Journal Amitié

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Journal Amitié
Volume 18, No.4, Association Bénévole Amitié Inc. Mars 2013
Mot des rédacteurs / Editor’s note
Chers lecteurs, lectrices
La première édition de l’année 2013 du journal arrive à point. Tranquillement, la saison hivernale
s’incline, du moins on l’espère ardemment, nous amenant à coup sûr vers la période pascale et le temps
des sucres inévitablement. Cette année, la sortie à la cabane à sucre aura lieu au mois d’avril et surtout
n’oubliez pas de réserver votre place. Toujours fidèles à eux-mêmes, sans lésiner sur leur effort,
Caroline, Bernard et Claude nous ont concocté de jolis textes et poèmes toujours dans l’esprit de vous
satisfaire pleinement. Et bien entendu, l’on apprécie grandement la généreuse contribution de Dave et
Francis qui d’une publication à l’autre, apporte une nouvelle dimension à notre journal.
Bonne lecture et joyeuses Pâques.
Dear readers,
The first edition of the journal 2013 arrives at point. Quietly, the winter season tilts at least it is hoped
fervently, leading for sure to the Easter period and the time of the sugar inevitably. This year, the
outing to the sugar shack will take place in the month of April and above all do not forget to book your
place. Always true to themselves, without skimping on their effort, Caroline, Bernard and Claude have
concocted us beautiful texts and poems always in mind to satisfy you fully. And of course, we
appreciate the generous contribution of Dave and Francis that one publication brings a new dimension
to our journal.
Enjoy your reading and happy Easter
Sommaire/Summary
1. Le château hanté
2. Red is blank
3. Le Mali
4. Un capitalisme sentimental
5. Skye et Morcheeba
6. Le chevalier Noir(Batman)
7. Oh i adore
8. Pensive mind
9. 3 genèses
10. Normal
11. La danse de la nuit
12. A portrait whithout face
Rédaction du journal
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Responsable
Jean Loubert
Rédacteurs
Bernard Lapierre
Caroline Setlakwe
Claude Proulx
Collaborateurs :
Dave Smaill
Francis Marquis
Vol. 18  No.4  Mars 2013 Association Bénévole Dépôt
AmitiéLégal
Inc. à la Bibliothèque National
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Le Château hanté
Je m’en revenais d’Autriche pour me rendre à
Zurich, en Suisse. Mon voyage était à demi terminé.
La prochaine étape sera la France, et après
l’Angleterre, pour ensuite prendre l’avion à Londres
et m’en revenir chez moi. Pourquoi Zurich? Je vous
répondrai, et pourquoi pas! Mais en fait, Zurich était
l’adresse envoyée à mes parents pour qu’ils
m’expédient des sous dans un American Express.
Zurich est une des plus belles villes du monde. Avec
un lac en plein milieu et le magnifique panorama,
que nous offrent les Alpes, c’est une cité où il fait
bon vivre. Le seul bémol est que je n’avais pas
d’argent qui m’attendait. De plus le gérant me
convainquit que je n’aurai pas un sou avant 3 jours.
Et attendre à Zurich, cela coûte très cher! En fait il y
avait une autre solution. La Suisse est un tout petit
pays, à peu près de la grosseur de l’île de Montréal
et…je décidai d’en faire le tour!
Je pris donc la décision d’aller me chercher des
billets de train en direction d’un village inconnu à
peut-être une centaine de kilomètres et comme ça je
partirai la même journée. Il me restait deux à trois
heures avant de prendre mon train. J’allai me
chercher un bout de pain, du fromage et une demibouteille de vin; il ne me manqua qu’un coin de
paradis, pour m’asseoir et m’étendre. Que je trouvai
assez vite! Le coin paradisiaque se situait en retrait
de la ville à environ cinq minutes de la gare. J’étais
assis sur le bas d’une colline, en pleine nature
dégustant ce moment magique, que m’offraient les
Alpes. Sirotant un fond de bouteille de vin,
mangeant du pain et du fromage, tous trois du pays.
J’étais si heureux, le vin aidant un peu, cela valait la
peine de survoler l’Atlantique pour voir les
montagnes de Dieu.
