2 sommaire avec liste artistes dp
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La Folle Journée de Nantes 2015 21e édition Passions de l’âme, passions du cœur Région Pays de la Loire, du 23 au 25 janvier 2015 Nantes, du 28 janvier au 1 février 2015 Dossier de presse - Editorial Maire de Nantes page 1 - La Folle Journée de Nantes, présentation page 2 - Les biographies des compositeurs page 3 - La liste des artistes invités page 11 - Les conférenciers page 14 - Le programme de médiation culturelle page 17 - Informations pratiques à Nantes page 25 - La Folle Journée 2015 en Pays de la Loire page 26 - Partenaires de la Folle Journée page 31 et sur le site www.follejournee.fr La programmation Les biographies des artistes Les photos des artistes L’historique chiffré de la Folle Journée La demande d’accréditation Visuel Folle Journée : création LMY&R – photo ©Mark Tipple Textes CREA/Nantes et SAEM La Folle Journée Relations Presse Folle Journée à Nantes Françoise Jan, 06 07 32 05 53 – [email protected] Solange Désormière, 06 08 71 86 30 – [email protected] Folle Journée en Pays de la Loire Nadia Hamnache, Conseil Régional, 02 28 20 60 61 - [email protected] Adda Kerrouche, 06 14 34 85 40 – [email protected] Comme tous les ans, pour sa 21ème édition, la Folle Journée va nous offrir d'intenses émotions artistiques, en explorant cette année les passions, celles de l'âme et celles du cœur, en nous faisant découvrir combien les compositeurs, au cours des siècles, ont été inspirés par ce thème. Fidèle à son esprit, à sa volonté de renouveler notre approche de la musique, en particulier de la musique classique, qui parfois impressionne, intimide, le Folle Journée nous invite à déambuler, à nous laisser guider par nos envies, nos émotions du moment, notre curiosité. Cette année, la diversité des époques et la multitude des compositeurs s'y prêtent admirablement. Mais on peut être sûr que cette déambulation, aussi libre soit-elle, nous guidera toujours vers l'excellence, vers des œuvres choisies avec la plus grande exigence, interprétées par des artistes au talent exceptionnel. C'est cela, l'esprit de la Folle Journée : l'excellence au service de la liberté et du plaisir. Le public ne s'y trompe d'ailleurs pas, qui, toujours plus nombreux, toujours plus divers, se presse chaque année à la Folle Journée. Pendant chaque édition, il glisse d'un spectacle à l'autre, curieux et émerveillé. Preuve supplémentaire de la qualité du festival, son succès s'étend désormais, depuis de nombreuses années, hors de nos frontières. La Folle Journée s'exporte, devenant ainsi un remarquable ambassadeur de Nantes, de son excellence culturelle et de son exigence artistique. Il faut également souligner combien la Folle Journée est un acteur essentiel de la diffusion de la musique, en particulier de la musique classique et baroque, au delà du cercle de ses amateurs habituels. En effet, par ses concerts et actions hors les murs, par son travail sur l'éveil musical, par son attention particulière à des publics souvent éloignés de la culture, la Folle Journée apporte la grâce et l'émotion des plus grandes œuvres, fait partager le talent des plus grands interprètes, à des populations qui n'y auraient sans doute pas accédé. C'est un aspect extrêmement important de la Folle Journée, une caractéristique qui correspond pleinement à l'ambition nantaise de la culture. Je suis en effet, avec mon équipe, très profondément attachée à permettre à toutes et tous, sans aucune barrière ni exception, d'avoir accès à la culture, instrument essentiel d'épanouissement, d'émancipation et de vivreensemble. Avec la Folle Journée, je suis certaine que nous irons encore plus loin dans ce sens. Alors, merci et bravo à René Martin, qui porte ce festival non seulement avec talent, mais aussi avec passion et engagement. Merci et bravo à tous ceux sans qui ce festival serait impossible, aux équipes de la SAEM, au personnel de la Cité des Congrès et aux bénévoles du CREA, ainsi qu'aux différents partenaires, qui apportent leur contribution et leur enthousiasme à cet évènement exceptionnel. Excellente Folle Journée à toutes et tous. Johanna Rolland Maire de Nantes 1 La Folle Journée 2015 21e édition Passions de l’âme et du cœur Région Pays de la Loire, du 23 au 25 janvier 2015 Nantes, du 28 janvier au 1 février 2015 Pour sa 21ème édition, la Folle Journée explore ce thème central de la sensibilité occidentale : les passions de l’âme et du cœur, déclinées à travers un large répertoire, profane et sacré, inspiré et saisissant, sur une vaste période allant des prémisses de l’époque baroque au début du XXe siècle. De l’affect au sentiment, des passions baroques à l’effusion sentimentale moderne, cette thématique invite à s'interroger sur les moyens que se donnèrent les musiciens, depuis Monteverdi jusqu’à Schoenberg, pour traduire l’ineffable ou l’inexprimable : la vie de l’âme humaine et ses mouvements. La notion de “Passion” renvoie d’abord au récit des souffrances et de la mort du Christ, mais elle met aussi en jeu, dans le domaine profane, ces mouvements de l’âme qui transportent tout homme mû par la douleur ou la crainte, l’angoisse ou le repentir, l’extase ou la joie. Aux grandes œuvres sacrées relatant la mort du Christ et la douleur des témoins de sa Passion (les Passions de Schütz ou de Bach, le Membra Jesu nostri de Buxtehude, Les Sept Paroles du Christ en croix de Joseph Haydn, les Stabat Mater de Scarlatti, Vivaldi ou Pergolèse), répond un riche corpus d’oeuvres profanes, lyriques ou instrumentales, explorant la diversité des émotions humaines (le Lamento d’Arianna de Monteverdi, l’air de la mort de Didon par Purcell, l’air de Rinaldo de Haendel “Lascia ch’io pianga”, et dans un autre registre, les “portraits de caractère” pour clavecin de Couperin et Rameau ou les Tafelmusik de Telemann). Au milieu du XVIIIe siècle se développe en Allemagne, notamment avec Carl Philipp Emanuel Bach, le courant artistique de l’Empfindsamkeit (sensibilité, sentiment), qui valorise une expression nouvelle de la sensibilité, dans une volonté manifeste cependant, de maîtriser la puissance des affects. Mais bientôt le vaste mouvement du Sturm und Drang (Tempête et passion), auquel Haydn et Mozart ne seront pas indifférents, et qui s’exprime pleinement dans l’oeuvre de Beethoven, donne la prééminence aux sentiments, ouvrant la voie au romantisme. Expérimentant les vertiges et les méandres de son monde intérieur, l’artiste romantique extériorise désormais son “moi”, et exprime par le truchement de son art l’angoisse, la joie, l’exaltation de son âme (la Symphonie fantastique de Berlioz, la Fantaisie pour piano de Schumann, le Quatuor à cordes n°2 de Borodine, La Nuit transfigurée de Schoenberg), mais aussi une souffrance résignée ou un profond désenchantement (l’Adagio du Quintette à cordes en ut majeur de Schubert, le Quatuor à cordes opus 95 de Beethoven, la Rhapsodie pour contralto, chœur d’hommes et orchestre de Brahms, Das klagende Lied de Mahler, la Suite lyrique de Berg). Les passions humaines sont aussi les objets principaux de l’opéra et du drame lyrique à travers les époques ; la passion amoureuse particulièrement, reste l’un des thèmes de prédilection des compositeurs (Don Giovanni de Mozart, La Traviata de Verdi, La Bohème de Puccini, Tristan et Isolde de Wagner, qui compose ici l’un des plus grands poèmes de l’amour). C’est cette véritable contagion émotive, qui gagne l’Europe baroque, puis le Romantisme et la Modernité occidentale, qu’explore la prochaine Folle Journée, en montrant combien l’expression de l’affect, puis du sentiment, a toujours été l’une des gageures essentielles de l’acte créateur. www.follejournee.fr La Folle Journée dans le monde, en 2015 23 - 25 janvier 2015 28 janvier - 1er février 2015 6 - 8 mars 2015 1er - 10 mai 2015 25 - 27 septembre 2015 La La La La La Folle Folle Folle Folle Folle Journée Journée Journée Journée Journée de Nantes en région Pays de la Loire de Nantes à Bilbao au Japon à Varsovie 2 Biographies des compositeurs rédaction Créa/Nantes Charlotte Brouard-Tartarin (CB-T), Ariane Charriau (AC), Sophie Chauveau (SC), Claire Chopot (CC), Séverine Meers (SM) JEAN-SEBASTIEN BACH (1685-1750) Né à Eisenach, en Thuringe, la même année que Häendel et D. Scarlatti, Jean-Sébastien n’est qu’un maillon dans une très longue chaîne de musiciens. Son père, puis son frère aîné ont guidé ses premiers pas dans une appropriation méthodique de tout le domaine musical de son temps. Profondément enraciné dans son Allemagne natale et nourri par sa foi luthérienne, mais aidé par une aussi intelligente qu’insatiable curiosité, il assimile et fond dans le creuset de son génie créateur l’héritage des contrapuntistes du Nord de l’Allemagne (Boehm, Reinken, Buxtehude) comme le lyrisme effusif et dramatique des Italiens (Frescobaldi, Vivaldi), et le sens de la forme et du rythme chers aux Français (Grigny, Couperin). Les étapes variées de sa carrière d’organiste et de maître de chapelle, même si elles ne lui ont pas toujours apporté les satisfactions personnelles qu’il en attendait - Lünebourg (1700), Arnstadt (1703), Mühlhausen (1707), Weimar (1708), Coethen (1717), et enfin Leipzig (1723) - lui ont permis d’accumuler les chefs-d’œuvre dans tous les genres et modes d’expression (à l’exception de l’opéra) : musique d’église (chorals, motets, cantates, Passions, messes), musique pour orgue (toccatas, fugues), musique pour clavier ou pour instruments solistes : violon, violoncelle, flûte (inventions, préludes et fugues, suites, partitas), musique pour orchestre (suites, concertos). D’une certaine manière, il résume et domine l’histoire de la musique occidentale, celle dont il est le génial héritier, et celle qui le suit, car à bon nombre de ses successeurs, il n’a cessé de servir de référence. SC LUDWIG VAN BEETHOVEN (1770-1827) Beethoven occupe une place à part dans l'histoire de la musique comme dans le cœur de tous les mélomanes. S'il le doit en partie aux circonstances qui ont entouré sa vie (la Révolution française et ses conséquences, l'avènement du romantisme), il le doit d'abord et surtout à la force avec laquelle il sut affronter un destin exceptionnel et à un génie qui lui permit de renouveler en profondeur le langage musical. Né à Bonn, c'est pourtant à Vienne, la ville illustrée par Haydn et Mozart, que Beethoven se fixe en 1792 pour y entamer une brillante carrière de pianiste et de compositeur. Mais assez vite il est rejoint par le plus cruel des destins pour un musicien : il est frappé d'une surdité qui dès 1802 se révèle incurable. Plongé d'abord dans le désespoir, il parvient à dépasser sa souffrance - l'“héroïsme” beethovénien -, voyant dans la création musicale le moyen de parler au cœur de tous les hommes et de continuer à délivrer le message dont il se sent porteur. Ainsi dès 1802, Beethoven redouble d'activité créatrice. Sur le plan musical et formel, son œuvre, riche du magnifique héritage de ses prédécesseurs, repousse désormais toujours plus loin les limites de chaque genre, jusqu'à bouleverser les schémas établis, en particulier dans le domaine symphonique, dans l'œuvre pour piano, qui “contient” déjà tout le XXe siècle, et peut-être plus encore dans le domaine du quatuor à cordes, dont il révolutionne l'écriture. Et, dans le même temps, cette musique délivre toujours à tous les hommes un message consolateur et fraternel ; n'est-ce pas Beethoven lui-même qui définissait ainsi la finalité de sa musique : “Partie du cœur, qu'elle aille au cœur” ? SC ALBAN BERG (1885-1935) Issu d’une famille de la bourgeoisie viennoise, Berg se passionne de bonne heure pour la poésie et la musique. Devenu en 1904 l’élève et très vite, l’ami d’Arnold Schoenberg, de dix ans son aîné, il va partager la double ambition de son maître de recueillir le meilleur de l’héritage allemand - de Bach à Brahms, Wagner et Mahler - et de renouveler dans le même temps un langage musical parvenu selon lui à épuisement. Ce qui aboutit, chez Schoenberg, à une évolution nécessaire de l’atonalisme au dodécaphonisme (utilisation des douze sons de la gamme) et à la musique sérielle, qui sera la marque de “l’école de Vienne” au début du XXe siècle, et chez Berg à un souci évident, dont témoignent toutes ses œuvres - les trois Pièces pour orchestre opus 6 (1914), l’opéra Wozzeck, son chef-d’œuvre (1924), le Concerto de chambre (1925), la Suite lyrique pour quatuor à cordes (1926), l’opéra Lulu (1929) et le Concerto pour violon “À la mémoire d’un Ange” (1935), pour ne citer que les plus marquantes - de concilier l’invention formelle et le pouvoir hautement expressif du discours musical. Berg meurt prématurément d’une septicémie le 24 décembre 1935. SC 3 HECTOR BERLIOZ (1803-1869) Le génie du compositeur Hector Berlioz, figure fondamentale du romantisme français, n’est reconnu que tardivement. Considéré à son époque comme excentrique aux effets de musique “babyloniens”, il déconcerte ses contemporains qui l’adulent ou le détestent. Nourrie d’une fascination pour Beethoven, Glück, Shakespeare et Hugo, sa musique est profondément innovante, aussi bien par le développement de longues mélodies, que par l’amplification du rythme et des timbres de l’orchestration, dont il a le secret. En 1830, il est lauréat du Prix de Rome, et donne en concert pour la première fois son immense chef-d’œuvre : la Symphonie fantastique. Son opéra Benvenuto Cellini sera malheureusement mal reçu par la suite. Il se concentre alors sur la musique symphonique, concertante, et chorale (Harold en Italie, Roméo et Juliette, Grande Messe Solennelle, La Damnation de Faust, Te Deum). Pour vivre, il écrit aussi des articles de critique musicale. Il récidive cependant dans l’écriture d’opéra, comme les gigantesques Troyens puis l’ultime Béatrice et Bénédict, qu’il ne verra jamais représentés de son vivant. Berlioz a dû prendre beaucoup sur lui, sa vie fut un combat proprement romantique, entre exaltation et tragédie. Sa conception musicale ne séduit pas spécialement le public de l’époque, mais ses congénères et amis comme Liszt, Mendelssohn, Wagner l’admirent. ALEXANDRE BORODINE (1833-1887) Fils illégitime d’un prince géorgien, Borodine reçoit une excellente éducation : il apprend plusieurs langues, étudie la flûte et commence à composer dès l’âge de 14 ans. Ses parents le destinent pourtant à la médecine ; il intègre l’Académie de médecine de Saint-Pétersbourg en 1850 et devient finalement professeur de chimie. Malgré ses occupations scientifiques, Borodine se consacre avec