lemonde - Cinéma l`Horloge Meximieux
Transcription
lemonde - Cinéma l`Horloge Meximieux
06 MARS 13 Quotidien Paris OJD : 286348 Surface approx. (cm²) : 1142 N° de page : 1 80 BOULEVARD AUGUSTE-BLANQUI 75707 PARIS CEDEX 13 - 01 57 28 20 00 Page 1/5 Pablo Larrain, chasseur de fantômes Avec « No », le cinéaste chilien continue d'exhumer les spectres de la dictature du général Pinochet Pablo Larrain (au centre) sur Ie tournage de « No ». « Je ne conçois pas mes films comme une expression exhaustive de la verite historique », dit le cinéaste. FABULA/TOMAS DITTBORN Enquête D ictatures et dictateurs ne se prêtent pas volontiers a la fiction cinématographique Pour faire avaler la pilule, il faut des cinéastes d'envergure Chaplin (Le Dictateur), Syberberg (Hitler, un film d'Allemagne), Bellocchio (Vmcere) Pablo Larrain, cela finira par se savoir, est de cette trempe Ne le 19 aout 1976 a Santiago du Chili, ce réalisateur de 36 ans est assez vieux pour avoir connu les der mers feux du regime du general NO 0481255300501/GBV/ADC/1 Augusto Pinochet, et assez génial pour faire passer a l'écran son souf fie morbide, son ignominieuse mediocnte «No» évoque le référendum cle 1988 qui permit le retour de la démocratie, en partie grâce à un jeune publicitaire qui mena campagne contre Pinochet Maîs il ne fait pas bon exhumer les fantômes au Chili, ou la haine entre opposants et partisans du regime de Pinochet est lom d etre éteinte Pour les uns, le dictateur fut le sauveur du pays menace par le communisme et le bon apôtre du liberalisme economique, pour les autres, un fasciste notoire Larrain y a consacre rien moins qu'une trilogie Tony Manero (2008), histoire d'un fan minable de John Travolta dans La Fièvre du Eléments de recherche : NO : film de Pablo Larrain, sortie en salles le 06/03/13, passages significatifs 06 MARS 13 Quotidien Paris OJD : 286348 Surface approx. (cm²) : 1142 N° de page : 1 80 BOULEVARD AUGUSTE-BLANQUI 75707 PARIS CEDEX 13 - 01 57 28 20 00 Page 2/5 samedi soir qui devient un sériai killer dans le Chili muselé de 1979 Santiago 73, post mortem (2011), situe durant lecoupdEtatsanglant du u septembre 1973 et qui relate la maniere dont un modeste employe de la morgue municipale, amoureux contrarie, va tirer un profit personnel du permis de tuer No, qui sort aujourd'hui en France, évoque le référendum de ig88,qui permit le retour de la démocratie, en partie grace a un jeune publicitaire ayant mis son talent au service de la campagne du non a la prorogation du man daf présidentiel de Pinochet Ces films mettent en scene un univers kafkaïen ou de pales subalternes s'acharnent a enterrer tout espoir, toute grandeur, toute dignite Plus ou moins fidèles aux faits histon ques, ils opèrent une transfigura lion esthetique qui révèle l'esprit ordinaire du fascisme, sa misère morale, ses lâches turpitudes Une telle liberte d'approche ne plaît pas a tout le monde Ni a droite, ou beaucoup se sentent vises, ni a gau che, ou l'on se sent légitimement comptable de l'exactitude histon que De telle sorte que Pablo Lar rain est la cible d attaques récurrentes dans son pays C'est de nouveau le cas avec No, qui est sorti au mois d'août avec succes (230000 spectateurs, soit davantage que les trois premiers films du réalisateur), maîs a suscite une polémique dont le New York Times sous la plume de Larry Rohter, s'est fait l'écho le 10 fevrier ll relate la reaction hostile des mih tants de l'époque, tel le leader de la campagne du non.GenaroAmaga da qui estime que le film, en fai sant d'un jeune publicitaire sans conviction son heros, mésestime jusqu'à « la caricature » le ventable travail politique mené par la gau che pour remporter ce scrutin Joint quèlques heures avant son depart pour Los Angeles, ou No concourait pour