Ieteren 34,6%1 60,7%1 Cobepa Société belge d’investissement 3,5%1 Actions propres 1,2%1, 2 100% 92,7% Actionnaires minoritaires 7,3% 1 2 En droits de vote Au 31 décembre 2011 …et international Fondé en 1805, D’Ieteren est un groupe de services à l’automobiliste qui sert plus de 13 millions de clients particuliers et professionnels dans 33 pays. Il est composé de deux activités : D’IETEREN AUTO distribue en Belgique les véhicules des marques Volkswagen, Audi, Seat, Škoda, Bentley, Lamborghini, Bugatti, Porsche et Yamaha. Il est le premier distributeur de voitures en Belgique avec une part de marché de près de 22% et plus d’un million de véhicules des marques distribuées en circulation. Chiffre d’affaires en 2011 : 3,2 milliards d’euros. BELRON (détenu à 92,7%) est le leader mondial de la réparation et du remplacement de vitrage de véhicules à travers plus de dix marques principales, dont Carglass, Autoglass et Safelite AutoGlass. 2.000 points de service et 9.200 unités mobiles dans 33 pays sont à la disposition de ses clients. Chiffre d’affaires en 2011 : 2,8 milliards d’euros. D’Ieteren Rapport d’activité 2011 p. 2 MESSAGE AUX ACTIONNAIRES 2011: UNE ANNEE CHARNIERE En 2011, nos équipes ont une nouvelle fois démontré leur dynamisme, leur faculté d’adaptation et leur volonté de fournir un service inégalable aux automobilistes. Elles, ainsi que leur direction, doivent être félicitées car c’est grâce à leur implication quotidienne que l’année a pu se clôturer sur un résultat courant consolidé avant impôts, part du groupe, en hausse de 10,7% à 305,8 millions EUR. Le résultat le plus élevé de l’histoire du groupe. En distribution automobile, les équipes de D’Ieteren Auto ont tiré le meilleur parti d’un marché belge exceptionnellement élevé, en hausse de 4,5% par rapport à une année 2010 record grâce aux primes écologiques et à l’annonce de leur fin au 31 décembre 2011. La part de D’Ieteren Auto dans les immatriculations de voitures neuves a progressé à 21,89%, contre 20,13% en 2010, principalement grâce aux performances remarquables de Volkswagen et Škoda. En réparation et remplacement de vitrage de véhicules, Belron a été confronté pour la première fois à l’effet conjugué défavorable de la météo et d’une économie en récession. Les équipes ont néanmoins réussi à en limiter l’impact grâce à une augmentation des parts de marché et à une amélioration de l’efficacité. L’année 2011 aura aussi été une année charnière dans la vie du groupe, dont le profil a été profondément modifié. Nous avons cédé Avis Europe, notre activité de location automobile à court terme, à Avis Budget Group, et ce à de très bonnes conditions. Nous avons également créé avec notre partenaire historique Volkswagen une filiale commune – Volkswagen D’Ieteren Finance – pour proposer une offre intégrée de services financiers liés à l’automobile à nos clients belges. Ces deux opérations ont permis de diminuer la dette nette du groupe de plus de 1,2 milliard EUR par rapport à 2010 et de renforcer nos fonds propres. Compte tenu de cette nouvelle configuration et du fait que nos deux activités peuvent financer elles-mêmes leurs investissements opérationnels et de croissance, le Conseil d’administration a réexaminé la politique de dividende et décidé de proposer à l’Assemblée générale le paiement d’un dividende en forte hausse à 0,80 EUR, contre 0,425 EUR en 2010. Sauf imprévu majeur, la société veillera à assurer un dividende stable ou, si les résultats le permettent, en croissance régulière. La Conseil d’administration souhaite également, conformément à l’esprit entrepreneurial qui anime de longue date le groupe D’Ieteren, que les ressources libérées soient redéployées, par acquisition, dans une activité ayant une équipe de management de qualité et un modèle d’entreprise éprouvé, et ce dans le but de continuer à favoriser son expansion, notamment internationale, de concert avec son management. Cette activité devra permettre au groupe de jouer son rôle d’actionnaire actif. Cette recherche ne s’inscrit dans aucune contrainte de temps et sera marquée par la rigueur nécessaire visant à assurer le développement à long terme du groupe au bénéfice de l’ensemble de ses stakeholders. Dans ce contexte, même si l’année 2012 devrait marquer un repli après deux années exceptionnelles, nous sommes convaincus que les perspectives à long terme du groupe sont excellentes. De plus, nous pouvons compter sur des équipes remarquables ainsi que sur des clients, partenaires et actionnaires que nous tenons à remercier pour leur fidélité et leur confiance. Jean-Pierre Bizet Administrateur délégué Roland D’Ieteren Président D’Ieteren Rapport d’activité 2011 p. 3 D’Ieteren Rapport d’activité 2011 p. 4 CHIFFRES CLES 2011 20109 2009 2008 2007 20061 20052 2004 Ventes3,4 5.977,3 5.533,8 6.269,7 6.501,2 5.967,1 5.253,7 4.757,3 4.459,8 Résultat opérationnel courant3,5 377,2 348,2 384,7 375,1 361,7 291,6 255,7 274,4 - avant impôts3,5 305,8 276,2 214,2 191,7 194,3 149,3 118,6 124,0 - après impôts5 312,0 234,2 182,8 159,0 166,3 134,3 97,6 94,0 Part du groupe dans le résultat de la période6 312,6 218,8 158,5 32,2 127,7 97,9 76,2 43,2 RÉSULTATS CONSOLIDÉS (EN MILLIONS DE EUR) Résultat courant, part du groupe: STRUCTURE FINANCIÈRE (EN MILLIONS DE EUR) Capitaux propres dont; 1.532,1 1.464,7 1.154,6 1.030,8 1.140,2 1.019,2 945,5 990,8 - Attribuables aux porteurs de capitaux propres 1.530,5 1.250,6 1.028,5 896,1 917,7 789,1 709,9 687,1 - Intérêts minoritaires 1,6 214,1 126,1 134,7 222,5 230,1 235,6 303,7 Dette nette 850,2 1.823,0 1.770,2 2.209,7 2.089,6 1.875,8 1.893,1 1.748,1 Résultat courant après impôts5,8, part du groupe 5,65 4,26 3,33 2,89 3,02 2,43 1,77 1,70 Part du groupe dans le résultat de la période6,8 5,66 3,97 2,89 0,59 2,32 1,77 1,38 0,78 Dividende brut par action ordinaire 0,800 0,425 0,325 0,300 0,300 0,264 0,240 0,231 Capital et réserves attribuables aux porteurs de capitaux propres 27,67 22,61 18,60 16,20 16,59 14,27 13,01 12,58 Cours maximum 49,85 47,20 29,92 24,80 34,38 27,25 23,99 18,91 Cours minimum 32,73 28,84 7,56 7,22 23,67 21,85 13,85 13,51 Cours au 31/12 34,07 47,20 27,91 7,51 24,60 26,97 23,25 13,65 Cours moyen 43,20 36,57 17,43 17,53 29,75 25,09 18,53 16,15 Volume journalier moyen (en nombre de titres) 78.403 75.178 72.140 80.240 77.130 62.070 49.200 47.230 Capitalisation boursière au 31/12 (en millions de EUR) 1.884,2 2,610,3 1.543,5 415,3 1.360,40 1.491,50 1.285,80 754,9 DONNÉES PAR ACTION7 (EN EUR) INFORMATIONS SUR L’ACTION7,8 (EN EUR) Nombre total d'actions émises 55.302.620 55.302.620 55.302.620 55.302.620 55.302.620 55.302.620 55.302.620 55.302.600 Personnel moyen (équivalents temps plein moyens) 1 26.884 26.374 29.283 28.450 26.004 20.578 18.690 17.453 Après retraitement de 2006 à la suite des irrégularités identifiées au Portugal. Après retraitement à la suite de l'application de IAS 21 révisé. 3 A l'exclusion en 2006 et 2007 des activités abandonnées en Grèce (en application de la norme IFRS 5) 4 A la suite de l'amendement à la norme IAS 16 (voir note annexe 2.1. des états financiers consolidés 2009), les ventes incluent en 2008 et 2009 les produits de revente de véhicules sans contrat de rachat. 5 Hors éléments inhabituels et réajustements de valeur. 6 Résultat attribuable aux porteurs de capitaux propres de D'Ieteren, conformément à IAS 1. 7 Retraité à la suite de la division du titre D'Ieteren par 10 en 2010. 8 Données de base par action calculées conformément à IAS 33. 9 Après retraitement à la suite de la vente d'Avis Europe. 2 D’Ieteren Rapport d’activité 2011 p. 5 2011 2010 * 2009 2008 2007 2006 2005 6.500 6.000 5.500 5.000 4.500 4.000 3.500 3.000 2.500 2.000 1.500 1.000 500 0 2004 en millions de EUR Ventes depuis 2004 (millions de EUR) * Après retraitement à la suite de la vente d’Avis Europe Part du groupe dans le résultat de la période depuis 2004 (millions de EUR) 300 300 en millions de EUR 250 200 150 100 250 200 150 100 50 50 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2004 2011 2009 2008 2007 2006 2005 2004 2010 * 0 0 2005 en millions de EUR Résultat courant avant impôts, part du groupe depuis 2004 (millions de EUR) * Après retraitement à la suite de la vente d’Avis Europe Cours de l’action D’Ieteren depuis 2004 (en EUR) 50 40 20 10/2011 07/2011 04/2011 01/2011 10/2010 07/2010 04/2010 01/2010 10/2009 07/2009 04/2009 01/2009 10/2008 07/2008 04/2008 01/2008 10/2007 07/2007 04/2007 01/2007 10/2006 07/2006 04/2006 01/2006 10/2005 07/2005 04/2005 01/2005 10/2004 07/2004 0 04/2004 10 01/2004 EUR 30 D’Ieteren Rapport d’activité 2011 p. 6 CHIFFRES CLES PAR ACTIVITE Ventes externes (en millions de EUR) 2011 2010 Croissance annuelle D'Ieteren Auto 3.208,3 2.732,9 17,4% Belron 2.769,0 2.800,9 -1,1% 5.977,3 5.533,8 8,0% Belron 46% D’Ieteren Auto 54% Résultat courant avant impôts1,2, part du groupe 2011 2010 D’Ieteren Auto 36% 32% Belron 64% 68% 100% 100% Belron 64% D’Ieteren Auto 36% 1 2 Hors éléments inhabituels et réajustements de valeur. Avant allocation de charges financières pro forma (26,5 millions EUR) au secteur de la distribution automobile & Corporate, résultant de l’investissement net dans les secteurs de la location automobile et du vitrage de véhicules. D’Ieteren Rapport d’activité 2011 p. 7 Résultat opérationnel courant1 (en millions de EUR) 2011 2010 Croissance annuelle D’Ieteren Auto 114,9 92,6 Belron 262,3 255,6 24,1% 2,6% 377,2 348,2 8,3% Belron 70% D’Ieteren Auto 30% Personnel moyen (équivalents temps plein moyens) 2011 2010 Croissance annuelle D’Ieteren Auto 1.685 1.584 Belron 25.199 24.790 1,6% 26.884 26.374 1,9% Belron 94% D’Ieteren Auto 6% 6,4% D’Ieteren Rapport d’activité 2011 FAI T S M ARQ UANT S 2 0 1 1 p. 8 QUESTIONS A JEAN-PIERRE BIZET, En 2011, D’Ieteren a enregistré une progression de 10,7% de son résultat courant avant impôts, part du groupe, ce qui lui a permis d’encore dépasser les résultats record de 2010. Tous les regards se tournent maintenant vers le futur. Jean-Pierre Bizet répond à nos questions. 1. Après les très bons résultats 2011, quelles sont vos priorités pour les deux activités du groupe en 2012 ? 2. En 2011, vous avez largement battu votre guidance et les prévisions des analystes. N’êtes-vous pas trop prudents dans vos prévisions ? ADMINISTRATEUR DELEGUE Le marché automobile belge 2012 s’annonce en déclin. Nous avons néanmoins, chez D’Ieteren Auto, l’ambition d’accroître notre part de marché, après avoir atteint près de 22% en 2011. Pour ce faire, nous pouvons compter sur des équipes remarquables, des produits de grande qualité et une attention accrue à la satisfaction de nos clients. L’objectif chez Belron reste de poursuivre son développement dans les pays où il est présent et de s’implanter sur de nouveaux marchés. La qualité exceptionnelle du service au client ainsi que les partenariats avec les assureurs et gestionnaires de flotte sont ont cœur de cette ambition, tout comme le partage international des meilleures pratiques. En 2011, notre guidance n’a été dépassée que grâce à un mois de décembre exceptionnel en distribution automobile. A la suite de l’annonce de la suppression des primes CO2 en Belgique à partir du 1er janvier 2012, les concessions ont été prises d’assaut au mois de décembre et les véhicules peu polluants en stock ont été achetés en masse. Résultat : en Belgique, il y a eu durant ce mois environ 20.000 immatriculations de plus qu’en décembre 2010. Etant donné que nous avons maintenu notre part de marché, cette situation a soutenu les résultats du groupe. C’est un événement inattendu dont nous n’avions pas pu tenir compte dans notre guidance. D’Ieteren Rapport d’activité 2011 p. 9 3. Pourquoi avez-vous modifié votre politique de dividende, qui a été quasidoublé par rapport à l’année passée ? Depuis la montée de D’Ieteren à 92,7% du capital de Belron et la cession d’Avis Europe, activité qui a été très consommatrice de fonds, les besoins financiers futurs du groupe, hors acquisition de nouvelles activités, se limitent désormais principalement aux investissements opérationnels et de croissance de D’Ieteren Auto et de Belron, qui peuvent être financés par ces entités sans apport additionnel de fonds du groupe. Dans ces conditions, le Conseil d’administration de D’Ieteren a réexaminé la politique de dividende de la société. Au titre de 2011, le Conseil proposera à l’Assemblée générale un dividende de 0,80 EUR par action, en hausse de 88%. Par ailleurs, il confirme qu’il entend maintenir sa politique permanente du plus large autofinancement possible, qui a soutenu le développement du groupe, et qui vise au renforcement des fonds propres et au maintien de ratios financiers de qualité. Sauf imprévu majeur, la société veillera à assurer un dividende stable ou, dans la mesure où les résultats le permettent, en croissance régulière. 4. Pourquoi avoir décidé de vendre votre participation dans Avis Europe, qui était pourtant en plein redressement depuis quelques années ? Le secteur de la location à court terme a connu des temps difficiles au début des années 2000 et la priorité était de redresser Avis Europe. Vu les résultats récents, nous pouvons dire que cet objectif a été atteint. Avis Budget Group nous a fait une offre au bon moment. La transaction est avantageuse pour les trois parties : Avis Europe est aujourd’hui intégré au sein d’une organisation homogène dédiée à l’exploitation mondiale de ses marques, Avis Budget Group devient réellement global dans un secteur en consolidation, et D’Ieteren devient moins cyclique et moins intensif en capital. Nous avons en outre pu monétiser avantageusement notre participation dans Avis Europe. Cette opération est donc attrayante tant sur le plan stratégique que financier pour le groupe D’Ieteren. D’Ieteren Rapport d’activité 2011 Q UE S T I O NS A JE AN - P IER R E B IZ ET p. 10 D’IETEREN AUTO 5. Avec environ 22% de part de marché, D’Ieteren Auto a atteint un record historique. Pensez-vous qu’il reste un potentiel de croissance pour cette activité ? Absolument. Plusieurs facteurs sont susceptibles de nous faire gagner des parts de marché : - Une gamme de produits qui s’introduit sur de nouveaux segments, comme ce fut le cas par exemple l’an dernier de l’Amarok de Volkswagen dans le segment des pick-up et du Q3 d’Audi dans le segment des SUV compacts. En 2012, nous entrons dans le segment des petites citadines avec la up! de Volkswagen, la Citigo de Škoda et la Mii de Seat ; - Un renouvellement régulier de la gamme de modèles, facteur important comme l’a prouvé le renouvellement récent du milieu de gamme chez Volkswagen ; - Une stratégie de services qui nous permettra de rendre nos marques encore plus compétitives. Dans ce domaine, nous pouvons compter sur les avantages concurrentiels que nous procure Volkswagen D’Ieteren Finance, notre nouvelle filiale commune avec Volkswagen de financements automobiles et de location à long terme ; - Des atouts produits qui ne sont plus à démontrer, notamment en matière d’émissions de CO2 . Les modèles des marques Volkswagen, Audi, Škoda et Seat sont les meilleurs élèves à ce niveau dans leurs segments respectifs. 6. Pour prendre la succession de Thierry van Kan à la tête de D’Ieteren Auto, vous avez nommé Denis Gorteman, un candidat interne puisqu’il a réalisé toute sa carrière chez D’Ieteren. N’avezvous pas imaginé de candidat extérieur ? Un groupe comme D’Ieteren doit avoir la capacité de cultiver une pépinière de talents afin d’avoir un successeur de qualité pour chaque poste important. Cela a été le cas à propos de Denis Gorteman. Il n’y avait aucune raison de chercher à l’extérieur. D’Ieteren Rapport d’activité 2011 p. 11 BELRON 8. On disait Belron en croissance régulière quelle que soit la situation économique, mais les résultats de 2011 et les perspectives pour 2012 semblent prouver que l’entreprise est, au contraire, sensible à la conjoncture. Comment voyez-vous l’évolution de Belron dans le futur ? Faut-il s’attendre à une sensibilité plus forte à l’économie ? La légère décélération de Belron en 2011 est principalement à mettre sur le compte d’un comparatif 2010 très élevé sur le plan des conditions climatiques et d’une économie en berne, accompagnée de prix du carburant en hausse, ce qui se traduit par moins de kilomètres parcourus et donc moins de bris de vitrage automobile. De même, l’année 2012 a débuté par un hiver très doux et l’économie reste en récession dans beaucoup de pays. Les gains continus de parts de marché de Belron lui permettent néanmoins d’évoluer mieux que ses marchés, que ceux-ci croissent ou, comme en 2011 et sans doute en 2012, décroissent. Remploi des fonds 9. A la suite de la vente d’Avis Europe, vous disposez de moyens importants pour réaliser une ou plusieurs acquisition(s). Quels sont les secteurs qui vous intéressent particulièrement ? Et quels sont vos critères principaux ? 7. Les compagnies d’assurance semblent plus attentives au coût des sinistres dans le segment du bris de vitre. Est-ce une menace pour Belron ? Au contraire. Pour réduire leurs coûts de sinistres, les compagnies d’assurance peuvent faire confiance à Belron qui promeut la réparation et évite ainsi beaucoup de remplacements quatre à cinq fois plus coûteux. De plus, la qualité de notre service et la rapidité de nos interventions grâce à des stocks adéquats et une disponibilité 24h/24, 7 jours/7, génèrent une satisfaction de la clientèle très élevée et fidélisent ainsi les assurés à leur compagnie d’assurance. Si nous acquérons une entreprise, nous souhaiterions qu’elle soit active dans un domaine dans lequel nous pouvons apporter une réelle valeur ajoutée d’actionnaire actif. Elle doit donc être de préférence proche de nos compétences clés. Elle devrait posséder un management de qualité et un modèle d’entreprise éprouvé, et ce dans le but de continuer à favoriser son expansion, notamment internationale, de concert avec son management. Nous souhaitons par ailleurs éviter les activités cycliques ou très intensives en capital. D’Ieteren Rapport d’activité 2011 p. 12 FAITS MARQUANTS AVRIL Belron en Russie Après avoir acquis les activités de réparation et de remplacement de vitrage de Mobiscar en 2010, Belron acquiert également ses activités de grossiste. Par conséquent, Belron contrôle désormais l’entièreté des activités de Mobiscar, qui est présent dans quatre grandes villes russes, dont Moscou et SaintPétersbourg. 2011 JANVIER e 89 Salon des Utilitaires Légers, Véhicules de Loisirs et Motos JANVIER Nouvelle solution de réparation Belron lance une nouvelle solution de réparation exclusive, qui comprend une résine et un apprêt de qualité supérieure. Des tests indépendants effectués sur cette résine développée exclusivement par Belron ont démontré qu’elle est plus durable et solide que n’importe quelle autre résine du marché. Ce nouveau produit est d’abord utilisé aux Pays-Bas, avant d’être introduit dans tous les points de service de Belron. Point de service Carglass, Oktyabrskaya (Saint-Pétersbourg, Russie) MAI Acquisitions canadiennes Avec près de 380.000 visiteurs, cette édition du Salon bat le précédent record de fréquentation de 2007 (350.000 visiteurs). Parmi la centaine de premières belges, on compte l’Amarok, le Sharan et le Caddy facelift chez Volkswagen, l’A6 berline chez Audi et la seconde génération de la gamme GreenLine chez Škoda. Le grand nombre de commandes enregistrées durant le Salon signe le début d’une année exceptionnelle pour les véhicules utilitaires de Volkswagen, qui se clôturera avec une part de marché historique de 11,07%. Depuis plus de 200 ans, toujours la même exigence : offrir un service de qualité exceptionnelle Entre mai et décembre 2011, Belron acquiert au Canada un certain nombre d’anciens franchisés qui opéraient sous les marques Apple et Duro. Point de service Duro, Canada 1805 1897 Jean-Joseph D’Ieteren se lance à son compte dans le métier de charron. D’Ieteren construit des carrosseries automobiles. D’Ieteren Rapport d’activité 2011 p. 13 JUILLET Nouveau CEO pour D’Ieteren Auto OCTOBRE Volkswagen D’Ieteren Finance JUILLET Belron poursuit son expansion en Chine Denis Gorteman Le 1er juillet 2011, D’Ieteren annonce que Denis Gorteman succèdera à Thierry van Kan à la tête de D’Ieteren Auto. Thierry van Kan passe le flambeau après 22 années passées chez D’Ieteren Auto, mais ne tournera pas le dos à l’automobile puisqu’il est aujourd’hui président de la Fédération belge de l’automobile et du Cycle (Febiac). Denis Gorteman, quant à lui, a fait toute sa carrière chez D’Ieteren (d’abord chez D’Ieteren Lease, dont il fut le directeur général jusqu’en 2008, puis au sein du Global Operations Team de Belron où il a lancé, piloté et supervisé la mise en œuvre de plusieurs projets internationaux de développement conjoint de la flexibilité, de la productivité et de la qualité de service aux clients) et est un manager chevronné et soucieux du service au client (lire son interview en page 22). La transition officielle a eu lieu le 1er janvier 2012. Belron acquiert une activité de réparation de remplacement de vitrage de véhicules à Changsha, capitale de la province du Hunan, en Chine centrale. Changsha est le centre économique de cette région et compte plus de sept millions d’habitants. En réalité, il s’agit là de la deuxième acquisition chinoise de l’année, Belron ayant déjà acquis une activité à Shenzhen en mars. Shenzhen est une grande ville de Chine du sud, située dans une des zones économiques les plus riches du pays. Point de service Carglass, Changsha (Chine) D’Ieteren et Volkswagen Financial Services (filiale du groupe Volkswagen) signent un accord pour la création d’une filiale commune, Volkswagen D’Ieteren Finance, qui a pour objectif de développer une offre de financements automobiles complète, homogène et concurrentielle aux particuliers, professionnels et concessionnaires. Une offre de financements avantageuse constitue un outil de promotion et de fidélisation performant dans le segment des particuliers. L’élargissement de l’offre de services financiers et la promotion active de ceux-ci par une entité dédiée permettra de mieux exploiter ce potentiel et de renforcer la position des marques distribuées par D’Ieteren Auto sur le marché des particuliers. Les services de leasing de D’Ieteren Auto, notamment via D’Ieteren Lease, sont à présent assurés par la nouvelle entité et pourront être davantage développés grâce à un accès facilité aux capitaux. Volkswagen D’Ieteren Finance, opérationnel depuis début 2012, est constitué par l’apport de D’Ieteren Lease, filiale de D’Ieteren active dans le leasing opérationnel, et des activités de Volkswagen Bank Belgium. La filiale commune est détenue à 50% moins une action par D’Ieteren et à 50% plus une action par Volkswagen Financial Services. Son Conseil d’administration et son management sont composés à parité de représentants de D’Ieteren et de Volkswagen Financial Services. 1929 1948 1956 1989 Première cotation à la Bourse de Bruxelles. Signature du contrat d’importation avec le groupe Volkswagen. Lancement de « Dit’Renta-Car », premier pas de D’Ieteren dans la location de véhicules à court terme. Acquisition d’Avis Europe, un des leaders de la location de véhicules à court terme. D’Ieteren Rapport d’activité 2011 p. 14 FAI T S M ARQ UANT S 2 0 1 1 JUIN: une page de l’histoire de D’Ieteren se tourne DECEMBRE Mois record pour année record L’intégralité du financement par dette de la nouvelle filiale commune est assurée par le groupe Volkswagen aux conditions appliquées aux filiales de ce dernier. Sur le plan financier, l’apport de D’Ieteren Lease à la nouvelle entité et sa mise en équivalence entraîneront une diminution de la dette nette consolidée de D’Ieteren de 283 millions EUR et une plus-value consolidée d’environ 40 millions EUR. Ce partenariat renforce le lien solide existant entre D’Ieteren et Volkswagen depuis plus de 60 ans. Alors que le marché automobile belge connaît déjà une année faste, le gouvernement belge annonce en novembre l’arrêt des incitants CO2 à l’achat de véhicules moins polluants à partir du 1er janvier 2012. Par conséquent, les concessions sont prises d’assaut par de nombreux clients souhaitant encore profiter des primes avant la fin de l’année. Résultat : environ 20.000 immatriculations supplémentaires sont enregistrées en décembre 2011 par rapport au même mois en 2010. Le marché automobile belge atteint ainsi son record historique de 572.211 immatriculations de voitures neuves sur un an. OCTOBRE Le 14 juin 2011 est, à n’en pas douter, une date historique pour D’Ieteren. Ce jour-là, les Conseils d’administration d’Avis Budget Group et d’Avis Europe annoncent qu’ils sont parvenus à un accord pour l’acquisition en espèces par Avis Budget Group de l’intégralité du capital d’Avis Europe via un « Scheme of Arrangement » entre Avis Europe et ses actionnaires. Dans ce contexte, D’Ieteren – qui détient une participation de 59,6% dans Avis Europe – s’est engagé irrévocablement à voter en faveur de cette proposition. L’opération Avis Budget Group propose 3,15 GBP en cash pour chaque action Avis Europe, ce qui valorise la totalité du capital d’Avis Europe à environ 719 millions EUR (à cette date) et la participation de D’Ieteren à environ 409 millions EUR (en tenant compte de l’effet net des couvertures de change et des frais de transaction). Cette offre cash représente une prime de : - 60,2% par rapport au cours de clôture de 1,966 GBP d’Avis Europe le 13 juin 2011 ; - 63,3% par rapport au cours de clôture moyen de 1,929 GBP de l’action Avis Europe sur les trois mois précédant la date de l’annonce. 1-Tek 1-Tek est un nouvel appareil de levage assisté qui permet aux techniciens d’installer seuls de larges pare-brises en évitant les risques de blessures au dos. 1-Tek offre également un meilleur contrôle du positionnement du vitrage, pour des placements de qualité en un seul essai. Il s’agit du premier appareil de levage assisté conçu indépendamment par Belron. La cession d’Avis Europe prend effet le 3 octobre 2011 et le produit de la vente est reçu mi-octobre. 1999 2011 Acquisition de Belron, spécialiste de la réparation et du remplacement de vitrage de véhicules. Cession de la participation dans Avis Europe à Avis Budget Group. La cession d’Avis Europe à Avis Budget Group est avantageuse pour les trois parties : Avis Europe est intégré au sein d’une organisation homogène dédiée à l’exploitation mondiale de ses marques, Avis Budget Group est renforcé dans un secteur en consolidation, et D’Ieteren est devenu moins cyclique, moins intensif en capital et a réussi à monétiser avan- D’Ieteren Rapport d’activité 2011 p. 15 tageusement sa participation dans Avis Europe. Cette opération est ainsi attractive tant sur le plan stratégique que financier pour le groupe D’Ieteren, qui est dès lors en mesure d’envisager plus rapidement de nouvelles opportunités de développement. Bruxelles. En 1971, la société Locadif est constituée en partenariat entre D’Ieteren et l’américain Avis Inc. Locadif devient rapidement la première entreprise belge de location à court et à long terme de voitures et camions. Sur l’ensemble de l’exercice 2011, la contribution nette d’Avis Europe au résultat de la période, part du groupe, de D’Ieteren s’établit à 69,7 millions EUR. En outre, 18,2 millions EUR ont été reconnus directement dans les réserves consolidées du groupe. Quant à la dette financière nette consolidée du groupe, la cession d’Avis Europe a permis de l’alléger de près d’un milliard d’euros par l’effet combiné du produit de la vente et de la déconsolidation de la dette nette d’Avis Europe. En 1986, le groupe Avis Inc., présent dans le monde entier, est scindé suite à un leveraged buyout. Avis Europe est alors introduit en Bourse et se voit octroyer La fin d’un partenariat qui s’étend sur plus de cinq décennies C’est en 1987 que D’Ieteren prend sa première participation dans Avis Europe, pour en prendre le contrôle deux ans plus tard, après que la société ait été retirée de la Bourse. Mais la relation entre les deux entreprises est bien plus ancienne puisqu’elle remonte à 1958, année où Dit’Rent-a-Car, la division de location automobile à court terme de D’Ieteren, devient licencié Avis à l’occasion de l’Exposition Universelle de une licence d’exploitation de la marque Avis en Europe, en Afrique, au MoyenOrient et en Asie pour cinquante ans (jusqu’en 2036). La collaboration entre D’Ieteren et Avis prend un nouveau visage lorsque D’Ieteren prend le contrôle d’Avis Europe en 1989. De société belge, D’Ieteren devient alors un groupe international, tout en demeurant dans son domaine d’activité de services à l’automobiliste. Si la collaboration entre D’Ieteren et Avis Europe se poursuit pendant plus de vingt ans, le marché de la location automobile connaît durant la dernière décennie des bouleversements importants. Il est en effet affecté par des événements géopolitiques et des creux conjoncturels, par une hausse des coûts de la flotte et des coûts de financement ainsi que par une stagnation ou une baisse du revenu par jour de location pendant la plupart des années. Malgré une situation dégradée, Avis Europe réussit son redressement à partir de 2008 sous la direction du nouveau CEO Pascal Bazin. Cela se traduit par une amélioration des bénéfices et du rendement des capitaux employés. D’Ieteren soutient ce redressement en participant, à hauteur de sa quote-part de 59,6%, à deux augmentations de capital, en 2005 et 2010. D’Ieteren Rapport d’activité 2011 p. 16 DIS T R I B U TI ON A UTO M O BIL E D’IETEREN AUTO UNE ANNEE D’EXCEPTION Fort d’une relation de plus de 60 ans avec le groupe Volkswagen, D’Ieteren Auto assure en Belgique l’importation, la logistique et la distribution des véhicules des marques Volkswagen, Audi, Seat, Škoda, Bentley, Lamborghini, Bugatti et Porsche, ainsi que de leurs pièces de rechange et accessoires. Il est le premier distributeur de voitures en Belgique avec une part dans les immatriculations de voitures neuves de près de 22% et plus d’un million de véhicules des marques distribuées en circulation. D’Ieteren Auto collabore avec près de 300 concessionnaires indépendants et gère en propre 17 points de vente des marques Volkswagen, Audi, Seat, Škoda et Porsche concentrés à Bruxelles et sa périphérie. Il est également actif dans la vente de véhicules d’occasion via deux centres My Way situés en périphérie bruxelloise et 125 concessionnaires affiliés au réseau My Way Authorized Distributors. D’Ieteren Auto propose en outre des solutions de financement automobile et de location à long terme via une filiale commune avec Volkswagen Financial Services. Enfin, il distribue les produits Yamaha en Belgique et au Grand-Duché de Luxembourg via D’Ieteren Sport. L’année 2010 était une année record. 2011 l’a surpassée. A tous les niveaux. MARCHÉ BELGE : GRAND CRU CLASSÉ ! En 2011, comme l’année précédente, le marché belge des immatriculations de voitures neuves a été soutenu par les primes fédérales accordées aux particuliers à l’achat de véhicules à faibles émissions de CO2. Ces primes s’élevaient à 3% du prix d’achat pour les véhicules émettant entre 105 et 115g CO2/km et à 15% pour ceux émettant moins de 105g CO2/km. Ces avantages ont été maintenus tout au long de l’année. En novembre, le gouvernement belge a toutefois décidé de supprimer ces primes à partir du 1er janvier 2012. Cette annonce a donné un dernier coup de fouet à ce marché automobile déjà très fort : au mois de décembre 2011, près de 49.000 immatriculations ont été enregistrées, soit environ 20.000 de plus que l’année précédente : un record absolu ! Sur l’ensemble de l’année, le marché belge a compté 572.211 immatriculations de voitures neuves, en hausse de 4,54% par rapport aux 547.347 immatriculations de 2010, et de 20,16% par rapport à 2009, précédente année du Salon des Utilitaires Légers, Véhicules de Loisirs et Motos. L’année 2011 a également été témoin d’une forte croissance des immatriculations de véhicules utilitaires légers (moins de 3,5 tonnes), qui ont atteint 61.428 unités, en hausse de 16,99% sur un an. Dans le segment des motos, 27.024 immatriculations ont été enregistrées, soit une progression de 2,21%, qui masque toutefois une grande disparité entre les scooters, en forte progression, et les motos, en forte baisse. D’Ieteren Rapport d’activité 2011 p. 17 La plupart des marques distribuées par D’Ieteren Auto ont réussi à améliorer leur part de marché en 2011. D’Ieteren Rapport d’activité 2011 p. 18 D ’I E T E RE N AUTO La Belgique parmi les meilleurs élèves européens Contrairement au marché belge, le marché européen des immatriculations de voitures neuves enregistre en 2011 un recul de 1,7% en moyenne, à environ 13 millions d’unités. Ce repli masque toutefois de fortes différences selon les pays. Dans le top 10 des pays européens en nombre d’immatriculations, ce sont les Pays-Bas qui affichent la plus forte progression sur un an (+15,2%) tandis que la chute la plus importante est à mettre sur le compte de l’Espagne (-17,7%). Le groupe Volkswagen reste le premier groupe automobile de l’Union européenne avec plus de 3 millions d’immatriculations de voitures neuves (ce qui correspond à la taille des marchés français et espagnol réunis !) de ses marques et une part de marché de 23,2%, en progression de 2 points sur un an. PRÈS DE 22% DE PART DE MARCHÉ Les atouts, notamment écologiques, présentés par les marques distribuées, la force du réseau et la motivation des équipes sont les éléments clés qui expliquent la prestation de D’Ieteren Auto sur l’ensemble de l’année. Au total, 125.247 voitures des marques distribuées par D’Ieteren Auto ont été immatriculées en 2011, soit une part de marché de 21,89%, en hausse de 1,76 point sur un an. Cette prestation remarquable dans un contexte particulièrement favorable démontre une fois encore la capacité des équipes à s’adapter à chaque situation. C’est grâce à elles que D’Ieteren Auto a pu atteindre ce nouveau record historique de part de marché, dépassant – et de loin – le précédent record de 20,48% qui date de 1997… Les performances écologiques des différents véhicules ont été un critère déterminant dans les décisions d’achat des automobilistes en 2011. Et les marques du groupe Volkswagen ont encore amélioré leur score dans ce domaine. Les véhicules de Volkswagen, Audi, Seat et Škoda ont abaissé leur taux moyen d’émission de CO2 par rapport à 2010 et continuent dès lors d’afficher des taux d’émission moyens inférieurs à ceux des concurrents directs dans leur segment. Depuis 2002, la performance écologique des marques du groupe Volkswagen est meilleure que la moyenne du marché. Résultat : 45,5% des véhicules de ces quatre marques immatriculés en 2011 affichaient un taux d’émission inférieur à 116g CO2/km, contre 39,5% pour le marché. EVOLUTION DU NOMBRE D’IMMATRICULATIONS DE VOITURES NEUVES DANS LES 10 PRINCIPAUX MARCHÉS EUROPÉENS 2011 2010 Evolution 1 Allemagne 3.173.634 2.916.260 +8,8% 2 France 2.204.229 2.251.669 -2,1% 3 Royaume-Uni 1.941.253 2.030.846 -4,4% 4 Italie 1.748.143 1.961.579 -10,9% 5 Espagne 808.059 982.015 -17,7% 6 Belgique 572.211 547.347 +4,5% 7 Pays-Bas 556.123 482.544 +15,2% 8 Autriche 356.145 328.563 +8,4% 9 Suisse 318.958 294.239 +8,4% 10 Suède 304.984 289.684 +5,3% Union européenne 13.111.209 13.343.302 -1,7% Marque Emission moyenne de CO2 par km Evolution 2002-2011 Volkswagen 121g -22% Audi 131g -19% -24% Seat 111g Škoda 118g -20% Marché total 128g -17% Source : Jato/Febiac DES MARQUES FORTES La plupart des marques distribuées par D’Ieteren Auto ont réussi à améliorer leur part de marché en 2011. Volkswagen gagne plus de 1 point de part de marché, bénéficiant toujours du plan de relance mis en place en 2009, qui prévoyait une redynamisation du réseau, une adaptation des prix et, surtout, un renouvellement de la gamme. Le nouveau Tiguan ainsi que plusieurs modèles renouvelés en 2010 (Passat, Touran et Sharan) ont ainsi rencontré un franc succès l’an dernier, tout comme l’ensemble de la gamme BlueMotion, qui a bénéficié du maintien des primes écologiques. D’Ieteren Rapport d’activité 2011 p. 19 Volkswagen : aussi numéro un sur Facebook Si Volkswagen est la première marque en nombre d’immatriculations en Belgique, elle l’est aussi en nombre de fans sur Facebook. « La page Volkswagen Belgium a été créée en 2010 et compte déjà plus de 54.000 fans. Nous sommes donc la première page du secteur automobile belge, et de très loin ! », précise Damien Vanderhulst, Web Manager chez Volkswagen Import. L’objectif de cette page ? « Faire découvrir aux fans le monde de Volkswagen. Ce qui implique notamment de mettre en ligne les photos des nouveaux modèles et de proposer du matériel inédit afin de recueillir des réactions. La nouvelle Beetle et la up! ont par exemple suscité beaucoup d’enthousiasme. La page Facebook nous permet également de promouvoir toute une série d’événements dont nous sommes partenaires et de donner la chance à nos fans de gagner des places pour y participer. Enfin, elle est aussi l’endroit idéal pour valoriser la tradition Volkswagen en postant des anciennes photos et en invitant les fans à partager leurs expériences… ». Nul doute que cette communauté de fans de la marque s’élargira encore en 2012. Après Volkswagen, Audi a également créé sa page Facebook (Audi Belgium) en 2011 et compte déjà plus de 8.000 fans. La page Facebook de Volkswagen Belgium en 2011 : > > > 23.000 nouveaux fans (plus de 63 par jour) 33.000 commentaires (plus de 90 par jour) 8 millions de lectures (plus de 22.400 par jour) www.facebook.com/VolkswagenBelgium Chez Audi, le succès de l’A1 et de la nouvelle A7, lancées fin 2010, s’est confirmé en 2011. Le Q3, qui signe l’entrée de la marque dans le segment des SUV compacts, a par ailleurs enregistré ses premières immatriculations en 2011. Enfin, la marque a su profiter d’une augmentation des livraisons des usines, ce qui lui a permis de réduire ses délais de livraison à partir du second semestre et de répondre rapidement à la forte demande. Audi A1 Denis Gorteman, CEO de D’Ieteren Auto « L’année 2011 est à marquer d’une pierre blanche pour D’Ieteren Auto. Soutenues par un bon niveau d’achats par les sociétés, les immatriculations ont été dopées en fin d’année par l’annonce de la suppression des primes écologiques. Sur ce marché en forte progression, nos marques ont su faire preuve d’agilité et de dynamisme, permettant de réaliser de nombreux records en volumes de ventes. La part de marché totale de D’Ieteren Auto a progressé à 21,89% et Volkswagen a reconquis la première place des marques automobiles distribuées en Belgique. Je tiens à féliciter les équipes pour les énormes efforts et l’enthousiasme exceptionnel qui ont permis d’atteindre ces résultats, et à remercier Thierry van Kan d’avoir œuvré à une transition fluide et efficace. Ceci renforce encore ma confiance dans la capacité de D’Ieteren Auto à faire face à tous les défis. » D’Ieteren Rapport d’activité 2011 p. 20 D ’I E T E RE N AUTO Škoda a poursuivi sa success story, et cela malgré l’absence de nouveaux modèles. Selon Bernard Salhadin, Business Unit Manager Škoda, D’Ieteren Retail, ce succès s’explique par « une gamme qui s’est enrichie de moteurs ‘verts’, à faibles émissions de CO2. Les primes écologiques et l’annonce de leur suppression en fin d’année 2011 ont donc largement profité à Škoda. De plus, la crise économique a conduit bon nombre d’automobilistes vers des voitures avec un excellent rapport qualité-prix-équipement ». Les modèles qui ont la cote auprès des clients ? « La marque a bénéficié en 2011 d’une forte demande pour les versions écologiques (99g CO2/km) de la Fabia et de l’Octavia berline. Le Yeti a également soutenu la bonne performance de Škoda en 2011. L’Octavia et la Superb sont aussi des modèles très appréciés des clients professionnels ». Seat a pu maintenir sa part de marché malgré l’absence de nouveaux modèles. La marque a pu compenser un début d’année en léger repli grâce à la forte demande pour l’Ibiza et la Leon, qui ont profité de l’annonce de la fin des primes écologiques. De nouveaux modèles – dont la Mii dans le segment des petites citadines – sont prévus à partir de cette année. Porsche a connu une année exceptionnelle grâce au grand succès du Cayenne, plébiscité dans sa version diesel, dont les immatriculations ont pratiquement doublé par rapport à 2010. PART DANS LES IMMATRICULATIONS DE VOITURES NEUVES 2011 2010 Nombre d’immatriculations de voitures neuves en Belgique 572.211 547.347 Evolution annuelle 4,5% 14,9% Part de marché totale de D’Ieteren Auto 21,89% 20,13% Volkswagen 10,82% 9,78% Audi 5,54% 5,38% Seat 1,82% 1,85% Škoda 3,43% 2,87% Bentley/Lamborghini 0,01% 0,01% Porsche 0,27% 0,24% Véhicules utilitaires légers 11,07% 9,33% Volkswagen Caddy Maxi Les véhicules utilitaires légers de Volkswagen ont eux aussi réalisé une prestation remarquable en 2011, avec une part de marché de 11,07%. Deux éléments majeurs ont joué : « Des moteurs de plus petite cylindrée, moins énergivores, ont été introduits dans toute la gamme, tout comme le label BlueMotion. Dans un marché en hausse de 17%, nous avons donc pu largement profiter de la tendance à l’achat de véhicules plus écologiques, plus économiques et mieux équipés, avec par exemple le correcteur électronique de trajectoire (ESP) de série », précise Marc Donner, Marketing & Media Operations Manager chez CVI (Commercial Vehicles Import). Mais des produits de qualité ne sont pas tout, il faut pouvoir convaincre les clients. Or, « la vente d’un véhicule utilitaire est sensiblement différente de la vente d’une voiture. Depuis peu, nous avons mis en place un programme ambitieux de spécialisation de nos vendeurs dédiés aux véhicules utilitaires. Nous proposons une formation et un coaching spécifiques à certains vendeurs, ce qui nous a permis de répondre de manière plus professionnelle encore aux besoins des clients ». A en croire les chiffres – une hausse des ventes de 30% – , cette stratégie a payé. RÉSULTATS Le chiffre d’affaires réalisé en 2011 par D’Ieteren Auto progresse de 17,4% sur un an à 3,2 milliards EUR. Cette évolution est la conséquence combinée de la poursuite de la croissance du marché belge et des gains de part de marché réalisés par D’Ieteren Auto. Durant cette période, D’Ieteren Auto a livré 136.216 véhicules D’Ieteren Rapport d’activité 2011 p. 21 neufs, utilitaires inclus, en hausse de 15,5%, pour un chiffre d’affaires de 2,6 milliards EUR, en progression de 20,2%. Hormis D’Ieteren Sport (distribution de motos, scooters et quads de marque Yamaha), qui a souffert d’un marché en recul et dont le chiffre d’affaires diminue de 9,8% à 32,3 millions EUR, l’ensemble des autres activités de D’Ieteren Auto affiche une hausse du chiffre d’affaires. Les ventes de véhicules d’occasion augmentent ainsi de 11,0% à 115,3 millions EUR, celles des pièces de rechange et accessoires de 6,2% à 178,0 millions EUR, et celles du service après-vente des D’Ieteren Car Centers de 4,9% à 57,4 millions EUR. Le chiffre d’affaires de D’Ieteren Lease a quant à lui progressé de 3,7% à 146,6 millions EUR. Le résultat opérationnel courant progresse de 22,6% à 113,5 millions EUR. En part du groupe, le résultat courant avant impôts progresse de 40,8% à 91,4 millions EUR. PRÉVISIONS L’année 2012 sera marquée par de nombreux changements, tant au niveau de l’environnement fiscal que de D’Ieteren Auto. Le marché ne bénéficie plus du soutien des primes CO2, ce qui aura probablement un effet à court terme sur les immatriculations puisqu’une partie des immatriculations de 2012 a été anticipée en 2011, particulièrement au mois de décembre. Les véhicules de société seront quant à eux touchés par la nouvelle législation définissant le calcul de l’avantage en nature. Jusqu’à la fin de l’an dernier, l’avantage en nature d’un employé qui bénéficiait d’un véhicule de société se calculait sur la base de deux facteurs : le nombre de kilomètres entre le domicile et le lieu de travail et le taux d’émission de CO2 du véhicule. La nouvelle législation tient, quant à elle, compte du taux d’émission de CO2 et du prix du véhicule, ce dernier facteur étant le plus important. Il est probable, comme le signale la Febiac, que cette nouvelle fiscalité n’affectera pas tant les volumes du marché professionnel mais qu’elle renforcera la tendance vers un downsizing. Autrement dit : on vendra sans doute autant de voitures qu’auparavant mais leur prix moyen baissera. Etant donné les changements en matière de fiscalité, dont une partie des effets est difficile à estimer, et l’environnement macroéconomique incertain, le marché devrait être plus difficile en 2012 avec une estimation de 495.000 immatriculations de voitures neuves. D’Ieteren Auto mettra tout en œuvre pour encore augmenter sa part de marché. Denis Gorteman, son nouveau CEO, a d’ailleurs déjà annoncé vouloir mettre l’accent sur la qualité du service et de l’après-vente pour y parvenir. De plus, D’Ieteren Auto pourra compter sur un partenariat renforcé avec Volkswagen Financial Services dans le financement automobile. « Volkswagen D’Ieteren Finance, filiale commune de D’Ieteren et Volkswagen Financial Services, propose une offre de financement et de location automobiles complète, homogène et concurrentielle aux particuliers, professionnels et concessionnaires », commente Olivier le Fevere, Sales & Marketing Manager chez D’Ieteren Lease, désormais intégré à 100% dans cette filiale commune. « Cette opération nous permet donc de proposer à nos clients, quel que soit leur profil, particulier ou professionnel, des solutions à toutes leurs demandes concernant le mode d’acquisition d’un véhicule. Quant à nos concessionnaires, ils ne devront plus s’adresser qu’à un seul interlocuteur, que ce soit pour satisfaire aux besoins de leurs clients ou pour financer leur stock. Cela simplifiera nettement leur tâche. » D’Ieteren Rapport d’activité 2011 D ’I E T E RE N AUTO p. 22 DEUX QUESTIONS À DENIS GORTEMAN, CEO DE D’IETEREN AUTO (depuis le 1er janvier 2012) 1. Dans quel état d’esprit arrivez-vous à la tête de D’Ieteren Auto ? J’arrive plein d’énergie et d’enthousiasme, mais aussi plein d’humilité. Je connais le professionnalisme des équipes de D’Ieteren Auto pour y avoir travaillé pendant vingt ans. Et les résultats passés démontrent la capacité de notre entreprise à s’adapter aux fluctuations du marché et à saisir toutes les opportunités. C’est une énorme chance de pouvoir construire le futur de D’Ieteren Auto avec une telle richesse humaine. J’ai bénéficié de la part de Thierry van Kan et de ses collaborateurs d’une transition transparente et pleine de soutien, ce qui me permet également d’envisager l’avenir avec sérénité. Je suis conscient des attentes que crée mon arrivée mais je suis prêt à relever ce défi de taille pour l’avenir de notre « Maison ». D’Ieteren est une société à l’actionnariat majoritaire familial qui a dans ses gênes la capacité d’avoir une vision à long terme et de rester fidèle à sa stratégie. Je m’inscris pleinement dans ce mouvement. 2. Quelles sont vos priorités chez D’Ieteren Auto ? Mes trois priorités sont l’accroissement des volumes, l’amélioration sensible du service à la clientèle et le développement des collaborateurs. D’Ieteren Auto a toujours mené une politique de volumes visant à accroître le parc de véhicules des marques distribuées en Belgique. Il s’agit là d’un trésor de guerre que nous devons rentabiliser au mieux, ce qui passe par une amélioration de notre qualité de service afin d’accroître la fidélité de nos clients en vente et en après-vente. Pour atteindre cet objectif de fidélisation, il est nécessaire de se doter des meilleurs outils et de processus toujours plus efficaces. Mais je veux aller plus loin et transformer chaque client en ambassadeur de nos marques. Pour ce faire, il est primordial de créer ce contact humain qui fait la vraie différence. Nous devons donc veiller à développer nos compétences et notre attitude pour défendre constamment ce « customer delight », cette capacité à ravir le client. C’est une voie ambitieuse et passionnante sur laquelle je m’engage avec beaucoup de confiance et d’optimisme. D’Ieteren Rapport d’activité 2011 p. 23 CHIFFRES CLES D’IETEREN AUTO CHIFFRES CLES (EN MILLIONS DE EUR) 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 2004 Véhicules neufs livrés (en unités) 136.199 Ventes externes 3.208,3 117.951 99.241 119.967 120.774 112.944 103.239 99.587 2.732,9 2.453,8 2.679,4 2.642,4 2.491,4 2.227,2 2.088,6 Résultat opérationnel courant1,2 114,9 92,6 65,8 88,5 98,7 81,9 56,1 64,1 Marge opérationnelle courante 3,6% 3,4% 2,7% 3,3% 3,7% 3,3% 2,5% 3,1% avant impôts1,2 92,7 64,9 42,9 60,6 74,7 59,5 36,1 48,7 après impôts1,2 98,0 62,0 41,9 59,3 65,2 57,0 35,2 39,3 Personnel moyen (équivalents temps plein moyens) 1.685 1.584 1.565 1.650 1.601 1.571 1.505 1.493 Résultat courant, part du groupe Hors éléments inhabituels et réajustements de valeur. Le secteur de la distribution automobile inclut tous les coûts relatifs aux activités Corporate, y compris (concernant le résultat courant) les coûts financiers résultant de l’investissement net dans les secteurs de la location automobile et du vitrage de véhicules. 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 2004 • Part de marché (%) 0 0 2011 40 0 5 100 2010 60 500 10 200 2009 1.000 15 300 2008 1.500 20 400 2007 80 500 2006 2.000 25 2005 100 2.500 600 2004 • Ventes externes 3.000 Immatriculations de voitures neuves en Belgique et part de marché de D’Ieteren Auto 2003 120 3.500 • Résultat opérationnel courant Evolution des ventes et du résultat opérationnel courant depuis 2004 (en millions de EUR) 2002 2 • Immatriculations (en milliers) 1 Répartition des ventes par activité 1% 4% 1% 2011 2010 Var. EVOLUTION DES VENTES PAR ACTIVITÉ (EN MILLIONS DE EUR) 2% 5% 4% 83% • Véhicules neufs 2.649,8 2.204,4 20,2% • Véhicules d’occasion 115,3 103,9 11,0% • Pièces de rechange et accessoires 178,0 167,6 6,2% • D’Ieteren Car Centers (après-vente) 57,4 54,7 4,9% • D’Ieteren Sport 32,3 35,8 -9,8% • D’Ieteren Lease 146,6 141,4 3,7% • Autres 28,9 25,1 15,1% D’IETEREN AUTO 3.208,3 2.732,9 17,4% D’Ieteren Rapport d’activité 2011 p. 24 NOUVEAUX MODELES VOLKSWAGEN UP! Audi a agrandi la famille A1 avec le lancement de l’A1 Sportback au début de l’année 2012. Cette compacte cinq portes du segment premium, également construite en Belgique, est synonyme d’émotion et d’individualité, de communication et de jeunesse, de sportivité et d’efficacité énergétique. Le nouveau moteur 1.4 TFSI constitue l’un des atouts de cette série de modèles : bénéficiant de la technologie « cylinder on demand », il allie puissance et sobriété. La première citadine compacte de Volkswagen offre un maximum d’habitabilité sur une surface ultra-réduite. La up! est donc née pour évoluer à son aise sur le bitume des petites et grandes villes du monde entier. Il s’agit également de la première citadine dotée de la fonction de freinage d’urgence automatique en ville. AUDI A1 SPORTBACK D’Ieteren Rapport d’activité 2011 p. 25 ŠKODA CITIGO Avec la Mii, Seat présente une voiture parfaitement taillée pour le mode de vie urbain d’aujourd’hui. Elle facilite la vie grâce à son indéniable valeurutilité, est particulièrement amusante à conduire et se caractérise par une efficacité énergétique élevée ainsi qu’une technologie innovante. La Mii marie le design sportif typique de la marque, un savoir-faire du plus haut niveau et un énorme potentiel de personnalisation. Škoda poursuit son « offensive produit » avec la présentation de sa septième série de modèles : la Citigo. Cette voiture permet à la marque d’étendre sa présence dans le segment des citadines. La Citigo offre une habitabilité maximale pour un encombrement minimal et peut accueillir quatre occupants. Dès son lancement, elle est proposée aussi bien en version trois portes que cinq portes. SEAT Mii D’Ieteren Rapport d’activité 2011 p. 26 NO UV E AUX M O D E LES BENTLEY NEW CONTINENTAL GTC Cette nouvelle déclinaison phare de tous les superlatifs dans la famille Gallardo est dérivée de la voiture de course à succès qui a disputé le Lamborghini Blancpain Super Trofeo, le championnat monomarque le plus rapide au monde. La Lamborghini Gallardo LP 570-4 Super Trofeo Stradale est produite à une série limitée de 150 exemplaires numérotés. Si la première Continental GTC était à la fois élégante et discrète, le nouveau modèle affiche une présence plus contemporaine et puissante grâce à des lignes de force acérées et un look plus agressif. Son moteur puissant aux performances grisantes et son design contemporain audacieux confèrent une allure singulière et sportive à la nouvelle Bentley, dont le raffinement digne d’un coupé est doublé d’un confort inégalé. LAMBORGHINI GALLARDO LP 570-4 SUPER TROFEO STRADALE D’Ieteren Rapport d’activité 2011 p. 27 PORSCHE 911 A son lancement en 2001, le TMAX a créé une nouvelle référence : le Maxiscooter sportif. Près de 11 ans après ses premiers tours de roues, Yamaha est fier de présenter l’ultime évolution de cette formidable machine : le TMAX 530 ! Encore plus de sensations qui font gravir au maxiscooter de nouveaux sommets. La nouvelle Porsche 911 (991) représente la 7e génération d’une longue lignée, elle allie les performances, l’efficacité énergétique, la sportivité et la compatibilité avec un usage quotidien qui caractérise depuis toujours la Porsche 911. YAMAHA TMAX 530 D’Ieteren Rapport d’activité 2011 p. 28 REPA R ATI ON E T R EM P L AC EM ENT D E V IT R AG E D E V E HI CULE S BELRON AVANCER FACE A L’ADVERSITE Belron est le leader mondial de la réparation et du remplacement de vitrage de véhicules. L’entreprise opère via plus de dix marques principales – dont Carglass, Autoglass et Safelite AutoGlass – et un réseau de filiales et de franchisés dans 33 pays répartis sur cinq continents, couvrant environ 75% du parc automobile mondial. Les services de réparation et de remplacement de vitrage sont accessibles 24h sur 24 et 7 jours sur 7 à travers 2.000 points de service et 9.200 unités mobiles, permettant aux équipes de répondre à la demande du client partout et à toute heure. Cette attention portée à la qualité de service génère un taux de satisfaction de la clientèle très élevé. Belron a en outre noué des partenariats à long terme avec les compagnies d’assurance et les gestionnaires de flotte les plus importants, qui lui permettent de prendre en charge les sinistres de A à Z, simplifiant ainsi considérablement le processus administratif. 