talent à la composition même s’il aborde la musique “en amateur”. Sa rencontre avec Balakirev à Saint-Pétersbourg est déterminante et c’est avec lui qu’il adopte le style qu’on lui connaît aujourd’hui. Il s’imprègne des tendances et idées nouvelles de l’époque et adhère au Groupe des Cinq (également constitué de RimskiKorsakov, Cui, Glinka et Moussorgski) en 1862. Liszt, qu’il a rencontré à Weimar, contribue à le faire connaître en Europe. Son œuvre principale, Le Prince Igor, reste inachevée et est complétée par RimskiKorsakov et Glazounov. Borodine s’inspire du folklore russe, ainsi que des harmonies orientales, mais sa musique concilie les sources populaires nationales et les formes de la tradition européenne, italienne notamment. Son sens du rythme et de la couleur orchestrale, un certain exotisme ainsi qu’un indéniable souffle épique, donnent à sa musique un cachet tout particulier. AC JOHANNES BRAHMS (1833-1897) Natif d’Allemagne du Nord, Brahms ne reniera jamais ses appartenances nordiques ; mais son installation définitive en 1863 à Vienne - qu’en vieux garçon casanier il ne quittera plus, hormis quelques voyages proches en Bohême, Hongrie, Suisse et Italie - lui permettra d’assimiler le meilleur d’une tradition qui s’est toujours abreuvée à de multiples sources : héritier de Bach, de Mozart et de Beethoven comme tous les musiciens de sa génération, Brahms recueille aussi l’héritage de ses prédécesseurs immédiats que sont Schubert, Mendelssohn, et surtout Schumann qui, sentant sa fin proche, l’investit en 1853 - Brahms a tout juste 20 ans - comme son fils spirituel. Fort de tels patronages, Brahms édifie méthodiquement au fil des ans une œuvre très importante qui embrasse tous les genres (à l’exception de l’opéra) : concertos et symphonies, musique vocale pour voix seule et pour chœur, œuvres pour piano seul et de musique de chambre - peut-être le meilleur de l’œuvre de Brahms qui se révèle dans ce domaine plus que dans tout autre le musicien de la confidence intime et de la convivialité heureuse. SC FREDERIC CHOPIN (1810-1849) La vie de Frédéric Chopin est une de celles qui a suscité le plus de légendes. Qui ne connaît l’image dénaturée du musicien à la fois passionné et mièvre, tumultueux et efféminé ? Sa liaison avec George Sand, son allure chétive, sa lutte contre la phtisie et sa mort en pleine jeunesse contribuent à donner cette image de lui. Pourtant, ses réticences envers ses contemporains romantiques, son goût pour la musique de Häendel (son idéal musical), le fait que Bach et Mozart sont pour lui des modèles de perfection et l’abandon de sa carrière de virtuose mettent en évidence l’ambiguïté de son tempérament. Si au départ, il s’efforce de se conformer à l’idéal classique, très vite apparaît le souci évident de retrouver les souches populaires de la musique polonaise, mélange de nostalgie et de rêve, à laquelle il donnera une expressivité extrême. L’invasion de la Pologne par la Russie provoquera chez Chopin un désespoir patriotique qui génèrera une interrogation poignante sur lui-même. La souffrance de vivre loin de son pays le conduit à identifier ses propres souffrances à celles de la nation polonaise opprimée. Chopin, dont la démarche compositionnelle est si personnelle, adulé et adopté par toute l’élite cultivée, a confié son imagination créatrice presque exclusivement au piano, faisant de cet instrument le mode 4 d’expression musicale par excellence, plus que tout autre musicien romantique. “Chapeaux bas, Messieurs, un génie” pour reprendre le cri d’admiration de Schumann. DIMITRI CHOSTAKOVITCH (1906-1975) Dimitri Chostakovitch étudie au Conservatoire de Saint-Pétersbourg et devient lui-même professeur aux conservatoires de Saint-Pétersbourg, puis de Moscou ; il aura Sviridov pour élève. Ses relations pour le moins difficiles avec le pouvoir soviétique lui valent d’être tour à tour consacré comme musicien officiel et réprimandé pour formalisme. Ainsi, le gouvernement russe lui commande, en 1926, ce qui sera sa deuxième symphonie, pour commémorer l’anniversaire de la Révolution d’Octobre. Son opéra Lady Macbeth de Mtzensk est violemment critiqué, mais avec sa cinquième symphonie, Chostakovitch rentre de nouveau dans les bonnes grâces du pouvoir. Sa septième symphonie, Leningrad, composée durant le siège de la ville en 1941, est l’un des témoignages les plus poignants de la résistance du compositeur à la guerre et aux souffrances du peuple. La campagne anti-formaliste de Jdanov, en 1948, le condamne une fois encore aux yeux du gouvernement, mais sa treizième symphonie, en 1962, semble le mettre définitivement à l’abri de tout souci. Outre des pièces pour piano, Chostakovitch a composé 15 symphonies, 15 quatuors à cordes, des opéras, des musiques de film, des concertos, de la musique vocale… Son style, tour à tour épique, profond ou sarcastique, est toujours le reflet de l’âme russe, tout en intégrant l’héritage de compositeurs européens comme Beethoven ou Mahler. Chostakovitch est aujourd’hui l’un des musiciens du XXe siècle les plus joués ; la puissance et l’originalité de son discours en font incontestablement l’une des personnalités les plus marquantes de l’histoire de la musique russe. ANTONÍN DVORÁK (1841-1904) Dvorák est le représentant le plus connu de l’école musicale tchèque, même si Smetana - son aîné de dix-sept ans - reste incontestablement le fondateur de cette école en Bohême-Moravie. Comme tous les musiciens de son pays, il est profondément influencé par la tradition germanique ; Dvorák est un fervent admirateur de son presque contemporain Brahms, et ne remet jamais en question les grandes formes inaugurées par les classiques de Vienne, Beethoven en particulier. Mais en même temps il s’est fait, d’instinct, comme ses compatriotes musiciens, le chantre passionné du réveil national qui a marqué nombre de pays, d’Europe centrale particulièrement, dans la seconde partie du XIXe siècle. Né dans une famille de paysans des environs de Prague, Dvorák fait d’abord de la musique en campagnard, pour l’église et le bal, avant d’acquérir une formation musicale plus complète, et de devenir un musicien fêté dans toute l’Europe, et même aux États-Unis où il se rend en 1892, invité à venir diriger le Conservatoire National de New York - et d’où il écrit deux de ses meilleures œuvres : le Concerto pour violoncelle et la célèbre Symphonie “Du Nouveau Monde”. Cette double filiation explique le caractère particulier de sa musique : quels que soient les genres pratiqués - musique pour piano, mélodies, musique de chambre, symphonies, grandes fresques religieuses, opéra… -, toujours s’y mêlent et s’y confortent mutuellement un sens exigeant de la forme et un lyrisme puissant qui sourd directement de la terre de Bohême et de l’âme slave. Aussi sa mort en 1904 fut-elle l’occasion d’un véritable deuil national. SC CARLO GESUALDO (1560-1613) Gesualdo appartient à une famille noble du royaume des deux Siciles ; il est aussi le neveu de l’archevêque de Naples. Immergé tôt dans un contexte artistique, il devient un excellent luthiste. Grand seigneur au caractère passionnel, cet être “hors du commun” témoigne d’une sensibilité puissante, voire excessive, et dans son œuvre et dans sa vie personnelle, (il ira jusqu’à tuer sa femme adultère et son amant). Gesualdo s’enrichit de voyages en Italie et glane les idées nouvelles qui circulent. Il reste pourtant unique dans son style qui n’a ni antécédents ni postérité. Ce “baroque”, comme on l’entend dans les arts plastiques (contrasté, énigmatique, excédent, mouvant) est le maître incontesté d’un style madrigalesque mélangeant des harmonies musicales uniques, une imagination poétique assimilée, et une technique remarquable, qui offre à son univers musical une grande liberté. HENRYK MIKOLAJ GORECKI (1933-2010) Compositeur polonais né en 1933 à Czernica dans le sud de la Pologne, Górecki est considéré comme l’un des principaux compositeurs avant-gardistes de son pays. Il étudie la musique dans les années 1950 à l’Académie supérieure de Katowice, avant de terminer ses études à Paris où il a l’occasion de côtoyer Olivier Messiaen. Le public polonais découvre ses premières œuvres, influencées par Bartók et Webern, dès 1958. Récompensé par plusieurs prix, il devient par la suite internationalement reconnu. Son œuvre, profondément empreinte de l’âme de son pays et de sujets spirituels, a progressivement évolué vers la 5 musique minimaliste. Sa Troisième Symphonie “Des chants plaintifs”, écrite en 1976, devient presque vingt ans plus tard la première œuvre de musique contemporaine à occuper la première place des hitparades américain et anglais. Ses deux quatuors, datant respectivement de 1988 et de 1991, sont des commandes du Kronos Quartet. AC/CB-T GEORG FRIEDRICH HAENDEL (1685-1759) Né à Halle en Saxe prussienne (la même année que Bach et Scarlatti), Häendel manifeste d’emblée un fort caractère en arrachant très tôt à un père réticent le droit de commencer sa formation musicale avec l’organiste Zachow. Conquérant, volontaire, il a un parcours aventureux qui le mène d’abord à Hambourg (1703), puis en Italie (à partir de 1706), où il rencontre Corelli, et où il acquiert une maîtrise peu commune dans l’art de composer pour la voix, ce qui lui vaut de grands succès, à Rome dans le registre de la musique sacrée, et surtout à Venise avec son premier opéra, Agrippina (1709). Après un court séjour à Hanovre, il part en 1710 pour l’Angleterre, bien décidé à faire la conquête d’un pays où il saura à la fois s’adapter à la tradition locale (il reprend habilement à son compte les musiques festives, odes de célébration ou divertissements de cour, où avant lui s’était illustré Purcell), et imposer sa manière, notamment l’opéra à l’italienne dont il s’est fait une spécialité, suivant un parcours qui va de Rinaldo (1711) à Deidamia (1741), en passant par Jules César (1724), Orlando (1733) et Alcina (1735). Après un passage difficile, marqué par des revers financiers et de graves ennuis de santé (1737), il rebondit en se libérant des contraintes de la scène, avec de somptueux oratorios - Israël en Egypte, Saül, Le Messie (1742), Judas Maccabaeus, Jephta. La postérité ne cessera jamais de le reconnaître parmi les plus grands. CC JOSEPH HAYDN (1732-1809) Né aux confins de l’Autriche et de la Hongrie, Joseph Haydn apprend la musique auprès d’un parent, Mathias Franck. En 1761, il entre au service du prince Paul II Esterházy, au château d’Eisenstadt ; il reste au service de cette famille jusqu’à sa mort. Il suit Nicolas “le Magnifique”, successeur de Paul II en 1762, dans le palais Esterháza où la cour passe les étés (revenant à Vienne l’hiver). Il dispose d’un orchestre talentueux ; ce Versailles de la Hongrie accueille fêtes et représentations dans le grand esprit du Siècle des Lumières. “Je pouvais faire des expériences, de sorte que sans l’avoir voulu, je devins original.” Sans qu’il s’en aperçoive, Haydn acquiert dans l’Europe entière une grande renommée. Réalisant que les éditeurs exploitaient sa musique, il prend vers 1780 la situation en main et compose alors pour des commandes privées et des éditeurs. En 1790, le successeur de Nicolas, Anton, licencie l’orchestre. C’est pour Haydn l’occasion d’effectuer ses premiers voyages ; il a 58 ans. Deux séjours londoniens, à l’invitation de Johann Peter Salomon (1791-92 et 1794-95), achèvent d'en faire le musicien le plus admiré de son temps ; il livre ses douze dernières symphonies. À son retour, Nicolas II décide de reconstituer la chapelle ; Haydn a pour seule obligation de composer une messe par an, et laisse alors des quatuors, ses plus grandes messes et des oratorios. Affaibli, il cesse de composer en 1804, et ne quitte plus Vienne jusqu’à sa mort. SM LEOS JANÁCEK (1854-1928) Bien qu’il se soit essayé très jeune à la composition, encouragé par Pavel Krizkovski (son chef de chœur) et Antonín Dvorák, Janácek eut beaucoup de mal se faire reconnaître par les milieux musicaux pragois ; ses origines modestes et provinciales (il est né en Moravie, dans une famille d’instituteurs), son nationalisme militant, et une étroite réputation de pédagogue et de théoricien dans lequel on l’enferma longtemps furent probablement la cause de cette mise à l’écart. Puis brusquement, en 1916, le triomphe de son opéra Jenufa sur la scène du Théâtre national de Prague (qui l’avait dédaigné en 1903) ouvre pour lui une période d’intense activité créatrice, confortée par une amitié amoureuse qui illumine les dix dernières années de sa vie, et par une réputation grandissante dans son pays et à l’étranger : l’écrivain Max Brod se fait son propagandiste (comme il le faisait dans le même temps pour Franz Kafka), et il est élu en 1927 membre de l’Académie des Beaux-Arts de Prusse aux côtés de Paul Hindemith et d’Arnold Schoenberg. C’est le temps des chefs-d’œuvre au lyrisme irrésistible (la Sinfonietta, le Capriccio pour piano et instruments à vent, les deux quatuors, la Messe glagolitique, et les ultimes opéras : L’Affaire Makropoulos, La Petite Renarde rusée, De la Maison des morts), dans lesquels Janácek a su admirablement à la fois exploiter les trouvailles mélodiques et rythmiques issues d’une intense réflexion sur la musique populaire et le langage parlé, et transmettre la générosité de son panthéisme, comme son indéfectible amour de la nature et de la vie. SC 6 FRANZ LISZT (1811-1886) Après une enfance passée dans une atmosphère musicale où il s’imprègne des œuvres de Mozart, Haydn et Beethoven, Franz Liszt est déjà célèbre à quinze ans comme virtuose du piano et n’aura jamais de rival, ce qui lui vaudra d’être admiré par ses contemporains presque exclusivement comme interprète. Grand voyageur, il remporte d’immenses succès dans toute l’Europe. Il innove certains aspects du concert : c’est le premier pianiste à donner des récitals pour piano seul, à jouer de mémoire. Le compositeur, lui, est d’une grande ouverture d’esprit : il accorde une attention extrême aux musiques populaires, aux compositeurs du passé et aux musiques de ses contemporains. Les musiques populaires sont une nouvelle source d’enrichissement de son univers sonore, elles sont intégrées à sa propre démarche créatrice. S’il compose d’abord exclusivement pour le piano, il se tourne ensuite vers l’orchestre. Puis, c’est l’entrée en religion : les grandes partitions marqueront le terme de sa carrière de compositeur. Pour Liszt, la musique est une : profane ou sacrée, elle est toujours l’expression d’une inspiration intérieure. Paradoxalement, Liszt