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Le Du mercredi 4 février au mardi 17 février 2015 Journal OURGES N° 2 NFO RATUIT www.lebigjournal.fr Actualités Bourges - Sancerre : Retour en images avant le départ de la nouvelle édition, dimanche 15 février P. 6 Conso Saint-Valentin : On a fait, pour vous, le plein d'idées de cadeaux faits avec amour P. 12 Talents À l'aéroport de Bourges, un jeune berruyer lance une formation pour apprendre à piloter des drones P. 13 Sports Bruno Da Costa, miraculé du Dakar, revient sur son édition 2015 riche en émotions. P. 17 É. E.. ÉVÉNEMENT François Alu : Le retour triomphant P. 4 Le nouvel élan du centre-ville Avec l'ouverture prochaine d'Avaricum, c'est tout le commerce de centre-ville qui est sous le feu des projecteurs. Création d'un Office du Commerce, initiatives bénévoles, les volontés sont là pour dynamiser l'activité. P. 9 2 Le Journal Du mercredi 4 février au mardi 17 février 2015 Elle vient d'arriver, elle est officielle : voilà l'affiche de la prochaine édition du Printemps de Bourges dont la programmation complète vient d'être dévoilée. Au programme entre autres : Christine and The Queens, The Dø, Asaf Avidan, Camelia Jordana, Thomas Fersen, Angus & Julia Stone, Black M, Soprano, Aldebert et Juliette Gréco pour sa tournée d'adieu. Toute la programmation sur notre site : www.lebigjournal.fr L’Édito Le mois de janvier 2015 s'efface sans bruit... Il marquera notre histoire contemporaine de manière sanglante, il marquera nos esprits à jamais, c'est certain. Saurons-nous en tirer une leçon de société ? C'est moins évident. Que restera-t-il de notre mobilisation massive, de notre émotion collective ? Le souvenir d'un moment à part, sans doute, mais au-delà...? Les petites querelles du quotidien reprennent vite le dessus et le spectacle continue. C'est dommage... Bien sûr, ce mois de janvier 2015 restera, pour nous, celui de notre lancement. Un moment également à part, toute proportion gardée. Ce qui est troublant avec un premier numéro, c'est qu'il focalise votre énergie pendant des semaines mais que, très vite, il appartient déjà au passé. Avec ce numéro deux, diffusé à partir du 4 février, nous entrons dans une nouvelle séquence de notre jeune existence. Celle durant laquelle il convient de trouver un rythme de croisière, de garantir une qualité de service et de stabili- ser notre niveau d'annonceurs. Même si nous devons et allons améliorer certains points, je pense que nous pouvons être satisfaits du premier numéro. De multiples témoignages viennent nous conforter en ce sens. Merci à toutes celles et tous ceux qui ont pris le temps d'un petit mot de félicitations et d'encouragement. Cela fait chaud au cœur. Pour être franc, je ne voulais pas trop en parler pour ne pas tomber dans l'autosatisfaction béate mais comme nous avons reçu une critique (méritée !) et que nous publions un erratum, je crois naturel de parler aussi des bonnes nouvelles ! Et bien voilà, c'est fait. Au fil du mois de janvier et de ses traditionnelles cérémonies de vœux, chacun y est allé de son analyse et de son message positif. Le président de la CGPME du Cher, Emmanuel Derrien était sans doute le dernier à pratiquer cet exercice pour cette année et, je dois le dire, son message a vraiment résonné en moi. Il a raison : l'enthousiasme peut faire la différence ! Enthousiasmonsnous ! Enthousiasmez-vous! Croyez en vos projets, osez ! Avec le BIG Journal - Bourges Info Gratuit - nous osons ! Et pour finir sur une note d'humour, nous osons déjà vous sortir de votre quotidien ! BEN Le BIG Journal - Bourges Info Gratuit Carré des Créateurs 11 rue Maurice Roy - CS 4031418023 Bourges Cedex 02 48 67 83 49 Rédactrice en Chef : Élise Escoffier [email protected] Photographe : Martine Bavouset Edité par : SARL SALV’S & CO Capital Social de 50000 ¥ RCS Bourges 808 232 508 Impression : Roto Centre Saran Tirage 40 000 exemplaires Directeur de la Publication : Vincent Cotier Pigistes : Jacky Bavouset Christian Ragot Infographiste : Florence Alexandre Dépôt légal à parution Le BIG Journal est distribué par Adrexo « Satisfait, pas satisfait » de la distribution ? Faites-le nous savoir au 02.48.50.79.02 ou par mail à : [email protected]. Vos messages de St-Valentin De Mimine à son Gaston : Nous nous sommes rencontrés à 6 ans, dans un jardin public (le coup de foudre ?), puis perdus de vue pendant 14 ans (il faisait le tour du monde). Retrouvés par hasard à 20 ans, mariés à 22 ans, il y aura bientôt 49 ans. Nous sommes toujours amoureux, malgré les aléas de la vie qui ne nous ont pas épargnés - ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. La complicité et la tendresse ont fait place à la passion. Espérons que cela dure jusqu'à nos dernières forces et le plus longtemps possible à deux, nous avons encore tant de choses passionnantes à faire ! De Fabien : Tu manges tous mes gâteaux. Tu fais jamais la vaisselle. Tu rétrécis mes pulls et tu me cries dessus. Et c'est pour ça que je t'aime. D'une amoureuse à son amoureux : Mon socle, mon roc, mon indispensable : Je n'aurais rien réussi sans toi. Et je sais que l'on rira ensemble quand tu liras ces lignes car les envolées lyriques ne sont pas pour nous. De Lætitia à Yannick : Yannick, mon mari, ce petit mot ici pour te dire à quel point je t'aime, même si ce mot n'est pas assez fort pour dire ce que je ressens pour toi. Tu m'as permise d'être maman trois fois et, pour cela, je te serais éternellement reconnaissante, ainsi que du bonheur d'être ta femme. Bonne fête à tous. Anonyme : Ma Youbabe, par-delà le temps, je t'aime. Ton ange De Geoffrey : Nous aurions pu vivre un cliché (toi, une fille de l'Est, et une rencontre qui s'est faite, quoi qu'on en dise, grâce à internet) mais chaque jour à tes côtés m'offre le bonheur de vivre des moments magiques. D'Isabelle : 30 ans d'amour, lisse comme une plage, fougueux comme les vagues, 30 ans d'orage et de tempête, et de reconquête... 30 ans à t'aimer et à te haïr... comme je t'aime et je te désire. Nicole Belleret de Bourges Un mois déjà C'était le 11 janvier. Des millions de cœurs déverrouillés... L'oubliera-t-on avant l'été ? Le garder en mémoire C'est préserver l'espoir Et pour les jeunes, la joie de vivre et d'écrire le plus beau livre Celui du siècle de la paix Qui sauvera peut être l'humanité Rectificatif Dans la brève parue en page 3 de notre premier numéro, intitulée « les binômes se révèlent », une erreur s'est glissée dans nos pages. Le binôme composé de Véronique Fenoll et Jacques Fleury, tous les deux candidats UMP, se présente dans le canton de Bourges 4 et non de Bourges 2 comme indiqué. Nous présentons nos excuses aux candidats pour cette erreur. Actualités www.lebigjournal.fr Le Emmeline Ndongue, du panier aux urnes L e 25 mai dernier, Emmeline remarquées à la télé sur Sport + Ndongue faisait ses adieux lors d’émissions de plateau ou au public du Prado. Une soi- pour commenter des matches. rée chargée d’émotion. Depuis, la «C’est un job qui me plaît, où je basketteuse au palmarès plus long me sens à l’aise, car je connais le que ses bras bioniques, tant sous sujet. Cela dit, je n’en fais pas un le maillot du club berruyer (cinq objectif de carrière… » championnats et quatre coupes De là à s’engager en politique… de France…) que sous celui de « Je cherchais plutôt un job au l’équipe de France (championne sein d’une entreprise ou d’une d’Europe 2009, vice-championne fédération, me permettant de olympique 2012…) a donné une fédérer autour d’une idée, d’un nouvelle orientaprojet… Mais la tion à sa vie de politique certaine« Je ne veux pas être femme active. La ment pas ! Même une potiche » plus surprenante si je m’y intéresse étant sa candidature aux élections parfois, mon seul acte politique départementales au côté d’Yvon jusqu’ici a été, à 18 ans, de m’insBeuchon, sur le canton de Saint- crire sur les listes électorales et Doulchard - La Chapelle - Mar- d’aller voter…» magne. C’est Yvon Beuchon, perce« Depuis ma dernière soirée chez vant son potentiel, qui lui tendit les Tango, je n’ai pas eu le temps la perche au printemps dernier de souffler. Maintenant, à moi de quand son conseil municipal vota à saisir les opportunités pour don- la quasi-unanimité de donner son ner une nouvelle orientation à ma nom à la salle des sports de La vie… » Quand on est titulaire d’un Chapelle Saint-Ursin. « Il me proBachelor en communication, qu’on posa alors d’être candidate à ses est connue et reconnue, les oppor- côtés. Je tombais des nues. Je ne tunités ne manquent pas. Emme- savais pas en quoi ça consistait, ni line fit ainsi quelques apparitions même comment fonctionne vrai- 3 En bref Recensement Lors de ses adieux au public du Prado, Emmeline Ndongue ne pensait alors pas du tout qu’elle serait candidate aux élections départementales. ment un Conseil général. Mais je lui ai promis de réfléchir, pensant qu’il n’y aurait pas de suite… ». « Un engagement citoyen » Mais quelques mois plus tard, Yvon Beuchon revint à la charge. « J’ai quand même eu une longue réflexion avant de dire oui. Je ne veux pas être une potiche ; qu’on se serve de mon image de sportive de haut-niveau pour faire de la représentation. Même si j’ai tout à apprendre, si je suis élue bien sûr, j’attends qu’on me confie des missions, qu’on m’intègre à des commissions. Le sport, l’éducation, le social, ça m’intéresse… Surtout, je veux être une candidate sans étiquette, liée à aucun parti politique. Parce qu’une élection départe- Photo Ch.R. Exit le basket de haut niveau, place à l’engagement citoyen. Neuf mois après le début de sa retraite, Emmeline Ndongue-Jouanin, l’emblématique intérieure des Tango et de l’équipe de France, est candidate aux élections départementales. Une sacrée surprise. Journal mentale, c’est d’abord un engagement citoyen. C’est seulement quand j’ai eu la garantie que mes desiderata seraient respectés que j’ai dit oui. ». Emmeline sait aussi qu’il lui faudra jongler avec son emploi du temps. « Être conseiller départemental, même si ça demande beaucoup de temps, ce n’est pas non plus un métier à temps plein. J’espère continuer avec Sport + par exemple. Une chose est sûre, comme je l’ai toujours fait en tant que basketteuse, je m’investirai complètement dans cette nouvelle mission. » Christian Ragot • Sont également candidats sur ce canton Thierry Vallée et Françoise Le duc (DVD) Depuis le 15 janvier et jusqu'au 21 février prochain a lieu le recensement annuel, qui concerne 8% des communes de plus de 10 000 habitant. À bourges, ce sont donc quelques 1552 adresses choisies au hasard qui feront l'objet de comptages pour l'INSEE, dans le but de récolter toutes les informations permettant de mieux connaître la population, de mesurer l'évolution de la commune, de ses ménages, du mode et du niveau de vie des personnes vivant dans les logements concernés. Petite nouveauté cette année : la possibilité de répondre au questionnaire par internet. Enseignement supérieur : Portes-ouvertes Les différents établissements de formations supérieures de l'agglomération présentent en ce début d'année les formations qu'ils dispensent. L'occasion pour de nombreux jeunes de découvrir les cursus propossés sur la ville de Bourges. À noter, pour les futurs étudiants : INSA Centre-Val de Loire : 7 février de 9 à 17 heures Comme un air de Madagascar Six étudiants de l'IUT ont monté, dans le cadre de leur formation, une semaine d'événements autour de la petite île de l’Océan Indien. À l'origine de cette semaine à thème, six étudiants de l'IUT de Bourges. « Nous avons monté ce projet en collaboration avec l'association Salohy, dans le cadre de notre DUT GEA (Gestion des entreprises et des administrations, NDLR) » L'objectif, pour eux, est de mener à bien un projet culturel dans son ensemble, pour acquérir les bases de la gestion et de l'organisa- tion d'événement. Au programme : « Des journées à thèmes, tels que la gastronomie, la musique, l'art en général, l'artisanat, la culture, la faune et la flore. Nous organisons ainsi des conférences à l'IUT de Bourges, à la Chambre des métiers et de l'artisanat,... » Et pour apporter un peu plus de poids à la manifestation, « nous aurons le plaisir d’accueillir le groupe ESTACOM Bourges : 7 février de 10 à 17 heures K’Bossy, Pierrot Men, photographe international et Landy Andriamboavonjy, artiste intervenant pour des lectures de contes en musique. Ce sera également l’occasion pour un artiste d’Antananarivo, à Madagascar, le peintre et dessinateur Aimé Raminosoa, d’exposer ses œuvres pour la première fois hors de son territoire national. » Tout le programme : salohy.voila.net CFSA Hubert Curien : 7 février de 10 à 17 heures Centre universitaire : 14 février de 9 à 17 heures IES Sainte-Marie : 14 février de 9 h 30 à 17 heures ENSA Bourges : 25 mars de 9 à 21 heures. 