LeBigJournal

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LeBigJournal
Le
Du mercredi 4 février au mardi 17 février 2015
Journal
OURGES
N° 2
NFO
RATUIT
www.lebigjournal.fr
Actualités
Bourges - Sancerre : Retour
en images avant le départ
de la nouvelle édition,
dimanche 15 février
P. 6
Conso
Saint-Valentin : On a fait,
pour vous, le plein d'idées
de cadeaux faits avec amour
P. 12
Talents
À l'aéroport de Bourges,
un jeune berruyer lance
une formation pour apprendre
à piloter des drones
P. 13
Sports
Bruno Da Costa, miraculé
du Dakar, revient
sur son édition 2015
riche en émotions.
P. 17
É. E..
ÉVÉNEMENT
François Alu :
Le retour triomphant
P. 4
Le nouvel élan
du centre-ville
Avec l'ouverture prochaine d'Avaricum, c'est tout le commerce de centre-ville qui est sous le feu
des projecteurs. Création d'un Office du Commerce, initiatives bénévoles, les volontés sont là
pour dynamiser l'activité.
P. 9
2
Le
Journal
Du mercredi 4 février au mardi 17 février 2015
Elle vient d'arriver, elle est
officielle : voilà l'affiche
de la prochaine édition du
Printemps de Bourges dont
la programmation complète
vient d'être dévoilée. Au
programme entre autres :
Christine and The Queens,
The Dø, Asaf Avidan,
Camelia Jordana, Thomas
Fersen, Angus & Julia Stone,
Black M, Soprano, Aldebert
et Juliette Gréco pour sa
tournée d'adieu. Toute la
programmation sur notre
site : www.lebigjournal.fr
L’Édito
Le mois de janvier 2015
s'efface sans bruit...
Il marquera notre histoire
contemporaine de
manière sanglante,
il marquera nos esprits
à jamais, c'est certain.
Saurons-nous en tirer
une leçon de société ?
C'est moins évident.
Que restera-t-il de notre
mobilisation massive,
de notre émotion
collective ?
Le souvenir d'un moment
à part, sans doute,
mais au-delà...?
Les petites querelles du
quotidien reprennent vite
le dessus et le spectacle
continue.
C'est dommage...
Bien sûr, ce mois de janvier
2015 restera, pour nous, celui
de notre lancement. Un moment également à part, toute
proportion gardée.
Ce qui est troublant avec un
premier numéro, c'est qu'il
focalise votre énergie pendant des semaines mais que,
très vite, il appartient déjà au
passé.
Avec ce numéro deux, diffusé à partir du 4 février, nous
entrons dans une nouvelle
séquence de notre jeune existence. Celle durant laquelle il
convient de trouver un rythme
de croisière, de garantir une
qualité de service et de stabili-
ser notre niveau d'annonceurs.
Même si nous devons et allons
améliorer certains points, je
pense que nous pouvons être
satisfaits du premier numéro.
De multiples témoignages
viennent nous conforter en ce
sens. Merci à toutes celles et
tous ceux qui ont pris le temps
d'un petit mot de félicitations
et d'encouragement. Cela
fait chaud au cœur. Pour être
franc, je ne voulais pas trop
en parler pour ne pas tomber
dans l'autosatisfaction béate
mais comme nous avons reçu
une critique (méritée !) et que
nous publions un erratum, je
crois naturel de parler aussi
des bonnes nouvelles ! Et bien
voilà, c'est fait.
Au fil du mois de janvier et de
ses traditionnelles cérémonies
de vœux, chacun y est allé de
son analyse et de son message positif. Le président de la
CGPME du Cher, Emmanuel
Derrien était sans doute le dernier à pratiquer cet exercice
pour cette année et, je dois le
dire, son message a vraiment
résonné en moi. Il a raison :
l'enthousiasme peut faire la
différence ! Enthousiasmonsnous ! Enthousiasmez-vous!
Croyez en vos projets, osez !
Avec le BIG Journal - Bourges
Info Gratuit - nous osons !
Et pour finir sur une note d'humour, nous osons déjà vous
sortir de votre quotidien !
BEN
Le BIG Journal - Bourges Info Gratuit
Carré des Créateurs
11 rue Maurice Roy - CS 4031418023 Bourges Cedex
02 48 67 83 49
Rédactrice en Chef : Élise Escoffier
[email protected]
Photographe : Martine Bavouset
Edité par : SARL SALV’S & CO
Capital Social de 50000 ¥
RCS Bourges 808 232 508
Impression : Roto Centre Saran
Tirage 40 000 exemplaires
Directeur de la Publication :
Vincent Cotier
Pigistes : Jacky Bavouset
Christian Ragot
Infographiste : Florence Alexandre
Dépôt légal à parution
Le BIG Journal est distribué par Adrexo « Satisfait, pas satisfait » de la distribution ?
Faites-le nous savoir au 02.48.50.79.02 ou par mail à : [email protected].
Vos messages de St-Valentin
De Mimine à son Gaston : Nous
nous sommes rencontrés à 6 ans,
dans un jardin public (le coup de
foudre ?), puis perdus de vue pendant 14 ans (il faisait le tour du
monde). Retrouvés par hasard à
20 ans, mariés à 22 ans, il y aura
bientôt 49 ans. Nous sommes toujours amoureux, malgré les aléas de la vie qui ne nous ont pas
épargnés - ce qui ne nous tue pas
nous rend plus fort. La complicité
et la tendresse ont fait place à la
passion. Espérons que cela dure
jusqu'à nos dernières forces et le
plus longtemps possible à deux,
nous avons encore tant de choses
passionnantes à faire !
De Fabien : Tu manges tous mes
gâteaux. Tu fais jamais la vaisselle. Tu rétrécis mes pulls et tu
me cries dessus. Et c'est pour ça
que je t'aime.
D'une amoureuse à son amoureux : Mon socle, mon roc, mon
indispensable : Je n'aurais rien
réussi sans toi. Et je sais que l'on
rira ensemble quand tu liras ces
lignes car les envolées lyriques ne
sont pas pour nous.
De Lætitia à Yannick : Yannick,
mon mari, ce petit mot ici pour te
dire à quel point je t'aime, même
si ce mot n'est pas assez fort pour
dire ce que je ressens pour toi. Tu
m'as permise d'être maman trois
fois et, pour cela, je te serais éternellement reconnaissante, ainsi
que du bonheur d'être ta femme.
Bonne fête à tous.
Anonyme : Ma Youbabe, par-delà
le temps, je t'aime. Ton ange
De Geoffrey : Nous aurions pu
vivre un cliché (toi, une fille de
l'Est, et une rencontre qui s'est
faite, quoi qu'on en dise, grâce à
internet) mais chaque jour à tes
côtés m'offre le bonheur de vivre
des moments magiques.
D'Isabelle : 30 ans d'amour, lisse
comme une plage, fougueux
comme les vagues, 30 ans d'orage
et de tempête, et de reconquête...
30 ans à t'aimer et à te haïr...
comme je t'aime et je te désire.
Nicole Belleret de Bourges
Un mois déjà
C'était le 11 janvier.
Des millions de cœurs
déverrouillés...
L'oubliera-t-on avant l'été ?
Le garder en mémoire
C'est préserver l'espoir
Et pour les jeunes, la joie de
vivre
et d'écrire le plus beau livre
Celui du siècle de la paix
Qui sauvera peut être
l'humanité
Rectificatif
Dans la brève parue en page
3 de notre premier numéro,
intitulée « les binômes se
révèlent », une erreur s'est
glissée dans nos pages. Le binôme composé de Véronique
Fenoll et Jacques Fleury, tous
les deux candidats UMP, se
présente dans le canton de
Bourges 4 et non de Bourges
2 comme indiqué.
Nous présentons nos excuses
aux candidats pour cette
erreur.
Actualités
www.lebigjournal.fr
Le
Emmeline Ndongue, du panier aux urnes
L
e 25 mai dernier, Emmeline remarquées à la télé sur Sport + Ndongue faisait ses adieux lors d’émissions de plateau ou
au public du Prado. Une soi- pour commenter des matches.
rée chargée d’émotion. Depuis, la «C’est un job qui me plaît, où je
basketteuse au palmarès plus long me sens à l’aise, car je connais le
que ses bras bioniques, tant sous sujet. Cela dit, je n’en fais pas un
le maillot du club berruyer (cinq objectif de carrière… »
championnats et quatre coupes De là à s’engager en politique…
de France…) que sous celui de « Je cherchais plutôt un job au
l’équipe de France (championne sein d’une entreprise ou d’une
d’Europe 2009, vice-championne fédération, me permettant de
olympique 2012…) a donné une fédérer autour d’une idée, d’un
nouvelle orientaprojet… Mais la
tion à sa vie de
politique certaine« Je ne veux pas être
femme active. La
ment pas ! Même
une potiche »
plus surprenante
si je m’y intéresse
étant sa candidature aux élections parfois, mon seul acte politique
départementales au côté d’Yvon jusqu’ici a été, à 18 ans, de m’insBeuchon, sur le canton de Saint- crire sur les listes électorales et
Doulchard - La Chapelle - Mar- d’aller voter…»
magne.
C’est Yvon Beuchon, perce« Depuis ma dernière soirée chez vant son potentiel, qui lui tendit
les Tango, je n’ai pas eu le temps la perche au printemps dernier
de souffler. Maintenant, à moi de quand son conseil municipal vota à
saisir les opportunités pour don- la quasi-unanimité de donner son
ner une nouvelle orientation à ma nom à la salle des sports de La
vie… » Quand on est titulaire d’un Chapelle Saint-Ursin. « Il me proBachelor en communication, qu’on posa alors d’être candidate à ses
est connue et reconnue, les oppor- côtés. Je tombais des nues. Je ne
tunités ne manquent pas. Emme- savais pas en quoi ça consistait, ni
line fit ainsi quelques apparitions même comment fonctionne vrai-
3
En bref
Recensement
Lors de ses
adieux au public
du Prado,
Emmeline
Ndongue
ne pensait alors
pas du tout
qu’elle serait
candidate
aux élections
départementales.
ment un Conseil général. Mais je
lui ai promis de réfléchir, pensant
qu’il n’y aurait pas de suite… ».
« Un engagement citoyen »
Mais quelques mois plus tard,
Yvon Beuchon revint à la charge.
« J’ai quand même eu une longue
réflexion avant de dire oui. Je ne
veux pas être une potiche ; qu’on
se serve de mon image de sportive de haut-niveau pour faire de la
représentation. Même si j’ai tout à
apprendre, si je suis élue bien sûr,
j’attends qu’on me confie des missions, qu’on m’intègre à des commissions. Le sport, l’éducation, le
social, ça m’intéresse… Surtout, je
veux être une candidate sans étiquette, liée à aucun parti politique.
Parce qu’une élection départe-
Photo Ch.R.
Exit le basket de haut niveau, place
à l’engagement citoyen. Neuf mois après
le début de sa retraite, Emmeline
Ndongue-Jouanin, l’emblématique
intérieure des Tango et de l’équipe
de France, est candidate aux élections
départementales. Une sacrée surprise.
Journal
mentale, c’est d’abord un engagement citoyen. C’est seulement
quand j’ai eu la garantie que mes
desiderata seraient respectés que
j’ai dit oui. ».
Emmeline sait aussi qu’il lui faudra jongler avec son emploi du
temps. « Être conseiller départemental, même si ça demande
beaucoup de temps, ce n’est pas
non plus un métier à temps plein.
J’espère continuer avec Sport +
par exemple. Une chose est sûre,
comme je l’ai toujours fait en tant
que basketteuse, je m’investirai
complètement dans cette nouvelle
mission. »
Christian Ragot
• Sont également candidats sur ce
canton Thierry Vallée et Françoise
Le duc (DVD)
Depuis le 15 janvier et
jusqu'au 21 février prochain a lieu le recensement
annuel, qui concerne 8%
des communes de plus de
10 000 habitant.
À bourges, ce sont donc
quelques 1552 adresses
choisies au hasard qui
feront l'objet de comptages
pour l'INSEE, dans le but de
récolter toutes les informations permettant de mieux
connaître la population, de
mesurer l'évolution de la
commune, de ses ménages,
du mode et du niveau de vie
des personnes vivant dans
les logements concernés.
Petite nouveauté cette
année : la possibilité de
répondre au questionnaire
par internet.
Enseignement
supérieur :
Portes-ouvertes
Les différents établissements de formations
supérieures de l'agglomération présentent en ce début
d'année les formations qu'ils
dispensent. L'occasion pour
de nombreux jeunes de
découvrir les cursus propossés sur la ville de Bourges.
À noter, pour les futurs
étudiants :
INSA Centre-Val de Loire :
7 février de 9 à 17 heures
Comme un air de Madagascar
Six étudiants de l'IUT
ont monté, dans
le cadre de leur
formation, une semaine
d'événements autour
de la petite île
de l’Océan Indien.
À
l'origine de cette semaine à thème,
six étudiants de l'IUT de Bourges.
« Nous avons monté ce projet en collaboration avec l'association Salohy,
dans le cadre de notre DUT GEA (Gestion des entreprises et des administrations, NDLR) » L'objectif, pour eux,
est de mener à bien un projet culturel
dans son ensemble, pour acquérir les
bases de la gestion et de l'organisa-
tion d'événement. Au programme :
« Des journées à thèmes, tels que la
gastronomie, la musique, l'art en général, l'artisanat, la culture, la faune
et la flore. Nous organisons ainsi des
conférences à l'IUT de Bourges, à la
Chambre des métiers et de l'artisanat,... » Et pour apporter un peu plus
de poids à la manifestation, « nous
aurons le plaisir d’accueillir le groupe
ESTACOM Bourges :
7 février de 10 à 17 heures
K’Bossy, Pierrot Men, photographe international et Landy Andriamboavonjy,
artiste intervenant pour des lectures
de contes en musique. Ce sera également l’occasion pour un artiste d’Antananarivo, à Madagascar, le peintre et
dessinateur Aimé Raminosoa, d’exposer ses œuvres pour la première fois
hors de son territoire national. »
Tout le programme : salohy.voila.net
CFSA Hubert Curien :
7 février de 10 à 17 heures
Centre universitaire :
14 février de 9 à 17 heures
IES Sainte-Marie : 14 février
de 9 h 30 à 17 heures
ENSA Bourges : 25 mars de
9 à 21 heures.
4
Le
Journal
Interview
Du mercredi 4 février au mardi 17 février 2015
Le retour du danseur prodige
Photo : Julien Benhamou
Ce garçon n'a que
21 ans. Premier
danseur de l'Opéra
de Paris, François
Alu a déjà une
carrière que son âge
semble démentir.
Né à Fussy, il part,
enfant, étudier
la danse à Paris.
Il en revient
pour présenter
sa première
création au Palais
d'Auron. Rencontre
avec un garçon
au caractère bien
trempé, passionné,
investi et d'une belle
franchise.