est le musicien le plus admiré de ses contemporains et le plus solitaire du XIXe siècle, partagé entre son désir de solitude, d’isolement méditatif et l’adulation qu’il suscite. Liszt aura contribué à l’évolution de la musique de son époque par ses apports personnels sur le plan de la composition et de la technique pianistique et restera un des plus grands compositeurs du XIXe siècle, d’une ouverture d’esprit et d’une générosité extrêmes. CC GUSTAV MAHLER (1860-1911) Né à Kaliste en Bohême, Mahler appartient à cette génération de novateurs - celle de Claude Debussy, de Richard Strauss, de Leos Janácek - qui, ne reniant rien de la tradition dont ils sont nourris, vont cependant renouveler le langage musical, ses formes et ses sources d’inspiration au tournant des XIXe et XXe siècles. Juif, appartenant de plus à la minorité allemande en Bohême, Mahler se sentira toute sa vie, sinon un déraciné, du moins un dépaysé : un trait qui l’apparente à Schubert et au thème romantique du voyage, auquel se rattache le fameux recueil des Lieder eines fahrenden Gesellen (“Chants du Compagnon Errant”). On retrouve ainsi dans son œuvre - constituée pour l’essentiel de lieder, et de neuf symphonies dont la composition s’échelonne entre 1885 et 1911 - à la fois l’inspiration populaire tour à tour naïve, sarcastique, féérique et tragique, et la nostalgie d’un ailleurs qui ne cesse de l’habiter. Sa carrière est un peu à l’image de ce voyage perpétuel vers d’autres rives : sorti du Conservatoire de Vienne en 1880, Mahler entame une longue carrière de chef d’orchestre à la tête des opéras de Prague, Leipzig, Budapest, Hambourg, et enfin Vienne où il acquiert la réputation d’un chef aussi exigeant qu’efficace, jusqu’à ce qu’une cabale à relents d’antisémitisme ne le contraigne, en 1907, à s’exiler aux États-Unis. Nommé directeur de la Philharmonie de New York, il regagne précipitamment Vienne au printemps 1911, rattrapé par la maladie, et meurt le 18 mai, laissant à son fidèle disciple Bruno Walter le soin de révéler au public viennois les deux œuvres testamentaires que constituent Le Chant de la Terre et la Neuvième Symphonie. SC WOLFGANG AMADEUS MOZART (1756-1791) Les dons exceptionnels de Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791), développés par son père Leopold (lui-même musicien), le mènent dès l’âge de six ans sur les routes ; il fait l’objet de tous les émerveillements et rencontre des compositeurs comme Johann Schobert et Jean-Chrétien Bach. Mozart doit néanmoins affronter les difficultés à se faire une place ; à Salzbourg, sa ville natale, il est Konzertmeister, mais la petite ville et les contraintes imposées au musicien de cour sont pour lui bien trop étroites. Ses voyages dans l’espoir de décrocher une situation n’aboutissent pas. Il les met cependant à profit pour étudier auprès des grands maîtres (notamment le Padre Martini qui lui enseigne le contrepoint) et honorer des commandes. À Salzbourg, Mozart pose sa démission, en 1777, afin d’effectuer un voyage à Paris qui lui a été refusé. La rupture définitive n'a cependant lieu qu’en 1781 ; Mozart a conscience de son génie, il s’installe à Vienne et épouse Constance Weber. Leur situation financière n'est pas brillante et les postes continuent à se refuser. Il collabore avec le librettiste Lorenzo Da Ponte (Les Noces de Figaro, Don Giovanni et Cosi fan tutte), et son entrée dans la loge maçonnique sera en toile de fond de La Flûte enchantée. La situation financière des Mozart se dégrade inexorablement et Wolfgang tombe gravement malade. Il consacre ses dernières forces à plusieurs commandes, La Flûte enchantée, La Clémence de Titus, le Concerto pour clarinette et le Requiem, laissé inachevé. SM 7 CLAUDIO MONTEVERDI (1567-1643) Claudio Monteverdi a grandi dans un milieu pour le moins aisé ; il est baigné dans une atmosphère musicale sous l’influence directe de son frère compositeur Giulio Cesare. Précoce, il publie à l’âge de 15 ans ses premières œuvres, tout en prenant conscience des limites de la polyphonie traditionnelle et de la nécessaire évolution du langage musical. Dès 1590, il est engagé à la cour du Duc de Mantoue comme violiste, chanteur, compositeur. C’est après avoir entendu et apprécié la création “innovante” Euridice de Peri, que le Duc Vincenzo Gonzala commande à Monteverdi un spectacle musical écrit “de la même manière” : en découle en 1607 le fabuleux Orfeo. À la mort de son protecteur en 1612, Monteverdi quitte Mantoue “célèbre mais pauvre” ; il sera finalement nommé à Saint-Marc de Venise où il se consacre à la musique religieuse. C’est une période de trouble pour Monteverdi qui doit faire face à plusieurs malheurs (épidémies, atteinte directe de l’Inquisition sur son fils, guerre pour la succession du Duché de Mantoue…). Il ne revient à l’opéra que tardivement pour l’ouverture des théâtres vénitiens San Cassiano et San Giovanni e Paulo. Ses dernières œuvres Le Retour d’Ulysse et Le Couronnement de Poppée ouvrent l’ère du bel canto. “Avec lui commence l’histoire de la musique moderne”. CC DOMENICO SCARLATTI (1685-1757) Formé au clavecin par son père Alessandro (1660-1725), Domenico Scarlatti est dès l’âge de 16 ans nommé organiste et compositeur à la Chapelle royale de Naples où son père est maître de chapelle. En 1705, il part à Venise où il rencontre des musiciens éminents, dont Haendel avec lequel il noue une profonde et durable amitié. Le parcours de Domenico Scarlatti est émaillé de voyages au cours desquels il exerce au service des cours princières et aristocratiques. Après un mariage en Italie, il est nommé, en 1728, maître de la chapelle patriarcale à Lisbonne et enseigne la musique à l’Infante Maria Barbara, fille du Roi João V ; mais la même année, celle-ci épouse le prince espagnol Fernando et s’installe à Madrid. Scarlatti l’y suit ; nommé maître de chapelle auprès de la nouvelle reine, il restera en Espagne jusqu’à la fin de sa vie. Sa longue carrière espagnole, marquée par des difficultés matérielles dues à une passion pour le jeu, semble être consacrée exclusivement à la composition pour le clavecin, exception faite d’un Salve Regina composé dans les dernières années de sa vie. Reflet de sa curiosité insatiable, son œuvre exprime une merveilleuse diversité. CC ARNOLD SCHOENBERG (1874-1951) Le compositeur autrichien Arnold Schoenberg (ou Schönberg) compte parmi les personnalités musicales les plus importantes et influentes du XXe siècle. Même s’il bénéficie des leçons de son beau-frère Zemlinsky, Schoenberg est avant tout un autodidacte, un libre-penseur, qui ouvre la voie de la modernité. Originaire de Vienne, il y fonde avec ses élèves Alban Berg et Anton Webern la seconde école de Vienne puis se rend à Berlin où il devient un professeur et théoricien de renommée internationale - il forme notamment H. Eisler, E. Wellesz, O. Klemperer, T. Adorno et J. Cage. Au départ profondément marqué par Strauss et Wagner - en atteste la Nuit transfigurée, l’un de ses chefs-d’œuvre -, son style évolue vers l’atonalité et développe le “Sprechgesang” (le “chant parlé”), comme en témoigne son Pierrot lunaire, l’une de ses œuvres majeures. Ces nouveautés bouleversent le monde musical européen qui se scinde deux groupes : les atonalistes et les anti-atonalistes. Poursuivant ses recherches, il inaugure en 1923 une technique compositionnelle fondée sur la notion de série qui confirme son statut d’avantgardiste (Suite pour piano, Quatuor à cordes n°3…) et donnera naissance au dodécaphonisme. Compositeur d’origine juive, Schoenberg est contraint de s’installer aux Etats-Unis en 1933 pour fuir le nazisme. Là, vers la fin de sa vie, parallèlement à son activité de pédagogue, il semble revenir à une certaine forme de tonalité (Symphonie de chambre n°2, pièces d’inspiration religieuse). AC FRANZ SCHUBERT (1797-1828) Né à Vienne en 1797, douzième enfant d’une modeste mais chaleureuse famille, Schubert intègre à 11 ans le collège municipal. Il se nourrit des imposants modèles du XVIIIe siècle classique, Haydn et Mozart, de Beethoven qui demeurera pour lui l’idéal inaccessible, mais aussi des poètes et penseurs de l’époque, Goethe en tête. Être de contradictions, le solitaire Schubert s’entoure d’un fidèle cercle d’amis musiciens et intellectuels auprès duquel il trouve un inconditionnel soutien face à l’indifférence d’une Vienne alors séduite par le style italien. Le groupe se retrouve lors des fameuses “Schubertiades”, ces soirées amicales dont Schubert est le centre névralgique et au cours desquelles il fait découvrir ses créations. Car la créativité de Schubert est étonnante : il compose durant sa courte vie - 31 ans - plus de 1.000 œuvres. Des opéras, des messes, des symphonies, des sonates, des quatuors et quintettes (inoubliables 8 Quintette D. 667 “La Truite” et Quatuor “La Jeune fille et la mort”), mais aussi des centaines de lieder, genre méconnu auquel il offre de formidables chefs-d’œuvre (le Chant des esprits sur les eaux, les cycles de La Belle Meunière et du Voyage d’hiver). La révolution musicale de Schubert ne réside pas tant dans la forme qu’il imprime à ses œuvres que dans sa façon singulière de les faire “chanter”. Naissent ainsi sous sa plume des pièces marquées par un profond lyrisme, pétries de tendresse et portant en filigrane la trace des blessures du musicien - échecs sentimentaux, absence de reconnaissance du public… Le “Wanderer” succombe en 1828 à une fièvre typhoïde à Vienne, au terme d’un voyage intérieur révélant une œuvre d’une incomparable puissance consolatrice. AC ROBERT SCHUMANN (1810-1856) Schumann, sans cesse à la recherche de son unité intérieure, a vécu un véritable déchirement entre deux vocations : être poète ou musicien. Cette étrange conscience du sentiment du double se traduira en musique par la double signature d'Eusebius et Florestan. Mettant son désir d'écrivain au service de la musique, Schumann sera tour à tour compositeur et critique de premier ordre ayant fondé sa propre revue musicale. Le piano est le premier médiateur dans la voie qui le mène à la composition, c'est l'instrument qui lui permet le mieux de réaliser en lui cette unité entre sa double aspiration à la musique et à la poésie. Schumann est un poète qui s'exprime par les sons. Le piano est le lieu du retour en soimême, du regard intérieur, lieu de la confrontation solitaire avec ses doubles et ses démons. Pourtant, il ne pourra mener la carrière de virtuose qu'il espérait à cause de sa tentative inconsidérée d'accélérer ses progrès au piano en se ligaturant le quatrième doigt qui restera paralysé. Mais il trouvera en Clara une interprète éblouissante qui magnifiera ses œuvres pour piano. À la fin de sa vie, le monde extérieur échappe à Schumann. Après s'être jeté dans le Rhin, il passe ses deux dernières années à l'asile psychiatrique dans un monde d'hallucinations, laissant derrière lui une œuvre irréductible à toute autre et entièrement placée sous le signe du combat. CC BEDRICH SMETANA (1824-1884) Fondateur de l’école musicale tchèque, Smetana exercera une grande influence sur les générations suivantes de compositeurs, Dvorák en tête. Habité par un très fort sentiment d’appartenance à la nation tchèque, et animé d’un désir profond d’affirmer l’identité de son peuple, Smetana devient très tôt un musicien militant, qui n’aura de cesse d’œuvrer pour la cause de la musique tchèque. De retour à Prague après les événements de 1861, il contribue fortement à l’organisation de la vie musicale dans la capitale, donnant naissance, à travers l’orchestre de l’opéra, dont il prend la direction à partir de 1866, à l’école symphonique tchèque. De cette époque datent aussi ses premiers opéras - La Fiancée vendue et Dalibor, puis Libuse et Les Deux veuves -, qui apparaissent très révélateurs de sa capacité à intégrer toutes les facettes de l’âme tchèque. Les dix dernières années de la vie du compositeur, devenu pourtant totalement sourd à partir de 1874, sont d’une étonnante fécondité : opéras, mélodies, chœurs, pièces pour piano se succèdent, cependant que voit le jour le fameux cycle Ma Patrie, hommage fervent à la nature tchèque, assurément l’une des œuvres les plus marquantes de la musique symphonique du XIXe siècle. SC PIOTR ILYITCH TCHAÏKOVSKY (1840-1893) Après des études de droit, Tchaïkovsky décide de se consacrer à la musique et étudie auprès d’Anton Rubinstein, dans une nouvelle école qui deviendra le Conservatoire de Saint-Pétersbourg. Il devient ensuite professeur au Conservatoire de Moscou. En 1876, son grand ami Nicolas Rubinstein le met en contact avec Nadejda von Meck, qui devient son mécène. Tchaïkovsky peut alors composer librement, tout en menant une carrière de chef d’orchestre qui l’amène à voyager en Europe et aux États-Unis. Tchaïkovsky meurt à Saint-Pétersbourg en 1893, en laissant des pages parmi les plus célèbres de toute la musique russe. Le plus romantique des compositeurs russes, le plus européen aussi, il ne cultivait pas une conscience politique et nationale aussi aigüe que le Groupe des Cinq (Balakirev, Borodine, Cui, Moussorgski et Rimski-Korsakov). Pratiquant un total éclectisme musical, s’imprégnant des compositions italiennes, françaises, allemandes, il n’en est pas moins “russe jusqu’à la moëlle” dans sa façon d’exprimer des conflits où dominent tout à la fois le goût de la pureté et du lyrisme, et le culte de l’ennui et de la névrose. Tchaïkovsky s’est illustré dans tous les genres ; ses six symphonies, ses opéras (Eugène Onéguine, La Dame de Pique), sa musique de chambre (trio “À la mémoire d’un grand artiste”, pièces pour quatuor à cordes, pour sextuor à cordes…), ses ballets (Casse-Noisette, Le Lac des Cygnes…), sont des exemples, parmi d’autres, d’œuvres entrées dans le patrimoine universel. 