4 Le Journal Interview Du mercredi 4 février au mardi 17 février 2015 Le retour du danseur prodige Photo : Julien Benhamou Ce garçon n'a que 21 ans. Premier danseur de l'Opéra de Paris, François Alu a déjà une carrière que son âge semble démentir. Né à Fussy, il part, enfant, étudier la danse à Paris. Il en revient pour présenter sa première création au Palais d'Auron. Rencontre avec un garçon au caractère bien trempé, passionné, investi et d'une belle franchise. Vous revenez à Bourges, votre terre natale, pour présenter votre première création. Pourquoi ? C'est une culture que j'apprécie. Mon cousin est danseur contemporain et fait beaucoup de hip-hop. Pour moi, il faut voir les danses comme des sœurs, pas comme des classes. Elles représentent la société, se mélangent. Dernièrement, une dame âgée qui a vu danser Nicolas Sannier, mon couQu'avez-vous mis en scène ? sin, était étonnée parce qu'il n'avait Le concept est né de mon expépas de chaînes, ni de baggy, mais rience personnelle. On m'a soudansait pieds nus en slim... Je veux vent demandé de danser les clasmontrer que les danses s'inspirent siques tels qu'ils ont été écrits... les unes des autres, qu'il n'y a plus et ça ne me convient pas. Pour de frontière. Attention, il ne s'agit moi, les danseurs ne sont pas des pas du tout d'enchaîner un pasexécutants mais des interprètes. de-deux puis un mouvement de Amener notre créativité enrichit hip-hop. Je trouve ça d'un ridicule l'œuvre. C'est sur ce principe que sans nom. Il s'agit de s'imprégner j'ai travaillé ce spectacle. Nous des influences. Par exemple, dans allons danser le classique, le sur des clas- « Les danseurs ne sont pas haut du corps siques mais est traditionneldes exécutants en apportant lement très tenu. mais des interprètes » quelque chose Là, je conserve de nouveau. J'ai notamment voulu la façon dont les pas s’exécutent intégrer un panel de danses difmais, pendant une pirouette ou férentes. Il n'y aura pas que du un saut, je vais y inclure un mouclassique, mais aussi du contemvement du torse pour donner de porain, ou du hip-hop. J'ai envie l'ondulation, le faire respirer. Cela d'aller à l'encontre de cette tenlui amène beaucoup plus de relief. dance à catégoriser. Aujourd'hui, C'est plus croustillant, plus atyle classique ne se danse plus pique. comme dans les années 90, il Vous avez envie de dynamiter les s'inspire beaucoup du contemcodes du classique... porain, qui lui a apporté la notion Pour moi, le classique n'est pas de texture, mais aussi du hip-hop quelque chose de désuet. Mais il pour le phrasé musical. doit continuer d'évoluer. J'aimerais Vous avez un lien particulier avec le que le collant devienne un pantahip-hop... lon, toujours près du corps pour garder les lignes, mais ne plus être s'agit surtout de conflits générationnels et cela se règle par le aussi serré de partout... La qualité de mouvement aussi doit contidialogue. Mais je ne peux pas aller nuer à évoluer. Pour moi, il y a dix contre ma morale. Quand je suis mille façons de sur scène, je faire un même mon tra« J'aimerais que le collant vends vail aux gens, je mouvement, on devienne un pantalon » signe ma prestadoit pouvoir les tion, j'en prends interpréter. l'entière responsabilité. Alors, Vos prises de position doivent être je me dois de proposer quelque sources de conflits... chose que j'estime être cohérent. Quand c'est le cas, je pense qu'il À l'opéra, les places sont hors de prix, je ne peux donc pas aller sur scène en me disant que je suis la marionnette de quelqu'un. Que se passe-t-il quand votre vision s'oppose à celle du metteur en scène ? Dans un premier temps, j'essaye ce qu'on me dit. Si ça ne me plaît pas ou si ça ne correspond pas à ce que j'estime être juste, je ne le fais pas. Soit on s'explique et ça marche, soit ça persiste et dans ce cas, je préfère arrêter. Car si je Photo : Julien Benhamou J 'ai eu envie de développer mes propres versions chorégraphiques de classiques. Et, si les danseurs ont toujours des propositions de galas à l'international, je pense que nous avons aussi une mission, celle de défendre notre art dans les provinces. Alors, quand j'ai eu cette idée de spectacle, j'ai immédiatement pensé à ma ville natale. François Alu lors de son interprétation de Basilio dans Don Quichotte, un personnage qu'il rêvait de danser. www.lebigjournal.fr Interview Le Journal 5 mais le tournage était prévu entre janvier et mars, cette année, une période déjà très chargée pour moi. Ça ne veut pas dire qu'ils m'auraient choisi pour autant ! Mais j'aimerais tenter l'expérience. Vous avez été élu « Homme le plus sexy de l'année » en décembre dernier par le magazine Têtu. Cette médiatisation vous a surpris ? Je suis hyper content d'avoir fait cette couverture. Je trouve ça génial qu'un hétéro soit en couverture d'un magazine gay parce que, c'est bête à dire, mais nous sommes tous frères. Je suis ravi de défendre la cause gay, je n'ai aucun problème avec ma sexualité et je trouve ça stupide d'agresser les gens pour ça. En plus, j'adore faire des photos. J'ai déjà pu faire plusieurs séances, notamment avec un ami photographe, Julien Benhamou, et c'est toujours un super moment. Être médiatisé est rare pour un danseur classique... Mon rêve d'enfant était de faire Basilio dans Je fais aussi ce métier Don Quichotte et j'ai déjà rencontrer du eu la chance de l'inter- « Je rêve qu'on soit aussi fan pour préter, à l'Opéra Bastille des danseurs que de Zidane » monde, partager des expériences. Et puis, je et au Japon. J'aimerais veux contribuer à la médiatisation des danaussi jouer Solor, dans la Bayadère, pour seurs. Montrer qu'au-delà de « Danse avec son côté guerrier, sa gestuelle. Et j'aimerais les stars » ou « Sexy Dance », il existe des beaucoup danser à nouveau Frollo dans artistes de qualité. Je rêve que les gens Notre-Dame de Paris car c'est un réel persoient aussi fans des danseurs que de Zisonnage, un jeu de comédien qui va au-delà dane. Il faudra peut-être attendre 2650 mais de la danse. je voudrais que ça arrive le plus vite posVous semblez vouloir aller plus loin que la sible car la danse abrite un vivier d'artistes danse... incroyables et de gens passionnants. Je Je serais ravi de jouer au théâtre, au cinétrouve dommage qu'on ne s'y intéresse pas. ma, d'expérimenter d'autres choses. J'ai Propos recueillis envie de goûter à tout. J'ai déjà passé une par Élise Escoffier audition pour un film qui s'est bien passée Photo : Julien Benhamou Quels rôles rêvez-vous encore de jouer ? Le danseur s'est rapidement fait remarquer par son style athlétique et ses sauts impressionnants. lutte, ce sera visible. Vous avez toujours eu ce caractère rebelle ? À mes débuts, j'étais beaucoup plus docile. Depuis, je sais quel artiste je suis. J'ai encore beaucoup à apprendre mais je vois où j'ai envie d'aller... Et je n'ai vraiment pas envie qu'on me dicte les choses. seur nous fasse aborder de petites difficultés techniques, pour nous faire comprendre le sens du mouvement. Et ça, c'était génial. Votre ascension a été fulgurante, comment l'expliquez-vous ? Petit, tous les week-ends, j'étais sur Youtube à regarder des vidéos. Je mettais Le Corsaire, Don Quichotte et je faisais les Est-ce votre mère, votre premier professeur, qui sauts, les tours, sur le carrelage devant la vous a transmis cet esprit ? télé. Ce qui n'était pas très malin d'ailleurs. Non, du tout ! Ma mère En tout cas, j'ai beaucoup m'a vraiment enseigné « Enfant, je passais 90% travaillé, beaucoup pratila danse. C'est un très qué. On dit que je suis de mon temps à faire bon professeur. Je pense doué... ça me fait un peu de la danse. » qu'elle a le niveau pour rire. C'est un peu comme être professeur dans une un élève qui réussit à grande école de danse... et je ne le dis pas l'école en travaillant, à qui l'ont dit que c'est parce que c'est ma mère ! C'est une pernormal parce qu'il est intelligent. Moi, je sonne très humaine, altruiste, compétente n'étais pas un élève très studieux mais je et dévouée. Elle peut passer des journées passais 90% de mon temps à faire de la entières dans le studio à créer, à chorégradanse. phier. Je lui ai souvent dit qu'elle en faisait Merci Youtube ? trop. Mais ses conseils sont très justes, elle s'adapte à chaque enfant, fait du cas par cas, s'adapte aux limites. Il arrive encore qu'elle me donne des conseils très pertinents, que je prends avec beaucoup d'humilité. Comment se sont passés vos débuts avec elle ? Merci Youtube ! Moi qui n'avais pas la chance d'aller voir des spectacles tout le temps, à Paris ou ailleurs, j'ai voyagé avec internet. Je regardais tout ce qui se faisait. Je connais toujours par cœur les dialogues des documentaires que je regardais, c'est dire. Un peu comme ceux qui ont une mère prof de français au collège. C'était assez exploPourquoi le classique alors ? sif, avec de grands moments de bonheur. J'en garde de très beaux souvenirs. Grâce à Le classique, c'est à cause de Patrick Duelle, quand je suis arrivé à l'école de danse, pont. Un danseur hors du rang, complèteje savais déjà un peu ment atypique, qui bondanser. Mais, là, on m'a « Je sais quel artiste je suis » dissait partout, faisait dit : « Tout ce que tu as des triples tours dans appris, tu l'oublies et tous les sens... Un chien tu recommences à zéro ». Pour moi, plutôt fou. Quand je l'ai vu, j'ai su que je voulais mourir, jamais je n'ai voulu oublier ce que faire ça... et ma mère m'a dit que c'était de ma mère m'avait appris. la danse classique. Elle avait déjà essayé de m'apprendre mais je n'aimais pas la Comment avez-vous vécu cette période ? musique, j'étais le seul garçon, on ne faiAu début, je m'ennuyais un peu car on ne sait que de la barre... Moi, je voulais sauter faisait rien du tout. J'avais le cafard tous et faire des pirouettes ! Alors elle m'a fait les jours, j'étais loin de mes parents... Et essayer le modern jazz et j'ai adoré. Mais je m'attendais à sauter partout alors qu'on après ma découverte de Patrick Dupont, recommençait tout ce que je détestais. J'ai j'ai pris mon mal en patience et j'ai relevé dû attendre si longtemps pour qu'un profesle pari. 6 Le Actualité Journal Du mercredi 4 février au mardi 17 février 2015 Bourges-Sancerre : 3 776 km après Depuis les pionniers, partis en 1951, des milliers de randonneurs ont relevé le défi de parcourir les 59 kilomètres séparant la cathédrale Saint-Étienne de Bourges du Piton de Sancerre. Un départ au cœur d'une froide nuit hivernale qui rassemble toujours autant d'amateurs, à la recherche d'une expérience unique. Sancerre, invariablement organisé le troisième dimanche de février (soit le 15 cette année). Évolution du modèle Archives J. B. Robert Maillerie est à la tête du bataillon de 120 bénévoles qui préparent l'événement : « Ce n'est pas de trop », confie cet ancien directeur d'une association d'insertion professionnelle, 68 ans et bon marcheur... Normal quand Archives C.T.B. Aujourd'hui, la randonnée s'est adaptée en proposant trois distances : 59, 32 et 19 km. Paradoxalement, ce sont les Cyclotouristes Berruyers, plutôt spécialistes du vélo, qui se chargent de l'organisation. Une bonne manière de mettre le pied à terre et d'occuper son hiver avant la reprise des balades sur deux roues. Une fois le soleil levé, la marche sur les chemins de terre se révèle plus aisée. on est président de la fédération Dès les petites heures du samedi, de randonnée. Et comme pour je suis sur le pont avec une équipe bon nombre de membres du club, de 15 personnes pour le mettre en cyclotouriste n'est pas un mot place. » très adéquat pour Autre pilier de le décrire. Dans la préparation « Notre principale le club, les tâches pour les orgapréoccupation sont multiples et nisateurs : le ceux qui occupent est la sécurité » r av i t a i l l e m e n t . les premiers postes Les points sont doivent aussi être opérationnels indispensables pour les lonsur les derniers. « Notre pregues distances mais font aussi mière tâche : les inscriptions, qui tout leur charme, véritables lieux s'opèrent jusqu'à la dernière mid'échanges entre participants. nute », récapitule le président. « L'époque des pauses avec vin « Ensuite, notre principale préocchaud et omelette au jambon cupation est la sécurité. Désorest révolue depuis longtemps, mais, les randonneurs sont équimais cela permet de raconter pés d'un baudrier et d'une lampe. des anecdotes pittoresques ! », La gendarmerie et la Croix-Rouge se souvient Robert Maillerie. sont également présentes sur le « Depuis, les choses ont bien parcours, ce qui permet de rasévolué, on est sur des classurer les familles. Enfin, il faut siques : pain, fromage, jambon, s'assurer d'un balisage efficace. chocolat... mais plus d'alcool ! » Il y a trente ans, les marcheurs étaient déjà nombreux. Pratique Trois distances au choix : 59, 32 et 19 km. Les prix de base pour les engagements : 13, 9 ou 3 €. Majorés avant l'épreuve. Inscription : CTB, BP 46, 18001 – Bourges Cedex - ou au 06.33.35.89.04. Également à l'Hôtel de ville de Bourges (mardi, mercredi, jeudi de 16 heures à 18 h 30), à Morogues ou à Sancerre. Enfin, également au dernier moment, sur place, ce qui n'est pas l'idéal pour permettre une bonne organisation de la marche. Départ : Bourges à minuit ; Morogues à 5 heures ; Entre 7 heures et 8 h 30 à Sancerre. Des cars sont prévus pour aller à Morogues : départ de Séraucourt à 4 heures, dix minutes plus tard au centre nautique. Des cars assurent également le retour. Remise des récompenses à 12 heures aux caves de La Mignonne à Sancerre. Prévoir un gilet de sécurité fluo jaune et un éclairage. La cérémonie de récompenses, aux caves de la Mignonne, a également évolué. « Nous l'avons simplifiée avec quatre trophées Archives J. B. E n 1951, quand un groupe de copains décida de rallier Bourges à Sancerre, le départ se faisait de la rue Moyenne, à hauteur de la