2011 2010 Unités mobiles 9.200 9.400 Points de service 2.027 1.945 Succéder à une bonne année n’est jamais facile. Succéder à deux bonnes années l’est encore moins. Les résultats de Belron en 2009 et 2010 ont bénéficié de conditions hivernales exceptionnellement favorables, entraînant une hausse des volumes de ventes. En revanche, les conditions climatiques en 2011 ont été plus douces, particulièrement en Europe, ce qui a conduit à un recul généralisé du marché de la réparation et du remplacement de vitrage de véhicules. De plus, la faiblesse continue de l’environnement économique a pesé sur le marché dans toutes les économies développées via, notamment, une baisse du nombre de kilomètres parcourus. En conséquence, les ventes de 2011 ont baissé de 1,1%, mais le résultat opérationnel courant a clôturé en hausse de 2,6% grâce à des réductions de coûts qui ont compensé l’impact sur la marge du léger recul organique des ventes. Les conditions de marché difficiles n’ont pas empêché Belron d’avancer sur le plan stratégique, l’entreprise s’étant concentrée sur son objectif de fournir un service remarquable à l’ensemble de ses clients dans les marchés existants et émergents. DE BONS RESULTATS MALGRE UN CONTEXTE DIFFICILE Les ventes de 2011 ont atteint 2.769,0 millions EUR, en diminution de 1,1%, se répartissant en une baisse organique de 0,9% et un effet de change négatif de 1,0%, partiellement compensés par une croissance externe de 0,8%. La baisse organique est la conséquence d’un recul généralisé du marché de la réparation et du remplacement de vitrage de véhicules dû à des conditions climatiques moins favorables qu’en 2010 en Europe ainsi qu’à un environnement économique global plus difficile, compensé, dans la plupart des pays, par des gains de parts de marché et par une ® D’Ieteren Rapport d’activité 2011 p. 29 Une réparation ou un remplacement de vitrage de véhicule est effectué toutes les 3 secondes D’Ieteren Rapport d’activité 2011 p. 30 amélioration du mix. Le nombre total d’interventions de réparation et de remplacement de vitrage a baissé de 3% à 11,3 millions. L’effet de change est principalement dû au dollar américain plus faible. La croissance externe a surtout été enregistrée en Russie, au Canada et en France. En Europe, les ventes ont diminué de 3,7%, se répartissant en une baisse organique de 4,6%, partiellement compensée par une croissance externe de 0,9%, essentiellement due à des acquisitions en France au premier semestre 2010 et en Russie. BE LRO N Hors Europe, les ventes ont progressé de 2,2%, se répartissant en une croissance organique de 4,0%, malgré le recul généralisé du marché, et une croissance externe de 0,8% essentiellement due aux acquisitions réalisées au Canada, partiellement compensées par un effet de change négatif de 2,6% dû à un dollar américain plus faible. Le résultat opérationnel a atteint 234,8 millions EUR, en baisse de 0,3%. Hors éléments inhabituels et réajustements de valeur, le résultat opérationnel courant a progressé de 2,6% à 262,3 millions EUR. L’impact de la baisse des ventes a été compensé par des plans de réduction des coûts mis en œuvre au premier semestre et ayant porté leurs fruits à partir du second semestre ainsi que par la baisse des charges liées au plan incitatif à long terme pour le management. Le résultat courant avant impôts, part du groupe, a progressé de 0,9% à 213,1 millions EUR (2010 : 211,3 millions EUR). UN SERVICE A LA CLIENTELE DE CLASSE MONDIALE Belron a introduit en 2008 le Net Promoter Score (NPS) comme outil standard de mesure de la satisfaction de la clientèle dans tous les pays où il est présent. Le NPS est une mesure de la fidélité de la clientèle, calculée en utilisant les réponses à une question simple : « Recommanderiez-vous Belron à un collègue ou un ami ? ». En moyenne, 9.200 pare-brise sont réparés quotidiennement Les clients ajoutent à leur score quelques commentaires afin de l’expliquer. Le NPS est donc un outil cohérent, simple et précis de mesure de la satisfaction de la clientèle, et les commentaires des clients donnent encore plus de pertinence aux résultats. Les 2.027 points de service de Belron reçoivent les résultats d’enquêtes menées sur une base hebdomadaire, qui sont utilisés pour améliorer le service à la clientèle. C’est l’engagement clé de Belron à tous les niveaux de l’entreprise. « Chaque lundi, je reçois un rapport indiquant la performance NPS de la semaine de notre point de service. Je partage les résultats avec mon équipe sur les valves et organise une courte réunion durant laquelle nous écoutons les commentaires spécifiques des clients et analysons l’information disponible. Nous voulons ravir tous nos clients et portons dès lors une grande attention aux commentaires détaillés qu’ils nous livrent. Nous pensons que si nous sommes en mesure de mettre le doigt sur ce qui leur plaît le plus, nous serons en mesure d’encore améliorer notre service. Nous évaluons constamment notre performance et nous nous assurons que toute bonne pratique devienne la norme pour notre point de service ». Christos Ahiropoulos, Directeur de point de service, Carglass Grèce D’Ieteren Rapport d’activité 2011 p. 31 « 2011 a été une année très difficile pour Belron en raison de l’impact de la situation économique et d’un hiver doux sur nos marchés. Dans ces circonstances, je suis heureux que nous ayons pu progresser dans plusieurs domaines stratégiques. En particulier, je suis ravi des niveaux record de service à nos clients, de l’accroissement de la notoriété de nos marques et de notre expansion sur les marchés émergents. Les résultats financiers reflètent des conditions de marché difficiles ainsi que l’effet des initiatives de restructuration et de réduction des coûts qui ont été prises pour permettre à l’entreprise de faire face aux défis économiques de demain. Les nouveaux succès enregistrés par Belron sont le reflet du travail et de l’implication de nos collaborateurs à travers le monde. Une fois encore, je leur en suis extrêmement reconnaissant. » PRIORITE A LA REPARATION Belron continue à offrir un service de classe mondiale à ses clients en proposant le plus possible la réparation du pare-brise comme alternative à son remplacement. Francisco Jarquin, technicien au Canada, nous explique pourquoi Belron attache autant d’importance à cette stratégie favorisant la réparation : « C’est une solution rentable qui permet aux clients d’obtenir le meilleur rapport qualité-prix. Lorsque nous sommes en mesure de leur proposer une alternative moins coûteuse, cela leur prouve que notre attention est portée avant tout sur eux et leurs dépenses. De plus, le temps est important pour nos clients et, étant donné qu’une réparation est plus rapide qu’un remplacement, ils préfèrent ce type d’intervention. Aussi bien les clients que nous-mêmes GARY LUBNER, CEO DE BELRON préfèrent également la réparation au remplacement pour des raisons écologiques, car elle a moins d’impact sur l’environnement. » Début 2011, Belron a lancé une nouvelle solution de réparation qui comprend une résine et un apprêt de qualité supérieure. Cette solution, qui a été introduite dans toutes les entités du groupe, est désormais disponible pour tous les clients de Belron dans le monde. « Lorsque nous utilisons le nouvel apprêt, nous pouvons le voir se répandre dans l’éclat et rapidement savoir si celui-ci est correctement rempli. Le nouvel apprêt élimine les contaminations du verre endommagé et permet à la résine de mieux adhérer à la surface traitée. Des tests indépendants ont démontré que cette résine est plus solide et durable que toute autre résine du marché. Les clients sont ravis du résultat car dans la majorité des cas, on ne voit plus qu’une légère trace de l’impact d’origine une fois la réparation effectuée. » D’Ieteren Rapport d’activité 2011 p. 32 BELRON ONLINE communication digitale avec ses clients et faisait suite au lancement de ses pages Twitter et Facebook, d’une version mobile de son site internet ainsi que d’une application iPhone. BE LRO N CHAINE D’APPROVISIONNEMENT Page Facebook d’Autoglass Belron a atteint des niveaux record de satisfaction de la clientèle grâce à la mise en œuvre de plusieurs initiatives. Le processus de réservation a encore été amélioré et simplifié avec le lancement de sites internet optimisés pour les appareils mobiles et d’applications iPhone et Android. En mai, l’équipe de l’iTunes Store, le magasin en ligne d’Apple, a même élu l’application iPhone d’Autoglass comme une de ses préférées. Autoglass a également lancé une nouvelle application Facebook pour aider ses clients à identifier le type de bris de vitrage de leur véhicule et prendre facilement un rendezvous. Cette innovation a permis à Autoglass de développer la De nouveaux investissements dans la chaîne d’approvisionnement ont permis à Belron de répondre plus rapidement et plus efficacement aux besoins de ses clients. Un nouveau centre de distribution a été ouvert à Milan de manière à réduire les distances parcourues, et plusieurs centres ont été rénovés pour améliorer leur efficacité énergétique. Un nouveau logiciel de préparation de commandes par activation vocale a été introduit au Canada, ce qui a permis d’accroître la productivité et la précision de la préparation des commandes tout en réduisant significativement le nombre de vitrages endommagés. CROISSANCE ORGANIQUE ET EXTERNE Belron a continué à collaborer étroitement avec ses partenaires assureurs et gestionnaires de flotte en mettant en avant la valeur ajoutée totale apportée à ces partenaires par la combinaison du D’Ieteren Rapport d’activité 2011 p. 33 Expansion en Chine Dans quelles régions de Chine Carglass est-il présent aujourd’hui ? SL: Depuis la première acquisition en septembre 2009 à Qingdao, Carglass Chine s’est développé rapidement à travers de nouvelles acquisitions et l’ouverture de nouveaux points de service, essentiellement dans les villes côtières et les régions les plus développées de Chine. Carglass Chine compte désormais 21 points de service dans 9 villes, dont les 4 principales villes du pays : Beijing, Shanghai, Guangzhou et Shenzhen. 2011: Présence dans 9 villes Simon Li, directeur général de Carglass Chine Beijing Qingdao La Chine est l’une des économies du monde qui affichent la plus forte croissance. C’est également un marché très prometteur pour Belron, qui s’y est récemment implanté. Simon Li, directeur général de Carglass Chine, nous parle de la décision d’entrer sur ce marché et des progrès réalisés par Belron à ce jour. Pourquoi la Chine est-elle si attrayante pour Belron ? Simon Li: La Chine dispose d’un parc de véhicules très important et affichant une forte croissance. Par ailleurs, le marché de la réparation et du remplacement de vitrage de véhicules y est très fragmenté. Ensemble, ces deux éléments fournissent d’excellentes perspectives de croissance. Les partenariats avec les compagnies d’assurance ont toujours joué un rôle important pour Belron. Quelle est la situation en Chine sur ce plan ? SL: C’est un domaine clé pour la croissance future et Carglass Chine est déjà en relation avec les principaux assureurs de ce marché. service et du coût. En juillet, Belron a signé un contrat aux EtatsUnis avec Allstate Insurance Company, qui a pris effet le 1er janvier 2012, pour la gestion administrative des sinistres de ses assurés en matière de bris de vitre sur tout le territoire américain. L’impact de cet accord dépendra du nombre de demandes reçues et du nombre d’assurés Allstate qui choisissent de faire appel à Safelite AutoGlass pour la réparation ou le remplacement de leur vitrage de véhicule. CHINE Jinan Shanghai Changsha Hangzhou Guangzhou Shenzhen Dongguan Après une telle expansion, que peut-on attendre de Carglass Chine en 2012 ? SL: Carglass Chine a l’ambition de doubler sa présence dans le pays en 2012 en augmentant encore sa couverture géographique, en renforçant sa collaboration avec les assureurs locaux et en garantissant aux clients un service professionnel. En plus de ses efforts en matière de satisfaction de la clientèle et de développement de l’équipe de direction chinoise, Carglass Chine veut devenir le « choix naturel » des automobilistes chinois et le leader de la réparation et du remplacement de vitrage de véhicules. Belron a également poursuivi son expansion géographique ciblée, notamment en Chine avec des acquisitions à Shenzhen et Changsha ainsi qu’avec l’ouverture de nouveaux sites à Shanghai et Beijing. L’intégration des précédentes acquisitions chinoises a très bien progressé (voir encadré). En Russie, Belron a acquis les activités de réparation et de remplacement de vitrage de Mobiscar au second semestre 2010 et ses activités de grossiste au premier semestre 2011. D’Ieteren Rapport d’activité 2011 p. 34 L’implication des collaborateurs BE LRO N Garder les collaborateurs impliqués et motivés est essentiel pour toutes les entités de Belron, non seulement parce qu’elles estiment que c’est la bonne chose à faire mais aussi parce que cela a un sens sur le plan professionnel. Des employés impliqués peuvent en effet promouvoir les marques et jouer le rôle d’ambassadeurs de la société, tant en interne qu’en externe. « Atteindre des niveaux élevés d’implication des collaborateurs est vraiment important pour nous », souligne Paul-Olivier Raynaud-Lacroze, Directeur des Ressources Humaines de Carglass France. « L’implication du personnel est régulièrement analysée et discutée lors des réunions de direction et des décisions rapides sont prises pour régler tout problème. Fournir un soutien de première classe à tous nos collaborateurs fait partie intégrante de notre stratégie et nous sommes dès lors très fiers d’être classés en 5e position dans une enquête française récente sur les ‘meilleurs endroits où travailler’ ». Dans d’autres pays, Belron a réalisé quelques acquisitions de petite taille, et il a signé un contrat de franchise en Croatie. Par ailleurs, Belron a mis fin à son accord de franchise en Pologne. Au Canada, la société a lancé un projet de transformation d’envergure, incluant l’acquisition d’un certain nombre de franchisés ; les négociations se poursuivent afin d’acquérir d’autres franchisés en 2012. LE REGARD PORTE SUR L’AVENIR Les bons résultats, compte tenu des circonstances, réalisés en 2011 n’auraient pas été possibles sans le travail et le dévouement des collaborateurs de Belron à travers le monde. Belron continuera à investir dans la formation, le développement et l’implication de ses collaborateurs à tous les niveaux, avec pour objectif principal d’être un excellent leader. En moyenne, 17.200 interventions mobiles ont lieu chaque jour En 2011, Belron a encore investi énormément dans ses collaborateurs et dans le développement du leadership. S’y ajoutent de nouvelles initiatives de responsabilité d’entreprise et de communication, deux domaines qui ont un impact majeur sur les niveaux d’implication au sein des entités du groupe. « L’implication des collaborateurs est une de mes priorités et une part essentielle de mon travail », explique Brad Edwards, directeur de la zone nord-ouest de Safelite. « Je maintiens une communication constante avec mes collaborateurs afin de les tenir au courant en permanence, que ce soit via des conférences téléphoniques, des webcasts ou des visites régulières aux 8 marchés de ma zone. Nous discutons de notre stratégie et du rôle de chacun. Nous écoutons leurs idées pour atteindre les objectifs fixés et agissons en fonction. Et nous reconnaissons et récompensons les attitudes qui mènent aux résultats souhaités. Cela permet à nos collaborateurs de se sentir vraiment ‘propriétaires’ de l’entreprise, et non de simples ‘locataires’. Nous bénéficions également des bonnes idées émanant de ceux qui, au final, nous permettent d’atteindre nos objectifs ». Belron prévoit une croissance organique des ventes stable à modérée en 2012. La société poursuivra ses efforts en matière de qualité de service aux clients, aux compagnies d’assurance et aux gestionnaires de flotte, et d’amélioration de l’efficacité opérationnelle. D’Ieteren Rapport d’activité 2011 p. 35 CHIFFRES CLES BELRON CHIFFRES CLES (en millions de EUR) 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 2004 Nombre d’interventions (en millions) 11,3 11,7 10,7 9,4 8,4 6,1 5,3 4,9 Ventes externes 2.769,0 2.800,9 2.423,2 2.156,1 2.000,0 1.507,3 1.253,7 1.118,4 Résultat opérationnel courant1,2 262,3 255,6 215,5 173,9 156,5 119,9 99,2 96,1 Marge opérationnelle courante 9,5% 9,1% 8,9% 8,1% 7,8% 8,0% 7,9% 8,6% 44,2 Résultat courant, part du groupe 1 2 avant impôts1 213,1 211,3 150,4 108,6 97,6 72,0 59,8 après impôts1 162,3 155,5 126,1 86,7 83,4 62,7 45,8 31,4 Personnel moyen (équivalents temps plein moyens) 25.199 24.790 22.399 20.833 18.281 12.731 10.932 9.794 Hors éléments inhabituels et réajustements de valeur. Incluant à partir de 2005 une charge liée au plan incitatif à long terme du management. Evolution géographique des ventes (en millions de EUR) • Ventes externes (en millions de EUR) 300 3.000 2.500 250 2.000 200 1.500 150 1.000 100 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 0 2004 500 • Résultat opérationnel courant Evolution des ventes et du résultat opérationnel courant depuis 2004 50 Europe 55% Reste du monde 45% 2011 2010 Var. -3,7% Europe 1.516,3 1.575,4 Reste du monde 1.252,7 1.225,5 2,2% TOTAL 2.769,0 2.800,9 -1,1% Répartition des interventions par type Répartition des interventions par type (en millions d’unités) (en millions d’unités) Remplacement 70% Réparation 30% 2011 2010 Points de service 45% Mobile 55% Var. 2011 2010 Var. Remplacement 7,9 8,2 -2,4% Mobile 6,3 6,3 0,0% Réparation 3,4 3,5 -4,3% Points de service 5,0 5,4 -6,4% TOTAL 11,3 11,7 -3,0% TOTAL 11,3 11,7 -3,0% D’Ieteren Rapport d’activité 2011 p. 36 RE S P O NS ABI LI T E D ’ EN TR EP R ISE RES P ON SA B I L I TE D’E NT R E P R IS E UNE CONDUITE ENGAGEE ET SOLIDAIRE Le rôle déterminant de l’automobile dans la société et dans nos économies n’est plus à démontrer. Avec ses 27.000 collaborateurs au service de quelque 13 millions d’automobilistes à travers le monde, le groupe D’Ieteren occupe une place significative dans ce secteur. Elle s’accompagne naturellement de la responsabilité de conduire nos affaires avec une éthique et un professionnalisme toujours plus attentifs aux défis sociaux et environnementaux. D’Ieteren veille dès lors à réduire l’impact de ses activités sur l’environnement, à jouer un rôle actif dans le développement des communautés locales ainsi qu’à entretenir des relations durables avec l’ensemble de ses clients, collaborateurs, partenaires et investisseurs. La mise en œuvre de cette politique de responsabilité sociétale est organisée de façon autonome dans chacune de nos activités afin de répondre au mieux aux défis spécifiques auxquels elles font face, dans le respect des règles et valeurs du groupe. Je suis heureux de vous annoncer que 2011 a été une nouvelle année d’avancées concrètes dans tous les domaines clés de la responsabilité sociétale dans lesquels toutes les entités du groupe sont engagées. Vous découvrirez dans les pages suivantes les efforts entrepris l’an dernier, que ce soit en matière d’environnement, d’éthique, de valorisation des talents ou de soutien aux communautés. Soyez toutefois convaincus que ce ne sont là que des pas d’un long voyage qui nous mènera vers une conduite toujours plus responsable de nos affaires. Jean-Pierre Bizet Administrateur délégué D’Ieteren se conforme au standard de reporting en développement durable du Global Reporting Initiative (GRI) – voir page 104 de notre rapport financier et de gestion. D’Ieteren Rapport d’activité 2011 2011 a été une nouvelle année p. 37 d’avancées concrètes dans tous les domaines clés de la responsabilité sociétale dans lesquels toutes les entités du groupe sont engagées. D’Ieteren Rapport d’activité 2011 RE S P O NS ABI LI T E D ’ EN TR EP R ISE p. 38 D’IETEREN AUTO : UNE RESPONSABILITE RENFORCEE ET STRUCTUREE Désireux de répondre à l’ensemble de ses défis sociétaux et de les intégrer au cœur de sa gestion quotidienne, D’Ieteren Auto a lancé en 2011 une réflexion afin de développer une politique de responsabilité sociétale complète et mobilisatrice. Deux axes de responsabilité sociétale ont été définis : - être un acteur clé en matière de mobilité en Belgique ; - valoriser les talents de nos collaborateurs et favoriser leur épanouissement professionnel. En 2011, différentes mesures se sont déjà inscrites dans ces axes et sont décrites ci-après. D’Ieteren Auto a également poursuivi ses actions sociales et environnementales des années précédentes. Il s’agit essentiellement de la gestion environnementale et énergétique de ses infrastructures, ainsi que des journées de volontariat « Give & Gain ». 1. ETRE UN ACTEUR CLE DE LA MOBILITE Promouvoir une mobilité plus fluide, plus sûre et plus respectueuse de l’environnement est l’engagement phare de D’Ieteren Auto, celui qui touche au cœur de son métier. Pour y parvenir, l’entreprise D’Ieteren Rapport d’activité 2011 p. 39 agit sur son offre de produits et de services et l’adapte à l’évolution des comportements des clients. Leurs choix sont de plus en plus déterminés par les problèmes de congestion des villes, de parking, de prix du carburant, par la fiscalité ou encore par conviction écologique. Ils attendent écoute et conseils pour évoluer dans leur mobilité. D’Ieteren Auto veut être leur partenaire de choix dans cette démarche. Des véhicules éco-performants Les marques distribuées par D’Ieteren Auto proposent des véhicules dont les performances écologiques sont en constante progression. Volkswagen, Audi, Seat et Škoda affichent des taux d’émission moyens inférieurs à ceux des concurrents directs dans leurs segments. Leurs gammes de modèles à très faibles émissions de CO2 s’accroissent : aujourd’hui, BlueMotion chez Volkswagen, GreenLine chez Škoda ou Ecomotive chez Seat ; demain, les modèles « e » chez Audi et les modèles électriques chez Volkswagen (e-up!). Les véhicules sont également de plus en plus équipés de systèmes intelligents favorables tant à la sécurité et la mobilité qu’à l’environnement. My Move D’Ieteren Auto a testé en 2011 une nouvelle solution de mobilité : My Move. Il s’agit d’un système de partage et de gestion de flottes de véhicules ciblant principalement les entreprises. Doté d’un système élaboré de gestion de réservations et de trajets, ce projet a pour objectif de favoriser une mobilité responsable au sein d’une flotte partagée de voitures de tous modèles. Accessible par ordinateur ou smartphone, My Move permet d’accroître l’utilisation d’un nombre restreint de véhicules par un groupe déterminé d’utilisateurs. 2012 verra la commercialisation effective de My Move auprès d’entreprises à la recherche de solutions de mobilité innovantes pour leur personnel. Bouger moins et mieux Dans un souci de cohérence dans sa prise de responsabilité sociétale, D’Ieteren Auto renforce aussi les mesures internes visant à inciter son personnel à une mobilité plus flexible et respectueuse de l’environnement. En plus de la diversification de la flotte de véhicules mise à disposition du personnel et de la participation interne au projet My Move, D’Ieteren Auto encourage ses collaborateurs à recourir de plus en plus à des solutions multimodales telles que la combinaison des transports en commun et de la voiture de société, le vélo ou le covoiturage. D’Ieteren Auto promeut également le recours aux vidéoconférences et le travail à domicile. Think Blue pour une mobilité responsable En créant son label Think Blue, la marque Volkswagen va plus loin encore dans son engagement environnemental. Sa particularité : impliquer les clients ! « Une vision et une action partagées avec nos clients sont les éléments essentiels en matière de respect de l’environnement et de conduite responsable. Think Blue englobe, outre les véhicules BlueMotion, les actions et programmes qui s’inscrivent dans cette logique, tels que les cours de conduite responsable qui permettent de réduire jusqu’à 15% la consommation de carburant et, de manière durable, les risques d’accident de la route. » Jean-Marc Ponteville, Press Relations Manager Volkswagen Import. 2. VALORISER LES TALENTS ET FAVORISER L’EPANOUISSEMENT PROFESSIONNEL La valorisation des talents est un objectif important pour D’Ieteren Auto car elle contribue à rendre son personnel motivé et engagé, et renforce la capacité de l’entreprise à recruter et fidéliser des collaborateurs d’horizons variés. Elle l’est d’autant plus que certains métiers de l’automobile, techniques et pointus, sont difficiles à pourvoir, du fait notamment d’une adaptation trop lente des écoles techniques aux évolutions technologiques des véhicules. Pour répondre à ce problème de pénurie de personnel qualifié d’une part et contribuer à une meilleure insertion des jeunes dans le monde du travail d’autre part, D’Ieteren Auto mène diverses actions, comme la mise à disposition d’écoles d’outils et emplacements adéquats pour améliorer leur enseignement, ou la D’Ieteren Rapport d’activité 2011 RE S P O NS ABI LI T E D ’ EN TR EP R ISE p. 40 managers lors d’entretiens d’évaluation et de coaching qu’ils mènent durant l’année. Inversement, des évaluations sont également organisées pour l’ensemble des dirigeants et senior managers dans une optique de développement de leur leadership au bénéfice d’un bon climat de travail et du bien-être des collaborateurs. participation au projet Dream qui organise des rencontres entre des professionnels et des jeunes en fin de cycle scolaire afin d’aider ces derniers à construire leur avenir professionnel. En interne, D’Ieteren Auto améliore ses procédures d’accueil et d’intégration des nouveaux collaborateurs pour leur donner toutes les chances de réussir dans leurs nouvelles fonctions et développer rapidement leurs compétences. Principalement à travers D’Ieteren Campus (son programme de formations des employés) et le Technical Training Center (son centre de formation des techniciens des concessions avec lesquelles il collabore), D’Ieteren Auto a dispensé 5.391 jours de formation en 2011. Pas moins de 77% de son personnel a été formé, avec en moyenne plus de quatre jours de formation par collaborateur. Le développement personnel et professionnel des collaborateurs est également discuté avec les D´Ieteren Auto a reçu le label « Top Employers » en 2011 sur base de la recherche indépendante menée par la CRF1. 1 La Corporate Research Foundation (CRF) est née d’une initiative conjointe de professeurs en ressources humaines, de journalistes, d’associations, de chercheurs et d’éditeurs internationaux. La mission du CRF est d’offrir une analyse et une information indépendantes concernant les politiques, programmes et pratiques de ressources humaines des entreprises certifiées. Audi Contact Center Le nouvel Audi Contact Center a ouvert ses portes en mars 2011. Ce bâtiment a été construit avec pour objectif une consommation énergétique minimale. « Dès le début du projet, nous avons veillé à trouver un équilibre optimal entre le confort des « utilisateurs », l’impact sur l’environnement et la faisabilité économique du projet. Les techniques d’isolation sont poussées, les surfaces vitrées limitées – ce qui ne va pas de soi pour une construction à vocation commerciale dotée d’un showroom – et la ventilation tient compte des spécificités du bâtiment. Résultat : l’Audi Contact Center affiche un bilan énergétique répondant largement aux normes pourtant très strictes de la Région flamande. » Greet Mertens, Architecte D’Ieteren Auto Fiche énergétique1 : Performance énergétique (E-peil) E68 I 0 I 10 I 20 I 30 I 40 I 50 I 60 I 70 I 80 I 90 I 100 MAX I 110 I 120 I 130 I 140 I 150 I 160 I 170 I 180 I 190 I 200 168.99 KWh/m2 1 I 0 I 50 I 100 I 150 I 200 I 250 I 300 I 350 Les données ne concernent que la partie « bureaux » de l’Audi Contact Center. I 400 I 450 I 500 I 550 I 600 I 650 I 700 D’Ieteren Rapport d’activité 2011 p. 41 Ecocharte à destination des concessionnaires L’Audi Contact Center, à Erps-Kwerps 3. POURSUIVRE LES EFFORTS ENVIRONNEMENTAUX Réduire sa propre empreinte écologique fait partie intégrante de la prise de responsabilité de D’Ieteren Auto. Il s’agit d’un objectif défini depuis 2006 et il porte principalement sur une maîtrise énergétique optimale des bâtiments et la gestion des déchets. Les mesures de maîtrise énergétique des bâtiments couvrent tous les bureaux et garages de D’Ieteren Auto, soit 13 sites. Elles s’articulent autour de trois axes : la mesure des consommations, l’intégration d’énergies alternatives et l’utilisation rationnelle de l’énergie. Deux objectifs ont été fixés pour 2015 (par rapport à 2006) : • réduire la consommation énergétique de 20% ; • autoproduire 25% de l’électricité consommée annuellement par les bâtiments. En 2011, D’Ieteren Auto a consommé 36.539 mégawatts, soit 17,4% de moins qu’en 2006, et l’autoproduction d’électricité a couvert 25,4% des besoins des bâtiments. Les objectifs de 2015 devraient être atteints grâce, d’une part, aux investissements réalisés depuis 2006 dont : la réalisation d’audits énergétiques sur l’ensemble des 13 sites, l’installation de centrales de cogénération sur trois sites, le recours alternatif au gaz via l’acquisition de sept nouvelles chaudières, l’installation de 6.500 m² de panneaux photovoltaïques sur deux sites ou encore le développement de systèmes d’éclairage et de chauffage par zone. D’autre part, D’Ieteren Auto veille dans tout aménagement ou construction de bâtiment à réduire le plus possible sa consommation énergétique, à l’image de l’Audi Contact Center (cf. encadré page 40). En développant l’Ecocharte, D’Ieteren Auto souhaite faire bénéficier de son expertise les concessionnaires indépendants de ses réseaux et les aider à réduire leur empreinte écologique. A partir d’un audit de base, le concessionnaire peut vérifier sa conformité aux législations environnementales et disposer d’un inventaire d’actions à mener pour améliorer les performances énergétiques de ses bâtiments et la gestion de ses déchets. Cet audit est en grande partie financé par D’Ieteren Auto à la condition que le concessionnaire investisse un montant déterminé dans les mesures proposées. La concession Mazuin à Sambreville, qui comptait parmi les dix concessions à avoir testé la charte en 2011, est convaincue de l’utilité d’une telle démarche. « L’audit touche tous les aspects liés aux activités du garage et va très loin… jusqu’à, par exemple, la vérification de l’étanchéité des tuyauteries de nos compresseurs. Nous pouvons ainsi, du jour au lendemain, prendre une série de mesures qui ont rapidement un impact favorable sur l’environnement mais aussi sur nos coûts. Un tel diagnostic nous permet également d’anticiper d’éventuels risques de pollution et d’effectuer les bons investissements au bon moment. De plus, nous aimons l’idée d’accueillir notre clientèle dans un espace respectueux de l’environnement. » Fabrice Mazuin, administrateur délégué En 2012, d’autres concessionnaires prendront le relais et s’inspireront des meilleures pratiques reprises dans l’Ecocharte pour améliorer leur efficacité environnementale. D’Ieteren Rapport d’activité 2011 p. 42 RE S P O NS ABI LI T E D ’ EN TR EP R ISE Give & Gain La Ferme du Parc Maximilien – lieu pédagogique situé au cœur de Bruxelles destiné à sensibiliser petits et grands à la protection de l’environnement – faisait partie des associations impliquées dans les « Give & Gain Days 2011 ». « Le résultat a été très positif, au-delà de nos espérances. Ce qui a été réalisé n’aurait jamais pu l’être sans l’aide des volontaires de D’Ieteren Auto. En plus d’une main-d’œuvre supplémentaire motivée et efficace pour la journée, l’expérience a été humainement très enrichissante. » Noémie Cluytens Sion, coordinatrice de la Ferme du Parc Maximilien Du côté de D’Ieteren Auto, le bilan est tout aussi positif. Cette initiative est un bon moyen pour les collaborateurs de mieux se connaître et former une équipe soudée. « C’est une aventure humaine fantastique, qui permet de découvrir ses collègues sous un jour différent. C’est aussi et surtout un échange hors du commun avec les personnes impliquées Concernant la gestion des déchets, l’entreprise promeut le tri et la collecte sélective des déchets de bureaux et des garages ainsi que le stockage sécurisé de produits dangereux. Les véhicules en fin de vie constituent également un tonnage considérable de déchets composites. D’Ieteren Auto travaille avec Febelauto1 qui, à l’heure actuelle, parvient à recycler environ 90% du poids de ces véhicules dans un circuit homologué et contrôlé, faisant de la Belgique un des meilleurs élèves européens. 4. VOLONTARIAT D’ENTREPRISE Depuis deux ans, D’Ieteren Auto organise des journées de volontariat, les « Give & Gain Days », offrant à son personnel l’opportunité de consacrer une journée de travail à aider diverses associations, particulièrement celles dans lesquelles certains de 1 Créé en 1999, Febelauto a pour mission d’organiser et de suivre la gestion des véhicules hors d’usage, conformément à la directive européenne en vigueur. Une des équipes du « Give & Gain » dans les différentes associations et une véritable leçon de vie ! Ce que nous avons apporté dépasse largement le cadre de cette seule journée, et ce que nous en avons retiré… aussi. » Denis Michel, VCS Driver chez D’Ieteren Auto ses membres sont actifs. En 2011, plus de 330 collaborateurs de tout niveau ont aidé une vingtaine d’associations actives dans la restauration sociale, l’encadrement de personnes handicapées, la rénovation et l’embellissement de locaux, ou encore le nettoyage et l’entretien de sites naturels. En 2010, 265 collaborateurs étaient allés soutenir sur le terrain 17 associations. Grâce à son initiative « Give & Gain », D’Ieteren Auto s’est vu décerner un « Best Practices Award » 2011 par la Croix-Rouge. Ce prix récompense des projets novateurs en matière de responsabilité sociétale qui méritent d’être mis en avant et de servir d’inspiration à d’autres entreprises. D’Ieteren Auto soutient également divers projets à caractère social ainsi que des associations caritatives. Parmi les organisations soutenues en 2011 figurent la Croix-Rouge, Cap 48 (collecte de fonds au profit de l’aide aux personnes handicapées), Child Focus (fondation pour enfants disparus et sexuellement exploités) et ThinkPink (lutte contre le cancer du sein). D’Ieteren Rapport d’activité 2011 p. 43 BELRON : UNE CONDUITE EXEMPLAIRE AUJOURD’HUI, SOURCE DE FIERTE POUR DEMAIN La volonté d’excellence a toujours été la principale force de Belron dans le passé. Aujourd’hui, la société veut s’y appuyer pour en faire sa fierté future en mettant sur pied des actions qui lui permettront de développer encore sa réputation de fiabilité et de respectabilité aux yeux de ses collaborateurs, clients et partenaires. Ces dernières années, Belron a concrétisé cette volonté en prenant quatre engagements de responsabilité d’entreprise, appliqués au quotidien : L’éthique : chaque collaborateur de Belron comprend comment agir de façon responsable dans le cadre de son travail ; L’environnement : Belron s’attache à réduire son empreinte environnementale et à prendre toutes les mesures utiles pour progresser dans cette voie à long terme ; L’humain : prônant une culture d’entreprise favorisant l’ouverture et l’honnêteté, Belron reconnaît aussi le talent et encourage l’épanouissement personnel, afin de créer un environnement de travail de haute qualité ; Le soutien aux communautés : Belron encourage chacune de ses filiales à soutenir ses communautés locales, et soutient luimême certaines causes à plus grande échelle. Ces quatre engagements animent chacune des entités de Belron. Le groupe se veut exemplaire et s’assure que chaque collaborateur adopte un comportement intègre dans tout ce qu’il entreprend. Bien plus qu’une simple initiative, la responsabilité sociétale fait partie des valeurs de Belron. C’est indispensable pour devenir la référence en matière de réparation et remplacement de vitrage de véhicules. En 2011, plus que jamais, la responsabilité sociétale a été au cœur du fonctionnement de Belron. 1. L’ETHIQUE – NOTRE FAÇON DE TRAVAILLER L’exemplarité et l’éthique sont les fondements mêmes de Belron. En 2010, Belron s’est doté d’un code de conduite intitulé « Notre façon de travailler » (« Our Way of Working ») pour définir les standards du comportement éthique pour ses collaborateurs et communiquer clairement sa philosophie à ses clients, partenaires et fournisseurs. Afin de guider ses collaborateurs et d’insister sur l’importance du code de conduite, Belron a mis sur pied dans chaque entité des sessions de formation destinées à faire prendre conscience à chacun de l’influence de ses décisions sur sa propre performance ou sur D’Ieteren Rapport d’activité 2011 RE S P O NS ABI LI T E D ’ EN TR EP R ISE p. 44 Genèse du code de conduite « Notre façon de travailler » Belron a d’abord élaboré son code de conduite au niveau central. En consultant ses filiales sur l’objectif de ce code et en utilisant les meilleures pratiques existantes, Belron a développé une approche qui tient compte des besoins de chaque région ainsi que des valeurs et usages locaux. Chaque filiale a dès lors reçu une version personnalisée de la brochure « Notre façon de travailler », rédigée dans sa langue. Belron a toutefois veillé à ce qu’aucune version régionale ne remette en cause l’intégrité du code. Chaque pays dispose désormais d’un document parfaitement adapté à son marché. Jessica Abercrombie, Assistante de direction chez Belron, a récemment assisté à une présentation de « Notre façon de travailler » : « J’ai trouvé cela intéressant et instructif. Je comprends mieux notre code de conduite et l’importance que Belron accorde à ses valeurs d’intégrité, de respect et de confiance. Je sais désormais comment signaler une éventuelle transgression, qu’il s’agisse d’une loi, de nos règles de fonctionnement ou du code de conduite. Travailler pour un groupe attaché à des valeurs et pour qui la déontologie n’est pas un vain mot, cela me rassure. De toutes les entreprises pour lesquelles j’ai travaillé, Belron est la seule à avoir une telle philosophie. » Belron dispose également d’une « Speak Up Line ». Il s’agit d’un outil international, confidentiel, accessible à tous les collaborateurs désireux d’exprimer une préoccupation. Tout appel à la Speak Up Line engendre un rapport et une étude du problème soulevé, voire même, selon la nature de la réclamation, le lancement d’une enquête formelle. Une procédure de recours hiérarchique permet de faire remonter les réclamations jusqu’au niveau du Conseil d’administration. En 2011, la Speak Up Line a reçu 20 réclamations, dont 9 étaient fondées et ont été résolues après enquête approfondie. celle de l’entreprise. Fin 2011, 97% des collaborateurs du groupe avaient déjà suivi la formation « Notre façon de travailler ». En juin, le programme a été lancé auprès des franchisés. Belron a aussi renforcé son exigence en matière d’éthique dans les relations avec ses fournisseurs en procédant à un audit de son propre centre de production aux États-Unis. Hormis quelques questions mineures, cet audit indépendant classe l’usine au plus haut niveau mondial en matière de pratiques éthiques. 2. ENVIRONNEMENT : COMMENT NOUS GERONS NOTRE EMPREINTE ENVIRONNEMENTALE Belron gère son empreinte environnementale selon trois axes : la collecte fiable de données (pour surveiller et évaluer son impact), la réduction des émissions de CO2 et la gestion des déchets. Le groupe entend réduire de 30% ses émissions de CO2 sur la période 2010-2015 et a donc fixé à ses filiales trois objectifs globaux : • en 2012, chaque filiale doit présenter un plan d’action « Environnement » ; • d’ici 2015, chaque filiale doit intégrer à sa flotte des véhicules utilisant un carburant alternatif ; • d’ici 2015, plus aucun déchet de verre en décharge. Analyse du cycle de vie de la réparation et du remplacement de vitrage Belron a analysé le cycle de vie de ses deux services – la réparation et le remplacement – sur ses deux principaux marchés (l’Europe et l’Amérique du Nord), en vue de gérer plus efficacement ses activités et d’avoir une influence notable sur l’environnement, même dans des domaines qui échappent à son contrôle direct. Cette analyse conforte Belron dans sa stratégie du « repair first » : encourager les automobilistes à réparer un éclat plutôt qu’attendre une fissure du pare-brise, c’est réduire les émissions et les déchets, et donc avoir un impact positif sur l’environnement. Gestion des émissions de CO2 Chez Belron, les principales sources d’émissions polluantes sont la flotte de véhicules, l’énergie consommée dans ses immeubles et sa logistique, y compris celle confiée à des tiers. Réduire les émissions de CO2 passe par une phase de collecte statistique précise et pertinente sur les polluants émis. Le système de collecte de données de Belron l’aide à surveiller et évaluer ses émissions, ce D’Ieteren Rapport d’activité 2011 p. 45 qui lui permet d’identifier les principales sources d’économies et les principaux risques, et à améliorer la fréquence et la précision du reporting interne. Depuis 2011, Belron a considérablement amélioré sa compréhension des aménagements qui peuvent être effectués dans ses bâtiments afin d’économiser l’énergie et de réduire ses émissions de CO2. Après étude des technologies disponibles, la société a sélectionné des solutions économiques et faciles à mettre en œuvre dans ses différents points de service. En 2012, Belron compte lancer dans les points de service plusieurs projets pilotes basés sur ces éco-technologies. Véhicules électriques L’exemple grec Depuis deux ans, Carglass Grèce met au point une stratégie destinée à rendre la société la plus respectueuse possible de l’environnement. La société vient d‘atteindre un de ses premiers objectifs : équiper son centre de distribution de tubes d’éclairage solaire. Ces tubes, qui remplacent l’éclairage électrique en journée, sont alimentés par la lumière du soleil et fabriqués en matériaux moins onéreux et plus durables que l’éclairage électrique classique. L’extinction de l’éclairage électrique intérieur en journée réduit l’incidence du centre de distribution sur l’environnement, ainsi que ses frais d’électricité de près de 40%. Pantelis Alexiou, Responsable d’entrepôt du centre de distribution grec : « Ces tubes solaires améliorent sensiblement la qualité et la quantité de lumière sur le lieu de travail. À meilleure visibilité, meilleur environnement de travail. De plus, l’énergie économisée réduit nos coûts opérationnels. Plutôt éloquents, comme résultats ! » Des véhicules électriques ont été testés aux États-Unis, en Belgique et au Royaume-Uni pour en évaluer l’impact en termes de réduction d’émissions de CO2. En 2011, Belron a testé des voitures électriques aux États-Unis et en Belgique, ainsi que des véhicules utilitaires légers électriques (pour les techniciens chargés des réparations et des remplacements) au Royaume-Uni et aux Pays-Bas. Chaque test a révélé un certain nombre de défis mais également de succès. Belron a également étudié différents dispositifs d’aide à la conduite et leur effet sur la réduction d’émissions de CO2. L’expérience est prometteuse, puisque les premiers tests ont conduit à une réduction de 5 à 20% de la consommation et des émissions de CO2 par véhicule. Gestion des déchets Chez Belron, le verre est le déchet n°1, et l’objectif est de le recycler à 100% d’ici 2015. C’est déjà le cas dans la plupart des pays, mais dans d’autres, les circuits de recyclage de vitrage automobile n’existent pas encore. Belron s’est donc lancé dans des partenariats avec des spécialistes du recyclage pour le développement de solutions et d’infrastructures utiles au secteur de la réparation et du remplacement de vitrage de véhicules. Aux États-Unis, Belron a signé un contrat avec un nouveau prestataire de recyclage de verre. La première installation sera ouverte en 2012. Dès que les installations de recyclage de verre atteindront leur pleine capacité aux États-Unis, le taux de recyclage du verre chez Belron passera d’environ 60% à 90% d’ici 2014. Pour leurs activités de réparation et de pose, les filiales de Belron utilisent également des produits chimiques spéciaux. Elles éliminent les déchets toxiques dans des conditions optimales de sécurité et collaborent avec les fabricants de produits chimiques spéciaux pour développer des formules moins toxiques, sans nuire à la qualité ni à l’intégrité du produit. D’Ieteren Rapport d’activité 2011 RE S P O NS ABI LI T E D ’ EN TR EP R ISE p. 46 L’équipe de Belron lors du Triathlon de Londres en faveur d’Afrika Tikkun Le centre de distribution Safelite AutoGlass situé à Braselton (Géorgie, Etats-Unis) a reçu la certification officielle « Leadership in Energy and Environmental Design (LEED) ». C’est le seul centre de distribution de vitrages bénéficiant de cette certification aux États-Unis, et le premier immeuble certifié LEED de Safelite. La construction du site de Braselton est le fruit d’une réflexion écologique approfondie, comme le montrent par exemple : • la réduction de la pollution des eaux pluviales imputable aux fuites de fluides des véhicules et des équipements mécaniques ; • une utilisation d’eau plus efficiente, d’où une moindre consommation (-44%) et une sollicitation réduite du réseau municipal d’approvisionnement en eau ; • les économies d’énergie, avec des détecteurs de présence commandant plus de 75% des éclairages. offrent à leurs clients une qualité de service exceptionnelle – les « Every Day Heroes ». Ce prix est pour Belron l’occasion de célébrer et de partager ses succès. En 2011, Belron a décerné ce prix à 8 collaborateurs et 4 équipes dans différents pays, y compris la Chine où l’équipe du point de service de Hangzhou a été récompensée pour les progrès remarquables qu’elle a réalisé en termes d’amélioration du service à la clientèle et d’efficacité opérationnelle depuis l’acquisition du point de service par Belron. Depuis la création du Belron Exceptional Customer Service Award, 46 « Every Day Heroes » ont été distingués dans les différentes entités du groupe. 3. L’HUMAIN 4. LE SOUTIEN AUX COMMUNAUTES Belron a la réputation d’être un excellent employeur dans tous les pays où il est présent. Le groupe a développé une stratégie de gestion des ressources humaines, favorisant le leadership, la gestion des talents et l’engagement personnel afin d’attirer et de fidéliser les meilleurs collaborateurs et de favoriser leur épanouissement. Le groupe ne néglige aucun aspect du recrutement, et s’assure que chacun soit parfaitement préparé pour faire ce que l’on attend de lui. Belron investit significativement dans la formation, l’épanouissement personnel et le leadership, et s’engage à rechercher des opportunités de carrière pour chacun au sein du groupe. Belron encourage chacune de ses implantations à aider ses communautés locales. Plusieurs d’entre elles disposent d’ailleurs déjà d’une politique de bénévolat, tandis que le groupe encourage et aide activement les autres. Belron pratique une approche flexible du bénévolat, qu’il s’agisse d’encourager l’engagement personnel de ses collaborateurs pour une œuvre de leur choix ou une action commune de collaborateurs agissant ensemble pour planter des arbres, redécorer des immeubles ou aménager des jardins. Belron apporte ainsi son appui à plus de 150 associations caritatives dans le monde. Reconnaissance En 2009, Belron a créé le prix BECSA (Belron Exceptional Customer Service Award) pour mettre à l’honneur ses collaborateurs qui D’Ieteren Rapport d’activité 2011 p. 47 Autoglass UK : un engagement fort au profit de la fondation « Comic Relief » En mars 2011, le centre d’appels d’Autoglass fut l’un des centres désignés pour un téléthon au bénéfice de la fondation britannique « Comic Relief ». Cet organisme veut éradiquer la pauvreté dans le monde et organise donc des événements tels que le « Red Nose Day » (la « Journée du Nez Rouge ») et « Sport Relief » (parrainage d’exploits sportifs) pour récolter des fonds. Plus de 120 bénévoles d’Autoglass, techniciens, agents d’accueil clientèle et membres de la direction générale, se sont proposés pour répondre aux appels pendant l’événement, recevant 3.300 promesses de don pour un montant total de 120.000 GBP. En novembre, c’est pour le téléthon Children in Need (« Enfants en Détresse ») que le personnel d’Autoglass a retroussé ses manches en organisant une centrale téléphonique qui a reçu 2.562 appels. Interview de Kieran Young – Responsable Communication interne, Autoglass UK Comment avez-vous recruté les volontaires ? Nous avons lancé une campagne ambitieuse d’appel aux volontaires, en expliquant à nos collaborateurs ce que leur participation pourrait apporter à cette cause. Pour rendre le projet aussi attrayant que possible, nous avons également fait en sorte que la soirée soit particulièrement joyeuse. Nous avions prévu pour nos volontaires une tombola, des cadeaux, des friandises, de la nourriture et des boissons, ainsi que plusieurs petits concours. De ces deux événements, quels sont vos meilleurs souvenirs ? Ce qui me paraît particulièrement précieux, c’est l’esprit de communauté que peut engendrer ce genre d’événements. C’est une excellente occasion de brassage des collaborateurs de différents départements et différentes fonctions. Chacun participe à l’objectif commun, sans aucune arrière-pensée. C’est aussi l’occasion pour nos collaborateurs d’éprouver quelque fierté à faire preuve de générosité, tout en partageant des moments de joie, d’émotion et d’action en commun pour une cause extraordinaire. En tant que groupe international, Belron a conscience de son impact potentiel lorsqu’il collabore à des actions de collecte de fonds. Outre des initiatives locales, le groupe manifeste son caractère international en inscrivant la plus grande équipe d’entreprise au Triathlon de Londres en vue de collecter des fonds pour l’association caritative sud-africaine Afrika Tikkun. alimentaire, activités pré- et parascolaires, apprentissage de compétences utiles dans la vie quotidienne et secours d’urgence. Depuis 2003, avec Afrika Tikkun, Belron soutient la population de trois grands townships dans la banlieue de Johannesbourg : Orange Farm, Diepsloot et Alexandra. Dans ces quartiers vivent plus de 800.000 familles touchées par la pauvreté, un taux de chômage élevé, la violence et le manque d’infrastructures. La politique d’Afrika Tikkun est de s’installer en plein cœur de ces quartiers en détresse pour les aider à développer des infrastructures, mais aussi les compétences nécessaires pour assurer leur bien-être à long terme. Grâce aux fonds collectés par Belron, Afrika Tikkun a construit des centres communautaires dans ces townships, où les enfants et leurs familles bénéficient d’un vaste éventail de programmes d’aide : soins à domicile, programmes d’aide En 2010, Belron a créé une fondation caritative indépendante qui dispose de ses propres mandataires, la World Conference Foundation. Elle a principalement pour fonction de financer des causes ou des organismes qui sont importants aux yeux des membres du Belron Leadership Group dans le monde, principalement dans le domaine de l’aide à la petite enfance. En 2011, la Fondation a élargi son champ d’action pour aider notamment des collaborateurs et des organisations caritatives au Brésil, en Nouvelle-Zélande et en Australie à la suite de catastrophes naturelles. En outre, la Fondation a versé des dons à Oxfam et à la fondation « A Glimmer of Hope » (« Une Lueur d’Espoir »), qui luttent contre la crise qui frappe l’Afrique orientale. L’année 2011 a vu la 10e participation annuelle de Belron au Triathlon de Londres et marque la réalisation de l’objectif que l’entreprise s’était fixé : rassembler 1.000 participants et collecter 1 million EUR. NOTES CA LEN DRIER FIN A N CIER SOMMAIRE Déclaration intermédiaire de la direction (après bourse) 10 mai 2012 Assemblée Générale des actionnaires 31 mai 2012 Cotation ex-coupon (ex date) 4 juin 2012 Mise en paiement du dividende (payment date) 7 juin 2012 Résultats semestriels 2012 (après bourse) 28 août 2012 Réunion analystes & conférence de presse HY 2012 29 août 2012 Déclaration intermédiaire de la direction (après bourse) 8 novembre 2012 RELATION S PRESSE ET IN V E S TIS S E UR S GROUPE D’ IETEREN Vincent Joye s.a. D’Ieteren n.v. rue du Mail, 50 B-1050 Bruxelles - Belgique Tel. : + 32 2 536 54 39 - Fax : + 32 2 536 91 39 Courriel : [email protected] Site internet : www.dieteren.com 8 TVA BE 0403.448.140 - RPM Bruxelles Les informations sur le groupe (communiqués de presse, rapports annuels, calendrier financier, cours de l’action, informations statistiques, documents sociaux,…) sont disponibles, pour la plupart en trois langues (français, néerlandais et anglais), sur son site internet www.dieteren.com ou sur simple demande. Dit verslag is ook beschikbaar in het Nederlands. This Report is also available in English. Conception et realisation : Comfi (www. co mfi. b e) D’Ieteren en bref Message aux actionnaires Chiffres clés Questions au CEO Faits marquants 2011 1 2 4 8 12 Responsabilite d’entreprise D’Ieteren Auto Belron Christos, Damien, Denis, Fabrice, Francisco, Greet, JeanMarc, Jessica, Kieran, Marc, Noémie, Olivier, Pantelis, PaulOlivier et Simon. Nous souhaitons remercier particulièrement Romane, qui nous a inspiré et dont les photos ont servi de fil rouge à ce rapport annuel. Photograp hies : David Plas, Studio Dann et photothèques Volkswagen, Audi, Škoda, Seat, Bentley, Lamborghini, Porsche, Yamaha, Belron, GettyImages. 