2 sommaire avec liste artistes dp

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2 sommaire avec liste artistes dp
La Folle Journée de Nantes 2015
21e édition
Passions de l’âme, passions du cœur
Région Pays de la Loire, du 23 au 25 janvier 2015
Nantes, du 28 janvier au 1 février 2015
Dossier de presse
- Editorial Maire de Nantes
page 1
- La Folle Journée de Nantes, présentation
page 2
- Les biographies des compositeurs
page 3
- La liste des artistes invités
page 11
- Les conférenciers
page 14
- Le programme de médiation culturelle
page 17
- Informations pratiques à Nantes
page 25
- La Folle Journée 2015 en Pays de la Loire
page 26
- Partenaires de la Folle Journée
page 31
et sur le site www.follejournee.fr
La programmation
Les biographies des artistes
Les photos des artistes
L’historique chiffré de la Folle Journée
La demande d’accréditation
Visuel Folle Journée : création LMY&R – photo ©Mark Tipple
Textes CREA/Nantes et SAEM La Folle Journée
Relations Presse
Folle Journée à Nantes
Françoise Jan, 06 07 32 05 53 – [email protected]
Solange Désormière, 06 08 71 86 30 – [email protected]
Folle Journée en Pays de la Loire
Nadia Hamnache, Conseil Régional, 02 28 20 60 61 - [email protected]
Adda Kerrouche, 06 14 34 85 40 – [email protected]
Comme tous les ans, pour sa 21ème édition, la Folle Journée va nous offrir d'intenses
émotions artistiques, en explorant cette année les passions, celles de l'âme et celles du cœur,
en nous faisant découvrir combien les compositeurs, au cours des siècles, ont été inspirés par
ce thème.
Fidèle à son esprit, à sa volonté de renouveler notre approche de la musique, en particulier de
la musique classique, qui parfois impressionne, intimide, le Folle Journée nous invite à
déambuler, à nous laisser guider par nos envies, nos émotions du moment, notre curiosité.
Cette année, la diversité des époques et la multitude des compositeurs s'y prêtent
admirablement. Mais on peut être sûr que cette déambulation, aussi libre soit-elle, nous
guidera toujours vers l'excellence, vers des œuvres choisies avec la plus grande exigence,
interprétées par des artistes au talent exceptionnel. C'est cela, l'esprit de la Folle Journée :
l'excellence au service de la liberté et du plaisir.
Le public ne s'y trompe d'ailleurs pas, qui, toujours plus nombreux, toujours plus divers, se
presse chaque année à la Folle Journée. Pendant chaque édition, il glisse d'un spectacle à
l'autre, curieux et émerveillé. Preuve supplémentaire de la qualité du festival, son succès
s'étend désormais, depuis de nombreuses années, hors de nos frontières. La Folle Journée
s'exporte, devenant ainsi un remarquable ambassadeur de Nantes, de son excellence culturelle
et de son exigence artistique.
Il faut également souligner combien la Folle Journée est un acteur essentiel de la diffusion de
la musique, en particulier de la musique classique et baroque, au delà du cercle de ses
amateurs habituels. En effet, par ses concerts et actions hors les murs, par son travail sur
l'éveil musical, par son attention particulière à des publics souvent éloignés de la culture, la
Folle Journée apporte la grâce et l'émotion des plus grandes œuvres, fait partager le talent des
plus grands interprètes, à des populations qui n'y auraient sans doute pas accédé. C'est un
aspect extrêmement important de la Folle Journée, une caractéristique qui correspond
pleinement à l'ambition nantaise de la culture. Je suis en effet, avec mon équipe, très
profondément attachée à permettre à toutes et tous, sans aucune barrière ni exception, d'avoir
accès à la culture, instrument essentiel d'épanouissement, d'émancipation et de vivreensemble. Avec la Folle Journée, je suis certaine que nous irons encore plus loin dans ce sens.
Alors, merci et bravo à René Martin, qui porte ce festival non seulement avec talent, mais
aussi avec passion et engagement. Merci et bravo à tous ceux sans qui ce festival serait
impossible, aux équipes de la SAEM, au personnel de la Cité des Congrès et aux bénévoles du
CREA, ainsi qu'aux différents partenaires, qui apportent leur contribution et leur
enthousiasme à cet évènement exceptionnel.
Excellente Folle Journée à toutes et tous.
Johanna Rolland
Maire de Nantes
1 La Folle Journée 2015
21e édition
Passions de l’âme et du cœur
Région Pays de la Loire, du 23 au 25 janvier 2015
Nantes, du 28 janvier au 1 février 2015
Pour sa 21ème édition, la Folle Journée explore ce thème central de la sensibilité occidentale : les
passions de l’âme et du cœur, déclinées à travers un large répertoire, profane et sacré, inspiré et
saisissant, sur une vaste période allant des prémisses de l’époque baroque au début du XXe siècle. De
l’affect au sentiment, des passions baroques à l’effusion sentimentale moderne, cette thématique invite à
s'interroger sur les moyens que se donnèrent les musiciens, depuis Monteverdi jusqu’à Schoenberg, pour
traduire l’ineffable ou l’inexprimable : la vie de l’âme humaine et ses mouvements.
La notion de “Passion” renvoie d’abord au récit des souffrances et de la mort du Christ, mais elle met
aussi en jeu, dans le domaine profane, ces mouvements de l’âme qui transportent tout homme mû par la
douleur ou la crainte, l’angoisse ou le repentir, l’extase ou la joie. Aux grandes œuvres sacrées relatant la
mort du Christ et la douleur des témoins de sa Passion (les Passions de Schütz ou de Bach, le Membra
Jesu nostri de Buxtehude, Les Sept Paroles du Christ en croix de Joseph Haydn, les Stabat Mater de
Scarlatti, Vivaldi ou Pergolèse), répond un riche corpus d’oeuvres profanes, lyriques ou instrumentales,
explorant la diversité des émotions humaines (le Lamento d’Arianna de Monteverdi, l’air de la mort de
Didon par Purcell, l’air de Rinaldo de Haendel “Lascia ch’io pianga”, et dans un autre registre, les
“portraits de caractère” pour clavecin de Couperin et Rameau ou les Tafelmusik de Telemann).
Au milieu du XVIIIe siècle se développe en Allemagne, notamment avec Carl Philipp Emanuel Bach, le
courant artistique de l’Empfindsamkeit (sensibilité, sentiment), qui valorise une expression nouvelle
de la sensibilité, dans une volonté manifeste cependant, de maîtriser la puissance des affects. Mais
bientôt le vaste mouvement du Sturm und Drang (Tempête et passion), auquel Haydn et Mozart ne
seront pas indifférents, et qui s’exprime pleinement dans l’oeuvre de Beethoven, donne la prééminence
aux sentiments, ouvrant la voie au romantisme. Expérimentant les vertiges et les méandres de son
monde intérieur, l’artiste romantique extériorise désormais son “moi”, et exprime par le truchement de
son art l’angoisse, la joie, l’exaltation de son âme (la Symphonie fantastique de Berlioz, la Fantaisie pour
piano de Schumann, le Quatuor à cordes n°2 de Borodine, La Nuit transfigurée de Schoenberg), mais
aussi une souffrance résignée ou un profond désenchantement (l’Adagio du Quintette à cordes en ut
majeur de Schubert, le Quatuor à cordes opus 95 de Beethoven, la Rhapsodie pour contralto, chœur
d’hommes et orchestre de Brahms, Das klagende Lied de Mahler, la Suite lyrique de Berg). Les passions
humaines sont aussi les objets principaux de l’opéra et du drame lyrique à travers les époques ; la
passion amoureuse particulièrement, reste l’un des thèmes de prédilection des compositeurs (Don
Giovanni de Mozart, La Traviata de Verdi, La Bohème de Puccini, Tristan et Isolde de Wagner, qui
compose ici l’un des plus grands poèmes de l’amour).
C’est cette véritable contagion émotive, qui gagne l’Europe baroque, puis le Romantisme et
la Modernité occidentale, qu’explore la prochaine Folle Journée, en montrant combien
l’expression de l’affect, puis du sentiment, a toujours été l’une des gageures essentielles de
l’acte créateur.
www.follejournee.fr
La Folle Journée dans le monde, en 2015
23 - 25 janvier 2015
28 janvier - 1er février 2015
6 - 8 mars 2015
1er - 10 mai 2015
25 - 27 septembre 2015
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Journée
Journée
Journée
Journée
Journée
de Nantes en région Pays de la Loire
de Nantes
à Bilbao
au Japon
à Varsovie
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Biographies des compositeurs
rédaction Créa/Nantes
Charlotte Brouard-Tartarin (CB-T), Ariane Charriau (AC), Sophie Chauveau (SC), Claire Chopot (CC), Séverine Meers (SM)
JEAN-SEBASTIEN BACH (1685-1750)
Né à Eisenach, en Thuringe, la même année que Häendel et D. Scarlatti, Jean-Sébastien n’est qu’un
maillon dans une très longue chaîne de musiciens. Son père, puis son frère aîné ont guidé ses premiers
pas dans une appropriation méthodique de tout le domaine musical de son temps. Profondément
enraciné dans son Allemagne natale et nourri par sa foi luthérienne, mais aidé par une aussi intelligente
qu’insatiable curiosité, il assimile et fond dans le creuset de son génie créateur l’héritage des
contrapuntistes du Nord de l’Allemagne (Boehm, Reinken, Buxtehude) comme le lyrisme effusif et
dramatique des Italiens (Frescobaldi, Vivaldi), et le sens de la forme et du rythme chers aux Français
(Grigny, Couperin). Les étapes variées de sa carrière d’organiste et de maître de chapelle, même si elles
ne lui ont pas toujours apporté les satisfactions personnelles qu’il en attendait - Lünebourg (1700),
Arnstadt (1703), Mühlhausen (1707), Weimar (1708), Coethen (1717), et enfin Leipzig (1723) - lui ont
permis d’accumuler les chefs-d’œuvre dans tous les genres et modes d’expression (à l’exception de
l’opéra) : musique d’église (chorals, motets, cantates, Passions, messes), musique pour orgue (toccatas,
fugues), musique pour clavier ou pour instruments solistes : violon, violoncelle, flûte (inventions,
préludes et fugues, suites, partitas), musique pour orchestre (suites, concertos). D’une certaine manière,
il résume et domine l’histoire de la musique occidentale, celle dont il est le génial héritier, et celle qui le
suit, car à bon nombre de ses successeurs, il n’a cessé de servir de référence.
SC
LUDWIG VAN BEETHOVEN (1770-1827)
Beethoven occupe une place à part dans l'histoire de la musique comme dans le cœur de tous les
mélomanes. S'il le doit en partie aux circonstances qui ont entouré sa vie (la Révolution française et ses
conséquences, l'avènement du romantisme), il le doit d'abord et surtout à la force avec laquelle il sut
affronter un destin exceptionnel et à un génie qui lui permit de renouveler en profondeur le langage
musical. Né à Bonn, c'est pourtant à Vienne, la ville illustrée par Haydn et Mozart, que Beethoven se fixe
en 1792 pour y entamer une brillante carrière de pianiste et de compositeur. Mais assez vite il est rejoint
par le plus cruel des destins pour un musicien : il est frappé d'une surdité qui dès 1802 se révèle
incurable. Plongé d'abord dans le désespoir, il parvient à dépasser sa souffrance - l'“héroïsme”
beethovénien -, voyant dans la création musicale le moyen de parler au cœur de tous les hommes et de
continuer à délivrer le message dont il se sent porteur. Ainsi dès 1802, Beethoven redouble d'activité
créatrice. Sur le plan musical et formel, son œuvre, riche du magnifique héritage de ses prédécesseurs,
repousse désormais toujours plus loin les limites de chaque genre, jusqu'à bouleverser les schémas
établis, en particulier dans le domaine symphonique, dans l'œuvre pour piano, qui “contient” déjà tout le
XXe siècle, et peut-être plus encore dans le domaine du quatuor à cordes, dont il révolutionne l'écriture.
Et, dans le même temps, cette musique délivre toujours à tous les hommes un message consolateur et
fraternel ; n'est-ce pas Beethoven lui-même qui définissait ainsi la finalité de sa musique : “Partie du
cœur, qu'elle aille au cœur” ?
SC
ALBAN BERG (1885-1935)
Issu d’une famille de la bourgeoisie viennoise, Berg se passionne de bonne heure pour la poésie et la
musique. Devenu en 1904 l’élève et très vite, l’ami d’Arnold Schoenberg, de dix ans son aîné, il va
partager la double ambition de son maître de recueillir le meilleur de l’héritage allemand - de Bach à
Brahms, Wagner et Mahler - et de renouveler dans le même temps un langage musical parvenu selon lui
à épuisement. Ce qui aboutit, chez Schoenberg, à une évolution nécessaire de l’atonalisme au
dodécaphonisme (utilisation des douze sons de la gamme) et à la musique sérielle, qui sera la marque de
“l’école de Vienne” au début du XXe siècle, et chez Berg à un souci évident, dont témoignent toutes ses
œuvres - les trois Pièces pour orchestre opus 6 (1914), l’opéra Wozzeck, son chef-d’œuvre (1924), le
Concerto de chambre (1925), la Suite lyrique pour quatuor à cordes (1926), l’opéra Lulu (1929) et le
Concerto pour violon “À la mémoire d’un Ange” (1935), pour ne citer que les plus marquantes - de
concilier l’invention formelle et le pouvoir hautement expressif du discours musical. Berg meurt
prématurément d’une septicémie le 24 décembre 1935.
SC
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HECTOR BERLIOZ (1803-1869)
Le génie du compositeur Hector Berlioz, figure fondamentale du romantisme français, n’est reconnu que
tardivement. Considéré à son époque comme excentrique aux effets de musique “babyloniens”, il
déconcerte ses contemporains qui l’adulent ou le détestent. Nourrie d’une fascination pour Beethoven,
Glück, Shakespeare et Hugo, sa musique est profondément innovante, aussi bien par le développement
de longues mélodies, que par l’amplification du rythme et des timbres de l’orchestration, dont il a le
secret. En 1830, il est lauréat du Prix de Rome, et donne en concert pour la première fois son immense
chef-d’œuvre : la Symphonie fantastique. Son opéra Benvenuto Cellini sera malheureusement mal reçu
par la suite. Il se concentre alors sur la musique symphonique, concertante, et chorale (Harold en Italie,
Roméo et Juliette, Grande Messe Solennelle, La Damnation de Faust, Te Deum). Pour vivre, il écrit aussi
des articles de critique musicale. Il récidive cependant dans l’écriture d’opéra, comme les gigantesques
Troyens puis l’ultime Béatrice et Bénédict, qu’il ne verra jamais représentés de son vivant. Berlioz a dû
prendre beaucoup sur lui, sa vie fut un combat proprement romantique, entre exaltation et tragédie. Sa
conception musicale ne séduit pas spécialement le public de l’époque, mais ses congénères et amis
comme Liszt, Mendelssohn, Wagner l’admirent.