Vous revenez à Bourges, votre terre
natale, pour présenter votre première
création. Pourquoi ?
C'est une culture que j'apprécie.
Mon cousin est danseur contemporain et fait beaucoup de hip-hop.
Pour moi, il faut voir les danses
comme des sœurs, pas comme
des classes. Elles représentent
la société, se mélangent. Dernièrement, une dame âgée qui a vu
danser Nicolas Sannier, mon couQu'avez-vous mis en scène ?
sin, était étonnée parce qu'il n'avait
Le concept est né de mon expépas de chaînes, ni de baggy, mais
rience personnelle. On m'a soudansait pieds nus en slim... Je veux
vent demandé de danser les clasmontrer que les danses s'inspirent
siques tels qu'ils ont été écrits...
les unes des autres, qu'il n'y a plus
et ça ne me convient pas. Pour
de frontière. Attention, il ne s'agit
moi, les danseurs ne sont pas des
pas du tout d'enchaîner un pasexécutants mais des interprètes.
de-deux puis un mouvement de
Amener notre créativité enrichit
hip-hop. Je trouve ça d'un ridicule
l'œuvre. C'est sur ce principe que
sans nom. Il s'agit de s'imprégner
j'ai travaillé ce spectacle. Nous
des influences. Par exemple, dans
allons
danser
le classique, le
sur des clas- « Les danseurs ne sont pas haut du corps
siques
mais
est traditionneldes exécutants
en
apportant
lement très tenu.
mais des interprètes »
quelque chose
Là, je conserve
de nouveau. J'ai notamment voulu
la façon dont les pas s’exécutent
intégrer un panel de danses difmais, pendant une pirouette ou
férentes. Il n'y aura pas que du
un saut, je vais y inclure un mouclassique, mais aussi du contemvement du torse pour donner de
porain, ou du hip-hop. J'ai envie
l'ondulation, le faire respirer. Cela
d'aller à l'encontre de cette tenlui amène beaucoup plus de relief.
dance à catégoriser. Aujourd'hui,
C'est plus croustillant, plus atyle classique ne se danse plus
pique.
comme dans les années 90, il
Vous avez envie de dynamiter les
s'inspire beaucoup du contemcodes du classique...
porain, qui lui a apporté la notion
Pour moi, le classique n'est pas
de texture, mais aussi du hip-hop
quelque chose de désuet. Mais il
pour le phrasé musical.
doit continuer d'évoluer. J'aimerais
Vous avez un lien particulier avec le
que le collant devienne un pantahip-hop...
lon, toujours près du corps pour
garder les lignes, mais ne plus être
s'agit surtout de conflits générationnels et cela se règle par le
aussi serré de partout... La qualité
de mouvement aussi doit contidialogue. Mais je ne peux pas aller
nuer à évoluer. Pour moi, il y a dix
contre ma morale. Quand je suis
mille façons de
sur scène, je
faire un même
mon tra« J'aimerais que le collant vends
vail aux gens, je
mouvement, on
devienne un pantalon » signe ma prestadoit pouvoir les
tion, j'en prends
interpréter.
l'entière responsabilité. Alors,
Vos prises de position doivent être
je me dois de proposer quelque
sources de conflits...
chose que j'estime être cohérent.
Quand c'est le cas, je pense qu'il
À l'opéra, les places sont hors de
prix, je ne peux donc pas aller sur
scène en me disant que je suis la
marionnette de quelqu'un.
Que se passe-t-il quand votre vision
s'oppose à celle du metteur en scène ?
Dans un premier temps, j'essaye
ce qu'on me dit. Si ça ne me plaît
pas ou si ça ne correspond pas à
ce que j'estime être juste, je ne le
fais pas. Soit on s'explique et ça
marche, soit ça persiste et dans
ce cas, je préfère arrêter. Car si je
Photo : Julien Benhamou
J
'ai eu envie de développer
mes propres versions chorégraphiques de classiques. Et,
si les danseurs ont toujours des
propositions de galas à l'international, je pense que nous avons aussi une mission, celle de défendre
notre art dans les provinces. Alors,
quand j'ai eu cette idée de spectacle, j'ai immédiatement pensé à
ma ville natale.
François Alu lors de son interprétation de Basilio dans Don Quichotte, un personnage qu'il rêvait de danser.
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Interview
Le
Journal
5
mais le tournage était prévu entre janvier
et mars, cette année, une période déjà très
chargée pour moi. Ça ne veut pas dire qu'ils
m'auraient choisi pour autant ! Mais j'aimerais tenter l'expérience.
Vous avez été élu « Homme le plus sexy de
l'année » en décembre dernier par le magazine
Têtu. Cette médiatisation vous a surpris ?
Je suis hyper content d'avoir fait cette couverture. Je trouve ça génial qu'un hétéro
soit en couverture d'un magazine gay parce
que, c'est bête à dire, mais nous sommes
tous frères. Je suis ravi de défendre la
cause gay, je n'ai aucun problème avec ma
sexualité et je trouve ça stupide d'agresser
les gens pour ça. En plus, j'adore faire des
photos. J'ai déjà pu faire plusieurs séances,
notamment avec un ami photographe, Julien Benhamou, et c'est toujours un super
moment.
Être médiatisé est rare pour un danseur classique...
Mon rêve d'enfant était de faire Basilio dans
Je fais aussi ce métier
Don Quichotte et j'ai déjà
rencontrer
du
eu la chance de l'inter- « Je rêve qu'on soit aussi fan pour
préter, à l'Opéra Bastille des danseurs que de Zidane » monde, partager des
expériences. Et puis, je
et au Japon. J'aimerais
veux contribuer à la médiatisation des danaussi jouer Solor, dans la Bayadère, pour
seurs. Montrer qu'au-delà de « Danse avec
son côté guerrier, sa gestuelle. Et j'aimerais
les stars » ou « Sexy Dance », il existe des
beaucoup danser à nouveau Frollo dans
artistes de qualité. Je rêve que les gens
Notre-Dame de Paris car c'est un réel persoient aussi fans des danseurs que de Zisonnage, un jeu de comédien qui va au-delà
dane. Il faudra peut-être attendre 2650 mais
de la danse.
je voudrais que ça arrive le plus vite posVous semblez vouloir aller plus loin que la
sible car la danse abrite un vivier d'artistes
danse...
incroyables et de gens passionnants. Je
Je serais ravi de jouer au théâtre, au cinétrouve dommage qu'on ne s'y intéresse pas.
ma, d'expérimenter d'autres choses. J'ai
Propos recueillis
envie de goûter à tout. J'ai déjà passé une
par Élise Escoffier
audition pour un film qui s'est bien passée
Photo : Julien Benhamou
Quels rôles rêvez-vous encore de jouer ?
Le danseur s'est rapidement fait remarquer par son style athlétique et ses sauts impressionnants.
lutte, ce sera visible.
Vous avez toujours eu ce caractère rebelle ?
À mes débuts, j'étais beaucoup plus docile.
Depuis, je sais quel artiste je suis. J'ai encore beaucoup à apprendre mais je vois
où j'ai envie d'aller... Et je n'ai vraiment pas
envie qu'on me dicte les choses.
seur nous fasse aborder de petites difficultés techniques, pour nous faire comprendre
le sens du mouvement. Et ça, c'était génial.
Votre ascension a été fulgurante, comment
l'expliquez-vous ?
Petit, tous les week-ends, j'étais sur Youtube à regarder des vidéos. Je mettais Le
Corsaire, Don Quichotte et je faisais les
Est-ce votre mère, votre premier professeur, qui
sauts, les tours, sur le carrelage devant la
vous a transmis cet esprit ?
télé. Ce qui n'était pas très malin d'ailleurs.
Non, du tout ! Ma mère
En tout cas, j'ai beaucoup
m'a vraiment enseigné
« Enfant, je passais 90%
travaillé, beaucoup pratila danse. C'est un très
qué. On dit que je suis
de mon temps à faire
bon professeur. Je pense
doué... ça me fait un peu
de la danse. »
qu'elle a le niveau pour
rire. C'est un peu comme
être professeur dans une
un élève qui réussit à
grande école de danse... et je ne le dis pas
l'école en travaillant, à qui l'ont dit que c'est
parce que c'est ma mère ! C'est une pernormal parce qu'il est intelligent. Moi, je
sonne très humaine, altruiste, compétente
n'étais pas un élève très studieux mais je
et dévouée. Elle peut passer des journées
passais 90% de mon temps à faire de la
entières dans le studio à créer, à chorégradanse.
phier. Je lui ai souvent dit qu'elle en faisait
Merci Youtube ?
trop. Mais ses conseils sont très justes, elle
s'adapte à chaque enfant, fait du cas par cas,
s'adapte aux limites. Il arrive encore qu'elle
me donne des conseils très pertinents, que
je prends avec beaucoup d'humilité.
Comment se sont passés vos débuts avec elle ?
Merci Youtube ! Moi qui n'avais pas la
chance d'aller voir des spectacles tout le
temps, à Paris ou ailleurs, j'ai voyagé avec
internet. Je regardais tout ce qui se faisait.
Je connais toujours par cœur les dialogues
des documentaires que je regardais, c'est
dire.
Un peu comme ceux qui ont une mère prof
de français au collège. C'était assez exploPourquoi le classique alors ?
sif, avec de grands moments de bonheur.
J'en garde de très beaux souvenirs. Grâce à
Le classique, c'est à cause de Patrick Duelle, quand je suis arrivé à l'école de danse,
pont. Un danseur hors du rang, complèteje savais déjà un peu
ment atypique, qui bondanser. Mais, là, on m'a « Je sais quel artiste je suis » dissait partout, faisait
dit : « Tout ce que tu as
des triples tours dans
appris, tu l'oublies et
tous les sens... Un chien
tu recommences à zéro ». Pour moi, plutôt
fou. Quand je l'ai vu, j'ai su que je voulais
mourir, jamais je n'ai voulu oublier ce que
faire ça... et ma mère m'a dit que c'était de
ma mère m'avait appris.
la danse classique. Elle avait déjà essayé
de m'apprendre mais je n'aimais pas la
Comment avez-vous vécu cette période ?
musique, j'étais le seul garçon, on ne faiAu début, je m'ennuyais un peu car on ne
sait que de la barre... Moi, je voulais sauter
faisait rien du tout. J'avais le cafard tous
et faire des pirouettes ! Alors elle m'a fait
les jours, j'étais loin de mes parents... Et
essayer le modern jazz et j'ai adoré. Mais
je m'attendais à sauter partout alors qu'on
après ma découverte de Patrick Dupont,
recommençait tout ce que je détestais. J'ai
j'ai pris mon mal en patience et j'ai relevé
dû attendre si longtemps pour qu'un profesle pari.
6
Le
Actualité
Journal
Du mercredi 4 février au mardi 17 février 2015
Bourges-Sancerre : 3 776 km après
Depuis les pionniers, partis en 1951,
des milliers de randonneurs ont relevé
le défi de parcourir les 59 kilomètres
séparant la cathédrale Saint-Étienne
de Bourges du Piton de Sancerre.
Un départ au cœur d'une froide nuit
hivernale qui rassemble toujours
autant d'amateurs, à la recherche
d'une expérience unique.
Sancerre, invariablement organisé
le troisième dimanche de février
(soit le 15 cette année).
Évolution du modèle
Archives J. B.
Robert Maillerie est à la tête du
bataillon de 120 bénévoles qui
préparent l'événement : « Ce n'est
pas de trop », confie cet ancien
directeur d'une association d'insertion professionnelle, 68 ans
et bon marcheur... Normal quand
Archives C.T.B.
Aujourd'hui, la randonnée s'est
adaptée en proposant trois distances : 59, 32 et 19 km. Paradoxalement, ce sont les Cyclotouristes
Berruyers, plutôt spécialistes du
vélo, qui se chargent de l'organisation. Une bonne manière de
mettre le pied à terre et d'occuper
son hiver avant la reprise des balades sur deux roues.
Une fois le soleil levé, la marche sur les chemins de terre se révèle plus aisée.
on est président de la fédération
Dès les petites heures du samedi,
de randonnée. Et comme pour
je suis sur le pont avec une équipe
bon nombre de membres du club,
de 15 personnes pour le mettre en
cyclotouriste n'est pas un mot
place. »
très adéquat pour
Autre pilier de
le décrire. Dans
la
préparation
« Notre
principale
le club, les tâches
pour les orgapréoccupation
sont multiples et
nisateurs : le
ceux qui occupent
est la sécurité »
r av i t a i l l e m e n t .
les premiers postes
Les points sont
doivent aussi être opérationnels
indispensables pour les lonsur les derniers. « Notre pregues distances mais font aussi
mière tâche : les inscriptions, qui
tout leur charme, véritables lieux
s'opèrent jusqu'à la dernière mid'échanges entre participants.
nute », récapitule le président.
« L'époque des pauses avec vin
« Ensuite, notre principale préocchaud et omelette au jambon
cupation est la sécurité. Désorest révolue depuis longtemps,
mais, les randonneurs sont équimais cela permet de raconter
pés d'un baudrier et d'une lampe.
des anecdotes pittoresques ! »,
La gendarmerie et la Croix-Rouge
se souvient Robert Maillerie.
sont également présentes sur le
« Depuis, les choses ont bien
parcours, ce qui permet de rasévolué, on est sur des classurer les familles. Enfin, il faut
siques : pain, fromage, jambon,
s'assurer d'un balisage efficace.
chocolat... mais plus d'alcool ! »
Il y a trente ans, les marcheurs étaient déjà nombreux.
Pratique
Trois distances au choix :
59, 32 et 19 km.
Les prix de base pour les engagements : 13,
9 ou 3 €. Majorés avant l'épreuve.
Inscription : CTB, BP 46, 18001 – Bourges
Cedex - ou au 06.33.35.89.04. Également à
l'Hôtel de ville de Bourges (mardi, mercredi,
jeudi de 16 heures à 18 h 30), à Morogues
ou à Sancerre. Enfin, également au dernier
moment, sur place, ce qui n'est pas l'idéal
pour permettre une bonne organisation de
la marche.
Départ : Bourges à minuit ; Morogues à
5 heures ; Entre 7 heures et 8 h 30 à Sancerre.
Des cars sont prévus pour aller à Morogues : départ de Séraucourt à 4 heures, dix
minutes plus tard au centre nautique. Des
cars assurent également le retour. Remise
des récompenses à 12 heures aux caves de
La Mignonne à Sancerre.
Prévoir un gilet de sécurité fluo jaune et un
éclairage.
La cérémonie de récompenses,
aux caves de la Mignonne, a également évolué. « Nous l'avons
simplifiée avec quatre trophées
Archives J. B.
