5 mai 2010 - La Voix Acadienne

Transcription

5 mai 2010 - La Voix Acadienne
Votre journal francophone
de l’Île-du-Prince-Édouard
Votre journal francophone
de l’Île-du-Prince-Édouard
33e ANNÉE
LE MERCREDI 5 MAI 2010
30e ANNÉE
ACADIENNE
ACADIENNE
SUMMERSIDE (Î.-P.-É.)
75 CENTS
(inclut la TPS)
100 % d’appui
Gérald Morin,
à
l’aréna
un enseignant en or
LE MERCREDI 9 MAI 2007
SUMMERSIDE (Î.-P.-É.)
75 CENTS
(inclut la TPS)
L’équipe de hockey bantam AA a fait don de 500 $ pour la reconstruction de l’aréna.
Ruth Arsenault
commence son
quart de bénévolat
dans la cuisine.
Le public est resté nombreux tout l’après-midi et jusqu’en soirée.
En vedette
cette semaine
En vedette
cette semaine
Démolition de l'église
de Baie-Egmont
L'égliseDes
de honneurs
Baie-Egmont a
finalement
été
jetée à terre
pour les Acadiens
la semaine dernière. Il ne
MariaqueBernard,
Arsereste
l'un desÉloi
clochers
nault
et
Francis
Blanchard
et il est possible qu'il reste
ont reçu les palmes acadebout.
démiques françaises, un
2 etcon20
honneur qui Pages
leur a été
féré par l’entremise du consul général de France en
Grand anniversaire
Atlantique,
le 30 avril. Également,
La
Voix acadienne
L’école Évangéline
prépare
a été nommée
récipiendaire
son 50e anniversaire. Les
du prix du chef de file comactivités vont être lancées
munautaire, le 4 mai dernier.
durant le prochain Festival
Pages 2 et 5
acadien et se poursuivront
durant toute l’année, pour
se conclure à l’été 2011.
Élections provinciales
Page 5
Pat Binns a déclenché les
élections le 30 avril et la
première
semaine
de camRetour des
Évargués
pagne a été remplie de reLebondissements.
soir de la fête des Mères,
les habitants de la région
Page 3
Évangéline seront gâtés par
une nouvelle pièce de théâtre présentée par «Les ÉvarLes récompenses
gués», au profit de la paroisdu patrimoine
se de Mont-Carmel.
10
La Foire provincialePage
du patrimoine a eu lieu le 3 mai
et deux élèves de Françoisjeunesles 25 fiBuote Des
sont parmi
nalistes
de reprépourauleposte
français
sentants de l’Île à la Foire
Lenationale
forumdu jeunesse
patrimoine.«Le
Il
Français
l’avenir»,
a
s’agit depour
Camille
TurgeoneuTaylor
lieu et
à Charlottetown
le
de Jean-Sébastien
27Landry.
avril. Plus de 110 élèves
de quatre écoles secondaires
Page 11
de l’est de la province y ont
pris part.
Cinq départs
Page 11
à la retraite
La
Commission
scolaire de
Mémoires
d’anciens
langue française va perdre
combattants
cinq piliers en juin, avec le
retraite dedeVallier
Ledépart
projetà la
Mémoire,
pasOuellette,
Zita
Arsenault,
sage
à l’Île la
semaine
derRita Arsenault,
Arnière,
a permis àBénita
plusieurs
senault combattants
et Eileen Chiassonanciens
de se
Pendergast. Un hommage
raconter.
leur a été rendu récemment.
Gérald Morin, enseignant à l’école François-Buote à Charlottetown, est
le récipeindaire 2007 de la Pomme d’or professionnelle, un prix remis
par les enseignants de langue française. Gérald Morin (au premier rang),
reçoit le prix des mains de Paulette LeBlanc, coordonnatrice de l’Association des enseignants de langue française. Au second rang, on trouve
les trois collègues qui ont soumis son nom, soit Johanne Cathcart, Monia
Kayijuka et Isabelle Savoie.
PAGE 15
Sur le mur du Centre Expo-Festival, l’on pouvait lire les messages des élèves de l’école en souvenir de l’aréna.
Page 13
Page 14
Des fleurs pour maman
La fête des Mères
aura lieu ce dimanche.
Ayez une attention
spéciale pour
votre maman
et celle des
gens qui vous
sont chers.
(PAGELe
3)9 mai 2007 - L a V oix acadienne • ACTUALITÉ
La vieille église tombe et
le nouveau sanctuaire se construit
Jacinthe Laforest
À
Baie-Egmont, tout
finit par arriver.
Durant la dernière semaine, la compagnie
Arsenault Sawmill a repris les
travaux pour faire tomber la
vieille église de Baie-Egmont.
Le jeudi 29 avril vers 16 heures,
l’un des clochers, celui de gauche, a été jeté à terre.
La manœuvre de démolition
est délicate car il faut tenter
de conserver intact les matériaux qui ont de la valeur et
pour lesquels, il y a un acheteur. Ces matériaux incluent
les poutres de près de 40 pieds
de long qui sont au centre de
chacune des 16 colonnes, et le
bois qui a servi à faire le toit.
Selon un observateur, il y a
assez de bois là-dedans pour
construire trois maisons.
La démolition de la vieille église de Baie-Egmont a attiré une congrégation de curieux.
En même temps que la démolition qui est sérieusement
entreprise, la compagnie Wellington Construction a commencé à construire le sanctuaire
de la nouvelle église. Ce projet
était en développement depuis
plusieurs mois et a finalement
abouti.
«C’est un peu drôle que
tout se passe en même temps»,
dit l’abbé Éloi Arsenault, qui
observe autant qu’il peut les
travaux. Il se réjouit cependant que la démolition de
l’église pourra faire place à un
projet positif pour la communauté, c’est-à-dire le fameux
parc commémoratif aux anciens combattants de la paroisse. «Nous avons reçu la confirmation
du
financement.
Nous ne pouvons pas dévoiler des montants maintenant
mais cela se fera sous peu.
Nous avons obtenu assez pour
réaliser notre projet», insiste
l’abbé Arsenault.
Alors que la démolition de
l’église et la réalisation du parc
commémoratif sont placées
sous la responsabilité financière du Club social de BaieEgmont, la construction du
sanctuaire est uniquement l’affaire de la paroisse. H
8 mai : Journée mondiale de la Croix-Rouge
L
Naissance
d’un mouvement
A Solferino (dans la province
de Mantoue, au nord de l’Italie), L’empereur Napoléon III, à
la tête d’une armée franco-piémontaise, écrase les Autrichiens
dans une bataille extrêmement
meurtrière. Des milliers de blessés agonisent faute de soins.
Des appels aux secours restent
sans réponse.
Témoin de cette tragédie, un
2•
Manifestation
culturelle
Pour la toute première fois,
les élèves des écoles francophones de l’Î.-P.-É. auront la
chance de participer à une
grande manifestation culturelle. Cette présentation, faite
par les élèves, aura lieu pour
les écoles de l’ouest, le mercredi 12 mai de 10 h à 14 h au
Centre Expo-Festival. Vous
aurez la chance de voir des
œuvres d’art, des mini-pièces, de la musique, de la
danse, etc. Venez en grand
nombre encourager nos jeunes artistes.
Brunch de la fête
des Mères
Les travaux de construction du nouveau sanctuaire pour
la nouvelle église de Baie-Egmont sont bien commencés.
e choix du 8 mai pour
la Journée mondiale de
la Croix-Rouge est dû
à l’anniversaire de la naissance
d’Henry Dunant, fondateur en
1863 de la Croix-Rouge internationale et des Conventions de
Genève
En général
et en bref
citoyen suisse, Henry Dunant,
improvise des secours avec le
concours des populations civiles locales. Il assiste sans discrimination les soldats des deux
camps. Fortement ébranlé par
ce qu’il vient de voir, Henry
Dunant publiera à son retour
l’un des premiers reportages de
guerre : «Un Souvenir de Solférino» dans lequel il dénonce
les horreurs des combats.
A partir de ce jour, des milliers d’hommes, de civils, de
soldats, de prisonniers auront
droit à ces gestes fraternels qui
rendent moins cruelles les heures d’épreuve et de souffrance.
Cinq ans après Solferino, l’idée
d’Henry Dunant a fait son chemin. Un comité de cinq personnes s’est constitué à Genève afin d’examiner les moyens
La Voix Acadienne - Le 5 mai 2010
à mettre en œuvre pour protéger les blessés sur les champs de
bataille.
Une conférence internationale se réunit à Genève. Seize
nations y participent. Elles décident de créer, dans chaque
pays, des comités de secours et
choisissent un emblème : une
croix rouge sur fond blanc. Les
États adoptent des règles internationales définissant le sort
des personnes aux mains de
l’ennemi et qui ne participent
pas au combat : ce sont les
Conventions de Genève dont la
première vit le jour le 22 août
1864.
De nos jours, la Croix-Rouge regroupe 97 millions d’hommes et de femmes. On compte
maintenant des Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du
Croissant-Rouge dans 176 pays
du monde.
Le Mouvement international
de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge contribue à l’extension et à la promotion du
Droit international humanitaire
(DIH).
En assurant sa diffusion, en
exerçant une action constante
auprès des États, il s’efforce d’en
faire respecter les principes et
l’application lors des conflits.
Il met également tout en œuvre pour favoriser l’adoption
de règles toujours plus protectrices. Ainsi, la Croix-Rouge,
en témoignant de son action
constante en faveur des victimes, et en diffusant son éthique de tolérance et de dialogue,
contribue à la prévention des
conflits et des tensions. H
Le Centre Expo-Festival
organise un brunch au rôti
à la dinde à l’occasion de la
fête des Mères de 10 h 30 à
13 h le dimanche 9 mai. Prix
d’entrée : Adulte - 12,95 $, enfant 6 à 12 ans - 5,95 $ (taxes
non incluses), gratuit pour les
enfants 5 ans et moins. Les
premières 75 mamans recevront une fleur. Pour plus de
renseignements, appelez le
854-3300.
Activités au profit
de l’aréna
Les samedis 15 et 22 mai :
au gymnase de l’école Évangéline, l’animatrice Tammy
Gallant va donner des séances d’exercices de Zumba
de 10 h à 11 h à 5 $ chacune.
Tous les fonds cueillis pendant ces deux activités vont
être donnés pour la construction d’un nouveau Centre
de récréation à Abram-Village. Le Zumba est vraiment
plaisant et est un bon exercice cardiovasculaire que
vous pouvez faire à votre propre rythme. Hommes, femmes, garçons, filles, jeunes et
moins jeunes, venez faire du
Zumba pour la cause.
Ouverture
des terrains de golf
L’industrie du tourisme se
prépare pour l’ouverture de
la saison qui s’en vient et le
personnel des quatre terrains
de golf provinciaux aussi. Les
dates d’ouverture sont :
•Terrain de golf de Mill Ri ver - le 30 avril 2010
•Terrain de golf de Brude nell River - le 7 mai 2010
•Terrain de golf Dunda rave - le 14 mai 2010
•The Links at Crowbush
Cove - le 28 mai 2010 H
COMMUNAUTÉ
100 % d’appui au «2 à 2» pour l’aréna
I
Jacinthe Laforest
ncroyable mais vrai.
L’événement «2 à 2»
pour l’aréna a rapporté au delà de 20 000 $. «Nous
n’avons pas fini de tout compter,
mais nous savons que cela va
dépasser le 20 000 $. Nous sommes très contents des résultats
de la journée. Tout a tellement
bien été», dit Francine Arsenault, présidente du comité de
financement, au lendemain de
l’événement.
Le concept «2 à 2» pour… a
été inventé en janvier dernier
lorsque la région Évangéline
s’est mobilisée afin de soulager
la misère en Haïti, après le terrible tremblement de terre.
Pour la région Évangéline, la
perte de l’aréna le 11 avril a eu
l’effet d’un tremblement de
terre : un acquis de la communauté, un endroit sur lequel
l’on comptait depuis 30 ans, est
parti en fumée.
Qu’à cela ne tienne, l’aréna sera reconstruit. Durant les
12 heures du «2 à 2», plusieurs
dons et contributions importants ont été annoncés. Le gouvernement provincial s’est engagé à verser 35 000 $ envers
de nouveaux équipements pour
le centre de conditionnement
physique. L’école Évangéline,
Arsenault Painters, Les Fermes
Urbainville et un donateur inconnu ont donné chacun 1 000 $.
Également, l’équipe de hockey
bantam AA a décidé de donner son surplus de fin de saison
vers la reconstruction de l’aréna, au lieu de s’offrir une fête
de fin d’année. Vers 19 h, ils
sont montés sur la scène du
Centre Expo-Festival pour présenter le chèque de 500 $ au
gérant de l’aréna, Cédric Gallant.
Toute la journée, les gens ont
été généreux, Michaels Pizzeria
a fait don de 30 pizzas pour
nourrir le monde, et pour le
souper, plusieurs commerces
ont fourni des ingrédients. Il y
a eu notamment la Coopérative
de Wellington, Water Street Bakery de Summerside, Bens Bakery, le Superstore à Summerside.
Durant toute la journée, les
bénévoles ont afflué, content
de donner de leur temps. Les
employées de la cafétéria de
l’école Évangéline ont aidé, les
membres du Club Richelieu
Évangéline ont servi le souper,
les pompiers étaient présents
au cas où des ennuis de santé
surviendraient.
Les murs du Centre ExpoFestival étaient décorés d’affiches souvenirs préparées par
les élèves des différentes classes. De la 1re à la 12e année, les
élèves ont noté leurs souvenirs
de leur aréna. Nathan Brown
a écrit quelques mots qui ont
fait monter les larmes aux yeux
de sa mère, Francine Arsenault.
«L’aréna était là depuis que
je suis né. Depuis que j’avais
l’âge de patiner, mes parents
m’amenaient toujours pour patiner. L’aréna était aussi une
occasion pour se réunir avec
des amis et avoir du plaisir
ensemble en regardant une partie de hockey. C’est dommage
que l’aréna que mon pépé
Léonard a aidé à bâtir ne sera
plus jamais là. Puis, cette année,
le Festival acadien ne sera pas
le même sans l’aréna.»
Et Francine de préciser.
«C’est mon père Léonard Arsenault, qui était contremaître
lors de la construction de l’aréna. Il est mort quand mon fils
avait 3 ans», dit-elle, émue.
La responsabilité de présidente du comité de financement paraît lourde mais selon
la jeune femme, les autres membres du comité sont tellement
engagés que la tâche est plus
légère qu’on le croit. En plus, Jeanne Gallant compte les billets de 20 $ sous l'oeil attentif de
les gens se portent volontaire Guy Arsenault, président de la Commission de récrétation. H
pour organiser des activités.
