5 mai 2010 - La Voix Acadienne
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5 mai 2010 - La Voix Acadienne
Votre journal francophone de l’Île-du-Prince-Édouard Votre journal francophone de l’Île-du-Prince-Édouard 33e ANNÉE LE MERCREDI 5 MAI 2010 30e ANNÉE ACADIENNE ACADIENNE SUMMERSIDE (Î.-P.-É.) 75 CENTS (inclut la TPS) 100 % d’appui Gérald Morin, à l’aréna un enseignant en or LE MERCREDI 9 MAI 2007 SUMMERSIDE (Î.-P.-É.) 75 CENTS (inclut la TPS) L’équipe de hockey bantam AA a fait don de 500 $ pour la reconstruction de l’aréna. Ruth Arsenault commence son quart de bénévolat dans la cuisine. Le public est resté nombreux tout l’après-midi et jusqu’en soirée. En vedette cette semaine En vedette cette semaine Démolition de l'église de Baie-Egmont L'égliseDes de honneurs Baie-Egmont a finalement été jetée à terre pour les Acadiens la semaine dernière. Il ne MariaqueBernard, Arsereste l'un desÉloi clochers nault et Francis Blanchard et il est possible qu'il reste ont reçu les palmes acadebout. démiques françaises, un 2 etcon20 honneur qui Pages leur a été féré par l’entremise du consul général de France en Grand anniversaire Atlantique, le 30 avril. Également, La Voix acadienne L’école Évangéline prépare a été nommée récipiendaire son 50e anniversaire. Les du prix du chef de file comactivités vont être lancées munautaire, le 4 mai dernier. durant le prochain Festival Pages 2 et 5 acadien et se poursuivront durant toute l’année, pour se conclure à l’été 2011. Élections provinciales Page 5 Pat Binns a déclenché les élections le 30 avril et la première semaine de camRetour des Évargués pagne a été remplie de reLebondissements. soir de la fête des Mères, les habitants de la région Page 3 Évangéline seront gâtés par une nouvelle pièce de théâtre présentée par «Les ÉvarLes récompenses gués», au profit de la paroisdu patrimoine se de Mont-Carmel. 10 La Foire provincialePage du patrimoine a eu lieu le 3 mai et deux élèves de Françoisjeunesles 25 fiBuote Des sont parmi nalistes de reprépourauleposte français sentants de l’Île à la Foire Lenationale forumdu jeunesse patrimoine.«Le Il Français l’avenir», a s’agit depour Camille TurgeoneuTaylor lieu et à Charlottetown le de Jean-Sébastien 27Landry. avril. Plus de 110 élèves de quatre écoles secondaires Page 11 de l’est de la province y ont pris part. Cinq départs Page 11 à la retraite La Commission scolaire de Mémoires d’anciens langue française va perdre combattants cinq piliers en juin, avec le retraite dedeVallier Ledépart projetà la Mémoire, pasOuellette, Zita Arsenault, sage à l’Île la semaine derRita Arsenault, Arnière, a permis àBénita plusieurs senault combattants et Eileen Chiassonanciens de se Pendergast. Un hommage raconter. leur a été rendu récemment. Gérald Morin, enseignant à l’école François-Buote à Charlottetown, est le récipeindaire 2007 de la Pomme d’or professionnelle, un prix remis par les enseignants de langue française. Gérald Morin (au premier rang), reçoit le prix des mains de Paulette LeBlanc, coordonnatrice de l’Association des enseignants de langue française. Au second rang, on trouve les trois collègues qui ont soumis son nom, soit Johanne Cathcart, Monia Kayijuka et Isabelle Savoie. PAGE 15 Sur le mur du Centre Expo-Festival, l’on pouvait lire les messages des élèves de l’école en souvenir de l’aréna. Page 13 Page 14 Des fleurs pour maman La fête des Mères aura lieu ce dimanche. Ayez une attention spéciale pour votre maman et celle des gens qui vous sont chers. (PAGELe 3)9 mai 2007 - L a V oix acadienne • ACTUALITÉ La vieille église tombe et le nouveau sanctuaire se construit Jacinthe Laforest À Baie-Egmont, tout finit par arriver. Durant la dernière semaine, la compagnie Arsenault Sawmill a repris les travaux pour faire tomber la vieille église de Baie-Egmont. Le jeudi 29 avril vers 16 heures, l’un des clochers, celui de gauche, a été jeté à terre. La manœuvre de démolition est délicate car il faut tenter de conserver intact les matériaux qui ont de la valeur et pour lesquels, il y a un acheteur. Ces matériaux incluent les poutres de près de 40 pieds de long qui sont au centre de chacune des 16 colonnes, et le bois qui a servi à faire le toit. Selon un observateur, il y a assez de bois là-dedans pour construire trois maisons. La démolition de la vieille église de Baie-Egmont a attiré une congrégation de curieux. En même temps que la démolition qui est sérieusement entreprise, la compagnie Wellington Construction a commencé à construire le sanctuaire de la nouvelle église. Ce projet était en développement depuis plusieurs mois et a finalement abouti. «C’est un peu drôle que tout se passe en même temps», dit l’abbé Éloi Arsenault, qui observe autant qu’il peut les travaux. Il se réjouit cependant que la démolition de l’église pourra faire place à un projet positif pour la communauté, c’est-à-dire le fameux parc commémoratif aux anciens combattants de la paroisse. «Nous avons reçu la confirmation du financement. Nous ne pouvons pas dévoiler des montants maintenant mais cela se fera sous peu. Nous avons obtenu assez pour réaliser notre projet», insiste l’abbé Arsenault. Alors que la démolition de l’église et la réalisation du parc commémoratif sont placées sous la responsabilité financière du Club social de BaieEgmont, la construction du sanctuaire est uniquement l’affaire de la paroisse. H 8 mai : Journée mondiale de la Croix-Rouge L Naissance d’un mouvement A Solferino (dans la province de Mantoue, au nord de l’Italie), L’empereur Napoléon III, à la tête d’une armée franco-piémontaise, écrase les Autrichiens dans une bataille extrêmement meurtrière. Des milliers de blessés agonisent faute de soins. Des appels aux secours restent sans réponse. Témoin de cette tragédie, un 2• Manifestation culturelle Pour la toute première fois, les élèves des écoles francophones de l’Î.-P.-É. auront la chance de participer à une grande manifestation culturelle. Cette présentation, faite par les élèves, aura lieu pour les écoles de l’ouest, le mercredi 12 mai de 10 h à 14 h au Centre Expo-Festival. Vous aurez la chance de voir des œuvres d’art, des mini-pièces, de la musique, de la danse, etc. Venez en grand nombre encourager nos jeunes artistes. Brunch de la fête des Mères Les travaux de construction du nouveau sanctuaire pour la nouvelle église de Baie-Egmont sont bien commencés. e choix du 8 mai pour la Journée mondiale de la Croix-Rouge est dû à l’anniversaire de la naissance d’Henry Dunant, fondateur en 1863 de la Croix-Rouge internationale et des Conventions de Genève En général et en bref citoyen suisse, Henry Dunant, improvise des secours avec le concours des populations civiles locales. Il assiste sans discrimination les soldats des deux camps. Fortement ébranlé par ce qu’il vient de voir, Henry Dunant publiera à son retour l’un des premiers reportages de guerre : «Un Souvenir de Solférino» dans lequel il dénonce les horreurs des combats. A partir de ce jour, des milliers d’hommes, de civils, de soldats, de prisonniers auront droit à ces gestes fraternels qui rendent moins cruelles les heures d’épreuve et de souffrance. Cinq ans après Solferino, l’idée d’Henry Dunant a fait son chemin. Un comité de cinq personnes s’est constitué à Genève afin d’examiner les moyens La Voix Acadienne - Le 5 mai 2010 à mettre en œuvre pour protéger les blessés sur les champs de bataille. Une conférence internationale se réunit à Genève. Seize nations y participent. Elles décident de créer, dans chaque pays, des comités de secours et choisissent un emblème : une croix rouge sur fond blanc. Les États adoptent des règles internationales définissant le sort des personnes aux mains de l’ennemi et qui ne participent pas au combat : ce sont les Conventions de Genève dont la première vit le jour le 22 août 1864. De nos jours, la Croix-Rouge regroupe 97 millions d’hommes et de femmes. On compte maintenant des Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge dans 176 pays du monde. Le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge contribue à l’extension et à la promotion du Droit international humanitaire (DIH). En assurant sa diffusion, en exerçant une action constante auprès des États, il s’efforce d’en faire respecter les principes et l’application lors des conflits. Il met également tout en œuvre pour favoriser l’adoption de règles toujours plus protectrices. Ainsi, la Croix-Rouge, en témoignant de son action constante en faveur des victimes, et en diffusant son éthique de tolérance et de dialogue, contribue à la prévention des conflits et des tensions. H Le Centre Expo-Festival organise un brunch au rôti à la dinde à l’occasion de la fête des Mères de 10 h 30 à 13 h le dimanche 9 mai. Prix d’entrée : Adulte - 12,95 $, enfant 6 à 12 ans - 5,95 $ (taxes non incluses), gratuit pour les enfants 5 ans et moins. Les premières 75 mamans recevront une fleur. Pour plus de renseignements, appelez le 854-3300. Activités au profit de l’aréna Les samedis 15 et 22 mai : au gymnase de l’école Évangéline, l’animatrice Tammy Gallant va donner des séances d’exercices de Zumba de 10 h à 11 h à 5 $ chacune. Tous les fonds cueillis pendant ces deux activités vont être donnés pour la construction d’un nouveau Centre de récréation à Abram-Village. Le Zumba est vraiment plaisant et est un bon exercice cardiovasculaire que vous pouvez faire à votre propre rythme. Hommes, femmes, garçons, filles, jeunes et moins jeunes, venez faire du Zumba pour la cause. Ouverture des terrains de golf L’industrie du tourisme se prépare pour l’ouverture de la saison qui s’en vient et le personnel des quatre terrains de golf provinciaux aussi. Les dates d’ouverture sont : •Terrain de golf de Mill Ri ver - le 30 avril 2010 •Terrain de golf de Brude nell River - le 7 mai 2010 •Terrain de golf Dunda rave - le 14 mai 2010 •The Links at Crowbush Cove - le 28 mai 2010 H COMMUNAUTÉ 100 % d’appui au «2 à 2» pour l’aréna I Jacinthe Laforest ncroyable mais vrai. L’événement «2 à 2» pour l’aréna a rapporté au delà de 20 000 $. «Nous n’avons pas fini de tout compter, mais nous savons que cela va dépasser le 20 000 $. Nous sommes très contents des résultats de la journée. Tout a tellement bien été», dit Francine Arsenault, présidente du comité de financement, au lendemain de l’événement. Le concept «2 à 2» pour… a été inventé en janvier dernier lorsque la région Évangéline s’est mobilisée afin de soulager la misère en Haïti, après le terrible tremblement de terre. Pour la région Évangéline, la perte de l’aréna le 11 avril a eu l’effet d’un tremblement de terre : un acquis de la communauté, un endroit sur lequel l’on comptait depuis 30 ans, est parti en fumée. Qu’à cela ne tienne, l’aréna sera reconstruit. Durant les 12 heures du «2 à 2», plusieurs dons et contributions importants ont été annoncés. Le gouvernement provincial s’est engagé à verser 35 000 $ envers de nouveaux équipements pour le centre de conditionnement physique. L’école Évangéline, Arsenault Painters, Les Fermes Urbainville et un donateur inconnu ont donné chacun 1 000 $. Également, l’équipe de hockey bantam AA a décidé de donner son surplus de fin de saison vers la reconstruction de l’aréna, au lieu de s’offrir une fête de fin d’année. Vers 19 h, ils sont montés sur la scène du Centre Expo-Festival pour présenter le chèque de 500 $ au gérant de l’aréna, Cédric Gallant. Toute la journée, les gens ont été généreux, Michaels Pizzeria a fait don de 30 pizzas pour nourrir le monde, et pour le souper, plusieurs commerces ont fourni des ingrédients. Il y a eu notamment la Coopérative de Wellington, Water Street Bakery de Summerside, Bens Bakery, le Superstore à Summerside. Durant toute la journée, les bénévoles ont afflué, content de donner de leur temps. Les employées de la cafétéria de l’école Évangéline ont aidé, les membres du Club Richelieu Évangéline ont servi le souper, les pompiers étaient présents au cas où des ennuis de santé surviendraient. Les murs du Centre ExpoFestival étaient décorés d’affiches souvenirs préparées par les élèves des différentes classes. De la 1re à la 12e année, les élèves ont noté leurs souvenirs de leur aréna. Nathan Brown a écrit quelques mots qui ont fait monter les larmes aux yeux de sa mère, Francine Arsenault. «L’aréna était là depuis que je suis né. Depuis que j’avais l’âge de patiner, mes parents m’amenaient toujours pour patiner. L’aréna était aussi une occasion pour se réunir avec des amis et avoir du plaisir ensemble en regardant une partie de hockey. C’est dommage que l’aréna que mon pépé Léonard a aidé à bâtir ne sera plus jamais là. Puis, cette année, le Festival acadien ne sera pas le même sans l’aréna.» Et Francine de préciser. «C’est mon père Léonard Arsenault, qui était contremaître lors de la construction de l’aréna. Il est mort quand mon fils avait 3 ans», dit-elle, émue. La responsabilité de présidente du comité de financement paraît lourde mais selon la jeune femme, les autres membres du comité sont tellement engagés que la tâche est plus légère qu’on le croit. En plus, Jeanne Gallant compte les billets de 20 $ sous l'oeil attentif de les gens se portent volontaire Guy Arsenault, président de la Commission de récrétation. H pour organiser des activités. Par exemple, le samedi 29 mai il y aura une soirée de musique avec Marcella et Patricia Richard, Caroline Bernard et AVIS Rémi et Peter Arsenault à la Légion de Wellington. «C’est Le directeur général régional pour la Région du Golfe, ministère eux qui se sont offerts pour des Pêches et des Océans, par la présente, avise que les saisons cette soirée. Notre rôle à nous pour la pêche récréative du poisson de fond seront comme suit c’est de coordonner. Parmi les pour certaines eaux de la division 4T: autres activités de financement 1) Toutes les eaux de la division 4T, sauf celles mentionnées ciqu’on aura, il y a le souper dessous: Richelieu du 15 mai. Chaque année, ils font un encan silenFermées du 1 janvier jusqu’au 31 décembre. cieux. Cette année, ils vont 2) Les eaux en deçà de 50 mètres de la division 4T adjacent au nous offrir les profits de cet littoral des Provinces du Québec, du Nouveau-Brunswick et à encan. Il nous reste quelques partir de la frontière Nouveau-Brunswick/Nouvelle-Écosse articles de notre journée «2 à jusqu’au quai de Auld’s Cove, comté de Guysborough, Nouvelle2» et nous allons les avoir en Écosse et, du vieux quai de Creignish, comté d’Inverness, Nouvellevente lors de cet encan», dit Écosse jusqu’à Cape North, comté de Victoria, Nouvelle-Écosse. Francine. Durant les semaines et les Saison ouverte: Du 1 mai au 3 octobre 2010. mois à venir, les activités de fiLimite de prise quotidienne: Les pêcheurs récréatifs seront permis nancement vont se multiplier. de prendre et de garder, en une seule journée, un total de quinze Pour participer, il suffira d’être (15) poissons de fond de toutes espèces mais aucune (0) rétention de un peu attentif aux annonces. morue, aiglefin, goberge ou flétan atlantique. En plus, il ne faut pas oublier Veuillez noter que le secteur entre le quai à Auld’s Cove et le la réunion publique qui aura vieux quai situé à Creignish est fermé à toute pêche récréative lieu le mardi 11 mai à la cafétédu poisson de fond. ria de l’école Évangéline. 