E
n 1951, quand un groupe
de copains décida de rallier Bourges à Sancerre,
le départ se faisait de la rue
Moyenne, à hauteur de la Poste,
pour s'enfoncer, sur le coup de
minuit, dans la nuit noire, direction Sancerre, avec une 4 CV pour
ouvrir vaguement la route. Le petit
groupe ne le mesurait pas encore
mais Bourges-Sancerre venait de
naître et n'allait cesser de croître,
au point de créer un épiphénomène dans le Cher. Car en dehors
de cette manifestation établie,
trois voire quatre randonnées mobilisent, chaque dimanche, près
d’un millier de concurrents venus
prendre un bol d'air, se détendre et
échanger tout en cheminant. Des
marcheurs qui se préparent également pour ce fameux Bourges-
Certaines années ont vu le verglas
compliquer la marche !
www.lebigjournal.fr
Actualité
Le
Journal
7
André Rousseau :
marcheur précurseur
Archives J. B.
de grosses chaussures de
marche, d'autres partaient en
chaussures de ville avec le traditionnel pantalon en velours. »
Et ce n'est pas la seule chose
qui a changé. « Côté alimentation, on était moins rigoureux
que maintenant. On dégustait
des huîtres avant le départ, on
mangeait la soupe à l'oignon
du côté de Parassy et, bien
sûr, on buvait un petit verre
ou même parfois de la goutte.
C'était aussi l'époque où certains effectuaient le retour sur
Bourges comme ils ont fait
l’aller vers Sancerre... comme
Gauvreau, un arbitre de boxe
bien connu à l'époque. »
Les marcheurs sont aujourd'hui bien équipés et préparés.
grande part du ravitaillement est
périssable ! Prévoir les justes
quantités n'est pas chose aisée
Prévoir l'imprévisible
car la participation peut varier de
2 à 3.000 randonneurs, selon les
Comme pour toutes manifestacirconstances.
Heureusement,
tions d'extérieur, Robert Maillenos équipes sont très réactives. »
rie doit anticiper au maximum et
Mais alors, comment se présente
conjuguer avec un grand nombre
la 64e édition ? « Elle sera parmi
de paramètres. « Nous n'avons
les plus longues avec 59 km de
jamais annulé suite au mauvais
parcours. Nous avons voulu évitemps, comme ont dû le faire nos
ter un passage délicat qui déviait,
amis du Châteaumeillant-Toulxnaturellement, les
Sainte-Croix,
organisé le di- « L'époque du vin chaud randonneurs vers
un champ de blé
manche suivant.
est révolue »
qui serait dévasté
Mais il faut parer
après le passage de la troupe.
à toutes les éventualités côté baliNous passerons aussi par la Tour
sage, en cas de neige, de pluie...
de Vesvre, un haut lieu touristique.
On peut devoir éviter des zones
L'idée, c'est de redonner à nos
inondées. »
marcheurs, venus de 75 déparAlors, si Bourges-Sancerre n'est
tements et parfois de l'étranger,
pas une question d'argent, il faut
l'envie de revenir chez-nous. »
malgré tout équilibrer un budget
de 30.000 €. « Une annulation
aurait des conséquences car une
Jacky Bavouset
É.E.
majeurs, dont le fameux Coq de
Bourges-Sancerre. »
Écrivain à ses heures, André Rousseau conserve précieusement sa célèbre
machine à écrire d'époque.
L'ancien président des randonneurs,
également journaliste, a souvent écrit
sur le Bourges-Sancerre. Rien d'étonnant
s'il comptabilise 15 participations à l'événement.
A
ndré Rousseau est un per« Mon père était le président des
sonnage bien connu des BerCTB (Cyclo-Touristes Berruyers
NDLR) de l'époque. Il n'était
ruyers. Son père, libraire à l'end'ailleurs pas très favorable à ce
trée de la rue Mirebeau, était déjà
genre d'épreuve... Mais d'autres
une figure du centre-ville. André,
lui, affiche aujourd'hui 89 prinpersonnages, dont l'avis pesait
temps d'une vie
lourd dans la
« Côté alimentation,
cité,
comme
bien
remplie.
BaraSa longue car- on était moins rigoureux » Roger
ton ou Charles
rière au Berry
Rancier, avaient fait le forcing.
Républicain en fait la mémoire vivante d'une ville qu'il a vu évoluer.
Voilà comment une poignée de
Comme son quartier d'enfance,
courageux prit le premier départ,
en novembre 1951, devant le bar
aujourd'hui au centre de toutes
de la Poste. Bien des choses ont
les attentions avec l'arrivée d'Avaévolué depuis... notamment au
ricum. Alors, forcément, André
Rousseau a connu la première
niveau de la tenue. » Pas de gilet
des soixante-quatre éditions du
jaune à l'époque, bien sûr, mais
au-delà... « Si certains avaient
Bourges-Sancerre.
Le
Journal
OURGES NFO
RATUIT
Le BIG Journal en
dépôt dans
votre commerce ?
Il suffit de demander !
[email protected]
De narrateur de l'épreuve,
André Rousseau passe rapidement de l'autre côté, pour
totaliser pas moins de quinze
Bourges-Sancerre à son actif.
Il fallait bien montrer l'exemple
puisqu'il était devenu le président des organisateurs de
randonnées pédestres. Il sera
du cinquantième anniversaire :
« Je faisais l'épreuve mais mes
collègues me demandaient
toujours un papier. Pas facile,
l'après-midi, de surmonter le
coup de fatigue. ».
La vie d’André, véritable roman,
mériterait une édition spéciale
du BIG Journal à elle seule.
Savez-vous, par exemple,
qu'il a effectué son voyage de
noces à Venise ? Classique ?
Pas vraiment... le couple s'est
rendu à Solex dans la cité
des amoureux. Oui, depuis
Bourges. Et puis, en véritable
marcheur, l'homme est parti
déguster un plateau d'huîtres
à La Rochelle... en parcourant
à pied les 380 km séparant
Bourges de l'Océan. Un roman,
on vous l'a dit.
J. B.
8
Le
Journal
Agglo
Du mercredi 4 février au mardi 17 février 2015
Les marais entrent en cure
En bref
Stage de danse africaine
Les cours d'eaux
qui serpentent dans
les marais n'en ont
parfois plus que le nom...
Complètement envasés,
parfois bloqués
par des plantes invasives,
ces coulants font l'objet
d'un nettoyage progressif,
entamé dans les marais
du haut.
L'association Garlézana (danse et
percussions africaines) organise un
stage de danse africaine, animé par
JC et les batteurs de l'association, le
samedi 7 février de 15 à 18 heures,
salle du Grand-Meaulnes, rue Louis
de Raynal à Bourges. L'occasion de
découvrir des danses originales et
souvent impressionnantes, que l'on
soit débutant ou confirmé.
Tarifs : 20 euros (adhérents)
ou 30 euros (non-adhérents).
Renseignements : garlezana@gmail.
com – 06.58.53.67.65.
S
L'Automobile-club Formations
organise des stages de récupération
de points. Les prochaines sessions
se tiendront les 9 et 10 février, puis
les 23 et 24 février.
Ces stages s'effectuent dans
les locaux de l'association, 40,
avenue Jean-Jaurès à Bourges.
Renseignements : 02 48 24 01 36.
É. E.
ous la fine pluie bruissante d'un matin d'hiver, un drôle d'engin amphibie
serpente dans les marais. À l'une de
ses extrémités, une pelle qu'il plonge régulièrement dans le coulant. Elle en ressort
couverte de vase, des sédiments issus des
berges et des cours d'eau extérieurs. Une
petite manœuvre et la vase est déposée sur
la berge qu'elle avait quittée. « Si cet entretien n'est pas réalisé, les parcelles s'effondrent peu à peu, érodées par le fond »,
explique Pascal Blanc, maire de Bourges,
bottes de pêcheurs au pied. « Et la vase
accumulée bloque le cours d'eau, mettant
en péril l'équilibre des marais. »
Stages récupération de points
L'engin amphibie permet d'arracher les plantes invasives, elles seront ensuite portées à la déchetterie.
précise Pascal Blanc. « Elles nous font remonter les parcelles en friche, ce qui nous
permet de retrouver les propriétaires et de
trouver de nouveaux locataires. » Éviter
les friches contribue à la bonne tenue de
l'ensemble des marais, un poumon vert à
l'équilibre délicat.
remplace parfois la pelle pour arracher les
plantes invasives qui bouchent certains coulants. « La jussie et la myriophylle se développent très vite et contribuent à l'envasement en empêchant l'écoulement de l'eau. »
Un entretien durable
Si l'opération se déplacera dans d'autres
Intervention urgente
zones, les parties nettoyées devraient le
rester. « Cela faisait très longtemps que
Cet envasement est particulièrement cririen n'avait été fait sur ce point », ajoute
tique sur certains secteurs, répertoriés
Sébastien Cartier. « C'est pourquoi nous
par les deux associations de maraîchers
reprenons la main et que nous ferons des
qui veillent sur les 135 hectares de paropérations régulières pendant cinq ans.
celles. « Nous avons donc commencé par
Mais là où nous sommes intervenus, c'est
les marais du haut », précise Sébastien
durable. » À condition, aussi, que les proCartier, maire-adjoint délégué à l'écologie
priétaires fassent leur part. Reet au développement durable.
devenu attirant pour un certain
« Des études nous ont montré
que le régime hydraulique des « L'intervention nombre de Berruyers désireux de
est durable » se créer un petit potager en ville,
marais n'était plus suffisant, perles marais font parfois les frais de
turbé par l'envasement. D'où la
ces nouveaux arrivants qui n'ont pas mesunécessité pour la municipalité d'intervenir
ré l'investissement personnel nécessaire.
sur ces terrains pourtant privés. »
« Une parcelle, ça ne coûte pas cher mais il
En effet, selon la loi, les cours d'eau entre
y a du boulot derrière », souligne ainsi Pasdeux parcelles appartiennent, pour moical Blanc.
tié, à chaque propriétaire des berges qui
l'entourent. « Malheureusement, l'entretien
Sensibiliser
n'est pas toujours assuré », regrette Pascal
Un travail de sensibilisation réalisé par les
Blanc. Une première tranche est réalisée il y
deux associations de maraîchers, l'AMB
a deux ans. À chaque phase, 50 000 euros
(Association des Maraîchers de Bourges)
sont investis. Des prélèvements sont égaleet Patrimoine des Marais, qui s'étend à la
ment effectués pour connaître plus précisédétection des friches. « Il y a une vraie collament l'état du marais.
boration avec les deux associations, ce qui
Le désenvasement n'est pas la seule action
n'était pas le cas il y a quelques années »,
réalisée pendant ces opérations. La fourche
É. E.
L'entreprise choisie
pour le nettoyage
des marais utilise
un engin amphibie
pour récupérer
la vase au fond
des coulants.
É. E.
Dossier
www.lebigjournal.fr
Le
Journal
9
Nouveau départ en centre-ville
L'ouverture
prochaine du très
attendu Avaricum
doit changer
la donne pour
le commerce
de centre-ville.
Une nouvelle
impulsion qui fait
naître beaucoup
d'espoir chez les
commerçants, bien
décidés à travailler
pour redynamiser
leurs rues.
C
É. E.
omment redynamiser le
commerce de centre-ville ?
Cette question, souvent
posées aux commerçants comme
aux élus, a peut-être trouvé sa
réponse pour le centre-ville de
Bourges. Le choix d'implanter
Avaricum, centre commercial ouvert, et ses enseignes nationales
en plein cœur de ville est une
démarche originale, rarement tenTout sera prêt le 17 février, soir de l'inauguration officielle d'Avaricum.
tée. D'autant que le projet combine
nir les gens en centre-ville. Mais
offrir. » Et s'il s'agit bien de profiter
commerces, habitations et parking,
pour
y
parvenir,
il
fallait
tenir
de cet élan, chaque association de
apportant donc les consommacommerçants voit aussi l'occasion
compte des envies d'achat des
teurs, les boutiques et le moyen de
de faire évoluer les commerces du
gens », estime Thierry Boyer, préles rejoindre en un seul lieu. Au fil
centre-ville.
sident de l'association de commerde sa construction et de son émerçants Bourges Boutiques en ville.
gence le long du cours Avaricum,
Proposer autre chose
« Tous les centre-villes
le centre commercial
perdent
de
la
fréquen« L'offre
créé la demande. Nous
a eu le temps de faire
« Il faut avancer
tation parce que les
ouvrons entre midi et deux et,
parler. Chez les petits
tous ensembles » gens partent ailleurs généralement, il y a du monde »,
commerçants, la prechercher les grandes
explique Marie Lasne, nouvellemière crainte a, peu à
enseignes.
Une
grosse
locomoment installée en haut de la rue
peu, laissé place à un espoir, celui
tive peut donner l'envie de revoir
d'Auron. « Les gens ne remontent
de pouvoir profiter de l'appel d'air
le centre-ville et de profiter, alors,
pas la rue car ils pensent que tout
créé par les enseignes à venir.
des autres commerces qu'il peut
est fermé. Mais s'ils savaient, ils
« Je pense que cela va faire reve-
viendraient. À quoi bon s'enfermer
monie Table et Déco ».
Un lieu où elle choisit ses pièces et
pendant deux heures pour manger dans son arrière-boutique ? »
a su créer une ambiance personNouvelle
comnelle. « L'impormerçante
mais
tant est de trou« L'offre créé la demande » ver des choses
femme
d'expédifférentes à prorience dans la
gestion d'entreprise, Marie s'est
poser. La force d'un commerce
lancée en octobre dernier pour oucomme nous est de pouvoir disvrir, avec une binôme spécialisée
cuter avec les clients, les écoudans la vente, sa boutique « Harter pour analyser leurs besoins.
suite page 10
Avaricum : les enseignes
parfumerie et cosmétiques d'Europe.
prévoit 18 ouvertures en France
en 2015.
Kiko : C'est le phénomène du
Catimini : Marque française de
Habitat : Sur deux étages et 1
000 m2 de surface, des meubles
et des accessoires de décoration.
Foot Locker : Un spécialiste du
One Step : Marque de vêtements
Zara : Sur deux étages et 1600 m2,
Histoire d’or : Premier bijoutier
surface de vente de 1 500 m2
qui proposera, sur un tiers, de
l'alimentaire et, sur deux tiers, la
mode et la beauté.
une référence de la mode.
La chaîne espagnole ouvre aujourd'hui une boutique toutes les
trois semaines dans le monde.
make-up abordable, très prisé des
plus jeunes.
sport et notamment de la chaussure de sports,
de France de part ses implantations.
Comptoir Del'Gusto : Restau-
Mango : Sur 1 000 m2, c'est une
autre marque phare du vêtement.
ration rapide italienne qui proposera des recettes originales et des
pâtisseries maison.