16 19 23 24 impression : dereu me printing Les marques principales du groupe Belron® : Belron®, the Belron® Device, Autoglass®, Carglass®, Glass Medic®, Lebeau Vitres d’autos®, Duro®, Speedy Glass®, Apple Auto Glass®, Safelite® Auto Glass, O’Brien® et Smith&Smith® sont des marques ou des marques déposées de Belron S.A. et de ses filiales. belron Belron en 2011 Message du CEO Chiffres clés 28 D’Ieteren auto D’Ieteren Auto en 2011 Message du CEO Chiffres clés Nouveaux modèles 16 lE gROUPE Ce rapport n’aurait pu être réalisé sans les témoignages de collaborateurs de D’Ieteren et de personnes externes. Un grand merci à Brad, Bernard, 28 31 35 Infor mation a propos des previsions 36 38 43 36 Ce rapport annuel contient des informations prévisionnelles impliquant des risques et des incertitudes, en particulier des déclarations portant sur les plans, les objectifs, les attentes et les intentions de D’Ieteren. Il est porté à l’attention du lecteur que ces déclarations peuvent comporter des risques connus ou inconnus et être sujettes à des incertitudes importantes sur les plans opérationnel, économique et concurrentiel, dont beaucoup sont en dehors du contrôle de D’Ieteren. Au cas où certains de ces risques et incertitudes viendraient à se matérialiser, ou au cas où les hypothèses retenues s’avéreraient être incorrectes, les résultats réels pourraient dévier significativement de ceux anticipés, attendus, projetés ou estimés. Dans ce contexte, D’Ieteren décline toute responsabilité quant à l’exactitude des informations prévisionnelles fournies. Rapport d’activité 2011 Belron D’Ieteren Auto Rigueur et service exceptionnels : la meilleure réponse à un marché difficile Leadership renouvelé dans l’année de tous les records 2011.dieteren.com/fr 2011.dieteren.com/fr www.dieteren.com D’Ieteren Rapport d’activite 2011 Imaginer demain Rapport financier et de gestion 2011 ET DE GESTION 2011 2011.dieteren.com/fr 2011.dieteren.com/fr D’Ieteren www.dieteren.com RAPPORT FINANCIER CA LEN DRIER FIN A N CIER Rapport financier et de gestion 2011 SOMMAIRE 1 7 8 9 10 11 12 14 82 88 88 92 96 100 102 104 Résultats de l’exercice 2011 Etats financiers consolidés Compte de résultats consolidé Etat consolidé du résultat global Etat consolidé de la situation financière Etat consolidé des variations des capitaux propres Tableau des flux de trésorerie consolidé Notes annexes aux états financiers consolidés Comptes annuels statutaires abrégés 2011 Déclaration de gouvernance d’entreprise Composition et mode de fonctionnement des organes d’administration, de gestion et de contrôle Rapport de rémunération Systèmes de contrôle interne et de gestion des risques Informations sur le capital Informations sur l’action Indicateurs de responsabilité d’entreprise Déclaration intermédiaire de la direction (après bourse) 10 mai 2012 Assemblée Générale des actionnaires 31 mai 2012 Cotation ex-coupon (ex date) 4 juin 2012 Mise en paiement du dividende (payment date) 7 juin 2012 Résultats semestriels 2012 (après bourse) 28 août 2012 Réunion analystes & conférence de presse HY 2012 29 août 2012 Déclaration intermédiaire de la direction (après bourse) 8 novembre 2012 RELATION S PRESSE ET IN V E S TIS S E UR S GROUPE D’ IETEREN Vincent Joye s.a. D’Ieteren n.v. rue du Mail, 50 B-1050 Bruxelles - Belgique Tel. : + 32 2 536 54 39 - Fax : + 32 2 536 91 39 Courriel : [email protected] Site internet : www.dieteren.com TVA BE 0403.448.140 - RPM Bruxelles Les informations sur le groupe (communiqués de presse, rapports annuels, calendrier financier, cours de l’action, informations statistiques, documents sociaux,…) sont disponibles, pour la plupart en trois langues (français, néerlandais et anglais), sur son site internet www.dieteren.com ou sur simple demande. CONTENU DU RAPPORT DE GESTION CONSOLIDE* 1 88 88 88 92 69,92 96 100 100 100 59 70 80 Evolution des affaires, résultats et situation de la société Déclaration de gouvernance d’entreprise • Composition et mode de fonctionnement des organes d’administration et de leurs comités • Désignation du code de gouvernance d’entreprise • Dérogations au code de gouvernance d’entreprise • Rapport de rémunération • Systèmes de contrôle interne et de gestion des risques • Informations sur le capital - Informations relatives à la publicité des participations importantes - Eléments susceptibles d’avoir une influence en cas d’OPA - Rachats d’actions propres Gestion des risques financiers Evénements importants survenus après la clôture de l’exercice * Les rubriques de l’article 96 du Code des Sociétés, définissant le contenu du rapport de gestion, sans objet pour D’Ieteren n’ont pas été intégrées dans ce sommaire. Dit verslag is ook beschikbaar in het Nederlands. This Report is also available in English. CON CEPTION ET REA LISATIO N : COMFI (WWW. COMFI. B E) IMPRESSION : DEREUME PRIN TIN G Les marques principales du groupe Belron® : Belron®, the Belron® Device, Autoglass®, Carglass®, Glass Medic®, Lebeau Vitres d’autos®, Duro®, Speedy Glass®, Apple Auto Glass®, Safelite® Auto Glass, O’Brien® et Smith&Smith® sont des marques ou des marques déposées de Belron S.A. et de ses filiales. IN FORMATION A PROPOS DE S PR E VIS IO N S Ce rapport annuel contient des informations prévisionnelles impliquant des risques et des incertitudes, en particulier des déclarations portant sur les plans, les objectifs, les attentes et les intentions de D’Ieteren. Il est porté à l’attention du lecteur que ces déclarations peuvent comporter des risques connus ou inconnus et être sujettes à des incertitudes importantes sur les plans opérationnel, économique et concurrentiel, dont beaucoup sont en dehors du contrôle de D’Ieteren. Au cas où certains de ces risques et incertitudes viendraient à se matérialiser, ou au cas où les hypothèses retenues s’avéreraient être incorrectes, les résultats réels pourraient dévier significativement de ceux anticipés, attendus, projetés ou estimés. Dans ce contexte, D’Ieteren décline toute responsabilité quant à l’exactitude des informations prévisionnelles fournies. D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 1 Résultats de l’exercice 2011 Les comptes de D’Ieteren présentent Avis Europe comme une « activité abandonnée » à la suite de la cession de cette filiale, effective depuis le 3 octobre 2011 (plus d’informations en page 5). Par conséquent, et sauf mention contraire, ce texte ne concerne que les « activités poursuivies ». A PROPOS DE 2011, JEAN-PIERRE BIZET, ADMINISTRATEUR DÉLÉGUÉ, A DÉCLARÉ : « 2011 aura été une année charnière dans la vie du groupe et une année à plusieurs égards exceptionnelle. Nous avons cédé nos activités de location automobile à court terme à Avis Budget Group, et ce à de très bonnes conditions. Nous avons créé avec notre partenaire historique Volkswagen une filiale commune pour proposer une offre intégrée de services financiers liés à l’automobile à nos clients belges. Dans l’activité de distribution automobile, nos équipes ont tiré le meilleur parti, y compris en gagnant des parts de marché, d’un marché belge exceptionnellement élevé. Enfin, nos équipes de Belron, confrontées pour la première fois à l’effet conjugué défavorable de la météo et d’une économie en récession, ont réussi à en limiter l’impact. Nous nous sommes désendettés de plus de 1 milliard EUR et avons renforcé nos fonds propres. Compte tenu de la configuration du groupe telle qu’elle se présente aujourd’hui, le Conseil d’administration a décidé de proposer à l’Assemblée générale le paiement d’un dividende en forte hausse. Nous avons par ailleurs défini des critères de recherche de nouvelles activités. Cette recherche ne s’inscrit dans aucune contrainte de temps et sera marquée par la rigueur nécessaire visant à assurer le développement à long terme du groupe au bénéfice de l’ensemble de ses stakeholders ». SYNTHÈSE • Ventes en hausse de 8,0% sur un an à 6,0 milliards EUR. • Résultat avant impôts en hausse de 8,4% à 297,4 millions EUR. - - Hors éléments inhabituels et réajustements de valeur, résultat avant impôts en hausse de 10,6% à 322,0 millions EUR. Ce résultat se répartit comme suit : › D’Ieteren Auto et activités Corporate : 92,1 millions EUR, en hausse de 42,6%, due à la croissance de la part de marché des marques distribuées à un niveau record de 21,89% (20,13% en 2010) dans un marché des voitures neuves en progression, grâce aux primes écologiques et à l’annonce de leur fin au 31 décembre 2011, de 4,5% par rapport à une année 2010 record. › Belron : 229,9 millions EUR, en hausse de 1,5% par rapport à une très bonne année 2010, grâce à une progression des parts dans des marchés affectés par des conditions climatiques et un environnement économique défavorables, et à des réductions de coûts. Eléments inhabituels et réajustements de valeur : -24,6 millions EUR (2010 : -16,8 millions EUR), incluant notamment chez Belron des coûts de restructuration, une perte de valeur sur certains actifs incorporels informatiques et des coûts liés aux acquisitions, partiellement compensés par l’effet positif du changement du mode d’indexation des pensions au Royaume-Uni. • Résultat consolidé courant avant impôts, part du groupe, de 305,8 millions EUR, en hausse de 10,7%. • Part du groupe dans le résultat de la période de 312,6 millions EUR, incluant 69,7 millions EUR liés aux activités abandonnées. • Dette financière nette1 consolidée du groupe de 850,2 millions EUR, en baisse de 53,4% essentiellement à la suite de la déconsolidation de la dette financière nette, et de l’encaissement du produit de la vente, d’Avis Europe. • Proposition du Conseil d’administration de porter le dividende 2011 à 0,80 EUR par action (2010 : 0,425 EUR). • Prévision d’un résultat consolidé courant avant impôts, part du groupe2, en baisse de l’ordre de 25% après une année 2011 exceptionnelle. D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 2 1. DISTRIBUTION AUTOMOBILE (D’IETEREN AUTO) ET ACTIVITÉS CORPORATE RE S ULTAT S D E L’E X ER CICE 2 0 1 1 • Marché belge en hausse de 4,5% à un record de 572.211 immatriculations de voitures neuves. • Part de D’Ieteren Auto dans les immatriculations de voitures neuves en hausse à 21,89%, contre 20,13% en 2010. Cette progression s’explique principalement par les performances remarquables de Volkswagen et Škoda. • Ventes de véhicules neufs en hausse de 20,2% à 2,6 milliards EUR, attribuable à la progression des volumes. Ventes totales en hausse de 17,4% à 3,2 milliards EUR. • Résultat opérationnel en hausse de 26,0% à 116,7 millions EUR grâce à l’effet de la progression des ventes, partiellement compensé par une hausse des investissements marketing et des coûts liés à la hausse des ventes. Hors éléments inhabituels et réajustements de valeur : hausse de 24,1% à 114,9 millions EUR. • Résultat courant avant impôts, part du groupe, en hausse de 42,8% à 92,7 millions EUR. • Prévision pour le marché belge 2012 d’environ 495.000 immatriculations de voitures neuves. 1.1. Activités et résultats Les ventes totales de D’Ieteren Auto ont atteint 3.208,3 millions EUR, soit une croissance de 17,4% sur un an. Cette progression est la conséquence de la poursuite de la croissance du marché belge, qui a dépassé le record de 2010, et de l’augmentation de la part de marché globale des marques distribuées par D’Ieteren Auto. Véhicules neufs En 2011, les immatriculations de voitures neuves en Belgique ont atteint 572.211 unités, en hausse de 4,5% sur un an et de 20,2% par rapport à 2009, précédente année du Salon des Utilitaires légers, Véhicules de Loisirs et Motos. Le marché a été soutenu par les incitants CO2, maintenus tout au long de l’année. De surcroît, l’annonce par le gouvernement belge de la suppression de ces incitants dès le 1er janvier 2012 a accéléré les immatriculations en décembre 2011, en hausse d’environ 20.000 unités par rapport à décembre 2010. La part de marché des marques distribuées par D’Ieteren Auto a atteint un record historique de 21,89% en 2011, contre 20,13% un an plus tôt. Cette croissance s’explique principalement par le niveau élevé de part de marché de Volkswagen, qui a encore bénéficié du plan de relance introduit en 2009, du succès de ses nouveaux modèles et d’un stock suffisant en véhicules BlueMotion, particulièrement demandés en fin d’année lors de l’annonce de la suppression des incitants CO2. Volkswagen a signé la plus forte progression parmi les marques généralistes et a ainsi pu redevenir la première marque du marché automobile belge en 2011. Audi a conservé la tête du segment premium grâce surtout à une réduction des délais de livraison à partir du second semestre et au succès des modèles A1 et A7. Malgré l’absence de nouveaux modèles, Škoda a clôturé l’année sur une part de marché record, grâce notamment à la forte demande pour ses modèles écologiques. La part de marché de Seat est restée stable. Le marché des véhicules utilitaires légers a progressé de 16,5% à 62.158 immatriculations. La part de D’Ieteren Auto dans ce marché a progressé à 11,07% en 2011, contre 9,33% en 2010. Cette performance exceptionnelle dans un marché porteur s’explique avant tout par le succès des nouvelles motorisations, plus économiques, et par une politique commerciale particulièrement dynamique. Le nombre de véhicules neufs, utilitaires compris, livrés par D’Ieteren Auto en 2011 a atteint 136.199 unités, en hausse de 15,5% sur un an. Cette hausse des volumes et l’amélioration du mix ont permis aux ventes de véhicules neufs de progresser de 20,2% à 2.649,8 millions EUR. Autres activités Les ventes de véhicules d’occasion, principalement les sorties de flotte de D’Ieteren Lease, se sont établies à 115,3 millions EUR, en hausse de 11,0%. Les ventes de pièces de rechange et accessoires ont progressé de 6,2% à 178,0 millions EUR. Cette augmentation est due à l’effet combiné d’un marché de véhicules neufs en forte hausse et des actions commerciales. Les activités d’après-vente des D’Ieteren Car Centers ont augmenté de 4,9% à 57,4 millions EUR. D’Ieteren Lease, actif dans la location à long terme des véhicules des marques distribuées par D’Ieteren Auto, a réalisé des ventes de 146,6 millions EUR, en hausse de 3,7%. Les ventes de D’Ieteren Sport, principalement des motos, quads et scooters Yamaha, ont enregistré un recul de 9,8% à 32,3 millions EUR, en raison d’un marché défavorable pour le segment des motos. D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 3 Résultats Le résultat opérationnel a atteint 116,7 millions EUR, en hausse de 26,0% sur un an. Hors éléments inhabituels et réajustements de valeur, le résultat opérationnel courant a atteint 114,9 millions EUR, en hausse de 24,1%. Cette progression s’explique essentiellement par l’augmentation des ventes de véhicules neufs, partiellement compensée par la hausse des investissements marketing et des coûts liés à la hausse des ventes. Les charges financières nettes totales se sont élevées à 21,6 millions EUR, contre 24,7 millions EUR un an plus tôt. En excluant les ajustements à leur juste valeur des instruments financiers (principalement des swaps de taux d’intérêt et la réestimation de la valeur des puts accordés à la holding familiale du CEO de Belron), les charges financières nettes courantes ont atteint 22,8 millions EUR, soit 5,2 millions EUR de moins qu’en 2010. Cette baisse s’explique par la diminution de la dette nette moyenne résultant notamment de la réception du produit de la cession d’Avis Europe et du dividende de Belron. Le résultat courant avant impôts, part du groupe, du segment Distribution automobile & Corporate, s’est établi à 92,7 millions EUR, en hausse de 42,8% sur un an. 1.2. Principaux développements Une série de modèles a été lancée ou renouvelée avec succès en 2011. Chez Volkswagen, l’Amarok a fait une entrée remarquée dans le segment des pick-up, et la Beetle et le Tiguan ont été lancés au second semestre. Les A5, A6 et Q3 ont été lancés chez Audi et la nouvelle 911 chez Porsche. En octobre 2011, D’Ieteren et Volkswagen Financial Services (filiale du groupe Volkswagen) ont conclu un accord afin de créer une filiale commune, Volkswagen D’Ieteren Finance, destinée à offrir un éventail complet de services financiers associés à la vente de véhicules du groupe Volkswagen sur le marché belge. Ce partenariat renforce le lien solide existant entre D’Ieteren et Volkswagen depuis plus de 60 ans. Volkswagen D’Ieteren Finance, opérationnel depuis février 2012, a été constitué par l’apport de D’Ieteren Lease, filiale de D’Ieteren active dans le leasing opérationnel, et des activités de Volkswagen Bank Belgium. Volkswagen D’Ieteren Finance est détenu à 50% moins une action par D’Ieteren et à 50% plus une action par Volkswagen Financial Services avec une parité de représentants de D’Ieteren et de Volkswagen Financial Services à son Conseil d’administration et au sein de son management. Volkswagen D’Ieteren Finance a pour objectif de développer une offre de financements automobiles complète, homogène et concurrentielle aux particuliers, professionnels et concessionnaires. Une offre de financements avantageuse constitue un outil de promotion et de fidélisation performant dans le segment des particuliers. L’élargissement de l’offre de services financiers et la promotion active de ceux-ci par une entité dédiée permettra de mieux exploiter ce potentiel et de renforcer la position des marques distribuées par D’Ieteren Auto sur le marché des particuliers. Les services de leasing de D’Ieteren Auto, notamment via D’Ieteren Lease, sont à présent assurés par la nouvelle entité et pourront être davantage développés grâce à un accès facilité aux capitaux. L’intégralité du financement par dette de la nouvelle filiale commune est assurée par le groupe Volkswagen aux conditions appliquées aux filiales de ce dernier. L’apport de D’Ieteren Lease à la nouvelle entité et sa mise en équivalence entraîneront une diminution de la dette financière nette consolidée de D’Ieteren de 283 millions EUR et une plus-value consolidée d’environ 40 millions EUR. Le 1er janvier 2012, Denis Gorteman a succédé à Thierry van Kan en tant que CEO de D’Ieteren Auto. 1.3. Perspectives d’activité 2012 Compte tenu de la fin des incitants CO2 (au 1er janvier 2012) et des achats anticipés d’environ 20.000 véhicules neufs en décembre 2011, ainsi que des nouvelles mesures fiscales concernant les véhicules de société et de l’environnement économique actuel, le marché automobile belge devrait baisser de 13,5% à 495.000 immatriculations de voitures neuves en 2012. Dans cette hypothèse, D’Ieteren Auto poursuit son objectif de progression de part de marché. Cette année, plusieurs modèles seront encore lancés ou renouvelés : la up! chez Volkswagen, l’A8 chez Audi, la Citigo chez Škoda, la Mii chez Seat et le Boxster chez Porsche. D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 4 RE S ULTAT S D E L’E X ER CICE 2 0 1 1 2. RÉPARATION ET REMPLACEMENT DE VITRAGE DE VÉHICULES – BELRON • Ventes en diminution de 1,1% à 2,8 milliards EUR, dont une baisse organique de 0,9% – due, malgré des gains de parts de marché, à des conditions climatiques défavorables et à un environnement économique plus difficile –, un effet de change négatif de 1,0% et une croissance externe de 0,8%. • Résultat opérationnel en baisse de 0,3% à 234,8 millions EUR. - Hors éléments inhabituels et réajustements de valeur, hausse de 2,6% du résultat opérationnel à 262,3 millions EUR, des réductions de coûts ayant permis de compenser l’impact du léger recul des ventes. - Éléments inhabituels et réajustements de valeur : -27,5 millions EUR (-20,2 millions EUR en 2010), principalement relatifs aux coûts de restructuration, à une perte de valeur sur certains actifs incorporels informatiques et aux coûts liés aux acquisitions, partiellement compensés par un gain unique lié au changement du mode d’indexation des pensions au Royaume-Uni. • Résultat courant avant impôts, part du groupe, en hausse de 0,9% à 213,1 millions EUR. • Prévision d’une croissance organique des ventes modérée en 2012 compte tenu de l’environnement économique. 2.1. Activités et résultats Les ventes de 2011 ont atteint 2.769,0 millions EUR, en diminution de 1,1%, se répartissant en une baisse organique de 0,9% et un effet de change négatif de 1,0%, partiellement compensés par une croissance externe de 0,8%. La baisse organique est la conséquence d’un recul généralisé du marché de la réparation et du remplacement de vitrage de véhicules dû à des conditions climatiques moins favorables qu’en 2010 en Europe ainsi qu’à un environnement économique global plus difficile, compensé, dans la plupart des pays, par des gains de parts de marché et par une amélioration du mix. Le nombre total d’interventions de réparation et de remplacement de vitrage a baissé de 3% à 11,3 millions. L’effet de change est principalement dû au dollar américain plus faible. La croissance externe a surtout été enregistrée en Russie, au Canada et en France. En Europe, les ventes ont diminué de 3,7%, se répartissant en une baisse organique de 4,6%, partiellement compensée par une croissance externe de 0,9%, essentiellement due à des acquisitions en France au premier semestre 2010 et en Russie, où Belron a acquis les activités de réparation et de remplacement de vitrage de Mobiscar au second semestre 2010 et ses activités de grossiste au premier semestre 2011. La baisse organique reflète une dégradation du marché due à des conditions climatiques et économiques défavorables, partiellement compensée par des gains de parts de marché dans la plupart des pays. Hors Europe, les ventes ont progressé de 2,2%, se répartissant en une croissance organique de 4,0%, malgré le recul généralisé du marché, et une croissance externe de 0,8% essentiellement due aux acquisitions réalisées au Canada, partiellement compensées par un effet de change négatif de 2,6% dû à un dollar américain plus faible. Le résultat opérationnel a atteint 234,8 millions EUR, en baisse de 0,3 %. Hors éléments inhabituels et réajustements de valeur, le résultat opérationnel courant a progressé de 2,6% à 262,3 millions EUR. L’impact de la baisse des ventes a été compensé par des plans de réduction des coûts mis en œuvre au premier semestre et ayant porté leurs fruits à partir du second semestre. De plus, les charges liées au plan incitatif à long terme pour le management ont baissé, reflétant la baisse du résultat opérationnel. Les coûts inhabituels avant impôts se sont élevés à 16,2 millions EUR et sont principalement liés à une perte de valeur sur certains actifs incorporels informatiques à la suite d’un changement de stratégie visant à exploiter de nouvelles technologies, à des coûts relatifs aux acquisitions canadiennes, à la restructuration des activités de réparation et de remplacement de vitrage de véhicules utilitaires et autocars au Royaume-Uni et en France, partiellement compensés par un gain unique enregistré à la suite du changement du mode d’indexation des pensions au Royaume-Uni, désormais basé sur l’indice des prix à la consommation et non plus sur l’indice des prix au détail. Les réajustements de valeur se sont élevés à 11,4 millions EUR et incluent l’amortissement d’immobilisations incorporelles issues des acquisitions et les variations de juste valeur des instruments dérivés. Les charges financières nettes ont atteint 32,5 millions EUR (2010 : 28,9 millions EUR). Hors réajustements liés aux variations de juste valeur des instruments dérivés, les charges financières nettes ont augmenté de 29,0 millions EUR à 32,4 millions EUR en raison d’une hausse de la dette moyenne avec des taux d’intérêt relativement stables. Le résultat courant avant impôts, part du groupe, a progressé de 0,9% à 213,1 millions EUR (2010 : 211,3 millions EUR). Au deuxième trimestre 2011, Belron a versé à ses actionnaires un dividende de 100 millions EUR sur les résultats 2010, dont 92,7 millions EUR à D’Ieteren. D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 5 2.2. Principaux développements En 2011, Belron a poursuivi son objectif d’excellence dans le service à ses clients. Dans plusieurs pays, Belron a atteint des niveaux de satisfaction record grâce à la mise en œuvre de nouvelles initiatives. Le processus de réservation a encore été simplifié avec le lancement de sites internet optimisés pour les appareils mobiles et d’applications iPhone et Android. Le développement et le déploiement de nouveaux outils et processus ont permis d’améliorer davantage le service à la clientèle en lui assurant un travail de la plus haute qualité dans le respect des normes de sécurité les plus strictes. Belron a par exemple mis au point une nouvelle solution exclusive de réparation qui intègre notamment une résine de qualité supérieure qui est aujourd’hui utilisée dans la majorité des pays. De nouveaux investissements dans la chaîne d’approvisionnement ont également permis à Belron de répondre plus rapidement et plus efficacement aux besoins de ses clients. Un nouveau centre de distribution a été inauguré à Milan de manière à réduire les distances parcourues, et plusieurs centres ont été rénovés pour améliorer leur efficacité énergétique. Un nouveau logiciel de préparation de commandes par activation vocale a été introduit au Canada, ce qui a permis d’accroître la productivité et la précision de la préparation des commandes tout en réduisant significativement le nombre de vitrages endommagés. De plus, Belron a continué à développer la notoriété de ses marques, principalement en investissant en publicité télévisée et internet. En plus de ses efforts en matière de service, Belron a continué à collaborer étroitement avec ses partenaires assureurs et gestionnaires de flotte en mettant en avant la valeur ajoutée totale apportée à ces partenaires par la combinaison du service et du coût. Aux États-Unis, Belron a signé un contrat avec Allstate Insurance Company, qui a démarré le 1er janvier 2012, pour la gestion administrative des sinistres de ses assurés en matière de bris de vitre sur tout le territoire américain. Belron a également poursuivi son expansion géographique ciblée, notamment en Chine avec des acquisitions à Shenzhen et Changsha ainsi que l’ouverture de nouveaux sites à Shanghai et Pékin. L’intégration des précédentes acquisitions chinoises a très bien progressé. Dans d’autres pays, Belron a réalisé quelques acquisitions de petite taille, et il a signé un contrat de franchise en Croatie. Par ailleurs, Belron a mis fin à son accord de franchise en Pologne. Au Canada, la société a lancé un projet de transformation d’envergure, incluant l’acquisition d’un certain nombre de franchisés ; les négociations se poursuivent afin d’acquérir d’autres franchisés en 2012. 2.3. Perspectives d’activité 2012 Belron prévoit une croissance organique des ventes stable à modérée compte tenu de l’environnement économique. La société poursuivra ses efforts en matière de qualité de service aux clients, aux compagnies d’assurance et aux gestionnaires de flotte, et d’amélioration de l’efficacité opérationnelle. 3. LOCATION AUTOMOBILE À COURT TERME – AVIS EUROPE Le dernier communiqué de presse d’Avis Europe plc, relatif à ses résultats semestriels, a été publié le 4 août 2011 et est disponible en anglais sur son site internet : www.avis-europe.com. Le 14 juin 2011, Avis Budget Group a proposé, par la voie d’un « Scheme of Arrangement », 3,15 GBP en cash pour chaque action Avis Europe, ce qui valorisait la totalité du capital d’Avis Europe à environ 636 millions GBP (719 millions EUR à cette date) et la participation de 59,6% de D’Ieteren dans Avis Europe à environ 367 millions GBP (409 millions EUR en tenant compte de l’effet net des couvertures de change et des frais de transaction). Cette offre cash de 3,15 GBP par action représentait une prime de : • 60,2% par rapport au cours de clôture de 1,966 GBP d’Avis Europe le 13 juin 2011, soit la veille de l’annonce ; et • 63,3% par rapport au cours de clôture moyen de 1,929 GBP de l’action Avis Europe sur les trois mois précédant la date de l’annonce. La cession d’Avis Europe a pris effet le 3 octobre 2011 et le produit de la vente a été reçu mi-octobre. A la suite de cette offre, Avis Europe est présenté dans les états financiers consolidés 2011 comme activité abandonnée. La contribution nette d’Avis Europe au résultat de la période, part du groupe, de D’Ieteren s’établit à 69,7 millions EUR. En outre, 18,2 millions EUR ont été reconnus directement dans les réserves consolidées du groupe. D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 6 FINANCEMENT DES ACTIVITÉS RE S ULTAT S D E L’E X ER CICE 2 0 1 1 Les activités du groupe D’Ieteren sont financées de manière autonome et indépendante. La dette financière nette1 du pôle D’Ieteren Auto / Corporate a baissé de 555,1 millions EUR à 71,6 millions EUR, notamment grâce au produit de la cession d’Avis Europe en octobre 2011. La dette financière nette1 de Belron est passée de 736,8 millions EUR à 778,6 millions EUR. En 2011, Belron a conclu un nouvel emprunt de 250 millions USD auprès d’investisseurs institutionnels américains (échéances en 2018, 2021 et 2023) et a conclu en fin d’année un nouveau crédit à 5 ans pour un montant de 450 millions EUR. La dette financière nette1 consolidée du groupe a baissé de 1.823,0 millions EUR à 850,2 millions EUR. REMPLOI DES FONDS ET POLITIQUE DE DIVIDENDE Depuis la montée de D’Ieteren à 92,7% du capital de Belron et la cession d’Avis Europe, activité qui a été très consommatrice de fonds, les besoins financiers futurs du groupe, hors acquisition de nouvelles activités, se limitent désormais principalement aux investissements opérationnels et de croissance de D’Ieteren Auto et de Belron, qui peuvent être financés par ces entités sans apport additionnel de fonds du groupe. Dans ces conditions, et conformément à l’esprit entrepreneurial qui anime de longue date le groupe D’Ieteren, le Conseil d’administration souhaite que les ressources libérées soient redéployées, par acquisition, dans une activité ayant une équipe de management de qualité et un modèle d’entreprise éprouvé, et ce dans le but de continuer à favoriser son expansion, notamment internationale, de concert avec son management. Cette activité devra permettre au groupe de jouer son rôle d’actionnaire actif. Le Conseil d’administration de D’Ieteren a également réexaminé la politique de dividende de la société. Il confirme qu’il entend maintenir sa politique permanente du plus large autofinancement possible, qui a soutenu le développement du groupe, et qui vise au renforcement des fonds propres et au maintien de ratios financiers de qualité. Sauf imprévu majeur, la société veillera à assurer un dividende stable ou, dans la mesure où les résultats le permettent, en croissance régulière. Au titre de l’exercice 2011, il proposera à l’Assemblée générale de porter le dividende à 0,80 EUR par action (2010 : 0,425 EUR), ce qui représente un taux de distribution de 18,2% par rapport au bénéfice net consolidé, part du groupe, des activités poursuivies. PERSPECTIVES POUR LE RÉSULTAT CONSOLIDÉ COURANT AVANT IMPÔTS 2012, PART DU GROUPE2 A la suite de la constitution de Volkswagen D’Ieteren Finance (voir page 3), le périmètre du résultat consolidé courant avant impôts, part du groupe, de D’Ieteren est légèrement modifié : jusqu’en 2011 celui-ci reflétait 100% du résultat de l’activité de location à long terme de D’Ieteren Lease ; à partir de 2012, il reflètera 50% du résultat de l’activité de l’entité combinée Volkswagen D’Ieteren Finance. Ce changement de périmètre conduit en 2012 à une diminution du résultat consolidé courant avant impôts, part du groupe, estimée à environ 2%. Incluant ce changement, et compte tenu des perspectives actuelles de ses activités et de l’incertitude caractérisant l’environnement économique ambiant, D’Ieteren prévoit une diminution d’environ 25% du résultat consolidé courant avant impôts 2012, part du groupe, par rapport à une année 2011 exceptionnelle. Notes 1 La dette financière nette est définie comme la somme des emprunts diminuée de la trésorerie, des équivalents de trésorerie et des investissements en actifs non-courants et courants. 2 A la suite de la constitution de Volkswagen D’Ieteren Finance, dont les résultats seront mis en équivalence, et afin de refléter au mieux l’ensemble des activités du groupe, le résultat courant avant impôts, part du groupe, inclura dorénavant la part du groupe dans le résultat courant avant impôts des entités mises en équivalence. D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 7 s.a. D’Ieteren n.v. États financiers consolidés 2011 SOMMAIRE 8 9 10 11 12 14 COMPTE DE RÉSULTATS CONSOLIDÉ ÉTAT CONSOLIDÉ DU RÉSULTAT GLOBAL ÉTAT CONSOLIDÉ DE LA SITUATION FINANCIERE ÉTAT CONSOLIDÉ DES VARIATIONS DES CAPITAUX PROPRES TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE CONSOLIDÉ NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 14 Note annexe 1 : Informations générales 14 Note annexe 2 : Méthodes comptables 22 Note annexe 3 : Information sectorielle 29 Note annexe 4 : Ventes 30 Note annexe 5 : Résultat opérationnel 31 Note annexe 6 : Charges financières nettes 32 Note annexe 7 : Entités mises en équivalence 33 Note annexe 8 : Impôts 34 Note annexe 9 : Éléments inhabituels et réajustements de valeur 36 Note annexe 10 : Résultat par action 38 Note annexe 11 : Goodwill 40 Note annexe 12 : Regroupements d’entreprises 42 Note annexe 13 : Autres actifs incorporels 43 Note annexe 14 : Véhicules 45 Note annexe 15 : Autres immobilisations corporelles 46 Note annexe 16 : Immeubles de placement 46 Note annexe 17 : Actifs financiers disponibles à la vente 47 Note annexe 18 : Dérivés détenus à des fins de couverture 49 Note annexe 19 : Dérivés détenus à des fins de transaction 50 Note annexe 20 : Actifs et engagements liés aux avantages à long terme du personnel 54 55 55 82 Note annexe 21: Impôts différés Note annexe 22 : Autres créances non-courantes Note annexe 23 : Actifs non-courants détenus en vue de la vente 57 Note annexe 24 : Stocks 57 Note annexe 25 : Autres actifs financiers 57 Note annexe 26 : Actifs et passifs d’impôts exigibles 58 Note annexe 27 : Clients et autres débiteurs 59 Note annexe 28 : Trésorerie et équivalents de trésorerie 59 Note annexe 29 : Capitaux propres 61 Note annexe 30 : Provisions 62 Note annexe 31 : Emprunts 66 Note annexe 32 : Dette nette 67 Note annexe 33 : Options de vente accordées aux actionnaires ne détenant pas le contrôle 67 Note annexe 34 : Autres dettes non-courantes 67 Note annexe 35 : Fournisseurs et autres créditeurs 68 Note annexe 36 : Frais de personnel 69 Note annexe 37 : Paiements fondés sur des actions 70 Note annexe 38 : Gestion des risques financiers 74 Note annexe 39 : Éléments éventuels et engagements 75 Note annexe 40 : Transactions avec les parties liées 75 Note annexe 41 : Activités abandonnées 79 Note annexe 42 : Liste des filiales, entreprises associées et coentreprises 80 Note annexe 43 : Taux de change 80 Note annexe 44 : Événements postérieurs à la date de clôture 81 Note annexe 45 : Rapport du commissaire COMPTES ANNUELS STATUTAIRES ABRÉGÉS 2011 Déclaration des personnes responsables Nous attestons qu’à notre connaissance, les états financiers consolidés arrêtés au 31 décembre 2011, établis conformément aux normes internationales d’information financière (IFRS) telles qu’adoptées par l’Union européenne, donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et des résultats de la s.a. D’Ieteren n.v. et des entreprises comprises dans la consolidation, et que le rapport de gestion contient un exposé fidèle de l’évolution des affaires, des résultats et de la situation de la s.a. D’Ieteren n.v. et des entreprises comprises dans la consolidation, ainsi qu’une description des principaux risques et incertitudes auxquels ils sont confrontés. Au nom du Conseil d’administration, Jean-Pierre Bizet Administrateur délégué Roland D’Ieteren Président D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 8 É TAT S F I NANCI E RS CON SOLID ÉS Compte de résultats consolidé Exercice clôturé le 31 décembre en millions de EUR Notes annexes 2010 (1) 2011 Total Dont Eléments courants (2) Ventes 4 Coût des ventes Marge brute Charges commerciales et administratives Autres produits opérationnels Autres charges opérationnelles Total Eléments inhabituels et réajustements de valeur (2) Dont Eléments courants (2) Eléments inhabituels et réajustements de valeur (2) 5.977,3 5.977,3 - 5.533,8 5.533,8 - -4.246,3 -4.246,4 0,1 -3.833,0 -3.834,2 1,2 1.731,0 1.730,9 0,1 1.700,8 1.699,6 1,2 -1.369,3 -1.357,6 -11,7 -1.363,6 -1.348,6 -15,0 2,2 2,2 - 0,6 0,6 - -12,4 1,7 -14,1 -9,8 -3,4 -6,4 -20,2 Résultat opérationnel 5 351,5 377,2 -25,7 328,0 348,2 Charges financières nettes 6 -54,1 -55,2 1,1 -53,6 -57,0 3,4 Résultat avant impôts 9 297,4 322,0 -24,6 274,4 291,2 -16,8 Quote-part dans le résultat des entités mises en équivalence 7 -0,1 -0,1 - 0,5 0,5 - Impôts 8 Résultat des activités poursuivies Activités abandonnées 41 RÉSULTAT DE LA PÉRIODE -43,7 -49,5 5,8 -58,1 -63,2 5,1 253,6 272,4 -18,8 216,8 228,5 -11,7 122,4 86,1 36,3 19,4 27,9 -8,5 376,0 358,5 17,5 236,2 256,4 -20,2 312,6 312,0 0,6 218,8 234,2 -15,4 63,4 46,5 16,9 17,4 22,2 -4,8 Résultat attribuable aux: Porteurs de capitaux propres de la société-mère 9 Participations ne donnant pas le contrôle Résultat par action pour le résultat de la période attribuable aux porteurs de capitaux propres de la société-mère De base (en EUR) 10 5,66 5,65 0,01 3,97 4,26 -0,29 Dilué (en EUR) 10 5,63 5,62 0,01 3,95 4,23 -0,28 De base (en EUR) 10 4,40 4,71 -0,31 3,76 3,95 -0,19 Dilué (en EUR) 10 4,37 4,68 -0,31 3,73 3,93 -0,20 Résultat par action pour le résultat des activités poursuivies attribuable aux porteurs de capitaux propres de la société-mère 1 2 Après retraitement (voir note annexe 2.1). Voir le résumé des principales méthodes comptables appliquées en note annexe 2 et les éléments inhabituels et réajustements de valeur en note annexe 9. D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 9 État consolidé du résultat global Exercice clôturé le 31 décembre en millions de EUR Notes annexes Résultat de la période 2011 2010 376,0 236,2 -57,0 22,6 1,0 10,7 Autres éléments du résultat global Gains actuariels relatifs (Pertes actuarielles relatives) aux engagements vis-à-vis du personnel 20 Écarts de conversion Écarts de conversion: reclassification dans le compte de résultats 7,3 - Juste valeur des instruments financiers disponibles à la vente -0,1 0,1 Couverture des flux de trésorerie: gains (pertes) résultant de variations de juste valeur comptabilisé(e)s en capitaux propres 17,8 -9,4 2,2 10,0 41 Couverture des flux de trésorerie: transfert vers le compte de résultats Couverture des flux de trésorerie: reclassification dans le compte de résultats 6,3 - Impôts relatifs aux gains actuariels relatifs (pertes actuarielles relatives) aux engagements vis-à-vis du personnel 15,8 -8,6 Impôts relatifs aux écarts de conversion -0,4 3,3 Impôts relatifs aux couvertures des flux de trésorerie -4,9 -0,8 41 -12,0 27,9 Résultat global total de la période 364,0 264,1 soit: 301,1 238,7 215,3 216,0 Sous-total attribuable aux porteurs de capitaux propres de la société-mère Activités poursuivies Activités abandonnées attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle 41 85,8 22,7 62,9 25,4 D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 10 É TAT S F I NANCI E RS CON SOLID ÉS État consolidé de la situation financière Au 31 décembre en millions de EUR Goodwill Autres immobilisations incorporelles Véhicules Autres immobilisations corporelles Immeubles de placement Participations mises en équivalence Actifs financiers disponibles à la vente Dérivés détenus à des fins de couverture Dérivés détenus à des fins de transaction Actifs liés aux avantages à long terme du personnel Actifs d’impôts différés Autres créances Notes annexes 2011 2010 11 13 14 15 16 7 17 18 19 20 21 22 1.026,0 428,4 436,3 5,6 3,8 0,5 15,7 30,5 54,3 3,0 1.004,6 792,2 658,3 475,4 5,8 20,3 1,2 4,8 2,2 39,2 92,3 4,0 2.004,1 3.100,3 347,7 626,9 1,1 12,3 1,1 7,7 399,4 250,0 1.646,2 3.650,3 1,7 551,4 0,1 19,7 25,9 5,9 1.384,9 267,2 2.256,8 5.357,1 1.250,6 214,1 1.464,7 110,1 96,1 Actifs non-courants Actifs non-courants classés comme détenus en vue de la vente Stocks Dérivés détenus à des fins de couverture Dérivés détenus à des fins de transaction Autres actifs financiers Actifs d’impôts exigibles Clients et autres débiteurs Trésorerie et équivalents de trésorerie Actifs courants TOTAL DES ACTIFS 23 24 18 19 25 26 27 28 Capital et réserves attribuables aux porteurs de capitaux propres Participations ne donnant pas le contrôle Capitaux propres Engagements liés aux avantages à long terme du personnel 20 1.530,5 1,6 1.532,1 59,1 Autres provisions 30 68,6 Dérivés détenus à des fins de couverture 18 - 17,3 31/32 788,2 1.738,6 Emprunts Dérivés détenus à des fins de transaction 19 1,1 0,1 Options de vente accordées aux actionnaires ne détenant pas le contrôle 33 154,0 163,0 Autres dettes 34 7,7 13,3 Passifs d’impôts différés Passifs non-courants Passifs liés à des actifs non-courants classés comme détenus en vue de la vente 21 23 45,6 1.124,3 333,2 156,6 2.295,1 - Provisions 30 8,9 25,3 Dérivés détenus à des fins de couverture 18 - 12,9 31/32 53,1 356,2 24,6 Emprunts Dérivés détenus à des fins de transaction 19 7,6 Passifs d’impôts exigibles 26 33,4 60,7 Fournisseurs et autres créditeurs 35 557,7 1.117,6 993,9 3.650,3 1.597,3 5.357,1 Passifs courants TOTAL DES CAPITAUX PROPRES ET DES PASSIFS D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 11 État consolidé des variations des capitaux propres Au 31 décembre en millions de EUR Capital et réserves attribuables aux porteurs de capitaux propres Capital représenté par des actions ordinaires Au 1er janvier 2010 Primes d’émission Réserve liée aux paiements Actions fondés sur propres des actions Réserve Réserve de juste de couvaleur verture Gains et pertes Résultats actuareportés riels Impôts Part du groupe Participations ne donnant pas le contrôle Capitaux propres 1.154,6 Écarts de conversion cumulés 160,0 24,4 -20,2 2,6 0,1 -3,1 931,3 -57,0 20,5 -30,1 1.028,5 126,1 Actions propres - - 4,6 - - - - - - - 4,6 - 4,6 Dividendes 2009 payés en 2010 - - - - - - -17,9 - - - -17,9 -6,3 -24,2 Traitement des options de vente - mouvement de la période - - - - - - -2,6 - - - -2,6 -3,8 -6,4 Autres variations - - - 1,9 - - -3,3 - 0,7 - -0,7 72,7 72,0 Résultat global total - - - - - -0,2 218,8 18,6 -5,3 6,8 238,7 25,4 264,1 Au 31 décembre 2010 160,0 24,4 -15,6 4,5 0,1 -3,3 1.126,3 -38,4 15,9 -23,3 1.250,6 214,1 1.464,7 Actions propres - - - - - - - - - - - -0,7 -0,7 Dividendes 2010 payés en 2011 - - - - - - -23,5 - - - -23,5 -7,3 -30,8 Traitement des options de vente - mouvement de la période - - - - - - - - - - - -1,6 -1,6 Sortie de périmètre (voir note annexe 41) - - - - - - - - - - - -265,2 -265,2 Autres variations - - - 2,5 - - -0,2 - - - 2,3 -0,6 1,7 Résultat global total - - - - -0,1 24,2 312,6 -51,0 8,8 6,6 301,1 62,9 364,0 160,0 24,4 -15,6 7,0 - 20,9 1.415,2 -89,4 24,7 -16,7 1.530,5 1,6 1.532,1 Au 31 décembre 2011 D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 12 Tableau des flux de trésorerie consolidé É TAT S F I NANCI E RS CON SOLID ÉS Exercice clôturé le 31 décembre en millions de EUR Notes annexes 2011 2010 (1) Flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles poursuivies 351,5 328,0 Amortissement des véhicules des activités de location simple 5 62,6 61,5 Amortissement des autres actifs corporels 5 83,0 80,2 Amortissement des autres actifs incorporels 5 24,2 26,5 Pertes de valeur sur goodwill et sur autres actifs non-courants 9 13,7 - Autres éléments sans effet de trésorerie 9 4,1 -159,9 Résultat opérationnel des activités poursuivies Obligations en matière de prestations de retraite Achats des véhicules pour activités de location simple (2) Cessions des véhicules pour activités de location simple (2) -25,7 -14,0 -183,7 -150,2 106,4 95,7 -106,6 -56,8 Flux de trésorerie des activités opérationnelles 329,5 211,0 Impôts payés -40,2 -53,3 Flux de trésorerie opérationnels nets 289,3 157,7 -119,9 -137,9 Variation du besoin en fonds de roulement Flux de trésorerie provenant des activités d’investissement poursuivies Achats d’actifs immobilisés (hors véhicules) Cessions d’actifs immobilisés (hors véhicules) Investissement net en immobilisations corporelles et incorporelles Acquisition de participations à des actionnaires ne détenant pas le contrôle Acquisitions de filiales (nettes de trésorerie acquise) 2,7 -112,5 -135,2 9 -13,1 -0,3 9/12 -27,7 -29,8 16,6 9 0,2 Cession de filiales (nette de trésorerie cédée) 9/41 302,3 - Investissement net en autres actifs financiers 25 2,5 -5,2 151,7 -153,9 Cession de participations à des actionnaires ne détenant pas le contrôle Flux de trésorerie d’investissement nets 1 7,4 Après retraitement (voir note annexe 2.1). 2 Hors véhicules détenus sous contrats de type « buy-back ». D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 13 Tableau des flux de trésorerie consolidé (suite) Exercice clôturé le 31 décembre en millions de EUR Notes annexes 2011 2010 (1) 9 - -111,3 Flux de trésorerie provenant des activités de financement poursuivies Entrées de trésorerie nettes provenant de l'émission d'instruments de capitaux propres Cession/(Acquisition) nette d’actions propres Remboursement de dettes de location-financement Variation nette des autres emprunts Intérêts nets payés Dividendes versés par la société-mère 29 Dividendes reçus des/(versés par les) filiales Flux de trésorerie de financement nets Flux de trésorerie des activités poursuivies Flux de trésorerie des activités abandonnées 41 FLUX DE TRÉSORERIE TOTAUX DE LA PÉRIODE - 4,7 -23,7 -24,1 -227,7 -43,1 -53,5 -57,8 -23,5 -17,9 -7,3 -6,0 -335,7 -255,5 105,3 -251,7 -122,2 170,6 -16,9 -81,1 Réconciliation avec l'état de la situation financière Trésorerie au début de l’exercice 28 127,8 91,5 Équivalents de trésorerie au début de l’exercice 28 139,4 256,7 Trésorerie et équivalents de trésorerie au début de l’exercice 28 267,2 348,2 -16,9 -81,1 Flux de trésorerie totaux de la période Écarts de conversion Trésorerie et équivalents de trésorerie à la fin de l’exercice 1 -0,2 0,1 250,1 267,2 Inclus dans la ligne "Trésorerie et équivalents de trésorerie" 28 250,0 267,2 Inclus dans la ligne "Actifs non-courants classés comme détenus en vue de la vente" 23 0,1 - Après retraitement (voir note annexe 2.1). D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 14 Notes annexes aux états f inanciers consolidés É TAT S F I NANCI E RS CON SOLID ÉS NOTE ANNEXE 1: INFORMATIONS GÉNÉRALES s.a. D’Ieteren n.v. (dénommée dans les états financiers « la société » ou « la société-mère ») est une société anonyme de droit belge, dont les actionnaires de contrôle sont mentionnés en note annexe 29. L’adresse du siège social de la société est la suivante: Rue du Mail 50 B-1050 Bruxelles La société et ses filiales (formant ensemble « le groupe ») constituent un groupe international, actif dans des activités de services à l’automobiliste: - la distribution automobile en Belgique de Volkswagen, Audi, Seat, Skoda, Bentley, Lamborghini, Bugatti, Porsche et Yamaha; - la réparation et le remplacement de vitrage de véhicules en Europe, en Amérique du Nord et du Sud, en Australie et en Nouvelle-Zélande via Belron s.a. et notamment ses marques CARGLASS®, AUTOGLASS® et SAFELITE® AUTO GLASS. Le groupe est présent dans 33 pays, au service de plus de 13 millions de clients. Les actions de la société sont cotées sur Euronext Bruxelles. La publication des états financiers consolidés a été approuvée par le Conseil d’administration tenu le 28 février 2012. NOTE ANNEXE 2: MÉTHODES COMPTABLES Note annexe 2.1: Bases d’évaluation Les états financiers consolidés 2011 couvrent la période de 12 mois clôturée le 31 décembre 2011. Ils ont été préparés sur base du référentiel comptable « International Financial Reporting Standards » (« IFRS ») et des interprétations de l’« International Financial Reporting Interpretations Committee » (« IFRIC »), publiées et effectives qui ont été approuvées par l’Union européenne (« UE »). Les états financiers consolidés sont établis en respectant le principe du coût historique à l’exception des actifs financiers disponibles à la vente, des SICAV monétaires présentés en trésorerie et équivalents de trésorerie et des actifs et passifs financiers (incluant les produits dérivés) qui sont évalués à la juste valeur. Les états financiers consolidés ont été établis selon la méthode de la comptabilité d’engagement, et sur une base de continuité d’exploitation, sur un horizon de temps prévisible. La préparation des états financiers consolidés requiert de la part de la direction l’établissement d’estimations et l’utilisation d’hypothèses qui affectent, à la date de clôture, le montant des revenus, des dépenses, des actifs et des passifs, ainsi que des actifs et passifs latents. Si ces estimations ou hypothèses, qui se fondent sur le jugement actuel de la direction, devaient être modifiées pour refléter des circonstances différentes de celles prévues initialement, les conséquences de ces modifications seraient prises en compte au cours de l’exercice qui aura vu changer les circonstances. Les domaines requérant un niveau élevé de jugement de la part de la direction, ou particulièrement complexes, ainsi que les domaines pour lesquels les estimations et hypothèses peuvent avoir un impact important sur les états financiers consolidés, sont mentionnés le cas échéant dans les notes annexes. Transactions significatives En juin 2011, les Conseils d’administration d’Avis Budget Group et d’Avis Europe ont annoncé qu’ils étaient parvenus à un accord sur les conditions d’une recommandation pour l’acquisition en espèces par Avis Budget Group de l’intégralité du capital d’Avis Europe via un « Scheme of arrangement » entre Avis Europe et ses actionnaires, processus prévu dans la section 26 du Code britannique des sociétés. Le Conseil d’administration de la société-mère s’était engagé irrévocablement à voter en faveur de cette proposition, laquelle a pris effet le 3 octobre 2011. Le Conseil d’administration de la société-mère a considéré que le groupe avait perdu le contrôle à cette date et a dès lors déconsolidé Avis Europe et ses filiales (segment de la location automobile) à partir du 1er octobre 2011. Le Conseil d’administration de la société-mère a également considéré que les critères de classification définis dans la norme IFRS 5 « Actifs non-courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées » étaient rencontrés et a donc décidé de présenter les 9 mois de résultat du secteur de la location automobile comme une activité abandonnée. Le compte de résultats consolidé, l’état consolidé du résultat global et le tableau des flux de trésorerie consolidé au 31 décembre 2010 ont été retraités en conséquence. De plus amples d’informations sont données dans la note annexe 41 de ces états financiers consolidés. Le 10 octobre 2011, la société-mère et Volkswagen Financial Services (filiale du groupe Volkswagen) annonçaient qu’ils avaient conclu un accord afin de créer une filiale commune, Volkswagen D’Ieteren Finance (VDFin), destinée à offrir un éventail complet de services financiers associés à la vente de véhicules du groupe Volkswagen sur le marché belge. VDFin sera opérationnel début 2012 et sera constituée par l’apport de D’Ieteren Lease s.a., filiale du groupe active dans la location simple, et des activités de Volkswagen Bank Belgium. VDFin sera détenue à 50% moins une action par le groupe et à 50% plus une action par Volkswagen Financial Services. Les deux parties ont signé le pacte d’actionnaires le 23 décembre 2011. Le Conseil d’administration de la société-mère a considéré que la société-mère était engagée dans un plan de vente de D’Ieteren Lease conduisant à une perte de contrôle de sa filiale et a par conséquent décidé de présenter dans l’état consolidé de la situation financière au 31 décembre 2011 tous les actifs et passifs de sa filiale comme détenus en vue de la vente ; les critères de classification définis dans la norme IFRS 5 « Actifs non courant détenus en vue de la vente et activités abandonnées » étant satisfaits. De plus amples informations sont données dans la note annexe 23 de ces états financiers consolidés. D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 15 NOTE ANNEXE 2: MÉTHODES COMPTABLES (SUITE) Note annexe 2.2: Résumé des principales méthodes comptables appliquées Les principales méthodes comptables appliquées lors de la préparation de ces états financiers consolidés sont décrites ci-dessous. Ces méthodes comptables ont été appliquées de manière consistante à tous les exercices présentés, sauf indication contraire. Les estimations utilisées pour la préparation des états financiers semestriels n’ont pas été significativement modifiées dans la seconde partie de l’exercice. Les nouvelles normes, amendements aux normes et interprétations, qui sont obligatoirement applicables pour la première fois à l’exercice comptable débutant le 1er janvier 2011, sont les suivants: - Amendement à la norme IAS 24 « Informations relatives aux parties liées » (applicable au 1er janvier 2011) ; - Amendement à la norme IAS 32 « Instruments financiers : Présentation – Classement des émissions de droits » (applicable au 1er février 2010) ; - Amendement à l’interprétation IFRIC 14 « Paiements d’avance d’exigences de financement minimal » (applicable au 1er janvier 2011); - Interprétation IFRIC 19 « Extinction de passifs financiers avec des instruments de capitaux propres » (applicable au 1er juillet 2010) ; - Améliorations aux normes IFRS portant sur les normes IAS 1, IAS 27, IAS 34, IFRS1, IFRS 3, IFRS 7 et à l’interprétation IFRIC 13 (publiées par l’IASB en mai 2010 – applicables au 1er janvier 2011). Ces améliorations n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers consolidés du groupe. Les normes, amendements et interprétations relatifs aux normes existantes qui ont été publiés par l’IASB et qui sont obligatoirement applicables aux exercices débutant le ou après le 1er janvier 2012, que le groupe n’a pas adoptés de manière anticipée, sont les suivants: - Amendement à la norme IFRS 7 « Instruments financiers : Informations à fournir » (applicable au 1er juillet 2011 - sous réserve d’approbation par l’UE); - Amendement à la norme IAS 12 « Impôts sur le résultat – Impôt différé » (applicable au 1er janvier 2012 - sous réserve d’approbation par l’UE); - Amendement à la norme IAS 1 « Présentation des états financiers : Présentation des autres éléments du résultat global » (applicable au 1er juillet 2012 - sous réserve d’approbation par l’UE); - Amendement à la norme IAS 19 « Avantages du personnel » (applicable au 1er janvier 2013 - sous réserve d’approbation par l’UE); - Amendement à la norme IAS 27 Révisée « Etats financiers individuels » (applicable au 1er janvier 2013 - sous réserve d’approbation par l’UE); - Amendement à la norme IAS 28 Révisée « Participations dans des entreprises associées et coentreprises » (applicable au 1er janvier 2013 - sous réserve d’approbation par l’UE); - Norme IFRS 9 « Instruments financiers » (applicable au 1er janvier 2015 – sous réserve d’approbation par l’UE); - Norme IFRS 10 « Etats financiers consolidés » (applicable au 1er janvier 2013 – sous réserve d’approbation par l’UE); - Norme IFRS 11 « Partenariats » (applicable au 1er janvier 2013 – sous réserve d’approbation par l’UE); - Norme IFRS 12 « Informations à fournir sur les participations dans d’autres entités » (applicable au 1er janvier 2013 – sous réserve d’approbation par l’UE); - Norme IFRS 13 « Evaluation à la juste valeur » (applicable au 1er janvier 2013 – sous réserve d’approbation par l’UE). Le groupe détermine actuellement les conséquences qu’aura l’introduction des changements énumérés ci-dessus. Principes de consolidation Filiales Les filiales, c’est-à-dire les entités dans lesquelles le groupe a, directement ou indirectement, un intérêt de plus de la moitié des droits de vote ou est en mesure de pouvoir diriger les politiques financières et opérationnelles, sont consolidées. Les filiales sont consolidées à partir du moment où le contrôle est transféré au groupe, et ne sont plus consolidées à partir du moment où ce contrôle cesse. Toutes les transactions entre sociétés du groupe (ainsi que les soldes et les gains non réalisés y afférents) sont éliminées lors du processus de consolidation. Les transactions avec les actionnaires ne détenant pas le contrôle ne conduisant pas à une perte de contrôle sont comptabilisées comme des transactions portant sur des capitaux propres. La différence entre la juste valeur de la contrepartie payée et la valeur comptable de la part acquise de l’actif net de la filiale est comptabilisée dans les capitaux propres. Les profits et les pertes sur les cessions aux actionnaires ne détenant pas le contrôle ne conduisant pas à une perte de contrôle sont aussi comptabilisés dans