Par exemple, le samedi 29 mai il y aura une soirée de musique avec Marcella et Patricia
Richard, Caroline Bernard et
AVIS
Rémi et Peter Arsenault à la
Légion de Wellington. «C’est
Le directeur général régional pour la Région du Golfe, ministère
eux qui se sont offerts pour
des Pêches et des Océans, par la présente, avise que les saisons
cette soirée. Notre rôle à nous
pour la pêche récréative du poisson de fond seront comme suit
c’est de coordonner. Parmi les
pour certaines eaux de la division 4T:
autres activités de financement
1) Toutes les eaux de la division 4T, sauf celles mentionnées ciqu’on aura, il y a le souper
dessous:
Richelieu du 15 mai. Chaque
année, ils font un encan silenFermées du 1 janvier jusqu’au 31 décembre.
cieux. Cette année, ils vont
2) Les eaux en deçà de 50 mètres de la division 4T adjacent au
nous offrir les profits de cet
littoral des Provinces du Québec, du Nouveau-Brunswick et à
encan. Il nous reste quelques
partir de la frontière Nouveau-Brunswick/Nouvelle-Écosse
articles de notre journée «2 à
jusqu’au quai de Auld’s Cove, comté de Guysborough, Nouvelle2» et nous allons les avoir en
Écosse et, du vieux quai de Creignish, comté d’Inverness, Nouvellevente lors de cet encan», dit
Écosse jusqu’à Cape North, comté de Victoria, Nouvelle-Écosse.
Francine.
Durant les semaines et les
Saison ouverte: Du 1 mai au 3 octobre 2010.
mois à venir, les activités de fiLimite de prise quotidienne: Les pêcheurs récréatifs seront permis
nancement vont se multiplier.
de prendre et de garder, en une seule journée, un total de quinze
Pour participer, il suffira d’être
(15) poissons de fond de toutes espèces mais aucune (0) rétention de
un peu attentif aux annonces.
morue, aiglefin, goberge ou flétan atlantique.
En plus, il ne faut pas oublier
Veuillez noter que le secteur entre le quai à Auld’s Cove et le
la réunion publique qui aura
vieux quai situé à Creignish est fermé à toute pêche récréative
lieu le mardi 11 mai à la cafétédu poisson de fond.
ria de l’école Évangéline.
3) La portion de la division 4T de l’embouchure de la
rivière Saguenay en amont d’une ligne reliant la Pointe Noire
(48º07’24’’N, 69º43’00’’O) à la Pointe Rouge (48º08’06’’N,
69º42’06’’O).
Saison ouverte: Du 1 mai au 3 octobre 2010.
Limite de prise quotidienne: Les pêcheurs récréatifs seront permis
de prendre et de garder, en une seule journée, un total de cinq (5)
poissons de fond de toutes espèces mais aucune (0) rétention de
flétan.
Voir l’Ordonnance de modification de la période de fermeture et
du contingent Région du Golfe 2010-036 faite le 30 avril 2010 et
pour de plus amples renseignements communiquez avec votre
agent des pêches local ou visitez le site Internet du ministère des
Pêches et des Océans, Région du Golfe, sous la rubrique Registre
d'ordonnance, à l'adresse http://www2.glf.dfo-mpo.gc.ca/fi-ip/indexf.php.
L’Ordonnance de modification de la période de fermeture et du
contingent de la Région du Québec, 2010-Q-002 est abrogée.
L’Ordonnance de modification de la période de fermeture et du
contingent, Région du Golfe 2010-036 entre en vigueur le 30 avril
2010 et demeure en vigueur jusqu’au 31 décembre 2010.
Les élèves de chaque classe de l'école Évangéline ont été invités à écrire des petits mots en
souvenir du Centre de récréation Évangéline. Les affiches ainsi créées ont été lues par des dizaines de personnes lors de l'activité «2 à 2» pour l'aréna.
Serge Thériault
Directeur général régional
Région du Golfe
Le 5 mai 2010 - La Voix Acadienne
•3
ÉDITORIAL
À VOUS LA PAROLE!
École contre école?
Et encore une fois,
bravo !
Par Jacinthe Laforest
Madame la Rédactrice,
J’ai eu la douleur de lire récemment un document qui circule parmi les parents des étudiants de
l’école Évangéline.
Ce document encourage les parents à protester contre l’expansion
de l’École-sur-Mer à Summerside,
pour inclure les années 7e à 9e.
Le contenu de ce «mémo urgent»,
rédigé sous le nom de la présidente
du Conseil de parents d'élèves de
l’école Évangéline, ressemble beaucoup à la façon d'écrire et de penser d'un auteur inconnu qui a propagé l'opposition francophone contre cette même école les années
passées. Pour cette raison, je suis
bien consciente de l'origine de ces
arguments par la manière dont ils
sont exprimés.
Si vous me le permettez, Madame, j’ai deux commentaires :
1) L’épanouissement d’une région francophone de l‘Īle ne peut
pas se faire en niant les droits des
E
ncore une fois, les habitants de la région Évangéline ont donné, et
encore plus que la dernière fois ! En effet, en février dernier, dans un
élan d’empathie pour les sinistrés d’Haïti, la région Évangéline s’était
mobilisée et avait recueilli pas moins de 13 500 $.
Dans un nouvel élan, cette fois-ci au profit de la communauté, les habitants de
la région ont donné plus de 20 000 $ vers la reconstruction de l’aréna. La générosité des gens est étonnante, que ce soit du point de vue monétaire, pour le
temps consacré à l’organisation et à la réalisation d’un événement qui a tenu
les gens réunis pendant 12 heures d’affilée.
Les artistes, les organismes de la communauté, les bénévoles, les jeunes, les
plus vieux, les gens d’affaires, tous ont contribué à faire de cette journée un
grand succès. Mentionnons que l’idée de cette nouvelle journée «2 à 2» est
venue du Conseil scolaire-communautaire Évangéline, qui a approché le
comité de financement. Ce dernier s’est empressé d’embarquer dans l’idée, et
l’événement de 12 heures s’est organisé en un temps record. Les artistes voulaient tous participer. Il est resté des listes d’attente.
L’intérêt pour le futur aréna est très grand et la Commission de récréation
Évangéline fait bien de tenir une première réunion publique d’information, afin
de tenir les gens au courant. Avec ce qu’ils donnent, ils méritent de participer
au processus décisionnel, dans la mesure du possible.
C’est étrange que pendant qu’à Abram-Village l’on construit en pensée un
aréna, à Baie-Egmont, l’on démolit une église. Le hasard fait parfois bien drôlement les choses. Mais c’est motivant de penser que sur les ruines mêmes de
l’église, l’on construira un parc en hommage aux anciens combattants et aussi,
espérons-le, en reconnaissance du patrimoine religieux de la paroisse. L’on
apprend à la toute dernière heure que l’on considère la possibilité de conserver
«intact» le dernier clocher, celui de droite (quand on est face à l’église) qui est encore debout.
Même si la réflexion qui suit n’est pas utile, nous savons maintenant que si
la région Évangéline avait su se mobiliser pour sauvegarder ce morceau de
patrimoine religieux et artistique, elle aurait pu le faire avec succès, aussi bien
que pour l’aréna. H
parents d’une autre région (et n’oublions pas que le droit d’une école dans sa propre communauté est
un droit garanti par la Charte canadienne des droits et libertés)
2) Si vous voulez publiquement
vous opposer à l’expansion de
l’École-sur-Mer, ayez le courage de
signer vos propres messages, comme je signe les miens.
Ces trois années passées, nous
avons reculé de vingt ans : notre
droit d’avoir des centres scolairescommunautaires – confirmé par la
Cour suprême du Canada – est nié
par le gouvernement Ghiz. Ceux qui
veulent opposer une de nos régions
contre une autre rendent notre situation encore pire. C’est en unité
et fierté que nous avons réussi
dans le passé. Et c’est en unité et
fierté que nous allons réussir face
aux défis d’aujourd’hui.
Veuillez agréer, Madame, l’expression de mes sentiments distingués.
Noëlla Arsenault H
- Caricature de la semaine -
Semaine de la protection civile
E
n cette Semaine de la protection civile, le procureur général Doug Currie encourage les Insulaires à bien préparer leur maison et leur famille en cas d’urgence.
Toute la semaine, le Bureau de la sécurité publique offrira des trousses d’urgence
de base. Pour avoir la chance de gagner l’un des prix quotidiens, les Insulaires n’ont qu’à
visiter le site Web www.peipublicsafety.ca et répondre au jeu-questionnaire, ou inscrire
leur adresse électronique pour recevoir des alertes, des conseils et des avis par courriel. Les personnes qui veulent en savoir davantage sur les activités du Bureau de la sécurité
publique, la préparation aux situations d’urgence ou les prix de la Semaine de la protection
civile peuvent visiter le site Web www.peipublicsafety.ca, envoyer un courriel à l’adresse
[email protected] ou composer le 894-0385. H
LA VOIX
Votre journal francophone
de l’Île-du-Prince-Édouard
ACADIENNE
5, Ave Maris Stella,
Summerside (Î.-P.-É.) C1N 6M9
Tél. : (902) 436-6005
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Journaliste : [email protected]
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• No. d’enregistrement 8286 •
«Nous reconnaissons l’aide du gouvernement du Canada par l’entremise du
Programme d’aide aux publications pour
nos dépenses d’envoi postal».
4•
«La mission de La Voix acadienne est de mettre
en évidence tous les secteurs de l'actualité de la
communauté acadienne et francophone de l'Î.-P.-É.»
Prix d'abonnement annuel à La VOIX ACADIENNE :
Directrice générale : MARCIA ENMAN
32 $ à l'Î.-P.-É. / 40 $ à l'extérieur de l'Î.-P.-É. / 125 $ aux États-Unis et outre-mer
Secrétaire comptable : LUCIE GALLANT
Je désire m'abonner, voici mes coordonnées
Rédactrice : Infographiste : jacinthe laforest
ALEXANDRE ROY
Correcteur d'épreuves : David le gallant
Collaborateurs : Impression : Danny Joncas
Monique arsenault
Acadie Presse
Nom : ______________________________________________
Adresse : ___________________________________________ ___________________________________________
Code postal :_________________________________________
Représentation au nationale par
Tirage : 1 000
(moyenne annuelle)
ISSN 1195-5066
La Voix Acadienne - Le 5 mai 2010
(no d'enregistrement : 4194802)
Tél. : 1-866-411-7486
COMMUNAUTÉ
Un grand anniversaire
se prépare à l’école Évangéline
L
Jacinthe Laforest
’école Évangéline a
presque 50 ans. C’est
en octobre 1960 que
l’école régionale Évangéline a
ouvert ses portes. Elle comptait
à ce moment-là 96 élèves de la
9e à la 11e année. Étant donné
qu’il n’y avait pas d’élèves en
12e année à l’ouverture de
l’école, la première remise des
diplômes a seulement eu lieu
en 1962.
À l’école Évangéline et dans
la communauté, l’on prépare les
célébrations pour souligner cet
accomplissement : 50 ans d’enseignement en français dans
une même école.
Un comité a été formé et a
tenu sa seconde rencontre le
jeudi 29 avril. «Nous prévoyons
commencer nos célébrations cet
été, lors de l’Exposition agricole et le Festival acadien de
la région Évangéline. Par la
suite, nous prévoyons six autres activités, qui nous emmèneront jusqu’à l’été 2011», a
expliqué Gilles Arsenault, membre du comité et directeur de
l’école.
Les activités vont s’échelonner ainsi. La rentrée scolaire
2010-2011, les fêtes de Noël,
une causerie en février 2011, un
spectacle au printemps 2011, la
50e remise des diplômes en juin
2011 et finalement, le grand
rassemblement Évangéline fin
juillet-début août, à l’été 2011.
L’école régionale, ouverte en
1960, était une école secondaire, de la 9e à la 12e année. En
1968, l’école consolidée, de la
1re à la 8e année, a été construite
et finalement, en 1978, les deux
écoles ont été réunies, créant
une grande école de la 1re à la
12e année. En septembre 2011,
cette école inclura également
les classes de maternelle.
«Ces célébrations s’adressent à toutes les personnes
qui ont été associées à l’école
Évangéline et pas seulement
aux diplômés. Nous souhaitons que toute le monde participe», disent les membres du
Quelques membres du comité en pleine réunion. Les détails seront annoncés au fur et à mesure
qu’ils se préciseront, pour assurer que tout le monde puisse participer.
comité.
Le comité est composé de
Gilles Arsenault, Angèle McCaie (du centre communautaire
Évangéline), de Monique Arsenault, Rita Arsenault, Odette
Cyr, Jeanne Gallant, Giselle
Bernard, de sa sœur Lisa Ar-
senault, de Lisa (Gallant) Arsenault, de Gabriel Arsenault,
Bernice Arsenault, Christine Arsenault et Raymond Bernard. H
Les arts en Acadie : Un avenir prometteur
L
Jacques Gallant
a crème de la crème
de la scène artistique
acadienne, d’Antonine Maillet à Pascal Lejeune,
en passant par Herménégilde
Chiasson à Marie-Philippe Bergeron, étaient tous d’accord sur
un même point lors de la Soirée des Éloizes samedi dernier
: que les arts en Acadie ont un
avenir bien prometteur.
Avec une relève de plus en
plus forte et présente dans des
domaines tels que la musique,
le théâtre, les arts visuels et la
littérature, les doyens et les
doyennes, tel Herménégilde
Chiasson, se permettent d’être
optimistes.
«Lorsque j’ai publié mon premier roman en 1974, je me retrouvais vraiment dans un
noyau. J’assistais à des lancements et je connaissais tout le
monde», a raconté l’auteur-artiste-dramaturge sur le tapis
rouge des Éloizes au théâtre
Capitol à Moncton. «Maintenant il y a tellement de gens
que je ne connais pas. Ça me
dit que l’avenir des arts en Acadie est assuré.»
Le dynamisme des artistes
porté le prix de Meilleur artiste de l’année en musique pour
son album Adélaïde, se dit réjoui de son expérience.
«J’ai vécu des rencontres inimaginables avec des gens comme Antonine Maillet. Je trouve que ce que l’on peut surtout
apprendre d’eux est leur générosité, et le fait qu’ils sont toujours restés vrais.»
membre de Radio Radio, explique que son groupe montre la
vraie facette de la musique en
Acadie. «La musique acadienne est trop politique. Éventuellement les organismes nous influencent et on vient à chanter
des causes. Radio Radio est politique dans le sens qu’on est
divertissant et jusqu’à présent
ça va très bien.»