ALEXANDRE BORODINE (1833-1887)
Fils illégitime d’un prince géorgien, Borodine reçoit une excellente éducation : il apprend plusieurs
langues, étudie la flûte et commence à composer dès l’âge de 14 ans. Ses parents le destinent pourtant
à la médecine ; il intègre l’Académie de médecine de Saint-Pétersbourg en 1850 et devient finalement
professeur de chimie. Malgré ses occupations scientifiques, Borodine se consacre avec talent à la
composition même s’il aborde la musique “en amateur”. Sa rencontre avec Balakirev à Saint-Pétersbourg
est déterminante et c’est avec lui qu’il adopte le style qu’on lui connaît aujourd’hui. Il s’imprègne des
tendances et idées nouvelles de l’époque et adhère au Groupe des Cinq (également constitué de RimskiKorsakov, Cui, Glinka et Moussorgski) en 1862. Liszt, qu’il a rencontré à Weimar, contribue à le faire
connaître en Europe. Son œuvre principale, Le Prince Igor, reste inachevée et est complétée par RimskiKorsakov et Glazounov. Borodine s’inspire du folklore russe, ainsi que des harmonies orientales, mais sa
musique concilie les sources populaires nationales et les formes de la tradition européenne, italienne
notamment. Son sens du rythme et de la couleur orchestrale, un certain exotisme ainsi qu’un indéniable
souffle épique, donnent à sa musique un cachet tout particulier.
AC
JOHANNES BRAHMS (1833-1897)
Natif d’Allemagne du Nord, Brahms ne reniera jamais ses appartenances nordiques ; mais son installation
définitive en 1863 à Vienne - qu’en vieux garçon casanier il ne quittera plus, hormis quelques voyages
proches en Bohême, Hongrie, Suisse et Italie - lui permettra d’assimiler le meilleur d’une tradition qui
s’est toujours abreuvée à de multiples sources : héritier de Bach, de Mozart et de Beethoven comme tous
les musiciens de sa génération, Brahms recueille aussi l’héritage de ses prédécesseurs immédiats que
sont Schubert, Mendelssohn, et surtout Schumann qui, sentant sa fin proche, l’investit en 1853 - Brahms
a tout juste 20 ans - comme son fils spirituel. Fort de tels patronages, Brahms édifie méthodiquement au
fil des ans une œuvre très importante qui embrasse tous les genres (à l’exception de l’opéra) : concertos
et symphonies, musique vocale pour voix seule et pour chœur, œuvres pour piano seul et de musique de
chambre - peut-être le meilleur de l’œuvre de Brahms qui se révèle dans ce domaine plus que dans tout
autre le musicien de la confidence intime et de la convivialité heureuse.
SC
FREDERIC CHOPIN (1810-1849)
La vie de Frédéric Chopin est une de celles qui a suscité le plus de légendes. Qui ne connaît l’image
dénaturée du musicien à la fois passionné et mièvre, tumultueux et efféminé ? Sa liaison avec George
Sand, son allure chétive, sa lutte contre la phtisie et sa mort en pleine jeunesse contribuent à donner
cette image de lui. Pourtant, ses réticences envers ses contemporains romantiques, son goût pour la
musique de Häendel (son idéal musical), le fait que Bach et Mozart sont pour lui des modèles de
perfection et l’abandon de sa carrière de virtuose mettent en évidence l’ambiguïté de son tempérament.
Si au départ, il s’efforce de se conformer à l’idéal classique, très vite apparaît le souci évident de
retrouver les souches populaires de la musique polonaise, mélange de nostalgie et de rêve, à laquelle il
donnera une expressivité extrême. L’invasion de la Pologne par la Russie provoquera chez Chopin un
désespoir patriotique qui génèrera une interrogation poignante sur lui-même. La souffrance de vivre loin
de son pays le conduit à identifier ses propres souffrances à celles de la nation polonaise opprimée.
Chopin, dont la démarche compositionnelle est si personnelle, adulé et adopté par toute l’élite cultivée, a
confié son imagination créatrice presque exclusivement au piano, faisant de cet instrument le mode
4
d’expression musicale par excellence, plus que tout autre musicien romantique. “Chapeaux bas,
Messieurs, un génie” pour reprendre le cri d’admiration de Schumann.
DIMITRI CHOSTAKOVITCH (1906-1975)
Dimitri Chostakovitch étudie au Conservatoire de Saint-Pétersbourg et devient lui-même professeur aux
conservatoires de Saint-Pétersbourg, puis de Moscou ; il aura Sviridov pour élève. Ses relations pour le
moins difficiles avec le pouvoir soviétique lui valent d’être tour à tour consacré comme musicien officiel et
réprimandé pour formalisme. Ainsi, le gouvernement russe lui commande, en 1926, ce qui sera sa
deuxième symphonie, pour commémorer l’anniversaire de la Révolution d’Octobre. Son opéra Lady
Macbeth de Mtzensk est violemment critiqué, mais avec sa cinquième symphonie, Chostakovitch rentre
de nouveau dans les bonnes grâces du pouvoir. Sa septième symphonie, Leningrad, composée durant le
siège de la ville en 1941, est l’un des témoignages les plus poignants de la résistance du compositeur à
la guerre et aux souffrances du peuple. La campagne anti-formaliste de Jdanov, en 1948, le condamne
une fois encore aux yeux du gouvernement, mais sa treizième symphonie, en 1962, semble le mettre
définitivement à l’abri de tout souci. Outre des pièces pour piano, Chostakovitch a composé 15
symphonies, 15 quatuors à cordes, des opéras, des musiques de film, des concertos, de la musique
vocale… Son style, tour à tour épique, profond ou sarcastique, est toujours le reflet de l’âme russe, tout
en intégrant l’héritage de compositeurs européens comme Beethoven ou Mahler. Chostakovitch est
aujourd’hui l’un des musiciens du XXe siècle les plus joués ; la puissance et l’originalité de son discours
en font incontestablement l’une des personnalités les plus marquantes de l’histoire de la musique russe.
ANTONÍN DVORÁK (1841-1904)
Dvorák est le représentant le plus connu de l’école musicale tchèque, même si Smetana - son aîné de
dix-sept ans - reste incontestablement le fondateur de cette école en Bohême-Moravie. Comme tous les
musiciens de son pays, il est profondément influencé par la tradition germanique ; Dvorák est un fervent
admirateur de son presque contemporain Brahms, et ne remet jamais en question les grandes formes
inaugurées par les classiques de Vienne, Beethoven en particulier. Mais en même temps il s’est fait,
d’instinct, comme ses compatriotes musiciens, le chantre passionné du réveil national qui a marqué
nombre de pays, d’Europe centrale particulièrement, dans la seconde partie du XIXe siècle. Né dans une
famille de paysans des environs de Prague, Dvorák fait d’abord de la musique en campagnard, pour
l’église et le bal, avant d’acquérir une formation musicale plus complète, et de devenir un musicien fêté
dans toute l’Europe, et même aux États-Unis où il se rend en 1892, invité à venir diriger le Conservatoire
National de New York - et d’où il écrit deux de ses meilleures œuvres : le Concerto pour violoncelle et la
célèbre Symphonie “Du Nouveau Monde”. Cette double filiation explique le caractère particulier de sa
musique : quels que soient les genres pratiqués - musique pour piano, mélodies, musique de chambre,
symphonies, grandes fresques religieuses, opéra… -, toujours s’y mêlent et s’y confortent mutuellement
un sens exigeant de la forme et un lyrisme puissant qui sourd directement de la terre de Bohême et de
l’âme slave. Aussi sa mort en 1904 fut-elle l’occasion d’un véritable deuil national.
SC
CARLO GESUALDO (1560-1613)
Gesualdo appartient à une famille noble du royaume des deux Siciles ; il est aussi le neveu de
l’archevêque de Naples. Immergé tôt dans un contexte artistique, il devient un excellent luthiste. Grand
seigneur au caractère passionnel, cet être “hors du commun” témoigne d’une sensibilité puissante, voire
excessive, et dans son œuvre et dans sa vie personnelle, (il ira jusqu’à tuer sa femme adultère et son
amant). Gesualdo s’enrichit de voyages en Italie et glane les idées nouvelles qui circulent. Il reste
pourtant unique dans son style qui n’a ni antécédents ni postérité. Ce “baroque”, comme on l’entend
dans les arts plastiques (contrasté, énigmatique, excédent, mouvant) est le maître incontesté d’un style
madrigalesque mélangeant des harmonies musicales uniques, une imagination poétique assimilée, et une
technique remarquable, qui offre à son univers musical une grande liberté.
HENRYK MIKOLAJ GORECKI (1933-2010)
Compositeur polonais né en 1933 à Czernica dans le sud de la Pologne, Górecki est considéré comme
l’un des principaux compositeurs avant-gardistes de son pays. Il étudie la musique dans les années 1950
à l’Académie supérieure de Katowice, avant de terminer ses études à Paris où il a l’occasion de côtoyer
Olivier Messiaen. Le public polonais découvre ses premières œuvres, influencées par Bartók et Webern,
dès 1958. Récompensé par plusieurs prix, il devient par la suite internationalement reconnu. Son œuvre,
profondément empreinte de l’âme de son pays et de sujets spirituels, a progressivement évolué vers la
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musique minimaliste. Sa Troisième Symphonie “Des chants plaintifs”, écrite en 1976, devient presque
vingt ans plus tard la première œuvre de musique contemporaine à occuper la première place des hitparades américain et anglais. Ses deux quatuors, datant respectivement de 1988 et de 1991, sont des
commandes du Kronos Quartet.
AC/CB-T
GEORG FRIEDRICH HAENDEL (1685-1759)
Né à Halle en Saxe prussienne (la même année que Bach et Scarlatti), Häendel manifeste d’emblée un
fort caractère en arrachant très tôt à un père réticent le droit de commencer sa formation musicale avec
l’organiste Zachow. Conquérant, volontaire, il a un parcours aventureux qui le mène d’abord à Hambourg
(1703), puis en Italie (à partir de 1706), où il rencontre Corelli, et où il acquiert une maîtrise peu
commune dans l’art de composer pour la voix, ce qui lui vaut de grands succès, à Rome dans le registre
de la musique sacrée, et surtout à Venise avec son premier opéra, Agrippina (1709). Après un court
séjour à Hanovre, il part en 1710 pour l’Angleterre, bien décidé à faire la conquête d’un pays où il saura
à la fois s’adapter à la tradition locale (il reprend habilement à son compte les musiques festives, odes de
célébration ou divertissements de cour, où avant lui s’était illustré Purcell), et imposer sa manière,
notamment l’opéra à l’italienne dont il s’est fait une spécialité, suivant un parcours qui va de Rinaldo
(1711) à Deidamia (1741), en passant par Jules César (1724), Orlando (1733) et Alcina (1735). Après un
passage difficile, marqué par des revers financiers et de graves ennuis de santé (1737), il rebondit en se
libérant des contraintes de la scène, avec de somptueux oratorios - Israël en Egypte, Saül, Le Messie
(1742), Judas Maccabaeus, Jephta. La postérité ne cessera jamais de le reconnaître parmi les plus
grands.
CC
JOSEPH HAYDN (1732-1809)
Né aux confins de l’Autriche et de la Hongrie, Joseph Haydn apprend la musique auprès d’un parent,
Mathias Franck. En 1761, il entre au service du prince Paul II Esterházy, au château d’Eisenstadt ; il reste
au service de cette famille jusqu’à sa mort. Il suit Nicolas “le Magnifique”, successeur de Paul II en 1762,
dans le palais Esterháza où la cour passe les étés (revenant à Vienne l’hiver). Il dispose d’un orchestre
talentueux ; ce Versailles de la Hongrie accueille fêtes et représentations dans le grand esprit du Siècle
des Lumières. “Je pouvais faire des expériences, de sorte que sans l’avoir voulu, je devins original.” Sans
qu’il s’en aperçoive, Haydn acquiert dans l’Europe entière une grande renommée. Réalisant que les
éditeurs exploitaient sa musique, il prend vers 1780 la situation en main et compose alors pour des
commandes privées et des éditeurs. En 1790, le successeur de Nicolas, Anton, licencie l’orchestre. C’est
pour Haydn l’occasion d’effectuer ses premiers voyages ; il a 58 ans. Deux séjours londoniens, à
l’invitation de Johann Peter Salomon (1791-92 et 1794-95), achèvent d'en faire le musicien le plus
admiré de son temps ; il livre ses douze dernières symphonies. À son retour, Nicolas II décide de
reconstituer la chapelle ; Haydn a pour seule obligation de composer une messe par an, et laisse alors
des quatuors, ses plus grandes messes et des oratorios. Affaibli, il cesse de composer en 1804, et ne
quitte plus Vienne jusqu’à sa mort.
SM
LEOS JANÁCEK (1854-1928)
Bien qu’il se soit essayé très jeune à la composition, encouragé par Pavel Krizkovski (son chef de chœur)
et Antonín Dvorák, Janácek eut beaucoup de mal se faire reconnaître par les milieux musicaux pragois ;
ses origines modestes et provinciales (il est né en Moravie, dans une famille d’instituteurs), son
nationalisme militant, et une étroite réputation de pédagogue et de théoricien dans lequel on l’enferma
longtemps furent probablement la cause de cette mise à l’écart. Puis brusquement, en 1916, le triomphe
de son opéra Jenufa sur la scène du Théâtre national de Prague (qui l’avait dédaigné en 1903) ouvre
pour lui une période d’intense activité créatrice, confortée par une amitié amoureuse qui illumine les dix
dernières années de sa vie, et par une réputation grandissante dans son pays et à l’étranger : l’écrivain
Max Brod se fait son propagandiste (comme il le faisait dans le même temps pour Franz Kafka), et il est
élu en 1927 membre de l’Académie des Beaux-Arts de Prusse aux côtés de Paul Hindemith et d’Arnold
Schoenberg. C’est le temps des chefs-d’œuvre au lyrisme irrésistible (la Sinfonietta, le Capriccio pour
piano et instruments à vent, les deux quatuors, la Messe glagolitique, et les ultimes opéras : L’Affaire
Makropoulos, La Petite Renarde rusée, De la Maison des morts), dans lesquels Janácek a su
admirablement à la fois exploiter les trouvailles mélodiques et rythmiques issues d’une intense réflexion
sur la musique populaire et le langage parlé, et transmettre la générosité de son panthéisme, comme son
indéfectible amour de la nature et de la vie.
SC
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FRANZ LISZT (1811-1886)
Après une enfance passée dans une atmosphère musicale où il s’imprègne des œuvres de Mozart, Haydn
et Beethoven, Franz Liszt est déjà célèbre à quinze ans comme virtuose du piano et n’aura jamais de
rival, ce qui lui vaudra d’être admiré par ses contemporains presque exclusivement comme interprète.
Grand voyageur, il remporte d’immenses succès dans toute l’Europe. Il innove certains aspects du
concert : c’est le premier pianiste à donner des récitals pour piano seul, à jouer de mémoire. Le
compositeur, lui, est d’une grande ouverture d’esprit : il accorde une attention extrême aux musiques
populaires, aux compositeurs du passé et aux musiques de ses contemporains. Les musiques populaires
sont une nouvelle source d’enrichissement de son univers sonore, elles sont intégrées à sa propre
démarche créatrice. S’il compose d’abord exclusivement pour le piano, il se tourne ensuite vers
l’orchestre. Puis, c’est l’entrée en religion : les grandes partitions marqueront le terme de sa carrière de
compositeur. Pour Liszt, la musique est une : profane ou sacrée, elle est toujours l’expression d’une
inspiration intérieure. Paradoxalement, Liszt est le musicien le plus admiré de ses contemporains et le
plus solitaire du XIXe siècle, partagé entre son désir de solitude, d’isolement méditatif et l’adulation qu’il
suscite. Liszt aura contribué à l’évolution de la musique de son époque par ses apports personnels sur le
plan de la composition et de la technique pianistique et restera un des plus grands compositeurs du XIXe
siècle, d’une ouverture d’esprit et d’une générosité extrêmes.