Marionnaud : Fondée à Paris
My Sushi : Une enseigne de
par Bernard Marionnaud, c'est la
troisième plus grande chaîne de
sushis en pleine expansion qui
vêtements pour enfants créée en
1972 à Cholet.
pour femmes.
New Yorker : New Yorker est une
marque de vêtements allemande,
très appréciée des jeunes.
Franck Provost : Le coiffeur n'a
plus besoin d'être présenté.
Acuitis : Ce sera l'opticien du
centre commercial.
DAB Société Générale : Un
point de retrait bancaire. Indispensable.
Marie Lasne
a ouvert,
en octobre
dernier,
"Harmonie
Table
et Déco"
rue d'Auron.
É. E.
Monoprix : Un magasin d'une
10
Dossier
« Cette inauguration sera une fête »
Journal
Le
Du mercredi 4 février au mardi 17 février 2015
Suite de la page 9
Prendre des initiatives
É. E.
On a une proximité qui permet de
répondre à leurs attentes. Et puis,
il faut proposer tous les prix, pour
que les gens se sentent à l'aise,
trouvent quelque chose de beau,
d'utile et d'abordable. » Candidate pour participer au nouveau
bureau de l'association des commerçants de la rue d'Auron, elle
milite pour une extension de son
champ d'activité. « Il faut inclure
les rues adjacentes, que l'on parle
du "quartier d'Auron" et lui donner
un sens. Cela passe aussi par des
animations. »
La nécessite d'animation, d'une
vraie vie de quartier, la rue Bourbonnoux l'a bien comprise. « Nous
travaillons en collaboration avec
l'association de riverains », explique Agnès Formont, présidente
de l'association Amicale Bourbon-
É. E.
Thierry Boyer, président
de l'association de commerçants
Bourges Boutiques en ville.
Agnès Formont, présidente
de l'association Amicale Bourbonnoux.
noux. « Entre les nocturnes, le
Noël Blanc, le P'tit Montmartre,
on est parvenu à réunir des bénévoles autour de manifestations
qui ont un beau succès. Les nocturnes devaient finir à 23 h 30 à
l'origine, certaines boutiques ont
fermé à une heure du matin. »
Pour Agnès Formont, le dynamisme du centre-ville est aussi un
combat « Je me bats parce qu'on
a des idées et il faut avancer tous
ensembles pour les mettre en
place. » Et si elle salue la volonté
de la nouvelle municipalité, « il ne
faut pas s'éparpiller ». « Ils veulent
lancer trop de choses en même
temps, nous devons avancer point
par point. Par exemple, les panneaux en haut de la rue pointent
des commerces qui n'existent
plus. Il faut revoir l'affichage, permettre aux gens de trouver plus
facilement les commerces. Il fau-
Anthony Pinon,
directeur du centre
commercial Avaricum,
se prépare à l'ouverture.
L'occasion de revenir
sur la philosophie
de ce centre commercial
ouvert, qui a permis
de faire revenir
de grandes enseignes
en centre-ville.
P
our Anthony Pinon, directeur
d'Avaricum, les journées sont
chargées, à quelques jours de l'ouverture. « Tout sera prêt et cette
inauguration sera une vraie fête.
Nous avons quelques belles surprises au programme... je n'en dis
pas plus. » D'autant que du côté
des enseignes aussi, certaines
ouvertures encore non annoncées
devraient faire bien des heureux...
L'occasion de revenir sur ce projet
tant attendu. « Nous sommes sur
un programme en plein cœur de
ville, pas à côté mais sur le "parcours shopper". C'est complètement nouveau. Mais c'est ce
choix, cette nouveauté, ce positionnement qui a permis le retour
drait également mettre le parking
Louis Lacombe en zone bleue et
permettre à la navette de passer
par la rue Bourbonnoux. »
Si l'ouverture d'Avaricum devait
créer une émulation, c'est déjà
de grosses enseignes en centre- et la mairie pour la mise à disposition des locaux. » Des embauches
ville. »
Et au-delà de l'intérêt commercial qui ne sont pas terminées. « Des
du centre, c'est à tout le commerce enseignes ouvriront après le 18 féqui l'entoure que le directeur s'inté- vrier donc le recrutement contiresse. « L'idée est d'apporter de nue. Au final, Avaricum va créer
l'animation dans ces villes de taille une grosse centaine d'emplois
moyenne. C'est un nouveau pou- directs. »
mon, une respiration. Les com- Dernier objectif pour Avaricum :
merçants l'ont compris et nous tra- « Redonner une modernité au
commerce
avec
vaillons main dans
« De belles surprises
horaires
d'ouverla main pour faire
ture plus forts ».
bouger le centrepour l'ouverture »
Le centre sera
ville. » Cette volonté
d'avancer ensemble se traduit ainsi ouvert six jours sur sept, de
ainsi dans l'implication d'Avari- 9 h 30 à 19 h 30, excepté pour
cum dans la création de l'Office du Monoprix, qui ouvrira de 8 h 30
Commerce. « On nous l'a deman- à 20 heures. Le centre sera donc
dée et nous allons prendre part à ouvert entre midi et deux mais pas
cette initiative bénéfique pour tout le dimanche. « Si cela arrive, ce
seront des ouvertures exceptionle monde. »
nelles, comme la loi les encadre. »
Emploi et horaires
Si l'impact commercial ne pourra
se mesurer qu'après quelques
mois de fonctionnement, l'ouverture a déjà eu son premier effet :
créer des emplois. « La cellule de
l'emploi a rassemblé tous les acteurs du département : la Mission
locale, la CCI (Chambre de commerce et d'industrie), Pole Emploi,
Cap Emploi pour l'emploi des personnes en situation de handicap
réussi. L'Office du Commerce, qui
doit réunir les différentes associations de commerçants, devrait voir
le jour début juillet. Le symbole
d'une envie, partagée par tout le
centre-ville, d'être « solidaires »
Les chiffres :
• 78 millions d'euros
d'investissement global
• 12 800 m2 dont 9 500
de surface de vente
• 56 logements en accès
à la propriété
• 25 logements sociaux
• 1 terrasse végétalisée
• 350 places de parking
pour relancer l'attractivité d'un
cœur de ville qui a tous les atouts
pour séduire.
Dossier réalisé
par Élise Escoffier
l'avis des commerçants
Qu'attendez-vous de l'ouverture d'Avaricum ?
Ramzi
Marie-Pierre
Danièle
30 ans
Orol Informatique
Rue Édouard-Vaillant
42 ans
Bouquinerie Pass'Age
Rue Bourbonnoux
54 ans
Flash Marques
« Nous avons ouvert en nous projetant sur l'ouverture d'Avaricum.
Je pense que le centre-ville va
redescendre vers le centre commercial, en partant de la Fnac.
Ici, nous sommes proches d'un
parking, les gens peuvent se garer pour apporter leur matériel. Et
comme nous sommes un centre
de réparation Apple, les gens
viennent de Nevers, Châteauroux,
Saint-Amand pour ça. Ce qui se
combinera bien avec Avaricum. »
« Pour moi, c'était un peu l'arlésienne. Mais, à choisir, je préfère
qu'on ouvre quelque chose en ville
que route de la Charité ou à SaintDoulchard. J'espère simplement
que cela ne fera pas trop de tort
aux petits commerçants. Il y aura
une attractivité au départ avec
toutes ces grandes enseignes
mais il faudra que ça perdure. Et
que les gens continuent de s'intéresser, à côté, à des commerces
différents, indépendants. »
Chantal
Jean-Marc
56 ans
Boudet
Rue Moyenne
53 ans
Torréfaction d'Auron
Rue d'Auron
« J'espère vraiment qu'il y aura
des retombées mais je trouve que
ce n'est pas la meilleure période
pour ouvrir. C'est très calme partout. Mais le commerce attire le
commerce. Il faut de la concurrence, c'est très bien. Plus on est
de commerçants, plus on travaillera. Cela créé une dynamique positive qui attire les gens. J'espère
qu'ils bougeront, se promèneront.
Je trouve juste dommage l'absence de stationnement gratuit. »
« Je ne sais pas quoi en penser.
J'espère que cela amènera du
monde jusqu'à la rue d'Auron mais
je reste dubitative. Ici, nous ne
sommes pas tout près du centre
commercial... C'est proche pour
les gens habitués à la ville mais
ceux qui viennent de la campagne
aiment se garer juste devant le
commerce. Je crains un peu un
effet « soufflé ». Après la curiosité
de départ, cela peut retomber en
deux ou trois ans. »
« Mon attente est que cela redynamise et redonne de l'attractivité
au centre-ville. Il faut donner envie
aux gens de venir et les enseignes
puissantes peuvent le permettre.
Une fois en ville, s'ils sont en quête
d'une chose précise, les gens la
prendront et repartiront. Mais s'ils
ne trouvent pas, soit ils repartent,
soit ils se promènent. En tout cas,
cela participe à un élan sur le
centre-ville et si la fréquentation
est suffisante, on le verra. »
Rue Coursalon
Dossier
www.lebigjournal.fr
Le
Journal
11
« Pas d'uniformité mais une unité »
Philippe Mercier, premier maire-adjoint délégué au commerce,
ne « considère pas que le centre-ville se meurt ». Si Avaricum
en sera la locomotive, sa redynamisation passera aussi
par une meilleure coordination entre commerçants et politiques.
L'activité du centre-ville de Bourges
est-elle satisfaisante ?
C
de proximité et de qualité car les
enseignes qui se trouvent dans le
cœur de ville proposent des produits différents de ce qu'on peut
trouver en périphérie. Malgré tout,
je n'oppose pas commerce de
périphérie et commerce de centreville, chacun a sa propre clientèle.
ontrairement à ce qui peut
être véhiculé, je ne considère
pas que le centre-ville se meurt.
Quand je me suis présenté aux
commençants à mon arrivée, j'ai
réalisé qu'ils considèrent également qu'il y a une vie au cœur de
Avaricum a, en cela, un positionneville. On ressent une activité, les
ment différent...
gens viennent faire leurs courses
La particularité d'Avaricum est de
ici et ce ne sont pas forcément
permettre d'attirer de grandes endes Berruyers. Les départements
seignes qui auraient pu se mettre
limitrophes, l'Indre et la Nièvre,
en
périphéapportent
un
rie.
Ceci
pour
flux de per« La qualité du centre-ville
deux raisons.
sonnes vers ce
est qu'il n'y a pas d'uniformité D'abord parce
centre-ville qui
mais une unité »
qu'elles consia un attrait pardèrent qu'il y a
ticulier, alliant le
une activité au cœur de ville. Sicommercial et l'historique.
non, elles ne seraient pas venues.
Comment se positionner face aux
Elles ont étudié le potentiel financentres commerciaux de périphérie ?
cier et elles ne sont pas allés à
La qualité du centre-ville est
Châteauroux ou à Nevers mais à
qu'il n'y a pas d'uniformité mais
Bourges, dans un centre commerune unité. C'est un commerce
cial ouvert. La deuxième raison,
Parking : Les abonnements autorisés
c'est sa dimension humaine avec
une unité dans les commerces
proposés et l'attrait urbain du
quartier.
Quel sera son impact sur le commerce de centre-ville ?
Avaricum doit être le moteur des
autres commerces de centre-ville
et je pense que les commerçants
en sont convaincus. Cela va leur
permettre de profiter de cette
grosse locomotive. L'effet déjà positif est que cela a donné l'impulsion d'une volonté d'unité.
Vous voulez parler du futur Office de
commerce, qui va rassembler les
différentes associations de commerçants...
nistration. L'objectif est d'apporter
Quand nous sommes arrivés, nous
un soutien logistique aux associaavons pris en main ce projet d'Oftions existantes pour leurs projets,
fice du Commerce et d'artisanat.
en lien avec les institutions. Vous
Nous avons voulu être un parteavez notamment l'idée de partenaire privilégié et, grâce à l’impulnariats avec les stationnements
sion de la CCI
pour offrir des
(Chambre de « On sent une volonté unanime heures,
d'un
commerce et
site
internet
d'avancer ensemble »
d'industrie) et
commun,
de
de la CMA (Chambres des métiers
newsletters entre commerçants.
et de l'artisanat), nous commenIl y aura également une synergie
çons à mettre en place son architrès importante entre l'Office du
tecture. Elle ne verra pas le jour au
Commerce et l'office du tourisme.
18 février comme Avaricum, mais,
Son directeur est tout à fait parje l'espère, au 1er juillet.
tant pour la créer et travailler ensemble.
Quels vont être ses actions ?
Pourquoi une telle structure n'exisL'idée est de créer des outils d'anitait-elle pas ?
mation et de communication, d'an-
É. E.
ticiper les mutations et d'accompagner les commerces. Ce sera
un outil fédérateur, avant tout, et
autonome, avec un conseil d'admi-
Réparties sur deux niveaux, les 350 places de parking disponibles
au dessus du centre commercial seront ouvertes au public aux
heures du centre et en permanence pour les abonnés. « Nous
prendrons, au maximum, une centaine d'abonnements », explique
Paul Malet, manager régional de la société Inter Parking, choisie
par Sogeprom pour gérer cet espace de stationnement. Et, si les
tarifs abonnements ne sont pas encore définis, ils seront « calés
sur ce qui se fait dans la ville ». « Nous ne sommes pas là pour
appliquer des tarifs parisiens, nous nous adaptons à chaque
ville. »
Et pour les utilisateurs du centre commercial, les prix ont été
définis pour inciter les automobilistes à s'attarder dans le centreville. « La première heure coûtera un euro mais la deuxième sera
gratuite. Cela permettra de prendre le temps de profiter et d'éviter
aussi que les gens se dépêchent pour bénéficier d'une première
tranche gratuite, comme cela peut être le cas ailleurs. » Il faudra
ajouter un euro à chaque heure supplémentaire et compter huit euros pour vingt-quatre heures.
La société espère, plus tard, pouvoir proposer un partenariat avec
les commerçants pour permettre la validation de tickets.
Philippe Mercier,
premier maireadjoint délégué
au commerce,
veut intensifier
les échanges
et avancer en
collaboration avec
les associations.
Il a manqué la volonté politique,
peut-être, de créer l'union. Il y
avait un gros travail à effectuer
sur la relation commerçants-poli-
tiques. Elle n'existait pas vraiment,
on manquait d'échanges. Chacun
a ses priorités dans la gestion
d'une commune, personnellement, j'aime le commerce, j'aime
l'artisanat, j'en fais donc une priorité. D'autant que nous sommes
libres de nos mouvements si nos
idées sont cohérentes. Le maire
nous demande juste d'avancer.
Et, depuis quelques mois, on sent
une volonté unanime d'avancer
ensemble.
L'impact d'Avaricum n'est-il pas
difficilement mesurable ?
Tant que l'on n'est pas baigné dans
le système, on n'en voit pas la globalité. On verra l'effet de tout cela
dans un an. Il faut avoir du recul
pour apprécier. Aujourd'hui, il est
ridicule de faire une projection tant
que ce n'est pas ouvert.