Pascal Lejeune, qui a aussi
été finaliste pour le prix d’Artiste s’étant le plus illustré à
l’extérieur de l’Acadie, trouve
qu’aujourd’hui il y a une plus
grande ouverture dans le monde par rapport aux artistes acadiens. «Un Acadien, c’est presque exotique ailleurs. Donc le
plus important pour un artiste
acadien qui voyage à l’extérieur
est d’être lui-même, car juste ça
va grandement intéresser son
public.»
Le groupe néo-écossais Radio
Radio était finaliste pour leurs
spectacles à l’extérieur de l’Acadie, notamment à Montréal.
Dans un monde où la musique
acadienne est souvent stéréotypée comme étant plutôt traditionnelle, Alexandre Bilodeau,
La grande dame de la littérature acadienne, Antonine Maillet, a reçu lors de la Soirée des
Éloizes le Prix hommage pour
l’ensemble de son oeuvre. Plus
tôt sur le tapis rouge, elle avait
discuté de l’idée que souvent
on semble mettre plus l’accent
sur le Nouveau-Brunswick lorsqu’on traite des arts en Acadie.
«C’est certain que lorsqu’on
parle de l’Acadie on parle plus
du Nouveau-Brunswick parce
qu’ils sont plus nombreux, mais
il y a d’excellents artistes ailleurs. C’est comme lorsqu’on
parle du Canada français, on
parle du Québec, parce qu’ils
sont plus nombreux, pas nécessairement parce qu’ils sont les
meilleurs.»
Ce sont des sentiments parta-
À l’extérieur de l’Acadie Prix hommage
Antonine Maillet, récipiendaire
du prix Hommage 2010.
acadiens, jeunes et moins jeunes, a été célébré lors d’un
spectacle la veille intitulé «La
relève et la garde». Ce spectacle mettait en vedette Herménégilde Chiasson, Antonine
Maillet et Angèle Arsenault (la
«garde») et Marie-Philippe Bergeron, Kevin McIntyre, Annie
Blanchard et Pascal Lejeune (la
«relève»). Ce dernier, qui a rem-
gés par une ancienne récipiendaire du Prix hommage, Angèle
Arsenault. «Pour être peu nombreux, je trouve que les artistes acadiens de l’Île-du-PrinceÉdouard ont une grande visibilité. Par exemple, on a Vishtèn,
Gadelle, on a moi; on est toujours en grande demande et on
continue à se faire reconnaître.»
Le seul finaliste de la soirée
de l’Île-du-Prince-Édouard était
La Voix acadienne, dans la catégorie Soutien aux arts, pour sa
promotion du livre Pélagie et
Henriette d’Alice Richard.
«Je me sens honorée que La
Voix acadienne ait été en nomination. Être finaliste est une
bonne façon de montrer qu’on
fait de bonnes choses dans notre coin de l’Acadie», a souligné la directrice du journal,
Marcia Enman.
La soirée s’est clôturée avec
une prestation de l’interprète
québécoise Isabelle Boulay, qui
a annoncé la création du Prix de
l’Acadie du Québec, soit la reconnaissance d’un artiste québécois qui s’inspire de l’Acadie
dans son oeuvre. Ce prix sera
décerné pour la première fois
lors des prochaines Éloizes, qui
auront lieu en 2012 à Bathurst. H
Le 5 mai 2010 - La Voix Acadienne
•5
ARTS ET CULTURE
Coups de coeur
de la bibliothèque
L
Juanita Lewis
a journée de la terre
était célébrée le 22
avril. Même si cette
journée est passée, voici quelques suggestions sur l’environnement.
Pour les adultes : 250
gestes au quotidien pour
contrer les changements
climatiques
Ce documentaire est un livre
que l’on vient de recevoir comme nouveauté. L’auteur présente des idées d’achats et de
vacances écologiques ainsi que
la manière de conserver les ressources à la maison et au travail.
Pour les adolescents : Mu,
le feu sacré de la terre
C’est le premier tome de la
triologie du gardien. C’est un
roman de science-fiction mais
aussi un thriller. Dans ce livre,
le héros et ses amis combattent
pour sauver la terre de la destruction écologique.
Pour les enfants :
Benjamin plante un arbre
La tortue Benjamin est un
personnage très connu auprès
des enfants. Cet album présente la tortue Benjamin et ses amis
lorsqu’ils célèbrent la journée
de la terre en plantant des arbres.
En DVD : Dans une galaxie
près de chez vous 1
Ce DVD est une comédie de
science-fiction qui fait partie
d’une série québécoise diffusée
d’abord à la télévision. Dans
la première saison, sept cosmonautes cherchent une nouvelle
planète où déménager les humains car la terre est trop polluée.
Juanita Lewis tient la bibliothèque
J.-Henri-Blanchard. Les ouvrages
dont elle parle sont disponibles dans
les bibliothèques françaises de l’Île. H
Tournée littéraire
de François Gravel
L
’écrivain François Gravel sera à l’Île-du-Prince-Édouard les 10,
11 et 12 mai prochains, pour y
faire des présentations dans
les écoles françaises de la province. Le lundi 10 mai, il sera à
l’école Pierre-Chiasson à DeBlois puis à la bibliothèque publique d’Abram-Village.
Le 11 mai, il sera à l’école
Saint-Augustin le matin et en
après-midi, à la bibliothèque J.
Henri-Blanchard au Centre Belle-Alliance à Summerside. Finalement, le mercredi 12 mai,
François Gravel se rendra
d’abord à Fortune pour rencontrer les élèves de l’école LaBelle-Cloche et en après-midi,
il se rendra à la bibliothèque
Dr-J.-Edmond Arsenault au Carrefour de l’Isle-Saint-Jean. Les
présentations du matin commencent à 9 h et celles de l’aprèsmidi, à 13 h 30. Toutes durent
une heure.
Cette initiative des bibliothèques publiques de l’Île-du-Prin-
6•
Nouveau conseil pour
la Fédération culturelle
ce-Édouard, de la Commission
scolaire de langue française et
du Conseil des Arts du Canada
est gratuite pour tous. Le public pourra même lui poser
des questions au sujet de son
art, comment rédiger des histoires, comment trouver l’inspiration, etc.
«En littérature jeunesse, dit
François Gravel, il ne faut pas
niaiser avec le puck, parce que
les points viennent vite. En
peu d’espace, il faut des personnages crédibles, des descriptions, de l’action, que l’histoire
avance, sinon les jeunes ne se
rendent pas au bout. C’est difficile mais pas plus que d’écrire pour les adultes. Disons que
j’ai autant de peine au pouce
carré pour l’un comme pour
l’autre. Par contre, écrire pour
les jeunes me procure plus de
satisfaction.»
Auteur de six romans pour
adultes et de six livres pour
enfants, on lui décernait en
1990, le prix M. Christie pour
Zamboni, le Prix du Gouverneur
général, catégorie littérature
jeunesse, pour Deux heures et
demie avant Jasmine, en 1991,
ainsi que le prix Alvine-Bélisle
de l’Asted 1994, pour Klonk. H
La Voix Acadienne - Le 5 mai 2010
La Fédération culturelle de l’Île du-Prince-Édouard a fait du rattrapage dans ses assemblées
annuelles, le mercredi 28 avril à Rustico. En une soirée, les aga de 2007 et de 2008 ont été
bouclées. Une autre assemblée annuelle est prevue pour l’automne, afin de conclure l’année
2009-2010. Entretemps, un nouveau comité exécutif a été élu. Le nouveau président est
Stéphane Bouchard de Summerside, qui succède à Rita Schyle-Arsenault de Meadow Bank. La
vice-présidente est Lucie Bellemare, la nouvelle trésorière est Michelle Blanchard et la nouvelle secrétaire est Charline Tremblay. Les autres membres du conseil sont Monique Arsenault
pour Prince-Ouest, Béatrice Caillié pour Summerside-Miscouche, Suzanne René pour Souris, Marc
Sareault pour Charlottetown, Joyce Gill pour Rustico et Angèle McCaie pour Évangéline. De
gauche à droite, Monique Arsenault, Angèle McCaie, Marc Sareault, Stéphane Bouchard, Béatrice Caillié, Lucie Bellemare et Joyce Gill. H
Un mois d’avril occupé
pour le comité du parc scolaire
et communautaire
L
e comité de parents de
l’école François-Buote
pour un parc scolaire
et communautaire a été passablement occupé au mois d’avril.
Le comité a tenu une variété
d’activités de financement.
• Casino Richelieu : les membres du comité étaient les croupiers lors de la soirée du Casino
Richelieu. En jouant ce rôle, ils
ont recueilli un total de 876 $.
•Souper aux spaghetti et
vente de pâtisseries : cette activité avait lieu le vendredi 23
avril (la vente de pâtisseries s’est
poursuivie à l’école le lundi 26
avril) et a rapporté un total de
815 $.
•Vente de livres Scholastic : cette activité avait lieu les 23
et 24 avril, et elle a rapporté la
belle somme de 814 $ au profit
du parc.
•Clinique de course : Depuis quelques semaines, Chantal Basque, qui fait partie du
Lors de la vente de livres Scholastic, l’on voit Julie Duchesne
qui comptabilise les achats de Monique (Richard) Steele.
comité pour le parc, mène une
clinique de course. L’objectif
est que les participants fassent
la course de 5 km DeltaWare
le 19 juin. Les frais d’inscription à la clinique (460 $) ont été
versés pour aider à l’achat du
futur parc. (J.L.) H
ARTS ET CULTURE
L
Danny Boudreau sera en spectacle
au Festival de Charlottetown
’auteur, compositeur et
interprète acadien du
Nouveau-Brunswick,
Danny Boudreau, présentera
son spectacle intemporel au Festival de Charlottetown le samedi 7 août au Théâtre PortLaJoye du Carrefour de l’IsleSaint-Jean, dans le cadre d’une
coproduction.
«Tous les ans, le Festival de
Charlottetown célèbre la diversité et, tous les ans, nous sommes fiers de nous associer à
L
d’autres organismes culturels
de l’Île pour présenter des artistes de talent aux publics de
l’Î.-P.-É.», a déclaré David MacKenzie, directeur général du
Centre des arts de la Confédération. «En 2010, nous présenterons une grande programmation française et il est donc tout
naturel que nous entrions en
partenariat avec Le Carrefour.»
«Le Carrefour est heureux de
s’associer au Centre des arts de
la Confédération pour présen-
ter le spectacle de Danny Boudreau et ainsi, offrir à la population de l’Île et à ses visiteurs,
l’occasion d’entendre cet excellent musicien qui nous fera découvrir ou redécouvrir certains
des plus grands poètes de l’Acadie», a pour sa part commenté Emile Gallant, président du
Carrefour de l’Isle-Saint-Jean.
Danny Boudreau a partagé la
scène avec des artistes comme
Francis Cabrel, Zachary Richard,
Patrick Norman, Jean-François
Vernissage
de GénieArts au CAC
a participation à des
activités artistiques
joue un rôle primordial dans le développement de
la pensée critique. Telle est la
philosophie à la base de GénieArts, le plus important projet d’éducation au Canada
voué à l’amélioration de la vie
et des capacités d’apprentissage
des jeunes Canadiens en insérant les arts dans les programmes scolaires.
Les jeunes allient leur apprentissage de matières de base
comme les mathématiques, la
langue, les sciences sociales et
les sciences en utilisant une ou
plusieurs disciplines artistiques :
arts visuels, littérature, danse,
musique, théâtre et y trouvent
un contexte pour leurs propres
vies.
Cette année, quelque 545 élèves ont participé à des projets GénieArts à l’Île-du-PrinceÉdouard. Les élèves des écoles
Eliot River Elementary School,
Montague Consolidated School, Morell Consolidated School,
Sherwood Elementary School
et West Royalty Elementary
School ont réalisé des projets
allant de la sculpture à la fabrication de masque et à la
peinture.
Certaines de leurs œuvres
sont présentement exposées au
Musée d’art du Centre de la
Confédération. La coordinatrice
de l’exposition GénieArts est
Becka Viau, professeur d’arts
visuels au Musée. L’exposition
sera en montre du 9 au 23 mai
et le vernissage aura lieu le 12
mai, à 19 h, au Musée. Le public y est invité.
GénieArts Î.-P.-É. est un partenariat provincial qui regroupe le ministère de l’Éducation
et du Développement de la petite enfance, le ministère du
Tourisme et de la Culture, le
Centre des arts de la Confédération, la Commission scolaire
de langue française, la Com-
mission scolaire de l’Ouest, la
Commission scolaire de l’Est,
le Conseil des arts de l’Î.-P.-É.,
le PEI Crafts Council, l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard,
la Fédération culturelle de l’Îledu-Prince-Édouard, l’Atlantic
Technology Centre et le Centre
Eptek. H
Réunion publique pour le Centre
de récréation Évangéline
Il y aura une réunion publique
le mardi 11 mai à 19 h à la cafétéria
du Centre d’éducation Évangéline à Abram-Village
pour donner de l’information au sujet du plan de construction
du nouveau Centre de récréation Évangéline.
La bienvenue à tous.
AVIS
Le directeur général régional pour la Région Golfe, ministère des
Pêches et des Océans par la présente avise que les ordonnances
de modification de la période de fermeture, Région du Golfe,
1999-030, 1999-031, 2000-175, 2005-038 et 2009-051, sont
par la présente abrogées. Les sites de collection du naissain du
pétoncle et d’ensemencement du pétoncle situés dans le détroit de
Northumberland sont maintenant ouverts.
Voir l’Ordonnance de modification de la période de fermeture,
Région du Golfe 2010-035, faite le 29 avril 2010, et pour de plus
amples renseignements communiquez avec votre agent des pêches
local ou visitez le site Internet du ministère des Pêches et des
Océans, Région du Golfe, sous la rubrique Registre d'ordonnance,
à l'adresse http://www.glf.dfo-mpo.gc.ca/fi-ip/index-f.php.
G.A. Chouinard
Directeur général régional intérimaire
Région du Golfe
Breau et Wilfred Lebouthillier.
Il a fait de nombreuses tournées en Europe, en Afrique et au
Québec, séduisant le public
avec sa voix riche et ses mélodies et paroles bien tournées.
Dans ses spectacles, Danny
Boudreau crée une ambiance
très intime, faisant ressortir la
beauté des paroles et des mélodies par la chaleur de sa voix et
de sa guitare. Pour ce spectacle
du 7 août, Danny Boudreau interprétera des chansons de son
plus récent CD, Mes Légendes,
dans lequel il rend hommage
aux poètes acadiens.