Poste, pour s'enfoncer, sur le coup de minuit, dans la nuit noire, direction Sancerre, avec une 4 CV pour ouvrir vaguement la route. Le petit groupe ne le mesurait pas encore mais Bourges-Sancerre venait de naître et n'allait cesser de croître, au point de créer un épiphénomène dans le Cher. Car en dehors de cette manifestation établie, trois voire quatre randonnées mobilisent, chaque dimanche, près d’un millier de concurrents venus prendre un bol d'air, se détendre et échanger tout en cheminant. Des marcheurs qui se préparent également pour ce fameux Bourges- Certaines années ont vu le verglas compliquer la marche ! www.lebigjournal.fr Actualité Le Journal 7 André Rousseau : marcheur précurseur Archives J. B. de grosses chaussures de marche, d'autres partaient en chaussures de ville avec le traditionnel pantalon en velours. » Et ce n'est pas la seule chose qui a changé. « Côté alimentation, on était moins rigoureux que maintenant. On dégustait des huîtres avant le départ, on mangeait la soupe à l'oignon du côté de Parassy et, bien sûr, on buvait un petit verre ou même parfois de la goutte. C'était aussi l'époque où certains effectuaient le retour sur Bourges comme ils ont fait l’aller vers Sancerre... comme Gauvreau, un arbitre de boxe bien connu à l'époque. » Les marcheurs sont aujourd'hui bien équipés et préparés. grande part du ravitaillement est périssable ! Prévoir les justes quantités n'est pas chose aisée Prévoir l'imprévisible car la participation peut varier de 2 à 3.000 randonneurs, selon les Comme pour toutes manifestacirconstances. Heureusement, tions d'extérieur, Robert Maillenos équipes sont très réactives. » rie doit anticiper au maximum et Mais alors, comment se présente conjuguer avec un grand nombre la 64e édition ? « Elle sera parmi de paramètres. « Nous n'avons les plus longues avec 59 km de jamais annulé suite au mauvais parcours. Nous avons voulu évitemps, comme ont dû le faire nos ter un passage délicat qui déviait, amis du Châteaumeillant-Toulxnaturellement, les Sainte-Croix, organisé le di- « L'époque du vin chaud randonneurs vers un champ de blé manche suivant. est révolue » qui serait dévasté Mais il faut parer après le passage de la troupe. à toutes les éventualités côté baliNous passerons aussi par la Tour sage, en cas de neige, de pluie... de Vesvre, un haut lieu touristique. On peut devoir éviter des zones L'idée, c'est de redonner à nos inondées. » marcheurs, venus de 75 déparAlors, si Bourges-Sancerre n'est tements et parfois de l'étranger, pas une question d'argent, il faut l'envie de revenir chez-nous. » malgré tout équilibrer un budget de 30.000 €. « Une annulation aurait des conséquences car une Jacky Bavouset É.E. majeurs, dont le fameux Coq de Bourges-Sancerre. » Écrivain à ses heures, André Rousseau conserve précieusement sa célèbre machine à écrire d'époque. L'ancien président des randonneurs, également journaliste, a souvent écrit sur le Bourges-Sancerre. Rien d'étonnant s'il comptabilise 15 participations à l'événement. A ndré Rousseau est un per« Mon père était le président des sonnage bien connu des BerCTB (Cyclo-Touristes Berruyers NDLR) de l'époque. Il n'était ruyers. Son père, libraire à l'end'ailleurs pas très favorable à ce trée de la rue Mirebeau, était déjà genre d'épreuve... Mais d'autres une figure du centre-ville. André, lui, affiche aujourd'hui 89 prinpersonnages, dont l'avis pesait temps d'une vie lourd dans la « Côté alimentation, cité, comme bien remplie. BaraSa longue car- on était moins rigoureux » Roger ton ou Charles rière au Berry Rancier, avaient fait le forcing. Républicain en fait la mémoire vivante d'une ville qu'il a vu évoluer. Voilà comment une poignée de Comme son quartier d'enfance, courageux prit le premier départ, en novembre 1951, devant le bar aujourd'hui au centre de toutes de la Poste. Bien des choses ont les attentions avec l'arrivée d'Avaévolué depuis... notamment au ricum. Alors, forcément, André Rousseau a connu la première niveau de la tenue. » Pas de gilet des soixante-quatre éditions du jaune à l'époque, bien sûr, mais au-delà... « Si certains avaient Bourges-Sancerre. Le Journal OURGES NFO RATUIT Le BIG Journal en dépôt dans votre commerce ? Il suffit de demander ! [email protected] De narrateur de l'épreuve, André Rousseau passe rapidement de l'autre côté, pour totaliser pas moins de quinze Bourges-Sancerre à son actif. Il fallait bien montrer l'exemple puisqu'il était devenu le président des organisateurs de randonnées pédestres. Il sera du cinquantième anniversaire : « Je faisais l'épreuve mais mes collègues me demandaient toujours un papier. Pas facile, l'après-midi, de surmonter le coup de fatigue. ». La vie d’André, véritable roman, mériterait une édition spéciale du BIG Journal à elle seule. Savez-vous, par exemple, qu'il a effectué son voyage de noces à Venise ? Classique ? Pas vraiment... le couple s'est rendu à Solex dans la cité des amoureux. Oui, depuis Bourges. Et puis, en véritable marcheur, l'homme est parti déguster un plateau d'huîtres à La Rochelle... en parcourant à pied les 380 km séparant Bourges de l'Océan. Un roman, on vous l'a dit. J. B. 8 Le Journal Agglo Du mercredi 4 février au mardi 17 février 2015 Les marais entrent en cure En bref Stage de danse africaine Les cours d'eaux qui serpentent dans les marais n'en ont parfois plus que le nom... Complètement envasés, parfois bloqués par des plantes invasives, ces coulants font l'objet d'un nettoyage progressif, entamé dans les marais du haut. L'association Garlézana (danse et percussions africaines) organise un stage de danse africaine, animé par JC et les batteurs de l'association, le samedi 7 février de 15 à 18 heures, salle du Grand-Meaulnes, rue Louis de Raynal à Bourges. L'occasion de découvrir des danses originales et souvent impressionnantes, que l'on soit débutant ou confirmé. Tarifs : 20 euros (adhérents) ou 30 euros (non-adhérents). Renseignements : garlezana@gmail. com – 06.58.53.67.65. S L'Automobile-club Formations organise des stages de récupération de points. Les prochaines sessions se tiendront les 9 et 10 février, puis les 23 et 24 février. Ces stages s'effectuent dans les locaux de l'association, 40, avenue Jean-Jaurès à Bourges. Renseignements : 02 48 24 01 36. É. E. ous la fine pluie bruissante d'un matin d'hiver, un drôle d'engin amphibie serpente dans les marais. À l'une de ses extrémités, une pelle qu'il plonge régulièrement dans le coulant. Elle en ressort couverte de vase, des sédiments issus des berges et des cours d'eau extérieurs. Une petite manœuvre et la vase est déposée sur la berge qu'elle avait quittée. « Si cet entretien n'est pas réalisé, les parcelles s'effondrent peu à peu, érodées par le fond », explique Pascal Blanc, maire de Bourges, bottes de pêcheurs au pied. « Et la vase accumulée bloque le cours d'eau, mettant en péril l'équilibre des marais. » Stages récupération de points L'engin amphibie permet d'arracher les plantes invasives, elles seront ensuite portées à la déchetterie. précise Pascal Blanc. « Elles nous font remonter les parcelles en friche, ce qui nous permet de retrouver les propriétaires et de trouver de nouveaux locataires. » Éviter les friches contribue à la bonne tenue de l'ensemble des marais, un poumon vert à l'équilibre délicat. remplace parfois la pelle pour arracher les plantes invasives qui bouchent certains coulants. « La jussie et la myriophylle se développent très vite et contribuent à l'envasement en empêchant l'écoulement de l'eau. » Un entretien durable Si l'opération se déplacera dans d'autres Intervention urgente zones, les parties nettoyées devraient le rester. « Cela faisait très longtemps que Cet envasement est particulièrement cririen n'avait été fait sur ce point », ajoute tique sur certains secteurs, répertoriés Sébastien Cartier. « C'est pourquoi nous par les deux associations de maraîchers reprenons la main et que nous ferons des qui veillent sur les 135 hectares de paropérations régulières pendant cinq ans. celles. « Nous avons donc commencé par Mais là où nous sommes intervenus, c'est les marais du haut », précise Sébastien durable. » À condition, aussi, que les proCartier, maire-adjoint délégué à l'écologie priétaires fassent leur part. Reet au développement durable. devenu attirant pour un certain « Des études nous ont montré que le régime hydraulique des « L'intervention nombre de Berruyers désireux de est durable » se créer un petit potager en ville, marais n'était plus suffisant, perles marais font parfois les frais de turbé par l'envasement. D'où la ces nouveaux arrivants qui n'ont pas mesunécessité pour la municipalité d'intervenir ré l'investissement personnel nécessaire. sur ces terrains pourtant privés. » « Une parcelle, ça ne coûte pas cher mais il En effet, selon la loi, les cours d'eau entre y a du boulot derrière », souligne ainsi Pasdeux parcelles appartiennent, pour moical Blanc. tié, à chaque propriétaire des berges qui l'entourent. « Malheureusement, l'entretien Sensibiliser n'est pas toujours assuré », regrette Pascal Un travail de sensibilisation réalisé par les Blanc. Une première tranche est réalisée il y deux associations de maraîchers, l'AMB a deux ans. À chaque phase, 50 000 euros (Association des Maraîchers de Bourges) sont investis. Des prélèvements sont égaleet Patrimoine des Marais, qui s'étend à la ment effectués pour connaître plus précisédétection des friches. « Il y a une vraie collament l'état du marais. boration avec les deux associations, ce qui Le désenvasement n'est pas la seule action n'était pas le cas il y a quelques années », réalisée pendant ces opérations. La fourche É. E. L'entreprise choisie pour le nettoyage des marais utilise un engin amphibie pour récupérer la vase au fond des coulants. É. E. Dossier www.lebigjournal.fr Le Journal 9 Nouveau départ en centre-ville L'ouverture prochaine du très attendu Avaricum doit changer la donne pour le commerce de centre-ville. Une nouvelle impulsion qui fait naître beaucoup d'espoir chez les commerçants, bien décidés à travailler pour redynamiser leurs rues. C É. E. omment redynamiser le commerce de centre-ville ? Cette question, souvent posées aux commerçants comme aux élus, a peut-être trouvé sa réponse pour le centre-ville de Bourges. Le choix d'implanter Avaricum, centre commercial ouvert, et ses enseignes nationales en plein cœur de ville est une démarche originale, rarement tenTout sera prêt le 17 février, soir de l'inauguration officielle d'Avaricum. tée. D'autant que le projet combine nir les gens en centre-ville. Mais offrir. » Et s'il s'agit bien de profiter commerces, habitations et parking, pour y parvenir, il fallait tenir de cet élan, chaque association de apportant donc les consommacommerçants voit aussi l'occasion compte des envies d'achat des teurs, les boutiques et le moyen de de faire évoluer les commerces du gens », estime Thierry Boyer, préles rejoindre en un seul lieu. Au fil centre-ville. sident de l'association de commerde sa construction et de son émerçants Bourges Boutiques en ville. gence le long du cours Avaricum, Proposer autre chose « Tous les centre-villes le centre commercial perdent de la fréquen« L'offre créé la demande. Nous a eu le temps de faire « Il faut avancer tation parce que les ouvrons entre midi et deux et, parler. Chez les petits tous ensembles » gens partent ailleurs généralement, il y a du monde », commerçants, la prechercher les grandes explique Marie Lasne, nouvellemière crainte a, peu à enseignes. Une grosse locomoment installée en haut de la rue peu, laissé place à un espoir, celui tive peut donner l'envie de revoir d'Auron. « Les gens ne remontent de pouvoir profiter de l'appel d'air le centre-ville et de profiter, alors, pas la rue car ils pensent que tout créé par les enseignes à venir. des autres commerces qu'il peut est fermé. Mais s'ils savaient, ils « Je pense que cela va faire reve- viendraient. À quoi bon s'enfermer monie Table et Déco ». Un lieu où elle choisit ses pièces et pendant deux heures pour manger dans son arrière-boutique ? » a su créer une ambiance personNouvelle comnelle. « L'impormerçante mais tant est de trou« L'offre créé la demande » ver des choses femme d'expédifférentes à prorience dans la gestion d'entreprise, Marie s'est poser. La force d'un commerce lancée en octobre dernier pour oucomme nous est de pouvoir disvrir, avec une binôme spécialisée cuter avec les clients, les écoudans la vente, sa boutique « Harter pour analyser leurs besoins. suite page 10 Avaricum : les enseignes parfumerie et cosmétiques d'Europe. prévoit 18 ouvertures en France en 2015. Kiko : C'est le phénomène du Catimini : Marque française de Habitat : Sur deux étages et 1 000 m2 de surface, des meubles et des accessoires de décoration. Foot Locker : Un spécialiste du One Step : Marque de vêtements Zara : Sur deux étages et 1600 m2, Histoire d’or : Premier bijoutier surface de vente de 1 500 m2 qui proposera, sur un tiers, de l'alimentaire et, sur deux tiers, la mode et la beauté. une référence de la mode. La chaîne espagnole ouvre aujourd'hui une boutique toutes les trois semaines dans le monde. make-up abordable, très prisé des plus jeunes. sport et notamment de la chaussure de sports, de France de part ses implantations. Comptoir Del'Gusto : Restau- Mango : Sur 1 000 m2, c'est une autre marque