Propos recueillis par É. E.
12
Le
Conso
Journal
Du mercredi 4 février au mardi 17 février 2015
Cadeaux malins de Saint-Valentin
a mode du DIY (Do it yourself
– fais-le toi-même) bat toujours
son plein. Alors, sur internet, les
tutoriels et autres printables (étiquettes, cartes et autres décos à
imprimer) sur le thème de la SaintValentin ne manquent pas. Un
vivier très utile quand on a deux
mains gauches et une inspiration
artistique limitée, d'autant qu'il y
en a pour tous les goûts (même si
le rose et les cœurs reviennent de
manière étrangement régulière…).
Nous sommes allés faire notre petite sélection, de la cuisine au véritable bricolage pour
les plus
entraînés. Et
si, vraiment,
vous ne
trouvez
pas votre
bonheur, il
vous restera toujours
le collier de
nouilles ou
la boîte de
camembert
recouverte de
coquillages.
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es vid nticité,
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réalis
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s m êm
Parfoi
plus.
lequel on insère un petit mot doux.
On glisse une petite meringue
pour fermer, on applique de la
ganache ou de la confiture et une
deuxième meringue : le trompel’œil est parfait, effet garanti. Vous
pouvez aussi ajouter des bonbons
à l'intérieur pour les vrais gourmands.
(1)
(2)
Bricolage : niveau débutant
Pas besoin d'être Mac Gyver pour
réaliser un mug personnalisé (5).
Il suffit d'une tasse vierge, d'un
feutre pour porcelaine et d'un message à transmettre. Vous pouvez
recouvrir la tasse d'une longue
déclaration d'amour, faire la liste
de ses petits défauts et de ses
grandes qualités, bref, à
vous de jouer.
Étape supérieure : la
carte pop-up (6). Pas de
panique, même si cela
paraît compliqué, des
printables existent (sur
www.minieco.co.uk
par
exemple), il suffit d'imprimer et de découper sur
les bons pointillés. Enfin,
on aime beaucoup le coup
de la pince à linge (7).
Si c'est pas mignon...
Aux
fourneaux
Les petites attentions chargées de
cœur, de « Je t'aime » et d'autres
mignonneries
parées
de rose ne trouvent
pas spécialement
d'échos
chez
votre moitié ?
Pas de souci,
tapez là où ça
fait du bien :
dans l'estomac.
Idéal
pour le samedi matin sous
la couette : les
petits toasts au
cœur tout rose
(1). Une tranche
de pain de mie, un
emporte-pièce,
on
enlève le cœur, on l'imbibe de sirop, on le replace et
on passe le tout au four.
C'est trop mignon et
c'est trop bon.
Sur le plateau du
petit-déjeuner,
on
ajoute des sachets
de thé personnalisés (2) avec les printables du Marché
Éclectique (www.lemarche-eclectique.
com) et le tour est
joué.
Pour le goûter, on
opte pour les petits
sablés et leur cœur
confiture (3). Pour les réaliser, il
suffit d'une recette de sablés traditionnels, de deux emporte-pièces cœurs
(un grand, un petit)
et de la confiture.
On fait un trou
dans le sablé
supérieur, on
applique
la
confiture sur
celui du dessous, on referme et voilà.
Enfin,
on
adore
l'idée
(américaine) des
cônes surprises
(4). L'idée ? Un cornet de glace vide dans
Bricolage : Niveau confirmé
Les plus ambidextres tenteront
le thaumatrope (8). Il faudra pour
cela trouver une excuse pour photographier votre moitié en train
d'embrasser le vide... mais le résultat est assez drôle. Vous pou(8)
vez aussi opter pour le romantique
message dans la bouteille (9). On
pense à accrocher le mot doux au
bouchon pour faciliter sa récupération... et donc sa lecture.
Enfin, un vrai cadeau qui devrait laisser votre amoureux(se)
bouche-bée : l'ampoule customisée avec un petit fil de fer tressé
(10).
Retrouvez toutes les étapes de sa réalisation sur www.designsponge.com
(en anglais, mais les images suffisent).
(7)
(6)
Photos : D. R.
L
Talents
www.lebigjournal.fr
Le
Game of drones
Activités de vacances
Proposées par la ville de Bourges :
Semaine du 23 au 27 février :
Cuisine – 176 route de Lazenay
9 à 17 heures
Patinage sur glace – Patinoire
9 h 30 à 12 heures
Photo (13–18 ans) – CATSS
de 9 à 12 heures
Poterie – CATSS - de 9 à 12 heures
Dessin, aquarelle, pastel – CATSS
de 9 à 12 heures
Badminton (10–16 ans) – Gymnase
Ladoumègue - de 14 heures à 16 h 30
Fabrication de nichoirs et mangeoires –
CATSS - de 14 à 17 heures
Décoration de masques de fête – CATSS
de 14 à 17 heures
Peinture sur soie – CATSS
de 14 à 17 heures
Peinture décorative – CATSS
de 14 à 17 heures
P
Passion d'enfance
« J'ai commencé l'aéromodélisme à 11 ans,
au club de l'aérospatiale », se souvient le
jeune trentenaire. « Ce monde m'a toujours
intéressé. J'ai commencé avec des bateaux,
des voitures... Les avions me paraissaient
chers et compliqués. Mais j'ai rejoint le club
et ils m'ont transmis leur savoir. J'ai essayé,
j'ai cassé du matériel, j'ai progressé et j'ai
avancé. » En parallèle, il entame des études
d'ingénieur à l'IUT de Bourges. Un cursus
de « mesure technique » qui dessine déjà
son avenir. « Au final, j'ai combiné les deux.
Mon projet de fin d'étude d'ingénieur était
le développement d'un pilote automatique
pour drone et hélicoptère. » C'était il y a huit
ans. Mais, à l'époque, la technologie ne permet pas aux rêves de Patrice de se concrétiser. « J'avais imaginé un énorme drone
avec une très grosse charge de capteurs...
Mais la stabilisation du vol était difficile. »
Dix ans plus tard
Il lui faudra attendre dix ans pour que les
technologies aboutissent à la création de
drones civils légers et accessibles au grand
public. « Le moment venu, j'ai juste eu be-
13
En bref
Il y a dix ans, Patrice Rosier, jeune
berruyer inventif, créait un hélicoptère
chargé de capteurs. Un drone avant
l'heure. Devenu bordelais et chef
d'entreprise, il revient à l'aéroport
de Bourges pour proposer
des formations en pilotage
de ces petits engins controversés.
Semaine du 02 au 06 mars 2015 :
Patrice
a découvert
l'aéromodélisme
à l'aéroport
de Bourges.
Il y revient
aujourd'hui avec
une formation
de pilotage
de drones.
soin de relancer mes idées et nous avons
teurs, parfois très éloignés des spots publimis en place une formation de pilotage en
citaires ou des reportages documentaires.
deux mois, quand d'autres mettent un an. »
« Le diagnostic de l’état d’un champ agriIl s'associe avec un collègue, spécialiste de
cole, le suivi d'un incendie, le contrôle des
l'imagerie aérienne, pour proposer des forbarrages, la surveillance de pipeline sousmations d'une semaine à destination des
marin, le suivi de l'évolution d'une vigne... »
professionnels. « On travaille surtout avec
Avec un pilote implanté sur place pour réades boîtes de communication, des autoliser des images, Patrice proposera ses
entrepreneurs, pas mal de gens qui veulent
formations en région Centre à l'aéroport.
se reconvertir... Cela va
Un plus pour la strucd'une
aide-soignante
ture,
souvent
jugée
« Chez moi, il y a une pièce
à un routier en passant
trop inexploitée. « Le
par un ancien joueur complète remplie de drones » Cher avait un aspect
de foot professionnel. »
logistique
pratique
Car si les drones attirent, leur usage se répour nous mais l'opportunité de le faire
vèle plus compliqué que prévu. « Trop de
à Bourges est également plus persongens se lancent sans connaître et viennent
nelle. Nous sommes trois Berruyers dans
nous voir parce qu'il est facile d'acheter
le projet et nous connaissons bien l'aéromais plus difficile de manipuler correcteport. Ils ont eu un rôle très moteur, très
ment. Il leur manque le savoir-faire en aérofavorable, tout comme la CCI. » Les formamodélisme... » Et, surtout, ne connaissent
tions seront complétées par des journées
pas la réglementation (voir encadré). « Dans
« loisirs » à destination des particuliers.
cette formation, on apprend les obligations,
É. E.
les règles. Et côté pratique, on travaille
d'abord sur simulateur puis sur microdrone. »
Une formation qui touche de nombreux sec-
Drones : une réglementation stricte
La France a donc été l'un des premiers pays à légiférer sur l'utilisation des drones, permettant
ainsi leur usage par les particuliers et les entreprises dans un cadre précis. Malgré tout, les
survols de centrales nucléaires ou, tout récemment, de la Maison Blanche (le drone s'est écrasé
dans les jardins), soulèvent quelques inquiétudes. « Ce genre de comportement risque d'entraîner un durcissement de la législation », regrette Patrice Rosier. « Nous faisons beaucoup de
sensibilisation lors de nos formations. De même, tous nos drones sont floqués avec le nom de
l'entreprise, notre numéro de téléphone... On ne va donc pas prendre le risque d'aller l'écraser
dans le jardin de l'Élysée ! »
Pour les vols dans le cadre du loisir, la réglementation est assez souple : L’accès à l’espace
aérien est libre en dessous de 150 m, en dehors des agglomérations et des rassemblements
de personnes ou d’animaux, en dehors des zones proches des aérodromes et en dehors d’espaces aériens spécifiquement réglementés qui figurent sur les cartes aéronautiques. Et seuls
les vols en vue sont autorisés.
Pour les professionnels, elle est beaucoup plus précise et peut être consultée sur le site :
www.developpement-durable.gouv.fr.
Lilian Marolleau
etite devinette : Quel pays, leader européen dans le domaine des drones,
est en bonne place pour occuper
cette place au niveau mondial ? Oui, cocorico, c'est bien la France. Cette fois, notre capacité à légiférer plus vite que notre ombre
a eu d'intéressantes retombées. Alors que
de nombreux pays européens interdisent
encore l'utilisation des drones sur leur territoire, en France, la législation réglemente
leur usage depuis 2014. Encadrée, la pratique s'est démocratisée, permettant la naissance de nombreuses petites entreprises.
Patrice Rosier fait partie de ses précurseurs.
Cet ingénieur berruyer, installé à Bordeaux
après ses études, a lancé Reflet du Monde,
une entreprise qui propose des images aériennes et des formations à destination des
nouveaux pilotes. Pour lui, une évidence.
Journal
Tir à l'arc – Gymnase Jean-Moulin
de 9 h 30 à 12 heures
Brico – Déco Rigolo – CATSS
de 9 à 12 heures
Peinture sur verre – CATSS
de 9 à 12 heures
Peinture sur porcelaine – CATSS
de 9 à 12 heures
Jeux de rôle – CATSS - de 9 à 12 heures
Basket-Ball – Gymnase Gonzalès
de 14 heures à 16 h 30
Réalisation d'un diorama (décor
miniature) – CATSS – de 14 à 17 heures
Pâtisserie – 176 route de Lazenay
de 14 à 17 heures
Confiserie / Chocolat - 176 route de
Lazenay – de 14 à 17 heures
Dates d’inscription en mairie
de Bourges :
• Enfants résidant à Bourges : à compter
du 2 février (de 8 h 30 à 17 heures).
• Enfants ne résidant pas Bourges : à
compter du 3 février 2015 (de 8 h 30
à 17 heures).
Tarif des activités établi en fonction du
Quotient Familial CAF. Apporter lors de
l'inscription : Livret de famille, numéro
d'allocataire C.A.F., attestation de l'Aide
au Temps Libre 2015 s'il y a lieu, carte
NEXTER 2015 s'il y a lieu, carnet de santé
de ou des enfant(s).
Renseignements : Tél. 02 48 57 80 75.
14
Le
Culture
Journal
Du mercredi 4 février au mardi 17 février 2015
spectacles, musique, danse, soirées...
Les Inouïs montent sur scène
Ils sont six. Pour eux, monter sur
la scène du Printemps de Bourges
ne tient plus qu'à une date, une
prestation. Tous connaissent les
tions régionales » qui se tiennent
ce samedi 7 février au Nadir ne
sont donc pas un concert comme
les autres. Pour les spectateurs,
l'occasion est doublement belle :
l'entrée est gratuite et les groupes
auront tout intérêt à donner leur
meilleur.
Les locaux de l'étape se nomment
Organic Bananas. Un duo tout aussi original que son nom le laisse
imaginer : l'association totalement
improbable de la vielle à roue et de
l'électro. Un mélange que l'on doit
au musicien Grégory Jolivet, berruyer devenu professeur de vielle
à roue à Issoudun et contributeur
à de nombreux groupes. Sa rencontre avec le mixeur Olivier Thillou lance ce duo à part, que l'on
attend impatiemment sur scène.
enjeux. Le festival a permis de
découvrir de grands noms de
la scène française : ils peuvent
être les prochains. Les « audi-
D. R.
Mixité des styles
Boys In Lilies, groupe tourangeau, présentera son univers poétique.
Les juges des Inouïs ont mêlé les
styles et les univers pour cette soirée. Prenons les deux candidats
venus du Loiret par exemple. D'un
côté, Liz Van Deuq, jeune femme
à l'univers chansonnier affirmé. La
demoiselle a déjà assuré les premières parties de Cali, Emily Loizeau, Daniel Darc et
Aldebert, la scène est son élément. Ses textes ciselés et son
verbe acéré assurent le show
sur des mélodies aux influences
variées. Une qualité qu'elle partage avec La Vie d'Artiste, second
groupe loiretain, qui s'est fait remarquer par ses reprises hip-hop
de Léo Ferré. Un pari osé qui leur
donne aujourd'hui l'opportunité de
présenter leurs propres compositions pour ce tremplin. Et puis,
pour l'électro pure souche, la représentante sera Miss Sonik, en
provenance directe d'Eure-et-Loir.
Une compositrice électronique qui
interprète tous ses sets en live (et
ne se contente pas de pousser les
disques...), digne représentante
de ces filles qui se font une place
dans le monde de l'électro.
Côté Indre-et-Loire
Deux groupes viendront d'Indreet-Loire pour cette soirée ou, plus
précisément, de Tours. D'abord
Boys in Lilies, un groupe à l'univers poétique, qui mêle folk et
électro dans des mélodies rafraîchissantes. Même volonté doucement expérimentale pour Peter
Pitches, jeune musicien dont les
compositions très instrumentales
mêlent nappes de clavier et sonorités électroniques. Un univers qui
pourrait bien envoûter la salle du
Nadir. On est, en tout cas, déjà
séduits.