En 2008, il a eu l’honneur de
composer et d’enregistrer la
chanson thème du 400e anniversaire de la ville de Québec,
chanson que la Jeune Compagnie du Centre de la Confédération interprétait au début de
son spectacle de 2008, Québec
à la carte.
Danny Boudreau sera en spectacle en théâtre au Carrefour
de l’Isle-Saint-Jean le samedi
7 août, à 19 h 30. Les billets
se vendent 12 $ et ils sont
disponibles à la billetterie du
Centre des arts de la Confédération, au 1-800-565-0278
et en ligne à www.charlottetownfestival.com. H
AVIS
Le directeur général régional pour la Région du Golfe, ministère
des Pêches et des Océans, par la présente, avise les pêcheurs des
changements suivants pour la pêche au homard pour les zones de
pêche du homard 26A et 26B.
La pêche du homard pour la zone de pêche du homard
26A sera ouverte à partir de 06h00 le 30 avril jusqu’à
24h00 le 30 juin 2010, sauf dans cette portion de la zone
de pêche du homard 26A (de Prim Point au quai Victoria)
où la saison ouverte sera de 06h00 le 7 mai jusqu’à 24h00
le 7 juillet 2010.
La pêche du homard pour la zone de pêche du homard
26B sera ouverte à partir de 06h00 le 30 avril jusqu’à
24h00 le 30 juin 2010, sauf dans cette portion de la zone
de pêche du homard 26B (connu comme 26B Nord sauf
les eaux du havre de Chéticamp qui demeurent fermées
pour la pêche au homard) où la saison ouverte sera de
06h00 le 1 mai jusqu’à 24h00 le 30 juin 2010.
Les eaux du havre de Chéticamp, à partir d’une ligne
tracée du havre de La Digue jusqu’à l’Île de Chéticamp,
seront fermées du 1 janvier au 31 décembre.
Voir l’Ordonnance de modification de la période de fermeture
Région du Golfe 2010-037, faite le 30 avril 2010, ou communiquez avec votre agent des pêches local pour de plus amples
renseignements ou visitez le site Internet du ministère des Pêches
et des Océans, Région du Golfe, sous la rubrique Registre
d'ordonnance, à l'adresse suivante : http://www2.glf.dfo-mpo.gc.ca/
fi-ip/index-f.php.
L'Ordonnance de modification de la période de fermeture Région
du Golfe 2010-037 sera en vigueur à compter du 30 avril 2010, et
demeure en vigueur, sauf abrogation ultérieure.
L’Ordonnance de modification de la période de fermeture Région
du golfe, 2010-034 est abrogée.
Serge Thériault
Directeur général régional
Région du Golfe
Le 5 mai 2010 - La Voix Acadienne
•7
AFFAIRES
Les jeunes recueillent des fonds pour combattre
le cancer «À cause ça compte»
S
ept étudiants de la 11e
et la 12e années de
l’école Évangéline qui
participent à un programme de
développement
entrepreneurial viennent de mettre sur pied
une entreprise pour vendre des
ticheurtes lors du mini Relais
pour la vie, qui aura lieu sur
la piste de l’école le vendredi
4 juin de 18 h à 24 h. (Les inscriptions débutent à 17 h.)
Cependant, contrairement aux
entreprises ordinaires, celle-ci
donne 100 % de ses profits à
une cause importante – la Société canadienne du cancer.
Marina Sanford, porte-parole étudiante du projet, expli-
que qu’on a nommé l’entreprise
«À cause ça compte». La raison
du choix de ce nom s’explique
par lui-même – parce que chaque petite action, chaque petite contribution, fait une différence dans le combat contre
cette maladie si grave. Le slogan de l’entreprise est «Petite
communauté… grande différence».
«C'est un projet qui passionne toute notre équipe. Nous
avons tous été touchés par le
cancer, d'une manière ou d'une
autre, et nous voulons tous
faire notre part pour amener
une fin à cette maladie, une
fois pour toutes», signale Mlle
Prix Acadie-Québec
Appel de candidatures 2010
Le Bureau du Québec dans les Provinces atlantiques et la Société Nationale de
l’Acadie sollicitent des candidatures pour le Prix Acadie-Québec 2010.
Les dossiers de mise en candidature doivent contenir les documents suivants :
• une lettre de motivation faisant nettement ressortir le caractère exceptionnel de la
contribution de la personne ou de l’organisme et soulignant l’impact que ce dernier a eu
sur le développement et la consolidation des relations Acadie-Québec;
• s’il s’agit d’une personne, un curriculum vitae et / ou des notes biographiques;
• s’il s’agit d’un organisme, une description de son rôle, sa mission, son mandat, ses
objectifs, ses réalisations;
• les coordonnées complètes de la personne ou de l’organisme
Sanford.
Les ticheurtes rouges, munis
d’un cœur, de colombes et du
slogan, se vendront 15 $ chacun surtout lors de la soirée du
mini Relais. Cependant, on peut
s’en procurer un à l’avance –
de la grandeur enfant ou adulte de son choix – en plaçant
sa commande sur le site Web
de l’entreprise www.acauseca
compte.webs.com ou en envoyant un courriel à [email protected].
Le groupe a déjà commencé
à vendre les chandails – aux
membres de leurs familles, à
leurs amis ainsi qu’à des gens
qui ont été affectés par le cancer. D’autres activités de vente
sont prévues au cours des prochaines semaines; on les vendra à une table à l’entrée de
la Coopérative de Wellington,
lors d’une vente à l’école ainsi
que pendant une conférence de
développement professionnel
d’enseignants de langue française qui aura lieu à l’école le 7
mai.
La cause a reçu un bon coup
de pouce lorsque le directeur
de l’école a décidé d’acheter
un ticheurtes pour chacun des
47 employés de l’école.
Nathan Brown, à gauche, Melissa Arsenault et Jared Arsenault
se comptent parmi les sept étudiants du secondaire de l’école Évangéline qui sont fondateurs de l’entreprise «À cause
ça compte». Leurs objectifs : vendre des ticheurtes rouges et
verser tous les profits à la Société canadienne du cancer.
L’entreprise «À cause ça
compte» a été fondée comme activité de groupe du programme
«Une entreprise étudiante» de
Jeunes entreprises (Junior Achievement). Ce programme fait
partie intégrante de la classe
d’entrepreneuriat de l’école secondaire et est donc livré pendant les heures de classe, depuis février, par l’enseignante Josée Babineau. Une fois par
Les candidatures sont évaluées par un jury composé de membres de la Commission de
concertation Acadie-Québec.
Le Mot de la semaine
Veuillez faire parvenir vos dossiers à l’un des organismes suivants avant le 15 mai 2010
(le cachet de la poste en faisant foi) :
Bureau du Québec
dans les Provinces atlantiques
Société Nationale de l’Acadie
307, rue Amirault
Dieppe (Nouveau-Brunswick) E1A 1G1
Tél. : 506 853-0404
Téléc. : 506 853-0400
Courriel : [email protected]
Site web : www.snacadie.org
153977g-1
777, rue Main, bureau 510
Moncton (Nouveau-Brunswick) E1C 1E9
Tél. : 506 857-9851
Téléc. : 506 857-9883
Courriel : [email protected]
Site web: www.saic.gouv.qc.ca/bureauduquebec
Le mot de la semaine se trouve dans l'article «Brown
propose une meilleure organisation du stationnement et
des transports publics» à la page 9 du journal. Le mot est
«parcomètre» et c'est l'appareil qui mesure la durée
de stationnement d'une automobile. On met de la monnaie
dans le parcomètre pour payer le temps de stationnement,
normalement dans des villes
semaine, la personne ressource Jeunes entreprises, Christine
Arsenault, agente de développement RDÉE Î.-P.-É., vient à
l’école pour livrer une portion
du programme. Entre autres,
elle les a aidés à développer leur
idée d’entreprise et leur plan
d’affaires.
«Je suis tellement heureuse de voir que les jeunes sont si
dévoués à cette cause, qui nous
touche tous car chacun de nous
a certainement connu quelqu’un qui a souffert du cancer
ou qui est décédé de cette maladie», signale Christine Arsenault. « Ça me réchauffe bien
le cœur de voir la passion de
ces jeunes.»
Les membres fondateurs de
l’entreprise sont Nathan Brown,
Mélissa Arsenault, Jared Arsenault, Nicole Arsenault, Diane
Irakozé, Alexis Gallant et Marina Sanford. H
L’Association de la presse francophone (APF)
remercie tous ses partenaires qui ont contribué
au succès de la première édition de son Congrès
jeunesse, du 26 au 28 mars dernier, à Ottawa.
RTICIPANTS ORIGINAIRES
PA
DE
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AI
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NQ
CI
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GRÂCE À VOUS,
RTICIPER À L’ÉVÈNEMENT.
PA
PU
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NA
CA
AU
T
DE PARTOU
L’APF remercie également les conférenciers et les invités du Congrès qui ont permis au réseau de l’APF de mieux comprendre les besoins
de la jeunesse et de définir les meilleurs moyens d’y répondre.
8•
La Voix Acadienne - Le 5 mai 2010
POLITIQUE
Kurt Hughes aime
son travail de page
à Province House
Jacinthe Laforest
K
urt Hughes, en
12e année à l’école
François-Buote, était
page à l’Assemblée législative
depuis l’automne 2009, lorsque
les travaux se sont ouverts. Le
vendredi 23 avril, il était là
pour entendre la lecture du
budget. Il apportait café, jus et
messages aux députés et ministres qui demandaient son assistance.
«Le budget, c’était un peu
long mais c’était nécessaire je
suppose pour savoir ce qu’il
y avait dedans», dit le jeune
homme, une fois de retour à
son école.
Les pages, explique Kurt Hughes, aident au bon fonctionnement du Parlement. Ils s'assurent que les députés et ministres
n’ont pas à se lever eux mêmes
pour aller se chercher à boire,
ou pour transmettre leurs messages. «Nous transmettons les
messages, nous faisons des copies de documents, nous apportons des boissons, du café,
de l’eau, des jus. C’est intéressant car on entend tout ce qui
se passe. J’étais là lorsqu’ils
ont parlé de la loi sur les cartes
pour cadeaux. D’après moi, on
n’a pas besoin de cartes pour
cadeaux. Je travaille chez Subway et les clients croient qu’il
leur reste de l’argent sur leur
Kurt Hughes porte fièrement
l’habit des pages de l’Assemblée législative.
carte alors qu’il ne reste rien.
Et ils n’ont pas d’argent pour
payer», explique le jeune homme.
Chaque semaine durant les
travaux parlementaires, Kurt
passe huit heures de travail
comme page. «Pour mon école,
ça va, mes profs me donnent
les travaux à faire et je suis capable de rattraper. Je n’ai pas
de difficulté en classe. Cela
m’intéressait de faire ce travail
car dans notre cours de sciences humaines, nous voyons
comment fonctionne le gouvernement. Je voulais voir par
moi-même. Je trouve intéressant d’être là lorsqu’ils prennent certaines décisions.» H
Brown propose une meilleure
organisation du stationnement
et des transports publics
L
e candidat à la mairie
de Charlottetown Philip Brown affirme qu’il
faut entreprendre une étude
globale des questions de stationnement et de transport en
commun afin de remédier à
ce qu’il qualifie de problèmes
croissants pour les automobilistes et les utilisateurs du transport en commun.
«Les coûts des parcomètres
ont augmenté, il y a au moins
trois structures tarifaires différentes dans les garages aériens
et les gens sont encore confus
quant à l’itinéraire et l’horaire des autobus», explique M.
Brown. «Les problèmes sont
aggravés par les décisions prises en réaction ou de façon
ponctuelle. Les gens ont besoin
de mieux que cela et ils méritent mieux.»
M. Brown dit que les récentes hausses du coût de stationnement aux parcomètres découlent d’une recommandation de
la Charlottetown Area Development Corporation d’augmenter
les coûts dans ses trois garages
aériens, hausse qui a entraîné
celle des parcomètres. Malgré
une augmentation des revenus
de la ville, on a fait aucun effort pour améliorer la question
du stationnement et entrepris
aucune nouvelle initiative pour
encourager les gens à adopter
le transport en commun.
Avis de nomination
Lisa Baiton
Vice-présidente, Relations avec les intéressés et les gouvernements
David F. Denison, président et chef de la direction de l’Office d’investissement du RPC,
est heureux d’annoncer la nomination de Lisa Baiton au poste de vice-présidente, Relations
avec les intéressés et les gouvernements.
Mme Baiton compte plus de 20 ans d’expérience comme cadre supérieur dans des postes à
responsabilité croissante des secteurs public et privé. Plus récemment, elle occupait le
poste de vice-présidente aux relations avec les gouvernements chez Environics
Communications Inc. Auparavant, Mme Baiton a occupé des postes de direction auprès de
ministres et d’un premier ministre dans trois gouvernements (Saskatchewan, fédéral et
Ontario) ainsi qu’à l’Association des banquiers canadiens.
Mme Baiton a obtenu un B.A. en sciences politiques à l’Université de la Saskatchewan et une M.B.A. de la Kellogg
School of Management (Université Northwestern) et de la Schulich School of Business (Université York), et a achevé un
programme de cours à option à la Hong Kong University of Science and Technology.
L’Office d’investissement du RPC est un organisme de gestion de placements professionnel qui place, pour le compte
de 17 millions de cotisants et de bénéficiaires canadiens, les fonds dont le Régime de pensions du Canada (RPC) n’a pas
besoin pour verser les prestations de retraite courantes. Afin de diversifier le portefeuille, l’Office investit dans des
actions de sociétés cotées en Bourse, des actions de sociétés fermées, des biens immobiliers, des obligations indexées
sur l’inflation, des infrastructures et des titres à revenu fixe. L’Office, dont la gouvernance et la gestion sont distinctes
de celles du RPC, n’a pas de lien de dépendance avec les gouvernements. Il a son siège social à Toronto et compte des
bureaux à Londres et à Hong Kong. Au 31 décembre 2009, la caisse du RPC s’élevait à 123,9 milliards de dollars. Pour
obtenir de plus amples renseignements, consultez le www.oirpc.com.
«En tant que maire, j’entreprendrais une étude exhaustive de ces questions pour régler
les problèmes de stationnement
à Charlottetown et pour faciliter l’utilisation du transport en
commun», dit M. Brown. «Les
solutions à chacun de ces problèmes vont de pair et une étude donnerait une orientation
claire quant à la façon de résoudre ce problème croissant qui
affecte tous les résidents et toutes les entreprises de la ville.»
M. Brown dit qu’il faut également faire des efforts pour
aider à résoudre le problème de
la congestion de plus en plus
grande sur certaines rues de
la ville, tout particulièrement
celles qui mènent au centre-vil-
le et aux régions avoisinantes.