les capitaux propres. Lorsque le groupe perd le contrôle, la participation résiduelle conservée dans l’entité est réévaluée à sa juste valeur à la date de la perte de contrôle, et la variation avec la valeur comptable est comptabilisée dans le compte de résultats. Cette juste valeur constitue la valeur comptable initiale pour la comptabilisation de la participation résiduelle conservée comme une entreprise associée, une coentreprise ou un actif financier. De plus, les montants comptabilisés précédemment dans les autres éléments du résultat global sont reclassés dans le compte de résultats. D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 16 NOTE ANNEXE 2: MÉTHODES COMPTABLES (SUITE) É TAT S F I NANCI E RS CON SOLID ÉS Entreprises associées Les entreprises associées sont toutes les entités dans lesquelles le groupe exerce une influence notable, mais qu’il ne contrôle pas. Il s’agit d’entreprises dans lesquelles le groupe détient généralement entre 20% et 50% des droits de vote. Les investissements dans les entreprises associées sont comptabilisés selon la méthode de la mise en équivalence. Les investissements sont comptabilisés initialement à leur coût et la valeur comptable est augmentée ou diminuée afin de reconnaître après la date d’acquisition la part de l’investisseur dans les profits et les pertes de l’entreprise associée. L’investissement du groupe dans les entreprises associées comprend également le goodwill d’acquisition. La part du groupe dans le résultat des entreprises associées représente la part du groupe dans le résultat après impôts des entreprises associées. Les profits et les pertes issus de transactions entre le groupe et les entreprises associées sont éliminés à hauteur de la part du groupe dans ces entreprises associées. Les gains non réalisés issus de transactions entre le groupe et les entreprises associées sont aussi éliminés selon le même principe ; les pertes non réalisées sont également éliminées à moins que la transaction témoigne d’une perte de valeur de l’actif transféré. La méthode de la mise en équivalence n’est plus appliquée lorsque la valeur comptable de la participation dans une entreprise associée devient nulle, sauf si le groupe a contracté ou garanti des obligations eu égard à l’entreprise associée. Participations dans des coentreprises Les participations dans des coentreprises sont comptabilisées selon la méthode de la mise en équivalence. Les principes énumérés ci-dessus relatifs aux entreprises associées sont aussi applicables aux coentreprises. Perte de valeur d’entreprises associées et de coentreprises Le groupe détermine à chaque date de clôture s’il existe une preuve objective que l’investissement dans l’entreprise mise en équivalence s’est déprécié. Dans ce cas, le groupe calcule le montant de la perte de valeur comme étant la différence entre la valeur recouvrable de l’entreprise associée ou de la coentreprise et sa valeur comptable et comptabilise ce montant dans la rubrique « Quote-part des profits et des pertes dans une entreprise associée ou dans une coentreprise » du compte de résultats. Conversion des devises étrangères La consolidation du groupe est réalisée en euros. Les comptes de résultats des entités étrangères sont convertis en euros aux cours de change moyens pondérés de la période, et les états de la situation financière au taux de clôture prévalant à la date de ces mêmes états. Le goodwill et les ajustements à la juste valeur des actifs et passifs provenant de l’acquisition d’une entité étrangère sont traités comme des actifs et des passifs de cette entité étrangère et convertis au cours de change de clôture. Les transactions en monnaie étrangère sont comptabilisées au cours de change en vigueur à la date de la transaction. Les gains et pertes résultant du règlement de ces transactions et de la conversion des actifs et des passifs monétaires libellés en devises étrangères sont pris en compte de résultats. Les écarts de change issus de la conversion aux taux de clôture des investissements nets du groupe dans des filiales, coentreprises et entreprises associées, et certains emprunts intra-groupe, sont présentés en écarts de conversion dans les autres éléments du résultat global. L’investissement net du groupe comprend la part du groupe dans l’actif net des filiales, coentreprises et entreprises associées, et certains emprunts intra-groupe. La définition de l’investissement net tient compte des emprunts entre les filiales et de certains éléments intra-groupe libellés en devises. Les autres écarts de change sont comptabilisés dans le compte de résultats. Quand le groupe couvre des investissements nets dans des activités à l’étranger, les gains et les pertes relatifs à la partie efficace de l’instrument de couverture sont comptabilisés en écarts de conversion dans les autres éléments du résultat global. Les gains ou pertes relatifs aux parties inefficaces sont comptabilisés dans le compte de résultats. Les gains et pertes cumulés dans les autres éléments du résultat global sont pris en compte de résultats lors de la cession de l’activité à l’étranger. Goodwill Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés en appliquant la méthode de l’acquisition (« acquisition method ») à la date d’acquisition, celle-ci étant la date à laquelle le contrôle est transféré au groupe. Le contrôle est le pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles d’une entité afin d’obtenir des avantages de ses activités. Le coût d’une acquisition est évalué comme le total de la contrepartie transférée, évaluée à sa juste valeur à la date d’acquisition, du montant de la participation ne donnant pas le contrôle et de la participation détenue précédemment dans l’entreprise acquise. Pour chaque regroupement d’entreprises, le groupe évalue la participation ne donnant pas le contrôle dans l’entreprise acquise soit à la juste valeur, soit à la part proportionnelle dans l’actif net identifiable de l’entreprise acquise. L’excédent du total de la contrepartie transférée et du montant reconnu de la participation ne donnant pas le contrôle dans le montant net reconnu (généralement à la juste valeur) des actifs identifiables de l’entreprise acquise et des passifs repris constitue un goodwill et est reconnu en tant qu’actif. Dans le cas où cet excédent est négatif, il est immédiatement comptabilisé en résultat. Après la comptabilisation initiale, le goodwill est évalué à son coût, diminué du cumul des pertes de valeur. Toute contrepartie éventuelle due est reconnue à sa juste valeur à la date d’acquisition. Si la contrepartie éventuelle est présentée en capitaux propres, elle n’est pas réévaluée et son règlement ultérieur est comptabilisé en capitaux propres. Dans le cas contraire, les changements ultérieurs de la juste valeur sont comptabilisés en résultat. Les coûts d’acquisition encourus sont comptabilisés en résultat. Pour les besoins des tests de dépréciation, le goodwill acquis dans un regroupement d’entreprises est affecté à chacune des unités génératrices de trésorerie ou à chacun des groupes d’unités génératrices de trésorerie qui devraient bénéficier des synergies du regroupement d’entreprises. Chaque unité ou groupe d’unités auxquels le goodwill est affecté représente le niveau le plus bas auquel le goodwill fait l’objet d’un suivi pour des besoins de gestion interne. Le goodwill est suivi au niveau des secteurs opérationnels. D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 17 NOTE ANNEXE 2: MÉTHODES COMPTABLES (SUITE) Les goodwill sont soumis à un test de perte de valeur annuellement ou plus souvent si des évènements ou des changements de circonstances indiquent une perte de valeur potentielle. La valeur comptable du goodwill est comparée à la valeur recouvrable, cette dernière étant la valeur la plus haute entre la valeur d’usage et la juste valeur diminuée des coûts de la vente. Une perte de valeur est comptabilisée directement comme une charge et n’est pas annulée ultérieurement. Immobilisations incorporelles Une immobilisation incorporelle est évaluée à son coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. Les contrats clients et les marques acquises dans le cadre d’un regroupement d’entreprises sont comptabilisés à leur juste valeur à la date d’acquisition. Généralement, les coûts associés au développement ou à la maintenance des logiciels sont pris en résultat lorsqu’ils sont encourus. Cependant, les coûts directement associés à des logiciels identifiables et uniques, contrôlés par le groupe et appelés à générer au-delà d’un an des bénéfices économiques supérieurs à leur coût, sont reconnus comme immobilisations incorporelles. Les immobilisations incorporelles ayant une durée d’utilité finie sont amorties sur leur durée d’utilité selon les méthodes suivantes: - logiciels: amortissement linéaire sur 2 à 7 ans ; - contrats clients Safelite: amortissement linéaire sur 10 ans (à partir de mars 2007) ; - contrats clients Cindy Rowe: amortissement linéaire sur 7 ans (à partir de janvier 2009) ; - contrats clients Diamond: amortissement linéaire sur 7 ans (à partir de juillet 2008) ; - contrats clients IGD: amortissement linéaire sur 7 ans (à partir d’octobre 2009) ; - contrats clients Car et Bus: amortissement linéaire sur 4 ans (à partir de mars 2010) ; - contrats clients au Canada: amortissement linéaire entre 1 et 6 ans ; - les marques AUTO GLASS SPECIALISTS® et ELITE AUTO GLASS™: amortissement linéaire sur 2,5 ans (à partir du 1er juillet 2008) ; - la marque DIAMOND TRIUMPH GLASS™: amortissement linéaire sur 24 mois (à partir du 1er juillet 2008) ; - la marque CINDY ROWE AUTO GLASS™: amortissement linéaire sur 3 ans (à partir du 1er janvier 2009) ; - les marques Auto Glass Center Inc. et Alliance Claim Solutions (acquisition IGD): amortissement linéaire sur 3 ans (à partir du 1er octobre 2009) ; - la marque Car et Bus®: amortissement linéaire sur 2 ans (à partir du 1er janvier 2010) ; - la marque Apple et Autostock: amortissement linéaire sur 2 ans (à partir du début de 2011). Les périodes d’amortissement sont réévaluées annuellement. Lorsque les marques sont susceptibles de générer des entrées nettes de trésorerie durant une période limitée dans le temps, elles sont amorties sur leur durée d’utilité résiduelle. Les marques CARGLASS® et AUTOGLASS®, acquises en 1999, ainsi que les marques GLASPRO™, SPEEDY GLASS®, APPLE AUTO GLASS® et WINDSHIELD PROS™ acquises en 2005, ainsi que la marque SAFELITE® AUTO GLASS acquise en 2007, ont des durées d’utilité indéterminées étant donné qu’il n’existe, grâce aux efforts marketing consentis, aucune limite prévisible à la période pendant laquelle ces actifs sont appelés à générer des entrées nettes de trésorerie pour le groupe. Elles ne sont par conséquent pas amorties mais soumises annuellement à des tests de perte de valeur. Tout actif incorporel, ayant une durée d’utilité finie ou indéterminée, pour lequel il existe une indication de perte de valeur, fait l’objet d’une évaluation et, le cas échéant, voit sa valeur comptable ramenée immédiatement à sa valeur recouvrable. Recherche et développement Les dépenses de recherche (ou relatives à la phase de recherche d’un projet interne) sont comptabilisées en charges lorsqu’elles sont encourues. Une immobilisation incorporelle résultant d’un développement (ou de la phase de développement d’un projet interne) est comptabilisée si, et seulement si, tous les éléments suivants peuvent être démontrés: (a) la faisabilité technique de l’achèvement de l’immobilisation incorporelle en vue de sa mise en service ou de sa vente; (b) l’intention d’achever l’immobilisation incorporelle et de l’utiliser ou de la vendre; (c) la capacité à utiliser ou à vendre l’immobilisation incorporelle; (d) la façon dont l’immobilisation incorporelle générera des avantages économiques futurs probables; (e) la disponibilité des ressources techniques, financières et autres, nécessaires à l’achèvement du développement et à l’utilisation ou à la vente de l’immobilisation incorporelle; (f) la capacité à évaluer de façon fiable les dépenses attribuables au développement de l’immobilisation incorporelle. Immobilisations corporelles Une immobilisation corporelle est initialement évaluée à son coût. Celui-ci comprend le prix d’achat (y compris les droits de douane et les taxes non remboursables, après déduction des remises et rabais), ainsi que tout coût directement attribuable au transfert de l’actif jusqu’à son lieu d’exploitation et à sa mise en état pour permettre son exploitation. Le cas échéant, le coût comprend également l’estimation initiale du coût relatif au démantèlement et à l’enlèvement de l’immobilisation et à la remise en état du site sur lequel elle est située. Après sa comptabilisation en tant qu’actif, une immobilisation corporelle est comptabilisée à son coût diminué du cumul des amortissements et du cumul des pertes de valeur. Le montant amortissable est réparti de manière linéaire sur sa durée d’utilité. D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 18 É TAT S F I NANCI E RS CON SOLID ÉS NOTE ANNEXE 2: MÉTHODES COMPTABLES (SUITE) Les principales périodes d’amortissement sont les suivantes: - Bâtiments: de 40 à 50 ans; - Installations et équipements: de 3 à 15 ans; - Équipement informatique: de 2 à 7 ans; - Actifs détenus en location: dépend de la durée de la location ; - L’amortissement linéaire sur les véhicules en flotte est basé sur la valeur d’acquisition de ces véhicules, l’estimation de leur valeur résiduelle future et leur période de détention envisagée. Les valeurs résiduelles et les durées d’utilité sont revues et ajustées si nécessaire à chaque date de clôture. Lorsque la valeur comptable d’une immobilisation corporelle est plus élevée que la valeur recouvrable estimée de cette immobilisation, celle-ci est ramenée immédiatement à sa valeur recouvrable. Les coûts ultérieurs sont inclus dans la valeur comptable de l’actif ou comptabilisés comme un actif distinct, seulement s’il est probable que les avantages économique futurs associés à ces éléments iront à l’entité et si le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable. La valeur comptable des parties remplacées est décomptabilisée. Tous les coûts de réparation et de maintenance sont comptabilisés dans le compte de résultats durant l’exercice pendant lequel ils sont encourus. Contrats de location Contrats de location simple pour lesquels le groupe est le bailleur Les actifs faisant l’objet de contrats de location simple dans lesquels une partie significative des risques et des avantages liés à la propriété sont conservés par le bailleur (autres que les véhicules vendus sous contrats de type «buy-back») sont présentés en immobilisations corporelles dans l’état de la situation financière. Ils sont amortis sur base de leur durée d’utilité présumée. Les revenus locatifs sont comptabilisés de façon linéaire sur la durée du contrat de location. Contrats de location simple pour lesquels le groupe est le preneur Les paiements au titre de contrats de location simple sont comptabilisés en charges sur une base linéaire pendant toute la durée du contrat de location. Contrats de location-financement pour lesquels le groupe est le preneur Les contrats de location d’immobilisations corporelles pour lesquels le groupe a transféré substantiellement tous les risques et avantages inhérents à la propriété de l’actif sont classés en tant que contrats de location-financement. Les contrats de location-financement sont comptabilisés, au début de la période de location, pour le montant le plus faible entre la juste valeur du bien loué et la valeur actuelle des paiements minimaux au titre de la location. Les paiements au titre de la location sont ventilés entre amortissement du solde de la dette et charge financière, de manière à obtenir un taux d’intérêt périodique constant sur le solde restant dû au passif. Les dettes de location, après exclusion des charges financières, sont présentées parmi les emprunts. Les charges financières sont prises en résultat sur la durée du contrat de location. Les actifs loués sont amortis sur base de leur durée d’utilité présumée, et ce de manière cohérente par rapport aux immobilisations corporelles similaires détenues par le groupe. S’il n’est pas raisonnablement certain que la propriété de l’actif sera acquise à la fin du contrat de location, l’actif est amorti sur la plus courte des périodes suivantes: durée du contrat de location ou durée d’utilité de l’actif. Véhicules vendus sous contrats de type «buy-back» Les véhicules vendus sous contrats de type «buy-back» sont comptabilisés comme des contrats de location simple (dans les comptes du bailleur) et sont présentés en stocks dans l’état de la situation financière. La différence entre le prix de vente et le prix de rachat (engagement de «buy-back») est considérée comme un produit à reporter, tandis que l’engagement de «buy-back» est présenté en dettes commerciales. Les produits à reporter sont comptabilisés comme ventes de manière linéaire sur la durée de détention du véhicule. Véhicules achetés sous contrats de type «buy-back» Les véhicules achetés sous contrats de type «buy-back» ne sont pas reconnus comme actifs étant donné que ces transactions sont comptabilisées comme des contrats de location simple (dans les comptes du preneur). La différence entre le prix d’achat et le prix de revente (engagement de «buy-back» pris par le fournisseur) est considérée comme une charge à reporter, tandis que le prix de revente est présenté en créances commerciales. Les charges à reporter sont comptabilisées dans le coût de vente de manière linéaire sur la durée de détention du véhicule. Immeubles de placement Les immeubles de placement sont évalués à leur coût diminué du cumul des amortissements et pertes de valeur. Stocks Les stocks sont évalués au plus faible du coût et de la valeur nette de réalisation. Le coût des stocks comprend tous les coûts d’acquisition, coûts de transformation et autres coûts encourus pour amener les stocks à l’endroit et dans l’état où ils se trouvent. Les éléments non fongibles, tels que les véhicules neufs ou d’occasion, sont valorisés sur base de leur coût individuel. Les autres éléments sont valorisés en utilisant la méthode du premier entré-premier sorti ou celle du coût moyen pondéré. Lorsque les stocks sont utilisés, la valeur comptable de ces stocks est comptabilisée en charges de la période au cours de laquelle les produits correspondants sont comptabilisés. Les dépréciations et les pertes sont comptabilisées en charges de la période au cours de laquelle elles se produisent. Les reprises de dépréciation sont comptabilisées comme des réductions du montant des stocks comptabilisés en charges dans la période au cours de laquelle les reprises interviennent. D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 19 NOTE ANNEXE 2: MÉTHODES COMPTABLES (SUITE) Trésorerie et équivalents de trésorerie La trésorerie comprend les fonds en caisse et les dépôts à vue. Les équivalents de trésorerie sont des placements à court terme (maximum 3 mois), très liquides, qui sont facilement convertibles en un montant connu de trésorerie et qui sont soumis à un risque négligeable de changement de valeur. Capitaux propres Les actions ordinaires sont comptabilisées dans les capitaux propres. Les coûts supplémentaires directement attribuables à l’émission d’actions ordinaires ou d’options sur actions sont déduits des capitaux propres, nets d’impôts. Lorsque la société (ou ses filiales) rachète ses propres instruments de capitaux propres, ils sont déduits des capitaux propres en tant qu’actions propres. Lorsque ces instruments sont cédés, toute compensation reçue est comptabilisée en capitaux propres. Les dividendes proposés ou déclarés après la date de clôture ne sont pas reconnus comme dette à cette date; ils sont présentés en capitaux propres. Provisions Une provision est comptabilisée lorsque: - le groupe a une obligation actuelle (juridique ou implicite) résultant d’un événement passé; - il est probable qu’une sortie de ressources représentatives d’avantages économiques sera nécessaire pour éteindre l’obligation; et - le montant de l’obligation peut être estimé de manière fiable. Si ces conditions ne sont pas réunies, aucune provision n’est comptabilisée. Avantages du personnel postérieurs à l’emploi Il existe, dans le groupe, différents régimes de pensions complémentaires à cotisations définies et à prestations définies. Ces régimes sont dans la plupart des cas couverts par des fonds de pension ou des assurances. Le niveau minimum d’actif dont doivent disposer ces fonds de pension ou assurances est défini par les législations nationales. Les versements à des plans de pension à cotisations définies sont inscrits en charges au moment où ils sont engagés. Les engagements du groupe résultant des plans de pension à prestations définies, ainsi que leur coût, font l’objet au moins annuellement d’une valorisation actuarielle réalisée par des actuaires indépendants (selon la méthode des «unités de crédit projetées»). La valeur actuelle de l’obligation au titre de prestations définies est déterminée par l’actualisation des sorties futures de trésorerie au taux de rendement du marché des obligations de sociétés de première catégorie qui sont émises dans la monnaie dans laquelle les prestations seront payées et qui ont une échéance proche de celle de l’obligation de pension. Dans les pays où il n’existe pas de marché actif pour ce type d’obligations, le taux de rendement du marché des obligations d’Etat sera utilisé. Les écarts actuariels sont comptabilisés dans leur intégralité dans la période au cours de laquelle ils sont constatés. Ils sont présentés dans l’état du résultat global. Le coût des services rendus est immédiatement comptabilisé à condition que les avantages soient acquis; sinon, il est amorti de manière linéaire sur la période moyenne au cours de laquelle les avantages deviennent acquis. Les engagements concernant les avantages à long terme du personnel comptabilisés dans l’état de la situation financière représentent la valeur actuelle des engagements des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies, après déduction de la juste valeur des actifs de ces régimes. Si le résultat de ce calcul représente un actif, la comptabilisation de celui-ci est limitée au coût des services rendus, augmenté de la valeur actuelle de tout avantage économique sous forme de remboursement à obtenir de ces régimes ou de diminution des cotisations futures à verser à ces régimes. Indemnités de fin de contrat de travail Les indemnités de fin de contrat de travail sont payables lorsque le groupe a mis fin à l’emploi avant la date normale de retraite ou si un employé accepte un départ volontaire en échange de ces indemnités. Le groupe comptabilise les indemnités de fin de contrat de travail dès qu’il est manifestement engagé à mettre fin au contrat de travail lorsque l’entité a un plan formalisé et détaillé de licenciement sans possibilité réelle de se rétracter. Autres avantages à long terme Le groupe enregistre une provision pour les plans d’incitation à long terme lorsqu’elles sont prévues contractuellement ou s’il existe dans le passé des pratiques qui ont créé une obligation implicite. Instruments financiers hors dérivés Le groupe classe ses actifs financiers selon les catégories suivantes : à la juste valeur via le compte de résultats, les prêts et les créances et disponibles à la vente. La classification dépend de la raison pour laquelle l’actif financier a été acquis. Le management détermine la classification des actifs financiers lors de la comptabilisation initiale. D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 20 É TAT S F I NANCI E RS CON SOLID ÉS NOTE ANNEXE 2: MÉTHODES COMPTABLES (SUITE) (a) Les actifs financiers à la juste valeur par le biais du compte de résultats Les actifs financiers à la juste valeur par le biais du compte de résultats sont des actifs financiers détenus à des fins de transactions. Un actif financier est classé dans cette catégorie s’il a principalement été acquis dans un but de le revendre dans une courte période. Les dérivés sont aussi classés comme détenus à des fins de transactions à moins qu’ils soient considérés comme de la couverture. Les actifs de cette catégorie sont classés dans les actifs courants si leur règlement est prévu dans les 12 mois ; autrement ils sont classés dans les actifs non-courants. (b) Les prêts et les créances Les prêts et les créances sont des actifs financiers non-dérivés avec des paiements fixes ou déterminables qui ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont classés dans les actifs courants, excepté si leurs maturités sont supérieures à 12 mois après la fin de la période de clôture. Ils sont alors classés dans les actifs non-courants. Les prêts et créances du groupe comprennent les postes «clients et autres débiteurs », « trésorerie et équivalents de trésorerie » et « autres actifs financiers » dans l’état consolidé de la situation financière. (c) Actifs financiers disponibles à la vente Les actifs financiers disponibles à la vente sont les actifs non-dérivés qui sont soit relatifs à cette catégorie soit qui n’ont pas été classés dans une autre catégorie. Ils sont classés dans les actifs non-courants à moins que l’investissement ne soit échu ou que le management ait l’intention de le vendre endéans les 12 mois après la fin de la période de clôture. Évaluation des instruments financiers: (a) Les actifs financiers disponibles à la vente sont enregistrés à leur juste valeur via les autres éléments du résultat global. Les éventuelles pertes de valeur sont enregistrées en résultat. (b) La valeur nette comptable des actions propres est déduite des capitaux propres. (c) Les clients et autres débiteurs sont évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif. Des pertes de valeur sont comptabilisées le cas échéant. (d) Les actifs financiers à la juste valeur par le biais du compte de résultat sont évalués à la juste valeur. (e) Les fournisseurs, autres créditeurs et emprunts sont évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif. Instruments financiers – Dérivés Les dérivés sont utilisés pour la couverture des risques financiers du groupe. Le groupe est exposé à des risques de taux d’intérêt et de change. Le groupe utilise des contrats de change à terme (« contrats FX »), des swaps de taux d’intérêt (« IRS »), des « cross currency swaps » (« CCIRS ») et des options pour couvrir ces risques. Le groupe n’utilise pas de produits dérivés dans un but spéculatif. Cependant, certaines transactions sur dérivés, bien que constituant des couvertures au sens économique, ne répondent pas aux critères spécifiques d’IAS 39 permettant d’appliquer la comptabilité de couverture. Les dérivés sont comptabilisés initialement à leur juste valeur. S’ils ne répondent pas aux critères de la comptabilité de couverture, ils sont présentés comme actifs ou passifs détenus à des fins de transaction, et les changements de leur juste valeur sont comptabilisés. Les changements de juste valeur des dérivés ne répondant pas aux critères de la comptabilité de couverture sont enregistrés en résultat quand ils surviennent. Couverture des flux de trésorerie Les changements de juste valeur des dérivés qui sont désignés comme couverture de flux de trésorerie futurs, et répondant aux tests d’efficacité, sont directement comptabilisés dans les autres éléments du résultat global et la portion inefficace est immédiatement prise en résultat. Si la couverture de flux de trésorerie est relative à un engagement ferme ou si la transaction sous-jacente prévue donne lieu à la reconnaissance d’un actif ou d’un passif, alors, au moment de la reconnaissance de l’actif ou du passif, les gains ou pertes générés par le dérivé, qui ont été préalablement pris dans les autres éléments du résultat global, sont reconnus avec l’actif ou le passif couvert. Pour les couvertures dont le sous-jacent ne donne pas lieu à la reconnaissance d’un passif ou d’un actif, les montants préalablement comptabilisés dans les autres éléments du résultat global sont pris en résultat au moment où le sous-jacent affecte le résultat. Couverture de juste valeur Pour les couvertures efficaces de juste valeur, la valeur du sous-jacent est ajustée sur base des variations de la juste valeur de la couverture, avec une contrepartie dans le compte de résultats. Les gains et pertes issus de la réévaluation du dérivé sont pris en résultat. Le même traitement s’applique aux couvertures n’étant pas basées sur des dérivés (telles que les couvertures d’investissements nets par de la dette). La comptabilité de couverture s’arrête lorsque l’instrument de couverture arrive à échéance, est vendu, est clôturé, est exercé ou ne répond plus aux critères de comptabilité de couverture. À cet instant, les gains ou pertes cumulés comptabilisés en capitaux propres sont transférés en compte de résultats. Les dérivés incorporés dans d’autres instruments financiers ou d’autres contrats hôtes sont traités séparément quand leurs risques ou caractéristiques ne sont pas étroitement imbriqués dans ceux des contrats hôtes, et quand les contrats hôtes ne sont pas comptabilisés à leur juste valeur avec les gains et pertes non réalisés pris en résultat. D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 21 NOTE ANNEXE 2: MÉTHODES COMPTABLES (SUITE) Options de vente accordées aux actionnaires ne détenant pas le contrôle Le groupe s’est engagé vis-à-vis des actionnaires ne détenant pas le contrôle de Belron à acquérir leurs parts dans cette société si ceux-ci devaient vouloir exercer leurs options de vente. Le prix d’exercice des options de vente accordées aux actionnaires ne détenant pas le contrôle est comptabilisé parmi les dettes financières. Pour les options de vente accordées avant le 1er janvier 2010 aux actionnaires ne détenant pas le contrôle, le goodwill est ajusté en fin d’exercice pour tenir compte de la variation du prix d’exercice des options de vente et de la variation de la valeur comptable des participations ne donnant pas le contrôle y relatifs. Pour les options de vente accordées après le 1er janvier 2010 aux actionnaires ne détenant pas le contrôle, la différence entre la contrepartie reçue et le prix d’exercice des options accordées est initialement comptabilisée dans les capitaux propres part du groupe. A chaque clôture, le réajustement de la dette financière résultant de ces options est comptabilisé dans le compte de résultats consolidé comme réajustement de valeur dans les charges financières nettes. Actifs non-courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées Les actifs non-courants (ou groupes destinés à être cédés) sont classés dans les actifs détenus en vue de la vente lorsque leur valeur comptable est recouvrée principalement par une vente et que la vente est considérée comme hautement probable. Ils sont comptabilisés au plus faible de leur valeur comptable et de leur juste valeur diminuée des coûts de la vente. Une activité abandonnée est une composante d’une entité dont on s’est séparé ou qui est classée comme détenue en vue de la vente, et qui est présentée sur une ligne distincte dans le compte de résultats. Produits des activités ordinaires Les produits des activités ordinaires provenant de la vente de biens sont comptabilisés lorsque l’ensemble des conditions suivantes sont satisfaites: (a) le groupe a transféré à l’acheteur les risques et avantages importants inhérents à la propriété des biens; (b) le groupe a cessé d’être impliqué dans la gestion, telle qu’elle incombe normalement au propriétaire, et dans le contrôle effectif des biens cédés; (c) le montant des produits des activités ordinaires peut être évalué de façon fiable; (d) il est probable que des avantages économiques associés à la transaction iront au groupe; et (e) les coûts encourus ou à encourir concernant la transaction peuvent être évalués de façon fiable. Lorsque le résultat d’une transaction faisant intervenir une prestation de services peut être estimé de façon fiable, le produit des activités ordinaires associé à cette transaction est comptabilisé en fonction du degré d’avancement de la transaction à la date de clôture. Le résultat d’une transaction peut être estimé de façon fiable lorsque l’ensemble des conditions suivantes sont satisfaites: (a) le montant du produit des activités ordinaires peut être évalué de façon fiable; (b) il est probable que les avantages économiques associés à la transaction iront au groupe; (c) le degré d’avancement de la transaction à la date de clôture peut être évalué de façon fiable; et (d) les coûts encourus pour la transaction et les coûts pour finaliser la transaction peuvent être évalués de façon fiable. Les intérêts sont comptabilisés en fonction du temps écoulé en tenant compte du rendement effectif de l’actif. Les redevances doivent être comptabilisées au fur et à mesure qu’elles sont acquises, conformément à la substance de l’accord concerné. Les dividendes sont comptabilisés lorsque le droit de l’actionnaire de percevoir le paiement est établi. Les ventes de biens, prestations de services et redevances sont présentées dans le compte de résultats sous l’intitulé «ventes». Les intérêts sont présentés sous l’intitulé «charges financières nettes». Paiements fondés sur des actions Les paiements fondés sur des actions sont exclusivement rencontrés dans le cadre des plans d’options sur actions accordés au personnel. Les plans d’options sur actions réglés en instruments de capitaux propres accordés au personnel après le 7 novembre 2002 sont comptabilisés conformément à la norme IFRS 2, de sorte que leur coût est pris en résultat sur la durée de prestation correspondante. Les plans d’options sur actions réglés en trésorerie (qu’ils aient été accordés au personnel avant ou après le 7 novembre 2002) sont comptabilisés au passif et leur coût est pris en résultat sur la période d’acquisition des droits correspondante. Coûts d’emprunt Les coûts d’emprunt directement attribuables à l’acquisition, la construction ou la production d’un actif qualifié sont incorporés dans le coût de cet actif. Subventions publiques Les subventions liées à des actifs sont présentées au passif du bilan en produits différés, et amortis sur la durée d’utilité des actifs concernés. D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 22 É TAT S F I NANCI E RS CON SOLID ÉS NOTE ANNEXE 2: MÉTHODES COMPTABLES (SUITE) Impôts sur le résultat Les impôts exigibles de l’exercice et des exercices précédents sont comptabilisés en tant que passifs dans la mesure où ils ne sont pas payés. Si le montant déjà payé au titre de l’exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l’excédent est comptabilisé en tant qu’actif. L’avantage lié à une perte fiscale pouvant être reportée en arrière pour recouvrer l’impôt exigible d’un exercice antérieur est comptabilisé en tant qu’actif. Le management évalue périodiquement les positions prises dans les déclarations fiscales concernant des situations pour lesquelles les règles fiscales applicables sont sujettes à des interprétations. Une provision est établie si nécessaire sur base des montants susceptibles d’être payés aux autorités fiscales. Les impôts différés sont comptabilisés en utilisant l’approche bilan de la méthode du report variable, sur les différences temporelles entre la valeur comptable des actifs et passifs dans le cadre du reporting financier et les montants utilisés à des fins fiscales. Les impôts différés ne sont pas calculés sur les différences temporelles suivantes: (i) la reconnaissance initiale d’un goodwill et (ii) la comptabilisation initiale d’un actif ou d’un passif qui n’affecte ni le bénéfice comptable ni le bénéfice imposable. Le montant des impôts différés est fonction de la manière dont la valeur comptable des actifs et passifs seront probablement recouvrés ou réglés, et des taux d’impôt adoptés ou quasiment adoptés à la date de clôture. Un actif d’impôt différé est reconnu dans la mesure où il est probable qu’il existera des bénéfices imposables futurs sur lesquels pourront s’imputer les pertes fiscales et crédits d’impôts. Les actifs d’impôts différés sont diminués dans la mesure où il n’est plus probable que l’avantage fiscal y relatif se réalise. Les actifs et les passifs d’impôts différés sont compensés lorsqu’il existe un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs d’impôts exigibles avec les passifs d’impôts exigibles lorsque les actifs et les passifs d’impôts différés sont relatifs à des impôts sur le résultat prélevés par la même administration fiscale soit sur la même entité imposable soit sur des entités imposables qui ont l’intention de régler le solde sur une base nette. Éléments inhabituels et réajustements de valeur Chaque ligne du compte de résultats (et chaque sous-total du compte de résultats sectoriel) est ventilée de manière à fournir des informations sur les éléments courants et sur les éléments inhabituels et les réajustements de valeur. Les éléments inhabituels et les réajustements de valeur comprennent les éléments suivants: (a) les gains et pertes comptabilisés sur les instruments financiers, à l’exclusion des flux de trésorerie courus générés par les instruments de couverture du groupe, dans la mesure où la comptabilité de couverture au sens de la norme IAS 39 n’est pas appliquée; (b) les gains et pertes de change résultant de la conversion des emprunts en devises aux cours de clôture; (c) le réajustement de valeur de la dette financière résultant des options de vente accordées à partir du 1er janvier 2010 aux actionnaires ne détenant pas le contrôle; (d) les pertes de valeur relatives au goodwill et aux autres actifs non-courants; (e) l’amortissement des actifs incorporels à durée d’utilité finie résultant de l’affectation du coût d’un regroupement d’entreprises au sens de la norme IFRS 3; (f) les autres éléments inhabituels. Ceux-ci sont des éléments importants générés par des événements ou des transactions qui surviennent dans le cadre de l’activité ordinaire du groupe, et qui, individuellement ou de manière agrégée s’ils sont de nature semblable, sont identifiés en raison de leur taille ou de leur incidence. Tous les autres éléments sont présentés parmi les éléments courants. NOTE ANNEXE 3: INFORMATION SECTORIELLE Note annexe 3.1: Critères de segmentation Les secteurs opérationnels du groupe sont la distribution automobile et le vitrage de véhicules. Le secteur de la distribution automobile comprend les activités de distribution (voir note annexe 1) ainsi que les activités « corporate ». Le secteur du vitrage de véhicules comprend Belron s.a. et ses filiales (voir note annexe 1). Ces secteurs opérationnels sont cohérents avec l’organisation du groupe et sa structure de reporting interne. D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 23 NOTE ANNEXE 3: INFORMATION SECTORIELLE (SUITE) Note annexe 3.2: Compte de résultats sectoriel - Secteurs opérationnels (Exercice clôturé le 31 décembre) en millions de EUR Notes annexes Distribution automobile Vitrage de véhicules Éliminations Distribution automobile Vitrage de véhicules Éliminations Groupe 3.208,3 2.769,0 5.977,3 2.732,9 2.800,9 8,5 2,1 -10,6 - 8,2 3,7 -11,9 - Ventes sectorielles 3.216,8 2.771,1 -10,6 5.977,3 2.741,1 2.804,6 -11,9 5.533,8 5.533,8 Résultat opérationnel (constituant le résultat sectoriel) 5 116,7 234,8 351,5 92,6 235,4 328,0 dont: éléments courants 5 114,9 262,3 377,2 92,6 255,6 348,2 5 1,8 -27,5 -25,7 - -20,2 -20,2 Charges financières nettes 6 -21,6 -32,5 -54,1 -24,7 -28,9 -53,6 Résultat avant impôts 9 95,1 202,3 297,4 67,9 206,5 274,4 dont: éléments courants 9 92,1 229,9 322,0 64,6 226,6 291,2 éléments inhabituels et réajustements de valeur éléments inhabituels et réajustements de valeur 9 3,0 -27,6 -24,6 3,3 -20,1 -16,8 Quote-part dans le résultat des entités mises en équivalence 7 -0,1 - -0,1 0,5 - 0,5 Impôts 8 2,7 -46,4 -43,7 -4,0 -54,1 -58,1 Résultat des activités poursuivies 97,7 155,9 253,6 64,4 152,4 216,8 dont: éléments courants 97,4 175,0 272,4 61,7 166,8 228,5 0,3 -19,1 -18,8 2,7 -14,4 -11,7 éléments inhabituels et réajustements de valeur Activités abandonnées 41 RÉSULTAT DE LA PÉRIODE 122,4 19,4 376,0 236,2 Distribution automobile Vitrage de véhicules Activités abandonnées Groupe Distribution automobile Vitrage de véhicules Activités abandonnées Groupe 98,3 144,6 69,7 312,6 64,7 142,1 12,0 218,8 98,0 162,3 51,7 312,0 62,0 155,5 16,7 234,2 0,3 -17,7 18,0 0,6 2,7 -13,4 -4,7 -15,4 Participations ne donnant pas le contrôle -0,6 11,3 52,7 63,4 -0,3 10,3 7,4 17,4 RÉSULTAT DE LA PÉRIODE 97,7 155,9 122,4 376,0 64,4 152,4 19,4 236,2 Résultat attribuable aux: Porteurs de capitaux propres de la société-mère dont: éléments courants éléments inhabituels et réajustements de valeur 1 Groupe Ventes intra-groupe Ventes externes 4 2010 (1) 2011 Après retraitement (voir note annexe 2.1). 9 D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 24 NOTE ANNEXE 3: INFORMATION SECTORIELLE (SUITE) É TAT S F I NANCI E RS CON SOLID ÉS Note annexe 3.3: État de la situation financière sectoriel - Secteurs opérationnels (Au 31 décembre) - Actifs en millions de EUR Notes annexes 2011 2010 Distribution automobile Vitrage de véhicules Groupe Distribution automobile Location automobile Vitrage de véhicules Groupe Goodwill 11 6,2 1.019,8 1.026,0 2,6 0,2 1.001,8 1.004,6 Autres immobilisations incorporelles 13 1,8 426,6 428,4 1,2 363,9 427,1 792,2 Véhicules 14 - - - 304,8 353,5 - 658,3 Autres immobilisations corporelles 15 143,2 293,1 436,3 139,1 58,8 277,5 475,4 Immeubles de placement 16 5,6 - 5,6 5,8 - - 5,8 7 3,8 - 3,8 4,0 16,3 - 20,3 Participations mises en équivalence Actifs financiers disponibles à la vente 17 0,5 - 0,5 0,5 0,5 0,2 1,2 Dérivés détenus à des fins de couverture 18 - 15,7 15,7 - 4,8 - 4,8 Dérivés détenus à des fins de transaction 19 - - - - 2,2 - 2,2 Actifs liés aux avantages à long terme du personnel 20 - 30,5 30,5 - - 39,2 39,2 Actifs d’impôts différés 21 0,1 54,2 54,3 1,2 41,4 49,7 92,3 Autres créances 22 0,9 2,1 3,0 1,4 - 2,6 4,0 162,1 1.842,0 2.004,1 460,6 841,6 1.798,1 3.100,3 Actifs non-courants Actifs non-courants classés comme détenus en vue de la vente 23 347,7 - 347,7 1,7 - - 1,7 Stocks 24 370,6 256,3 626,9 310,4 7,1 233,9 551,4 Dérivés détenus à des fins de couverture 18 - 1,1 1,1 - - 0,1 0,1 Dérivés détenus à des fins de transaction 19 12,0 0,3 12,3 14,8 2,7 2,2 19,7 25,9 Autres actifs financiers 25 - 1,1 1,1 8,9 - 17,0 Actifs d’impôts exigibles 26 0,1 7,6 7,7 0,1 1,6 4,2 5,9 Clients et autres débiteurs 27 145,8 253,6 399,4 120,8 1.026,1 238,0 1.384,9 Trésorerie et équivalents de trésorerie 28 213,5 36,5 250,0 2,1 231,7 33,4 267,2 Actifs courants 1.089,7 556,5 1.646,2 458,8 1.269,2 528,8 2.256,8 TOTAL DES ACTIFS 1.251,8 2.398,5 3.650,3 919,4 2.110,8 2.326,9 5.357,1 D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 25 NOTE ANNEXE 3: INFORMATION SECTORIELLE (SUITE) Note annexe 3.3: Etat de la situation financière sectoriel - Secteurs opérationnels (Au 31 décembre) - Capitaux propres et passifs en millions de EUR Notes annexes Capital et réserves attribuables aux porteurs de capitaux propres Participations ne donnant pas le contrôle Dérivés détenus à des fins de couverture Emprunts Dérivés détenus à des fins de transaction Options de vente accordées à des actionnaires ne détenant pas le contrôle Autres dettes Passifs d’impôts différés 2010 Distribution automobile Vitrage de véhicules Groupe Distribution automobile Location automobile Vitrage de véhicules Groupe 1.530,5 - 1.530,5 1.250,6 - - 1.250,6 0,5 1,1 1,6 1,1 212,2 0,8 214,1 1.531,0 1,1 1.532,1 1.251,7 212,2 0,8 1.464,7 20 5,4 53,7 59,1 5,6 68,0 36,5 110,1 30 31,8 36,8 68,6 31,7 27,4 37,0 96,1 18 - - - - 17,3 - 17,3 31/32 251,3 536,9 788,2 537,5 460,5 740,6 1.738,6 19 - 1,1 1,1 - - 0,1 0,1 33 154,0 - 154,0 163,0 - - 163,0 Capitaux propres Engagements liés aux avantages à long terme du personnel Autres provisions 2011 34 - 7,7 7,7 - - 13,3 13,3 21 16,3 29,3 45,6 20,8 118,6 17,2 156,6 Passifs non-courants 458,8 665,5 1.124,3 758,6 691,8 844,7 2.295,1 23 333,2 - 333,2 - - - - 30 - 8,9 8,9 - 20,9 4,4 25,3 18 - - - - 10,1 2,8 12,9 31/32 12,0 41,1 53,1 29,1 297,5 29,6 356,2 Financement intra-groupe 31 -240,0 240,0 - - - - - Dérivés détenus à des fins de transaction 19 7,2 0,4 7,6 14,3 8,9 1,4 24,6 Passifs d’impôts exigibles 26 0,2 33,2 33,4 0,3 20,3 40,1 60,7 Fournisseurs et autres créditeurs 35 189,7 368,0 557,7 199,1 528,3 390,2 1.117,6 Passifs liés à des actifs non-courants classés comme détenus en vue de la vente Provisions Dérivés détenus à des fins de couverture Emprunts Passifs courants TOTAL DES CAPITAUX PROPRES ET DES PASSIFS 302,3 691,6 993,9 242,8 886,0 468,5 1.597,3 2.292,1 1.358,2 3.650,3 2.253,1 1.790,0 1.314,0 5.357,1 D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 26 É TAT S F I NANCI E RS CON SOLID ÉS NOTE ANNEXE 3: INFORMATION SECTORIELLE (SUITE) Note annexe 3.4: Tableau des flux de trésorerie sectoriel - Secteurs opérationnels (Exercice clôturé le 31 décembre) en millions de EUR Notes annexes 2010 (1) 2011 Distribution automobile Vitrage de véhicules Groupe Distribution automobile Vitrage de véhicules Groupe 116,7 234,8 351,5 92,6 235,4 328,0 Flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles poursuivies Résultat opérationnel des activités poursuivies Amortissement des véhicules des activités de location simple 5 62,6 - 62,6 61,5 - 61,5 Amortissement des autres actifs corporels 5 12,0 71,0 83,0 12,2 68,0 80,2 Amortissement des autres actifs incorporels 5 0,8 23,4 24,2 1,0 25,5 26,5 Pertes de valeur sur goodwill et sur autres actifs non-courants 9 - 13,7 13,7 - - - Autres éléments sans effet de trésorerie 9 2,0 2,1 4,1 -0,2 -159,7 -159,9 -0,3 -25,4 -25,7 -0,4 -13,6 -14,0 -183,7 - -183,7 -150,2 - -150,2 Obligations en matière de prestations de retraite Achats des véhicules des activités de location simple (2) Cessions des véhicules des activités de location simple (2) 106,4 - 106,4 95,7 - 95,7 Variation du besoin en fonds de roulement -53,0 -53,6 -106,6 -33,9 -22,9 -56,8 211,0 Flux de trésorerie des activités opérationnelles 63,5 266,0 329,5 78,3 132,7 Impôts payés -2,5 -37,7 -40,2 -0,2 -53,1 -53,3 Flux de trésorerie opérationnels nets 61,0 228,3 289,3 78,1 79,6 157,7 -16,9 -103,0 -119,9 -18,2 -119,7 -137,9 2,9 4,5 7,4 0,1 2,6 2,7 -14,0 -98,5 -112,5 -18,1 -117,1 -135,2 Flux de trésorerie provenant des activités d’investissement poursuivies Achats d’actifs immobilisés (hors véhicules) Cessions d’actifs immobilisés (hors véhicules) Investissement net en immobilisations corporelles et incorporelles Acquisition de participations à des actionnaires ne détenant pas le contrôle 9 -13,1 - -13,1 -0,3 - -0,3 9/12 -3,3 -24,4 -27,7 - -29,8 -29,8 9 - 0,2 0,2 16,6 - 16,6 Cession de filiales (nette de trésorerie cédée) 9/41 302,3 - 302,3 - - - Investissement net en autres actifs financiers 25 1,2 1,3 2,5 0,6 -5,8 -5,2 273,1 -121,4 151,7 -1,2 -152,7 -153,9 Acquisitions de filiales (nette de trésorerie acquise) Cession de participations à des actionnaires ne donnant pas le contrôle Flux de trésorerie d’investissement nets 1 2 Après retraitement (voir note annexe 2.1). Hors véhicules détenus sous contrats de type «buy-back». D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 27 NOTE ANNEXE 3: INFORMATION SECTORIELLE (SUITE) Note annexe 3.4: Tableau des flux de trésorerie sectoriel - Secteurs opérationnels (Exercice clôturé le 31 décembre) - Suite Notes annexes en millions de EUR 2010 (1) 2011 Distribution automobile Vitrage de véhicules Groupe Distribution automobile Vitrage de véhicules Groupe - - - -111,3 - -111,3 Flux de trésorerie provenant des activités de financement poursuivies Entrées de trésorerie nettes provenant de l'émission d'instruments de capitaux propres 9 Cession/(Acquisition) nette d’actions propres - - - 4,7 - 4,7 Remboursement des dettes de location-financement - -23,7 -23,7 - -24,1 -24,1 -276,3 48,6 -227,7 -274,0 230,9 -43,1 -25,0 -28,5 -53,5 -29,8 -28,0 -57,8 -23,5 - -23,5 -17,9 - -17,9 92,7 -100,0 -7,3 94,0 -100,0 -6,0 -232,1 -103,6 -335,7 -334,3 78,8 -255,5 102,0 3,3 105,3 -257,4 5,7 -251,7 Variation nette des autres emprunts Intérêts nets payés 29 Dividendes versés par la société-mère Dividendes reçus de/(versés par les) filiales Flux de trésorerie de financement nets Flux de trésorerie des activités poursuivies 41 Flux de trésorerie des activités abandonnées FLUX DE TRÉSORERIE TOTAUX DE LA PÉRIODE en millions de EUR Notes annexes -122,2 170,6 -16,9 -81,1 2010 (1) 2011 Distribution automobile Vitrage de véhicules Activités abandonnées Groupe Distribution automobile Vitrage de véhicules Activités abandonnées Groupe Réconciliation avec l'état de la situation financière Trésorerie au début de l’exercice 28 2,1 33,4 92,3 127,8 24,7 28,1 38,7 91,5 Équivalents de trésorerie au début de l’exercice 28 - - 139,4 139,4 234,8 - 21,9 256,7 Trésorerie et équivalents de trésorerie au début de l’exercice 28 2,1 33,4 231,7 267,2 259,5 28,1 60,6 348,2 Flux de trésorerie totaux de la période Ecarts de conversion Trésorerie et équivalents de trésorerie à la fin de l’exercice 1 -16,9 -81,1 -0,2 0,1 250,1 267,2 Dont “Trésorerie et équivalents de trésorerie - Distribution automobile” 28 213,5 2,1 Dont "Trésorerie et équivalents de trésorerie - Location automobile" 28 - 231,7 Dont "Trésorerie et équivalents de trésorerie - Vitrage de véhicules" 28 36,5 33,4 Dont "Trésorerie classée comme détenue en vue de la vente Distribution Automobile" 23 0,1 - Après retraitement (voir note annexe 2.1). D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 28 É TAT S F I NANCI E RS CON SOLID ÉS NOTE ANNEXE 3 : INFORMATION SECTORIELLE (SUITE) Note annexe 3.5 : Autres informations sectorielles - Secteurs opérationnels (Exercice clôturé le 31 décembre) en millions de EUR 2010 (1) 2011 Distribution automobile Vitrage de véhicules Groupe Distribution automobile Vitrage de véhicules Groupe 205,3 147,1 352,4 168,4 177,2 345,6 Accroissements d’immobilisations (2) (1) Après retraitement (voir note annexe 2.1). (2) Les accroissements d’immobilisations représentent les entrées ainsi que les acquisitions par regroupements d’entreprises, y compris le goodwill. En dehors des amortissements des actifs sectoriels (donnés dans la note annexe 5), la charge des plans d’incitation à long terme du management constitue l’autre charge importante qui est déduite dans le calcul des résultats sectoriels. Note annexe 3.6: Autres informations sectorielles - Secteurs géographiques (Exercice clôturé le 31 décembre) Les deux secteurs opérationnels du groupe sont actifs dans trois zones géographiques principales : la Belgique (principal marché pour le secteur de la distribution automobile), le reste de l’Europe et le reste du monde. en millions de EUR Ventes sectorielles aux clients externes (1 - 2) 2010 (2) 2011 Belgique Reste de l’Europe Reste du monde Groupe Belgique Reste de l’Europe Reste du monde Groupe 3.098,0 1.609,2 1.270,1 5.977,3 2.702,7 1.594,2 1.236,9 5.533,8 Actifs non-courants (3) 171,2 1.164,9 563,2 1.899,3 469,9 1.909,7 560,7 2.940,3 Accroissements d’immobilisations (2 - 4) 211,9 49,7 90,8 352,4 174,9 76,1 94,6 345,6 (1) Basées sur la localisation géographique des clients. (2) Après retraitement (voir note annexe 2.1). (3) Les actifs non-courants, tels que définis par IFRS 8, comprennent le goodwill, les autres immobilisations incorporelles, les véhicules, les autres immobilisations corporelles, les immeubles de placement et les autres créances non-courantes. (4) Les accroissements d’immobilisations représentent les entrées ainsi que les acquisitions par regroupements d’entreprises, y compris le goodwill. D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 29 NOTE ANNEXE 4: VENTES en millions de EUR 2011 2010 (1) 2.649,8 2.204,4 Véhicules d’occasion 115,3 103,9 Pièces et accessoires 178,0 167,6 Activités d’après-vente des D’Ieteren Car Centers 57,4 54,7 D’Ieteren Sport 32,3 35,8 D’Ieteren Lease 146,6 141,4 Véhicules neufs 4,5 2,7 24,4 22,4 Sous-total distribution automobile 3.208,3 2.732,9 Vitrage de véhicules 2.769,0 2.800,9 VENTES (EXTERNES) 5.977,3 5.533,8 dont: ventes de biens 3.158,1 2.692,4 2.818,4 2.840,7 0,8 0,7 Loyers perçus dans le cadre de contrats de type «buy-back» Autres ventes prestations de services redevances (1) Après retraitement (voir note annexe 2.1). Les revenus d’intérêts et de dividendes (le cas échéant) sont présentés parmi les charges financières nettes (voir note annexe 6). D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 30 NOTE ANNEXE 5: RÉSULTAT OPERATIONNEL É TAT S F I NANCI E RS CON SOLID ÉS Le résultat opérationnel est établi après déduction des éléments suivants: en millions de EUR 2010 (1) 2011 Distribution automobile Vitrage de véhicules Groupe Distribution automobile Vitrage de véhicules Groupe Achats et variations de stocks -2.700,8 -660,5 -3.361,3 -2.286,8 -674,0 -2.960,8 Amortissement des véhicules -64,4 - -64,4 -61,5 - -61,5 Amortissement des autres actifs corporels (hors immeubles de placement) -11,6 -71,0 -82,6 -11,7 -68,0 -79,7 -0,8 -13,8 -14,6 -1,0 -10,5 -11,5 Éléments courants: Amortissement des actifs incorporels (hors réajustements de valeur - voir note annexe 9) Autres loyers relatifs à des locations simples (2) Réductions de valeur sur stocks Plus-values (Moins-values) nettes sur véhicules Frais de personnel (voir note annexe 36) - -142,9 -142,9 - -139,2 -139,2 -1,2 0,3 -0,9 -1,0 -2,1 -3,1 4,8 - 4,8 4,5 - 4,5 -142,0 -998,9 -1.140,9 -130,0 -1.022,7 -1.152,7 - -1,2 -1,2 - -3,2 -3,2 -177,9 -622,1 -800,0 -153,5 -622,1 -775,6 - 3,0 3,0 0,3 -2,8 -2,5 Amortissement -0,5 - -0,5 -0,5 - -0,5 Charges d’exploitation (3) -0,1 - -0,1 -0,1 - -0,1 Divers -0,1 -0,6 -0,7 0,4 -0,7 -0,3 Sous-total des autres charges opérationnelles -0,7 2,4 1,7 0,1 -3,5 -3,4 Plus-values sur immobilisations corporelles 0,1 1,0 1,1 - - - Loyers générés par les immeubles de placements (4) 0,6 - 0,6 0,6 - 0,6 Divers 0,5 - 0,5 - - - Sous-total des autres produits opérationnels 1,2 1,0 2,2 0,6 - 0,6 -3.093,4 -2.506,7 -5.600,1 -2.640,3 -2.545,3 -5.185,6 1,8 -27,5 -25,7 - -20,2 -20,2 -3.091,6 -2.534,2 -5.625,8 -2.640,3 -2.565,5 -5.205,8 Frais de recherche et développement Divers Autres charges opérationnelles: Réductions de valeur sur créances Charges relatives aux immeubles de placement: Autres produits opérationnels: Sous-total des éléments courants Éléments inhabituels et réajustements de valeur (voir note annexe 9) CHARGES OPÉRATIONNELLES NETTES 1 Après retraitement (voir note annexe 2.1). Principalement location de véhicules et d’autres actifs immobilisés dans le cadre de l’activité. Ces charges se rapportent exclusivement à des immeubles de placement ayant généré des loyers. 4 Ces loyers ne comprennent pas de loyers conditionnels. 