À presque deux heures plus tard, à méditer et
m’émerveiller, je jugeai qu’il était temps que j’aille
prendre mon train. Rendu à bord, le train ne perdit
pas de temps à se perdre dans les Alpes. Quel
spectacle! Je décidai de socialiser. Les Suisses que
j’avais rencontrés étaient tous très gentils et faciles
d’accès. Ceux que je rencontrai dans le train l’étaient
également. J’appris qu’il y avait quatre langues :
l’allemand, le français, l’italien et le romanche. Bien
sûr, on a tous les climats comme au Québec, de juin
à septembre le mercure monte jusqu’à 30 degrés
Celsius et l’hiver le mercure avoisine le point de
congélation. Aujourd’hui dans notre ère de
réchauffement climatique, les étés sont de plus en
plus longs et les hivers sont plus doux et court. On
prévoit que d’ici un siècle, il n’y aura plus de neige
dans les Alpes…ou presque.
J’arrivai finalement à destination, les gens du train
disparurent, le temps de le dire, le soleil se coucha
pour laisser place à un début de soirée très brumeux.
Il n’y avait pas âme qui vive, tout était
silencieux…et quelque peu mystérieux. Je
commençai à me sentir inquiet, un peu nerveux. Il y
avait quelques maisons, une dizaine à peine et au
centre une espèce d’immense auberge qui
ressemblait à un château. Je pensai en moi-même :
C’est le château de Dracula! Et je ne voyais qu’une
seule alternative, aller frapper à cette porte. Je pris
mon courage à deux mains et j’allai sur le parvis de
cette habitation. Je frappai un coup et j’entendis
l’écho. Je frappai une fois, deux fois et je reculai de
peur. J’étais dans tous mes états! Je me demandais :
Mais où est-ce que je suis? La porte s’entrouvrit
lentement, très lentement et je pus voir par terre
comme des robes noires, j’étais épouvanté. Je
redressai tranquillement la tête et je pus voir mon
adversaire. C’était une religieuse. En fait, je voyais
devant moi cinq sœurs religieuses. J’étais donc dans
un couvent de sœurs. Inutile de vous dire que je
déstressai subitement. Elles ont été d’une gentillesse
infinie avec moi. Elles me firent visiter leur grand
manoir. Elles me donnèrent à manger et elles me
prêtèrent une chambre ou je dormis paisiblement. Le
lendemain matin, je déjeunai avec elles, je les
remerciai de tout mon cœur et je repartis vers de
nouvelles aventures.
J’espère que ce texte vous a plu.
Hé! Entendez-vous ce bruit?
C’est le printemps qui frappe à notre porte!
Bernard Lapierre
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Red is blank
It figures
If you disturbs
You see fire
I’m quite feeling back my soul
My dreams have colors
And finally
But red was always blank
You would stab
You would murder
But red was always blank
I would hear an instrument
A song
Peacefully
I’d think of red
But it was blank
Red is red
And who has courage
The soldier inside us
Yes
Red is red
Caroline Setlakwe
Le Mali
How sad
How discussed
How crucified
Reds was blank
My dreams were always black and white
All colors seemed innocent
All colors seemed prisoner
How can I pardon what I did not feel guilt
I want to be liberated
I want to kneel down
Is someone listening?
Red is blank
I’m not a criminal
I’m innocent
Why do I have to combat?
Is it war?
Oh
War is finally leaping
I weigh less
I’m less disturbed
Je dois vous avouer que depuis quelques mois, je
suis mal dans mon lit. Il me semble moins bon. Mais,
où on est encore moins bon, c'est au Mali (pays
d'Afrique occidentale). Le mal s'y lit à travers les
armes des soldats Maliens qui, en tuant, laissent un
lit de morts civils humains.
Là, la situation s'avère grave depuis quelques jours
où les vies de civils liés aux Islamistes ennemis ne
méritent, prétend-on, que la mort. Tout ça malgré
l'arrivée soudaine de soldats Français dans le pays,
venus apaiser le conflit entre l'armée Malienne et les
Djihadistes (Islamistes).