les Oscars le 24 fevrier, Pablo Larram défend quant a lui ses prérogatives de createur «Je ne conçois pas mes films comme une expression exhaustive de la verite historique Ils sont plutôt un espace de réflexion, une métaphore, une maniere dépenseras liens entre les NO 0481255300501/GBV/ADC/1 choses « De fait, No met surtout en Sébastian Pinera Oui, enfin, Lar évidence le lien qui relie le Chili de rain est le lointain heritier de deux Pinochet comme laboratoire du lignées familiales qui, depuis la neoliberahsme dans les annees conquête espagnole, tiennent une 1980 et l'état actuel du pays, consi place prééminente dans Toll dere comme l'un des plus inegah garchie chilienne taires au monde, en dépit des qua Sur aucun de ces chapitres, tre gouvernements de gauche qui disons le tout net, Pablo Larram ne se sont succède depuis la fin de la fait de reponses héroïques La dictature publicite sert évidemment « a f aire Autre grief vehicule par I article exister les f ilms d'art» II lui est par du New York Times les origines ailleurs « tres difficile » de repondre idéologiques « suspectes » de sur le positionnement politique de Pablo Larram Celui-ci, pour le ses parents, lequel «n'engage coup, est gravissime Une citation qu'eux mêmes» Quant au pedigree de sa famille, assassine y suffit, d'un texte de Pablo Larram tient malgre tout a Matias Sanchez, du journal El Ou dadano, pour qui le film reflète « la mentionner que ses deux grands peres, rétablissant l'équilibre, crise d'identité de Pablo Lorrain lui même, qui se debat entre publicite étaient «de fervents socialistes» Reste que ses films témoignent pour lui, et que, a destination des « Nous souffrons aveugles, il est du moins capable au Chili d'un déni de d'exprimer clairement ses idees «Pinochet est mort en liberte et miljustice, nous vivons lionnaire, et la Constitution de son sur une plaie» regime prévaut encore Contrairement a l'Argentine, qui a fait son Pablo Larram travail de memoire nous souffrons au Chili d'un déni de justice, nous et cinema, entre gauche et droite, vivons sur une plaie ouverte » Ces paroles laissent rêveur sur entre son statut d'aristocrate au Chili et de cinéaste politique a la nature du dialogue qui règne dans la famille du cinéaste l'étranger» Le problème de cette citation, D'autant qu'Hernan et Magdalena e est que rien n'y est proprement Larram se sont tous deux publique inexact, maîs que tout y offense la ment et patnotiquement réjouis vente, des lors qu'elle encourage de la participation de No, film qui un jugement qui ne peut etre que les hache politiquement menu aux Oscars II y a la, dans la fierté du désobligeant Oui, donc, la societe de produc pere comme dans la discrétion lion Fabula, créée en 2003 par exemplaire du fils, quelque chose Pablo Larram avec son frere Juan d insondable et de vertigineux Quelque chose qu'avoué peutde Dios, a produit une centaine de clips publicitaires pour produits être, secrètement, le premier longhaut de gamme, dont certains métrage de Pablo Larram, méconsignes par lui Oui encore, les nu hors du Chili Fuga (2005) raconparents du cinéaste - Hernan Lar te l'histoire d'un jeune musicien rain et Magdalena Matte Larrain - prodige qui compose une rhapso appartiennent tous deux a l'Union die macabre apres avoir assiste au démocratique indépendante viol et a l'assassinat de sa soeur (UDI), parti catholique ultra au-dessus d'un piano, en s'inspiconservateur qui n a jamais renie rant de la melodie folle produite son actif soutien au regime de Pino par la crispation des mains de la vie chet time sur les touches Ajoutons, pour faire bonne Finalement interne, il se voit mesure, qu'Hernan, aujourd'hui dépossède de sa creation par un sénateur, a récemment milite pour musicien sans talent Comment la grace des militaires emprison- mieux dire la part intime d'une nes, et que Magdalena a ete minis creation, dans ses liens innommatre du logement sous le mandat de bles a la mort, au crime et a la l'actuel president, l'ultra liberal folle?