2 3 D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 31 NOTE ANNEXE 6: CHARGES FINANCIÈRES NETTES Les charges financières nettes se ventilent de la manière suivante: en millions de EUR 2010 (1) 2011 Distribution automobile Vitrage de véhicules Groupe Distribution automobile Vitrage de véhicules Groupe -23,5 -35,2 -58,7 -25,2 -28,3 -53,5 -0,9 1,4 0,5 -3,8 -2,0 -5,8 -24,4 -33,8 -58,2 -29,0 -30,3 -59,3 Eléments courants: Charges financières: Charges des dettes Transfert des réajustements de valeur Charge courante des dettes Autres charges financières Sous-total des charges financières Produits financiers Charges financières nettes courantes -0,3 - -0,3 -0,4 - -0,4 -24,7 -33,8 -58,5 -29,4 -30,3 -59,7 1,9 1,4 3,3 1,4 1,3 2,7 -22,8 -32,4 -55,2 -28,0 -29,0 -57,0 -0,6 - -0,6 -1,4 - -1,4 Eléments inhabituels et réajustements de valeur (voir note annexe 9): Réajustements de valeur des options de vente accordées aux actionnaires ne détenant pas le contrôle Réajustements de valeur des instruments financiers: Profits (Pertes) sur juste valeur brute des dérivés (2) 0,9 1,3 2,2 0,9 -1,9 -1,0 Transfert vers éléments courants 0,9 -1,4 -0,5 3,8 2,0 5,8 Sous-total des profits (pertes) sur juste valeur nette des dérivés (2) 1,8 -0,1 1,7 4,7 0,1 4,8 Eléments inhabituels et réajustements de valeur CHARGES FINANCIÈRES NETTES 1,2 -0,1 1,1 3,3 0,1 3,4 -21,6 -32,5 -54,1 -24,7 -28,9 -53,6 (1) Après retraitement (voir note annexe 2.1). (2) Les variations de juste valeur brute des dérivés correspondent aux variations de juste valeur des dérivés entre le début et la fin de la période. Les variations de juste valeur nette des dérivés correspondent aux variations de juste valeur brute après exclusion des flux de trésorerie courus de la période. D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 32 NOTE ANNEXE 7: ENTITÉS MISES EN ÉQUIVALENCE É TAT S F I NANCI E RS CON SOLID ÉS En 2011, le groupe possède quatre entités mises en équivalence. D’Ieteren Vehicle Trading s.a. est une entité associée, détenue à 49%, qui fournit des services de location-financement aux clients du secteur de la distribution automobile. En 2010, le secteur de la distribution automobile a acquis 33% de l’entreprise S.M.A.R.T & Clean Automotive Services S.A. et de sa filiale Riankar, actives dans la réparation « smart repair » de véhicules. À la date de clôture, la part du secteur de la distribution automobile dans ces trois entités associées comprend les éléments suivants: en millions de EUR Part dans les actifs bruts Part dans les dettes brutes 2011 2010 45,5 36,8 -41,8 -32,8 Part dans l’actif net 3,7 4,0 Part dans les ventes 13,8 12,2 Part dans le profit (la perte) -0,1 0,5 En novembre 2011, la société-mère et Volkswagen Financial Services (une filiale du groupe Volkswagen) ont créé une coentreprise, Volkswagen D’Ieteren Finance (VDFin), destinée à offrir un éventail complet de services financiers associés à la vente de véhicules du groupe Volkswagen sur le marché belge. VDFin est détenue à 50% moins une action par le groupe et à 50% plus une action par Volkswagen Financial Services. VDFin sera opérationnelle début 2012 et sera constituée par l’apport de D’Ieteren Lease, filiale du groupe active dans le leasing opérationnel, et des activités de Volkswagen Bank Belgium. A la date de clôture, la part du secteur de la distribution automobile dans cette coentreprise comprend sa part dans la souscription en trésorerie (EUR 0,1 million) à la création de la coentreprise. En 2010, Mercury Car Rentals Ltd était une entité associée, détenue à 33% par Avis Europe plc, qui fournissait des services de location de véhicules à court terme en Inde, sous l’enseigne Avis. Fin 2010, la part du secteur de la location automobile dans cette entité associée comprenait les éléments suivants: en millions de EUR 2011 2010 Part dans les actifs bruts (y compris le goodwill) - 3,0 Part dans les dettes brutes - -2,5 Part dans l’actif net - 0,5 Part dans les ventes - 4,1 Part dans le profit (la perte) - -0,2 En 2010, Anji Car Rental and Leasing Company Ltd et OKIGO étaient des coentreprises détenues à 50% par Avis Europe plc qui fournissaient respectivement en Chine et en France des services de location de véhicules à court terme, sous l’enseigne Avis. La part du secteur de la location automobile dans ces coentreprises comprenait les éléments suivants: en millions de EUR 2011 2010 Part dans les actifs non-courants (y compris le goodwill) - 38,8 Part dans les actifs courants - 9,7 Part dans les passifs courants - -32,7 Part dans l’actif net - 15,8 Part dans les ventes - 26,1 Part dans le profit (la perte) - 2,5 D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 33 NOTE ANNEXE 8: IMPÔTS La charge d’impôts se ventile de la manière suivante: en millions de EUR 2010 (1) 2011 Distribution automobile Vitrage de véhicules Groupe Distribution automobile Vitrage de véhicules Groupe -1,9 -31,5 -33,4 -0,5 -40,2 -40,7 - 0,9 0,9 - -1,2 -1,2 Variation des impôts différés 4,6 -15,8 -11,2 -3,5 -12,7 -16,2 Charge d’impôts 2,7 -46,4 -43,7 -4,0 -54,1 -58,1 dont: éléments courants 5,4 -54,9 -49,5 -3,4 -59,8 -63,2 -2,7 8,5 5,8 -0,6 5,7 5,1 Impôts exigibles de l’exercice Impôts exigibles relatifs aux exercices précédents éléments inhabituels et réajustements de valeur (voir note annexe 9) (1) Après retraitement (voir note annexe 2.1). La relation entre la charge d’impôts et le résultat comptable est expliquée ci-dessous: en millions de EUR 2010 (1) 2011 Distribution automobile Vitrage de véhicules Groupe Distribution automobile Vitrage de véhicules Groupe 95,1 202,3 297,4 67,9 206,5 274,4 Impôts calculés sur base du taux d’imposition des sociétés applicable en Belgique (33,99%) -32,3 -68,8 -101,1 -23,1 -70,2 -93,3 Éléments de réconciliation (somme des éléments identifiés par (a) et (b) ci-dessous) 35,0 22,4 57,4 19,1 16,1 35,2 2,7 -46,4 -43,7 -4,0 -54,1 -58,1 Résultat avant impôts Charge d’impôts relative au résultat avant impôts (1) Après retraitement (voir note annexe 2.1). D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 34 NOTE ANNEXE 8: IMPÔTS (SUITE) É TAT S F I NANCI E RS CON SOLID ÉS Les éléments de réconciliation sont fournis ci-dessous: en millions de EUR Résultat courant avant impôts Impôts calculés sur base du taux d’imposition des sociétés applicable en Belgique (33,99%) Distribution automobile Vitrage de véhicules Groupe Distribution automobile Vitrage de véhicules Groupe 92,1 229,9 322,0 64,6 226,6 291,2 -31,3 -78,1 -109,4 -22,0 -77,0 -99,0 Différentiel de taux (a) - -2,2 -2,2 - 1,5 1,5 Différences permanentes (a) 21,1 30,8 51,9 14,7 14,3 29,0 Utilisation de pertes fiscales (a) 14,2 0,3 14,5 4,7 0,7 5,4 Ajustements relatifs aux exercices précédents (a) 6,1 -0,7 5,4 - -4,7 -4,7 Actifs d’impôts différés non comptabilisés (a) -3,5 -5,0 -8,5 -2,6 -6,7 -9,3 Comptabilisation d'actifs d'impôts différés non comptabilisés précédemment (a) 1,5 - 1,5 3,3 12,1 15,4 -1,5 Impact des dividendes (a) -2,2 - -2,2 -1,5 - Autres éléments (a) -0,5 - -0,5 - - - 5,4 -54,9 -49,5 -3,4 -59,8 -63,2 -6% 24% 15% 5% 26% 22% 3,0 -27,6 -24,6 3,3 -20,1 -16,8 -1,0 9,4 8,4 -1,1 6,8 5,7 Charge d’impôts relative au résultat courant avant impôts Taux d’impôts réel sur le résultat courant avant impôts Eléments inhabituels et réajustements de valeur compris dans le résultat avant impôts Impôts calculés sur base du taux d’imposition des sociétés applicable en Belgique (33,99%) Différentiel de taux (b) - -0,9 -0,9 - -1,1 -1,1 Actifs d’impôts différés non comptabilisés (b) -1,7 - -1,7 0,5 - 0,5 -2,7 8,5 5,8 -0,6 5,7 5,1 Charge d’impôts relative aux éléments inhabituels et réajustements de valeur compris dans le résultat avant impôts 1 2010 (1) 2011 Après retraitement (voir note annexe 2.1). NOTE ANNEXE 9: ÉLÉMENTS INHABITUELS ET RÉAJUSTEMENTS DE VALEUR Résultat de la période Le résultat courant après impôts (« PAT courant ») est constitué du résultat des activités poursuivies tel qu’il apparaît dans le compte de résultats (ou du résultat de la période lorsqu’aucune activité n’a été abandonnée au cours de l’exercice), après exclusion des éléments inhabituels et des réajustements de valeur définis dans la note annexe 2, et après exclusion de l’impact fiscal de ceux-ci. Le résultat courant avant impôts (« PBT courant ») est constitué du résultat avant impôts tel qu’il apparaît dans le compte de résultats, après exclusion des éléments inhabituels et des réajustements de valeur définis dans la note annexe 2. La part du groupe dans le PAT courant et la part du groupe dans le PBT courant sont calculées après exclusion de la part des actionnaires ne détenant pas le contrôle dans le PAT courant et le PBT courant. Le résultat courant est un indicateur de performance non défini par les normes IFRS. Le groupe ne présente pas le concept de résultat courant comme une alternative aux indicateurs financiers définis par les normes IFRS. La définition du résultat courant élaborée par le groupe peut être différente de celle d’autres concepts portant la même appellation dans d’autres groupes. Le groupe utilise le concept de résultat courant pour refléter sa performance opérationnelle. D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 35 NOTE ANNEXE 9: ÉLÉMENTS INHABITUELS ET RÉAJUSTEMENTS DE VALEUR (SUITE) en millions de EUR 2010 (1) 2011 Distribution automobile Vitrage de véhicules Groupe Distribution automobile Vitrage de véhicules 297,4 67,9 - -4,7 (a) -1,3 1,4 (b) - Groupe Passage du résultat avant impôts à la part du groupe dans le PBT courant: Résultat avant impôts 95,1 202,3 206,5 274,4 Moins: éléments inhabituels et réajustements de valeur en résultat avant impôts: Réajustements de valeur des instruments financiers Réajustements de valeur des options de vente accordées aux actionnaires ne détenant pas le contrôle -1,8 (a) 0,6 (b) 1,8 (d) - 0,6 (d) 1,4 Amortissement des contrats clients - 6,3 (e) 6,3 - 6,3 (e) Amortissement des marques à durée d'utilité finie - 3,3 (f) 3,3 - 8,7 (f) 16,2 (g) 14,4 - 6,4 (g) 322,0 64,6 226,6 Autres éléments inhabituels PBT courant -1,8 92,1 (c) 229,9 -6,0 6,3 8,7 6,4 291,2 0,6 -16,8 -16,2 0,3 -15,3 -15,0 92,7 213,1 305,8 64,9 211,3 276,2 Part du groupe dans le PBT courant 92,7 213,1 305,8 64,9 211,3 276,2 Part du groupe dans le résultat courant des entités mises en équivalence -0,1 - -0,1 0,5 - 0,5 5,4 -50,8 -45,4 -3,4 -55,8 -59,2 98,0 162,3 260,3 62,0 155,5 217,5 Part des participations ne donnant pas le contrôle dans le PBT courant Part du groupe dans le PBT courant Passage de la part du groupe dans le PBT courant à la part du groupe dans le PAT courant: Impôts sur la part du groupe dans le PBT courant Part du groupe dans le PAT courant Passage de la part du groupe dans le PAT courant au résultat courant de la période attribuable aux porteurs de capitaux propres de la société-mère: Part du groupe dans le PAT courant Part du groupe dans les activités abandonnées courantes Résultat courant attribuable aux porteurs de capitaux propres de la société-mère 1 260,3 217,5 51,7 16,7 312,0 234,2 Après retraitement (voir note annexe 2.1). Distribution automobile (a) Les charges financières nettes comprennent des réajustements d’instruments financiers s’élevant à EUR 1,8 million (2010: EUR 4,7 millions) provenant des variations de juste valeur nette des dérivés. (b) Les charges financières nettes comprennent les réajustements de valeur des options de vente accordées à certains actionnaires ne détenant pas le contrôle (holding familiale du CEO de Belron) s’élevant à -0,6 million (2010: EUR -1,4 million). Voir la note annexe 33 des présents états financiers consolidés pour plus d’informations. (c) En 2011, le coût des ventes comprend un ajustement inhabituel (EUR 1,8 million) relatif aux amortissements des véhicules dans le cadre de la future cession de D’Ieteren Lease s.a. Voir les notes annexes 2.1. et 23 des présents états financiers consolidés pour plus d’informations. Vitrage de véhicules (d) Les charges financières nettes ainsi que le coût des ventes comprennent des réajustements d’instruments financiers s’élevant respectivement à EUR -0,1 million (2010: EUR 0,1 million) et EUR -1,7 million (2010: EUR 1,2 million) provenant des variations de juste valeur nette des dérivés. (e) Dans le cadre des acquisitions récentes aux Etats-Unis, en France et au Canada, des contrats clients ont été reconnus comme actif incorporel ayant une durée d’utilité finie. La charge d’amortissement en 2011 (présentée en charges commerciales et administratives) s’élevait à EUR 6,3 millions (2010: EUR 6,3 millions). (f) Les charges commerciales et administratives comprennent l’amortissement des marques à durée d’utilité finie aux Etats-Unis, en France et au Canada pour un montant de EUR 3,3 millions (2010: EUR 8,7 millions). D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 36 É TAT S F I NANCI E RS CON SOLID ÉS NOTE ANNEXE 9: ÉLÉMENTS INHABITUELS ET RÉAJUSTEMENTS DE VALEUR (SUITE) (g) Les autres éléments inhabituels (en charges commerciales et administratives et en autres charges opérationnelles) du secteur du vitrage de véhicules comprennent la perte de valeur de certaines immobilisations informatiques incorporelles (EUR 13,7 millions) ainsi que les charges y afférentes (EUR 1,0 million) suite à un changement de stratégie dans l’exploitation de nouvelles technologies, les coûts d’acquisition et d’intégration au Canada (EUR 5,3 millions), d’autres charges de réorganisation principalement en France (EUR 7,9 millions) compensés par un gain inhabituel au niveau des pensions suite à un changement décidé par le gouvernement britannique de l’index utilisé pour l’augmentation des pensions d’états différées (EUR 11,7 millions). En 2010, des charges de restructuration de EUR 6,4 millions (présentées dans les charges opérationnelles) avaient été encourues dans le cadre de l’intégration des acquisitions aux Etats-Unis (IGD) et en France. Location automobile Les éléments inhabituels et les réajustements de valeur de la location automobile sont détaillés dans la note annexe 41 de ces états financiers consolidés. Flux de trésorerie En 2010, la ligne « autres éléments sans effet de trésorerie » comprenait, parmi d’autres montants, l’utilisation de la provision précédemment constituée dans le but de couvrir le règlement du plan d’incitation à long terme du management dans le secteur du vitrage de véhicules. En 2011, la ligne « acquisition de participations à des actionnaires ne détenant pas le contrôle » comprend la sortie de trésorerie résultant de l’ajustement de prix payé à Cobepa dans le cadre des options de vente exercées en septembre 2009. En 2010, la ligne comprenait l’acquisition par le secteur de la distribution automobile d’une participation ne donnant pas le contrôle dans deux entreprises associées actives dans la réparation « smart repair » (voir la note annexe 7). La ligne « acquisitions de filiales » de 2011 comprend, parmi d’autres transactions, les regroupements d’entreprises mentionnés en note annexe 12. En 2010, la ligne «cession de participations à des actionnaires ne détenant pas le contrôle» comprenait la vente en mai 2010 d’un pourcent des titres de Belron à la holding familiale du CEO de Belron. En 2011, la ligne « cession de filiales » comprend le produit de cession des actions Avis Europe précédemment détenues par le groupe (EUR 411,8 millions en tenant compte de l’effet des couvertures de change), après déduction de la trésorerie cédée (EUR 109,5 millions). En juillet 2010, Avis Europe plc avait procédé à une augmentation de capital de EUR 179,2 millions nette de frais via une émission de 9 droits préférentiels de souscription pour 8 actions existantes à un prix de 15 pence par nouvelle action. D’Ieteren avait souscrit à sa quote-part dans l’augmentation de capital à concurrence de EUR 111,3 millions. NOTE ANNEXE 10: RÉSULTAT PAR ACTION Les résultats par action (« EPS ») et les résultats par action des activités poursuivies (« EPS des activités poursuivies ») sont présentés plus haut sous le compte de résultats consolidé. Les EPS de base et dilué sont issus du résultat de la période attribuable aux porteurs de capitaux propres de la société-mère (issus du résultat des activités poursuivies attribuable aux porteurs de capitaux propres de la société-mère pour les EPS des activités poursuivies), après ajustement pour tenir compte des parts bénéficiaires (chaque part bénéficiaire détient un droit de vote et donne droit à un dividende égal à un huitième du dividende d’une action ordinaire). Les EPS courants et les EPS courants des activités poursuivies, qui ne comprennent pas les éléments inhabituels et les réajustements de valeur tels que définis dans la note annexe 9, sont présentés pour refléter la performance opérationnelle. Le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation au cours de la période est présenté dans le tableau ci-dessous. Le groupe a offert à certains membres du personnel des options sur actions ordinaires de la société-mère (et d’Avis Europe plc en 2010). Celles-ci constituent la seule source de dilution potentielle des actions ordinaires. En 2010, les options sur actions ordinaires d’Avis Europe plc ont augmenté le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires d’Avis Europe plc, car certains critères de performance ont été entièrement satisfaits à la clôture annuelle et le cours de bourse était supérieur au prix d’exercice de l’option. D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 37 NOTE ANNEXE 10: RÉSULTAT PAR ACTION (SUITE) Les options sur actions ordinaires de la société-mère font augmenter, tant en 2010 qu’en 2011, le nombre moyen pondéré d’actions de la société-mère, le prix d’exercice de certaines options étant inférieur au cours de bourse. Ces options sont dilutives. Le calcul des EPS de base et dilué est présenté ci-dessous: Résultat de la période attribuable aux porteurs de capitaux propres Ajustement relatif aux parts bénéficiaires Numérateur pour l’EPS (en millions de EUR) (a) Résultat courant de la période attribuable aux porteurs de capitaux propres 2011 2010 (1) 312,6 218,8 -3,5 -2,5 309,1 216,3 312,0 234,2 -3,6 -2,6 308,4 231,6 Résultat des activités poursuivies 253,6 216,8 Part des participations ne donnant pas le contrôle dans le résultat des activités poursuivies -10,7 -10,0 Résultat des activités poursuivies attribuable aux porteurs de capitaux propres 242,9 206,8 Ajustement relatif aux parts bénéficiaires Numérateur pour l’EPS courant (en millions de EUR) (b) -2,8 -2,4 240,1 204,4 Résultat courant des activités poursuivies 272,4 228,5 Part des participations ne donnant pas le contrôle dans le résultat courant des activités poursuivies -12,1 -11,0 Résultat courant des activités poursuivies attribuable aux porteurs de capitaux propres («Part du groupe dans le PAT courant» telle que définie dans la note annexe 9) 260,3 217,5 Ajustement relatif aux parts bénéficiaires Numérateur pour l’EPS des activités poursuivies (en millions de EUR) (c) -3,0 -2,5 Numérateur pour l’EPS courant des activités poursuivies (en millions de EUR) (d) 257,3 215,0 Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation au cours de la période (e) 54.581.442 54.427.166 Ajustement relatif aux parts bénéficiaires 339.500 344.461 (f) 54.920.942 54.771.627 EPS de base (en EUR) (a)/(e) 5,66 3,97 EPS dilué (en EUR) (a)/(f) 5,63 3,95 EPS courant de base (en EUR) (b)/(e) 5,65 4,26 EPS courant dilué (en EUR) (b)/(f) 5,62 4,23 EPS de base des activités poursuivies (en EUR) (c)/(e) 4,40 3,76 EPS dilué des activités poursuivies (en EUR) (c)/(f) 4,37 3,73 EPS courant de base des activités poursuivies (en EUR) (d)/(e) 4,71 3,95 EPS courant dilué des activités poursuivies (en EUR) (d)/(f) 4,68 3,93 Ajustement relatif aux plans d’options sur actions Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires pris en compte pour calculer l’EPS dilué Résultat de la période attribuable aux porteurs de capitaux propres Résultat des activités poursuivies attribuable aux porteurs de capitaux propres 1 Après retraitement (voir note annexe 2.1). D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 38 É TAT S F I NANCI E RS CON SOLID ÉS NOTE ANNEXE 11: GOODWILL en millions de EUR Valeur comptable au 1er janvier Entrées Augmentation due aux options de vente accordées aux actionnaires ne détenant pas le contrôle (voir note annexe 33) Ajustements 2011 2010 1.004,6 939,8 21,7 26,5 1,6 25,8 0,6 -6,3 Sortie de périmètre -0,9 - Écarts de conversion -1,6 18,8 1.026,0 1.004,6 Valeur comptable au 31 décembre Les entrées provenant de regroupements d’entreprises qui ont eu lieu au cours de l’exercice sont présentées en note annexe 12. L’augmentation due aux options de vente comprend le goodwill additionnel comptabilisé en fin d’exercice pour tenir compte de la variation du prix d’exercice des options de vente résiduelles accordées aux actionnaires ne détenant pas le contrôle et de la variation de la valeur comptable des participations ne donnant pas le contrôle y relatifs (voir note annexe 33). Les ajustements reflètent l’adaptation de la juste valeur des actifs nets relatifs aux acquisitions faites en 2010, par le secteur du vitrage de véhicules. La sortie de périmètre est liée à la déconsolidation d’Avis Europe plc suite à sa cession en octobre 2011. En application de la norme IAS 36 «Dépréciation d’actifs», le groupe a réalisé à chaque clôture annuelle une analyse de la valeur comptable du goodwill et des autres actifs incorporels à durée d’utilité indéterminée (voir note annexe 13). Ces tests de perte de valeur, basés sur le calcul de la valeur d’utilité, ont été réalisés pour s’assurer que la valeur comptable des actifs du groupe n’excède pas leur valeur recouvrable, définie comme la valeur la plus élevée entre (i) la juste valeur diminuée des coûts de la vente et (ii) la valeur d’utilité. Pour établir la valeur d’utilité, le groupe calcule la valeur actuelle des flux de trésorerie futurs estimés, qui devraient être générés par l’usage continu des actifs, en appliquant un taux d’actualisation avant impôts de 9,1% (2010: compris entre 8% et 9%). Le taux d’actualisation est fonction du coût moyen pondéré du capital de chaque secteur, ajusté pour tenir compte des risques spécifiques. Les flux de trésorerie futurs estimés sont basés sur des plans à long terme (c.-à-d. sur 3 ans) préparés pour chaque unité génératrice de trésorerie. Des extrapolations sont utilisées pour les périodes non couvertes par les plans à long terme. Ces extrapolations sont basées sur un taux de croissance moyen à long terme de chaque unité génératrice de trésorerie de 2% (2010: compris entre 2% et 4%) pour la plupart d’entre elles (y compris celles qui comprennent les montants les plus significatifs de goodwill et d’actifs incorporels à durée d’utilité indéterminée). Les principales hypothèses retenues pour valider la valeur du goodwill et des actifs incorporels à durée d’utilité indéterminée comprennent les taux de croissance des revenus, la marge brute, les charges opérationnelles, le taux d’actualisation et les taux de croissance à long terme. Les marges brutes sont basées sur des valeurs historiques réalisées par les unités génératrices de trésorerie et les tendances du marché mondial. Les charges opérationnelles sont basées sur des niveaux historiques ajustés pour les augmentations du niveau d’activité sur la durée des projections de trésorerie. Les hypothèses de flux de trésorerie de ces unités génératrices de trésorerie font partie des projections financières les plus récentes revues par le Conseil d’administration. Le taux d’actualisation est basé sur le coût moyen pondéré du capital de chaque secteur. Les taux de croissance à long terme reposent sur des analyses de l’industrie et sont conformes aux tendances historiques. Les flux de trésorerie futurs sont des estimations sujettes à révision au cours les exercices ultérieurs, en fonction de l’adaptation des hypothèses. Si ces données devaient évoluer dans un sens défavorable, la valeur d’utilité du goodwill et celle des actifs incorporels à durée d’utilité indéterminée pourraient tomber sous leur valeur comptable. Sur base des valorisations actuelles, la marge disponible semble suffisante pour absorber une variation normale des hypothèses. Pour information, une augmentation du taux d’actualisation d’un point de pourcentage et une diminution d’un point de pourcentage des taux de croissance à long terme ne conduiraient pas à une perte de valeur sur les goodwill et sur les autres actifs incorporels à durée d’utilité indéterminée. D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 39 NOTE ANNEXE 11: GOODWILL (SUITE) L’affectation du goodwill aux unités génératrices de trésorerie est présentée ci-dessous (l’affectation des autres actifs incorporels à durée d’utilité indéterminée est présentée en note annexe 13): en millions de EUR Distribution automobile 2011 2010 6,2 2,6 Location automobile France - 0,2 Sous-total location automobile - 0,2 Royaume-Uni 97,2 97,1 France 70,7 70,7 Italie 54,2 54,2 Allemagne 47,8 47,8 Canada 51,3 40,3 Pays-Bas 29,1 29,1 Belgique 27,1 27,1 Australie 27,3 24,8 124,3 123,5 Espagne 19,7 17,9 Norvège 7,0 7,0 Nouvelle-Zélande 6,4 6,4 Grèce 3,8 3,8 Suède 4,9 4,5 Suisse 2,1 2,1 Portugal 1,2 1,2 Danemark 5,2 5,2 Brésil 24,6 26,6 Chine 4,7 2,9 Russie 8,6 8,4 Turquie 4,8 4,8 397,8 396,4 Sous-total vitrage de véhicules 1.019,8 1.001,8 GROUPE 1.026,0 1.004,6 Vitrage de véhicules États-Unis Non affecté Le montant non affecté dans le secteur du vitrage de véhicules provient de l’acquisition de Belron par le groupe en 1999, des transactions réalisées avec les actionnaires ne détenant pas le contrôle de Belron depuis 1999, et de la comptabilisation des options de vente accordées aux actionnaires ne détenant pas le contrôle de Belron à la suite de l’introduction de la norme IAS 32 au 1er janvier 2005 (voir note annexe 33). D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 40 NOTE ANNEXE 12: REGROUPEMENTS D’ENTREPRISES É TAT S F I NANCI E RS CON SOLID ÉS Le groupe applique la version révisée de la norme IFRS 3 « Regroupements d’entreprises » à partir du 1er janvier 2010. Au cours de l’exercice, le groupe a réalisé les regroupements d’entreprises suivants: - Belron a acquis le 1er janvier 2011 les actifs de Jinan Xin Mei Ka Glass Ltd., actif dans le placement de vitrage et grossiste en verre en Chine; Avis a acquis le 4 février 2011 les 50% restant de sa coentreprise française OKIGO; Belron a acquis le 1er mars 2011 les actifs de Shenzhen Minky Automobile Glass Co. Ltd, actif dans le placement de vitrage en Chine; Belron a acquis le 7 mars 2011 les actifs de Bilglas Express qui exploite un centre de services en Suède; Belron a acquis le 1er avril 2011 les actifs de KST-Glass LLC, un grossiste en verre en Russie; Belron a acquis le 4 avril 2011 les actifs de Tyresö Biglasa qui exploite un centre de services en Suède; Belron a acquis le 16 mai 2011 les actifs de Comercial Kuramoto de Autovidros Ltda., actif dans le placement de vitrage au Brésil; Belron a acquis le 27 mai 2011 les actifs de Capital Glass Pty, actif dans le remplacement de vitrage de véhicules en Australie; Belron a acquis le 1er juillet 2011 les actifs de Comercial Changsha Fuyao Vehicles Glass Parts Co. et de Changza Yinxi Glass Sales Co Ltd, actifs dans le placement de vitrage en Chine; La société-mère a acquis en juillet 2011 une participation de 100% dans Penders s.a. Cette société exploite un garage Porsche en Belgique; Belron a acquis le 4 juillet 2011 les actifs de MN Comercio de Vidros Automotivos e Espamentos Ltds ME, actif dans le remplacement de vitrage de véhicules au Brésil; Belron a acquis le 4 août 2011 les actifs de Allglas i Orebro, actif dans le remplacement de vitrage de véhicules en Suède; Belron a acquis le 14 novembre 2011 les actifs de Struder Autoglas GmbH & Co. KG, actif dans le remplacement de vitrage de véhicules en Autriche; Belron a acquis le 1er décembre 2011 les actifs de Vidre Eris SL, qui exploite cinq centres de services en Espagne; Belron a acquis le 1er décembre 2011 les actifs de EFK Glass BVBA, actif dans le remplacement de vitrage de véhicules en Belgique; Durant l’année, Belron a acquis 27 centres de services au Canada. Ceux-ci étaient tous des franchisés indépendants des anciennes marques Apple® ou Duro®. Les ventes supplémentaires générées par ces acquisitions s’élèvent à environ EUR 25 millions (soit environ EUR 48 millions si ces acquisitions avaient eu lieu en début d’exercice). Le résultat généré par ces acquisitions (même si ces acquisitions avaient toutes eu lieu en début d’exercice) n’est pas significatif à l’échelle du groupe et n’est donc pas fourni séparément. D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 41 NOTE ANNEXE 12: REGROUPEMENTS D’ENTREPRISES (SUITE) Les informations relatives à l’actif net acquis, au goodwill et à leur contrepartie sont fournies ci-dessous: en millions de EUR Juste valeur provisoire (1) Autres immobilisations incorporelles 2,1 Autres immobilisations corporelles 1,8 Stocks 4,5 Clients et autres débiteurs 6,4 Trésorerie et équivalents de trésorerie 1,4 Emprunts non-courants -0,2 Emprunts courants -2,5 Passifs d’impôts exigibles -0,4 Fournisseurs et autres créditeurs -8,7 Actif net acquis 4,4 Goodwill (voir note annexe 11) 21,7 CONTREPARTIE 26,1 Ventilation de la contrepartie: Paiement comptant 22,6 Juste valeur de l'investissement détenu précédemment -0,1 Estimation de la juste valeur du paiement différé payable dans le futur 3,6 26,1 (1) Les justes valeurs sont provisoires car le processus d’intégration des entités acquises et de leurs activités est toujours en cours. Le goodwill comptabilisé découle des synergies attendues et des autres bénéfices résultant du regroupement des activités acquises avec celles des secteurs de la distribution automobile et du vitrage de véhicules. La juste valeur des clients et autres débiteurs s’élève à EUR 6,4 millions; le montant total devrait être récouvré. Les frais connexes à ces acquisitions sont comptabilisés dans le compte de résultats consolidé pour EUR 5,7 millions. Le goodwill des acquisitions réalisées en 2010 a augmenté de EUR 0,6 million reflétant des ajustements de juste valeur apportés aux valorisations initiales reprises dans la note annexe 12 des états financiers consolidés 2010. Cette augmentation découle principalement des changements dans la juste valeur des actifs nets acquis. D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 42 NOTE ANNEXE 13: AUTRES ACTIFS INCORPORELS É TAT S F I NANCI E RS CON SOLID ÉS Le goodwill fait l’objet de la note annexe 11. Les autres actifs incorporels ont des durées d’utilité finies, sauf mention contraire. en millions de EUR Valeur brute au 1er janvier 2011 Amortissements et pertes de valeur cumulés au 1er janvier 2011 er Valeur comptable au 1 janvier 2011 Droits de licence Avis Autres licences et droits similaires Marques (à durée d’utilité finie ou indéterminée) Contrats clients Logiciels Autres Total 711,5 0,4 349,2 59,2 165,4 0,3 1.286,0 -358,9 -0,4 -16,6 -22,7 -94,9 -0,3 -493,8 352,6 - 332,6 36,5 70,5 - 792,2 - - - - 37,0 - 37,0 - - - - -0,2 - -0,2 -6,2 - -3,3 -6,3 -17,1 - -32,9 Entrées: Eléments acquis séparément Sorties Amortissements - - - - -13,7 - -13,7 96,2 - - - - - 96,2 - - - 2,1 - - 2,1 -442,6 - - - -10,8 - -453,4 Ecarts de conversion - - 0,3 - 0,8 - 1,1 Valeur comptable au 31 décembre 2011 - - 329,6 32,3 66,5 - 428,4 dont: valeur brute - 0,4 349,8 61,9 145,7 0,3 558,1 - -0,4 -20,2 -29,6 -79,2 -0,3 -129,7 Pertes de valeur (voir note annexe 9) Reprise de pertes de valeur (voir note annexe 41) Acquisitions résultant de regroupements d’entreprises Sortie de périmètre amortissements et pertes de valeur cumulés Valeur brute au 1er janvier 2010 711,5 0,4 336,1 50,9 123,3 0,3 1.222,5 -345,2 -0,4 -7,7 -14,8 -77,9 -0,3 -446,3 366,3 - 328,4 36,1 45,4 - 776,2 Développement interne - - - - 1,0 - 1,0 Eléments acquis séparément - - - - 32,3 - 32,3 Amortissements et pertes de valeur cumulés au 1er janvier 2010 Valeur comptable au 1er janvier 2010 Entrées: - - - - -0,1 - -0,1 -13,7 - -8,7 -6,3 -16,6 - -45,3 Transferts de (vers) d’autres catégories - - 2,3 2,5 5,7 - 10,5 Acquisitions résultant de regroupements d’entreprises - - 1,1 0,4 - - 1,5 Ecarts de conversion - - 9,5 3,8 2,8 - 16,1 Sorties Amortissements Valeur comptable au 31 décembre 2010 352,6 - 332,6 36,5 70,5 - 792,2 dont: valeur brute 711,5 0,4 349,2 59,2 165,4 0,3 1.286,0 -358,9 -0,4 -16,6 -22,7 -94,9 -0,3 -493,8 amortissements et pertes de valeur cumulés Préalablement à la déconsolidation du secteur de la location automobile, l’ensemble des actifs et passifs ont été évalués au plus faible de leur valeur comptable et de leur juste valeur diminuée des coûts liés à la vente à la date de cession. Le Conseil d’administration de la société-mère a considéré que le prix offert pour l’acquisition des actions (voir note annexe 41) est une indication que la perte de valeur comptabilisée en 2008 sur les droits de licence Avis a diminuée. Par conséquent, et conformément aux exigences de la norme IAS 36, une reprise de perte de valeur a été comptabilisée pour amener la valeur comptable du secteur de la location automobile à sa juste valeur diminuée des coûts de vente à la date de cession. La reprise de perte de valeur ainsi déterminée (valeur brute de EUR 96,2 millions) a été intégralement allouée à la valeur des droits de licence Avis. Cette reprise de perte de valeur a également conduit à une augmentation de EUR 28,8 millions du passif d’impôts différés généré par la comptabilisation des droits de licence Avis. D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 43 NOTE ANNEXE 13: AUTRES ACTIFS INCORPORELS (SUITE) La nature des marques à durée d’utilité indéterminée est fournie dans le résumé des principales méthodes comptables appliquées (voir note annexe 2). L’augmentation des contrats clients découle des activités acquises durant la période par le secteur du vitrage de véhicules (voir note annexe 12). Les marques à durée d’utilité finie sont amorties sur leur durée d’utilité résiduelle selon un amortissement linéaire car il existe une limite à la période pendant laquelle ces actifs sont appelés à générer des entrées nettes de trésorerie. L’amortissement en 2011 s’élevait à EUR 3,3 millions (2010 : EUR 8,7 millions). La valeur comptable des marques à durée d’utilité finie s’élevait au 31 décembre 2011 à EUR 3,0 millions (2010: EUR 2,3 millions) tandis que celle des marques à durée d’utilité indéterminée s’élevait à EUR 326,6 millions (2010: EUR 330,3 millions). L’affectation des marques (à durée d’utilité indéterminée) aux unités génératrices de trésorerie du secteur du vitrage de véhicules est présentée ci-dessous: 2011 2010 Royaume-Uni 67,9 67,9 France 61,9 61,9 Allemagne 34,8 34,8 Pays-Bas 24,2 24,2 Belgique 18,1 18,1 Canada 15,3 15,3 États-Unis 92,1 95,8 Espagne 9,1 9,1 Portugal 2,9 2,9 Italie 0,3 0,3 326,6 330,3 en millions de EUR Valeur comptable des marques Les autres mentions exigées par IAS 36 pour les actifs incorporels à durée d’utilité indéterminée sont fournies en note annexe 11. Sur base des valorisations actuelles (voir note annexe 11), la marge disponible semble suffisante pour absorber une variation normale des hypothèses. Pour information, une augmentation du taux d’actualisation d’un point de pourcentage et une diminution d’un point de pourcentage des taux de croissance à long terme ne conduiraient pas à une perte de valeur sur le goodwill et sur les autres actifs incorporels à durée d’utilité indéterminée. NOTE ANNEXE 14: VÉHICULES en millions de EUR Valeur brute au 1er janvier 2011 2010 865,4 910,5 -207,1 -238,6 Valeur comptable au 1er janvier 658,3 671,9 Entrées 649,8 571,5 Sorties -101,6 - Amortissements -110,5 -166,8 Transferts vers les stocks -227,9 -456,1 6,2 31,8 Amortissements cumulés au 1er janvier Transferts des (vers les) actifs courants Transferts vers les actifs non-courants classés comme détenus en vue de la vente (voir note annexe 23) -324,3 - Sortie de périmètre -549,5 - Ecarts de conversion -0,5 6,0 Valeur comptable au 31 décembre - 658,3 dont: valeur brute amortissements cumulés - 865,4 -207,1 D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 44 É TAT S F I NANCI E RS CON SOLID ÉS NOTE ANNEXE 14: VÉHICULES (SUITE) En 2010, les valeurs comptables ci-dessus comprenaient des véhicules détenus en location-financement à concurrence de EUR 40 millions (secteur de la location automobile uniquement). Les véhicules constituant la flotte du secteur de la distribution automobile sont donnés en location en Belgique par s.a. D’Ieteren Lease n.v. (« D’Ieteren Lease »), une filiale à 100% du groupe. Tous les contrats de location prennent la forme de locations simples. En moyenne, les locations ont une durée de 44 mois (2010 : 44 mois). La taille moyenne de la flotte, en 2011, s’élève à 20.827 véhicules (2010 : 20.712 véhicules). Fin 2011, le groupe est engagé dans un plan de vente de D’Ieteren Lease impliquant la perte de contrôle de sa filiale. Celle-ci sera apportée début 2012 à une nouvelle coentreprise (Volkswagen D’Ieteren Finance) créée par le groupe et Volkswagen Financial Services (une filiale du groupe Volkswagen). La flotte a par conséquent été présentée comme détenue en vue de la vente conformément à IFRS 5. Voir notes annexes 2.1 & 23 pour plus d’informations. En 2011 et 2010, le financement de la flotte de D’Ieteren Lease était assuré par un programme de titrisation. Ce programme lancé initialement en 2006 avait été renouvelé en juin 2009 pour une nouvelle période de 3 ans et un montant maximum de EUR 310 millions. Il avait été prolongé en 2010 jusqu’en décembre 2011 à de meilleures conditions. Cette opération de titrisation consiste en l’émission d’obligations destinées à des investisseurs professionnels. Cette titrisation n’a pas eu d’impact sur la dette nette du groupe (cette opération étant un substitut à d’autres sources de financement externe). La valeur comptable des obligations change en fonction de la conclusion de nouveaux contrats de location et de l’expiration d’anciens contrats. Le remboursement des obligations et le paiement des intérêts sont couverts par les loyers payés par les clients et par la revente des véhicules. L’opération permet à la valeur comptable des obligations de suivre l’évolution de la valeur comptable de la flotte jusqu’au troisième anniversaire du renouvellement (ou dix-huit mois après le renouvellement en l’absence de prolongation du programme de financement). Son amortissement peut alors commencer, en suivant l’échéance des contrats de location sous-jacents. Aucune décomptabilisation d’éléments de l’état de la situation financière n’est réalisée à la suite de la titrisation. D’autres informations relatives à la titrisation sont données en notes annexes 19, 25, 31 et 39. Ce programme sera intégralement remboursé début 2012 à l’occasion de l’apport de D’Ieteren Lease à Volkswagen D’Ieteren Finance, le financement de la flotte étant assuré par Volkswagen Financial Services. La ligne « Sortie de périmètre » est relative à la déconsolidation de la flotte de la location automobile (voir note annexe 2.1). Préalablement à la cession d’Avis Europe, la flotte de la location automobile était donnée en location par Avis Europe et ses filiales en Europe. Toutes les locations étaient des locations simples. Conformément à la norme IFRS 5, le groupe a décidé de ne plus amortir la flotte de la location automobile à partir de la date de sa classification comme détenue en vue de la vente (30 juin 2011). L’impact sur le compte de résultats consolidé s’élève à EUR 32,0 millions. D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 45 NOTE ANNEXE 15: AUTRES IMMOBILISATIONS CORPORELLES Biens immobiliers en millions de EUR Valeur brute au 1er janvier 2011 Installations et équipements Actifs en construction Total 434,2 592,6 8,8 1.035,6 -193,1 -367,1 - -560,2 241,1 225,5 8,8 475,4 Entrées 22,8 86,1 5,6 114,5 Sorties -0,3 -9,5 - -9,8 -21,7 -66,4 -0,3 -88,4 Transferts de (vers) d’autres catégories 4,8 0,3 -5,1 - Acquisitions résultant de regroupements d’entreprises 0,7 1,1 - 1,8 -47,9 -10,2 -0,4 -58,5 0,2 1,1 - 1,3 199,7 228,0 8,6 436,3 377,9 595,3 8,6 981,8 -178,2 -367,3 - -545,5 Amortissements et pertes de valeur cumulés au 1er janvier 2011 Valeur comptable au 1er janvier 2011 Amortissements Sortie de périmètre Ecarts de conversion Valeur comptable au 31 décembre 2011 dont: valeur brute amortissements et pertes de valeur cumulés Valeur brute au 1er janvier 2010 Amortissements cumulés au 1er janvier 2010 Valeur comptable au 1er janvier 2010 399,9 498,0 3,2 901,1 -172,4 -309,6 - -482,0 227,5 188,4 3,2 419,1 Entrées 32,0 103,1 7,9 143,0 Sorties -0,7 -2,7 - -3,4 -23,5 -69,4 - -92,9 0,4 -6,2 -2,3 -8,1 - 1,3 - 1,3 5,4 11,0 - 16,4 Valeur comptable au 31 décembre 2010 241,1 225,5 8,8 475,4 dont: valeur brute 434,2 592,6 8,8 1.035,6 -193,1 -367,1 - -560,2 Amortissements Transferts de (vers) d’autres catégories Acquisitions résultant de regroupements d’entreprises Ecarts de conversion amortissements et pertes de valeur cumulés Au 31 décembre 2011, les actifs en construction comprennent principalement des biens immobiliers en construction dans le secteur de la distribution automobile (EUR 8,6 millions). La ligne « Sortie de périmètre » est relative à la déconsolidation du secteur de la location automobile (voir note annexe 2.1). Les valeurs comptables ci-dessus comprennent des actifs détenus en location-financement à concurrence des montants suivants: Biens immobiliers Installations et équipements Actifs en construction Total 31 décembre 2011 - 46,2 - 46,2 31 décembre 2010 - 54,2 - 54,2 en millions de EUR D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 46 É TAT S F I NANCI E RS CON SOLID ÉS NOTE ANNEXE 16: IMMEUBLES DE PLACEMENT en millions de EUR 2011 2010 Valeur brute au 1er janvier 12,5 12,5 Amortissements cumulés au 1er janvier -6,7 -6,2 Valeur comptable au 1er janvier 5,8 6,3 Entrées 0,3 - -0,5 -0,5 Amortissements Valeur comptable au 31 décembre dont: valeur brute amortissements cumulés Juste valeur 5,6 5,8 12,8 12,5 -7,2 -6,7 9,1 9,2 La détermination de la juste valeur s’est appuyée sur des indicateurs de marché, et repose sur une évaluation par un expert indépendant ayant une qualification professionnelle pertinente et reconnue et ayant une expérience récente quant à la situation géographique et la catégorie des immeubles de placement détenus par le groupe. Les dernières évaluations disponibles datent de mars 2010. Tous les immeubles de placement sont situés en Belgique et appartiennent au secteur de la distribution automobile. D’autres informations relatives aux immeubles de placement sont données en notes annexes 5 et 39. NOTE ANNEXE 17: ACTIFS FINANCIERS DISPONIBLES À LA VENTE Les actifs financiers disponibles à la vente sont des actifs financiers qui ne sont pas des dérivés et qui sont qualifiés de disponibles à la vente, ou qui ne sont pas (i) des prêts et créances, (ii) des placements détenus jusqu’à leur échéance, ou (iii) des actifs financiers détenus à des fins de transaction. en millions de EUR 2011 Valeur comptable 2010 Juste valeur Valeur comptable Juste valeur Divers 0,5 0,5 1,2 1,2 Total des actifs financiers disponibles à la vente 0,5 0,5 1,2 1,2 En 2011, les actifs financiers disponibles à la vente comprennent des participations ne donnant pas le contrôle dans des sociétés non cotées (évaluées à leur coût d’acquisition déduction faite, le cas échéant, des pertes de valeur cumulées - cette évaluation constituant une approximation de leur juste valeur), détenues par le secteur de la distribution automobile. La diminution durant l’exercice provient de la déconsolidation des actifs financiers disponibles à la vente du secteur de la location automobile et de la vente d’une participation ne donnant pas le contrôle dans une société cotée détenue par le secteur du vitrage de véhicules. Ces actifs financiers sont considérés comme des actifs non-courants, dont la réalisation ne devrait pas avoir lieu au cours des 12 prochains mois. Cependant, une partie d’entre eux, ou leur totalité, pourrait être réalisée à court terme, en fonction des opportunités. D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 47 NOTE ANNEXE 18: DÉRIVÉS DÉTENUS À DES FINS DE COUVERTURE Les dérivés détenus à des fins de couverture sont les dérivés qui remplissent les conditions strictes imposées par la norme IAS 39 pour l’application de la comptabilité de couverture. Ils participent à la couverture économique des risques rencontrés par le groupe (voir note annexe 38). Les dérivés détenus à des fins de couverture sont présentés comme suit dans l’état de la situation financière : en millions de EUR 2011 2010 Actifs non-courants 15,7 4,8 Actifs courants Passifs non-courants Passifs courants Valeur nette des dérivés détenus à des fins de couverture 1,1 0,1 - -17,3 - -12,9 16,8 -25,3 2011 2010 Les dérivés détenus à des fins de couverture sont ventilés ci-dessous: en millions de EUR CCIRS (liés à la dette) – voir ci-dessous 15,7 -9,0 Swaps de taux d’intérêt (liés à la dette) - -12,4 1,1 -3,2 Contrats de change à terme (non liés à la dette) Contrats NDF – voir ci-dessous Valeur nette des dérivés détenus à des fins de couverture - -0,7 16,8 -25,3 En 2011, tous les dérivés détenus à des fins de couverture concernent le secteur du vitrage de véhicules (en 2010, les secteurs de la location automobile et du vitrage de véhicules). Dans le secteur du vitrage de véhicules : - des contrats de change à terme ont été utilisés pour couvrir le coût d’achats futurs de matières premières lorsque ces achats sont libellés dans une monnaie différente de la monnaie fonctionnelle de l’entité acheteuse. Les instruments de couverture sont principalement utilisés pour couvrir les achats en dollars australiens, en dollars américains et en dollars canadiens. Ces contrats répondent aux critères de comptabilité de couverture et sont présentés comme couverture de flux de trésorerie. Ils se réaliseront endéans l’année qui suit la date de clôture de l’état consolidé de la situation financière et ils sont susceptibles d’impacter le compte de résultat durant la même année. Le total des montants notionnels de ces contrats s’élève à EUR 26,3 millions (2010 : EUR 45,7 millions) et la juste valeur totale comptabilisée dans les autres éléments du résultat global est un actif s’élevant à EUR 1,1 million (2010 : une dette de EUR 2,0 millions). - des contrats de change à terme ont aussi été utilisés pour couvrir des coûts financiers futurs lorsque le prêt sous-jacent était libellé dans une monnaie différente de la monnaie fonctionnelle de l’entité payante. Certains de ces contrats répondent aux critères de comptabilité de couverture et d’autres pas. Les contrats répondants aux critères de couverture sont présentés comme couverture de flux de trésorerie. Ils se réaliseront endéans l’année qui suit la date de clôture de l’état consolidé de la situation financière et ils sont susceptibles d’impacter le compte de résultat durant la même année. Le total des montants notionnels de ces contrats est nul (2010 : EUR 0,8 million) et la position nette comptabilisée dans les capitaux propres est nulle pour 2011 comme pour 2010. - des cross currency interest swaps («CCIRS») ont été utilisés pour couvrir des flux futurs de trésorerie en dollars américains des dettes de placements privés aux Etats-Unis lorsque ces dettes ne sont pas utilisées pour couvrir soit des investissements nets soit des prêts à court terme inter-sociétés. Ces contrats répondent aux critères de comptabilité de couverture. Le total des montants notionnels des CCIRS ouverts (dollars américains à recevoir contre des euros) s’élève à EUR 73,6 millions (2010 : nul) et la juste valeur est un actif de EUR 15,7 millions (2010 : nul). Les gains réalisés sur les CCIRS durant l’exercice s’élevaient à EUR 14,7 millions et représentaient la juste valeur diminuée des intérêts courus reconnus dans le compte de résultat consolidé. - des non-deliverable forward exchange contracts («Contrats NDF») ont été utilisés pour couvrir une partie de l’actif net de l’activité brésilienne. Ces contrats répondent aux critères de comptabilité de couverture et ont été utilisés pour couvrir les écarts de change des placements libellés en EUR détenus au Brésil. Le total des montants notionnels de ces contrats est nul (2010 : EUR 10,1 millions) et la juste valeur est nulle (2010 : dette de EUR 0,7 million). - Dans le cadre de sa méthode de couverture de l’investissement net dans une activité à l’étranger, le secteur du vitrage de véhicules utilise des emprunts libellés en devises afin de couvrir l’exposition d’une partie de ses actifs nets libellés en devises étrangères à des variations de valeur dues à des mouvements de taux de change. La juste valeur de ces emprunts s’élève à EUR 349,5 millions (2010 : EUR 347,2 millions). D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 48 É TAT S F I NANCI E RS CON SOLID ÉS NOTE ANNEXE 18: DÉRIVÉS DÉTENUS À DES FINS DE COUVERTURE (SUITE) En 2010, dans le secteur de la location automobile, des cross currency interest rate swaps («CCIRS») d’un montant notionnel agrégé de USD 240,0 millions étaient utilisés pour couvrir les placements privés d’Avis Europe en USD. La couverture du risque de change généré par la dette libellée en USD induisait des ajustements de juste valeur reconnus dans le bilan à hauteur de EUR -1,8 million. La couverture des flux de trésorerie de EUR 0,1 million était générée par la conversion en EUR des paiements d’intérêts semestriels en USD. Des swaps de taux d’intérêt d’un montant notionnel agrégé de EUR 200,0 millions assortis d’un taux fixe moyen de 4,03% étaient utilisés pour couvrir les paiements d’intérêts trimestriels des obligations à taux variable de type senior émis par Avis Europe en 2006 et arrivant à échéance en 2013. Le but de cette couverture consistait à transformer un emprunt à taux variable en un emprunt à taux fixe et résultait en une couverture des flux de trésorerie de EUR 11,4 millions. Les risques de crédit n’étaient pas couverts. Il n’y avait pas de partie inefficace significative relative à ces couvertures enregistrée lors de la clôture précédente. Des contrats de change à terme étaient utilisés pour couvrir des revenus et des paiements futurs en devises. Les variations de juste valeur de ces contrats de change à terme étaient comptabilisées comme couverture des flux de trésorerie dans la réserve de couverture au sein des capitaux propres. Il n’y avait pas de partie inefficace significative relative à ces couvertures enregistrée lors de la clôture précédente. Les éléments non-courants des dérivés détenus à des fins de couverture devraient échoir dans plus de 12 mois; les éléments courants endéans les 12 mois. Les justes valeurs sont déterminées sur base de techniques de valorisation. Le groupe utilise différentes méthodes basées sur des hypothèses reflétant les conditions de marché prévalant à la date de clôture. La juste valeur des CCIRS et des swaps de taux d’intérêt («IRS») est calculée sur base de la valeur actuelle des flux de trésorerie futurs estimés. La juste valeur des caps et collars est déterminée en utilisant des modèles de valorisation d’options. La juste valeur des contrats de change à terme est déterminée sur base des taux de change à terme du marché à la date de clôture. Les montants notionnels des dérivés détenus à des fins de couverture sont les suivants: en millions de EUR CCIRS (liés à la dette) Swaps de taux d’intérêt (liés à la dette) Contrats de change à terme (non liés à la dette) 2011 2010 73,6 183,0 - 200,0 26,3 80,6 D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 49 NOTE ANNEXE 19: DÉRIVÉS DÉTENUS À DES FINS DE TRANSACTION Les dérivés détenus à des fins de transaction sont les dérivés qui ne remplissent pas les conditions strictes imposées par la norme IAS 39 pour l’application de la comptabilité de couverture. Ils participent cependant à la couverture économique des risques rencontrés par le groupe (voir note annexe 38). Les dérivés détenus à des fins de transaction sont présentés comme suit dans l’état de la situation financière: en millions de EUR 2011 2010 Actifs non-courants Dérivés liés à la dette Dérivés incorporés Sous-total - 2,2 - 2,2 10,3 10,8 1,7 4,2 - 0,2 Actifs courants Dérivés liés à la dette Swaps de taux d’intérêt hors swaps liés à la titrisation Swaps de taux d’intérêt liés à la titrisation (1) Caps Dérivés non liés à la dette Contrats de change à terme Contrats de couverture de carburants Sous-total - 2,3 0,3 2,2 12,3 19,7 Passifs non-courants Dérivés liés à la dette Swaps de taux d’intérêt hors swaps liés à la titrisation Sous-total -1,1 -0,1 -1,1 -0,1 Passifs courants Dérivés liés à la dette -7,6 -18,4 Swaps de taux d’intérêt liés à la titrisation (1) - -4,4 Caps - -0,6 Contrats de change à terme - -0,7 Swaps de taux d’intérêt hors swaps liés à la titrisation Dérivés non liés à la dette Contrats de change à terme Sous-total VALEUR NETTE DES DÉRIVÉS DÉTENUS À DES FINS DE TRANSACTION 1 - -0,5 -7,6 -24,6 3,6 -2,8 D’autres informations relatives à la titrisation sont données en notes annexes 14, 25, 31 et 39 Dans le secteur du vitrage de véhicules, une combinaison d’options, de collars et de swaps (collectivement «Contrats de couverture de carburants») a été utilisée pour couvrir les achats de carburants. La juste valeur de ces contrats de couverture de carburants est basée sur les valorisations de marché effectuées par les banques qui ont réalisé les transactions initiales. Ces valorisations de marché ont été faites sur base de la valeur actuelle de la courbe mensuelle des opérations à terme du carburant en fonction du volume couvert et pour la période contractuelle. En 2010, les obligations à taux variable de type senior d’un montant de EUR 250,0 millions émises par Avis Europe en 2006 et arrivant à échéance en 2013 comprenaient une option permettant à Avis Europe de rembourser anticipativement ces obligations dès le 31 juillet 2008. Dans le cadre de cette option, les obligations pouvaient être remboursées au pair à compter du 31 juillet 2010. Conformément à la norme IAS 39, cette option était comptabilisée indépendamment des emprunts comme dérivé incorporé. Ce dérivé incorporé était présenté comme actif non-courant, en cohérence avec l’échéance de l’emprunt dans lequel il est incorporé. Les justes valeurs des forward rate agreements sont calculées sur base de la valeur actuelle des flux de trésorerie futurs estimés. Les justes valeurs des swaps et des caps de taux d’intérêt sont déterminées en utilisant des modèles de valorisation d’options. Voir en note annexe 18 les informations sur les autres techniques de valorisation utilisées. D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 50 NOTE ANNEXE 19: DÉRIVÉS DÉTENUS À DES FINS DE TRANSACTION (SUITE) É TAT S F I NANCI E RS CON SOLID ÉS Les montants notionnels des dérivés détenus à des fins de transaction sont les suivants: en millions de EUR 2011 2010 1.151,0 1.118,8 402,0 402,0 Caps et collars 10,0 40,0 Floors et collars 10,0 15,0 Contrats et options de change à terme 2,6 18,9 Contrats de couverture de carburants 16,7 12,1 Swaps de taux d’intérêt hors swaps liés à la titrisation Swaps de taux d’intérêt liés à la titrisation (1) (1) D’autres informations relatives à la titrisation sont données en notes annexes 14, 25, 31 et 39. NOTE ANNEXE 20: ACTIFS ET ENGAGEMENTS LIÉS AUX AVANTAGES À LONG TERME DU PERSONNEL Les avantages à long terme du personnel incluent les avantages postérieurs à l’emploi et les autres avantages à long terme. Les avantages postérieurs à l’emploi sont analysés ci-dessous. Les autres avantages à long terme sont présentés en provisions non-courantes ou en autres dettes non-courantes, et font l’objet d’une mention spécifique dans la note annexe y relative s’ils sont significatifs. Les avantages postérieurs à l’emploi sont constitués des régimes de pension. Les entités du groupe contribuent aux régimes de pension prévus par les législations nationales. Certaines entités du groupe fournissent des régimes de pension complémentaires, y compris des régimes à prestations définies, qui sont pour la plupart des régimes financés par des investissements placés en dehors du groupe. Les informations relatives aux régimes à contributions définies sont fournies en note annexe 36. Le groupe participe à des régimes de pension à prestations définies pour certains membres du personnel dans les pays suivants: Distribution automobile: Régimes financés et non financés: Belgique Location automobile (seulement en 2010): Régimes financés: Autriche France Espagne Royaume-Uni Régimes non financés: Allemagne Italie Vitrage de véhicules: Régimes financés: Canada France Irlande Pays-Bas Royaume-Uni Etats-Unis Les évaluations sont issues des valorisations actuarielles les plus récentes, mises à jour par les actuaires des régimes afin de déterminer les engagements et la valeur de marché des actifs à chaque fin d’exercice. D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 51 NOTE ANNEXE 20: ACTIFS ET ENGAGEMENTS LIES AUX AVANTAGES À LONG TERME DU PERSONNEL (SUITE) Les principales hypothèses actuarielles sont les suivantes (elles sont données sous forme d’intervalles étant donné le nombre de régimes différents au sein du groupe): Régimes financés 2011 Régimes non financés 2010 2011 2010 Min. Max. Min. Max. Min. Max. Min. Max. Taux d’inflation 1,9% 3,1% 1,9% 3,6% 2,0% 2,0% 2,0% 2,0% Taux d’actualisation 2,6% 4,7% 3,6% 5,4% 0,6% 4,1% 1,5% 5,4% Actions 5,8% 8,0% 7,0% 8,4% - - - - Obligations 2,8% 5,0% 3,0% 5,3% - - - - Autres 4,1% 7,0% 0,4% 7,3% - - - - Taux de croissance des salaires 1,0% 5,0% 1,0% 5,4% 2,6% 2,6% -0,3% 2,5% Taux de croissance des pensions 1,0% 3,1% 1,0% 3,6% 2,3% 2,3% 1,3% 2,0% Rendement attendu des actifs des régimes: Les rendements attendus des actifs sont basés sur les conditions de marché prévalant au début de l’exercice, sur un horizon équivalent à celui des engagements. Le rendement attendu des obligations est basé sur le rendement d’obligations à long terme. Le rendement attendu des actions est basé sur de nombreuses analyses qualitatives et quantitatives, tenant compte des primes de risque du marché. Le rendement effectif des actifs des régimes est analysé ci-dessous: en millions de EUR Rendement attendu des actifs des régimes Rendement effectif moins rendement attendu des actifs des régimes Rendement effectif des actifs des régimes 2011 2010 (1) 20,9 18,3 -21,5 29,5 -0,6 47,8 2011 2010 (1) Après retraitement (voir note annexe 2.1). Les montants comptabilisés dans l’état de la situation financière se présentent de la manière suivante: en millions de EUR 30,5 39,2 Engagements liés aux avantages à long terme du personnel -59,1 -110,1 Déficit (-) / Surplus (+) net reconnu des régimes -28,6 -70,9 Actifs liés aux avantages à long terme du personnel dont: montant qui devrait être réglé dans les 12 mois montant qui devrait être réglé dans plus de 12 mois -0,8 -0,9 -27,8 -70,0 D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 52 É TAT S F I NANCI E RS CON SOLID ÉS NOTE ANNEXE 20: ACTIFS ET ENGAGEMENTS LIES AUX AVANTAGES À LONG TERME DU PERSONNEL (SUITE) Les montants reconnus dans l’état de la situation financière s’analysent comme suit: en millions de EUR Valeur actuelle des obligations au titre de prestations définies Juste valeur des actifs des régimes Déficit (-) / Surplus (+) net reconnu des régimes 2011 2010 Régimes financés Régimes non financés -388,8 363,6 -25,2 -3,4 -3,4 Total Régimes financés Régimes non financés Total -392,2 363,6 -28,6 -534,0 506,8 -27,2 -43,7 -43,7 -577,7 506,8 -70,9 Les montants reconnus dans l’état de la situation financière pour les années 2009 et 2008 s’analysaient comme suit: en millions de EUR Valeur actuelle des obligations au titre de prestations définies Juste valeur des actifs des régimes Déficit (-) / Surplus (+) net reconnu des régimes 2009 2008 Régimes financés Régimes non financés -466,2 392,3 -73,9 -39,1 -39,1 Total Régimes financés Régimes non financés Total -505,3 392,3 -113,0 -347,3 279,0 -68,3 -38,1 -38,1 -385,4 279,0 -106,4 Régimes non financés Total La juste valeur des actifs des régimes comprend les éléments suivants: 2011 en millions de EUR 2010 Régimes financés Régimes non financés Total Régimes financés Actions 215,4 - 215,4 306,3 - 306,3 Obligations 112,5 - 112,5 143,5 - 143,5 Autres actifs 35,7 - 35,7 57,0 - 57,0 363,6 - 363,6 506,8 - 506,8 Juste valeur des actifs des régimes La juste valeur des actifs des régimes ne comprend pas de biens immobiliers ou d’autres actifs utilisés par le groupe, ni d’instruments financiers émis par le groupe. La variation du déficit net reconnu s’explique de la manière suivante: en millions de EUR Déficit (-) / Surplus (+) net au 1er janvier Cotisations payées par le groupe Avantages payés par le groupe Charge comptabilisée en résultat - activités poursuivies Charge comptabilisée en résultat - activités abandonnées Gains actuariels (+) / Pertes actuarielles (-) Sortie de périmètre Autres avantages payés Transfert d'autre catégorie Ecarts de conversion Déficit (-) / Surplus (+) net au 31 décembre 2011 Régimes financés Régimes non financés -27,2 18,5 6,7 -1,8 -57,0 35,7 -0,1 -25,2 -43,7 0,8 -0,4 39,9 -3,4 2010 Total Régimes financés Régimes non financés Total -70,9 18,5 0,8 6,3 -1,8 -57,0 75,6 -0,1 -28,6 -73,9 38,1 -6,3 -4,9 26,4 0,2 -2,3 -4,5 -27,2 -39,1 2,2 -0,5 -2,5 -3,8 -43,7 -113,0 38,1 2,2 -6,8 -7,4 22,6 0,2 -2,3 -4,5 -70,9 D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 53 NOTE ANNEXE 20: ACTIFS ET ENGAGEMENTS LIES AUX AVANTAGES À LONG TERME DU PERSONNEL (SUITE) La charge comptabilisée en résultat se décompose de la manière suivante: en millions de EUR 2011 2010 Régimes financés Régimes non financés Coût des services rendus au cours de l’exercice -8,7 Coût des services passés 11,7 Coût financier Total Régimes financés Régimes non financés Total -0,3 -9,0 -10,7 -0,9 -11,6 - 11,7 -0,1 - -0,1 -17,6 -0,1 -17,7 -27,7 -2,1 -29,8 0,4 - 0,4 0,2 - 0,2 20,9 - 20,9 27,1 - 27,1 Effet des réductions ou des liquidations de régime Rendement attendu des actifs des régimes Charge comptabilisée en résultat 6,7 -0,4 6,3 -11,2 -3,0 -14,2 dont: charges commerciales et administratives (éléments courants) -5,0 -0,4 -5,4 -11,2 -3,0 -14,2 charges commerciales et administratives (éléments inhabituels) (voir note annexe 9) 11,7 - 11,7 - - - En 2011, le coût des services passés de EUR 11,7 millions s’explique par la modification introduite par le gouvernement britannique dans l’index utilisé pour l’augmentation des pensions d’états différées (voir note annexe 9). Les montants reconnus dans l’état du résultat global sont les suivants: en millions de EUR 2011 Rendement effectif moins rendement attendu des actifs des régimes Gains liés (+) / Pertes liées (-) à l’expérience sur les obligations des régimes Gains dus (+) / Pertes dues (-) aux changements d’hypothèses Activités abandonnées Gains actuariels (+) / Pertes actuarielles (-) (1) 2010 Régimes financés Régimes non financés Total Régimes financés Régimes non financés Total -21.5 - -21.5 29.5 - 29.5 11.5 - 11.5 1.4 - 1.4 -41.2 - -41.2 -15.7 - -15.7 -5.8 - -5.8 11.2 -3.8 7.4 -57.0 - -57.0 26.4 -3.8 22.6 (1) Hypothèses financières et/ou démographiques. La meilleure estimation des cotisations qui devraient être versées aux régimes en 2012 s’élève à EUR 16,3 millions. La valeur des engagements au titre de prestations définies est basée sur un ensemble d’hypothèses actuarielles (comprenant entre autres des hypothèses de mortalité, d’actualisation des paiements futurs, d’augmentations salariales, de rotation du personnel, etc.). Si ces hypothèses devaient changer dans le futur, la valeur des engagements pourrait augmenter. Les actifs des régimes à prestations définies constituent un portefeuille diversifié de placements, dont le rendement est appelé à varier au cours du temps. Si ce rendement était insuffisant, le déficit net des régimes pourrait augmenter. D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 54 É TAT S F I NANCI E RS CON SOLID ÉS NOTE ANNEXE 21: IMPÔTS DIFFÉRES Les actifs et passifs d’impôts différés sont compensés lorsqu’il existe un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d’impôts exigibles, et que les actifs et passifs d’impôts différés concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même autorité fiscale. Les mouvements des actifs et passifs d’impôts différés au cours de l’exercice et de l’exercice précédent sont les suivants: Réévaluations Amortissements et réductions de valeur Provisions -127,5 -25,2 4,3 4,7 Crédit (Débit) en capitaux propres - Écarts de conversion en millions de EUR Dividendes Pertes fiscales récupérables Instruments financiers Autres Total 10,0 -1,0 5,2 -1,6 -7,4 -147,5 -8,8 -0,2 5,9 -0,1 -7,0 -1,2 - -5,2 - - 0,2 - -5,0 - -2,4 -0,2 - - - -0,3 -2,9 -123,2 -22,9 -4,2 -1,2 11,1 -1,5 -14,7 -156,6 -27,0 3,1 -13,0 -0,3 -6,1 -3,0 8,3 -38,0 - - 7,1 - - -3,7 - 3,4 138,5 5,2 4,3 - -5,7 -0,3 8,4 150,4 Passifs d’impôts différés (montants négatifs) Au 1er janvier 2010 Crédit (Débit) en résultat Au 31 décembre 2010 Crédit (Débit) en résultat Crédit (Débit) en capitaux propres Sortie de périmètre Écarts de conversion Au 31 décembre 2011 0,1 -3,2 0,2 - -2,0 - 0,1 -4,8 -11,6 -17,8 -5,6 -1,5 -2,7 -8,5 2,1 -45,6 Actifs d’impôts différés (montants positifs) Au 1er janvier 2010 - -16,2 62,6 - 40,4 5,9 5,4 98,1 Crédit (Débit) en résultat - -11,9 -17,2 - 13,6 -0,9 3,3 -13,1 Crédit (Débit) en capitaux propres - - - - - -1,0 -2,2 -3,2 Transfert vers les impôts courants - 0,1 - - - - 1,7 1,8 Écarts de conversion - -0,5 4,4 - 3,5 -0,1 1,4 8,7 Au 31 décembre 2010 - -28,5 49,8 - 57,5 3,9 9,6 92,3 Crédit (Débit) en résultat - 8,1 -3,4 - 6,2 -0,1 - 10,8 Crédit (Débit) en capitaux propres - - 4,6 - - -0,4 2,9 7,1 Sortie de périmètre - -30,2 -9,1 - -1,5 -3,4 -6,8 -51,0 Transfert vers les actifs noncourants classés comme détenus en vue de la vente - -1,0 - - - - - -1,0 Écarts de conversion Au 31 décembre 2011 - -0,2 -4,1 - 0,4 - - -3,9 - -51,8 37,8 - 62,6 - 5,7 54,3 Actif net (Passif net) d’impôts différés après compensation reconnus dans l'état consolidé de la situation financière: 31 décembre 2010 -123,2 -51,4 45,6 -1,2 68,6 2,4 -5,1 -64,3 31 décembre 2011 -11,6 -69,6 32,2 -1,5 59,9 -8,5 7,8 8,7 D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 55 NOTE ANNEXE 21: IMPÔTS DIFFÉRES (SUITE) En 2010, la colonne «réévaluations» comprenait principalement le passif d’impôts différés (EUR 111,8 millions) généré par la comptabilisation des droits de licence Avis. Le mouvement de l’année s’explique par l’impact des impôts différés sur l’amortissement et sur la reprise de perte de valeur des droits de licence Avis, ainsi que par la déconsolidation de la position nette de passif d’impôts différés à fin septembre 2011. Le montant net d’impôts différés comprend un actif net d’impôts différés de EUR 11,1 millions (2010: EUR 13,7 millions) qui devrait s’inverser l’année suivante. Cependant, étant donné la faible prévisibilité des mouvements des impôts différés, ce montant net pourrait ne pas s’inverser comme prévu initialement. À la date de clôture de l’exercice, le groupe dispose de pertes et de crédits fiscaux inutilisés s’élevant à EUR 240,2 millions (2010: EUR 480,3 millions), pouvant être utilisés contre des profits futurs, pour lesquels aucun actif d’impôts différés n’a été reconnu, en raison du manque de perspective de profits futurs. Ceci comprend des pertes fiscales inutilisées de EUR 3,3 millions (2010: EUR 2,4 millions) qui arriveront à échéance entre 2015 et 2027 (2010: entre 2015 et 2027) et des crédits fiscaux inutilisés de EUR 41,1 millions (2010: EUR 105,8 millions) qui arriveront à échéance entre 2012 et 2018 (2010: entre 2011 et 2017). Les autres pertes peuvent être reportées de manière indéfinie. Un impôt différé n’a pas été reconnu sur des différences temporelles déductibles d’un montant de EUR 10,0 millions (2010: EUR 22,8 millions) en raison du manque de perspective de profits futurs. À la date de clôture de l’exercice, le montant total des différences temporelles liées aux participations dans les filiales, succursales, entreprises associées et coentreprises (provenant principalement de l’accumulation des réserves consolidées positives de ces entités), pour lesquelles des passifs d’impôts différés n’ont pas été comptabilisés, s’élève à EUR 831,8 millions (2010: EUR 809,6 millions). Aucun passif d’impôts différés n’a été reconnu pour ces différences, car le groupe est en mesure de contrôler le moment où ces différences s’inverseront, et qu’il est probable que ces différences ne s’inverseront pas dans un horizon de temps prévisible. Il convient de noter que le renversement de ces différences temporelles, par exemple par voie de distribution de dividendes par les filiales à la société-mère, ne générera pas (ou pratiquement pas) d’impôt exigible. Les actifs d’impôts différés comprennent notamment: - EUR 0,2 million (2010: EUR 3,8 millions) dont l’utilisation dépend de bénéfices imposables futurs excédant les bénéfices générés par le renversement des différences temporelles imposables existantes ; - EUR 4,6 millions (2010: EUR 0,5 million) relatifs à des entités qui ont subi une perte au cours de l’exercice ou de l’exercice antérieur dans la juridiction fiscale dont les actifs d’impôts différés relèvent. La reconnaissance de ces actifs d’impôts différés est justifiée par les attentes de bénéfices futurs. Les actifs d’impôts différés sont comptabilisés dans la mesure où il existe une probabilité suffisante qu’ils seront recouvrés dans le futur. Le caractère recouvrable des actifs d’impôts différés a été déterminé de manière prudente. Cependant, si les conditions de recouvrabilité ne devaient pas être satisfaites dans le futur, la valeur comptable actuelle des actifs d’impôts différés pourrait être réduite. NOTE ANNEXE 22: AUTRES CRÉANCES NON-COURANTES Les autres créances non-courantes se composent de cautionnements et des créances non-courantes sur entités mises en équivalence. Leur valeur comptable constitue une approximation de leur juste valeur, ils ne produisent généralement pas d’intérêts. Ils devraient être recouvrés dans plus de 12 mois. NOTE ANNEXE 23: ACTIFS NON-COURANTS DÉTENUS EN VUE DE LA VENTE Contexte Le 10 octobre 2011, la société-mère et Volkswagen Financial Services (filiale du groupe Volkswagen) annonçaient qu’ils avaient conclu un accord afin de créer une filiale commune, Volkswagen D’Ieteren Finance (VDFin), destinée à offrir un éventail complet de services financiers associés à la vente de véhicules du groupe Volkswagen sur le marché belge. VDFin sera opérationnel début 2012 et sera constituée par l’apport début 2012 de D’Ieteren Lease, filiale du groupe active dans la location simple, et des activités de Volkswagen Bank Belgium. VDFin sera détenu à 50% (moins une action) par le groupe et à 50% (plus une action) par Volkswagen Financial Services. Les deux parties ont signé le pacte d’actionnaires le 23 décembre 2011. Classification comme détenu en vue de la vente Le Conseil d’administration de la société-mère a considéré que la société-mère était engagée dans un plan de vente de D’Ieteren Lease s.a. impliquant la perte de contrôle de sa filiale, et a par conséquent décidé de présenter dans l’état consolidé de la situation financière au 31 décembre 2011 tous les actifs et passifs de sa filiale comme détenus en vue de la vente; les critères de classification définis dans la norme IFRS 5 « Actifs non-courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées » étant satisfaits. Ces actifs et passifs ont été évalués à la valeur la plus faible entre leur valeur comptable et leur juste valeur diminué des coûts de vente à la date de leur présentation comme détenus en vue de la vente (31 décembre 2011). D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 56 É TAT S F I NANCI E RS CON SOLID ÉS NOTE ANNEXE 23: ACTIFS NON-COURANTS DÉTENUS EN VUE DE LA VENTE (SUITE) Actifs et passifs (secteur de la distribution automobile) en millions de EUR 2011 Véhicules 324,3 Actifs d’impôts différés 1,1 Autres créances non-courantes 0,6 Autres actifs financiers - Réserves de trésorerie relatives à la titrisation 7,7 0,6 Actifs d’impôts exigibles 13,3 Clients et autres débiteurs 0,1 Trésorerie et équivalents de trésorerie Actifs non-courants classés comme détenus en vue de la vente 347,7 En 2010, les actifs non-courants détenus en vue de la vente se composaient de bâtiments précédemment utilisés pour l’activité de distribution automobile que la direction s’était engagée à céder. La vente s’est déroulée durant le second semestre de 2011. en millions de EUR Notes annexes 4,0 Autres provisions non-courantes 181,4 Obligations courantes relatives à la titrisation Prêt subordonné courant intra-groupe Dérivés courants détenus à des fins de transaction - Swaps de taux d’intérêt liés à la titrisation Fournisseurs et autres créditeurs Passifs liés à des actifs non-courants classés comme détenus en vue de la vente Part du groupe dans l'actif net 2011 31 89,0 2,0 56,8 333,2 14,5 Dette nette en millions de EUR 2011 Obligations courantes relatives à la titrisation 181,4 Prêt subordonné courant intra-groupe 89,0 Moins: Autres actifs financiers - Réserves de trésorerie relatives à la titrisation -7,7 Moins: Trésorerie et équivalents de trésorerie Dette nette -0,1 262,6 D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 57 NOTE ANNEXE 24: STOCKS en millions de EUR 2011 2010 339,6 283,2 29,5 26,3 Distribution automobile Véhicules Pièces de rechange et accessoires 1,5 0,9 370,6 310,4 Véhicules - 0,7 Carburant - 5,9 Pièces de rechange et accessoires - 0,5 Sous-total - 7,1 Autres Sous-total Location automobile Vitrage de véhicules Vitrages et produits y relatifs 256,3 233,9 Sous-total 256,3 233,9 GROUPE 626,9 551,4 88,0 82,0 dont: éléments comptabilisés à la juste valeur diminuée des coûts de vente En 2010, dans le secteur de la location automobile, les véhicules se composaient de véhicules de location sortis de flotte, que le management s’était engagé à revendre. Les cessions ont eu lieu au début de l’exercice 2011. Les éléments comptabilisés à la juste valeur diminuée des coûts de vente comprennent principalement les véhicules vendus sous contrats de type «buy-back» qui sont maintenus dans l’état de la situation financière (ces contrats étant comptabilisés comme des contrats de location simple) jusqu’à leur revente ultérieure. La valeur comptable des stocks devrait être recouvrée dans les 12 mois. NOTE ANNEXE 25: AUTRES ACTIFS FINANCIERS Les autres actifs financiers se ventilent de la manière suivante: en millions de EUR 2011 2010 Distribution automobile - Réserves de trésorerie relatives à la titrisation - 8,9 Vitrage de véhicules - Trésorerie non disponible relative aux acquisitions 1,1 17,0 Autres actifs financiers 1,1 25,9 Les réserves de trésorerie relatives à la titrisation (voir note annexe 23 pour les montants classés comme détenus en vue de la vente au 31 décembre 2011) sont constituées de montants déposés sur des comptes bancaires gagés de D’Ieteren Lease. D’autres informations relatives à la titrisation sont données en notes annexes 14, 19, 31 et 39. Les autres actifs financiers devraient être recouvrés dans les 12 mois. Leur valeur comptable est égale à leur juste valeur. NOTE ANNEXE 26: ACTIFS ET PASSIFS D’IMPÔTS EXIGIBLES Les actifs (passifs) d’impôts exigibles devraient, dans une grande mesure, être récupérés (réglés) dans les 12 mois. D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 58 NOTE ANNEXE 27: CLIENTS ET AUTRES DÉBITEURS É TAT S F I NANCI E RS CON SOLID ÉS Les clients et autres débiteurs se ventilent de la manière suivante: en millions de EUR Clients - Valeur nette Créances relatives aux véhicules 2011 2010 Distribution automobile Vitrage de véhicules Groupe Distribution automobile Location automobile Vitrage de véhicules 137,2 186,1 323,3 - - - 107,5 147,7 192,2 447,4 - 758,4 - 758,4 Groupe Créances sur entités mises en équivalence 1,3 - 1,3 0,5 - - 0,5 Autres créances 7,3 67,5 74,8 12,8 120,0 45,8 178,6 145,8 253,6 399,4 120,8 1.026,1 238,0 1.384,9 Clients et autres débiteurs La valeur comptable des clients et autres débiteurs devrait être recouvrée endéans les 12 mois. Cette valeur comptable constitue une approximation de la juste valeur de ces actifs, qui ne produisent pas d’intérêts. Le groupe est exposé au risque de crédit découlant de ses activités opérationnelles. Ces risques sont minimisés grâce à une analyse préalable de la solvabilité des clients et autres débiteurs et en évitant autant que possible la concentration sur quelques contreparties importantes. La solvabilité des contreparties importantes est systématiquement évaluée et des limites de crédit sont mises en place avant la prise de risque. Les termes de paiement sont en moyenne inférieurs à un mois, sauf si les pratiques locales sont différentes. Les postes clients sont suivis avec attention et sont recouvrés centralement dans le secteur de la distribution automobile, et au niveau de chaque pays dans le secteur du vitrage de véhicules. Dans le secteur de la distribution automobile, la concentration sur les 10 premiers clients atteint 23% (2010 : 20%) et aucun client n’excède 7% (2010 : 6%). Certaines créances sont aussi couvertes par assurance crédit. Dans le secteur du vitrage de véhicules, le risque de concentration sur créances est limité grâce à la diversité de la clientèle. En 2010, dans le secteur de la location automobile, les créances relatives aux véhicules comprenaient les créances afférentes aux véhicules achetés sous contrats de type «buy-back», les charges de location simple payées d’avance relatives aux véhicules, les montants dus par les sociétés de location long terme et d’autres créances liées aux véhicules. Les montants repris dans l’état de la situation financière sont présentés après réductions de valeur pour créances douteuses. De ce fait, l’exposition maximale au risque de crédit est reflétée par la valeur comptable des créances dans l’état de la situation financière. Au 31 décembre 2011, les réductions de valeur pour créances douteuses s’élèvent à EUR 22,8 millions (2010: EUR 53,4 millions). La balance âgée des clients et autres débiteurs en souffrance mais non dépréciés se détaille comme suit: en millions de EUR 2011 2010 En souffrance depuis moins de 3 mois 95,1 153,8 En souffrance depuis plus de 3 mois et moins de 6 mois 10,2 11,7 En souffrance depuis plus de 6 mois Total 6,5 9,8 111,8 175,3 La diminution des réductions de valeur pour créances douteuses s’explique par la déconsolidation des créances de l’activité de location automobile et par une diminution de EUR 3,0 millions comme indiqué en note annexe 5. D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 59 NOTE ANNEXE 28: TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE La trésorerie et les équivalents de trésorerie sont ventilés ci-dessous: en millions de EUR 2011 2010 Distribution automobile Vitrage de véhicules Groupe Distribution automobile Location automobile Vitrage de véhicules Groupe Valeurs disponibles 74,5 36,5 111,0 Dépôts à court terme 20,0 - 20,0 2,1 92,3 33,4 127,8 - 139,4 - SICAV monétaires 119,0 - 139,4 119,0 - - - Trésorerie et équivalents de trésorerie 213,5 36,5 - 250,0 2,1 231,7 33,4 267,2 La trésorerie et les équivalents de trésorerie sont des actifs générant des intérêts à des taux variables divers, fixés par rapport aux taux EONIA, LIBID ou équivalents. Leur valeur comptable est égale à leur juste valeur. En 2011, dans le secteur de la distribution automobile, la trésorerie et les équivalents de trésorerie ont augmenté, notamment en raison du produit de cession en octobre 2011 des actions d’Avis Europe détenues précédemment par le groupe. Dans le secteur du vitrage de véhicules, en raison de restrictions juridiques, les soldes de trésorerie détenus au Brésil, d’un montant de EUR 3,7 millions (2010: EUR 5,2 millions), ne sont pas disponibles pour une utilisation générale par la société-mère ou par les autres filiales. Les dépôts à court terme ont une échéance inférieure à un mois (5 mois dans le secteur de la location automobile en 2010). NOTE ANNEXE 29: CAPITAUX PROPRES La variation du capital représenté par les actions ordinaires est la suivante: en millions de EUR, excepté le nombre d’actions présenté en unités Au 1er janvier 2010 Division de l’action par dix Au 31 décembre 2010 Variation Au 31 décembre 2011 Nombre d’actions ordinaires Capital représenté par les actions ordinaires 5.530.262 160,0 - - 55.302.620 160,0 - - 55.302.620 160,0 L’Assemblée Générale Extraordinaire du 20 décembre 2010 avait approuvé la proposition du Conseil d’administration de diviser par dix les actions ordinaires et les parts bénéficiaires, et cela par voie d’échange. A l’issue de cette division (applicable à partir du 27 décembre 2010), le nombre d’actions ordinaires et parts bénéficiaires émises par la maison-mère s’élève respectivement à 55.302.620 et 5.000.000. Toutes les actions ordinaires souscrites sont totalement libérées. Les actions ordinaires sont sans mention de valeur nominale. Cette même Assemblée Générale avait approuvé la dématérialisation des actions au porteur. Ces actions au porteur doivent dès lors être converties en actions nominatives ou dématérialisées préalablement à l’exercice des droits y afférents. Chacune des actions ordinaires confère un droit de vote. Les 5.000.000 parts bénéficiaires nominatives ne sont pas représentatives du capital. Chaque part bénéficiaire confère un droit de vote et donne droit à un dividende égal à un huitième du dividende d’une action ordinaire. D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 60 É TAT S F I NANCI E RS CON SOLID ÉS NOTE ANNEXE 29: CAPITAUX PROPRES (SUITE) Les actions propres sont détenues par la société-mère et par ses filiales de la manière suivante: en millions de EUR, excepté le nombre d’actions présenté en unités Actions propres détenues par la société-mère 31 décembre 2011 Valeur Nombre Valeur 744.423 15,8 779.860 15,8 - - - - 744.423 15,8 779.860 15,8 Actions propres détenues par les filiales Actions propres détenues 31 décembre 2010 Nombre Les actions propres sont détenues pour couvrir les plans d’options sur actions mis en place par la société-mère depuis 1999 (voir note annexe 37). Le 28 mai 2009, l’Assemblée Générale Extraordinaire avait renouvelé l’autorisation au Conseil d’administration, pour une durée de 5 ans, renouvelable, d’augmenter le capital social en une ou plusieurs fois, à concurrence d’un montant maximum de EUR 60 millions par apport en numéraire ou en nature ou par incorporation de réserves disponibles ou indisponibles ou de primes d’émission, avec ou sans création de nouvelles parts sociales, privilégiées ou non, avec ou sans droit de vote, avec ou sans droit de souscription, avec la possibilité de limiter ou supprimer le droit de souscription préférentielle, y compris en faveur d’une ou plusieurs personnes déterminées. La même Assemblée avait également autorisé le Conseil d’administration à acquérir des actions propres, pour une durée de 5 ans, à concurrence d’un maximum de 10% des actions ordinaires souscrites. Les parts nominatives non entièrement libérées ne peuvent être transférées, si ce n’est en vertu d’une autorisation spéciale du Conseil d’administration pour chaque cession et au profit d’un cessionnaire agréé par lui (art. 7 des statuts). Les parts bénéficiaires ne peuvent être cédées, si ce n’est de l’accord de la majorité des membres composant le Conseil d’administration et au profit d’un cessionnaire agréé par ses membres (art. 8 des statuts). Au niveau de la gestion du capital, les objectifs du groupe sont de permettre à chacune de ses activités de poursuivre sur une base de continuité d’exploitation et de maintenir une structure de capital optimale afin de réduire le coût du capital. Le groupe contrôle l’adéquation du capital au niveau de chaque secteur d’activité grâce à plusieurs ratios adaptés à leurs activités spécifiques. Afin de maintenir ou d’ajuster la structure du capital, chaque secteur d’activité peut ajuster le montant des dividendes payés aux actionnaires, restituer le capital aux actionnaires, émettre des actions ou vendre des avoirs afin de diminuer la dette, tout en tenant compte de l’existence d’actionnaires ne détenant pas le contrôle. Actionnariat (selon déclarations de participation importante du 02/11/2011) Parts sociales Parts bénéficiaires Total des droits de vote Nombre % Nombre % Nombre % 10.322.060 18,66% - - 10.322.060 17,12% Reptid Commercial Corporation, Dover, Delaware 2.025.320 3,66% - - 2.025.320 3,36% Mme Catheline Périer-D’Ieteren 1.529.900 2,77% 1.250.000 25,00% 2.779.900 4,61% 10.000 0,02% - - 10.000 0,02% 13.887.280 25,11% 1.250.000 25,00% 15.137.280 25,10% s.a. de Participations et de Gestion, Bruxelles M. Olivier Périer Les quatre personnes ci-dessus (collectivement «groupe SPDG») sont liées et agissent de concert avec Cobepa s.a. Nayarit Participations s.c.a., Bruxelles 17.217.830 31,13% - - 17.217.830 28,55% M. Roland D’Ieteren 466.190 0,84% 3.750.000 75,00% 4.216.190 6,99% M. Nicolas D’Ieteren 10.000 0,02% - - 10.000 0,02% 17.694.020 31,99% 3.750.000 75,00% 21.444.020 35,56% 2.126.210 3,84% - - 2.126.210 3,53% Les trois personnes ci-dessus (collectivement «groupe Nayarit») sont liées et agissent de concert avec Cobepa s.a. Les personnes référencées comme groupe SPDG et groupe Nayarit agissent de concert. Cobepa s.a., Bruxelles Cobepa s.a. agit de concert avec d’une part le groupe Nayarit et d’autre part avec le groupe SPDG. Le Conseil d’administration a proposé la distribution d’un dividende brut de EUR 0,80 par action (2010: EUR 0,425 par action), soit un dividende total de EUR 44,1 millions (2010: EUR 23,5 millions). D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 61 NOTE ANNEXE 30: PROVISIONS Les provisions pour avantages postérieurs à l’emploi sont analysées en note annexe 20. Les autres provisions, courantes ou non-courantes, sont analysées ci-dessous. Les principales catégories de provisions sont les suivantes: en millions de EUR 2011 2010 Distribution automobile Vitrage de véhicules Groupe Distribution automobile Location automobile Vitrage de véhicules Groupe 19,2 - 19,2 15,5 5,0 - 5,0 5,0 - - 15,5 - - - - - 2,7 18,4 5,0 - 21,1 Provisions non-courantes Provisions relatives aux concessionnaires Garanties Assurances et couvertures Autres provisions non-courantes Sous-total 7,6 36,8 44,4 8,5 9,0 37,0 54,5 31,8 36,8 68,6 31,7 27,4 37,0 96,1 Provisions courantes Assurances et couvertures - - - - 13,9 - 13,9 Autres provisions courantes - 8,9 8,9 - 7,0 4,4 11,4 Sous-total Total des provisions - 8,9 8,9 - 20,9 4,4 25,3 31,8 45,7 77,5 31,7 48,3 41,4 121,4 La variation des provisions est présentée ci-dessous pour l’exercice clôturé le 31 décembre 2011: Provisions relatives aux concessionnaires Garanties Assurances et couvertures Autres provisions noncourantes Autres provisions courantes Total 15,5 5,0 35,0 54,5 11,4 121,4 6,8 0,9 9,6 2,6 14,1 34,0 Utilisations de l’exercice -3,0 -0,2 -2,7 -2,2 -9,6 -17,7 Reprises de l’exercice en millions de EUR Au 1er janvier 2011 Dotations de l’exercice -0,1 -0,7 - -0,2 - -1,0 Transferts de l'exercice - - -8,2 -0,5 5,7 -3,0 Transferts vers les passifs liés à des actifs noncourants classés comme détenus en vue de la vente (voir note annexe 23) - - -2,9 -1,1 - -4,0 - - -30,8 -8,7 -12,7 -52,2 19,2 5,0 - 44,4 8,9 77,5 Sortie de périmètre Au 31 décembre 2011 Étant donné que l’échéancier des flux de trésorerie relatifs aux provisions est en grande partie incertain, la plupart des provisions sont considérées comme des passifs non-courants. Les provisions courantes devraient être utilisées dans les 12 mois. Les provisions relatives aux concessionnaires proviennent de l’amélioration permanente des réseaux de distribution. Dans le secteur de la distribution automobile, les provisions pour garanties sont relatives aux coûts des services offerts aux acheteurs de nouveaux véhicules, tels que la garantie de mobilité. Des provisions sont aussi constituées pour la prise en charge des dégâts matériels (déclarés ou non déclarés) à D’Ieteren Lease. A fin 2011, ces provisions sont classées parmi les passifs liés à des actifs non-courants détenus en vue de la vente (voir note annexe 23). Les autres provisions courantes et non-courantes couvrent principalement: - Des réorganisations et des indemnités de fin de contrats qui devraient se matérialiser dans les prochaines années ; - Des frais environnementaux ou autres de remise en état de biens immobiliers détenus sous contrats de location simple ; - Des vides locatifs ; - Les contentieux survenant dans le cadre normal des activités, qui devraient se clôturer dans les prochaines années. Après consultation juridique, l’issue de ces contentieux ne devrait pas générer de perte importante supérieure aux montants provisionnés au 31 décembre 2011 ; - Les plans d’incitation à long terme du management dans le secteur du vitrage de véhicules. Le plan mis en place en 2005 a été réglé au premier semestre 2010. Le règlement du nouveau plan initié en 2010 est attendu entre 2013 et 2015. D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 62 NOTE ANNEXE 31: EMPRUNTS É TAT S F I NANCI E RS CON SOLID ÉS Les emprunts sont ventilés comme suit: Notes annexes en millions de EUR 2011 2010 Distribution automobile Vitrage de véhicules Groupe Distribution automobile Location automobile Vitrage de véhicules 249,7 - 249,7 349,6 - - 349,6 - - - 186,4 - - 186,4 Groupe Emprunts non-courants Emprunts obligataires Obligations relatives à la titrisation - 25,9 25,9 - 0,1 30,3 30,4 1,6 46,6 48,2 1,5 - 439,3 440,8 Placements privés - 464,4 464,4 - 435,6 271,0 706,6 Paiements différés relatifs aux acquisitions - - - - 24,8 - 24,8 Sous-total des emprunts non-courants 251,3 536,9 788,2 537,5 460,5 740,6 1.738,6 100,0 - 100,0 - - - - - 20,3 20,3 - 184,3 21,2 205,5 32,3 Dettes de location-financement Dettes bancaires et autres Emprunts courants Emprunts obligataires Dettes de location-financement 1,0 20,8 21,8 3,6 20,3 8,4 Placements privés - - - - 91,6 - 91,6 Billets de trésorerie - - - 25,5 1,0 - 26,5 0,3 Dettes bancaires et autres - - - - 0,3 - -89,0 - -89,0 - - - - Financement intra-groupe -240,0 240,0 - - - - - Sous-total des emprunts courants -228,0 281,1 53,1 29,1 297,5 29,6 29,1 23,3 818,0 841,3 566,6 758,0 770,2 2.094,8 Paiements différés relatifs aux acquisitions Prêt subordonné intra-groupe 23 TOTAL DES EMPRUNTS Le groupe émet des emprunts obligataires via la société-mère et via sa filiale à 100% D’Ieteren Trading b.v. Les emprunts obligataires en circulation au 31 décembre, dans le secteur de la distribution automobile uniquement, sont les suivants: 2011 Date d’émission 2010 Échéance Taux fixe Date d’émission Principal (en millions de EUR) Échéance Taux fixe Juillet 2004 100,0 2012 5,25% Juillet 2004 100,0 2012 5,25% Juillet 2005 100,0 2015 4,25% Juillet 2005 100,0 2015 4,25% 150,0 2014 5,50% Décembre 2009 150,0 2014 5,50% Décembre 2009 Total Principal (en millions de EUR) 350,0 350,0 Le coût moyen pondéré des emprunts obligataires s’élève à 5,1% en 2011 (2010: 5,1%). Le groupe émet des obligations dans le cadre d’une opération de titrisation, via sa filiale à 100% s.a. D’Ieteren Lease n.v. (« D’Ieteren Lease »). L’opération est expliquée en note annexe 14. Le coût moyen pondéré de ce programme, y compris l’amortissement des frais de constitution initiale et des frais de renouvellement sur deux périodes succesives de trois ans, est de 3,4% (2010: 3,5%). Les comptes gagés relatifs à la titrisation sont comptabilisés sous l’intitulé « Autres actifs financiers » (voir notes annexes 23 et 25). D’autres informations relatives à la titrisation sont données en notes annexes 19 et 39. A la date de clôture, conformément aux exigences de la norme IFRS 5 (voir notes annexes 2.1 et 23), les obligations relatives à la titrisation ont été classées avec les passifs liés à des actifs non-courants détenus en vue de la vente. Le programme sera totalement remboursé début 2012 à l’occasion de l’apport de D’Ieteren Lease à Volkswagen D’Ieteren Finance, le financement de la flotte étant assuré par cette nouvelle coentreprise fondée par le groupe et Volkswagen Financial Services (une filiale du groupe Volkswagen). D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 63 NOTE ANNEXE 31: EMPRUNTS (SUITE) Les dettes de location-financement sont détaillées ci-dessous: en millions de EUR 2011 2010 Paiements minimaux Valeur actuelle des paiements minimaux Paiements minimaux Valeur actuelle des paiements minimaux A moins d’un an 20,8 20,3 211,6 205,5 Entre un et cinq ans 27,5 25,3 32,4 29,6 0,8 0,7 1,0 0,8 49,1 46,3 245,0 235,9 A plus de cinq ans Sous-total Moins: charges financières futures -2,9 -9,1 Valeur actuelle des dettes de location-financement 46,2 235,9 Fin 2011 les dettes de location-financement sont uniquement relatives dans le secteur du vitrage de véhicules. La location-financement était également précédemment utilisée par le segment de la location automobile (jusqu’à sa cession en 2011) qui louait une partie de sa flotte de véhicules (y compris pour certains véhicules faisant l’objet d’une clause de «buy-back») et de ses installations et équipements. Les dettes de location-financement du groupe sont sécurisées par le fait que les bailleurs conservent la propriété des biens loués. Les dettes bancaires et autres représentent principalement les emprunts bancaires non syndiqués (dans le secteur de la distribution automobile) et syndiqués (dans le secteur du vitrage de véhicules), ainsi que les découverts bancaires. Le coût moyen pondéré de ces emprunts varie en 2011 de 1,9% à 20,6% (2010: de 1,3% à 16,9%) en fonction de la devise de l’emprunt et du secteur dans lequel il est situé. Dans le secteur du vitrage de véhicules, les placements privés représentent les montants suivants, à charge de Belron Finance Limited, filiale à 100% de Belron : 2011 Principal (en millions) 2010 Échéance Principal (en millions) Échéance Taux d’intérêts Devise Séries A (avril 2007) 5,68% USD 200,0 2014 200,0 2014 Séries B (avril 2007) 5,80% USD 125,0 2017 125,0 2017 Séries C (avril 2007) 5,94% GBP 20,0 2017 20,0 2017 Séries A (mars 2011) 4,51% USD 50,0 2018 n/a n/a Séries B (mars 2011) 5,13% USD 100,0 2021 n/a n/a Séries C (mars 2011) 5,25% USD 100,0 2023 n/a n/a En 2010, dans le secteur de la location automobile, les placements privés représentaient les montants suivants, à charge de Avis Finance Company plc («AFC»), une filiale à 100% détenue indirectement par Avis Europe plc: 2011 2010 Principal (en millions) Échéance EUR - - 26,8 2012 USD - - 240,0 2011,2012,2014 Juin 2004 EUR - - 65,0 2012 Juillet 2006 EUR - - 250,0 2013 Date d’émission Devise Juin 2002 Juin 2004 Principal (en millions) Échéance D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 64 É TAT S F I NANCI E RS CON SOLID ÉS NOTE ANNEXE 31: EMPRUNTS (SUITE) Le groupe dispose d’un programme de billets de trésorerie en Belgique via s.a. D’Ieteren Treasury n.v., une filiale à 100% de la société-mère (EUR 300,0 millions; 2010: EUR 300,0 millions). Ce programme est garanti par la société-mère. Le coût moyen pondéré sur 2011 des montants émis est nul (2010: 0,6%). Des émissions à moyen terme («medium term notes» ou «MTN») peuvent se faire via ce programme. En 2010, dans le secteur de la location automobile, les paiements différés relatifs aux acquisitions représentaient le montant dû à Avis Inc. depuis 1997, dans le cadre de l’acquisition de Avis Europe Investment Holdings Limited (une filiale à 100% de Avis Europe plc). Ce montant était remboursable en annuités fixes de GBP 1,9 million, intérêts compris. Ce montant était libellé en GBP et portait intérêts au taux de 8,0%, figé pour 27 ans. Les financements intra-groupe représentent des montants prêtés par le secteur de la distribution automobile au secteur du vitrage de véhicules. Ces prêts se font aux conditions de marché. Le prêt subordonné intra-groupe représente un montant prêté par s.a. D’Ieteren Services n.v., une filiale à 100% de la société-mère, à D’Ieteren Lease aux conditions de marché. Ce prêt inter-société est éliminé en consolidation mais est présenté séparément dans les notes annexes 23 et 31 à la suite de la classification des actifs et passifs de D’Ieteren Lease comme détenus en vue de la vente. Ce prêt subordonné sera remboursé lors de l’apport de D’Ieteren Lease à Volkswagen D’Ieteren Finance. Les emprunts non-courants arrivent à échéance dans plus d’un an, selon l’échéancier ci-dessous: en millions de EUR 2011 2010 Entre un et cinq ans 475,6 1.591,5 A plus de cinq ans 312,6 147,1 Emprunts non-courants 788,2 1.738,6 L’exposition du groupe aux variations de taux d’intérêt se présente comme suit à la date de clôture (avant prise en compte des dérivés): en millions de EUR 2011 2010 53,1 982,7 Entre un et cinq ans 475,6 968,1 A plus de cinq ans 312,6 144,0 Emprunts 841,3 2.094,8 Moins d’un an La ventilation des emprunts par devise et par type de taux d’intérêt est présentée ci-dessous (après prise en compte de la valeur de l’ajustement relatif aux emprunts couverts repris en note annexe 32): en millions de EUR Devises 2011 2010 Taux fixes Taux variables Total Taux fixes Taux variables Total 1.489,8 EUR 355,4 304,6 660,0 446,6 1.043,2 GBP 24,0 5,0 29,0 48,7 0,1 48,8 USD 397,9 14,2 412,1 477,4 77,4 554,8 Autres Total 5,3 2,4 7,7 4,8 1,4 6,2 782,6 326,2 1.108,8 977,5 1.122,1 2.099,6 D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 65 NOTE ANNEXE 31: EMPRUNTS (SUITE) Après prise en compte de l’effet des dérivés relatifs aux emprunts, la ventilation devient la suivante: en millions de EUR Devises 2011 2010 Taux fixes Taux variables Total Taux fixes Taux variables Total EUR 763,8 -180,4 583,4 1.531,6 52,3 1.583,9 GBP 24,0 5,0 29,0 48,7 101,1 149,8 USD 474,5 14,2 488,7 366,0 1,3 367,3 5,3 2,4 7,7 4,8 -6,2 -1,4 1.267,6 -158,8 1.108,8 1.951,1 148,5 2.099,6 Autres Total Les emprunts à taux variables portent intérêts à divers taux, fixés par rapport à EURIBOR ou équivalent. La fourchette des taux applicables aux emprunts à taux fixes existants est la suivante: 2011 Devises Min. 2010 Max. Min. Max. EUR 1,9% 6,6% 2,0% 6,8% GBP 3,0% 5,9% 4,0% 5,9% USD 2,0% 7,0% 2,0% 7,0% Autres 2,9% 20,6% 3,7% 16,9% La valeur comptable des emprunts courants constitue une approximation de leur juste valeur. La juste valeur des emprunts non-courants est présentée ci-dessous: en millions de EUR Emprunts obligataires Obligations relatives à la titrisation Dettes de location-financement Dettes bancaires, placements privés et autres dettes Paiements différés relatifs aux acquisitions Emprunts non-courants 2011 2010 Juste valeur Valeur comptable Juste valeur Valeur comptable 255,3 249,7 359,4 349,6 - - 186,4 186,4 25,9 25,9 30,4 30,4 509,3 512,6 1.139,2 1.147,4 - - 23,0 24,8 790,5 788,2 1.738,4 1.738,6 La juste valeur des emprunts obligataires découle de leur valeur de marché. La juste valeur des obligations relatives à la titrisation est égale à leur valeur comptable. La juste valeur des autres emprunts découle de leur valeur de marché ou si cette dernière valeur n’est pas disponible, est estimée en actualisant les flux de trésorerie contractuels futurs, sur base du taux d’intérêt du marché applicable au groupe pour des instruments similaires. Certains emprunts du groupe font l’objet de ratios financiers. D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 66 É TAT S F I NANCI E RS CON SOLID ÉS NOTE ANNEXE 32: DETTE NETTE La dette nette est un indicateur non défini par les normes IFRS. Le groupe ne présente pas le concept de dette nette comme une alternative aux indicateurs financiers définis par les normes IFRS. Le groupe utilise le concept de dette nette pour évaluer son endettement. La dette nette est définie comme la somme des emprunts diminuée de la trésorerie, des équivalents de trésorerie et des investissements en actifs non-courants et courants. La dette nette n’incorpore pas la juste valeur des dérivés liés à l’endettement. Les emprunts couverts (c’est-à-dire ceux auxquels la comptabilité de couverture définie par IAS 39 est appliquée) sont convertis aux taux de change fixés par les «cross currency swaps». Les autres emprunts sont convertis aux taux de change de clôture. en millions de EUR Emprunts non-courants Emprunts courants Financement intra-groupe Ajustement relatif aux emprunts couverts Dette brute 2011 2010 Distribution automobile Vitrage de véhicules Groupe Distribution automobile Location automobile Vitrage de véhicules Groupe 251,3 536,9 788,2 537,5 - 740,6 1.278,1 12,0 41,1 53,1 29,1 - 29,6 58,7 -240,0 240,0 - - - - - - -2,9 -2,9 - - - - 23,3 815,1 838,4 566,6 - 770,2 1.336,8 -213,5 -36,5 -250,0 -2,1 - -33,4 -35,5 Moins: actifs financiers courants -0,3 - -0,3 -8,9 - - -8,9 Moins: autres créances non-courantes -0,5 - -0,5 -0,5 - - -0,5 Dette nette provenant des activités poursuivies et excluant les actifs et passifs classés comme détenus en vue de la vente -191,0 778,6 587,6 555,1 - 736,8 1.291,9 Dette nette provenant des actifs et passifs classés comme détenus en vue de la vente (voir note annexe 23) 262,6 - 262,6 - - - - Moins: trésorerie et équivalents de trésorerie Dette nette provenant des activités abandonnées Dette nette - - - - 531,1 - 531,1 71,6 778,6 850,2 555,1 531,1 736,8 1.823,0 D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 67 NOTE ANNEXE 33: OPTIONS DE VENTE ACCORDÉES AUX ACTIONNAIRES NE DÉTENANT PAS LE CONTRÔLE Le groupe s’est engagé vis-à-vis des actionnaires ne détenant pas le contrôle de Belron à acquérir leurs parts dans cette société si ceux-ci exerçaient leurs options de vente. Le prix d’exercice des options de vente accordées aux actionnaires ne détenant pas le contrôle est comptabilisé parmi les dettes financières dans l’état consolidé de la situation financière. Pour les options de vente accordées avant le 1er janvier 2010 aux actionnaires ne détenant pas le contrôle, le goodwill est ajusté en fin d’exercice afin de refléter la variation du prix d’exercice des options et de la valeur comptable des participations ne donnant pas le contrôle y relatifs. Ce traitement reflète la réalité économique de la transaction et n’a pas d’impact sur le résultat attribuable aux porteurs de capitaux propres de la société-mère. Pour les options de vente accordées après le 1er janvier 2010 aux actionnaires ne détenant pas le contrôle, la différence entre la contrepartie reçue et le prix d’exercice des options accordées est initialement comptabilisée dans les capitaux propres part du groupe. A chaque clôture, le réajustement de la dette financière résultant de ces options est comptabilisé dans le compte de résultats consolidé comme réajustement de valeur dans les charges financières nettes. Au 31 décembre 2011, le prix d’exercice de toutes les options accordées aux actionnaires ne détenant pas le contrôle s’élève à EUR 154,0 millions (options de vente associées à des options d’achat exerçables jusqu’en 2024). Au 31 décembre 2010, le prix d’exercice de toutes les options accordées aux actionnaires ne détenant pas le contrôle s’élevait à EUR 163,0 millions et comprenait EUR 149,8 millions d’options de vente auxquelles étaient associées des options d’achat aux mêmes conditions échéant au plus tard en 2024 et EUR 13,2 millions relatifs à l’ajustement de prix estimé sur les options de vente exercées en septembre 2009 par Cobepa (réglé en 2011 - voir note annexe 9). Pour les options de vente accordées avant le 1er janvier 2010, la différence entre le prix d’exercice des options et la valeur comptable des participations ne donnant pas le contrôle (EUR 40,3 millions au 31 décembre 2011) est présentée comme goodwill additionnel (EUR 92,5 millions au 31 décembre 2011). Pour les options de vente accordées après le 1er janvier 2010, le réajustement à la fin de l’année de la dette financière afférent à ces options s’élève à EUR 0,6 million et a été comptabilisé dans le compte de résultats consolidé comme réajustement de valeur dans les charges financières nettes (voir note annexe 9). Le prix d’exercice des options de vente tient compte de la rentabilité future estimée de Belron. Si ces estimations devaient changer, la valeur des options de vente reprise dans l’état de la situation financière devrait être adaptée, avec des impacts sur le goodwill y afférent et les charges financières nettes. NOTE ANNEXE 34: AUTRES DETTES NON-COURANTES Les autres dettes non-courantes regroupent les paiements différés relatifs aux acquisitions, ne portant pas intérêts et remboursables après plus de 12 mois. Leur valeur comptable constitue une approximation de leur juste valeur. NOTE ANNEXE 35: FOURNISSEURS ET AUTRES CRÉDITEURS Les fournisseurs et autres créditeurs sont ventilés ci-dessous: en millions de EUR 2011 2010 Distribution automobile Vitrage de véhicules Groupe Fournisseurs 99,4 98,3 197,7 Charges à imputer et produits à reporter 37,1 5,7 42,8 6,4 15,8 22,2 - 6,9 6,9 46,8 241,3 189,7 368,0 Impôts non liés au résultat Paiements différés relatifs aux acquisitions Autres créditeurs Fournisseurs et autres créditeurs Distribution automobile Location automobile Vitrage de véhicules 86,4 207,8 95,4 389,6 51,9 212,7 2,6 267,2 4,0 42,7 12,4 59,1 - - 5,7 5,7 288,1 56,8 65,1 274,1 396,0 557,7 199,1 528,3 390,2 1.117,6 Groupe Les fournisseurs et autres créditeurs devraient être réglés dans les 12 mois. Leur valeur comptable constitue une approximation de leur juste valeur. D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 68 NOTE ANNEXE 36: FRAIS DE PERSONNEL É TAT S F I NANCI E RS CON SOLID ÉS Les frais de personnel sont analysés ci-dessous: en millions de EUR Distribution automobile Vitrage de véhicules Groupe Distribution automobile Vitrage de véhicules Groupe Charges de pension au titre de régimes à contributions définies -5,2 -13,3 -18,5 -4,9 -12,1 -17,0 Charges de pension au titre de régimes à prestations définies (voir note annexe 20) -0,7 7,0 6,3 -0,8 -6,1 -6,9 Charges de pension totales -5,9 -6,3 -12,2 -5,7 -18,2 -23,9 Salaires et sécurité sociale -135,1 -980,9 -1.116,0 -123,7 -1.004,5 -1.128,2 -1,0 - -1,0 -0,6 - -0,6 Total des frais de personnel -142,0 -987,2 -1.129,2 -130,0 -1.022,7 -1.152,7 dont: éléments courants -142,0 -998,9 -1.140,9 -130,0 -1.022,7 -1.152,7 - 11,7 11.7 - - - Paiements fondés sur des actions: réglés en instruments de capitaux propres éléments inhabituels (régimes à prestations définies voir notes annexes 9 et 20) 1 2010 (1) 2011 Après retraitement (voir note annexe 2.1). Les frais mentionnés ci-dessus comprennent les dotations des exercices 2011 et 2010 relatives aux plans d’incitation à long terme du management mentionnés en note annexe 30. Les effectifs (en équivalents temps plein moyens) sont les suivants: 2011 1.685 1.584 Vitrage de véhicules 25.199 24.790 Groupe 26.884 26.374 Distribution automobile 1 2010 (1) Après retraitement (voir note annexe 2.1). D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 69 NOTE ANNEXE 37: PAIEMENTS FONDÉS SUR DES ACTIONS Il existe dans le groupe un plan de paiements fondé sur des actions. Depuis 1999, des options sur actions ont été accordées aux directeurs et cadres du secteur de la distribution automobile, dans le cadre de la loi du 26 mars 1999. L’action sous-jacente est l’action ordinaire de s.a. D’Ieteren n.v. Les options en cours ont les caractéristiques suivantes: Date d’octroi Nombre d’options (en unités) 2011 Prix d’exercice 2010 Périodes d’exercice (en EUR) Du Au 22/12/2021 2011 217.814 - 35,00 1/01/2015 2010 81.350 81.350 39,60 1/01/2014 3/10/2020 2009 107.850 107.850 24,00 1/01/2013 27/10/2019 2008 121.530 121.230 12,10 1/01/2012 5/11/2018 2007 72.910 97.130 26,40 1/01/2011 2/12/2022 2006 40.300 44.850 26,60 1/01/2010 27/11/2021 2005 45.250 58.550 20,90 1/01/2009 6/11/2020 2004 28.950 37.350 14,20 1/01/2008 28/11/2019 2003 27.200 41.200 16,34 1/01/2007 16/11/2018 2002 31.200 37.600 11,60 1/01/2006 13/10/2015 2001 14.250 26.250 13,30 1/01/2005 25/10/2014 2000 25.000 37.350 26,70 1/01/2004 25/09/2013 1999 32.525 57.380 37,50 1/01/2003 17/10/2012 Total 846.129 748.090 La majorité des options en cours sont couvertes par des actions propres (voir note annexe 29). La variation des options en cours s’explique de la manière suivante: Nombre d’options (en unités) Prix d’exercice moyen pondéré (en EUR) 2011 2010 2011 2010 Options en cours au début de l’exercice 748.090 1.019.510 23,30 22,02 Octroyées au cours de l’exercice 217.814 81.350 35,00 39,60 - -3.600 - 18,50 -120.075 -349.170 24,00 23,50 300 - 12,00 - Options en cours à la clôture de l’exercice 846.129 748.090 26,20 23,30 dont: options exerçables à la clôture de l’exercice 439.115 437.660 16,50 17,30 Perdues au cours de l’exercice Exercées au cours de l’exercice Autres mouvements de l’exercice En 2011, une grande partie des options a été exercée sur le premier trimestre de l’exercice. Le cours moyen de l’action au cours de l’exercice s’est élevé à EUR 43,20 (2010: EUR 36,57). La moyenne pondérée de la durée de vie contractuelle résiduelle des options en cours à la fin de la période est la suivante: Nombre d’années 31 décembre 2011 8,0 31 décembre 2010 8,1 D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 70 É TAT S F I NANCI E RS CON SOLID ÉS NOTE ANNEXE 37: PAIEMENTS FONDÉS SUR DES ACTIONS (SUITE) La norme IFRS 2 « Paiements fondés sur des actions » requiert que la juste valeur de toutes les options octroyées après le 7 novembre 2002 soit prise en résultat. La juste valeur des options doit être déterminée à chaque date d’octroi. Les hypothèses pour les octrois de 2011 et de 2010 sont les suivantes: 2011 2010 223 106 Cours de l’action au comptant (en EUR) 34,34 39,58 Prix de levée des options (en EUR) Nombre de travailleurs 35,00 39,60 Période d’acquisition des droits (en années) 3,0 3,0 Durée de vie attendue des options (en années) 7,0 6,8 27% 32% 2,19% 2,67% 0,425 0,350 Volatilité attendue (en %) Taux d’intérêt sans risque (en %) Dividende attendu (en EUR) Taux de rotation attendu du personnel (en %) Moyenne pondérée de la juste valeur des options (en EUR) 0% 0% 11,04 15,07 La volatilité et les dividendes attendus ont été fournis par un expert indépendant. Le taux d’intérêt sans risque est basé sur les taux zéro-coupon d’une durée équivalente