Mais il est encore trop tôt pour constater si la
présence de la délégation Française aura un effet
bénéfique sur le conflit. Il faut ajouter que la France
est aidée par les États-Unis pour rétablir l'ordre au
Mali. Les Américains transportent le matériel
Français (tanks, camions) au Mali par avions. Ce qui
constitue une aide appropriée. Tout ça nécessite des
dépenses qui, je l'espère, changeront le Mali. Un peu
comme moi qui, avec de l'argent, serais en mesure de
bannir mon mal de lit en m'en achetant un neuf.
Claude Proulx
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Critique
du
film
SENTIMENTAL
D’Olivier Asselin
UN
CAPITALISME
Voulez-vous faire la découverte de la fameuse et
richissime Fernande Bouvier, pourtant femme sans
habiletés aucune? Pour la connaitre, il faut voir UN
CAPITALISME SENTIMENTAL d’Olivier Asselin
par lequel on entre dans l'univers de Bouvier. Ici,
comme il est question de capitalisme, accordonsnous au fait qu'on parle de self-made-woman plutôt
que de self-made-man. Ce qui paraît original. Ce
n'est pas du déjà-vu.
Le film se divise en deux parties. La première à Paris
où Fernande, pauvre, bosse en commençant sa
carrière d'artiste. Comme Paris se nomme aussi La
ville-lumière, cette partie en couleurs contraste avec
la deuxième partie à New-York en noir et blanc.
Dans cette dernière ville américaine, Bouvier
(Lucille Fluet) connait la gloire par la bourse et le
show-business. Pourquoi Asselin a-t-il associé la
couleur à la pauvreté et la noirceur à la richesse? Il
faut comprendre cela comme un effet circonstanciel
et cinématographique à la fois. Ou alors en raison
qu'on peut être heureux pauvres ou riches
malheureux.
Vous le constaterez vous-mêmes en voyant ce film
qui transforme la tristesse en joie en plus de changer
les hommes et de leur donner foi. Vous aurez
l'occasion de voir un film magique avec Lucille Fluet
dans le rôle de Fernande Bouvier tantôt peintre,
tantôt chanteuse mais surtout femme d'affaires. Ses
activités correspondent avec ses sentiments calculés
à la loupe. Fluet concrétise bien le lien entre les
deux : activités et sentiments. De là vient
probablement le titre du film UN CAPITALISME
SENTIMENTAL qui met en relief autant les
préoccupations à l'argent de Bouvier mais aussi ce
qu'elle ressent par rapport à celui-ci.
Comme Fluet détient le premier rôle, cela va de soi
que c'est sur elle que le film se centre. Car, c'est son
histoire. Mais, aussi l'histoire, en coulisses, de
personnages secondaires qui jouent très bien tels que
le magistral Paul Ahmarani et l'extravagante Sylvie
Moreau, amis de Fluet dans le film sans parler
d'Alex Bisping qui perce l'écran.
On a également droit à deux scènes de danses et de
chants dignes de CHICAGO et de L'ARTISTE, ces
films musicaux ayant eu beaucoup de succès. La
pièce 1929 frôle la perfection.
Je voulais en venir à la désignation de l'année 1929.
L'histoire de Fernande Bouvier se situe presque
complètement durant cette année. Par un effet de
condensation, il nous est permis d'y croire. Cela nous
mène aux effets spéciaux du long métrage : on
rencontre des édifices plus ou moins verticaux,
tellement ils présentent une grande hauteur, dans le
New-York de Fernande Bouvier.
Quoi de plus caricatural! Oui, ici l'exagération a sa
place : buildings crochus à perte de vue, artistes fous
d'ambition, businessmen détraqués par l'argent et
quoi encore. La vie de Fernande Bouvier se montre
au jour comme une grande farce. La farce du
CAPITALISME SENTIMENTAL. Néanmoins, ce
film a plusieurs qualités. La direction experte des
acteurs se marie avec grâce à l'ensemble des
caméras, des effets spéciaux et des décors, tous bien
adroits, pour faire plaisir au cinéphile. Ce qu'il aura
en regardant cet excellent film.