CC
GUSTAV MAHLER (1860-1911)
Né à Kaliste en Bohême, Mahler appartient à cette génération de novateurs - celle de Claude Debussy,
de Richard Strauss, de Leos Janácek - qui, ne reniant rien de la tradition dont ils sont nourris, vont
cependant renouveler le langage musical, ses formes et ses sources d’inspiration au tournant des XIXe et
XXe siècles. Juif, appartenant de plus à la minorité allemande en Bohême, Mahler se sentira toute sa vie,
sinon un déraciné, du moins un dépaysé : un trait qui l’apparente à Schubert et au thème romantique du
voyage, auquel se rattache le fameux recueil des Lieder eines fahrenden Gesellen (“Chants du
Compagnon Errant”). On retrouve ainsi dans son œuvre - constituée pour l’essentiel de lieder, et de neuf
symphonies dont la composition s’échelonne entre 1885 et 1911 - à la fois l’inspiration populaire tour à
tour naïve, sarcastique, féérique et tragique, et la nostalgie d’un ailleurs qui ne cesse de l’habiter. Sa
carrière est un peu à l’image de ce voyage perpétuel vers d’autres rives : sorti du Conservatoire de
Vienne en 1880, Mahler entame une longue carrière de chef d’orchestre à la tête des opéras de Prague,
Leipzig, Budapest, Hambourg, et enfin Vienne où il acquiert la réputation d’un chef aussi exigeant
qu’efficace, jusqu’à ce qu’une cabale à relents d’antisémitisme ne le contraigne, en 1907, à s’exiler aux
États-Unis. Nommé directeur de la Philharmonie de New York, il regagne précipitamment Vienne au
printemps 1911, rattrapé par la maladie, et meurt le 18 mai, laissant à son fidèle disciple Bruno Walter le
soin de révéler au public viennois les deux œuvres testamentaires que constituent Le Chant de la Terre
et la Neuvième Symphonie.
SC
WOLFGANG AMADEUS MOZART (1756-1791)
Les dons exceptionnels de Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791), développés par son père Leopold
(lui-même musicien), le mènent dès l’âge de six ans sur les routes ; il fait l’objet de tous les
émerveillements et rencontre des compositeurs comme Johann Schobert et Jean-Chrétien Bach. Mozart
doit néanmoins affronter les difficultés à se faire une place ; à Salzbourg, sa ville natale, il est
Konzertmeister, mais la petite ville et les contraintes imposées au musicien de cour sont pour lui bien
trop étroites. Ses voyages dans l’espoir de décrocher une situation n’aboutissent pas. Il les met
cependant à profit pour étudier auprès des grands maîtres (notamment le Padre Martini qui lui enseigne
le contrepoint) et honorer des commandes.
À Salzbourg, Mozart pose sa démission, en 1777, afin d’effectuer un voyage à Paris qui lui a été refusé.
La rupture définitive n'a cependant lieu qu’en 1781 ; Mozart a conscience de son génie, il s’installe à
Vienne et épouse Constance Weber. Leur situation financière n'est pas brillante et les postes continuent
à se refuser. Il collabore avec le librettiste Lorenzo Da Ponte (Les Noces de Figaro, Don Giovanni et Cosi
fan tutte), et son entrée dans la loge maçonnique sera en toile de fond de La Flûte enchantée. La
situation financière des Mozart se dégrade inexorablement et Wolfgang tombe gravement malade. Il
consacre ses dernières forces à plusieurs commandes, La Flûte enchantée, La Clémence de Titus, le
Concerto pour clarinette et le Requiem, laissé inachevé.
SM
7
CLAUDIO MONTEVERDI (1567-1643)
Claudio Monteverdi a grandi dans un milieu pour le moins aisé ; il est baigné dans une atmosphère
musicale sous l’influence directe de son frère compositeur Giulio Cesare. Précoce, il publie à l’âge de 15
ans ses premières œuvres, tout en prenant conscience des limites de la polyphonie traditionnelle et de la
nécessaire évolution du langage musical. Dès 1590, il est engagé à la cour du Duc de Mantoue comme
violiste, chanteur, compositeur. C’est après avoir entendu et apprécié la création “innovante” Euridice de
Peri, que le Duc Vincenzo Gonzala commande à Monteverdi un spectacle musical écrit “de la même
manière” : en découle en 1607 le fabuleux Orfeo. À la mort de son protecteur en 1612, Monteverdi quitte
Mantoue “célèbre mais pauvre” ; il sera finalement nommé à Saint-Marc de Venise où il se consacre à la
musique religieuse. C’est une période de trouble pour Monteverdi qui doit faire face à plusieurs malheurs
(épidémies, atteinte directe de l’Inquisition sur son fils, guerre pour la succession du Duché de
Mantoue…). Il ne revient à l’opéra que tardivement pour l’ouverture des théâtres vénitiens San Cassiano
et San Giovanni e Paulo. Ses dernières œuvres Le Retour d’Ulysse et Le Couronnement de Poppée
ouvrent l’ère du bel canto. “Avec lui commence l’histoire de la musique moderne”.
CC
DOMENICO SCARLATTI (1685-1757)
Formé au clavecin par son père Alessandro (1660-1725), Domenico Scarlatti est dès l’âge de 16 ans
nommé organiste et compositeur à la Chapelle royale de Naples où son père est maître de chapelle. En
1705, il part à Venise où il rencontre des musiciens éminents, dont Haendel avec lequel il noue une
profonde et durable amitié. Le parcours de Domenico Scarlatti est émaillé de voyages au cours desquels
il exerce au service des cours princières et aristocratiques. Après un mariage en Italie, il est nommé, en
1728, maître de la chapelle patriarcale à Lisbonne et enseigne la musique à l’Infante Maria Barbara, fille
du Roi João V ; mais la même année, celle-ci épouse le prince espagnol Fernando et s’installe à Madrid.
Scarlatti l’y suit ; nommé maître de chapelle auprès de la nouvelle reine, il restera en Espagne jusqu’à la
fin de sa vie. Sa longue carrière espagnole, marquée par des difficultés matérielles dues à une passion
pour le jeu, semble être consacrée exclusivement à la composition pour le clavecin, exception faite d’un
Salve Regina composé dans les dernières années de sa vie. Reflet de sa curiosité insatiable, son œuvre
exprime une merveilleuse diversité.
CC
ARNOLD SCHOENBERG (1874-1951)
Le compositeur autrichien Arnold Schoenberg (ou Schönberg) compte parmi les personnalités musicales
les plus importantes et influentes du XXe siècle. Même s’il bénéficie des leçons de son beau-frère
Zemlinsky, Schoenberg est avant tout un autodidacte, un libre-penseur, qui ouvre la voie de la
modernité. Originaire de Vienne, il y fonde avec ses élèves Alban Berg et Anton Webern la seconde école
de Vienne puis se rend à Berlin où il devient un professeur et théoricien de renommée internationale - il
forme notamment H. Eisler, E. Wellesz, O. Klemperer, T. Adorno et J. Cage. Au départ profondément
marqué par Strauss et Wagner - en atteste la Nuit transfigurée, l’un de ses chefs-d’œuvre -, son style
évolue vers l’atonalité et développe le “Sprechgesang” (le “chant parlé”), comme en témoigne son Pierrot
lunaire, l’une de ses œuvres majeures. Ces nouveautés bouleversent le monde musical européen qui se
scinde deux groupes : les atonalistes et les anti-atonalistes. Poursuivant ses recherches, il inaugure en
1923 une technique compositionnelle fondée sur la notion de série qui confirme son statut d’avantgardiste (Suite pour piano, Quatuor à cordes n°3…) et donnera naissance au dodécaphonisme.
Compositeur d’origine juive, Schoenberg est contraint de s’installer aux Etats-Unis en 1933 pour fuir le
nazisme. Là, vers la fin de sa vie, parallèlement à son activité de pédagogue, il semble revenir à une
certaine forme de tonalité (Symphonie de chambre n°2, pièces d’inspiration religieuse).
AC
FRANZ SCHUBERT (1797-1828)
Né à Vienne en 1797, douzième enfant d’une modeste mais chaleureuse famille, Schubert intègre à 11
ans le collège municipal. Il se nourrit des imposants modèles du XVIIIe siècle classique, Haydn et Mozart,
de Beethoven qui demeurera pour lui l’idéal inaccessible, mais aussi des poètes et penseurs de l’époque,
Goethe en tête. Être de contradictions, le solitaire Schubert s’entoure d’un fidèle cercle d’amis musiciens
et intellectuels auprès duquel il trouve un inconditionnel soutien face à l’indifférence d’une Vienne alors
séduite par le style italien. Le groupe se retrouve lors des fameuses “Schubertiades”, ces soirées
amicales dont Schubert est le centre névralgique et au cours desquelles il fait découvrir ses créations.
Car la créativité de Schubert est étonnante : il compose durant sa courte vie - 31 ans - plus de 1.000
œuvres. Des opéras, des messes, des symphonies, des sonates, des quatuors et quintettes (inoubliables
8
Quintette D. 667 “La Truite” et Quatuor “La Jeune fille et la mort”), mais aussi des centaines de lieder,
genre méconnu auquel il offre de formidables chefs-d’œuvre (le Chant des esprits sur les eaux, les cycles
de La Belle Meunière et du Voyage d’hiver). La révolution musicale de Schubert ne réside pas tant dans
la forme qu’il imprime à ses œuvres que dans sa façon singulière de les faire “chanter”. Naissent ainsi
sous sa plume des pièces marquées par un profond lyrisme, pétries de tendresse et portant en filigrane
la trace des blessures du musicien - échecs sentimentaux, absence de reconnaissance du public… Le
“Wanderer” succombe en 1828 à une fièvre typhoïde à Vienne, au terme d’un voyage intérieur révélant
une œuvre d’une incomparable puissance consolatrice.
AC
ROBERT SCHUMANN (1810-1856)
Schumann, sans cesse à la recherche de son unité intérieure, a vécu un véritable déchirement entre deux
vocations : être poète ou musicien. Cette étrange conscience du sentiment du double se traduira en
musique par la double signature d'Eusebius et Florestan. Mettant son désir d'écrivain au service de la
musique, Schumann sera tour à tour compositeur et critique de premier ordre ayant fondé sa propre
revue musicale. Le piano est le premier médiateur dans la voie qui le mène à la composition, c'est
l'instrument qui lui permet le mieux de réaliser en lui cette unité entre sa double aspiration à la musique
et à la poésie. Schumann est un poète qui s'exprime par les sons. Le piano est le lieu du retour en soimême, du regard intérieur, lieu de la confrontation solitaire avec ses doubles et ses démons. Pourtant, il
ne pourra mener la carrière de virtuose qu'il espérait à cause de sa tentative inconsidérée d'accélérer ses
progrès au piano en se ligaturant le quatrième doigt qui restera paralysé. Mais il trouvera en Clara une
interprète éblouissante qui magnifiera ses œuvres pour piano. À la fin de sa vie, le monde extérieur
échappe à Schumann. Après s'être jeté dans le Rhin, il passe ses deux dernières années à l'asile
psychiatrique dans un monde d'hallucinations, laissant derrière lui une œuvre irréductible à toute autre et
entièrement placée sous le signe du combat.
CC
BEDRICH SMETANA (1824-1884)
Fondateur de l’école musicale tchèque, Smetana exercera une grande influence sur les générations
suivantes de compositeurs, Dvorák en tête. Habité par un très fort sentiment d’appartenance à la nation
tchèque, et animé d’un désir profond d’affirmer l’identité de son peuple, Smetana devient très tôt un
musicien militant, qui n’aura de cesse d’œuvrer pour la cause de la musique tchèque. De retour à Prague
après les événements de 1861, il contribue fortement à l’organisation de la vie musicale dans la capitale,
donnant naissance, à travers l’orchestre de l’opéra, dont il prend la direction à partir de 1866, à l’école
symphonique tchèque. De cette époque datent aussi ses premiers opéras - La Fiancée vendue et Dalibor,
puis Libuse et Les Deux veuves -, qui apparaissent très révélateurs de sa capacité à intégrer toutes les
facettes de l’âme tchèque. Les dix dernières années de la vie du compositeur, devenu pourtant
totalement sourd à partir de 1874, sont d’une étonnante fécondité : opéras, mélodies, chœurs, pièces
pour piano se succèdent, cependant que voit le jour le fameux cycle Ma Patrie, hommage fervent à la
nature tchèque, assurément l’une des œuvres les plus marquantes de la musique symphonique du XIXe
siècle.
SC
PIOTR ILYITCH TCHAÏKOVSKY (1840-1893)
Après des études de droit, Tchaïkovsky décide de se consacrer à la musique et étudie auprès d’Anton
Rubinstein, dans une nouvelle école qui deviendra le Conservatoire de Saint-Pétersbourg. Il devient
ensuite professeur au Conservatoire de Moscou. En 1876, son grand ami Nicolas Rubinstein le met en
contact avec Nadejda von Meck, qui devient son mécène. Tchaïkovsky peut alors composer librement,
tout en menant une carrière de chef d’orchestre qui l’amène à voyager en Europe et aux États-Unis.
Tchaïkovsky meurt à Saint-Pétersbourg en 1893, en laissant des pages parmi les plus célèbres de toute
la musique russe. Le plus romantique des compositeurs russes, le plus européen aussi, il ne cultivait pas
une conscience politique et nationale aussi aigüe que le Groupe des Cinq (Balakirev, Borodine, Cui,
Moussorgski et Rimski-Korsakov). Pratiquant un total éclectisme musical, s’imprégnant des compositions
italiennes, françaises, allemandes, il n’en est pas moins “russe jusqu’à la moëlle” dans sa façon
d’exprimer des conflits où dominent tout à la fois le goût de la pureté et du lyrisme, et le culte de l’ennui
et de la névrose. Tchaïkovsky s’est illustré dans tous les genres ; ses six symphonies, ses opéras (Eugène
Onéguine, La Dame de Pique), sa musique de chambre (trio “À la mémoire d’un grand artiste”, pièces
pour quatuor à cordes, pour sextuor à cordes…), ses ballets (Casse-Noisette, Le Lac des Cygnes…), sont
des exemples, parmi d’autres, d’œuvres entrées dans le patrimoine universel.
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GIUSEPPE VERDI (1813-1901)
Né près de Parme en 1813 - la même année que Wagner -, Verdi est initié à la musique par l’organiste
du village. Autodidacte, il se lance d’emblée dans la composition d’opéras dont le second, Oberto, est
représenté à la Scala de Milan. Fortement ébranlé par la perte de sa femme et de ses deux enfants, il
cesse un temps de composer avant de se voir passer commande de Nabucco (1842) qui sert, sous
l’apparence d’un drame biblique, la cause de l’indépendance nationale italienne et qui restera célèbre
grâce notamment au fameux chœur des esclaves hébreux, qui devient l’emblème du mouvement
d’unification. Macbeth, dans la même veine, est composé en 1847. Attiré par la suite par des sujets plus
réalistes - Rigoletto, Le Trouvère, La Traviata, Un bal masqué - le compositeur est élu député du premier
Parlement italien en 1860. Devenu l’époux de la soprano Giuseppina Strepponi, il écrira encore Aïda
(1871) puis, après une pause de quinze années, Otello et Falstaff, qui marquent son retour à l’œuvre de
Shakespeare et atteignent une force d’expression inégalée.