à celle des options accordées. NOTE ANNEXE 38: GESTION DES RISQUES FINANCIERS Les politiques de trésorerie du groupe visent à assurer un accès permanent à des liquidités suffisantes ainsi qu’à suivre et à minimiser les risques de taux et de change. Celles-ci sont résumées ci-après: Risque de liquidité Chaque secteur d’activité du groupe veille à ce que ses besoins de financement, estimés sur base de projections à long terme, soient couverts par des engagements de financement suffisants et pour minimum de douze mois. Chaque secteur d’activité gère ses financements long terme et les complète par différentes sources de financement non confirmées (lignes de crédit court terme, programmes de billets de trésorerie). Les financements long terme consistent principalement en: - pour le secteur du vitrage de véhicules: crédits syndiqués, obligations publiques et placements privés; - pour le secteur de la distribution automobile: emprunts obligataires publics et lignes de crédit bancaires bilatérales. Le programme de titrisation des activités de location long terme a été entièrement remboursé au début de l’année 2012 lors de l’apport de D’Ieteren Lease à Volkswagen D’Ieteren Finance, une coentreprise créée par le groupe et par Volkswagen Financial Services (une filiale du groupe Volkswagen). Le financement de la dette sera poursuivi par cette dernière. A la fin de l’exercice, les obligations émises dans le cadre de ce programme sont considérées comme échéant dans l’année. Les dates de remboursement sont échelonnées le plus uniformément possible et les sources de financement sont diversifiées afin de minimiser les risques de refinancement (date et marchés) et leurs coûts associés (risque de marge de crédit). Afin de minimiser les besoins bruts de financement et les coûts de liquidité, les secteurs de la distribution automobile et du vitrage de véhicules ont recours à des techniques de centralisation de la trésorerie quand cela est jugé opportun. D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 71 NOTE ANNEXE 38: GESTION DES RISQUES FINANCIERS (SUITE) Les flux de trésorerie contractuels non actualisés des passifs financiers et des actifs et passifs financiers dérivés à la date de clôture sont analysés comme suit: en millions de EUR Échéant dans l’année Échéant entre un et cinq ans Échéant à plus de cinq ans Total Capital Intérêts Capital Intérêts Capital Intérêts Capital Intérêts Emprunts obligataires 100,0 17,8 249,7 29,3 - - 349,7 47,1 Obligations relatives à la titrisation 181,4 1,0 - - - - 181,4 1,0 20,3 0,5 25,3 2,3 0,7 0,1 46,3 2,9 Au 31 décembre 2011 Emprunts Dettes de location-financement 22,6 28,6 203,6 78,3 312,3 46,4 538,5 153,3 324,3 47,9 478,6 109,9 313,0 46,5 1.115,9 204,3 557,7 - - - - - 557,7 - -26,3 -21,0 - -34,7 -76,6 -20,1 -102,9 -75,8 25,4 18,9 - 23,0 73,6 9,8 99,0 51,7 881,1 45,8 478,6 98,2 310,0 36,2 1.669,7 180,2 Emprunts obligataires - 17,8 349,6 47,0 - - 349,6 64,8 Obligations relatives à la titrisation - 5,5 183,4 11,2 3,0 0,1 186,4 16,8 Autres emprunts Total Fournisseurs et autres créditeurs Actifs et passifs financiers dérivés Contrats dérivés - montants à recevoir Contrats dérivés - montants à payer Total Au 31 décembre 2010 Emprunts Dettes de location-financement 205,5 6,1 29,6 2,8 0,8 0,2 235,9 9,1 Autres emprunts 151,2 37,4 1.025,7 64,3 119,9 9,4 1.296,8 111,1 0,3 - 1,4 - 23,4 - 25,1 - Paiements différés relatifs aux acquisitions Total Fournisseurs et autres créditeurs 357,0 66,8 1.589,7 125,3 147,1 9,7 2.093,8 201,8 1,117,3 - - - - - 1.117,3 - -286,8 -17,4 -82,2 -27,6 - - -369,0 -45,0 293,7 20,2 76,9 25,8 - - 370,6 46,0 1.481,2 69,6 1.584,4 123,5 147,1 9,7 3.212,7 202,8 Actifs et passifs financiers dérivés Contrats dérivés - montants à recevoir Contrats dérivés - montants à payer Total Risque de taux d’intérêt Le groupe veille à limiter l’impact des mouvements de taux d’intérêt défavorables sur ses résultats financiers courants, avec un accent sur les douze prochains mois. Pour gérer son exposition aux taux d’intérêt, le groupe utilise principalement des « forward rate agreements », des swaps de taux d’intérêt, des caps et des floors. Chaque secteur d’activité détermine lui-même son pourcentage minimum de couverture, qui est compris entre 50% et 100% pour la période jusqu’à douze mois et se réduit graduellement au cours du temps. L’horizon de couverture dans son ensemble est typiquement de 3 ans. Les couvertures ou l’endettement à taux fixe au-delà de 5 ans sont inhabituels. Plus spécifiquement, le secteur de la distribution automobile veille à protéger les marges futures de ses activités opérationnelles de location long terme (D’Ieteren Lease). Dans ce cadre, la couverture est gérée en fonction de la duration des contrats de location (durée estimée des contrats, profils d’amortissement). Comme expliqué en note annexe 2.1, D’Ieteren Lease a fait l’objet début 2012 d’un apport à Volkswagen D’Ieteren Finance, une nouvelle coentreprise créée par le groupe et par Volkswagen Financial Services (une filiale du groupe Volkswagen). D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 72 É TAT S F I NANCI E RS CON SOLID ÉS NOTE ANNEXE 38: GESTION DES RISQUES FINANCIERS (SUITE) Toutes autres choses étant égales par ailleurs, une variation de 100 points de base des taux d’intérêt à la date de clôture aurait augmenté/ diminué les capitaux propres et le résultat des activités poursuivies comme montré ci-dessous : en millions de EUR 31 décembre 2011 31 décembre 2010 (1) 1 Résultat des activités poursuivies Réserves de couverture des flux de trésorerie 1% d’augmentation 1% de diminution 1% d’augmentation 1% de diminution 2.9 -2.9 - - -0.5 0.4 -20.4 20.4 Après retraitement (voir note annexe 2.1). Risque de change L’objectif du groupe est de protéger ses flux de trésorerie et ses investissements d’une volatilité potentiellement importante des marchés de change en couvrant chaque exposition contre une devise d’un montant significatif, c’est-à-dire supérieure à un million d’euros, à une monnaie étrangère. Les expositions transactionnelles sont limitées et généralement non significatives. Dans le cas contraire, elles sont réduites ou annulées dès qu’elles sont identifiées. Les investissements en dehors de la zone euro génèrent des expositions de conversion. Celles-ci sont minimisées principalement en créant des dettes libellées dans la même devise que les flux de trésorerie générés par les actifs correspondants. Pour compléter ces couvertures naturelles, le groupe utilise des instruments financiers tels que des contrats de change à terme, des swaps, des options simples de change et, le cas échéant, des «cross currency swaps». Les niveaux de couverture sont revus périodiquement en fonction des conditions de marché et chaque fois qu’un actif significatif est acheté ou vendu. Toutes autres choses étant égales par ailleurs, une appréciation/dépréciation de 10 pourcents de l’euro par rapport aux devises ci-dessous au 31 décembre aurait augmenté/diminué les capitaux propres et le résultat des activités poursuivies, comme montré ci-dessous : en millions de EUR Résultat des activités poursuivies Capitaux propres 10% d’appréciation 10% de dépréciation 10% d’appréciation 10% de dépréciation EUR vs GBP 0,1 -0,1 -5,9 7,2 EUR vs USD 1,0 -1,2 -0,2 0,2 EUR vs GBP 0,1 -0,1 -17,9 20,1 EUR vs USD 0,1 -0,1 -0,3 0,3 EUR vs CHF - - -3,1 3,1 31 décembre 2011 31 décembre 2010 (1) 1 Après retraitement (voir note annexe 2.1). Risque de contrepartie Les limites d’exposition au risque de contreparties financières sont fixées eu égard aux dérivés et aux dépôts d’argent en termes de montants et de durée. Ces transactions sont réalisées avec un nombre limité de banques pré-déterminées sur base de leurs notations de crédit publiées et contrôlées au minimum une fois par an. La notation minimale requise est A- (Standard and Poor’s). Des limites de durée d’exposition par catégorie de transactions ont été mises en place afin de protéger les liquidités et de diminuer les risques de défaillance des contreparties. Les instruments et leur documentation doivent être autorisés avant la négociation des transactions envisagées. Il n’existe pas de risques significatifs de prix autres que ceux mentionnés ci-dessus. Dans ce cadre ainsi défini, une large autonomie est octroyée à chacun des secteurs d’activité. D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 73 NOTE ANNEXE 38: GESTION DES RISQUES FINANCIERS (SUITE) Evaluation des instruments financiers par catégorie La norme IFRS 7 requiert la publication d’informations sur la manière dont les évaluations à la juste valeur s’inscrivent dans la hiérarchie des justes valeurs. Le tableau suivant présente les actifs et passifs financiers du groupe évalués à la juste valeur, selon la hiérarchie des justes valeurs : en millions de EUR 2011 Niveau 1 2010 Niveau 2 Niveau 3 Total Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Total 0,2 Actifs non-courants et courants: Actifs financiers disponibles à la vente - - - - 0,2 - - Dérivés détenus à des fins de couverture - 16,8 - 16,8 - 4,9 - 4,9 Dérivés détenus à des fins de transaction - 12,3 - 12,3 - 19,7 2,2 21,9 Total des actifs - 29,1 - 29,1 0,2 24,6 2,2 27,0 Passifs non-courants et courants Dérivés détenus à des fins de couverture - - - - - 30,2 - 30,2 Dérivés détenus à des fins de transaction - 10,7 - 10,7 - 24,7 - 24,7 Total des passifs - 10,7 - 10,7 - 54,9 - 54,9 Le Niveau 1 comprend les instruments financiers évalués à la juste valeur, dont l’évaluation est basée sur des prix (non ajustés) cotés sur des marchés actifs pour des actifs ou passifs identiques. Au 31 décembre 2010, dans le secteur du vitrage de véhicules, les actifs financiers disponibles à la vente comprennent une participation ne donnant pas le contrôle dans une société cotée. Le Niveau 2 comprend les instruments financiers évalués à la juste valeur, dont l’évaluation est basée sur des données autres que les prix cotés visés au Niveau 1, qui sont observables pour l’actif ou le passif concerné, soit directement (à savoir leurs prix), soit indirectement (à savoir des données dérivées de prix). Les justes valeurs de tous les dérivés du groupe détenus à des fins de couverture et détenus à des fins de transaction sont déterminées sur base de techniques de valorisation. Ces techniques de valorisation maximisent l’utilisation des données observables de marché quand celles-ci sont disponibles et dépendent le moins possible d’estimations spécifiques aux entités. Si toutes les données significatives requises pour l’évaluation à la juste valeur d’un instrument sont observables, cet instrument est inclus dans le Niveau 2. Les justes valeurs de tous les dérivés du groupe détenus à des fins de couverture et détenus à des fins de transaction (autre que le dérivé incorporé au 31 décembre 2010 du secteur de la location automobile – voir note annexe 19) sont calculées sur base de la valeur actualisée des flux de trésorerie futurs estimés pour des courbes de rendement observables et sont dès lors incluses dans le Niveau 2. Le Niveau 3 comprend les instruments financiers évalués à la juste valeur, dont l’évaluation est basée sur des données relatives à l’actif ou au passif qui ne sont pas basées sur des données observables dans les marchés. En 2010, la juste valeur du dérivé incorporé (dans le secteur de la location automobile – voir note annexe 19) était déterminée sur base de techniques de valorisation de l’option, basées sur des taux observables de marché et sur des hypothèses quant à l’estimation de la probabilité d’exercice. Le dérivé incorporé était dès lors inclus dans le Niveau 3. D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 74 É TAT S F I NANCI E RS CON SOLID ÉS NOTE ANNEXE 39: ÉLÉMENTS ÉVENTUELS ET ENGAGEMENTS en millions de EUR Engagements d’acquisition d’actifs non-courants 2011 2010 26,3 60,2 40,4 40,4 3,5 2,8 Autres engagements importants: Engagements donnés Engagements reçus En 2011, les engagements d’acquisition d’actifs non-courants concernent principalement la flotte de véhicules du secteur de la distribution automobile et les autres immobilisations corporelles du secteur du vitrage de véhicules. Le groupe est preneur dans un certain nombre de contrats de location simple (principalement des bâtiments, des véhicules n’appartenant pas à la flotte et d’autres éléments d’actifs corporels). L’échéancier des paiements futurs minimaux afférents aux locations simples non résiliables est présenté ci-dessous: en millions de EUR 2011 2010 À un an au plus 109,7 196,2 À plus d’un an et moins de cinq ans 302,1 395,9 À plus de cinq ans 113,0 138,2 Total 524,8 730,3 Le groupe est bailleur dans un certain nombre de contrats de location simple, principalement via sa filiale à 100% s.a. D’Ieteren Lease n.v. L’échéancier des paiements futurs minimaux afférents aux locations simples non résiliables est présenté ci-dessous: en millions de EUR 2011 Immeubles de placement 2010 Véhicules Autres immobilisations corporelles Total Immeubles de placement Véhicules Autres immobilisations corporelles Total À un an au plus 0,7 88,0 - 88,7 0,8 86,0 - 86,8 À plus d’un an et moins de cinq ans 2,8 129,9 - 132,7 1,6 122,5 - 124,1 À plus de cinq ans 0,3 0,2 - 0,5 0,2 0,2 - 0,4 Total 3,8 218,1 - 221,9 2,6 208,7 - 211,3 À chaque date de clôture, l’état de la situation financière du groupe comprend aussi divers engagements payés d’avance relatifs aux locations simples concernant les véhicules vendus sous contrats de type «buy-back», présentés parmi les produits à reporter en note annexe 35. Les produits, charges, droits et obligations découlant des contrats de locations des immeubles de placement ne sont pas significatifs à l’échelle du groupe, et partant, ces contrats ne font pas l’objet d’une description dans les notes annexes. Dans le cadre de la titrisation (voir notes annexes 14, 19, 25, 31), D’Ieteren Lease a accordé un gage sur fonds de commerce aux détenteurs d’obligations pour garantir ses engagements. Ce gage a été accordé pour les montants suivants: - un montant principal de EUR 309,0 millions; - trois ans d’intérêts calculés à un taux de 5%, ou tout autre taux approuvé par les parties. D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 75 NOTE ANNEXE 40: TRANSACTIONS AVEC LES PARTIES LIÉES en millions de EUR 2011 2010 Avec des entités ayant un contrôle conjoint ou une influence significative sur le groupe: Montants des transactions réalisées durant l’exercice Solde créditeur au 31 décembre 0,7 0,8 10,4 15,0 Avec des entités associées: Ventes 11,6 8,1 Achats -0,6 -0,3 1,0 0,5 Ventes - 1,7 Solde des créances commerciales au 31 décembre - 0,6 Avantages à court terme 5,4 4,4 Avantages postérieurs à l’emploi 0,2 0,5 Total des rémunérations 5,6 4,9 Montants des transactions réalisées durant l’exercice n/a n/a Solde créditeur au 31 décembre n/a n/a Montants des transactions réalisées durant l’exercice 0,2 0,2 Solde créditeur au 31 décembre 0,5 - Solde des créances commerciales au 31 décembre Avec des coentreprises: Avec les principaux dirigeants: Rémunération: Avec d’autres parties liées: NOTE ANNEXE 41: ACTIVITÉS ABANDONNÉES Contexte et activité abandonnée En juin 2011, les Conseils d’administration d’Avis Budget Group et d’Avis Europe ont annoncé qu’ils étaient parvenus à un accord sur les conditions d’une recommandation pour l’acquisition en espèces (GBP 3,15 en espèce pour chaque action d’Avis Europe) par Avis Budget Group de l’intégralité du capital d’Avis Europe via un « Scheme of arrangement » entre Avis Europe et ses actionnaires, processus prévu dans la section 26 du Code britannique des sociétés. Le Conseil d’administration de la société-mère s’était engagé irrévocablement à voter en faveur de cette proposition, laquelle a pris effet le 3 octobre 2011. Le Conseil d’administration de la société-mère a considéré que le groupe avait perdu le contrôle à cette date et a dès lors déconsolidé Avis Europe et ses filiales (secteur de la location automobile) à partir du 1er octobre 2011. Le produit de la cession (EUR 411,8 millions en tenant compte de l’effet des couvertures de change) a été reçu en octobre 2011. Le Conseil d’administration de la société-mère a également considéré que les critères de classification définis dans la norme IFRS 5 «Actifs non-courants détenus à la vente et activités abandonnées» étaient rencontrés et a donc décidé de présenter les 9 mois de résultat du secteur de la location automobile comme une activité abandonnée. Le compte de résultats consolidé, l’état consolidé du résultat global et le tableau des flux de trésorerie consolidé au 31 décembre 2010 ont été retraités en conséquence. Evaluation du groupe destiné à être cédé Les actifs et les passifs du secteur de la location automobile ont été évalués au plus faible de la valeur comptable et de la juste valeur diminuée des coûts de vente à la date de leur classification comme détenus en vue de la vente. Le Conseil d’administration de la société-mère a considéré que le prix offert pour l’acquisition des actions est une indication que la perte de valeur comptabilisée en 2008 sur les droits de licence Avis a diminuée. Par conséquent, et en accord avec les exigences de la norme IAS 36, une reprise de perte de valeur a été comptabilisée pour amener la valeur comptable du secteur de la location automobile à sa juste valeur diminuée des coûts de vente à la date de cession. La reprise de perte de valeur ainsi déterminée (valeur brute de EUR 96,2 millions) a été intégralement allouée à la valeur des droits de licence Avis. Cette reprise de perte de valeur a également conduit à une augmentation de EUR 28,8 millions du passif d’impôts différés généré par la comptabilisation des droits de licence Avis. D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 76 É TAT S F I NANCI E RS CON SOLID ÉS NOTE ANNEXE 41: ACTIVITÉS ABANDONNÉES (SUITE) Compte de résultats en millions de EUR Total Éléments courants (1) 31 décembre 2010 Éléments inhabituels et réajustements de valeur(1) Total Éléments courants (1) Éléments inhabituels et réajustements de valeur(1) 1.161,2 1.161,2 - 1.519,8 1.519,8 - Résultat opérationnel 136,4 157,7 -21,3 92,0 108,2 -16,2 Charges financières nettes -39,1 -36,7 -2,4 -58,3 -59,5 1,2 97,3 121,0 -23,7 33,7 48,7 -15,0 Ventes Résultat avant impôts 0,6 0,6 - 2,3 2,3 - -29,3 -35,5 6,2 -16,6 -23,1 6,5 Résultat après impôts des activités abandonnées 68,6 86,1 -17,5 19,4 27,9 -8,5 Résultat avant impôts relatif au réajustement de valeur des actifs cédés 96,2 - 96,2 - - - Reclassification des autres éléments du résultat global -13,6 - -13,6 - - - Impôts -28,8 - -28,8 - - - Résultat après impôts des activités abandonnées 122,4 86,1 36,3 19,4 27,9 -8,5 Quote-part dans le résultat des entités mises en équivalence Impôts 1 30 septembre 2011 Voir le résumé des principales méthodes comptables appliquées en note annexe 2. Conformément aux exigences de la norme IFRS 5, le groupe a décidé de ne plus amortir les actifs non-courants de la location automobile (incluant la flotte de véhicules) à partir de la date de présentation comme détenus en vue de la vente (30 juin 2011). L’impact dans le compte de résultats consolidé s’élève à EUR 36,4 millions. Eléments inhabituels et réajustements de valeur en millions de EUR Résultat opérationel 30 septembre 2011 31 décembre 2010 -21,3 -16,2 Réajustements de valeur des instruments financiers -0,1 -2,8 Amortissement des droits de licence Avis -6,2 -13,7 Autres éléments inhabituels Charges financières nettes -15,0 0,3 -2,4 1,2 Réajustements de valeur des instruments financiers 0,8 -4,6 Ecarts de change 0,3 -2,0 -3,5 7,8 Autres éléments inhabituels Résultat avant impôts reconnu sur le réajustement de valeur des actifs cédés Reprise de la perte de valeur sur les droits de licence Avis Reclassification des autres éléments du résultat global Reclassification des couvertures des flux de trésorerie Reclassification des écarts de conversion Impôts Total des éléments inhabituels et réajustements de valeur 96,2 - 96,2 - -13,6 - -6,3 - -7,3 - -22,6 6,5 36,3 -8,5 En 2011, les autres éléments inhabituels présentés dans le résultat opérationnel sont relatifs à l’acquisition d’Avis Europe par Avis Budget Group Inc. (coûts de sécurité sociale associés aux plans d’options sur actions, des coûts juridiques et de consultance reconnus par Avis Europe). D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 77 NOTE ANNEXE 41: ACTIVITÉS ABANDONNÉES (SUITE) Actifs et passifs en millions de EUR 30 septembre 2011 0,9 Goodwill Autres immobilisations incorporelles 453,4 Véhicules 549,5 Autres immobilisations corporelles 58,5 Participations mises en équivalence 17,5 0,1 Actifs financiers disponibles à la vente 51,0 Actifs d’impôts différés Actifs non-courants 1.130,9 Stocks 9,7 Dérivés détenus à des fins de couverture 1,3 1,2 Actifs d’impôts exigibles 1.356,6 Clients et autres débiteurs 109,5 Trésorerie et équivalents de trésorerie Actifs courants 1.478,3 TOTAL DES ACTIFS 2.609,2 Participations ne donnant pas le contrôle 265,2 Engagements liés aux avantages à long terme du personnel 75,6 Autres provisions 26,8 24,2 Emprunts Passifs d’impôts différés 150,4 Passifs non-courants 277,0 25,4 Provisions 22,4 Dérivés 906,4 Emprunts 43,4 Passifs d’impôts exigibles 660,6 Fournisseurs et autres créditeurs Passifs courants 1.658,2 TOTAL DES CAPITAUX PROPRES ET DES PASSIFS 2.200,4 Résultat par action pour le résultat des activités abandonnées attribuable aux porteurs de capitaux propres de la société-mère EUR 1 30 septembre 2011 31 décembre 2010 Total Éléments courants (1) Éléments inhabituels et réajustements de valeur(1) De base 1,26 0,94 0,32 0,21 0,31 -0,10 Dilué 1,26 0,94 0,32 0,22 0,30 -0,08 Voir le résumé des principales méthodes comptables appliquées en note annexe 2. Total Éléments courants (1) Éléments inhabituels et réajustements de valeur(1) D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 78 É TAT S F I NANCI E RS CON SOLID ÉS NOTE ANNEXE 41: ACTIVITÉS ABANDONNÉES (SUITE) Etat du résultat global en millions de EUR 30 septembre 2011 31 décembre 2010 122,4 19,4 -5,8 7,4 4,8 9,4 Résultat global total attribuable aux porteurs de capitaux propres Résultat de la période Gains actuariels relatifs (Pertes actuarielles relatives) aux engagements vis-à-vis du personnel Écarts de conversion Couverture des flux de trésorerie: gains (pertes) résultant de variations de juste valeur comptabilisé(e)s en capitaux propres - -7,4 Couverture des flux de trésorerie: transferts vers le compte de résultats 2,2 10,0 Impôts relatifs aux éléments reconnus dans le résultat global 2,9 -1,1 Reclassification dans le compte de résultats des écarts de conversion 7,3 - Reclassification dans le compte de résultats des couvertures des flux de trésorerie 6,3 - 140,1 37,7 30 septembre 2011 31 décembre 2010 -104,7 177,0 -4,6 -6,3 -12,9 -0,1 -122,2 170,6 Total Flux de trésorerie en millions de EUR Flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles Flux de trésorerie d'investissement nets Flux de trésorerie de financement nets Effet sur les flux de trésorerie D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 79 NOTE ANNEXE 42: LISTE DES FILIALES, ENTREPRISES ASSOCIÉES ET COENTREPRISES Le relevé complet des sociétés visées par les articles 114 et 165 de l’Arrêté Royal du 30 janvier 2001 portant exécution du Code des Sociétés sera déposé à la Centrale des Bilans auprès de la Banque Nationale de Belgique. Il peut aussi être obtenu sur simple demande au siège social de la société-mère (voir note annexe 1). Les principales filiales de la société-mère consolidées par intégration globale sont les suivantes: Nom Pays % du capital détenu au 31 décembre 2011 % du capital détenu au 31 décembre 2010 100% Distribution automobile s.a. D’Ieteren Lease n.v. Belgique 100% s.a. D’Ieteren Sport n.v. Belgique 75% 75% Power To Wheels s.a. Belgique 100% 100% s.a. D’Ieteren Services n.v. Belgique 100% 100% s.a. D’Ieteren Treasury n.v. Belgique 100% 100% D’Ieteren Trading b.v. Pays-Bas 100% 100% D’Ieteren Car Rental s.a. Luxembourg - 100% D’Ieteren Vehicle Glass s.a. Luxembourg 100% 100% Dicobel s.a. Belgique 100% 100% Verellen s.a. Belgique 100% 100% Kronos Automobiles s.a. Belgique 100% 100% Penders s.a. Belgique 100% - - 59,59% 92,73% 92,73% Location automobile Avis Europe plc Royaume-Uni Vitrage de véhicules Belron s.a. Luxembourg En tenant compte des actions propres détenues par Avis Europe, le pourcentage utilisé pour la consolidation d’Avis Europe est supérieur à la fraction du capital d’Avis Europe détenu par le groupe, comme indiqué ci-dessous: Pourcentage moyen Pourcentage de clôture 2011 2010 60,13% 60,06% - 60,05% En 2010, en tenant compte de l’impact de la vente de 1% des titres de Belron à la holding familiale du CEO de Belron, le pourcentage moyen utilisé en 2010 pour la consolidation de Belron était différent du pourcentage de clôture. 2011 2010 Pourcentage moyen 92,73% 93,24% Pourcentage de clôture 92,73% 92,73% D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 80 É TAT S F I NANCI E RS CON SOLID ÉS NOTE ANNEXE 43: TAUX DE CHANGE Les comptes de résultats mensuels des entités ayant des transactions en devises étrangères sont convertis aux taux de change pertinents pour le mois en question. Chaque ligne des états financiers consolidés (à l’exclusion des éléments de l’état de la situation financière qui sont convertis aux taux de clôture) est basée sur des taux de change moyens pondérés. Les principaux taux de change utilisés sont les suivants: Nombre d’euros pour une unité de devise étrangère 2011 2010 AUD 0,78 0,76 BRL 0,41 0,45 CAD 0,75 0,75 GBP 1,20 1,18 USD 0,77 0,76 AUD 0,74 0,70 BRL 0,42 0,43 CAD 0,73 0,74 GBP 1,16 1,18 USD 0,72 0,76 Taux de clôture Taux moyens (1) 1 Taux de change moyen effectif pour le résultat attribuable aux porteurs de capitaux propres. NOTE ANNEXE 44: ÉVÉNEMENTS POSTÉRIEURS A LA DATE DE CLÔTURE L’apport de D’Ieteren Lease s.a., filiale du groupe active dans la location simple, à Volkswagen D’Ieteren Finance (une coentreprise détenue à 50% moins une action par le groupe et à 50% plus une action par Volkswagen Financial Services, une filiale du groupe Volkswagen) a été réalisé en février 2012. Le gain net part du groupe dans le résultat d’apport de toutes les actions de D’Ieteren Lease s’élève approximativement à EUR 40 millions (en tenant compte du dénouement des divers swaps liés au programme de titrisation). D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 81 NOTE ANNEXE 45: RAPPORT DU COMMISSAIRE Rapport du Commissaire à l’Assemblée Générale des Actionnaires de D’Ieteren SA sur les comptes consolidés pour l’exercice clos le 31 décembre 2011 Conformément aux dispositions légales, nous vous faisons rapport dans le cadre du mandat de commissaire. Le rapport inclut notre opinion sur les comptes consolidés ainsi que les mentions complémentaires requises. Attestation sans réserve des comptes consolidés Nous avons procédé au contrôle des comptes consolidés de D’Ieteren SA pour l’exercice clos le 31 décembre 2011, établis sur la base du référentiel de Normes internationales d’information financière tel qu’adopté dans l’Union européenne, dont le total du bilan s’élève à EUR 3.650,3 millions et dont le compte de résultats se solde par un bénéfice de l’exercice attribuable aux porteurs de capitaux propres de EUR 312,6 millions. Ces comptes comprennent plusieurs filiales significatives de droit belge ou de droit étranger dont le contrôle a été confié à d’autres reviseurs; dans le cadre de l’exercice de notre mission, nous avons obtenu leur attestation de la contribution de ces filiales à l’ensemble consolidé. L’établissement des comptes consolidés relève de la responsabilité de l’organe de gestion. Cette responsabilité comprend: la conception, la mise en place et le suivi d’un contrôle interne relatif à l’établissement et la présentation sincère des comptes annuels consolidés ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs; le choix et l’application de méthodes comptables appropriées ainsi que la détermination d’estimations comptables raisonnables au regard des circonstances. Notre responsabilité est d’exprimer une opinion sur ces comptes sur la base de notre contrôle. Nous avons effectué notre contrôle conformément aux dispositions légales et selon les normes de révision applicables en Belgique, telles qu’édictées par l’Institut des Reviseurs d’Entreprises. Ces normes de révision requièrent que notre contrôle soit organisé et exécuté de manière à obtenir une assurance raisonnable que les comptes annuels consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives, qu’elles résultent de fraudes ou d’erreurs. Conformément aux normes de révision précitées, nous avons mis en œuvre des procédures de contrôle en vue de recueillir des éléments probants concernant les montants et les informations fournis dans les comptes annuels consolidés. Le choix de ces procédures relève de notre jugement, de même que l’évaluation du risque que les comptes annuels consolidés contiennent des anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs. Dans le cadre de cette évaluation de risque, nous avons tenu compte du contrôle interne en vigueur dans la société visant à l’établissement et à la présentation sincère des comptes annuels consolidés afin de définir les procédures de contrôle appropriées dans les circonstances, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne de la société. Nous avons également évalué le bien-fondé des méthodes comptables, des règles de consolidation et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la société ainsi que la présentation des comptes consolidés annuels dans leur ensemble. Enfin, nous avons obtenu de l’organe de gestion et des préposés de la société les explications et informations requises pour notre contrôle. Nous estimons que les éléments probants recueillis fournissent une base raisonnable à l’expression de notre opinion. À notre avis, les comptes consolidés clos le 31 décembre 2011 donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, de la performance financière et des flux de trésorerie de l’ensemble consolidé, conformément au référentiel de Normes internationales d’information financière tel qu’adopté dans l’Union européenne. Mentions complémentaires L’établissement et le contenu du rapport consolidé de gestion relèvent de la responsabilité de l’organe de gestion. Notre responsabilité est d’inclure dans notre rapport les mentions complémentaires suivantes qui ne sont pas de nature à modifier la portée de l’attestation des comptes consolidés: - le rapport consolidé de gestion traite des informations requises par la loi et concorde avec les comptes consolidés. Toutefois, nous ne sommes pas en mesure de nous prononcer sur la description des principaux risques et incertitudes auxquels l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation est confronté, ainsi que de sa situation, de son évolution prévisible ou de l’influence notable de certains faits sur son développement futur. Nous pouvons néanmoins confirmer que les renseignements fournis ne présentent pas d’incohérences manifestes avec les informations dont nous avons connaissance dans le cadre de notre mandat. Lasne, le 26 mars 2012 BDO Réviseurs d’entreprises Soc. Civ. SCRL Commissaire Représentée par Félix FANK Réviseur d’Entreprises Hugues FRONVILLE Réviseur d’Entreprises D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 CO M P T E S ANNUE LS STATU TA IR ES A B R ÉGÉS p. 82 s.a. D’Ieteren n.v. Comptes annuels statutaires abrégés 2011 SOMMAIRE 83 84 85 85 86 BILAN ABRÉGÉ COMPTE DE RÉSULTATS ABRÉGÉ AFFECTATIONS ET PRÉLÈVEMENTS ABRÉGÉS ANNEXE ABRÉGÉE RÉSUMÉ DES RÈGLES D’ÉVALUATION Les comptes annuels statutaires de s.a. D’Ieteren n.v. sont résumés ci-après conformément à l’article 105 du Code des Sociétés. La version intégrale des comptes annuels statutaires de s.a. D’Ieteren n.v., le rapport de gestion et le rapport du Commissaire y afférents seront déposés à la Banque Nationale de Belgique dans les délais légaux, et pourront être obtenus gratuitement via internet (www.dieteren.com) ou sur simple demande adressée à: s.a. D’Ieteren n.v. Rue du Mail 50 B-1050 Brussels Le Commissaire a émis une attestation sans réserve sur les comptes annuels statutaires de s.a. D’Ieteren n.v. D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 83 Bilan abrégé Au 31 décembre en millions de EUR 2011 2010 2.428,2 2.419,0 ACTIF Actifs immobilisés 1,8 1,2 Immobilisations corporelles 96,5 95,5 Immobilisations financières 2.329,9 2.322,3 401,1 350,3 II. Immobilisations incorporelles III. IV. Actifs circulants - 0,1 354,5 299,1 Créances à un an au plus 19,2 23,7 Placements de trésorerie 17,7 17,8 Valeurs disponibles 1,8 1,4 Comptes de régularisation 7,9 8,2 2.829,3 2.769,3 2011 2010 Capitaux propres 920,4 833,1 I.A. Capital souscrit 160,0 160,0 II. Primes d’émission IV. Réserves V. Bénéfice reporté 70,0 40,0 Provisions et impôts différés 35,6 31,6 Dettes 1.873,3 1.904,6 VIII. Dettes à plus d’un an 1.306,1 1.363,4 IX. Dettes à un an au plus 507,4 489,4 X. Comptes de régularisation V. Créances à plus d’un an VI. Stocks VII. VIII. IX. X. TOTAL DE L’ACTIF en millions de EUR PASSIF TOTAL DU PASSIF 24,4 24,4 666,0 608,7 59,8 51,8 2.829,3 2.769,3 D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 CO M P T E S ANNUE LS STATU TA IR ES A B R ÉGÉS p. 84 Compte de résultats abrégé Exercice clôturé le 31 décembre en millions de EUR 1 2011 2010 I. Ventes et prestations 3.118,9 2.640,4 II. Coût des ventes et des prestations 3.035,5 2.579,0 III. Bénéfice d’exploitation 83,4 61,4 IV. Produits financiers 113,5 84,7 V. Charges financières 65,1 54,7 VI. Résultat courant avant impôts 131,8 91,4 VII. Produits exceptionnels - 9,4 VIII. Charges exceptionnelles - - IX. Résultat de l’exercice avant impôts 131,8 100,8 IXbis. Impôts différés -0,5 - X. Impôts sur le résultat XI. Résultat de l’exercice après impôts XII. Mouvement des réserves immunisées (1) XIII. Résultat de l’exercice à affecter Prélèvements (+) / Transferts (-). - - 131,3 100,8 -0,7 - 130,6 100,8 D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 85 Affectations et prélèvements Exercice clôturé le 31 décembre en millions de EUR 2011 2010 170,6 130,8 130,6 100,8 40,0 30,0 0,3 0,3 AFFECTATIONS ET PRÈLÉVEMENTS Bénéfice (Perte) à affecter Bénéfice (Perte) de l'exercice à affecter Bénéfice (Perte) reporté(e) de l'exercice précédent Prélèvements sur les capitaux propres sur les réserves 0,3 0,3 Affectations aux capitaux propres 56,8 67,6 56,8 67,6 Bénéfice (Perte) à reporter 70,0 40,0 Bénéfice à distribuer 44,1 23,5 44,1 23,5 aux autres réserves Rémunération du capital Cette proposition d’affectation est soumise à l’approbation de l’Assemblée Générale du 31 mai 2012. Annexe abrégée Rémunération du commissaire Le Commissaire est BDO Réviseurs d’entreprises Soc. Civ. SCRL (« BDO»). La rémunération du Commissaire, y compris les rémunérations des sociétés liées au Commissaire conformément à l’article 134 du Code des Sociétés, se décompose comme suit: en EUR 2011 2010 191.500 160.000 Missions audit s.a. D’Ieteren n.v. (BDO) Missions non-audit Autres missions d’attestation s.a. D’Ieteren n.v. (BDO) Conseils fiscaux (SC BDO, Conseils fiscaux – Belastingsconsulenten – anct Socofidex) TOTAL 126.077 27.104 19.852 14.213 337.429 201.317 D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 CO M P T E S ANNUE LS STATU TA IR ES A B R ÉGÉS p. 86 Résumé des règles d’évaluation Parmi les immobilisations incorporelles, les frais de développement informatique immobilisés sont amortis selon la méthode linéaire pendant toute leur durée d’utilité économique. La durée de cet amortissement ne peut être inférieure à 2 ans ni supérieure à 7 ans. Les immobilisations corporelles sont évaluées à leur valeur d’acquisition; celle-ci ne comprend pas les charges d’intérêt des capitaux empruntés pour les financer. Les immobilisations corporelles détenues en emphytéose, location-financement ou droits similaires sont inscrites pour leur valeur de reconstitution en capital. Les taux d’amortissement des immobilisations sont fonction de la durée de vie économique probable. À partir du 1er janvier 2003, les immobilisations acquises ou constituées postérieurement à cette date sont amorties prorata temporis et les frais accessoires sont amortis au même rythme que les immobilisations auxquels ils se rapportent. Les principaux taux d’amortissement sont les suivants: Taux de base Méthode 5% L/D Aménagement des locaux 10% L/D Matériel industriel et de magasin 15% L/D Matériel d’identification réseaux 20% L/D Mobilier 10% L/D Matériel de bureau 20% L/D Matériel roulant 25% L Installations de chauffage 10% L/D 20%-33% L/D Immeubles Matériel informatique L: linéaire. D: dégressif au double du taux de base. D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 87 Résumé des règles d’évaluation (suite) Les immobilisations corporelles peuvent faire l’objet d’une réévaluation lorsqu’elles présentent une plus-value certaine et durable. Les amortissements sur les plus-values de réévaluation sont calculés linéairement sur la durée résiduelle prévue au plan d’amortissement des biens concernés. Les immobilisations financières sont inscrites à leur valeur d’acquisition, déduction faite des montants non appelés (participations), ou à la valeur nominale (créances). Elles peuvent faire l’objet de réévaluations. Elles subissent des réductions de valeur en cas de moins-values ou de dépréciations durables. Les frais accessoires sont pris en charge au cours de l’exercice. Les créances à plus d’un an et les créances à un an au plus sont évaluées à leur valeur nominale. Des réductions de valeur sont effectuées si le remboursement à l’échéance est en tout ou en partie incertain ou compromis, ou si la valeur de réalisation à la date de clôture est inférieure à la valeur comptable. Les stocks de véhicules neufs sont évalués à leur prix d’acquisition individualisé. Les autres rubriques de stocks sont évaluées au prix d’acquisition selon la méthode fifo, du prix moyen pondéré ou du prix d’acquisition individualisé. Les réductions de valeur sont effectuées en fonction de la valeur de réalisation ainsi que de la valeur du marché. Les placements de trésorerie et valeurs disponibles sont inscrits à la valeur d’acquisition. Ils font l’objet de réductions de valeur lorsque leur valeur de réalisation à la date de clôture de l’exercice est inférieure à leur valeur d’acquisition. Quand ces placements consistent en actions propres détenues en couverture d’options sur actions, des réductions de valeur supplémentaires sont actées si le prix d’exercice est inférieur à la valeur déterminée par application du paragraphe précédent. Les provisions pour risques et charges sont individualisées et tiennent compte des risques prévisibles. Elles font l’objet de reprises dans la mesure où elles excèdent, en fin d’exercice, une appréciation actuelle des risques et charges en considération desquels elles ont été constituées. Les dettes sont inscrites à leur valeur nominale. Évaluation des actifs et passifs libellés en devises Les immobilisations financières sont évaluées conformément à l’avis 152/4 de la Commission des normes comptables. Les stocks sont évalués au cours historique ou au cours moyen à la date de clôture si ce dernier est inférieur au cours historique. Les postes monétaires et les engagements sont évalués au cours moyen de clôture ou au cours du contrat en cas d’opération de couverture spécifique. Seuls les écarts négatifs par devise sont pris en résultat. D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 88 Déclaration de gouvernance d’entreprise La Société adhère au Code belge de gouvernance d’entreprise 2009 disponible sur le site www.corporategovernancecommittee.be. Elle publie depuis le 1er janvier 2006 sa Charte de gouvernance d’entreprise sur son site internet (www.dieteren.com). L’application des principes du Code tient toutefois compte de la structure particulière du capital social de la Société, dont la composante familiale majoritaire assure la stabilité depuis 1805. Les dérogations au Code sont détaillées à la page 92. 1. COMPOSITION ET MODE DE FONCTIONNEMENT DES ORGANES D’ADMINISTRATION, DE GESTION ET DE CONTRÔLE 1.1. CONSEIL D’ADMINISTRATION 1.1.1. Composition Le Conseil d’administration est composé de : six Administrateurs non exécutifs, nommés sur proposition des actionnaires familiaux ; un Administrateur non exécutif, nommé sur proposition de Cobepa ; cinq Administrateurs non exécutifs, dont trois indépendants, choisis en raison de leur expérience ; l’administrateur délégué (CEO). Le Président et le Vice-Président du Conseil sont choisis parmi les Administrateurs nommés sur proposition des actionnaires familiaux. En 2011, un second Administrateur féminin est venu renforcer la diversité de la composition du Conseil. 1.1.2. Rôles et activités Sans préjudice de ses attributions légales et statutaires et de celles de l’Assemblée générale, le Conseil d’administration : détermine la stratégie et les valeurs de la Société ; approuve ses plans et ses budgets ; décide des opérations financières importantes, des acquisitions et des désinvestissements ; assure la mise en place des structures, procédures et contrôles appropriés pour atteindre les objectifs de la Société et en gérer correctement les risques ; désigne les Administrateurs proposés par la Société dans les Conseils d’administration de ses filiales principales ; nomme et révoque le CEO ainsi que, sur proposition de ce dernier, les dirigeants qui sont rattachés à celui-ci, et fixe leur rémunération ; surveille et examine la performance de la gestion journalière ; supervise la communication avec les actionnaires de la Société et les autres parties intéressées ; fixe le montant du dividende. Dans ce cadre, le Conseil d’administration entend maintenir sa politique permanente du plus large autofinancement possible, qui a soutenu le développement du groupe, et qui vise au renforcement des fonds propres et au maintien de ratios financiers de qualité. Sauf imprévu majeur, le Conseil veillera à assurer un dividende stable ou, dans la mesure où les résultats le permettent, en croissance régulière. Composition Comité d’audit 1 Comité de nomination Comité de rémunération 1 Président Pascal Minne Roland D’Ieteren Roland D’Ieteren Membres Axel Miller 2 Christine Blondel 2 Christine Blondel 2 Gilbert van Marcke de Lummen Axel Miller 2 Axel Miller 2 Christian Varin Pascal Minne Alain Philippson Maurice Périer 1 Compte tenu de leurs formations respectives et de leur expérience managériale dans des entreprises à caractère industriel ou financier, les membres du comité d’audit, d’une part, et du comité de rémunération, d’autre part, disposent des compétences requises par la loi en matière de comptabilité et d’audit pour les premiers, et de politique de rémunération, pour les seconds. 2 Administrateur indépendant. D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 89 Composition du Conseil d’administration (au 31 décembre 2011) 1 Entrée au conseil Echéance du mandat Roland D’Ieteren (69) 1 Président du Conseil Ingénieur commercial (Solvay), MBA (INSEAD). Président Directeur Général de D’Ieteren de 1975 à 2005. Président du Conseil d’administration de D’Ieteren depuis 2005. Administrateur de Belron. 1973 Mai 2014 Maurice Périer (73) 1 Vice-Président du Conseil Candidat Ingénieur Civil et candidat Ingénieur commercial Solvay (ULB). Carrière chez ELECTROBEL (1971-1987) : contrôleur de gestion ; CEO d’une filiale active dans l’électro-acoustique ; bureau d’études ; Secrétaire Général d’ELECTROBEL Engineering Int. Administrateur de D’Ieteren depuis 1978. Vice-Président du Conseil d’administration depuis 1993. Administrateur de Belron. 1978 Mai 2015 Jean-Pierre Bizet (63) Administrateur délégué Ingénieur commercial (Solvay), MBA (Harvard), Docteur en économie appliquée (ULB). Consultant, partner, director chez McKinsey (1980-1994). Administrateur délégué de GIB Group (1999-2002). Rejoint D’Ieteren en 2002, administrateur délégué depuis 2005. Président du Conseil d’administration de Belron. 2005 Mai 2015 Nicolas D’Ieteren (36) 1 Administrateur non exécutif BSc Finance & Management (Université de Londres) ; Asia Int’l Executive Program et Human Resources Management in Asia Program (INSEAD). Conduite de projets chez Bentley Germany et Porsche Austria. De 2003 à 2005, directeur financier d’une division de Total UK. Depuis 2005, administrateur délégué d’un fonds de Private Equity investissant dans de jeunes entreprises. 2005 Mai 2015 Olivier Périer (40) 1 Administrateur non exécutif Diplômé en architecture, orientation urbanisme (ULB) ; Executive Program for the Automotive Industry (SOLVAY) ; International Executive Program (INSEAD). Depuis 2000, associé-fondateur du bureau d’architecture Urban Platform. Administrateur délégué de SPDG depuis août 2010. 2005 Mai 2015 s.a. de Participations et de Gestion (SPDG) 1 Administrateur non exécutif – Représentant permanent : Michel Allé (60) Ingénieur civil et économiste (ULB). Entré chez Cobepa en 1987, membre du Comité de Direction (1995-2000). Directeur financier de Brussels Airport (2001-2005). Directeur financier de SNCB Holding depuis 2005. Administrateur de Telenet et de Zetes Industries. Représente SPDG au Conseil d’administration de D’Ieteren. Professeur à l’ULB. 2001 Mai 2014 Nayarit Participations s.c.a. 1 Administrateur non exécutif – Représentant permanent : Gilbert van Marcke de Lummen (74) 2 Ingénieur Civil (ULB). Membre (1968-1992), puis Vice-Président (1992-2002) du Comité Exécutif de D’Ieteren. Ancien administrateur d’Avis Europe (1987-2007) et de Belron (1999-2007). Administrateur et Président du Comité d’audit de Cofinimmo. 2001 Mai 2014 Christine Blondel (53) Administrateur non exécutif indépendant Ecole Polytechnique (France), MBA (INSEAD). A exercé des fonctions exécutives chez Procter & Gamble et a dirigé le Centre Wendel pour l’entreprise familiale à l’INSEAD, où elle est Professeur Adjoint d’Entreprise Familiale ; conseiller en gouvernance d’entreprises familiales ; administrateur de la Fondation INSEAD. 2009 Mai 2013 Axel Miller (46) Administrateur non exécutif indépendant Diplômé en droit (ULB). Partner de Stibbe Simont, puis Clifford Chance (1996-2001). Après diverses fonctions exécutives au sein de la banque et du groupe Dexia, devient administrateur délégué en 2006. Partner de Petercam depuis 2009. Administrateur de sociétés : Carmeuse (Président), Spadel, Duvel Moortgat, IPM (Président). 2010 Mai 2014 Pascal Minne (61) Administrateur non exécutif Diplôme en droit (ULB), maîtrise en économie (Oxford). Partner et Président de PricewaterhouseCoopers Belgium (jusqu’en 2001). Associé et administrateur de Petercam depuis 2001. Administrateur de sociétés. Professeur de droit fiscal à l’ULB. 2001 Mai 2014 Alain Philippson (72) Administrateur non exécutif Ingénieur commercial (ULB). Entré en 1972 à la Banque Degroof, en est actuellement Administrateur et Président honoraire. Président du Conseil d’administration de Banque Degroof Luxembourg et Degroof Banque Privée Genève. Président du Conseil Consultatif de la SBSEM (ULB) et de nombreuses fondations. 1987 Mai 2013 Michèle Sioen (51) Administrateur non exécutif indépendant Diplômée en économie. CEO de Sioen Industries. Présidente de Fedustria jusqu’en 2010. VicePrésidente de la FEB. Administrateur, entre autres, de Belgacom et ING Belgium. Membre de la Commission Corporate Governance. 2001 Mai 2015 Christian Varin (64) 3 Administrateur non exécutif Institut d’Etudes Politiques (Paris), MBA (Wharton), Docteur en gestion (Université de Paris). BNP Paribas (jusqu’en 2004). Président du Conseil d’administration de Cobepa. Administrateur de sociétés (ISOS, Helse, Sapec, BeCapital, Gingko, Yareal, Cie Financière Rothschild). 2001 Mai 2014 Nommé sur proposition des actionnaires familiaux. Jusqu’à l’Assemblée générale du 26 mai 2011, le représentant permanent de Nayarit Participations s.c.a. était M. Etienne Heilporn. 3 Nommé sur proposition de Cobepa. 2 D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 DECLARATION DE GOUVERNANCE D’ENTREPRISE p. 90 Le Conseil d’administration se réunit au moins six fois par an. Des réunions supplémentaires sont organisées tant que de besoin. Les décisions du Conseil d’administration se prennent à la majorité des voix, celle du Président étant prépondérante en cas de partage. En 2011, le Conseil s’est réuni 13 fois. Tous les Administrateurs ont participé à toutes les réunions, sauf : - Madame Michèle Sioen et Messieurs Pascal Minne, Olivier Périer et Alain Philippson, excusés chacun lors d’une réunion ; - Monsieur Michel Allé, excusé lors de deux réunions ; - Monsieur Axel Miller, excusé lors de trois réunions. 1.1.3. Mandats des Administrateurs L’Assemblée Générale Ordinaire du 26 mai 2011 a nommé Mme Michèle Sioen comme administrateur indépendant pour une durée de 4 ans et a constaté le remplacement de M. Etienne Heilporn par M. Gilbert van Marcke de Lummen comme représentant permanent de Nayarit Participations s.c.a. Les mandats d’Administrateur de MM. Jean-Pierre Bizet, Nicolas D’Ieteren, Maurice Périer et Olivier Périer ont été renouvelés pour une durée de 4 ans. 1.1.4. Comités du Conseil - Le Comité d’audit s’est réuni 4 fois en 2011, dont 2 fois en présence du Commissaire. Tous les Administrateurs ont participé à toutes les réunions ; le Comité de nomination s’est réuni 6 fois en 2011. Tous les Administrateurs ont participé à toutes les réunions ; le Comité de rémunération s’est réuni 3 fois en 2011. Tous les Administrateurs ont participé à toutes les réunions. Chaque Comité a rendu compte de ses travaux au Conseil. Mode de fonctionnement des Comités du Conseil Comité d’audit Le Comité d’audit est composé de quatre Administrateurs non exécutifs, dont au moins un indépendant ; le Président, qui peut se faire représenter par le Vice-Président, y est invité. Les missions du Comité d’audit couvrent principalement le contrôle des états financiers de la Société et la surveillance des mécanismes de gestion des risques et de contrôle interne. Le Comité prend connaissance des rapports des commissaires des filiales dont les comptes sont consolidés à ceux de la Société, concernant leurs états comptables semestriels et annuels. Le Comité d’audit se réunit au moins quatre fois par an, dont une fois par semestre en présence du Commissaire, et rend compte de ses travaux au Conseil d’administration. Une réunion spécifique est également consacrée à la revue des mécanismes de gestion des risques et de contrôle interne. La Charte du Comité adoptée par le Conseil est reprise en Annexe I de la Charte de gouvernance d’entreprise disponible sur le site internet de la Société. Comité de nomination Le Comité de nomination est composé de six Administrateurs non exécutifs, dont le Président du Conseil, qui le préside, et au moins un Administrateur indépendant. Le Comité formule à l’attention du Conseil des propositions de nominations relatives aux Administrateurs non exécutifs, au CEO et, sur proposition de ce dernier, aux dirigeants qui lui sont rattachés, et veille à ce que la Société dispose de procédures officielles, rigoureuses et transparentes pour soutenir ces décisions. Le Comité se réunit au moins deux fois par an et rend compte de ses travaux au Conseil d’administration. La Charte du Comité adoptée par le Conseil est reprise en Annexe II a de la Charte de gouvernance d’entreprise disponible sur le site internet de la Société. Comité de rémunération Le Comité de rémunération est composé de trois Administrateurs non exécutifs, dont le Président du Conseil, qui le préside, et deux Administrateurs indépendants. Le Comité formule à l’attention du Conseil des propositions de rémunérations relatives aux Administrateurs non exécutifs, au CEO et, sur proposition de ce dernier, aux dirigeants qui lui sont rattachés, et veille à ce que la Société dispose de procédures officielles, rigoureuses et transparentes pour soutenir ces décisions. Il prépare également le rapport de rémunération et le commente lors de l’Assemblée Générale. Le Comité se réunit au moins deux fois par an et rend compte de ses travaux au Conseil d’administration. La Charte du Comité adoptée par le Conseil est reprise en Annexe II b de la Charte de gouvernance d’entreprise disponible sur le site internet de la Société. Comité de concertation Le Président et le Vice-Président se réunissent mensuellement avec l’administrateur délégué, en Comité de concertation, organe consultatif destiné à assurer une liaison régulière avec celui-ci, suivre la marche des affaires, examiner l’avancement des projets stratégiques et préparer les réunions du Conseil d’administration. Politique relative aux transactions et autres relations contractuelles non couvertes par la législation sur les conflits d’intérêts Les Administrateurs et les dirigeants ne sont pas autorisés à fournir des services rémunérés et à acheter ou vendre des biens, directement ou indirectement, à la Société ou à des sociétés de son groupe dans le cadre de transactions ne ressortissant pas à leurs mandats ou fonctions sans le consentement explicite du Conseil d’administration, sauf pour ce qui concerne les transactions réalisées dans le cadre habituel des activités de la Société. D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 91 Ils sont tenus de consulter le Président ou l’administrateur délégué, qui décide s’il y a lieu d’introduire une demande de dérogation auprès du Conseil d’administration, et dans ce cas, de notifier les détails de l’opération au Secrétaire du Conseil, qui veillera à l’application des dispositions légales concernées. L’exécution desdites transactions n’est en toute hypothèse autorisée que lorsqu’elle se réalise à des conditions commerciales conformes au marché. Evaluation du Conseil d’administration et de ses Comités Le Conseil et ses Comités évaluent régulièrement et au minimum tous les trois ans, leur taille, leur composition, leur mode opératoire, leur performance et leurs relations avec les dirigeants en tant qu’organes de la Société, de même que la contribution individuelle de chaque Administrateur au fonctionnement de l’ensemble, afin d’améliorer en permanence l’efficacité de leur action et la contribution de celle-ci à la bonne gouvernance du groupe. Cette auto-évaluation est effectuée à l’aide d’un questionnaire détaillé adressé à chaque Administrateur, traitant des différents critères d’évaluation susvisés, et dont une synthèse des réponses est présentée au Conseil d’administration et, le cas échéant, au Comité concerné. La prochaine auto-évaluation triennale du Conseil aura lieu en 2012. En 2010, le Comité d’audit a procédé à son auto-évaluation. Les conclusions de cette évaluation ont été communiquées au Conseil d’administration en février 2011. Les Comités de nomination et de rémunération évalueront leur fonctionnement selon les mêmes modalités au cours de l’année 2013. 