Claude Proulx
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SKYE ET MORCHEEBA
de l’électronica, musique qu’on peut appeler : le
Trip-Hop.
Cette musique peut s’écouter, soit en sourdine sous
des écouteurs, soit Live! Les effets électroniques
font bon ménage avec la guitare criarde de Ross
Godfrey. La chimie est parfaite entre Paul Godfrey,
le DJ, Ross le guitariste et Skye, la chanteuse. Mais
parlons de Skye! Elle est l’âme du groupe, sa voix
est douce, feutrée. Son look est unique et terrible.
Elle danse d’une façon tellement subtile et son
sourire est communicatif et enivrant. On croirait
qu’elle sourit toujours!
Bonjour chers mélomanes!
Aujourd`hui, J’aimerais m’entretenir avec vous
d’une chanteuse et d’un band peu connu du reste de
la planète. Vous avez deviné, je vais vous parler de
Skye et Morcheeba.
C’est par un drôle de concours de circonstances si je
vous parle de ces musiciens. Samedi après-midi, j’ai
été à la bibliothèque nationale et mes mains ont saisi
un DVD
intitulé Morcheeba-From Brixton to
Beijing. Cette même soirée, en l’écoutant, j’en ai
presque déliré, disons que j’étais en extase. J’avais
trouvé de nouvelles idoles en Morcheeba et Skye.
Morcheeba sont les frères Goldfrey et Skye qui font
un trio du tonnerre. Ils dérangent et nous brasse la
cage et leur musique est très expérimentale. On parle
d’une musique quelque peu jazzée, fusionnée avec
Ce DVD date des années 2003, Skye et Morcheeba
sont au sommet de leur art. Quelques mois plus tard,
Skye a une divergence d’opinions avec les frères
Goldfrey et soudainement SKYE-FLYE! En bon
Québécois…Elle prend la porte! Skye est vite
repérer, et tout de suite on lui fait signer un nouveau
contrat. Le temps de le dire, elle enregistre; MIND
HOW YOU GO! Chose assez étrange, le son sonne
comme du Morcheeba. Il faut vraiment écouter cet
album de Skye qui est plein de riches ballades, et de
jolies trouvailles. Bien sûr c’est de l’électro, que
voulez-vous on ne s’en sort pas!
Pendant ce temps, Morcheeba enregistre THE
ANTIDOTE, et Skye est remplacée par Miss. Daisy
Marley. Ainsi va la vie. On dit que la femme cherche
constamment à changer l’homme et l’homme change
constamment à changer de femme.
C’est un peu la fin de ce récit. J’ai entendu à travers
les branches que Skye aurait enregistré un nouvel
opus et qu’elle aurait rejoint Morcheeba pour
enregistrer un autre album.
Je pense à Bob Dylan qui a déjà dit que
musicalement il ne s’était rien passé depuis vingt
ans. Il n’a pas du Morcheeba et encore moins du
Skye !
Bernard Lapierre
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La trilogie LE CHEVALIER NOIR (BATMAN)
de Christopher Nolan
BATMAN : LE COMMENCEMENT, le film no 1
de la série, nous fait découvrir les origines du superhéros à un très haut degré d'étonnement. Il nous fait
pénétrer dans l'univers rocambolesque du héros dont
le costume spécial, l'auto comme un char d'assaut et
ses armes lui vont à la perfection.
Dans ce film, Batman affrontera un dangereux
psychopathe mais aussi son entraineur de jeunesse en
arts martiaux (Liam Nelson) voulant s'emparer de
Gotham City, la ville où évolue Batman. La
poursuite de l'auto de Batman par la Police est à
couper le souffle. De même que cette suite de
chauve-souris au nombre largement indéterminé qui
vole avec Batman, à la fin du film.
Avant d'entrer dans le vif du sujet, il serait indiqué
d'aller jeter un petit coup d'œil dans la filmographie
de Christopher Nolan, le réalisateur de la trilogie du
CHEVALIER NOIR et dans celle de son acteur
fétiche Christian Bale.
Disons que Nolan a également réalisé, parmi ses
films les plus importants, INSOMNIE (2002) avec
Al Pacino, LE PRESTIGE (2006) avec Hugh
Jackman et une fois de plus Christian Bale puis
INCEPTION (2011) avec Leonardo DiCaprio.