9 GIUSEPPE VERDI (1813-1901) Né près de Parme en 1813 - la même année que Wagner -, Verdi est initié à la musique par l’organiste du village. Autodidacte, il se lance d’emblée dans la composition d’opéras dont le second, Oberto, est représenté à la Scala de Milan. Fortement ébranlé par la perte de sa femme et de ses deux enfants, il cesse un temps de composer avant de se voir passer commande de Nabucco (1842) qui sert, sous l’apparence d’un drame biblique, la cause de l’indépendance nationale italienne et qui restera célèbre grâce notamment au fameux chœur des esclaves hébreux, qui devient l’emblème du mouvement d’unification. Macbeth, dans la même veine, est composé en 1847. Attiré par la suite par des sujets plus réalistes - Rigoletto, Le Trouvère, La Traviata, Un bal masqué - le compositeur est élu député du premier Parlement italien en 1860. Devenu l’époux de la soprano Giuseppina Strepponi, il écrira encore Aïda (1871) puis, après une pause de quinze années, Otello et Falstaff, qui marquent son retour à l’œuvre de Shakespeare et atteignent une force d’expression inégalée. SC RICHARD WAGNER (1813-1883) Né à Leipzig, Wagner étudie la littérature et la musique à Dresde, puis à la Thomasschule de Leipzig. Chef d’orchestre à Magdebourg, maître de chapelle à Riga, il est finalement engagé comme chef d’orchestre d’opéra à Dresde, où il étudie la poésie épique allemande, source d’inspiration de toute son œuvre. Condamné à l’exil suite à sa participation à l’insurrection de la ville en 1849, il effectue de longs séjours en Suisse, à Londres et à Paris, jusqu’à son retour en Saxe en 1862. Le Roi Louis II de Bavière l’invite alors à Munich et, devenant son mécène, lui permet de monter son opéra Tristan et Isolde et de faire construire à Bayreuth un théâtre permanent susceptible d’accueillir son fameux cycle du Ring. Son dernier opéra, Parsifal, voit le jour en 1882, un an avant sa mort. Héritier d’une forme d’opéra allemand développé par Mozart, Beethoven et Weber, Wagner n’eut de cesse de réinventer complètement le genre ; ambitionnant de créer un véritable “art total” alliant poésie, drame, musique, chant et décor, il écrivit lui-même ses textes et supervisa ses mises en scène en plus de composer la musique et de diriger orchestre et chanteurs. Sa sensibilité aux voix, qui lui permit d’écrire des rôles longs et complexes, sa maîtrise de l’orchestre, sa science de l’écriture et l’invention du concept du leitmotiv - pivot central de son style de composition - font de lui un acteur essentiel de la transformation de l’opéra au XIXe siècle et plus largement, de l’évolution de la musique du romantisme aux créations du XXe siècle. SC 10 Les conférenciers Alain Arnaud Chercheur en communication audiovisuelle et auteur de publications sur l’esthétique du cinéma, Alain Arnaud est fondateur et co-animateur de l’association La sagesse de l’image, qui mène à Nantes des projets valorisant le point de vue du spectateur, le croisement des publics et l’accès au cinéma. Thématiques des conférences d’Alain Arnaud : - Musique et passion dans l’œuvre de Stanley Kubrick. - Musique et passion à contre-emploi au cinéma. - Le baroque à l’écran, des affects pour quel sublime ? Un dialogue entre les époques. Patrick Barbier Historien de la musique et auteur de plusieurs ouvrages sur l’époque baroque (Histoire des castrats, Farinelli, Jean-Baptiste Pergolèse, La Venise de Vivaldi, Naples en fête) et sur la période romantique (deux biographies de la Malibran et de sa sœur Pauline Viardot), Patrick Barbier est professeur à l’Université catholique de l’Ouest (Angers) et membre de l’Académie littéraire de Bretagne et des Pays de la Loire. Thématiques des conférences de Patrick Barbier : - Représenter les “affects” dans les premiers opéras italiens, au temps de Monteverdi. - De Haendel à Vivaldi : folies et passions dans les airs d'opéra séria du XVIIIe siècle. - Du Miserere d'Allegri au Stabat Mater de Pergolèse: l'expression de la douleur dans la musique sacrée italienne. Élisabeth Brisson Agrégée et docteur en Histoire, Élisabeth Brisson a publié plusieurs ouvrages sur Beethoven : Le Sacre du musicien (CNRS Éditions), un Guide de la musique de Beethoven (Fayard), une courte biographie : Beethoven (Fayard-Mirare), ainsi que des ouvrages concernant la musique et la pensée sur la musique : La Musique (en poche chez Belin), Les Opéras mythiques (en poche chez Ellipses), Les Airs mythiques (Ellipses)… Thématiques des conférences d’Elisabeth Brisson : - “Durch Leiden Freude” (La joie à travers la souffrance) : un fil conducteur majeur de la création de Beethoven. - “Je veux saisir le destin à la gueule” : le défi, un moteur de la création beethovénienne. - L'Appassionata : la sonate emblématique de la “passion” beethovénienne. Rodolphe Bruneau-Boulmier Rodolphe Bruneau-Boulmier est compositeur et producteur à France Musique. Commandes de plusieurs festivals (Serres d’Auteuil, Radio France, Fontdouce, Montpellier), ses œuvres sont interprétées par Claire-Marie Le Guay, Momo Kodama, David Violi... Geoffroy Couteau et François-Frédéric Guy viennent d'enregistrer l'intégrale de sa musique pour piano (Odradek Records). Rodolphe Bruneau-Boulmier présente, chaque jour, de 10h à 12h, l'émission “En Pistes !” sur France Musique. Thématiques des conférences de Rodolphe Bruneau-Boulmier : - La Passion dans l'Allemagne Baroque : Schütz, Buxtehude, Weckmann. - Musiques de la douleur : Stabat Mater, Leçons de ténèbres, Larmes de Saint-Pierre, Membra Jesu Nostri... Gilles Cantagrel Musicologue, ancien directeur de France Musique, Gilles Cantagrel est l'auteur de nombreux ouvrages sur la musique notamment sur Bach (Le Moulin et la rivière ; Bach en son temps ; Les Cantates de J. S. Bach ; Passions, messes et motets de J. S. Bach) et sur la musique allemande des XVIIe et XVIIIe siècles (Dietrich Buxtehude ; De Schütz à Bach). Il a d’autre part dirigé la publication du Guide de la musique d'orgue et du Guide de la mélodie et du lied. 14 Thématiques des conférences de Gilles Cantagrel : - Passion Baroque. - Les Passions de Jean-Sébastien Bach. - Le Clavier bien tempéré : un traité des passions. - Carl Philipp Emanuel Bach et l’âge de la sensibilité. Brigitte François-Sappey Docteur ès lettres, professeur honoraire de Culture musicale au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, Brigitte François-Sappey est l’auteur de nombreux ouvrages, parmi lesquels Robert Schumann. La Musique dans l’Allemagne romantique (Fayard), Histoire de la musique en Europe (PUF), La Musique en France depuis 1870 (Fayard/Mirare). Thématiques des conférences de Brigitte François-Sappey : - Passion Schumann. - Dolorisme et sublimation dans les musiques de 1914-1918. - Scarlatti, la passion du jeu. Denis Huneau Denis Huneau est Maître de conférences à l’Université Catholique de l’Ouest et responsable de la filière Musique et musicologie. Ses travaux, dont le premier ouvrage d’envergure sur André Caplet (Éditions Galland), portent essentiellement sur la musique du XIXe siècle et de la première moitié du XXe siècle, tant au niveau des courants musicaux que des institutions. Denis Huneau s’intéresse en outre à l’histoire de la pédagogie de l’écriture. Thématiques des conférences de Denis Huneau : - Le Don Giovanni de Mozart ou la passion destructrice. - La Symphonie fantastique de Berlioz : histoire d’une passion amoureuse. - Le Roméo et Juliette de Shakespeare et ses traductions musicales (Berlioz, Gounod, Tchaïkovsky, Prokofiev). Frans Lemaire De formation scientifique (Universités de Louvain, Harvard), Frans Lemaire a mené une carrière industrielle tout en publiant de nombreux articles ou essais. Depuis sa retraite, il a édité quatre ouvrages de référence sur la musique russe du XXe siècle (Fayard 1994 et 2005), Le destin juif et la musique (réédité en 2003), La Passion dans l’histoire et la musique (2011) et récemment, D. Chostakovitch, les rébellions d’un musicien soviétique (2014). Thématiques des conférences de Frans Lemaire : - Les Évangiles de la Passion dans l’histoire et la musique. - Les Sept Paroles du Christ ou les mutations d'un tremblement de terre. - Des Lamentations de Jérémie à la liturgie de Pâques. André Peyregne Directeur du Conservatoire de Nice, chef d’orchestre, conférencier, critique musical à Nice-Matin, André Peyregne est directeur du Conservatoire de Nice. Il est également collaborateur au Monde de la Musique, France Musique, La Lettre du musicien, et auteur du Dico fou de la musique et de plusieurs notices du Grove Dictionary of Music. Thématiques des conférences d’André Peyregne : - La passion amoureuse de Mozart à travers ses personnages d’opéra. - L’énigme de l’“Immortelle bien-aimée” de Beethoven. - La passion amoureuse dans la vie de quelques grands compositeurs (Mozart, Beethoven, Chopin, Brahms, Tchaïkovsky...) Timothée Picard Timothée Picard est professeur de littérature comparée à l'Université de Rennes et membre de l'Institut universitaire de France. Spécialiste des conceptions et représentations de la musique à travers la littérature, les arts et l'histoire des idées, il est un collaborateur régulier des revues Classica et L'AvantScène Opéra. Thématiques des conférences de Timothée Picard : 15 - L'émotion musicale est-elle bénéfique ou dangereuse ? Un parcours à travers la culture européenne. - L’émotion musicale à son comble : le cas Wagner. - Comment dire l'émotion musicale ? L’exemple de quelques grands écrivains mélomanes. Emmanuel Reibel Emmanuel Reibel est Maître de conférences à l'Université Paris-Ouest Nanterre et chargé de séminaire à l'École Normale Supérieure. Il est notamment l'auteur de Comment la musique est devenue “romantique”, de Rousseau à Berlioz (Fayard), qui a remporté le Prix Noury 2014 de l'Académie française. Thématiques des conférences d’Emmanuel Rebel : - Amours, vengeances et jalousies : le ravage des passions à l’opéra. - Fièvre et tourment amoureux dans la musique romantique. - Concert-lecture autour de Liszt et Marie d’Agoult. Marianne Vourch Marianne Vourch est la créatrice des Concerts du Mercredi programmés à Paris au Collège des Bernardins. Soucieuse de faire entendre la création musicale dans son berceau culturel et social, elle “raconte” la musique comme une histoire, en invitant son public à découvrir une époque et à s'interroger sur les liens entre art, culture et société. Elle est par ailleurs l’invitée régulière de plusieurs musées (Galeries Nationales du Grand Palais, Musée de l'Orangerie), suivant une démarche visant à mettre en lumière les liens entre peinture et musique. Thématiques des conférences de Marianne Vourch : - Être et Devenir de la Passion chez Wagner ou la mélodie infinie. - Passion profane, passion divine. Le chemin d'un homme : Franz Liszt. - Les peintres des âmes. Quand les peintres de paysages ou les musiciens révèlent les secrets du cœur humain. 16 La médiation culturelle Le contexte Fidèle à l’idée qui a présidé à sa création, La Folle Journée renouvelle chaque année son ambition de faire découvrir la musique classique à un large public de mélomanes ainsi qu’à un public éloigné de l’offre culturelle. En effet, s’il est heureux que le public des mélomanes avertis vienne nombreux à La Folle Journée ; il faut aussi créer le contact avec celui qui ne se déplace pas, aller chercher les gens là où ils sont, dans leur milieu naturel, sur leurs lieux de vie et de travail. À ceux qui se sentiraient exclus par une sorte de timidité, il faut montrer que la musique classique est aussi pour eux. Cette ambition, portée par toute l’équipe du festival, est mise en œuvre par la Saem La Folle Journée, productrice de l’événement, à travers un plan de médiation qui s’inscrit dans la politique de proximité culturelle de la Ville de Nantes «l'Art en partage» avec pour but de créer les conditions d'un égal accès de tous à l’art et la culture, de créer du lien entre les Nantais, et d'offrir un espace d’expression, d’ouverture et d’enrichissement de sa propre identité culturelle. Ce plan de médiation investit les domaines artistique et social, à travers des actions visant à favoriser la sensibilisation aux oeuvres et l’expression des publics, de même que les champs de la formation par l’association de divers publics à l’organisation de l’événement. Le soutien de la ville de Nantes La Ville de Nantes est fière de soutenir la Folle Journée dans sa démarche singulière. Ce projet et sa réussite illustrent bien la politique culturelle de la Ville de Nantes, qui soutient toutes les cultures, dans leurs diversités de styles, de formes artistiques et encourage les partenariats et les coopérations culturelles. L’offre nantaise notamment musicale est exceptionnelle et variée. Elle bénéficie de la compétence et de la passion d’acteurs locaux qui réalisent un travail exigeant et novateur. Cette offre, large et de grande qualité, favorise l’essor d’artistes de talents et leur rencontre avec un public toujours plus curieux. Un fonds de dotation spécifique pour un élan solidaire En 2010, conformément à la loi d'août 2008, la Saem la Folle Journée et la Ville de Nantes ont créé un « fonds de dotation pour le développement culturel » permettant d’accueillir les dons des entreprises privées afin de développer des actions sociales, solidaires et pédagogiques vers des publics jeunes ou en difficulté. En quatre années d’exercice le Fonds de dotation a favorisé le développement d’un plan d’actions structuré et a permis de fédérer les professionnels en charge de l’action sociale et pédagogique autour de la Folle Journée. Grâce à la contribution des Mécènes, le nombre de participants aux actions de médiation a augmenté. La tarification adaptée aux publics concernés a pu être maintenue à 5 €. Au total, ce sont près de 10 000 personnes qui ont bénéficié de cette tarification en 2014. 