phare du vêtement. ration rapide italienne qui proposera des recettes originales et des pâtisseries maison. Marionnaud : Fondée à Paris My Sushi : Une enseigne de par Bernard Marionnaud, c'est la troisième plus grande chaîne de sushis en pleine expansion qui vêtements pour enfants créée en 1972 à Cholet. pour femmes. New Yorker : New Yorker est une marque de vêtements allemande, très appréciée des jeunes. Franck Provost : Le coiffeur n'a plus besoin d'être présenté. Acuitis : Ce sera l'opticien du centre commercial. DAB Société Générale : Un point de retrait bancaire. Indispensable. Marie Lasne a ouvert, en octobre dernier, "Harmonie Table et Déco" rue d'Auron. É. E. Monoprix : Un magasin d'une 10 Dossier « Cette inauguration sera une fête » Journal Le Du mercredi 4 février au mardi 17 février 2015 Suite de la page 9 Prendre des initiatives É. E. On a une proximité qui permet de répondre à leurs attentes. Et puis, il faut proposer tous les prix, pour que les gens se sentent à l'aise, trouvent quelque chose de beau, d'utile et d'abordable. » Candidate pour participer au nouveau bureau de l'association des commerçants de la rue d'Auron, elle milite pour une extension de son champ d'activité. « Il faut inclure les rues adjacentes, que l'on parle du "quartier d'Auron" et lui donner un sens. Cela passe aussi par des animations. » La nécessite d'animation, d'une vraie vie de quartier, la rue Bourbonnoux l'a bien comprise. « Nous travaillons en collaboration avec l'association de riverains », explique Agnès Formont, présidente de l'association Amicale Bourbon- É. E. Thierry Boyer, président de l'association de commerçants Bourges Boutiques en ville. Agnès Formont, présidente de l'association Amicale Bourbonnoux. noux. « Entre les nocturnes, le Noël Blanc, le P'tit Montmartre, on est parvenu à réunir des bénévoles autour de manifestations qui ont un beau succès. Les nocturnes devaient finir à 23 h 30 à l'origine, certaines boutiques ont fermé à une heure du matin. » Pour Agnès Formont, le dynamisme du centre-ville est aussi un combat « Je me bats parce qu'on a des idées et il faut avancer tous ensembles pour les mettre en place. » Et si elle salue la volonté de la nouvelle municipalité, « il ne faut pas s'éparpiller ». « Ils veulent lancer trop de choses en même temps, nous devons avancer point par point. Par exemple, les panneaux en haut de la rue pointent des commerces qui n'existent plus. Il faut revoir l'affichage, permettre aux gens de trouver plus facilement les commerces. Il fau- Anthony Pinon, directeur du centre commercial Avaricum, se prépare à l'ouverture. L'occasion de revenir sur la philosophie de ce centre commercial ouvert, qui a permis de faire revenir de grandes enseignes en centre-ville. P our Anthony Pinon, directeur d'Avaricum, les journées sont chargées, à quelques jours de l'ouverture. « Tout sera prêt et cette inauguration sera une vraie fête. Nous avons quelques belles surprises au programme... je n'en dis pas plus. » D'autant que du côté des enseignes aussi, certaines ouvertures encore non annoncées devraient faire bien des heureux... L'occasion de revenir sur ce projet tant attendu. « Nous sommes sur un programme en plein cœur de ville, pas à côté mais sur le "parcours shopper". C'est complètement nouveau. Mais c'est ce choix, cette nouveauté, ce positionnement qui a permis le retour drait également mettre le parking Louis Lacombe en zone bleue et permettre à la navette de passer par la rue Bourbonnoux. » Si l'ouverture d'Avaricum devait créer une émulation, c'est déjà de grosses enseignes en centre- et la mairie pour la mise à disposition des locaux. » Des embauches ville. » Et au-delà de l'intérêt commercial qui ne sont pas terminées. « Des du centre, c'est à tout le commerce enseignes ouvriront après le 18 féqui l'entoure que le directeur s'inté- vrier donc le recrutement contiresse. « L'idée est d'apporter de nue. Au final, Avaricum va créer l'animation dans ces villes de taille une grosse centaine d'emplois moyenne. C'est un nouveau pou- directs. » mon, une respiration. Les com- Dernier objectif pour Avaricum : merçants l'ont compris et nous tra- « Redonner une modernité au commerce avec vaillons main dans « De belles surprises horaires d'ouverla main pour faire ture plus forts ». bouger le centrepour l'ouverture » Le centre sera ville. » Cette volonté d'avancer ensemble se traduit ainsi ouvert six jours sur sept, de ainsi dans l'implication d'Avari- 9 h 30 à 19 h 30, excepté pour cum dans la création de l'Office du Monoprix, qui ouvrira de 8 h 30 Commerce. « On nous l'a deman- à 20 heures. Le centre sera donc dée et nous allons prendre part à ouvert entre midi et deux mais pas cette initiative bénéfique pour tout le dimanche. « Si cela arrive, ce seront des ouvertures exceptionle monde. » nelles, comme la loi les encadre. » Emploi et horaires Si l'impact commercial ne pourra se mesurer qu'après quelques mois de fonctionnement, l'ouverture a déjà eu son premier effet : créer des emplois. « La cellule de l'emploi a rassemblé tous les acteurs du département : la Mission locale, la CCI (Chambre de commerce et d'industrie), Pole Emploi, Cap Emploi pour l'emploi des personnes en situation de handicap réussi. L'Office du Commerce, qui doit réunir les différentes associations de commerçants, devrait voir le jour début juillet. Le symbole d'une envie, partagée par tout le centre-ville, d'être « solidaires » Les chiffres : • 78 millions d'euros d'investissement global • 12 800 m2 dont 9 500 de surface de vente • 56 logements en accès à la propriété • 25 logements sociaux • 1 terrasse végétalisée • 350 places de parking pour relancer l'attractivité d'un cœur de ville qui a tous les atouts pour séduire. Dossier réalisé par Élise Escoffier l'avis des commerçants Qu'attendez-vous de l'ouverture d'Avaricum ? Ramzi Marie-Pierre Danièle 30 ans Orol Informatique Rue Édouard-Vaillant 42 ans Bouquinerie Pass'Age Rue Bourbonnoux 54 ans Flash Marques « Nous avons ouvert en nous projetant sur l'ouverture d'Avaricum. Je pense que le centre-ville va redescendre vers le centre commercial, en partant de la Fnac. Ici, nous sommes proches d'un parking, les gens peuvent se garer pour apporter leur matériel. Et comme nous sommes un centre de réparation Apple, les gens viennent de Nevers, Châteauroux, Saint-Amand pour ça. Ce qui se combinera bien avec Avaricum. » « Pour moi, c'était un peu l'arlésienne. Mais, à choisir, je préfère qu'on ouvre quelque chose en ville que route de la Charité ou à SaintDoulchard. J'espère simplement que cela ne fera pas trop de tort aux petits commerçants. Il y aura une attractivité au départ avec toutes ces grandes enseignes mais il faudra que ça perdure. Et que les gens continuent de s'intéresser, à côté, à des commerces différents, indépendants. » Chantal Jean-Marc 56 ans Boudet Rue Moyenne 53 ans Torréfaction d'Auron Rue d'Auron « J'espère vraiment qu'il y aura des retombées mais je trouve que ce n'est pas la meilleure période pour ouvrir. C'est très calme partout. Mais le commerce attire le commerce. Il faut de la concurrence, c'est très bien. Plus on est de commerçants, plus on travaillera. Cela créé une dynamique positive qui attire les gens. J'espère qu'ils bougeront, se promèneront. Je trouve juste dommage l'absence de stationnement gratuit. » « Je ne sais pas quoi en penser. J'espère que cela amènera du monde jusqu'à la rue d'Auron mais je reste dubitative. Ici, nous ne sommes pas tout près du centre commercial... C'est proche pour les gens habitués à la ville mais ceux qui viennent de la campagne aiment se garer juste devant le commerce. Je crains un peu un effet « soufflé ». Après la curiosité de départ, cela peut retomber en deux ou trois ans. » « Mon attente est que cela redynamise et redonne de l'attractivité au centre-ville. Il faut donner envie aux gens de venir et les enseignes puissantes peuvent le permettre. Une fois en ville, s'ils sont en quête d'une chose précise, les gens la prendront et repartiront. Mais s'ils ne trouvent pas, soit ils repartent, soit ils se promènent. En tout cas, cela participe à un élan sur le centre-ville et si la fréquentation est suffisante, on le verra. » Rue Coursalon Dossier www.lebigjournal.fr Le Journal 11 « Pas d'uniformité mais une unité » Philippe Mercier, premier maire-adjoint délégué au commerce, ne « considère pas que le centre-ville se meurt ». Si Avaricum en sera la locomotive, sa redynamisation passera aussi par une meilleure coordination entre commerçants et politiques. L'activité du centre-ville de Bourges est-elle satisfaisante ? C de proximité et de qualité car les enseignes qui se trouvent dans le cœur de ville proposent des produits différents de ce qu'on peut trouver en périphérie. Malgré tout, je n'oppose pas commerce de périphérie et commerce de centreville, chacun a sa propre clientèle. ontrairement à ce qui peut être véhiculé, je ne considère pas que le centre-ville se meurt. Quand je me suis présenté aux commençants à mon arrivée, j'ai réalisé qu'ils considèrent également qu'il y a une vie au cœur de Avaricum a, en cela, un positionneville. On ressent une activité, les ment différent... gens viennent faire leurs courses La particularité d'Avaricum est de ici et ce ne sont pas forcément permettre d'attirer de grandes endes Berruyers. Les départements seignes qui auraient pu se mettre limitrophes, l'Indre et la Nièvre, en périphéapportent un rie. Ceci pour flux de per« La qualité du centre-ville deux raisons. sonnes vers ce est qu'il n'y a pas d'uniformité D'abord parce centre-ville qui mais une unité » qu'elles consia un attrait pardèrent qu'il y a ticulier, alliant le une activité au cœur de ville. Sicommercial et l'historique. non, elles ne seraient pas venues. Comment se positionner face aux Elles ont étudié le potentiel financentres commerciaux de périphérie ? cier et elles ne sont pas allés à La qualité du centre-ville est Châteauroux ou à Nevers mais à qu'il n'y a pas d'uniformité mais Bourges, dans un centre commerune unité. C'est un commerce cial ouvert. La deuxième raison, Parking : Les abonnements autorisés c'est sa dimension humaine avec une unité dans les commerces proposés et l'attrait urbain du quartier. Quel sera son impact sur le commerce de centre-ville ? Avaricum doit être le moteur des autres commerces de centre-ville et je pense que les commerçants en sont convaincus. Cela va leur permettre de profiter de cette grosse locomotive. L'effet déjà positif est que cela a donné l'impulsion d'une volonté d'unité. Vous voulez parler du futur Office de commerce, qui va rassembler les différentes associations de commerçants... nistration. L'objectif est d'apporter Quand nous sommes arrivés, nous un soutien logistique aux associaavons pris en main ce projet d'Oftions existantes pour leurs projets, fice du Commerce et d'artisanat. en lien avec les institutions. Vous Nous avons voulu être un parteavez notamment l'idée de partenaire privilégié et, grâce à l’impulnariats avec les stationnements sion de la CCI pour offrir des (Chambre de « On sent une volonté unanime heures, d'un commerce et site internet d'avancer ensemble » d'industrie) et commun, de de la CMA (Chambres des métiers newsletters entre commerçants. et de l'artisanat), nous commenIl y aura également une synergie çons à mettre en place son architrès importante entre l'Office du tecture. Elle ne verra pas le jour au Commerce et l'office du tourisme. 