3) La portion de la division 4T de l’embouchure de la rivière Saguenay en amont d’une ligne reliant la Pointe Noire (48º07’24’’N, 69º43’00’’O) à la Pointe Rouge (48º08’06’’N, 69º42’06’’O). Saison ouverte: Du 1 mai au 3 octobre 2010. Limite de prise quotidienne: Les pêcheurs récréatifs seront permis de prendre et de garder, en une seule journée, un total de cinq (5) poissons de fond de toutes espèces mais aucune (0) rétention de flétan. Voir l’Ordonnance de modification de la période de fermeture et du contingent Région du Golfe 2010-036 faite le 30 avril 2010 et pour de plus amples renseignements communiquez avec votre agent des pêches local ou visitez le site Internet du ministère des Pêches et des Océans, Région du Golfe, sous la rubrique Registre d'ordonnance, à l'adresse http://www2.glf.dfo-mpo.gc.ca/fi-ip/indexf.php. L’Ordonnance de modification de la période de fermeture et du contingent de la Région du Québec, 2010-Q-002 est abrogée. L’Ordonnance de modification de la période de fermeture et du contingent, Région du Golfe 2010-036 entre en vigueur le 30 avril 2010 et demeure en vigueur jusqu’au 31 décembre 2010. Les élèves de chaque classe de l'école Évangéline ont été invités à écrire des petits mots en souvenir du Centre de récréation Évangéline. Les affiches ainsi créées ont été lues par des dizaines de personnes lors de l'activité «2 à 2» pour l'aréna. Serge Thériault Directeur général régional Région du Golfe Le 5 mai 2010 - La Voix Acadienne •3 ÉDITORIAL À VOUS LA PAROLE! École contre école? Et encore une fois, bravo ! Par Jacinthe Laforest Madame la Rédactrice, J’ai eu la douleur de lire récemment un document qui circule parmi les parents des étudiants de l’école Évangéline. Ce document encourage les parents à protester contre l’expansion de l’École-sur-Mer à Summerside, pour inclure les années 7e à 9e. Le contenu de ce «mémo urgent», rédigé sous le nom de la présidente du Conseil de parents d'élèves de l’école Évangéline, ressemble beaucoup à la façon d'écrire et de penser d'un auteur inconnu qui a propagé l'opposition francophone contre cette même école les années passées. Pour cette raison, je suis bien consciente de l'origine de ces arguments par la manière dont ils sont exprimés. Si vous me le permettez, Madame, j’ai deux commentaires : 1) L’épanouissement d’une région francophone de l‘Īle ne peut pas se faire en niant les droits des E ncore une fois, les habitants de la région Évangéline ont donné, et encore plus que la dernière fois ! En effet, en février dernier, dans un élan d’empathie pour les sinistrés d’Haïti, la région Évangéline s’était mobilisée et avait recueilli pas moins de 13 500 $. Dans un nouvel élan, cette fois-ci au profit de la communauté, les habitants de la région ont donné plus de 20 000 $ vers la reconstruction de l’aréna. La générosité des gens est étonnante, que ce soit du point de vue monétaire, pour le temps consacré à l’organisation et à la réalisation d’un événement qui a tenu les gens réunis pendant 12 heures d’affilée. Les artistes, les organismes de la communauté, les bénévoles, les jeunes, les plus vieux, les gens d’affaires, tous ont contribué à faire de cette journée un grand succès. Mentionnons que l’idée de cette nouvelle journée «2 à 2» est venue du Conseil scolaire-communautaire Évangéline, qui a approché le comité de financement. Ce dernier s’est empressé d’embarquer dans l’idée, et l’événement de 12 heures s’est organisé en un temps record. Les artistes voulaient tous participer. Il est resté des listes d’attente. L’intérêt pour le futur aréna est très grand et la Commission de récréation Évangéline fait bien de tenir une première réunion publique d’information, afin de tenir les gens au courant. Avec ce qu’ils donnent, ils méritent de participer au processus décisionnel, dans la mesure du possible. C’est étrange que pendant qu’à Abram-Village l’on construit en pensée un aréna, à Baie-Egmont, l’on démolit une église. Le hasard fait parfois bien drôlement les choses. Mais c’est motivant de penser que sur les ruines mêmes de l’église, l’on construira un parc en hommage aux anciens combattants et aussi, espérons-le, en reconnaissance du patrimoine religieux de la paroisse. L’on apprend à la toute dernière heure que l’on considère la possibilité de conserver «intact» le dernier clocher, celui de droite (quand on est face à l’église) qui est encore debout. Même si la réflexion qui suit n’est pas utile, nous savons maintenant que si la région Évangéline avait su se mobiliser pour sauvegarder ce morceau de patrimoine religieux et artistique, elle aurait pu le faire avec succès, aussi bien que pour l’aréna. H parents d’une autre région (et n’oublions pas que le droit d’une école dans sa propre communauté est un droit garanti par la Charte canadienne des droits et libertés) 2) Si vous voulez publiquement vous opposer à l’expansion de l’École-sur-Mer, ayez le courage de signer vos propres messages, comme je signe les miens. Ces trois années passées, nous avons reculé de vingt ans : notre droit d’avoir des centres scolairescommunautaires – confirmé par la Cour suprême du Canada – est nié par le gouvernement Ghiz. Ceux qui veulent opposer une de nos régions contre une autre rendent notre situation encore pire. C’est en unité et fierté que nous avons réussi dans le passé. Et c’est en unité et fierté que nous allons réussir face aux défis d’aujourd’hui. Veuillez agréer, Madame, l’expression de mes sentiments distingués. Noëlla Arsenault H - Caricature de la semaine - Semaine de la protection civile E n cette Semaine de la protection civile, le procureur général Doug Currie encourage les Insulaires à bien préparer leur maison et leur famille en cas d’urgence. Toute la semaine, le Bureau de la sécurité publique offrira des trousses d’urgence de base. Pour avoir la chance de gagner l’un des prix quotidiens, les Insulaires n’ont qu’à visiter le site Web www.peipublicsafety.ca et répondre au jeu-questionnaire, ou inscrire leur adresse électronique pour recevoir des alertes, des conseils et des avis par courriel. Les personnes qui veulent en savoir davantage sur les activités du Bureau de la sécurité publique, la préparation aux situations d’urgence ou les prix de la Semaine de la protection civile peuvent visiter le site Web www.peipublicsafety.ca, envoyer un courriel à l’adresse [email protected] ou composer le 894-0385. H LA VOIX Votre journal francophone de l’Île-du-Prince-Édouard ACADIENNE 5, Ave Maris Stella, Summerside (Î.-P.-É.) C1N 6M9 Tél. : (902) 436-6005 Téléc. : (902) 888-3976 Site Web : www.lavoixacadienne.com Courriel : Publicité : [email protected] Journaliste : [email protected] Direction : [email protected] Administration : [email protected] • No. d’enregistrement 8286 • «Nous reconnaissons l’aide du gouvernement du Canada par l’entremise du Programme d’aide aux publications pour nos dépenses d’envoi postal». 4• «La mission de La Voix acadienne est de mettre en évidence tous les secteurs de l'actualité de la communauté acadienne et francophone de l'Î.-P.-É.» Prix d'abonnement annuel à La VOIX ACADIENNE : Directrice générale : MARCIA ENMAN 32 $ à l'Î.-P.-É. / 40 $ à l'extérieur de l'Î.-P.-É. / 125 $ aux États-Unis et outre-mer Secrétaire comptable : LUCIE GALLANT Je désire m'abonner, voici mes coordonnées Rédactrice : Infographiste : jacinthe laforest ALEXANDRE ROY Correcteur d'épreuves : David le gallant Collaborateurs : Impression : Danny Joncas Monique arsenault Acadie Presse Nom : ______________________________________________ Adresse : ___________________________________________ ___________________________________________ Code postal :_________________________________________ Représentation au nationale par Tirage : 1 000 (moyenne annuelle) ISSN 1195-5066 La Voix Acadienne - Le 5 mai 2010 (no d'enregistrement : 4194802) Tél. : 1-866-411-7486 COMMUNAUTÉ Un grand anniversaire se prépare à l’école Évangéline L Jacinthe Laforest ’école Évangéline a presque 50 ans. C’est en octobre 1960 que l’école régionale Évangéline a ouvert ses portes. Elle comptait à ce moment-là 96 élèves de la 9e à la 11e année. Étant donné qu’il n’y avait pas d’élèves en 12e année à l’ouverture de l’école, la première remise des diplômes a seulement eu lieu en 1962. À l’école Évangéline et dans la communauté, l’on prépare les célébrations pour souligner cet accomplissement : 50 ans d’enseignement en français dans une même école. Un comité a été formé et a tenu sa seconde rencontre le jeudi 29 avril. «Nous prévoyons commencer nos célébrations cet été, lors de l’Exposition agricole et le Festival acadien de la région Évangéline. Par la suite, nous prévoyons six autres activités, qui nous emmèneront jusqu’à l’été 2011», a expliqué Gilles Arsenault, membre du comité et directeur de l’école. Les activités vont s’échelonner ainsi. La rentrée scolaire 2010-2011, les fêtes de Noël, une causerie en février 2011, un spectacle au printemps 2011, la 50e remise des diplômes en juin 2011 et finalement, le grand rassemblement Évangéline fin juillet-début août, à l’été 2011. L’école régionale, ouverte en 1960, était une école secondaire, de la 9e à la 12e année. En 1968, l’école consolidée, de la 1re à la 8e année, a été construite et finalement, en 1978, les deux écoles ont été réunies, créant une grande école de la 1re à la 12e année. En septembre 2011, cette école inclura également les classes de maternelle. «Ces célébrations s’adressent à toutes les personnes qui ont été associées à l’école Évangéline et pas seulement aux diplômés. Nous souhaitons que toute le monde participe», disent les membres du Quelques membres du comité en pleine réunion. Les détails seront annoncés au fur et à mesure qu’ils se préciseront, pour assurer que tout le monde puisse participer. comité. Le comité est composé de Gilles Arsenault, Angèle McCaie (du centre communautaire Évangéline), de Monique Arsenault, Rita Arsenault, Odette Cyr, Jeanne Gallant, Giselle Bernard, de sa sœur Lisa Ar- senault, de Lisa (Gallant) Arsenault, de Gabriel Arsenault, Bernice Arsenault, Christine Arsenault et Raymond Bernard. H Les arts en Acadie : Un avenir prometteur L Jacques Gallant a crème de la crème de la scène artistique acadienne, d’Antonine Maillet à Pascal Lejeune, en passant par Herménégilde Chiasson à Marie-Philippe Bergeron, étaient tous d’accord sur un même point lors de la Soirée des Éloizes samedi dernier : que les arts en Acadie ont un avenir bien prometteur. Avec une relève de plus en plus forte et présente dans des domaines tels que la musique, le théâtre, les arts visuels et la littérature, les doyens et les doyennes, tel Herménégilde Chiasson, se permettent d’être optimistes. «Lorsque j’ai publié mon premier roman en 1974, je me retrouvais vraiment dans un noyau. J’assistais à des lancements et je connaissais tout le monde», a raconté l’auteur-artiste-dramaturge sur le tapis rouge des Éloizes au théâtre Capitol à Moncton. «Maintenant il y a tellement de gens que je ne connais pas. Ça me dit que l’avenir des arts en Acadie est assuré.» Le dynamisme des artistes porté le prix de Meilleur artiste de l’année en musique pour son album Adélaïde, se dit réjoui de son expérience. «J’ai vécu des rencontres inimaginables avec des gens comme Antonine Maillet. Je trouve que ce que l’on peut surtout apprendre d’eux est leur générosité, et le fait qu’ils sont toujours restés vrais.» membre de Radio Radio, explique que son groupe montre la vraie facette de la musique en Acadie. «La musique acadienne est trop politique. Éventuellement les organismes nous influencent et on vient à chanter des causes. Radio Radio est politique dans le sens qu’on est divertissant et jusqu’à présent ça va très bien.» Pascal Lejeune, qui a aussi été finaliste pour le prix d’Artiste s’étant le plus illustré à l’extérieur de l’Acadie, trouve qu’aujourd’hui il y a une plus grande ouverture dans le monde par rapport aux artistes acadiens. «Un Acadien, c’est presque exotique ailleurs. Donc le plus important pour un artiste acadien qui voyage à