17 Des partenaires de premier plan Les professionnels de la Ville de Nantes et de Nantes Métropole L’Accoord (Association pour la réalisation d’activités éducatives, sociales et culturelles de la ville de Nantes) avec la signature d’une convention en juillet 2014 L’éducation nationale et le Rectorat de Nantes L’École de la 2e Chance La Fondation ADECCO Le Conservatoire de Nantes Le Cinématographe Léo Lagrange Ouest, dans le cadre de son dispositif Plan Job Les Apprentis d’Auteuil L’Agence Inserim Un large public - Les ASSOCIATIONS via le CCAS de la Ville de Nantes (restaurant social Pierre Landais, etc…), le Secours Catholique, La Clé des Couleurs …via la Mission Handicap et le Conseil Nantais des Personnes Handicapées (CLISSAA Culture, Loisirs, Insertion Sociale, Sport pour et avec les Aveugles et amblyopes, ADAPEI - Association départementale des amis et parents de personnes handicapées mentales, APF - Association des Paralysées de France, APAJH - Association pour Adultes et Jeunes Handicapés…), l’ORPAN - Office des Retraites et Personnes Agées de Nantes. - Les Maisons de quartiers et équipements ACCOORD - L’École de la 2e Chance - Les EHPAD et Foyers Logements de la Métropole, les IME - Le Centre pénitentiaire - La maison de Pirmil (Unité de Soins Longue Durée du Centre Hospitalier de Nantes) - Les crèches, les écoles primaires, les collèges, les lycées, l’Université… La contribution des Mécènes en 2014 Mécènes Contribution La Cité des congrès 43 000 € La Fondation 40 000 € BNP Paribas Les Espaces 28 500 € culturels Leclerc SPIE SAEML La Folle Journée La Fondation Deloitte Desevedavy Musique La Fondation ADECCO Actions soutenues 2014 Accès favorisé aux concerts pour les scolaires, les personnes en situation de précarité, les personnes souffrant de handicap. Accès favorisé aux concerts pour les scolaires, les personnes en situation de précarité, les personnes souffrant de handicap. Politique tarifaire 15 000 € Animations données dans le cadre de la sensibilisation à la musique classique dans les centres gérés par APF et ADAPEÏ 15 000 € Actions sociales et solidaires conformément à sa mission de sensibilisation des publics 10 000 € 2 990 € 3 000 € Tournée théâtrale pour les jeunes scolarisés dans les zones difficiles et les personnes en situation de précarité. Location de pianos pour les concerts donnés dans le cadre de la sensibilisation à la musique classique au centre pénitentiaire de Nantes Accueil de jeunes dans le cadre d’un parcours de réinsertion professionnelle 18 Un programme d’actions à travers 3 axes majeurs : musical, solidaire et pédagogique Le programme d’actions développé, pour certaines hors du temps festivalier, touche des publics très diversifiés : publics scolaires, jeunes déscolarisés ou en insertion professionnelle, étudiants, personnes en situation de précarité économique, personnes handicapées, personnes âgées dépendantes. I – Dimension musicale 1. Actions en milieu pénitentiaire Depuis treize ans au Centre de détention de Nantes, et cinq ans en Maisons d’arrêt de la Région, la collaboration entre la Ligue de l’enseignement, les différents SPIP (Service pénitentiaire d’insertion et de probation de Loire-Atlantique), les Maisons d’arrêt des Pays de la Loire et le CREA permet d’offrir aux détenus une série d’animations exceptionnelles dans le cadre de la Folle Journée. Cette expérience très positive sera renouvelée cette année. René Martin a été à l’origine sollicité par La Fédération des Amicales Laïques (FAL) 44 et la DISP afin de mettre en place le projet au Centre de détention de Nantes, et depuis 2010, dans les maisons d’arrêt des villes qui accueillent La Folle Journée en Région : Laval, Fontenay-le-Comte, la Roche-sur-Yon, Nantes, Angers et le Mans – ces deux dernières villes en alternance. Ainsi, en Maisons d’arrêt, les animations proposées sont les suivantes : Un spectacle théâtral de Patrick Barbier, mis en scène par Patrick Lebrun ; Une conférence de musique-cinéma autour du thème des « Passions » ; Un concert final avec un pianiste ou un ensemble vocal. Au Centre de détention : Un spectacle théâtral de Patrick Barbier, mis en scène par Patrick Lebrun ; Un concert-lecture avec un artiste ; Une rencontre sur la facture instrumentale avec un artiste ; Une initiation à la peinture avec l’atelier Histoire de l’Art de Marie-Pauline Martin ; Un concert final avec un pianiste, et deux autres groupes (de musique de chambre, de composition orchestrale, ou un ensemble vocal). Il faut noter cette année une nouvelle collaboration : celle avec l’établissement pénitentiaire pour mineurs d’Orvault, au sein duquel sera organisé une rencontre avec un artiste de la Folle Journée qui présentera le lien entre la musique classique et les musiques actuelles. L’action en milieu pénitentiaire se déroulera sur plusieurs semaines tout au long du mois de janvier, et jusqu’au 1er février. 2. L’Université de Nantes Comme pour les années précédentes, l’Université de Nantes accueillera au Pôle Etudiant ou au Hall de la Censive des artistes de la Folle Journée pour un concert unique. 3. Autres concerts à destination des publics empêchés - Le CREA intervient dans d’autres structures en région et dans toute la métropole nantaise pour proposer un concert aux personnes les plus éloignées de la culture du fait de leur situation financière, sociale, ou médicale. Les établissements suivant accueilleront ainsi des concerts de la Folle Journée : La Maison de retraite du Bon Pasteur à Nantes ; La Maison de retraite de l’Air du Temps à Sautron ; Le Centre Hospitalier Spécialisé de Blain à Héric ; Le Centre Hospitalier de Saint-Jacques à Nantes ; Le service gérontologie de l’association des Petits frères des Pauvres à Pirmil ; Le Foyer d’accueil des sans-papiers et sans-abris de l’association Saint-Benoit Labre à Chantenay ; - La crèche pour enfants handicapés La Maison des Poupies. 19 4. Les ateliers de transcription Pour la 9è année consécutive, l’Accoord (Association pour la réalisation d’activités éducatives, sociales et culturelles de la ville de Nantes) partenaire de nombreuses actions, mobilise des groupes de jeunes musiciens amateurs et, depuis 2010, l’atelier de musiques actuelles du Conservatoire de Nantes. Issus des différents quartiers nantais, ces jeunes musiciens travaillent leur interprétation d’une œuvre choisie dans la programmation de La Folle Journée suite à un échange avec René Martin. Source d’échange et de partage, les ateliers de transcription offrent une formation musicale permettant à l’ensemble des groupes une progression artistique et technique avec cinq répétitions individuelles et collectives et deux master-classes programmées au Conservatoire de Nantes. Ils permettent ainsi de : - Favoriser la rencontre de musiciens amateurs d’univers différents avec et autour de la musique classique. - Favoriser la formation musicale à travers une expérience partagée embrassant tous les aspects de cette pratique artistique : . l’écriture musicale et la création, . la préparation à la scène (technique…) . les échanges, la confrontation entre musiciens amateurs . la production de concerts en public dans des conditions variées avec un accompagnement technique et artistique adapté, - Valoriser les univers artistiques des groupes amateurs. - Favoriser la rencontre des habitants des quartiers nantais avec la musique classique. Pour cette édition, 7 groupes de musiques actuelles vont travailler suite à la présentation des compositeurs et des œuvres du thème de L’année par René Martin qui leur propose également des CD audio leur permettant de choisir les pièces musicales qu’ils travailleront tout au long du projet. Royal Jeez (Cholet) / Trio de rock progressif du Conservatoire (Nantes) / Khoral (Quartier Bellevue)/ 6:am on the road (Quartier Bellevue) / Breedz insane (Ile de Nantes) / Les Chmus (Quartiers Bellevue et Boissières)/ Rüsty Deal (Doulon), Les Szamlewskies (quartier de Doulon). Constitués dès l’automne, les groupes répètent du 7 octobre au 17 janvier avant de présenter leur travail sur scène. Dates des concerts Jardin de Verre (Cholet) Balance (Cité des Congrès) Concert (Cité des Congrès) Salle Festive Nantes Nord Maison de quartier de Doulon Maison de quartier de Bellevue Maison de quartier des Dervalières Samedi 24 janvier 2015 Lundi 26 janvier 2015 Mercredi 28 janvier 2015 Jeudi 29 janvier 2015 Vendredi 30 janvier 2015 Samedi 31 janvier 2015 Dimanche 1er février 2015 (15h30) 5. La découverte de la musique classique par le théâtre (deux projets pour l’édition 2015) Quand la musique va au-delà des mots... spectacle musical écrit par Patrick Barbier sur une idée de René Martin, et mis en scène par Pierre Lebrun : Deux frères se retrouvent à l'occasion des concerts donnés en hommage à leur mère, grande pianiste internationale, disparue dix ans plus tôt. Les articles qui paraissent dans la presse les amènent à évoquer cette femme passionnée de musique, qui en avait fait le centre de sa vie: les soirées musicales qu'elle organisait, la manière dont elle leur parlait des œuvres quand ils étaient plus jeunes, la passion qu'elle mettait dans l'expression des sentiments quand elle jouait, les œuvres qui l'habitaient. L'un et l'autre se rendent compte combien la musique, plus encore que les mots, peut traduire les tourments de l'âme ou les plus grands bonheurs. Plus largement, leur conversation permet de comprendre, à travers de nombreux exemples musicaux, comment se sont exprimées les passions du cœur et les passions de l'âme dans les pièces baroques ou romantiques que leur mère admirait. La tournée des représentations dans des établissements scolaires, les médiathèques, des lieux de vie de publics empêchés commence en janvier. (Dates à confirmer). 20 Musiques et Passions - un spectacle de la compagnie Nyna Valès Ce spectacle musical imaginé par la Compagnie Nyna Valès explore les thèmes des compositeurs de la Renaissance, du baroque jusqu’aux musiques savantes ou populaires du XXe siècle. Tour à tour, les scènes interprétées par des comédiens et des musiciens permettront aux jeunes spectateurs de s’identifier aux personnages à travers une approche de différents styles musicaux. La découverte sur scène des instruments classiques, amplifiés, ou numériques ainsi que des pratiques vocales (luth-guitare, guitare classique, guitare électrique, basson, clavier, samplers et chanteurs) leur apportera également des repères culturels et sensibles. Ce spectacle nourri de textes littéraires de George Sand, Louis Aragon, Louise Labbé… déclinera le thème central de La Folle Journée 2015 avec à l’esprit cet adage de JeanJacques Rousseau « Toute grande passion est sérieuse » ! La signature d’une convention entre la Saem Folle Journée et l’Accoord en juillet dernier a permis la création de ce spectacle musical qui est proposé dans les Maisons de quartier. Il sera proposé lors de 5 représentations en accès libre pour le public scolaire : le 7 janvier à Doulon le 14 janvier à Bellevue le 21 janvier à La Manu le 4 février aux Dervalières le 11 février à la Maison de quartier de l’Ile. 5. Le Conservatoire et l’entreprise GDF SUEZ, un concert de Noël Interprété par l'Orchestre du 3e cycle du Conservatoire de Nantes composé de 90 élèves dirigés par Daniel Cuiller, un concert est organisé en avant-première, le 17 décembre, en faveur des personnes bénéficiaires des actions solidaires. Il s’agit, cette année, d’un programme de musique baroque qui est également proposé pendant le temps festivalier au Kiosque dans la Grande Halle de la Cité. 6. Les ateliers d’éveil musical Ces ateliers ludiques et participatifs ont pour but de créer du lien, de partager des instants musicaux par l’écoute, l’exploration sonore, le jeu, et d’éveiller l’intérêt pour la musique des très jeunes enfants ou des personnes souffrant de handicap. Depuis 5 ans, ils sont conçus et animés par Sandrine Mary, percussionniste, et mis en œuvre grâce au concours d’artistes de disciplines diverses : musiciens, danseurs ou marionnettistes. Privilégiant une approche expérimentale, ils permettent de sensibiliser aux œuvres de la programmation à travers des séances de 30 minutes. Soucieuse des personnes auxquelles elle s’adresse, Sandrine Mary adapte ces ateliers aux publics ciblés. Ainsi, les années passées, de très jeunes enfants, des enfants autistes et des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ont pu partager de riches moments artistiques et humains. (Liste des établissements en cours) II – Dimensions solidarité et insertion 1. Une politique tarifaire adaptée La politique tarifaire mise en place grâce au Fonds de dotation permet d’ouvrir 50 concerts les, mercredi et jeudi après-midi et le vendredi toute la journée, à un public de plus en plus large. Scolaires accompagnés ou personnes en difficulté suivies par des structures sociales, ils bénéficient tous de places à 5 €. Ce sont ainsi 10 000 places de concert qui sont proposées par la Saem Folle Journée dans le cadre de ce dispositif. En 2014, les demandes se sont réparties de la façon suivante : 6 659 billets délivrés aux scolaires de Nantes et de sa Métropole, du département et de la Région (de la maternelle au lycée). 1 526 aux bénéficiaires de structures et associations en lien avec La Folle Journée. 21 2. Koncerto, un journal d’habitants-rédacteurs Koncerto se présente sous la forme attrayante d’un petit journal de 8 pages couleur couvrant l’actualité musicale de La Folle Journée, les actions de médiation et les initiatives des partenaires de l’événement. Il réunit depuis maintenant 5 ans un groupe dynamique et à géométrie variable d’habitants-rédacteurs qui interviewent, rédigent, enquêtent et débattent en comité de rédaction pour finaliser le journal. Ce projet a été initié en 2009 par la directrice de la Saem, Michèle Guillossou et par Nicole Vautrin, alors formatrice au sein du Bief, une structure des quartiers nord de Nantes proposant des remises à niveau et des formations de retour à l’emploi sous forme d’ateliers d’écriture. Koncerto a bénéficié de l’investissement et du savoir-faire d’un journaliste professionnel au cours de la première année. Il est animé depuis sa création par Nicole Vautrin qui veille à la cohésion et à la motivation du groupe tout en assurant son élargissement. Véritable moyen de communication de proximité, ce journal est aussi un facteur de lien social : il a permis de développer un réseau amical et solidaire entre des participants parfois isolés ou bien en situation de précarité pour certains, peu habitués à fréquenter les lieux traditionnels de la culture. Ils se sont peu à peu approprié l’événement et le lieu, à l’instar de cette koncertiste affirmant «Depuis que je suis à Koncerto, j’habite ma ville ! ». Au fil des années, ils sont devenus de véritables acteurs de la Folle Journée, respectant la consigne initiale « Découvrir, aller vers les autres, prendre des responsabilités, écrire et mettre en forme ». Ils préparent à présent le 16e numéro du journal qui connaît 3 éditions annuelles (avant, pendant et après l’événement). Tiré à 5000 exemplaires, Koncerto est diffusé gratuitement pendant La Folle Journée sur le lieu des concerts, dans les quartiers de Nantes et les structures partenaires des actions de médiation. Grâce à un partenariat avec l’organisme municipal chargé du portage des repas à domicile, Koncerto est également distribué auprès des personnes âgées bénéficiaires de ce service. 