18 février comme Avaricum, mais, Son directeur est tout à fait parje l'espère, au 1er juillet. tant pour la créer et travailler ensemble. Quels vont être ses actions ? Pourquoi une telle structure n'exisL'idée est de créer des outils d'anitait-elle pas ? mation et de communication, d'an- É. E. ticiper les mutations et d'accompagner les commerces. Ce sera un outil fédérateur, avant tout, et autonome, avec un conseil d'admi- Réparties sur deux niveaux, les 350 places de parking disponibles au dessus du centre commercial seront ouvertes au public aux heures du centre et en permanence pour les abonnés. « Nous prendrons, au maximum, une centaine d'abonnements », explique Paul Malet, manager régional de la société Inter Parking, choisie par Sogeprom pour gérer cet espace de stationnement. Et, si les tarifs abonnements ne sont pas encore définis, ils seront « calés sur ce qui se fait dans la ville ». « Nous ne sommes pas là pour appliquer des tarifs parisiens, nous nous adaptons à chaque ville. » Et pour les utilisateurs du centre commercial, les prix ont été définis pour inciter les automobilistes à s'attarder dans le centreville. « La première heure coûtera un euro mais la deuxième sera gratuite. Cela permettra de prendre le temps de profiter et d'éviter aussi que les gens se dépêchent pour bénéficier d'une première tranche gratuite, comme cela peut être le cas ailleurs. » Il faudra ajouter un euro à chaque heure supplémentaire et compter huit euros pour vingt-quatre heures. La société espère, plus tard, pouvoir proposer un partenariat avec les commerçants pour permettre la validation de tickets. Philippe Mercier, premier maireadjoint délégué au commerce, veut intensifier les échanges et avancer en collaboration avec les associations. Il a manqué la volonté politique, peut-être, de créer l'union. Il y avait un gros travail à effectuer sur la relation commerçants-poli- tiques. Elle n'existait pas vraiment, on manquait d'échanges. Chacun a ses priorités dans la gestion d'une commune, personnellement, j'aime le commerce, j'aime l'artisanat, j'en fais donc une priorité. D'autant que nous sommes libres de nos mouvements si nos idées sont cohérentes. Le maire nous demande juste d'avancer. Et, depuis quelques mois, on sent une volonté unanime d'avancer ensemble. L'impact d'Avaricum n'est-il pas difficilement mesurable ? Tant que l'on n'est pas baigné dans le système, on n'en voit pas la globalité. On verra l'effet de tout cela dans un an. Il faut avoir du recul pour apprécier. Aujourd'hui, il est ridicule de faire une projection tant que ce n'est pas ouvert. Propos recueillis par É. E. 12 Le Conso Journal Du mercredi 4 février au mardi 17 février 2015 Cadeaux malins de Saint-Valentin a mode du DIY (Do it yourself – fais-le toi-même) bat toujours son plein. Alors, sur internet, les tutoriels et autres printables (étiquettes, cartes et autres décos à imprimer) sur le thème de la SaintValentin ne manquent pas. Un vivier très utile quand on a deux mains gauches et une inspiration artistique limitée, d'autant qu'il y en a pour tous les goûts (même si le rose et les cœurs reviennent de manière étrangement régulière…). Nous sommes allés faire notre petite sélection, de la cuisine au véritable bricolage pour les plus entraînés. Et si, vraiment, vous ne trouvez pas votre bonheur, il vous restera toujours le collier de nouilles ou la boîte de camembert recouverte de coquillages. es es vid nticité, l l i u e f te e es por uête d'auth er l r u o P q h eux en st allé dénic r u o m a et les urnal e onnes o J G I es b le B ême. quelqu faire soi-m eaux à ttentions d a c s idée utant ites a De pet imera tout a a 'offrir. qu'on u q r e réalis e s m êm Parfoi plus. lequel on insère un petit mot doux. On glisse une petite meringue pour fermer, on applique de la ganache ou de la confiture et une deuxième meringue : le trompel’œil est parfait, effet garanti. Vous pouvez aussi ajouter des bonbons à l'intérieur pour les vrais gourmands. (1) (2) Bricolage : niveau débutant Pas besoin d'être Mac Gyver pour réaliser un mug personnalisé (5). Il suffit d'une tasse vierge, d'un feutre pour porcelaine et d'un message à transmettre. Vous pouvez recouvrir la tasse d'une longue déclaration d'amour, faire la liste de ses petits défauts et de ses grandes qualités, bref, à vous de jouer. Étape supérieure : la carte pop-up (6). Pas de panique, même si cela paraît compliqué, des printables existent (sur www.minieco.co.uk par exemple), il suffit d'imprimer et de découper sur les bons pointillés. Enfin, on aime beaucoup le coup de la pince à linge (7). Si c'est pas mignon... Aux fourneaux Les petites attentions chargées de cœur, de « Je t'aime » et d'autres mignonneries parées de rose ne trouvent pas spécialement d'échos chez votre moitié ? Pas de souci, tapez là où ça fait du bien : dans l'estomac. Idéal pour le samedi matin sous la couette : les petits toasts au cœur tout rose (1). Une tranche de pain de mie, un emporte-pièce, on enlève le cœur, on l'imbibe de sirop, on le replace et on passe le tout au four. C'est trop mignon et c'est trop bon. Sur le plateau du petit-déjeuner, on ajoute des sachets de thé personnalisés (2) avec les printables du Marché Éclectique (www.lemarche-eclectique. com) et le tour est joué. Pour le goûter, on opte pour les petits sablés et leur cœur confiture (3). Pour les réaliser, il suffit d'une recette de sablés traditionnels, de deux emporte-pièces cœurs (un grand, un petit) et de la confiture. On fait un trou dans le sablé supérieur, on applique la confiture sur celui du dessous, on referme et voilà. Enfin, on adore l'idée (américaine) des cônes surprises (4). L'idée ? Un cornet de glace vide dans Bricolage : Niveau confirmé Les plus ambidextres tenteront le thaumatrope (8). Il faudra pour cela trouver une excuse pour photographier votre moitié en train d'embrasser le vide... mais le résultat est assez drôle. Vous pou(8) vez aussi opter pour le romantique message dans la bouteille (9). On pense à accrocher le mot doux au bouchon pour faciliter sa récupération... et donc sa lecture. Enfin, un vrai cadeau qui devrait laisser votre amoureux(se) bouche-bée : l'ampoule customisée avec un petit fil de fer tressé (10). Retrouvez toutes les étapes de sa réalisation sur www.designsponge.com (en anglais, mais les images suffisent). (7) (6) Photos : D. R. L Talents www.lebigjournal.fr Le Game of drones Activités de vacances Proposées par la ville de Bourges : Semaine du 23 au 27 février : Cuisine – 176 route de Lazenay 9 à 17 heures Patinage sur glace – Patinoire 9 h 30 à 12 heures Photo (13–18 ans) – CATSS de 9 à 12 heures Poterie – CATSS - de 9 à 12 heures Dessin, aquarelle, pastel – CATSS de 9 à 12 heures Badminton (10–16 ans) – Gymnase Ladoumègue - de 14 heures à 16 h 30 Fabrication de nichoirs et mangeoires – CATSS - de 14 à 17 heures Décoration de masques de fête – CATSS de 14 à 17 heures Peinture sur soie – CATSS de 14 à 17 heures Peinture décorative – CATSS de 14 à 17 heures P Passion d'enfance « J'ai commencé l'aéromodélisme à 11 ans, au club de l'aérospatiale », se souvient le jeune trentenaire. « Ce monde m'a toujours intéressé. J'ai commencé avec des bateaux, des voitures... Les avions me paraissaient chers et compliqués. Mais j'ai rejoint le club et ils m'ont transmis leur savoir. J'ai essayé, j'ai cassé du matériel, j'ai progressé et j'ai avancé. » En parallèle, il entame des études d'ingénieur à l'IUT de Bourges. Un cursus de « mesure technique » qui dessine déjà son avenir. « Au final, j'ai combiné les deux. Mon projet de fin d'étude d'ingénieur était le développement d'un pilote automatique pour drone et hélicoptère. » C'était il y a huit ans. Mais, à l'époque, la technologie ne permet pas aux rêves de Patrice de se concrétiser. « J'avais imaginé un énorme drone avec une très grosse charge de capteurs... Mais la stabilisation du vol était difficile. » Dix ans plus tard Il lui faudra attendre dix ans pour que les technologies aboutissent à la création de drones civils légers et accessibles au grand public. « Le moment venu, j'ai juste eu be- 13 En bref Il y a dix ans, Patrice Rosier, jeune berruyer inventif, créait un hélicoptère chargé de capteurs. Un drone avant l'heure. Devenu bordelais et chef d'entreprise, il revient à l'aéroport de Bourges pour proposer des formations en pilotage de ces petits engins controversés. Semaine du 02 au 06 mars 2015 : Patrice a découvert l'aéromodélisme à l'aéroport de Bourges. Il y revient aujourd'hui avec une formation de pilotage de drones. soin de relancer mes idées et nous avons teurs, parfois très éloignés des spots publimis en place une formation de pilotage en citaires ou des reportages documentaires. deux mois, quand d'autres mettent un an. » « Le diagnostic de l’état d’un champ agriIl s'associe avec un collègue, spécialiste de cole, le suivi d'un incendie, le contrôle des l'imagerie aérienne, pour proposer des forbarrages, la surveillance de pipeline sousmations d'une semaine à destination des marin, le suivi de l'évolution d'une vigne... » professionnels. « On travaille surtout avec Avec un pilote implanté sur place pour réades boîtes de communication, des autoliser des images, Patrice proposera ses entrepreneurs, pas mal de gens qui veulent formations en région Centre à l'aéroport. se reconvertir... Cela va Un plus pour la strucd'une aide-soignante ture, souvent jugée « Chez moi, il y a une pièce à un routier en passant trop inexploitée. « Le par un ancien joueur complète remplie de drones » Cher avait un aspect de foot professionnel. » logistique pratique Car si les drones attirent, leur usage se répour nous mais l'opportunité de le faire vèle plus compliqué que prévu. « Trop de à Bourges est également plus persongens se lancent sans connaître et viennent nelle. Nous sommes trois Berruyers dans nous voir parce qu'il est facile d'acheter le projet et nous connaissons bien l'aéromais plus difficile de manipuler correcteport. Ils ont eu un rôle très moteur, très ment. Il leur manque le savoir-faire en aérofavorable, tout comme la CCI. » Les formamodélisme... » Et, surtout, ne connaissent tions seront complétées par des journées pas la réglementation (voir encadré). « Dans « loisirs » à destination des particuliers. cette formation, on apprend les obligations, É. E. les règles. Et côté pratique, on travaille d'abord sur simulateur puis sur microdrone. » Une formation qui touche de nombreux sec- Drones : une réglementation stricte La France a donc été l'un des premiers pays à légiférer sur l'utilisation des drones, permettant ainsi leur usage par les particuliers et les entreprises dans un cadre précis. Malgré tout, les survols de centrales nucléaires ou, tout récemment, de la Maison Blanche (le drone s'est écrasé dans les jardins), soulèvent quelques inquiétudes. « Ce genre de comportement risque d'entraîner un durcissement de la législation », regrette Patrice Rosier. « Nous faisons beaucoup de sensibilisation lors de nos formations. De même, tous nos drones sont floqués avec le nom de l'entreprise, notre numéro de téléphone... On ne va donc pas prendre le risque d'aller l'écraser dans le jardin de l'Élysée ! » Pour les vols dans le cadre du loisir, la réglementation est assez souple : L’accès à l’espace aérien est libre en dessous de 150 m, en dehors des agglomérations et des rassemblements de personnes ou d’animaux, en dehors des zones proches des aérodromes et en dehors d’espaces aériens spécifiquement réglementés qui figurent sur les cartes aéronautiques. Et seuls les vols en vue sont autorisés. Pour les professionnels, elle est beaucoup plus précise et peut être consultée sur le site : www.developpement-durable.gouv.fr. Lilian Marolleau etite devinette : Quel pays, leader européen dans le domaine des drones, est en bonne place pour occuper cette place au niveau mondial ? Oui, cocorico, c'est bien la France. Cette fois, notre capacité à légiférer plus vite que notre ombre a eu d'intéressantes retombées. Alors que de nombreux pays européens interdisent encore l'utilisation des drones sur leur territoire, en France, la législation réglemente leur usage depuis 2014. Encadrée, la pratique s'est démocratisée, permettant la naissance de nombreuses petites entreprises. Patrice Rosier fait partie de ses précurseurs. Cet ingénieur berruyer, installé à Bordeaux après ses études, a lancé Reflet du Monde, une entreprise qui propose des images aériennes et des formations à destination des nouveaux pilotes. Pour lui, une évidence. Journal Tir à l'arc – Gymnase Jean-Moulin de 9 h 30 à 12 heures Brico – Déco Rigolo – CATSS de 9 à 12 heures Peinture sur verre – CATSS de 9 à 12 heures Peinture sur porcelaine – CATSS de 9 à 12 heures Jeux de rôle – CATSS - de 9 à 12 heures Basket-Ball – Gymnase Gonzalès de 14 heures à 16 h 30 Réalisation d'un diorama (décor miniature) – CATSS – de 14 à 17 heures Pâtisserie – 176 route de Lazenay de 14 à 17 heures Confiserie / Chocolat - 176 route de Lazenay – de 14 à 17 heures Dates d’inscription en mairie de Bourges : • Enfants résidant à Bourges : à compter du 2 février (de 8 h 30 à 17 heures). • Enfants ne résidant pas Bourges : à compter du 3 février 2015 (de 8 h 30 à 17 heures). Tarif des activités établi en fonction du Quotient Familial CAF. Apporter lors de l'inscription : Livret de famille, numéro d'allocataire C.A.F., attestation de l'Aide au Temps Libre 2015 s'il y a lieu, carte NEXTER 2015 s'il y a lieu, carnet de santé de ou des enfant(s). Renseignements : Tél. 02 48 57 80 75. 