* JACQUES MANDELBAUM Eléments de recherche : NO : film de Pablo Larrain, sortie en salles le 06/03/13, passages significatifs 06 MARS 13 Quotidien Paris OJD : 286348 Surface approx. (cm²) : 1142 N° de page : 1 80 BOULEVARD AUGUSTE-BLANQUI 75707 PARIS CEDEX 13 - 01 57 28 20 00 Page 3/5 La dictature et ses opposants balayés par un arc-en-ciel publicitaire No Voici un film qui donne la peche dont on ressort le sourire aux levres A la fin de No (réponse que fit I électoral chilien a Augusto Pinochet lorsqu en 1988 le dicta tour eut I idée dè demander si I on voulait encore de lui) le mal est vaincu la démocratie a triomphe Pablo Larrain est au cinema ce que Rene Saavedra le heros de No est a la communication politique Un artiste en pleine possession de ses moyens Ce qui lui permet de cacher soi gneusement les effets secondai res de son film quisemamfes tent plus tard longtemps apres que les lumieres se sont rallu mees Une fois dissipée I euphorie que procure le spectacle de la chu te d une dictature toutes les ques lions que I on a maintenues a I ar nere planressurgissentetAto devient un autre film plein de doutes et d ambiguïtés une œuvre politique qui déjoue les pièges du cinema militant pour tendre ceux du scepticisme et de I inaction civique NO 0481255300501/GBV/ADC/1 Rene Saavedra (Gael Garcia Ber nal) est un publicitaire chilien qui a vécu au Mexique les dures annees qui ont suivi le coup d Etat de 1973 Issu d une famille militan te de gauche il affiche son apo litis me en naviguant dans les rues de Santiago sur son skateboard Ce garçon est résolu a amener son pays jusqu a la modernite qui pourlui s exprime par la consom manon allegre et massive de pro duits superflus que ses campa gnes ont transformes en necessi tes premieres Cette créature est presque prise au dépourvu lorsqu un vieux din geant de gauche le contacte pour lui demander d élaborer la campa gne télévisée de I opposition démocratique dans le cadre du référendum qu a organise le régi me militaire II s agit alors de sur monter la méfiance et I apathie de I électoral qui-nous explique le scénario- est convaincu que les des sont pipes que le general san gumaire s est assure de la victoire avant d avoir engage le combat Saavedra accepte en partie pour faire la nique a son patron dè droite Lucho Guzman incarne par Alfredo Castro I acteur fétiche de Pablo Larrain qui aura ambi contribue aux trois volets de la tri logic de la dictature du réalisa leur Le film mêle ensuite des séquences d actualite des extraits des vraies campagnes que mené rent alors les deux camps et les efforts de Rene Saavedra pour convaincre les forces democrati ques chiliennes des vertus de U communication moderne Jubilation S il est une vertu dont Pablo Lar rain nes! pas exempt e est I iro nie II emploie tous les moyens pour convaincre delà rmgardise de la campagne conçue par son heros Ce n est pas tres difficile puisque rien ne perd son attrait aussi vite qu une publicite La chorégraphie benete les couleurs criardes font peine a voir Comme un faussaire patinerait un tableau Larrain a tourne sa fiction en video analogique dont le format presque carre et les couleurs baveuses ramènent a un temps sans pixels avec des lignes épais ses dont I empilement formait des images dont on se demande aupurd hui comment nous les avons tolérées Ce que décrit Larrain de cette maniere est en apparence une marche a la victoire Et de fait on jubile au spectacle des deconve nues successives du clan Pinochet qui découvre que ce jeune horn mc (qui