«Le fait de simplifier l’accès au
transport en commun fait partie de la solution», explique-til. Le fait d’améliorer le débit
de la circulation dans les artères principales permettrait aussi
au gens de mieux se déplacer.»
M. Brown dit que Charlottetown doit travailler en vue
d’établir un plan global pour
résoudre les questions de stationnement et de transport en
commun. «Nous avons besoin
d’un plan à long terme, pratique et exploitable pour remédier efficacement à chacune de
ces questions de manière globale. Ce serait un des premiers
projets que j’entreprendrais en
tant que maire», conclut-il. H
AVIS
Le directeur général régional pour la Région du Golfe, ministère
des Pêches et Océans, par la présente, avise les pêcheurs que la
saison et la limite de taille pour la pêche du pétoncle dans la zone
de pêche du pétoncle 22 sera comme suit :
Zone de pêche du pétoncle 22
Sera ouverte à partir de 06h00 le 3 mai jusqu’à 18h00 le
5 juin 2010. La pêche sera permise chaque jour de 06h00
jusqu’à 18h00 seulement, sauf les dimanches quand la pêche
sera fermée.
La moyenne de compte de chair de pétoncle permise est de
44 chairs de pétoncle pour faire 500 grammes.
La pêche du pétoncle est interdite dans la zone de pêche du
pétoncle 22 à l’intérieur d’une zone tampon de 6 brasses adjacente
à la province du Nouveau-Brunswick et de l’Île-du-PrinceÉdouard. La pêche du pétoncle est aussi interdite dans la zone
de pêche du pétoncle 22 dans les eaux communément appelées le
secteur fermé du pont de la Confédération.
Note : Lorsque la délimitation géographique d’un secteur est
déterminée en latitude et longitude, ces points sont basés sur
un système de référence géodésique nord-américain 1927. Les
positions sont exprimées en degrés, en minutes et en secondes.
Voir l'Ordonnance de modification de la période de fermeture et
limite de taille Région du Golfe 2010-038 faite le 30 avril 2010,
ou communiquez avec votre agent des pêches local pour les
coordonnées géographiques exactes des zones tampon et de la
fermeture du pont de la Confédération, ou visitez le site Internet
du ministère des Pêches et des Océans, Région du Golfe, sous la
rubrique Registre d'ordonnance, à l'adresse suivante: http://www2.
glf.dfo-mpo.gc.ca/fi-ip/index-f.php.
L'Ordonnance de modification de la période de fermeture et la
limite de taille Région du Golfe 2010-038 entrera en vigueur le
30 avril 2010 et demeure en vigueur jusqu'au 31 décembre 2010,
date à laquelle la date de fermeture sera portée à la période de
fermeture comme elle est indiquée dans l'annexe XVI dudit
règlement.
Serge Thériault
Directeur général régional
Région du Golfe
Le 5 mai 2010 - La Voix Acadienne
•9
ARTS ET CULTURE
Le Concours d’art oratoire de CPF
couronne ses gagnants
L
Jacinthe Laforest
’organisme Canadian
Parents for French
tient chaque année
son concours d’art oratoire. Le
samedi 24 avril à Charlottetown, quatre élèves des programmes d’immersion, d’immersion tardive, de français de
base et de français de base augmenté, ont reçu leur certificat
de première place. Ces quatre
élèves participeront au concours
national dans leur catégorie
respective, à Ottawa en mai.
Depuis quelques années, le
concours a de la difficulté à recruter des participants. Cette
année, on a été près d’annuler
car on manquait d’inscription.
Mais à la toute dernière minute, des jeunes se sont inscrits en
nombre suffisant. Puis, il y a eu
des désistements et la journée
même du concours, trois élèves
ne se sont pas présentés.
«Nous faisons pourtant beaucoup de promotion et les prix
sont très intéressants. Il y a des
bourses d’études, des cadeaux
en argent, des prix de présence et de participation. Et c’est
très éducatif. Nous ne comprenons pas pourquoi nous avons
si peu de participation», dit
Dottie Daly, qui coordonnait
l’événement pour la seconde
année consécutive.
Une enseignante d’immersion à Montague, Peggy Flynn,
accompagnait deux de ses élè-
ves au concours. «J’ai fait de
la promotion, mais je crois que
les élèves ont tout simplement
peur de parler en public. Pourtant, je les aide à monter leur
présentation, avec un peu de
coaching», dit Peggy Flynn.
Jamie Dowling de l’école
Three Oaks à Summerside a
mérité le premier prix dans la
catégorie du français de base
augmenté. Elle s’exprime dans
un français surprenant pour
une élève issue du programme
de français de base, car elle a
séjourné plusieurs mois en
France en 2008 dans le cadre
d’un programme d’échange étudiant (Programme Internationaux d’échange : PIE). «Dottie
est venue à notre école et j’ai
trouvé que le concours semblait
intéressant», dit la jeune femme.
Johna Spenser de l’école secondaire de Souris a mérité le
premier prix dans la catégorie
français de base, pour sa présentation. «Je suis née en Colombie-Britannique et j’ai eu
du français à la maternelle et à
toutes mes années, jusqu’à
maintenant. Je voulais m’inscrire pour l’expérience, et j’ai
trouvé que c’était positif. Les
juges étaient gentils», dit la jeune femme. Les deux autres
gagnantes étaient Chelsea Mills
et Emily MacDonald.
Les trois juges étaient Dominique Chouinard, Isabelle
Dasylva-Gill et la juge en chef,
Brenda Bergen. Cette dernière
De gauche à droite, la juge en chef Brenda Bergen, Chelsea Mills de Three Oaks, Jamie Dowling de Three Oaks, Emily MacDonald de Bluefield, Johna Spencer de Souris et la coordonnatrice
pour CPF, Dottie Daly.
a créé le groupe Toast Master
Franco-Énergie qui se rencontrait régulièrement au Carrefour
de l’Isle-Saint-Jean. Les rencontres ont maintenant lieu dans
l’immeuble Jean Canfield et
sont ouvertes à tous.
Brenda a donné plusieurs
conseils aux jeunes orateurs,
notamment, sur le langage corporel, la façon de se tenir. Elle
leur a aussi recommandé de
pratiquer sans cartes. «Ce sont
des béquiles et avec un effort,
vous allez constater que vous
n’en avez pas besoin.»
Dominique Chouinard et Isabelle Dasylva-Gill ont toutes
deux fait partie de l’organisation Toast Master. Domini-
que Chouinard travaille dans
le domaine des communications
et adore écrire des discours,
même pour d’autres personnes.
Elle a insisté dans ses commentaires sur certaines variables
qu’il faut considérer lorsqu’on
prépare une présentation orale. «Il faut tenir compte de la
nature de l’événement, de l’endroit où vous serez, de l’auditoire que vous aurez. Mais le plus
important, c’est d’être authentique. Choisissez un sujet, un
vocabulaire et des expressions
avec lesquels vous êtes à l’aise.»
Isabelle, traductrice au gouvernement provincial, a quant
à elle mis l’accent sur le contact
visuel, le sourire, l’expression
faciale. «C’est important de
garder le contact avec l’auditoire et de l’observer car il nous
dit si nous devons changer de
ton ou nous ajuster d’une façon
ou d’une autre.»
L’édition 2011 du Concours
d’art oratoire n’est pas assurée.
Claude Parent, président sortant de Canadian Parents for
French et Gilles Benoit, directeur général de la Commission
scolaire de langue française,
sont tous deux d’avis que le
concours est une très bonne occasion d’apprentissage pour les
élèves. Le problème c’est qu’il
se fait sur une base volontaire
et ne figure pas au programme
d'études. H
Les Évargués sont de retour
E
Lors de la première répétition, le soir du 29 avril à la salle paroissiale de Mont-Carmel, on voit
de gauche à droite, Edmond Gallant, Aldine Richard, Camille Richard, Noël Gallant, Léo Gallant,
Adrien Arsenault, Austin Poirier, Yvette Poirier, Erma Gallant, Claudette Gallant et Zita Arsenault.
Absents de la photo : Melvin Gallant et Marcella Poirier.
10 •
La Voix Acadienne - Le 5 mai 2010
Jacinthe Laforest
n 2008, ils ont offert
«La classe d’autrefois». En 2009, ils ont
joué «La graduation et un mariage». Ils sont de retour cette
année, mais cette fois, ils ont un
nom. La troupe s’appelle Les
Évargués, et les 13 comédiens
vont présenter le dimanche 9
mai, soir de la fête des Mères,
une pièce intitulée «Des concours et une opération».
Sans qu’on sache trop de détails, il a été confirmé que des
personnalités très connues seront sur la scène. Il y aura notamment la femme de Tiger
Woods et Céline Dion. Les Évargués ont dû négocier très serré.
Mais pour rapporter des profits à la paroisse de Mont-Carmel, ils sont prêts à tout.
La pièce de théâtre a été écrite par Aldine Richard, assistée de
Noël Gallant. Vu que la représentation locale (la seule avant
de partir en tournée mondiale)
aura lieu le soir de la fête des
Mères, Aldine Richard a composé une chanson spéciale pour
l’occasion. Également, Edmond
Gallant et sa femme Zita ont
composé une chanson thème pour la troupe Les Évargués. L’on pourra entendre ces
chanson en première mondiale
le 9 mai.
Les billets pour la représentation sont de 5 $ par adulte,
3 $ pour les enfants d’âge scolaire et gratuit pour les petits.
Il y aura également un tirage
50/50, une vente de pâtisserie
et une cantine. Tous les profits
seront versés à la paroisse Notre-Dame-du-Mont-Carmel. H
ÉDUCATION
Plus de 110 élèves de quatre écoles participent à un forum tout en français
Le Français pour l’avenir et pour maintenant
L
Jacinthe Laforest
e forum provincial
Le Français pour
l’avenir a eu lieu le
mardi 27 avril sur le campus
de l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard. Plus de 110 élèves
de la 11e année et quelques-uns
de la 12e année de quatre écoles
secondaires de la portion orientale de la province y ont pris
part.
Ryan Cassidy et Melissa Harwood de la 11e année de l’école
Colonel Gray étaient tous deux
bien contents de la journée.
«C’est différent de la salle de
classe», ont-ils dit. L’un des enseignants qui les accompagnait,
Gary Connelly, croit que l’expérience a été bonne pour eux.
«Ils ont parlé français toute la
journée», dit-il.
Les coordonnateurs du forum avaient prévu pour les
participants une liste de sujets
parmi lesquels ils devaient choisir un thème pour leurs discussions en groupe. À la table de
Carolyn Chaisson de Colonel
Gray, il était question d’estime
de soi, de comment les autres
nous jugent. «Nous avons trouvé que ce que les autres pensent
et disent de nous n’était pas
important», a dit la jeune fille.
Eli Kassouf de l’école François-Buote a trouvé sa journée
vraiment très agréable. «C’était
bien organisé, tout le monde a
participé et les sujets de discussion étaient intéressants. Dans
notre groupe, nous avons discuté de l’interdiction des téléphones cellulaires à l’école et
des sites Web dont l’accès est
bloqué. Nous sommes d’accord
avec l’interdiction des téléphones cellulaires. Pour les sites
Web, comme Facebook, nous
aimerions y avoir accès.»
À une autre table, Rebecca
Sanderson de l’école Bluefield préparait une affiche afin
d’agrémenter la présentation
orale qu’elle ferait dans quelques minutes. «Notre sujet c’est
l’utilisation des animaux pour
tester des produits. Nous trouvons que ce n’est pas correct
car les animaux ne peuvent
pas dire non, Ils n’ont pas le
choix», dit la jeune ambassatrice
du français.
Raeanne Buckland de la 12e
année à l’école La-Belle-Cloche
a trouvé sa journée très intéressante. «Notre sujet était l’estime de soi, les médias et le
bénévolat. Moi je fais du bénévolat à l’école, dans la communauté et pour l’église. Je compte les heures que je fais pour la
bourse à la fin de l’année mais je
ferais du bénévolat même sans
cela», insiste la jeune femme.
Le Français pour l’avenir est
un mouvement qui comporte
plusieurs étapes. Les forums
provinciaux (appelés forums locaux) ne sont qu’une partie de
l’aventure. Il y a aussi des jeunes qui sont des ambassadeurs
du français. En février dernier, une trentaine de jeunes du
pays entier s'est réunie à Halifax pour la rencontre nationale
des ambassadeurs. Deux jeunes de l’Île étaient présents,
dont Camille Brunet de l’école
François-Buote.
«J’ai été sélectionnée un
peu par hasard et je ne savais
Le groupe de Rebecca Sanderson de l'école Bluefield présente son travail sur les animaux et les
tests de laboratoire. Chaque groupe a présenté ses réflexions sur scène.
pas du tout à quoi m’attendre.
Une fois rendue là, j’ai découvert des jeunes qui étaient très
motivés, comme moi, par le français. Nous avons raconté nos
situations respectives dans nos
écoles, comment nous vivions
la réalité du français. J’ai découvert des jeunes qui avaient
l’ambition de vivre en français.
J’ai été étonnée de cela.»
Camille Brunet restera ambassadrice du français jusqu’en
décembre 2010. À ce titre, elle
s’est engagée à écrire un article sur son expérience à Halifax ainsi qu’à faire des présentations dans son école. «À mon
école, je trouve qu’on parle
beaucoup l’anglais. Je pense
que nous pourrions nous amé-
Grâce à la participation d’un groupe de Jeunesse Acadienne, le Forum s’est terminé sur une
note active avec une petite chanson mimée qui a su délier les bras, les jambes et les têtes des
participants. Pendant quelques minutes, tout le monde travaillait à la manufacture et s’appelait
Arthur.
liorer sur ce point. Je pense
que la plupart des jeunes ne
réalisent pas d'intérêt de maîtriser le français», dit-elle.
Le comité organisateur du
forum Le Français pour l’avenir à l’Île était composé de
Anastasia DesRoches (coordonnatrice), Miles Turnbull de
UPEI, Gail Lecky de Canadian Parents for French, Nicole
Noonan de Jeunesse Acadienne,
Lucille Fontaine et Véronica
D’Entremont du ministère de
l’Éducation. Cette dernière explique que les objectifs fixés
pour la journée ont été atteints.
«Pour la formule cette année,
nous avons opté pour une participation plus active que passive. Nous avons mélangé les
élèves des différentes écoles, et
d’après ce que nous avons observé, les jeunes étaient à l’aise
et se sont bien amusés, en français», a lancé Mme D’Entremont.