SC
RICHARD WAGNER (1813-1883)
Né à Leipzig, Wagner étudie la littérature et la musique à Dresde, puis à la Thomasschule de Leipzig.
Chef d’orchestre à Magdebourg, maître de chapelle à Riga, il est finalement engagé comme chef
d’orchestre d’opéra à Dresde, où il étudie la poésie épique allemande, source d’inspiration de toute son
œuvre. Condamné à l’exil suite à sa participation à l’insurrection de la ville en 1849, il effectue de longs
séjours en Suisse, à Londres et à Paris, jusqu’à son retour en Saxe en 1862. Le Roi Louis II de Bavière
l’invite alors à Munich et, devenant son mécène, lui permet de monter son opéra Tristan et Isolde et de
faire construire à Bayreuth un théâtre permanent susceptible d’accueillir son fameux cycle du Ring. Son
dernier opéra, Parsifal, voit le jour en 1882, un an avant sa mort. Héritier d’une forme d’opéra allemand
développé par Mozart, Beethoven et Weber, Wagner n’eut de cesse de réinventer complètement le
genre ; ambitionnant de créer un véritable “art total” alliant poésie, drame, musique, chant et décor, il
écrivit lui-même ses textes et supervisa ses mises en scène en plus de composer la musique et de diriger
orchestre et chanteurs. Sa sensibilité aux voix, qui lui permit d’écrire des rôles longs et complexes, sa
maîtrise de l’orchestre, sa science de l’écriture et l’invention du concept du leitmotiv - pivot central de
son style de composition - font de lui un acteur essentiel de la transformation de l’opéra au XIXe siècle et
plus largement, de l’évolution de la musique du romantisme aux créations du XXe siècle.
SC
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Les conférenciers
Alain Arnaud
Chercheur en communication audiovisuelle et auteur de publications sur l’esthétique du cinéma, Alain
Arnaud est fondateur et co-animateur de l’association La sagesse de l’image, qui mène à Nantes des
projets valorisant le point de vue du spectateur, le croisement des publics et l’accès au cinéma.
Thématiques des conférences d’Alain Arnaud :
- Musique et passion dans l’œuvre de Stanley Kubrick.
- Musique et passion à contre-emploi au cinéma.
- Le baroque à l’écran, des affects pour quel sublime ? Un dialogue entre les époques.
Patrick Barbier
Historien de la musique et auteur de plusieurs ouvrages sur l’époque baroque (Histoire des castrats,
Farinelli, Jean-Baptiste Pergolèse, La Venise de Vivaldi, Naples en fête) et sur la période romantique
(deux biographies de la Malibran et de sa sœur Pauline Viardot), Patrick Barbier est professeur à
l’Université catholique de l’Ouest (Angers) et membre de l’Académie littéraire de Bretagne et des Pays de
la Loire.
Thématiques des conférences de Patrick Barbier :
- Représenter les “affects” dans les premiers opéras italiens, au temps de Monteverdi.
- De Haendel à Vivaldi : folies et passions dans les airs d'opéra séria du XVIIIe siècle.
- Du Miserere d'Allegri au Stabat Mater de Pergolèse: l'expression de la douleur dans la
musique sacrée italienne.
Élisabeth Brisson
Agrégée et docteur en Histoire, Élisabeth Brisson a publié plusieurs ouvrages sur Beethoven : Le Sacre
du musicien (CNRS Éditions), un Guide de la musique de Beethoven (Fayard), une courte biographie :
Beethoven (Fayard-Mirare), ainsi que des ouvrages concernant la musique et la pensée sur la musique :
La Musique (en poche chez Belin), Les Opéras mythiques (en poche chez Ellipses), Les Airs mythiques
(Ellipses)…
Thématiques des conférences d’Elisabeth Brisson :
- “Durch Leiden Freude” (La joie à travers la souffrance) : un fil conducteur majeur de la
création de Beethoven.
- “Je veux saisir le destin à la gueule” : le défi, un moteur de la création beethovénienne.
- L'Appassionata : la sonate emblématique de la “passion” beethovénienne.
Rodolphe Bruneau-Boulmier
Rodolphe Bruneau-Boulmier est compositeur et producteur à France Musique. Commandes de plusieurs
festivals (Serres d’Auteuil, Radio France, Fontdouce, Montpellier), ses œuvres sont interprétées par
Claire-Marie Le Guay, Momo Kodama, David Violi... Geoffroy Couteau et François-Frédéric Guy viennent
d'enregistrer l'intégrale de sa musique pour piano (Odradek Records). Rodolphe Bruneau-Boulmier
présente, chaque jour, de 10h à 12h, l'émission “En Pistes !” sur France Musique.
Thématiques des conférences de Rodolphe Bruneau-Boulmier :
- La Passion dans l'Allemagne Baroque : Schütz, Buxtehude, Weckmann.
- Musiques de la douleur : Stabat Mater, Leçons de ténèbres, Larmes de Saint-Pierre, Membra
Jesu Nostri...
Gilles Cantagrel
Musicologue, ancien directeur de France Musique, Gilles Cantagrel est l'auteur de nombreux ouvrages sur
la musique notamment sur Bach (Le Moulin et la rivière ; Bach en son temps ; Les Cantates de J. S.
Bach ; Passions, messes et motets de J. S. Bach) et sur la musique allemande des XVIIe et XVIIIe
siècles (Dietrich Buxtehude ; De Schütz à Bach). Il a d’autre part dirigé la publication du Guide de la
musique d'orgue et du Guide de la mélodie et du lied.
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Thématiques des conférences de Gilles Cantagrel :
- Passion Baroque.
- Les Passions de Jean-Sébastien Bach.
- Le Clavier bien tempéré : un traité des passions.
- Carl Philipp Emanuel Bach et l’âge de la sensibilité.
Brigitte François-Sappey
Docteur ès lettres, professeur honoraire de Culture musicale au Conservatoire National Supérieur de
Musique de Paris, Brigitte François-Sappey est l’auteur de nombreux ouvrages, parmi lesquels Robert
Schumann. La Musique dans l’Allemagne romantique (Fayard), Histoire de la musique en Europe (PUF),
La Musique en France depuis 1870 (Fayard/Mirare).
Thématiques des conférences de Brigitte François-Sappey :
- Passion Schumann.
- Dolorisme et sublimation dans les musiques de 1914-1918.
- Scarlatti, la passion du jeu.
Denis Huneau
Denis Huneau est Maître de conférences à l’Université Catholique de l’Ouest et responsable de la filière
Musique et musicologie. Ses travaux, dont le premier ouvrage d’envergure sur André Caplet (Éditions
Galland), portent essentiellement sur la musique du XIXe siècle et de la première moitié du XXe siècle,
tant au niveau des courants musicaux que des institutions. Denis Huneau s’intéresse en outre à l’histoire
de la pédagogie de l’écriture.
Thématiques des conférences de Denis Huneau :
- Le Don Giovanni de Mozart ou la passion destructrice.
- La Symphonie fantastique de Berlioz : histoire d’une passion amoureuse.
- Le Roméo et Juliette de Shakespeare et ses traductions musicales (Berlioz, Gounod,
Tchaïkovsky, Prokofiev).
Frans Lemaire
De formation scientifique (Universités de Louvain, Harvard), Frans Lemaire a mené une carrière
industrielle tout en publiant de nombreux articles ou essais. Depuis sa retraite, il a édité quatre ouvrages
de référence sur la musique russe du XXe siècle (Fayard 1994 et 2005), Le destin juif et la musique
(réédité en 2003), La Passion dans l’histoire et la musique (2011) et récemment, D. Chostakovitch, les
rébellions d’un musicien soviétique (2014).
Thématiques des conférences de Frans Lemaire :
- Les Évangiles de la Passion dans l’histoire et la musique.
- Les Sept Paroles du Christ ou les mutations d'un tremblement de terre.
- Des Lamentations de Jérémie à la liturgie de Pâques.
André Peyregne
Directeur du Conservatoire de Nice, chef d’orchestre, conférencier, critique musical à Nice-Matin, André
Peyregne est directeur du Conservatoire de Nice. Il est également collaborateur au Monde de la Musique,
France Musique, La Lettre du musicien, et auteur du Dico fou de la musique et de plusieurs notices du
Grove Dictionary of Music.
Thématiques des conférences d’André Peyregne :
- La passion amoureuse de Mozart à travers ses personnages d’opéra.
- L’énigme de l’“Immortelle bien-aimée” de Beethoven.
- La passion amoureuse dans la vie de quelques grands compositeurs (Mozart, Beethoven,
Chopin, Brahms, Tchaïkovsky...)
Timothée Picard
Timothée Picard est professeur de littérature comparée à l'Université de Rennes et membre de l'Institut
universitaire de France. Spécialiste des conceptions et représentations de la musique à travers la
littérature, les arts et l'histoire des idées, il est un collaborateur régulier des revues Classica et L'AvantScène Opéra.
Thématiques des conférences de Timothée Picard :
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- L'émotion musicale est-elle bénéfique ou dangereuse ? Un parcours à travers la culture
européenne.
- L’émotion musicale à son comble : le cas Wagner.
- Comment dire l'émotion musicale ? L’exemple de quelques grands écrivains mélomanes.
Emmanuel Reibel
Emmanuel Reibel est Maître de conférences à l'Université Paris-Ouest Nanterre et chargé de séminaire à
l'École Normale Supérieure. Il est notamment l'auteur de Comment la musique est devenue
“romantique”, de Rousseau à Berlioz (Fayard), qui a remporté le Prix Noury 2014 de l'Académie
française.
Thématiques des conférences d’Emmanuel Rebel :
- Amours, vengeances et jalousies : le ravage des passions à l’opéra.
- Fièvre et tourment amoureux dans la musique romantique.
- Concert-lecture autour de Liszt et Marie d’Agoult.
Marianne Vourch
Marianne Vourch est la créatrice des Concerts du Mercredi programmés à Paris au Collège des
Bernardins. Soucieuse de faire entendre la création musicale dans son berceau culturel et social, elle
“raconte” la musique comme une histoire, en invitant son public à découvrir une époque et à s'interroger
sur les liens entre art, culture et société. Elle est par ailleurs l’invitée régulière de plusieurs musées
(Galeries Nationales du Grand Palais, Musée de l'Orangerie), suivant une démarche visant à mettre en
lumière les liens entre peinture et musique.
Thématiques des conférences de Marianne Vourch :
- Être et Devenir de la Passion chez Wagner ou la mélodie infinie.
- Passion profane, passion divine. Le chemin d'un homme : Franz Liszt.
- Les peintres des âmes. Quand les peintres de paysages ou les musiciens révèlent les secrets
du cœur humain.
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La médiation culturelle
Le contexte
Fidèle à l’idée qui a présidé à sa création, La Folle Journée renouvelle chaque année son ambition de
faire découvrir la musique classique à un large public de mélomanes ainsi qu’à un public éloigné de l’offre
culturelle.
En effet, s’il est heureux que le public des mélomanes avertis vienne nombreux à La Folle Journée ; il
faut aussi créer le contact avec celui qui ne se déplace pas, aller chercher les gens là où ils sont, dans
leur milieu naturel, sur leurs lieux de vie et de travail. À ceux qui se sentiraient exclus par une sorte de
timidité, il faut montrer que la musique classique est aussi pour eux.
Cette ambition, portée par toute l’équipe du festival, est mise en œuvre par la Saem La Folle Journée,
productrice de l’événement, à travers un plan de médiation qui s’inscrit dans la politique de proximité
culturelle de la Ville de Nantes «l'Art en partage» avec pour but de créer les conditions d'un égal accès
de tous à l’art et la culture, de créer du lien entre les Nantais, et d'offrir un espace d’expression,
d’ouverture et d’enrichissement de sa propre identité culturelle.
Ce plan de médiation investit les domaines artistique et social, à travers des actions visant à favoriser la
sensibilisation aux oeuvres et l’expression des publics, de même que les champs de la formation par
l’association de divers publics à l’organisation de l’événement.
Le soutien de la ville de Nantes
La Ville de Nantes est fière de soutenir la Folle Journée dans sa démarche singulière. Ce projet et sa
réussite illustrent bien la politique culturelle de la Ville de Nantes, qui soutient toutes les cultures, dans
leurs diversités de styles, de formes artistiques et encourage les partenariats et les coopérations
culturelles.
L’offre nantaise notamment musicale est exceptionnelle et variée. Elle bénéficie de la compétence et de
la passion d’acteurs locaux qui réalisent un travail exigeant et novateur. Cette offre, large et de grande
qualité, favorise l’essor d’artistes de talents et leur rencontre avec un public toujours plus curieux.
Un fonds de dotation spécifique pour un élan solidaire
En 2010, conformément à la loi d'août 2008, la Saem la Folle Journée et la Ville de Nantes ont créé un «
fonds de dotation pour le développement culturel » permettant d’accueillir les dons des entreprises
privées afin de développer des actions sociales, solidaires et pédagogiques vers des publics jeunes ou en
difficulté.
En quatre années d’exercice le Fonds de dotation a favorisé le développement d’un plan d’actions
structuré et a permis de fédérer les professionnels en charge de l’action sociale et pédagogique autour
de la Folle Journée. Grâce à la contribution des Mécènes, le nombre de participants aux actions de
médiation a augmenté. La tarification adaptée aux publics concernés a pu être maintenue à 5 €. Au total,
ce sont près de 10 000 personnes qui ont bénéficié de cette tarification en 2014.
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Des partenaires de premier plan
 Les professionnels de la Ville de Nantes et de Nantes Métropole
 L’Accoord (Association pour la réalisation d’activités éducatives, sociales et culturelles de la ville de Nantes)
avec la signature d’une convention en juillet 2014
 L’éducation nationale et le Rectorat de Nantes
 L’École de la 2e Chance
 La Fondation ADECCO
 Le Conservatoire de Nantes
 Le Cinématographe
 Léo Lagrange Ouest, dans le cadre de son dispositif Plan Job
 Les Apprentis d’Auteuil
 L’Agence Inserim
Un large public
- Les ASSOCIATIONS
via le CCAS de la Ville de Nantes (restaurant social Pierre Landais, etc…), le Secours Catholique, La Clé
des Couleurs …via la Mission Handicap et le Conseil Nantais des Personnes Handicapées (CLISSAA Culture, Loisirs, Insertion Sociale, Sport pour et avec les Aveugles et amblyopes, ADAPEI - Association
départementale des amis et parents de personnes handicapées mentales, APF - Association des
Paralysées de France, APAJH - Association pour Adultes et Jeunes Handicapés…), l’ORPAN - Office des
Retraites et Personnes Agées de Nantes.
- Les Maisons de quartiers et équipements ACCOORD
- L’École de la 2e Chance
- Les EHPAD et Foyers Logements de la Métropole, les IME
- Le Centre pénitentiaire
- La maison de Pirmil (Unité de Soins Longue Durée du Centre Hospitalier de Nantes)
- Les crèches, les écoles primaires, les collèges, les lycées, l’Université…
La contribution des Mécènes en 2014
Mécènes
Contribution
La Cité des
congrès
43 000 €
La Fondation
40 000 €
BNP Paribas
Les Espaces
28 500 €
culturels Leclerc
SPIE
SAEML La Folle
Journée
La Fondation
Deloitte
Desevedavy
Musique
La Fondation
ADECCO
Actions soutenues 2014
Accès favorisé aux concerts pour les scolaires, les personnes en situation de précarité, les
personnes souffrant de handicap.