cst I homologue en matic re de communication des Chicago boys ultralibéraux qui ont facon ne la politique ultralibérale de la junte) dispose de moyens invinci bles pour renvoyer les militaires dans leurs casernes Maîs au fil des séquences on s aperçoit (ou on s en apercevra un peu plus tard) que Ie veritable affrontement a lieu au sein du clan démocratique Les militants qui ont ete vaincus par les armes en 1973 veulent tracer des lignes nettes qui préviendront I impuni te et distingueront les démocrates des assassins Saavedra prétend les dépouiller de leur discours pour qu il fasse place aux slogans vides de sens politique des spots publicitaires Gael Garcia Bernal est un acteur assez intelligent pour laisser pla nerledoute quant au degré de Eléments de recherche : NO : film de Pablo Larrain, sortie en salles le 06/03/13, passages significatifs cynisme de son personnage On le voit affronter le mépris de son ex épouse militante et faire face aux pressions menaçantes des tenants du pouvoir en place Maîs on ne sait s il s accroche a sa digni te parce qu il est un homme d ima ge -et quelle image est plus impor tante que la sienne propre? - ou si cclot en lui un germe de conscien ce civique Sept ans plus tôt en France la petite eglise et le slogan de la « for ce tranquille » avaient joue un rôle proche de celui de I arc en ciel de la campagne du « no > au Chili Maîs Pablo Larrain a pris un risque en mettant en scene le triomphe de la communication sur fond de dictature de toitures de disparitions L ironie allegre avec laquelle il met en scene le triomphe du jeune homme au ska teboard sur les militants peut lais ser un gout de bile On aurait pu mentionner cet effet secondaire sur les affiches de No • THOMAS Son NIL Film chilien americain et mexicain de Pablo Larrain Avec Gael Garcia Bernal Alfredo Castro (I h 57) 06 MARS 13 Quotidien Paris OJD : 286348 Surface approx. (cm²) : 1142 N° de page : 1 80 BOULEVARD AUGUSTE-BLANQUI 75707 PARIS CEDEX 13 - 01 57 28 20 00 Page 4/5 Portrait Courtisé, l'acteur mexicain rayonne dans « No » en communicant politique La force tranquille de Gael Garcia Bernal TOMAS DITTBORN/FABULA tonnant Gael Garcia Bernal Emblème de l'évolution du cinema mexicain ces quinze dernieres annees, cet enfant de la balle, ne d'un pere réalisateur et d une mere actrice et top-modelé, a jailli sur le devant de la scene en zoco avec Amours chiennes d'Ale jandro Gonzales Inarntu puis Y tu mama tambien d'Alfonso Cuaron en 2OO1, deux films survoltes qui ont symbolise l'eclosion d'une nou velle forme de cinema au sud des Etats Unis Le succes de ces films, le triomphe d Inarritu, aussi bien a Cannes, ou Amours chiennes arem porte le Grand Prix de la Semaine de la critique, et aux Oscars, ou il fut nomme dans la catégorie du meilleur film etranger, lui ont servi de rampe de lancement Depuis, la planete cinema le courtise En quèlques annees, le jeune acteur a enchaîne les pre miers rôles chez Walter Salles (Car E NO 0481255300501/GBV/ADC/1 II a participé, aux côtés des plus grandes stars, à des films chorals nets de voyage, ou il a joue le Che), Pedro Almodovar (La Mauvaise Education), Michel Gondry (ta Science des reves) ll a participe, aux côtes des plus grandes stars, a des films chorals commeBabe/d'I narritu, Blmdness, de Fernando Meirelles, et The Limits of Control de Jim Jarmusch Au point que ne se passe plus une annee sans qu'on le voie fouler les marches du Festi val de Cannes II en faut moins a certains pour partir en orbite Gael Garcia Bernal, lui, a les deux pieds bien sur terre II parle avec chaleur, rit de bon cœur, explique ses choix de carriere avec une touche d'autodension sympa thique, comme les decisions prag matiques d'un gars sans histoire, mu par un principe de plaisir et une