L’ambassadrice du français, Camille Brunet de l’école FrançoisBuote, à côté de Brandon Williams de Colonel Gray. H
Le 5 mai 2010 - La Voix Acadienne
• 11
PATRIMOINE
À bord des bateaux à glace
(NDLR) Catherine MacDonald est une élève de 8e année à l’école François-Buote. Il y a quelque temps, elle a préparé un exposé
en vue de le présenter au concours d’art oratoire qui avait justement lieu le 24 avril. Or, cette année, le concours était seulement ouvert aux élèves de 11e et de 12e année. Catherine a
donc choisi de publier son texte dans La Voix acadienne. Voici
le texte de Catherine MacDonald.
Q
uelques siècles passés, il était impossible de quitter l’Îledu-Prince-Édouard en hiver.
Au XIXe siècle, il n’y avait ni
pont, ni avion, ni traversier, ni
brise-glace. Le mode de transport le plus rapide et efficace
était les bateaux à glace. Un
passage régulier hebdomadaire
de Cap Traverse à Cap Tormentine était la seule connexion
de l’Île au reste du Canada.
Les bateaux emmenaient du
courrier et des passagers sur
les flots glacés de novembre à
avril.
C’est le gouverneur Walter
Patterson qui a eu l’idée d’utiliser des bateaux qui pourraient
emporter le courrier jusqu’à
Halifax durant la saison glacée
de l’hiver. Personne ne pensait
que c’était une bonne idée, mais
après un certain temps, de plus
en plus de gens ont compris
l’utilité d’un service hivernal.
De cette façon, les Insulaires
n’auraient pas à attendre jusqu’au printemps pour envoyer
leurs lettres et visiter le continent. Alors en décembre 1827,
les gens de l’Île ont finalement
adopté l’idée.
Faits de bois, les bateaux à
glace avaient environ cinq mè-
LE TIRAGE ET LA DISTRIBUTION
DE CET HEBDO SONT
VÉRIFIÉS
PAR
• WWW. ODCINC.CA
tres en longueur et deux mètres
en largeur. Ils étaient équipés
d’un capitaine et quatre autres
marins. Ils avaient une voile
pour voguer quand il ventait,
des rames pour traverser l’eau
quand il n’y avait pas de brise
et des cordes de cuir pour tirer
le bateau sur la glace. Pour
faciliter la traversée sur glace
et pour briser la glace mince,
les bords du bateau étaient recouverts d’acier.
Les bateaux transportaient du
courrier, mais ils emmenaient
aussi des passagers. Si un homme voulait faire le trajet assis,
le coût était de quatre dollars.
S’il était prêt à aider à tirer le
bateau sur la glace, le trajet lui
coûtait seulement deux dollars.
Pour une femme, le trajet coûtait simplement deux dollars.
Les enfants et les personnes
âgées ne voyageaient jamais par
bateaux à glace, mais si un enfant devait voyager, le voyage
était gratuit. Ces frais ne semblent pas très élevés de nos
jours, mais c’est équivalant
au prix du pont ou du bateau
maintenant.
Les bateaux à glace semblent
être très sécuritaires et amusants, mais c’était tout le con-
Images du passé
E
n regardant la photo de ce couple d’Abram-Village, on est loin de
s’imaginer les nombreuses tragédies familiales que ces deux Acadiens
ont vécues au cours de leur vie. Il s’agit de Joseph (Jos Fidèle) Arsenault (1865-1941) et de sa seconde épouse, Marie Gallant (1869-1942).
Jos Fidèle s’est d’abord marié en 1888 avec Marie-Rose Poirier qui lui a
donné dix enfants. Dans l’espace d’un an, la mort est venue lui enlever son
épouse et ses deux fils aînés âgés de 15 et 17 ans. Plusieurs années plus tard, un
autre fils s’est noyé à New York à l’âge de 30 ans, victime d’un crime, semblet-il. Quant à Marie-Rose, elle est morte deux jours après avoir donné naissance
à son dixième enfant.
Après un veuvage de moins de cinq mois, Jos Fidèle a épousé le 13 novembre 1906 Marie Gallant de St-Chrysostome, soeur de son beau-frère Xavier
O. Gallant. Célibataire et âgée de 37 ans, Marie n’a pas seulement pris mari,
mais aussi une famille de huit jeunes enfants! Elle pouvait certainement
comprendre la douleur que ces petits vivaient car elle avait été elle-même
orpheline non pas une, mais deux fois. Elle avait effectivement perdu sa mère
lorsqu’elle n’avait que 7 ans. Son père s’est bientôt remarié et quand Marie
avait 13 ans, sa «deuxième mère» est décédée.
Comme si elle n’avait pas déjà eu à subir assez d’épreuves dans sa vie, après
son mariage à Jos Fidèle, Marie a perdu les trois petites filles qu’elle a mises
au monde. Elles sont toutes décédées en très bas âge. Seul son garçon, Sylvère
(1909-1993), a survécu. C’est lui qui a de hérité la ferme familiale laquelle
est aujourd’hui exploitée par son fils Léo et ses petits-fils Jean-Guy et Gilles.
Merci à Éva et Léo à Sylvère à Jos Fidèle de m’avoir ouvert leur album de
famille.
12 •
La Voix Acadienne - Le 5 mai 2010
traire. Habituellement, le voyage de neuf milles de Cap Traverse à Cap Tormentine prenait
entre trois et quatre heures, si
tout allait bien. Plusieurs fois,
le voyage prenait huit ou neuf
heures, mais c’est arrivé deux
fois qu’un bateau ai été pris la
nuit. En 1855, un bateau s’est
fait piéger. Naturellement, il
n’y avait plus d’eau potable sur
la glace et un adolescent en est
mort. Si les autres voyageurs
ont survécu c’est qu’ils ont
mangé le chien d’un passager,
cru. L’autre incident est arrivé en 1885. Cette fois, il y avait
trois bateaux qui revenaient du
Nouveau-Brunswick, alors ils
ont démonté un bateau pour
faire un feu. Ils ne savaient pas
où ils allaient et se sont retrouvés à Canoe Cove, près de Long
Creek.
Il y a seulement eu trois
morts dans toute l’histoire des
bateaux à glace. Il y a l’adolescent mort en 1855 et un
homme est mort noyé en avril
1917, parce qu’il n’était pas
attaché solidement à sa corde
de cuir. Il y a aussi, bien sûr,
le chien en 1855.
J’ai déjà mentionné comment les bateaux étaient équi-
pés pour voguer sur les flots,
naviguer avec le vent et être tirés sur la glace. La seule matière qui pouvait empêcher les
bateaux de passer était la neige
fondante appelé «lolly». Elle
était trop épaisse pour manoeuvrer à travers et trop molle pour marcher dessus. Il n’y
avait qu’une option: faire demitour.
L’histoire des bateaux à glace
a duré de 1827 à 1917, exactement 90 ans. En 1917, le premier
bateau brise-glace nommé «The
Prince Edward Island» a remplacé les bateaux à glace. Les
Insulaires préféraient ce gros
bateau, alors le service de bateaux à glace a pris fin.
Le bateau à glace a servi
comme connexion entre les deux
provinces pendant près d’un
siècle, malgré les incidents.
Maintenant, au vingt et unième
siècle, nous avons le pont de la
Confédération et Northumberland Ferries Limited qui peuvent nous emmener au Nouveau-Brunswick sans courir le
risque de rester piégé dans la
glace et y passer la nuit. Les
bateaux à glace nous ont été
utiles pendant longtemps, mais
je crois que je préfère le Pont. H
Par Georges Arsenault
PATRIMOINE
Le projet mémoire : histoires de
la Deuxième Guerre mondiale
L
Lucie B. Bellemare
es anciens combattants de la Deuxième
Guerre mondiale de
l’Île-du-Prince-Édouard se sont
rassemblés à la Légion royale
canadienne à Summerside ainsi
qu’à Charlottetown les 27 et 28
avril dernier pour participer à
un projet national d’histoires
orales. Ils ont été interviewés
et leurs histoires ont été enregistrées pour les générations à
venir et conservées sur un site
Internet à cet effet.
Jenna Misener, gestionnaire
du projet, était ravie d’être à
l’Île. Avec ce projet, elle a voyagé d’un océan à l’autre en recueillant les témoignages de
plus d’un millier de vétérans.
«C’est un travail honorable, les
vétérans ne seront pas toujours
avec nous, nous créons un héritage important pour tous les
Canadiens. Aujourd’hui, nous
avons interviewé environ une
vingtaine de personnes dans la
région de Summerside.» Jenna
Gussie Gallant et son épouse Agnès.
Fred A. Gallant et son épouse Thalda.
encourage les vétérans de l’Île
qui n’ont pas pu se rendre à la
Légion de Summerside ou de
Charlottetown à téléphoner au
(866) 701-1867 pour raconter leur
histoire ou à écrire au courriel
[email protected].
Georges Dalton, directeur de
d’une balle au genou droit. Un
homme du Cap-Breton, Frenchie Doucette a pris sa place. Les ennemis les attendaient
sur le faîte de la montagne, plusieurs ont été tués dont Frenchie Doucette. Fred a été amené à un hôpital en Afrique du
Nord. Il est ensuite retourné
rejoindre son unité qui était
en Italie continentale pour une
autre bataille. Ned (Nazaire John) DesRoches (à Sylvère) d’Urbainville,
maintenant 86 ans, s’était engagé dans l’armée en mentant sur
son âge. À 17 ans, travaillant
jusqu’alors sur la ferme parentale, il s’est enrôlé en 1942 faisant croire qu’il avait 18 ans.
Son histoire est déjà sur le site
du Projet mémoire. Une fois,
en train de réparer une ligne de
téléphone, un obus a explosé
près de lui. Une autre fois, il
était dans une maison de briques et un obus a explosé tuant
Ned Desroches.
la Société historique de Summerside, accueillait les gens.
«C’est un événement important,
on pourra lire tous les témoignages des vétérans qui ont
servi bravement notre pays sur
le site Internet www.leprojet
memoire.com. Plusieurs Acadiens ont fait partie du Régiment West Nova Scotia pendant la Seconde Guerre mondiale. Il y a entre autres Fred
Gallant, Gussie Gallant et Ned
DesRoches. Ces hommes ont
des souvenirs qu’ils ont partagés
à des interviewers aujourd’hui»,
explique M. Dalton.
Gussie Gallant (à Emmanuel)
de Mont-Carmel, maintenant
âgé de 85 ans, avait à ses côtés
son épouse Agnès Gallant de
Baie-Egmont. «Les vétérans ont
passé à travers beaucoup…»,
commente Agnès après que
Gussie a raconté à La Voix
acadienne qu’il a été fait prisonnier deux fois, qu’il a été blessé,
s’est échappé, qu’il a aidé à enterrer trois officiers, etc. «Un
jour, dans une tranchée, je suis
tombé dans de la boue, mon
commandant m’a dit d’aller laver mon fusil et de revenir. À
mon retour, tout le monde était
mort. J’ai été chanceux», raconte l’honorable vétéran.
Fred A. Gallant (à Alfred) de
Wellington, maintenant âgé de
87 ans, a perdu l’ouïe et un bras
lors d’une bataille à Ortona.
Son épouse, Thalda Gallant,
l’aide à partager ses souvenirs.
La veille, elle avait recueilli
des histoires sur papier. L’une
d’elle racontait comment, en
Sicile, dans un grand ravin, les
ennemis tiraient sur eux. En
essayant d’atteindre le haut de
la montagne, il a été blessé
six des huit soldats qui étaient
à l’intérieur de la maison. Il raconte aussi comment il a trouvé longs les quatre mois qu’il a
attendus pour être capable de
retourner au pays après la fin
de la guerre. «Il y avait des
mille et des mille de personnes
qui voulaient retourner.»
Tous ces hommes qui arborent fièrement des uniformes
décorés de nombreuses médailles de courage et de bravoure
ont vécu des histoires émouvantes qu’il ne faut pas oublier.
Le projet mémoire, financé
par Patrimoine Canadien depuis
juin 2009 est une initiative exceptionnelle.
Êtes-vous un ancien combattant de la Deuxième Guerre
mondiale? Connaissez-vous un
ancien combattant qui souhaite partager ses expériences de
services et de sacrifices? (1-866701-1867 ou [email protected])
Ned Desroches, Fred A. Gallant et Gussie Gallant du Régiment
West Nova Scotia. H
Le 5 mai 2010 - La Voix Acadienne
• 13
NOS ÉCOLES
Des projets en français se distinguent
lors de l’Exposition scolaire des sciences
S
Jacinthe Laforest
amantha Lawther de
l’école Francois-Buote
a mérité une mention honorable dans la division
intermédiaire pour son projet
intitulé «La température et la
hauteur des balles de squash».
Elle a aussi reçu un prix de
UPEI Department of Mathematics & Statistics et a été sélectionnée pour la finale nationale.
Dans la même catégorie, Ma-
rie Charles, également de François-Buote, a mérité une mention honorable pour son projet
«Les supertasters».
Également de François-Buote,
Lise Charles est parmi les 10
meilleurs projets chez les 4e
année.
En plus des prix généraux,
des prix spécialisés ont été remis.
L’organisme provincial
Canadian Parents for French a
souligné trois projets :
• Est-ce que les gestes des
mains indiquent votre person-
nalité par Amy Frost-Wicks et
Bailey Andrews de Birchwood
Intermediate;
• Couler ou Flotter? par Ian
Douglas de Spring Park Elementary;
• Est-ce que l’Î.-P.-É. va être
deux îles dans 300 ans? par
Alexandra MacDonald de Birchwood Intermediate.
Le projet de Bernadette Chevarie et Samantha Gallant de
Francois-Buote, intitulé Le calcium a mérité un prix de la
compagnie Genzyme Diagnos-
tics PEI, un prix de National
Research Council Institute for
Nutrisciences and Health et
un prix du PEI Home Economics Association.
Le projet «Que manges-tu?
Pourquoi manges-tu?» de Aaron Ryder de Spring Park Elementary et le projet «Sel, sel et
plus de sel» de Teresa Chevarie et Nathalie MacWilliam de
Francois-Buote ont reçu un prix
de la Fondation des maladies
du cœur.
«L’érosion du sol» de Mat-
Plan d ’ a c t i o n r u r a l
Une stratégie de développe m e n t é c o n o m i q u e r u r a l p o u r l ’ Î l e - d u - P r i n c e - É d o u a rd
Mesure38:
Consulter les jeunes en milieu rural
Le 22 avril, la Conférence pour les jeunes en milieu rural de 2010 s’est
tenue à Emerald, Île-du-Prince-Édouard.