14 Le Culture Journal Du mercredi 4 février au mardi 17 février 2015 spectacles, musique, danse, soirées... Les Inouïs montent sur scène Ils sont six. Pour eux, monter sur la scène du Printemps de Bourges ne tient plus qu'à une date, une prestation. Tous connaissent les tions régionales » qui se tiennent ce samedi 7 février au Nadir ne sont donc pas un concert comme les autres. Pour les spectateurs, l'occasion est doublement belle : l'entrée est gratuite et les groupes auront tout intérêt à donner leur meilleur. Les locaux de l'étape se nomment Organic Bananas. Un duo tout aussi original que son nom le laisse imaginer : l'association totalement improbable de la vielle à roue et de l'électro. Un mélange que l'on doit au musicien Grégory Jolivet, berruyer devenu professeur de vielle à roue à Issoudun et contributeur à de nombreux groupes. Sa rencontre avec le mixeur Olivier Thillou lance ce duo à part, que l'on attend impatiemment sur scène. enjeux. Le festival a permis de découvrir de grands noms de la scène française : ils peuvent être les prochains. Les « audi- D. R. Mixité des styles Boys In Lilies, groupe tourangeau, présentera son univers poétique. Les juges des Inouïs ont mêlé les styles et les univers pour cette soirée. Prenons les deux candidats venus du Loiret par exemple. D'un côté, Liz Van Deuq, jeune femme à l'univers chansonnier affirmé. La demoiselle a déjà assuré les premières parties de Cali, Emily Loizeau, Daniel Darc et Aldebert, la scène est son élément. Ses textes ciselés et son verbe acéré assurent le show sur des mélodies aux influences variées. Une qualité qu'elle partage avec La Vie d'Artiste, second groupe loiretain, qui s'est fait remarquer par ses reprises hip-hop de Léo Ferré. Un pari osé qui leur donne aujourd'hui l'opportunité de présenter leurs propres compositions pour ce tremplin. Et puis, pour l'électro pure souche, la représentante sera Miss Sonik, en provenance directe d'Eure-et-Loir. Une compositrice électronique qui interprète tous ses sets en live (et ne se contente pas de pousser les disques...), digne représentante de ces filles qui se font une place dans le monde de l'électro. Côté Indre-et-Loire Deux groupes viendront d'Indreet-Loire pour cette soirée ou, plus précisément, de Tours. D'abord Boys in Lilies, un groupe à l'univers poétique, qui mêle folk et électro dans des mélodies rafraîchissantes. Même volonté doucement expérimentale pour Peter Pitches, jeune musicien dont les compositions très instrumentales mêlent nappes de clavier et sonorités électroniques. Un univers qui pourrait bien envoûter la salle du Nadir. On est, en tout cas, déjà séduits. Une trentaine de groupes et artistes parmi les participants de toutes les sélections régionales seront programmés dans le cadre du Printemps, du vendredi 24 au mercredi 29 avril. Les noms seront connus durant le mois de mars. É. E. • Auditions régionales Centre - Samedi 7 février - Le Nadir / L'antrepeaux 26, route de la Chapelle à Bourges. Ouverture des portes : 20h00 Concert : 20 h30 Entrée libre sur invitation à retirer sur Digitick.com Liz Van Deuq vient du Loiret pour tenter sa chance sur le tremplin. D. R. La soirée régionale du tremplin organisé par le Printemps va investir la scène du Nadir le samedi 7 février. Sur les 122 groupes qui ont tenté l'aventure, ils ne sont plus que six. L'occasion de découvrir des talents régionaux dont on reparlera sûrement. Les Bains Douches : Scène française par excellence Après le passage d'Anne Sylvestre en début d'année, le programme des Bains Douches « 2e partie » offre son nouveau lot de découvertes, en attendant le festival « l'Air du Temps » ignières-en-Berry est un cas à part. Ce petit bourg isolé connaît une belle activité, avec l'association des Thiaulins, transmetteurs de la tradition locale, le Pôle du Cheval et de l'Âne et les Bains- Douches, lieu culturel incontournable dans la région. Sous la houlette d'Annie et Jean-Claude Marchet, le lieu est devenu, sur le plan musical et culturel, une exception en zone rurale. Espace de création et d’accompagnement des artistes, la scène musicale des Bains-Douches mène depuis plus de 30 ans une démarche culturelle exigeante dans le domaine de la chanson française, articulée autour de trois axes : création, diffusion et action culturelle. L’équipe qui l’anime longtemps entièrement bénévole - a réussi à rapprocher les artistes de la population, à tisser des liens solides avec les habitants pour faire partager son enthousiasme et son bonheur de la découverte. Labellisée « Scène de musiques actuelles » (SMAC) en 1996 par le Ministère de la Culture, la scène lignièroise est le « Pôle Chanson » de la région Centre depuis 2001. Un statut qui marque sa volonté d'accompagnement des artistes régionaux avec la mise en place de résidences et de formations, l'organisation de soirées de repérage, mais aussi les conseils artistiques de professionnels. Près de 600 artistes ont été accueillis par les Bains-Douches, souvent à plusieurs reprises. Une fin de saison chargée Anne Sylvestre a magnifiquement démarré l'année aux BainsDouches, le 17 janvier dernier. Le 7 février, la scène sera parta- gée entre Simon Autain qui vient de sortir son premier album, et Richard Desjardins, valeur confirmée de la chanson québécoise. Deux représentants d'époques et de mondes différents, réunis par le même amour d'une chanson à texte poétique et authentique. Le 21 février, avec la complicité de la Maison de la Culture de Bourges, le Québec sera à l'honneur avec les jolies mélodies de Joëlle Saint-Pierre et de Kent, vétéran de la scène avec dix-sept albums à son actif. L'ex-leader de Starshooter continue à louvoyer entre rock et chanson, un « monument » à ne pas manquer. Le samedi 14 mars sera la soirée des « Jules ». En première partie, Nicolas Jules, qui sait faire le « powète sans les mains », en seconde, Jules, tout court, un vrai showman dont le passage à « l'Air du Temps » en 2013 a marqué les esprits. Tous à la ferme Le 27 mars, direction Montlouis et la ferme de Bourdoiseau pour un concert dans ce cadre original. Sur la scène improvisée, la jeune chanteuse-pianiste tourangelle, Carine Achard. Une programmation « hors les murs » qui s'inscrit dans l'esprit des Bains-Douches. Enfin, le 11 avril, Les Fourmis dans les Mains sera l'occasion d'apprécier un groupe qui vient d'obtenir le prix « révélation scène » de l'Académie Charles Cros. Le même soir, Babel, quatre mousquetaires mêlant fibre réaliste, influences alternatives, voix charnelle et expressive, viendront clore la saison des Bains-Douches. J. B. D. R. L Vétéran de la scène, le chanteur Kent sera sur la scène des Bains-Douches le 21 février. Culture www.lebigjournal.fr Le Journal 15 agenda, animations, spectacles... Photographes de nature 2014 L'exposition rassemble les 100 photos lauréates de ce concours international organisé depuis 50 ans par le Muséum d’histoire naturelle de Londres, en partenariat avec le BBC Wildlife Magazine. Depuis 25 ans, l’exposition démarre sa tournée française à Bourges. Entrée muséum : 4,10 €. Réduit : 2,30 €. Enfant : gratuit moins de 6 ans. Concert – Théâtre Saint-Bonnet Dimanche 8 février – 17 heures Bas les Masques M. Stendhal Tarifs et réservations : www.cgrcinemas.fr/bourges Danse - Palais d'Auron – Dimanche 15 février – 17 heures François Alu et les danseurs de l'Opéra de Paris Le premier danseur de l'Opéra de Paris interprétera un programme de sa composition en compagnie des danseurs de l'Opéra. Ouvertures des portes : 15 h 30. Durée du spectacle : 1 h 40 dont 20 minutes d'entracte. Tarifs : de 39 à 60 €. Places assises numérotées. Location : www.alu.af ou www.store.3e-etage. com et au 07 78 80 35 34 pour les personnes à mobilité réduite. Diane de Montlivaut et François-René Duchable adaptent des fragments de textes de Stendhal en lecture et en musique, sur des airs de Scarlatti, Cimarosa, Mozart, Beethoven, Rossini, Schubert, etc. Théâtre – Auditorium de la Maison de la Culture – Mardi 17 et Mercredi 18 février – 20 heures Cinéma – Cinémas CGR – Jeudi 12 février - 14 h 30 – 17 h 30 – 20 h 30 Au milieu d’une étrange maison de retraite baignée de lumière trône un père entouré d’autres pensionnaires. Son quotidien est cadencé par des rituels journaliers parsemés de souvenirs et de regrets, des réminiscences de sa vie passée. Le premier volet d'une trilogie du Tarifs : De 10 à 50 €. Réservations : [email protected] ou 06 71 00 70 86. Îles de Bretagne, d'Ouessant à Belle-Île Vader collectif Peeping Tom. Tarifs : De 9 à 22 € Réservations : www.mcbourges.com ou 02 48 67 74 70. Humour – Palais d'Auron – Jeudi 19 février – 20 h 30 Fabrice Éboué Après le succès de « Faites entrer Fabrice Éboué », l'humoriste reprend les hostilités avec un nouveau spectacle intitulé « Fabrice Éboué, levez-vous » où il manie toujours avec talent la petite phrase assassine. Entrée : de 30 à 33 €. Renseignements : Cheyenne Productions au 02 47 49 80 03. Réservation dans les points de ventes habituels. Théâtre – Le Nadir – Jeudi 19 février – 20 h 30 It's time for « L'Estomac dans la peau » L’estomac dans la peau n’est pas une simple pièce de théâtre mais une performance artistique, intime et sociale, mise en scène et jouée par Rébecca Chaillon. Tarifs : De 5 à 10 € Réservations : www.emmetrop.fr ou 02 48 50 38 61. Concert – La Grange Samedi 7 février Chorales Jeunesse Monsieur Maurice, le musicien, et Cornélius, le garçon de piste, croisent tous les jours la marchande de crêpes de leur petit cirque... Profitant de son absence fortuite, ces deux augustes n’écoutent que leur curiosité naturelle pour explorer l’univers secret de son stand forain. Soudain, cachés au milieu des ingrédients culinaires et des ustensiles de pâtisserie, ils découvrent quelque chose qui risque fort de bouleverser leur duo bien huilé… La Compagnie Choc Trio propose, ici, un spectacle burlesque sans paroles, dont le langage universel de la musique, du mime et du rire transporte petits et grands dans une histoire pleine de poésie et de folie douce. Un goûter-crêpes sera offert à tous les spectateurs à l'issue de la représentation. Le Hublot – Dimanche 15 février 15 heures. Tarifs : De 5 à 10 €. Réservations : 02 48 24 93 00 Entre Chou et Loup Concert La soirée réunira plusieurs chorales du département pour un moment à l'unisson. Patacrêp D. R. Exposition - Muséum d’histoire naturelle - Jusqu'au 9 février. Ce documentaire part à la découverte des îles habitées de Bretagne. Projection en présence du réalisateur Serge Oliero. Dans le cadre de « Connaissance du Monde » Exposition – Bibliothèque Du 6 février au 24 mars Guerre 1914-1918 Une exposition qui rassemblera des documents prêtés par les habitants afin de mieux comprendre l'atmosphère et les sentiments des habitants lors de la première Guerre Mondiale. Cette initiative a permis de réaliser plusieurs projets pédagogiques. Dîner-concert – Salle des fêtes Samedi 14 février – 20 heures Noémi Boutin est violoncelliste, Sylvaine Hélary, flûtiste. Ensemble, elles tordent le cou aux idées reçues sur la musique. À la fois musiciennes, comédiennes et chanteuses, allergiques aux étiquettes qui figent le genre musical dans un carcan, elles invitent à écouter autrement. Noémi et Sylvaine prennent un malin plaisir à désacraliser la musique « sérieuse » en bouleversant les codes. Les deux jeunes femmes, un brin excentriques, aiment les aventures artistiques où s’entrecroisent les mots, la comédie et la musique. Elles jouent avec le langage et les sonorités, enchaînent les saynètes loufoques pour libérer l’imaginaire. Sous ses apparences foutraques, ce spectacle est réglé comme du papier à musique. Auditorium de la Maison de la Culture – Du 10 au 13 février – 20 heures Tarifs : De 9 à 16 €. Réservations : www.mcbourges.com ou 02 48 67 74 70. La Gearbaude Le groupe de danse folklorique associe son répertoire, pour son 7ème dîner-concert, avec celui des Zerdavan, qui interprèteront des reprises des Frères Jacques et des standards des années folles. www.groupe-chauvineau.com Exposition d'Arts Plastiques Domaine de Varye Du 7 au 15 février Organisée en partenariat avec le collège L. Armand. Horaires : Lundi, mercredi et vendredi de 14 h 30 à 17 h 30. Le Sports Journal En bref Adieu la « Pitchounette » Elle n’avait pas son pareil pour réveiller le public parfois ronronnant, parce que trop gâté, du Prado. Pour enflammer la salle, lancer une ola. La « Pitchounette », surnom qui lui avait été donné en 1994 par Simone Riotte lors d’un déplacement à Mirande, était la mascotte du club tango depuis la saison 90-91. Un bail ! En guise de costume, elle portait alors un masque de gorille. Un gorille savant, roi de la cabriole et danseur émérite, capable de pousser la chansonnette pour mettre l’ambiance. Ce n’est qu’en 1996 que la Pitchounette se transforma en souris, façon Minnie, aux couleurs tango et noir. Toujours gaie, enjouée, à l’écoute des autres, Corinne Bontemps savait faire partager sa passion pour son équipe de cœur. Pour les joueuses, toutes époques confondues, elle faisait partie de l’équipe et avait sa part dans les victoires. Quand ses moyens le lui permettaient, Corinne n’hésitait pas à prendre quelques jours de vacances pour aller soutenir les Tango à un Final Four, à l’Open de Paris ou un peu partout en France et en Europe. Quand on aime… Son dernier plaisir, ce fut la nette victoire des joueuses de Valérie Garnier contre Montpellier, le 23 décembre dernier. Corinne était déjà malade. Une maladie incurable contre laquelle elle a perdu son dernier match. Elle avait 50 ans. Le club et le public ne pouvaient que lui rendre hommage, samedi, lors du match contre Villeneuve-d’Ascq. Adieu Corinne. FootbALL Des départs au Bourges 18 Younes Boughazi a quitté le Bourges 18 pour un club du Nord, l'AS Marck, qui évolue au même niveau. Le joueur s'est vu proposer un contrat fédéral. Privée de Miranda et Lorougnon, blessés, l'équipe du président Apert a malgré tout battu le Moulon (1-0) en coupe du Centre. Bienvenue au Vierzon Olympique Club À Vierzon, le Vierzon Foot 18 et l'Églantine ont fusionné pour donner naissance au Vierzon Olympique Club, d'ores et déjà l'un des plus gros clubs de la région, avec plus de 600 licenciés et un budget dépassant les 500.000 €. L'entraîneur sera Sener Atila, le directeur sportif, Mohamed Farhan. Bourges XV : objectif Fédérale 2 Depuis la fusion en 2007, le club veut monter d'un échelon. Avec 450 licenciés, l'objectif paraît raisonnable mais la tâche s'avère ardue. Explications avec Jacques Boyer, président du Bourges XV. L e rugby a toujours été très vivant dans la cité. Il a compté jusqu'à trois clubs (avec l'ASEAB). Un vif antagonisme existait ainsi entre l'US Berry, créé en 1902 par Louis et Gaston Tavernier et le BAC Rugby, fondé en 1942 sous l'égide de Marcel Haegelen et Jean Brivot. Le club doyen et celui de l'Aérospatiale ont évolué au même niveau dans les années 70, en 3e division. L'US Berry parvint en 2e division, le BAC se situa, souvent, en championnat régional. Une rivalité qui prit