Christian Bale a débuté dans le film de Steven
Spielberg L'EMPIRE DU SOLEIL (1987) qui
commençait bien sa carrière mais il s'illustra qu'à
partir de BATMAN : LE COMMENCEMENT. Ici,
il serait trop long d'énumérer tous ses films
subséquents, exception faite des deux autres opus de
la trilogie LE CHEVALIER NOIR qui sont plus à
propos.
Comment se présente cette trilogie? Elle se déploie,
sous le voile de Batman, comme une entité plus
sombre, plus mystérieuse et plus technologique que
les quatre premiers films. Je parle des deux films de
Tim Burton et des deux autres de Joël Schumacher.
Batman est encore plus alerte, aidé par ses nombreux
gadgets.
LE CHEVALIER NOIR, le film no 2 de la série, se
situe dans un Gotham piégé par le maléfique Joker
(Heath Ledger) et sa bande de clowns que seul
Batman arrivera à arrêter. Mais pour ce but, il devra
faire preuve de courage, de force et d'intelligence. Là
encore, on est surpris autant par les gadgets du Joker
que par ceux de Batman qui s'affrontent dans un duel
qui ne semble jamais avoir de fin. Ce film est allé
chercher plus de 900 000 000 $ au box-office
mondial. Ce qui, sans doute, démontre son efficacité.
L'ASCENSION DU CHEVALIER NOIR, le film no
3 de la série, constitue un réel tour de force
cinématographique. Avec brio, Bruce Wayne
(Christian Bale) s'évadera d'un puits pour aller
remettre son armure qu'il avait perdue en combattant
le chef des bandits décidé à conquérir Gotham City.
Tout ce parcours peut être considéré comme
l'ascension du titre du film. Mais aussi l'utilisation
par Batman d'un appareil volant démontre bien cette
réalité.
Les deux rôles de Christian Bale soit Batman et
Bruce Wayne forment une composition tout à fait
équilibrée et exceptionnelle à la fois. Je vous
conseille de voir cette trilogie
aux images
saisissantes.
Claude Proulx
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Oh I adore
The pensive mind
Dressing my soul
Recognizing my sins
Honored my pride
Feeling joy
For sleepless nights
His quiet
He long bore
He long mute
He long disguise
Walking straight with my head up
Helping others
Departure your goal
Departure fame
Oh how I adore
My honor
My pride
My soul
Oh how I adore
Help
Joy
Victory
Smiling to the enemy
Giving to the slave
I fall
I get up
He thinks
What is it?
What language?
What remarks?
Does he critics?
Does he judge?
Does he pray?
How arrogant
How mockering
How stupefied
Is he intelligent?
Is he a genius?
Or none
Many questions need are anguish
From a pensive mind
Caroline Setlakwe
It is silence
I speak
Oh how I adore
Life itself
Caroline Setlakwe
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3 Genèses
Je voudrais vous parler de GENÈSES. Surtout ne
pensez pas qu'il y en a qu'une seule. Mon devoir est
de vous affirmer qu'on en compte trois. De la plus
connue à la moins connue. Il s'agit de trois types de
GENÈSES ayant toutes un contenu salutaire.
La première existe depuis longtemps. Elle constitue
le début du livre le plus populaire appelé LA BIBLE.
Elle relate plusieurs évènements qui se suivent d'un
chapitre à l'autre avec des personnages différents.
On parcourt cette partie de LA BIBLE qui nous fait
connaitre Adam et Ève, Abel et Caïn, Noé. Puis
viennent les patriarches nommés Abraham, Isaac,
Jacob, Rachel et Joseph qui forment les ancêtres de
la Terre d'Israël.
Cette GENÈSE constitue une révélation du point de
vue spirituel, car par elle, se crée une ouverture
d'esprit et de là un soutien moral s'ensuit. LA
GENÈSE demeure un des beaux livres de LA
BIBLE. Sans elle, LA BIBLE aurait un morceau
manquant.