Accès favorisé aux concerts pour les scolaires, les personnes en situation de précarité, les
personnes souffrant de handicap.
Politique tarifaire
15 000 €
Animations données dans le cadre de la sensibilisation à la musique classique dans les
centres gérés par APF et ADAPEÏ
15 000 €
Actions sociales et solidaires conformément à sa mission de sensibilisation des publics
10 000 €
2 990 €
3 000 €
Tournée théâtrale pour les jeunes scolarisés dans les zones difficiles et les personnes en
situation de précarité.
Location de pianos pour les concerts donnés dans le cadre de la sensibilisation à la
musique classique au centre pénitentiaire de Nantes
Accueil de jeunes dans le cadre d’un parcours de réinsertion professionnelle
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Un programme d’actions à travers 3 axes majeurs : musical, solidaire et
pédagogique
Le programme d’actions développé, pour certaines hors du temps festivalier, touche des publics très
diversifiés : publics scolaires, jeunes déscolarisés ou en insertion professionnelle, étudiants, personnes en
situation de précarité économique, personnes handicapées, personnes âgées dépendantes.
I – Dimension musicale
1. Actions en milieu pénitentiaire
Depuis treize ans au Centre de détention de Nantes, et cinq ans en Maisons d’arrêt de la Région, la
collaboration entre la Ligue de l’enseignement, les différents SPIP (Service pénitentiaire d’insertion et de
probation de Loire-Atlantique), les Maisons d’arrêt des Pays de la Loire et le CREA permet d’offrir aux
détenus une série d’animations exceptionnelles dans le cadre de la Folle Journée. Cette expérience très
positive sera renouvelée cette année.
René Martin a été à l’origine sollicité par La Fédération des Amicales Laïques (FAL) 44 et la DISP afin de
mettre en place le projet au Centre de détention de Nantes, et depuis 2010, dans les maisons d’arrêt des
villes qui accueillent La Folle Journée en Région : Laval, Fontenay-le-Comte, la Roche-sur-Yon, Nantes,
Angers et le Mans – ces deux dernières villes en alternance.
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Ainsi, en Maisons d’arrêt, les animations proposées sont les suivantes :
Un spectacle théâtral de Patrick Barbier, mis en scène par Patrick Lebrun ;
Une conférence de musique-cinéma autour du thème des « Passions » ;
Un concert final avec un pianiste ou un ensemble vocal.
Au Centre de détention :
Un spectacle théâtral de Patrick Barbier, mis en scène par Patrick Lebrun ;
Un concert-lecture avec un artiste ;
Une rencontre sur la facture instrumentale avec un artiste ;
Une initiation à la peinture avec l’atelier Histoire de l’Art de Marie-Pauline Martin ;
Un concert final avec un pianiste, et deux autres groupes (de musique de chambre, de composition
orchestrale, ou un ensemble vocal).
Il faut noter cette année une nouvelle collaboration : celle avec l’établissement pénitentiaire pour
mineurs d’Orvault, au sein duquel sera organisé une rencontre avec un artiste de la Folle Journée qui
présentera le lien entre la musique classique et les musiques actuelles.
L’action en milieu pénitentiaire se déroulera sur plusieurs semaines tout au long du mois de janvier, et
jusqu’au 1er février.
2. L’Université de Nantes
Comme pour les années précédentes, l’Université de Nantes accueillera au Pôle Etudiant ou au Hall de la
Censive des artistes de la Folle Journée pour un concert unique.
3. Autres concerts à destination des publics empêchés
-
Le CREA intervient dans d’autres structures en région et dans toute la métropole nantaise pour proposer
un concert aux personnes les plus éloignées de la culture du fait de leur situation financière, sociale, ou
médicale.
Les établissements suivant accueilleront ainsi des concerts de la Folle Journée :
La Maison de retraite du Bon Pasteur à Nantes ;
La Maison de retraite de l’Air du Temps à Sautron ;
Le Centre Hospitalier Spécialisé de Blain à Héric ;
Le Centre Hospitalier de Saint-Jacques à Nantes ;
Le service gérontologie de l’association des Petits frères des Pauvres à Pirmil ;
Le Foyer d’accueil des sans-papiers et sans-abris de l’association Saint-Benoit Labre à Chantenay ;
-
La crèche pour enfants handicapés La Maison des Poupies.
19
4. Les ateliers de transcription
Pour la 9è année consécutive, l’Accoord (Association pour la réalisation d’activités éducatives, sociales et
culturelles de la ville de Nantes) partenaire de nombreuses actions, mobilise des groupes de jeunes
musiciens amateurs et, depuis 2010, l’atelier de musiques actuelles du Conservatoire de Nantes.
Issus des différents quartiers nantais, ces jeunes musiciens travaillent leur interprétation d’une œuvre
choisie dans la programmation de La Folle Journée suite à un échange avec René Martin. Source
d’échange et de partage, les ateliers de transcription offrent une formation musicale permettant à
l’ensemble des groupes une progression artistique et technique avec cinq répétitions individuelles et
collectives et deux master-classes programmées au Conservatoire de Nantes. Ils permettent ainsi de :
- Favoriser la rencontre de musiciens amateurs d’univers différents avec et autour de la musique
classique.
- Favoriser la formation musicale à travers une expérience partagée embrassant tous les aspects de cette
pratique artistique :
. l’écriture musicale et la création,
. la préparation à la scène (technique…)
. les échanges, la confrontation entre musiciens amateurs
. la production de concerts en public dans des conditions variées avec un accompagnement technique et
artistique adapté,
- Valoriser les univers artistiques des groupes amateurs.
- Favoriser la rencontre des habitants des quartiers nantais avec la musique classique.
Pour cette édition, 7 groupes de musiques actuelles vont travailler suite à la présentation des
compositeurs et des œuvres du thème de L’année par René Martin qui leur propose également des CD
audio leur permettant de choisir les pièces musicales qu’ils travailleront tout au long du projet.
Royal Jeez (Cholet) / Trio de rock progressif du Conservatoire (Nantes) / Khoral (Quartier
Bellevue)/ 6:am on the road (Quartier Bellevue) / Breedz insane (Ile de Nantes) / Les Chmus
(Quartiers Bellevue et Boissières)/ Rüsty Deal (Doulon), Les Szamlewskies (quartier de Doulon).
Constitués dès l’automne, les groupes répètent du 7 octobre au 17 janvier avant de présenter leur travail
sur scène.
Dates des concerts
Jardin de Verre (Cholet)
Balance (Cité des Congrès)
Concert (Cité des Congrès)
Salle Festive Nantes Nord
Maison de quartier de Doulon
Maison de quartier de Bellevue
Maison de quartier des Dervalières
Samedi 24 janvier 2015
Lundi 26 janvier 2015
Mercredi 28 janvier 2015
Jeudi 29 janvier 2015
Vendredi 30 janvier 2015
Samedi 31 janvier 2015
Dimanche 1er février 2015 (15h30)
5. La découverte de la musique classique par le théâtre (deux projets pour l’édition 2015)
Quand la musique va au-delà des mots... spectacle musical écrit par Patrick Barbier sur une idée de
René Martin, et mis en scène par Pierre Lebrun :
Deux frères se retrouvent à l'occasion des concerts donnés en hommage à leur mère, grande pianiste
internationale, disparue dix ans plus tôt. Les articles qui paraissent dans la presse les amènent à évoquer
cette femme passionnée de musique, qui en avait fait le centre de sa vie: les soirées musicales qu'elle
organisait, la manière dont elle leur parlait des œuvres quand ils étaient plus jeunes, la passion qu'elle
mettait dans l'expression des sentiments quand elle jouait, les œuvres qui l'habitaient. L'un et l'autre se
rendent compte combien la musique, plus encore que les mots, peut traduire les tourments de l'âme ou
les plus grands bonheurs. Plus largement, leur conversation permet de comprendre, à travers de
nombreux exemples musicaux, comment se sont exprimées les passions du cœur et les passions de l'âme
dans les pièces baroques ou romantiques que leur mère admirait.
La tournée des représentations dans des établissements scolaires, les médiathèques, des lieux de vie de publics
empêchés commence en janvier. (Dates à confirmer).
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Musiques et Passions - un spectacle de la compagnie Nyna Valès
Ce spectacle musical imaginé par la Compagnie Nyna Valès explore les thèmes des compositeurs de la
Renaissance, du baroque jusqu’aux musiques savantes ou populaires du XXe siècle. Tour à tour, les
scènes interprétées par des comédiens et des musiciens permettront aux jeunes spectateurs de
s’identifier aux personnages à travers une approche de différents styles musicaux. La découverte sur
scène des instruments classiques, amplifiés, ou numériques ainsi que des pratiques vocales (luth-guitare,
guitare classique, guitare électrique, basson, clavier, samplers et chanteurs) leur apportera également
des repères culturels et sensibles. Ce spectacle nourri de textes littéraires de George Sand, Louis Aragon,
Louise Labbé… déclinera le thème central de La Folle Journée 2015 avec à l’esprit cet adage de JeanJacques Rousseau « Toute grande passion est sérieuse » !
La signature d’une convention entre la Saem Folle Journée et l’Accoord en juillet dernier a permis la
création de ce spectacle musical qui est proposé dans les Maisons de quartier. Il sera proposé lors de 5
représentations en accès libre pour le public scolaire :
le 7 janvier à Doulon
le 14 janvier à Bellevue
le 21 janvier à La Manu
le 4 février aux Dervalières
le 11 février à la Maison de quartier de l’Ile.
5. Le Conservatoire et l’entreprise GDF SUEZ, un concert de Noël
Interprété par l'Orchestre du 3e cycle du Conservatoire de Nantes composé de 90 élèves dirigés par
Daniel Cuiller, un concert est organisé en avant-première, le 17 décembre, en faveur des personnes
bénéficiaires des actions solidaires. Il s’agit, cette année, d’un programme de musique baroque qui est
également proposé pendant le temps festivalier au Kiosque dans la Grande Halle de la Cité.
6. Les ateliers d’éveil musical
Ces ateliers ludiques et participatifs ont pour but de créer du lien, de partager des instants musicaux par
l’écoute, l’exploration sonore, le jeu, et d’éveiller l’intérêt pour la musique des très jeunes enfants ou des
personnes souffrant de handicap. Depuis 5 ans, ils sont conçus et animés par Sandrine Mary,
percussionniste, et mis en œuvre grâce au concours d’artistes de disciplines diverses : musiciens,
danseurs ou marionnettistes. Privilégiant une approche expérimentale, ils permettent de sensibiliser aux
œuvres de la programmation à travers des séances de 30 minutes.
Soucieuse des personnes auxquelles elle s’adresse, Sandrine Mary adapte ces ateliers aux publics ciblés.
Ainsi, les années passées, de très jeunes enfants, des enfants autistes et des personnes atteintes de la
maladie d’Alzheimer ont pu partager de riches moments artistiques et humains. (Liste des
établissements en cours)
II – Dimensions solidarité et insertion
1. Une politique tarifaire adaptée
La politique tarifaire mise en place grâce au Fonds de dotation permet d’ouvrir 50 concerts les, mercredi
et jeudi après-midi et le vendredi toute la journée, à un public de plus en plus large. Scolaires
accompagnés ou personnes en difficulté suivies par des structures sociales, ils bénéficient tous de places
à 5 €. Ce sont ainsi 10 000 places de concert qui sont proposées par la Saem Folle Journée dans le cadre
de ce dispositif. En 2014, les demandes se sont réparties de la façon suivante :
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6 659 billets délivrés aux scolaires de Nantes et de sa Métropole, du département et de la Région
(de la maternelle au lycée).
1 526 aux bénéficiaires de structures et associations en lien avec La Folle Journée.
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2. Koncerto, un journal d’habitants-rédacteurs
Koncerto se présente sous la forme attrayante d’un petit journal de 8 pages couleur couvrant l’actualité
musicale de La Folle Journée, les actions de médiation et les initiatives des partenaires de l’événement. Il
réunit depuis maintenant 5 ans un groupe dynamique et à géométrie variable d’habitants-rédacteurs qui
interviewent, rédigent, enquêtent et débattent en comité de rédaction pour finaliser le journal. Ce projet
a été initié en 2009 par la directrice de la Saem, Michèle Guillossou et par Nicole Vautrin, alors formatrice
au sein du Bief, une structure des quartiers nord de Nantes proposant des remises à niveau et des
formations de retour à l’emploi sous forme d’ateliers d’écriture.
Koncerto a bénéficié de l’investissement et du savoir-faire d’un journaliste professionnel au cours de la
première année. Il est animé depuis sa création par Nicole Vautrin qui veille à la cohésion et à la
motivation du groupe tout en assurant son élargissement. Véritable moyen de communication de
proximité, ce journal est aussi un facteur de lien social : il a permis de développer un réseau amical et
solidaire entre des participants parfois isolés ou bien en situation de précarité pour certains, peu habitués
à fréquenter les lieux traditionnels de la culture. Ils se sont peu à peu approprié l’événement et le lieu, à
l’instar de cette koncertiste affirmant «Depuis que je suis à Koncerto, j’habite ma ville ! ».
Au fil des années, ils sont devenus de véritables acteurs de la Folle Journée, respectant la consigne
initiale « Découvrir, aller vers les autres, prendre des responsabilités, écrire et mettre en forme ». Ils
préparent à présent le 16e numéro du journal qui connaît 3 éditions annuelles (avant, pendant et après
l’événement).
Tiré à 5000 exemplaires, Koncerto est diffusé gratuitement pendant La Folle Journée sur le lieu des
concerts, dans les quartiers de Nantes et les structures partenaires des actions de médiation. Grâce à un
partenariat avec l’organisme municipal chargé du portage des repas à domicile, Koncerto est également
distribué auprès des personnes âgées bénéficiaires de ce service.
3. Les ateliers de passions partagées
Ces ateliers sont aujourd’hui mis en œuvre dans de nombreuses structures et associations accueillant des
enfants, des publics en situation de handicap ou de précarité et des personnes âgées dépendantes
(Etablissements d‘Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes, Foyers logement, Office des
Retraités et des Personnes Agées de Nantes, Instituts d’Education Motrice, Centres d’Accueil et d’Activité,
ADAPEI-Association départementale de parents et amis de personnes handicapées mentales, Secours
Catholique, ACCOORD, les restau du cœur).
Les participants aux ateliers partagent leurs émotions et ressentis à l’écoute d’œuvres en lien avec la
thématique de La Folle Journée. L’écoute musicale est suivie d’un échange avec les participants sur le
thème de la passion, leur laissant libre cours pour exprimer leurs idées ou émotions à travers deux
modes d’expression : littéraire ou graphique et our aller plus loin, cette année, ils participeront à des
ateliers de théâtre de marionnettes en collaboration avec le marionnettiste et sculpteur nantais Samuel
Lepetit (Compagnie La Salamandre). Les participants qui le souhaiteront pourront alors donner corps et
vie à leur expérience musicale à travers la marotte, la marionnette sur table, le kamishibai ou encore le
théâtre d’ombres. Ce grand projet fera l’objet d’une restitution finale rassemblant tous les participants au
mois de juin.