Une trentaine de groupes et artistes parmi les participants de
toutes les sélections régionales
seront programmés dans le cadre
du Printemps, du vendredi 24 au
mercredi 29 avril. Les noms seront
connus durant le mois de mars.
É. E.
• Auditions
régionales
Centre - Samedi
7 février - Le
Nadir / L'antrepeaux 26, route
de la Chapelle à
Bourges.
Ouverture des
portes : 20h00
Concert : 20 h30
Entrée libre sur
invitation à retirer
sur Digitick.com
Liz Van Deuq
vient du Loiret pour
tenter sa chance
sur le tremplin.
D. R.
La soirée régionale du tremplin organisé
par le Printemps va investir la scène
du Nadir le samedi 7 février.
Sur les 122 groupes qui ont tenté l'aventure,
ils ne sont plus que six. L'occasion
de découvrir des talents régionaux
dont on reparlera sûrement.
Les Bains Douches : Scène française par excellence
Après le passage d'Anne Sylvestre en début d'année, le programme des Bains Douches « 2e partie »
offre son nouveau lot de découvertes, en attendant le festival « l'Air du Temps »
ignières-en-Berry est un cas
à part. Ce petit bourg isolé
connaît une belle activité, avec
l'association des Thiaulins, transmetteurs de la tradition locale, le
Pôle du Cheval et de l'Âne et les
Bains- Douches, lieu culturel incontournable dans la région. Sous
la houlette d'Annie et Jean-Claude
Marchet, le lieu est devenu, sur le
plan musical et culturel, une exception en zone rurale.
Espace de création et d’accompagnement des artistes, la scène
musicale des Bains-Douches
mène depuis plus de 30 ans une
démarche culturelle exigeante
dans le domaine de la chanson
française, articulée autour de trois
axes : création, diffusion et action
culturelle. L’équipe qui l’anime longtemps entièrement bénévole
- a réussi à rapprocher les artistes
de la population, à tisser des liens
solides avec les habitants pour
faire partager son enthousiasme
et son bonheur de la découverte.
Labellisée « Scène de musiques
actuelles » (SMAC) en 1996 par le
Ministère de la Culture, la scène
lignièroise est le « Pôle Chanson »
de la région Centre depuis 2001.
Un statut qui marque sa volonté
d'accompagnement des artistes
régionaux avec la mise en place
de résidences et de formations,
l'organisation de soirées de repérage, mais aussi les conseils artistiques de professionnels. Près de
600 artistes ont été accueillis par
les Bains-Douches, souvent à plusieurs reprises.
Une fin de saison chargée
Anne Sylvestre a magnifiquement démarré l'année aux BainsDouches, le 17 janvier dernier.
Le 7 février, la scène sera parta-
gée entre Simon Autain qui vient
de sortir son premier album, et
Richard Desjardins, valeur confirmée de la chanson québécoise.
Deux représentants d'époques et
de mondes différents, réunis par
le même amour d'une chanson à
texte poétique et authentique.
Le 21 février, avec la complicité
de la Maison de la Culture de
Bourges, le Québec sera à l'honneur avec les jolies mélodies de
Joëlle Saint-Pierre et de Kent,
vétéran de la scène avec dix-sept
albums à son actif. L'ex-leader de
Starshooter continue à louvoyer
entre rock et chanson, un « monument » à ne pas manquer.
Le samedi 14 mars sera la soirée
des « Jules ». En première partie, Nicolas Jules, qui sait faire
le « powète sans les mains », en
seconde, Jules, tout court, un vrai
showman dont le passage à « l'Air
du Temps » en 2013 a marqué les
esprits.
Tous à la ferme
Le 27 mars, direction Montlouis et
la ferme de Bourdoiseau pour un
concert dans ce cadre original.
Sur la scène improvisée, la jeune
chanteuse-pianiste
tourangelle,
Carine Achard. Une programmation « hors les murs » qui s'inscrit
dans l'esprit des Bains-Douches.
Enfin, le 11 avril, Les Fourmis dans
les Mains sera l'occasion d'apprécier un groupe qui vient d'obtenir le
prix « révélation scène » de l'Académie Charles Cros. Le même
soir, Babel, quatre mousquetaires
mêlant fibre réaliste, influences
alternatives, voix charnelle et expressive, viendront clore la saison
des Bains-Douches.
J. B.
D. R.
L
Vétéran de la scène, le chanteur Kent
sera sur la scène des Bains-Douches
le 21 février.
Culture
www.lebigjournal.fr
Le
Journal
15
agenda, animations, spectacles...
Photographes de nature 2014
L'exposition rassemble les 100
photos lauréates de ce concours
international organisé depuis 50 ans
par le Muséum d’histoire naturelle
de Londres, en partenariat avec le
BBC Wildlife Magazine. Depuis 25
ans, l’exposition démarre sa tournée
française à Bourges.
Entrée muséum : 4,10 €. Réduit : 2,30 €.
Enfant : gratuit moins de 6 ans.
Concert – Théâtre Saint-Bonnet
Dimanche 8 février – 17 heures
Bas les Masques
M. Stendhal
Tarifs et réservations : www.cgrcinemas.fr/bourges
Danse - Palais d'Auron –
Dimanche 15 février – 17 heures
François Alu et les danseurs
de l'Opéra de Paris
Le premier danseur de l'Opéra de
Paris interprétera un programme de
sa composition en compagnie des
danseurs de l'Opéra.
Ouvertures des portes : 15 h 30. Durée
du spectacle : 1 h 40 dont 20 minutes
d'entracte. Tarifs : de 39 à 60 €.
Places assises numérotées. Location :
www.alu.af ou www.store.3e-etage.
com et au 07 78 80 35 34 pour les
personnes à mobilité réduite.
Diane de Montlivaut et François-René
Duchable adaptent des fragments de
textes de Stendhal en lecture et en
musique, sur des airs de Scarlatti,
Cimarosa, Mozart, Beethoven, Rossini, Schubert, etc.
Théâtre – Auditorium de la
Maison de la Culture – Mardi 17 et
Mercredi 18 février – 20 heures
Cinéma – Cinémas CGR – Jeudi
12 février - 14 h 30 – 17 h 30 – 20 h 30
Au milieu d’une étrange maison de
retraite baignée de lumière trône un
père entouré d’autres pensionnaires.
Son quotidien est cadencé par des
rituels journaliers parsemés de
souvenirs et de regrets, des réminiscences de sa vie passée.
Le premier volet d'une trilogie du
Tarifs : De 10 à 50 €.
Réservations : [email protected]
ou 06 71 00 70 86.
Îles de Bretagne, d'Ouessant
à Belle-Île
Vader
collectif Peeping Tom.
Tarifs : De 9 à 22 €
Réservations : www.mcbourges.com
ou 02 48 67 74 70.
Humour – Palais d'Auron –
Jeudi 19 février – 20 h 30
Fabrice Éboué
Après le succès de « Faites entrer
Fabrice Éboué », l'humoriste reprend
les hostilités avec un nouveau
spectacle intitulé « Fabrice Éboué,
levez-vous » où il manie toujours avec
talent la petite phrase assassine.
Entrée : de 30 à 33 €.
Renseignements : Cheyenne Productions au 02 47 49 80 03. Réservation
dans les points de ventes habituels.
Théâtre – Le Nadir –
Jeudi 19 février – 20 h 30
It's time for « L'Estomac
dans la peau »
L’estomac dans la peau n’est pas une
simple pièce de théâtre mais une performance artistique, intime et sociale,
mise en scène et jouée par Rébecca
Chaillon.
Tarifs : De 5 à 10 €
Réservations : www.emmetrop.fr ou
02 48 50 38 61.
Concert – La Grange Samedi 7 février
Chorales
Jeunesse
Monsieur Maurice, le musicien, et Cornélius, le garçon de piste, croisent
tous les jours la marchande de crêpes de leur petit cirque... Profitant de
son absence fortuite, ces deux augustes n’écoutent que leur curiosité
naturelle pour explorer l’univers secret de son stand forain. Soudain,
cachés au milieu des ingrédients culinaires et des ustensiles de
pâtisserie, ils découvrent quelque chose qui risque fort de bouleverser
leur duo bien huilé…
La Compagnie Choc Trio propose, ici, un spectacle burlesque sans
paroles, dont le langage universel de la musique, du mime et du rire
transporte petits et grands dans une histoire pleine de poésie et de folie
douce.
Un goûter-crêpes sera offert à tous les spectateurs à l'issue de la
représentation.
Le Hublot – Dimanche 15 février 15 heures. Tarifs : De 5 à 10 €.
Réservations : 02 48 24 93 00
Entre Chou et Loup
Concert
La soirée réunira plusieurs chorales
du département pour un moment à
l'unisson.
Patacrêp
D. R.
Exposition - Muséum d’histoire
naturelle - Jusqu'au 9 février.
Ce documentaire part à la découverte
des îles habitées de Bretagne. Projection en présence du réalisateur Serge
Oliero. Dans le cadre de « Connaissance du Monde »
Exposition – Bibliothèque Du 6 février au 24 mars
Guerre 1914-1918
Une exposition qui rassemblera des
documents prêtés par les habitants
afin de mieux comprendre l'atmosphère et les sentiments des habitants
lors de la première Guerre Mondiale.
Cette initiative a permis de réaliser
plusieurs projets pédagogiques.
Dîner-concert – Salle des fêtes
Samedi 14 février – 20 heures
Noémi Boutin est violoncelliste, Sylvaine Hélary, flûtiste. Ensemble, elles
tordent le cou aux idées reçues sur la musique. À la fois musiciennes,
comédiennes et chanteuses, allergiques aux étiquettes qui figent le
genre musical dans un carcan, elles invitent à écouter autrement.
Noémi et Sylvaine prennent un malin plaisir à désacraliser la musique
« sérieuse » en bouleversant les codes. Les deux jeunes femmes, un
brin excentriques, aiment les aventures artistiques où s’entrecroisent
les mots, la comédie et la musique. Elles jouent avec le langage et les
sonorités, enchaînent les saynètes loufoques pour libérer l’imaginaire.
Sous ses apparences foutraques, ce spectacle est réglé comme du
papier à musique.
Auditorium de la Maison de la Culture – Du 10 au 13 février – 20 heures Tarifs : De 9 à 16 €.
Réservations : www.mcbourges.com ou 02 48 67 74 70.
La Gearbaude
Le groupe de danse folklorique associe son répertoire, pour son 7ème
dîner-concert, avec celui des Zerdavan, qui interprèteront des reprises
des Frères Jacques et des standards
des années folles.
www.groupe-chauvineau.com
Exposition d'Arts Plastiques
Domaine de Varye Du 7 au 15 février
Organisée en partenariat avec le
collège L. Armand.
Horaires : Lundi, mercredi et vendredi
de 14 h 30 à 17 h 30.
Le
Sports
Journal
En bref
Adieu la « Pitchounette »
Elle n’avait pas son pareil pour réveiller le public parfois ronronnant, parce
que trop gâté, du Prado. Pour enflammer la salle, lancer une ola.
La « Pitchounette », surnom qui lui
avait été donné en 1994 par Simone
Riotte lors d’un déplacement à Mirande, était la mascotte du club tango
depuis la saison 90-91. Un bail !
En guise de costume, elle portait
alors un masque de gorille. Un
gorille savant, roi de la cabriole
et danseur émérite, capable de
pousser la chansonnette pour mettre
l’ambiance. Ce n’est qu’en 1996 que
la Pitchounette se transforma en
souris, façon Minnie, aux couleurs
tango et noir. Toujours gaie, enjouée,
à l’écoute des autres, Corinne
Bontemps savait faire partager sa
passion pour son équipe de cœur.
Pour les joueuses, toutes époques
confondues, elle faisait partie de
l’équipe et avait sa part dans les
victoires. Quand ses moyens le lui
permettaient, Corinne n’hésitait
pas à prendre quelques jours de
vacances pour aller soutenir les
Tango à un Final Four, à l’Open de
Paris ou un peu partout en France
et en Europe. Quand on aime… Son
dernier plaisir, ce fut la nette victoire
des joueuses de Valérie Garnier
contre Montpellier, le 23 décembre
dernier. Corinne était déjà malade.
Une maladie incurable contre laquelle
elle a perdu son dernier match. Elle
avait 50 ans. Le club et le public ne
pouvaient que lui rendre hommage,
samedi, lors du match contre
Villeneuve-d’Ascq. Adieu Corinne.
FootbALL
Des départs
au Bourges 18
Younes Boughazi a quitté le Bourges
18 pour un club du Nord, l'AS Marck,
qui évolue au même niveau.
Le joueur s'est vu proposer un
contrat fédéral. Privée de Miranda
et Lorougnon, blessés, l'équipe du
président Apert a malgré tout battu
le Moulon (1-0) en coupe du Centre.
Bienvenue au Vierzon
Olympique Club
À Vierzon, le Vierzon Foot 18 et
l'Églantine ont fusionné pour donner
naissance au Vierzon Olympique
Club, d'ores et déjà l'un des plus gros
clubs de la région, avec plus de 600
licenciés et un budget dépassant les
500.000 €. L'entraîneur sera Sener
Atila, le directeur sportif, Mohamed
Farhan.
Bourges XV : objectif Fédérale 2
Depuis la fusion en 2007, le club veut
monter d'un échelon. Avec 450 licenciés,
l'objectif paraît raisonnable mais la tâche
s'avère ardue. Explications avec Jacques
Boyer, président du Bourges XV.
L
e rugby a toujours été très
vivant dans la cité. Il a compté
jusqu'à trois clubs (avec
l'ASEAB). Un vif antagonisme
existait ainsi entre l'US Berry,
créé en 1902 par Louis et Gaston
Tavernier et le BAC Rugby, fondé
en 1942 sous l'égide de Marcel
Haegelen et Jean Brivot. Le club
doyen et celui de l'Aérospatiale
ont évolué au même niveau dans
les années 70, en 3e division. L'US
Berry parvint en 2e division, le BAC
se situa, souvent, en championnat
régional. Une rivalité qui prit fin
en 2007 lorsque les deux clubs
décidèrent d'unir leurs forces pour
accéder à la fédérale 2. Huit ans
plus tard, le club, devenu Bourges
XV, n'a jamais quitté la fédérale
3. Son président, Jacques Boyer,
s'en explique.
Doulchard, avec les dissidents de
l'USB. Mine de rien, on y a laissé
quelques atouts. Par ailleurs, le
nombre de clubs de fédérale 2 et 3
ont diminués, d'où un resserrement
qui a forcément relevé le niveau.
Sur le plan matériel, la vie du
club est un peu compliquée...
On pensait vite s'installer à Jean
Brivot. Là encore, il y a eu un gros
imprévu avec des installations qui
menaçaient de s'effondrer. Si le
synthétique nous rend bien service
et si l'ancien terrain de foot est
pratique pour les entraînements,
nous sommes partagés entre
deux sites, Jean Brivot avec le
secrétariat, un espace musculation
et des salles... et le stade Alfred
Depège. Une salle est justement
prévue au stade Alfred Depège...