1.2. MANAGEMENT EXÉCUTIF DU GROUPE Le management exécutif du groupe est composé du CEO Groupe, du CFO Groupe, du CLO Groupe – également chargé de la tenue du secrétariat du Conseil – et du Group Treasurer. L’administrateur délégué (CEO) est responsable de la gestion journalière de la Société. Il est assisté par le management exécutif du groupe chargé, au niveau du groupe, des fonctions finance, communication financière, relations avec les investisseurs, consolidation des comptes, trésorerie, juridique et fiscale. 1.3. MANAGEMENT EXÉCUTIF DES DEUX PÔLES Les activités du groupe D’Ieteren étaient organisées en trois pôles jusqu’à la cession d’Avis Europe à Avis Budget Group le 3 octobre 2011. Le Pôle Distribution automobile – D’Ieteren Auto, un département opérationnel de la s.a. D’Ieteren n.v. sans personnalité juridique distincte – est dirigé par le CEO de D’Ieteren Auto, qui agit sous l’autorité de l’administrateur délégué du groupe. Le CEO de D’Ieteren Auto préside le Conseil de direction de D’Ieteren Auto, qui comprend six autres membres, responsables des directions D’Ieteren Car Centers, Financière et IT, Group Service, Marketing, Marques ainsi que Ressources Humaines et Real Estate. Le Pôle Vitrage de véhicules est constitué de Belron, dont D’Ieteren détient au 31 décembre 2011 92,73% du capital, et de ses filiales. Au 31 décembre 2011, Belron est dirigé par un Conseil d’administration de 11 membres, dont 6 Administrateurs nommés sur proposition de D’Ieteren, 1 Administrateur nommé sur proposition des actionnaires fondateurs, 2 Administrateurs exécutifs et 2 Administrateurs non exécutifs. L’administrateur délégué de D’Ieteren est membre de ce Conseil et le préside. Le Conseil d’administration de Belron est doté de 2 Comités : le Comité d’audit et le Comité de rémunération, présidés chacun par un Administrateur nommé sur proposition de D’Ieteren. 1.4. COMMISSAIRE L’audit externe est réalisé par BDO Réviseurs d’entreprises Soc. Civ. SCRL, représentée par Hugues Fronville et Félix Fank depuis l’Assemblée générale de mai 2011. Les rémunérations facturées en 2011 par le Commissaire et les sociétés qui lui sont liées pour des prestations fournies à la S.A. D’Ieteren se sont élevées, hors TVA, à 191.500 EUR pour le contrôle légal des comptes statutaires et consolidés, et à 145.929 EUR pour des missions nonaudit, dont 126.077 EUR d’autres missions d’attestation et 19.852 EUR de conseils fiscaux. D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 DECLARATION DE GOUVERNANCE D’ENTREPRISE p. 92 DÉROGATIONS AU CODE BELGE DE GOUVERNANCE D’ENTREPRISE 2009 La Société déroge au Code sur les principes suivants : > Dérogation au point 2.2. Le groupe des Administrateurs élus sur proposition des actionnaires familiaux est en mesure de dominer les décisions. Dans les sociétés où la composante familiale est majoritaire dans la détention du capital, les actionnaires familiaux n’ont pas, comme les autres actionnaires, le choix de vendre leurs actions au cas où ils n’adhéreraient pas aux orientations définies par le Conseil. Leur représentation paritaire ou majoritaire au Conseil leur offre la possibilité d’influencer celles-ci et d’assurer ainsi la stabilité d’actionnariat qui a démontré son efficacité dans le développement rentable et durable de l’entreprise. Les risques potentiels pour la gouvernance d’entreprise découlant de l’existence d’un contrôle fort de l’actionnariat de référence sur le fonctionnement du Conseil peuvent être mitigés, d’une part par un emploi judicieux de ce pouvoir par les Administrateurs concernés dans le respect des intérêts légitimes de la Société et de ses actionnaires minoritaires, et d’autre part par la présence durable de plusieurs Administrateurs non exécutifs non représentatifs de l’actionnariat familial, gage d’un dialogue réel au sein du Conseil. > Dérogation aux points 5.2./4 et 5.3./1 La composition des Comités d’audit et de nomination, qui comprennent chacun au moins un Administrateur indépendant, déroge au Code belge de gouvernance d’entreprise, qui recommande la présence d’une majorité d’administrateurs indépendants. Le Conseil estime en effet que la connaissance approfondie de l’entreprise est au moins aussi importante que la qualité d’indépendant. 2. RAPPORT DE RÉMUNÉRATION 2.1. Détermination de la politique et des montants individuels de rémunération des dirigeants La politique et les montants individuels de rémunération des administrateurs non exécutifs et du management exécutif de s.a. D’Ieteren n.v. sont déterminés par le Conseil d’administration sur base de recommandations formulées par le comité de rémunération. Belron s.a., dont le capital comprend des actionnaires minoritaires, est dotée d’un Conseil d’administration et d’un Comité de rémunération propres qui déterminent la rémunération de ses administrateurs non exécutifs et managers exécutifs. Le Comité de rémunération de D’Ieteren, s’appuyant sur les propositions du CEO lorsqu’il s’agit de dirigeants qui lui sont rattachés, examine à la fin de chaque exercice et soumet au conseil pour approbation : - la rémunération des administrateurs non exécutifs pour l’exercice suivant ; - la rémunération variable des managers exécutifs pour l’exercice écoulé, tenant compte des critères annuels ou pluriannuels liés à la performance de l’entreprise et/ou à celle des bénéficiaires fixés pour son octroi ; - les éventuelles modifications de la rémunération fixe des managers exécutifs et leur objectif de rémunération variable pour l’exercice suivant ainsi que les critères de performance associés. Le conseil a l’intention de maintenir cette procédure au cours des deux exercices suivant celui sous revue. 2.2. Rémunération des administrateurs non exécutifs La Société mène une politique de rémunération propre à attirer et maintenir au Conseil des administrateurs non exécutifs disposant de larges compétences dans les diverses disciplines nécessaires au développement rentable des activités de la Société. Ces administrateurs perçoivent une rémunération annuelle fixe identique, indépendante de leur présence aux réunions. Certains administrateurs bénéficient en outre d’une rémunération fixe complémentaire pour l’exercice de prestations spécifiques en qualité de Président ou de Vice-Président du Conseil, ou pour la participation à un ou plusieurs comités du Conseil. Certains administrateurs reçoivent par ailleurs une rémunération fixe annuelle de Belron s.a. (ainsi que d’Avis Europe plc jusqu’à sa cession le 03/10/2011) pour l’exercice d’un mandat au sein de son conseil propre. Les administrateurs non exécutifs ne perçoivent aucune rémunération liée à la performance de l’entreprise. L’administrateur délégué ne perçoit aucune rémunération spécifique pour sa participation au Conseil d’administration. Pour l’exercice clôturé au 31 décembre 2011, un montant global de EUR 1.642.337 a été versé aux administrateurs non exécutifs par la Société et par des filiales du Groupe, réparti comme suit. Aucun autre avantage ou rémunération, prêt ou garantie quelconque ne leur a été accordé par la société ou ses filiales D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 93 Rémunération (en EUR) Mandats (en EUR) Total (en EUR) D'Ieteren Roland 428.769 62.943 491.712 Périer Maurice 179.874 35.000 214.874 2011 Blondel Christine 90.000 D'Ieteren Nicolas 72.751 90.000 72.751 Miller Axel 103.000 103.000 Minne Pascal 160.000 160.000 Nayarit Participations (Heilporn Etienne jusqu’en mai 2011) 29.000 29.000 Nayarit Participations (van Marcke Gilbert depuis juin 2011) 41.000 41.000 Périer Olivier 70.000 70.000 Philippson Alain 80.000 80.000 Sioen Michèle 41.000 41.000 SPDG (Allé Michel) 70.000 70.000 van Marcke de Lummen Gilbert 69.000 69.000 110.000 110.000 Varin Christian Total 1.544.394 97.943 1.642.337 2.3. Rémunération du management exécutif Principes généraux Le management exécutif est composé de Jean-Pierre Bizet, CEO, Marc-Henri Decrop, Treasurer, Anne del Marmol, Chief Legal Officer, et Benoit Ghiot, Chief Financial Officer. Le groupe pratique une politique de rémunération propre à attirer et maintenir dans ces diverses fonctions des managers disposant du profil approprié, et à les motiver au moyen d’incitants adéquats. Cette politique s’appuie sur des critères d’équité externe, mesurée au regard de fonctions comparables à l’extérieur, et d’équité interne, entre collègues au sein de l’entreprise. La politique est de situer la rémunération individuelle totale des managers exécutifs au minimum à la médiane des rémunérations de postes à responsabilités similaires dans des sociétés belges comparables, telle que constatée à l’aide d’un benchmarking réalisé par un expert indépendant. Le dernier benchmarking a été réalisé en octobre 2011. Description des diverses composantes La rémunération du management exécutif comprend : A. une rémunération fixe, composée d’une rémunération de base, de cotisations patronales à des plans de pension et à des assurances Hospitalisation et Accident vie privée, d’avantages de toute nature liés à la disposition de véhicules de société et, dans certains cas, de rémunérations liées à l’exercice de mandats d’administrateurs dans des filiales du groupe. Le plan de pension des managers exécutifs, à contributions définies, comporte : - un plan de base dans lequel l’employeur paie, pour la retraite (possible à partir de 60 ans), une prime fixe indexée investie à taux garanti auprès d’un assureur (qui y ajoute d’éventuelles participations bénéficiaires). En cas de décès avant la retraite, l’employeur finance auprès du même assureur un capital égal à un multiple du salaire annuel brut, majoré d’un multiple de la partie de ce même salaire dépassant le plafond de pension légal ; - un plan supplétif dans lequel l’employeur paie une prime correspondant à un pourcentage des revenus bruts de l’année précédente, variable en fonction de l’âge de l’intéressé, qui est capitalisée auprès de l’assureur au même taux garanti (auquel il ajoute d’éventuelles participations bénéficiaires) jusqu’au départ à la retraite ou au décès du bénéficiaire. B. une rémunération variable composée : - d’une rémunération variable annuelle, dont l’objectif se situe entre 40% et 45% de la rémunération fixe court terme ; - et d’un plan d’incitants à long terme sous forme d’options sur actions. D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 DECLARATION DE GOUVERNANCE D’ENTREPRISE p. 94 Pour l’échelonnement dans le temps du paiement des composantes de cette rémunération variable, la société respecte les exigences légales en matière de proportions relatives − de l’objectif de rémunération variable annuelle, qui n’excède pas 50% du montant de la rémunération variable totale et dont le montant, ajusté en fonction de l’atteinte de critères de performances, est payé au début de l’année qui suit les prestations et − de la rémunération variable à long terme sous forme d’options sur actions, qui sont exerçables au plus tôt à partir de la 4e année qui suit celle de leur attribution. L’attribution de la rémunération variable est liée au respect de critères de performance quantitatifs et qualitatifs, individuels et collectifs. Les critères individuels sont directement liés à la description des responsabilités des intéressés. En 2011, les critères collectifs ont consisté en l’atteinte du budget consolidé et la mise en œuvre des stratégies approuvées par le Conseil d’administration. A partir de 2012, les critères collectifs suivants seront appliqués : - quantitatifs : progrès pluriannuel du résultat ; création de valeur boursière mesurée par le total shareholders’ return (dividende + évolution du cours de bourse); création de valeur intrinsèque mesurée par une formule ; atteinte du budget consolidé approuvé par le conseil d’administration ; - qualitatifs : conception et exécution de la stratégie du groupe ; dialogue avec le management des activités ; développement du senior leadership ; pérennité du financement ; responsabilité d’entreprise du groupe. Au début de l’exercice suivant celui au titre duquel la rémunération en cause est attribuée, une évaluation des performances des intéressés est effectuée par l’administrateur délégué pour les managers exécutifs qui lui sont rattachés, et par le conseil sur la recommandation du comité de rémunération pour l’administrateur délégué, par rapport aux critères de performance mentionnés ci-dessus. En fonction des performances constatées, la rémunération variable annuelle réelle peut varier de 0% à 150% de l’objectif, sans préjudice pour le conseil de diverger de cette fourchette dans des circonstances exceptionnelles. Le programme d’incitants à long terme pour les managers exécutifs consiste en l’octroi d’options sur actions D’Ieteren. La valeur des options octroyées, qui détermine leur nombre, est établie sur proposition du Comité de rémunération au moment de l’octroi par l’application d’une formule de type Black & Scholes intégrant des éléments de valorisation émanant de tiers indépendants. Leur exercice effectif est conditionné par l’évolution du cours de l’action permettant l’exercice des options après la période de vesting de trois ans. Les caractéristiques des plans d’options sur actions D’Ieteren ont été approuvées par l’Assemblée Générale Ordinaire du 26 mai 2005. Ces options sont exerçables à partir du 1er janvier de la quatrième année suivant la date de lancement de l’offre et jusqu’à l’expiration de la dixième année suivant celle-ci, à l’exception des périodes de 1,5 mois précédant les dates des communications financières annuelles et semestrielles, et donnent le droit d’acquérir des actions existantes de l’entreprise à un prix d’exercice qui est, pour chaque plan, soit le cours moyen des 30 jours ouvrables précédant la date de l’offre, soit le cours de clôture du jour ouvrable précédant celle-ci. Des détails complémentaires sur les plans d’options sur actions sont fournis à la note annexe 37 des comptes consolidés. 109.114 options sur actions D’Ieteren ont été accordées au titre de l’exercice 2011 aux managers exécutifs à un prix d’exercice de 35 EUR par action, réparties comme suit : 2011 Options octroyées Options exercées Options échues Chief Executive Officer 57.766 0 0 Chief Financial Officer 21.823 0 0 Treasurer 19.255 0 0 Chief Legal Officer 10.270 0 0 D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 95 Tableau récapitulatif Le tableau suivant synthétise les différentes catégories de rémunération de l’administrateur délégué et des autres membres du management exécutif du groupe attribuées au titre des exercices 2010 et 2011. CEO 2011 Autres managers exécutifs 2010 2011 2010 Rémunération fixe Salaire de base 931.771 973.345 525.803 508.387 Mandats filiales 103.784 128.262 87.943 97.888 22.440 22.440 17.945 19.622 1.057.995 1.124.047 631.691 625.897 69.005 88.652 148.506 121.419 1.127.000 1.212.699 780.197 747.316 Rémunération variable annuelle 1 720.000 617.994 460.207 420.414 Options sur actions 2 450.000 200.000 400.000 250.000 Autres avantages Total fixe court terme Rémunération fixe long terme Assurance groupe Rémunération fixe totale 1 Rémunération variable 3 200.000 Rémunération cash long terme 1 2 3 250.000 Rémunération variable totale 1.170.000 1.017.994 860.207 920.414 Rémunération totale 2.297.000 2.230.693 1.640.404 1.667.730 Montants bruts, hors cotisations patronales de sécurité sociale. Publication pour la première fois de la valorisation des options par application d’une formule de type Black & Scholes. Pour l’échelonnement de la rémunération variable, voir ci-dessus « Description des composantes de la rémunération variable », section B. Principales conditions contractuelles relatives au départ des membres du management exécutif et au droit d’exiger le remboursement de tout ou partie de la rémunération variable Les contrats d’emploi de l’administrateur délégué et des autres membres du management exécutif ne prévoient pas d’indemnité de départ en cas de résiliation du contrat. Si le contrat devait être résilié, les parties négocieront de bonne foi pour déterminer les termes et conditions applicables à cette résiliation. En cas de désaccord, le litige sera tranché par les tribunaux appliquant les lois belges. Ils ne comportent pas davantage de clauses de recouvrement applicables au cas où les rémunérations variables auraient été attribuées sur la base d’informations erronées. D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 DECLARATION DE GOUVERNANCE D’ENTREPRISE p. 96 3. SYSTÈMES DE CONTRÔLE INTERNE ET DE GESTION DES RISQUES Le Conseil d’administration s’acquitte de sa mission de contrôle des entités de D’Ieteren en s’assurant (i) que les organes de ces entités accomplissent leur propre devoir de contrôle et que des comités chargés d’assurer une surveillance et un contrôle particuliers (comme un Comité d’audit et un Comité de rémunération) sont mis en place et fonctionnent correctement, et (ii) que les procédures de reporting sont mises en œuvre pour permettre au Conseil de suivre à intervalles réguliers les activités des entités, notamment en ce qui concerne les risques auxquels elles sont confrontées. Le Conseil d’administration est assisté par le Comité d’audit dans l’exercice de ses fonctions de contrôle des activités de la Société, en particulier concernant les informations financières transmises aux actionnaires et à des tiers et de la surveillance des mécanismes de gestion des risques et de contrôle interne mis en place par la Société. À cette fin, il entretient des liens étroits avec les auditeurs internes et externes de la Société et s’assure que leurs tâches sont coordonnées. Dans ce contexte, l’efficacité du système de contrôle de D’Ieteren, en ce compris les contrôles opérationnels et de conformité aux règlements, la gestion des risques et l’organisation du contrôle interne de l’entreprise, a été revue. Ce système vise à maîtriser, plutôt qu’à éliminer, le risque de ne pas atteindre les objectifs économiques et ne peut fournir qu’une assurance raisonnable et non pas absolue contre des erreurs matérielles ou des pertes. Ces examens comprennent une évaluation des contrôles internes financiers et opérationnels par l’audit interne de chaque activité, ainsi que des rapports de l’auditeur externe sur des sujets identifiés lors de son audit statutaire. 3.1. ENVIRONNEMENT DE CONTRÔLE INTERNE 3.1.1. Le système de contrôle interne comprend les tâches suivantes (liste non exhaustive) : - définition claire de la structure organisationnelle et délégation adéquate des pouvoirs au sein de la direction ; maintien d’une séparation correcte des fonctions, associée à d’autres contrôles de procédures ; planification stratégique avec budgétisation annuelle et processus de révision régulière ; reporting mensuel et revue des résultats financiers et des indicateurs de performance ; adoption de règles comptables destinées à assurer la cohérence, l’intégrité et l’exactitude des états financiers de l’entreprise ; politiques de trésorerie, reporting régulier et suivi de toutes les transactions importantes et activités de financement ; procédures d’approbation des dépenses d’investissement ; audits internes ; politiques et normes commerciales, y compris un code de conduite dans chaque entité. 3.1.2. L’efficacité du système de contrôle interne a été revue par le biais des méthodes suivantes : - revue des plans d’audits interne et externe ; revue des déficiences de contrôle significatives éventuellement identifiées ; revue de toutes les questions de contrôle soulevées lors des audits interne et externe ainsi que de toute autre question portée à l’attention du Comité d’Audit ; revue de tous les risques significatifs identifiés dans le cadre de la gestion des risques de l’entreprise ; discussions avec le management au sujet des nouveaux domaines de risques identifiés par ce dernier et des revues réalisées lors des audits interne et externe. Le Comité d’audit de D’Ieteren reçoit régulièrement un rapport sur le travail effectué par les Comités d’audit de chaque entité et rapporte à son tour au Conseil. 3.2. ÉVALUATION DES RISQUES LIÉS À L’ACTIVITÉ 3.2.1. D’Ieteren s’assure que les risques liés à ses activités, qu’ils soient stratégiques, opérationnels, légaux, de réputation, financiers ou environnementaux, soient à la fois identifiés et bien compris, dans la mesure du possible. La politique de D’Ieteren est d’assurer que le risque soit pris en connaissance de cause plutôt que de manière non intentionnelle. 3.2.2. Chaque activité procède à une revue annuelle des risques et met à jour son registre des risques reprenant pour chaque risque son impact, sa probabilité d’occurrence et les actions entreprises afin d’y faire face. Cette approche constitue la pierre angulaire des activités de gestion des risques de D’Ieteren, dont le but est de fournir l’assurance que les principaux risques auxquels l’entreprise doit faire face sont identifiés et évalués, et que les contrôles pour les gérer sont en place ou en voie de l’être. Un résumé des principaux risques auxquels l’entreprise est confrontée est fourni ci-après. D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 97 3.3. AUDIT INTERNE 3.3.1. Chaque activité dispose de sa propre fonction d’audit interne et de gestion des risques, qui est indépendante des auditeurs externes et qui peut faire appel à un fournisseur extérieur lorsque des compétences spéciales sont requises. Une revue périodique garantit que cette fonction est correctement pourvue, que ses objectifs sont en ligne avec les risques clés identifiés pour l’activité et que le plan d’audit interne annuel est bien approuvé. 3.3.2. Le Comité d’audit de chaque activité approuve la nomination ou la révocation de son responsable de l’audit interne, évalue son indépendance et son objectivité et s’assure qu’il ait un accès non restrictif au management et au Comité d’audit. 3.3.3. Le rôle de l’audit interne de chaque activité est : - d’évaluer la conception et l’efficacité des systèmes de contrôle liés aux processus opérationnels importants et aux risques commerciaux ; de fournir une évaluation, indépendante du management, de l’adéquation des contrôles, systèmes et pratiques opérationnels et financiers internes à l’activité ; de fournir des conseils au management en vue d’améliorer l’environnement de contrôle et la performance. 3.4. RISQUES CLÉS 3.4.1. Risques économiques 3.4.1.1. Risque sectoriel L’activité de distribution automobile peut être touchée par différents facteurs liés à l’industrie automobile et au volume de véhicules vendus sur le marché belge. La demande et le mix globaux peuvent être influencés par des facteurs tels que la conjoncture économique, la disponibilité de crédit pour les acheteurs potentiels ou le régime fiscal appliqué aux voitures de société et aux émissions de CO2. La demande spécifique pour les marques distribuées dépend du succès des modèles développés par les fournisseurs (VW, Porsche, Yamaha, etc.) et de leur prix sur le marché belge. Dans le domaine de la réparation et du remplacement de vitrage de véhicules, des conditions météorologiques douces, une réduction du nombre de kilomètres parcourus (due par exemple à une hausse du prix du carburant) ou une baisse de la vitesse moyenne sur les routes résultant de la législation en matière de limitation de vitesse sont autant de facteurs défavorables dans la mesure où ils tendent à réduire la fréquence du bris de vitre. Les changements de politique de couverture des bris de vitres par les compagnies d’assurance, comme par exemple l’augmentation des franchises, peuvent entraîner une réduction de la demande ou augmenter la pression sur les prix. Les perturbations observées sur le marché des véhicules d’occasion récents découlant de la conjoncture économique ou d’une forte concurrence des prix sur le marché des véhicules neufs peuvent influencer les valeurs résiduelles des véhicules rachetés par D’Ieteren Auto à des sociétés de location à court terme. Chaque entité assure un suivi de ces changements et les intègre dans un processus de planification, comprenant la planification stratégique, la planification financière à long terme, les budgets et le reporting mensuels. Ce processus permet de bien anticiper ces tendances ou de réagir rapidement à des événements soudains et fournit à la direction une base pour prendre les bonnes décisions concernant la gamme de produits et de services proposés, leur prix et le dimensionnement de l’organisation. Là où les activités sont soumises par nature aux brusques variations de la demande, les structures ont été adaptées afin d’offrir un maximum de flexibilité. 3.4.1.2. Risque d’approvisionnement D’Ieteren Auto importe et distribue des voitures neuves et des pièces de rechange des marques du groupe Volkswagen. La relation avec Volkswagen s’est construite au cours des 60 dernières années et est régie par des contrats de distribution à durée indéterminée conclus avec chacune des marques. Toute détérioration des conditions contractuelles ou des relations avec le groupe Volkswagen ou tout changement significatif de sa politique envers les importateurs indépendants est susceptible d’avoir un effet défavorable sur la situation financière et les résultats de l’activité. La meilleure défense contre ce type de risque réside dans la capacité de la Société à démontrer au groupe Volkswagen sa valeur ajoutée dans la gestion du réseau belge des distributeurs. La société se conforme rigoureusement aux politiques commerciales, de marketing et de services du groupe Volkswagen. L’activité de réparation et de remplacement de vitrage de véhicules dépend fortement de l’approvisionnement en verre, en polyuréthane et en résine de réparation. Afin d’éviter que la perte d’un fournisseur clé de l’un de ces matériaux ne perturbe de manière significative le fonctionnement de l’activité, les équipes commerciales ont mis au point une stratégie globale visant à diversifier les sources d’approvisionnement et à allouer activement les volumes. D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 DECLARATION DE GOUVERNANCE D’ENTREPRISE p. 98 3.4.1.3. Risque de perte de clientèle Au sein des deux entités de D’Ieteren, une partie significative de l’activité provient de clients tels que des entreprises, des sociétés de leasing ou des compagnies d’assurance. La perte d’un ou plusieurs de ces clients peut avoir un effet défavorable sur la situation financière et les résultats de D’Ieteren. Chaque entité prend de nombreuses mesures pour maintenir une excellente relation avec les clients importants. Pour chacun de ces clients, un gestionnaire dédié élabore un plan avec des objectifs clairs quant à la manière de développer la relation. Les entités veillent également à ce que leur portefeuille de clients demeure suffisamment équilibré. 3.4.1.4. Risque de défaut d’un produit/service Les véhicules ou pièces de rechange distribués par D’Ieteren Auto peuvent être sujets à un défaut majeur. Dans ce cas, le groupe Volkswagen prend en charge l’intervention technique et les relations publiques. Dans la réparation et le remplacement de vitrage de véhicules, étant donné que le pare-brise est un élément essentiel de la sécurité d’un véhicule, tout défaut de montage peut nuire à la sécurité du véhicule et entraîner des problèmes juridiques ou financiers, nuisant ainsi à la réputation de l’entreprise. Afin de réduire ce risque, Belron définit des normes de montage claires, les applique dans toute l’entreprise et en vérifie régulièrement le respect par l’intermédiaire d’équipes techniques dans chaque unité. De plus, des événements tels que le « Best of Belron », un concours international qui a pour but d’élire le meilleur technicien du groupe sur la base du respect des normes et de la qualité d’exécution, renforcent l’importance de normes de montage strictes au sein de l’entreprise. 3.4.1.5. Perte de personnel clé La poursuite des activités peut être mise en péril par la perte de personnel à des postes clés, pour des motifs physiques ou à la suite de leur décision de quitter l’entreprise. La société fidélise son personnel en offrant une rémunération attractive et régulièrement évaluée en regard des pratiques du marché, de bonnes perspectives de carrière, une évaluation régulière des performances, et en menant des enquêtes de satisfaction parmi les employés. Le plan de succession du personnel clé est régulièrement revu par la direction de chaque entité. 3.4.2. Risques financiers et informatiques 3.4.2.1. Risque de perte catastrophique Les activités de D’Ieteren dépendent fortement des ressources clés telles que les systèmes informatiques, les centres d’appel et les centres de distribution. Un sinistre majeur affectant ces ressources peut empêcher une entité de fournir des produits ou services essentiels, tant sur le plan local que global. En l’absence de mesures adéquates pour prévenir ces risques, les coûts résultant d’un sinistre pourraient être significatifs. La direction examine régulièrement les causes potentielles de perte et adopte des mesures de protection. En outre, des plans sont mis au point pour assurer la continuité de l’activité au cas où un sinistre surviendrait. Pour les systèmes informatiques en particulier, la duplication des données et systèmes essentiels atténue l’impact d’une éventuelle défaillance majeure. Les risques résiduels peuvent être couverts par des polices d’assurance adéquates. 3.4.2.2. Risque de liquidité Une proportion non négligeable des activités de D’Ieteren est financée par des prêts, dont la disponibilité dépend de l’accès aux marchés du crédit. L’absence de disponibilité de fonds ou le non-respect de certains ratios financiers peuvent entraîner l’incapacité pour l’entreprise de fonctionner en tout ou en partie, ou engendrer une augmentation significative du coût de financement. Chaque entité s’assure d’avoir une base de financement garantie à long terme avec une répartition des échéances sur plusieurs années. Ce financement de base est complété par des lignes à court terme et des lignes non-confirmées destinées à couvrir les besoins saisonniers. Les emprunts, tant publics que privés, sont conclus avec un large éventail de prêteurs. Chaque entité entretient un dialogue régulier avec ses fournisseurs de crédit et leur fournit des informations générales sur l’évolution des affaires. A la suite de la cession d’Avis Europe, le risque de liquidité est considérablement réduit. D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 99 3.4.2.3. Risque de taux d’intérêt et de change La présence internationale de D’Ieteren l’expose à des risques de change et de taux d’intérêt. La plus grande partie des transactions des activités de l’entreprise s’effectuent en euros, en livres sterling ou en dollars américains. Dans chaque pays où D’Ieteren possède une filiale, les revenus générés et les frais encourus sont dans la plupart des cas exprimés dans la devise locale, ce qui constitue une couverture naturelle contre les risques de change. Dans la réparation et le remplacement de vitrage de véhicules, la politique est de couvrir autant que possible la valeur des investissements exprimés en devise étrangère avec un montant équivalent de dette exprimé dans la même devise, de manière à protéger leur valeur en euros. Le risque de taux d’intérêt découle des emprunts qui, après couverture du risque de change, s’expriment principalement en euros et en livres sterling. Les emprunts émis à des taux variables exposent l’entreprise à un risque de taux d’intérêt sur les flux de trésorerie, tandis que les emprunts émis à taux fixes exposent l’entreprise à un risque de taux d’intérêt à la juste valeur. Pour maîtriser ces risques, D’Ieteren est financé par une combinaison de crédits à taux fixes et variables éventuellement assortis de couvertures sur base de produits dérivés. À mesure que les dettes existantes arrivent à échéance, D’Ieteren s’expose à un risque de marges plus élevées sur ses emprunts. 3.4.3. Autres risques 3.4.3.1. Risque juridique Dans les régions où les activités de D’Ieteren atteignent des parts de marché significatives et/ou sont régies par des accords verticaux relevant d’un règlement d’exemption par catégorie, le risque juridique principal se rapporte au droit de la concurrence. Toute violation du droit de la concurrence peut entraîner de lourdes amendes. En outre, la législation relative à la protection des données s’est récemment renforcée, avec là encore des amendes importantes en cas d’infraction. Afin d’atténuer ces risques, des politiques claires et un suivi juridique ont été mis en place et largement diffusés. Leur application fait régulièrement l’objet d’un audit. 3.4.3.2. Risque d’intégrité La réputation ou les actifs de D’Ieteren peuvent être affectés si des actes frauduleux ou contraires à l’éthique sont commis par des employés, des clients, des fournisseurs ou des agents à l’encontre de D’Ieteren à des fins d’intérêt personnel, ou si D’Ieteren est considéré comme coresponsable de tels actes commis par des tiers. L’entreprise a mis en place une série de mesures visant à prévenir au mieux ces risques, telles que des politiques et procédures, des règles d’éthique ou un code de conduite qui s’applique à l’ensemble du personnel, une formation adéquate du personnel, une délégation des pouvoirs avec séparation des fonctions, un reporting adéquat au management, un audit interne et des contrôles financiers. D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 DECLARATION DE GOUVERNANCE D’ENTREPRISE p. 100 4. INFORMATIONS SUR LE CAPITAL Dénominateur Au 31 décembre 2011 Nombre Droits de vote y afférents Actions ordinaires* 55.302.620 55.302.620 Parts bénéficiaires* 5.000.000 5.000.000 Total 60.302.620 * Chacune des actions et parts bénéficiaires confère un droit de vote. Structure de l’actionnariat Public 34,58% Au 31 décembre 2011 (en droits de vote) Groupe Nayarit 35,56% Groupe SPDG 25,10% Cobepa 3,53% Actions propres 1,23% Public Groupe Nayarit 35,56% Actions propres 1,23% 34,58% Cobepa 3,53% Groupe SPDG 25,10% Publicité des participations importantes (loi transparence) Suite à l’acquisition par le groupe Nayarit d’actions représentant respectivement 3,99% (le 4 avril 2011) et 1,44% (le 27 octobre 2011) des droits de vote attachés aux titres de la Société, cette dernière a reçu, respectivement les 6 avril et 2 novembre 2011, des notifications de participation importante. Conformément à l’article 14 alinéa 4 de la loi du 2 mai 2007 relative à la publicité des participations importantes, la structure de l’actionnariat telle qu’elle résulte de ces notifications est reprise en note annexe 29 du rapport financier (page 59). La Société n’a connaissance d’aucune déclaration ultérieure modifiant les informations reprises dans cette note annexe. Loi OPA Conformément à l’article 74 § 7 de la loi du 1er avril 2007 relative aux offres publiques d’acquisition, la s.a. D’Ieteren n.v. a reçu le 20 février 2008 une communication du groupe Nayarit (dont la composition est identifiée dans la note annexe 29 du rapport financier – page 59), comportant toutes les mentions légales requises et indiquant en particulier que, séparément ou avec d’autres personnes avec qui il agit de concert, il détenait au 30 septembre 2007 plus de 30% des titres avec droit de vote émis par la Société. Éléments susceptibles d’avoir une influence en cas d’OPA sur les titres de la Société L’Assemblée Générale Extraordinaire du 28 mai 2009 a renouvelé l’autorisation au Conseil d’administration d’augmenter le capital social en une ou plusieurs fois, à concurrence d’un montant maximum de 60 millions EUR. Les augmentations de capital décidées dans le cadre du capital autorisé pourront être effectuées tant par apports en numéraire, ou en nature dans les limites permises par le Code des Sociétés, que par incorporation de réserves disponibles ou indisponibles ou de primes d’émission, avec ou sans création de nouvelles parts sociales, privilégiées ou non, avec ou sans droit de vote, avec ou sans droit de souscription. Le Conseil d’administration peut limiter ou supprimer, dans l’intérêt social et dans les conditions prescrites par la loi, le droit de préférence pour les augmentations de capital décidées par lui, y compris en faveur d’une ou plusieurs personnes déterminées. D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 101 Le Conseil d’administration est également autorisé à décider, dans le cadre du capital autorisé, l’émission d’obligations convertibles en parts sociales, de droits de souscription ou de valeurs mobilières pouvant donner droit à terme à des parts sociales de la Société, aux conditions prévues par le Code des Sociétés, à concurrence d’un montant maximum tel que le montant des augmentations de capital pouvant résulter de l’exercice des droits et valeurs mobilières visés ci-dessus ne dépasse pas la limite du capital restant autorisé, le cas échéant hors droit de souscription préférentiel des obligataires. Sans préjudice à l’autorisation donnée au Conseil d’administration conformément à l’alinéa qui précède, l’Assemblée Générale Extraordinaire du 26 mai 2011 a expressément habilité le Conseil d’administration, pour une durée de trois ans, renouvelable, à procéder – en cas d’offre publique d’acquisition portant sur des titres émis par la Société et pour autant que la communication faite à ce sujet par la FSMA soit reçue dans un délai de trois ans – à des augmentations de capital par apports en nature ou en espèces, le cas échéant hors droit préférentiel de souscription des actionnaires. Par décision de la même Assemblée, le Conseil d’administration a été autorisé à acquérir, sans décision préalable de l’Assemblée, des actions propres en vue d’éviter à la Société un dommage grave et imminent, pour une durée de trois ans, renouvelable, à dater de la publication aux Annexes du Moniteur Belge de la modification des statuts décidée par ladite Assemblée. Le Conseil est en outre autorisé, pour éviter à la Société un dommage grave et imminent, à aliéner des actions propres soit en bourse soit par une offre en vente faite aux mêmes conditions à tous les actionnaires conformément aux dispositions légales. Ces autorisations sont valables, aux mêmes conditions, pour l’acquisition et l’aliénation des parts sociales de la Société effectuées par ses sociétés filiales visées aux articles 627, 628 et 631 du Code des Sociétés. L’Assemblée Générale Extraordinaire du 28 mai 2009 a consenti enfin au Conseil une autorisation de rachat d’actions propres pour une période de 5 ans dans les conditions légales, notamment en vue de couvrir les plans d’options pour les cadres de la Société. Les règles applicables à la nomination et au remplacement des Administrateurs ainsi qu’à la modification des statuts de la Société sont celles prévues par le Code des Sociétés. Les clauses de changement de contrôle figurant dans des conventions de crédit conclues avec des institutions financières et dans le prospectus de l’émission obligataire du 23 décembre 2009 ont été approuvées par l’Assemblée Générale du 27 mai 2010, conformément à l’article 556 du Code des Sociétés. D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 102 Informations sur l’action Description de l’action Année comptable du 1er janvier au 31 décembre Quotité Code ISIN Code Reuters Code Bloomberg 1 action BE0974259880 IETB.BR DIE.BB Indices boursiers Depuis le 19 mars 2012, l’action D’Ieteren fait à nouveau partie de l’indice BEL20 avec un poids de 1,50% à cette date. L’action D’Ieteren fait également partie des indices Next 150 et Belgian All Shares (BAS) d’Euronext avec des poids respectifs de 1,13% et de 0,80% à la même date. Enfin, elle fait partie d’indices sectoriels publiés par Dow Jones, Eurostoxx et Bloomberg. Évolution du cours de l’action et des volumes échangés en 2011 EUR 2011 50 45 Performance annualisée -27,8% Return annuel total pour l'actionnaire -26,9% 40 35 30 25 01/11 02/11 03/11 04/11 05/11 06/11 07/11 08/11 09/11 10/11 11/11 12/11 Cours moyen (EUR) 43,22 Cours maximum (EUR) 49,85 14/06/11 Cours minimum (EUR) 32,73 19/12/11 Volume moyen (en unités) 78.403 Volume maximum (en unités) 390.481 1/03/11 Volume minimum (en unités) 11.086 30/12/11 D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 103 Évolution du cours de l’action sur 10 ans EUR 2002-2011 (10 ans) 50 40 Performance annualisée 6,3% Return annuel total pour l'actionnaire 7,4% Cours moyen (EUR) 23,53 Cours maximum (EUR) 49,85 14/06/11 Cours minimum (EUR) 7,22 29/12/08 30 20 10 Volume moyen (en unités) 0 01/02 01/03 01/04 01/05 01/06 01/07 01/08 01/09 01/10 69.121 Volume maximum (en unités) 1.007.880 5/11/03 Volume minimum (en unités) 1.930 28/05/07 01/11 Des informations détaillées et historiques sur le cours et les volumes échangés sont disponibles sur le site internet de D’Ieteren (www.dieteren.com). Dividende Si l’affectation du résultat qui est proposée dans la note annexe 29 de ce rapport est approuvée par l’Assemblée Générale Ordinaire du 31 mai 2012, il sera attribué, au titre de l’exercice 2011, un dividende brut de 0,800 EUR par action. La mise en paiement du dividende se fera à partir du 7 juin 2012. Évolution du dividende brut par action sur 10 ans (en EUR) EUR 1,0 0,9 0,8 0,7 0,6 0,5 0,4 0,3 0,2 0,1 0,0 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 104 Rapport Global Reporting Initiative en matière de développement durable • D’Ieteren s’auto-déclare d’un niveau d’application C. 13 indicateurs GRI sont publiés, dont 11 concernent l’environnement ; • Le champ d’application de ce rapport couvre les deux entités de D’Ieteren : D’Ieteren Auto et Belron ; • D’Ieteren poursuit le développement de sa stratégie et des initiatives CSR, notamment en collaborant avec les diverses parties prenantes et en répondant de manière appropriée à leurs préoccupations dans ce domaine. STRATEGIE ET ANALYSE § Contenu GRI Référence/Commentaire 1.1 Déclaration du CEO Cf. page 36 du Rapport d’activité PROFIL DE L’ORGANISATION 2.1 Nom s.a. D’Ieteren n.v. 2.2 Marques, produits et services Distribution en Belgique des véhicules des marques Volkswagen, Audi, Seat, Škoda, Bentley, Lamborghini, Bugatti, Porsche et Yamaha ; Réparation et remplacement de vitrage de véhicules via plus de dix marques principales, dont Carglass, Autoglass et Safelite AutoGlass ; Pour de plus amples informations, visitez le site corporate : www.dieteren.com. 2.3 Structure opérationnelle Cf. page 1 du Rapport d’activité 2.4 Lieu du siège social Rue du Mail, 50 - 1050 Bruxelles, Belgique 2.5 Nombre de pays 33 pays sur 5 continents (cf. carte en page 1 du Rapport d’activité) 2.6 Nature du capital et forme juridique Société constituée et domiciliée en Belgique, dont les actionnaires de contrôle sont identifiés en note 29 des états financiers consolidés 2011 (Cf. page 59) 2.7 Marchés où la société opère Cf. carte en page 1 du Rapport d’activité 2.8 Taille de la société Cf. états financiers consolidés 2011 2.9 Changements significatifs de la taille, de la structure ou de l’actionnariat Cf. note 2 (transactions significatives) des états financiers consolidés 2011 (page 14) D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 105 PARAMETRES DU RAPPORT § Contenu GRI Référence/Commentaire 3.1 Période considérée Du 1er janvier 2011 au 31 décembre 2011 3.2 Date du dernier rapport publié Décembre 2010. D’Ieteren publie un rapport suivant les lignes directrices du GRI pour la deuxième année. 3.3 Cycle considéré Annuel 3.4 Personnes à contacter pour toute question Indicateurs financiers : Vincent Joye, [email protected], tél : +32 2 536 54 39 Indicateurs environnementaux et sociaux : Catherine Vandepopeliere, [email protected], tél. : +32 2 536 91 91 3.5 Processus de détermination du contenu du rapport L’importance des enjeux de responsabilité d’entreprise directement liés aux deux principales activités du groupe a été le principal critère de sélection. La sélection du contenu et des indicateurs a été examinée et validée par une équipe représentative de D’Ieteren. 3.6 Périmètre du rapport Belron est actif dans 33 pays. D’Ieteren Auto est actif sur 13 sites – bureaux et garages – en Belgique : Audi Center Zaventem, Seat Woluwe, Bentley, D’Ieteren Centre, D’Ieteren Drogenbos, centre de distribution national de Erps-Kwerps, D’Ieteren Expo, D’Ieteren Mail, D’Ieteren Meiser, D’Ieteren Anderlecht, D’Ieteren Fort Jaco, D’Ieteren Stokkel et D’Ieteren Vilvorde. 3.7 Limites au périmètre du rapport Les activités des concessionnaires indépendants partenaires de D’Ieteren Auto ne sont pas prises en compte dans ce rapport. 3.8 Principes de publication Identiques aux états financiers consolidés 2011 3.10 Conséquence de toute reformulation d’informations communiquées dans des rapports antérieurs Aucune reformulation d’informations communiquées dans des rapports antérieurs 3.11 Changements significatifs du champ, du périmètre ou des méthodes de mesure utilisées Aucun changement significatif par rapport aux rapports antérieurs 3.12 Index du contenu GRI Voir tableau à la page 107 D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 106 GOUVERNANCE, ENGAGEMENTS ET DIALOGUE § Contenu GRI Référence/Commentaire 4.1 Gouvernance 4.2 Indiquer si le Président du Conseil d’administration est aussi un administrateur exécutif 4.3 Nombre de membres du Conseil d’administration qui sont indépendants et/ou non exécutifs D’Ieteren adhère au Code belge de gouvernance d’entreprise 2009 disponible sur le site www.corporategovernancecommittee.be. L’application des principes du Code tient toutefois compte de la structure particulière du capital social de la Société, dont la composante familiale majoritaire assure la stabilité depuis 1805. I ND I CAT E URS CS R Le Conseil d’administration est composé de : • six Administrateurs non exécutifs, nommés sur proposition des actionnaires familiaux ; • un Administrateur non exécutif, nommé sur proposition de Cobepa ; • cinq Administrateurs non exécutifs, dont trois indépendants, choisis en raison de leur expérience ; • l’administrateur délégué (CEO). Les informations relatives à la Charte de gouvernance d’entreprise de D’Ieteren sont consultables sur : http://www.dieteren.com/fr/ publications/publications-legales/charte-degouvernance-dentreprise Personnes de contact : Indicateurs financiers : Vincent Joye, [email protected] Indicateurs environnementaux et sociaux: Catherine Vandepopeliere, [email protected] 4.4 Mécanismes permettant aux actionnaires et aux salariés de faire des recommandations ou de transmettre des instructions au Conseil d’administration 4.14 Liste des groupes de parties prenantes inclus par l’organisation 4.15 Base d’identification et de sélection des parties prenantes avec lesquelles dialoguer Les premières discussions avec les parties prenantes externes ont été lancées et seront encadrées davantage en 2012. Elles sont impliquées en fonction de leur intérêt pour, de leur impact sur et de leur connaissance des principaux enjeux des deux principales activités du groupe. Les thèmes abordés concernent notamment la mobilité verte, la formation professionnelle aux métiers de l’automobile, les principes d’achats responsables et les pratiques de vente. D’Ieteren Rapport financier et de gestion 2011 p. 107 D’Ieteren Auto Belron Unité 2009 2010 2011 2009 2010 2011 EC1 millions EUR 2.453,8 2.732,9 3.208,3 2.423,2 2.800,9 2.769,0 EN3 PERFORMANCE ECONOMIQUE Valeur économique directe générée et distribuée CONSOMMATION ENERGETIQUE Directe Mazout de chauffage MWh/an 4.220 1.881 970 4.125 5.533 4.614 Gaz naturel MWh/an 20.550 28.372 25.031 119.401 116.003 113.531 Autres (charbon, biocarburants, éthanol, hydrogène) MWh/an - - - - - - litres 1.774.381 1.721.940 1.752.899 Système Belron Environmental Reporting mis en place en 2011 46.948.603 EN4 MWh/an 13.786 11.909 11.304 EN16 Consommation de carburant des véhicules appartenant à la société Indirecte Consommation électrique 100.510 110.257 143.078 EMISSIONS DE GAZ A EFFET DE SERRE Directes Indirectes Mazout de chauffage tCO2e/an 1.140 508 262 993 1.326 1.085 Gaz naturel tCO2e/an 3.813 5.264 4.695 23.913 22.364 22.066 Gaz utilisé par les systèmes de refroidissement tCO2e/an 202 219 233 4.465 6.647 3.916 Véhicules appartenant à la société tCO2e/an 5.026 4.512 4.965 93.779 114.717 113.421 Logistique gérée par la société tCO2e/an NA NA NA 25.649 24.152 30.029 Chariots élévateurs tCO2e/an NA NA NA 1.026 690 1.508 tCO2e/an 2.821 2.354 1.878 43.063 45.460 53.256 tCO2e/an 16.232 16.386 16.293 230.193 262.373 271.821 Consommation électrique EN17 Total (Scope 1 & 2) INITIATIVES VISANT A REDUIRE LA CONSOMMATION D'ENERGIE ET A ATTENUER L'IMPACT ENVIRONNEMENTAL Energie économisée grâce à des mesures de préservation et d'amélioration de l'efficacité Initiatives pour réduire la consommation d'énergie et améliorer l'efficacité énergétique EN5 Initiatives pour fournir des produits et des services économes en énergie EN6 Cf. chapitre CSR du rapport d’activité Cf. chapitre CSR du rapport d’activité / Informations complémentaires sur D’Ieteren Auto ci-dessous EMS/ISO 14001 Initiatives pour réduire la consommation d'énergie indirecte EN7 Initiatives pour réduire les émissions de gaz à effet de serre EN18 Initiatives pour réduire les impacts environnementaux des produits et services EN 26 ISO 14001 : Royaume-Uni, Allemagne, Pays-Bas et Italie Système Belron Environmental Reporting mis en place en 2011 Cf. chapitre CSR du rapport d’activité DECHETS Recyclage Système Belron Environmental Reporting mis en place en 2011 / Informations complémentaires sur Belron ci-dessous tonnes/an 756 818 1.061 Incinérateurs tonnes/an 408 389 484 Enfouissement tonnes/an - - - Produits dangereux tonnes/an 348 210 282 tCO2e/an 391 297 571 14.298 19.280 23.865 Emissions de CO2 de la logistique: véhicules appartenant à la société tCO2e/an - - - 25.649 24.152 30.029 Logistique sous-traitée tCO2e/an 1.850 2.199 2.521 23.007 29.100 22.676 ETP moyens 1.539 1.578 1.633 22.399 24.790 25.199 % 3,5% 3,7% 3,6% NA NA NA EN22 69.488 4.231 89.965 314 TRANSPORT Impacts environnementaux du transport de produits Voyages d'affaires (air, route, rail) EN29 ETHIQUE DANS LE TRAVAIL Total des effectifs par type d'emploi, contrat de travail et région Total des effectifs % des effectifs travaillant à temps partiel LA1 Informations complémentaires : D’Ieteren Auto a développé son propre système de suivi de sa performance environnementale. Les sites détenus en propre font l’objet d’un audit annuel. La consommation d’énergie et d’eau ainsi que le niveau de déchets sont rapportés deux fois par an. Belron - Les émissions de gaz à effet de serre des entités sont rapportées deux fois par an et suivies par une équipe centrale faisant partie du Belron Environmental Reporting System (BERS), permettant une surveillance étroite des émissions. Déchets: jusqu’à présent, Belron a mis l’accent sur la réduction de l’impact de ses déchets opérationnels. Ces efforts se sont concentrés sur la diminution du volume d’emballages et sur l’augmentation des taux de recyclage du verre. CA LEN DRIER FIN A N CIER Rapport financier et de gestion 2011 SOMMAIRE 1 7 8 9 10 11 12 14 82 88 88 92 96 100 102 104 Résultats de l’exercice 2011 Etats financiers consolidés Compte de résultats consolidé Etat consolidé du résultat global Etat consolidé de la situation financière Etat consolidé des variations des capitaux propres Tableau des flux de trésorerie consolidé Notes annexes aux états financiers consolidés Comptes annuels statutaires abrégés 2011 Déclaration de gouvernance d’entreprise Composition et mode de fonctionnement des organes d’administration, de gestion et de contrôle Rapport de rémunération Systèmes de contrôle interne et de gestion des risques Informations sur le capital Informations sur l’action Indicateurs de responsabilité d’entreprise Déclaration intermédiaire de la direction (après bourse) 10 mai 2012 Assemblée Générale des actionnaires 31 mai 2012 Cotation ex-coupon (ex date) 4 juin 2012 Mise en paiement du dividende (payment date) 7 juin 2012 Résultats semestriels 2012 (après bourse) 28 août 2012 Réunion analystes & conférence de presse HY 2012 29 août 2012 Déclaration intermédiaire de la direction (après bourse) 8 novembre 2012 RELATION S PRESSE ET IN V E S TIS S E UR S GROUPE D’ IETEREN Vincent Joye s.a. D’Ieteren n.v. rue du Mail, 50 B-1050 Bruxelles - Belgique Tel. : + 32 2 536 54 39 - Fax : + 32 2 536 91 39 Courriel : [email protected] Site internet : www.dieteren.com TVA BE 0403.448.140 - RPM Bruxelles Les informations sur le groupe (communiqués de presse, rapports annuels, calendrier financier, cours de l’action, informations statistiques, documents sociaux,…) sont disponibles, pour la plupart en trois langues (français, néerlandais et anglais), sur son site internet www.dieteren.com ou sur simple demande. CONTENU DU RAPPORT DE GESTION CONSOLIDE* 1 88 88 88 92 69,92 96 100 100 100 59 70 80 Evolution des affaires, résultats et situation de la société Déclaration de gouvernance d’entreprise • Composition et mode de fonctionnement des organes d’administration et de leurs comités • Désignation du code de gouvernance d’entreprise • Dérogations au code de gouvernance d’entreprise • Rapport de rémunération • Systèmes de contrôle interne et de gestion des risques • Informations sur le capital - Informations relatives à la publicité des participations importantes - Eléments susceptibles d’avoir une influence en cas d’OPA - Rachats d’actions propres Gestion des risques financiers Evénements importants survenus après la clôture de l’exercice * Les rubriques de l’article 96 du Code des Sociétés, définissant le contenu du rapport de gestion, sans objet pour D’Ieteren n’ont pas été intégrées dans ce sommaire. Dit verslag is ook beschikbaar in het Nederlands. This Report is also available in English. CON CEPTION ET REA LISATIO N : COMFI (WWW. COMFI. B E) IMPRESSION : DEREUME PRIN TIN G Les marques principales du groupe Belron® : Belron®, the Belron® Device, Autoglass®, Carglass®, Glass Medic®, Lebeau Vitres d’autos®, Duro®, Speedy Glass®, Apple Auto Glass®, Safelite® Auto Glass, O’Brien® et Smith&Smith® sont des marques ou des marques déposées de Belron S.A. et de ses filiales. IN FORMATION A PROPOS DE S PR E VIS IO N S Ce rapport annuel contient des informations prévisionnelles impliquant des risques et des incertitudes, en particulier des déclarations portant sur les plans, les objectifs, les attentes et les intentions de D’Ieteren. Il est porté à l’attention du lecteur que ces déclarations peuvent comporter des risques connus ou inconnus et être sujettes à des incertitudes importantes sur les plans opérationnel, économique et concurrentiel, dont beaucoup sont en dehors du contrôle de D’Ieteren. Au cas où certains de ces risques et incertitudes viendraient à se matérialiser, ou au cas où les hypothèses retenues s’avéreraient être incorrectes, les résultats réels pourraient dévier significativement de ceux anticipés, attendus, projetés ou estimés. Dans ce contexte, D’Ieteren décline toute responsabilité quant à l’exactitude des informations prévisionnelles fournies. Rapport financier et de gestion 2011 ET DE GESTION 2011 2011.dieteren.com/fr 2011.dieteren.com/fr D’Ieteren www.dieteren.com RAPPORT FINANCIER