3. Les ateliers de passions partagées Ces ateliers sont aujourd’hui mis en œuvre dans de nombreuses structures et associations accueillant des enfants, des publics en situation de handicap ou de précarité et des personnes âgées dépendantes (Etablissements d‘Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes, Foyers logement, Office des Retraités et des Personnes Agées de Nantes, Instituts d’Education Motrice, Centres d’Accueil et d’Activité, ADAPEI-Association départementale de parents et amis de personnes handicapées mentales, Secours Catholique, ACCOORD, les restau du cœur). Les participants aux ateliers partagent leurs émotions et ressentis à l’écoute d’œuvres en lien avec la thématique de La Folle Journée. L’écoute musicale est suivie d’un échange avec les participants sur le thème de la passion, leur laissant libre cours pour exprimer leurs idées ou émotions à travers deux modes d’expression : littéraire ou graphique et our aller plus loin, cette année, ils participeront à des ateliers de théâtre de marionnettes en collaboration avec le marionnettiste et sculpteur nantais Samuel Lepetit (Compagnie La Salamandre). Les participants qui le souhaiteront pourront alors donner corps et vie à leur expérience musicale à travers la marotte, la marionnette sur table, le kamishibai ou encore le théâtre d’ombres. Ce grand projet fera l’objet d’une restitution finale rassemblant tous les participants au mois de juin. 4. Deux actions concrètes pour l’insertion et l’emploi des jeunes du territoire Avec Nantes Métropole La SAEM Folle Journée et Nantes Métropole souhaitent développer leur partenariat initié en 2013/ 2014, en faveur de l’emploi / insertion des habitants du territoire et notamment des jeunes et l’inscrire dans la durée. En effet, Nantes Métropole s’est dotée d’une politique volontariste et ambitieuse en matière d’emploi dont les orientations stratégiques sont : - animer et fédérer les acteurs du territoire autour des enjeux de l’emploi 22 - développer le dialogue et un partenariat renforcé avec le monde économique, notamment en favorisant l’anticipation et l’adaptation aux mutations, en favorisant le développement des pratiques de responsabilité sociétale des entreprises - faciliter les parcours professionnels et l’accès à l’emploi, notamment dans les métiers porteurs du territoire - agir pour des publics prioritaires et notamment les jeunes et les habitants des quartiers populaires qui sont davantage touchés par le chômage. C’est dans ce cadre que la Folle Journée et Nantes Métropole ont décidé de mettre en œuvre des actions concrètes et utiles pour l’insertion et l’emploi des jeunes du territoire, notamment en leur permettant de se confronter et de se mettre en relation avec le monde professionnel : - la SAEM Folle Journée mobilise son réseau d’entreprises prestataires pour l’accueil de jeunes en stages d’immersion afin de découvrir les métiers, le secteur, et conforter ainsi leur projet professionnel. - Un projet de réalisation d’un carnet de voyage en entreprises prestataires de la Folle Journée pourrait voir le jour. Pour ces deux projets, un partenariat étroit avec la Mission Locale et la Maison de l’Emploi de Nantes Métropole sera mis en œuvre. Une promotion de l’Ecole de la Deuxième Chance de l’Estuaire de la Loire pourrait mettre en œuvre un projet de A à Z, intégrant une dimension pédagogique et entrepreneuriale, à l’instar du projet « Nantes à l’Unisson » réalisé lors du 20ème anniversaire en partenariat avec le réseau des commerçants UNACOD. Enfin, en tant qu’acheteur de prestations, la Folle Journée introduit des clauses d’insertion dans ses marchés et travaille avec l’entreprise de travail temporaire d’insertion INSERIM pour faciliter l’embauche de jeunes des quartiers pour la billetterie Plan Job, avec la Fédération Léo Lagrange de la Ville de Nantes Depuis trois ans, le dispositif Plan Job est coordonné et mis en place par la Fédération Léo Lagrange et la Ville de Nantes. Il permet à des jeunes de 16 à 21 ans habitant les zones prioritaires de la ville d’accéder au monde professionnel en leur proposant des missions de quelques heures ayant un intérêt pour la collectivité. La Folle journée accueille ainsi une cinquantaine de jeunes et leur confie des missions en relation avec le grand public, avec les entreprises adhérentes au Club ainsi que l’encadrement des groupes scolaires ou de personnes souffrant de handicap. Les partenaires privés de La Folle Journée se sont montrés sensibles à ces actions et y concourent par le soutien financier ou l’accueil de jeunes pour une mise en situation professionnelle. III – Dimension pédagogique 1. Ateliers et parcours pédagogiques : le partenariat avec le Rectorat et la Délégation Académique de l’Action Culturelle En partenariat avec la Délégation Académique à l'Action Culturelle, des parcours pédagogiques sont proposés aux établissements scolaires. Pour cette édition 2015, à travers de nouvelles dispositions, les enseignants mettront en œuvre un projet permettant de croiser les disciplines artistiques : - S’appuyant sur les enseignements obligatoires, et plus particulièrement l’enseignement de l’Histoire des Arts, une présentation de tableaux du Musée des Beaux-Arts de Nantes est proposée ainsi que la présentation virtuelle des œuvres par une médiatrice se déplaçant dans les classes. - Une rencontre avec des musiciens se déplaçant dans les établissements scolaires en amont de La Folle Journée pour présenter le thème 2015. - Deux représentations théâtrales sur le thème des passions en musique (Ellle était une femme de passions, spectacle de Patrick Barbier et Musiques et passions, spectacle de la Compagnie Nyna Valès). - Une présentation vidéo autour de la danse en partenariat avec la bibliothèque Hermeland (St-Herblain). Il s’agit d’une présentation commentée sur les liens entre danse et musique et à travers d’extraits chorégraphiques d’esthétiques différentes inspirées de l’œuvre de Jean Sébastien Bach. 23 2. Deux projets d’études avec l’enseignement supérieur l’ISEG Group–Campus de Nantes En partenariat avec La Saem Folle Journée depuis 2011, a été mis en place pendant trois ans, un Observatoire des publics. Des enseignements en ont été tirés : il est aujourd’hui question d’assurer la continuité de la réflexion engagée. Les résultats des études menées ont fait naître deux projets importants pour la Folle Journée qui concerneront : - la billetterie du festival. En partenariat avec Epitech, l’école de l’innovation et de l’expertise informatique, les étudiants de l’ISEG Group vont travailler sur l’optimisation de l’accès à la billetterie. Les étudiants vont être amenés à formuler des préconisations quant au développement de nouveaux dispositifs technologiques pour que soit facilitée l’acquisition des places par le public. - meilleures connaissance des publics jeunes. L’idée est d’aller à la rencontre des futurs publics du festival afin de découvrir leurs attentes et de déterminer comment favoriser leurs présences lors des futures éditions. Comment conquérir un jeune public qui n’a jamais assisté au festival ? Comment faire revenir et fidéliser des spectateurs qui connaissent déjà la Folle Journée ? Le dispositif développé par les étudiants de l’ISEG Group doit permettre de répondre à toutes ces questions. Lisaa Nantes (L’Institut Supérieur des Arts Appliqués) 4 étudiants d’Audencia de Master 2 "Management des institutions culturelles" et 4 étudiants de BTS Design graphique et BTS Design d'espace de Lisaa vont travailler sur la problématique suivante : "Comment prolonger l'expérience spectateur Folle Journée au delà de la salle de concert, au delà du temps de l'événement ? " Ce projet s'appuie sur la démarche du design de service et se déroulera sur le 1er semestre 2015. 24 Informations pratiques : La Folle Journée à Nantes PASSIONS De l’âme et du cœur Billetterie à partir du samedi 10 janvier 2015 Ouverture des guichets de la Cité, le centre des congrès de Nantes samedi 10 janvier : à partir de 8h dimanche 11 janvier : à partir de 14h à partir du lundi 12 janvier : ouverts tous les jours de 13h à 19h (fermés le samedi et le dimanche) lundi 26 et mardi 27 janvier : de 12 h à 17 h mercredi 28 et jeudi 29 janvier : à partir de 13 h vendredi 30 janvier, samedi 31 janvier et dimanche 1er février : à partir de 8 h Internet : www.follejournee.fr Ouverture dimanche 11 janvier à partir de 10 h Règlement par carte bancaire uniquement Téléphone 0 892 705 205 (0,34 cts/min) Règlement par carte bancaire uniquement dans les Espaces Culturels E. Leclerc à partir du lundi 12 janvier ATLANTIS : Saint-Herblain Distribution Centre commercial Atlantis Saint-Herblain PARIDIS : Paris Distribution 14 route de Paris BP 20571 Nantes Cedex 3 Pour les scolaires accompagnés Informations sur Internet rubrique Réservations Bon de réservation à télécharger Séjours « Folle Journée 2015 » du 28 janvier au 1er février 2015 - hôtels à Nantes et places de concerts www.nantes-tourisme.com, 0892 464 044 (0,34 cts/min) Organisateurs SAEM La Folle Journée Président : David Martineau Directrice Générale : Michèle Guillossou Direction artistique Le CREA Président : Jacques Dagault Directeur : René Martin 25 Autour de la Folle Journée de Nantes en région Pays de la Loire La Région des Pays de la Loire met en œuvre un certain nombre d’actions pour faire partager au plus grand nombre cette manifestation culturelle d’exception. Pour des publics de tous horizons Pour le tout-public, des conférences et animations théâtrales sont programmées chaque année autour du thème de la Folle Journée. La Charte « Culture et solidarité » vise à favoriser l’accès à la manifestation pour des publics éloignés de la culture et identifiés par les réseaux d’acteurs sociaux, avec un tarif privilégié de 2 € pour certains concerts de la Folle Journée de Nantes en région. Le public jeune est également invité à participer à la Folle Journée en région : le Pass Culture & Sport permet de bénéficier d’une place gratuite pour un concert et des concerts jeune public sont programmés. Des propositions sont prévues pour les scolaires : des animations théâtralisées se déroulent dans les lycées pour présenter la Folle journée, resituer sa thématique dans son contexte historique et faire découvrir aux élèves les compositeurs dont les œuvres seront jouées au cours du week-end. Des concerts destinés aux écoles sont également programmés dans certaines villes partenaires. Auprès des musiciens amateurs Autour de la Folle Journée, un travail de sensibilisation est mené avec les associations culturelles, les écoles de musique… Parce que la pratique amateur est l’une des grandes richesses musicales des Pays de la Loire, elle est très fortement associée à la programmation régionale, permettant ainsi aux artistes locaux de se produire aux côtés des plus grands noms de la musique classique. Près de 1500 amateurs participent ainsi à la Folle Journée de Nantes en région. En amont de cette participation, des classes de maîtres avec des artistes invités sont organisées pour des écoles de musique, des harmonies et des chorales, dans l’objectif de les aider artistiquement dans la préparation des programmes qu’ils donneront. Contact presse Conseil régional des Pays de la Loire : Nadia Hamnache - 02 28 20 60 62 / 06 77 66 11 16 - [email protected] 26 RENSEIGNEMENTS BILLETTERIE - LOCATION CHALLANS Ouverture : samedi 10 janvier 2015 de 9h à 15h au Théâtre Le Marais - 33 rue Carnot. Du mardi 13 janvier au jeudi 22 janvier 2015 : du mardi au vendredi de 9h à 12h30 et de 14h à 17h30, le samedi de 9h à 12h à l’Hôtel de Ville - 1 Boulevard Lucien Dodin. Dès le mardi 13 janvier, réservation par courrier en joignant le règlement, ou par téléphone avec règlement par carte bancaire. Règlements : espèces, chèques, carte bancaire, Pass Culture Sport. Tél : 02 51 60 01 80 - www.challans.fr CHOLET Ouverture : vendredi 9 janvier 2015 de 13h à 18h. Office du Tourisme du Choletais - 14 avenue Maudet - BP 10636 - 49306 Cholet Cedex – Samedi 10 janvier : sur place de 10h à 13h et de 15h à 18h ou par téléphone de 9h30 à 13h et de 15h à 18h ou par courriel à partir du lundi 12 janvier. Du dimanche 11 au vendredi 23 janvier : du lundi au samedi de 9h30 à 12h (sauf mardi, ouverture à 10h) et de 14h à 18h. Vendredi 23 janvier à 17h : fermeture de la billetterie à l’Office du Tourisme et vente des billets au Théâtre SaintLouis à partir de 19h. Samedi 24 et dimanche 25 janvier à partir de 10h : vente des billets sur place pour l’ensemble des concerts. Séance théâtrale : gratuit, réservation à la billetterie du Théâtre Saint-Louis à partir du vendredi 9 janvier. Du mardi au vendredi de 13h30 à 18h30. Règlements obligatoires sous 72h pour valider les réservations par téléphone et par mail Tél. : 02 41 49 80 00 – [email protected] - www.ot-cholet.fr FONTENAY-LE-COMTE Ouverture : samedi 10 janvier de 10h à 12h Du lundi au vendredi de 13h30 à 18h et le samedi de 10h à 12h. Ouverture environ 40 mn avant les concerts dans chaque lieu des spectacles au moment de La Folle Journée. Règlements : chèques, espèces, carte bancaire, Pass Culture Sport – possible par courrier. Espace Culturel René Cassin - La Gare – Service Billetterie – Avenue de La Gare - 85200 Fontenay-le-Comte - Tél : 02.51.00.05.00. FONTEVRAUD Ouverture : lundi 12 janvier 2015, uniquement par téléphone et par Internet. Tél : 02 41 51 90 51 - Du lundi au vendredi de 10h à 12h et de 14h à 17h, sauf mercredi après-midi. Achat en ligne : www.fontevraud.fr La billetterie sur place ouvrira le vendredi 23 janvier à 10h. Abbaye de Fontevraud BP24 – 49590 Fontevraud L’Abbaye SAUMUR Ouverture : samedi 10 janvier de 10h à 18h, uniquement sur place. Du mardi au vendredi de 10h à 12h15 et de 13h45 à 18h, le samedi de 10h à 12h30. Billetterie : Théâtre du Pôle Culturel – Place Bilange – 49400 Saumur Tél : 02 53 93 50 00 Règlements : chèques, espèces, carte bancaire, Pass Culture Sport. LAVAL Ouverture : samedi 10 janvier 2015 de 9h à 18h. Du mardi au vendredi de 10h à 18h et le samedi de 10h à 13h et de 14h à 17h. Possibilité de réservation par téléphone à partir du 13 janvier. Les places seront à retirer dans un délai de 48h sinon elles seront remises en vente. Théâtre - 34, rue de la Paix - 53000 Laval Tél : 02 43 49 19 55 Règlements : espèces, chèques, Pass Culture Sport. 