Ils ont produit des albums de pop musique qui sont
maintenant des classiques dans ce genre : GENESIS
LIVE, THE LAMB LIES DOWN IN BROADWAY,
A TRICK OF THE TAIL, WIND AND
WUTHERING, AND THEN THERE WERE
THREE, DUKE et j'en passe.
Leur musique trépidante constitue un remède contre
l'ennui. L'écouter remonte le moral. On s'y agrippe
grâce à son répertoire génial. Malgré une carrière
plutôt terminée, GENESIS demeure un des plus
grands groupes de musique de tous les temps. Ce qui
va de soi.
En troisième lieu, bien que pratiquement inconnu,
PROJET GENÈSE, un organisme social et
communautaire, aide les résidents de Montréal
(surtout ceux de Côte-des-Neiges) à recourir à des
ressources facilitant la résolution de leurs problèmes
: référence à l'aide sociale si le besoin est, aide en ce
qui concerne leurs droits de locataires, services
d'information pour l'entente entre voisins etc.
GENÈSE a une autre saveur lorsqu'on le traduit en
anglais. Et surtout, quand on lui attribue le nom d'un
groupe de musiciens britanniques appelé GENESIS.
Les bureaux de PROJET GENÈSE sont ouverts du
Lundi au Vendredi, sauf le Mercredi. Pour avoir les
heures exactes d'ouverture, vous pouvez appeler au
(514) 738-2036 ou vous rendre au 4735 Côte SteCatherine (face au Métro Côte Ste-Catherine).
Forment ce groupe Peter Gabriel, Steve Hackett, Phil
Collins (tous les trois mènent maintenant des
carrières en solo) et Mike Rutherford + Tony Banks.
Claude Proulx
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Normal
There seems throughout society the persuasive,
evasive quest to be normal!! -What exactly can
normal be? Is it an indication, a demonstration, a
performance, an obsession? - For conformity? Is it
natural, automatic, genetic, cultural and healthy?
We set our values by upbringing environment, social
interaction, experience, education, customs and
rules.
–How we make use of our training,
behaviour, intelligence adaptability attitude,
common sense.
«Our survivals tools»! All the qualities, sufficiently
and efficiently applied, lead us to the general idea of
normality!! But is abnormal considered unhealthy,
sick, inappropriate, weird or even dangerous??
I believe abnormal is not strange or disturbing – just
different!!
Not considered threatening – just
individual, special, interesting, intriguing and
unique!!
To be abnormal is not low-quality,
substandard or inferior - But could be high Class,
brilliant and superior!!
To be unusual, mistaken, misunderstood, eccentric,
non-conformist, independent misanthropic, original
– Is often libelled abnormal!! But not necessary
unhealthy!
Just presuming to be refined, defined, well-designed,
fine, minded and uniquely human!
Dave Smaill
La danse de la nuit
La danse de la nuit
Dans toutes ses péripéties
A qui s’y rejaillit
De tout ce qui fuit
La danse des étoiles
Qui éclate dans le ciel
Ce qui est existentiel
À même l’ombre d’un voile
La danse de la lune
Qui émerveille nos regards
De ce qui sans égard
Se démontre sous la dune
La danse du ciel
Qui s’éblouit avec son éclat
Se manifeste dans son état
D’une couleur circonstancielle
La danse de la pluie
Qui s’éparpille dans le temps
De ce qui entretemps
Se répand sur le sol enduit
Francis Marquis
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A portrait without a face
This portrait on this wall
It’s sad
But yet it’s worth a fortune
How is it?
That it’s so valuable
It’s torn
But yet it has its fierce resistance
Memories
So many
But yet
It’s empty
No face
Without a smile
Distance
Unfortunate
Incapable
Cripple
It is torn
Yes
It is worth a fortune
It is valuable
It is an antique
Very precious
But truthfully
It has its consolable moment
It is a portrait without a face
It defines regrets
Anger
Existence
Silence
Longing
Torture
Pain
Judgment
Morn
Caroline Setlakwe
It’s imperfect
It’s pouring tears
It’s a portrait without a face
It redeems how to communicate
How so?
Bluntly
Densely
A pause
Was
Nothing empty
History
Away
Past
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