l’extérieur est d’être lui-même, car juste ça va grandement intéresser son public.» Le groupe néo-écossais Radio Radio était finaliste pour leurs spectacles à l’extérieur de l’Acadie, notamment à Montréal. Dans un monde où la musique acadienne est souvent stéréotypée comme étant plutôt traditionnelle, Alexandre Bilodeau, La grande dame de la littérature acadienne, Antonine Maillet, a reçu lors de la Soirée des Éloizes le Prix hommage pour l’ensemble de son oeuvre. Plus tôt sur le tapis rouge, elle avait discuté de l’idée que souvent on semble mettre plus l’accent sur le Nouveau-Brunswick lorsqu’on traite des arts en Acadie. «C’est certain que lorsqu’on parle de l’Acadie on parle plus du Nouveau-Brunswick parce qu’ils sont plus nombreux, mais il y a d’excellents artistes ailleurs. C’est comme lorsqu’on parle du Canada français, on parle du Québec, parce qu’ils sont plus nombreux, pas nécessairement parce qu’ils sont les meilleurs.» Ce sont des sentiments parta- À l’extérieur de l’Acadie Prix hommage Antonine Maillet, récipiendaire du prix Hommage 2010. acadiens, jeunes et moins jeunes, a été célébré lors d’un spectacle la veille intitulé «La relève et la garde». Ce spectacle mettait en vedette Herménégilde Chiasson, Antonine Maillet et Angèle Arsenault (la «garde») et Marie-Philippe Bergeron, Kevin McIntyre, Annie Blanchard et Pascal Lejeune (la «relève»). Ce dernier, qui a rem- gés par une ancienne récipiendaire du Prix hommage, Angèle Arsenault. «Pour être peu nombreux, je trouve que les artistes acadiens de l’Île-du-PrinceÉdouard ont une grande visibilité. Par exemple, on a Vishtèn, Gadelle, on a moi; on est toujours en grande demande et on continue à se faire reconnaître.» Le seul finaliste de la soirée de l’Île-du-Prince-Édouard était La Voix acadienne, dans la catégorie Soutien aux arts, pour sa promotion du livre Pélagie et Henriette d’Alice Richard. «Je me sens honorée que La Voix acadienne ait été en nomination. Être finaliste est une bonne façon de montrer qu’on fait de bonnes choses dans notre coin de l’Acadie», a souligné la directrice du journal, Marcia Enman. La soirée s’est clôturée avec une prestation de l’interprète québécoise Isabelle Boulay, qui a annoncé la création du Prix de l’Acadie du Québec, soit la reconnaissance d’un artiste québécois qui s’inspire de l’Acadie dans son oeuvre. Ce prix sera décerné pour la première fois lors des prochaines Éloizes, qui auront lieu en 2012 à Bathurst. H Le 5 mai 2010 - La Voix Acadienne •5 ARTS ET CULTURE Coups de coeur de la bibliothèque L Juanita Lewis a journée de la terre était célébrée le 22 avril. Même si cette journée est passée, voici quelques suggestions sur l’environnement. Pour les adultes : 250 gestes au quotidien pour contrer les changements climatiques Ce documentaire est un livre que l’on vient de recevoir comme nouveauté. L’auteur présente des idées d’achats et de vacances écologiques ainsi que la manière de conserver les ressources à la maison et au travail. Pour les adolescents : Mu, le feu sacré de la terre C’est le premier tome de la triologie du gardien. C’est un roman de science-fiction mais aussi un thriller. Dans ce livre, le héros et ses amis combattent pour sauver la terre de la destruction écologique. Pour les enfants : Benjamin plante un arbre La tortue Benjamin est un personnage très connu auprès des enfants. Cet album présente la tortue Benjamin et ses amis lorsqu’ils célèbrent la journée de la terre en plantant des arbres. En DVD : Dans une galaxie près de chez vous 1 Ce DVD est une comédie de science-fiction qui fait partie d’une série québécoise diffusée d’abord à la télévision. Dans la première saison, sept cosmonautes cherchent une nouvelle planète où déménager les humains car la terre est trop polluée. Juanita Lewis tient la bibliothèque J.-Henri-Blanchard. Les ouvrages dont elle parle sont disponibles dans les bibliothèques françaises de l’Île. H Tournée littéraire de François Gravel L ’écrivain François Gravel sera à l’Île-du-Prince-Édouard les 10, 11 et 12 mai prochains, pour y faire des présentations dans les écoles françaises de la province. Le lundi 10 mai, il sera à l’école Pierre-Chiasson à DeBlois puis à la bibliothèque publique d’Abram-Village. Le 11 mai, il sera à l’école Saint-Augustin le matin et en après-midi, à la bibliothèque J. Henri-Blanchard au Centre Belle-Alliance à Summerside. Finalement, le mercredi 12 mai, François Gravel se rendra d’abord à Fortune pour rencontrer les élèves de l’école LaBelle-Cloche et en après-midi, il se rendra à la bibliothèque Dr-J.-Edmond Arsenault au Carrefour de l’Isle-Saint-Jean. Les présentations du matin commencent à 9 h et celles de l’aprèsmidi, à 13 h 30. Toutes durent une heure. Cette initiative des bibliothèques publiques de l’Île-du-Prin- 6• Nouveau conseil pour la Fédération culturelle ce-Édouard, de la Commission scolaire de langue française et du Conseil des Arts du Canada est gratuite pour tous. Le public pourra même lui poser des questions au sujet de son art, comment rédiger des histoires, comment trouver l’inspiration, etc. «En littérature jeunesse, dit François Gravel, il ne faut pas niaiser avec le puck, parce que les points viennent vite. En peu d’espace, il faut des personnages crédibles, des descriptions, de l’action, que l’histoire avance, sinon les jeunes ne se rendent pas au bout. C’est difficile mais pas plus que d’écrire pour les adultes. Disons que j’ai autant de peine au pouce carré pour l’un comme pour l’autre. Par contre, écrire pour les jeunes me procure plus de satisfaction.» Auteur de six romans pour adultes et de six livres pour enfants, on lui décernait en 1990, le prix M. Christie pour Zamboni, le Prix du Gouverneur général, catégorie littérature jeunesse, pour Deux heures et demie avant Jasmine, en 1991, ainsi que le prix Alvine-Bélisle de l’Asted 1994, pour Klonk. H La Voix Acadienne - Le 5 mai 2010 La Fédération culturelle de l’Île du-Prince-Édouard a fait du rattrapage dans ses assemblées annuelles, le mercredi 28 avril à Rustico. En une soirée, les aga de 2007 et de 2008 ont été bouclées. Une autre assemblée annuelle est prevue pour l’automne, afin de conclure l’année 2009-2010. Entretemps, un nouveau comité exécutif a été élu. Le nouveau président est Stéphane Bouchard de Summerside, qui succède à Rita Schyle-Arsenault de Meadow Bank. La vice-présidente est Lucie Bellemare, la nouvelle trésorière est Michelle Blanchard et la nouvelle secrétaire est Charline Tremblay. Les autres membres du conseil sont Monique Arsenault pour Prince-Ouest, Béatrice Caillié pour Summerside-Miscouche, Suzanne René pour Souris, Marc Sareault pour Charlottetown, Joyce Gill pour Rustico et Angèle McCaie pour Évangéline. De gauche à droite, Monique Arsenault, Angèle McCaie, Marc Sareault, Stéphane Bouchard, Béatrice Caillié, Lucie Bellemare et Joyce Gill. H Un mois d’avril occupé pour le comité du parc scolaire et communautaire L e comité de parents de l’école François-Buote pour un parc scolaire et communautaire a été passablement occupé au mois d’avril. Le comité a tenu une variété d’activités de financement. • Casino Richelieu : les membres du comité étaient les croupiers lors de la soirée du Casino Richelieu. En jouant ce rôle, ils ont recueilli un total de 876 $. •Souper aux spaghetti et vente de pâtisseries : cette activité avait lieu le vendredi 23 avril (la vente de pâtisseries s’est poursuivie à l’école le lundi 26 avril) et a rapporté un total de 815 $. •Vente de livres Scholastic : cette activité avait lieu les 23 et 24 avril, et elle a rapporté la belle somme de 814 $ au profit du parc. •Clinique de course : Depuis quelques semaines, Chantal Basque, qui fait partie du Lors de la vente de livres Scholastic, l’on voit Julie Duchesne qui comptabilise les achats de Monique (Richard) Steele. comité pour le parc, mène une clinique de course. L’objectif est que les participants fassent la course de 5 km DeltaWare le 19 juin. Les frais d’inscription à la clinique (460 $) ont été versés pour aider à l’achat du futur parc. (J.L.) H ARTS ET CULTURE L Danny Boudreau sera en spectacle au Festival de Charlottetown ’auteur, compositeur et interprète acadien du Nouveau-Brunswick, Danny Boudreau, présentera son spectacle intemporel au Festival de Charlottetown le samedi 7 août au Théâtre PortLaJoye du Carrefour de l’IsleSaint-Jean, dans le cadre d’une coproduction. «Tous les ans, le Festival de Charlottetown célèbre la diversité et, tous les ans, nous sommes fiers de nous associer à L d’autres organismes culturels de l’Île pour présenter des artistes de talent aux publics de l’Î.-P.-É.», a déclaré David MacKenzie, directeur général du Centre des arts de la Confédération. «En 2010, nous présenterons une grande programmation française et il est donc tout naturel que nous entrions en partenariat avec Le Carrefour.» «Le Carrefour est heureux de s’associer au Centre des arts de la Confédération pour présen- ter le spectacle de Danny Boudreau et ainsi, offrir à la population de l’Île et à ses visiteurs, l’occasion d’entendre cet excellent musicien qui nous fera découvrir ou redécouvrir certains des plus grands poètes de l’Acadie», a pour sa part commenté Emile Gallant, président du Carrefour de l’Isle-Saint-Jean. Danny Boudreau a partagé la scène avec des artistes comme Francis Cabrel, Zachary Richard, Patrick Norman, Jean-François Vernissage de GénieArts au CAC a participation à des activités artistiques joue un rôle primordial dans le développement de la pensée critique. Telle est la philosophie à la base de GénieArts, le plus important projet d’éducation au Canada voué à l’amélioration de la vie et des capacités d’apprentissage des jeunes Canadiens en insérant les arts dans les programmes scolaires. Les jeunes allient leur apprentissage de matières de base comme les mathématiques, la langue, les sciences sociales et les sciences en utilisant une ou plusieurs disciplines artistiques : arts visuels, littérature, danse, musique, théâtre et y trouvent un contexte pour leurs propres vies. Cette année, quelque 545 élèves ont participé à des projets GénieArts à l’Île-du-PrinceÉdouard. Les élèves des écoles Eliot River Elementary School, Montague Consolidated School, Morell Consolidated School, Sherwood Elementary School et West Royalty Elementary School ont réalisé des projets allant de la sculpture à la fabrication de masque et à la peinture. Certaines de leurs œuvres sont présentement exposées au Musée d’art du Centre de la Confédération. La coordinatrice de l’exposition GénieArts est Becka Viau, professeur d’arts visuels au Musée. L’exposition sera en montre du 9 au 23 mai et le vernissage aura lieu le 12 mai, à 19 h, au Musée. Le public y est invité. GénieArts Î.-P.-É. est un partenariat provincial qui regroupe le ministère de l’Éducation et du Développement de la petite enfance, le ministère du Tourisme et de la Culture, le Centre des arts de la Confédération, la Commission scolaire de langue française, la Com- mission scolaire de l’Ouest, la Commission scolaire de l’Est, le Conseil des arts de l’Î.-P.-É., le PEI Crafts Council, l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard, la Fédération culturelle de l’Îledu-Prince-Édouard, l’Atlantic Technology Centre et le Centre Eptek. H Réunion publique pour le Centre de récréation Évangéline Il y aura une réunion publique le mardi 11 mai à 19 h à la cafétéria du Centre d’éducation Évangéline à Abram-Village pour donner de l’information au sujet du plan de construction du nouveau Centre de récréation Évangéline. La bienvenue à tous. AVIS Le directeur général régional pour la Région Golfe, ministère des Pêches et des Océans par la présente avise que les ordonnances de modification de la période de fermeture, Région du Golfe, 1999-030, 1999-031, 2000-175, 2005-038 et 2009-051, sont par la présente abrogées. Les sites de collection du naissain du pétoncle et d’ensemencement du pétoncle situés dans le détroit de Northumberland sont maintenant ouverts. Voir l’Ordonnance de modification de la période de fermeture, Région du Golfe 2010-035, faite le 29 avril 2010, et pour de plus amples renseignements communiquez avec votre agent des pêches local ou visitez le site Internet du ministère des Pêches et des Océans, Région du Golfe, sous la rubrique Registre d'ordonnance, à l'adresse http://www.glf.dfo-mpo.gc.ca/fi-ip/index-f.php. G.A. Chouinard Directeur général régional intérimaire Région du Golfe Breau et Wilfred Lebouthillier. Il a fait de nombreuses tournées en Europe, en Afrique et au Québec, séduisant le public avec sa voix riche et ses mélodies et paroles bien tournées. Dans ses spectacles, Danny Boudreau crée une ambiance très intime, faisant ressortir la beauté des paroles et des mélodies par la chaleur de sa voix et de sa guitare. Pour ce spectacle du 7 août, Danny Boudreau interprétera des chansons de son plus récent CD, Mes Légendes, dans lequel il rend hommage aux poètes acadiens. En 2008, il a eu l’honneur de composer et d’enregistrer la chanson thème du 400e anniversaire de la ville de Québec, chanson que la Jeune Compagnie du Centre de la Confédération interprétait au début de son spectacle de 2008, Québec à la carte. Danny Boudreau sera en spectacle en théâtre au Carrefour de l’Isle-Saint-Jean le samedi 7 août, à 19 h 30. Les billets se vendent 12 $ et ils sont disponibles à la billetterie du Centre des arts de la Confédération, au 1-800-565-0278 et en ligne à www.charlottetownfestival.com. H AVIS Le directeur général régional pour la Région du Golfe, ministère des Pêches et des Océans, par la présente, avise les pêcheurs des changements suivants pour la pêche au