4. Deux actions concrètes pour l’insertion et l’emploi des jeunes du territoire
Avec Nantes Métropole
La SAEM Folle Journée et Nantes Métropole souhaitent développer leur partenariat initié en 2013/ 2014,
en faveur de l’emploi / insertion des habitants du territoire et notamment des jeunes et l’inscrire dans la
durée. En effet, Nantes Métropole s’est dotée d’une politique volontariste et ambitieuse en matière
d’emploi dont les orientations stratégiques sont :
- animer et fédérer les acteurs du territoire autour des enjeux de l’emploi
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- développer le dialogue et un partenariat renforcé avec le monde économique, notamment en favorisant
l’anticipation et l’adaptation aux mutations, en favorisant le développement des pratiques de
responsabilité sociétale des entreprises
- faciliter les parcours professionnels et l’accès à l’emploi, notamment dans les métiers porteurs du
territoire
- agir pour des publics prioritaires et notamment les jeunes et les habitants des quartiers populaires qui
sont davantage touchés par le chômage.
C’est dans ce cadre que la Folle Journée et Nantes Métropole ont décidé de mettre en œuvre des actions
concrètes et utiles pour l’insertion et l’emploi des jeunes du territoire, notamment en leur permettant de
se confronter et de se mettre en relation avec le monde professionnel :
- la SAEM Folle Journée mobilise son réseau d’entreprises prestataires pour l’accueil de jeunes en stages
d’immersion afin de découvrir les métiers, le secteur, et conforter ainsi leur projet professionnel.
- Un projet de réalisation d’un carnet de voyage en entreprises prestataires de la Folle Journée pourrait
voir le jour.
Pour ces deux projets, un partenariat étroit avec la Mission Locale et la Maison de l’Emploi de Nantes
Métropole sera mis en œuvre. Une promotion de l’Ecole de la Deuxième Chance de l’Estuaire de la Loire
pourrait mettre en œuvre un projet de A à Z, intégrant une dimension pédagogique et entrepreneuriale,
à l’instar du projet « Nantes à l’Unisson » réalisé lors du 20ème anniversaire en partenariat avec le
réseau des commerçants UNACOD.
Enfin, en tant qu’acheteur de prestations, la Folle Journée introduit des clauses d’insertion dans ses
marchés et travaille avec l’entreprise de travail temporaire d’insertion INSERIM pour faciliter l’embauche
de jeunes des quartiers pour la billetterie
Plan Job, avec la Fédération Léo Lagrange de la Ville de Nantes
Depuis trois ans, le dispositif Plan Job est coordonné et mis en place par la Fédération Léo Lagrange et la
Ville de Nantes. Il permet à des jeunes de 16 à 21 ans habitant les zones prioritaires de la ville d’accéder
au monde professionnel en leur proposant des missions de quelques heures ayant un intérêt pour la
collectivité. La Folle journée accueille ainsi une cinquantaine de jeunes et leur confie des missions en
relation avec le grand public, avec les entreprises adhérentes au Club ainsi que l’encadrement des
groupes scolaires ou de personnes souffrant de handicap.
Les partenaires privés de La Folle Journée se sont montrés sensibles à ces actions et y concourent par le
soutien financier ou l’accueil de jeunes pour une mise en situation professionnelle.
III – Dimension pédagogique
1. Ateliers et parcours pédagogiques : le partenariat avec le Rectorat et la
Délégation Académique de l’Action Culturelle
En partenariat avec la Délégation Académique à l'Action Culturelle, des parcours pédagogiques sont
proposés aux établissements scolaires. Pour cette édition 2015, à travers de nouvelles dispositions, les
enseignants mettront en œuvre un projet permettant de croiser les disciplines artistiques :
- S’appuyant sur les enseignements obligatoires, et plus particulièrement l’enseignement de l’Histoire des
Arts, une présentation de tableaux du Musée des Beaux-Arts de Nantes est proposée ainsi que la
présentation virtuelle des œuvres par une médiatrice se déplaçant dans les classes.
- Une rencontre avec des musiciens se déplaçant dans les établissements scolaires en amont de La Folle
Journée pour présenter le thème 2015.
- Deux représentations théâtrales sur le thème des passions en musique (Ellle était une femme de
passions, spectacle de Patrick Barbier et Musiques et passions, spectacle de la Compagnie Nyna Valès).
- Une présentation vidéo autour de la danse en partenariat avec la bibliothèque Hermeland (St-Herblain).
Il s’agit d’une présentation commentée sur les liens entre danse et musique et à travers d’extraits
chorégraphiques d’esthétiques différentes inspirées de l’œuvre de Jean Sébastien Bach.
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2. Deux projets d’études avec l’enseignement supérieur
l’ISEG Group–Campus de Nantes
En partenariat avec La Saem Folle Journée depuis 2011, a été mis en place pendant trois ans, un
Observatoire des publics. Des enseignements en ont été tirés : il est aujourd’hui question d’assurer la
continuité de la réflexion engagée. Les résultats des études menées ont fait naître deux projets
importants pour la Folle Journée qui concerneront :
- la billetterie du festival. En partenariat avec Epitech, l’école de l’innovation et de l’expertise
informatique, les étudiants de l’ISEG Group vont travailler sur l’optimisation de l’accès à la billetterie. Les
étudiants vont être amenés à formuler des préconisations quant au développement de nouveaux
dispositifs technologiques pour que soit facilitée l’acquisition des places par le public.
- meilleures connaissance des publics jeunes. L’idée est d’aller à la rencontre des futurs publics du
festival afin de découvrir leurs attentes et de déterminer comment favoriser leurs présences lors des
futures éditions. Comment conquérir un jeune public qui n’a jamais assisté au festival ? Comment faire
revenir et fidéliser des spectateurs qui connaissent déjà la Folle Journée ? Le dispositif développé par les
étudiants de l’ISEG Group doit permettre de répondre à toutes ces questions.
Lisaa Nantes (L’Institut Supérieur des Arts Appliqués)
4 étudiants d’Audencia de Master 2 "Management des institutions culturelles" et 4 étudiants de BTS Design
graphique et BTS Design d'espace de Lisaa vont travailler sur la problématique suivante : "Comment prolonger
l'expérience spectateur Folle Journée au delà de la salle de concert, au delà du temps de l'événement ? "
Ce projet s'appuie sur la démarche du design de service et se déroulera sur le 1er semestre 2015.
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Informations pratiques : La Folle Journée à Nantes
PASSIONS
De l’âme et du cœur
Billetterie
à partir du samedi 10 janvier 2015
Ouverture des guichets de la Cité, le centre des congrès de Nantes
samedi 10 janvier : à partir de 8h
dimanche 11 janvier : à partir de 14h
à partir du lundi 12 janvier : ouverts tous les jours de 13h à 19h
(fermés le samedi et le dimanche)
lundi 26 et mardi 27 janvier : de 12 h à 17 h
mercredi 28 et jeudi 29 janvier : à partir de 13 h
vendredi 30 janvier, samedi 31 janvier et dimanche 1er février : à partir de 8 h
Internet : www.follejournee.fr
Ouverture dimanche 11 janvier à partir de 10 h
Règlement par carte bancaire uniquement
Téléphone 0 892 705 205 (0,34 cts/min)
Règlement par carte bancaire uniquement
dans les Espaces Culturels E. Leclerc à partir du lundi 12 janvier
ATLANTIS : Saint-Herblain Distribution Centre commercial Atlantis Saint-Herblain
PARIDIS : Paris Distribution 14 route de Paris BP 20571 Nantes Cedex 3
Pour les scolaires accompagnés
Informations sur Internet rubrique Réservations
Bon de réservation à télécharger
Séjours « Folle Journée 2015 »
du 28 janvier au 1er février 2015 - hôtels à Nantes et places de concerts
www.nantes-tourisme.com, 0892 464 044 (0,34 cts/min)
Organisateurs
SAEM La Folle Journée
Président : David Martineau
Directrice Générale : Michèle Guillossou
Direction artistique
Le CREA
Président : Jacques Dagault
Directeur : René Martin
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Autour de la Folle Journée de Nantes en région Pays de la Loire
La Région des Pays de la Loire met en œuvre un certain nombre d’actions pour faire partager au plus
grand nombre cette manifestation culturelle d’exception.
Pour des publics de tous horizons
Pour le tout-public, des conférences et animations théâtrales sont programmées chaque année
autour du thème de la Folle Journée.
La Charte « Culture et solidarité » vise à favoriser l’accès à la manifestation pour des publics
éloignés de la culture et identifiés par les réseaux d’acteurs sociaux, avec un tarif privilégié de 2 € pour
certains concerts de la Folle Journée de Nantes en région.
Le public jeune est également invité à participer à la Folle Journée en région : le Pass Culture & Sport
permet de bénéficier d’une place gratuite pour un concert et des concerts jeune public sont
programmés.
Des propositions sont prévues pour les scolaires : des animations théâtralisées se déroulent dans
les lycées pour présenter la Folle journée, resituer sa thématique dans son contexte historique et faire
découvrir aux élèves les compositeurs dont les œuvres seront jouées au cours du week-end. Des concerts
destinés aux écoles sont également programmés dans certaines villes partenaires.
Auprès des musiciens amateurs
Autour de la Folle Journée, un travail de sensibilisation est mené avec les associations culturelles,
les écoles de musique…
Parce que la pratique amateur est l’une des grandes richesses musicales des Pays de la Loire, elle est
très fortement associée à la programmation régionale, permettant ainsi aux artistes locaux de se
produire aux côtés des plus grands noms de la musique classique. Près de 1500 amateurs participent ainsi
à la Folle Journée de Nantes en région.
En amont de cette participation, des classes de maîtres avec des artistes invités sont organisées pour
des écoles de musique, des harmonies et des chorales, dans l’objectif de les aider artistiquement dans la
préparation des programmes qu’ils donneront.
Contact presse Conseil régional des Pays de la Loire :
Nadia Hamnache - 02 28 20 60 62 / 06 77 66 11 16 - [email protected]
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RENSEIGNEMENTS BILLETTERIE - LOCATION
CHALLANS
Ouverture : samedi 10 janvier 2015 de 9h à 15h au Théâtre Le Marais - 33 rue Carnot.
Du mardi 13 janvier au jeudi 22 janvier 2015 : du mardi au vendredi de 9h à 12h30 et de 14h à 17h30, le samedi de
9h à 12h à l’Hôtel de Ville - 1 Boulevard Lucien Dodin.
Dès le mardi 13 janvier, réservation par courrier en joignant le règlement, ou par téléphone avec règlement par carte
bancaire.
Règlements : espèces, chèques, carte bancaire, Pass Culture Sport.
Tél : 02 51 60 01 80 - www.challans.fr
CHOLET
Ouverture : vendredi 9 janvier 2015 de 13h à 18h.
Office du Tourisme du Choletais - 14 avenue Maudet - BP 10636 - 49306 Cholet Cedex –
Samedi 10 janvier : sur place de 10h à 13h et de 15h à 18h ou par téléphone de 9h30 à 13h et de 15h à 18h ou par
courriel à partir du lundi 12 janvier. Du dimanche 11 au vendredi 23 janvier : du lundi au samedi de 9h30 à 12h (sauf
mardi, ouverture à 10h) et de 14h à 18h.
Vendredi 23 janvier à 17h : fermeture de la billetterie à l’Office du Tourisme et vente des billets au Théâtre SaintLouis à partir de 19h.
Samedi 24 et dimanche 25 janvier à partir de 10h : vente des billets sur place pour l’ensemble des concerts.
Séance théâtrale : gratuit, réservation à la billetterie du Théâtre Saint-Louis à partir du vendredi 9 janvier. Du mardi
au vendredi de 13h30 à 18h30.
Règlements obligatoires sous 72h pour valider les réservations par téléphone et par mail
Tél. : 02 41 49 80 00 – [email protected] - www.ot-cholet.fr
FONTENAY-LE-COMTE
Ouverture : samedi 10 janvier de 10h à 12h
Du lundi au vendredi de 13h30 à 18h et le samedi de 10h à 12h.
Ouverture environ 40 mn avant les concerts dans chaque lieu des spectacles au moment de La Folle Journée.
Règlements : chèques, espèces, carte bancaire, Pass Culture Sport – possible par courrier.
Espace Culturel René Cassin - La Gare – Service Billetterie – Avenue de La Gare - 85200 Fontenay-le-Comte - Tél :
02.51.00.05.00.
FONTEVRAUD
Ouverture : lundi 12 janvier 2015, uniquement par téléphone et par Internet.
Tél : 02 41 51 90 51 - Du lundi au vendredi de 10h à 12h et de 14h à 17h, sauf mercredi après-midi.
Achat en ligne : www.fontevraud.fr
La billetterie sur place ouvrira le vendredi 23 janvier à 10h.
Abbaye de Fontevraud BP24 – 49590 Fontevraud L’Abbaye
SAUMUR
Ouverture : samedi 10 janvier de 10h à 18h, uniquement sur place.
Du mardi au vendredi de 10h à 12h15 et de 13h45 à 18h, le samedi de 10h à 12h30.
Billetterie : Théâtre du Pôle Culturel – Place Bilange – 49400 Saumur
Tél : 02 53 93 50 00
Règlements : chèques, espèces, carte bancaire, Pass Culture Sport.
LAVAL
Ouverture : samedi 10 janvier 2015 de 9h à 18h.
Du mardi au vendredi de 10h à 18h et le samedi de 10h à 13h et de 14h à 17h.
Possibilité de réservation par téléphone à partir du 13 janvier.
Les places seront à retirer dans un délai de 48h sinon elles seront remises en vente.
Théâtre - 34, rue de la Paix - 53000 Laval
Tél : 02 43 49 19 55
Règlements : espèces, chèques, Pass Culture Sport.
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LA ROCHE-SUR-YON
Ouverture : samedi 10 janvier 2015 de 11h à 17h.
Du mardi 13 janvier au vendredi 24 janvier de 12h à 18h30 et le samedi de 11h à 17h.
Réservation également possible
- par téléphone avec règlement par carte bancaire ou par courrier en joignant le règlement à partir du mardi 13
janvier
- par internet www.legrandr.com à partir du 10 janvier
Le grand R Scène nationale - Esplanade Jeannie-Mazurelle - Rue Pierre Bérégovoy - BP 681 - 85017 La Roche-sur-Yon
Cedex
Tél. : 02 51 47 83 83
LA FLÈCHE
Ouverture : samedi 10 janvier 2015 de 10h à 16h.
Le lundi de 13h45 à 18h15, du mardi au vendredi de 10h à 12h et de 13h45 à 18h15 et le samedi de 10h à 12h.
Réservation par téléphone à partir du samedi 10 janvier dès 14h, règlement sous 72h.
Règlement : espèces, chèques, carte bancaire, Pass Culture Sport.
Le Carroi - espace Montréal - Boulevard de Montréal BP 40028 – 72200 La Flèche
Tél : 02 43 94 08 99 - www.ville-lafleche.fr - www.lecarroi.org
SABLE-SUR-SARTHE
Ouverture : Samedi 10 janvier 2015 de 10h à 12h et de 14h30 à 16h.