C'est indispensable pour un club
de rugby d'avoir un club-house.
Même si la salle prévue n'en
sera pas tout à fait un car nous
devrons la partager avec d'autres
disciplines et les scolaires, ce sera
quand même bien pratique. Nous
l'attendons pour octobre prochain.
Pensez-vous avoir mis la barre trop
haute ?
Non. Si nous avions décidé de
fusionner, c'était pour proposer
quelque chose de mieux que
ce qui existait. Voilà pourquoi
la Fédérale 2 nous paraissait
indispensable en additionnant les
forces des deux clubs, bien réelles
voire complémentaires.
Le budget devra évoluer si vous
montez en Fédérale 2...
Nous sommes, actuellement, à
350 000 € avec les deux emplois
jeunes. D'autres clubs comme
Chartres ont beaucoup plus. Il
faudra rajouter au moins 150
000 € si on veut tenir la route.
Nous avons beaucoup de frais. Se
renforcer coûte cher.
Avez-vous sous-estimé les obstacles ?
Il a fallu d'abord se structurer.
Ensuite, cette fusion a eu
pour conséquence la création
inattendue de deux nouveaux
clubs, d'abord à Arçay avec les
dissidents du BAC, puis à Saint-
Le président
Jacques Boyer
reste persuadé
qu'il faut monter
en fédérale 2.
L'équipe première
a débuté l'année
avec de nouveaux
maillots offerts
par la ville. Elle a
battu Issoudun.
On vous reproche, justement, ce
recrutement tout azimut...
On ne peut pas faire autrement.
Nous avons 200 enfants à l'école
de rugby. Mais Bourges n'a qu'une
petite antenne universitaire, donc
nous savons que seuls quatre ou
cinq joueurs capables d'évoluer
en équipe 1 resteront. Il faut donc
faire appel à l'extérieur pour élever
le niveau de jeu. Mais tous nos
joueurs travaillent ici et certains
veulent même s'établir, comme
Williamson qui construit sa maison
ou Ferraro qui vient d'épouser une
berruyère !
2015 sera-t-elle l'année de la montée ?
On croise les doigts pour ça. À miparcours, il faut reconnaître qu'il y a
eu du chaud et du froid. Nous avons
été les seuls à battre le leader,
Chartres, mais nous avons aussi
perdu, au même moment, chez
un très mal classé. Pour monter,
il faut accéder aux huitièmes de
finale, cela implique une montée
en puissance régulière. Ce qui
n'a pas été le cas l'an passé. Sur
le terrain, les joueurs doivent faire
preuve de cohésion et respecter
les consignes des entraîneurs.
C'est primordial.
Propos recueillis
par Jacky Bavouset
Le premier trail urbain de Bourges se dévoile
L
En semi-nocturne, deux
parcours, l'Avaricum
(7,5 km) et le JacquesCoeur (17,5 km) vont
offrir une course unique
dans les rues de la ville.
a course à pied a beaucoup
évolué au cours de ces trente
dernières années. Aux courses
sur route sont venus s'ajouter
les courses de montagne, les
épreuves ultimes et les trails,
habituellement courus en pleine
nature avec d'importants dénivelés. Leur version urbaine fait aussi
des d'émules, avec des éditions à
Lyon, Tours, Blois ou encore Châteauroux. Bourges aura maintenant la sienne : première édition
le 4 juillet prochain. Pour réussir
dans cette entreprise, l'association Bourges Urban Trail a été
créée. Elle est présidée par Yann
Hemery et regroupe les différents
acteurs locaux de la course à pied.
Noël Drif quitte
Bourges Foot
Programme
D. R.
Après onze années passées à
la tête des Jeunes de Bourges Nord,
devenus Bourges Foot, le président
Noël Drif a fait part de son désir de
quitter la présidence d'une structure
qu'il aura contribué à faire progresser. Avec dix-huit équipes dont une
en division d'honneur, ce club
de quartier est devenu l'un des plus
importants de la Ligue.
Du mercredi 4 février au mardi 17 février 2015
D. R.
16
200 coureurs se sont déjà manifestés
pour participer à ce trail urbain.
Départ et arrivée place Étienne
Dolet avec deux parcours différents : l'Avaricum (7,5 km) et
le Jacques-Coeur (17,5 km). Le
parcours ne sera dévoilé qu'au
dernier moment, afin de donner
encore plus de saveur à cette première édition. Organisée en seminocturne afin de pouvoir courir
dans de bonnes conditions tout
en favorisant la convivialité d'une
soirée d'été, elle fera la part belle
aux pavés, escaliers, passerelles,
passages étroits et zones naturelles de la ville. Les organisateurs
espèrent 800 concurrents ; 200 se
sont déjà fait connaître. Le point
sensible reste donc l'encadre-
ment, tant côté sécurité que pour
les tâches diverses (ravitaillement,
secrétariat). « L'idéal serait de
recruter 250 bénévoles pour que
tout se passe bien. Toutes les
bonnes volontés peuvent se manifester auprès de nous », précise
Yann Hemery. Enfin, à noter que
ce trail urbain est aussi caritatif,
puisqu'il permettra de récolter des
fonds pour l'association Caramel,
qui lutte contre le diabète et l'obésité.
J. B.
Infos pratiques
Le premier « Urban Trail by Nissan »,
organisé avec la participation active
de la ville, de la CCI et du Rotary
notamment, se déroulera sur deux
distances :
• Parcours Avaricum (7,500 km)
- départ à 20 h 15 - Place Étienne
Dolet. Inscription : 9 € + 1 € de frais
de gestion internet,
• Parcours Jacques-Coeur (17,
500 km) - départ à 20 heures Place Étienne Dolet. Inscription :
15 € + 1 € de frais de gestion internet.
Ne pas oublier le certificat médical
ou la licence. Renseignements :
contacts@bourgesurbantrail.
com - [email protected] 06.10.82.06.12.
Sports
Le
Bruno Da Costa : addict au Dakar
Journal
17
En bref
Basket
Bruno Da Costa
est un miraculé
du Dakar. Le motard
a fini 26e de l'édition
2015, trois ans après
un terrible accident
sur le parcours.
Flash-back.
Deuxième étape de l’édition 2012.
Bruno Da Costa, aux commandes
de sa moto, percute une… vache,
à 150 km/h. L’impact est énorme.
Bruno est relevé, inconscient, et
transporté à l’hôpital en Argentine
où il restera cinq semaines avant
d’être rapatrié en France. Des organes sont méchamment touchés,
notamment la rate. Les fractures et
fêlures sont multiples. Sa famille,
ses amis, sont d’autant plus inquiets que les infos des radios et
télés ne sont pas très précises.
Et que, la veille, la course a déjà
Pour Bruno Da Costa : « Le Dakar est une école de la persévérance. Participer forge le caractère ».
été endeuillée. « Je n’aime pas
trop revenir là-dessus », s’excuse
des ravitaillements, malgré le serPaulo Coelho qui a dit, un jour,
est très formateur. Plus c’est diffipresque Bruno. « D’ailleurs, je ne
vice d’ordre, les spectateurs nous
cile, plus on prend confiance en
que "l’aventure est dangereuse
me souviens de rien après l’acciagressaient littéralement pour
mais que l’ennui est mortel" ? Je
soi ; ça m’aide aussi au quotidien
dent… »
avoir un tee-shirt, un autographe,
dans ma vie professionnelle... »
me retrouve complètement dans
Sept mois plus tard, alors que
une casquette. De la folie pure… »
cette phrase… »
Pas de doute. Pour Bruno, comme
beaucoup pensent que la moto,
La course ? Elle fut terrible. Les
beaucoup d’autres motards, le
c’est fini pour lui, il participe à son
De plus 52° à moins 11°…
concurrents ont tout connu : les
Dakar est une drogue. « Quand on
premier entraînement de cross à
problèmes liés à l’altitude (« On est
y goûte, on devient
Il faut dire que les émotions sont si
N e u v y - s u r- B a r a n monté à 4900 mètres et là-haut,
addict. Il faut avoir
fortes sur « The Race »… « Cette
geon. « Pouvoir rouler
l’oxygène se fait rare. ») ; la chaleur
une passion dans la
année, j’avais retrouvé toutes
« C'est ma façon
à nouveau, ce fut une
avec un thermomètre qui a indiqué
vie.
C’est
bon
pour
mes
sensations
et
l’intégralité
de
de me ressourcer »
émotion très forte…
jusqu’à 52°C dans le désert ; le
l’équilibre et ça permes moyens physiques. J’ai pu
J’en ai pleuré. Tout
froid avec un -11 dans les Andes ;
met d’avancer. Parme livrer complètement et vivre
allait bien. Mais le
la boue, la pluie, le vent, la grêle…
ticiper au Dakar, pour moi, c’est
des
moments
exceptionnels.
plus difficile, ce fut de convaincre
Comme le dit Bruno, « la totale !
aussi une façon de me ressourcer
Le public argentin est vraiment
ma femme et mes deux filles que
Une fois, dans le Salar d’Huyuni
par rapport à ma vie professionenthousiaste. Il est fou de sports
tout était nickel… Il faut les comen Bolivie, on a fait 133 km à fond
nelle. Une soupape pour évacuer
mécaniques et, sur lui aussi, le
prendre. »
sans aucune visibilité sur un sol
le stress d’une année de travail.
Dakar agit comme une drogue.
La passion avait repris le dessus.
luisant. C’était comme si on rouDes vacances rien qu’à moi. Je
Dans certaines spéciales, il y avait
L’appel du désert se faisait déjà
lait sur l’eau. On fonçait au cap
sais que ça va être dur, que je vais
tellement de monde qu’on avait
sentir. Dès 2014, le jeune chef
uniquement. On avait l’impression
en chier, qu’il peut y avoir du danl’impression d’être dans la mond’entreprise de bâtiment de Saintd’être Dieu ou plutôt Moïse ! ».
ger mais ça ne me dérange pas.
tée de l’Alpe d’Huez sur le Tour
Germain du Puy était à nouveau
Il faut que j’y aille… N’est-ce pas
de France… C’est dingue ! Lors
Christian Ragot
au départ du Dakar (voir par ailleurs). « J’ai besoin de ça ! Pour
mon équilibre, mon épanouissement personnel. Bien sûr que je
repense parfois à l’accident ; que
la chute est toujours possible.
Bruno Da Costa a signé, en 2015, son meilleur classement
Cette année encore, c’est passé
sur un Dakar : 26e au général (sur 162 motards au départ et
près. Au kilomètre 20 de la derprès d’une centaine d’abandons) après treize jours de course,
nière étape, j’ai heurté une petite
9308 km parcourus en Argentine, Chili et Bolivie dont la
pile de pont cachée par une touffe
moitié en spéciales. Pour sa première participation à « The
d’herbe. J’ai été littéralement
race », en 2011, Bruno avait déjà fait fort, terminant 29e
éjecté de ma Yamaha 450 WRF.
du
classement motos et, surtout, 3e rookie (le classement
J’avais terriblement mal au cou et
des débutants). Une première plus qu’encourageante pour
j’ai failli ne pas repartir. Mais j’ai
le Berrichon, à nouveau au départ en 2012 pour une deuserré les dents. Cela aurait été con
xième édition brutalement écourtée. Soit. Cet accident aida
d’arrêter si près de l’arrivée. » Brutoutefois à sa popularité en Amérique latine. Spontanément,
no avait bien des raisons d’avoir
des aficionados créèrent un fan-club pour soutenir le « toro
mal puisque le service de santé
mecanico ». De son côté, Bruno ne voulait surtout pas rester
lui diagnostiqua une fracture de la
sur un échec. « Je ne sais plus qui a dit que l’échec n’est pas
vertèbre D6 et une fêlure à la D1…
de tomber mais de rester là où on est tombé. » Aussi, après
« L’aventure est dangereuse
avoir fait l’impasse sur l’édition 2013, c’est tout naturellement
qu’il revint en 2014, avec un accueil fantastique. Les journaux
mais l’ennui est mortel ! »
consacrent ainsi de nombreux articles au taureau français
« Le Dakar, c’est l’école de la peret son fan club est omniprésent. « La peur de l’accident était
sévérance. Participer au Dakar, ça
là. Je n’ai jamais roulé libéré mais en ralliant l’arrivée, j’avais
forge le caractère au niveau des
atteint mon objectif. ». De quoi préparer au mieux cette derBruno Da Costa sur les pistes poussiéreuses du
prises de décisions, notamment
nière édition avec son fidèle sponsor, la Compagnie du Lit.
Dakar lors de sa dernière participation.
quand on est en galère. Tout cela
D. R.
Le retour du « Toro mecanico »
D. R.
Les Tango en patronnes
de la LFB
Villeneuve-d’Ascq était la seule
équipe à avoir triomphé du Bourges
Basket cette saison en championnat
de France (78-74 dans le Nord).
Aussi, il y avait de la revanche dans
l’air, samedi, dans un Prado rempli
jusqu’aux cintres. En la circonstance, les Tango n’ont pas raté le
rendez-vous. « Je m’attendais à
un tel match », confiait après coup
Céline Dumerc. « Quand on perd
(de 4 points) en Euroligue, comme
mercredi à Kayseri, généralement, on
a la réaction qu’il faut ». Villeneuve a
payé cher pour savoir…
À l’exception des cinq premières
minutes et un passage un peu
plus délicat lors du troisième
quart-temps, les Berruyères ont
tout emporté sur leur passage :
36-21 à la mi-temps et 72-47 in
fine. S’appuyant sur une défense
de fer interdisant l’accès de leur
raquette aux redoutables intérieures
nordistes, mettant une belle
agressivité des deux côtés du
terrain, dominatrices au rebond et
plus adroites (48% contre 27% aux
visiteuses), les Tango ont réussi le
match quasi parfait. Deux chiffres
résument leur domination : les 25
points d’écart au final et les 47 points
inscrits par les Nordistes, elles qui
tournaient jusqu’ici à une moyenne
de 73 points.
Cross-country
Trois titres pour le Cher
Les régionaux se sont déroulés à
Amboise. Et le Cher, sans atteindre
ses records de 2005, a été bon. Il a
notamment remporté le championnat
féminin avec un joli doublé Floriane
Chevalier-Garenne (ACB) et Sabrina
Godard-Monmarteau (USB). Second
titre pour les cadets de l'ACB
devant Saint-Amand. Mathis Sansu
(Vierzon) est champion juniors. En
2e position, Tarah Morvan (USB) en
benjamines, Nadia Launay (USB) en
minimes. Troisièmes, Célia Tabet
(ACB) en cadettes, Pierre Lurot
(ACB) en benjamins. Quant à la
course des masculins, elle a vu un
triplé des Tourangeaux mais Yassine
Tabet (ACB) a pris une bonne 4e
place.