fin en 2007 lorsque les deux clubs décidèrent d'unir leurs forces pour accéder à la fédérale 2. Huit ans plus tard, le club, devenu Bourges XV, n'a jamais quitté la fédérale 3. Son président, Jacques Boyer, s'en explique. Doulchard, avec les dissidents de l'USB. Mine de rien, on y a laissé quelques atouts. Par ailleurs, le nombre de clubs de fédérale 2 et 3 ont diminués, d'où un resserrement qui a forcément relevé le niveau. Sur le plan matériel, la vie du club est un peu compliquée... On pensait vite s'installer à Jean Brivot. Là encore, il y a eu un gros imprévu avec des installations qui menaçaient de s'effondrer. Si le synthétique nous rend bien service et si l'ancien terrain de foot est pratique pour les entraînements, nous sommes partagés entre deux sites, Jean Brivot avec le secrétariat, un espace musculation et des salles... et le stade Alfred Depège. Une salle est justement prévue au stade Alfred Depège... C'est indispensable pour un club de rugby d'avoir un club-house. Même si la salle prévue n'en sera pas tout à fait un car nous devrons la partager avec d'autres disciplines et les scolaires, ce sera quand même bien pratique. Nous l'attendons pour octobre prochain. Pensez-vous avoir mis la barre trop haute ? Non. Si nous avions décidé de fusionner, c'était pour proposer quelque chose de mieux que ce qui existait. Voilà pourquoi la Fédérale 2 nous paraissait indispensable en additionnant les forces des deux clubs, bien réelles voire complémentaires. Le budget devra évoluer si vous montez en Fédérale 2... Nous sommes, actuellement, à 350 000 € avec les deux emplois jeunes. D'autres clubs comme Chartres ont beaucoup plus. Il faudra rajouter au moins 150 000 € si on veut tenir la route. Nous avons beaucoup de frais. Se renforcer coûte cher. Avez-vous sous-estimé les obstacles ? Il a fallu d'abord se structurer. Ensuite, cette fusion a eu pour conséquence la création inattendue de deux nouveaux clubs, d'abord à Arçay avec les dissidents du BAC, puis à Saint- Le président Jacques Boyer reste persuadé qu'il faut monter en fédérale 2. L'équipe première a débuté l'année avec de nouveaux maillots offerts par la ville. Elle a battu Issoudun. On vous reproche, justement, ce recrutement tout azimut... On ne peut pas faire autrement. Nous avons 200 enfants à l'école de rugby. Mais Bourges n'a qu'une petite antenne universitaire, donc nous savons que seuls quatre ou cinq joueurs capables d'évoluer en équipe 1 resteront. Il faut donc faire appel à l'extérieur pour élever le niveau de jeu. Mais tous nos joueurs travaillent ici et certains veulent même s'établir, comme Williamson qui construit sa maison ou Ferraro qui vient d'épouser une berruyère ! 2015 sera-t-elle l'année de la montée ? On croise les doigts pour ça. À miparcours, il faut reconnaître qu'il y a eu du chaud et du froid. Nous avons été les seuls à battre le leader, Chartres, mais nous avons aussi perdu, au même moment, chez un très mal classé. Pour monter, il faut accéder aux huitièmes de finale, cela implique une montée en puissance régulière. Ce qui n'a pas été le cas l'an passé. Sur le terrain, les joueurs doivent faire preuve de cohésion et respecter les consignes des entraîneurs. C'est primordial. Propos recueillis par Jacky Bavouset Le premier trail urbain de Bourges se dévoile L En semi-nocturne, deux parcours, l'Avaricum (7,5 km) et le JacquesCoeur (17,5 km) vont offrir une course unique dans les rues de la ville. a course à pied a beaucoup évolué au cours de ces trente dernières années. Aux courses sur route sont venus s'ajouter les courses de montagne, les épreuves ultimes et les trails, habituellement courus en pleine nature avec d'importants dénivelés. Leur version urbaine fait aussi des d'émules, avec des éditions à Lyon, Tours, Blois ou encore Châteauroux. Bourges aura maintenant la sienne : première édition le 4 juillet prochain. Pour réussir dans cette entreprise, l'association Bourges Urban Trail a été créée. Elle est présidée par Yann Hemery et regroupe les différents acteurs locaux de la course à pied. Noël Drif quitte Bourges Foot Programme D. R. Après onze années passées à la tête des Jeunes de Bourges Nord, devenus Bourges Foot, le président Noël Drif a fait part de son désir de quitter la présidence d'une structure qu'il aura contribué à faire progresser. Avec dix-huit équipes dont une en division d'honneur, ce club de quartier est devenu l'un des plus importants de la Ligue. Du mercredi 4 février au mardi 17 février 2015 D. R. 16 200 coureurs se sont déjà manifestés pour participer à ce trail urbain. Départ et arrivée place Étienne Dolet avec deux parcours différents : l'Avaricum (7,5 km) et le Jacques-Coeur (17,5 km). Le parcours ne sera dévoilé qu'au dernier moment, afin de donner encore plus de saveur à cette première édition. Organisée en seminocturne afin de pouvoir courir dans de bonnes conditions tout en favorisant la convivialité d'une soirée d'été, elle fera la part belle aux pavés, escaliers, passerelles, passages étroits et zones naturelles de la ville. Les organisateurs espèrent 800 concurrents ; 200 se sont déjà fait connaître. Le point sensible reste donc l'encadre- ment, tant côté sécurité que pour les tâches diverses (ravitaillement, secrétariat). « L'idéal serait de recruter 250 bénévoles pour que tout se passe bien. Toutes les bonnes volontés peuvent se manifester auprès de nous », précise Yann Hemery. Enfin, à noter que ce trail urbain est aussi caritatif, puisqu'il permettra de récolter des fonds pour l'association Caramel, qui lutte contre le diabète et l'obésité. J. B. Infos pratiques Le premier « Urban Trail by Nissan », organisé avec la participation active de la ville, de la CCI et du Rotary notamment, se déroulera sur deux distances : • Parcours Avaricum (7,500 km) - départ à 20 h 15 - Place Étienne Dolet. Inscription : 9 € + 1 € de frais de gestion internet, • Parcours Jacques-Coeur (17, 500 km) - départ à 20 heures Place Étienne Dolet. Inscription : 15 € + 1 € de frais de gestion internet. Ne pas oublier le certificat médical ou la licence. Renseignements : contacts@bourgesurbantrail. com - [email protected] 06.10.82.06.12. Sports Le Bruno Da Costa : addict au Dakar Journal 17 En bref Basket Bruno Da Costa est un miraculé du Dakar. Le motard a fini 26e de l'édition 2015, trois ans après un terrible accident sur le parcours. Flash-back. Deuxième étape de l’édition 2012. Bruno Da Costa, aux commandes de sa moto, percute une… vache, à 150 km/h. L’impact est énorme. Bruno est relevé, inconscient, et transporté à l’hôpital en Argentine où il restera cinq semaines avant d’être rapatrié en France. Des organes sont méchamment touchés, notamment la rate. Les fractures et fêlures sont multiples. Sa famille, ses amis, sont d’autant plus inquiets que les infos des radios et télés ne sont pas très précises. Et que, la veille, la course a déjà Pour Bruno Da Costa : « Le Dakar est une école de la persévérance. Participer forge le caractère ». été endeuillée. « Je n’aime pas trop revenir là-dessus », s’excuse des ravitaillements, malgré le serPaulo Coelho qui a dit, un jour, est très formateur. Plus c’est diffipresque Bruno. « D’ailleurs, je ne vice d’ordre, les spectateurs nous cile, plus on prend confiance en que "l’aventure est dangereuse me souviens de rien après l’acciagressaient littéralement pour mais que l’ennui est mortel" ? Je soi ; ça m’aide aussi au quotidien dent… » avoir un tee-shirt, un autographe, dans ma vie professionnelle... » me retrouve complètement dans Sept mois plus tard, alors que une casquette. De la folie pure… » cette phrase… » Pas de doute. Pour Bruno, comme beaucoup pensent que la moto, La course ? Elle fut terrible. Les beaucoup d’autres motards, le c’est fini pour lui, il participe à son De plus 52° à moins 11°… concurrents ont tout connu : les Dakar est une drogue. « Quand on premier entraînement de cross à problèmes liés à l’altitude (« On est y goûte, on devient Il faut dire que les émotions sont si N e u v y - s u r- B a r a n monté à 4900 mètres et là-haut, addict. Il faut avoir fortes sur « The Race »… « Cette geon. « Pouvoir rouler l’oxygène se fait rare. ») ; la chaleur une passion dans la année, j’avais retrouvé toutes « C'est ma façon à nouveau, ce fut une avec un thermomètre qui a indiqué vie. C’est bon pour mes sensations et l’intégralité de de me ressourcer » émotion très forte… jusqu’à 52°C dans le désert ; le l’équilibre et ça permes moyens physiques. J’ai pu J’en ai pleuré. Tout froid avec un -11 dans les Andes ; met d’avancer. Parme livrer complètement et vivre allait bien. Mais le la boue, la pluie, le vent, la grêle… ticiper au Dakar, pour moi, c’est des moments exceptionnels. plus difficile, ce fut de convaincre Comme le dit Bruno, « la totale ! aussi une façon de me ressourcer Le public argentin est vraiment ma femme et mes deux filles que Une fois, dans le Salar d’Huyuni par rapport à ma vie professionenthousiaste. Il est fou de sports tout était nickel… Il faut les comen Bolivie, on a fait 133 km à fond nelle. Une soupape pour évacuer mécaniques et, sur lui aussi, le prendre. » sans aucune visibilité sur un sol le stress d’une année de travail. Dakar agit comme une drogue. La passion avait repris le dessus. luisant. C’était comme si on rouDes vacances rien qu’à moi. Je Dans certaines spéciales, il y avait L’appel du désert se faisait déjà lait sur l’eau. On fonçait au cap sais que ça va être dur, que je vais tellement de monde qu’on avait sentir. Dès 2014, le jeune chef uniquement. On avait l’impression en chier, qu’il peut y avoir du danl’impression d’être dans la mond’entreprise de bâtiment de Saintd’être Dieu ou plutôt Moïse ! ». ger mais ça ne me dérange pas. tée de l’Alpe d’Huez sur le Tour Germain du Puy était à nouveau Il faut que j’y aille… N’est-ce pas de France… C’est dingue ! Lors Christian Ragot au départ du Dakar (voir par ailleurs). « J’ai besoin de ça ! Pour mon équilibre, mon épanouissement personnel. Bien sûr que je repense parfois à l’accident ; que la chute est toujours possible. Bruno Da Costa a signé, en 2015, son meilleur classement Cette année encore, c’est passé sur un Dakar : 26e au général (sur 162 motards au départ et près. Au kilomètre 20 de la derprès d’une centaine d’abandons) après treize jours de course, nière étape, j’ai heurté une petite 9308 km parcourus en Argentine, Chili et Bolivie dont la pile de pont cachée par une touffe moitié en spéciales. Pour sa première participation à « The d’herbe. J’ai été littéralement race », en 2011, Bruno avait déjà fait fort, terminant 29e éjecté de ma Yamaha 450 WRF. du classement motos et, surtout, 3e rookie (le classement J’avais terriblement mal au cou et des débutants). Une première plus qu’encourageante pour j’ai failli ne pas repartir. Mais j’ai le Berrichon, à nouveau au départ en 2012 pour une deuserré les dents. Cela aurait été con xième édition brutalement écourtée. Soit. Cet accident aida d’arrêter si près de l’arrivée. » Brutoutefois à sa popularité en Amérique latine. Spontanément, no avait bien des raisons d’avoir des aficionados créèrent un fan-club pour soutenir le « toro mal puisque le service de santé mecanico ». De son côté, Bruno ne voulait surtout pas rester lui diagnostiqua une fracture de la sur un échec. « Je ne sais plus qui a dit que l’échec n’est pas vertèbre D6 et une fêlure à la D1… de tomber mais de rester là où on est tombé. » Aussi, après « L’aventure est dangereuse avoir fait l’impasse sur l’édition 2013, c’est tout naturellement qu’il revint en 2014, avec un accueil fantastique. Les journaux mais l’ennui est mortel ! » consacrent ainsi de nombreux articles au taureau français « Le Dakar, c’est l’école de la peret son fan club est omniprésent. « La peur de l’accident était sévérance. Participer au Dakar, ça là. Je n’ai jamais roulé libéré mais en ralliant l’arrivée, j’avais forge le caractère au niveau des atteint mon objectif. ». De quoi préparer au mieux cette derBruno Da Costa sur les pistes poussiéreuses du prises de décisions, notamment nière édition avec son fidèle sponsor, la Compagnie du Lit. Dakar lors de sa dernière participation. quand on est en galère. Tout cela D. R. Le retour du « Toro mecanico » D. R. Les Tango en patronnes de la LFB Villeneuve-d’Ascq était la seule équipe à avoir triomphé du Bourges Basket cette saison en championnat de France (78-74 dans le Nord). Aussi, il y avait de la revanche dans l’air, samedi, dans un Prado rempli jusqu’aux cintres. En la circonstance, les Tango n’ont pas raté le rendez-vous. « Je m’attendais à un tel match », confiait après coup Céline Dumerc. « Quand on perd (de 4 points) en Euroligue, comme mercredi à Kayseri, généralement, on a la réaction qu’il faut ». Villeneuve a payé cher pour savoir… À l’exception des cinq premières minutes et un passage un peu plus délicat lors du troisième quart-temps, les Berruyères ont tout emporté sur leur passage : 36-21 à la mi-temps et 72-47 in fine. S’appuyant sur une défense de fer interdisant l’accès de leur raquette aux redoutables intérieures nordistes, mettant une belle agressivité des deux côtés du terrain, dominatrices au rebond et plus adroites (48% contre 27% aux visiteuses), les Tango ont réussi le match quasi parfait. Deux chiffres résument leur domination : les 25 points d’écart au final et les 47 points inscrits par les Nordistes, elles qui tournaient jusqu’ici à une moyenne de 73 points. Cross-country Trois titres pour le Cher Les régionaux se sont déroulés à Amboise. Et le Cher, sans atteindre ses records de 2005, a été bon. Il a notamment remporté le championnat féminin avec un joli doublé Floriane Chevalier-Garenne (ACB) et Sabrina Godard-Monmarteau (USB). Second titre pour les cadets de l'ACB devant Saint-Amand. Mathis Sansu (Vierzon) est champion juniors. En 2e position, Tarah Morvan (USB) en benjamines, Nadia Launay (USB) en minimes. Troisièmes, Célia Tabet (ACB) en cadettes, Pierre Lurot (ACB) en benjamins. Quant à la course des masculins, elle a vu un triplé des Tourangeaux mais Yassine Tabet (ACB) a pris une bonne 4e place. M. B. www.lebigjournal.fr Tir à l'arc 200 tireurs aux Merlattes Il y a tout juste un an, la Première Compagnie inaugurait le gymnase des Merlattes. Les archers berruyers ont retrouvé, avec plaisir, cette très belle salle de Bourges Nord. « On est bien ici », notait le président Patrick Beguin, ravi de l'éclairage, de la sonorisation, de l'espace et des salles de dégagement. Pour le concours hivernal, il y avait deux cents tireurs sur le week-end du 25 janvier. Il en a manqué quelque-uns le samedi, compte-tenu des conditions de circulation matinale. 