La conférence avait comme objectifs :
• de consulter les jeunes de l’Île-du-Prince-Édouard au sujet des enjeux en milieu rural;
• d’offrir un cadre de travail pour le développement de politiques et de services;
• d’améliorer les possibilités pour les jeunes dans les régions rurales de l’Île-du-Prince-Édouard.
Des jeunes et des intervenants de différents secteurs et de différentes régions
de l’Île-du-Prince-Édouard ont participé à la conférence. Le programme de
la conférence était centré sur le Plan d’action rural.
Par l’entremise du Plan d’action rural, le gouvernement de l’Île-du-PrinceÉdouard renforcera nos secteurs primaires et permettra le développement
d’une économie rurale.
On peut consulter le Plan d’action rural au www.gov.pe.ca/fard
thew Arsenault de FrancoisBuote a mérité un prix de Model
Forest Partnership of PEI; de la
Natural History Society of Prince
Edward Island; de Parcs Canada
et du ministère de l’Agriculture.
Le projet intitulé «Défient la
Nature» de Emma MacLean de
Kensington Inter. Senior High
a mérité un prix de la Natures
Crops International et de Phytocultures LTD.
«La coordination occulo-manuelle» de Katrine Vanleewen
de Francois-Buote a reçu un
prix de l’Association provinciale des optométristes et du
UPEI Department of Mathematics & Statistics.
Le projet intitulé «Sans gras/
Plein gras... Différence?» présenté par Hillary Pineau de Hernewood Junior High a mérité
un prix du Centre des technologies alimentaires de l’Île.
Le projet de Shannon Pocock
et Heather Harris de Kensington Inter. Senior High intitulé «Quel Sont Les Effets Des
Aimants Sur Les Plantes?» a
mérité un prix du PEI Institute
of Agrologists et de Phytocultures LTD.
Le projet intitulé «Fusée propulsée à l’eau» de Catherine
MacDonald et Mathieu Desroches de Francois-Buote a reçu
un prix de l’Association pulmonaire de l’Île. La foire provinciale scolaire des sciences
a eu lieu le 30 mars dernier à
Charlottetown. La foire nationale des sciences scolaires aura
lieu à Peterborough, en Ontario, du 15 au 23 mai prochain.
500 jeunes scientifiques du Canada y prendront part. H
Service de vente
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LA VOIX
Votre journal francophone
de l’Île-du-Prince-Édouard
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La Voix acadienne vous offre
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UNE ÎLE UNIE
14 •
La Voix Acadienne - Le 5 mai 2010
U N AV E N I R U N I Q U E
COMMUNAUTÉ
1 269,25 $ pour la dystrophie musculaire
Jacinthe Laforest
À
la grandeur du Canada, tous les pompiers ont à cœur la
même cause caritative : celle
d’améliorer la vie des personnes
atteintes de dystrophie musculaire. Le samedi 3 avril, juste
avant Pâques, les pompiers de
Wellington se sont postés dans
le village pour faire une collecte auprès des automobilistes.
Pendant quatre heures, ils se
sont relayés pour que l’activité
soit un succès. Les gens ont été
généreux car les pompiers ont
recueilli 1 269,25 $. La somme a
été présentée par chèque à Rod
Lors de la présentation du chèque, l’on voit de gauche à droite, Herman Marché, président des
pompiers de Wellington, Rick Arsenault, capitaine, Rod MacDonald de Dystrophie musculaire
Canada, Christian Arsenault, chef par intérim des pompiers, Gilles Labonté, capitaine et Melanie
Banks, pompière.
MacDonald, qui fait partie de
l’organisme Dystrophie musculaire Canada et qui siège au comité consultatif provincial des
pompiers pour la dystrophie
musculaire. Il représente également l’Atlantique au national,
pour la même cause. «L’argent
que nous recueillons revient
dans la région et à l’Île. Nous
avons nos clients ici à l’Île dont
nous prenons soin. D’habitude,
c’est pour acheter des petits
équipements comme les fauteuils roulants», dit Rod MacDonald. «Nous présentons cet
argent au nom de la communauté», dit Gilles Labonté, pompier de Wellington. H
AVIS
Le directeur général régional pour la Région du Golfe, ministère
des Pêches et des Océans avise les pêcheurs que la longueur
minimale du homard dans les zones de pêche du homard 24, 26A
et 26B sera comme suit:
Zone de pêche du homard 24 :
Longueur minimale - 70 mm
Zone de pêche du homard 26A :
Cette portion de la zone de pêche du homard 26A de Havre
Boucher à Little Harbour (inclusivement): Longueur minimale
– 73 mm
Et cette portion de la zone de pêche du homard 26A de Pugwash,
Wallace et Malagash (inclusivement): Longueur minimale –
76 mm
Les eaux de la zone de pêche du homard 26A non-mentionnées cidessus :
Longueur minimale – 70 mm
Zone de pêche du homard 26B :
Cette portion de la zone de pêche du homard 26B de Margaree
à Pleasant Bay (inclusivement): Longueur minimale – 79 mm
Ciel ensoleillé, vents modérés
et économies à long terme
Découvrez les possibilités du prêt Énergie
En effet, le prêt Énergie contribuera à l’autosuffisance de votre exploitation. Profitez d’un taux
d’intérêt avantageux afin de faire la transition vers des sources d’énergie de remplacement,
comme l’énergie géothermique, éolienne et solaire. Prenez en main votre avenir en profitant
d’économies énergétiques dont vous serez fier.
Pour en savoir plus au sujet du prêt Énergie, communiquez avec le bureau de FAC le plus près
de chez vous, en composant le 1-800-387-3232.
www.fac.ca
Les eaux de la zone de pêche du homard 26B non-mentionnées cidessus :
Longueur minimale – 77 mm
Note : Lorsque la délimitation géographique d’un secteur est
déterminée en latitude et longitude, ces points sont basés sur un
système de référence géodésique nord-américain 1927. Les
positions sont exprimées en degrés, en minutes et en secondes.
Voir l'Ordonnance de modification de la longueur minimale
Région du Golfe 2010-033 faite le 26 avril 2010, ou communiquez
avec votre agent des pêches local pour de plus amples renseignements ou visitez le site Internet du ministère des Pêches et des
Océans, Région du Golfe, sous la rubrique Registre d'ordonnance, à
l'adresse suivante : http://www.glf.dfo-mpo.gc.ca/fi-ip/index-f.php.
L'Ordonnance de modification de la longueur minimale Région du
Golfe 2009-026, est abrogée.
L'Ordonnance de modification de la longueur minimale Région du
Golfe, 2010-033 entre en vigueur le 26 avril 2010 et demeure en
vigueur, sauf abrogation ultérieure.
G.A. Chouinard
Directeur général régional intérimaire
Région du Golfe
Le 5 mai 2010 - La Voix Acadienne
• 15
Divers
Sécurité estivale en
vedette du 1er au 7 mai
L
a pratique d’activités et de
sports d’extérieur en été
fait partie intégrante d’un
mode de vie sain. Ce qui est encore plus important toutefois, c’est
de protéger votre peau contre les
effets néfastes des rayons ultraviolets (UV).
À l’occasion de la Semainenationale de la sécurité estivale, du 1er
au 7 mai 2010, le Conseil canadien
de la sécurité invite les gens à se
protéger contre le soleil tout au
long de l’été. Il faut toujours appliquer une généreuse quantité
d’écran solaire avant de sortir, par
temps ensoleillé ou nuageux. Les
produits ayant un facteur de protection solaire (FPS) d’au moins 15
sont de bons choix pour se protéger contre les rayons UVA et UVB.
Il faut en mettre beaucoup, quantité équivalente à une balle de golf,
et en remettre après la baignade
ou l’exercice.
Près d’un Canadien sur cinq développera probablement un cancer
de la peau au cours de sa vie. Le
mélanome – qui en est la forme la
plus grave – est souvent fatal. Il
représente de 1 à 2 % de tous les
cancers et son incidence continue
d’augmenter chaque année.
Au Canada, le mélanome est
l’un des types de cancer le plus fréquent chez les jeunes de 15 à 29
ans. Et ce sont les jeunes femmes
qui semblent les plus susceptibles
d’en être atteintes. La Société canadienne du cancer a estimé que
940 Canadiens, soit trois par jour,
mourraient d’un mélanome durant l’année et que 5 000 autres en
souffriraient. La bonne nouvelle?
Le cancer de la peau est évitable.
Les effets à long terme des dommages cutanés causés par un coup
de soleil peuvent être très graves.
Plus les jeunes s’exposent au soleil longtemps sans protection, plus
ils courent de risques de développer ultérieurement un cancer de la
peau. Selon les dermatologues, une
brûlure est une réponse des cellules
cutanées à une blessure. Le bronzage est une réaction de la peau révélant qu’elle a subi des dommages. Lorsque les cellules cutanées
sont endommagées, des cancers de
la peau peuvent se développer à
partir de ces mutations irréversibles
des cellules.H
Réunion de planification
à Rustico
E
n 2004, le Conseil acadien de Rustico en collaboration avec la communauté a développé un plan stratégique de cinq ans pour la région de Rustico.
Jeudi soir, le 6 mai à 19 h à l’école Saint-Augustin, le consultant, Maurice X. Gallant présidera une réunion, organisée par le Conseil
acadien de Rustico, pour tous ceux intéressés
à notre développent culturel, social et économique pour aider à développer et planifier les
directions stratégiques du plan de développement pour les prochains cinq ans.
L’objectif est d’améliorer notre qualité de
vie et pour que nous ayons les services et
les programmes qui rencontrent nos besoins
pour le prochains cinq ans.
Cette réunion sera bilingue et se concentrera sur ce que nous avons accompli dans les
derniers cinq ans et où nous voulons être en
2014. H
Atelier sur la sécurité alimentaire
U
n atelier sur la sécurité alimentaire
aura lieu le jeudi 20 mai de 10 à
16 heures au centre agricole à Charlottetown (Farm Centre) 420, av. University.
Durant la journée, plusieurs personnes feront des présentations. Anne Weathley parlera de la possibilité de développer un marché équitable pour les produits locaux; Scott
Sinclair parlera du libre-échange, du commerce équitable et de l’importance d’acheter des produits locaux; Irené Novaczek, Pamela Courtney-Hall et Jake Bartlett parleront
du «PEI-Ontario Food Security Indicators
Project».
Le repas du midi est inclus. Une préinscription est requise au plus tard le 14 mai. Il
faut rejoindre l’Institut Cooper au 894-4573
ou par courriel : [email protected]
Par ailleurs, le 9 mai est la Journée mondiale du commerce équitable. Le commerce
équitable est longtemps resté réservé aux initiés et écolos de tous poils... fort heureusement, la prise de conscience des déséquilibres
nord / sud a fait du chemin et l’idée même
du commerce équitable (rémunérer équitablement les petits producteurs des pays en voie
de développement) fait désormais partie de
la réflexion des produits développés. H
Mieux vaut prévenir...
Si vous êtes âgés de 50 à 74 ans, passez un test de dépistage pour
prévenir le cancer colorectal.
Parlez à votre médecin au sujet de la recherche de sang occulte dans les selles (RSOS). Il
s’agit d’un test de dépistage simple que vous
pouvez faire à la maison.
En subissant cet examen, vous vous protégez
contre la deuxième cause de décès par cancer au Canada. La bonne nouvelle est que, s’il
est décelé tôt, le cancer colorectal a un taux
de guérison de 90 %.
Le Programme de dépistage du cancer
colorectal de l’Î.-P.-É. mène un projet pilote
du futur programme de dépistage qui sera
offert à l’échelle de la province. Des trousses
de RSOS sont offertes à des endroits sélectionnés à l’Île-du-Prince-Édouard.
Pour en savoir davantage, consultez votre
médecin ou appelez le numéro sans frais
du Programme de dépistage du cancer
colorectal de l’Î.-P.-É. : 1-888-561-2233.
Pour ceux qui vivent à l’extérieur des régions
pilotes, l’examen de dépistage est offert par
votre médecin de famille.
Il est temps de mettre le cancer
colorectal derrière soi.
L’examen est offert gratuitement.
Projet de dépistage du cancer colorectal de l’Î.-P.-É., phase II – Lieux de collecte
des trousses
Centre de l’Î.-P.-É.
CENTRES DE SANTÉ :
Centre de santé familiale Central Queens,
Hunter River
Centre de santé familiale Gulf Shore, Rustico
PHARMACIES :
Charlottetown : Friendly Pharmacy
Cornwall : Murphy’s Cornwall Pharmacy
Hunter River : Hunter River Pharmcy
Sherwood : Sherwood Drug Mart
Parkdale : Murphy’s Parkdale Pharmacy
Ouest de l’Î.-P.-É.
CENTRE DE SANTÉ :
Centre de santé communautaire Beechwood,
O’Leary
PHARMACIES :
Tignish : Bob’s Pharmacy
Alberton : Alberton Pharmacy
O’Leary : Medicine Shoppe
Santé et Mieux-être
U N AV E N I R U N I Q U E
16 •
La Voix Acadienne - Le 5 mai 2010
U N S YS T È M E D E S A N T É U N I Q U E
SANTÉ
Intervenants et experts se mobilisent pour la santé
des francophones en situation minoritaire
Claude Béland, Yanick Villedieu et Dr Réjean Thomas sont au rendez-vous
P
rès de 400 intervenants et experts sont
attendus cette année au
5e Rendez-vous Santé en français qui aura lieu à Charlottetown du 23 au 25 juin 2010. Sous le thème de «La santé,
des réseaux, un mouvement : Faire le pont», le Rendez-vous
réunira des francophones provenant de tous les coins du
pays et de tous les milieux. Il
y aura des professionnels de la
santé, des gestionnaires d’établissements de soins, des autorités gouvernementales, des organismes communautaires œu-
vrant à la santé au Canada et des
représentants des institutions
de formation.
Cet événement est organisé
par la Société Santé en français
(SSF), un regroupement national qui réunit 17 réseaux régionaux, provinciaux et territoriaux afin de promouvoir le
développement de la santé en
français pour les communautés
francophones et acadiennes en
situation minoritaire au Canada.
Parmi les conférenciers qui
participeront au 5e Rendezvous, on retrouve Claude Béland, président du Mouvement
Démocratie et Citoyenneté et
ancien président du Mouvement des caisses Desjardins ;
Yanick Villedieu, journaliste et
animateur de l’émission Les
années lumière de Radio-Canada; le Dr Réjean Thomas, cofondateur et président de la
Clinique médicale l’Actuel
et fondateur de Médecins du
monde Canada ainsi que le
premier ministre de l’Île-duPrince-Édouard, Robert Ghiz.
Le 5e Rendez-vous Santé en
français vise à :
1. Promouvoir les échanges sur
des initiatives et des stratégies
de santé qui touchent les ainés,
les jeunes, la petite enfance et
la santé mentale en milieux minoritaires.