M. B.
www.lebigjournal.fr
Tir à l'arc
200 tireurs aux Merlattes
Il y a tout juste un an, la Première
Compagnie inaugurait le gymnase
des Merlattes. Les archers berruyers
ont retrouvé, avec plaisir, cette très
belle salle de Bourges Nord. « On est
bien ici », notait le président Patrick
Beguin, ravi de l'éclairage, de la sonorisation, de l'espace et des salles
de dégagement. Pour le concours
hivernal, il y avait deux cents tireurs
sur le week-end du 25 janvier. Il en
a manqué quelque-uns le samedi,
compte-tenu des conditions de
circulation matinale.
18
Le
Santé
Journal
Du mercredi 4 février au mardi 17 février 2015
Alcool : D'abord écouter les patients
L
sont exposés à un risque ponctuel
d’alcoolisation et 5,2% à un risque
chronique ou de dépendance.
refuseront les soins », explique le
Pr Henri-Jean Aubin.
Mais les choses évoluent. « Avant
En France, 92% des personnes
que la communauté médicale redépendantes à l’alcool ou sujettes
connaisse que l’abstinence n’est
à des abus ne sont pas prises en
pas l’unique issue pour sortir de
charge.
Car
la maladie alcoolique,
trop souvent la « L’alcool est davantage il a fallu beaucoup de
dépendance
temps. Mais ces derconsidérée comme
à l’alcool est une faiblesse que comme nières années, il y a eu
davantage
un vrai changement »,
une maladie »
considérée
indique notre spéciacomme une faiblesse que comme
liste. « Auparavant, le médecin
une maladie. Par ailleurs, la prise
disposait de la connaissance,
en charge centrée uniquement sur
imposait sa prescription, à savoir
l’abstinence peut être un frein pour
arrêter complètement de boire. Le
certains. « Si le médecin impose
patient devait se plier aux décile zéro alcool, certains patients
sions du praticien. Aujourd’hui la
peutiques et médicamenteuses et
nous obtenons des résultats étonnants ».
Les praticiens ont ainsi à leur disposition un nouveau médicament
qui bénéficie d’une autorisation de
mise sur le marché, le Selincro®.
Ce dernier est indiqué pour favoRéduire de 50%
riser la réduction de la consomsa consommation
mation d’alcool chez des adultes
Les médecins proposent donc des
ayant une dépendance. « Une des
objectifs que chaque malade peut
particularités de l’alcool sur la sanatteindre. « Nous avons ainsi apté, c’est qu’il est particulièrement
pris à essayer
nocif
dans
de partir des
les
hautes
« Chaque verre consommé
projets
du
doses. Si un
en
moins,
c’est déjà une victoire » patient réduit
patient pour
l’aider à les
sa consomréaliser. S’il nous dit : je ne veux
mation de 8 à 4 verres par jour,
pas m’engager dans l’abstinence,
l’impact est colossal », conclut le
je veux réduire ma consommation,
Pr Aubin. Chaque verre consomnous nous efforçons de l’aider
mé en moins, c’est déjà une petite
dans ce sens. Nous avons dévevictoire sur la dépendance !
loppé des stratégies psychothéra-
Enceinte et stressée :
le fœtus impacté ?
fonctions sensorielles et motrices. La
seconde hormone était du glucocorticoïde, dont la concentration sanguine
augmente en cas de tension nerveuse.
D. R.
a dépendance à l’alcool provoque près de 50 000 décès
chaque année en France.
Parmi les causes, citons le cancer, les maladies du système
digestif, les atteintes du système
nerveux central, mais aussi les
accidents de la route. Or trop souvent les risques liés à l’alcool sont
sous-estimés. Et pourtant selon
un rapport de l’IRDES publié
en 2012, un tiers des 16-39 ans
relation entre le thérapeute et le
patient est fondée sur le dialogue,
le respect et la recherche d’une
alliance thérapeutique. Le médecin va chercher à comprendre
son patient et ne pas imposer son
point de vue ».
D. R.
Comment prendre
en charge la maladie
alcoolique ? Alors
que l’abstinence
a été pendant
de longues années
la seule issue
proposée par
le corps médical,
de nouvelles
approches
ont vu le jour.
Les explications
du Pr Henri-Jean
Aubin, président de
la Société française
d’Alcoologie.
« Pendant la grossesse, le stress de la
mère peut affecter la nutrition fœtale
et faire chuter la courbe de poids normal du petit », viennent de prouver les
chercheurs d’une étude récemment
publiée dans la revue américaine The
Journal of Physiology. Sous l’effet du
stress, « les femelles enceintes s’alimentent davantage, la régulation glycémique s’altère et le glucose issu de
la digestion est mal acheminé jusqu’au
petit alors exposé au risque de malnutrition ».
Bien manger, bien vivre
Le pot-au-feu,
un classique toujours
d’actualité
Pour le prouver, les chercheurs ont
injecté à des souris enceintes deux
hormones : la corticostérone, sécrétée
par le cortex du cerveau, centre des
D. R.
Initialement « plat du pauvre » qui
permettait de cuisiner dans un seul
et même pot tous les éléments d’un
repas complet, le pot-au-feu passe
sur les tables bourgeoises au 19e
siècle. Aujourd’hui, les plus grands
chefs entretiennent ses lettres de
noblesse en faisant mijoter du foie
gras, du canard, du gibier… Mais
si vous voulez vous en tenir à la
recette traditionnelle, il vous faut
demander à votre boucher : une
viande maigre (macreuse), une
viande gélatineuse (gîte, noix de
gîte, jarret, jumeau), un morceau un
peu plus gras (plat de côte, tendron,
flanchet), sans oublier de la joue et
de la queue de bœuf et bien entendu un os à moelle. Côté légumes,
les carottes, les navets, les poireaux, les oignons et le céleri sont
incontournables. Enfin, vous ne
pouvez pas faire l’impasse sur un
bouquet garni et quelques clous
de girofle.Pour permettre à votre
pot-au-feu de révéler toutes ses
saveurs, cuisinez-le la veille. Plus
vous le ferez réchauffer, meilleur il
sera. Concernant sa préparation,
deux écoles s'opposent.
• Pour privilégier la saveur du
bouillon, il est conseillé de mettre
la viande dans l'eau froide. Pensez
à écumer dès les premiers petits
bouillons les impuretés qui apparaissent à la surface de l’eau ;
• Pour mettre en valeur le goût de
la viande ainsi que son moelleux,
mieux vaut la plonger dans l'eau
déjà frémissante. Ainsi les sucs
resteront à l'intérieur des tissus,
sans se répandre et se mêler au
bouillon.
Dans les deux cas, l'eau ne doit
pas bouillir durant la cuisson,
mais juste rester à frémissements.
Une dernière précaution avant de
vous mettre aux fourneaux : voyez
grand au niveau des quantités. La
viande de votre pot-au-feu fera un
délicieux hachis Parmentier, vous
pourrez la déguster froide avec
une salade et des cornichons ou
encore en farcir un chou.
Au total, 20 femelles ont été stimulées
par ces hormones entre la 11ème et la
16 ème semaine de gestation, 31 en ont
reçu entre la 14ème et la 19ème, et 74
n’ont reçu aucune injection. Résultat,
toutes les souris sous hormones quel que soit le stade de la grossesse
- augmentaient leur ration alimentaire,
comme si le stress les poussait à manger davantage.
L’équipe du Dr Owen Vaughan a ensuite observé chez ces dernières un
ralentissement de l’activité du pancréas. Cet organe impliqué dans le
processus de digestion assurait moins
bien sa fonction principale : acheminer
les sources de glucose pour nourrir
l’enfant. « Influés par le stress, les
taux élevés des glucocorticoïdes dans
le sang de la mère ont donc freiné le
transport de ce glucose dans le sang.
En conséquence, les fœtus ont reçu
moins de sucres et perdu du poids »,
décrit le Dr Owen Vaughan en charge
de l’étude.
Rougeole : 267 cas en 2014
en France
S
elon l’Institut de Veille sanitaire(1)
(InVS), depuis le 1er janvier 2008,
la France a enregistré 23 000 cas de
rougeole, dont près de 15 000 pour la
seule année 2011. Si l’épidémie s’est
essoufflée ces deux dernières années,
la circulation du virus reste problématique dans le sud-est de l’Hexagone et
en Bretagne.
Bonne nouvelle, le nombre de cas de
rougeole a fortement diminué en 2012
et en 2013 (respectivement 859 et 259
cas déclarés).
Par ailleurs, en 2014, l’activité est restée similaire avec 267 cas enregistrés,
dont la moitié en Bretagne. Pour l’InVS, même si l’épidémie n’a plus cours
en France, « la vérification du statut
vaccinal et sa mise à jour avec deux
doses de vaccin pour toute personne
âgée d’au moins 12 mois et née après
1980 restent donc nécessaires ».
1) InVS, 22 janvier 2015
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Le
Journal
19
20
Le
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Journal
BOURGES
Plus d’infos : mairie 02 48 57 80 00
www.ville-bourges.fr
Tournoi de poker. Tous les
lundis à partir de 19h30 au Pizza
Plazza. Gratuit. Plus d'infos : www.
redcactuspoker.fr
36e Journées des
Antiquaires. Elles se tiendront
au Palais d'Auron du vendredi 6 au
dimanche 8 février. Une quarantaine
d'exposants seront présents.
Ouverture vendredi de 14 à 19
heures, samedi et dimanche de 10 à
19 heures. Tarif : 4 €, gratuit pour les
moins de 12 ans.
Renseignements : 02 48 27 40 60 ou
www.lesrivesdauron.com.
Rifles. Organisées par le CJM
Bourges Basket le vendredi 6 février,
à l'espace Crédit Agricole, derrière le
Prado, entrée côté discothèque Villa
Christina. Parking : Quai du Prado.
Ouverture des portes : 18 h 30.
Début des parties : 20 heures.
Renseignements : 06 86 86 42 35.
Soirée zouk. Soirée spéciale
au HLK Café avec zouk, kizomba,
rétro-zouk, ragga, dancehall, samedi
7 février. Plateaux de fruits frais et de
chocolats. Soirée mixée par Dj Bass
de 21 à 2 heures. Entrée gratuite.
Cinéma. Soirée filles au CGR
Cinémas de Bourges avec la
projection en avant-première du film
« Cinquante nuances de Grey » à
20 heures le jeudi 12 février.
Salon de la carpe. Organisé
au Pavillon d'Auron du vendredi 13
au dimanche 15 février. 3 600 m3
d'expositions. Ouverture vendredi de
9 à 19 heures, samedi de 9 heures
à minuit et dimanche 9 à 18 heures.
Entrée : 5 €, gratuit pour les moins de
15 ans. Restauration rapide sur place.
Renseignements : 06 27 22 83 20 ou
www.saloncarpebourges.fr
Mégas Lotos. Les 14 et 15 février
au Carré d'Auron, organisé par
l'association Scherzo, samedi à
19 heures et dimanche à 14 h 30.
Entrée : 3 € le carton – un carton
offert pour six cartons achetés.
Renseignements : 02 48 24 96 23
MARMAGNE
Plus d’infos : mairie 02 48 26 84 01
www.marmagne.fr
Dîner-concert. Samedi 14 février
à la salle des fêtes, à 20 heures.
Organisé par la Gearbaude en Berry
avec les Zerdavan.
MORTHOMIERS
Plus d’infos : mairie 02 48 55 26 24
www.morthomiers.fr
Tournoi de ping-pong. Samedi
7 et dimanche 8 février, organisé par
l'association ATTM.
LA CHAPELLE SAINT-URSIN
Plus d’infos : mairie 02 48 23 21 00
www.lachapelle-saint-ursin.fr
Assemblées générales. Les
vélos humoristiques tiendront leur
assemblée générale le dimanche
8 février à la salle Gilbert Barreau.
La Grenouille Chapelloise tiendra
son assemblée générale le dimanche
15 février au centre socio-culturel.
L'UNC UNC-AFN également, le même
jour, à la salle Gilbert Barreau.
Théâtre. Le comité des fêtes organise une soirée théâtre, le dimanche
15 février à la salle des fêtes.
Dîner dansant. Organisé par l'Informatique Chapelloise, le dimanche
22 février à la salle des fêtes.
SAINT-DOULCHARD
Du mercredi 4 février au mardi 17 février 2015
l'Espoir Trucidien à l'Espace JeanMarie Truchot, dimanche 8 février.
Dîner dansant. Organisé par le
Comité des Fêtes à l'Espace Jean-
Marie Truchot, samedi 14 février.
Tournoi Yu-Ghi-Oh. Organisé
par Y.D.A. à l'Espace Jean-Marie
Truchot, dimanche 15 février.
CINEMA
On a sélectionné pour vous
Semaine du 4 au 11 février
Tous les Films & toutes les séances sur www.cgrcinemas.fr/bourges
Jupiter : Le destin de l'univers
Réalisateurs : Andy Wachowski, Lana Wachowski
Avec : Channing Tatum, Mila Kunis, Sean Bean
Jupiter Jones semble être une jeune fille comme les autres,
pas très chanceuse, la tête en l'air. Jusqu'à ce qu'un tueur
à gages de l'espace débarque sur Terre pour lui révéler son
véritable destin.
Après Speed Racer, Cloud Atlas et Matrix, les Wachowski
continuent de nous faire rêver.
Plus d’infos : mairie 02 48 23 52 52
www.mairie-saintdoulchard.fr
La Nuit au musée : Le Secret des
Pharaons
Rifles.Organisées par le Comité
Réalisateur : Shawn Levy
Avec : Ben Stiller, Robin Williams, Owen Wilson
des Fêtes, samedi 7 février au centre
socio-culturel.
Banquet. Samedi 14 février,
organisé par l'Amicale des retraités
Michelin au centre de loisirs.
TROUY
Soirée Années 80. Samedi
7 février, organisée par le Comité
du Personnel communal, à l'Espace
Jean-Marie Truchot. Une soirée
dansante et animée pour tous
Thé dansant. Organisé par
Ben Stiller réendosse le rôle de Larry, le gardien de musée
dans le dernier volet de cette saga. Direction Londres et
le Bristish Museum pour Larry et les personnages animés
de son musée. Une occasion de revoir le regretté Robin
Williams dans l'un de ses derniers rôles.
Papa ou Maman
Réalisateur : Martin Bourboulon
Avec : Marina Foïs, Laurent Lafitte, Alexandre
Desrousseaux
Florence et Vincent Leroy ont tout réussi. Leurs métiers,
leur mariage, leurs enfants. Et aujourd’hui, c’est leur divorce
qu’ils veulent réussir. Les ex-époux modèles se déclarent
alors la guerre : Ils vont tout faire pour NE PAS avoir la garde
des enfants.