homard pour les zones de pêche du homard 26A et 26B. La pêche du homard pour la zone de pêche du homard 26A sera ouverte à partir de 06h00 le 30 avril jusqu’à 24h00 le 30 juin 2010, sauf dans cette portion de la zone de pêche du homard 26A (de Prim Point au quai Victoria) où la saison ouverte sera de 06h00 le 7 mai jusqu’à 24h00 le 7 juillet 2010. La pêche du homard pour la zone de pêche du homard 26B sera ouverte à partir de 06h00 le 30 avril jusqu’à 24h00 le 30 juin 2010, sauf dans cette portion de la zone de pêche du homard 26B (connu comme 26B Nord sauf les eaux du havre de Chéticamp qui demeurent fermées pour la pêche au homard) où la saison ouverte sera de 06h00 le 1 mai jusqu’à 24h00 le 30 juin 2010. Les eaux du havre de Chéticamp, à partir d’une ligne tracée du havre de La Digue jusqu’à l’Île de Chéticamp, seront fermées du 1 janvier au 31 décembre. Voir l’Ordonnance de modification de la période de fermeture Région du Golfe 2010-037, faite le 30 avril 2010, ou communiquez avec votre agent des pêches local pour de plus amples renseignements ou visitez le site Internet du ministère des Pêches et des Océans, Région du Golfe, sous la rubrique Registre d'ordonnance, à l'adresse suivante : http://www2.glf.dfo-mpo.gc.ca/ fi-ip/index-f.php. L'Ordonnance de modification de la période de fermeture Région du Golfe 2010-037 sera en vigueur à compter du 30 avril 2010, et demeure en vigueur, sauf abrogation ultérieure. L’Ordonnance de modification de la période de fermeture Région du golfe, 2010-034 est abrogée. Serge Thériault Directeur général régional Région du Golfe Le 5 mai 2010 - La Voix Acadienne •7 AFFAIRES Les jeunes recueillent des fonds pour combattre le cancer «À cause ça compte» S ept étudiants de la 11e et la 12e années de l’école Évangéline qui participent à un programme de développement entrepreneurial viennent de mettre sur pied une entreprise pour vendre des ticheurtes lors du mini Relais pour la vie, qui aura lieu sur la piste de l’école le vendredi 4 juin de 18 h à 24 h. (Les inscriptions débutent à 17 h.) Cependant, contrairement aux entreprises ordinaires, celle-ci donne 100 % de ses profits à une cause importante – la Société canadienne du cancer. Marina Sanford, porte-parole étudiante du projet, expli- que qu’on a nommé l’entreprise «À cause ça compte». La raison du choix de ce nom s’explique par lui-même – parce que chaque petite action, chaque petite contribution, fait une différence dans le combat contre cette maladie si grave. Le slogan de l’entreprise est «Petite communauté… grande différence». «C'est un projet qui passionne toute notre équipe. Nous avons tous été touchés par le cancer, d'une manière ou d'une autre, et nous voulons tous faire notre part pour amener une fin à cette maladie, une fois pour toutes», signale Mlle Prix Acadie-Québec Appel de candidatures 2010 Le Bureau du Québec dans les Provinces atlantiques et la Société Nationale de l’Acadie sollicitent des candidatures pour le Prix Acadie-Québec 2010. Les dossiers de mise en candidature doivent contenir les documents suivants : • une lettre de motivation faisant nettement ressortir le caractère exceptionnel de la contribution de la personne ou de l’organisme et soulignant l’impact que ce dernier a eu sur le développement et la consolidation des relations Acadie-Québec; • s’il s’agit d’une personne, un curriculum vitae et / ou des notes biographiques; • s’il s’agit d’un organisme, une description de son rôle, sa mission, son mandat, ses objectifs, ses réalisations; • les coordonnées complètes de la personne ou de l’organisme Sanford. Les ticheurtes rouges, munis d’un cœur, de colombes et du slogan, se vendront 15 $ chacun surtout lors de la soirée du mini Relais. Cependant, on peut s’en procurer un à l’avance – de la grandeur enfant ou adulte de son choix – en plaçant sa commande sur le site Web de l’entreprise www.acauseca compte.webs.com ou en envoyant un courriel à [email protected]. Le groupe a déjà commencé à vendre les chandails – aux membres de leurs familles, à leurs amis ainsi qu’à des gens qui ont été affectés par le cancer. D’autres activités de vente sont prévues au cours des prochaines semaines; on les vendra à une table à l’entrée de la Coopérative de Wellington, lors d’une vente à l’école ainsi que pendant une conférence de développement professionnel d’enseignants de langue française qui aura lieu à l’école le 7 mai. La cause a reçu un bon coup de pouce lorsque le directeur de l’école a décidé d’acheter un ticheurtes pour chacun des 47 employés de l’école. Nathan Brown, à gauche, Melissa Arsenault et Jared Arsenault se comptent parmi les sept étudiants du secondaire de l’école Évangéline qui sont fondateurs de l’entreprise «À cause ça compte». Leurs objectifs : vendre des ticheurtes rouges et verser tous les profits à la Société canadienne du cancer. L’entreprise «À cause ça compte» a été fondée comme activité de groupe du programme «Une entreprise étudiante» de Jeunes entreprises (Junior Achievement). Ce programme fait partie intégrante de la classe d’entrepreneuriat de l’école secondaire et est donc livré pendant les heures de classe, depuis février, par l’enseignante Josée Babineau. Une fois par Les candidatures sont évaluées par un jury composé de membres de la Commission de concertation Acadie-Québec. Le Mot de la semaine Veuillez faire parvenir vos dossiers à l’un des organismes suivants avant le 15 mai 2010 (le cachet de la poste en faisant foi) : Bureau du Québec dans les Provinces atlantiques Société Nationale de l’Acadie 307, rue Amirault Dieppe (Nouveau-Brunswick) E1A 1G1 Tél. : 506 853-0404 Téléc. : 506 853-0400 Courriel : [email protected] Site web : www.snacadie.org 153977g-1 777, rue Main, bureau 510 Moncton (Nouveau-Brunswick) E1C 1E9 Tél. : 506 857-9851 Téléc. : 506 857-9883 Courriel : [email protected] Site web: www.saic.gouv.qc.ca/bureauduquebec Le mot de la semaine se trouve dans l'article «Brown propose une meilleure organisation du stationnement et des transports publics» à la page 9 du journal. Le mot est «parcomètre» et c'est l'appareil qui mesure la durée de stationnement d'une automobile. On met de la monnaie dans le parcomètre pour payer le temps de stationnement, normalement dans des villes semaine, la personne ressource Jeunes entreprises, Christine Arsenault, agente de développement RDÉE Î.-P.-É., vient à l’école pour livrer une portion du programme. Entre autres, elle les a aidés à développer leur idée d’entreprise et leur plan d’affaires. «Je suis tellement heureuse de voir que les jeunes sont si dévoués à cette cause, qui nous touche tous car chacun de nous a certainement connu quelqu’un qui a souffert du cancer ou qui est décédé de cette maladie», signale Christine Arsenault. « Ça me réchauffe bien le cœur de voir la passion de ces jeunes.» Les membres fondateurs de l’entreprise sont Nathan Brown, Mélissa Arsenault, Jared Arsenault, Nicole Arsenault, Diane Irakozé, Alexis Gallant et Marina Sanford. H L’Association de la presse francophone (APF) remercie tous ses partenaires qui ont contribué au succès de la première édition de son Congrès jeunesse, du 26 au 28 mars dernier, à Ottawa. RTICIPANTS ORIGINAIRES PA DE NE AI NT UA NQ CI E UN GRÂCE À VOUS, RTICIPER À L’ÉVÈNEMENT. PA PU T ON DA NA CA AU T DE PARTOU L’APF remercie également les conférenciers et les invités du Congrès qui ont permis au réseau de l’APF de mieux comprendre les besoins de la jeunesse et de définir les meilleurs moyens d’y répondre. 8• La Voix Acadienne - Le 5 mai 2010 POLITIQUE Kurt Hughes aime son travail de page à Province House Jacinthe Laforest K urt Hughes, en 12e année à l’école François-Buote, était page à l’Assemblée législative depuis l’automne 2009, lorsque les travaux se sont ouverts. Le vendredi 23 avril, il était là pour entendre la lecture du budget. Il apportait café, jus et messages aux députés et ministres qui demandaient son assistance. «Le budget, c’était un peu long mais c’était nécessaire je suppose pour savoir ce qu’il y avait dedans», dit le jeune homme, une fois de retour à son école. Les pages, explique Kurt Hughes, aident au bon fonctionnement du Parlement. Ils s'assurent que les députés et ministres n’ont pas à se lever eux mêmes pour aller se chercher à boire, ou pour transmettre leurs messages. «Nous transmettons les messages, nous faisons des copies de documents, nous apportons des boissons, du café, de l’eau, des jus. C’est intéressant car on entend tout ce qui se passe. J’étais là lorsqu’ils ont parlé de la loi sur les cartes pour cadeaux. D’après moi, on n’a pas besoin de cartes pour cadeaux. Je travaille chez Subway et les clients croient qu’il leur reste de l’argent sur leur Kurt Hughes porte fièrement l’habit des pages de l’Assemblée législative. carte alors qu’il ne reste rien. Et ils n’ont pas d’argent pour payer», explique le jeune homme. Chaque semaine durant les travaux parlementaires, Kurt passe huit heures de travail comme page. «Pour mon école, ça va, mes profs me donnent les travaux à faire et je suis capable de rattraper. Je n’ai pas de difficulté en classe. Cela m’intéressait de faire ce travail car dans notre cours de sciences humaines, nous voyons comment fonctionne le gouvernement. Je voulais voir par moi-même. Je trouve intéressant d’être là lorsqu’ils prennent certaines décisions.» H Brown propose une meilleure organisation du stationnement et des transports publics L e candidat à la mairie de Charlottetown Philip Brown affirme qu’il faut entreprendre une étude globale des questions de stationnement et de transport en commun afin de remédier à ce qu’il qualifie de problèmes croissants pour les automobilistes et les utilisateurs du transport en commun. «Les coûts des parcomètres ont augmenté, il y a au moins trois structures tarifaires différentes dans les garages aériens et les gens sont encore confus quant à l’itinéraire et l’horaire des autobus», explique M. Brown. «Les problèmes sont aggravés par les décisions prises en réaction ou de façon ponctuelle. Les gens ont besoin de mieux que cela et ils méritent mieux.» M. Brown dit que les récentes hausses du coût de stationnement aux parcomètres découlent d’une recommandation de la Charlottetown Area Development Corporation d’augmenter les coûts dans ses trois garages aériens, hausse qui a entraîné celle des parcomètres. Malgré une augmentation des revenus de la ville, on a fait aucun effort pour améliorer la question du stationnement et entrepris aucune nouvelle initiative pour encourager les gens à adopter le transport en commun. Avis de nomination Lisa Baiton Vice-présidente, Relations avec les intéressés et les gouvernements David F. Denison, président et chef de la direction de l’Office d’investissement du RPC, est heureux d’annoncer la nomination de Lisa Baiton au poste de vice-présidente, Relations avec les intéressés et les gouvernements. Mme Baiton compte plus de 20 ans d’expérience comme cadre supérieur dans des postes à responsabilité croissante des secteurs public et privé. Plus récemment, elle occupait le poste de vice-présidente aux relations avec les gouvernements chez Environics Communications Inc. Auparavant, Mme Baiton a occupé des postes de direction auprès de ministres et d’un premier ministre dans trois gouvernements (Saskatchewan, fédéral et Ontario) ainsi qu’à l’Association des banquiers canadiens. Mme Baiton a obtenu un B.A. en sciences politiques à l’Université de la Saskatchewan et une M.B.A. de la Kellogg School of Management (Université Northwestern) et de la Schulich School of Business (Université York), et a achevé un programme de cours à option à la Hong Kong University of Science and Technology. L’Office d’investissement du RPC est un organisme de gestion de placements professionnel qui place, pour le compte de 17 millions de cotisants et de bénéficiaires canadiens, les fonds dont le Régime de pensions du Canada (RPC) n’a pas besoin pour verser les prestations de retraite courantes. Afin de diversifier le portefeuille, l’Office investit dans des actions de sociétés cotées en Bourse, des actions de sociétés fermées, des biens immobiliers, des obligations indexées sur l’inflation, des infrastructures et des titres à revenu fixe. L’Office, dont la gouvernance et la gestion sont distinctes de celles du RPC, n’a pas de lien de dépendance avec les gouvernements. Il a son siège social à Toronto et compte des bureaux à Londres et à Hong Kong. Au 31 décembre 2009, la caisse du RPC s’élevait à 123,9 milliards de dollars. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez le www.oirpc.com. «En tant que maire, j’entreprendrais une étude exhaustive de ces questions pour régler les problèmes de stationnement à Charlottetown et pour faciliter l’utilisation du transport en commun», dit M. Brown. «Les solutions à chacun de ces problèmes vont de pair et une étude donnerait une orientation claire quant à la façon de résoudre ce problème croissant qui affecte tous les résidents et toutes les entreprises de la ville.» M. Brown dit qu’il faut également faire des efforts pour aider à résoudre le problème de la congestion de plus en plus grande sur certaines rues de la ville, tout particulièrement celles qui mènent au centre-vil- le et aux régions avoisinantes. «Le fait de simplifier l’accès au transport en commun fait partie de la solution», explique-til. Le fait d’améliorer le débit de la circulation dans les artères principales permettrait aussi au gens de mieux se déplacer.» M. Brown dit que Charlottetown doit travailler en vue d’établir un plan global pour résoudre les questions de stationnement et de transport en commun. «Nous avons besoin d’un plan à long terme, pratique et exploitable pour remédier efficacement à chacune de ces questions de manière globale. Ce serait un des premiers projets que j’entreprendrais en tant que maire», conclut-il. H AVIS Le directeur général régional pour la Région du Golfe, ministère des Pêches et Océans, par la présente, avise les pêcheurs que la saison et la limite de taille pour la pêche du pétoncle dans la zone de pêche du pétoncle 22 sera comme suit : Zone de pêche du pétoncle 22 Sera ouverte à partir de 06h00 le 3 mai jusqu’à 18h00 le 5 juin 2010. La pêche sera permise chaque jour de 06h00 jusqu’à 18h00 seulement, sauf les dimanches quand la pêche sera fermée. La moyenne de compte de chair de pétoncle permise est de 44 chairs de pétoncle pour faire 500 grammes. La pêche du pétoncle est interdite dans la zone de pêche du pétoncle 22 à l’intérieur d’une zone tampon de 6 brasses adjacente à la province du Nouveau-Brunswick et de l’Île-du-PrinceÉdouard. La pêche du pétoncle est aussi interdite dans la zone de pêche du pétoncle 22 dans les eaux communément appelées le secteur fermé du pont de la Confédération. Note : Lorsque la délimitation géographique d’un secteur est déterminée en latitude et longitude, ces points sont basés sur un système de référence géodésique nord-américain 1927. Les positions sont exprimées en degrés, en minutes et en secondes. Voir l'Ordonnance de modification de la période de fermeture et limite de taille Région du Golfe 2010-038 faite le 30 avril 2010, ou communiquez avec votre agent des pêches local pour les coordonnées géographiques exactes des zones tampon et de la fermeture du pont de la Confédération, ou visitez le site Internet du ministère des Pêches et des Océans, Région du Golfe, sous la rubrique Registre d'ordonnance, à l'adresse suivante: http://www2. glf.dfo-mpo.gc.ca/fi-ip/index-f.php. L'Ordonnance de modification de la période de fermeture et la limite de taille Région du Golfe 2010-038 entrera en vigueur le 30 avril 2010 et demeure en vigueur jusqu'au 31 décembre 2010, date à laquelle la date de fermeture sera portée à la période de fermeture comme elle est indiquée dans l'annexe XVI dudit règlement. Serge Thériault Directeur général régional Région du Golfe Le 5 mai 2010 - La Voix Acadienne •9 ARTS ET CULTURE Le Concours d’art oratoire de CPF couronne ses gagnants L Jacinthe Laforest ’organisme Canadian Parents for French tient chaque année son concours d’art oratoire. Le samedi 24 avril à Charlottetown, quatre élèves des programmes d’immersion, d’immersion tardive, de français de base et de français de base augmenté, ont reçu leur certificat de première place. Ces quatre élèves participeront au concours national dans leur catégorie respective, à Ottawa en mai. Depuis quelques années, le concours a de la difficulté à recruter des participants. Cette année, on a été près d’annuler car on manquait d’inscription. Mais à la toute dernière minute, des jeunes se sont inscrits en nombre suffisant. Puis, il y a eu des désistements et la journée même du concours, trois élèves ne se sont pas présentés. «Nous faisons pourtant beaucoup de promotion et les prix sont très intéressants. Il y a des bourses d’études, des cadeaux en argent, des prix de présence et de participation. Et c’est très éducatif. Nous ne comprenons pas pourquoi nous avons si peu de participation», dit Dottie Daly, qui coordonnait l’événement pour la seconde année consécutive. Une enseignante d’immersion à Montague, Peggy Flynn, accompagnait deux de ses élè- ves au concours. «J’ai fait de la promotion, mais je crois que les élèves ont tout simplement peur de parler en public. Pourtant, je les aide à monter leur présentation, avec un peu de coaching», dit Peggy Flynn. Jamie Dowling de l’école Three Oaks à Summerside a mérité le premier prix dans la catégorie du français de base augmenté. Elle s’exprime dans un français surprenant pour une élève issue du programme de français de base, car elle a séjourné plusieurs mois en France en 2008 dans le cadre d’un programme d’échange étudiant (Programme Internationaux d’échange : PIE). «Dottie est venue à notre école et j’ai trouvé que le concours semblait intéressant», dit la jeune femme. Johna Spenser de l’école secondaire de Souris a mérité le premier prix dans la catégorie français de base, pour sa présentation. «Je suis née en Colombie-Britannique et j’ai eu du français à la maternelle et à toutes mes années, jusqu’à maintenant. Je voulais m’inscrire pour l’expérience, et j’ai trouvé que c’était positif. Les juges étaient gentils», dit la jeune femme. Les deux autres gagnantes étaient Chelsea Mills et Emily MacDonald. Les trois juges étaient Dominique Chouinard, Isabelle Dasylva-Gill et la juge en chef, Brenda Bergen. Cette dernière De gauche à droite, la juge en chef Brenda Bergen, Chelsea Mills de Three Oaks, Jamie Dowling de Three Oaks, Emily MacDonald de Bluefield, Johna Spencer de Souris et la coordonnatrice pour CPF, Dottie Daly. a créé le groupe Toast Master Franco-Énergie qui se rencontrait régulièrement au Carrefour de l’Isle-Saint-Jean. Les rencontres ont maintenant lieu dans l’immeuble Jean Canfield et sont ouvertes à tous. Brenda a donné plusieurs conseils aux jeunes orateurs, notamment, sur le langage corporel, la façon de se tenir. Elle leur a aussi recommandé de pratiquer sans cartes. «Ce sont des béquiles et avec un effort, vous allez constater que vous n’en avez pas besoin.» Dominique Chouinard et Isabelle Dasylva-Gill ont toutes deux fait partie de l’organisation Toast Master. Domini- que Chouinard travaille dans le domaine des communications et adore écrire des discours, même pour d’autres personnes. Elle a insisté dans ses commentaires sur certaines variables qu’il faut considérer lorsqu’on prépare une présentation orale. «Il faut tenir compte de la nature de l’événement, de l’endroit où vous serez, de l’auditoire que vous aurez. Mais le plus important, c’est d’être authentique. Choisissez un sujet, un vocabulaire et des expressions avec lesquels vous êtes à l’aise.» Isabelle, traductrice au gouvernement provincial, a quant à elle mis l’accent sur le contact visuel, le sourire, l’expression faciale. «C’est important de garder le contact avec l’auditoire et de l’observer car il nous dit si nous devons changer de ton ou nous ajuster d’une façon ou d’une autre.» L’édition 2011 du Concours d’art oratoire n’est pas assurée. Claude Parent, président sortant de Canadian Parents for French et Gilles Benoit, directeur général de la Commission scolaire de langue française, sont tous deux d’avis que le concours est une très bonne occasion d’apprentissage pour les élèves. Le problème c’est qu’il se fait sur une base volontaire et ne figure pas au programme d'études. H Les Évargués sont de retour E Lors de la première répétition, le soir du 29 avril à la salle paroissiale de Mont-Carmel, on voit de gauche à droite, Edmond Gallant, Aldine Richard, Camille Richard, Noël Gallant, Léo Gallant, Adrien Arsenault, Austin Poirier, Yvette Poirier, Erma Gallant, Claudette Gallant et Zita Arsenault. Absents de la photo : Melvin Gallant et Marcella Poirier. 10 • La Voix Acadienne - Le 5 mai 2010 Jacinthe Laforest n 2008, ils ont offert «La classe d’autrefois». En 2009, ils ont joué «La graduation et un mariage». Ils sont de retour cette année, mais cette fois, ils ont un nom. La troupe s’appelle Les Évargués, et les 13 comédiens vont présenter le dimanche 9 mai, soir de la fête des Mères, une pièce intitulée «Des concours et une opération». Sans qu’on sache trop de détails, il a été confirmé que des personnalités très connues seront sur la scène. Il y aura notamment la femme de Tiger Woods et Céline Dion. Les Évargués ont dû négocier très serré. Mais pour rapporter des profits à la paroisse de Mont-Carmel, ils sont prêts à tout. La pièce de théâtre a été écrite par Aldine Richard, assistée de Noël Gallant. Vu que la représentation locale (la seule avant de partir en tournée mondiale) aura lieu le soir de la fête des Mères, Aldine Richard a composé une chanson spéciale pour l’occasion. Également, Edmond Gallant et sa femme Zita ont composé une chanson thème pour la troupe Les Évargués. L’on pourra entendre ces chanson en première mondiale le 9 mai. Les billets pour la représentation sont de 5 $ par adulte, 3 $ pour les enfants d’âge scolaire et gratuit pour les petits. Il y aura également un tirage 50/50, une vente de pâtisserie et une cantine. Tous les profits seront versés à la paroisse Notre-Dame-du-Mont-Carmel. H ÉDUCATION Plus de 110 élèves de quatre écoles participent à un forum tout en français Le Français pour l’avenir et pour maintenant L Jacinthe Laforest e forum provincial Le Français pour l’avenir a eu lieu le mardi 27 avril sur le campus de l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard. Plus de 110 élèves de la 11e année et quelques-uns de la 12e année de quatre écoles secondaires de la portion orientale de la province y ont pris part. Ryan Cassidy et Melissa Harwood de la 11e année de l’école Colonel Gray étaient tous deux bien contents de la journée. «C’est différent de la salle de classe», ont-ils dit. L’un des enseignants qui les accompagnait, Gary Connelly, croit que l’expérience a été bonne pour eux. «Ils ont parlé français toute la journée», dit-il. Les coordonnateurs du forum avaient prévu pour les participants une liste de sujets parmi lesquels ils devaient choisir un thème pour leurs discussions en groupe. À la table de Carolyn Chaisson de Colonel Gray, il était question d’estime de soi, de comment les autres nous jugent. «Nous avons trouvé que ce que les autres pensent et disent de nous n’était pas important», a dit la jeune fille. Eli Kassouf de l’école François-Buote a trouvé sa journée vraiment très agréable. «C’était bien organisé, tout le monde a participé et les sujets de discussion étaient intéressants. Dans notre groupe, nous avons discuté de l’interdiction des téléphones cellulaires à l’école et des sites Web dont l’accès est bloqué. Nous sommes d’accord avec l’interdiction des téléphones cellulaires. Pour les sites Web, comme Facebook, nous aimerions y avoir accès.» À une autre table, Rebecca Sanderson de l’école Bluefield préparait une affiche afin d’agrémenter la présentation orale qu’elle ferait dans quelques minutes. «Notre sujet c’est l’utilisation des animaux pour tester des produits. Nous trouvons que ce n’est pas correct car les animaux ne peuvent pas dire non, Ils n’ont pas le choix», dit la jeune ambassatrice du français. Raeanne Buckland de la 12e année à l’école La-Belle-Cloche a trouvé sa journée très intéressante. «Notre sujet était l’estime de soi, les médias et le bénévolat. Moi je fais du bénévolat à l’école, dans la communauté et pour l’église. Je compte les heures que je fais pour la bourse à la fin de l’année mais je ferais du bénévolat même sans cela», insiste la jeune femme. Le Français pour l’avenir est un mouvement qui comporte plusieurs étapes. Les forums provinciaux (appelés forums locaux) ne sont qu’une partie de l’aventure. Il y a aussi des jeunes qui sont des ambassadeurs du français. En février dernier, une trentaine de jeunes du pays entier s'est réunie à Halifax pour la rencontre nationale des ambassadeurs. Deux jeunes de l’Île étaient présents, dont Camille Brunet de l’école François-Buote. «J’ai été sélectionnée un peu par hasard et je ne savais Le groupe de Rebecca Sanderson de l'école Bluefield présente son travail sur les animaux et les tests de laboratoire. Chaque groupe a présenté ses réflexions sur scène. pas du tout à quoi m’attendre. Une fois rendue là, j’ai découvert des jeunes qui étaient très motivés, comme moi, par le français. Nous avons raconté nos situations respectives dans nos écoles, comment nous vivions la réalité du français. J’ai découvert des jeunes qui avaient l’ambition de vivre en français. J’ai été étonnée de cela.» Camille Brunet restera ambassadrice du français jusqu’en décembre 2010. À ce titre, elle s’est engagée à écrire un article sur son expérience à Halifax ainsi qu’à faire des présentations dans son école. «À mon école, je trouve qu’on parle beaucoup l’anglais. Je pense que nous pourrions nous amé- Grâce à la participation d’un groupe de Jeunesse Acadienne, le Forum s’est terminé sur une note active avec une petite chanson mimée qui a su délier les bras, les jambes et les têtes des participants. Pendant quelques minutes, tout le monde travaillait à la manufacture et s’appelait Arthur. liorer sur ce point. Je pense que la plupart des jeunes ne réalisent pas d'intérêt de maîtriser le français», dit-elle. Le comité organisateur du forum Le Français pour l’avenir à l’Île était composé de Anastasia DesRoches (coordonnatrice), Miles Turnbull de UPEI, Gail Lecky de Canadian Parents for French, Nicole Noonan de Jeunesse Acadienne, Lucille Fontaine et Véronica D’Entremont du ministère de l’Éducation. Cette dernière explique que les objectifs fixés pour la journée ont été atteints. «Pour la formule cette année, nous avons opté pour une participation plus active que passive. Nous avons mélangé les élèves des différentes écoles, et d’après ce que nous avons observé, les jeunes étaient à l’aise et se sont bien amusés, en français», a lancé Mme D’Entremont. L’ambassadrice du français, Camille Brunet de l’école FrançoisBuote, à côté de Brandon Williams de Colonel Gray. H Le 5 mai 2010 - La Voix Acadienne • 11 PATRIMOINE À bord des bateaux à glace (NDLR) Catherine MacDonald est une élève de 8e année à l’école François-Buote. Il y a quelque temps, elle a préparé un exposé en vue de le présenter au concours d’art oratoire qui avait justement