27 LA ROCHE-SUR-YON Ouverture : samedi 10 janvier 2015 de 11h à 17h. Du mardi 13 janvier au vendredi 24 janvier de 12h à 18h30 et le samedi de 11h à 17h. Réservation également possible - par téléphone avec règlement par carte bancaire ou par courrier en joignant le règlement à partir du mardi 13 janvier - par internet www.legrandr.com à partir du 10 janvier Le grand R Scène nationale - Esplanade Jeannie-Mazurelle - Rue Pierre Bérégovoy - BP 681 - 85017 La Roche-sur-Yon Cedex Tél. : 02 51 47 83 83 LA FLÈCHE Ouverture : samedi 10 janvier 2015 de 10h à 16h. Le lundi de 13h45 à 18h15, du mardi au vendredi de 10h à 12h et de 13h45 à 18h15 et le samedi de 10h à 12h. Réservation par téléphone à partir du samedi 10 janvier dès 14h, règlement sous 72h. Règlement : espèces, chèques, carte bancaire, Pass Culture Sport. Le Carroi - espace Montréal - Boulevard de Montréal BP 40028 – 72200 La Flèche Tél : 02 43 94 08 99 - www.ville-lafleche.fr - www.lecarroi.org SABLE-SUR-SARTHE Ouverture : Samedi 10 janvier 2015 de 10h à 12h et de 14h30 à 16h. Office du Tourisme du Pays de Sablé – rue du château – 72300 Sablé sur Sarthe Le lundi, mercredi, vendredi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 17h30 Le mardi et le jeudi de 14h à 17h30 Le Samedi de 10h à 12h et de 14h30 à 16h Tél: 02 43 95 00 60 - [email protected] Centre Culturel Joël Le Theule – 16 rue Saint-Denis - 72300 Sablé sur Sarthe A partir du lundi 12 janvier : du lundi au vendredi de 13h30 à 18h30. Tél : 02 43 62 22 22 - [email protected] SAINT-NAZAIRE Ouverture : Samedi 10 janvier 2014 de 13h30 à 17h30. A partir du mardi 13 janvier : du mardi au vendredi de 14h à 19h, le samedi de 14h à 18h. Réservation sur place, par internet www.letheatre-saintnazaire.fr ou par courrier : Le Théâtre – rue des Frères Pereire – BP 150 – 44603 Saint-Nazaire cedex. Pas de réservation téléphonique. Tél : 02 53 84 20 08. ILE D’YEU Office du tourisme de l’Ile d’Yeu Horaires : avril, mai : du lundi au samedi de 9h à 12h30 et de 14h à 18h et le dimanche de 10h à 12h30. Rue du Marché - 85350 L'Ile-d'Yeu. Tél : 02 51 58 32 58 Concernant la billetterie de La Folle Journée de Nantes en région Pays de la Loire • Moyens de paiements acceptés : - espèces - chèques à l’ordre du Trésor Public - cartes bancaires (sauf à Laval) - Pass Culture Sport • Les billets ne pourront pas être repris ni échangés. Ils ne pourront pas faire l’objet d’un remboursement sauf en cas d’annulation du spectacle 28 Les lieux de concert – La Folle Journée en Région 2015 Challans • • • Salle Louis Claude Roux A Eglise Notre Dame Théâtre du Marais Cholet • • • • Théâtre Saint Louis Jardin de Verre Conservatoire : Auditorium J.S. Bach Salle Gene Kelly (Conservatoire) Fontenay-le-Comte • • • • Espace Culturel René Cassin - Grande Halle Espace Culturel René Cassin - Salle 518 Chapelle de l'Union Chrétienne Théâtre Municipal La Flèche • • • Salle Coppélia Eglise Saint Thomas Théâtre de la Halle au Blé L’Ile d’Yeu • Casino La Roche sur Yon • • • • • • Le Manège Théâtre municipal Conservatoire – Auditorium Le Fuzz’Yon Eglise Saint-Louis Eglise Notre-Dame Laval • • • • • Théâtre Avant Scène 6 par 4 Chapelle Ambroise Paré Théâtre de Laval - Studio de répétition Sablé sur Sarthe • • • • Centre Culturel Joel Le Theule Conservatoire à Rayonnement Intercommuncal de Sablé-sur-Sarthe – Maison des Arts et des Enseignements (Auditorium du Conservatoire) Salon d’honneur du Château de Sablé (BN) Eglise de Sablé-sur-Sarthe 29 Saint Nazaire • • • • Le Théâtre Le Fanal Eglise Notre-Dame de l'Espérance Galerie des Franciscains Cité Sanitaire Fontevraud / Saumur • • • • • Abbaye royale de Fontevraud - Réfectoire Abbaye royale de Fontevraud - Haut-Dortoir Saumur - Théâtre du Pôle Culturel Saumur - Salle de conférence du Pôle Culturel Saumur - Chapelle Saint-Louis 30 La Folle Journée est une manifestation culturelle Conçue par la CREA qui en assure la programmation artistique, Initiée par la VILLE DE NANTES et Produite par la SAEM LA FOLLE JOURNÉE La Ville de Nantes et La SAEM La Folle Journée Remercient leurs partenaires 31 Les Partenaires Institutionnels Les Partenaires Officiels Les Partenaires 32 Le Club d’Entreprises de la Folle Journée Les sociétés membres de ce Club bénéficient de la notoriété de la manifestation, notamment pour leur communication : les prestations offertes valorisent l’image des entreprises, permettent de générer des contacts commerciaux efficaces et d’organiser des opérations de relations publiques et de communication interne. Adecco, Aéroports du Grand Ouest, Agence Internationale Nantes – St-Nazaire, Air France, Alain Afflelou, Allianz, API Environnement, Audio 2000, Axes Concession Xerox, Banque Populaire Atlantique, Banque Tarneaud, Caisse d’Épargne Bretagne Pays de Loire, Capgemini, CCI de Nantes St-Nazaire, Cerner France, Cogédim Atlantique, Colas Centre Ouest, Crédit Mutuel Arkéa Desevedavy Musique, EDF, Eiffage, Eluère & Associés, Evenday-Bateaux Nantais, Exapaq, Francelot-Khor, GE Factofrance, GFI Informatique, Groupama Loire Bretagne, Groupe des Assurances Atouil, GSF Celtus, Idéa Groupe, Indosuez Private Banking, Kaufman & Broad, LAD SELA, La Maison Hebel Traiteur, La SCET, LCL, Loire Océan Développement, LM Y&R Communication, Linkbynet, LMY&R Communication, Loire Océan Développement, Mazédia, Minco, Nantes Métropole Aménagement, Nantes Métropole Développement, NGE, Orange, OTI - Groupe Legendre, P G & A Expert-comptable-Commissaire aux comptes, Randstad, Samoa, Schenker Joyau, Selectour Préférence, Sodexo, Spie Batignolles Ouest, Stratégie Finance et Patrimoine, Tout se Loue Réception, Traiteur Guyon, UBS (France) S.A., Unacod, Val d’Evre Traiteur, Vinci Construction, VM Concept, Voyages Chantreau, World Trade Center Nantes Atlantique Renseignements : Amélie Poiron 02 51 88 21 50 [email protected] 33 Folle Journée de Nantes édition 2015 Les passions de l’âme et du cœur à travers un large répertoire à découvrir dans 10 villes des Pays de la Loire les 23, 24 et 25 janvier 2015 La Région des Pays de la Loire accompagne la Folle Journée de Nantes depuis sa création en 1995. Partenaire majeur de l’événement à Nantes, elle a souhaité l’étendre, depuis déjà 12 ans, à d’autres villes de son territoire afin de permettre au plus grand nombre de (re)découvrir des chefs d’œuvres de la musique classique et contemporaine et de partager des moments d’émotion avec de grands artistes. En effet, depuis 2003, grâce à un partenariat original entre la Région des Pays de la Loire, la capitale régionale et les villes moyennes du territoire, la Folle Journée de Nantes s’invite aussi en région. A la veille de la 13ème édition qui se déroulera du 23 au 25 janvier 2015, les 10 villes partenaires s’apprêtent à nouveau à accueillir la Folle Journée de Nantes autour de la thématique « Passions de l’âme, passions du cœur » : Saint-Nazaire, Cholet, Saumur, Fontevraud, Laval, la Flèche, Sablé-sur-Sarthe, La Roche-sur-Yon, Challans, Fontenay-Le-Comte. Un concert aura également lieu à l’Ile d’Yeu le 9 mai 2015. Cette ouverture est un exemple rare de manifestation artistique de dimension nationale élargie à un territoire régional. Ce partenariat exemplaire rencontre chaque année un succès croissant. En janvier 2014, ils étaient près de 60 000 spectateurs et 1500 amateurs au travers de 150 concerts à concrétiser l’objectif de décentralisation culturelle souhaité par la Région des Pays de la Loire. Pour que cette grande fête de la musique s’ouvre à tous, des tarifs très accessibles sont mis en place pour les concerts avec des billets de 2 € à 14 € maximum, avec un tarif spécifique à 2 € dans le cadre d’une Charte « Culture Solidarité » permettant de favoriser l’accès de manifestations à des publics éloignés de la culture. Le Pass culture et sport peut également être utilisé pour obtenir une place de concert. Et pour toucher le public le plus large possible, des actions de sensibilisation sont mises en place : travail avec les associations et écoles de musique, spectacles pour les scolaires et le jeune public, animations théâtralisées dans les lycées… Partant de la même volonté de faciliter l’accès de tous aux concerts, une tarification régionale événementielle est mise en place sur les trains et cars régionaux pour se rendre à la Folle Journée de Nantes avec un titre unique forfaitaire de 10 € valable pendant la durée de l’événement à utiliser avec un billet de concert. Contact presse : Nadia Hamnache – 02 28 20 60 62 – 06 77 66 11 16 – [email protected] 34 L’ETAT – DRAC DES PAYS DE LA LOIRE PARTENAIRE DE LA FOLLE JOURNEE L’État - Direction régionale des affaires culturelles Pays de la Loire (DRAC) accompagne depuis 2002 la Folle Journée qui a su trouver une place unique dans le paysage artistique et culturel national parmi les festivals de musique. Ces événements constituent un point d’appui indispensable pour l’expression de la diversité musicale, pour la rencontre des musiques et des publics, pour l’activité des ensembles musicaux et pour l’émergence de nouveaux talents. Généralement issus d’une initiative locale, ils se sont développés autour d’un partenariat entre les collectivités territoriales, et de nombreux mécènes. Cette assise permet à l’État d’être sélectif dans son financement, au profit de projets s’engageant, au-delà du temps festivalier, plus fortement au bénéfice des ensembles musicaux professionnels, et développant des projets originaux, soit par une programmation artistique innovante, soit au travers d’initiatives associant la présence artistique et la conquête de nouveaux publics, soit encore par une véritable démarche d’aménagement du territoire. En proposant de nombreux concerts à des prix accessibles au plus grand nombre, des horaires variés, une présence très forte des artistes et en organisant des concerts dans toute la région hors du temps festivalier, la Folle journée participe à la priorité ministérielle de promotion et de valorisation du travail des jeunes artistes comme l’a exprimé le 23 septembre 2014 Fleur Pellerin, ministre de la Culture et de la Communication, lors d’une interview dans SACD magazine. Contact presse : Guillaume de la Chapelle – Tél. 02 40 14 23 96 – [email protected] 35 Cabinet du président Hôtel du Département - 3, quai Ceineray –BP 94109 44041 Nantes cedex 1 - Tél. 02 40 99 10 00 [email protected] - www.loire-atlantique.fr Contacts presse : Anaïs Hubert : 02 40 99 09 61 Gweltas Morice : 02 40 99 16 68 Laurence Corgnet : 02 40 99 17 45 25 novembre 2014 La culture pour tous et toutes, et partout en Loire-Atlantique Le Département partenaire de la Folle Journée En créant la Folle Journée de Nantes, René Martin avait pour objectif de faire découvrir la musique au plus grand nombre. C’ est aussi l’ ambition du Département de Loire-Atlantique qui développe, depuis 2004, un programme d’ envergure : « La culture pour tous et toutes et partout en Loire-Atlantique ». Pour cette raison, il a souhaité soutenir cette manifestation populaire, qui propose des concerts à Nantes et au-delà. Membre de la société d’ économie mixte Folle journée, le Département accompagne cet événement, notamment à travers sa participation financière qui s’ élève à 45 000 €pour cette 21e édition. Le Département et la musique classique Soucieux de favoriser le rayonnement de cette esthétique musicale auprès d’ un public encore plus nombreux, le Département soutient, au-delà de la Folle journée, divers ensembles et festivals, œuvrant sur le territoire de Loire-Atlantique. Qu’ il s’ agisse de musique contemporaine, baroque, classique, le Département accompagne cette année une dizaine de projets de création ou de diffusion et soutient le fonctionnement de l’ orchestre national des Pays de la Loire (ONPL) et d’ Angers Nantes Opéra (ANO). Focus sur l’ éducation artistique et culturelle des collégiens Parce qu’ il s’ agit d’ une priorité pour le Département, qui estime que la sensibilisation du public commence dès le collège, il accompagne, dans le cadre de son plan Grandir avec la culture, les projets éducatifs notamment par l’ Orchestre National des Pays de la Loire (ONPL) et l’ Angers Nantes Opéra (ANO). Ainsi, pendant l’ année scolaire 2014 –2015, l’ ANO met en place un atelier artistique au collège René Guy Cadou de Montoir de Bretagne et six classes de Loire-Atlantique bénéficieront d’ un parcours autour de la Ville morte (intervention en classe, déambulation culturelle dans la ville de Nantes, rencontres musicales) en lien avec la programmation de l’ opéra. L’ ONPL propose avec Musique et Danse en Loire-Atlantique un parcours musique et cinéma autour du film de Chaplin « Les lumières de la ville » et un accompagnement de deux concerts (rencontres avec un musicien et le chef d’ orchestre avant le concert, concert ONPL en soirée). Pour rappel, 33 collèges soit près de 3 000 collégiens ont assisté à la représentation théâtrale proposée dans le cadre de la folle journée au cours de l’ année scolaire 2013/2014. 36 Nantes le 25 novembre 2014 Communiqué de presse CIC Ouest, partenaire officiel de la Folle Journée de Nantes pour les six prochaines années Le 25 novembre, CIC Ouest et la Folle Journée de Nantes ont officialisé la convention qui les réunit pour une durée de six ans, la banque devenant le partenaire officiel de ce grand événement culturel et populaire qui fait partie des manifestations incontournables de Nantes, et bien au-‐delà de notre région. La montée en puissance d’un partenariat issu de longue date CIC Ouest accompagne la Folle Journée de Nantes depuis sa création en 1995 via le club des entreprises partenaires. Il s’agissait déjà à l’époque de la volonté de soutenir un événement s’annonçant prometteur pour Nantes, mais également de créer les bases d’un partenariat de proximité : la Cité des Congrès et la Banque viennent alors de transformer la physionomie du quartier en s’installant sur le Champ de Mars et la banque est actionnaire de la Cité des Congrès à cette date. Pour Laurent Métral, Président-‐directeur général de CIC Ouest, la décision de monter en puissance comme partenaire officiel s’inscrit naturellement dans la stratégie de la banque en tant qu’entreprise citoyenne : « Aujourd’hui, l’opportunité se présente d’aller plus loin pour construire avec la Folle Journée une relation encore plus proche et durable, à l’image des relations que nous développons avec nos clients. En ce sens, avec David Martineau, Maire adjoint en charge de la culture, et Michèle Guillossou, Directrice générale de la Folle Journée, nous avons d’emblée choisi de signer une première convention de six ans. Avec René Martin, nous allons partager une ambition : promouvoir la musique, et faire vivre des moments d’exception au plus grand nombre….qu’il s’agisse de nos clients ou de nos collaborateurs. Si la banque est avant tout un acteur économique de 1er plan à l’échelon local et régional, elle a fait le choix de soutenir les initiatives qui contribuent à la mise en valeur et à la promotion du patrimoine régional dans toutes les villes phares de ses territoires. Sur Nantes, le choix de la Folle Journée s’imposait. » Pour favoriser le rayonnement de la Folle Journée, la banque va relayer fortement l’événement au sein de son réseau d’agences – avant et pendant l’événement – et contribuer, aux côtés de l’Union nantaise des commerces de détail (UNACOD) et des