rationalité tranquille «Parfois )e me décide pour la destination, parfois pour la qualite artistique du projet, parfois parce que ca paye bienetquefai besoin d'argent pour f aire vivre ma petite famille » Installe a Mexico avec femme et enfants, l'acteur est tres implique localement En 2005, avec son ami Diego Luna (acteur lm aussi), il a lan ce un festival de documentaires iii nerant, le festival Ambulante Deux ans plus tard, avec le même Luna, il fonde Canana Films, une societe qui produit des films mexi cams et distribue des films d'auteur « Les resultats ne sont pas formidables parce que nous n'avons pas delais qui protègent le cinema Quand Twilight occupe la moitié des ecrans du pay s, iln'en res te plus un pour nous » Les deux associes se servent de leur notone Eléments de recherche : NO : film de Pablo Larrain, sortie en salles le 06/03/13, passages significatifs 06 MARS 13 Quotidien Paris OJD : 286348 Surface approx. (cm²) : 1142 N° de page : 1 80 BOULEVARD AUGUSTE-BLANQUI 75707 PARIS CEDEX 13 - 01 57 28 20 00 Page 5/5 te pour faire un peu de lobbymg, chee a ce rôle «Les personnages dans I espoir modeste d'obtenir des f ilms de Pablo ont une relation « trois ou quatre regles » qui appor- incertaine avec la réalité Ilsnesont teraient un peu d'oxygène au cine- pas surs de leur existence Ils font ma indépendant C'est par Canana des choses pour tenter de voir s'ils que Gael Garcia Bernal a connu le existent vraiment » L'ambiguïté du film, pour Tac Chilien Pablo Larrain «Nous leur, est celle de la démocratie, lou avions distribue ses films prece dents, Tony Manero et Santiago 73, te en zone grise par nature «La post mortem Pablo est venu me démocratie est un processus humvoir en Bolivie ou )'etais quand il ble Et ce dont le film rend compte, voulait me parler du film Cetait c'est d'un acte démocratique qui a mon anniversaire, et on a vécu une change la perspective d'un pays en ouvrantd'un coup unchampdepossemaine de f aile » Beaucoup de cinéastes encoura- sibles immense » La encore, le film gent le penchant de l'acteur vers le le renvoie a son histoire mexicaine «La premiere f ois que l'ai vote, c'est cabotinage, au point que dans cer tains films, il frôle la caricature la premiere f ois qu unmairedegau Pablo Larrain, lui, I a refrène En che a ete elu a Mexico Mes parents tirant son jeu vers un registre sobre n'auraient jamaisimagmequel'em qu'on ne lui connaissait guère, ll a prise du PRI sur la ville s'arrête un obtenu de l'acteur une des meilleu jour Cette victoire a donne un senti ment de pouvoir tout a fait nou res performances de sa carriere Le publicitaire de retour d'exil veau a notre generation On avait qu'il )oue dans le film a beau être l'impression de pouvoir changer les choses, on descendait dans la rue chilien, Gael Garcia Bernal recon naît en lui une figure familière Pour mes freres et soeurs, nes dans «J'en connais plein des exiles Ce cette situation, ce sentiment est plus sont des gens qui suffoquent dans fort encore » Le saviez-vous? Gael Garcia Her leur drame A Mexico ils reve nal se passionne pour l'epigeneti noient avec un désir de réconcilia tion, une envie de retrouver leur que, cette branche de la biologie famille, leurs amis Surtout pas de moléculaire qui étudie l'impact sur l'ADN des changements de l'envi revenir aux avant postes de la poli tique Cela, ils l'avaient de]afait et ronnement et de I histoire des indi suffisamment pay e «Pour autant, vidus Une fois lance sur le sujet, on dans sa maniere d en parler, une ne peut plus l'arrêter Ce n'est pas la irréductible etrangete reste atta la moindre de ses singularités • ISABELLE REGNIER NO 0481255300501/GBV/ADC/1 Eléments de recherche : NO : film de Pablo Larrain, sortie en salles le 06/03/13, passages significatifs