lieu le 24 avril. Or, cette année, le concours était seulement ouvert aux élèves de 11e et de 12e année. Catherine a donc choisi de publier son texte dans La Voix acadienne. Voici le texte de Catherine MacDonald. Q uelques siècles passés, il était impossible de quitter l’Îledu-Prince-Édouard en hiver. Au XIXe siècle, il n’y avait ni pont, ni avion, ni traversier, ni brise-glace. Le mode de transport le plus rapide et efficace était les bateaux à glace. Un passage régulier hebdomadaire de Cap Traverse à Cap Tormentine était la seule connexion de l’Île au reste du Canada. Les bateaux emmenaient du courrier et des passagers sur les flots glacés de novembre à avril. C’est le gouverneur Walter Patterson qui a eu l’idée d’utiliser des bateaux qui pourraient emporter le courrier jusqu’à Halifax durant la saison glacée de l’hiver. Personne ne pensait que c’était une bonne idée, mais après un certain temps, de plus en plus de gens ont compris l’utilité d’un service hivernal. De cette façon, les Insulaires n’auraient pas à attendre jusqu’au printemps pour envoyer leurs lettres et visiter le continent. Alors en décembre 1827, les gens de l’Île ont finalement adopté l’idée. Faits de bois, les bateaux à glace avaient environ cinq mè- LE TIRAGE ET LA DISTRIBUTION DE CET HEBDO SONT VÉRIFIÉS PAR • WWW. ODCINC.CA tres en longueur et deux mètres en largeur. Ils étaient équipés d’un capitaine et quatre autres marins. Ils avaient une voile pour voguer quand il ventait, des rames pour traverser l’eau quand il n’y avait pas de brise et des cordes de cuir pour tirer le bateau sur la glace. Pour faciliter la traversée sur glace et pour briser la glace mince, les bords du bateau étaient recouverts d’acier. Les bateaux transportaient du courrier, mais ils emmenaient aussi des passagers. Si un homme voulait faire le trajet assis, le coût était de quatre dollars. S’il était prêt à aider à tirer le bateau sur la glace, le trajet lui coûtait seulement deux dollars. Pour une femme, le trajet coûtait simplement deux dollars. Les enfants et les personnes âgées ne voyageaient jamais par bateaux à glace, mais si un enfant devait voyager, le voyage était gratuit. Ces frais ne semblent pas très élevés de nos jours, mais c’est équivalant au prix du pont ou du bateau maintenant. Les bateaux à glace semblent être très sécuritaires et amusants, mais c’était tout le con- Images du passé E n regardant la photo de ce couple d’Abram-Village, on est loin de s’imaginer les nombreuses tragédies familiales que ces deux Acadiens ont vécues au cours de leur vie. Il s’agit de Joseph (Jos Fidèle) Arsenault (1865-1941) et de sa seconde épouse, Marie Gallant (1869-1942). Jos Fidèle s’est d’abord marié en 1888 avec Marie-Rose Poirier qui lui a donné dix enfants. Dans l’espace d’un an, la mort est venue lui enlever son épouse et ses deux fils aînés âgés de 15 et 17 ans. Plusieurs années plus tard, un autre fils s’est noyé à New York à l’âge de 30 ans, victime d’un crime, semblet-il. Quant à Marie-Rose, elle est morte deux jours après avoir donné naissance à son dixième enfant. Après un veuvage de moins de cinq mois, Jos Fidèle a épousé le 13 novembre 1906 Marie Gallant de St-Chrysostome, soeur de son beau-frère Xavier O. Gallant. Célibataire et âgée de 37 ans, Marie n’a pas seulement pris mari, mais aussi une famille de huit jeunes enfants! Elle pouvait certainement comprendre la douleur que ces petits vivaient car elle avait été elle-même orpheline non pas une, mais deux fois. Elle avait effectivement perdu sa mère lorsqu’elle n’avait que 7 ans. Son père s’est bientôt remarié et quand Marie avait 13 ans, sa «deuxième mère» est décédée. Comme si elle n’avait pas déjà eu à subir assez d’épreuves dans sa vie, après son mariage à Jos Fidèle, Marie a perdu les trois petites filles qu’elle a mises au monde. Elles sont toutes décédées en très bas âge. Seul son garçon, Sylvère (1909-1993), a survécu. C’est lui qui a de hérité la ferme familiale laquelle est aujourd’hui exploitée par son fils Léo et ses petits-fils Jean-Guy et Gilles. Merci à Éva et Léo à Sylvère à Jos Fidèle de m’avoir ouvert leur album de famille. 12 • La Voix Acadienne - Le 5 mai 2010 traire. Habituellement, le voyage de neuf milles de Cap Traverse à Cap Tormentine prenait entre trois et quatre heures, si tout allait bien. Plusieurs fois, le voyage prenait huit ou neuf heures, mais c’est arrivé deux fois qu’un bateau ai été pris la nuit. En 1855, un bateau s’est fait piéger. Naturellement, il n’y avait plus d’eau potable sur la glace et un adolescent en est mort. Si les autres voyageurs ont survécu c’est qu’ils ont mangé le chien d’un passager, cru. L’autre incident est arrivé en 1885. Cette fois, il y avait trois bateaux qui revenaient du Nouveau-Brunswick, alors ils ont démonté un bateau pour faire un feu. Ils ne savaient pas où ils allaient et se sont retrouvés à Canoe Cove, près de Long Creek. Il y a seulement eu trois morts dans toute l’histoire des bateaux à glace. Il y a l’adolescent mort en 1855 et un homme est mort noyé en avril 1917, parce qu’il n’était pas attaché solidement à sa corde de cuir. Il y a aussi, bien sûr, le chien en 1855. J’ai déjà mentionné comment les bateaux étaient équi- pés pour voguer sur les flots, naviguer avec le vent et être tirés sur la glace. La seule matière qui pouvait empêcher les bateaux de passer était la neige fondante appelé «lolly». Elle était trop épaisse pour manoeuvrer à travers et trop molle pour marcher dessus. Il n’y avait qu’une option: faire demitour. L’histoire des bateaux à glace a duré de 1827 à 1917, exactement 90 ans. En 1917, le premier bateau brise-glace nommé «The Prince Edward Island» a remplacé les bateaux à glace. Les Insulaires préféraient ce gros bateau, alors le service de bateaux à glace a pris fin. Le bateau à glace a servi comme connexion entre les deux provinces pendant près d’un siècle, malgré les incidents. Maintenant, au vingt et unième siècle, nous avons le pont de la Confédération et Northumberland Ferries Limited qui peuvent nous emmener au Nouveau-Brunswick sans courir le risque de rester piégé dans la glace et y passer la nuit. Les bateaux à glace nous ont été utiles pendant longtemps, mais je crois que je préfère le Pont. H Par Georges Arsenault PATRIMOINE Le projet mémoire : histoires de la Deuxième Guerre mondiale L Lucie B. Bellemare es anciens combattants de la Deuxième Guerre mondiale de l’Île-du-Prince-Édouard se sont rassemblés à la Légion royale canadienne à Summerside ainsi qu’à Charlottetown les 27 et 28 avril dernier pour participer à un projet national d’histoires orales. Ils ont été interviewés et leurs histoires ont été enregistrées pour les générations à venir et conservées sur un site Internet à cet effet. Jenna Misener, gestionnaire du projet, était ravie d’être à l’Île. Avec ce projet, elle a voyagé d’un océan à l’autre en recueillant les témoignages de plus d’un millier de vétérans. «C’est un travail honorable, les vétérans ne seront pas toujours avec nous, nous créons un héritage important pour tous les Canadiens. Aujourd’hui, nous avons interviewé environ une vingtaine de personnes dans la région de Summerside.» Jenna Gussie Gallant et son épouse Agnès. Fred A. Gallant et son épouse Thalda. encourage les vétérans de l’Île qui n’ont pas pu se rendre à la Légion de Summerside ou de Charlottetown à téléphoner au (866) 701-1867 pour raconter leur histoire ou à écrire au courriel [email protected]. Georges Dalton, directeur de d’une balle au genou droit. Un homme du Cap-Breton, Frenchie Doucette a pris sa place. Les ennemis les attendaient sur le faîte de la montagne, plusieurs ont été tués dont Frenchie Doucette. Fred a été amené à un hôpital en Afrique du Nord. Il est ensuite retourné rejoindre son unité qui était en Italie continentale pour une autre bataille. Ned (Nazaire John) DesRoches (à Sylvère) d’Urbainville, maintenant 86 ans, s’était engagé dans l’armée en mentant sur son âge. À 17 ans, travaillant jusqu’alors sur la ferme parentale, il s’est enrôlé en 1942 faisant croire qu’il avait 18 ans. Son histoire est déjà sur le site du Projet mémoire. Une fois, en train de réparer une ligne de téléphone, un obus a explosé près de lui. Une autre fois, il était dans une maison de briques et un obus a explosé tuant Ned Desroches. la Société historique de Summerside, accueillait les gens. «C’est un événement important, on pourra lire tous les témoignages des vétérans qui ont servi bravement notre pays sur le site Internet www.leprojet memoire.com. Plusieurs Acadiens ont fait partie du Régiment West Nova Scotia pendant la Seconde Guerre mondiale. Il y a entre autres Fred Gallant, Gussie Gallant et Ned DesRoches. Ces hommes ont des souvenirs qu’ils ont partagés à des interviewers aujourd’hui», explique M. Dalton. Gussie Gallant (à Emmanuel) de Mont-Carmel, maintenant âgé de 85 ans, avait à ses côtés son épouse Agnès Gallant de Baie-Egmont. «Les vétérans ont passé à travers beaucoup…», commente Agnès après que Gussie a raconté à La Voix acadienne qu’il a été fait prisonnier deux fois, qu’il a été blessé, s’est échappé, qu’il a aidé à enterrer trois officiers, etc. «Un jour, dans une tranchée, je suis tombé dans de la boue, mon commandant m’a dit d’aller laver mon fusil et de revenir. À mon retour, tout le monde était mort. J’ai été chanceux», raconte l’honorable vétéran. Fred A. Gallant (à Alfred) de Wellington, maintenant âgé de 87 ans, a perdu l’ouïe et un bras lors d’une bataille à Ortona. Son épouse, Thalda Gallant, l’aide à partager ses souvenirs. La veille, elle avait recueilli des histoires sur papier. L’une d’elle racontait comment, en Sicile, dans un grand ravin, les ennemis tiraient sur eux. En essayant d’atteindre le haut de la montagne, il a été blessé six des huit soldats qui étaient à l’intérieur de la maison. Il raconte aussi comment il a trouvé longs les quatre mois qu’il a attendus pour être capable de retourner au pays après la fin de la guerre. «Il y avait des mille et des mille de personnes qui voulaient retourner.» Tous ces hommes qui arborent fièrement des uniformes décorés de nombreuses médailles de courage et de bravoure ont vécu des histoires émouvantes qu’il ne faut pas oublier. Le projet mémoire, financé par Patrimoine Canadien depuis juin 2009 est une initiative exceptionnelle. Êtes-vous un ancien combattant de la Deuxième Guerre mondiale? Connaissez-vous un ancien combattant qui souhaite partager ses expériences de services et de sacrifices? (1-866701-1867 ou [email protected]) Ned Desroches, Fred A. Gallant et Gussie Gallant du Régiment West Nova Scotia. H Le 5 mai 2010 - La Voix Acadienne • 13 NOS ÉCOLES Des projets en français se distinguent lors de l’Exposition scolaire des sciences S Jacinthe Laforest amantha Lawther de l’école Francois-Buote a mérité une mention honorable dans la division intermédiaire pour son projet intitulé «La température et la hauteur des balles de squash». Elle a aussi reçu un prix de UPEI Department of Mathematics & Statistics et a été sélectionnée pour la finale nationale. Dans la même catégorie, Ma- rie Charles, également de François-Buote, a mérité une mention honorable pour son projet «Les supertasters». Également de François-Buote, Lise Charles est parmi les 10 meilleurs projets chez les 4e année. En plus des prix généraux, des prix spécialisés ont été remis. L’organisme provincial Canadian Parents for French a souligné trois projets : • Est-ce que les gestes des mains indiquent votre person- nalité par Amy Frost-Wicks et Bailey Andrews de Birchwood Intermediate; • Couler ou Flotter? par Ian Douglas de Spring Park Elementary; • Est-ce que l’Î.-P.-É. va être deux îles dans 300 ans? par Alexandra MacDonald de Birchwood Intermediate. Le projet de Bernadette Chevarie et Samantha Gallant de Francois-Buote, intitulé Le calcium a mérité un prix de la compagnie Genzyme Diagnos- tics PEI, un prix de National Research Council Institute for Nutrisciences and Health et un prix du PEI Home Economics Association. Le projet «Que manges-tu? Pourquoi manges-tu?» de Aaron Ryder de Spring Park Elementary et le projet «Sel, sel et plus de sel» de Teresa Chevarie et Nathalie MacWilliam de Francois-Buote ont reçu un prix de la Fondation des maladies du cœur. «L’érosion du sol» de Mat- Plan d ’ a c t i o n r u r a l Une stratégie de développe m e n t é c o n o m i q u e r u r a l p o u r l ’ Î l e - d u - P r i n c e - É d o u a rd Mesure38: Consulter les jeunes en milieu rural Le 22 avril, la Conférence pour les jeunes en milieu rural de 2010 s’est tenue à Emerald, Île-du-Prince-Édouard. La conférence avait comme objectifs : • de consulter les jeunes de l’Île-du-Prince-Édouard au sujet des enjeux en milieu rural; • d’offrir un cadre de travail pour le développement de politiques et de services; • d’améliorer les possibilités pour les jeunes dans les régions rurales de l’Île-du-Prince-Édouard. Des jeunes et des intervenants de différents secteurs et de différentes régions de l’Île-du-Prince-Édouard ont participé à la conférence. Le programme de la conférence était centré sur le Plan d’action rural. Par l’entremise du Plan d’action rural, le gouvernement de l’Île-du-PrinceÉdouard renforcera nos secteurs primaires et permettra le développement d’une économie rurale. On peut consulter le Plan d’action rural au www.gov.pe.ca/fard thew Arsenault de FrancoisBuote a mérité un prix de Model Forest Partnership of PEI; de la Natural History Society of Prince Edward Island; de Parcs Canada et du ministère de l’Agriculture. Le projet intitulé «Défient la Nature» de Emma MacLean de Kensington Inter. Senior High a mérité un prix de la Natures Crops International et de Phytocultures LTD. «La coordination occulo-manuelle» de Katrine Vanleewen de Francois-Buote a reçu un prix de l’Association provinciale des optométristes et du UPEI Department of Mathematics & Statistics. Le projet intitulé «Sans gras/ Plein gras... Différence?» présenté par Hillary Pineau de Hernewood Junior High a mérité un prix du Centre des technologies alimentaires de l’Île. Le projet de Shannon Pocock et Heather Harris de Kensington Inter. Senior High intitulé «Quel Sont Les Effets Des Aimants Sur Les Plantes?» a mérité un prix du PEI Institute of Agrologists et de Phytocultures LTD. Le projet intitulé «Fusée propulsée à l’eau» de Catherine MacDonald et Mathieu Desroches de Francois-Buote a reçu un prix de l’Association pulmonaire de l’Île. La foire provinciale scolaire des sciences a eu lieu le 30 mars dernier à Charlottetown. La foire nationale des sciences scolaires aura lieu à Peterborough, en Ontario, du 15 au 23 mai prochain. 