éditions MIRARE à la réalisation du CD « Folle journée » diffusé par les commerces de proximité. Un engagement fort au service de la culture en région Au fil de l’eau, depuis 20 ans, le Groupe CIC et les banques qui le composent se sont fortement engagées au service de la culture, et en tout premier lieu, en faveur de la musique classique. Le CIC soutient notamment les Victoires de la Musique Classique dont le but est de révéler de nouveaux talents. Il participe à la programmation sur France 5 de documentaires réalisés par le musicologue Alain Duault, dédiés à la vie et l’œuvre des plus grands musiciens européens. Depuis 2013, le CIC apporte son soutien à Renaud Capuçon dans la création du Festival de Pâques à Aix Provence, etc. A l’échelon de ses territoires, CIC Ouest relaye cette politique et réalise par exemple des concerts réunissant des lauréats des « Victoires de la Musique Classique » dans ses cinq régions, soutient le Festival de l’Abbaye de l’Epau au Mans, ou encore vient d’apporter son concours au festival « Dans les jardins de William Christie, les Arts Florissants » à Thiré en Vendée. CIC Ouest en bref La proximité d’une banque régionale, la force d’un groupe Banque régionale du groupe CIC, CIC Ouest compte 2 500 collaborateurs et 360 agences sur 21 départements des régions Pays de la Loire, Bretagne, Centre et Poitou-‐Charentes / Limousin. Fort de son implantation historique, CIC Ouest est présent dans une entreprise sur 3, assurant ainsi son rôle d’acteur majeur de l’économie de ses territoires du Grand Ouest. La banque conjugue désormais différents atouts qui renforcent son attractivité en région : -‐ -‐ -‐ L’appartenance à un groupe puissant et solide, le Crédit-‐Mutuel -‐ CIC, qui a réussi sa diversification à l’échelon européen et dont l’activité reste enracinée dans l’économie réelle. La mise à disposition de prestations très performantes sur trois métiers -‐ la banque, l’assurance, et les services technologiques facilitant la vie quotidienne L’enracinement local et la capacité de décision sur place, en agence et en région, avec un maillage dense, des compétences en proximité et une forte réactivité. Après la phase d’audit des actifs et les tests de résistance effectués auprès des principales banques européennes par la Banque Centrale Européenne (BCE) et l’Autorité Bancaire Européenne (ABE), le groupe CM-‐CIC vient de voir confirmer sa solidité financière et la pertinence de son modèle de développement : il ressort premier des banques françaises et figure au rang des toutes 1ères banques européennes les plus sûres. Chiffres clés CIC Ouest au 31/12/2013 -‐ -‐ -‐ -‐ -‐ -‐ -‐ 2 500 collaborateurs 360 agences, dont 21 agences Entreprises et 12 agences Banque Privée 750 000 clients Crédits clientèle (encours) : 17,7 milliards d’euros Dépôts clientèle (encours) : 12,8 milliards d’euros Epargne gérée : 9,5 milliards Assurance IARD (nombre de contrats) : 504 100 Contact : [email protected] – 02 40 12 91 96 Un partenaire privilégié de la Folle Journée de Nantes La Cité, le Centre de Congrès de Nantes, 1er site événementiel du Grand Ouest, accueille la Folle Journée de Nantes et contribue à l’organisation de ce grand rendez-vous de renommée nationale et internationale. Au-delà de sa dimension d’accueil de spectacles et en tant qu’équipement partenaire, La Cité affiche aujourd’hui une volonté affirmée de collaborer avec d’autres structures culturelles de la Métropole. C’est ainsi qu’elle est passée depuis 2005 du statut de producteur à celui de partenaire officiel de la SAEM La Folle Journée. Le succès de la Folle journée repose non seulement sur le talent de la direction artistique et son concept, mais c’est aussi sur la convergence d’une idée et d’un lieu : la Cité. Ce grand événement met en lumière les performances de l’infrastructure de la Cité. Depuis plus de 20 ans, l’équipement bénéficie d’une très grande attention qui lui a permis de se maintenir au fil des saisons à un haut niveau de performance. La Folle Journée, c’est aussi bien sûr l’expression du professionnalisme et de tous les savoirs faire des équipes de la Cité. Au service de la SAEM La Folle Journée, la Cité contribue à la coordination logistique et technique, à la sécurité et à la comptabilité. Ce grand rendez-vous offre aussi l’occasion aux équipes de la Cité de recevoir leurs partenaires, leurs clients et prospects et de partager avec eux des moments d’exception. Grâce à la Folle Journée, la Cité illustre ainsi parfaitement l’une de ses ambitions : collaborer avec d’autres structures culturelles pour mettre en œuvre des passerelles entre les activités culturelles et économiques au service de ses clients et de son territoire. Contact : Marie Masson / 02 51 88 20 54 39 UNE LOGIQUE DE PROGRES PARTAGEE En même temps que la Folle Journée grandit, évolue et enthousiasme toujours plus de fidèles et de nouveaux publics, le Groupe Total poursuit son soutien quotidien à la vie économique, sociale et culturelle de ses territoires d’implantation. Les valeurs internes du Groupe, Audace, Ecoute, Solidarité et Transversalité, trouvent parfaitement leur écho à travers l’ensemble des actions mises en place par les équipes de la Folle Journée. Contacts : Direction des Relations Régionales Ouest TOTAL - Marketing France – Saint-Herblain 02 40 67 46 96 Raffinerie Total de Donges Service Communication 02 40 90 56 26 Notre Groupe : un acteur mondial de l’énergie L’énergie est indispensable au développement des pays et de leurs populations. Partout où elle est disponible, elle crée une dynamique de progrès qui, pour être durable, nécessite une évolution des usages et des comportements. C’est dans ce contexte que Total inscrit son action. Présent dans plus de 130 pays, notre Groupe est l’une des 1re compagnies pétrolières internationales, ainsi qu’un acteur majeur du gaz, du raffinage, de la pétrochimie, et de la distribution de carburants et lubrifiants. Pour élargir notre offre, nous développons également des énergies complémentaires aux hydrocarbures : dès aujourd’hui le solaire – dont nous sommes l’un des leaders mondiaux – et demain, la biomasse. 40 L’espace culturel de la Folle Journée Une histoire de passionnés Les espaces culturels sont associés une nouvelle fois à la Folle Journée et à son créateur René Martin. Rendez-vous annuel attendu, parce que nous avons en commun la même passion et nous partageons le même objectif. La même passion pour la musique classique. Le même objectif, rendre la musique classique accessible au plus grand nombre. Un espace culturel à la Folle Journée, c’est aussi l’occasion de mieux faire savoir à tous les mélomanes et aux mélomanes en devenir : Qu’ils trouveront une très large sélection de CD et DVD de tous les compositeurs et interprètes de la Folle Journée (au total plus de 1000 références !) Que des spécialistes passionnés sauront répondre à leurs questions les plus pointues, pendant la Folle Journée et après, dans les espaces culturels. Que de nombreuses dédicaces seront organisées au rythme des concerts, moments tout à fait privilégiés de rencontre entre les artistes et le public. De repartir, avec un des concerts en CD ou MP3 enregistrés en live et disponible quelques temps après sur notre stand grâce aux moyens de Mirare et de Radio France Qu’en payant MOINS CHER, ils pourront satisfaire leurs envies même boulimiques de musique classique pendant la Folle Journée et après dans les espaces culturels pour prolonger sans fin les émotions musicales de la Folle Journée. Que toute l’année, le mélomane exigeant ou le mélomane en devenir trouvera une sélection large et complète en musique classique disponible à PRIX E. LECLERC. 41 © Samuel Guibal La Folle Journée de nantes 2015 sur ARTE et ARTE concert ARTE accompagne à nouveau La Folle Journée consacrée cette année au thème des « Passions » avec des retransmissions de concerts à l’antenne et sur le site ARTE Concert. à l’antenne samedi 31 janvier et dimanche 1er février 2015 Samedi soir et dimanche à partir de 17h30, depuis la Cité des Congrès de Nantes, découvrez une sélection d’œuvres interprétées sur le kiosque à musique et lors du concert de clôture, avec notamment des extraits des opéras de Verdi, de La Symphonie Fantastique de Berlioz, le Concerto pour piano n°2 de Chopin, etc. Une programmation présentée par Edouard Fouré Caul-Futy. Sur Retrouvez tous les concerts diffusés à l’antenne en livestreaming sur concert.arte.tv. Coproduction : ARTE France, KM Productions : 42 Contact Presse : Clémence Fléchard : 01 55 00 70 45 / [email protected] COMMUNIQUE DE PRESSE FRANCE MUSIQUE en direct de la Folle Journée de Nantes Vendredi 30 et samedi 31 janvier 2015 Comme chaque année, France Musique, partenaire historique de la Folle Journée, décentralise entièrement son antenne pour vivre EN DIRECT cette grande fête musicale ! Une prouesse technique autant qu'une aventure humaine au service d'une joyeuse programmation composée d'émissions, de reportages, de rencontres, de surprises, et bien sûr, d'innombrables concerts présentés par les producteurs de la chaîne . Rendez-vous :_______________________________________________________________________ Vendredi 30 janvier, en public et en direct du kiosque de la Cité des Congrès 8h > 10h I La matinale culturelle de Vincent Josse 12h > 13h I Le magazine de Lionel Esparza 16h > 18h I Carrefour de Lodéon de Frédéric Lodéon Samedi 31 janvier De 7h à minuit, France Musique se met au diapason de l'événement en diffusant une dizaine de concerts en direct ! ___________________________________________________________ Et sur francemusique.fr : pour découvrir les coulisses de la Folle Journée, retrouver les artistes, et réécouter l'intégralité des concerts diffusés. France Musique à Nantes : 98.9 Retrouvez la Folle Journée de Nantes également sur : Contacts presse : Anne Mouille // 01 56 40 53 67 // [email protected] Alice Renaud // 01 56 40 24 12 – 06 26 63 15 23 // [email protected] France Musique, classique mais pas que… Quand 1 000 ans de répertoire classique rencontrent le jazz, l’électro, la comédie musicale, les musiques du monde ou la pop : chaque jour, la musique se vit intensément sur France Musique où se succèdent émissions en direct, musiciens en plateau et concerts enregistrés sur les plus grandes scènes nationales et internationales. Rejoignez-nous sur twitter et facebook 43 © M.Roger / G.Arnaud COMMUNIQUÉ DE PRESSE SÉJOURS FOLLE JOURNÉE DE NANTES UN PARTENARIAT EXCLUSIF FOLLE JOURNÉE / LE VOYAGE À NANTES Cette collaboration s’inscrit dans la stratégie touristique de Nantes. Elle consiste à affirmer la ville comme une destination culturelle et créative au niveau européen. Le festival est un élément incontournable de l’agenda culturel nantais. Ainsi, la mise à disposition de 5000 places de concerts dédiées exclusivement aux séjours de Nantes Tourisme est un engagement significatif. La Folle journée et Le Voyage à Nantes s’inscrivent résolument dans la stratégie de développement touristique de la Métropole. La volonté des deux partenaires est de faciliter l’accès au festival de la Folle er Journée (du 28 janvier au 1 février 2015). C’est pourquoi ils proposent aux publics national et international des séjours packagés comprenant au minimum 3 concerts. Cette année le thème des Passions sera à l’honneur. SÉJOUR À PARTIR DE 145 € / PERSONNE* Cette offre comprend selon sa durée : . 1 à 4 nuits en hébergement de 1 à 4 étoiles . 3 à 10 concerts . les petits déjeuners et la taxe de séjour . un accueil individualisé dans l’enceinte de la Folle Journée assuré par Nantes.Tourisme. PRÉ-RÉSERVATION POSSIBLE DÈS MAINTENANT : . sur www.nantes-tourisme.com . au T. 0892 464 044 (0.34 €/min) depuis la France ou T. +33 272 640 479 depuis l’étranger. La pré-réservation, c’est la garantie d’être prévenu en avant première de la mise en ligne des séjours. LA FOLLE JOURNÉE DE NANTES ACCESSIBLE… Par avion à moins d’1h30 depuis : Bordeaux / Lille / Lyon / Marseille / Montpellier / Nice / Paris / Strasbourg / Toulouse Bâle-Mulhouse / Genève Düsseldorf / Bruxelles / Madrid / Barcelone / Dublin / Milan / Rome / Venise / Amsterdam / Lisbonne / Porto / Londres / Manchester / Southampton Par TGV, depuis : Paris (23 TGV / jour) : Lyon : Lille : Strasbourg : 2h00 4h35 4h00 6h00 *Tarif sur la base d’1 nuit en chambre double dans un hôtel 2 étoiles situé en hypercentre + 3 concerts CONTACT PRESSE : KATIA FORET – [email protected] - 02 40 20 60 02 44 Château de la Frémoire, Vertou le 20/11/14 Muscadet - Folle Journée 2015 Cuvée spéciale grand public L’AOC Muscadet fait partie des partenaires historiques du festival car les valeurs qui les inspirent se confondent : partage, transmission, plaisir, découverte… L’unique vin blanc au monde à évoquer la fraîcheur de l’océan et le caractère de la Loire se reconnait dans cet événement incontournable nantais car il incarne une dimension culturelle de grande qualité pour tous les publics et symbolise le dynamisme et à l’attractivité de la métropole. La Folle journée c’est aussi chaque année une occasion de découvrir, de surprendre et d’enchanter à l’instar du Muscadet qui à chaque ouverture dévoile son corps ! Une sélection grand public ouverte à la maison des vins de Nantes InterLoire organise du 24 novembre au 5 décembre 2014 à la Maison des vins, 15 place du commerce à Nantes une dégustation ouverte au grand public de 3 Muscadet sur lie 2013 issus d’une présélection effectuée par un jury de professionnels à partir d’une centaine d’échantillons ambassadeurs. Le public est invité à y participer gratuitement et à faire son choix. La cuvée qui aura retenu le plus de voix sera élue « cuvée unique de la Folle journée 2015 » éditée à plus de 300 bouteilles servies en présence du vigneron lors de la soirée inaugurale du lundi 26 janvier 2015 à la Cité des congrès. Elle sera également proposée en vente à la maison des vins. Ce partenariat s’inscrit dans la volonté du Muscadet de conquérir Nantes afin d’en faire son meilleur ambassadeur. Informationss pratiques : Cuvée officielle Folle Journée 2015- Sélection du public à la maison des vins, 15 Place du Commerce 44 000 NANTES Du 24 novembre au 5 décembre 2014 aux horaires d’ouverture de la maison des vins (vinsvaldeloire.fr) La Folle Journée est une manifestation culturelle conçue par le CREA qui en assure la programmation artistique, initiée par la Ville de Nantes et produite par la SAEM La Folle Journée. Contact : François ROBIN, InterLoire, Château de la Frémoire, 44120 VERTOU Tél : 02.47.60.55.44 – mail : [email protected] 45