Office du Tourisme du Pays de Sablé – rue du château – 72300 Sablé sur Sarthe
Le lundi, mercredi, vendredi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 17h30
Le mardi et le jeudi de 14h à 17h30
Le Samedi de 10h à 12h et de 14h30 à 16h
Tél: 02 43 95 00 60 - [email protected]
Centre Culturel Joël Le Theule – 16 rue Saint-Denis - 72300 Sablé sur Sarthe
A partir du lundi 12 janvier : du lundi au vendredi de 13h30 à 18h30.
Tél : 02 43 62 22 22 - [email protected]
SAINT-NAZAIRE
Ouverture : Samedi 10 janvier 2014 de 13h30 à 17h30.
A partir du mardi 13 janvier : du mardi au vendredi de 14h à 19h, le samedi de 14h à 18h.
Réservation sur place, par internet www.letheatre-saintnazaire.fr ou par courrier : Le Théâtre – rue des Frères Pereire
– BP 150 – 44603 Saint-Nazaire cedex.
Pas de réservation téléphonique.
Tél : 02 53 84 20 08.
ILE D’YEU
Office du tourisme de l’Ile d’Yeu
Horaires : avril, mai : du lundi au samedi de 9h à 12h30 et de 14h à 18h et le dimanche de 10h à 12h30.
Rue du Marché - 85350 L'Ile-d'Yeu.
Tél : 02 51 58 32 58
Concernant la billetterie de La Folle Journée de Nantes en région Pays de la Loire
• Moyens de paiements acceptés :
- espèces
- chèques à l’ordre du Trésor Public
- cartes bancaires (sauf à Laval)
- Pass Culture Sport
• Les billets ne pourront pas être repris ni échangés. Ils ne pourront pas faire l’objet d’un remboursement sauf
en cas d’annulation du spectacle
28
Les lieux de concert – La Folle Journée en Région 2015
Challans
•
•
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Salle Louis Claude Roux A
Eglise Notre Dame
Théâtre du Marais
Cholet
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•
Théâtre Saint Louis
Jardin de Verre
Conservatoire : Auditorium J.S. Bach
Salle Gene Kelly (Conservatoire)
Fontenay-le-Comte
•
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•
Espace Culturel René Cassin - Grande Halle
Espace Culturel René Cassin - Salle 518
Chapelle de l'Union Chrétienne
Théâtre Municipal
La Flèche
•
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•
Salle Coppélia
Eglise Saint Thomas
Théâtre de la Halle au Blé
L’Ile d’Yeu
•
Casino
La Roche sur Yon
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•
•
•
•
Le Manège
Théâtre municipal
Conservatoire – Auditorium
Le Fuzz’Yon
Eglise Saint-Louis
Eglise Notre-Dame
Laval
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•
•
Théâtre
Avant Scène
6 par 4
Chapelle Ambroise Paré
Théâtre de Laval - Studio de répétition
Sablé sur Sarthe
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•
•
Centre Culturel Joel Le Theule
Conservatoire à Rayonnement Intercommuncal de Sablé-sur-Sarthe – Maison des Arts et des
Enseignements (Auditorium du Conservatoire)
Salon d’honneur du Château de Sablé (BN)
Eglise de Sablé-sur-Sarthe
29
Saint Nazaire
•
•
•
•
Le Théâtre Le Fanal
Eglise Notre-Dame de l'Espérance
Galerie des Franciscains
Cité Sanitaire
Fontevraud / Saumur
•
•
•
•
•
Abbaye royale de Fontevraud - Réfectoire
Abbaye royale de Fontevraud - Haut-Dortoir
Saumur - Théâtre du Pôle Culturel
Saumur - Salle de conférence du Pôle Culturel
Saumur - Chapelle Saint-Louis
30
La Folle Journée est une manifestation culturelle
Conçue par la CREA qui en assure la programmation artistique,
Initiée par la VILLE DE NANTES et
Produite par la SAEM LA FOLLE JOURNÉE
La Ville de Nantes et
La SAEM La Folle Journée
Remercient leurs partenaires
31
Les Partenaires Institutionnels
Les Partenaires Officiels
Les Partenaires
32
Le Club d’Entreprises de la Folle Journée
Les sociétés membres de ce Club bénéficient de la notoriété de la manifestation,
notamment pour leur communication : les prestations offertes valorisent l’image
des entreprises, permettent de générer des contacts commerciaux efficaces et
d’organiser des opérations de relations publiques et de communication interne.
Adecco,
Aéroports du Grand Ouest,
Agence Internationale Nantes – St-Nazaire,
Air France,
Alain Afflelou,
Allianz,
API Environnement,
Audio 2000,
Axes Concession Xerox,
Banque Populaire Atlantique,
Banque Tarneaud,
Caisse d’Épargne Bretagne Pays de Loire,
Capgemini,
CCI de Nantes St-Nazaire,
Cerner France,
Cogédim Atlantique,
Colas Centre Ouest,
Crédit Mutuel Arkéa
Desevedavy Musique,
EDF,
Eiffage,
Eluère & Associés,
Evenday-Bateaux Nantais,
Exapaq,
Francelot-Khor,
GE Factofrance,
GFI Informatique,
Groupama Loire Bretagne,
Groupe des Assurances Atouil,
GSF Celtus,
Idéa Groupe,
Indosuez Private Banking,
Kaufman & Broad,
LAD SELA,
La Maison Hebel Traiteur,
La SCET,
LCL,
Loire Océan Développement,
LM Y&R Communication,
Linkbynet,
LMY&R Communication,
Loire Océan Développement,
Mazédia,
Minco,
Nantes Métropole Aménagement,
Nantes Métropole Développement,
NGE,
Orange,
OTI - Groupe Legendre,
P G & A Expert-comptable-Commissaire aux comptes,
Randstad,
Samoa,
Schenker Joyau,
Selectour Préférence,
Sodexo,
Spie Batignolles Ouest,
Stratégie Finance et Patrimoine,
Tout se Loue Réception,
Traiteur Guyon,
UBS (France) S.A.,
Unacod,
Val d’Evre Traiteur,
Vinci Construction,
VM Concept,
Voyages Chantreau,
World Trade Center Nantes Atlantique
Renseignements :
Amélie Poiron
02 51 88 21 50
[email protected]
33
Folle Journée de Nantes édition 2015
Les passions de l’âme et du cœur à travers un large répertoire à
découvrir dans 10 villes des Pays de la Loire
les 23, 24 et 25 janvier 2015
La Région des Pays de la Loire accompagne la Folle Journée de Nantes depuis sa création en 1995. Partenaire
majeur de l’événement à Nantes, elle a souhaité l’étendre, depuis déjà 12 ans, à d’autres villes de son territoire afin de
permettre au plus grand nombre de (re)découvrir des chefs d’œuvres de la musique classique et contemporaine et de
partager des moments d’émotion avec de grands artistes.
En effet, depuis 2003, grâce à un partenariat original entre la Région des Pays de la Loire, la capitale régionale et les
villes moyennes du territoire, la Folle Journée de Nantes s’invite aussi en région. A la veille de la 13ème édition qui se
déroulera du 23 au 25 janvier 2015, les 10 villes partenaires s’apprêtent à nouveau à accueillir la Folle Journée
de Nantes autour de la thématique « Passions de l’âme, passions du cœur » : Saint-Nazaire, Cholet, Saumur,
Fontevraud, Laval, la Flèche, Sablé-sur-Sarthe, La Roche-sur-Yon, Challans, Fontenay-Le-Comte. Un concert aura
également lieu à l’Ile d’Yeu le 9 mai 2015.
Cette ouverture est un exemple rare de manifestation artistique de dimension nationale élargie à un territoire régional.
Ce partenariat exemplaire rencontre chaque année un succès croissant. En janvier 2014, ils étaient près de 60 000
spectateurs et 1500 amateurs au travers de 150 concerts à concrétiser l’objectif de décentralisation culturelle
souhaité par la Région des Pays de la Loire.
Pour que cette grande fête de la musique s’ouvre à tous, des tarifs très accessibles sont mis en place pour les
concerts avec des billets de 2 € à 14 € maximum, avec un tarif spécifique à 2 € dans le cadre d’une Charte « Culture
Solidarité » permettant de favoriser l’accès de manifestations à des publics éloignés de la culture. Le Pass culture et
sport peut également être utilisé pour obtenir une place de concert. Et pour toucher le public le plus large possible, des
actions de sensibilisation sont mises en place : travail avec les associations et écoles de musique, spectacles pour les
scolaires et le jeune public, animations théâtralisées dans les lycées…
Partant de la même volonté de faciliter l’accès de tous aux concerts, une tarification régionale événementielle est
mise en place sur les trains et cars régionaux pour se rendre à la Folle Journée de Nantes avec un titre unique
forfaitaire de 10 € valable pendant la durée de l’événement à utiliser avec un billet de concert.
Contact presse : Nadia Hamnache – 02 28 20 60 62 – 06 77 66 11 16 – [email protected]
34
L’ETAT – DRAC DES PAYS DE LA LOIRE
PARTENAIRE DE LA FOLLE JOURNEE
L’État - Direction régionale des affaires culturelles Pays de la Loire (DRAC)
accompagne depuis 2002 la Folle Journée qui a su trouver une place unique dans le
paysage artistique et culturel national parmi les festivals de musique.
Ces événements constituent un point d’appui indispensable pour l’expression de la
diversité musicale, pour la rencontre des musiques et des publics, pour l’activité des
ensembles musicaux et pour l’émergence de nouveaux talents. Généralement issus
d’une initiative locale, ils se sont développés autour d’un partenariat entre les
collectivités territoriales, et de nombreux mécènes. Cette assise permet à l’État d’être
sélectif dans son financement, au profit de projets s’engageant, au-delà du temps
festivalier, plus fortement au bénéfice des ensembles musicaux professionnels, et
développant des projets originaux, soit par une programmation artistique innovante,
soit au travers d’initiatives associant la présence artistique et la conquête de
nouveaux publics, soit encore par une véritable démarche d’aménagement du
territoire.
En proposant de nombreux concerts à des prix accessibles au plus grand nombre,
des horaires variés, une présence très forte des artistes et en organisant des
concerts dans toute la région hors du temps festivalier, la Folle journée participe à la
priorité ministérielle de promotion et de valorisation du travail des jeunes artistes
comme l’a exprimé le 23 septembre 2014 Fleur Pellerin, ministre de la Culture et de
la Communication, lors d’une interview dans SACD magazine.
Contact presse :
Guillaume de la Chapelle – Tél. 02 40 14 23 96 – [email protected]
35
Cabinet du président
Hôtel du Département - 3, quai Ceineray –BP 94109
44041 Nantes cedex 1 - Tél. 02 40 99 10 00
[email protected] - www.loire-atlantique.fr
Contacts presse :
 Anaïs Hubert : 02 40 99 09 61
 Gweltas Morice : 02 40 99 16 68
 Laurence Corgnet : 02 40 99 17 45
25 novembre 2014
La culture pour tous et toutes, et partout en Loire-Atlantique
Le Département partenaire de la Folle Journée
En créant la Folle Journée de Nantes, René Martin avait pour
objectif de faire découvrir la musique au plus grand nombre.
C’
est aussi l’
ambition du Département de Loire-Atlantique qui
développe, depuis 2004, un programme d’
envergure : « La
culture pour tous et toutes et partout en Loire-Atlantique ».
Pour cette raison, il a souhaité soutenir cette manifestation
populaire, qui propose des concerts à Nantes et au-delà.
Membre de la société d’
économie mixte Folle journée, le
Département accompagne cet événement, notamment à travers
sa participation financière qui s’
élève à 45 000 €pour cette 21e
édition.
Le Département et la musique classique
Soucieux de favoriser le rayonnement de cette esthétique musicale auprès d’
un public encore plus
nombreux, le Département soutient, au-delà de la Folle journée, divers ensembles et festivals, œuvrant sur
le territoire de Loire-Atlantique.
Qu’
il s’
agisse de musique contemporaine, baroque, classique, le Département accompagne cette année
une dizaine de projets de création ou de diffusion et soutient le fonctionnement de l’
orchestre national
des Pays de la Loire (ONPL) et d’
Angers Nantes Opéra (ANO).
Focus sur l’
éducation artistique et culturelle des collégiens
Parce qu’
il s’
agit d’
une priorité pour le Département, qui estime que la sensibilisation du public commence
dès le collège, il accompagne, dans le cadre de son plan Grandir avec la culture, les projets éducatifs
notamment par l’
Orchestre National des Pays de la Loire (ONPL) et l’
Angers Nantes Opéra (ANO).
Ainsi, pendant l’
année scolaire 2014 –2015, l’
ANO met en place un atelier artistique au collège René Guy
Cadou de Montoir de Bretagne et six classes de Loire-Atlantique bénéficieront d’
un parcours autour de la
Ville morte (intervention en classe, déambulation culturelle dans la ville de Nantes, rencontres musicales) en
lien avec la programmation de l’
opéra.
L’
ONPL propose avec Musique et Danse en Loire-Atlantique un parcours musique et cinéma autour du
film de Chaplin « Les lumières de la ville » et un accompagnement de deux concerts (rencontres avec un
musicien et le chef d’
orchestre avant le concert, concert ONPL en soirée).
Pour rappel, 33 collèges soit près de 3 000 collégiens ont assisté à la représentation théâtrale
proposée dans le cadre de la folle journée au cours de l’
année scolaire 2013/2014.