2. Partager les connaissances,
les outils et les expériences d’un
réseau à l’autre, d’un bout à
l’autre du pays.
3. Identifier les forces du mouvement et bâtir les projets pour «faire le pont» vers l’avenir des
services de santé en français et
améliorer la santé des francophones en situation minoritaire
au Canada.
Le 5e Rendez-vous Santé en
français est présenté par la Société Santé en français en collaboration avec le Consortium
national de formation en santé et est rendu possible grâce à
une contribution financière de
Santé Canada.
Pour consulter le programme
préliminaire et la liste des conférenciers, visitez le site Web de
la Société Santé en français au
www.santefrancais.ca. H
La prévention du cancer
colorectal est possible
La ministre de la Santé et du Mieux-être, Carolyn Bertram, a récemment pris part à un petitdéjeuner législatif au Delta Prince Edward à Charlottetown avec des représentants de l’Association canadienne du cancer colorectal. Le but de la rencontre était de discuter des avancées
en matières de détections et de traitements. De gauche à droite, Dr. Phillip Champion, oncologue au Centre provincial de traitement du cancer, le Dr. Paul Schaefer, chirurgien à l’hôpital
du comté de Prince, la ministre Bertram, et Barry Stein, président de l’Association canadienne du
cancer colorectal. H
Placez une annonce dans les journaux francophones à travers le Canada.
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Le 5 mai 2010 - La Voix Acadienne
• 17
AFFAIRES
Ventes, contacts, partages et collaborations :
résultats concrets d’une mission exploratoire
D
ouze entrepreneurs
et gens d’affaires de
St-Félicien, Québec,
et des Îles-de-la-Madeleine se
disent très contents des ventes
conclues, des contacts établis,
des expertises partagées et des
collaborations forgées lors de
leur mission exploratoire à l’Îledu-Prince-Édouard les 27 et 28
avril.
«RDÉE Île-du-Prince-Édouard
avait organisé des visites sur des
sites et dans des entreprises spécifiques pour chacun des entrepreneurs visiteurs. De fait,
les membres de notre équipe
ont accompagné quelques entrepreneurs lors de ces tournées intensives, qui se sont littéralement étendues de Tignish
à Souris», explique Nicole
Drouin, agente de développement du RDÉE et coordonnatrice de la mission. «Nos visiteurs ont pu rencontrer, au
total, plus d’une vingtaine
18 •
Jeanne Bourgeois et François Dumont de l’entreprise Fert’Île des Îles-de-la-Madeleine discutent de
leur engrais naturel avec Réjeanne Arsenault, propriétaire des Maisons de bouteilles au Cap-Egmont,
entreprise touristique qui est munie d’un magnifique jardin de fleurs.
d’entreprises de l’Île-du-PrinceÉdouard.»
Les délégués ont été agréa-
La Voix Acadienne - Le 5 mai 2010
Denyse Hébert de l’entreprise « La moule
du large » des Îles-de-la-Madeleine, discute des équipements mécaniques que
produit Mike McKenna dans son entreprise Atlantic Systems Manufacturing à
Charlottetown.
blement surpris de l'organisation des tournées individuelles. De plus, ils ont indiqué que
la seule chose qu’ils avaient regrettée, c’était le fait que la mission exploration n’était pas
plus longue, car ils ont vu, en
seulement deux jours, l’énorme potentiel qui existe pour
eux ici, ajoute Mme Drouin.
Parmi les plus grands résultats de la mission conjointe :
•Une ferme de poules des Îlesde-la-Madeleine a conclu des
contrats de vente de son engrais
naturel à deux distributeurs majeurs et à une entreprise privée
de l’Île;
•Un transformateur de champignons forestiers de St-Félicien
enverra de son produit à une
institution de formation culinaire pour évaluation et utilisation
potentielle;
•Une productrice de sauces de
champignons de St-Félicien enverra son produit à une entreprise de conserves de l’Île, qui
pourrait possiblement en acheter pour les vendre aux touristes à l’Île;
•Tous les délégués ont établi
de nombreux contacts pour la
vente ou l’échange potentiel
de produits et services;
•Plusieurs délégués ont appris
de nouvelles techniques de production ou de transformation;
•Plusieurs ont vu des choses
qui leur ont donné des idées
pour de nouveaux produits;
•Plusieurs ont échangé des
meilleures pratiques commerciales, entrepreneuriales et de production.
De plus, le directeur général du RDÉE Î.-P.-É., Francis
Thériault, et le responsable du
groupe de St-Félicien, Bernard
Naud du Cégep de St-Félicien,
ont conclu une entente formelle spécifiant que les deux
organismes travailleraient conjointement, au cours de la prochaine année, à développer un
projet à long terme pour le développement et la promotion
des produits du terroir des deux
régions. Ce projet pourrait certainement inclure d’autres partenaires, tel le Collège Acadie
Î.-P.-É., qui a déjà une bonne
relation de travail avec le Cégep de St-Félicien.
Mme Drouin est convaincue que bien d’autres résultats
concrets découleront de ces missions au cours des prochains
mois.
En somme, cette mission est
venue solidifier les liens et les
relations entre l’Île et les deux
régions qui participaient aux
tournées. Les gens des Îles-dela-Madeleine connaissent mieux
ce que l’Île peut leur offrir et
seront donc davantage portés
à considérer cette province lorsque viendra le temps de trouver des nouveaux marchés ou
des partenaires pour leurs produits et services. Pour St-Félicien, malgré le fait qu’on verra certainement des ventes de
produits, on prévoit plutôt des
échanges d’expertises.
«Tous nos objectifs pour ces
deux missions ont certainement été atteints», conclut Mme
Drouin.
La venue à l’Île du groupe
de six personnes des Îles-de-laMadeleine représente la deuxième portion d’un deuxième
échange organisé conjointement
par RDÉE Î.-P.-É. et la Société
d’aide au développement des
collectivités (SADC) des Îles-dela-Madeleine. Ces missions s’insèrent dans le cadre de l’Espace
économique francophone canadien, une initiative conjointe
de RDÉE Canada et le Réseau
des SADC du Québec visant à
stimuler les échanges économiques au bénéfice de la francophonie et de l’économie canadienne en général.
Pour sa part, le groupe de
six personnes de St-Félicien est
venu à l’Île comme deuxième
partie d’un échange qui avait
débuté il y a deux ans lorsqu’un groupe de l’Île était allé
là-bas pour explorer. Cet échange a été rendu possible grâce à
un projet du Secrétariat aux affaires
intergouvernementales
canadiennes du gouvernement
québécois.
Lynn Whitlock, gérante de la production au PEI Preserve Company à New Glasgow, démontre l’utilisation d’une grosse marmite de cuisson de conserves à Philippe Lavoie de Morille
Québec et Aurore Jacquin de l’entreprise Aux saveurs du Lac,
tous deux de la région St-Félicien. H
Divers
L
Colette Arsenault est la
«Femme d’action 2010»
ors du Banquet des entrepreneurs 2010, tenu
à Summerside en mars
dernier, Colette Arsenault a
reçu le prix Femme d’action
2010, présenté par l’organisme
Actions Femmes.
Fille de Tilmon et Rita Arsenault, Colette Arsenault est la
10e enfant d’une famille de 14.
En 1976, elle a décroché un
Baccalauréat ès Sciences de
l’Université de Moncton au
Nouveau-Brunswick.
À partir de l'obtention de son
diplôme jusqu'à l'année 2001,
elle a travaillé dans le monde
de l'enseignement.
C’est ensuite qu’elle s’est
associée de façon marquante
avec l’organisme qui l’honore
en lui remettant ce prix, soit
l’Association des femmes acadiennes et francophones de
l’Île-du-Prince-Édouard, maintenant connue sous le nom
Actions Femmes Î.-P.-É. Elle
a œuvré au sein de l’association en tant que directrice générale pendant neuf ans et
ensuite comme présidente pen-
1966, le 5 mai :
coupe Stanley
dant deux ans.
Colette a joué un rôle important dans le développement de
la communauté et est souvent
intervenu au niveau national.
Elle s’est surtout dévouée à la
cause du mieux-être des femmes en aidant à faire avancer
divers dossiers touchant la santé, la prévention de violences
familiales, la situation économique et l’implication communautaire des femmes.
Colette aime le genre de travail qui lui fait sentir qu’elle
fait une différence. Elle considère que sa plus grande récompense est d’aider les gens à
avancer et à affronter des barrières dans leurs vies.
Parmi ses plus grandes réalisations, on retrouve :
•un livret d’informations pour
les victimes de violences et pour
les agresseurs nommé Qu’arrivera-t-il demain ?
•un cahier d’activités pour favoriser l’estime de soi chez les
enfants de 0 à 12 ans portant le
titre Je grandis ! Tu grandis!
•une publication nommée Les
relations interpersonnelles,
•la conceptualisation et le développement de matériaux pour
le cours Exploration de carrières.
•la conception d’un DVD
nommé Je peux l’faire! et d’un
livret d’accompagnement pour
sensibiliser davantage les fem-
mes à l’option de l’entrepreneuriat ou d’autres options pour
prendre en main leur vie et développer une meilleure autonomie et sécurité économiques.
Parmi toutes ses publications
et projets, c’est le livret «Une
bonne relation, c’est quoi?»
qu’elle a rédigé, développé et
publié qui lui est le plus cher.
Cet outil aide les gens à déterminer s’ils sont victimes de violences. Au-delà de 9 000 exemplaires ont été distribués d’un
bout à l’autre du Canada.
Depuis le mois d’avril 2007,
Colette travaille comme coordonnatrice en littératie et en
développement communautaire
au Collège Acadie Î.-P.-É.
Même avec tous ses projets,
ses emplois et sa liste impressionnante de réalisations, Colette a toujours su trouver la balance dans sa vie professionnelle afin d’élever sa famille de
trois enfants – Denis, 27 ans, Janelle, 25 ans et Charles, 21 ans.
Un de ses plus grands rêves
c’est, un jour, de voir que chacune de nos communautés se
prenne complètement en main.
De cette façon, chaque membre de nos communautés sera
inclus et respecté à un niveau
égal et nous n’aurons pas besoin d’organismes ou d’associations pour œuvrer à assurer
le respect et l’égalité de chacun
dans nos communautés. H
AVIS PUBLIC
APPEL AU NATURAL PRODUCTS APPEALS TRIBUNAL
1er juin 2010
E
n 1966, le 5 mai, le Canadien remporte sa quatorzième coupe Stanley face aux Red Wings de Détroit, à Détroit. Le Canadien
met un terme à la série en gagnant la sixième partie par la
marque de 3-2. Henri Richard
compte le but victorieux en
prolongation. H
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Nourrir le cerveau
et le corps
D
e nombreux Canadiens et Canadiennes
cherchent à établir
des liens avec Haïti afin de
contribuer à la reconstruction du
pays à la suite du tremblement
de terre dévastateur. C’est également le but de la députée de
Stratford, Cynthia Dunsford, et
de l’école François-Buote.
En juin, madame Dunsford
se rendra en Haïti pour prêter
main-forte à la reconstruction
de Jacmel, la petite ville natale
de la Gouverneure générale du
Canada, Michaëlle Jean. Madame Dunsford travaillera au sein
de la Global Volunteer Network
dans une école improvisée avec
les familles et les enfants touchés par le tremblement de terre.
Grâce à l’aide précieuse des
élèves de l’école François-Buote
et de leurs parents, madame
Dunsford pourra, dans le cadre
de son travail, distribuer des livres français aux enfants de
Jacmel. «La direction de l’école François-Buote appuie pleinement cette initiative en organisant une activité permettant
aux élèves et aux parents d’y
apporter leurs dons de livres
pour enfants. C’est une belle
occasion de créer des liens durables avec les habitants de Jacmel», croit Cynthia Dunsford.
Afin de recueillir des livres
en français, l’école FrançoisBuote a organisé une journée
d’activité qui aura lieu le 15 mai.
Les parents et toutes les personnes qui apporteront des livres
pour enfants en français pourront manger gratuitement au
barbecue préparé pour eux.
L’activité sera de 11 h à 13
h. Les gens sont aussi invités à
déposer leurs livres d’ici le 15
mai à l’école. H
Assemblée générale annuelle
La Belle-Alliance invite ses membres et la communauté
acadienne et francophone de Summerside, Miscouche et
des environs, à assister à son assemblée générale annuelle.
Le jeudi 10 juin à 19 h
au Centre Belle-Alliance
Vous pouvez confirmer votre présence en communiquant
avec le personnel du Centre Belle-Alliance au 888-1681.
En vertu de la partie V, article 19, de la Natural Products
Marketing Act (loi sur la commercialisation des produits
naturels), l’appel suivant a été déposé :
La Cavendish Farms Corporation appelle de la décision prise
le 4 mars 2010 par le Conseil de la pomme de terre de l’Î.-P.-É.
de rejeter l’appel que la Cavendish Farms Corporation avait
formé contre l’ordonnance PB09-5 du Conseil.
L’appel sera siégé le mardi 1er juin 2010 à compter de 10 h,
au Holiday Inn Express, 200, route Transcanadienne. Les
intervenants peuvent y assister et faire des représentations au
sujet de l’appel. Les intervenants doivent déposer trois
exemplaires de leur déclaration écrite, qui doit contenir leur
soumission ainsi que tout document à l’appui. Les déclarations
doivent être déposées auprès du secrétaire avant midi, le
14 mai 2010.
Jerry Gavin, secrétaire
Natural Products Appeals Tribunal
11, rue Kent, 5e étage, immeuble Jones
C.P. 2000, Charlottetown PE C1A 7N8
Tél. : 902-368-5748
Le 5 mai 2010 - La Voix Acadienne
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Démolition à Baie-Egmont
Les travailleurs de Arsenault Sawmill s’activent sur le clocher gauche, le premier qui est
tombé, à la fin de la journée du jeudi 29 avril.
Vision d’apocalypse. Pendant quelque temps,
les ruines de l’église ressemblaient à des
anciennes ruines grecques.
Durant toute la semaine dernière, la vieille église de BaieEgmont a subi les assauts des machineries et elle n’a pas pu
résister à ce déploiement de forces. Dieu n’est plus dans
cette maison.
Même dans la tourmente, les pigeons ont continué de tournoyer
autour du clocher restant.
Samedi en fin de journée, l’on pouvait constater que le toit gisait au sol. En poursuivant quelques
pas plus loin, voici de quoi avait l’air l’arrière de l’église.
Vendredi après-midi, avant que le toit ne tombe. H
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La Voix Acadienne - Le 5 mai 2010