18 Le Santé Journal Du mercredi 4 février au mardi 17 février 2015 Alcool : D'abord écouter les patients L sont exposés à un risque ponctuel d’alcoolisation et 5,2% à un risque chronique ou de dépendance. refuseront les soins », explique le Pr Henri-Jean Aubin. Mais les choses évoluent. « Avant En France, 92% des personnes que la communauté médicale redépendantes à l’alcool ou sujettes connaisse que l’abstinence n’est à des abus ne sont pas prises en pas l’unique issue pour sortir de charge. Car la maladie alcoolique, trop souvent la « L’alcool est davantage il a fallu beaucoup de dépendance temps. Mais ces derconsidérée comme à l’alcool est une faiblesse que comme nières années, il y a eu davantage un vrai changement », une maladie » considérée indique notre spéciacomme une faiblesse que comme liste. « Auparavant, le médecin une maladie. Par ailleurs, la prise disposait de la connaissance, en charge centrée uniquement sur imposait sa prescription, à savoir l’abstinence peut être un frein pour arrêter complètement de boire. Le certains. « Si le médecin impose patient devait se plier aux décile zéro alcool, certains patients sions du praticien. Aujourd’hui la peutiques et médicamenteuses et nous obtenons des résultats étonnants ». Les praticiens ont ainsi à leur disposition un nouveau médicament qui bénéficie d’une autorisation de mise sur le marché, le Selincro®. Ce dernier est indiqué pour favoRéduire de 50% riser la réduction de la consomsa consommation mation d’alcool chez des adultes Les médecins proposent donc des ayant une dépendance. « Une des objectifs que chaque malade peut particularités de l’alcool sur la sanatteindre. « Nous avons ainsi apté, c’est qu’il est particulièrement pris à essayer nocif dans de partir des les hautes « Chaque verre consommé projets du doses. Si un en moins, c’est déjà une victoire » patient réduit patient pour l’aider à les sa consomréaliser. S’il nous dit : je ne veux mation de 8 à 4 verres par jour, pas m’engager dans l’abstinence, l’impact est colossal », conclut le je veux réduire ma consommation, Pr Aubin. Chaque verre consomnous nous efforçons de l’aider mé en moins, c’est déjà une petite dans ce sens. Nous avons dévevictoire sur la dépendance ! loppé des stratégies psychothéra- Enceinte et stressée : le fœtus impacté ? fonctions sensorielles et motrices. La seconde hormone était du glucocorticoïde, dont la concentration sanguine augmente en cas de tension nerveuse. D. R. a dépendance à l’alcool provoque près de 50 000 décès chaque année en France. Parmi les causes, citons le cancer, les maladies du système digestif, les atteintes du système nerveux central, mais aussi les accidents de la route. Or trop souvent les risques liés à l’alcool sont sous-estimés. Et pourtant selon un rapport de l’IRDES publié en 2012, un tiers des 16-39 ans relation entre le thérapeute et le patient est fondée sur le dialogue, le respect et la recherche d’une alliance thérapeutique. Le médecin va chercher à comprendre son patient et ne pas imposer son point de vue ». D. R. Comment prendre en charge la maladie alcoolique ? Alors que l’abstinence a été pendant de longues années la seule issue proposée par le corps médical, de nouvelles approches ont vu le jour. Les explications du Pr Henri-Jean Aubin, président de la Société française d’Alcoologie. « Pendant la grossesse, le stress de la mère peut affecter la nutrition fœtale et faire chuter la courbe de poids normal du petit », viennent de prouver les chercheurs d’une étude récemment publiée dans la revue américaine The Journal of Physiology. Sous l’effet du stress, « les femelles enceintes s’alimentent davantage, la régulation glycémique s’altère et le glucose issu de la digestion est mal acheminé jusqu’au petit alors exposé au risque de malnutrition ». Bien manger, bien vivre Le pot-au-feu, un classique toujours d’actualité Pour le prouver, les chercheurs ont injecté à des souris enceintes deux hormones : la corticostérone, sécrétée par le cortex du cerveau, centre des D. R. Initialement « plat du pauvre » qui permettait de cuisiner dans un seul et même pot tous les éléments d’un repas complet, le pot-au-feu passe sur les tables bourgeoises au 19e siècle. Aujourd’hui, les plus grands chefs entretiennent ses lettres de noblesse en faisant mijoter du foie gras, du canard, du gibier… Mais si vous voulez vous en tenir à la recette traditionnelle, il vous faut demander à votre boucher : une viande maigre (macreuse), une viande gélatineuse (gîte, noix de gîte, jarret, jumeau), un morceau un peu plus gras (plat de côte, tendron, flanchet), sans oublier de la joue et de la queue de bœuf et bien entendu un os à moelle. Côté légumes, les carottes, les navets, les poireaux, les oignons et le céleri sont incontournables. Enfin, vous ne pouvez pas faire l’impasse sur un bouquet garni et quelques clous de girofle.Pour permettre à votre pot-au-feu de révéler toutes ses saveurs, cuisinez-le la veille. Plus vous le ferez réchauffer, meilleur il sera. Concernant sa préparation, deux écoles s'opposent. • Pour privilégier la saveur du bouillon, il est conseillé de mettre la viande dans l'eau froide. Pensez à écumer dès les premiers petits bouillons les impuretés qui apparaissent à la surface de l’eau ; • Pour mettre en valeur le goût de la viande ainsi que son moelleux, mieux vaut la plonger dans l'eau déjà frémissante. Ainsi les sucs resteront à l'intérieur des tissus, sans se répandre et se mêler au bouillon. Dans les deux cas, l'eau ne doit pas bouillir durant la cuisson, mais juste rester à frémissements. Une dernière précaution avant de vous mettre aux fourneaux : voyez grand au niveau des quantités. La viande de votre pot-au-feu fera un délicieux hachis Parmentier, vous pourrez la déguster froide avec une salade et des cornichons ou encore en farcir un chou. Au total, 20 femelles ont été stimulées par ces hormones entre la 11ème et la 16 ème semaine de gestation, 31 en ont reçu entre la 14ème et la 19ème, et 74 n’ont reçu aucune injection. Résultat, toutes les souris sous hormones quel que soit le stade de la grossesse - augmentaient leur ration alimentaire, comme si le stress les poussait à manger davantage. L’équipe du Dr Owen Vaughan a ensuite observé chez ces dernières un ralentissement de l’activité du pancréas. Cet organe impliqué dans le processus de digestion assurait moins bien sa fonction principale : acheminer les sources de glucose pour nourrir l’enfant. « Influés par le stress, les taux élevés des glucocorticoïdes dans le sang de la mère ont donc freiné le transport de ce glucose dans le sang. En conséquence, les fœtus ont reçu moins de sucres et perdu du poids », décrit le Dr Owen Vaughan en charge de l’étude. Rougeole : 267 cas en 2014 en France S elon l’Institut de Veille sanitaire(1) (InVS), depuis le 1er janvier 2008, la France a enregistré 23 000 cas de rougeole, dont près de 15 000 pour la seule année 2011. Si l’épidémie s’est essoufflée ces deux dernières années, la circulation du virus reste problématique dans le sud-est de l’Hexagone et en Bretagne. Bonne nouvelle, le nombre de cas de rougeole a fortement diminué en 2012 et en 2013 (respectivement 859 et 259 cas déclarés). Par ailleurs, en 2014, l’activité est restée similaire avec 267 cas enregistrés, dont la moitié en Bretagne. Pour l’InVS, même si l’épidémie n’a plus cours en France, « la vérification du statut vaccinal et sa mise à jour avec deux doses de vaccin pour toute personne âgée d’au moins 12 mois et née après 1980 restent donc nécessaires ». 1) InVS, 22 janvier 2015 Destination Santé www.destinationsante.com www.lebigjournal.fr Auto/ Moto Petites Annonces & Jeux Labyrinthe Mots Fléchés VENDS MOTO SUZUKI V-Strom Noire DL650 Mise en circulation 2011 env 10000 km Equipement ABS- Béquille centrale-SabotProtège cylindre - Top caisse. TBE aucun frais à prévoir, entretenue par le concessionnaire. Nerveuse et agréable à conduire. Prix 5500 €. Tél. 06 98 42 19 92 VENDS PEUGOT 406 HDI Diesel Blanche 2003 env 371000 km - Attelage - 2 pneus neufs - Revision récente - Prix 2800 €. 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Soirée spéciale au HLK Café avec zouk, kizomba, rétro-zouk, ragga, dancehall, samedi 7 février. Plateaux de fruits frais et de chocolats. Soirée mixée par Dj Bass de 21 à 2 heures. Entrée gratuite. Cinéma. Soirée filles au CGR Cinémas de Bourges avec la projection en avant-première du film « Cinquante nuances de Grey » à 20 heures le jeudi 12 février. Salon de la carpe. Organisé au Pavillon d'Auron du vendredi 13 au dimanche 15 février. 3 600 m3 d'expositions. Ouverture vendredi de 9 à 19 heures, samedi de 9 heures à minuit et dimanche 9 à 18 heures. Entrée : 5 €, gratuit pour les moins de 15 ans. Restauration rapide sur place. Renseignements : 06 27 22 83 20 ou www.saloncarpebourges.fr Mégas Lotos. Les 14 et 15 février au Carré d'Auron, organisé par l'association Scherzo, samedi à 19 heures et dimanche à 14 h 30. Entrée : 3 € le carton – un carton offert pour six cartons achetés. Renseignements : 02 48 24 96 23 MARMAGNE Plus d’infos : mairie 02 48 26 84 01 www.marmagne.fr Dîner-concert. Samedi 14 février à la salle des fêtes, à 20 heures. Organisé par la Gearbaude en Berry avec les Zerdavan. MORTHOMIERS Plus d’infos : mairie 02 48 55 26 24 www.morthomiers.fr Tournoi de ping-pong. Samedi 7 et dimanche 8 février, organisé par l'association ATTM. LA CHAPELLE SAINT-URSIN Plus d’infos : mairie 02 48 23 21 00 www.lachapelle-saint-ursin.fr Assemblées générales. Les vélos humoristiques tiendront leur assemblée générale le dimanche 8 février à la salle Gilbert Barreau. La Grenouille Chapelloise tiendra son assemblée générale le dimanche 15 février au centre socio-culturel. L'UNC UNC-AFN également, le même jour, à la salle Gilbert Barreau. Théâtre. Le comité des fêtes organise une soirée théâtre, le dimanche 15 février à la salle des fêtes. Dîner dansant. Organisé par l'Informatique Chapelloise, le dimanche 22 février à la salle des fêtes. SAINT-DOULCHARD Du mercredi 4 février au mardi 17 février 2015 l'Espoir Trucidien à l'Espace JeanMarie Truchot, dimanche 8 février. Dîner dansant. Organisé par le Comité des Fêtes à l'Espace Jean- Marie Truchot, samedi 14 février. Tournoi Yu-Ghi-Oh. Organisé par Y.D.A. à l'Espace Jean-Marie Truchot, dimanche 15 février. CINEMA On a sélectionné pour vous Semaine du 4 au 11 février Tous les Films & toutes les séances sur www.cgrcinemas.fr/bourges Jupiter : Le destin de l'univers Réalisateurs : Andy Wachowski, Lana Wachowski Avec : Channing Tatum, Mila Kunis, Sean Bean Jupiter Jones semble être une jeune fille comme les autres, pas très chanceuse, la tête en l'air. Jusqu'à ce qu'un tueur à gages de l'espace débarque sur Terre pour lui révéler son véritable destin. Après Speed Racer, Cloud Atlas et Matrix, les Wachowski continuent de nous faire rêver. Plus d’infos : mairie 02 48 23 52 52 www.mairie-saintdoulchard.fr La Nuit au musée : Le Secret des Pharaons Rifles.Organisées par le Comité Réalisateur : Shawn Levy Avec : Ben Stiller, Robin Williams, Owen Wilson des Fêtes, samedi 7 février au centre socio-culturel. Banquet. Samedi 14 février, organisé par l'Amicale des retraités Michelin au centre de loisirs. TROUY Soirée Années 80. Samedi 7 février, organisée par le Comité du Personnel communal, à l'Espace Jean-Marie Truchot. Une soirée dansante et animée pour tous Thé dansant. Organisé par Ben Stiller réendosse le rôle de Larry, le gardien de musée dans le dernier volet de cette saga. Direction Londres et le Bristish Museum pour Larry et les personnages animés de son musée. Une occasion de revoir le regretté Robin Williams dans l'un de ses derniers rôles. Papa ou Maman Réalisateur : Martin Bourboulon Avec : Marina Foïs, Laurent Lafitte, Alexandre Desrousseaux Florence et Vincent Leroy ont tout réussi. Leurs métiers, leur mariage, leurs enfants. Et aujourd’hui, c’est leur divorce qu’ils veulent réussir. Les ex-époux modèles se déclarent alors la guerre : Ils vont tout faire pour NE PAS avoir la garde des enfants.