36
Nantes le 25 novembre 2014 Communiqué de presse CIC Ouest, partenaire officiel de la Folle Journée de Nantes pour les six prochaines années Le 25 novembre, CIC Ouest et la Folle Journée de Nantes ont officialisé la convention qui les réunit pour une durée de six ans, la banque devenant le partenaire officiel de ce grand événement culturel et populaire qui fait partie des manifestations incontournables de Nantes, et bien au-­‐delà de notre région. La montée en puissance d’un partenariat issu de longue date CIC Ouest accompagne la Folle Journée de Nantes depuis sa création en 1995 via le club des entreprises partenaires. Il s’agissait déjà à l’époque de la volonté de soutenir un événement s’annonçant prometteur pour Nantes, mais également de créer les bases d’un partenariat de proximité : la Cité des Congrès et la Banque viennent alors de transformer la physionomie du quartier en s’installant sur le Champ de Mars et la banque est actionnaire de la Cité des Congrès à cette date. Pour Laurent Métral, Président-­‐directeur général de CIC Ouest, la décision de monter en puissance comme partenaire officiel s’inscrit naturellement dans la stratégie de la banque en tant qu’entreprise citoyenne : « Aujourd’hui, l’opportunité se présente d’aller plus loin pour construire avec la Folle Journée une relation encore plus proche et durable, à l’image des relations que nous développons avec nos clients. En ce sens, avec David Martineau, Maire adjoint en charge de la culture, et Michèle Guillossou, Directrice générale de la Folle Journée, nous avons d’emblée choisi de signer une première convention de six ans. Avec René Martin, nous allons partager une ambition : promouvoir la musique, et faire vivre des moments d’exception au plus grand nombre….qu’il s’agisse de nos clients ou de nos collaborateurs. Si la banque est avant tout un acteur économique de 1er plan à l’échelon local et régional, elle a fait le choix de soutenir les initiatives qui contribuent à la mise en valeur et à la promotion du patrimoine régional dans toutes les villes phares de ses territoires. Sur Nantes, le choix de la Folle Journée s’imposait. » Pour favoriser le rayonnement de la Folle Journée, la banque va relayer fortement l’événement au sein de son réseau d’agences – avant et pendant l’événement – et contribuer, aux côtés de l’Union nantaise des commerces de détail (UNACOD) et des éditions MIRARE à la réalisation du CD « Folle journée » diffusé par les commerces de proximité. Un engagement fort au service de la culture en région Au fil de l’eau, depuis 20 ans, le Groupe CIC et les banques qui le composent se sont fortement engagées au service de la culture, et en tout premier lieu, en faveur de la musique classique. Le CIC soutient notamment les Victoires de la Musique Classique dont le but est de révéler de nouveaux talents. Il participe à la programmation sur France 5 de documentaires réalisés par le musicologue Alain Duault, dédiés à la vie et l’œuvre des plus grands musiciens européens. Depuis 2013, le CIC apporte son soutien à Renaud Capuçon dans la création du Festival de Pâques à Aix Provence, etc. A l’échelon de ses territoires, CIC Ouest relaye cette politique et réalise par exemple des concerts réunissant des lauréats des « Victoires de la Musique Classique » dans ses cinq régions, soutient le Festival de l’Abbaye de l’Epau au Mans, ou encore vient d’apporter son concours au festival « Dans les jardins de William Christie, les Arts Florissants » à Thiré en Vendée. CIC Ouest en bref La proximité d’une banque régionale, la force d’un groupe Banque régionale du groupe CIC, CIC Ouest compte 2 500 collaborateurs et 360 agences sur 21 départements des régions Pays de la Loire, Bretagne, Centre et Poitou-­‐Charentes / Limousin. Fort de son implantation historique, CIC Ouest est présent dans une entreprise sur 3, assurant ainsi son rôle d’acteur majeur de l’économie de ses territoires du Grand Ouest. La banque conjugue désormais différents atouts qui renforcent son attractivité en région : -­‐
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L’appartenance à un groupe puissant et solide, le Crédit-­‐Mutuel -­‐ CIC, qui a réussi sa diversification à l’échelon européen et dont l’activité reste enracinée dans l’économie réelle. La mise à disposition de prestations très performantes sur trois métiers -­‐ la banque, l’assurance, et les services technologiques facilitant la vie quotidienne L’enracinement local et la capacité de décision sur place, en agence et en région, avec un maillage dense, des compétences en proximité et une forte réactivité. Après la phase d’audit des actifs et les tests de résistance effectués auprès des principales banques européennes par la Banque Centrale Européenne (BCE) et l’Autorité Bancaire Européenne (ABE), le groupe CM-­‐CIC vient de voir confirmer sa solidité financière et la pertinence de son modèle de développement : il ressort premier des banques françaises et figure au rang des toutes 1ères banques européennes les plus sûres. Chiffres clés CIC Ouest au 31/12/2013 -­‐
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2 500 collaborateurs 360 agences, dont 21 agences Entreprises et 12 agences Banque Privée 750 000 clients Crédits clientèle (encours) : 17,7 milliards d’euros Dépôts clientèle (encours) : 12,8 milliards d’euros Epargne gérée : 9,5 milliards Assurance IARD (nombre de contrats) : 504 100 Contact : [email protected] – 02 40 12 91 96 Un partenaire privilégié de la Folle Journée de Nantes
La Cité, le Centre de Congrès de Nantes, 1er site événementiel du Grand Ouest, accueille la Folle
Journée de Nantes et contribue à l’organisation de ce grand rendez-vous de renommée nationale et
internationale.
Au-delà de sa dimension d’accueil de spectacles et en tant qu’équipement partenaire, La Cité
affiche aujourd’hui une volonté affirmée de collaborer avec d’autres structures culturelles de la
Métropole. C’est ainsi qu’elle est passée depuis 2005 du statut de producteur à celui de partenaire
officiel de la SAEM La Folle Journée.
Le succès de la Folle journée repose non seulement sur le talent de la direction artistique et son
concept, mais c’est aussi sur la convergence d’une idée et d’un lieu : la Cité.
Ce grand événement met en lumière les performances de l’infrastructure de la Cité. Depuis plus de
20 ans, l’équipement bénéficie d’une très grande attention qui lui a permis de se maintenir au fil
des saisons à un haut niveau de performance.
La Folle Journée, c’est aussi bien sûr l’expression du professionnalisme et de tous les savoirs faire
des équipes de la Cité. Au service de la SAEM La Folle Journée, la Cité contribue à la coordination
logistique et technique, à la sécurité et à la comptabilité.
Ce grand rendez-vous offre aussi l’occasion aux équipes de la Cité de recevoir leurs partenaires,
leurs clients et prospects et de partager avec eux des moments d’exception.
Grâce à la Folle Journée, la Cité illustre ainsi parfaitement l’une de ses ambitions : collaborer avec
d’autres structures culturelles pour mettre en œuvre des passerelles entre les activités culturelles
et économiques au service de ses clients et de son territoire.
Contact : Marie Masson / 02 51 88 20 54
39
UNE LOGIQUE DE PROGRES PARTAGEE
En même temps que la Folle Journée grandit, évolue et enthousiasme toujours plus de fidèles et de
nouveaux publics, le Groupe Total poursuit son soutien quotidien à la vie économique, sociale et
culturelle de ses territoires d’implantation.
Les valeurs internes du Groupe, Audace, Ecoute, Solidarité et Transversalité, trouvent parfaitement
leur écho à travers l’ensemble des actions mises en place par les équipes de la Folle Journée.
Contacts :
Direction des Relations Régionales Ouest
TOTAL - Marketing France – Saint-Herblain
02 40 67 46 96
Raffinerie Total de Donges
Service Communication
02 40 90 56 26
Notre Groupe : un acteur mondial de l’énergie
L’énergie est indispensable au développement des pays et de leurs populations. Partout où elle est disponible, elle crée une dynamique de
progrès qui, pour être durable, nécessite une évolution des usages et des comportements. C’est dans ce contexte que Total inscrit son
action. Présent dans plus de 130 pays, notre Groupe est l’une des 1re compagnies pétrolières internationales, ainsi qu’un acteur majeur du
gaz, du raffinage, de la pétrochimie, et de la distribution de carburants et lubrifiants. Pour élargir notre offre, nous développons également
des énergies complémentaires aux hydrocarbures : dès aujourd’hui le solaire – dont nous sommes l’un des leaders mondiaux – et demain,
la biomasse.
40
L’espace culturel de la Folle Journée
Une histoire de passionnés
Les espaces culturels sont associés une nouvelle fois à la Folle Journée et à son créateur
René Martin. Rendez-vous annuel attendu, parce que nous avons en commun la même
passion et nous partageons le même objectif.
La même passion pour la musique classique.
Le même objectif, rendre la musique classique accessible au plus grand nombre.
Un espace culturel à la Folle Journée, c’est aussi l’occasion de mieux faire savoir à tous
les mélomanes et aux mélomanes en devenir :
Qu’ils trouveront une très large sélection de CD et DVD de tous les compositeurs et
interprètes de la Folle Journée (au total plus de 1000 références !)
Que des spécialistes passionnés sauront répondre à leurs questions les plus pointues,
pendant la Folle Journée et après, dans les espaces culturels.
Que de nombreuses dédicaces seront organisées au rythme des concerts, moments tout
à fait privilégiés de rencontre entre les artistes et le public.
De repartir, avec un des concerts en CD ou MP3 enregistrés en live et disponible quelques
temps après sur notre stand grâce aux moyens de Mirare et de Radio France
Qu’en payant MOINS CHER, ils pourront satisfaire leurs envies même boulimiques de
musique classique pendant la Folle Journée et après dans les espaces culturels pour
prolonger sans fin les émotions musicales de la Folle Journée.
Que toute l’année, le mélomane exigeant ou le mélomane en devenir trouvera une
sélection large et complète en musique classique disponible à PRIX E. LECLERC.
41
© Samuel Guibal
La Folle Journée de nantes 2015
sur ARTE et ARTE concert
ARTE accompagne à nouveau La Folle Journée consacrée
cette année au thème des « Passions » avec des retransmissions
de concerts à l’antenne et sur le site ARTE Concert.
à l’antenne
samedi 31 janvier et dimanche 1er février 2015
Samedi soir et dimanche à partir de 17h30, depuis la Cité des Congrès de
Nantes, découvrez une sélection d’œuvres interprétées sur le kiosque à
musique et lors du concert de clôture, avec notamment des extraits des
opéras de Verdi, de La Symphonie Fantastique de Berlioz, le Concerto pour
piano n°2 de Chopin, etc.
Une programmation présentée par Edouard Fouré Caul-Futy.
Sur
Retrouvez tous les concerts diffusés à l’antenne en livestreaming
sur concert.arte.tv.
Coproduction : ARTE France, KM Productions :
42
Contact Presse : Clémence Fléchard : 01 55 00 70 45 / [email protected]
COMMUNIQUE DE PRESSE
FRANCE MUSIQUE
en direct de
la Folle Journée de Nantes
Vendredi 30 et samedi 31 janvier 2015
Comme chaque année, France Musique, partenaire historique de la Folle Journée, décentralise
entièrement son antenne pour vivre EN DIRECT cette grande fête musicale !
Une prouesse technique autant qu'une aventure humaine au service d'une joyeuse programmation
composée d'émissions, de reportages, de rencontres, de surprises, et bien sûr, d'innombrables
concerts présentés par les producteurs de la chaîne .
Rendez-vous :_______________________________________________________________________
Vendredi 30 janvier, en public et en direct du kiosque de la Cité des
Congrès
8h > 10h I La matinale culturelle de Vincent Josse
12h > 13h I Le magazine de Lionel Esparza
16h > 18h I Carrefour de Lodéon de Frédéric Lodéon
Samedi 31 janvier
De 7h à minuit, France Musique se met au diapason de l'événement en
diffusant une dizaine de concerts en direct !
___________________________________________________________
Et sur francemusique.fr : pour découvrir les coulisses de la Folle Journée, retrouver les artistes, et
réécouter l'intégralité des concerts diffusés.
France Musique à Nantes : 98.9
Retrouvez la Folle Journée de Nantes également sur :
Contacts presse :
Anne Mouille // 01 56 40 53 67 // [email protected]
Alice Renaud // 01 56 40 24 12 – 06 26 63 15 23 // [email protected]
France Musique, classique mais pas que…
Quand 1 000 ans de répertoire classique rencontrent le jazz, l’électro, la comédie musicale, les musiques du monde ou la
pop : chaque jour, la musique se vit intensément sur France Musique où se succèdent émissions en direct, musiciens en
plateau et concerts enregistrés sur les plus grandes scènes nationales et internationales.
Rejoignez-nous sur twitter et facebook
43
© M.Roger / G.Arnaud
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
SÉJOURS FOLLE JOURNÉE DE NANTES
UN PARTENARIAT EXCLUSIF
FOLLE JOURNÉE / LE VOYAGE À NANTES
Cette collaboration s’inscrit dans la stratégie touristique de Nantes. Elle consiste
à affirmer la ville comme une destination culturelle et créative au niveau
européen.
Le festival est un élément incontournable de l’agenda culturel nantais. Ainsi, la
mise à disposition de 5000 places de concerts dédiées exclusivement aux
séjours de Nantes Tourisme est un engagement significatif. La Folle journée et
Le Voyage à Nantes s’inscrivent résolument dans la stratégie de développement
touristique de la Métropole.
La volonté des deux partenaires est de faciliter l’accès au festival de la Folle
er
Journée (du 28 janvier au 1 février 2015). C’est pourquoi ils proposent aux
publics national et international des séjours packagés comprenant au minimum
3 concerts. Cette année le thème des Passions sera à l’honneur.
SÉJOUR À PARTIR DE 145 € / PERSONNE*
Cette offre comprend selon sa durée :
. 1 à 4 nuits en hébergement de 1 à 4 étoiles
. 3 à 10 concerts
. les petits déjeuners et la taxe de séjour
. un accueil individualisé dans l’enceinte de la Folle Journée
assuré par Nantes.Tourisme.
PRÉ-RÉSERVATION POSSIBLE DÈS MAINTENANT :
. sur www.nantes-tourisme.com
. au T. 0892 464 044 (0.34 €/min) depuis la France
ou T. +33 272 640 479 depuis l’étranger.
La pré-réservation, c’est la garantie d’être prévenu en avant première
de la mise en ligne des séjours.
LA FOLLE JOURNÉE
DE NANTES
ACCESSIBLE…
Par avion
à moins d’1h30
depuis :
Bordeaux / Lille / Lyon /
Marseille / Montpellier /
Nice / Paris / Strasbourg /
Toulouse
Bâle-Mulhouse / Genève
Düsseldorf / Bruxelles /
Madrid / Barcelone / Dublin
/ Milan / Rome / Venise /
Amsterdam / Lisbonne /
Porto / Londres /
Manchester / Southampton
Par TGV, depuis :
Paris (23 TGV / jour) :
Lyon :
Lille :
Strasbourg :
2h00
4h35
4h00
6h00
*Tarif sur la base d’1 nuit en chambre double dans un hôtel 2 étoiles situé en hypercentre + 3 concerts
CONTACT PRESSE : KATIA FORET – [email protected] - 02 40 20 60 02
44
Château de la Frémoire, Vertou le 20/11/14
Muscadet - Folle Journée 2015
Cuvée spéciale grand public
L’AOC Muscadet fait partie des partenaires historiques du festival car les valeurs qui les inspirent se confondent :
partage, transmission, plaisir, découverte…
L’unique vin blanc au monde à évoquer la fraîcheur de l’océan et le caractère de la Loire se reconnait dans cet
événement incontournable nantais car il incarne une dimension culturelle de grande qualité pour tous les publics et
symbolise le dynamisme et à l’attractivité de la métropole.
La Folle journée c’est aussi chaque année une occasion de découvrir, de surprendre et d’enchanter à l’instar du
Muscadet qui à chaque ouverture dévoile son corps !
Une sélection grand public ouverte à la maison des vins de Nantes
InterLoire organise du 24 novembre au 5 décembre 2014 à la Maison des vins, 15 place du commerce à Nantes une
dégustation ouverte au grand public de 3 Muscadet sur lie 2013 issus d’une présélection effectuée par un jury de
professionnels à partir d’une centaine d’échantillons ambassadeurs. Le public est invité à y participer gratuitement
et à faire son choix. La cuvée qui aura retenu le plus de voix sera élue « cuvée unique de la Folle journée 2015 »
éditée à plus de 300 bouteilles servies en présence du vigneron lors de la soirée inaugurale du lundi 26 janvier 2015
à la Cité des congrès. Elle sera également proposée en vente à la maison des vins.
Ce partenariat s’inscrit dans la volonté du Muscadet de conquérir Nantes afin d’en faire son meilleur ambassadeur.
Informationss pratiques :
Cuvée officielle Folle Journée 2015- Sélection du public à la maison des vins, 15 Place du Commerce 44 000 NANTES
Du 24 novembre au 5 décembre 2014 aux horaires d’ouverture de la maison des vins (vinsvaldeloire.fr)
La Folle Journée est une manifestation culturelle conçue par le CREA qui en assure la programmation artistique,
initiée par la Ville de Nantes et produite par la SAEM La Folle Journée.
Contact : François ROBIN, InterLoire, Château de la Frémoire, 44120 VERTOU
Tél : 02.47.60.55.44 – mail : [email protected]
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