500 jeunes scientifiques du Canada y prendront part. H Service de vente de nos photos LA VOIX Votre journal francophone de l’Île-du-Prince-Édouard ACADIENNE La Voix acadienne vous offre l'opportunité de faire l’achat de photos qui sont publiées dans notre journal. Veuillez nous contacter au (902) 436-6005, si une ou des photos vous intéressent. UNE ÎLE UNIE 14 • La Voix Acadienne - Le 5 mai 2010 U N AV E N I R U N I Q U E COMMUNAUTÉ 1 269,25 $ pour la dystrophie musculaire Jacinthe Laforest À la grandeur du Canada, tous les pompiers ont à cœur la même cause caritative : celle d’améliorer la vie des personnes atteintes de dystrophie musculaire. Le samedi 3 avril, juste avant Pâques, les pompiers de Wellington se sont postés dans le village pour faire une collecte auprès des automobilistes. Pendant quatre heures, ils se sont relayés pour que l’activité soit un succès. Les gens ont été généreux car les pompiers ont recueilli 1 269,25 $. La somme a été présentée par chèque à Rod Lors de la présentation du chèque, l’on voit de gauche à droite, Herman Marché, président des pompiers de Wellington, Rick Arsenault, capitaine, Rod MacDonald de Dystrophie musculaire Canada, Christian Arsenault, chef par intérim des pompiers, Gilles Labonté, capitaine et Melanie Banks, pompière. MacDonald, qui fait partie de l’organisme Dystrophie musculaire Canada et qui siège au comité consultatif provincial des pompiers pour la dystrophie musculaire. Il représente également l’Atlantique au national, pour la même cause. «L’argent que nous recueillons revient dans la région et à l’Île. Nous avons nos clients ici à l’Île dont nous prenons soin. D’habitude, c’est pour acheter des petits équipements comme les fauteuils roulants», dit Rod MacDonald. «Nous présentons cet argent au nom de la communauté», dit Gilles Labonté, pompier de Wellington. H AVIS Le directeur général régional pour la Région du Golfe, ministère des Pêches et des Océans avise les pêcheurs que la longueur minimale du homard dans les zones de pêche du homard 24, 26A et 26B sera comme suit: Zone de pêche du homard 24 : Longueur minimale - 70 mm Zone de pêche du homard 26A : Cette portion de la zone de pêche du homard 26A de Havre Boucher à Little Harbour (inclusivement): Longueur minimale – 73 mm Et cette portion de la zone de pêche du homard 26A de Pugwash, Wallace et Malagash (inclusivement): Longueur minimale – 76 mm Les eaux de la zone de pêche du homard 26A non-mentionnées cidessus : Longueur minimale – 70 mm Zone de pêche du homard 26B : Cette portion de la zone de pêche du homard 26B de Margaree à Pleasant Bay (inclusivement): Longueur minimale – 79 mm Ciel ensoleillé, vents modérés et économies à long terme Découvrez les possibilités du prêt Énergie En effet, le prêt Énergie contribuera à l’autosuffisance de votre exploitation. Profitez d’un taux d’intérêt avantageux afin de faire la transition vers des sources d’énergie de remplacement, comme l’énergie géothermique, éolienne et solaire. Prenez en main votre avenir en profitant d’économies énergétiques dont vous serez fier. Pour en savoir plus au sujet du prêt Énergie, communiquez avec le bureau de FAC le plus près de chez vous, en composant le 1-800-387-3232. www.fac.ca Les eaux de la zone de pêche du homard 26B non-mentionnées cidessus : Longueur minimale – 77 mm Note : Lorsque la délimitation géographique d’un secteur est déterminée en latitude et longitude, ces points sont basés sur un système de référence géodésique nord-américain 1927. Les positions sont exprimées en degrés, en minutes et en secondes. Voir l'Ordonnance de modification de la longueur minimale Région du Golfe 2010-033 faite le 26 avril 2010, ou communiquez avec votre agent des pêches local pour de plus amples renseignements ou visitez le site Internet du ministère des Pêches et des Océans, Région du Golfe, sous la rubrique Registre d'ordonnance, à l'adresse suivante : http://www.glf.dfo-mpo.gc.ca/fi-ip/index-f.php. L'Ordonnance de modification de la longueur minimale Région du Golfe 2009-026, est abrogée. L'Ordonnance de modification de la longueur minimale Région du Golfe, 2010-033 entre en vigueur le 26 avril 2010 et demeure en vigueur, sauf abrogation ultérieure. G.A. Chouinard Directeur général régional intérimaire Région du Golfe Le 5 mai 2010 - La Voix Acadienne • 15 Divers Sécurité estivale en vedette du 1er au 7 mai L a pratique d’activités et de sports d’extérieur en été fait partie intégrante d’un mode de vie sain. Ce qui est encore plus important toutefois, c’est de protéger votre peau contre les effets néfastes des rayons ultraviolets (UV). À l’occasion de la Semainenationale de la sécurité estivale, du 1er au 7 mai 2010, le Conseil canadien de la sécurité invite les gens à se protéger contre le soleil tout au long de l’été. Il faut toujours appliquer une généreuse quantité d’écran solaire avant de sortir, par temps ensoleillé ou nuageux. Les produits ayant un facteur de protection solaire (FPS) d’au moins 15 sont de bons choix pour se protéger contre les rayons UVA et UVB. Il faut en mettre beaucoup, quantité équivalente à une balle de golf, et en remettre après la baignade ou l’exercice. Près d’un Canadien sur cinq développera probablement un cancer de la peau au cours de sa vie. Le mélanome – qui en est la forme la plus grave – est souvent fatal. Il représente de 1 à 2 % de tous les cancers et son incidence continue d’augmenter chaque année. Au Canada, le mélanome est l’un des types de cancer le plus fréquent chez les jeunes de 15 à 29 ans. Et ce sont les jeunes femmes qui semblent les plus susceptibles d’en être atteintes. La Société canadienne du cancer a estimé que 940 Canadiens, soit trois par jour, mourraient d’un mélanome durant l’année et que 5 000 autres en souffriraient. La bonne nouvelle? Le cancer de la peau est évitable. Les effets à long terme des dommages cutanés causés par un coup de soleil peuvent être très graves. Plus les jeunes s’exposent au soleil longtemps sans protection, plus ils courent de risques de développer ultérieurement un cancer de la peau. Selon les dermatologues, une brûlure est une réponse des cellules cutanées à une blessure. Le bronzage est une réaction de la peau révélant qu’elle a subi des dommages. Lorsque les cellules cutanées sont endommagées, des cancers de la peau peuvent se développer à partir de ces mutations irréversibles des cellules.H Réunion de planification à Rustico E n 2004, le Conseil acadien de Rustico en collaboration avec la communauté a développé un plan stratégique de cinq ans pour la région de Rustico. Jeudi soir, le 6 mai à 19 h à l’école Saint-Augustin, le consultant, Maurice X. Gallant présidera une réunion, organisée par le Conseil acadien de Rustico, pour tous ceux intéressés à notre développent culturel, social et économique pour aider à développer et planifier les directions stratégiques du plan de développement pour les prochains cinq ans. L’objectif est d’améliorer notre qualité de vie et pour que nous ayons les services et les programmes qui rencontrent nos besoins pour le prochains cinq ans. Cette réunion sera bilingue et se concentrera sur ce que nous avons accompli dans les derniers cinq ans et où nous voulons être en 2014. H Atelier sur la sécurité alimentaire U n atelier sur la sécurité alimentaire aura lieu le jeudi 20 mai de 10 à 16 heures au centre agricole à Charlottetown (Farm Centre) 420, av. University. Durant la journée, plusieurs personnes feront des présentations. Anne Weathley parlera de la possibilité de développer un marché équitable pour les produits locaux; Scott Sinclair parlera du libre-échange, du commerce équitable et de l’importance d’acheter des produits locaux; Irené Novaczek, Pamela Courtney-Hall et Jake Bartlett parleront du «PEI-Ontario Food Security Indicators Project». Le repas du midi est inclus. Une préinscription est requise au plus tard le 14 mai. Il faut rejoindre l’Institut Cooper au 894-4573 ou par courriel : [email protected] Par ailleurs, le 9 mai est la Journée mondiale du commerce équitable. Le commerce équitable est longtemps resté réservé aux initiés et écolos de tous poils... fort heureusement, la prise de conscience des déséquilibres nord / sud a fait du chemin et l’idée même du commerce équitable (rémunérer équitablement les petits producteurs des pays en voie de développement) fait désormais partie de la réflexion des produits développés. H Mieux vaut prévenir... Si vous êtes âgés de 50 à 74 ans, passez un test de dépistage pour prévenir le cancer colorectal. Parlez à votre médecin au sujet de la recherche de sang occulte dans les selles (RSOS). Il s’agit d’un test de dépistage simple que vous pouvez faire à la maison. En subissant cet examen, vous vous protégez contre la deuxième cause de décès par cancer au Canada. La bonne nouvelle est que, s’il est décelé tôt, le cancer colorectal a un taux de guérison de 90 %. Le Programme de dépistage du cancer colorectal de l’Î.-P.-É. mène un projet pilote du futur programme de dépistage qui sera offert à l’échelle de la province. Des trousses de RSOS sont offertes à des endroits sélectionnés à l’Île-du-Prince-Édouard. Pour en savoir davantage, consultez votre médecin ou appelez le numéro sans frais du Programme de dépistage du cancer colorectal de l’Î.-P.-É. : 1-888-561-2233. Pour ceux qui vivent à l’extérieur des régions pilotes, l’examen de dépistage est offert par votre médecin de famille. Il est temps de mettre le cancer colorectal derrière soi. L’examen est offert gratuitement. Projet de dépistage du cancer colorectal de l’Î.-P.-É., phase II – Lieux de collecte des trousses Centre de l’Î.-P.-É. CENTRES DE SANTÉ : Centre de santé familiale Central Queens, Hunter River Centre de santé familiale Gulf Shore, Rustico PHARMACIES : Charlottetown : Friendly Pharmacy Cornwall : Murphy’s Cornwall Pharmacy Hunter River : Hunter River Pharmcy Sherwood : Sherwood Drug Mart Parkdale : Murphy’s Parkdale Pharmacy Ouest de l’Î.-P.-É. CENTRE DE SANTÉ : Centre de santé communautaire Beechwood, O’Leary PHARMACIES : Tignish : Bob’s Pharmacy Alberton : Alberton Pharmacy O’Leary : Medicine Shoppe Santé et Mieux-être U N AV E N I R U N I Q U E 16 • La Voix Acadienne - Le 5 mai 2010 U N S YS T È M E D E S A N T É U N I Q U E SANTÉ Intervenants et experts se mobilisent pour la santé des francophones en situation minoritaire Claude Béland, Yanick Villedieu et Dr Réjean Thomas sont au rendez-vous P rès de 400 intervenants et experts sont attendus cette année au 5e Rendez-vous Santé en français qui aura lieu à Charlottetown du 23 au 25 juin 2010. Sous le thème de «La santé, des réseaux, un mouvement : Faire le pont», le Rendez-vous réunira des francophones provenant de tous les coins du pays et de tous les milieux. Il y aura des professionnels de la santé, des gestionnaires d’établissements de soins, des autorités gouvernementales, des organismes communautaires œu- vrant à la santé au Canada et des représentants des institutions de formation. Cet événement est organisé par la Société Santé en français (SSF), un regroupement national qui réunit 17 réseaux régionaux, provinciaux et territoriaux afin de promouvoir le développement de la santé en français pour les communautés francophones et acadiennes en situation minoritaire au Canada. Parmi les conférenciers qui participeront au 5e Rendezvous, on retrouve Claude Béland, président du Mouvement Démocratie et Citoyenneté et ancien président du Mouvement des caisses Desjardins ; Yanick Villedieu, journaliste et animateur de l’émission Les années lumière de Radio-Canada; le Dr Réjean Thomas, cofondateur et président de la Clinique médicale l’Actuel et fondateur de Médecins du monde Canada ainsi que le premier ministre de l’Île-duPrince-Édouard, Robert Ghiz. Le 5e Rendez-vous Santé en français vise à : 1. Promouvoir les échanges sur des initiatives et des stratégies de santé qui touchent les ainés, les jeunes, la petite enfance et la santé mentale en milieux minoritaires. 2. Partager les connaissances, les outils et les expériences d’un réseau à l’autre, d’un bout à l’autre du pays. 3. Identifier les forces du mouvement et bâtir les projets pour «faire le pont» vers l’avenir des services de santé en français et améliorer la santé des francophones en situation minoritaire au Canada. Le 5e Rendez-vous Santé en français est présenté par la Société Santé en français en collaboration avec le Consortium national de formation en santé et est rendu possible grâce à une contribution financière de Santé Canada. Pour consulter le programme préliminaire et la liste des conférenciers, visitez le site Web de la Société Santé en français au www.santefrancais.ca. H La prévention du cancer colorectal est possible La ministre de la Santé et du Mieux-être, Carolyn Bertram, a récemment pris part à un petitdéjeuner législatif au Delta Prince Edward à Charlottetown avec des représentants de l’Association canadienne du cancer colorectal. Le but de la rencontre était de discuter des avancées en matières de détections et de traitements. De gauche à droite, Dr. Phillip Champion, oncologue au Centre provincial de traitement du cancer, le Dr. Paul Schaefer, chirurgien à l’hôpital du comté de Prince, la ministre Bertram, et Barry Stein, président de l’Association canadienne du cancer colorectal. H Placez une annonce dans les journaux francophones à travers le Canada. Choisissez une région ou tout le réseau - c'est très économique! Contactez-nous à l'Association de la presse francophone au 1-800-267-7266, par courriel à [email protected] ou visitez le site Internet www.apf.ca et cliquez sur l'onglet PETITES ANNONCES. Le 5 mai 2010 - La Voix Acadienne • 17 AFFAIRES Ventes, contacts, partages et collaborations : résultats concrets d’une mission exploratoire D ouze entrepreneurs et gens d’affaires de St-Félicien, Québec, et des Îles-de-la-Madeleine se disent très contents des ventes conclues, des contacts établis, des expertises partagées et des collaborations forgées lors de leur mission exploratoire à l’Îledu-Prince-Édouard les 27 et 28 avril. «RDÉE Île-du-Prince-Édouard avait organisé des visites sur des sites et dans des entreprises spécifiques pour chacun des entrepreneurs visiteurs. De fait, les membres de notre équipe ont accompagné quelques entrepreneurs lors de ces tournées intensives, qui se sont littéralement étendues de Tignish à Souris», explique Nicole Drouin, agente de développement du RDÉE et coordonnatrice de la mission. «Nos visiteurs ont pu rencontrer, au total, plus d’une vingtaine 18 • Jeanne Bourgeois et François Dumont de l’entreprise Fert’Île des Îles-de-la-Madeleine discutent de leur engrais naturel avec Réjeanne Arsenault, propriétaire des Maisons de bouteilles au Cap-Egmont, entreprise touristique qui est munie d’un magnifique jardin de fleurs. d’entreprises de l’Île-du-PrinceÉdouard.» Les délégués ont été agréa- La Voix Acadienne - Le 5 mai 2010 Denyse Hébert de l’entreprise « La moule du large » des Îles-de-la-Madeleine, discute des équipements mécaniques que produit Mike McKenna dans son entreprise Atlantic Systems Manufacturing à Charlottetown. blement surpris de l'organisation des tournées individuelles. De plus, ils ont indiqué que la seule chose qu’ils avaient regrettée, c’était le fait que la mission exploration n’était pas plus longue, car ils ont vu, en seulement deux jours, l’énorme potentiel qui existe pour eux ici, ajoute Mme Drouin. Parmi les plus grands résultats de la mission conjointe : •Une ferme de poules des Îlesde-la-Madeleine a conclu des contrats de vente de son engrais naturel à deux distributeurs majeurs et à une entreprise privée de l’Île; •Un transformateur de champignons forestiers de St-Félicien enverra de son produit à une institution de formation culinaire pour évaluation et utilisation potentielle; •Une productrice de sauces de champignons de St-Félicien enverra son produit à une entreprise de conserves de l’Île, qui pourrait possiblement en acheter pour les vendre aux touristes à l’Île; •Tous les délégués ont établi de nombreux contacts pour la vente ou l’échange potentiel de produits et services; •Plusieurs délégués ont appris de nouvelles techniques de production ou de transformation; •Plusieurs ont vu des choses qui leur ont donné des idées pour de nouveaux produits; •Plusieurs ont échangé des meilleures pratiques commerciales, entrepreneuriales et de production. De plus, le directeur général du RDÉE Î.-P.-É., Francis Thériault, et le responsable du groupe de St-Félicien, Bernard Naud du Cégep de St-Félicien, ont conclu une entente formelle spécifiant que les deux organismes travailleraient conjointement, au cours de la prochaine année, à développer un projet à long terme pour le développement et la promotion des produits du terroir des deux régions. Ce projet pourrait certainement inclure d’autres partenaires, tel le Collège Acadie Î.-P.-É., qui a déjà une bonne relation de travail avec le Cégep de St-Félicien. Mme Drouin est convaincue que bien d’autres résultats concrets découleront de ces missions au cours des prochains mois. En somme, cette mission est venue solidifier les liens et les relations entre l’Île et les deux régions qui participaient aux tournées. Les gens des Îles-dela-Madeleine connaissent mieux ce que l’Île peut leur offrir et seront donc davantage portés à considérer cette province lorsque viendra le temps de trouver des nouveaux marchés ou des partenaires pour leurs produits et services. Pour St-Félicien, malgré le fait qu’on verra certainement des ventes de produits, on prévoit plutôt des échanges d’expertises. «Tous nos objectifs pour ces deux missions ont certainement été atteints», conclut Mme Drouin. La venue à l’Île du groupe de six personnes des Îles-de-laMadeleine représente la deuxième portion d’un deuxième échange organisé conjointement par RDÉE Î.-P.-É. et la Société d’aide au développement des collectivités (SADC) des Îles-dela-Madeleine. Ces missions s’insèrent dans le cadre de l’Espace économique francophone canadien, une initiative conjointe de RDÉE Canada et le Réseau des SADC du Québec visant à stimuler les échanges économiques au bénéfice de la francophonie et de l’économie canadienne en général. Pour sa part, le groupe de six personnes de St-Félicien est venu à l’Île comme deuxième partie d’un échange qui avait débuté il y a deux ans lorsqu’un groupe de l’Île était allé là-bas pour explorer. Cet échange a été rendu possible grâce à un projet du Secrétariat aux affaires intergouvernementales canadiennes du gouvernement québécois. Lynn Whitlock, gérante de la production au PEI Preserve Company à New Glasgow, démontre l’utilisation d’une grosse marmite de cuisson de conserves à Philippe Lavoie de Morille Québec et Aurore Jacquin de l’entreprise Aux saveurs du Lac, tous deux de la région St-Félicien. H Divers L Colette Arsenault est la «Femme d’action 2010» ors du Banquet des entrepreneurs 2010, tenu à Summerside en mars dernier, Colette Arsenault a reçu le prix Femme d’action 2010, présenté par l’organisme Actions Femmes. Fille de Tilmon et Rita Arsenault, Colette Arsenault est la 10e enfant d’une famille de 14. En 1976, elle a décroché un Baccalauréat ès Sciences de l’Université de Moncton au Nouveau-Brunswick. À partir de l'obtention de son diplôme jusqu'à l'année 2001, elle a travaillé dans le monde de l'enseignement. C’est ensuite qu’elle s’est associée de façon marquante avec l’organisme qui l’honore en lui remettant ce prix, soit l’Association des femmes acadiennes et francophones de l’Île-du-Prince-Édouard, maintenant connue sous le nom Actions Femmes Î.-P.-É. Elle a œuvré au sein de l’association en tant que directrice générale pendant neuf ans et ensuite comme présidente pen- 1966, le 5 mai : coupe Stanley dant deux ans. Colette a joué un rôle important dans le développement de la communauté et est souvent intervenu au niveau national. Elle s’est surtout dévouée à la cause du mieux-être des femmes en aidant à faire avancer divers dossiers touchant la santé, la prévention de violences familiales, la situation économique et l’implication communautaire des femmes. Colette aime le genre de travail qui lui fait sentir qu’elle fait une différence. Elle considère que sa plus grande récompense est d’aider les gens à avancer et à affronter des barrières dans leurs vies. Parmi ses plus grandes réalisations, on retrouve : •un livret d’informations pour les victimes de violences et pour les agresseurs nommé Qu’arrivera-t-il demain ? •un cahier d’activités pour favoriser l’estime de soi chez les enfants de 0 à 12 ans portant le titre Je grandis ! Tu grandis! •une publication nommée Les relations interpersonnelles, •la conceptualisation et le développement de matériaux pour le cours Exploration de carrières. •la conception d’un DVD nommé Je peux l’faire! et d’un livret d’accompagnement pour sensibiliser davantage les fem- mes à l’option de l’entrepreneuriat ou d’autres options pour prendre en main leur vie et développer une meilleure autonomie et sécurité économiques. Parmi toutes ses publications et projets, c’est le livret «Une bonne relation, c’est quoi?» qu’elle a rédigé, développé et publié qui lui est le plus cher. Cet outil aide les gens à déterminer s’ils sont victimes de violences. Au-delà de 9 000 exemplaires ont été distribués d’un bout à l’autre du Canada. Depuis le mois d’avril 2007, Colette travaille comme coordonnatrice en littératie et en développement communautaire au Collège Acadie Î.-P.-É. Même avec tous ses projets, ses emplois et sa liste impressionnante de réalisations, Colette a toujours su trouver la balance dans sa vie professionnelle afin d’élever sa famille de trois enfants – Denis, 27 ans, Janelle, 25 ans et Charles, 21 ans. Un de ses plus grands rêves c’est, un jour, de voir que chacune de nos communautés se prenne complètement en main. De cette façon, chaque membre de nos communautés sera inclus et respecté à un niveau égal et nous n’aurons pas besoin d’organismes ou d’associations pour œuvrer à assurer le respect et l’égalité de chacun dans nos communautés. H AVIS PUBLIC APPEL AU NATURAL PRODUCTS APPEALS TRIBUNAL 1er juin 2010 E n 1966, le 5 mai, le Canadien remporte sa quatorzième coupe Stanley face aux Red Wings de Détroit, à Détroit. Le Canadien met un terme à la série en gagnant la sixième partie par la marque de 3-2. Henri Richard compte le but victorieux en prolongation. H Astrologie/horoscope 15 MINUTES GRATUITES au 1-866-9MEDIUM. *CONNEXION MEDIUM* Une référence en voyance pour des milliers de Québécois satisfaits. 2,59 $/min www.ConnexionMedium.ca 1-900-788-3486, #3486 Fido/Rogers/Bell, 24h/24 7j/7 Nourrir le cerveau et le corps D e nombreux Canadiens et Canadiennes cherchent à établir des liens avec Haïti afin de contribuer à la reconstruction du pays à la suite du tremblement de terre dévastateur. C’est également le but de la députée de Stratford, Cynthia Dunsford, et de l’école François-Buote. En juin, madame Dunsford se rendra en Haïti pour prêter main-forte à la reconstruction de Jacmel, la petite ville natale de la Gouverneure générale du Canada, Michaëlle Jean. Madame Dunsford travaillera au sein de la Global Volunteer Network dans une école improvisée avec les familles et les enfants touchés par le tremblement de terre. Grâce à l’aide précieuse des élèves de l’école François-Buote et de leurs parents, madame Dunsford pourra, dans le cadre de son travail, distribuer des livres français aux enfants de Jacmel. «La direction de l’école François-Buote appuie pleinement cette initiative en organisant une activité permettant aux élèves et aux parents d’y apporter leurs dons de livres pour enfants. C’est une belle occasion de créer des liens durables avec les habitants de Jacmel», croit Cynthia Dunsford. Afin de recueillir des livres en français, l’école FrançoisBuote a organisé une journée d’activité qui aura lieu le 15 mai. Les parents et toutes les personnes qui apporteront des livres pour enfants en français pourront manger gratuitement au barbecue préparé pour eux. L’activité sera de 11 h à 13 h. Les gens sont aussi invités à déposer leurs livres d’ici le 15 mai à l’école. H Assemblée générale annuelle La Belle-Alliance invite ses membres et la communauté acadienne et francophone de Summerside, Miscouche et des environs, à assister à son assemblée générale annuelle. Le jeudi 10 juin à 19 h au Centre Belle-Alliance Vous pouvez confirmer votre présence en communiquant avec le personnel du Centre Belle-Alliance au 888-1681. En vertu de la partie V, article 19, de la Natural Products Marketing Act (loi sur la commercialisation des produits naturels), l’appel suivant a été déposé : La Cavendish Farms Corporation appelle de la décision prise le 4 mars 2010 par le Conseil de la pomme de terre de l’Î.-P.-É. de rejeter l’appel que la Cavendish Farms Corporation avait formé contre l’ordonnance PB09-5 du Conseil. L’appel sera siégé le mardi 1er juin 2010 à compter de 10 h, au Holiday Inn Express, 200, route Transcanadienne. Les intervenants peuvent y assister et faire des représentations au sujet de l’appel. Les intervenants doivent déposer trois exemplaires de leur déclaration écrite, qui doit contenir leur soumission ainsi que tout document à l’appui. Les déclarations doivent être déposées auprès du secrétaire avant midi, le 14 mai 2010. Jerry Gavin, secrétaire Natural Products Appeals Tribunal 11, rue Kent, 5e étage, immeuble Jones C.P. 2000, Charlottetown PE C1A 7N8 Tél. : 902-368-5748 Le 5 mai 2010 - La Voix Acadienne • 19 Démolition à Baie-Egmont Les travailleurs de Arsenault Sawmill s’activent sur le clocher gauche, le premier qui est tombé, à la fin de la journée du jeudi 29 avril. Vision d’apocalypse. Pendant quelque temps, les ruines de l’église ressemblaient à des anciennes ruines grecques. Durant toute la semaine dernière, la vieille église de BaieEgmont a subi les assauts des machineries et elle n’a pas pu résister à ce déploiement de forces. Dieu n’est plus dans cette maison. Même dans la tourmente, les pigeons ont continué de tournoyer autour du clocher restant. Samedi en fin de journée, l’on pouvait constater que le toit gisait au sol. En poursuivant quelques pas plus loin, voici de quoi avait l’air l’arrière de l’église. Vendredi après-midi, avant que le toit ne tombe. H 20 • La Voix Acadienne - Le 5 mai 2010